Il y a une telle dégradation de nos institutions et, par voie de conséquence, tant de défiance à leur égard que la moindre analyse sur l’une en particulier est généralisable et justifie une réflexion qui ne pousse pas à l’optimisme.
Ainsi, quand une sociologue, Céline Béraud, publie une tribune dans Le Monde sur des évêques, je n’ai pu m’empêcher de l’appliquer à tant d’autres pouvoirs et hiérarchies. Elle écrit que « certains évêques ont bien compris que leur prise de parole publique sur les questions de sexualité est disqualifiée ». Comment ne pas relier cette pertinente observation à la mise en cause globale d’institutions et de services publics, à cause de la perte de légitimité de plusieurs de leurs titulaires ?
Pour la Justice, il est clair que le Syndicat de la magistrature, par ses outrances et sa politisation affichée, notamment avec le lamentable Mur des cons et sa participation honteuse à la fête de l’Humanité, a rendu inaudible toute parole publique qui viendrait défendre la magistrature dans son ensemble, la majorité de ses pratiques judiciaires et son importance démocratique dans un État de droit remis d’aplomb sur le plan du bon sens et de l’efficacité.
Comme pour le sujet qu’a traité Céline Béraud – les défaillances graves d’une minorité d’hommes d’Église pervers ayant gangrené l’expression de la majorité pourtant irréprochable -, on est confronté à ce terrible constat que les faiblesses, les imperfections, les indécences, les dérives et les provocations de quelques-uns domineront et feront perdre à l’ensemble d’une communauté sa crédibilité et son honneur dans sa relation avec l’opinion publique.
On aurait la certitude que le pire dans les propos et les attitudes pourrait être circonscrit à l’univers délétère d’où il a surgi, il y aurait un moindre mal. Mais la morosité républicaine et le désenchantement politique démontrent par exemple que LFI ne s’est pas contentée de perdre son crédit mais a vicié le lien du citoyen avec l’ensemble de ses représentants et que plus personne n’est capable d’argumenter, sans être contredit, en faveur de la classe politique et d’une démocratie d’allure dans la forme et d’intelligence pluraliste pour le fond.
Un président de la République qui n’offre jamais à la société une parole de courage, de sincérité et de stabilité n’est forcément plus cru.
Lorsque Sandrine Rousseau s’en prend bêtement aux agriculteurs, elle blesse gravement l’écologie raisonnable et responsable.
Quand le directeur du Festival d’Avignon subventionné par des fonds publics trahit ostensiblement sa mission de neutralité et méprise l’intérêt général, il entraîne avec lui la multitude du monde de la culture, qui, quoi qu’elle en ait, est atteinte par contagion d’un esprit partisan et d’un engagement militant.
Ce mouvement qui conduit à la disqualification de la parole publique, presque inéluctablement, est aggravé par ce que je nommerais la périphérie des silencieux ou des complices.
On n’entend pas assez, contre les stigmatisations globales à cause de minorités dévastant bien au-delà d’elles-mêmes, les apologies qui conviendraient, le verbe de la nuance et l’honnêteté de la mesure. Parfois même on assiste à un accompagnement de ces extrémismes par des personnalités dont on devrait espérer la retenue et la contradiction.
Ainsi pour la vision équilibrée que notre pays devrait avoir de la Justice, j’ai souvent déploré le rôle négatif d’esprits brillants comme ceux d’Alain Finkielkraut et d’Eric Zemmour qui demeurent fixés sur une ligne dépassée depuis longtemps.
Pour la culture, vouloir la rendre populaire est une offense à l’élitisme de gauche.
Les médias publics ont déshonoré le beau concept de pluralisme en prétendant le respecter alors qu’il s’arrête à ceux qui pensent comme eux.
Le fait qu’aujourd’hui, plus aucune parole publique, même la plus estimable, ne soit écoutée et considérée, est un drame civique et intellectuel.
C’est au fond une question morale. Que les justes étouffent, partout, la voix des partisans.
Dans votre analyse de la perte de crédibilité de la parole publique, vous omettez des acteurs clés, notamment certains médias privés, tels que ceux du groupe Bolloré, qui se distinguent par une critique systématique du pouvoir en place et de certaines institutions.
Votre affirmation concernant Emmanuel Macron en est une illustration frappante : « Un président de la République qui n’offre jamais à la société une parole empreinte de courage, de sincérité et de stabilité perd nécessairement sa crédibilité. » Comment peut-on être à ce point caricatural ? Comment ne pas reconnaître que ce type d’excès rhétorique contribue lui-même à la dévalorisation du discours que vous critiquez ?
En tant qu’observateur averti de la chose politique, céder à la polémique incessante qui caractérise certains plateaux médiatiques vous conduit à alimenter les dérives que vous prétendez dénoncer.
À l’endroit du péril, apparaît ce qui sauve.
La loi du plus juste est servie par ceux qui, démonétisés par les comportements corrompus, ont la force de lui rester fidèle et dont les événements récents qui ont entraîné la dissolution, ont permis de passer au crible de leur droiture la voix partisane qui disqualifie.
https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/personne-n-est-surpris-bruno-retailleau-evoque-sa-rencontre-avec-francois-bayrou-apres-ses-critiques-sur-le-macronisme_AV-202507250296.html?dicbo=v2-pUWSX0B
La parole de Retailleau est essentielle, quand elle affirme qu’accéder à la solidarité indispensable n’est pas reniement de sa propre conviction, mais courage lucide et nécessaire pour faire face collectivement aux dangers extrêmes qui nous menacent, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, et accéder, dans le respect de l’héritage institutionnel essentiel, à la réforme qui permettra ensemble d’incarner, au-delà des clivages partisans, ce qui fondamentalement nous rassemble.
Nous sommes la France, terre où la réponse humaine n’est pas l’adoration silencieuse d’un mystère toujours et à jamais incompris, mais l’instant qui n’est plus un lieu d’obscurantisme mais de choix libre de savoir, individuellement, prendre la mesure rationnelle et clairement exprimée du chemin qui mène le sacré et sa représentation divine, fausse et menteuse, à la réalité du Fils offert au sacrifice archaïque pour révéler à la liberté de l’être humain, sa capacité à maîtriser ses passions, pour renoncer aux persécutions et définitivement, pour choisir librement le modèle ineffable de la sainteté et le défendre jusqu’à la mort s’il le fallait.
Mélenchon lui-même jamais ne pourra renier cela, à moins de trahir le pays.
Nos morts sont debout à nos côtés, ils nous conduisent au courage nécessaire de savoir tirer enseignement du passé, quand enfin nous aurions accepté ce que nous incarnons, ce nous-même qui aurait reconnu qu’il n’est plus lui-même afin de proposer universellement à la liberté des humains de quitter la route antique du sacré archaïque, pour accéder au chemin mirifique de ceux qui ont su en avouer la perversité :
« C’est moi, mais ce n’est plus moi : si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. C’est la formule qui contredit toutes les idéologies de la violence, et c’est le programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir. »
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20060415_veglia-pasquale.html
@ Marc Ghinsberg
« Un président de la République qui n’offre jamais à la société une parole empreinte de courage, de sincérité et de stabilité perd nécessairement sa crédibilité. » (PB) Comment peut-on être à ce point caricatural ? »
Les multiples volte-face de Macron depuis sa prise de fonction (international, nucléaire, fiscalité, etc.), ses discours ménageant la chèvre et le chou, ses décisions irrationnelles (extinction du corps des conseillers des affaires étrangères et des ministres plénipotentiaires, etc.) ont définitivement altéré la fonction présidentielle comme le révèlent cruellement les sondages…
Quant à la « critique systématique des médias privés » (mais pas des médias publics !), elles sont la nécessaire conséquence de la liberté de la presse en démocratie.
Est caricatural le fait de se voiler la face devant ces manquements, est caricatural le fait de critiquer la liberté de la presse et de lui opposer le politiquement correct des médias de service public…
Encore une fois, dans ce billet, on assistera au jeu de baballe, « C’est toi » « Non, c’est pas moi, c’est toi » etc. perinde ac cadaver.
Ce qui est médian, et apparemment juste, c’est la déconsidération de la parole publique.
Avec un peu d’humour on pourrait rappeler le sens du mot « invective », tiré du pont sur lequel devaient passer les candidats dans la Rome républicaine et d’où ils recevaient les cris divers, positifs ou négatifs, les insultes aussi des électeurs massés dans les fossés, sous la voie, le vecteur. Tiens, je me suis fait plaisir en rendant un tout petit hommage à mon maître de droit romain. Qu’on trouve la chose ridicule ne me gêne pas du tout.
Le monde de la politique se contrefiche de ce que pense la population, dans le temps : il la considère dans l’instant, plus ou moins long, qui le sépare du scrutin et il déverse ce que certains veulent entendre, espérant accroître son cheptel.
Peut-on faire autrement ? Malgré les caricatures intelligentes du XXe siècle, les dessins de Forain, les piques de Bernard ou de Allais, de Léautaud, les choses ont continué leur train. Les horreurs, parfois très drôles, déversées par Hara Kiri et consorts, n’ont servi que de poteaux indicateurs pour les hommes de la malice.
Comment empêcher un président, un ministre, de continuer à ramer dans le sens d’un pays en perdition, tant les réformes seraient inacceptables pour un peuple endoctriné au bonheur depuis près de cent ans maintenant, sans un choc que personne ne souhaite, que beaucoup redoutent.
