Etre journaliste et de gauche, une consécration ?

Un billet peut être l’humeur, le trait d’un instant comme le résultat d’une matière composite.

Pour celui-ci, dans ma tête s’est mélangé un bel et sensible entretien avec Anne Sinclair (TéléObs) et les réactions qui ont suivi la nomination de Guillaume Zeller nouveau rédacteur en chef d’i-Télé (Le Monde, Le Figaro).

Anne Sinclair restera un regret même si cette personnalité singulière a toujours su habiller ses refus avec une infinie délicatesse.
J’aurais beaucoup aimé la questionner dans le cadre de mes entretiens vidéos et, sans présomption, ce n’est pas l’émission que Laurent Delahousse, avec ses interrogations superficielles, lui a consacrée qui aurait pu me faire dévier de mon envie.

Sans davantage de vanité, mais parce que pour qui est passionné par la psychologie d’autrui, il y a le désir, un jour, d’être à son tour écouté, scruté, piégé, compris par une intelligence et une finesse rares dans le milieu médiatique et, j’ose le dire, Anne Sinclair m’aurait comblé si elle avait accepté de me faire cette grâce sur Europe 1.

Je n’ai aucune raison de douter des motifs qu’elle a invoqués pour l’une et l’autre démarche mais tout de même ne m’a-t-elle pas perçu comme trop atypique pour le double rôle que j’aurais rêvé de m’assigner ?

Il m’a manqué de la questionner et d’être questionné par elle.

L’entretien tout de sérénité et de mesure, où elle se livre peu, sans aigreur ni ressentiment, se termine par « J’ai tourné la page » et il est clair que chez elle tout a tourné la page.

J’apprécie cette grande journaliste qui, ayant eu un conflit judiciaire avec Jean-Marie Le Pen l’ayant insultée, ne l’avait évidemment jamais invité à 7 sur 7. En revanche, son honnêteté me touche qui la conduit à déclarer que « on ne peut pas dire aujourd’hui que le FN se situe hors de la démocratie. Donc oui je pourrais interviewer Marine Le Pen… mais je ne suis pas candidate ! ».

Anne Sinclair, sans l’avoir proclamé, n’a jamais dissimulé sa sensibilité de gauche. Il est clair, pour tous ceux qui entendent Patrick Cohen sur quelque sujet que ce soit, que ses convictions, et ses questions et ses insistances le démontrent, le situent dans le camp de la gauche médiatique. A mon avis, celui qui a été jusqu’il y a peu le plus remarquable journaliste de l’audiovisuel français, Michel Field – maintenant à la tête de France 5 : déjà un très bon point pour Delphine Ernotte qui l’a choisi – n’a jamais caché que dans sa jeunesse il a appartenu à la Ligue Communiste Révolutionnaire comme, d’ailleurs, Denis Olivennes qui, à l’évidence, en est resté marqué aujourd’hui pour le meilleur, et non pas pour le pire. Quant à Serge July, quand il a été en charge de Libération qui n’était pas qu’un quotidien idéologique, on a assez parlé de ses années révolutionnaires auparavant.

Je présente cet inventaire disparate qui ne m’effraie pas pour me féliciter du fait que ces parcours ostensibles de gauche, d’une gauche discutable, voire d’une gauche extrême n’ont jamais suscité par la suite, dans le champ professionnel, d’oppositions, de critiques, de procès en illégitimité et en suspicion, qu’ils concernent les rédactions ou les Directions, de la part des tenants de « l’humanisme » et de « l’objectivité ». Dès lors que la compétence était incontestable.

Tant mieux à partir du moment où le traitement est équitable. Où, si être ou avoir été de gauche et journaliste est une consécration, être ou avoir été de droite et journaliste n’est pas une malédiction. Si d’un côté il n’y a pas une sublimation et de l’autre une dénonciation.

La démonstration de cette choquante discrimination a été faite par les portraits consacrés à Guillaume Zeller, qui va arriver à i-Télé – qui s’appellera CNews – dans une ambiance guère favorable.

Pourquoi ? Examinons les éléments à charge.

Diplômé de Sciences Po et titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine, en 2007 il devient rédacteur en chef de Direct Soir avant d’être nommé directeur de la rédaction de Direct 8 en 2011 et du pôle digital du quotidien Direct Matin en 2012.

Apparemment ce n’est pas le plus grave.

« C’est un spécialiste du catholicisme et de certains thèmes chers à la droite » : par exemple, Oran : la chasse à l’homme anti-européenne le 5 juillet 1962, Les religieux déportés à Dachau ou Un prêtre à la guerre (avec l’aumônier des parachutistes de Montauban dont certains furent victimes de Mohamed Merah).

Il y a pire encore paraît-il.

Invité à sept reprises par Radio Courtoisie, il a même écrit trois billets pour l’excellent site qu’est Boulevard Voltaire qui n’a que le tort irrémédiable d’avoir été créé par Robert Ménard et, chroniqueur littéraire dans une émission religieuse de Direct 8, il a osé comparer les « missions d’évangélisation » à des « missions d’amour ».

J’oublie l’essentiel qui a été mentionné ailleurs que dans Le Monde et qui représente l’accusation suprême : il est catholique pratiquant.

Comment a-t-on pu promouvoir une telle personnalité, au trajet aussi pervers, aux expériences et à la pratique aussi désastreuses ! La rédaction d’i-Télé est plus qu’émue, qui se revendique de « l’humanisme et de l’objectivité » et craint de les voir s’effacer…

Faut-il vraiment rire de ce que révèle cet épisode avec la mise en cause malicieuse et partiale de Guillaume Zeller ? Si je saisis bien le raisonnement des journalistes, l’objectivité et l’humanisme, pour être des valeurs forcément absentes des carrières de droite, appartiennent consubstantiellement aux pratiques de gauche qui n’ont jamais à justifier de leur moralité professionnelle.

Si on était pessimiste, on pourrait alors considérer qu’être journaliste et de gauche constitue quasiment un pléonasme.

Pourtant je veux finir sur une note d’espoir. Il y a des journalistes sur l’opinion politique desquels je peux tout imaginer, précisément parce qu’ils ne nous permettent pas de savoir quoi que ce soit à ce sujet. Ils ont mis une cloison étanche entre les citoyens qu’ils sont dans l’intimité et les professionnels qu’ils incarnent dans l’espace public.

Yves Calvi, Patrick Roger, Thomas Sotto, Frédéric Taddéï, Elise Lucet ou Caroline Roux appartiennent, notamment, à cette catégorie qui sort le journalisme de l’idéologie oubliée, dépassée ou subtilement présentée.

Cacher l’homme ou la femme qu’on est pour servir l’information des citoyens : un défi qui, relevé, apporte sa pierre à la démocratie et vaut tous les engagements partisans.

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Voir les Commentaires (82)
  1. jean-pierre cassagne

    Vous avancez qu’être « journaliste de gauche est un pléonasme », intellectuel de gauche l’est tout autant cher Philippe !
    Etre de gauche, c’est détenir la vérité et ce n’est pas discutable !…

  2. « Si on était pessimiste, on pourrait alors considérer qu’être journaliste et de gauche constitue quasiment un pléonasme. »
    Comme c’est amusant ! Comme c’est nouveau ! Et comme c’est beau…
    M.Bilger, ce billet qui correspond à votre humeur nous sert encore une fois ce monde certes important du journalisme, mais dont nous constatons chaque jour la perversion.
    Pourquoi ne regardez-vous pas le monde d’un autre point de vue ? La liste des noms que vous distribuez comme des rôles dans votre scénario, nous en sommes fatigués, les ressorts des rancunes et des oppositions de camps, des idées quand il y en a, des ego (et il n’en manque pas !!), des opportunismes, nous lassent.
    Je vous admire de ne pas avoir la nausée, et reste perplexe quant à puissance de vos pensées, somme toute, lustrées comme un vieux fond de culotte…
    Quant à votre déception relative à Mme Sinclair, elle est significative…

  3. Philippe Bilger,
    découvrant votre Panthéon du journalisme à la fin de votre billet, je comprends mieux votre dilection : à la notable exception de Frédéric Taddéï, qui, s’il en a la carte, ne se contente pas d’être journaliste, seule Elise Lucet nous rassemble dans l’estime que vous lui portez.
    Calvi, Sotto et Roux sont des prototypes de journalistes connivents et très prévisibles, l’opposé de l’idéal du curieux intellectuel.
    Quant à Patrick Roger, il m’était inconnu jusqu’à la lecture de ce billet, tout autant que me l’était Guillaume Zeller.
    J’ignore quelles pages ou antennes constituent les sources principales de votre information, mais les portraits publiés de Guillaume Zeller évoqués dans votre diatribe ne sont pas parvenus jusqu’à moi.
    Ce qui, en revanche, était évoqué ce matin sur l’antenne d’Europe1, c’était bien l’inquiétude des équipes d’i-Télé. Non pas pour cause d’excommunication de Guillaume Zeller, mais pour cause d’absence totale de projet éditorial.
    Monsieur Bolloré est décidément un bien dangereux personnage.
    Michel Audiard, à propos de lui et de ses semblables, disait: « ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »

