Vite instaurer un droit au silence pour les artistes !

Le covid-19, l’angoisse qu’il secrète pour le présent, les imaginations qu’il libère pour le futur, ont fait naître une multitude de paroles et d’écrits, de pétitions et de tribunes, d’analyses et d’injonctions, de recommandations et de dénonciations. J’ai tenté, à peu près, de prendre connaissance de la plupart, le confinement m’ayant rendu encore plus « accro » à l’information pluraliste.

Dans le lot on a eu beaucoup d’interrogations fondamentales mais lassantes à force d’être ressassées : comment sera le monde d’après ? Changera-t-il ou non ?

Face à ce questionnement simpliste, comme je l’ai écrit, la lettre profonde de Michel Houellebecq fut comme un soulagement. Il ne nous annonçait aucune rupture mais au contraire nous décrivait lucidement aujourd’hui comme la continuation d’hier.

Dans cette surabondance, j’ai eu modestement ma part avec la multiplication de mes billets mais on admettra qu’ils existaient avant l’épidémie et que l’immobilité les a seulement augmentés.

En revanche j’avoue que certaines interventions ne m’ont pas surpris, que d’autres m’ont intéressé et que telle ou telle m’ont indigné.

Qu’un Vincent Lindon, dont le talent est grand comme acteur et il le sera encore plus quand on l’invitera à articuler, ait lu sur Mediapart sa réflexion sur la situation actuelle en soulignant le tragique écart entre les privilégiés et les démunis à cause du coronavirus, en critiquant vigoureusement le pouvoir et la pratique du président Macron et en proposant des pistes généreuses avec une étonnante inflexion punitive, ne m’a pas étonné. Cet acteur, par ailleurs passionnément citoyen, a le mérite de la rareté dans le débat public mais il ne s’implique que sur le mode du « coup de gueule ». Il peut agacer mais il est sincère. Impossible de le traiter avec condescendance ou dérision. Ou avec indignation.

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Ce sentiment extrême doit être réservé à Juliette Binoche qui à titre personnel s’est autorisée à relayer un complotisme délirant – des groupes financiers internationaux auraient pour projet d’installer une puce sous-cutanée pour tous ! – et a signé, par ailleurs, avec 200 artistes et scientifiques, une lettre adressée aux dirigeants et aux citoyens du monde entier pour les inciter à refuser « un retour à la normale ».

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/06/non-a-un-retour-a-la-normale-de-robert-de-niro-a-juliette-binoche-de-joaquin-phoenix-a-angele-l-appel-de-200-artistes-et-scientifiques_6038775_3232.html

Il n’y aurait pas de quoi, fût-ce en le pourfendant, faire un sort particulier à ce texte s’il n’émanait pas de personnalités prenant prétexte de leur statut visible, lumineux, pour s’abandonner à un paradoxe au mieux incongru, au pire indécent.

Les incitations qu’elles formulent avec toutes les apparences de certitudes scientifiques et de convictions dogmatiques, comme si les unes et les autres étaient irrécusables, reflètent tristement le vice de ces pétitions progressistes, en rupture avec la normalité de tous ces gens qui n’ont pas le loisir de penser de manière provocatrice l’avenir. Ils n’ont que leur existence à assumer en souhaitant, tout bêtement, tout naïvement, que demain soit moins angoissant qu’aujourd’hui et qu’ils puissent retrouver une tranquillité de vie à peu près assurée, sans les tragédies et les morts qui endeuillent et sans la détresse d’un quotidien de plus en plus incertain.

L’aspiration à désirer plus que tout le retour à la normale est d’abord faite de cela : sortir du pire professionnel et familial, ne plus avoir à s’inquiéter pour soi et pour ses proches, restaurer le bonheur d’avant, la société antérieure, la civilisation effacée, aussi imparfaites qu’elles puissent apparaître à des sensibilités artistiques qui s’octroient le luxe de cracher sur elles.

En refusant le retour « à la normale ».

Rien ne m’exaspère plus que ce snobisme chic et dédaigneux, ces paradoxes de privilégiés, ces considérations faussement audacieuses mais vraiment ineptes, ce mépris subtil projeté sur le commun qui n’a pas compris que le pire ne devait pas être rejeté mais encouragé.

On ne devrait pas jouer ainsi avec les préoccupations dominantes en se lovant confortablement dans une utopie qui vous pose un artiste !

Je ne vois qu’une solution pour interdire à l’avenir ces foucades singulières ou collectives : que nos spécialistes des libertés et des droits de l’homme exigent pour les artistes un droit au silence !

Nous n’aurions plus Juliette Binoche que comme actrice. Le meilleur d’elle.

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Voir les Commentaires (69)
  1. Et le droit au silence des blogueurs et de leurs commentateurs, vous en pensez quoi ?
    Tout le monde souhaite donner son avis, en général. Ceux qui le peuvent ne s’en privent donc pas, même (et surtout) quand ils sont connus.
    Et s’agissant des artistes, le culte imbécile que la société leur voue (y compris quand ils sont sans talent, évidemment) ne va pas les inciter à la modestie.
    La liberté d’expression c’est en bloc, vous pouvez pas avoir Eric Zemmour (nouveau martyr de la liberté, ai-je appris, il s’en passe des choses en France !) sans Juliette Binoche. Heureusement il y a des gens comme Houellebecq qui sentent bien l’esprit de leur temps, mais celui-ci se confond souvent avec l’âge de leurs artères, j’ai remarqué….

  2. Patrice Charoulet

    Sur son blog, Roland Jaccard, ce 8 mai, écrit notamment ceci :
    « Quand j’observe tous ces gens masqués dans les rues, je me dis que la prochaine étape sera la muselière. On dressera les humains comme on dresse les chiens. Et le pire, c’est qu’ils n’aspirent plus qu’à cela. Pourvu qu’ils aient leur masque et un sucre. »

  3. « Vite instaurer un droit au silence pour les artistes ! »
    Bon, comme ça en première lecture, je dirais plutôt un devoir de silence, et pourquoi pas une obligation de silence.
    Et puis au diable l’avarice, une obligation de silence y compris dans la profession.
    Après tout le dernier film muet français « The Artist » a été un succès, succès qui aurait été plus grand si les quelques mots prononcés à la fin n’avaient gâché le sublime silence.
    C’est si beau le silence… surtout celui des autres !