Le désarmement sourcilleux n’est pas que moral, il est aussi dans la collecte des pétoires domestiques, tant il est vrai que les armes sérieuses restent là où elles sont, au bénéfice des truands, islamistes, autrefois des communistes staliniens et de populations utilisées pour servir les basses besognes.
La critique est facile : s’insurger contre une tirade engagée en brandissant la mesure et la raison a, au moins, l’avantage de poser les auteurs. C’est ce que font les députés qui font mumuse avec leurs pupitres, mais qui, en commission, passent aux choses sérieuses, hors des populations à qui on sert les emportements surjoués de Mme Rousseau, cible facile et paratonnerre bien utile, pendant que le féroce Tanguy fait mine de la conspuer, non sans verve, d’ailleurs. On nous sert l’empoignade, sans rapporter la substance.
Lire, sans arrêt, surtout les politologues britanniques, régénère l’esprit. Mais que voulez-vous faire dans un pays dont le niveau baisse sans arrêt, livré à une Educ nat qui puise sa science chez Marx, Engels, Boukharine et Sartre ? Quand l’orthographe est considérée comme secondaire ?
Le voeu d’Alain ne sera sans doute jamais exaucé, bien des Bergson iront encore chercher leur étoile jaune, mais tout de même, « les rochers s’écoulent comme la mer, quoique plus lentement. »
Les Français, dans leur grande majorité, ont le sentiment d’être gouvernés par une bande de fripouilles qui ne songent qu’à ce que leur rapporte la politique, peut-être à quelques exceptions près.
Les scrupules de la bande se mesurent aux nombre de planques dont ils entendent se priver, c’est à dire ZÉRO, sachant notamment que la suppression du CESE n’est pas encore d’actualité. Nous avons quelque deux millions de fonctionnaires en trop dont beaucoup surpayés à ne rien faire – style trésorier payeur général, plus des présidents d’associations bidon, et 16 (SEIZE) ex-Premiers ministres menant grand train à nos frais avec gardes du corps, voiture de fonction, chauffeur, etc.
Un certain (autocensure) en avait mis quelques milliers en camps de vacances aussitôt arrivé au pouvoir ; c’est quelques dizaines de milliers qui y auraient leur place chez nous aujourd’hui pour recel de détournement de fonds publics.
Alors, la parole publique… ne me faites pas rire, j’ai les lèvres gercées.
« Il y a une telle dégradation de nos institutions et, par voie de conséquence, tant de défiance à leur égard que la moindre analyse sur l’une en particulier est généralisable et justifie une réflexion qui ne pousse pas à l’optimisme. » (PB)
Comment pourrait-on être optimiste avec une chaîne comme CNews qui, entre quelques pubs sur « Comme j’aime », « Carglass » ou encore « Verisure », nous assène du matin au soir son désenchantement sur le gouvernement, nos institutions, avec des intervenants tranquillement assis sur leur derrière depuis un plateau télé climatisé.
Vous vous réveillez le matin de bonne humeur car vous avez passé une bonne nuit.
Vous allumez la télé à l’heure de l’édito de PP ou celui d’Eliot Deval et aussitôt vous avez le bourdon pour la journée.
Ils savent tout ces gens-là. En fait pour eux tout est simple et se résume en deux mots : « Y’a qu’à ».
Imaginez PP ministre de la Justice, Eliot Deval ministre des Affaires étrangères, une semaine après, ils seraient à l’agonie, ces donneurs de leçons gratuites.
C’est Aristote qui a dit :« L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. »
Je vous laisse deviner dans quelle catégorie se situent ces gens-là !
« Il y a 120 attaques au couteau par jour en France. Je peux vous dire que quand j’étais enfant il n’y en avait pas une (…) Si on continue à ne voir que des cas personnels, à nous dire que celui-ci est fou, celui-ci était malade, celui-ci a eu une bouffée de radicalisation, – enfin vous voyez tout ce qu’on nous sort- on ne comprend rien à ce qui se passe. Et donc, si on ne comprend pas, on ne peut pas arrêter ce phénomène ».
Je ne perçois pas le rôle négatif d’Éric Zemmour, il ne demeure pas pour moi « sur une ligne dépassée depuis longtemps ». Il est bon pour ma santé mentale et il me permet de garder encore de l’espoir. On n’est pas obligé d’être d’accord avec lui sur toute la ligne, mais on peut le remercier de penser et de parler, d’autant plus qu’il n’est jamais sûr de le faire en toute impunité, car ses détracteurs se sont servis, se servent, et se serviront de loi et de la justice pour l’empêcher de parler. Comme si c’était lui le coupable.
https://www.youtube.com/watch?v=vL25Yzq2H0g&list=TLPQMTgwODIwMjWpQZ2kTO5OOw&index=3
Avant la fin d’un monde, leur monde né en 1981, les gens de gauche continuent de se partager le gâteau, les prébendes, les hauts salaires, les voitures et les logements de fonction, considérant que les deniers publics sont à leur disposition sans limites : la dame Braun-Pivet intime l’ordre aux CRS qui surveillent son logis principal de s’occuper des poules (normal pour des poulets) !
Entre elle et LFI, mon coeur balance !
Moscovici le socialiste président de la Cour des(bons) comptes ouvre ses portes à ses camarades en perte de revenus (Najat Vallaud-Belkacem qui n’est qu’un exemple parmi d’autres) : quelle crédibilité pour une institution dévoyée ?
Macron n’a plus rien à prouver puisqu’il a dilapidé autant de crédit que de crédits. Reste ce que lui accorde la Constitution : le pouvoir de nomination selon l’article 13.
L’infiltration des médias et des universités sera maintenue jusqu’au bout du bout, les établissements publics aux rémunérations les plus juteuses seront squattés par la macronie jusqu’au dernier souffle par un pouvoir qui ne voudra jamais lâcher l’affaire.
Au besoin le justice continuera d’être mise à contribution pour empêcher une quelconque alternance…
Mais entre-temps la résistance s’est organisée en dépit de l’Arcom et des menaces pesant sur la liberté d’expression sur les réseaux sociaux… y compris sur ce blog où des foutraques stigmatisent l’anonymat et refusent d’admettre autre chose que la ligne wokiste-gauchiste d’Ernotte !
@ Achille | 18 août 2025 à 13:19
« Vous vous réveillez le matin de bonne humeur car vous avez passé une bonne nuit. Vous allumez la télé à l’heure de l’édito de PP ou celui d’Eliot Deval et aussitôt vous avez le bourdon pour la journée. »
Alors la question est : pourquoi allez-vous sur cette chaîne qui vous fait tant de mal ?
Ou peut-être est-ce simplement une espèce de curiosité malsaine qui vous pousse à aller voir le monde tel qu’il est ?
Quelqu’un dans la classe peut-il dire quel intérêt nous avons à soutenir l’Ukraine contre la Russie alors que cette dernière a raison de A à Z, que ce soit pour protéger les populations du Donbass contre les exactions ukrainiennes, sur le plan de la nation de ces populations qui sont russophones, ou sur celui des accords violés par l’Ukraine à l’instigation des Anglais et de Biden.
On entend de tout sur les merdias divers et avariés, mais jamais une réponse à cette question, et pas plus sur CNews.
Les Emmanuel Todd, Yves de Gaulle, etc. qui condamnent ce soutien aussi stupide que ruineux n’ont pas droit à la parole, et Zemmour comme Marion Maréchal ont mis ainsi fin à leur carrière en beuglant avec les veaux sans réfléchir.
Nos gouvernants, ce sont non seulement des fripouilles, mais des c..s, des très très c..s !
@ Achille
« Vous vous réveillez le matin de bonne humeur car vous avez passé une bonne nuit. Vous allumez la télé à l’heure de l’édito de PP ou celui d’Eliot Deval et aussitôt vous avez le bourdon pour la journée. »
Un conseil, monsieur, changez de chaîne, il y en a des centaines d’autres… curieusement les contempteurs de CNews sont, en général, les plus accros à la regarder… Masochisme, quand tu nous tiens !
Emmanuel « Kadyrov » Macron nous aura gratifiés de dix ans oscillant entre totalitarisme, velléités d’enfant capricieux, narcissisme paranoïaque. Pour redorer la parole publique, pas le meilleur. Benalla, Kohler, Ferrand, Pfizer…
Ferrand la crapule des Mutuelles de Bretagne, nommé pour diriger le conseil constipationnel, Kohler et MSC, Benalla, toujours en goguette…
Il pousse l’impolitesse jusqu’à arriver en retard à Washington, volonté narcissique de se singulariser qui le montre comme le prétentieux qu’il est.
Il babille tant et plus pour favoriser la poursuite de la guerre, rêvant d’y faire intervenir la France pour se poser en chef de guerre, lui qui n’a dû connaître du combat que les trois claques que lui collaient ses copains à la récré. Ça lui permettrait, pense-t-il, de se maintenir au pouvoir. On a le chef d’État, qui n’est pas un homme d’État, le plus ridicule d’Europe.
Avec un représentant pareil, comment donner de la crédibilité à nos représentants ?
Seuls les cacochymes retraités qu’il a choyés jusqu’à maintenant, normal, il vit avec sa mère, l’aiment, le supportent.
Le bradeur du pays. Le dispendieux contributeur aux officines privées qui ne servent à rien. McKinsey et consorts. J’espère qu’il sera inculpé pour traîtrise, Alstom, Alcatel, Pfizer.
