Pourquoi Sarah Knafo est-elle si peu invitée dans les médias publics ?

Le 7 décembre, Sarah Knafo – députée européenne depuis avril 2024 – a été questionnée par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.

Elle a été remarquable dans cet entretien, sur le plan de la forme, de l’argumentation, de la maîtrise de soi, en particulier quand elle a expliqué pourquoi, contrairement à Marine Le Pen et au Rassemblement national, elle n’aurait pas voté la motion de censure.

On peut être tout à fait en désaccord avec elle, ce qu’elle pense et ce qu’elle représente, sans que soit justifiée la rareté de ses interventions dans les médias publics (France 5 et France Inter ne l’ont jamais sollicitée).

J’ai choisi l’exemple de Sarah Knafo mais celle-ci est accompagnée par d’autres dans cet ostracisme que seules les campagnes officielles, avec leurs règles, battent en brèche. Éric Zemmour, Jordan Bardella, Philippe de Villiers et Michel Onfray par exemple, s’expriment et dialoguent ailleurs mais cette compensation ne rend pas moins insupportable, pour eux également, l’abstention des médias publics à leur égard. Irrigués pourtant avec l’argent du contribuable, ils opèrent des discriminations qui offensent une conception normale du pluralisme.

Je n’ai pas envie de discuter leur hiérarchisation des faits de société et le peu de place qu’ils octroient à des drames, à des délits et à des crimes pourtant révélateurs de l’état déplorable de la France mais aux antipodes de leur vision hémiplégique.

Le temps d’un billet, je vais me mettre à leur place et tenter de comprendre ce qui, de leur point de vue, légitimerait les exclusions qu’ils opèrent.

Il serait d’ailleurs possible de déborder le champ politique et social en appréhendant le registre culturel et littéraire. En s’étonnant, par exemple mais il y en aurait d’autres, du fait qu’un excellent écrivain français, styliste hors pair comme Thomas Morales, ne soit jamais convié chez Augustin Trapenard, Léa Salamé ou autres émissions du service public largement promotionnelles. Je n’ose croire que cette mise à l’écart puisse venir du fait qu’il écrive dans Causeur et exprime son amour de la province et sa nostalgie d’une France oubliée ou disparue !

Sarah-Knafo-chez-Bourdin-vendredi-matin

Revenu dans la sphère où les partialités sont les plus criantes, quels seraient donc les ressorts interdisant aux médias publics d’accomplir leur mission ?

Une approche totalitaire de celle-ci, leur confiant le droit de vie ou de mort sur les personnalités dignes d’être invitées ? Si cette tentation existe, elle ne sera jamais avouée ni assumée. Dans un débat qui avait fait beaucoup de bruit sur ce que devait être le journalisme, il m’était apparu que Frédéric Taddéï l’avait largement emporté sur Patrick Cohen. Les journalistes ont un rôle d’inclusion et non d’exclusion. Tant que la loi est respectée dans le débat.

Ce n’est pas non plus le manque d’intelligence, de finesse et d’aptitude à l’oralité qui pourrait motiver le refus des médias publics à l’égard de certains: en effet Sarah Knafo et ceux que j’ai cités avec elle me semblent, au contraire, particulièrement briller dans ces dispositions. Au point que je m’interroge : ne donneraient-ils pas un complexe d’infériorité à ceux qui n’ont que la ressource de les récuser pour se croire meilleurs ?

Serait-ce alors que les médias publics se considéreraient comme personnellement offensés par l’affirmation de certaines convictions, par des opinions qui seraient contraires à leur propre corpus idéologique ? Si c’était le cas, ce serait grave.

D’une part, tout ce qui n’est pas interdit dans et par une démocratie est validé de ce fait même. D’autre part quelle légitimité supérieure auraient les médias publics pour s’arroger le droit de censurer ce qu’une part de la société a approuvé ? À quel titre pourraient-ils projeter de l’opprobre, de l’immoralité sur ce qui relève seulement de la contradiction politique et de la diversité républicaine ?

Les médias devraient s’honorer de leur obligation d’universalité au lieu de la nier. Sans parler de l’étrange passivité de l’instance de contrôle qui préfère s’en prendre aux excès du privé plutôt que sanctionner les offenses incontestables au pluralisme.

Quel que soit le regard porté sur toutes ces personnalités jamais agréées par le service public, elles manquent au débat politique et le condamnent à être inachevé, incomplet, mutilé.

Une Sarah Knafo ou un Michel Onfray qu’on laisse délibérément de côté par un décret impérieux d’une humeur médiatique orientée, ne sont pas remplaçables ni interchangeables. Les citoyens, alors, en sont scandaleusement privés.

Qu’on me fasse la grâce de croire que ma révolte serait la même si étaient répudiées par principe des paroles et des intelligences antagonistes.

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  1. Robert Marchenoir

    Je dirais plutôt que Sarah Knafo est sur-représentée dans les médias du camp du Bien, ceux que nous suivons, les médias de gros fachos. Et c’est une bonne chose, car elle est très différente de tous les autres politiciens. En l’écoutant, on découvre enfin que l’on peut dire l’essentiel de façon simple.
    Cependant, elle ne représente rien. Son parti fait 0 % des voix. Il est normal qu’on l’ignore ailleurs.
    C’est d’autant moins étonnant qu’un des traits de caractère de la gauche est, non pas de défendre ses opinions comme pertinentes et justes, mais de nier que sa conduite et ses propos véhiculent quelque opinion que ce soit, et de faire une crise de nerfs dès qu’on lui démontre le contraire.
    Un mode de dérangement psychique qui se retrouve de plus en plus souvent à l’extrême droite, malheureusement. Ils sont nombreux, ceux qui pensent que pour lutter contre la gauche, il faut adopter les méthodes communistes, ou que pour lutter contre l’islam, il faut adopter les méthodes islamistes.
    Pour en revenir à Sarah Knafo et à ses décolletés (pour parodier je ne sais quel politicien gauchiste de sexe féminin, moins gâté par la nature, qui avait cru bon de les lui reprocher), son cas est d’autant plus intéressant qu’elle sort de l’ENA.
    Jusqu’à présent, il y avait deux catégories d’hommes politiques issus de l’ENA : ceux qui soutiennent le système, à gauche comme à droite, et un nombre étonnamment élevé de brebis galeuses égarées à l’extrême droite, où elles reproduisent toutes les tares de leur caste : étatisme, arrogance, verbosité, amour de l’autoritarisme et mépris des faits.
    Je pense à des désaxés du calibre de François Asselineau, Henry de Lesquen, Jean-Yves Le Gallou, Yvan Blot, Philippe de Villiers et j’en oublie sans doute. Chez ces derniers, on sent bouillir le ressentiment de n’avoir pas eu la carrière politique à laquelle, dans leur esprit, leur diplôme (et leurs talents !) leur donnaient droit. En conséquence de quoi, ils incarnent, dans un champ politique voué au refus, une caricature des travers du système qu’ils prétendent combattre.
    L’irruption de la parole de Sarah Knafo est la preuve qu’un autre monde est possible – à l’opposé, précisément, de celui que nous vendent les gauchistes. Et leurs alliés de droite.

  2. Sarah Knafo était dans l’ombre de Zemmour, maintenant celui-ci est en retrait, l’énarque a accompli sa mue, elle accède à la lumière.
    La liste de Reconquête! a obtenu plus de 5 % aux dernières élections européennes si bien que Sarah a obtenu un siège, elle peut s’exprimer au Parlement européen vêtue d’une robe ornée de bleu blanc et rouge. Cela ajoute de la visibilité. D’un point de vue personnel, j’ai l’impression de déceler une touche de narcissisme qui me fait penser irrésistiblement à Ségolène Royal.
    Les médias n’invitent pas encore Sarah Knafo, cela changera le jour où les gestionnaires de chaînes comprendront qu’elle génère des points d’audience. Mais pour l’instant elle est cataloguée à l’extrême droite, un oukase doublée d’une fatwa a été lancée contre elle.
    Tout cela changera lorsque l’un des groupes des extrêmes accédera au pouvoir exécutif en France.
    Soit les amis de Mélenchon l’enverront dans les mines de sel rouvertes pour l’occasion.
    Soit les amis de Le Pen couperont l’eau et l’électricité du Palais Gruyère. Sarah Knafo pourra alors s’exprimer sur les chaînes privées avec plus de visibilité.

  3. Robert Marchenoir

    Janet Daley est l’une des éditorialistes les plus intéressantes du Telegraph de Londres. Née aux États-Unis, marxiste dans sa jeunesse, elle a émigré en Angleterre où elle a enseigné la philosophie, avant de virer à droite et de se consacrer au journalisme.
    Dans un récent article, elle s’appuie sur les derniers propos d’Emmanuel Macron et de Keir Starmer, le nouveau Premier ministre britannique de gauche, pour faire un diagnostic analogue à celui que j’ai proposé ici il y a un certain temps : l’ère de la social-démocratie, qui a fait les beaux jours de l’Occident depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est en train de s’achever.
    Le modèle social-démocrate ne fonctionne plus. Il a atteint ses limites, et c’est parce que trop de socialisme a réduit la démocratie à pas grand-chose.
    La promesse : « Le capitalisme devait procurer la richesse qu’un socialisme modéré s’empresserait de dépenser, et cela continuerait ainsi pour l’éternité. »
    La réalité : « Non seulement le coût de l’abolition de la pauvreté et de la misère a dépassé, désormais, les possibilités de financement du libre marché, mais les principes de la social-démocratie imposent un niveau de taxation et de restriction de la richesse qui empêche la création de cette dernière. »
    Janet Daley est consternée par la déclaration d’Emmanuel Macron au lendemain de la censure du gouvernement. En substance, dit-elle, il a reproché aux Français de voter ce qu’ils ont voté. « Dans un pays qui se vante d’avoir inventé la démocratie moderne, voilà ce qu’un dirigeant ne devrait jamais dire, aussi insensé […] qu’il puisse estimer le choix des électeurs. »
    Mais quoi d’étonnant à un tel reproche, dans un pays qui communie au culte du dirigeant charismatique ?
    C’est pourquoi j’ajouterais ceci, pour ma part : la présente crise politique en France aura peut-être le mérite, enfin, de tuer le gaullisme, forme hexagonale de la social-démocratie inaugurée en 1945. Ce dernier se caractérise par le mariage du communisme et du conservatisme libéral.
    Comme cette union est manifestement impossible, il faut la maquiller, ou la contraindre, sous le culte de l’Homme Fort, Sauveur de la Patrie.
    Pour la première fois, il me semble, depuis bien longtemps, on entend des journalistes politiques respectables, modérés, munis de tous les certificats d’appartenance au Système, mettre en cause l’élection du président de la République au suffrage universel, sans laquelle l’invraisemblable bololo consécutif à la dissolution ne serait pas survenu.
    Autrement dit, les serviteurs les plus zélés des institutions telles qu’elles sont se mettent à ébranler le pilier central du gaullisme : le rapport direct, mystique, plébiscitaire, bonapartiste, péroniste, hitlérien, poutinien, théocratique, entre le Peuple et son Chef.
    Absolument personne ne relève qu’Emmanuel Macron est l’homme politique le plus gaulliste depuis la mort du Général. Bien au contraire, tout le monde se lamente : imagine-t-on le Général en train de… ? si au moins le Général était là…
    Ben, il est là. Simplement, il est à poil. Il n’a plus le douteux cache-sexe de la Résistance pour maquiller sa nature. Donc, forcément, il est ridicule.
    Mais le Général était ridicule aussi. D’ailleurs l’opinion publique ne s’est pas privée de le dire en son temps. Cependant, le Général procurait un inestimable alibi à quiconque se réclamait de lui : quoi qu’on fasse, on était un héros, un Résistant.
    Cette marche sur l’eau s’est poursuivie longtemps. Des gens nés bien après la guerre ont continué d’exhiber leurs cicatrices subies sous la torture de la Gestapo. Il y a quelques heures seulement, on pouvait encore lire, dans ces pages, un admirable saint auto-proclamé se vanter d’être « un résistant entouré de ‘collaborateurs’. » Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas demandé à se faire administrer un vaccin gratuit, facultatif, indolore, sans danger, susceptible de le protéger, lui et d’autres, du Covid.
    Inutile de dire que le « résistant » en question est le premier à percevoir le ridicule, voire l’odieux chez Macron – mais, bizarrement, pas chez lui.
    Quand on en est à ce point, c’est, sans doute – du moins faut-il l’espérer – que le gaullisme est arrivé à sa dernière extrémité.
    Si Sarah Knafo pouvait, par une douce et ferme résolution féminine, effacer l’infatuation gaulliste de son compagnon Éric Zemmour, et contribuer à guérir la France de cette déplorable maladie par la même occasion, ce ne serait pas du luxe.
    Personne n’aura besoin de s’excuser. Il suffira d’oublier, de faire semblant que cela n’a jamais existé. Et puis on pourra enfin passer aux choses sérieuses.