  4. « Qu’un Vincent Lindon, dont le talent est grand comme acteur et il le sera encore plus quand on l’invitera à articuler, ait lu sur Mediapart sa réflexion sur la situation actuelle en soulignant le tragique écart entre les privilégiés et les démunis à cause du coronavirus, en critiquant vigoureusement le pouvoir et la pratique du président Macron et en proposant des pistes généreuses avec une étonnante inflexion punitive, ne m’a pas étonné. Cet acteur, par ailleurs passionnément citoyen, a le mérite de la rareté dans le débat public mais il ne s’implique que sur le mode du « coup de gueule ». Il peut agacer mais il est sincère. Impossible de le traiter avec condescendance ou dérision. Ou avec indignation. » (PB)
    Son billet est magnifique ! Et il a le droit, « pas plus, ni moins » que Gilles-William Goldnadel d’exprimer ce qu’il ressent.
    De quel droit lui ou un autre n’aurait-il pas le pouvoir de la libre expression de la pensée ? Quand il suffit d’écouter les c*nneries distillées par Sibeth Ndiaye ? et les mensonges d’Etat ?
    https://i.goopics.net/Yrk4Z.png
    Et les autres aussi !
    https://i.goopics.net/0LRl2.png
    Cela suffit ! Avoir « étudié » ne fait pas l’intelligence, Sciences Po ne fait pas la vie, s’ils ne devaient compter que sur eux pour créer des hôpitaux nous mourrions tous dans la rue comme des chiens !
    La parole n’est pas la vie, ni le quotidien ni le savoir-faire, que le politique fasse des choix de société, soit !
    Mais il est lié au fric cher à Nanard et pour l’instant ceux qui produisent font vivre tous les autres, cette crise est un révélateur, sans pognon et sans croissance entretenue c’est la catastrophe et ces élites qui gouvernent depuis des décennies n’ont rien anticipé, c’est la modeste caissière de supermarché qui vous donne encore la vie parce qu’elle, elle assume, les autres avec tous les moyens à disposition sont des incapables de nos vies, des hémiplégiques de la vision, des obèses de la bêtise.
    Alors assez de nous gonfler avec des critères de bobos, tout le monde a le droit de dire ce qu’il a envie de dire, la vérité est ailleurs, tant que vivra Charlie je me sentirai libre, tant que Flambeau sera publié je serai avec lui, libre, et sans lui rien ne se fera, nous survivons aujourd’hui grâce aux obscurs, aux sans-grade et mes collègues qui sont au feu depuis trois semaines pour faire les hôpitaux de demain.
    Aucun élu ne nous mérite, aucune condescendance ne mérite qu’elle soit affichée, nous avons toujours à apprendre du plus modeste, du plus simple d’esprit.
    Flambard avait bien raison, sans éboueurs nous vivrions dans la m*rde, sans artistes pas de contestation même maladroite mais audible, sans transporteurs on crèverait de faim, les saluer ou les honorer n’est pas du misérabilisme et je trouve les lignes de Vincent Lindon à la hauteur de l’enjeu qui nous préoccupe.
    Pas de local de coronarographie construit pas les petits, les sans-grade, j’en ai assez d’entendre que certains qui s’expriment feraient dans le misérabilisme et alors ? On devrait les fusiller ? Quand j’entends toutes ces vieilles badernes comme Roland Cayrol et les autres sortis de la naphtaline d’Arlette Chabot en passant par tous ces vieux chevaux de retour comme les frères Duhamel, qui nous racontent des sornettes, croyez-vous qu’ils valent mieux que tous ceux qui s’expriment venant du spectacle ? Qu’ils nous sauvent mieux du coronavirus que quelques remarques parfois maladroites de certains, mais on s’en fiche, je m’en tamponne le coquillard si c’est maladroit, l’essentiel est qu’ils le disent.
    Qui ? Mais qui donc a le droit de juger les autres ? Chercher la vérité est aujourd’hui à la portée de tous, et chacun suffisamment intelligent pour en juger.

  5. Juliette Binoche, tout comme Marion Cotillard et d’autres qui nous font des leçons de morale concernant l’écologie !
    Omar Sy et d’autres ont choisi le thème de l’immigration. A chacun son dada ! Vive l’immigration/invasion et son lot de futures « chances pour la France »… On voit, cependant, chaque jour le nombre d’agressions et d’actes répréhensibles (euphémisme) non punis par la Justice complaisante de ce pays. Mais il est interdit de constater les faits, rien que les faits.
    Les migrants n’ont pas encore mis le pied sur le sol français qu’ils sont déjà exonérés de tout acte délictueux à venir. Elle n’est pas belle la vie en France soumise !?
    Concernant la Binoche, terminés les transports en avion pour les autres car c’est polluant mais nous, les « pipoles » pourrons continuer à prendre l’avion pour nos films et la promo de nos films. A vomir !
    Après Macron, nous aurons donc peut-être droit à l’écologie punitive et pénitentielle (façon Y. Cochet, Jadot, Thunberg et Cie) via les « pipoles ».
    C’est cela, le « monde d’après », sauve qui peut ! Après le Covid-19, le choléra avec les écolos show-business. Le capitalisme vert mâtiné de « vivre-ensemble », avec les islamistes de préférence ! Puisqu’on vous dit que l’islam est une religion de paix et d’amour, vous avez compris.
    Nous en avons plus que soupé de ces têtes de nœud (à ce propos, vous n’avez pas raté J. Binoche avec sa photo de confinée, il est temps qu’elle sorte de sa tanière). La Binoche toujours proche des hommes de pouvoir, Mitterrand, Hollande. Un peu comme Line Renaud dans un autre style.
    Je ne vais plus voir un seul film de ces actrices et acteurs Français, donneurs de leçons, surmédiatisés. Il ne faut plus les cautionner. Par-dessus le marché, leurs films sont nuls.

  6. Il peut agacer mais il est sincère.
    Ah, sincérité, que de crimes on commet en ton nom !
    J’ignore tout de ce monsieur, et je ne me permettrai pas de l’impliquer dans mon raisonnement, mais rappelons tout de même que divers acteurs de l’histoire ou de l’actualité ont pu être excusés de leurs propos ou de leurs actes contestables voire parfois ignobles parce qu’ils étaient – ou sont – considérés comme sincères.
    Même Lénine, qui a fait du mensonge cynique la clé de coûte de la dialectique révolutionnaire passe trop souvent aussi pour un homme sincère.
    Ceci dit, des personnes sincères pourront être vouées aux gémonies parce que leur discours sortant de la bouillie pour chat à la mode sera jugé abusivement extrémiste.
    Mais ceci est une autre histoire…

  7. dominique

    Comme le dirait élégamment Cohn-Bendit : « Qu’elle ferme sa gue*le et qu’elle soit artiste »…

  8. « Vite instaurer un droit de silence pour le artistes ! »
    Le mieux cher P. Bilger est de ne pas les écouter, ni les lire dans leurs épopées moralistes !
    Issu de la grande bourgeoisie et vivant d’ailleurs, et c’est son droit, comme un grand bourgeois, Vincent Lindon est une des « consciences progressistes » qui hantent les plus prestigieux dîners parisiens, tout en affectant un look de clochard.
    J’aime bien ces donneurs de leçons du monde d’en haut qui se prennent pour Victor Hugo ! Ils ne sont pas, même s’ils le croient, le sel de la terre.
    Ah, si Marine Le Pen avait émis les mêmes réflexions ou idées, j’imagine les remarques de ceux qui admirent la sincérité de Vincent Lindon. Et pourquoi celle de Marine Le Pen ne la vaudrait-elle pas ?
    J’écris Marine Le Pen, mais j’aurais pu écrire quelqu’un d’autres de droite.
    Une anecdote sur Vincent Lindon :
    A l’époque où il se pavanait en couple avec Caroline de Monaco, je me suis trouvé avec ma fille dans le magasin Ralph Lauren de la Madeleine, un après-midi. Nous étions au premier étage.
    Tout à coup une sorte de remue-ménage en bas, puis plus rien. Nous avons continué notre visite des rayons et une employée tout affolée est arrivée : « Vite il faut quitter le magasin, la princesse de Monaco est là et Monsieur Lindon a dit qu’ils voulaient être seuls dans le magasin et ne pas être dérangés ».
    Devant nos protestations et mes 115 kg (musclés à l’époque) elle a battu en retraite et nous a demandé d’être très discrets.
    Nous avons tranquillement continué notre visite et avons finalement rencontré le couple. J’ai bien senti au regard de Lindon que nous n’avions rien à faire là. Mais, comme a dit Audiard : « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent ».
    Je n’ai pas eu besoin de parler.
    Nous nous apprêtions à sortir du magasin par la grande porte, mais le directeur s’est précipité : « Pas par là, vous ne vous rendez pas compte il y a cinquante journalistes dehors à attendre le couple ! »
    Et nous sommes sortis par la petite porte sur le côté et effectivement une masse de journalistes attendait l’arme au poing.
    Nous avons alors rejoint mon épouse, derrière les journalistes. Car elle nous suivait à quelques mètres avant d’entrer chez Ralph Lauren, mais elle s’était vu refuser l’entrée, car entre-temps le couple princier était arrivé !
    Rien de changé sous le soleil cher P. Bilger, les donneurs de leçons sont toujours là et toujours du même milieu : souvenez-vous de la clique Simone Signoret / Yves Montand et de ses innombrables comédies, qui avaient tous la carte du Parti communiste en poche. Passeport indispensable à l’époque pour faire partie des grandes troupes.
    A propos de comédien : ébouriffante conférence de presse de Macron (sur les intermittents du spectacle), en bras de chemise (blanche bien sûr) et avec les tics de Gérard Philipe ! Lamentable ! Et cette novlangue !
    Quelle époque !
    Cordialement.