Je vous passe les autres, Larcher, Retailleau, qui commence à s’y voir, Darmanin, Ducon-Mojito, Séjourné, Attal… Quelle parole publique mérite notre attention, à part celle de Philippe Poutou ?
Tuez Dieu, le roi, le prêtre, le professeur, le savant et enfin le père, vous serez tous des égaux. Puisque tous se valent, rien ne vaut.
Rien ne valant, nul ne sera plus détenteur d’une autorité supérieure.
Dès lors, plus aucun frein n’empêchera la violence de se répandre partout dans la société.
Et les plus faibles, plus que jamais, seront à la merci des plus forts.
————————————-
@ Lucile
Zemmour craint que la France ne devienne un deuxième Liban.
Il suggère que la France devienne un deuxième Israël.
La vocation de la France n’est pas de devenir Israël par crainte de devenir le Liban.
Zemmour ne comprend rien à la France, étant lui-même un Français d’adoption récente.
Avant l’immigration de masse, les Français étaient sur le point d’être moralement, spirituellement, culturellement, du tout au tout remplacés.
Ce premier remplacement a préparé l’avènement du second et en est sa condition réalisatrice.
Ôter la submersion musulmane ne suffira pas à empêcher la disparition de la France.
La France s’est détournée de sa vocation originale et singulière en adoptant des principes étrangers à son histoire et à ses traditions immémoriales. Elle ne cesse depuis de décliner et son visage en est défiguré. Elle est désormais près de disparaître.
Qu’est-ce qui a valu à la France d’être de par le monde aimée et admirée ?
Haïr de façon viscérale l’étranger ne suffit pas à bâtir une communauté de destin.
Il est primordial de revenir aux sources, sans quoi, dans tous les cas, nous disparaîtrons, en qualité de Français, de la surface de la terre. Zemmour ou Knafo n’entendent rien à cela, se contentant de leur haine viscérale du musulman.
Notre vocation n’est ni de devenir des musulmans, ni des Américains d’Europe, ni de revenir cinquante ans plus tôt, comme si de rien n’était, comme si les submersions migratoires étaient la cause exclusive de tout, ainsi que Zemmour et ses admirateurs, dans leur vision bigle, le croient et le souhaiteraient.
@ missbabaou | 18 août 2025 à 18:17
Je vous ferai juste remarquer que Pascal Praud ne rate jamais une occasion au cours de ses émissions de critiquer France Inter, la chaîne honnie à ses yeux.
À croire qu’il est branché en permanence sur cette station.
Mais peut-être est-ce par pure jalousie car France Inter est la station la plus écoutée de France, bien plus qu’Europe 1, la version radio de CNews qui a la même ligne éditoriale.
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@ glw | 18 août 2025 à 17:37
« Alors la question est : pourquoi allez-vous sur cette chaîne qui vous fait tant de mal ? Ou peut-être est-ce simplement une espèce de curiosité malsaine qui vous pousse à aller voir le monde tel qu’il est ? »
Cette chaîne ne me fait aucun mal. Tout juste parfois une petite poussée d’adrénaline, une brusque montée de la tension artérielle. Bref, rien de vraiment préoccupant si j’en crois mon médecin.
Quant au monde, il n’est pas très beau c’est vrai, avec les conflits qui se déroulent un peu partout, mais je crois qu’en France nous n’avons pas trop à nous plaindre.
Et surtout je n’imagine pas les partis extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, améliorer la situation des Français, bien au contraire. Il suffit de voir les candidats qui vont se présenter en 2027. Franchement ça fait peur !
« Quelle parole publique n’est pas disqualifiée ? » (PB)
La première étant celle du personnage incarnant la Magistrature suprême, qui semble trouver un malin plaisir à sortir sérieusement des carabistouilles sans avoir encore compris que les Français avaient pour la plupart percé son jeu.
Il en va de même pour la plupart des membres du gouvernement dont évidemment le déconnecté M. Bayrou, ainsi que le fabulateur ministre de la Justice, ou la titulaire d’un étrange ministère de la Santé si mal nommé d’après la frénésie qu’il semble mettre à vouloir envoyer les Français ad patres avec de vrais-faux vaccins ou une euthanasie déguisée voire simplement avec des attentes interminables aux urgences (?) des hôpitaux…
Bien entendu les médias du Régime, à peu près aussi crédibles que la Pravda soviétique, n’enchantent plus que les ravis de la crèche, les gens normaux ayant compris qu’à la désinformation ayant remplacé l’information s’était greffée la manipulation d’opinion selon des techniques inventées par Edward Bernays ou bien encore celles dues à des spécialistes de la « stratégie de la tension », autour de peurs imaginaires, réelles ou amplifiées comme le climat, le Covid, l’extrême droite ou la Russie (*)…
Mais rassurez-vous, il est un sérieux motif d’inquiétude qui est soigneusement éludé, gommé, ignoré, dénié, euphémisé par tous ceux qui auraient normalement sur les tribunes ou dans les salles de rédaction le devoir d’évoquer celui de l’explosion de plus en plus probable de la bombe migratoire, en refusant de voir l’éléphant qui se trouve au milieu de la pièce…
Français, fermez les yeux, tout va bien, dormez tranquilles, dormez, très bien, vous dormez profondément…
(*) Pour ne pas évoquer les puces de lit.
@ Jérôme
Vous ne croyez pas si bien dire. Emmanuel Macron fera tout pour se maintenir à la tête de l’État et ses chances d’y rester sont beaucoup plus grandes que l’on ne veut bien l’admettre. S’il le fallait, il pourrait aller jusqu’à engager la France dans une guerre contre la Russie, une guerre qui ne concerne en rien la France puisque celle-ci n’est pas menacée car protégée par la bombe nucléaire. Une autre possibilité est de dévoyer le Conseil constitutionnel afin de l’autoriser à se présenter une troisième fois. Au deuxième tour, face au RN ou à Mélenchon, ses chances resteraient supérieures. Au besoin, on aidera au trucage. Les LR se rangeraient encore sous sa bannière, en responsabilité, pour bénéficier des postes, des honneurs et des prébendes. Le PS et les Verts s’accommoderaient et louvoieraient. Le moyen n’importe pas. Seul, le résultat compte.
Emmanuel Macron est parfaitement lucide. S’il perd la protection de sa fonction, les juges auront sa peau. Sa condamnation sera incomparablement plus sévère que celle qu’a eue à subir Sarkozy.
Les six prochains mois seront décisifs. Si le président y survit, ses soutiens extérieurs et intérieurs ne le lâcheront pas dans un an pour la préparation de la campagne. La veulerie et la canaillerie d’une partie majoritaire des Français les disposeraient à cette résignation somme toute confortable. La stratégie de temporisation du président depuis un an a été un brillant succès, obtenu grâce au concours passif et connivent de tous les médias et de la fausse opposition.
Le théâtre politique français est un mauvais vaudeville avec des acteurs sans qualité et une intrigue dérisoire, si ce n’était que le sort de la France s’y joue dans l’indifférence morne de sa population préoccupée surtout de ses affaires personnelles.
La parole publique, dans un tel théâtre, ne fait que rendre encore plus mauvais le jeu des acteurs dont la crédibilité est exécrable. Silencieux, ils seraient plus persuasifs. Leur faconde déclamatoire passée à l’alambic dialectique est imbuvable.
L’engeance médiatique et politique est méprisable. Leur temps est compté. Le compte à rebours révolutionnaire a commencé. Au dix-huitième siècle, il dura approximativement trente ans.
Apparemment, chez Poutou, c’est carnaval en plein été, on y brûle à nouveau le bonhomme Hiver !
Et le clampin d’applaudir au spectacle qui le divertit.
Boualem Sansal a rédigé une lettre depuis sa prison en Algérie, merci de la relayer :
« Mes amis,
Si cette lettre vous parvient, c’est que malgré les murs, les verrous et la peur, il existe encore des brèches par lesquelles la vérité peut se faufiler. Je vous écris depuis une cellule où l’air se fait rare, où la lumière n’entre que pour rappeler aux prisonniers qu’ils sont toujours en vie, mais jamais libres.
Je ne suis ni le premier ni le dernier à subir l’arbitraire du régime algérien. Ici, la prison n’est pas un lieu exceptionnel réservé aux criminels, mais un outil banal de gouvernance. La dictature enferme comme on respire : sans effort, sans honte. On enferme les journalistes, les militants, les écrivains… et parfois même ceux qui n’ont rien dit, juste pour servir d’exemple.
Ma faute ? Avoir persisté à croire que les mots pouvaient sauver ce pays de ses propres démons. Avoir écrit que l’Algérie ne se résume pas à un drapeau et un hymne, mais qu’elle est d’abord un peuple qui mérite dignité et justice. Avoir refusé que l’histoire se répète, que la corruption et la violence continuent de tenir le haut du pavé.
Je souffre, oui. Mon corps me trahit, la maladie grignote mes forces, et le régime espère que je partirai en silence. Mais qu’ils se trompent ! Ma voix, même enchaînée, ne leur appartient pas. Si elle peut encore atteindre l’extérieur, c’est pour dire ceci : ne croyez pas à leur façade de respectabilité. Ce pouvoir n’est pas un État, c’est une machine à broyer.