  4. « Les médias devraient s’honorer de leur obligation d’universalité au lieu de la nier. Sans parler de l’étrange passivité de l’instance de contrôle qui préfère s’en prendre aux excès du privé plutôt que sanctionner les offenses incontestables au pluralisme. » (PB)
    France Inter, contrairement à CNews, ne passe pas son temps à parler uniquement de politique (même si cela ne l’empêche pas de critiquer le gouvernement) et heureusement !
    Dans ses programmes figurent aussi des émissions culturelles dans lesquelles sont abordés des sujet philosophiques, historiques, scientifiques, artistiques. Il n’y a guère que lors de la matinale que sont abordés les sujets politiques.
    Les invités sont-ils majoritairement de gauche, ainsi que vous le laissez entendre ? C’est possible, mais va-t-on devoir établir des temps d’antenne sur France Inter pour les invités politiques comme lors des campagnes électorales ? Là, on frôle le ridicule !
    Si l’on en croit les sondages (*), les auditeurs de France Inter sont principalement de gauche. La belle affaire ! Chacun écoute la station qui correspond le mieux à ses goûts. Il est où le problème ?
    Ceux qui veulent écouter des personnalités de droite ont largement la possibilité de le faire avec les chaînes de la galaxie Bolloré et notamment CNews qui a une émission consacrée à Philippe de Villiers tous les vendredis soir à 19H (que je regarde) et une autre à Michel Onfray tous les samedis à 13H (que je ne regarde pas).
    Sans oublier bien sûr Face à l’info de Christine Kelly, tous les soirs du lundi au jeudi à 19H, avec l’agité Mathieu Bock-Côté.
    De quoi me semble-t-il satisfaire largement tous les fervents défenseurs de la droite radicale.
    Tout ça pour dire que Sarah Knafo, dont je ne conteste pas le talent oratoire, l’intelligence et même la beauté (ce qui ne gâche rien), fait partie des invités des stations et chaînes de Bolloré. Pour le service public, comme vous le dite, il suffit peut-être qu’elle en fasse la demande.
    (*) Car aujourd’hui plus aucun débat n’est possible sans faire référence aux sondages. À tel point que les invités ne cherchent même plus à raisonner par eux-mêmes, mais essentiellement à partir de chiffres souvent contestables car orientés par les sondeurs, ce qui est totalement aliénant.

  5. Marc Ghinsberg

    « Une Sarah Knafo ou un Michel Onfray qu’on laisse délibérément de côté par un décret impérieux d’une humeur médiatique orientée, ne sont pas remplaçables ni interchangeables. Les citoyens, alors, en sont scandaleusement privés. » (PB)
    Michel Onfray a son rond de serviette chez CNews et chez Europe. Voilà ce qu’il y disait récemment :
    « Emmanuel Macron n’a vraiment pas honte, il a une mémoire de poisson et une intelligence de canari. »
    C’est France Culture qui a fait le succès du créateur de l’université populaire de Caen. Le succès lui est monté à la tête. Il est devenu un triste mégalomane détenteur de la vérité vraie, qui insulte tous ceux qui ne sont pas de son avis.

  6. Xavier NEBOUT

    Comme le dénonçait Charles Gave à Sud Radio, ceux qui s’écartent de la collusion des voyous sont condamnés à une mort sociale. Plus encore que Sarah Knafo, François Asselineau en est le plus parfait exemple.
    Si quelqu’un parvient néanmoins à émerger sans « autorisation », la justice sera chargée de le mettre à bas. François Fillon pour avoir, comme les autres députés, employé un proche ou un copain comme attaché parlementaire dont la tâche précise n’est fixée par aucun texte, MLP de même mais à plus grande échelle au Parlement européen pour faire vivre son parti comme elle le peut sans les combines de fripouilles en usage chez les autres.
    Mais ici même, il ne semble pas que nous soyons bien nombreux à dénoncer ces mafias, avec les cumuls exorbitants de retraites par leurs parrains.
    Et encore moins nombreux à les associer aux francs-maçonneries.
    Je sais quelque peu de quoi je parle pour avoir été par le passé invité à rejoindre le Grand Prieuré des Gaules en me disant qu’ils n’avaient rien à voir avec le Grand Orient, pour ensuite me dire que les « grands maîtres » ayant décidé de le rejoindre, je devenais indésirable tant mes discours de recadrage pour les nuls y seraient pour le moins malvenus.
    La franc-maçonnerie est une étrange mafia où les membres obéissent au diable en ayant souvent bonne conscience. C’est ainsi que le génocide assumé sur ordre écrit par les colonnes infernales ne dérange pas. Le frère Clemenceau n’a-t-il pas dit à ce sujet : « La révolution est un tout », autrement dit : « Circulez, il n’y a rien à voir » ?
    Alors les cumuls de retraite et train de vie des frères princes de la République…

  7. Il suffit d’avoir écouté le président de la République ou ceux qu’il a reçus en vue de former un nouveau gouvernement pour comprendre comment fonctionne le système.
    Il exclut tout ce qui est médiatiquement qualifié d’extrême droite sans que la moindre définition en soit donnée.
    Après réception du PS, il s’est dit prêt à recevoir PC, Verts et même LFI ! Mais ce dernier a rejeté cette proposition…
    En réalité, tout ce qui s’inscrit dans une vision nationale, géographiquement, historiquement, socialement comme en matière de religion (la chrétienne, principalement la catholique, est systématiquement brocardé car ses vues sociétales s’opposent à l’euthanasie comme au culte des LGBTQI+, la musulmane n’étant pas l’objet de ces mêmes critiques), en un mot « identitaire », est non seulement exclu, mais juridiquement condamné dès lors que l’on professe ce type d’idées. Ce qui semble être le cas de madame Knafo.
    Les médias, singulièrement publics, qui épousent l’idéologie en cours et en cour seule ayant droit de cité, ne sauraient donc donner la parole à leurs opposants idéologiques. C’est ce qu’ils appellent la liberté d’expression, l’État de droit, dévoyé par eux, étant chargé d’interdire par la loi toute pensée non conforme. Ce d’autant plus si quelqu’un s’autorise à mettre en doute le dogme européiste tel qu’il s’impose de manière quasi dictatoriale par la seule vertu de la norme édictée par des organes non élus.
    Le plus grave étant qu’ils considèrent qu’il ne s’agit là aucunement d’une censure de fait et de droit !
    C’est la société orwellienne dans toute sa « splendeur » !!
    Aussi est-il surprenant d’entendre monsieur Macron, chantre des États post-nationaux notamment au titre de l’Union européenne en privant la France de toute autonomie ou compétence, en la cathédrale Notre-Dame de Paris célébrer la nation, ses gloires, ses compagnons du Devoir, lointains héritiers de ses bâtisseurs et donc son Histoire multiséculaire si ce n’est plus que millénaire, lui qui a une vision pour le moins biaisée si ce n’est très souvent fausse de cette dernière !

  8. Les gens de France Inter ont leurs propres critères. De nos jours Albert Camus, en son temps l’homme de gauche, n’y serait pas admis.

  9. @ Achille | 08 décembre 2024 à 07:14
    Vous oubliez un infime détail : qui finance France Inter ? Vous et moi… et moi, je ne veux pas qu’un centime de mes impôts serve à promouvoir le progressisme et le wokisme, pas plus la Macronie, si un autre ne sert pas à faire connaître mes convictions politiques strictement contraires. Cela s’appelle le respect de la démocratie.

  10. Inutile de tergiverser, en n’invitant pas certaines personnalités politiques, ces médias publics ne respectent pas la loi de 1986 sur l’audiovisuel, qui impose l’obligation de pluralisme à tous les services de radio et de télévision, qu’ils soient publics, ce qui est la moindre des choses, ou privés, ce qui est beaucoup plus discutable.
    Les médias publics ne respectent pas plus leurs cahiers des charges, qui indiquent expressément cette même règle.
    Cette situation, qui n’est pas nouvelle mais s’aggrave, pose plusieurs questions :
    – Pourquoi quelques cadors des rédactions de ces entreprises publiques peuvent-ils faire la pluie et le beau temps sur leur ligne éditoriale ? Autrement dit, y a-t-il un patron (ou une patronne) à la tête de Radio France et de France Télévisions suffisamment puissant(e) pour maîtriser son personnel ? Est-ce du laisser-faire ou sont-ils (ou elles) complices de ces dérives ?
    Pour ma part, compte tenu du mode de désignation « crypto-politique » de ces deux PDG (*) et de l’orientation politique des personnalités ostracisées, j’opte pour cette dernière hypothèse.
    – Pourquoi, alors que l’une des principales missions de l’Arcom est de veiller au pluralisme sur toutes les antennes et qu’elle sait l’accomplir hors de mesure quand il s’agit de chaînes et de stations privées – les amendes pleuvent… -, les « sages » de la Tour Mirabeau ferment-ils les yeux sur les manquements graves des radios et TV publiques, pourtant parfaitement identifiés grâce aux rapports d’activité extrêmement précis que celles-ci et leurs consœurs privées doivent lui remettre au fil des mois, grâce aussi à l’écoute pointilleuse des contenus effectuées par leurs services, grâce enfin aux centaines de lettres de protestation qui leur parviennent chaque jour ?
    L’Arcom n’a jamais apporté la moindre réponse sérieuse à cette question. On est dès lors en droit de douter de son efficacité et, pire, de la neutralité de ses décisions, donc de la réalité de son indépendance, déjà interrogée par le processus de désignation de ses membres (*).
    – Pourquoi les commissions culturelles de l’Assemblée et du Sénat, qui, chaque année, examinent le rapport d’activité de l’Arcom, rapport qui aborde bien sûr ses travaux sur le respect du pluralisme dans les médias publics, n’ont-elles jamais tonné contre cet aveuglement des « sages » qui, seul, permet les manquements du service public ? Pourquoi les membres de ces commissions dont les « amis » ne sont jamais invités par France Inter, France 2, France 5, France Culture, France Info et autres citadelles tenues par les gauchistes, ne protestent-ils pas plus bruyamment ? Pourquoi n’exigent-ils pas une commission d’enquête parlementaire sur l’Arcom ?
    Si elle leur est refusée, cela fera la preuve de la collusion entre cette dernière et les partis politiques satisfaits de son silence et du sectarisme qu’il couvre au sein de deux établissements publics pourtant contraints de respecter un même accueil à tous les points de vue politiques, hormis ceux qu’interdisent les lois mémorielles.
    – Enfin, pourquoi, au XXIe siècle, dans une grande démocratie, à l’heure de l’explosion des médias électroniques qui, à bas coût, offrent à la communication un terrain de jeu sans limites, en est-on encore à entretenir grassement un secteur audiovisuel public, alors que, jamais, en France, la presse écrite n’a été dans une telle situation ? En clair, hormis Arte, RFI et France 24, qui remplissent la mission « régalienne » de porter la voix de la France à l’étranger – ce qui, pour l’heure, n’est pas toujours le cas -, l’audiovisuel public n’a plus de raison d’être. Il doit être totalement privatisé, les nouveaux propriétaires n’étant contraints de n’accueillir sur leurs antennes qu’un nombre restreint d’interventions de l’État portant sur la sécurité et la protection des citoyens… et, ne soyons pas mesquins, le discours du Nouvel An du Président (à condition qu’il s’agisse de vœux… et non de promesses).
    (*) Ces deux PDG sont nommés par l’Arcom, dont les membres sont eux-mêmes choisis par le président de la République (lequel, de plus, nomme son président), le Président du Sénat et celui de l’Assemblée. À noter que le CV du probable nouveau président du « gendarme de l’audiovisuel », déjà désigné par l’Élysée, Martin Ajdari, baigne dans la gauche « bobo ». Il a été directeur de cabinet d’Aurélie Filippetti et de Fleur Pellerin, deux ministres de la Culture et de la Communication particulièrement « progressistes »…

  11. Claude Luçon

    « Pourquoi Sarah Knafo est-elle si peu invitée dans les médias publics ? » (PB)
    Parce qu’elle n’y a pas sa place !
    À part dans les bras de Zemmour, intellectuellement comme physiquement, Jean-Marie Le Pen étant trop âgé.

  12. « Pourquoi Sarah Knafo est-elle si peu invitée dans les médias publics ? » (PB)
    Pourquoi Ségo sort-elle de sa boîte et est-elle invitée dans les médias publics ?
    C’est le grand écart entre l’une, le panier percé du Poitou entrée dans la gérontocratie de pouvoir qui déblatère, et une autre plus alerte mais ne pesant que pouic dans les élections.
    Les Français sont avisés et leur parler est difficile. Le RN et LFI ont réussi de quoi secouer le débat, mais après ? Même le parti de Marion Maréchal fait un flop.
    Le Français est méfiant, il s’est retranché vers ce à quoi il aspirait, trois blocs pour l’instant solides, Zemmour fut une comète, Marion Maréchal une étoile filante.
    Pour reconstruire, quel que soit le terrain il faut des compagnons qui adhèrent, pas des gonfleurs d’hélices, parler politique ne remplit le panier de courses, ni n’augmente le pouvoir d’achat. En 2025 sa trajectoire s’annonce encore avec un trou abyssal de 6 % ! La messe est dite. Pas de pognon, pas de fin de misère. Quand on n’a plus un rond pour acheter du carburant il faut pédaler, et beaucoup de courage pour escalader les cols. On cherche toujours le futur vainqueur du Tour politique, c’est pas demain la veille, ils ont tous des clous dans les poches.
    Si les JO avaient dopé la candidate Hidalgo cela se saurait, contrairement à toutes les batouilles de journalistes qui pensaient qu’elle serait au firmament… Un rêve est passé, rien que l’intonation de sa voix m’agace, elle a été propulsée là grâce à un PS puissant et des « bobitos » bien parigots qui ne représentent en rien le pays, 4,78 % ! pour la Grande Bourgeoise que l’on présenterait avec un destin national dans les médias et 1,75% !! pour la pendante de l’ex-reine du Poitou. Il faut bien être Parigot pour penser que c’est l’avenir. À une heure d’avion de Paris elles sont inconnues.
    Elle était farouchement contre les JO Anne mais quand le vin est tiré il faut le boire et à sa grande satisfaction c’était plutôt réussi, le pognon on en parlera plus tard quand les lampions seront définitivement éteints. Et puis elle doit les lire les sondages la concernant, comme Pépère qui s’est dégonflé elle a dû avaler la couleuvre d’une débandade, et sans doute pris les devants pour ne pas aller à Canossa.
    Quand est-ce qu’on parle vraiment de ce qui préoccupe les Français ? Un nouveau gouvernement mort-né qui passera à nouveau à la trappe et le pays qui commence à s’organiser, en se disant que de toute façon ce ne pourra jamais être pire que là où nous ont menés tous ces politiques, qui nous donneraient des leçons de maintien. Celui qui me fait le plus rire est bien Raffarin, et les journalistes feraient bien de lui rappeler qu’il a toujours un drapeau vis-à-vis des Français à la banque du coin.
    Il nous y ont amenés à vomir ils ne nous méritent vraiment pas.
    Le résultat est bien là, 11 000 000 de pauvres, un hôpital en loques et une école en ruine, c’est pas à cause du pape mais sûrement à cause de tous ces types sans courage qui se sont succédé. Ils étaient pour beaucoup à Notre-Dame peut-être pour monnayer un rachat du ciel mais pas celui d’un grand nombre de Français qui les détestent, l’Assemblée fait foi.