  9. La communication, la manipulation et la propagande ont été transférées de la gauche politique aux artistes subventionnés et aux grands baratineurs.
    Tous ces si gentils riches sont bien sûr archimillionnaires.
    Le blabla a été jacklanguisé dès 1981, le simple hétéro est devenu suspect, celui qui n’est pas militant antiraciste traité comme un raciste et une vache à lait contribuable, celui qui n’est pas anti-américain comme un facho.
    Par contre Castro avec ses prisons politiques est un bon copain. Ces « artistes » qu’on nous oblige à nourrir pour nombre d’entre eux à coup d’impôts font leur boulot premier : ils prophétisent pour la gauche.
    Les a-t-on entendu dire du mal du PC chinois responsable de l’épidémie ? Impossible, Xi est communiste donc du bon côté !
    « Dans L’Opium des intellectuels », Raymond Aron analysait avec brio pourquoi une si grande partie de l’intelligentsia a adhéré à l’idéologie communiste.
    Il mettait en avant les trois prestiges que la Révolution procure à l’artiste : celui du modernisme esthétique, du non-conformisme moral, et de la révolte.

  10. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 08 mai 2020 à 13:27
    Comme vous j’ai beaucoup apprécié le billet de Vincent Lindon lu avec sensibilité et sans effets oratoires superflus.

  11. @ Patrice Charoulet
    Merci pour la citation de R. Jaccard. Je vais assez régulièrement sur son blog. Je ne suis pas toujours d’accord avec lui, notamment concernant Matzneff, mais bien souvent, j’apprécie son humour décapant.
    Les Français semblent, en effet, prêts à mettre la muselière. Ils acceptent d’adopter la pensée officielle imposée par une bonne partie des médias Mainstream. Ce gouvernement a trouvé une bonne muselière : la peur du Covid-19 qui est surjouée à présent. Et cette façon de ne penser qu’aux anciennes générations qui votent encore pour mieux museler les jeunes générations qui s’abstiennent car écœurées par tous ces personnages politiques… Beaucoup tombent dans le panneau.
    Pas étonnant que les politiques soient souvent en train de copiner avec les gens du cinéma. Comédie à tous les étages !

  12. @ boureau
    Au fait, les « pipoles » réclament des indemnités !
    Ils réclament des indemnités à l’Etat, c’est-à-dire aux contribuables français.
    Ils n’arrêtent pas de dire, des trémolos dans la voix : « Il faut sauver la culture ».
    Cette caste, qui se gave de subventions, ose donner régulièrement des leçons de morale aux Français, même quand elle réside à l’étranger pour échapper au fisc : l’indécence n’a pas de limites ! Et ils voudraient en plus que nous les adulions, faut pas pousser le bouchon trop loin !
    Rappelons, par exemple, que le régime des intermittents coûte un milliard par an aux contribuables !
    Pourquoi ne changent-ils pas de métier, pour un moment ? Personne ne veut les mettre devant leurs responsabilités ? Mais Manu (nouvelle version, en bras de chemise blanche, essayant de ressembler à Gérard Philipe comme l’écrit boureau) espère leurs voix et leur soutien inconditionnel, en les maternant aux frais des autres. J’adorais Gérard Philipe, quel gâchis avec Macron qui continue de jouer à la vedette.
    Le cinéma français n’est plus qu’un cinéma de propagande. Il faut avoir une idéologie de gôche. Pour avoir le droit d’exister, les cinéastes et les acteurs doivent respecter les pensées de l’idéologie dominante. Ils se croient libres ou veulent nous faire croire qu’ils le sont mais finalement, ils portent des muselières. Ils sont sans intérêt car ce ne sont plus que des clones qui répètent tous le même prêchi-prêcha. Des perroquets, des marionnettes de la pensée imposée. La vérité (la « pravda » en russe) du gouvernement en place est la seule à pouvoir être divulguée.
    Pendant que de nombreuses entreprises vont faire faillite et vont devoir sacrifier leurs biens propres, qu’elles vont devoir licencier leur personnel et que des milliers de personnes vont probablement perdre leur emploi, cette caste de privilégiés ose encore réclamer des indemnités.
    Macron va les arroser de sa générosité, avec les deniers de l’Etat, comme il se doit.

  13. En plus ici elle a des yeux de myope qui s’ignore, rhooo ! Oui on se préfère fou d’elle plutôt que de la voir ainsi flou de nous ! Juliette au pays des songes voire des merveilles ou même m’émerveille, oui ! Juliette nous rhabillant ainsi du regard, non ! Sissi !

  14. PR CALGUÈS

    Nous n’aurions plus Juliette Binoche que comme actrice.
    Le meilleur d’elle.
    C’est vous qui le dites.

  15. Oui, la colère étouffe. Contre ces artistes qui sont allés manger à tous les râteliers de la cruauté et de la bêtise, qui ont encensé Staline et Hitler, Mao et Oncle Hô, tous idiots utiles regardés avec amusement par les idoles, sourire méprisant en coin. Binoche n’est rien d’autre qu’une théâtreuse qui se croit aussi douée que Soros ou Gates. Oui, c’est de la colère pour les petits bonshommes comme moi. Je n’ai pas eu l’honneur de toiser Lindon, mais je comprends l’attitude de ces gens, toute faite de contentement de soi, de prélassement dans la gloire et la complicité des marchands qui se délectent de leur clientèle. C’est l’entre-soi.
    Ce n’est que le monde des illusions, il sera toujours le même. Les accusations qui pèsent sur les politiques ne devraient de même pas concerner les masques, affaire de corneculs et de fonctionnaires suffisants de sottise. C’est l’organisation du monde qui est de leur responsabilité, mais nous sommes tous d’accord pour l’entrecôte et la ouature, personne ne prend les armes contre la Sécu ni n’éventre les agents de Bercy.
    On aurait pu penser que les femmes relèveraient le niveau, mais elles sont aussi malhonnêtes que les hommes et aussi sensibles aux « avantages » de la chose publique, dont, qu’elles fassent leur combat, c’est une guéguerre immémoriale, et elles ont le droit de la « gagagner » mais je n’engagerais pas un kopeck sur le résultat. On peut mettre des . et des e partout, changer le genre des noms par fantaisie, et non par science, mettre des sibeth en flanc-garde, ça fait partie du tohu-bohu de l’évolution.
    Alors étudier, comprendre les desseins de la politique, oui, sauf que cela prend énormément de temps et que ce n’est pas notre métier. Je sors de Sc Po province, bonne culture générale, capacité de structurer un exposé, faculté d’analyser rapidement, ça ne fait pas un politique, mais un citoyen en semi-lumière. Or, la politique nous est délivrée au compte-gouttes, par petits morceaux espacés et difficilement rattachables. La Belkacem a signé un accord avec la Tunisie pour l’enseignement de l’arabe en France et Macron a lancé le décret d’application: ce seront des professeurs nommés par Tunis et chargés d’enseigner la civilisation arabe. A priori, pourquoi pas, mais cela, par une touche légère, accentue la partition de la nation dans son essence, en la teintant, oh très peu, de culture islamique, mais jointe à l’insoumission de Bondy, à la clémence pénitentiaire pour les terroristes, à l’intransigeance des associations stipendiées pour déposer des plaintes en islamophobie, et à la collaboration vigoureuse de la magistrature, forme un corpus de fracture du pays, éventuellement appelé à la violence.
    Ceci est rattachable, à travers le financement de la campagne de Macron par des fonds franco-algériens, à l’enseignement dévoyé chez nous.
    Vous ne vous en sortirez pas, Soros, Bilderberg, les francs-macs, les groupes d’excellence, forment une communauté qui va dans un sens, pas forcément maléfique, mais qui ne se soucie de l’opinion du vulgum pecus comme d’une guigne.
    Macron est un peu trop visiblement valet de pied, il se peut qu’il soit licencié par ses maîtres. Nous, nous n’avons plus qu’une arme: l’abstention, le désintérêt, la consommation raisonnable, le manque de matière maniable, mais surtout pas l’opinion. Il n’y a rien qui fasse plus peur à ces gens-là que le silence des peuples. Assez souvent, ça veut dire que les gens sont l’arme au pied, comme avant un assaut. Les maîtres s’en sortiront quand même, ne nous inquiétons pas, demain on mangera encore de la cervelle au beurre noir.