À la France, je m’adresse sans détour. Vous avez été ma deuxième patrie, mon refuge intellectuel. Vous qui vous proclamez patrie des droits de l’homme, souvenez-vous que ces droits ne s’arrêtent pas aux rives de la Méditerranée. Les gouvernements passent, les diplomaties calculent, mais les principes, eux, doivent tenir bon. Ne baissez pas les bras, ne sacrifiez pas vos valeurs sur l’autel des intérêts économiques ou des alliances de circonstance.
Je ne demande pas ma liberté par charité, mais au nom de ce qui fonde toute société humaine : la justice. Si vous cédez aujourd’hui devant un régime qui se croit intouchable, demain, d’autres prisons se rempliront, d’autres voix s’éteindront.
Aux Algériens, mes frères et sœurs, je dis : tenez bon. La peur est une prison plus vaste que celle où je me trouve, et elle est plus difficile à briser. Mais je sais qu’un jour, le mur tombera. Les dictateurs finissent toujours par tomber.
Quant à moi, je continuerai à écrire, même si mes pages restent cachées sous ce matelas de prison. Car l’écriture, c’est la seule liberté qu’ils ne peuvent pas confisquer, et c’est par elle que nous survivrons. »
Boualem Sansal
Prison d’El-Harrach, Alger »
@ Achille
« Mais peut-être est-ce par pure jalousie car France Inter est la station la plus écoutée de France, bien plus qu’Europe 1, la version radio de CNews qui a la même ligne éditoriale. »
Farce Sphincter est à l’image de cette immense fosse septique islamogauchiste qu’est devenue la France, pays qui récolte tous les déchets de tous les sphincters du monde, il est donc normal qu’elle ait un succès fou auprès de tous ces détritus et rebuts de la société qui la composent et la compostent, odeurs et moucherons compris, leur but étant atteint, faire de ce pays une vaste méga bassine de toutes les racailles du monde, populace et élus cul et chemise option narco.
CNews est un bol d’air salutaire pour la liberté d’expression mais comme il gêne pouvoir et merdias vendus corrompus collabos macroniens islamogauchistes, il est voué aux gémonies et aux bûchers de l’Inquisition.
Ben voyons !
@ Achille | 18 août 2025 à 22:32
En fait quand j’écrit « monde », c’est de la France dont je parle. Si vous ne voyez pas l’état catastrophique de cette France dans laquelle je vis et dans laquelle vous vivez également, alors nous avons un sacré problème d’évaluation de la situation. Mais votre opinion vous appartient et d’ailleurs, elle me fait penser à cette fameuse histoire du gars qui tombe du dixième étage et qui en passant devant chaque étage se dit que jusque-là tout va bien et que finalement à la fin, il pourra toujours se rattraper à la bordure de trottoir.
Voyez donc l’état des services publics, nous avons une dette abyssale et le remède miraculeux est de supprimer deux jours de repos à des gens qui se lèvent tous les matins pour aller travailler. Par contre les caisses ne sont pas si vides que cela puisque nous allons finir par acheter des armes au USA pour les donner à l’Ukraine, pour l’aider à continuer à s’enfoncer dans le pire. Je n’évoque même pas les domaines où l’impuissance de l’État est criante.
Non, vraiment, il n’est pas facile de pouvoir déjeuner en paix car les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent, enfin c’est ce que chante Stephan Eicher.
@ Achille | 18 août 2025 à 13:19
Essayez de faire comme moi et vous n’aurez plus le bourdon au lever du matin. Évitez à tout prix ceux qui vous énervent le plus. C’est ce que je fais.
Je ne vous connais pas de visu et pourtant je vous aime bien. Vous êtes très sensible et jamais vous ne heurtez vos contradicteurs même quand ils vous volent dans les plumes. Ne changez pas !
C’est magnifique et très touchant. La vraie France et l’Europe c’est ça.
https://www.youtube.com/watch?v=KdIhq1tb8Co
Peut-on dire que nos dirigeants sont des imbéciles alors qu’ils ont fait preuve d’autant d’intelligence pour parvenir à leurs fonctions ?
Dans l’Ancien Régime et depuis la nuit des temps comme encore dans ce qu’il reste des civilisations traditionnelles, une fonction de dirigeant ne se recherche pas.
Pour prendre le plus beau : il se marie avec une femme de 25 ans son aînée, ce qui prouve une sérieuse faiblesse psychologique de part et d’autre avec absence de scrupules assortie à l’égard de la famille de Madame.
Mais alors comment masquer la tare sinon en brillant par ailleurs ? On commence par faire Sciences Po faute de mieux – à ne pas confondre avec un noviciat de bénédictin – et au fil des réussites dans lesquelles la nullité absolue sur le plan spirituel est l’axe (ne pas confondre la spiritualité et la philo), se construit un roi des c..s.
@ Patrice Charoulet | 19 août 2025 à 06:58
Boualem Sansal n’est plus à l’ordre du jour. Il a été remplacé par la canicule, les feux de forêts, les messages de gens savants qui très sérieusement expliquent que quand on a soif eh bien il faut boire de préférence de l’eau, les vidéos d’un Premier ministre et les réunions à n’en plus finir concernant l’Ukraine. Prière de ne pas chercher les soi-disant réponses proportionnées et le très virtuel bras de fer avec le dirigeant algérien.
Sinon, tout va bien pour les poules de la présidente de l’Assemblée nationale, un détachement de CRS en assure la sécurité. Alors franchement, Boualem Sansal n’est plus en prison, il est tombé dans les oubliettes.
@ Patrice Charoulet | 19 août 2025 à 06:58
Merci de nous avoir fait connaître la lettre écrite par Boualem Sansal de sa prison à Alger. C’est très touchant.
Je relève dans sa lettre : « La peur est une prison plus vaste que celle où je me trouve, et elle est plus difficile à briser. Mais je sais qu’un jour, le mur tombera. Les dictateurs finissent toujours par tomber. »
C’est ce que font tous les dictateurs pour opprimer et soumettre leur peuple au silence.
Poutine, le lâche, le criminel de guerre, l’envahisseur de l’Europe, le nostalgique de Staline, en est un exemple frappant. Diffuser la peur et la propagande sont leurs devises pour exister !
@ glw
Considérez de manière générale que la plupart des gens jugent de l’état de la France à la tenue de leur portefeuille.
@ Jean sans terre | 18 août 2025 à 23:38
Vos « prédictions » quelque peu échevelées laissent apparaître une imagination fertile.
J’ai lu que Paul Melun et Nathan Devers allaient quitter le plateau de l’Heure des pros. Vous devriez postuler auprès de Pascal Praud pour une place de chroniqueur car vous avez le profil.
Vous pourriez aussi vous lancer dans le roman ou l’essai politique, vous avez une belle plume, un peu ampoulée, certes, mais ça se lit bien.
Vu l’aisance avec laquelle vous vous glissez « dans la peau » d’Emmanuel Macron, détectant toutes ses pensées, même les plus secrètes, j’imagine le titre de votre prochain livre qui serait du genre « Moi Emmanuel Macron, je me dis que… » ou quelque chose d’approchant.
Sinon, vous pouvez toujours devenir pronostiqueur du tiercé dominical. Le seul problème est de trouver le bon cheval. Il est vrai qu’en politique ce n’est pas facile surtout concernant 2027 ! 😊
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@ glw | 19 août 2025 à 09:22
« En fait quand j’écris « monde », c’est de la France dont je parle… »
Ben non la France, ce n’est pas le monde. Réflexe franchouillard que l’on retrouve couramment chez les personnes de la droite radicale.
Nous avons déjà assez de l’Américain Donald Trump qui a tendance à se prendre pour le maître du monde, s’immisçant dans tous les conflits pour y imposer sa volonté.
Le pauvre, ça fait six mois qu’il nous dit qu’il va régler le conflit russo-ukrainien dans les quinze jours, alors que dans les faits il se fait balader par Poutine qui a bien compris qu’il avait affaire à un gros mytho, bouffi d’orgueil et qui n’a qu’une obsession en tête, obtenir son prix Nobel de la paix comme son prédécesseur Barack Obama.
Finalement la France, ce n’est pas si mal car nous n’avons pas à la tête de l’État un énergumène du calibre de Donald Trump. Ouf !!
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@ Ellen | 19 août 2025 à 09:53
« Essayez de faire comme moi et vous n’aurez plus le bourdon au lever du matin. Évitez à tout prix ceux qui vous énervent le plus. C’est ce que je fais. »
Rassurez-vous, c’est ce que je fais également. D’une façon générale je n’aime pas les excités. J’évite de répondre à leurs provocations pas toujours très fines d’ailleurs, d’autant que je sais que les arguments que je pourrais avancer ne les feront pas changer d’avis et risque de contribuer encore plus à leur acrimonie à mon égard.
Insister avec ces gens-là serait une erreur.
Mais à bien y réfléchir, n’est-ce point finalement assez naturel que la parole politique soit vouée à être disqualifiée ?
N’attendons-nous pas au fond de la parole politique qu’elle véhicule un message d’espérance, de progrès individuel et collectif, voire de rêve, à la limite pour certains d’utopie ? Ne souhaitons-nous pas qu’elle prenne en compte nos désirs, c’est-à-dire nos manques, et nous propose de les combler ?
Là réside le piège de la parole politique qui se doit, pour aider à la conquête du pouvoir ou y favoriser son maintien, de porter un message d’espoir alors que souvent la réalité de la situation ne permet malheureusement pas de légitimer ce discours. Une parole qui ne peut être tenue est une parole qui inéluctablement est discréditée.