  13. Patrice Charoulet

    Le président Macron pensait que le RN n’aurait pas le cynisme de voter la censure proposée par le parti mélenchoniste. Toute honte bue, le RN l’a fait. D’où le renversement du gouvernement. Qui réjouit tous les irresponsables. Ce renversement m’afflige. Le Pen fille va peut-être récidiver. Triste engeance.

  14. Olivier Seutet

    Qu’en termes mesurés vous exprimez votre indignation à propos de la conduite des journalistes du service public.
    Ils obéissent à des impulsions contraires à la liberté d’expression : par exemple Patrick Cohen et Sonia Devillers qui beuglent « Ce n’est pas une opinion, c’est un délit ». Eux, ont le droit d’appeler à la haine contre tous les réactionnaires, conservateurs, du moins ceux qu’ils pensent tels.
    Ils sont au degré zéro Kelvin de la chaleur humaine avec les ennemis de leur pensée monolithique sur les sujets les plus divers : les négationnistes du désastre climatique, les contempteurs de la virilisation des femmes, les « red necks » qui préfèrent le tabac et l’alcool aux drogues en ligne, enfin ceux qu’ils croient tels.
    Ils expriment avec force les sentiments les plus médiocres de l’espèce : le narcissisme devant la grandeur de leur compassion envers toutes les minorités, l’indulgence avec tous les biaiseux, les taiseux, les héros de la taqiya, l’envie des réussites qui leur déplaisent. En clair il existe pour eux des bons « autres » et des mauvais.
    Quand trébucheront-ils ?

  15. Cher Philippe Bilger,
    La réponse à vos étonnements tient en deux points.
    Tout d’abord la tendance du service public, et des médias en général, à pencher largement à gauche. Une tendance qui trouve son origine dans l’élection de François Mitterrand en 1981, qui a mis toute son énergie et son talent à investir tous les lieux de pouvoir et d’influence de ce pays pour les convertir en profondeur à la pensée progressiste, sans possibilité de retour en arrière. Ce progressisme se manifeste ainsi de façon tout aussi manifeste dans la presse de province.
    Concernant Sarah Knafo, elle subit de plein fouet, à moins qu’elle n’en soit à l’origine, les erreurs d’Éric Zemmour durant les campagnes présidentielle (polémiques inopportunes sur Pétain et les femmes) et européenne (stratégie illisible avec les attaques contre MLP avec qui il voulait pourtant s’allier). Ces erreurs expliquent le fiasco de 2022 et la quasi-disparition de Reconquête! lors des législatives de 2024 (<1 %).
    Les représentants de ce parti en voie de disparition ne sont donc plus invités par les médias, au contraire par exemple d’une Marion Maréchal, beaucoup plus cohérente, qui a créé son propre parti et qui s’allie à la force montante du RN.
    P.-S. : pour info, on me signale que ce lien est dangereux...

  16. Sarah Knafo a tout pour déplaire au service public de l’audiovisuel dont les journalistes ont pu constater que cette tête bien pleine et bien faite a une répartie cinglante en plus de savoir manier les chiffres, vous savez ces trucs qui ne permettent pas de raconter des salades à tout propos…
    Lors d’un plateau de LCI où elle faisait face à une meute de journalistes peu disposés à approuver ses idées, un des protagonistes lui dit « votre parti fait 1 %, il est donc peu écouté ». Elle décoche sa flèche : « Vous LCI vous avez une faible audience et pourtant vous émettez… ».
    Après ce genre d’échanges on s’y prend à deux fois avant de l’inviter et les Salamé-Demorand préfèrent la crème du gauchisme plutôt que cette prometteuse jeune femme du mauvais bord politique !

  17. @ Claude Luçon | 08 décembre 2024 à 14:42
    « Parce qu’elle n’y a pas sa place, etc. »
    Je ne voudrais pas vous vexer Claude, mais je suis révulsée par cette remarque discrètement salace et ouvertement méprisante, qui selon moi n’est pas digne de notre doyen. En plus, vous combattez Le Pen père avec le même type d’arguments que ceux qui lui ont été reprochés.

  18. @ Robert 8 décembre 12:21
    « Aussi est-il surprenant d’entendre monsieur Macron, chantre des États post-nationaux notamment au titre de l’Union européenne en privant la France de toute autonomie ou compétence, en la cathédrale Notre-Dame de Paris célébrer la nation, ses gloires, ses compagnons du Devoir, lointains héritiers de ses bâtisseurs et donc son Histoire multiséculaire si ce n’est plus que millénaire, lui qui a une vision pour le moins biaisée si ce n’est très souvent fausse de cette dernière ! »
    Ne sont surpris que ceux qui n’ont pas encore remarqué que Macron à défaut de ligne de conduite ou d’un programme clair ne savait faire que de la communication marketing à tous les étages. Et que même Brigitte, le sentant en grand danger, s’y était mise en allant communier ostensiblement ce jour même lors de la messe de réouverture de Notre-Dame de Paris, ce qui ne devait pas lui être arrivé depuis un bon moment, notamment en tant que divorcée remariée, y compris si le décès de son ex-mari l’avait libérée, mais jusqu’à quel point sans confession ni conviction profonde ?
    On a aussi vu Macron pratiquer le baisemain à certaines dames au sein de la cathédrale. Quel cirque, doublé d’un manque de savoir-vivre élémentaire ! Et j’imagine les réflexions au sein du gotha présent constatant de tels bourdes, manque de respect et inconvenances en ces lieux.

  19. @ Serge HIREL | 08 décembre 2024 à 12:49
    Ainsi que je l’ai expliqué, France Inter est une station généraliste, ce qui signifie qu’elle ne se limite pas à livrer des informations, le plus souvent orientées, comme c’est le cas notamment de CNews et Europe 1.
    Elle offre à ses auditeurs des émissions diverses et variées portant sur de nombreux thèmes qui constituent 90 % de ses programmes pour environ 10 % portant sur la politique, avec les invités de son choix, ce que, pour ma part, je trouve parfaitement normal.
    J’ajoute que les invités politiques ne sont pas systématiquement des propagandistes du wokisme ou des agents de la macronie honnie.
    Je suis sûr que si Sarah Knafo sollicitait une invitation au micro de France Inter, elle l’obtiendrait sans difficulté et Léa Salamé ou Nicolas Demorand se feraient un plaisir de la « soumettre à la question ».
    Donc je pense que cela justifie largement le fait que tous les contribuables français contribuent à faire vivre cette station qui le vaut bien.

  20. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2024 à 06:25
    « Parce qu’il n’a pas demandé à se faire administrer un vaccin gratuit, facultatif, indolore, sans danger, susceptible de le protéger, lui et d’autres, du Covid. »
    Et à la fin de l’envoi, je touche. Ou pas.
    Vous en devenez ridicule. Je pensais, vu depuis un certain temps votre silence sur le sujet, que vous aviez été touché, non pas par le vaccin « sans danger » mais par la grâce. Que nenni.
    Allez, pour la route jusqu’à votre plumard une petite vidéo de 2021 d’un chirurgien que BFM avait censuré ; à partir de 1mn 38. En 2 minutes tout est dit. Un sacré courage de résistant, bien plus que moi.
    https://x.com/i/status/1865822904337764688
    Bon j’espère que vous avez fait le duo de choc grippe/Covid car vous avez dû être comme moi relancé, vous savez, la publicité de deux hommes de dos, en noir, manteau long cache-poussière, chapeau sur la tête à l’entrée d’un ascenseur simulant la Gestapo ?
    https://www.youtube.com/watch?v=Wkni0zRYh0o&ab_channel=mickeywillis
    Bonne nuit.

  21. Libérez plutôt Barabas !
    La discrimination opérée pas le service public fait fructifier les chaînes privées, quand le scandale partagé par tous est le ressort des profits de chacun.

  22. @ Patrice Charoulet | 08 décembre 2024 à 15:54
    « Triste engeance. »
    Vile injure… Vous n’insultez que 11 millions d’électeurs… sans l’ombre d’une argumentation politique, même brinquebalante.
    —————————————————————–
    @ Axelle D | 08 décembre 2024 à 21:34
    « On a aussi vu Macron pratiquer le baisemain à certaines dames au sein de la cathédrale. »
    Le « touche-à-tout » a aussi tapoté l’épaule de l’un des vicaires généraux du diocèse de Paris, lors de l’entrée solennelle des évêques et des prêtres dans le chœur… Ambiance pot de fin de chantier…
    —————————————————————-
    @ Achille | 08 décembre 2024 à 22:11
    « Je suis sûr que si Sarah Knafo sollicitait une invitation au micro de France Inter, elle l’obtiendrait sans difficulté »
    Tant que vous ne mettez pas votre main à couper, tout va bien pour vous…
    « Solliciter une invitation » est le plus sûr moyen de ne pas avoir accès au média concerné. Jusqu’à maintenant – et cela durera heureusement encore très longtemps -, ce sont les médias qui invitent ceux qu’ils désirent recevoir, tenter de leur forcer la main relève du mépris vis-à-vis d’eux.
    Il faudrait tout de même que vous compreniez que la loi française, qui contraint tous les médias audiovisuels, publics et privés, à une programmation respectant scrupuleusement le pluralisme, entrave leur liberté de définir leur ligne éditoriale comme bon leur semble. Seuls les médias du service public devraient être contraints par cette règle… Et ce sont principalement eux qui ne la respectent pas…
    Quant à votre plaidoyer en faveur de France Inter, il est parfaitement naïf. Quelle que soit la rubrique, les animateurs de cette station ont leurs têtes, leurs petits copains, leurs « potes »… et leurs « c*ns ».
    P.-S. : j’ai l’intention d’aller dîner chez vous… Disons vendredi prochain à 20 h. Merci de m’envoyer un carton d’invitation. Par correction, je vous laisse le choix du menu… mais, surtout, pas de plats salés… Je n’en aime aucun.
    Apprécieriez-vous une telle goujaterie ? Non ? Alors, pourquoi voulez-vous que X ou Y s’invitent sur une antenne qui ne l’a pas sollicité ?

  23. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 08 décembre 2024 à 23:01
    « Vous en devenez ridicule. Je pensais, vu depuis un certain temps votre silence sur le sujet, que vous aviez été touché, non pas par le vaccin ‘sans danger’ mais par la grâce. »
    C’est vous qui êtes, non seulement ridicule, mais moralement répugnant. Vous vanter d’être un résistant à l’instar de ceux qui ont souffert la torture et reçu la mort par les nazis, alors que vous avez simplement choisi de ne pas vous faire vacciner sans le moindre risque d’être persécuté par qui que ce soit, c’est insulter les vrais résistants.
    Comme par hasard, vous êtes également antisémite. Quelle surprise !…
    Je ne passe pas mon temps à dire aux imbéciles et aux vauriens qu’ils sont des imbéciles et des vauriens. Vous n’avez jamais montré une once de capacité à vous remettre en cause.
    Si je parle de vous, c’est uniquement d’un point de vue sociologique, à l’intention des autres. Vous êtes un peu une souris de laboratoire, pour moi, voyez. Si vous voulez être considéré comme un être humain digne d’être considéré comme partenaire d’un dialogue, commencez par vous conduire comme tel. En attendant, je ne parle pas aux magnétophones dépourvus de touche arrêt, qui prennent la pose en se flattant d’être de pauvres victimes.

  24. @ Axelle D | 08 décembre 2024 à 21:34
    « On a aussi vu Macron pratiquer le baisemain à certaines dames au sein de la cathédrale. Quel cirque, doublé d’un manque de savoir-vivre élémentaire ! Et j’imagine les réflexions au sein du gotha présent constatant de tels bourdes, manque de respect et inconvenances en ces lieux.
    https://www.toutpourlesfemmes.com/carriere-travail/lecon-de-politesse-ndeg11-le-baisemain
    Il semble que le cas du baisemain soit quelque peu disputé… Il y a des gens qui pensent que « dans le doute, abstiens-toi », lui a dissous et fait des baisemains, c’est le problème des suractifs.
    Qu’il essaie de nous sortir du pétrin où il nous a mis en trouvant un Premier ministre convenable, pour le reste…
    Qu’il ait soutenu la reconstruction de Notre-Dame et s’essaie à accorder les Présidents américain et ukrainien est bien plus important que les critiques du gotha.
    Qui doit prier pour avoir un gouvernement qui ne soit pas contre les affaires et les patrimoines, plus que s’inquiéter des rites plus ou moins adaptés du Président. Il ne suffit pas d’hériter, il faut aussi savoir se donner des priorités pour conserver sa position.
    C’est comme notre pays, il ne faut pas qu’il gaspille ses avantages et se retrouve traité comme la Grèce il y a quelques années.