  16. Michel Deluré

    @ Tomas 08/05 11:32
    « Et le droit au silence des blogueurs et de leurs commentateurs, vous en pensez quoi ? »
    J’en pense d’abord que la plupart de ces « blogueurs et autres commentateurs » n’ont d’autre prétention que de confronter leurs opinions, leurs convictions, de débattre librement sur des sujets divers, sans autre ambition que le plaisir d’échanger et de conforter ainsi ou de réviser, au travers de ces échanges souvent fructueux, leur jugement.
    L’humilité que leur confère leur manque de notoriété ne leur laisse aucune illusion quant à la portée de leurs propos. Ils sont suffisamment réalistes pour ne pas se prendre au jeu et ne pas s’imaginer en je ne sais quel directeur de pensée.
    Et leurs réflexions valent bien celles de n’importe quel artiste.
    Je doute que Juliette Binoche, comme d’ailleurs nombre d’artistes agissant à son image, soit dans ce même état d’esprit.
    Là est pour moi toute la différence.
    Je n’en reconnais pas moins à cette artiste, comme à tous les autres d’ailleurs, le droit bien légitime de nous livrer sa réflexion, me réservant cependant le droit d’en penser ce que j’en veux.
    Je crains simplement que, du fait de la notoriété que leur offre leur profession, certains de ces artistes se surestiment au point de juger avec beaucoup d’optimisme l’influence qu’ils pensent avoir sur l’opinion publique.

  17. @ Giuseppe
    Quel plaisir de lire votre coup de gueule. Secondairement parce que vous avez utilisé un terme que j’aime beaucoup qui est « s’en tamponner le coquillard », expression que j’ai d’ailleurs utilisée dans un de mes commentaires la semaine passée, pour répondre au tonneau d’insultes que j’ai reçu d’un commentateur. Et surtout parce que vous avez écrit ce que je pense sincèrement, il y a une tripotée de zigoteaux qui paradent à longueur de temps dans les médias, qui débitent des phrases longues comme ça, dont ils sont visiblement très fiers, et qui n’ont strictement aucun intérêt. Mais aucun. D’ailleurs je pense qu’ils le savent eux-même. Ils mériteraient « qu’on leur couse la bouche quelque temps ». Y’EN A MARRE. Je cite souvent cette phrase bien connue: « Il ne faut jamais péter plus haut que son c*l ». J’adore !!
    Pour ce qui est du billet d’aujourd’hui, je ne suis grosso modo d’accord avec rien de ce qui est écrit, mais quelle importance ?
    Il faut que je vous présente un jour le voiturier du coiffeur chez qui je vais. Modeste personne, avec laquelle je passe bien souvent plus de temps à discuter qu’avec mon coiffeur lui-même (je dois avouer pour être complet et honnête que je n’ai plus grands cheveux sur le crâne…). Cet homme a des raisonnement simplissimes… et tellement justes.C’est du brut de masturbation intellectuelle. J’ai de l’estime et du respect pour lui. Venez donc à Paris avec la 4L de votre voisin, que je salue, naturellement. Je vous le présenterai et ferai en même temps votre connaissance :-))
    Portez-vous bien surtout !

  18. Vincent Lindon est respectable. Il parle avec ses tripes, il ne compose pas.
    La France dispose de 5 400 lits de réanimation. En temps normal, on ne parle pas de pénurie. Mais quand arrive un tsunami appelé coronavirus, les soignants et les hôpitaux réagissent vite et parviennent à augmenter les capacités d’accueil, voire à transférer des malades dans des zones qui sont moins chargées.
    Bien malin qui aurait pu prévoir des clusters à Mulhouse, dans l’Oise, en Haute-Savoie, puis une propagation fulgurante.
    Vincent Lindon propose quel nombre de lits en situation normale et en situation sous tension ?
    On apprend de ce type de crise mais peut-on l’anticiper dans tous ses effets ? Certains journalistes peut-être ? Pour eux, la plume est moins contraignante que d’aller au front.
    Pour fustiger Macron, il évoque aussi Alstom. Je me demande si on lui a parlé de Patrick Kron qui est allé vendre le joyau à General Electric sans en informer préalablement le ministre Arnaud Montebourg. Qu’il analyse les motivations de Patrick Kron, c’est très intéressant.
    Il est clair que cela ‘sent’ Mediapart. Spécialisé dans la charge incessante.
    Enfin, j’aimerais qu’on nous parle d’un grand pays, les USA. Sa couverture santé. Keep America great again dépourvue d’assurance maladie pour ceux qui en ont le plus besoin.
    Catastrophe sanitaire, catastrophe sociale. Incompétence avérée au plus haut niveau.
    Allez les artistes !

  19. J’avais des réticences à écouter Lindon…
    J’avais tort : je souscris à la quasi-totalité de sa prose.
    Et j’en profite pour rendre hommage à Mary, femme de droite mais suffisamment fine pour avoir la parfaite honnêteté de saluer elle aussi cette cruelle mais si pertinente analyse.
    Chapeau, Mary !