  4. C’est que vous touchez au cœur des mœurs politiques.
    Partant, les passions vont s’affronter, dans ce contexte très particulier du déplacement de l’information depuis l’écrit déclinant jusqu’au visuel en expansion, mais propice aussi à la paresse intellectuelle.
    Etre de gauche ou de droite n’a d’importance que du « point de vue » du journaliste, exprimé après l’exposé des faits ou de la situation individuelle des personnes en cause.
    Si on a pu détester Claude Cabanes pour son obstination sarcastique, il était tellement déconnecté de la réalité qu’il en devenait drôle, et le savait, mais cela demande de l’auditeur ou du lecteur une volonté d’analyse.
    La mystique du journaliste, porteur de vérité, vient polluer cette exigence et les professionnels se rengorgent avec leur titre : « le public a le droit de savoir. » Même s’ils s’apprêtent à falsifier toute l’affaire, par conviction ou opportunisme ou ordre venu d’en haut ??
    L’affaire de l’A1 est symptomatique : elle a été évincée des écrans et des feuilles écrites en un temps record alors qu’il s’agit d’un symptôme grave de la destruction de l’état de droit. L’affaire de l’enfant turc va encore plus loin puisqu’il y a des soupçons sur l’origine de la migration, l’attitude du père. Peu importe, il faut construire un mythe offensant, peu importe la cible car il ne s’agit pas ici de cela.
    C’était aussi l’affaire de l’enfant palestinien tué par balle voici quelques années.
    L’idéologie dominante prend alors le relais de la vérité, mais le monde est fait comme ça, même la preuve de la supercherie n’entame pas les convictions.
    Dans le cas français qui nous occupe, l’influence des partis communiste puis libertaire additionnés, depuis 1945 a construit un journalisme de gauche depuis les écoles professionnelles. L’appartenance de nombre de professionnels aux ligues extrêmes a notoirement transformé le sens du mot vérité, comme il en était dans les pays communistes ou réputés tels. Les Russes disaient volontiers qu’il n’y avait Pravda dans les Izvestia et pas d’Izvestia dans la Pravda, mais eux, au moins, réfléchissaient.
    Nous souffrons d’un mal plus languide qui est le confort dans l’asservissement à l’inculture. Descartes disait que la France est un pays de haute police, on le vérifie chaque jour. Falsification de l’histoire, répression des cultures classiques par une musulmane qui travaille pour sa religion et non pour les enfants de France, relais par des journaux ou périodiques bien orientés et, vous l’apprenez à beaucoup d’entre nous, cabale contre qui n’est pas de gauche dans le monde de l’information.
    Il ne faut pas compter sur les patrons de presse, surtout nationale, qui sont des hommes d’affaires. Le capital se moque de l’objectivité, ne songeant qu’à son profit, il ne soutient que ce qui le porte.
    Ceci ne veut pas dire qu’il faut tout jeter, car foule de journalistes locaux, pigistes, rédacteurs, essayistes, écrivains, fournissent une matière critique excellente.
    Il reste aussi une publication très en vogue, « Valeurs actuelles », qui fait un immense travail en courbant le dos sous les rafales d’attaques et de procès. La magistrature n’étant plus un gage d’indépendance, la tendance totalitariste est confortée.
    Tout ceci n’entraîne pas obligatoirement du mensonge de la part des journalistes comme à Timisoara mais une propension à monopoliser les postes décisifs, faiseurs d’opinion.
    Si nous réfléchissons un petit peu, cette situation devrait engendrer un affrontement épique, si jamais M.Hollande était battu, entre « l’imprimerie et l’artillerie » ce qu’écrivait un préfet des Bouches-du-Rhône en 1851. C’est pourquoi nous pouvons nous attendre à une très vilaine période pour la pensée à partir de maintenant.
    On peut ajouter une touche de veulerie de la part des journalistes qui ont gobé toutes les atteintes à la liberté d’expression depuis les lois Pleven et Gayssot et applaudissent chaque fois qu’un confrère mal-aimé est poursuivi pour ce qu’on appelle un dérapage, le moindre mot qui déplaît aux ligues de vertu. Il en serait de même si le régime était de droite, et il l’a été, dans le courant de la marche vers la chute de la démocratie au nom d’une pensée formatée.
    Le pays ne peut pas se libérer de cette gangue.
    Sans doute, s’ouvrirait-il une période de bonheur ressenti (non pas otium mais mollitiem) si la menace religieuse ne se profilait de façon alarmante, ajoutant le fanatisme à l’esprit partisan.

  5. « Yves Calvi, Patrick Roger, Thomas Sotto, Frédéric Taddéï, Elise Lucet ou Caroline Roux appartiennent, notamment, à cette catégorie qui sort le journalisme de l’idéologie oubliée, dépassée ou subtilement présentée. »
    Je pense surtout à Elise Lucet magnifique de pugnacité, dans une forme de lutte contre les accointances du pouvoir avec les milieux d’affaires, qui se bat avec rigueur et honore un journalisme qui avait depuis longtemps disparu.
    Il est sûr, à côté Apathie est un aimable divertisseur pour banc de touche de spectateurs désoeuvrés.
    Gauche ou droite là n’est pas la question, du moment que le sujet est porté, scruté, l’auditeur n’est pas idiot il sait jauger, juger et peu lui chaut la couleur politique pourvu que l’âme y soit.

  6. Robert Marchenoir

    Boulevard Voltaire est certes plus ou moins à droite, mais cela ne suffit pas à en faire un excellent site. C’est, au contraire, un site médiocre, rempli de billets d’humeur vite torchés qui ne vont pas au-delà des propos de comptoir, avare de faits, assez désinvolte quant à la vérité, et outrageusement mensonger et désinformateur lorsqu’il s’agit de la Russie.
    Au hasard, voyez cet articulet de propagande caricatural sur la Crimée :
    http://www.bvoltaire.fr/ronaldzonca/crimee-terre-de-respect,204063
    Un certain Ronald Zonca, « consultant en organisation d’entreprise » (ce qui dénote à l’évidence une immense compétence quant à l’histoire de la Russie), y prend la plume pour nous informer qu’il a… pris l’autobus en Crimée. Et, croyez-le ou non, ce fut une expérience sublime.
    Il n’y a pas de graffitis dans les autobus de Crimée. Et les hommes laissent leur place aux femmes. Ce qui prouve bien que les Russes ont eu raison d’annexer la Crimée.
    Ronald Zonca pousse même le culot jusqu’à souligner la présence d’inscriptions en langue tatare dans les autobus, ce qui est censé démontrer l’immense « respect » (« La Crimée, terre de respect ») dont font preuve les autorités russes à l’égard de la minorité tatare.
    Alors que dans la réalité, les Tatars, habitants historiques de la Crimée jadis déportés en masse par Staline, furent à nouveau victimes de persécutions dès l’invasion de la péninsule par l’armée russe : agressions, kidnappings, tortures, disparitions, vols de maisons et de terres, discriminations et vexations de toutes sortes sont le lot des Tatars en Crimée aujourd’hui.
    Et ne parlons pas des Ukrainiens.
    Le billet ne manque pas de donner le coup de pied de l’âne obligatoire à l’Occident, ce qui signe, s’il en était besoin, l’agent d’influence russe en service commandé. Un observateur authentique, ayant réellement pour but de comprendre la situation en Crimée et d’en informer ses lecteurs, n’éprouverait pas le besoin d’aller jusqu’en Crimée pour fustiger la « mentalité occidentale dite plus civilisée » et « l’individualisme matérialiste de nos sociétés ».
    Au grand minimum, Boulevard Voltaire est coupable de naïveté et de négligence professionnelle pour accepter sur son site de tels monuments de mensonge et de propagande. Au minimum. Parce qu’il existe d’autres hypothèses. La naïveté, ça va bien cinq minutes.
    Au demeurant, il est bien imprudent d’appeler un site d’information Boulevard Voltaire, entretenant ainsi l’ambiguïté avec le Réseau Voltaire fondé par Thierry Meyssan, qui est, lui, un authentique site de désinformation gauchiste international, sous forte influence russe et iranienne.
    Mais peut-être n’est-ce pas un hasard ?

  7. « La rentrée est fixée au 24 août 2015. La grille est majoritairement très stable et l’ensemble des émissions sont reconduites. Amandine Bégot partie en congé maternité, en mai 2015 et toujours remplacée par Alice Darfeuille, qui, elle est remplacée par Aurélie Casse venue de LCI pour les journaux d’Intégrale Week-end…./ …
    En septembre 2015, le président du conseil de surveillance du Groupe Canal+, Vincent Bolloré, annonce que les chaînes gratuites i-Télé, D8 et D17 vont prochainement être renommées pour devenir respectivement CNews, C8 et C17 afin de les rapprocher de Canal+. Pour combler le retard face à BFMTV, Cécilia Ragueneau et Céline Pigalle (respectivement directrice de la chaîne et rédactrice en chef) sont remplacées par Philippe Labro et Guillaume Zeller. » (dossier de presse)
    En quoi Christian C établit ceci :
    – Que Bolloré est un « bien dangereux personnage » (sic) ?…
    – Que c’est un c… ? (au passage, la citation d’Audiard rabâchée à tout bout de champ, on commence à saturer… faites preuve d’un peu d’imagination !)
    Il ne me viendrait pas à l’idée de dire que l’absence de ligne politique (éditoriale) de François Hollande révèle « un bien dangereux personnage » et poursuivre que, paradoxalement, cette carence révèle qu’il ose tout et donc, etc. etc.
    C’est curieux cette propension à déverser son fiel sans jamais la moindre démonstration…

  8. @ Christian C
    Dire de Bolloré, ou suggérer, qu’il fait partie de l’espèce définie par Audiard ne me semble pas approprié (litote) !
    On peut sans doute lui attribuer bien des tares, dont celle de n’être pas de gauche, mais le traiter de c… vous déraillez !
    @Philippe Bilger
    Tout ce que vous dites est bel et bon, mais reste, selon moi, au-dessous de la vérité. Quel que soit le média, il est pour le moins difficile d’éviter la machine à débiter des poncifs articulée sur l’opinion gauchiste majoritaire chez les journalistes : car être de gauche c’est être du côté de la souffrance, c’est être à côté des pauvres, c’est être pour l’immigration, c’est être pour la stigmatisation de tous ceux qui ne pensent pas bien, etc.
    Ce petit jeu me fatigue tellement que je coupe le son ou change de canal dès lors qu’un abruti sorti des écoles de propagande vient me dire ce que je dois penser !
    Les journalistes que vous citez, Calvi, Roux ne cessent de me décevoir, non pas parce qu’ils trahiraient une sorte de neutralité souhaitable en effet de la part de gens qui s’expriment devant des millions de Français, mais plutôt par le choix des invités !
    Prenez Calvi : pour débattre de n’importe quel sujet, on a droit aux inévitables Barbier (quel barbeur avec ses certitudes : il ne connaît pas le conditionnel ?) ou Thréard (pathétique défense des Balkany il y a peu) ou Catherine Nay (un peu moins pire que les deux précédents qui piapiatent sans apporter la moindre preuve de ce qu’ils avancent et surtout sans apporter la moindre information permettant de démêler le vrai du faux).
    Ce qui me navre c’est que des animateurs ou des journalistes payés par la redevance se permettent d’afficher sans aucune vergogne leur appartenance politique : Ruquier par exemple ou Cohen, Legrand et Weil
    qui par la tonalité de leurs questions me forcent à comparer France Inter à Radio Solférino
    Quant à la PQR, elle adopte le même ton que la presse nationale avec les mêmes marronniers : la gauche n’est plus ce qu’elle était, le FN c’est des méchants beaufs, etc.
    Ceci peut s’expliquer parce que bon nombre des journaux régionaux dépendent des annonces légales qui alimentent leurs recettes. Se fâcher avec le maire Tartempion peut avoir de regrettables conséquences !
    Heureusement qu’il reste la liberté de zapper ou de se réinformer sur le Net !