  25. @ Axelle D | 08 décembre 2024 à 21:34
    « On a aussi vu Macron pratiquer le baisemain à certaines dames au sein de la cathédrale. Quel cirque, doublé d’un manque de savoir-vivre élémentaire ! Et j’imagine les réflexions au sein du gotha présent constatant de tels bourdes, manque de respect et inconvenances en ces lieux. »
    Quand on n’a rien à dire sur le fond, alors on s’attarde sur les détails (le baisemain, Brigitte qui va communier, le discours à l’intérieur de la cathédrale (*), etc.) en jouant les chaisières indignées. Faut-il que vous soyez en manque d’inspiration !
    Pour ma part, j’observe que cette cérémonie est historique. Elle s’est parfaitement déroulée, avec pas moins de quarante chefs d’État présents, et en coulisses des rencontres diplomatiques pouvant déboucher sur la fin de la guerre en Ukraine, ce n’est pas rien. D’autant que maintenant un autre feu se déclare en Syrie, dont les conséquences risquent d’être dramatiques.
    Il faut parfois essayer de regarder les aspects positifs d’un événement et non pas se focaliser sur des broutilles.
    (*) Avec l’accord des autorités religieuses

  26. Sarah Knafo est tout à la fois, égérie, porte-parole de Zemmour, seule représentante élue de Reconquête!, mais bien mieux que cela, elle est sa muse en politique.
    Avant elle j’ignorais qu’il pouvait exister des muses en politique, et voilà que grâce à elle je découvre que même dans ce monde cruel et sans pitié qu’est la politique, le charme est présent. Un charme qui fait la différence, et qui ô surprise associe l’intelligence vive, spontanée et profonde avec le merveilleux d’un sourire naturel et calculateur en même temps.
    Impressionnante la différence de personnalité, rugueuse, souvent inutilement clivante de Zemmour qui ne croit qu’en la brutale vérité et sa compagne Sarah qui sait que la vérité n’est jamais aussi convaincante que lorsqu’elle s’exprime avec la sérénité de l’évidence.
    Heureux homme dont on peut se demander s’il mesure sa chance, non pas celle d’avoir atteint ses objectifs politiques, celle-là il l’a ratée, mais celle d’avoir à ses côtés l’antidote de ses tourments.
    Que les médias soient discrets avec cette femme peut se comprendre, il y a tant d’arguments pour l’invisibiliser.
    D’abord un argument pseudo-objectif, celui de ne représenter qu’une fraction infime de la population.
    Et pourtant tout le monde sait bien qu’avant d’être majoritaire, tout mouvement commence par être minoritaire et parfois ultraminoritaire.
    Le nombre compte moins que la détermination à se battre pour que sa vérité devienne celle de tous.
    Mais nos journalistes bien-pensants le savent et ont peur que cette minorité mal-pensante encore éveillée et vivante ne réveille le peuple sous anesthésie médiatique.
    Et puis il y a des raisons subjectives, un complexe d’infériorité justifié – un complexe justifié est-il encore un complexe ou un fait ? c’est un autre sujet -, bref il y a une telle différence de niveau entre les journalistes, ceux qui posent de bêtes questions avec la seule volonté du scoop, et le politique lorsqu’il porte sincèrement quelques messages à faire passer.
    Il y a trois jours Gilles Bouleau recevait Jean-Luc Mélenchon, et essayait sottement de lui poser quelques questions qui se voulaient pièges.
    JLM que je n’aime pas, mais qui n’est pas du bois dont on fait les flûtes, seulement les pipeaux, les a dédaignées avec un sang-froid qui a ridiculisé ce pauvre Bouleau, j’en ai éclaté de rire tellement la différence de niveau intellectuel était flagrante.

  27. Claude Luçon

    @ Lucile | 08 décembre 2024 à 19:35
    « En plus, vous combattez Le Pen père avec le même type d’arguments que ceux qui lui ont été reprochés. »
    Bien sûr ! Mais l’inverse de ses arguments.
    Ayant été de la même classe militaire que lui, marqué pour partir en Indochine comme lui mi-1954, j’ai connu JMLP, lui para, moi marin. Nous nous sommes retrouvés en 1956 pour Suez, nous avions tous deux servis pour des raisons totalement différentes ! Pour deux visions, deux conceptions inverses de notre patrie ! Vision de JMLP qui perdure chez Miss Knafo !

  28. Titre du film : Ben voyons !
    Cette dame fait 1 % aux élections, et alors ?
    Tout d’abord, sachez qu’on ne demande pas à un troupeau de crétins génétiques décervelés par des décennies d’Éducation nationale gauchiste de voter mais de « veauter », la puissance propagandiste du pouvoir et ses merdias couchés soumis sont allah manoeuvre pour nous enfoncer dans nos petits crânes de colibris au QI de pois chiches comment il est de bonnes façons de penser, le petit doigt sur la couture du pantalon.
    Les troupeaux de veaux vaches cochons couvées sont rassurés d’avoir le bon choix, celui officiel seul autorisé.
    Les vrais dangers, d’après le Komintern au pouvoir, ce ne sont pas les partis macroniens et leurs alliés islamos fachos gauchistes narcos tels les LFI-Hamas, le NFPalestine, les mafias escrolos pastèques PS ET PCF tous collabos au programme européen de destruction de notre peuple de souche, de notre civilisation, culture, religion, coutumes, etc. mais en le martelant et claironnant en boucle, ce sont les brebis égarées qui ne veulent pas suivre le grand troupeau destiné à l’abattoir : Zemmour, le RN et autres partis d’extrême droites qualifiés de fachos racistes nazis islamophobes, ben voyons.
    L’intelligence ne se commande pas, la nature a doté 10 % d’individus électrons libres de penser intelligemment par eux-mêmes sur les 90 % de zombis restants dans l’incapacité de se libérer du joug de la pensée officielle seule autorisée.
    Ce qui donne des alliances mafias des LFI-Hamas narcos, députés délinquants, des escrolos verts pastèques, Nupes-NFPalestine avec tous les résidus et déchets des dépotoirs de gauche.
    Et in fine ce qui donne un peuple cocufiable sans modération.
    10 %, l’élite ; 1 %, la crème de l’élite, le top le must, Sarah Knafo en fait partie ; donc pour ce crime de lèse-majesté insoutenable, Macron, la gauche, les juges, les cabinets noirs et les merdias gauchistes couchés collabos France 5, France Inter et toutes les smalas de la « bonne presse » auront sa peau.

  29. « Les journalistes ont un rôle d’inclusion et non d’exclusion. Tant que la loi est respectée dans le débat. » (PB)
    Le journaliste qu’était Pierre Desgraupes disait : « Ce dont nous ne parlons pas n’existe pas ».
    Ce qui est pour les médias, mais pas seulement, un moyen d’exclure « en douceur » sans avoir à se livrer à des attaques pas toujours très honnêtes et sans même avoir à envisager la participation à quelque débat que ce soit..

  30. Sylvain jamais ne se réveille de son songe masochiste et rêve du missile qui a pour nom ce qui jamais plus ne le protègera, bateau ivre de l’Occident quand, malgré toutes les pompes catholiques et les ors et les aubes signées des prélats à la mode, chacun se voit cloué, nu en toute vérité face à la Croix, aux poteaux de couleur des peaux-rouges criards les ayant pris pour une cible de choix.
    Haro sur le président offert aux couteaux des braves, n’a-t-il pas mesuré, face au rite encore conçu mystérieux, toute la vérité éclatante du temple de son corps si fragile, comme celui des puissants qui rêvent de s’approprier la place, sous les crachats impuissants du peuple à la dérive englouti aux spirales inconscientes de la colère, bouchon léger sur les flots rouleurs éternels de victimes.
    Vogue la cathédrale aux rousseurs amères de l’amour, la Vierge et son enfant contemplent de leur œil de pierre les foules dispersées, fantasme rugissant du drame très antique joué par des acteurs qui croient voir ce qu’ils exposent, l’aveuglement du glauque troupeau.
    La proue pourtant mais sans courage, affronte la tempête déchaînée.
    L’Europe voit ses parapets usés comme unique rempart, l’horrible ponton vermoulu qui ne la protège plus.
    Elle est irrémédiablement engagée aux aventures contingentes et libres de la liberté, aube navrante, lune atroce ou soleil amer, quille éclatée qui s’enfuit vers la mer comme bateau frêle d’un enfant accroupi aux abords d’une flache sombre, rêve présidentiel d’un papillon de mai pourtant jeté aux océans poètes d’un noir décembre, sans autres ressources que d’inlassablement répéter la vérité humaine, le seul temple est le corps de la divinité offerte à notre entendement pour, tout mystère levé, nous offrir d’en être la toute-puissance incarnée.

  31. De l’intérêt de l’incrémentation 
    Un plateau de TV + une émission de radio + un article de presse + un passage au défilé de XYZ + … = A LOT !
    Houlala ! Cette petite personne est très ceci et cela !
    On l’a vue, on l’a sue, et on l’a connue, elle est ni plus ni moins que passionnante et tellement ceci et cela !
    Elle parle d’or, mais oui, elle dit des choses, comme ceci et cela ! Permettez qu’on y revienne ! C’est de la gelée, de la bonne gelée, pas de la confiture…
    Ou
    De l’art de désosser une limace
    Prenez une limace, regardez-la dans les yeux, et sans autre forme de procès massez-lui la colonne vertébrale, puis attendez, un peu… un peu plus… attendez encore !
    Vous verrez des choses et entendrez des choses parfaitement extraordinaires !
    Comme un chant merveilleux !
    Mélodie incomparable qui exprime des choses simplement, jamais dites, nouvelles, épatantes, qui détendent, qui ramollissent la comprenure, qui font du bien à l’imbécillité qui habite, l’élite qui aime déchoir, le clampin qui traîne, le rossard qui trahit, et tous les gueux faméliques…
    Alors, de vos yeux chassieux ébahis, regardez !
    La limace qui va pourfendre la baudruche, qui transpercera le rideau, qui fendra en deux la mare, et dont la lumière aveuglera les aveugles, éblouira les illuminés, et brûlera celui qui dort bêtement sous les étoiles de feu d’Arès !
    Elle a dit le feu ça brûle ! Personne ne le savait… Quel guide remarquable !

  32. @ Achille | 09 décembre 2024 à 07:51
    Eh bien oui cher Achille, au risque de vous choquer et de me faire encore insulter, je maintiens qu’un président de la République devrait connaître et appliquer les règles élémentaires du savoir-vivre.
    Et précise concernant son épouse qui se dit non-pratiquante que la communion est un sacrement permettant de recevoir le pain consacré (signe de la présence réelle), ce qui suppose certaines dispositions, croyance et même règles de droit pour y participer sans tricher.
    J’ajoute que le discours présidentiel du samedi 7 décembre devait être fait « initialement » sur le parvis et qu’il a été invoqué des conditions météorologiques défavorables pour « permettre » à Macron de mettre à exécution son caprice.
    Quant aux « autorités religieuses », elles se sont couchées comme souvent, devant la volonté du Prince, ce qui n’est pas très glorieux de leur part.
    Néanmoins, Notre-Dame de Paris en a vu d’autres en matière de fautes, reniements et trahisons au fil de sa longue histoire et je pense qu’elle se remettra de cette nouvelle humiliation.
    P.-S. : à noter que la procession interminable des évêques et autres clercs lors de la messe du dimanche avait quelque chose à la fois de pesant et d’ostentatoire, de même que le rituel de l’autel (informe et totalement incongru en pareil lieu)… Au point que l’on avait parfois l’impression d’être au marché avec une assemblée bien peu priante et qui semblait fermement s’ennuyer. Et le sacré totalement absent remplacé par un rituel superficiel…
    Bref, tout cela manquait à la fois de solennité et de recueillement. En somme n’était pas très catholique (dans le sens universel du terme). Et l’on était très loin de la célébration que l’on aurait pu attendre après pareil drame !

  33. C’est un plaisir de l’écouter. Brillantissime, intelligente et directe dans les argumentations et analyses très justes qu’elle nous donne.
    Sur Europe 1, Sarah Knafo, 31 ans, interrogée par Sonia Mabrouk le 9 décembre, nous révèle sa vision sur la Syrie après la chute de Bachar el-Assad et sur l’Europe dont la France en particulier.
    Elle mérite la reconnaissance des Français pour l’éclairage de la situation actuelle.
    Prenez 22 minutes sur votre temps et vous ne le regretterez pas.
    https://www.youtube.com/watch?v=l2xibghEhP0

  34. @ Aliocha | 09 décembre 2024 à 11:35
    « Elle est irrémédiablement engagée aux aventures contingentes et libres de la liberté, aube navrante, lune atroce ou soleil amer, quille éclatée qui s’enfuit vers la mer comme bateau frêle d’un enfant accroupi aux abords d’une flache sombre, rêve présidentiel d’un papillon de mai pourtant jeté aux océans poètes d’un noir décembre, sans autres ressources que d’inlassablement répéter la vérité humaine, le seul temple est le corps de la divinité offerte à notre entendement pour, tout mystère levé, nous offrir d’en être la toute-puissance incarnée. »
    Eurêka !
    J’ai enfin compris qui était Aliocha !
    Il est l’exemple parfait de la métempsychose psychotique.
    Pour dire les choses plus simplement, il est la réincarnation dégradée, très dégradée, de Salvador Dali.

  35. Sarah Knafo, elle a un nom de saucisse… Pas dur de séduire, vu l’amant qu’elle s’est choisie. Elle parle bien. Comme Attal et tant d’autres. Je ne vois pas bien ou elle veut aller, si ce n’est que, comme Tullius Détritus, elle voit du muslim partout.
    Pour le reste c’est mal parti. J’ai entendu que le Bayrou tenait la corde pour Matignon ? Avec laquelle il se fera pendre.
    La seule question qui vaille c’est : mais que font-ils de tout le pognon qu’ils nous prennent, ces aigrefins ?
    Il faudra bien qu’ils payent un jour tous ces politicards mafieux. Et si vous pensez que Reconquête! fera mieux que les autres…

  36. Cher Philippe Bilger,
    Je suis étonné du concert de louanges quasi unanime que l’on chante ici en l’honneur de Sarah Knafo.
    Revenons aux faits.
    Personne ne peut nier qu’elle a largement inspiré les prises de position d’Éric Zemmour.
    Or si la Présidentielle s’est terminée par un fiasco, on le doit largement aux polémiques inutiles qui ont plombé sa campagne.
    Pire encore pour les Européennes, où c’est manifestement Sarah Knafo qui a imposé une ligne anti-Le Pen absurde et saboté la campagne de Marion Maréchal.
    Le pompon, ce furent les Législatives, avec partout un candidat contre le RN. Et le résultat prévisible que l’on connaît.
    En conclusion, si Reconquête! n’existe plus, Sarah Knafo y est pour beaucoup.
    En fait, c’est tout simplement une intrigante qui voulu remplacer le Z, après l’avoir fait dérailler.
    C’est sa seule réussite.