Le service audiovisuel d’État s’avilit dans le ridicule du virilisme incarné par des mémés qui ne parlent que de c*l, ou de couteau, se vautre dans l’idéologie du grand remplacement personnifié par de braves immigrés qui font les métiers que nous ne voudrions pas faire, avec une culture qui nous enrichirait, s’empêtre dans ses contradictions en honorant le trotskisme de LFI tout en haïssant le stalinisme du RN (bonnet blanc et blanc bonnet), oublie les héros malgré eux (les Boualem Sansal, les martyrs chrétiens de Syrie, du Nigeria, les violées du Soudan et du Congo) pour célébrer des racailles tombés au champ d’honneur d’une manifestation communautarisme ou d’un contrôle de police.
Quand la parole publique est relayée par un instrument aussi nocif, la seule interrogation est de se demander pourquoi des gens l’écoutent : qui sont les lobotomisés qui ont abdiqué tout sentiment de révolte ? Qui sont ces fidèles auditeurs qui restent attachés à cette parole vénéneuse ? La masse des redevables de l’État qui les paie, qui les aide, qui les chouchoute ? Les mêmes que les béni-oui-oui enfermés du Covid ? Les héritiers des veaux du temps du général de Gaulle ? Qui ne peut rêver à l’abolition des privilèges des France 2 et France Inter : les subventions à tire-larigot qui contribuent à l’assèchement des finances publiques, les réseaux à profusion qui étouffent la voix des autres médias. Ah, anéantir l’arrogance, la fatuité, la graisse (ou la crasse) intellectuelle, naturelles à tout privilégié.
Ce billet, Monsieur Bilger, est un constat lucide de la situation de la France, où les élites, du moins celles qui se prétendent telles, cherchent non pas à gouverner le pays dans l’intérêt supérieur de la France et des Français en tant que peuple, mais uniquement à se faire élire pour exercer ce qu’elles croient être le pouvoir.
Pouvoir certes formalisé par des lois et règlements mais que ces pseudo-élites modifient à leur guise pour s’assurer qu’elles en bénéficieront pour les avantages qu’ils procurent à leurs ego et à leur fortune, souvent aussi au bénéfice d’autres intérêts extérieurs à ceux de notre Nation. Lois et règlements destinés avant tout à museler toute opposition, surtout démocratique, qui leur ferait de l’ombre et les empêcherait d’agir à leur guise.
Alors oui, la parole politique, faite de propos lénifiants, de mensonges éhontés mais appuyés par des médias et parfois aussi une Justice (administrative, constitutionnelle, voire judiciaire) aux ordres, est totalement démonétisée. Et ces politiques osent encore se prétendre démocrates !
Ceci étant j’ai apprécié le commentaire « perinde ac cadaver » de genau, si juste dans ses observations, celles de la sagesse qu’il a acquise par l’âge, mais sans doute pas par ceux qui exercent le pouvoir au nom de la France…
Je retiens également le propos de Jean sans terre | 18 août 2025 à 23:38 que je rejoins intégralement quand il écrit :
« Le théâtre politique français est un mauvais vaudeville avec des acteurs sans qualité et une intrigue dérisoire, si ce n’était que le sort de la France s’y joue dans l’indifférence morne de sa population préoccupée surtout de ses affaires personnelles.
La parole publique, dans un tel théâtre, ne fait que rendre encore plus mauvais le jeu des acteurs dont la crédibilité est exécrable. Silencieux, ils seraient plus persuasifs. Leur faconde déclamatoire passée à l’alambic dialectique est imbuvable.
L’engeance médiatique et politique est méprisable. Leur temps est compté. Le compte à rebours révolutionnaire a commencé. Au dix-huitième siècle, il dura approximativement trente ans. »
Effectivement ce type d’exercice du pouvoir est un théâtre d’ombres qui fait honte à l’histoire de la France.
@ Xavier NEBOUT | 19 août 2025 à 10:05
Aux dernières « nouvelles », l’affaire serait beaucoup plus complexe, avec une adolescence très compliquée. Ce qui me serait complètement égal si on ne lui avait pas confié les clefs du pouvoir et l’interrupteur de la bombe atomique.
@ Jean sans terre | 18 août 2025 à 19:06
Je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer que Zemmour ‘suggère que la France devienne un deuxième Israël’.
Je ne perçois d’autre part chez lui aucune ‘haine particulière du Musulman’, comme vous dites ; au contraire je pense qu’il comprend mieux les Musulmans et les cerne mieux que beaucoup, de par ses origines. Il explique bien qu’il se bat uniquement contre une conception politique de la religion qui fait passer les lois du pays au second plan derrière les lois religieuses. Et c’est le nombre toujours croissant de ses adeptes qui l’incite à crier gare.
Enfin, on peut estimer que sa réflexion est essentielle sans le démolir systématiquement, deux ans avant les élections, de peur qu’il prenne des voix à un autre candidat de droite. Rassurez-vous, il ne passera pas, il n’est pas suffisamment populaire, et il s’exprime comme un intellectuel, sans enrober suffisamment ses positions de bons sentiments. C’est ainsi qu’on retrouve à la tête du pays des orateurs comme Emmanuel Macron et François Bayrou, qui, depuis un an et encore pour un an, se sont entendus suffisamment pour verrouiller le pays et le rendre incapable de guérir de ses maux alors qu’ils ne font qu’empirer ; et cela avec la collaboration au gouvernement de personnalités dites de droite, occupées de la sorte à enfoncer sous nos yeux les derniers clous dans le cercueil de la droite modérée française.
Personnellement je reproche à EZ son aveuglement à l’égard des anciens du KGB, de leur fourberie, de leur cynisme, et de leur agressivité. Je ne sais pas où il en est maintenant à ce sujet. Cet aveuglement est largement partagé aussi bien par la droite que par la gauche en France, avec la différence que certains ont gardé suffisamment de pragmatisme pour réviser leurs positions face à la réalité, mais d’autres pas.
Je serais curieuse de savoir qui parmi les futurs candidats probables à la future présidentielle vous paraît le mieux à même (ou le moins mal) de répondre à la situation.
@ Lucile | 18 août 2025 à 14:32
« Je ne perçois pas le rôle négatif d’Éric Zemmour, il ne demeure pas pour moi « sur une ligne dépassée depuis longtemps ». Il est bon pour ma santé mentale et il me permet de garder encore de l’espoir. On n’est pas obligé d’être d’accord avec lui sur toute la ligne, mais on peut le remercier de penser et de parler, d’autant plus qu’il n’est jamais sûr de le faire en toute impunité, car ses détracteurs se sont servis, se servent, et se serviront de loi et de la justice pour l’empêcher de parler. Comme si c’était lui le coupable. »
Eh oui, chère Lucile, c’est souvent au nombre et à la virulence de ses ennemis que l’on reconnaît les qualités d’un homme.
Je suis d’autant plus en accord avec lui que je retrouve dans ses analyses nombre de points communs que j’avais moi-même développés il y a une vingtaine d’années sur un autre blog.
Par exemple après avoir étudié certains crimes relatés par la rubrique des faits divers d’un grand journal en ligne, j’ai été frappé par nombre de similitudes liées au contexte de chaque agression permettant de déterminer le profil de l’agresseur, comme le type d’arme employé, les particularités de sa tenue, les imprécations éventuellement lancées lors de l’attaque, ou le mode opératoire employé, etc.
Sans oublier non plus le différentiel «ethnique» supposé entre l’agresseur et l’agressé.
De fil en aiguille, j’ai fini par comprendre que les «déséquilibrés» présentés ainsi par les journaux probablement suite aux renseignements fournis par la police avant tout examen psychiatrique sérieux, avaient malgré tout suffisamment de jugeote pour savoir très bien à quel type particulier de victime ils allaient s’attaquer.
Et surtout, la répétition sur un même mode d’agressions inconnues dans les années 70 pour fixer les idées, marquait l’irruption d’un fait culturel nouveau dans notre routine quotidienne et signifiait donc que ces «faits divers» étaient en réalité des «faits de société» manifestement liés à la nature de l’immigration déferlant sur notre pays sans que nous ayons été consultés à ce sujet.
Pour revenir à Éric Zemmour, qui du fait de ses origines connaît bien les spécificités du monde arabo-musulman, il faut reconnaître qu’il est plus qualifié pour aborder cette question que la plupart de hommes du Régime qui n’ont pas encore compris au bout d’une cinquantaine d’années que les «mineurs» ou les «jeunes» qui défraient la chronique n’avaient que peu de rapport avec ceux que la loi de 1945 prétendait éduquer plutôt que punir.
En fait, EZ a parfaitement compris que la question portait avant tout sur un choc voire une quasi-guerre entre deux civilisations qui ne partagent en rien la façon d’aborder les points de désaccord, plutôt par le contrôle raisonné de soi en Europe (ce qui peut être vu comme une faiblesse), plutôt par l’affirmation instinctive de la force dans le monde arabo-musulman.
Et tant que les divers décideurs qui en France n’auront pas compris cela persévéreront dans l’erreur sans même avoir cherché à se renseigner, la situation ne pourra qu’aller de mal en pis.
La parole publique n’inspire plus le respect. Cette opinion est contestable. Mais en la tenant pour vraie et en criant haro sur l’ensemble du personnel politique, on oublie qu’un trop grand nombre de citoyens sont responsables de la chienlit.