  9. Dans le microcosme du journaliste il est de bon ton d’être de gauche, notamment en ce moment. Ce n’est pas une info mais une constatation.
    Ceci dit, qu’est ce qu’un bon journaliste ?
    Il y a tellement à dire et chacun voit cela à sa mesure.
    On me parlera alors d’objectivité et j’ose m’amuser en disant que l’objectivité c’est subjectif. Je n’irai pas plus loin dans ce commentaire.
    Toutefois, je pense que quelle que soit l’orientation politique privée d’un journaliste celle-ci ne doit pas apparaître dans ses papiers au risque qu’il soit déclaré journaliste engagé.
    Mais cela est-il une tare ? non ! du moment que cela est clairement indiqué, déclaré, assumé.

  10. Monsieur Philippe Bilger ce que vous dites sur les journalistes ayant une sensibilité de gauche, et venant fréquemment de la gauche plus extrême, cela vaut mais dans le sens inverse, pour les intellectuels de droite ou qui en sont issus. Mais, notable différence, autant on pardonne aux premiers leurs égarements de jeunesse, ce qui n’est que justice, pour les seconds on les ramène toujours à ces engagements du passé même lointain.
    Étrange dichotomie de traitement, pour les uns le droit à l’oubli est un fait acquis, pour les autres il n’est pas de mise car c’est une tache indélébile. Le plus bel exemple en la matière est Alain de Benoist, totalement ostracisé par tous les médias qui comptent, cela au motif de ses engagements et sympathies remontant à près de quarante ans. Alors que son oeuvre fort intéressante et souvent iconoclaste, est connue et reconnue dans de nombreux pays européens. En France, médias et politiques en font l’idéologue de l’extrême droite et le père spirituel du FN ce qui est grotesque, et c’est à se demander s’ils ont lu un seul de ses livres.
    Le seul intellectuel français, de plus de sensibilité libertaire, ayant pris sa défense publiquement est le philosophe Michel Onfray. Ce qui lui a valu entre autres une réponse d’une incroyable crétinerie de Manuel Valls, mais le bougre a osé persévérer dans cette voie ces jours derniers sur BFM ! Ah quel inconscient, il ne va pas tarder à figurer au sein de la fachosphère que dressent avec délectation les petits marquis d’une certaine gauche, dont le sectaire le dispute à une culture hémiplégique !…

  11. Merci Philippe de considérer que, si la musique ne se limite pas au classique, le journalisme lui ne se cantonne pas à la politique. Des spécialistes ou non spécialistes titulaires de la carte de presse qui s’en balançent de Field, Duhamel, Sinclair, Zeller et de leur teinte partisane supposée, il y en a des brouettes pleines. Ne les oubliez pas !
    Pour ma part, je n’aimerais pas me retrouver dans les pattes d’Elise Lucet, une Normande pugnace. Je me souviens d’Anne Sinclair au coeur de la « nouvelle » télé des années 80, belle autant qu’appliquée. Ma zapette rencontre parfois une émission où officie Michel Field qui, depuis qu’il a pris du poids, me paraît moins pétillant. Impression ou réalité, vous êtes mieux placé que moi pour en juger. J’aime bien le sale caractère de J-J Bourdin qui, sur sa radio, écoute tout le monde et ne fait pas semblant. Va-t-il au temple, à la messe ou dans l’isoloir, en voilà un du moins qui paraît peu soucieux de consécration.

  12. Face à une Rachida Dati agressive, Elise Lucet ne s’en est pas laissé compter. Incident verbal au Parlement européen dont on reparlera lors de la diffusion de l’émission Cash Investigation. Ca leur fait du bien à ces politiques imbus de leur personne de se faire moucher en public et ça leur montre que chez les journalistes il n’y a pas que des carpettes.
    Bravo Madame, dans la vie il faut se faire respecter et vous l’avez fait.

  13. « Sensibilité de gauche », la seule, la vraie. A droite c’est forcément l’insensibilité, la haine et l’égoïsme.
    Pensez donc, des gens qui ne se laissent pas manipuler, pas même à la 2500ème présentation de l’image d’un enfant noyé sur la grève, des gens qui pensent que les racines du mal sont dans une poignée de versets, que soi-disant on ne sait pas lire correctement, qui sont récités à la façon Coué en se cognant la tête sur un tapis de laine pour que ça rentre bien.
    Les journalistes ne peuvent qu’être majoritairement de gauche s’ils veulent se faire une place dans la profession, à droite point de salut.

  14. Mary Preud'homme (lourde tâche et tache indélébile ?)

    L’essentiel, l’accessoire et le… « quarteron »
    Se revendiquer comme catholique pratiquant n’est certes pas courant dans le milieu étroit du journalisme d’Etat où l’on ne supporte les « croyants », déjà ultraminoritaires, qu’à la condition qu’ils se disent de gauche, par exemple, chrétiens de gauche, donc à la botte, ce qui change tout !!
    Or pratiquant, quel vilain mot, avec toutes les tares qui s’y attachent : fasciste, raciste, homophobe, islamophobe, opposé à l’avortement, au mariage pour tous, etc.
    Mais le plus grave – aux yeux de nos dispensateurs de la pensée unique de gauche, formatée et aseptisée – n’est-il pas que ce Guillaume Zeller soit le petit-fils du général d’armée André Zeller ?
    —-
    Au fait les cocos/gauchos/écolitos et autres ralliés « de circonstance ou de rencontre », la guerre d’Algérie, c’est fini. Même de Gaulle avait tourné la page, mais c’était le général, Lui.
    Pour en revenir à aujourd’hui où c’est de plus en plus la « chienlit », mais cette fois du côté des gouvernants, alors que l’armée fait profil bas, on aimerait bien avoir quelques plumes journalistiques bien affûtées pour réveiller la conscience du peuple…
    Stop la léthargie et les images truquées pour abrutir les sans dents de la France d’en bas !
    C’est pourquoi je te dis,
    Courage Guillaume et ne lâche rien !

  15. Xavier NEBOUT

    Le moteur de la mafia des intellos de gauche est l’esprit révolutionnaire.
    Il y a des riches et des pauvres, c’est injuste, les beaux et des laids ; c’est injuste, etc. etc.
    Alors soit on est un adepte de Saint Augustin, soit on prône l’éternelle révolution pour sans cesse remettre les compteurs à zéro, et là, que de merveilleux projets de société idéale.
    D’ailleurs, pour mettre les compteurs à zéro, on tue tout ce qui n’est pas d’accord, une simple formalité, un préalable pour le bonheur de tous.
    Certes, tuer tous les sympathisants du FN n’est pas d’actualité, mais seraient-ils vraiment contre, nos bon intellos de gauche ?
    Face à cette pègre intellectuelle, le problème de la droite, c’est qu’elle ignore Saint Augustin, et d’une manière générale, qu’elle est spirituellement aussi nulle que la gauche.
    On n’ose même pas se dire catholique de peur d’avoir à expliquer pourquoi, et ce ne sont pas les évêques en général et le Pape en particulier qui va le leur expliquer !
    On peut même se demander si d’ici peu, spiritualité et nazisme ne vont pas être assimilés.

  16. Cher Philippe,
    Quel supplice d’écouter ce jour la conférence de presse et combien ont été pertinentes les questions posées !
    Et quel supplice d’entendre ces journalistes heureux de la prose qui a été déclamée !
    Le président de la gauche s’est illustré par un vocabulaire riche et subtil, par une expression aisée, un gonflement d’orgueil quant à son esthétique et à sa capacité d’animer une téléréalité constante.
    Souriant tel un enfant de choeur, Valls prenait un air de communiant.
    Ségolène en admiration devant son homme souriait aux anges, planait presque.
    Dame Taubira a passé de bonnes vacances et a l’air bien reposé.
    Pellerin n’en pouvait plus d’attendre ce qu’elle avait préparé, à savoir la question de la croissance en Chine où grâce à Madame Lebranchu nous pouvons vendre quelques pâtés.
    Fabius, n’ayant pu échappé au radotage de l’exercice, souriait poliment derrière ses lunettes de rentrée scolaire alors que Monsieur Le Drian accusait un sérieux et un épuisement réels.
    La petite nouvelle de l’emploi annonçait un rapport, un de plus, pour ne pas s’engager comme l’avait fait Hollande sur une inversion de la courbe du chômage pour fin 2013.
    Cette absence de réponse doit rassurer les cinq ou six millions de chômeurs parmi lesquels ne sont pas comptabilisés les chômeurs d’Outre-Mer auxquels une promesse d’un plan éventuel sur dix à quinze ans a été formulée ce jour.
    Promesse, quand tu nous tiens. 40% de jeunes au chômage.
    Si nous avons suivi cette conférence c’était pour comprendre la situation de l’engagement de la France au Mali, qui était prévu pour quelques mois, semblait un triomphe au bout de deux mois et présente de nombreux problèmes à ce jour, puisque les terroristes minent les routes du nord à qui mieux mieux et que les Casques bleus qui n’ont pas de brouilleurs d’onde sur leurs portables servent de boucliers aux militaires français contre leur volonté.
    Nous aurions aimé savoir pourquoi les Français qui ont repoussé quelque temps les terroristes vers le nord n’ont pas prévu que ces terroristes reviendraient à la même place et étendraient le conflit à l’est et à l’ouest.
    La non intervention concertée, il y a deux ans, a étendu le conflit, a affaibli la croissance en Chine puisque ce pays avait fortement investi en Afrique et commence ses investissements aux Etats-Unis.
    Il y a des millénaires que la prise en encerclement a fait ses preuves, la technique innovante de la soufflerie de Hollande montre les limites d’un chef exécutif.
    Depuis deux ans, des abris souterrains à plus de centaines de mètres de profondeur ont été mis en place et pourront servir de refuges inattaquables pendant des décennies à des terroristes qui ont plusieurs générations pour accomplir leur but.
    Alors, cette opération de repérages, pourquoi faire ? Pour être présent en tête, comme au Mali ?
    Le fait d’avoir armé les rebelles syriens, n’était-ce pas une erreur qui a enclenché une totale déstabilisation mondiale ? Des millions de personnes persécutées ne pourront pas passer l’hiver à la frontière turque (la Turquie a touché six milliards d’euros de la Communauté européenne pour les réfugiés syriens).
    La Tunisie qui vient d’adopter une nouvelle Constitution ainsi que le Maroc et l’Algérie sont en voie d’être menacés par les terroristes. Leur industrie touristique est mise à mal et facilite l’enrôlement d’enfants soldats.
    L’accueil prévu de 1500 (nombre de visas depuis 2012) chrétiens d’Orient en France, par rapport aux millions de personnes persécutées, à la centaine d’églises et d’écoles détruites montre l’indifférence et la froideur de la France socialiste.
    Nous aimerions des journalistes qui mettent les responsables devant leurs contradictions, qui exigent des réponses, et non des journalistes qui attendent des surprises d’informations, des petites phrases, des approximations.
    La sincérité, la vraie c’est d’annoncer ce qui est prévu. Ce n’est pas de s’entourer de : « Vous le verrez bien et quand je l’aurai décidé », de faux mystères.
    Quand on entend Bartolone prétendre qu’il va sortir son programme au mois de novembre, c’est une honte. Il a un devoir d’information et de respect des citoyens.
    Il est notre serviteur et s’il n’est pas compétent pour la Région, qu’il laisse sa place !
    On attend des journalistes accoucheurs de la vérité et non des miroirs aux alouettes des politiques.
    françoise et karell Semtob

  17. Peut-être faudrait-il ne pas confondre journalistes d’enquête et d’investigation et animateurs de télévision. Antoine Peillon qui a publié une enquête « Corruption » au Seuil est un journaliste d’enquête, comme Elise Lucet. Il ne faudrait pas confondre non plus médias indépendants (Mediapart, Groupe Bayard) et médias appartenant à de grands groupes (cf « Les nouveaux chiens de garde » le documentaire télé).