  37. @ Tipaza
    Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-même ?
    https://saintebible.com/john/2-21.htm
    Si vous comprenez cela, vous guérissez de votre psychose que vous ne savez voir que chez l’autre.

  38. Bayrou dont on fait l’éloge (funèbre ?), encore un artifice des médias pour remplir des cases, Bayrou sautera pareil sur le trempoline de l’Assemblée, s’il est retenu il ira sans doute, politique SUV tout-temps-tout-terrrain depuis toute sa vie, il changera les pneus s’il le faut pour aborder les sables mouvants, ou les chemins les plus arides.
    Le PS a annoncé la couleur, ils vont le faire sauter, un peu plus donc de cirque Pinder à l’Assemblée. Il doit penser aussi que si ça pouvait marcher il pourrait enfin rêver d’un destin royal, la présidence de la République vacante et chahutée lui tendra les bras.
    Il doit y penser très fort, il y aura autant de candidats que de perles dans un chapelet, ce qui disperse les forces et mesurera les siennes. Bayrou indéboulonnable, indestructible, toujours là, insubmersible, plus qu’un 4X4 un sous-marin atomique de la politique. Bayrou de commissaire au Plan à Maréchal de la France politique, il lui faut au moins ça… On peut toujours rêver, surtout lui.

  39. Est-ce que quelqu’un ici a l’oreille du chargé de communication de M. le Président ?
    Si oui, merci de lui transmettre ce qui suit :
    Lorsqu’un lieu de culte est visité par une dame, il serait bon de ne pas confondre ce lieu avec un tourniquet de grand hôtel !
    Dès lors, exposer des quilles sur des aiguilles est d’un goût douteux, je m’interroge et conjecture… Je déteste l’inculture !

  40. @ Florestan68 14h28
    « Pire encore pour les Européennes, où c’est manifestement Sarah Knafo qui a imposé une ligne anti-Le Pen absurde et saboté la campagne de Marion Maréchal. »
    Preuve en est que les thématiques de Reconquête! sont pillées pour la plupart par le RN : étonnant non ?
    Quant à Marion elle a trahi son camp et s’est cassé la fiole en tentant de rejoindre sa tante !! Belle réussite…

  41. On a le droit d’être choqué, une fois de plus, par le comportement de monsieur Macron. Il nous a pourtant habitués à bien pire.
    Il manquait juste les filles de Jacques Martin pour accompagner Nicolas.
    J’ai mal vu ou Louis Sarkozy, par ailleurs exceptionnel analyste qu’il est plaisant d’écouter, a de grands pieds ?
    Macron a su nommer qui il fallait pour impulser la reconstruction de Notre-Dame de Paris.
    C’est, que cela plaise ou non, le chef de l’État. Son épouse me fait de plus en plus souvent penser à Mireille Darc.
    Ce qui peut sembler chez Macron doit aussi le sembler chez Hollande et surtout chez Sarkozy.
    On ne saurait avoir deux perceptions diamétralement opposées selon qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre.
    Je n’ose imaginer Mélenchon en pareille circonstance.

  42. Bien ! Tout cela étant dit, sans aménité souvent, et même franchement vachard, il peut paraître étonnant que Mme Knafo fît l’objet d’un tel volume d’engouement comme de distance, sinon de rejet.
    Au fait, je n’ai strictement rien à dire, ne la connaissant pas, télévisuellement s’entend. D’où vient-elle, que fait-elle ? Hermétique pour moi, mais il faut bien se rattacher à quelque chose du sujet de notre hôte. En revanche, les évocations politiciennes seraient plutôt émétiques.
    Le spectacle de Notre-Dame fait partie de ces grands raouts où la congratulation est de rigueur avec quelques dérapages incontrôlables dus à la faconde ou à la contrition… passagère. Je n’en ai regardé que quelques passages, plutôt content de revoir M. Trump, qui semblait s’en tamponner le coquillard et pourtant, il était là, sans doute électrisé par les deux nains de la réunion, auxquels manquait le sanguinaire ophtalmologue, pas encore enfui/débarqué, dans tous les sens du terme.
    La caméra a balayé des figures connues, parfait, donateurs intelligents, personnalités un peu désorientées, mais solides, stables, alors que les premiers rangs étaient surtout peuplés de gens de passage dans le monde, le temps de leur faveur publique. Excellente leçon de choses : l’éphémère aux pieds de l’éternité, avec une entremise cléricale costumée de neuf, et un orgue, Seigneur, quel moment difficile.
    Lucide jusqu’au cynisme, M. Macron a traversé tout le fatras français pour le résultat, un point gagnant. On a ainsi pu voir et complimenter l’armée française dont le représentant eût mérité la plus belle place : stratège et bâtisseur, à la tête d’une cohorte de mains de lumière, exempt des clabauds de l’administration et de la médiocrité d’un pays englouti dans la graisse de ministère.
    À saluer, en toute humilité.

  43. @ Axelle D | 09 décembre 2024 à 12:34
    « Et l’on était très loin de la célébration que l’on aurait pu attendre après pareil drame ! »
    Cette manifestation bizarre n’avait-elle pas un petit genre couronnement de Macron 1er, sur le modèle d’un célèbre tableau de David, sous les yeux des puissants de ce monde ?
    Nous comprenons pourquoi François, bien conseillé, a refusé de se prêter à cette comédie…
    ——————————————————————–
    @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2024 à 06:25
    « C’est pourquoi j’ajouterais ceci, pour ma part : la présente crise politique en France aura peut-être le mérite, enfin, de tuer le gaullisme, forme hexagonale de la social-démocratie inaugurée en 1945. Ce dernier se caractérise par le mariage du communisme et du conservatisme libéral. »
    Et tout cela, dont les nationalisations diverses et autres interventions étatiques dans divers domaines non économiques, sous l’œil de l’URSS stalinienne qui dans l’ombre donnait le « la » à ses partisans locaux.
    « Alors que de Gaulle procédait à la « restauration de l’État » et dénonçait un « double pouvoir » communiste, Maurice Thorez, incité à la prudence par Staline, dut dissiper les illusions d’« une révolution faite par une minorité » et réaffirmer que « l’objectif, c’est la lutte pour la démocratie vraie, ce n’est pas la lutte pour le pouvoir des soviets » (21 janvier 1945).
    https://www.causecommune-larevue.fr/1944_1947_forces_et_faiblesses_du_premier_parti_de_france
    Nous en subissons encore les conséquences.

  44. @ Tipaza | 09 décembre 2024 à 13:14
    De l’incarnation à la réincarnation !
    Salvador Dali qu’Arielle Dombasle a bien connu. Si si ! Même qu’il lui avait proposé un jour de peindre ses fesses après lui avoir dit qu’elle était l’incarnation de la virginité ! Pas moins ! C’est dire s’il devait être shooté le gars !
    https://youtu.be/HGaDjYlHoj8?si=IOG_JCwdqFRfNgBB
    Quant aux divagations d’Aliocha sur le mode hallucinations divinatoires ou révélations psychédéliques, elles sont plutôt rigolotes et font désormais partie du Panthéon bigarré du blog Bilger.

  45. À l’attention de caroff et pour expliciter mon propos, je précise que la ligne anti-Le Pen imposée par Sarah Knafo aux Européennes n’a qu’une explication : savonner la planche de Marion Maréchal qu’on annonçait prendre la succession du Z, et sur laquelle elle lorgnait.
    Il n’y avait rien d’idéologique. Tout cela était machiavélique. Elle a donc sacrifié R! pour son propre intérêt, et le Z, envoûté, lui a déroulé l’échelle, ce qui a causé sa propre perte.
    Redoutable Sarah.

  46. @ Exilé | 09 décembre 2024 à 11:08
    « Le journaliste qu’était Pierre Desgraupes disait : ‘Ce dont nous ne parlons pas n’existe pas’ »
    Vote précédent commentaire de cette même sentence, probablement apocryphe, en tout cas sorti de son contexte, était : « Ses jeunes confrères ont retenu la leçon, ce qui explique le hiatus constaté entre ce que raconte la Grosse Presse d’un côté (et qui alimente ce qui tient lieu de réflexion aux politiques) et ce que les Français vivent au quotidien de l’autre. » (commentaire du billet de Philippe du 15 novembre 2015 intitulé : « Pourra-t-on vaincre ? »).
    Vous devriez penser à renouveler vos diatribes contre les journalistes…
    —————————————————————-
    @ Tipaza | 09 décembre 2024 à 08:00
    « Jean-Luc Mélenchon, que je n’aime pas, mais qui n’est pas du bois dont on fait les flûtes (…) »
    En êtes-vous sûr ? Pour fabriquer la flûte en bois, on utilise la grenadille, appelée aussi l’ébène du Mozambique. C’est un bois lourd, charnu, qui offre de belles sonorités. Le boulot et un bois tendre, vite brûlé… Quelques crépitements… et il n’en reste plus rien.
    P.-S. : je partage en tous points votre commentaire… Peut-être faudrait-il, pour éviter toute inversion du propos, prendre l’habitude d’écrire « bien-pensants » entre guillemets…
    —————————————————————–
    @ Achille | 09 décembre 2024 à 07:51
    « Pour ma part, j’observe que cette cérémonie est historique (…) »
    Bien d’accord avec vous. Le spectacle offert au gotha et, accessoirement, aux « riens » à l’occasion de la réouverture de la cathédrale parisienne – elle n’est redevenue Notre-Dame de Paris que lorsque son nouvel autel (aussi hideux que les colonnes de Buren au Palais-Royal) a été consacré le lendemain – est effectivement inoubliable. La République laïque et l’Église fastueuse ont uni leurs pompes pour célébrer « en même temps » Marie et… Manu.
    L’exigence iconoclaste du « Prince », finalement satisfaite grâce aux cieux, de discourir à l’intérieur de l’édifice n’est pas sans rappeler le vilain geste de Napoléon Bonaparte, qui, au même endroit, le 2 décembre 1804, avait retiré sa couronne d’Empereur des mains du pape Pie VII et se l’était posée lui-même sur la tête. Son successeur, François, n’a fort heureusement pas pris le risque d’avoir à accepter un même caprice de la part d’un freluquet tout aussi grossier personnage. Il s’est contenté d’un message d’allégresse… dans lequel il a oublié de le citer… Manière astucieuse (et jésuite) de laver l’affront.
    Ce mélange de religiosité ancestrale – « Orgue, instrument sacré, chante les louanges du Seigneur… » -, de fastes royaux et de « m’as-tu-vu » républicain avait quelque chose d’un tableau surréaliste… ou d’une performance d’artistes cherchant les applaudissements de la foule ébahie. Seules auraient dû être célébrées – en tout cas, plus longuement, plus intensément – celles des pompiers, des artisans, des compagnons qui ont sauvé Notre-Dame et lui ont rendu son âme.
    Il me semble que l’incendie lui-même et leur travail – dans le sens le plus noble, le plus riche du terme – méritent de ne jamais être oubliés. Pourquoi ne pas édifier un monument symbolique dans les jardins de l’Évêché ? Les noms de tous ceux qui ont œuvré à cette résurrection, qui va bien au-delà de la simple restauration, y seraient inscrits… avec, en dernières positions, Jean-Louis Georgelin et Emmanuel Macron.
    Parce que « les premiers seront derniers et les derniers seront premiers » » (Évangile de Marc 10-31). Parce que cette réussite n’est pas, certainement pas, celle d’un seul, mais celle d’une armée et de son général, trop tôt disparu.

  47. @ Claude Luçon | 09 décembre 2024 à 09:43
    « Ayant été de la même classe militaire que lui, marqué pour partir en Indochine comme lui mi-1954, j’ai connu JMLP, lui para, moi marin. Nous nous sommes retrouvés en 1956 pour Suez, nous avions tous deux servis pour des raisons totalement différentes ! Pour deux visions, deux conceptions inverses de notre patrie ! »
    Eh bien peu importent ces raisons réelles ou supposées, vous avez tous les deux servi votre patrie et c’est ce qui vous honore et vous unit.
    ———————————————————–
    @ Ellen | 09 décembre 2024 à 12:54
    « Sur Europe 1, Sarah Knafo, 31 ans, interrogée par Sonia Mabrouk le 9 décembre, nous révèle sa vision sur la Syrie après la chute de Bachar el-Assad et sur l’Europe dont la France en particulier. »
    Grande intelligence alliée au bon sens, vision à long terme sur le plan international, esprit d’analyse, cette dame est d’une envergure intellectuelle dépassant largement celle des politiciens du marigot qui nous ont plongés dans le chaos depuis plusieurs années.

  48. @ Axelle D | 09 décembre 2024 à 18:53
    Très bon ! Il faut dire qu’Aliocha est vraiment spécial. On ne comprend rien à ce qu’il nous raconte.