  20. Michelle D-LEROY

    Depuis longtemps déjà, j’ai pris le parti de séparer les artistes de l’homme ou de la femme qu’ils sont. Même si ce n’est pas une généralité, j’ai eu trop de déceptions en découvrant certains de leurs comportements.
    Après, il y a le complotisme lourd et le complotisme dans le bon sens du terme, anti-suivisme, celui de la curiosité naturelle de personnes cherchant à comprendre et ne gobant pas tout ce qu’on leur dit.
    L’ennui c’est que politiques et médias mettent tout dans le même sac, trop contents de désigner comme comploteurs les simples fouineurs qui souvent ne leur laissent pas d’autres choix que d’expliquer des vérités dérangeantes qu’ils auraient bien aimé passer sous silence.
    Juliette Binoche, elle, est tombée non pas dans la curiosité ou le doute mais dans le conspirationnisme, ce qui n’est pas du tout pareil.
    Mis à part ce cas extrême, nous avons de plus en plus de gens, politiques ou artistes, macroniens de la première heure, admiratifs jusqu’alors du jeune Président, fringant et beau parleur, qui montrent maintenant leur déception et critiquent ouvertement sa politique et ses actions bien maigres.
    Hier Roger Karoutchi et Frédéric Mitterrand. Puis Vincent Lindon. Ce ne sont pas des gens qui prennent la parole à tout propos. Leur parole compte donc bien davantage.
    Pour ma part, je trouve que cela est plutôt sain. Enfin, les Français reviennent sur terre. Le monde de demain est en train de se dévoiler être comme celui d’avant. Un monde où les Français apprécient le culot, les belles paroles, les beaux discours, le décorum, mais lorsqu’ils ne voient aucun résultat derrière, ils s’étonnent, puis critiquent. Quoi de plus normal ?
    On ne peut pas tromper tout le monde tout le temps, les belles paroles ne suffisent plus.
    L’affaire des masques est l’exact reflet d’un pouvoir aux abois, pris au piège de ses mensonges et de son manque de rigueur.
    Récemment encore des masques en nombre ont été brûlés parce qu’il étaient périmés pour les soignants. Admettons. Mais périmés pour le commun des mortels ? surtout pour les plus modestes pour qui les masques seront trop chers ? (*)
    Les indécrottables macroniens diront que je suis de mauvaise foi. Peut-être. Mais l’histoire des dates de péremption sur des masques, je trouve cela un peu gros. Il y a trois mois on nous supprimait les pailles et les cotons-tiges pour éviter les déchets trop nombreux et on brûle des tonnes de masques comme si tout était logique.
    Que nos dirigeants arrêtent de nous prendre pour des imbéciles et ils auront moins de critiques.
    Actuellement, je lis « L’aube à Birkenau », un livre qui retrace la vie de Simone Veil et les confidences nombreuses qu’elle a faites à un ami.
    Dans ces confidences, elle s’étonne de sa notoriété, n’étant pas une politique attachée à un parti, étant assez distante et ne permettant aucune familiarité, d’un caractère pas toujours facile, elle se pose la question de sa place élevée dans les sondages.
    A mon avis, cette femme qui avait une grande dignité, justement ne se permettait aucune familiarité ni dans ses tâches avec ses homologues, ni lors de ses déplacements avec les Français du peuple.
    Ce n’est pas elle qui serait apparue dans un style débraillé pour se montrer « djeune » sur une photo.
    Elle appelait un chat un chat, n’utilisant pas de circonvolution de langage pour amoindrir les règles ou ce qu’elle allait mettre en place.
    De ce fait, les Français savaient qu’elle ne racontait pas de bobards, ils la trouvaient sincère.
    Et c’est justement ce qu’ils ne retrouvent pas aujourd’hui, en particulier chez notre Président :
    la SINCERITE.
    Et donc, si les acteurs commencent à le critiquer c’est qu’ils comprennent son jeu.
    (*) Les quelques politiques et militaires présents ce matin à l’Arc de Triomphe ne portaient pas de masque. Pour nous en montrer l’inutilité ?
    On a quelquefois l’impression que cette crise sanitaire creuse encore des différences entre les élites et les autres.

  21. Vite instaurer un droit au silence pour les artistes !
    Mais en fait, les artistes ne devraient-ils pas plutôt respecter un devoir de silence ?
    D’après ce que nous savons de lui, Michel-Ange par exemple se répandait-il en conférences de presse ou l’équivalent à son époque ?
    Et l’eût-il fait que ses commanditaires lui auraient dit : « tais-toi et peins ! »…

  22. breizmabro

    « Vite instaurer un droit au silence pour les artistes ! »
    Quels artistes ? Ceux qui pétitionnent régulièrement pour qu’on ne les oublie pas ?
    Mais des artistes il y en a plein : des peintres, des musiciens, des danseurs, des chanteurs, des photographes, des écrivains, et ‘des’ que j’oublie certainement.
    Pourquoi seuls les « artistes » de comédie (comédiens) la ramènent tout le temps et en toutes circonstances ? Ils ont un budget buzz ? Leur agent les invite à intervenir ?
    En même temps comme dit Manu, comme ils (certains) sont grassement payés pour faire leur job, du coup on s’en fiche un peu de ce qu’ils disent. Un peu comme Omar Sy qui a des idées sur tout mais qui préfère vivre au Etats-Unis plutôt qu’en France (on se demande pourquoi ;)) mais qui la ramène sans arrêt sur ce qui se passe en France.
    A ces gens-là il faudra leur dire un jour : mais vous êtes qui en fait à part des gens de spectacle ?

  23. Hop ! Hop ! Hop ! Hope !
    S’en tamponner le coquillard est copyright duvent.
    Préférer, comme on dit au Québec, « j’men contre-saint-ciboirise ! » 
    Libre de droits d’auteur.

  24. Merci beaucoup Monsieur Vincent Lindon
    de dire toute notre vérité
    rien que la Vérité toute nue
    et dire je le jure
    la main sur le cœur.
    Bonne pioche,
    il en fallait un pour faire ça
    et c’est tombé sur vous
    le mec qui va bien.
    Chapeau l’artiste !

  25. Il est clair que le petit topo récité par Vincent Lindon ne pouvait que plaire à ceux qui du matin au soir, et même parfois la nuit, passent leur temps à critiquer Emmanuel Macron.
    On aimerait que ces acteurs qui sont toujours prompts à donner des leçons de morale, les appliquent à eux-mêmes, ce qui n’est certainement pas le cas de Vincent Lindon qui joue les chômeurs en fin de droit à la scène et flirte avec les princesses à la ville.
    Et pour couronner le tout il trouve le moyen d’utiliser le site Mediapart pour nous faire part de son indignation citoyenne. J’ose espérer que contrairement à nombre de ses amis du monde du cinéma, il paie ses impôts en France.
    Enfin voilà une petite pub sympa qui tombe à pic pour la sortie de son prochain film.

  26. « Vincent Lindon et Mediapart »
    Je viens de relire la déclaration de Vincent Lindon.
    Car, à relire également notre hôte et certains habitués, je me suis senti hors sujet.
    Franchement : quinze minutes consacrées à un historique critique du quinquennat en cours ; historique que nous connaissons déjà par coeur, avant que Vincent Lindon nous demande de s’occuper, comme les dames patronnesses du dix-neuvième siècle, des 24 millions de pauvres français.
    Et ensuite, une série de cinq mesures, dont je ne réussis pas à comprendre qu’elles déclenchent l’enthousiasme :
    Taxe Jean Valjean pour les plus riches
    Instituer des contre-pouvoirs
    Responsabiliser les élus
    Sanctionner sévèrement les dérives
    Augmenter les fonctionnaires
    Rarement lu aussi convenu !
    Mais il s’agit de Vincent Lindon ; c’est sans doute pour cela que l’enthousiasme est irrésistible. Mediapart sait bien faire monter les mayonnaises.
    Cordialement.