La délinquance est de plus en plus fréquente, les incivilités se multiplient, les grossièretés, les dépôts sauvages d’ordures, un conducteur sur cinq jetterait ses déchets par la vitre de la voiture, les invectives fusent et les plus faibles d’entre nous subissent.
C’est l’ensemble de la société qu’il faudrait remettre en ordre, les citoyens inclus.
J’ai écouté les dernières interventions d’Emmanuel Macron sur l’Ukraine et les rapports à venir qu’il faut entretenir avec le Cinglé. C’est du grand politique, le courage d’affirmer ce qu’est un criminel de guerre et la valeur de la parole donnée. Du grand Winston Macron, bien sûr il n’est pas en guerre comme Churchill et il sent la valse hésitation d’un Trump pour l’instant qui sert de bouclier.
Emmanuel Macron conforte un mandat qui manquait de force, il en redonne au pays et lui rend son honneur. Il est lucide et a du souffle, ses mots ont du courage, il est vrai que nous n’avons pas la mer qui nous sépare du cinglé de 39, mais nous sommes « dotés » comme l’on dit.
L’Europe ne se construira jamais, surtout celle de la défense, il a fait le bon choix et la vision qui pèsera pour l’avenir. La « coalition des volontaires » est une initiative diplomatique lancée par Emmanuel Macron et ses homologues européens pour soutenir l’Ukraine dans le contexte du conflit avec la Russie. Elle regroupe une trentaine de pays, principalement européens, ainsi que des partenaires comme le Canada, l’Union européenne et l’OTAN.
La défense de l’Europe passe inexorablement par le courage des Ukrainiens et celui de ceux qui mettront le leur dans la balance. Les USA seront bientôt hors-jeu et c’est à se demander si Macron de son côté n’est pas en train de gagner du temps, car sous peu la bascule technique sera du côté de l’Ukraine. Le Cinglé a du souci à se faire, il avance tous les jours comme un crabe, demain il sera dans un panier.
@ Lucile
« Je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer que Zemmour ‘suggère que la France devienne un deuxième Israël’ »
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Regardez bien. Il aborde la question musulmane ainsi que le gouvernement israélien aborde la question palestinienne. Si ce qu’il préconise vous agrée, alors attendez-vous à devoir vivre en France ce qui se passe là-bas. Il y a en terre d’Israël et de Palestine, une réciprocité mimétique dans la montée aux extrêmes.
Notez toutefois que cette perspective est, en France, complètement chimérique. Pour ne serait-ce qu’accomplir une infime partie de ce programme, il faudrait changer du tout au tout la République et sortir des traités internationaux. Changer la République parce que nos principes républicains sont du tout au tout en contradiction avec un tel projet. Sortir des traités internationaux (dont tout ce qui se rapporte à l’UE) qui nous contraindraient et nous imposeraient sous peine de sanction (il est facile de plier l’État français, ce dernier étant complètement sous l’égide de ses créanciers – souvenez-vous de ce qu’il advint de Liz Truss qui chuta pour bien moins que cela).
Ceci n’y suffirait encore pas. Il faudrait réformer intégralement le droit et la Justice et changer les magistrats. Comme tout cela ne se ferait pas sans heurts, il faudrait avoir la certitude de pouvoir compter sur les forces armées et les forces de sécurité intérieure. Ce qui suppose là aussi d’en changer les effectifs tant dans certains corps la population musulmane grossit dans d’alarmantes proportions. En quelque sorte, il serait nécessaire d’instaurer la dictature. Or, que je sache Zemmour et Knafo se disent républicains et ne désirent absolument pas sortir des traités internationaux. En conséquence, ils sont condamnés à faire aussi bien que MM. Sarkozy, Darmanin ou Retailleau. Faites-moi sourire !
S’ils sont condamnés à une telle fébrilité de la puissance, vous conviendrez, je suppose, d’admettre que leurs discours offensifs seraient assez contre-productifs dans la mesure où pour peu d’effets ils exacerberaient les tensions communautaires et délieraient encore plus l’unité nationale. Je sais bien que Zemmour sur toutes les chaînes de télévision répète qu’il pourrait mettre en œuvre son programme sans rien changer à l’état du droit, qu’il pourrait exercer des pressions sur les pays réfractaires. Ceci est un canular. Il faut être incroyablement naïf pour le croire. La France n’est plus assez puissante pour imposer quoi que ce soit à quelque État que ce soit. Si elle pouvait, vous imaginez bien que des hommes de l’État auraient déjà entrepris de telles pressions. Est-ce ce que l’on voit ? On observe l’impuissance en actes dans tout ce qui se rapporte à la politique étrangère. Vous faut-il plus d’exemples ?
Dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, à quoi pourrait bien servir Zemmour ? Passons rapidement sur la puissance supposée de son intellect et de sa grande culture. À peu près toutes ses idées sont des artefacts de pensées d’autres auteurs. Il commet énormément d’erreurs de lucidité, pris de présomption excessive. Enfin, dans ses livres, je n’ai pas vu un seul endroit où la France ait, dans toute son histoire, eu sa grâce.
Venons-en à la façon dont Reconquête! pourrait influencer le jeu électoral. Avec 5 ou 7 % de votes probables, la seule chose qu’il pourrait faire serait d’empêcher que le RN accède au deuxième tour. Je veux bien que le RN a un projet de société bancal. Mais, alors quelle autre force politique ? LR, le MoDem ou Horizons. Ces deux partis ne feraient que continuer peu ou prou la politique de Macron, et d’ailleurs ont des chances très faibles d’atteindre 10 % au deuxième tour. Aussi, l’on continue avec le macronisme, sauf à choisir Mélenchon.
Je ne vois qu’une vertu à la démocratie : celle d’exclure du jeu politique ceux qui ont déçu. J’en arrive à la conclusion que Zemmour ne pourrait servir qu’à maintenir les forces macroniennes au pouvoir. Est-ce que cela vous plairait ?
Je réponds directement à votre dernière question. Je ne vois strictement personne qui dans le jeu démocratique conviendrait à la situation. Vous remarquerez que les rares qui ont quelques idées judicieuses ne parviennent absolument pas à émerger. Il y a des raisons comme le contrôle de l’accès aux médias. Tout est parfaitement tramé pour la persistance des forces politiques actuelles. S’il fallait pousser plus loin les objections, le régime démocratique ne convient pas à la situation. Il est même constitutif du problème. Les gens votent. Ils ont ce pour quoi ils ont voté. J’ignore encore si je voterai. Pourquoi le ferais-je ? Je ne suis pas démocrate. J’ai acquis la conviction indéracinable que les principes républicains détruisent la France. Si malgré tout je décidais de voter, l’objectif serait modeste : contribuer à chasser ceux que j’abhorre. La connivence du RN pourrait toutefois me dégoûter.
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@ Achille
Paul Melun et Nathan Devers sont deux commentateurs qui apportaient une contradiction modérée acceptable à la ligne d’édition de CNews. Par conséquent, je ne pourrais pas les remplacer puisque je serais qualifié d’ultra, plus ultra encore que Bolloré. Ce qui vaudrait quelques déboires à la chaîne et des sanctions de l’Arcom, en plus de l’inimitié viscérale du patron. Je n’aurais nulle envie d’y être bridé. De surcroît, m’agacerait vite l’inoffensivité institutionnelle de cette chaîne de télévision que j’ai renoncé à regarder tellement ses répétitions soporifiques m’ennuient, en plus de m’exaspérer par leur simplicité dépourvue de pertinence et d’acuité.
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@ Solon
Aucun homme politique, hormis Asselineau qui commence à le réaliser, n’évoque ce point capital de la responsabilité des Français dans l’état de la France. Il est plus facile de penser que la faute en revient à l’étranger, aux parasites sociaux, aux profiteurs, à l’extrême gauche, à l’extrême droite, que sais-je encore ? Tant que les Français persisteront dans le déni de leur responsabilité, les choses ne s’amélioreront pas.
Songez à Jean Pormanove, l’influenceur mort hier en direct sur sa chaîne de la maltraitance de ses comparses qui durait depuis des mois sous le regard pornographe et pervers de centaines de milliers d’abonnés. Oh, je sais bien. On dira qu’il s’agissait de l’acharnement de deux musulmans, dont un converti, contre deux déficients mentaux européens. Peut-être mais la communauté participative était composée d’une foule de Blancs. Que de la perversité méchante et débile. J’ai regardé pendant près de deux heures les vidéos. Près d’un million d’abonnés, depuis des mois. Eh bien, en démocratie, ces gens votent. Il y en a des millions d’autres qui regardent horreurs ou sottises. Mais soyons un brin plus cynique, les gens plus éduqués valent à peine mieux. La différence est que leur perversion sera plus discrète et acceptable en société.
Bien sûr, le fait d’accuser la majorité à cause de la minorité n’est pas juste… Par contre, il est inévitable de soupçonner tout le monde face à la minorité.
Il y a deux types de nuisances : celles ressortant de groupes dont on ne peut se passer, et qui sont équilibrables par un équilibrage des pouvoirs.
Prenons l’Église : il y a pour contrebalancer ses nuisances, la laïcité, le fait que sans alliance du trône et de l’autel, la police, la justice, les médias et les simples citoyens puissent équilibrer leurs abus.
L’exécutif et le législatif peuvent en faire de même face au judiciaire, et ainsi, le Conseil constitutionnel a à s’occuper de l’équilibre des pouvoirs, pas à forcer la lecture de la Constitution pour favoriser une immigration délétère, je veux dire musulmane, celle qui innove en ce que certains de ses membres rendent le mal pour le bien.