  49. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 09 décembre 2024 à 18:47
    Lu dans les gazettes aujourd’hui :
    « Après avoir reçu séparément chaque famille politique (hors LFI et RN) dans le cadre des discussions pour Matignon, le chef de l’État réunira ce mardi à 14 heures tous les chefs de parti et de groupes, de Laurent Wauquiez à Fabien Roussel. Sauf ceux de l’extrême gauche et de l’extrême droite. »
    Donc, selon ce média plutôt objectif, ne penchant ni à droite ni à gauche, le chef du parti communiste n’est pas à l’extrême gauche.
    Autrement dit, on laisse le parti communiste définir ce qu’est l’extrême gauche, c’est à dire, selon sa nomenclature, le « gauchisme » : tout ce qui est à sa gauche. Définition qui a justifié tous les massacres « anti-trotskistes » de Staline. Et dissimulé le fait qu’entre les communistes officiels et l’extrême gauche, il y a seulement une querelle de boutique, pas de principes.
    Mais à part ça, la France n’est pas du tout un pays communiste jusque dans les cerveaux.

  50. @ duvent | 09 décembre 2024 à 14:40
    J’ai fait suivre, vous pensez bien en voisin j’ai posé la question, il m’a été repondu que vous devriez vivre avec votre temps.
    En fait pour être tout à fait franc j’ai édulcoré la réponse. Et puis j’ai eu l’impression qu’ils s’en battaient un peu la coquille les conseillers, comme on dit chez nous.

  51. @ Florestan68
    « À l’attention de caroff et pour expliciter mon propos, je précise que la ligne anti-Le Pen imposée par Sarah Knafo aux Européennes n’a qu’une explication : savonner la planche de Marion Maréchal qu’on annonçait prendre la succession du Z, et sur laquelle elle lorgnait. »
    Vous êtes mal informé et regardez par le tout petit bout de votre lorgnette. Z et SK ont écrit et expliqué les raisons pour lesquelles ils ne pouvaient adhérer aux idées socialisantes du RN.
    Ils ont bien fait puisqu’aujourd’hui on sait que R! défend une doctrine économique d’essence plutôt libérale au contraire de celle de Bardella/MLP qui, malgré tout, semblent peu à peu contaminés par les options proposées par Sarah Knafo et Z.
    C’est ainsi que ces deux partis se démarquent et c’est excellent pour la démocratie.
    La politique du RN c’est le principe de la feuille morte au vent d’automne…

  52. Je trouve l’indulgence de trop de gens avec l’Islam ridicule.
    Que ce soit dans le but de rallier ses croyants à une réaction religieuse et morale, ou de les croire supposer parmi les opposants en tout genre de ce qui fut dominant autrefois, savoir le catholicisme et la nation.
    Ridicule ! Parce que collectivement, les musulmans ne sont les amis de personne : ni des gens d’autres religions, au mieux « protégés » savoir infériorisés, au pire exterminés, ni les amis des femmes, plus infériorisés là qu’ailleurs, un peu, beaucoup, à la folie ?
    https://information.tv5monde.com/terriennes/afghanistan-leffacement-des-femmes-inscrit-dans-la-loi-2737360« >https://information.tv5monde.com/terriennes/afghanistan-leffacement-des-femmes-inscrit-dans-la-loi-2737360>https://information.tv5monde.com/terriennes/afghanistan-leffacement-des-femmes-inscrit-dans-la-loi-2737360
    Parler d’un Islam « des lumières » est ridicule : s’il y a pu avoir des réalisations dans le passé, nous n’y vivons pas, ce qui est d’ailleurs heureux : sous prétexte qu’il s’agit de l’optimum d’une religion, nous n’avons pas à renier nos progrès, qu’il s’agisse du sort des femmes… ou de l’éclairage de Notre-Dame :
    https://www.dailymotion.com/video/x9aeqbe« >https://www.dailymotion.com/video/x9aeqbe>https://www.dailymotion.com/video/x9aeqbe
    Les bâtisseurs de cathédrales prenaient les technologies de leur époque pour accrocher la lumière, il est bon d’en faire autant. Ne confondons pas la pénombre qui peut rythmer la lumière et la crasse accumulée !
    Ne renions pas tout ce qui a eu lieu après l’âge des cathédrales, par exemple, entre autre, les Américains, pas avares de dons pour Notre-Dame :
    https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-de-notre-dame-de-paris/notre-dame-les-americains-sont-les-plus-grands-donateurs-apres-les-francais_6918287.html« >https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-de-notre-dame-de-paris/notre-dame-les-americains-sont-les-plus-grands-donateurs-apres-les-francais_6918287.html>https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-de-notre-dame-de-paris/notre-dame-les-americains-sont-les-plus-grands-donateurs-apres-les-francais_6918287.html
    Nous diviser entre nous pour nous plier à ceux qui nous rendent le mal pour le bien est, faut-il le rappeler, ridicule ?
    Par peur ? La peur se confondant souvent avec un respect indu pour qui effraie ? Ridiculus :
    https://www.youtube.com/watch?v=WdsZp_6Q_A8« >https://www.youtube.com/watch?v=WdsZp_6Q_A8>https://www.youtube.com/watch?v=WdsZp_6Q_A8
    Les pouvoirs en général, et les religions en particulier, voudraient bien prohiber les caricatures. On les comprend : le rire tue la peur sur laquelle ils prospèrent.
    Le polythéisme, désolé de le dire, valait infiniment mieux que le monothéisme – ce qui est aisé – les dieux riaient certes de nous, mais ne nous menaçaient pas d’un Jugement dernier, ni n’interdisaient le rire… On pouvait même rire d’eux, c’est dire :
    https://ch.hypotheses.org/4152« >https://ch.hypotheses.org/4152>https://ch.hypotheses.org/4152
    Comme nous avons régressé ! Et comme nous sommes menacés de le faire, encore plus, avec l’Islam.
    On juge un arbre à ses fruits, dit-on, rappelons ce que donnent ceux de la religion du croissant :
    https://www.courrierinternational.com/article/monde-musulman-lislam-est-une-regression« >https://www.courrierinternational.com/article/monde-musulman-lislam-est-une-regression>https://www.courrierinternational.com/article/monde-musulman-lislam-est-une-regression
    Laisser venir des immigrés musulmans chez nous ?
    Après le saint commerce légitimant qu’on y ouvre des nations réfractaires à nos produits, autrefois, la sainte immigration, chez nous, après la guerre ouverte, l’infiltration ?
    Autre ressemblance : la Chine avait sous-estimé le danger. Par vanité, la même qui nous fait croire au-dessus du risque de soumission par l’Islam, et plus immédiatement, de traitement financier semblable à celui qui s’est abattu sur la Grèce.
    En France, on est trop souvent antiaméricain, et donc prêt à l’indulgence envers n’importe qui partageant cette tare.
    Trop d’intellectuels comme le cité par l’intellectuel interviewé dans l’article dans l’article, en font une pierre de touche de la vertu… Moi je dis qu’on pourrait suspecter qu’ils doivent bien valoir quelque chose, les Américains, pour unir contre eux la lie de la terre.
    S’ils n’avaient, entre autre chose, déjà, portés des coups fatals au nazisme et au communisme.
    C’est vrai que de nos jours, les héros sont fatigués, ils me semblent délaisser l’Europe… Mais des gens entretenus par d’autres tout en leur assénant des leçons de morale du plus haut comique ne sont pas exactement les mieux placés pour donner des leçons d’anti-isolationnisme ou pour persuader que nous valons mieux que l’Asie vers laquelle leur regard de tourne.
    Si ?
    Il y aurait tant à dire sur notre antiaméricanisme… et quelques autres aveuglements.
    Chacun ses limites, j’en conviens, le hic est que l’illusion collective répétée ne peut que mener un peuple aux abîmes, de la dette, et peut-être de la servitude, que nous avons déjà connue, qui a failli advenir par le coup d’État démocratique, ce bluff de de Gaulle nous ayant renfoncés dans la détresse de mauvaises institutions et la soif par elle ravivée d’hommes providentiels.

  53. Personne n’a jamais vu Dieu.
    De là à prendre Jean pour du psychédélisme, cela indique pourquoi les visions de Rimbaud qui inspirèrent la conversion de Claudel face à la vierge du pilier en sont encore à l’idolâtrie.
    « C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire. »*
    Ellen comprendra-t-elle que chacun de nous face à la Croix a l’occasion d’imiter la divinité, de renoncer à toutes les représailles quand le pardon à l’ennemi permet d’envisager la vie comme éternelle, dans la mesure où nos corps s’associent à celui qui invite à l’Esprit ?
    Les cérémonies en sont encore aux rituels mondains, chapeaux et robes de prix pour les prélats aussi, quand tout n’est plus guidé par les haleurs désormais cloués aux poteaux de couleur et qu’il s’agit de reconnaître sa place, qui est seconde, au service de la vérité pourtant accessible.
    « Le sang païen revient ! L’esprit est proche, pourquoi Christ ne m’aide-t-il pas, en donnant à mon âme noblesse et liberté. Hélas ! l’Évangile a passé ! l’Évangile ! l’Évangile.
    J’attends Dieu avec gourmandise. Je suis de race inférieure de toute éternité. »*
    On a le droit d’en rester au Jésus peace and love des beatniks pour mieux servir l’idole et rester aux obscures cavernes de Zemmour – l’Église, oui, mais sans le Christ – c’est alors Sarah qu’on épouse, quittant femme et enfants au nom de la morale pétainiste.
    *http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html

  54. @ Serge HIREL | 09 décembre 2024 à 19:40
    « L’exigence iconoclaste du « Prince », finalement satisfaite grâce aux cieux, de discourir à l’intérieur de l’édifice n’est pas sans rappeler le vilain geste de Napoléon Bonaparte, qui, au même endroit, le 2 décembre 1804, avait retiré sa couronne d’Empereur des mains du pape Pie VII et se l’était posée lui-même sur la tête. Son successeur, François, n’a fort heureusement pas pris le risque d’avoir à accepter un même caprice de la part d’un freluquet tout aussi grossier personnage. Il s’est contenté d’un message d’allégresse… dans lequel il a oublié de le citer… Manière astucieuse (et jésuite) de laver l’affront. »
    Pour moi, ce qui est vilain est que Napoléon soit devenu empereur. Enfin, comme les Français et la liberté, ça fait deux, c’est qu’il n’est pas permis au pape de le couronner qui choque encore !
    Détail, je trouve Napoléon incohérent, faire venir un pape et ne pas se faire sacrer par lui, à quoi bon ?
    En homme qui s’est fait par les armes et qui le montre, il aurait dû se faire sacrer par ses généraux, type chacun passe la couronne à un autre, le dernier, le meilleur si on a une raison de l’honorer, tiré au hasard si on ne veut vexer personne, ceint la couronne.
    Ne pas plus donner d’utilité que d’humiliation aux prêtres, les tenir loin du pouvoir.
    Les jésuites comme les papes sont faits pour le pouvoir, il ne paraît pas malséant d’en nommer un à la tête d’une monarchie élective théocratique. Ainsi une bête de proie sait garder l’indépendance de son Église des autres bêtes de proie.
    Sinon l’Église de France a de bons rapports avec le Président, le chef de l’Église universelle, moins, le gallicanisme ressort sous la laïcité. Ou bien, des prêtres – qui aimeraient bien que l’État restaure les églises et sont contents que le Président ait pris à cœur Notre-Dame – peuvent aussi se sentir gênés de laisser le Président et sa suite sous la pluie ?
    Je me méfie des prêtres, mais comme ce sont, à la base, des humains, un bon mouvement n’est pas impossible.
    Ce qui pourrait expliquer qu’une pensée leur soit venue : il est bon de permettre au plus grand nombre de chefs d’État possible de se rencontrer dans les meilleures conditions pour la paix.
    Tous ces facteurs, plus d’autres ou je ne sais quoi ? De toute façon, cette parenthèse va vite se refermer, et Notre-Dame briller plus bellement que jamais.

  55. @ Ellen | 09 décembre 2024 à 20:55
    « Très bon ! Il faut dire qu’Aliocha est vraiment spécial. On ne comprend rien à ce qu’il nous raconte. »
    Il faudrait contacter son dealer, le seul qui pourrait traduire ses délires hallucinogènes.

  56. @ Serge HIREL | 09 décembre 2024 à 19:40
    « Vous devriez penser à renouveler vos diatribes contre les journalistes… »
    Je ne cherche pas à lancer des diatribes contre « les » journalistes en bloc, je me contente de constater la façon de se comportent trop de journalistes actuels, vous-même pourriez probablement en convenir, souvent suite à la formation (ou déformation ?) qu’ils ont subie dans certaines écoles.
    Je me souviens par exemple avoir entendu une jeune journaliste expliquer qu’ayant refusé de lire dans le cadre de ses études un livre qu’elle jugeait contestable, elle avait été convoquée par la directrice qui lui avait alors déclaré : « On vous brisera ! ».
    De même, de façon objective, les résultats des scrutins blancs organisés dans les rédactions avant des élections nationales indiquant de façon massive une préférence pour les candidats de gauche plus ou moins extrême parlent d’eux-mêmes, même si bien entendu les meilleurs journalistes parviennent à échapper à ce formatage collectif de type totalitaire.
    Par ailleurs, je n’ai pas remis en cause les qualités professionnelles de Pierre Desgraupes, la citation lui étant attribuée que j’ai citée ne relevant pas d’un conseil mais d’une simple constatation de sa part, permettant aux lecteurs souhaitant décoder l’information de comprendre qu’ils peuvent être manipulés autant par ce qu’on leur tait que par ce qu’on leur raconte.

  57. Sarah Knafo n’hésite pas à balancer des chiffres et des noms qu’elle a puisés dans ses lectures de magistrat de la Cour des comptes.
    Cela ne plaît pas aux médias payés par nos impôts de diffuser certaines vérités qui dérangent.
    Sarah Knafo dénonce sans relâche des largesses budgétaires que la France n’a plus les moyens d’honorer sans creuser le déficit systémique.
    La France continue de verser de l’argent à la Chine pour aider à son développement alors que celle-ci a atteint la place de deuxième puissance mondiale. L’Algérie nous coûte très cher en aides diverses sans contrepartie. Les aides sociales aux étrangers en situation irrégulière sont une curiosité culturelle française.