  18. La « télévisie » de gauche, aux informations, a dit :
    En langage « mec shooté » de l’Education nationale socialiste,
    « Ceussent qui veulent pas de l’immigration, c’est des néo-fachisses, des racisses, des pleins de haine, des qu’ont peur de l’autre, les Zeures les plus sombres de la l’histouâââre… »
    Les Socialopitres pourront dire encore une fois :
    « Votez pour nous, sinon ce sera le FN, vous avez vu leur haine pour les migrants, beurk !? »
    En attendant, le casting des gamins syriens continue : sur notre journal local une photo sévit représentant une fillette qui se traîne par terre, « apeurée », noyée… dans ses larmes devant un décor improvisé : sacs poubelles, déchets, etc. Trop gros : on imagine le scénariste invitant la petite à pleurer plus fort, faire plusieurs prises, les parents hors du champ de la caméra heureux de cette célébrité soudaine qu’ils pourront monnayer aisément dans un quelconque canard gauchiste.
    La presse de gauche et ses journaleux vautours gauchistes : le fumier de l’information.

  19. La franc-maçonnerie journalistique de gauche est en train d’exploser.
    Elle sent bien que les socialistes sont morts et qu’il faudra bien gagner sa croûte au retour de la droite en 2017. Garder son poste, ses avantages. Rester à l’antenne, s’y accrocher comme au bastingage d’un navire en perdition.
    – Fallait entendre Thierry Arnaud de BFMTV poser une question narquoise à Hollande ce matin alors que ce « commentateur » a encensé Hollande depuis 2012. Grotesque.
    – Fallait entendre Lea Salamé allumer Cambadélis sur ONPC, alors qu’elle a beaucoup servi la soupe depuis 2012, sur France Inter. La soubrette a soudain bouffé du lion ? Minable.
    Panique à bord, on sort les rames.
    Et que penser des « commentateuses », comme disait Thierry Le Luron : Pascale Clark réléguée au samedi soir, hebdomadaire de surcroît, et quid de notre dame aux camélias, toujours souffreteuse, toujours amie d’Anne Sinclair et de DSK, qui vient de se faire virer de TF1 ?
    Une grande faux siffle sur ces têtes, et le mouvement est général, à France Inter comme à Canal+, et les Christian C qui veulent faire passer Bolloré pour un nouvel Hersant se mettent un doigt dans l’œil.

  20. Bonjour Philippe
    « Etre journaliste et de gauche, une consécration ? »
    J’aimais bien regarder l’émission 7 sur 7 animée par Anne Sinclair. Je n’ai pas vraiment remarqué qu’elle était particulièrement de gauche. D’une façon générale elle n’affichait pas vraiment sa couleur politique.
    Il en est de même pour Yves Calvi qui est un excellent animateur. Difficile de dire de quel bord il est et les invités de son émission C dans l’air sont toujours judicieusement choisis afin d’avoir un débat contradictoire très enrichissant.
    J’apprécie également Caroline Roux dans son émission C Politique qui malgré son joli petit minois sait se montrer intraitable, presque qu’autoritaire. Elle n’épargne pas ses invités, même les plus « bouillants » comme J-L Mélenchon qui était son invité dimanche dernier.
    Tout ça pour dire que personnellement je n’accorde pas d’importance à la couleur politique d’un journaliste. Seul son talent m’importe. Le fait qu’il sache poser les bonnes questions et diriger correctement un débat suffit à mon bonheur.

  21. La bonne nouvelle c’est que malgré cette débauche de moyens de désinformation et de formatage, la gauche n’y arrive pas, cette gauche n’y arrive plus. En fait cette gauche est moribonde. Les élections de 2017 tiendront lieu de condoléances.

  22. Franck Boizard

    « Je n’ai pas vraiment remarqué qu’elle (Anne Sinclair) était particulièrement de gauche. »
    Il y en a dont la myopie est proche de la cécité !

  23. @caroff et sbriglia
    J’avoue : j’ai commis un crime de lèse-majesté, et mis en doute les capacités de directeur d’antenne et directeur des programmes de ce grand ami de Nicolas Sarkozy.
    Certes, cela ne suffit pas à en faire l’handicapé du bulbe que vous lisez (mal) à travers mon commentaire.
    Le mérite essentiel de Vincent Bolloré est d’être né. C’est à peu près la seule épreuve qu’il ait jamais eu à affronter. Sauf à considérer que remplir les poches de chefs d’Etat africains (entre autres) pour développer ses comptoirs soit à classer au rang des exploits intellectuels.
    Monsieur Bolloré ne sait pas et n’a jamais su présenter un journal, animer une émission ou créer un concept innovant et drôle. Ce n’est pas son métier, pas plus que de recruter les hommes à ces postes. Il me semblait que Canal + n’était pas Direct Matin. Nous verrons si, après l’épuration à laquelle vient de se livrer ce sinistre cornichon, les chaînes de son groupe se portent bien ; j’en doute.
    J’avais oublié la haine de sbriglia à mon endroit. Peut-être était-il en vacances ? Confondre ligne politique et ligne éditoriale est digne de l’expert qu’il est. Ne pas définir de ligne éditoriale quand on est le patron d’une chaîne « tout info » doit être le fin du fin en la matière.
    Quant à l’ensemble du groupe, qui a perdu en un mois son directeur général directeur des programmes (Rodolphe Belmer), son PDG (Bertrand Meheut qui a redressé les comptes de Canal de façon spectaculaire), le directeur de i-Télé, le directeur de l’information de i-Télé, le patron d’une des sociétés de production qui ont contribué largement au succès de l’antenne, Renaud Le Van Kim, et encore quelques autres, je doute que ce groupe ne soit pas un brin déstabilisé.
    Pour tout dire, le comportement de VB me rappelle le film « Le Jouet », dans lequel Pierre Richard, employé d’un milliardaire (Michel Bouquet), est le jouet des caprices dudit milliardaire et de son fils d’une dizaine d’années. Je me demande si VB serait mieux dans la peau du milliardaire, ou du fils de milliardaire ; je penche pour la deuxième solution.
    Mais là où je considère le plus dangereux ce gosse de riche, c’est quand il sort de l’antenne l’une des émissions les plus représentatives de la liberté d’expression, les Guignols.
    Je suis sûr qu’elle ne vous faisait pas rire, ce qui me la rendait d’autant plus chère.
    PS : ne vous en déplaise, sbriglia, je ne commente pas les billets de Philippe Bilger en vue de vous faire plaisir. En chaque occasion où vous me trouverez lourd, casse-pieds, fielleux et que sais-je encore, vous ne le verrez pas, mais je sourirai. Bonne journée, sbriglia.

  24. Un peu comme être humoriste et de gauche…
    Ou « artiste » et de gauche…
    La liste pourrait être très longue.

  25. Il y a dans la presse « d’extrême droite » une foule d’excellentes plumes qui n’ont rien à envier à July, Daniel, Field et autres rouges plus ou moins délavés. Mais eux n’ont aucune chance d’accéder à leurs fonctions, même si le FN est à 25 %…

  26. Je reprends et approuve à donf ce message si juste :
    « La bonne nouvelle c’est que malgré cette débauche de moyens de désinformation et de formatage, la gauche n’y arrive pas, cette gauche n’y arrive plus. En fait cette gauche est moribonde. Les élections de 2017 tiendront lieu de condoléances. »
    Rédigé par : GLW | 08 septembre 2015 à 07:49
    Même le Pape qui se la joue gauchiste n’arrive pas à convaincre ses fidèles ; je l’avais dit que ce Pape aurait fait un bon socialiste dès sa nomination : quelqu’un qui clame haut et fort des slogans de gauche : « la guerre c’est pas bien », les riches c’est pas bien », ne peut être qu’un Pape de gauche ; il est d’accord pour accueillir les migrants, nous en intime l’ordre mais se garde bien de leur ouvrir les portes du Vatican, ça risque de faire désordre et ils doivent être sales après tous ces kilomètres sans hygiène.
    Finalement ces socialistes ne changeront jamais ; ils sont solidaires généreux humanistes chez les autres, pas sur leur palier ni dans leur voisinage.
    Socialos charlots, clowns, guignols etc. la liste des pléonasmes est si longue…

  27. Franck Boizard

    @ Laurent Dingli | 07 septembre 2015 à 22:15
    Champagne ! C’est la première fois depuis… Ouh là là, au moins ça, que j’approuve un de vos commentaires. D’habitude, vos commentaires me donnent des envies de meurtre plus ou moins sadique ur votre personne (rassurez-vous, je ne suis pas un adolescent attardé de gauchiste, je suis conservateur, je sais réfréner mes pulsions), mais là, rien.
    Comme quoi les miracles arrivent.
    Et tout cela grâce à notre hôte.

  28. Beaucoup de personnes dites « de gauche » (qui furent au PCF, ou encore trotskistes) le devinrent en des périodes de l’Histoire qui ne laissaient guère le choix à des penseurs libres et créateurs (pensez à un Picasso par exemple, ou à un Laurent Schwartz, ou à nombre d’intellectuels juifs poursuivis par les nazis ou, beaucoup plus discrètement, ostracisés par l’Eglise catholique dans l’après-Seconde Guerre).
    Il y en eut également de droite, et tout aussi penseurs libres.
    Les oeuvres de ces personnes témoignent du moins d’une certaine valeur.
    Epoque « moderne » maintenant :
    « être de gauche », c’est être un atlantiste se croyant ainsi identifié au « cosmopolite émancipé cosmopolite et connecté » par contraste avec le « terrien moisi », mais avec une nuance « antifa du quartier Saint-Germain » nourri au Monde Diplomatique.
    « être de droite », c’est à peu près la même chose, avec une petite touche, très très légère, de « manif pour tous ».
    Être « journaliste » ? Montrez-moi une oeuvre journalistique actuelle qui s’approcherait, ne serait-ce que de très loin, de Zola !