  27. Dans la droite ligne de la lettre de Vincent Lindon, plein de bon sens, la vraie vie, je relève que le milieu auquel j’appartiens est toujours celui de la simplicité, de la classe et de la vision, heureusement !
    Comment un pays comme le nôtre peut-il encore se déliter ? Comme si les leçons de l’histoire ne seraient que des bruines.
    Je découvre par la lecture – je n’avais pas eu le temps encore – que les mêmes qui appartiennent à la vraie vie sont en tête des plus beaux classements. J’ai le droit d’en être fier aussi, parce que j’y possède un boulon, mon grand-père me comprendrait :
    https://i.goopics.net/Z7AR3.png
    Je puis assurer que pour gérer des masques et des respirateurs, parmi ceux-ci – au sens large, je pense aux PME aussi -, la pénurie n’aurait pas eu lieu ; sinon celui qui en aurait eu la charge aurait fini noyé les pieds dans un bloc de béton comme dans un film de Martin Scorsese.
    Que font toutes ces armées de conseillers élevés en batterie, gavés de tout-aliment, dont la chair est aussi insipide qu’un verre d’eau ?
    A quoi servent-ils, des hâbleurs, du blabla à longueur de plateaux TV, à quoi sert l’Assemblée comme on l’a vu en 40 avec une débâcle honteuse, et il faudrait encore subir ce type de politique ?
    Je lis le journal de Louis Terrenoire et tous ces efforts consentis pour en arriver à dire… pas de masques, pas d’antibiotiques, pas de… Un désastre annoncé !
    Tous ces Sciences Po, tous ces énarques, tous ces poulets élevés en batterie n’arriveront jamais à la cheville de mon voisin, et dire qu’il faudrait leur faire confiance.
    Je n’oublierai jamais le conseil d’un des responsables de la sécurité des centrales nucléaires françaises, qui avait conclu le stage par « ne perdez jamais votre bon sens ».
    Si je devais gérer des stocks je ferais plus confiance à ma leste coiffeuse qu’à tous ces inutiles qui grouillent partout.
    Je rappelle ici les propos du docteur Jean-Paul Hamon qui crachait sur l’ARS et ses cohortes de « voitures de fonction », pas pour le soigner sans doute, après son infection au coronavirus ?
    Désespérant, bien sûr que tout repartira comme avant, les mêmes au chaud dans un entre-soi qu’ils bénissent, et une Assemblée depuis des décennies qui ne sert finalement pas à grand-chose. Et là on voit toute la différence avec le système allemand, demain ils appuient sur un bouton, et les masques et respirateurs tomberont des chaînes aussi sûrement que leurs berlines.
    Des gamins au pouvoir, ils connaissent la portée mais ne sauront jamais écrire la musique, et Dieu sait qu’ils ont une valise de diplômes, la seule chose qu’il leur faudrait c’est l’intelligence, celle qui vous crée bâtisseur et qui a un plan B cher à Mongénéral et sa technique du mouvement, celle du Général Motor, personne n’y croyait et nous voilà revenu en 40.
    Ce n’est pas avec des danseurs de claquettes que vous bâtissez, et pour les amateurs je conseille de voir ou revoir le reportage des coulisses ouvertes de l’écurie de Formule 1 de Mercedes… Désespérant… Je n’ai rien contre les fouets électriques pour battre les blancs en neige, mais quand il faut faire du béton il faut le matériel et des hommes plein de bon sens et de courage.

  28. J’ai écouté attentivement Vincent Lindon. Qu’il est banal et commun. Le personnage surjoue l’indignation généreuse avec tout un lot de solutions inconsistantes, sans profondeur, et accessoirement tout à fait immorales. Du communisme de bas étage avec toutes les passions envieuses qui font sa caractéristique. Bien joué, l’artiste ! Ça ne coûte rien et c’est sans risque. Pour un acteur, le texte aurait pu être appris par cœur. La feinte aurait paru plus probante encore.
    Ceci posé, reconnaissons néanmoins que ses observations sur le président et l’impéritie de sa politique étaient justes, fines et amusantes. Qui aujourd’hui en douterait encore ?
    Pour le reste, pour les solutions, une litanie de poncifs est déblatérée. Enfin quoi, le pays ne vit absolument pas sous le joug d’un capitalisme ultralibéral. La France supporte depuis quatre décades un des plus forts régimes socialistes qui existent au monde. Elle lui doit tout de son lent déclin économique. Elle lui doit tout de l’appauvrissement des classes populaires.
    Tant que la population croira à la générosité et à la bonté de balivernes telles qu’un Lindon les pérore, tant qu’elle attendra tout de l’Etat et rien de son effort, rien ne changera. Demain restera pareil à hier. Et comme il n’est aucune raison pour espérer l’amélioration des choses, on devrait plutôt à l’instar de Houellebecq redouter que demain sera pire qu’hier.
    Les atteintes inédites aux libertés qu’on a à souffrir avec notre consentement ne font que le confirmer.

  29. L’argument écologiste selon lequel «une croissance infinie dans un monde fini est impossible» semble logique, mais c’est un syllogisme.
    En effet, il suppose «toute choses égales par ailleurs», ce qui est absurde : les technologies changent, les produits, les modes de vie, d’organisation aussi.
    – Ainsi, Malthus avait calculé en 1798 que la population mondiale serait de… 440 milliards d’humains en l’an 2000.
    Pourquoi une telle erreur ? parce qu’il n’avait pas prévu la chute de la natalité en Europe, en Chine, en Amérique.
    – En 1880, un savant français avait prévu que Paris serait submergé par… le crottin de cheval vers 1930.
    Il n’avait pas prévu les automobiles, ni le métro.
    – Les rédacteurs du Club de Rome en 1972 avaient prévu des famines terribles en Chine, mais aussi aux États-Unis et en Europe avant l’an 2000 !
    Ils n’avaient prévu ni les OGM, ni la fin du communisme, ni Internet.

  30. Oui, chapeau Mary ! Ceci dit pour rebondir tendrement sur sbriglia, comme dans le bon vieux temps… mais pas que ! Non non !!

  31. @ Michel Deluré
    C’est exactement ça. Et si ces artistes s’autorisent à parler de tout, c’est bien parce que nous les laissons faire en leur passant tous leurs défauts, car ils nous distraient, ce qui en ces temps d’ennui généralisé n’a pas de prix, sans doute.
    Je ne vois pas trop qui est Vincent Lindon d’ailleurs, quant à Juliette Binoche j’en ai entendu parler mais si elle sonnait à ma porte je ne la reconnaîtrais pas.

  32. @ jack
    « Enfin, j’aimerais qu’on nous parle d’un grand pays, les USA. Sa couverture santé. Keep America great again dépourvue d’assurance maladie pour ceux qui en ont le plus besoin.
    Catastrophe sanitaire, catastrophe sociale. Incompétence avérée au plus haut niveau. »
    D’accord, mais juste avant vous notez que personne du gouvernement français n’aurait pu prévoir cette crise. Et là je vous suis, je ne suis pas de ceux qui considèrent Macron comme coupable de l' »avant la crise ». Renouveler des stocks de milliards de masques tous les quatre ans est financièrement impossible. Avoir des milliers de places libres en réanimation, à attendre une pandémie qui tombe tous les cent ans, c’est impossible aussi. À moins que vous ne vouliez tripler les impôts.
    Par contre, une fois que la crise est installée, on a besoin d’un leader qui se retrousse les manches et qui tape du poing sur la table, et non qui s’interroge sur laquelle de ses cravates ira à sa chemise pour lire un discours sur un prompteur. Trump lui, a invoqué le Defense Act pour réquisitionner des fabriques et multiplier la production de tests et de masques, actuellement deux fois plus élevée qu’en France, per capita bien entendu. Pourquoi Macron est-il incapable de sortir des sentiers battus et de forcer l’industrie française à se concentrer sur des particularités qui auraient comme effet final de sauver des vies ?
    Moi je suis prof au Conservatoire, donc j’ai passé ces deux mois à me tourner les pouces. Je n’aurais pas dit non si on avait requis ma présence pour fabriquer des masques, les distribuer ou que sais-je, au lieu de recevoir tous les jours des platitudes administratives par e-mail, « dans ces temps sombres, restons solidaires blabla ».
    Macron est intelligent et charismatique, mais il reste un amateur comme leader. C’est dans ces moments-là qu’on reconnaît un meneur, à ces décisions inhabituelles qui, par temps de crise sans précédent, forcent le sort. Il doit trouver des solutions auxquelles les autres n’ont pas pensé, au lieu de suivre les lieux communs proposés par son équipe, genre « restez tous à la maison ».
    Zemmour a raison, le confinement – tel qu’imposé – est une folie, il y avait sûrement mieux à faire de tous ces bras disponibles.