  58. @ Serge HIREL | 09 décembre 2024 à 19:40
    Vous rejoignez ici le commentaire qu’en a fait Régis de Castelnau. Ce dernier a eu la bonne idée de joindre le lien d’une vidéo vers la prestation d’une excellente organiste qui livre ce que l’on attendait lors de la réouverture de Notre-Dame de Paris, à savoir la toccata et fugue de Bach enregistrée à Riga :
    https://www.vududroit.com/2024/12/notre-dame-comment-se-nettoyer-les-oreilles/
    Un régal pour nos oreilles, surtout si le PC est raccordé à un bon ampli.

  59. @ Robert 12h39
    « Ce dernier a eu la bonne idée de joindre le lien d’une vidéo vers la prestation d’une excellente organiste qui livre ce que l’on attendait lors de la réouverture de Notre-Dame de Paris, à savoir la toccata et fugue de Bach enregistrée à Riga :
    https://www.vududroit.com/2024/12/notre-dame-comment-se-nettoyer-les-oreilles/« 
    Curieux ces réactions défavorables face aux improvisations des organistes de Notre-Dame qui ont créé des oeuvres instantanées dans l’esprit de la musique modale du XXe siècle, moins compliquée que celle de Stravinsky ou de Messiaen.
    Le rappel à Bach me paraît de courte vue et traduit, selon moi, une perte de culture musicale importante qui rend des auditeurs imperméables à la musique d’aujourd’hui.
    Il y a cinquante ans, les béotiens se précipitaient chaque dimanche à Notre-Dame pour écouter les sublimes improvisations de Pierre Cochereau, mort en 1984.
    À force d’écouter des chansonnettes et du rap et de ne pouvoir distinguer entre les styles de la musique dite « savante », on assiste au naufrage culturel de notre époque.

  60. @ caroff | 10 décembre 2024 à 14:12
    Merci de me traiter d’inculte en matière de musique classique, à l’orgue tout spécialement.
    Quand j’ai résidé à Paris, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis rendu à Notre-Dame ou à l’église des Billettes, et d’autres lieux moins connus.
    Le problème n’est pas celui des improvisations, mais du sens de la réouverture de la cathédrale : les improvisations, que vous célébrez à grand renfort de mépris pour qui ne les a pas goûtées, ont, à mon humble sens de petit béotien, manqué de l’élévation qu’offre la musique de Bach ou de quelques autres. Sans doute aussi un effet de Vatican II…
    Sans doute vous manque-t-il la lecture de l’excellent et déjà ancien livre de Douglas Hofstadter « Gödel, Escher, Bach »
    https://www.fnac.com/a2424418/Douglas-R-Hofstadter-Godel-Escher-Bach

  61. @ Robert 18h10
    « Merci de me traiter d’inculte en matière de musique classique, à l’orgue tout spécialement. »
    Je ne vous visais pas particulièrement.
    Vous avez le droit de penser que la musique d’orgue s’arrête en 1750 à la mort de Bach… au reste un ancien organiste de choeur de Notre-Dame ironisait lui-même sur cette certitude.
    En fait, j’ai été exaspéré par les commentaires haineux ou ridicules de béotiens évoquant de la dissonance ou de la cacophonie au sujet d’improvisations réalisées (à l’exception de deux sur les huit au total) dans un style modal déjà pratiqué à la fin du XIXe siècle !
    Tout au plus peut-on reprocher aux quatre organistes de ne pas s’être entendus sur un hymne grégorien connu de tout le monde qu’ils auraient harmonisé chacun à leur façon avec l’aide de leur talent et des 115 jeux du grand orgue de la cathédrale…

  62. @ Exilé | 10 décembre 2024 à 11:45
    Il est vrai qu’aujourd’hui, les écoles de journalisme, qu’elles soient attachées au monde universitaire ou indépendantes, dispensent un enseignement professionnel disons… « orienté ».
    L’ESJ Lille, qui, bien qu’inclus, dès sa création en 1924, au sein de l’Université catholique – « la Catho » – a été longtemps le modèle d’une formation sans l’ombre d’un parti pris, tout comme le CFJ Paris, fondé par des personnalités de gauche à l’époque – la Libération – où celle-ci ne diabolisait pas la droite.
    Tout a changé depuis bien longtemps maintenant, lorsque la gauche, devenue sectaire, a compris qu’investir les directions de ces écoles était le plus sûr moyen de former des journalistes bien-pensants. Hervé Bourges (ex-rédacteur en chef de Témoignage Chrétien, futur patron de RFI, RMC, TF1, France Télévisions et du CSA), qui, quelques années auparavant, de 1962 à 1965, avait été conseiller personnel de Ben Bella – on oubliera la séquence des « valises »… -, a dirigé « Lille » de 1976 à 1980. À la fin de leurs études, « ses » journalistes connaissaient beaucoup mieux leurs « droits acquis » que les ficelles du métier. Il n’y a pas donc lieu de s’étonner qu’au printemps dernier, l’ESJ Lille ait été au cœur des manifestations islamo-gauchistes en soutien plus au Hamas qu’aux Palestiniens…
    Il n’y a donc pas lieu non plus de s’étonner que les rédactions penchent à gauche et que la bien-pensance ait gangréné de nombreux titres, y compris en province. Mais cette situation n’est pas due qu’au seul entrisme des gauchos. Trop souvent, des directions ne s’y sont pas opposées et ont même accepté de signer des chartes d’« indépendance de la rédaction »… Tout comme, depuis 1945, dans leurs ateliers, elles supportent le Livre CGT tout en dénonçant ses méfaits…
    Ainsi va la presse française vers son déclin.
    P.-S. : il me semble que Pierre Desgraupes exprimait surtout son inquiétude à propos d’une réalité nouvelle, apparue avec la croissance du parc de téléviseurs : une actualité n’existe que si l’on en a des images. Ceci est encore vrai aujourd’hui, même si l’explosion des techniques numériques a permis et permet une incroyable production et une diffusion sans limites de vidéos. À tel point que, parfois, le trop-plein d’images provoque le désintérêt.

  63. Vous souvenez-vous d’une élection présidentielle où s’était présenté, ou essayé de se présenter, le parti du vol yogique. Exotique. Reconquête! ça me fait un peu penser à ça. Une sorte d’exercice de pensées xénophobes à destination d’un nombre réduit d’adeptes. Une secte.
    Un peu comme les raëliens. Le gourou est moche, raconte n’importe quoi. Les naïfs suivent.

  64. @ Serge HIREL | 10 décembre 2024 à 20:08
    « il me semble que Pierre Desgraupes exprimait surtout son inquiétude à propos d’une réalité nouvelle, apparue avec la croissance du parc de téléviseurs : une actualité n’existe que si l’on en a des images. »
    J’ai eu un exemple concret de ce fait à l’époque de la mise en œuvre du génocide cambodgien, dont j’ai pris connaissance de façon indirecte par le biais d’un réfugié cambodgien, alors que les médias français n’en parlaient pas.
    En ayant alors parlé à un collègue de travail, il a refusé catégoriquement de me croire sous le prétexte qu’il n’avait pas vu d’images à la télévision à ce sujet…

  65. Sarah Knafo est vive, éloquente, attentive, assez bienveillante mais très ferme. Elle n’est donc pas un faire-valoir, est-ce là son moindre défaut ?

  66. Pire que Sarah Knafo je ne vois que Sophia Chikirou. Elles sont toutes deux revêches, agressives, dénuées d’humour et d’un sectarisme qui me conduit à les placer dans le même sac. Leur avenir politique me paraît très compromis. Zemmour a quasiment disparu de la circulation et Mélenchon est l’homme politique le plus détesté des Français.
    Elles ont un autre point commun : toutes deux concubines du grand chef.

  67. @ Merville | 12 décembre 2024 à 04:34
    Lorsqu’il a franchi le pas entre le journalisme et l’action politique, ce qui animait Éric Zemmour n’était pas d’obtenir une place au soleil dans le paradis des élites qui gouvernent, mais de faire progresser sa conception du monde de demain et, pour ce faire, de mettre sur le devant de la scène des dossiers jusqu’alors soigneusement camouflés, le premier d’entre eux étant l’immigration, qui confine à l’invasion.
    Vous aurez du mal à faire croire qu’il n’a pas mené à bien son entreprise. L’immigration et l’insécurité qui en découle – couteaux, drogue et menaces d’attentats – sont au cœur des inquiétudes que les Français expriment désormais sans hésiter.
    Alors, qu’avec un mépris certain, vous jugiez qu’il a « disparu de la circulation » n’a aucune importance. De plus, dans une nation en pleine déliquescence, nul ne sait ce que l’avenir lui réserve, à lui ou à Sarah Knafo, que vous êtes peu ou prou le seul à massacrer. Dans une démocratie, déconsidérer un adversaire politique sans combattre ses idées n’a jamais servi ni à se grandir ni à faire triompher les siennes.
    Surtout lorsque celui-ci (ou celle-ci) est brillant(e) et possède le don de la répartie qui fait mouche.

  68. Jean sans terre

    J’avais commencé à rédiger un commentaire sur Mme Knafo. Il était bien trop long. Il y avait trop à dire. Je me suis donc retenu et y ai renoncé. J’avais déjà par avant beaucoup dit sans pour autant avoir épuisé tout le sujet.
    Il est au moins deux questions que j’invite ses laudateurs naïfs à se poser : qui donc la catapulte ainsi sur la scène médiatique et pour quelles raisons ? Son talent ne me paraît pas si extraordinaire qu’elle mérite une si soudaine et forte exposition. Ce qu’elle dit, j’en conviens, s’entend peu. Ce sont néanmoins des banalités qu’un esprit averti peut aisément découvrir par lui-même. Ce qui est beaucoup plus intéressant est ce qu’elle ne dit pas et qu’elle garde soigneusement dans l’ombre.
    Je pense que ses admirateurs, comme ceux plus tôt de Zemmour, sont tellement marris de n’entendre jamais dans les médias ce qu’ils pensent tout bas qu’ils se fient beaucoup trop et sans prudence aux premiers qui les disent un peu ouvertement.
    Pour ma part, j’accorde une importance au moins égale à tout ce qui n’est pas dit et qui révèle, lorsque l’on s’en aperçoit, le fond de l’âme humaine et ce que l’on en peut attendre.
    M. Bilger me semble rester trop souvent à la surface à cause de son admiration excessive de l’oralité. N’étant pas passé loin de la vocation de curé, j’en ai gardé de vieux restes et ce sont les mystères de l’âme que je cherche à percer.

  69. @ Jean sans terre | 14 décembre 2024 à 17:04
    « Ce sont néanmoins des banalités qu’un esprit averti peut aisément découvrir par lui-même ».
    On peut dire effectivement que le bon sens est banal, mais il ne l’est pas forcément chez ceux qui nous gouvernent. Il ne l’est pas non plus dans une société orwellienne qui ne sait même plus trop comment définir la différence entre un homme et une femme ; ou qui refuse qu’on publie certaines vérités, et va même jusqu’à pénaliser ceux qui en parlent. Auquel cas ces banalités deviennent intéressantes à entendre, et cela d’autant plus qu’elles prouvent un certain courage chez ceux qui les disent. Or le courage n’est jamais une banalité.
    L’originalité comme critère de validité d’une opinion ou d’une proposition n’a rien à voir avec la qualité, la profondeur ou la validité. C’est surtout une façon de se mettre en valeur pour qui en est l’auteur, mais l’engouement qu’elle peut susciter mène à des situations hasardeuses en politique.

  70. Robert Marchenoir

    @ Jean sans terre | 14 décembre 2024 à 17:04
    « J’avais commencé à rédiger un commentaire sur Mme Knafo. Il était bien trop long […]. Je me suis donc retenu et y ai renoncé. J’avais déjà par avant beaucoup dit [..]. Il est au moins deux questions que j’invite ses laudateurs naïfs à se poser : qui donc la catapulte ainsi sur la scène médiatique et pour quelles raisons ? »
    Eh bien ! Vous qui êtes si savant, si intelligent et tellement plus habile à déjouer les pièges que nous autres naïfs, que ne partagez-vous point vos découvertes ?
    Car en ce qui concerne ce que vous auriez déjà dit à ce sujet, cela se résume à : c’est les Chouifs. Sarah Knafo comme Éric Zemmour sont juifs, et c’est tout ce que vous trouvez à leur reprocher.
    Comme tous les antisémites, vous résistez mal à l’envie de partager votre détestation irraisonnée, c’est pourquoi vous avez discrètement, mais explicitement lâché le morceau il y a quelque temps. Nul besoin de longueurs pour cela. On a très bien compris.

  71. Jean sans terre

    @ Robert Marchenoir
    Non, vous croyez avoir compris.
    Si j’étais antisémite, je le dirais. Je ne le suis pas.
    ——————–
    @ Lucile
    Je lui reconnais un courage certain qui consiste à s’exposer et à brûler ses vaisseaux, qui la met bien au-dessus des intrigants de la politique qui ne se risquent pas ou peu.
    Je n’aime pas ce qu’elle tait et que je sais qu’elle sait. J’y vois une forme de malhonnêteté intellectuelle vis-à-vis de son public, qui a pour but de favoriser sa carrière au détriment de la vérité. Je maintiens qu’elle méconnaît la France.