  29. Anne Sinclair serait de gauche, comme DSK d’ailleurs, ah bon. Mais de la grande gauche alors, celle des cuisines, truffe ou caviar en somme, celle des restos cinq étoiles et autres Sofitel, que bien sûr tous les citoyens de gauche visitent à l’année, vous savez, ceux qui sont payés au smic.
    Que connaissent-ils d’eux ? Qu’ont-ils fait depuis des décennies pour ces sans-dents dont ils se moquent éperdument puisqu’ils ne savent même pas qui ils sont et s’ils existent vraiment.
    Carla Bruni aussi se dit de gauche, mais qu’est donc ce nouveau parti qui soutiendrait les roturiers, les aiderait dans leurs souffrances quotidiennes, eux qui doivent vivre avec moins de 977 euros par mois. Savent-ils au moins que cela existe ? De gauche ils se revendiquent, coincés entre des pâtes aux truffes bien évidemment – cela fait peuple, des pâtes – et des Porsche Panamera en guise de taxi.
    Ont-ils pris la mesure du sens du mot gauche, sans vouloir les rendre pauvres, ce n’est pas le but, mais quand même, c’est un peu à mourir de rire que de les qualifier ainsi, plongés dans des cocktails colorés au fond d’un sofa dans un magnifique demeure exotique à écouter les bruits de la rue.
    M.Altrad doit bien rire dans sa barbe naissante, à voir et entendre philosopher sur le bon peuple et son bonheur, cette caste dorée et ses dirigeants de papier.

  30. Anne Saint Claire pas (véritablement) de gauche ? Il vaut mieux lire cela qu’être aveugle, d’accord, mais quand même…
    Etre journaliste et de gauche est-ce une consécration ? Même pas puisque maintenant les journalistes/chroniqueurs/présentateurs TV sont surtout des « courage fuyons » dès qu’un petit vent contraire ébouriffe leur brushing. Le parti socialiste et son champion Hollande sont en pleine déconfiture, que cela ne tienne, changeons de monture, ce ne sont pas les (re)dresseurs qui manquent.
    La conférence de presse de Hollande était affligeante de vide écrivent les journalistes (gauche/droite) mais qu’attendaient-ils de lui, sérieusement ?
    Ce sont (presque) ces mêmes journalistes/etc. etc. qui nous vendent, tous en chœur, la photo de l’enfant syrien mort sur une plage déserte, comme en 1989 ils nous ont vendu les charniers de Timisoara avant que Le Figaro nous annonce que les morts avaient été déterrés du cimetière de la ville. Aucune vérification du bien-fondé de cette photo, juste « le choc de la photo » que Hollande et la gôôôche bien-pensante accompagneront « du poids des mots » pour bien nous faire avaler ce qui va venir.
    Rappelez-vous le discours de Boumédiène à l’ONU en 74 : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire ».
    La prophétie de Boumédiène serait-elle en marche ? Quel est le/la journaliste de gauche (ou de droite) digne de ce nom capable de nous le dire ?

  31. @ Franck Boizard | 08 septembre 2015 à 08:18

    En fait chacun voit l’appartenance politique de l’autre à l’aune de ses propres convictions.
    Ceci étant si la vieille guéguerre gauche-droite était justifiée au XXe siècle, elle ne l’est plus vraiment au XXIe car le contexte socio-économique est très différent. La mondialisation est passée par là.
    Ce n’est plus la guerre du prolétariat contre le patronat mais un conflit intercommunautaire et donc aussi culturel. Un Chevènement de gauche n’est pas vraiment éloigné d’un Dupont-Aignan de droite sur le plan des solutions à apporter.

  32. Xavier NEBOUT

    A propos d’Anne Sinclair, on peut d’abord se demander pourquoi Sinclair et non Schwartz dans la mesure où sa judaïté est toujours dans l’arrière-plan de ses propos si ce n’est au premier.
    De la judaïté, il faudrait savoir en parler au lieu de craindre de se voir qualifier de nazi pour un oui ou pour un non, pour peu que l’on aborde le sujet sans être soi-même juif.
    Il y a trois manières de s’entendre juif : la « race » au sens d’origine génétique, la religion, et le nationalisme ou sionisme. Beaucoup ne le sont que par vague respect familial et sont essentiellement Français, mais à l’autre extrêmité, nous avons ceux qui ne se sentent Français que très accessoirement, et essentiellement nationalistes et fondamentalistes juifs.
    Entre les deux, il y a un monde, et notamment celui de la persécution des Palestiniens qui fiche la pagaille au Moyen-Orient et par voie de conséquence chez nous. De plus, ceux-là ne souhaitent que la fin des nations européennes autant pour s’en venger que pour mieux les dominer.
    On remarquera que personne ne se bouscule pour mettre les pieds dans ce plat. Ce serait pourtant le meilleur moyen de désamorcer la haine anti-israélienne et donc antijuive qui couve dans nos banlieues.
    A-t-on d’ailleurs entendu un journaliste parler des différences fondamentales entre les religions ? Un rien, un « détail » !
    A part ça, nous vivons dans un pays de liberté et de raison. Il est vrai que pour savoir aborder ces sujets avec philosophie, il vaut mieux savoir ce que l’on entend par mystique et spiritualité. Or, là, il n’y a plus personne…
    Eh oui, encore. Mais n’en déplaise aux intellos, le salut est dans les monastères.
    PS : Si, il y a quelqu’un qui ose un peu : Michel Onfray.

  33. « Je n’ai pas vraiment remarqué qu’elle (Anne Sinclair) était particulièrement de gauche. »
    Il y en a dont la myopie est proche de la cécité !

    Mais non. C’est juste qu’Achille la kiffe tellement qu’il ne lui vient même pas à l’idée de l’écouter. Moi c’était pareil. Vous n’avez donc jamais été amoureux Franck ? Je vous conseille d’essayer.

  34. @sylvain | 08 septembre 2015 à 09:52
    Le Vatican est en quatrième position dans la liste des pays à plus forte densité de population.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_densit%C3%A9_de_population
    Difficile d’y loger plus qu’un nombre ridicule de réfugiés.
    Plus efficace, j’espère, sera probablement son appel pour que chaque paroisse accueille une famille (pas forcément chrétienne). En soi, ce ne sera pas suffisant, mais lancera peut-être le mouvement.

  35. Jean le Cauchois

    @ Christian C à 08h38
    Le « sinistre cornichon » (c’est votre qualificatif) Vincent Bolloré a dit en conseil d’administration de Vivendi, s’agissant de Canal Plus Sport (cf Le Monde.fr) : « L’arrogance n’est pas un comportement qui permet d’avancer ». Cela s’applique bien à vous : restez où vous êtes et n’en bougez plus.

  36. « La rédaction d’i-Télé est plus qu’émue, qui se revendique de « l’humanisme et de l’objectivité » et craint de les voir s’effacer… »
    Dans Illusions perdues, Balzac s’intéressait plus aux qualités de brillance et de soudaineté de la pensée du journalisme. L’humanisme n’était pas obligatoirement synonyme de bon journalisme. L’objectivité demeure raréfiée par la pullulation, au détriment de la clairvoyance et la sincérité, des cohortes partiales, clanistes, hypocrites, aux ordres. C’est cruellement d’actualité. Le bon journalisme supporte mal les obligations d’une appartenance politique, qu’elle soit de gauche ou non.
    « Je demeure convaincu » disait Albert Londres « qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »

  37. @Jean le Cauchois
    Arrogant ou non, je ne vous connais pas, et pour tout dire cela ne me manque pas.
    Vous m’adressez un commentaire sans raison, sans argument, sans intérêt. Je ne m’adressais pas à vous.
    Si cela vous fait plaisir…
    Pour être plus complet, il m’est arrivé de rencontrer et d’entendre Vincent Bolloré s’exprimer ; il mérite bien le qualificatif de sinistre cornichon, selon moi.
    Sans doute faites-vous partie de cette couche de population qui craint les riches de naissance et aime à cirer leurs pompes? Si c’est le cas, votre office est bien rempli.
    PS : Mon contre-commentaire est aussi c.. que le vôtre ; mais vous êtes venu me chercher.
    On continue ?

  38. Attachez-vous de l’importance aux diplômes ? Universitaires ou privés ?
    Dans ce curieux aquarium qu’est le journalisme français on trébuche parfois sur des profils étonnants qui ont eu accès à des fonctions importantes.
    Pour quelques-uns qui ont vraiment fait une école de journalisme, combien de « BTS en communication » ? Combien « d’études en sciences sociales », « études en sciences économiques », d’où ? On ne le saura jamais.
    La dernière nous vient d’Eric Laurent « diplômé de Berkeley en sciences de l’information », sans doute un campus d’été de deux mois offert par papa…
    La dernière victime de Bolloré, présidente de i-Télé n’était armée que d’un diplôme de marketing. Oh, l’affreux goujat, comme dirait Christian C.
    Combien de garçons de courses sont aujourd’hui à l’antenne, suivez mon regard à 8h30 sur BFMTV/RMC…
    Alors que l’Etat exige du moindre coiffeur pour dames un CAP pour ouvrir un salon à Prapoutel-Les Sept Laux, nous sommes envahis de « chroniqueurs » qui n’ont réussi qu’à la sueur du nombril…
    Alain Delon a passé un CAP de boucher-charcutier, sans lequel l’exercice de cette profession lui était interdite.
    Pour un Philippe Bouvard, combien peuplent aujourd’hui nos antennes et affichent leur inculture, leur niaiserie, leurs rires de sycophantes, leur nullité absolue ?…

  39. Ah, Jean le Cauchois, le modeste, le servile, mais c’est que vous avez trouvé la bonne source à propos de Bolloré ! Que ne le disiez-vous avec plus de force !
    J’appelle le lecteur à prendre connaissance de l’article du Monde.fr pris pour prétexte à mon « humiliation » publique : http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/09/08/canal-le-reportage-sur-l-om-qui-n-a-pas-plu-a-bollore_4748988_3236.html?xtmc=bollore&xtcr=2
    Quelques morceaux choisis :
    « Les reportages qui dérangent ont-ils encore leur place dans le Canal+ de Vincent Bolloré ?[…] Ces jours-ci, selon nos informations, c’est une enquête consacrée à l’Olympique de Marseille qui a suscité les critiques du nouveau patron de Vivendi. Aujourd’hui, ce sujet n’est pas disponible sur la plateforme de « replay » MyCanal, qui regroupe pourtant les programmes de la chaîne. »
    « Jeudi 3 septembre, le lendemain de sa diffusion, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, Vincent Bolloré a déploré que ce sujet donne une image négative du club marseillais, a appris Le Monde. Il a fait comprendre qu’il y voyait un exemple de ce qu’il ne faut pas faire, c’est-à-dire prendre le risque de froisser des partenaires de Canal+ – la chaîne diffuse en effet une partie de la Ligue 1. »
    « À Vivendi, on estime que Canal+ est une chaîne de divertissement et d’information qui doit s’attacher à offrir le meilleur du spectacle et les plus grands événements, notamment sportifs ; plutôt que voir ses journalistes se placer en juge et régler des comptes. Une vision qui ouvre des perspectives de développement mais limite potentiellement l’investigation. »
    « L’arrogance n’est pas un comportement qui permet d’avancer », avait énoncé Vincent Bolloré dans sa lettre adressée aux salariés, jeudi. »
    Voilà ce qui dérange Jean le Cauchois : des journalistes qui font leur boulot, ce sont des arrogants.
    Conclusion du cauchois : il faut leur fermer leurs g…
    Eh bien je préfère l’arrogance que vous me prêtez à votre servilité proclamée.