Car l’immigration musulmane n’est évidemment pas équilibrable par quoi que ce soit, non, pas plus que quand une minorité a pris le pouvoir dans l’Empire romain, interdisant les sacrifices… aux dieux, mais pas le sacrifice de la messe. Monopolisation du sacré, comme il y aurait, plus tard, des monopolisations du pouvoir dans des dictatures bien plus liberticides que les précédentes.
La montée aux extrêmes, pardon de le dire, ne redescend jamais, elle s’aggrave, et se déplace, c’est tout. Le monothéisme, liberticide par nature, ne peut se voir opposé que l’interdit, comme en Chine et au Japon, ou se voir front contre front dans un affrontement de béliers, opposé qu’une autre faction monothéiste, voir les guerres de religion et l’équilibre, si ce n’est de la Terreur, de la peur entre croyants les forçant à une tolérance étrangère à leur sentiment qu’il doit bien y avoir de la divinité dans le monde, de l’unique dans la divinité, dont on aurait une connaissance, ou une impression, enfin, l’ombre de la lumière pour engloutir toute l’espèce humaine.
Reprenons.
Pourquoi assurer que l’immigration musulmane ne peut être civilisée par la répression du terrorisme, du banditisme, la défense des Juifs, des femmes et des ratons laveurs ? Parce que :
– On n’éduque pas les pervers : qui rend le mal pour le bien est au-delà de toute rédemption, et que nous n’avons pas à accepter l’immixtion de gens de cette sorte. Je rappelle que nous n’avons pas à transiger sur le fait qu’il n’existe pas de droit à immigrer, c’est une grâce de recevoir et non un dû, et la grâce n’est pas pour les pervers, qu’on prend forcément avec le reste en acceptant des musulmans, vu qu’on ne peut pas plus ôter la pourriture du reste que les institutions sélectionner leurs prêtres sans pédophiles, les magistrats sans gauchistes révolutionnaires et autres. Comme l’État a besoin de juges, et que les croyants, de prêtres, la subversion par le mal est inévitable, mais nul pays n’a besoin d’une immigration délétère. Des gens d’un meilleur parage et la robotique existent, qu’on se le dise.
– Bien sûr, les gens peuvent espérer que les immigrés musulmans redeviennent ce qu’ils ont été autrefois, mais c’est un leurre. Le fond du monothéisme est le fanatisme, la violence, l’ingratitude, enfin, sous la domination d’un unique aliénant, un festival de perversion. Quand on n’a pas de guerre de religion ou d’Inquisition, on a des immigrés rendant le mal pour le bien… C’est, autant le comprendre, par nature que le monothéisme pousse à un sordide désir d’unité assuré par la violence et la fin de la liberté, c’est par la réduction d’une foi si mauvaise et la montée de contre-pouvoir sans faille qu’on peut espérer en juguler le poison. Rendez service à un monothéiste, il ne vous en sera reconnaissant, s’il l’est, que bien après son dieu, par contre, bien sûr, si la misère le prend, il vous en voudra, à vous, pas au Créateur qui a fait des ressources bien limitées. Si l’abrutissement dû à sa religion maintient les siens loin du niveau des religions et irréligions de son pays d’accueil, il ne songera pas à en changer ou à la réformer, dans une répugnante fuite en avant, il tentera de rabaisser tout le monde au niveau de ses dogmes et pratiques.
– Après avoir dit que trop de musulmans sont pervers, et que le monothéisme suscite on ne peut plus normalement des pervers, que ce n’est pas comme la pluie, on attend que ça se passe, achevons en achevant la vanité française… On se croit capable de changer du plomb en or mais d’abord, ça n’existe pas, les sociétés d’accueil tirant les arriérés de leurs ténèbres… Et ensuite la France est bien la dernière à devoir y prétendre. Pourquoi ? Elle n’est libre que par intermittence, par exemple libérée par les Alliés, et prétend donner des leçons au monde entier. Mais de quoi, par Thémis ? de liberté : elle n’est qu’intermittente. De gratitude ? Nous avons été terriblement ingrats envers les Américains et autres alliés. Alors ça suffit : des incapables ne peuvent rédimer des arriérés, mais bien plutôt, tomber au niveau de cette boue.
Mon avis est que chacun doit d’abord progresser et accessoirement, se soucier de faire progresser les autres. Par le dieu des profs ! En fait, Athéna… Ce n’est pas quand on a tant de mal à en trouver qu’il faut tenter de mettre les citoyens, je veux dire les nationaux, en danger de dégréner par la fréquentation de gens nous rendant le mal pour le bien, ou dans l’obligation à fréquenter de tels boulets qui mordent, de nous faire les pédagogues d’irrécupérables, opération chronophages, attentatoires à notre dignité car fréquenter n’importe qui n’est pas bon, et absurde, vu qu’on ne change point du plomb en or. Parler face aux abus ne sert guère en fait qu’à s’en désolidariser, et se garder pur, intact, face à de tels intouchables, mais hélas ! Agir a tendance à faire croire à l’efficacité de l’action, et d’ailleurs, à bien des choses, ce qui fait qu’à s’imaginer éduquer des irrécupérables, on ne leur sacrifie rien de moins que la lucidité… Je sais, bien des monothéistes ne trouvent pas ça important, et pour cause, mais voir les choses aussi droitement que possible est à mon sens une vertu cardinale qu’on compromet en se mêlant à n’importe qui.
Toute parole publique allant contre de telles vérités se disqualifie d’elle-même, inévitablement.
@ Giuseppe | 19 août 2025 à 21:52
Houlà, vous biberonnez aux élucubrations de LCI ?
Parce qu’entre experts autoproclamés débitant sans sourciller des calembredaines qu’un enfant de maternelle supérieure ne croirait pas et pasionarias ukrainiennes à forte poitrine et cervelle de moineau, le festival est permanent et la tranche de rigolade assurée.
Macron, le moucheron du coche qui transforme en fiente tout ce qu’il touche, semble être votre gourou ; qui se ressemble s’assemble !
@ Achille | 19 août 2025 à 11:21
Non mais sérieusement ! C’est ça votre réponse et vos arguments ?
Je vous parle de la France qui dégringole dans tous les domaines et vous me dites que je suis un franchouillard, et de droite radicale, comme si j’allais prendre cela comme une insulte !
Quant à votre opinion sur le Président américain, je ne comprends pas très bien ce que ça vient faire là.
« En effet, la grossièreté des réseaux sociaux est hallucinante, qui ici crachent… » (PB)
Rien de nouveau sous le soleil, un moyen d’exister pour des millions de pusillanimes, de cinglés, de trépanés. Si vous n’avez rien à vendre, à fuir ! Un cloaque à ciel ouvert.
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@ revnonausujai | 20 août 2025 à 07:05
Vous en êtes encore à la tétine, un peu secoué du bulbe, un zeste complotiste. Nous voilà sauvés ! Ils se payent le Cinglé, les Ukrainiens, ils versent leur sang pas le nôtre encore. La Débâcle est encore présente, on peut se la raconter comme on voudra, et se cacher derrière son petit doigt, Marc Bloch devrait rentrer au Panthéon pour le bonheur de rappeler ce qu’est l’honneur, le courage sans limite. Winston Volodymyr lui est au front pour sauver toutes les brêles de l’Europe, il a sur sa table de chevet ce précurseur de nos vies libres.
Emmanuel Macron a raison, comme Daladier à son époque avait raison, tout le reste est littérature. Le Cinglé est là et des centaines de milliers de morts avec lui. Un criminel de guerre qui raconte des sornettes pour justifier ses crimes, sur les territoires, sur la menace de l’OTAN, j’en passe et des meilleures, les anciens peuples de la défunte URSS veulent se barrer ailleurs et respirer la liberté. Vous, vous êtes déjà intoxiqué. Tout le reste est littérature.
@ Exilé | 19 août 2025 à 18:01
« Et tant que les divers décideurs qui en France n’auront pas compris cela persévéreront dans l’erreur sans même avoir cherché à se renseigner, la situation ne pourra qu’aller de mal en pis. »
Vous exonérez nos dirigeants de la compréhension de la situation. Je pense le contraire dans la mesure où c’est par idéologie européiste et volonté de détruire les nations, particulièrement la France, dans ce projet exclusivement juridico-administratif, que nous en sommes arrivés à notre situation actuelle.
En toute connaissance de cause par notre personnel politique, de gauche d’abord, qui a imposé son idéologie mortifère, certes, mais aussi de celui qui se prétend de droite, notamment d’une droite héritière du gaullisme. Sans parler du centrisme actuellement à l’œuvre aux palais de l’Élysée et de Matignon.
C’est cette même idéologie qui a conduit à détruire les fleurons mondiaux de nos industries françaises sur l’autel d’une « mondialisation heureuse » qui a fait de la Chine la première puissance industrielle du monde. Pendant que l’on maintenait la « société de providence » à coups d’emprunts sur les marchés financiers pour aboutir à la dette abyssale de la France. Cherchez l’erreur !
Qui plus est c’est cette même idéologie qui sacralise les « droits individuels » au détriment de ceux des citoyens européens « de souche » au seul profit d’une immigration massive destinée à faire disparaître toute velléité de résistance. D’où l’attitude des médias qui n’ont de journalisme que la prétention et ne sont que des propagandistes patentés du système mis en place. Il faut endormir les foules et les empêcher de percevoir la réalité. On en revient à Orwell !