  33. Comme tout le monde, les créateurs peuvent réagir à l’actualité. Mais je crois qu’ils sont comme tout le monde, pas très bons à chaud, sur les sujets imposés… Les gens qui avaient une vision du présent ou de l’avenir ou des deux peuvent l’ajuster, ceux qui ne font que caboter sur les lignes de rivage de l’actualité sont toujours aussi superficiels, à la mode germanopratine.
    Pour le présent et le futur, on peut avoir quelques lueurs, mais de là à décrire tout, de manière cohérente… On le peut évidemment, mais ce sera comme les philosophes, une cohérence qui plaira à certains, déplaira à d’autres sans qu’on puisse dire ce qui cerne le mieux le réel.
    Et puis, le monde ne marche pas comme ça… On lance des filets et on rapporte le poisson qu’on peut – ou aucun. Des mathématiciens calculent, et leur univers ressemblent parfois, ou parfois pas, à certains aspects du réel. En tout cas, on a un stock de calculs qu’on ressort si besoin est.
    Eh bien pour la fiction, c’est pareil, il y en a une très bonne et très à la mode, actuellement :
    https://www.lemonde.fr/les-enfants-akira/article/2020/05/08/l-attaque-des-titans-le-manga-gagnant-du-confinement_6039096_5191101.html
    Elle était déjà très bonne, bien plus regardable en dessin animé qu’en manga. La bande dessinée ? Finalement, on peut s’y écorcher les yeux tant l’histoire est intéressante. Elle concernait spécialement les Japonais, se sentant quelque peu enfermés dans leurs îles, mais à présent, tout le monde est reclus dans son domicile, alors… Il y a un retournement très intéressant dans l’histoire, mais même avant cela, on apprend les choses peu à peu, les personnages sont complexes, et dans le dessin animé, les combats en trois dimensions contre les titans, forts bien menés.
    Je pense aussi à autre chose : les dessins animés seront sans doute plus faciles à tourner que les autres films, car on n’a pas à se toucher comme avec les scènes de combats, d’amour et de foule, qui parsèment les films, sans parler d’installer les décors et autres accessoires. Je n’aime pas spécialement Macron mais prend note de son désir de faire payer Netflix et consort pour la création française qui en a bien besoin…. Je pense aussi qu’elle manque de créativité. Il y a eu l’excellente série de mangas « Les Gouttes de Dieu », sur le vin, avant des bandes dessinées françaises, pas toujours bonnes, sur le sujet.
    Mais quand même, il y a, entre autres, que j’ai choisies pour l’aspect défi, comme dans « Les Gouttes de Dieu »
    http://gastronomica.fr/mathieu-viannay-heros-de-bd/
    Je vais vous dire ce que je pense du manque de créativité en France. L’imagination n’est pas bien vue : cela n’aide pas à en avoir. Des genres, comme la bande dessinée, ont été méprisés. Donc on prend encore trop certains genres au sérieux, les mettant dans la naphtaline tandis qu’on en jette d’autres aux ordures : je vous laisse imaginer l’odeur dans les deux cas.
    Aérons !
    Et regardons les nuages.

  34. revnonausujai

    À propos d’artiste…
    Castaner quitte le masque pour une photo avec les ouvrières en visitant une usine de fabrication de ceux-là.
    Craignons le pire le jour où il visitera une usine de sous-vêtements.
    Ah non, là, c’est Griveaux !

  35. « Je ne vois qu’une solution pour interdire à l’avenir ces foucades singulières ou collectives : que nos spécialistes des libertés et des droits de l’homme exigent pour les artistes un droit au silence ! » (PB)
    Mais un artiste ça ne se tait pas. Pour lui le silence c’est l’oubli et l’oubli est redoutable. Les passants qui ne vous reconnaissent pas dans la rue ou au restaurant, c’est à la limite de l’humiliation.
    Alors un artiste ça parle, souvent il dit n’importe quoi, mais peu importe, ce qui compte c’est que sa photo, ses propos fussent-ils des âneries apparaissent en grand dans les médias et les réseaux sociaux.
    Juliette Binoche par exemple, c’est un nom, un visage que j’avais déjà presque oublié. Ben maintenant je vois de nouveau qui c’est.

  36. Il n’y a pas que Juliette Binoche qui devrait se taire. Notre porte-parole qui n’en rate pas une est à nouveau à la manœuvre !
    « Les gens sont SI Bêtes… »
    Avec humour. A propos de l’idée lumineuse de Sibeth et du « Désinfox coronavirus » !
    https://www.bvoltaire.fr/les-gens-sont-si-betes/
    Ou comment on se rattrape aux branches grâce à l’eau de javel. Fallait y penser !

  37. @ Cactus | 09 mai 2020 à 00:03
    Bon le club des anciens combattants, ça va bien un moment, mais maintenant, il serait temps d’aborder les thème des billets d’une façon moins réductrice.
    Ici ce n’est pas Gouyette !

  38. @ sbriglia | 08 mai 2020 à 20:42
    Une expression de mon père quand il rentrait de ses chantiers extérieurs quand certains aspects du quotidien lui paraissaient bien dérisoires ; oubliée et reprise il est vrai par l’excellente plume duvent.
    ———————-
    @ boureau | 08 mai 2020 à 21:17
    Vous avez raison cher boureau, sauf… Il existe souvent un sauf c’est que tout ce qui y est relevé n’est jamais appliqué et pourtant les lois existent, Cahuzac s’en est échappé, je ne parle pas des époux infernaux et tant d’autres encore.
    San rentrer dans le lourd, la disparition du coffre de Benalla qui a fait rire le pays entier… Bref comme dirait mon voisin, il faut attacher l’âne au piquet qui lui est dévolu.
    La lassitude de tous ces à peu-près et cette noblesse d’Etat chère à Vincent Jauvert qui nous crache en permanence dessus, sans jamais rien apporter, si ce n’est la misère sauf pour leurs intestins et maroquins.

  39. Le showbiz et ses précieuses ridicules
    « Ras le bol des artistes bobos ! »
    de : Claude JANVIER
    « Pendant que les CRS sous les ordres du général Castaner bastonnent et énucléent à tour de bras les Gilets Jaunes, nos gentils artistes bobo, Marion Cotillard, Juliette Binoche, Abd al Malik, Elie Semoun et une trentaine de personnalités de tous horizons se mobilisent avec quatre associations pour assigner l’Etat français en justice pour inaction face aux changements climatiques. (…)
    Revenons à nos artistes. La France est secouée par une crise sociale sans précédent. Depuis plus d’un mois, le peuple manifeste. Depuis plus d’un mois, Castaner et ses sbires matraquent à tour de bras. Depuis plus d’un mois, 10 morts, plus de 1000 blessés. Depuis plus d’un mois, par la faute d’un gouvernement incompétent, la France est en train d’imploser. Mais nos artistes se mobilisent pour le réchauffement climatique et attaque l’état. On croit rêver.
    Plus déconnectés que ça, tu meurs. 32 % des retraités vivent en dessous du seuil de la pauvreté. De plus en plus de gens, n’arrivent pas à joindre les deux bouts ; de plus en plus de gens dorment sous les ponts et des gens crèvent de froid chaque hiver… Mais nos artistes se mobilisent contre le réchauffement climatique. Allez expliquer aux SDF qui dorment dehors l’hiver qu’il y a un réchauffement climatique ».
    http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article160799
    Et ces charlots du showbiz, premiers utilisateurs des avions, des taxis, des limousines, qui jouent les vierges effarouchées.
    C’est la nouvelle aristocratie frou-frou plumes au c*l, ses problèmes ne sont pas les fins de mois, mais de se demander : « qu’est-ce que je peux faire pour me faire remarquer un peu plus afin de rester dans le flot de la jet-set ? »
    Bingo ! une pétition sur le réchauffement climatique, ça fait bien dans le press-book de gauche, chez Ruquier, chez Drucker, chez Barthès.
     