  40. Visiblement, Monsieur Bilger, vous ne savez absolument pas ce que veut dire être de gauche !
    Je comprends parfaitement que vous n’en ayez pas même la moindre intuition, car à trop fréquenter des augustes à paillettes l’on finit forcément par oublier qu’ils ne sont que des clowns faire-valoir.
    Vous confondez donc, et c’est bien naturel, bobos, socialistes, et gens de gauche, ou plus simplement, humanistes.
    Vous participez, intentionnellement ou non à une sinistre dérive dialectique populiste.

  41. @Christian C
    « Sans doute faites-vous partie de cette couche de population qui craint les riches de naissance et aime à cirer leurs pompes ? »
    En une phrase Christian C nous révèle enfin sa véritable identité : Front de Gauche, Besancenot, Parti Communiste,
    Il nous a joué le contempteur de Bilger pendant des mois, l’enfileur de perles sémantiques à chaque billet de PB, il nous aura saoulé de pureté et d’indignation avec ce ton raide de commissaire du peuple.
    À poil Christian C !
    Cesse de ramener ta fraise, on a vu ta b… !
    Pas de quoi pavaner…

  42. Avec l’âge, Laurent Fabius est celui qui a le plus de classe dans ce catastrophique gouvernement.
    Lors de la conférence de Hollande il était le plus britannique d’entre tous, « stiff upper lips », regards de sphinx, moues dubitatives, classe.
    Alors que Ségolène cherchait la caméra et redressait son menton pour masquer les atteintes de l’âge à chaque prise de vue… Valls, mâchoires serrées comme Marcel Déat écoutant le Maréchal…
    C’est finalement les cameramen qui sont les vrais journalistes…

  43. Laurent Dingli

    @ Franck Boizard,
    « D’habitude, vos commentaires me donnent des envies de meurtre plus ou moins sadique sur votre personne »
    Ben, dites donc, avec sylvain qui veut m’envoyer en enfer… le blog de PB devient un endroit dangereux !

  44. Mary Preud’homme nous apprend que ce Guillaume Zeller serait le petit-fils du Général Zeller, le putschiste d’Alger, ah nom de Dieu qu’on me selle un cheval !
    « Bon sang ne saurait mentir », comme je l’ai dit un jour, on va enfin connaître les dessous des accords d’Evian, la prise de la smala d’Abd el-Kader et le coup de l’éventail, ah nom de Dieu qu’on m’apporte mon képi, mes bottes, mon monocle, mon stick et mes beurre frais !…

  45. @ breizmabro
    Rappelez-vous le discours de Boumédiène à l’ONU en 74 : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire ».
    M’en rappeler ? J’étais trop petit. Rodomontade d’ancien colonisé frustré que tout cela. Ces méditerranéens sont d’affreux machos vantards, a fortiori lorsqu’ils n’ont pas en poche la clé qui donne accès à la chambre de leur femme. Houari retardait sans le savoir en ce sens que, si l’on en croit les paléontologues, l’humanité serait née en Afrique subsaharienne. Il fallait bien par conséquent aller vers le nord pour gagner l’Eurasie et la plupart des autres terres. Votre, notre celtitude n’a pas à être ébranlée. Ayant vu passer bien des Wisigoths, Huns, Vandales, teutons… et même des francs pré-énarques, pourquoi s’inquiéter plus que ça quant à l’avenir glorieux de la galette-saucisse et du kouign-amann ?Up your bright Gwenn Ha Du buddy.
    Enfin je vous dis ça sans être journaliste de droite ou de gôôôche bien sûr :/

  46. Cher cauchois prénommé Jean,
    La curiosité n’étant pas le moindre de mes défauts, j’ai suivi les émissions dites d’avant-soirée qui me permettent de vous livrer des extraits de « Libération.fr », oui, je sais, encore un journal de gôche :
    http://www.liberation.fr/economie/2015/09/07/canal-des-evictions-a-la-chaine_1377707
    «Le temps des purges n’en finit pas à Canal +. Après Bertrand Meheut (président du directoire), Rodolphe Belmer (directeur général), Thierry Langlois (directeur des antennes), Alice Holzman (patronne de CanalSat), Ara Aprikian (patron de D8, D17 et i-Télé), Cécilia Ragueneau (directrice d’i-Télé), Céline Pigalle (directrice de la rédaction du groupe Canal +), après les auteurs des Guignols et Renaud Le Van Kim, producteur du Grand Journal, c’est au tour de Thierry Thuillier (directeur des sports de Canal +) et de Nathalie Coste-Cerdan (directrice du cinéma) d’être virée de la chaîne. Signe de ce management autoritaire, cette dernière l’a appris au cours d’un rendez-vous avec Vincent Bolloré vendredi, et elle est tombée de sa chaise : il lui avait en effet donné des garanties quelques jours auparavant sur son maintien en poste. […]
    Vincent Bolloré a laissé Bertrand Meheut ouvrir la réunion, l’écoutant dire sans broncher qu’il avait un bon bilan, avant de le corriger quelques instants plus tard : «C’est un bon bilan, mais…» Enchaînant avec cette phrase qui reste gravée dans les esprits de chacun : «Avant l’été, je vous avais dit que nous allions revoir la structure et l’organisation dès le retour de l’été, j’espère que vous avez quand même pu passer un bon été, que vous n’avez pas eu trop peur des purges… possibles.» Et de citer les noms de certains nouveaux directeurs alors que les titulaires étaient dans la salle et n’avaient pas été informés qu’ils étaient remplacés.»
    Le qualificatif « sinistre cornichon », que j’ai utilisé pour définir, certes de façon lapidaire, cet homme élégant, plein de délicatesse et de respect qu’est VB, ne m’était pas venu spontanément.
    Il me fallait en effet passer sous les fourches caudines de madame Bilger. Alors, j’ai ajouté « rnicho » au seul mot qui me semblait approprié.
    Désolé, cher cauchois, de cette perfidie.

  47. Savonarole, rien ne vous oblige à m’utiliser comme alibi pour écrire vos crétineries sur ce blog.
    Votre propre sous-développement intellectuel est largement suffisant à illustrer vos talents en la matière.

  48. @Savonarole
    « Cesse de ramener ta fraise, on a vu ta b… »
    Pas mieux, Savonarole, pas mieux…
    Puis-je vous recommander les boissons sans alcool avant de poster vos commentaires ?
    Je suis d’accord, ça ne règle pas tout. Mais quand les neurones font défaut…

  49. @ scoubab00 | 08 septembre 2015 à 14:46
    « Mais non. C’est juste qu’Achille la kiffe tellement qu’il ne lui vient même pas à l’idée de l’écouter. Moi c’était pareil. Vous n’avez donc jamais été amoureux Franck ? Je vous conseille d’essayer. »
    C’est pas faux. Ses yeux bleus magnifiques m’hypnotisaient comme ceux de Kaa le serpent du Livre de la jungle. Belle, intelligente, cultivée et excellente journaliste. Elle aurait même pu être de droite je lui aurais pardonné.

  50. Dès qu’on évoque le journalisme de gauche Christian C prend flamme.
    Calmez-vous, cher monsieur.
    Votre jactance est aujourd’hui démasquée, vous n’êtes qu’un sous-marin Front de gauche qui vient ici systématiquement prendre le contre-pied de PB.
    Vous n’êtes pas un commentateur mais un agitateur.
    Faut-il que je vous ai perturbé pour que vous nous sortiez cinq commentaires d’affilée.

  51. Jean le Cauchois

    @ Christian C à 20:20
    Dans mon apostrophe de 15:49, je réagissais à votre insulte gratuite concernant Vincent Bolloré, et je vous disais : « restez où vous êtes, et ne bougez plus ». Après lecture de vos explications / justifications, trois longs commentaires successifs lors des six dernières heures, rien que ça, je corrige : « restez comme vous êtes, mais ne bousez plus ».

  52. Laurent Dingli

    @ Savonarole
    Votre constat sur le changement d’attitude de ces journalistes est probablement exact mais je ne partage pas l’interprétation que vous en faites. Le journaliste de gauche n’est pas inquiet car il sait au fond qu’il est indéracinable.
    @ Christian C
    Faut vous décoincer mon vieux : peut-être gagnerez-vous alors un peu de la légèreté et de l’esprit de Savonarole.

  53. Oui, Savonarole, votre quotient intellectuel me semblait irréel.
    Cette découverte m’a ouvert une perspective de l’infini…
    Sans doute devinerez-vous de quel infini ?

  54. Le trotsko-marxo-léniniste n’a aucun humour.
    Dès qu’il sort de son discours de bronze il déraille.
    Ne m’en veuillez pas cher Christian C mais je vais me coucher.

  55. @Christian C
    Et bien oui figurez-vous, un chef d’entreprise prend des décisions… C’est incroyable par les temps qui courent !! Et on en a tellement perdu l’habitude avec la bande qui nous gouverne qu’on en vient à tomber de son fauteuil !
    J’espère que vous ne vous êtes pas fait mal !
    Et puis quand Zemmour a été viré d’i-Télé , lui aussi a été victime d’arbitrage pris par la hiérarchie, probablement constituée de cornichons !!