Et maintenant de vrais spécialistes, sans doute mauvais augures, parlent de risques réels de guerre civile, notamment en France et Grande-Bretagne…
C’est cette même « ambition européenne », consacrée par le projet de Constitution européenne de 2005, qui refusait de créer une Europe-puissance, supposant une autonomie de décision, en particulier en matière de défense. Le principe a été : pas d’autonomie de conception d’une Europe « militaire » avec des armées européennes coordonnées et autonomes, mais une défense assurée exclusivement par l’OTAN, c’est-à-dire en réalité par Washington. Position constante de l’Allemagne depuis les années 1950 et devenue celle de Bruxelles.
Et c’est sous ce « parapluie » illusoire que tous nos dirigeants, de droite comme de gauche, ont réduit les crédits destinés aux armées avec une destruction drastique des moyens qui existaient du temps de la guerre froide face à l’URSS. On a construit, notamment en Grande-Bretagne et en France, des petites armées de projection sur les théâtres extérieurs du type Afrique de l’Ouest pour assurer une forme de police du monde, voire en Afghanistan avec le succès que l’on connaît ! Et maintenant, face à « l’ogre russe » comme l’appelle monsieur Macron, à part des rodomontades, l’Europe n’est plus capable de se défendre par elle-même. Belle réussite en vérité…
@ caroff | 18 août 2025 à 15:06
D’accord avec vous. Entièrement.
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@ Jean sans terre | 20 août 2025 à 05:25
Je partage votre perplexité face à l’utilité de voter. Merci de m’avoir répondu.
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@ Exilé | 19 août 2025 à 18:01
« Et tant que les divers décideurs qui en France n’auront pas compris cela persévéreront dans l’erreur sans même avoir cherché à se renseigner, la situation ne pourra qu’aller de mal en pis ».
Vous êtes moins complotiste que moi : je finis par croire que l’erreur est voulue, maintenue, et entretenue.
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@ Lodi | 20 août 2025 à 05:43
Je ne dis pas non à Athéna, mais je crains qu’elle ne soit de plus en plus débordée.
@ Lucile 18 h 47
« D’accord avec vous. Entièrement. »
Merci Lucile !
J’ajoute que, comme vous, je n’ai pas compris la remarque de notre hôte sur Zemmour, qui paye un prix très élevé pour avoir déterré des sujets qui ruinent, dans tous les sens du terme, la société française.
@ Giuseppe | 20 août 2025 à 11:40
On s’en fiche de l’Ukraine, de son histrion corrompu, de ses pouffes siliconées, de son maïs aux OGM et de sa mendicité agressive ; la seule menace d’envergure pour la France (au passage, rien à faire des Poldèves et autres Syldaves !), c’est la submersion migratoire venant des peuplades arriérées du « Sud global ». La Corrèze avant le Donbass !
Macron joue les moucherons du coche parce que ça lui donne l’illusion d’exister et que, sur un malentendu, une guerre sérieuse pourrait éclater, ce qui lui donnerait prétexte à s’accrocher à son poste ; bien naïf qui croit à sa sincérité, en cela comme en tant d’autres sujets.
@ Lucile | 20 août 2025 à 18:47 @ Exilé
Nul complotisme dans cette affaire.
Il suffit de se rappeler de l’intervention télévisée de monsieur Mitterrand en 1991 justifiant par la défense du droit l’envoi de troupes françaises dans la guerre du Koweït contre l’Irak, ce que j’avais personnellement traduit par la poursuite du droit des États-Unis de continuer à exploiter le pétrole du Moyen-Orient.
De la même manière, lorsque devant le Parlement européen en 1995 monsieur Mitterrand a prononcé sa phrase fameuse : « le nationalisme c’est la guerre », au sens strict il avait raison.
Mais il ne faut pas oublier que c’était peu après le référendum de Maastricht et que, dans le cadre de la construction européenne, j’ai compris cette phrase comme formulée dans l’esprit de monsieur Delors, à savoir : « Il faut supprimer les nations souveraines pour créer une Europe fédérale », avec comme référence la fédération des États-Unis. Monsieur Macron est en cela fidèle à cette idée qui sous-tend son action dans l’UE à laquelle la droite, notamment par monsieur Sarkozy, s’est ralliée en faisant adopter le traité de Lisbonne, copie conforme du projet de Constitution européenne rejeté par le peuple français en 2005.
Conception à l’exact opposé de l’Europe des Nations prônée par le général de Gaulle qui aurait dû aboutir à une forme de confédération n’ôtant aucunement leur souveraineté aux nations constitutives, avec en référence la Confédération helvétique.
Il semblerait, selon ce qu’en rapporte la presse, que le rapport d’autopsie réalisé sur le corps de Jean Pormanove exclue l’intervention d’un tiers dans son décès. Des analyses complémentaires et l’enquête tenteront de déterminer la cause effective de la mort.
Il se dirait que l’influenceur serait mort du Covid. Il n’aurait pas été vacciné.
La parole publique n’est pas seulement disqualifiée. La parole publique n’est plus supportée.
@ Jean sans terre | 21 août 2025 à 19:25
« La parole publique n’est pas seulement disqualifiée. La parole publique n’est plus supportée. »
Tout à fait. Votre parole publique n’est plus supportée. La parole publique des misérables complotistes dans votre genre, qui répandent leurs thèses idiotes ayant fait des dizaines de milliers de morts, n’est plus supportée.
Votre tentative de diffusion de fausse nouvelle est grotesque.
Vous dites d’abord :
« Il semblerait, selon ce qu’en rapporte la presse, que le rapport d’autopsie réalisé sur le corps de Jean Pormanove exclue l’intervention d’un tiers dans son décès. »
Il ne semble pas. C’est ce que le rapport d’autopsie affirme. Quand la presse rapporte ce qu’il y a dans un rapport d’autopsie, c’est que c’est ce qu’il y a dans un rapport d’autopsie.
Après, on peut toujours contester la véracité du contenu du rapport d’autopsie. Mais la certitude est absolue sur son contenu.
Puis vous dites :
« Il se dirait que l’influenceur serait mort du Covid. Il n’aurait pas été vacciné. »
Vous mettez donc au même niveau de crédibilité une autopsie, réalisée par des médecins spécialisés exerçant dans un cadre judiciaire, et une rumeur supposée.
Car je n’ai même pas été capable de retrouver des traces de cette rumeur. Pour laquelle vous vous abstenez bien évidemment de donner la moindre source. Même en fournissant un lien vers rumeuralacon.com, vous auriez été plus crédible.
Comme tous les malfaiteurs intellectuels dans votre genre, vous tentez de vous dédouaner par la forme et la grammaire.
« Il se dit. » Ça s’pourrait. Y paraît. Y’a des gens qui disent que. Information en béton armé, donc.
Vous ne dites même pas ça. Vous dites : « Il se dirait. » Tavu, Monsieur ? J’ai mis le conditionnel. Ça veut dire que j’ai le droit de mentir. Tu peux rien me faire. J’ai l’immunité. Conditionnel = blanc-seing pour répandre les sottises les plus malveillantes.
Mais ensuite, il faut détricoter la profonde perversité de votre intervention.
Outre le fait que personne n’est en mesure de savoir, à l’heure où vous écrivez ces lignes, si Pormanove est mort du Covid (car les analyses biologiques annoncées après l’autopsie n’ont pas encore eu lieu), outre le fait que personne ne peut savoir qu’il n’a pas été vacciné (il n’y a pas de fichier des vaccinés et des non vaccinés), on se demande, même s’il était mort du Covid sans être vacciné, en quoi cela accréditerait votre assertion selon laquelle « la parole publique est disqualifiée ».
La seule interprétation possible révèle, chez vous, un esprit extraordinairement tordu et malveillant.
Ce que vous insinuez, c’est que les autorités auraient fait courir la rumeur (vraie ou fausse) que Pormanove serait mort du Covid. Et qu’il n’aurait pas été vacciné.
Dans le but délibéré de faire de la propagande en faveur de la vaccination contre le Covid.
Qui serait critiquable et funeste, car le Covid n’existerait pas. Ou il ne serait pas plus grave qu’une grippe. Ou le vaccin ne fonctionnerait pas. Ou le vaccin tuerait les gens. Ou n’importe quel autre mensonge répandu à des millions d’exemplaires par les complotistes covidiques qui ont des dizaines de milliers de morts sur la conscience (au moins).
J’ai fait différentes recherches sur votre allégation. J’ai même demandé à ChatGPT de me dire s’il était en mesure de retrouver des rumeurs concernent la mort de Pormanove par le Covid, y compris fantaisistes ou complotistes. Il n’a rien trouvé.
Il y a donc une chance non nulle que vous soyez l’émetteur primaire de cette rumeur, ici, sur ce blog.
Catholique de mes fesses.
@ Robert Marchenoir | 27 août 2025 à 21:11
Madre de Dios ! Vous en êtes encore là ? Il va falloir, vous le scientifique avéré, reprendre vos cours de secondaire sur la virulence d’un virus, qui est en fonction directe de sa propagation. Vous pourrez hurler vos affirmations pour tenter de couvrir celles de ceux qui subissent les effets secondaires de votre soupe bien-aimée, mais qui n’est pas un vaccin, cela n’y changera rien.
Cap bourrut le pépère !