  72. @ Jean sans terre | 18 décembre 2024 à 16:32
    « Je n’aime pas ce qu’elle tait et que je sais qu’elle sait ».
    De quoi s’agit-il ?
    ;

  73. Jean sans terre

    @ Lucile
    Songez que le projet civilisationnel de Reconquête! entérine que les Français ne seraient rien de plus que des Américains d’Europe, sans nul traits distinctifs, sans puissance, sans indépendance, sans souveraineté sous l’égide culturelle et politique de l’Amérique. Toute l’originalité et les spécificités françaises disparaîtraient.
    Le péril de l’occidentalisme est plus mortel que ne l’est celui de l’islam. Il est à l’origine de tous les ravages spirituels et moraux qui ont altéré la société ces dernières décennies et l’ont laissée faible et sans défense. Il est né dans les sociétés secrètes maçonniques d’origine anglo-saxonne et a été consacré dans les Lumières qui ont pris forme dans un républicanisme illusoire qui soumet complètement les peuples aux puissances d’argent. Il précède et prépare les futures invasions barbaresques, les peuples occidentaux étant devenus eux-mêmes barbares.
    Sans indépendance et sans souveraineté, la France est livrée et disparaît. Reconquête! accepte ce bouleversement ontologique qui met fin à notre histoire et n’oppose aucune résistance à l’hégémonie politique et culturelle de l’Amérique par le truchement de l’Europe. Zemmour et Knafo se comportent comme deux juifs terrorisés par la crainte et la haine ancestrales de l’islam à laquelle ils sont disposés, pour l’éviter, à tout lui sacrifier.
    Reconquête! n’est guère plus qu’une variante d’un occidentalisme sémite qui n’empêchera pas l’oblitération de la France et du caractère français.

  74. En 1940, la France s’est effondrée, totalement.
    Imputer cette catastrophe aux sémites et aux maçons est un contresens historique épouvantable, oublieux des raisons de l’échec des puissances européennes qui, par deux fois, ont vu les USA venir sauver la démocratie en Europe.
    Nier cela n’est pas dénoncer justement le matérialisme occidental qui est effectivement un retour au pré-païen, à la barbarie des cavernes et de la loi du plus fort, mais affirmer son manque de foi en la capacité démocrate à établir la justice, pour vouloir rétablir un système totalitaire qui a déjà, encore et pour jamais, démontré son obsolescence.

  75. @ Jean sans terre | 19 décembre 2024 à 14:06
    D’abord cela m’ennuie que vous réduisiez la vision politique d’Éric Zemmour et Sarah Knafo à leur ‘judéité’ comme si leur religion conditionnait tout leur projet, ce qui est faux. Je préfère analyser leurs idées telles qu’elles sont. La religion juive n’a jamais prétendu imposer sa loi aux pays où les Juifs se sont installés ; la diversité de leurs choix politiques montre qu’il n’y a pas une pensée juive unique. Je ne vois pas de trace particulière de ‘judéité’ dans le programme de Reconquête!. Le reste n’est que soupçons de votre part. Enfin le libéralisme de Sarah Knafo me paraît de bon aloi, c’est à dire anti-trusts et anti-monopoles.
    Comme Zemmour et Knafo, je crains la progression de l’Islam en Europe, la place qu’il fait aux femmes et le terrorisme qui en est issu – la charia est en passe d’entrer officiellement dans les mœurs en Grande-Bretagne ! Par conséquent je me sens plus en phase avec ceux qui ressentent l’expansion de l’Islam comme un danger qu’avec ceux qui la protègent, de façon active ou passive (politiciens avides de suffrages, mais aussi « philanthropes » du genre Soros). Et maintenant que l’Islam a pris pied dans notre pays, il nous faut regarder le problème en face, ce n’est plus seulement le problème d’Israël. Entre une appartenance à l’Occident et une appartenance au Moyen-Orient, mon choix est fait.
    Par ailleurs, nous serons d’autant moins dépendants des autres pays, y compris de nos alliés, et nous subirons d’autant moins leur loi, que nous aurons une économie forte et que nous nous serons désendettés. La France est en état d’extrême urgence sur ce point et l’arrivée de Sarah Knafo représente selon moi une bouffée d’air au moment où il le faut. Comme c’est une bonne, et même une très bonne enseignante, elle donne à ceux qui l’écoutent et en particulier aux jeunes, des clefs pour penser autrement. Cela peut nous aider à sortir du carcan actuel. Son parti progressera sans doute moins vite que ses idées, mais elle le sait, et ça ne l’arrête pas.
    Pour finir, juste une petite remarque : au nom de l’Islam, à cause de deux versets du Coran, les pratiquants extrémistes de cette religion veulent rayer de la carte Israël tout entier. Certains de ces mêmes extrémistes se sentent également autorisés à ôter la vie aux chrétiens. Vous connaissez une autre religion qui préconise la même chose ? C’est très chrétien de ne pas les haïr, mais ça ne les empêche pas eux, de le faire.

  76. @ Jean sans terre 14h06
    « Sans indépendance et sans souveraineté, la France est livrée et disparaît. Reconquête! accepte ce bouleversement ontologique qui met fin à notre histoire et n’oppose aucune résistance à l’hégémonie politique et culturelle de l’Amérique par le truchement de l’Europe. Zemmour et Knafo se comportent comme deux juifs terrorisés par la crainte et la haine ancestrales de l’islam à laquelle ils sont disposés, pour l’éviter, à tout lui sacrifier »
    Votre antisémitisme est vraiment gênant.
    Reconquête! milite précisément pour que soit préservée l’indépendance et la souveraineté de la France.
    Comme le fit de Gaulle en son temps.
    Z et Knafo connaissent si bien les musulmans qu’ils ont l’audace et la clairvoyance de se plaindre de leur entrisme en France. Ils savent qu’il n’y a rien de bon à en attendre ! Du reste tout ce qu’a prévu Zemmour à cet égard s’est hélas réalisé.
    Romain Gary était lui aussi d’origine juive, mais il était plus français que tous les « de souche » traîtres à leur patrie (la liste est longue !).

  77. Jean sans terre

    @ Lucile
    Je ne réduis pas Éric Zemmour et Sarah Knafo à leur seule judéité. Néanmoins, je constate que celle-ci influe sur leur positionnement global dans un sens qui me paraît préjudiciable pour la France.
    Ceci s’observe notamment en politique étrangère dans l’appui constant à l’État d’Israël. Il ne s’agit aucunement pour moi de nier l’atrocité et l’abomination des actes commis le 7-Octobre, ni non plus de dénier à Israël le droit à se défendre. Toutefois, le droit à se défendre ne doit pas correspondre non plus à un permis sans limite de tuer, ni non plus à infliger à des pays tiers des dommages, ni non plus à poursuivre une politique expansionniste d’appropriation de terres étrangères.
    Ce soutien sans réserve à Israël conduirait à importer ce conflit exogène et qui ne concerne pas directement la France à l’intérieur de nos frontières. L’importation de ce conflit aggraverait la situation de la France dont la faiblesse actuelle ne lui permettrait pas de s’y confronter sans graves et irréversibles dommages. La France est trop vulnérable. Elle ne serait présentement pas capable de résoudre une guerre civile entre communautés. Ce qu’une méthode israélienne du conflit susciterait. Les forces de sécurité intérieure et extérieure françaises n’ont pas d’unité ethnique qui rendrait cela même techniquement supposable.
    Que la France soit déjà en mesure d’assurer la protection inconditionnelle des compatriotes français de confession juive sur notre territoire et de sanctionner sévèrement ceux qui leur porteraient atteinte !
    L’attitude d’Israël vis-à-vis de l’Arménie aussi doit être dénoncée et devrait conduire à une certaine circonspection à l’endroit de cet État. Cela n’a pas été assez fait dans le microcosme médiatique national. Je n’ai pas vu Reconquête! s’y opposer. Maréchal et Bay l’ont fait. Depuis sa scission, le sort des chrétiens d’Orient tant en terre d’Israël qu’ailleurs comme en Syrie ne semble plus être une priorité de Reconquête!.
    J’ignore si le regain de tension au Proche-Orient est cause du revirement de Reconquête! dans sa posture vis-à-vis du conflit en Ukraine ainsi que de son surprenant enthousiasme à l’égard des élections américaines.
    Il est assez clair que la position des États-Unis a toujours été pro-sioniste quel qu’ait été son président en raison de l’influence prépondérante d’une partie de la communauté juive dans la politique intérieure américaine. Le président Trump ne se départ pas de cette posture malgré le désir qu’il a de faire stopper les conflits tant en Europe qu’au Proche-Orient. La posture française jusqu’à récemment était différente.
    J’ai regretté l’abstention de Sarah Knafo dans le vote récent au Parlement européen pour soutenir l’effort de guerre ukrainien. J’y ai vu un revirement avec la posture précédente de Reconquête! et une absence de courage politique à l’instar de Jordan Bardella qui ne s’est pas compromis à aller voter. Elle aurait dû voter contre. La France n’a que des désavantages à participer à la guerre contre la Russie fomentée par l’ancienne administration américaine avec l’aval des institutions européennes qui agissent comme un vassal de la puissance américaine.
    Pareillement, je suis circonspect à l’endroit du nouvel enthousiasme pro-américain de Reconquête!. Les Américains sont parfois des alliés circonstanciels et toujours nos rivaux économiques. Les États n’ont pas d’alliés, ils n’ont que des intérêts. Par cette guerre, l’Europe et la France se ruinent au bénéfice exclusif des Américains.
    Ce revirement par rapport à la puissance américaine augure mal des velléités d’indépendance de Reconquête! pour la France vis-à-vis à la fois des institutions européennes et de l’Amérique que Reconquête! fait toujours passer au second plan après la crainte de l’invasion migratoire d’origine essentiellement musulmane et du grand remplacement.
    Je voudrais d’abord faire constater que le grand remplacement n’est possible que parce que les Français sont tels qu’ils sont, eux-mêmes culturellement remplacés en trois ou quatre générations sous l’influence prédominante de la sous-culture américaine offerte en pâture aux masses européennes amnésiées.
    Il serait complètement illusoire de croire pouvoir s’en prendre aux effets du grand remplacement sans s’être au préalable attelé avec énergie aux causes du petit remplacement. Il me paraît tout à fait inimaginable de supposer que par des décisions politiques le nihilisme ambiant, mêlé d’une atomisation de la société sous l’effet d’un matérialisme égocentrique, consumériste et hédoniste puissent s’opposer avec des chances de succès autres que très provisoires et temporaires au grand métissage universel que génère intrinsèquement le mondialisme issu d’un capitalisme de connivence débridé et déstructurant à l’échelle de la planète, cette révolution écocide de la diversité humaine. À ce fléau Reconquête! n’a rien à opposer, tout comme les autres partis politiques, tout simplement parce que la chose n’est pas pensée.
    Je déplore que Reconquête! s’en prenne systématiquement à LFI et néglige de s’en prendre aux pouvoirs actuels. Certes LFI est l’ennemi de demain. En attendant, depuis cinquante ans, l’ennemi qui est cause de tout ce qui survient sont les partis traditionnels de l’arc républicain, allant du PS jusqu’à la DR en passant par le centre. Ce sont eux, avec l’assentiment constant des Français, par leur lâcheté et passivité successives, qui sont responsables de l’état actuel de la société. Ce sont eux encore qui contribueront à dissoudre l’existence de la France dans le grand tout informe de l’Union européenne.
    Dans quatre ou cinq ans, la création de la fédération entérinera la disparition de la France et des Nations. Il sera trop tard. L’ancienne Nation française sera enferrée et il ne lui sera plus possible de recouvrer la maîtrise de son destin. Ce péril m’apparaît plus imminent que la menace musulmane. D’ailleurs, l’un et l’autre sont remarquablement imbriqués et concomitants, l’un et les autres étant l’avers et le revers de la même pièce. Reconquête! n’y oppose aucune résistance. Jusqu’à présent par un républicanisme coupable et suranné, Reconquête! a systématiquement soutenu le président dans son projet révolutionnaire.
    Terminons par le jeu des forces politiques en présence. Il faut le dire, Reconquête! a laissé passer sa chance. Que l’on en pense du bien ou du mal, le RN est aujourd’hui l’unique alternative, avant la montée dans les années futures de LFI, au centrisme républicain mou et dissolvant des partis traditionnels. Si Reconquête! dispose toujours d’une voix médiatique, ce n’est jamais par les qualités intrinsèques de son offre politique – d’autres en ont de meilleures et sont invisibilisés – mais pour son pouvoir de nuisance contre la force montante du RN. Reconquête! est maintenu en avant pour affaiblir le RN.
    Reconquête! aujourd’hui, n’a aucune chance de victoire. Pour que Reconquête! en ait à nouveau, il est nécessaire qu’au préalable le RN dans l’exercice du pouvoir ait échoué. Alors seulement, il pourra rassembler. Toutefois, il ne semble pas en être capable, n’étant pas capable de remise en cause introspective. Sur la question sociale Reconquête! est mauvais. Or, les questions sociales importent plus aux Français que la question civilisationnelle.
    À ce propos il est amusant que l’on fasse tant cas de la prétendue civilisation occidentale. Celle-ci certainement a existé. Elle s’appelait chrétienté. Elle rassemblait toute l’Europe. Le christianisme universel est moribond en Europe. Un nihilisme hédoniste, matérialiste et consumériste l’a pratiquement intégralement supplanté.
    Que peut-on dire de ce nihilisme ? Qu’il est le contraire d’une civilisation, il est une absence de civilisation, une forme de retour à l’état barbare. C’est sans doute la raison profonde pour laquelle tout ce que l’on déplore advient.
    ——————————-
    @ caroff
    Vous êtes un étrange terroriste de la pensée.
    Que je sache, Zemmour et Knafo sont juifs.
    Interroger leur judéité n’est pas faire preuve d’antisémitisme. C’est juste se questionner, sauf à supposer que leur judéité en fasse des intouchables.
    Il ne me semble pas que vous procédiez de la même manière avec les musulmans. Qu’est-ce qui justifie cette différence de traitement ? À croire que votre islamophobie vous oblige à être pro-sémite.
    Pour ma part, j’exclue de verser dans ces deux extrémités.

  78. @ Lucile
    Sarah Knafo et Éric Zemmour ne s’arrêtent pas de penser. C’est là leur singularité. Est-ce aussi celle du judaïsme ? Merci pour vos réponses à Jean sans terre.

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