  56. Jean-Paul Ledun

    « J’adore les crétineries de Savonarole » (à la Chouchou).
    Avec mes nouveaux horaires de travail, je ne peux plus écouter tout ces commentateurs qui répètent leur catéchisme à longueur de journée.
    Là où la petite phrase est toujours plus importante que l’analyse de fond.
    Je ne veux plus, je ne peux plus les écouter.
    En fait je suis en cure forcée et je m’en porte vraiment très bien !
    Décrochez messieurs dames, décrochez de toutes ces nullités.
    Ce n’est plus de l’information, c’est devenu de la protection de pré carré.
    Alors de droite ou de gauche Philippe…
    Organiser des réunions sur les demandeurs d’asiles, c’est bien. Les aider quand ils sont en face de vous c’est obligatoire !
    300 « migrants » ont passé une nuit à Graz (Graz Messe Halle A) juste en face de mon travail. Impressionnant mouvement de communion, de larmes de joie, de solidarité.
    Alors les « paillettes » de Paris qui signent une pétition pour demander aux âmes de gauche de se bouger le c… et le PS qui fait son cirque chez les Bouglione pour rattraper le coup… permettez moi d’en rire (aux larmes. C’est toujours ça de pris)…

  57. Alex paulista

    Yves Calvi n’est pas de gauche, pour moi cela ne fait aucun doute : son orientation politique est clairement perceptible lors de petites phrases de commentaire.
    Mais comme il est honnête et s’applique à reformuler les idées de ses invités sans les trahir, cela importe peu.

  58. Jean-Paul Ledun

    « Retourne dans ton bocal eh, cornichon ! » disait mon père qui avait l’humour caustique.
    Ceci pour clore le bocal et la séquence « cornichon » de notre camarade « commissaire populaire au Blog ».

  59. @ Savonarole | 08 septembre 2015 à 19:58
    « Guillaume Zeller serait le petit-fils du Général Zeller, le putschiste d’Alger, ah nom de Dieu qu’on me selle un cheval ! (…) on va enfin connaître les dessous (…), la prise de la smala d’Abd el-Kader et le coup de l’éventail, ah nom de Dieu qu’on m’apporte mon képi, mes bottes, mon monocle, mon stick et mes beurre frais ! » 
    Savonarole vous avez dû forcer sur l’anisette Gras et le Sidi Brahim, emporté par votre euphorie de découvrir un descendant du quarteron de généraux sur lequel reposait tous vos espoirs… à jamais déçus !…
    Mais désolé de casser vos rêveries coloniales, si l’illustre grand-père de Guillaume fut bien un des putschistes de 61. A moins d’être du bois dont était fait le patriarche Enoch, il me semble pour le moins difficile qu’il ait été aux côtés de Bugeaud et des ses prédécesseurs en massacres coloniaux (certes des petits relevant quasi de l’artisanat… vu les moyens de l’époque) !…
    En outre rangez au musée vos bottes, monocle, stick et gants « beurre frais », car cela fait plusieurs décennies que ces accessoires ne sont plus réglementaires et donc en usage. Avec pareil accoutrement et même dans une cérémonie d’anciens combattants, vous seriez la risée des autres participants !…

  60. Robert Marchenoir

    La gauche, les journalistes et l’oligarchie gouvernante vont systématiquement à l’encontre de la volonté des peuples en matière d’immigration.
    La preuve : tandis que toutes les « élites » nous serinent que nous devons accueillir des centaines de milliers de « migrants » en plus des millions qui sont déjà sur notre sol, « que nous le voulions ou non », tandis que d’innombrables gauchistes de blog et d’ailleurs hurlent au « racisme » dès que l’on souligne les dangers mortels posés à la nation par l’immigration, Ipsos vient de publier un sondage tout à fait significatif réalisé dans 24 pays à travers le monde.
    Alors que 81 % des personnes interrogées estiment que l’immigration a augmenté dans leur pays depuis les cinq dernières années, 50 % des répondants, tous pays confondus, estiment qu’il y a trop d’immigrés chez eux.
    Les pays où la majorité des gens trouvent qu’il y a trop d’immigrés sont :
    – La France : 60 %
    – La Turquie : 92 %
    – L’Italie : 71 %
    – La Russie : 69 %
    – L’Afrique du Sud : 62 %
    – La Belgique : 61 %
    – L’Inde : 61 %
    – La Grande-Bretagne : 60 %
    – L’Arabie Saoudite : 59 %
    – Israël : 58 %
    – L’Argentine : 57 %
    – La Hongrie : 54 %
    A noter que dix pays européens seulement font partie de l’échantillon ; les peuples européens absents auraient probablement renforcé cette hostilité à l’immigration. Seuls, les Japonais se distinguent en étant 13 % seulement à penser qu’il y a trop d’immigrés dans leur pays… mais c’est parce que l’immigration y est quasi nulle !
    46 % des répondants trouvent que l’immigration transforme leur pays d’une façon qu’ils n’aiment pas.
    Les pays où la majorité des gens déplorent la transformation de leur pays sous l’effet de l’immigration sont :
    – La France : 57 %
    – La Turquie : 84 %
    – L’Italie : 65 %
    – La Russie : 59 %
    – La Belgique : 58 %
    – Israël : 57 %
    – L’Afrique du Sud : 54 %
    – La Grande-Bretagne : 54 %
    – La Hongrie : 52 %
    – L’Inde : 52 %
    Il n’y a aucun des 24 peuples sondés où une majorité de gens soient en désaccord avec cette phrase : « L’immigration a transformé mon pays d’une façon que je n’aime pas ». Pas même ceux qu’on nous prétend basés sur l’immigration (aux Etats-Unis, 25 % des gens s’opposent à cette assertion, au Canada 27 %, etc.).
    Seulement 28 % des répondants estiment que l’immigration a eu un impact positif sur l’économie de leur pays.
    Dans tous les pays interrogés sauf un, seule une petite minorité de personnes pense que l’immigration a amélioré l’économie. Liste abrégée :
    – France : 15 %
    – Russie : 13 %
    – Hongrie : 13 %
    – Turquie : 14 %
    – Italie : 14 %
    – Pologne : 17 %
    – Belgique : 19 %
    – Espagne : 26 %
    – Allemagne : 27 %
    – Etats-Unis : 30 % (Etats-Unis !)
    – Grande-Bretagne : 38 %
    Le seul des peuples interrogé qui voit un intérêt économique à l’immigration est, de très peu, le peuple saoudien, avec… 52 %. Et cette courte majorité n’a pu être obtenue qu’avec une situation tout à fait extraordinaire, où les Saoudiens jouissent d’un niveau de vie exceptionnel en menant une vie pour ainsi dire oisive, tandis que la quasi-totalité du travail réel est effectuée par des immigrés pratiquement réduits à l’esclavage.
    Globalement, 21 % seulement des répondants jugent que l’immigration a eu un impact favorable sur leur pays. Là encore, ceux qui sont de cet avis sont très minoritaires parmi tous les peuples, sauf en Arabie Saoudite. Quelques exemples seulement :
    – France : 11 %
    – Turquie : 2 % (!)
    – Italie : 5 %
    – Hongrie : 6 %
    – Belgique : 12 %
    – Pologne : 15 %
    – Allemagne : 20 %
    – Etats-Unis : 25 % (« pays d’immigration » !)
    – Grande-Bretagne : 28 %
    http://www.ipsos-na.com/news-polls/pressrelease.aspx?id=6930
    http://www.ipsos-na.com/download/pr.aspx?id=14710
    Donc, voilà, messieurs les gauchistes : tous les peuples de la planète sont « racistes », les Blancs européens comme les Noirs sud-africains, les Juifs israéliens comme les Arabes musulmans — et ne parlons pas des Turcs que je ne crois pas spécialement chrétiens, ni des Russes qui sont, à en croire nos communistes version de Gaulle, version Mélenchon ou version Marine Le Pen, impeccablement « anti-nazis » — mais cela ne les empêche pas d’être de sales « racistes ».
    L’immigration de masse est bel et bien un fléau imposé aux peuples par l’oligarchie mondialiste.
    Il va falloir changer de disque.

  61. Garry Gaspary

    Vous confondez culture et affaires.
    La télévision étant passée de média de masse à média de beauf fan de Philippot, il est tout à fait naturel de voir arriver Guillaume Zeller à la tête de la rédaction d’une chaîne de télé-achat.
    Qu’à Dieu ne plaise et que DSK soit élu en 2017, et Zeller sera immédiatement remplacé par Clara Morgane.
    La droite française n’a que faire de la culture puisque, historiquement, il lui suffit de manipuler les beaufs christianisés pour arriver à ses fins, en les flattant ou en les ridiculisant, selon l’air du temps.
    C’est d’ailleurs pour cela qu’elle est connue pour être la droite plus bête du monde.

  62. @Jean le Cauchois
    Si vous aviez lu l’article dont vous tiriez des conclusions imbéciles, vous auriez évité que je ne vous en communique le contenu.
    Quant à votre bouse, elle vous laisse au niveau de la b… de Savonarole, au ras du sol.
    @caroff
    Vous avez raison, un chef d’entreprise est là pour prendre des décisions. Si de surcroît elles étaient judicieuses, on pourrait même dire qu’il a fait son boulot. Pour l’instant, ni vous ni moi ne pouvons en juger.
    En revanche, rien (ni personne) ne m’interdit de le prendre pour un c.. et de l’écrire en expliquant ce qui motive mon appréciation.
    Votre dernière adresse permet de découvrir que votre aigreur était liée à l’éviction de Zemmour. Ceci expliquerait donc que Bolloré a pris une bonne décision, et éclaire les motifs de votre interpellation.
    Jean le Cauchois, caroff et Savonarole
    si vous pouviez tenter d’avancer un argument au surplus de vos insultes, on pourrait peut-être enfin juger de vos « opinions ».

  63. Du calme les peanuts !! Bolloré n’en a rien à cirer des cornichons, ce n’est pas un « sans dents », lui ; il carbure au caviar, lui ; c’est quoi des cornichons ?? ben des Christian C comme… ornichon (ouais c’est lourd mais faut rester à son niveau) ; Bolloré c’est un Dieu, il a pouvoir de vie ou de mort de quotidiens, de chaînes télés, il claque un seul doigt et vous êtes virés chers cornichons, petit trolls gauchistes, asticots du net qui bavez sur ceux que vous enviez, qui ont réussi, pendant que vous, en bons losers ratés de la vie, vomissez vos haines recuites sur ces Stars de la Réussite.
    Il aimerait bien être compatissant et vous lire, mais voilà il n’a pas le temps, il a « yacht » dans le golfe de St Trop’ ; il aimerait bien vous répondre mais voilà il a « Fouquet’s » avec Sarko.
    C’est drôle comme les pauvres gauchistes sans dents et sans le sou ont du mal à assumer leur misère mentale.
    N’en veuillez pas à Chris C, il fait son boulot de troll comme ma poissonnière écaille son poisson, il doit jubiler en loucedé de vous mener par le bout du nez.
    Il serait bien aussi pour que ce soit complet que son compère Gaspary vienne nous faire quelques couplets antichrétiens, le trollage serait parfait.
    Coucou GG !! christianisé christianisation kss kss !!

  64. Ben dites donc ça flingue dans tous les coins dans ce billet. On dirait un remake de Pat Garrett et Billy le Kid avec Savonarole dans le rôle du shérif et Christian C dans celui du hors-la-loi.
    Deux sacrés pistolets !

  65. « Non-lieu général dans l’affaire des pénalités de Sarkozy payées par l’UMP »…
    09 sept. 2015, 11h09 | MAJ : 09 Sept. 2015, 11h14 Le Parisien
    Encore un non-lieu ! Non mais, c’est une manie ou quoi ?
    Pourtant la presse de gauche avait sorti la Grosse Bertha sur cette affaire.
    On nageait dans les millions d’euros dissimulés. Rappelez-vous.
    Mediapart en tête, que de non-lieux depuis Woerth, et pourtant Edwy Plenel continue à parader sur les plateaux.
    Sourire narquois, yeux plissés par une intelligence hors du commun des mortels, moustache stalinienne, il fait l’adoration du Grand Journal.
    Ô Toi Bolloré, notre nouveau Pape du PAF, continue, tu assombris les jours de Christian C.

  66. @ Robert Marchenoir | 09 septembre 2015 à 03:41
    Toujours égal à vous-même Bob, avec vos statistiques farfelues puisées on ne sait où.
    Je vous invite à écouter l’émission de France Inter animée par Alexandra Bensaïd « On n’arrête pas l’éco » de samedi dernier (voir lien ci-joint) en particulier le passage entre 10mn30 et 15mn et vous verrez que les études de l’ONU et de l’OCDE sont en totale contradiction avec vos chiffres.
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1148341
    Je cite en vrac les données suivantes qui reposent sur la base d’études incontestables :
    -L’immigration n’est pas un frein pour le PIB d’un pays, bien au contraire. L’exemple de l’Espagne est là pour le démontrer.
    -Les immigrés ont certes un coût lors de leur arrivée dans un pays, mais ensuite ils constituent une richesse.
    – Les immigrés ne tirent pas les salaires vers le bas des non-diplômés contrairement à ce que l’on pourrait penser, mais au contraire les tirent vers le haut.
    C’est Emmanuel Lechypre qui le dit, un économiste que l’on ne peut vraiment pas taxer de bisounours gauchiste. Tout comme Christian Chavagneux, éminent économiste.
    Allez écoutez bien, je suis sûr que vous allez apprendre bien des choses. 🙂

  67. @ Achille
    Je peux vous trouver deux autres économistes qui soutiendront le contraire de ce que racontent Chavagneux et Lechipre !!
    Quant aux études macro-économiques de ces « machins » que sont l’ONU et l’OCDE, elles ne tiennent pas compte de la structure anthropologique des populations, ni ne tiennent compte du niveau d’instruction des immigrés.
    En France on a des subsahéliens et des Africains du Nord issus du regroupement familial, qui n’ont rien à voir avec les fameux plombiers polonais ou les maçons portugais arrivés à l’époque du quasi plein emploi en UE !
    Et puis si l’on suivait le raisonnement que vous mettez en exergue, il faudrait doubler, voire quadrupler le nombre des immigrés pour résoudre nos problèmes… !

  68. @Achille
    « C’est Emmanuel Lechypre qui le dit, un économiste que l’on ne peut vraiment pas taxer de bisounours gauchiste. Tout comme Christian Chavagneux, éminent économiste. »
    LOOL ! surtout des éminents économistes girouettes qui bêlent au bon moment : celui de la propagande, en vue d’obtenir un bon siège dans un quelconque cabinet ministériel et parader dans tous les débats sur les sujets à la mode tel celui des migrants auxquels ils feront les yeux doux en bons faux derches.

  69. Mary Preud'homme

    Rédigé par : Achille | 10 septembre 2015 à 09:05
    Vous semblez (comme beaucoup) entretenir une confusion entre émigrés et clandestins.
    Or les premiers, sous réserve d’être en règle avec le pays d’accueil, ont évidemment toute leur place chez nous dans la mesure où ils s’intègrent et respectent nos lois, us et coutumes.
    Quant aux seconds, ils représentent non seulement un poids insupportable à tous égards, mais ils contribuent en outre à alimenter des réseaux d’économie parallèle qui se renouvellent sans cesse.
    A moins de considérer que les passeurs, proxos et autres trafiquants d’êtres humains seraient sources de nouveaux profits pour notre économie en berne… Dites-nous donc plutôt cher Achille en quoi cette forme d’émigration/invasion pourrait représenter une chance pour notre pays ? Alors que sous couvert d’une charité trompeuse et dévoyée, non seulement elle nous appauvrit, mais elle nous rend aussi complices d’une infamie !
    Et si l’on devait s’engager (pour les plus clairvoyants et les plus courageux) ne serait-ce pas d’abord pour lutter contre cette racaille sans frontières, cette mafia ignoble qui abuse des pauvres gens, les plume jusqu’au dernier sou en leur faisant miroiter l’Eldorado !

  70. @ Mary Preud’homme | 10 septembre 2015 à 15:31
    « Vous semblez (comme beaucoup) entretenir une confusion entre émigrés et clandestins. »
    Je ne pense pas avoir parlé de clandestins mais de réfugiés et toute l’émission « On n’arrête pas l’éco » était bien consacrée à ces derniers.
    Bien sûr qu’il faut lutter contre l’immigration clandestine qui est une plaie pour notre société, et les services de sécurité font ce qu’il faut pour cela. Vous devriez le savoir vous qui connaissez bien ce domaine.

  71. Mary Preud'homme

    Mais non Achille – relisez-vous – dans votre commentaire du 10 sept à 9:05, il n’était nullement question de réfugiés mais d’immigrés. Immigré étant un mot fourre-tout. Et aujourd’hui migrants. Parmi eux nombreux sont ceux qui n’ont nullement le statut de réfugiés et qui profitent de la situation actuelle pour gagner l’Europe, s’y installer durablement et y faire venir leurs proches. Je vous rappelle aussi que le migrant (réfugié) n’a vocation à rester dans un pays d’accueil que le temps du conflit.

  72. Vous regrettez de n’avoir pas pu questionner Anne Sinclair, et dénoncez la sous-représentation des personnalités qui revendiquent leur foi chrétienne.
    De fait, vous avez surtout interviewé des hommes et semblez désormais vouloir inviter plus de femmes.
    Enfin, l’actualité nous interpelle sur le sort des réfugiés.
    Pour toutes ces raisons je me permets de vous suggérer de recevoir Geneviève Jacques, présidente de la Cimade.

  73. @Achille
    « -L’immigration n’est pas un frein pour le PIB d’un pays, bien au contraire. L’exemple de l’Espagne est là pour le démontrer.
    -Les immigrés ont certes un coût lors de leur arrivée dans un pays, mais ensuite ils constituent une richesse.
    – Les immigrés ne tirent pas les salaires vers le bas des non-diplômés contrairement à ce que l’on pourrait penser, mais au contraire les tirent vers le haut.
     »
    Moi je veux bien.
    Mais alors quelques questions se posent :
    – Pourquoi laisser ces pépites se noyer avant d’arriver nous inonder de leurs bienfaits ?
    – Pourquoi ne pas établir un pont aérien et les amener par centaines de milliers, par millions pour dynamiser nos économies anémiques ?
    – Pourquoi ne pas les traiter avec dignité au lieu de laisser la mafia des passeurs les dépouiller avant de les embarquer dans les rafiots pourris ?
    Tenez-moi informé si Lechypre apporte des réponses sensées et rationnelles à ces interrogations.
    Je suis curieux de les connaître
    Mais je ne retiens pas mon souffle.

  74. Ah ah ! Voici, voilà l’immigration choisie… au nez et à la barbe de tous les partis extrêmes européens qui faisaient leur bain moussant électoral sur le clandestin. Entre nous « clandestin » ou « destin du clan » ? N’est-elle pas bonne la question ?
    Maintenant, il s’agira de savoir si l’on peut surfer sur la mousse… mdr !

  75. Caroline Roux ou la médiocrité incarnée. Indépendante d’esprit ? C’est une plaisanterie.
    Il est une évidence que de tous les noms cités seul Frédéric Taddéï s’échappe un peu d’une catégorisation, certes inutile, mais tellement évidente si on souhaite la faire, celle de l’entre-soi, de la pseudo-intelligentsia, du passe-moi le sel je te passe la moutarde.
    Philippe je prends toujours du plaisir à vous lire, quand bien même je ne sois pas toujours, c’est un euphémisme, d’accord avec vous, mais je vous trouve moins, comment dire, affûté, depuis quelque temps.

  76. Le 11 septembre 2015, le sénateur Kaltenbach est passé au tribunal pour des faits de corruption qui lui sont reprochés et qui se sont produits alors qu’il était maire. Sur les bancs des accusés se trouvait aussi M. Mohamed Abdelouahed qui était son adjoint délégué à la sécurité. Le jugement est mis en délibéré et sera rendu fin octobre.
    Les journalistes de gauche ont écrit des articles que je qualifie de minimalistes. Les journalistes de droite n’ont guère été plus prolixes. Pourtant, l’attitude du sénateur-maire pose problème, celle de son adjoint à la sécurité aussi.
    Les journalistes de gauche préfèrent attaquer sans relâche pendant des mois sur des présomptions. Mme Villemin, par exemple a connu un harcèlement phénoménal. Par contre, lorsqu’il s’agit d’une personnalité de gauche, les journalistes de gauche préfèrent le minimum syndical. A l’encontre de M. Kaltenbach, ont été requis du sursis, une amende et une période d’inéligibilité. Ce n’est pas rien et ce n’est toutefois pas grand-chose eu égard aux faits prouvés et reprochés. En effet, il s’agit de somme d’argent versée en contrepartie de l’attribution d’un logement social !
    Et comme d’habitude, les journalistes de gauche font diversion en évoquant une manoeuvre politique de la droite. Pourtant le comportement du maire du Plessis, M. Pemezec, est resté exemplaire tout au long de cette affaire. Contacté par Mohamed, il a refusé non seulement de divulguer l’enregistrement vidéo, mais encore d’embaucher le cinéaste amateur. C’est au moment où la vidéo est apparue sur internet qu’il a contacté la police pour déposer un témoignage au sujet de cette affaire.
    Puisque M. Kaltenbach a comparu le 11 septembre, j’en déduis que son immunité sénatoriale a été levée ; mais là encore, les journalistes de gauche ont omis de relayer cette information.

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