    1 500 000 gogos socialo-écolos se sont rués pour signer cette pétition, du jamais vu en France.
     
    Nous vivons en idiocratie, régime de gauche, pléonasme.

  40. lucterius

    A propos de coronavirus, je voudrais attirer l’attention de vos lecteurs sur un point auquel hélas on ne pense jamais et qui est très important aujourd’hui: celui du vocabulaire employé qui peut être d’une efficacité redoutable.
    Par exemple au temps de Giscard qui se proposait de faire faire des prospections par avion, on les a appelés « renifleurs » et le projet est tombé à l’eau.
    En URSS pour culpabiliser les femmes sans emplois on les a appelées « femmes à charge ».
    Alors pourquoi ne pas utiliser aussi cette arme redoutable aujourd’hui qu’est le vocabulaire pour lutter contre le coronavirus ? Par exemple on sait que si tout le monde portait le masque, la propagation de ce virus serait presque arrêtée.
    Alors appelons PROPAGATEURS ceux qui n’en porteront pas et ils comprendront leur responsabilité. C’est simple, gratuit et efficace. Cela suffit à notre époque pour que tout le monde soit contre. Dommage.

  41. Comme les grincheux sont nombreux ! On nous promet des lendemains qui chantent, où le Mal aura disparu et où toutes les femmes et les hommes (si le Mâle n’a pas disparu lui aussi pour faire plaisir aux féministes) s’aimeront d’amour dans de riantes prairies et certains trouvent encore le moyen d’être mécontents.
    Non, les grincheux, les moqueurs, les pessimistes, vous n’êtes pas possible. Moi, je vous le dis, laissez faire les utopistes, ceux qui pensent que l’Homme est naturellement bon et que c’est la société qui le corrompt (ne parlons même pas de l’économie et pire de doctrines philosophiques stupides comme le libéralisme, ouh) et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
    Espérons juste que ce ne sera pas « Le Meilleur des mondes » d’Huxley !

  42. Sébastien Castellion

    « Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées »
    Voilà un bon vieux proverbe à méditer par ces deux-là.
    C’est bien le reflet du problème de notre époque, la vraie compétence n’est plus mise en valeur, chacun est devenu spécialiste en tout, surtout en morale.
    Ben non, c’est juste de la com (très moyenne) et de la course au buzz.
    Quant au « Monde », qui fut autrefois un journal de référence, dont la lecture était plus que conseillée par nos professeurs, qu’en dire sinon me retrouver dans d’autres posts ici qui relèvent le même niveau atteint = celui des pâquerettes.
    Mais ça, ce que « Le Monde » a été, c’était avant, il y a longtemps…
    Comment ce journal a-t-il pu dégringoler aussi bas !

  43. « Vincent Lindon et les autres »
    Les noms de milliers de Français qui vont mourir dans les jours qui viennent ne sont, bien sûr, pas connus, mais déjà, les sachants nous offrent leurs perspectives pour l’avenir.
    Macron : c’est la supranationalité de l’Union européenne dont il serait bienvenu qu’il en soit nommé Président. Il en rêve depuis tout bambin !
    Attali : c’est la gouvernance mondiale, avec et c’est nouveau, l’aide des ONG et des innombrables associations. La démocratie directe et ses ordres, injectée, à travers le financement, dans le cerveau de leurs membres, c’est mieux que le peuple qui vote mal.
    Minc : plus personne ne le croit mais il continue à s’exprimer, mais comme personne ne l’écoute plus, et il le sait, il dit n’importe quoi.
    Hidalgo : son veau d’or électoral c’est la destruction complète de la voiture. Elle vient de le confirmer : que du vélo !
    Institut Montaigne : la décroissance, mais suivie d’une croissance qui n’en est pas une, mais qui quand même…
    Les Verts : la décroissance jusqu’à la mort !
    Houellebecq : la morbidité avant tout, donc le monde sera le même mais un peu pire…
    Et le petit Vincent Lindon : le new-communisme du XXIe siècle ! C’est chic !
    Les imaginations débordent, comme les c*nneries !
    Cordialement.

  44. Dominique

    @ Hope
    @ Giuseppe
    Grâce à vous j’ai rajeuni d’un seul coup… Une de mes profs, vieille demoiselle bien comme il faut, avait coutume de dire « je m’en tamponne le coquillard avec des mandibules d’araignée », ça la faisait rire et toute la classe de même… C’était ma séquence nostalgie…

  45. @ sbriglia
    @ Giuseppe
    Je ne voudrais surtout pas rentrer dans une polémique d’importance quant à savoir à qui revient le copyright de l’expression « s’en tamponner le coquillard ». C’est un sujet fort délicat. Je souhaite cependant préciser que je connais cette expression depuis des lustres et vu mon âge avancé…
    MERCI vraiment d’avoir porté à ma connaissance « j’men contre-saint-ciboirise ». C’est topissime, sait-on d’où vient cette expression ? Une autre expression québécoise:
    « Il s’est magasiné des claques en sacrant le chiard dans la cabane ! »
    C’est pas beau ça ?
    A bientôt 🙂

  46. Savonarole

    Sur son lit de mort, Auguste demande à ses centurions qui le veillent, “ai-je bien joué le rôle de ma vie ?”
    Aujourd’hui c’est la bousculade chez les foutriquets, j’ai changé pas vrai, dites-moi, et ce de Sarkozy à Macron, de Vincent Lindon qui est passé de Monaco à Mediapart, de Catherine Deneuve de YSL à la gôche caviar, de Juliette Binoche de l’empire de son oncle grand commissaire-priseur à Mélenchon.
    Dès que je vois une pétition où figurent plus de 10 personnalités soumises à l’ISF, je plie les gaules.

  47. Les « artisses », on leur demande de jouer la comédie, de jouer du piano ou de la trompette et pourquoi pas de l’accordéon, pour faire peuple. Mais leur avis sur la conjoncture économique, le chômage (toujours endémique), les opinions « nauséabondes » sur les joies du multiculturalisme ou les cultures potagères dans l’île de Ré, on s’en bat l’oeil avec un tibia de langouste ou une queue de mammouth. moi le premier…
    Donc le silence de la mer à opposer aux bredouillis peu subtils de Binoche, Lindon and Co !!

  48. @ Dominique | 09 mai 2020 à 11:48
    Tout ce qui est partagé fait du bien et si je vous ai fait rajeunir tant mieux !
    Portez-vous bien et en même temps cadeau, ils sont chaque année de plus en plus beaux (c’est avec l’âge sans aucun doute), tout est beau et la vie est belle !
    https://i.goopics.net/mdGaW.png
    Voyez le muguet, c’est d’avant-hier.

  49. @ boureau
    Quand vous faites la liste des énergumènes qui nous décrivent leur « monde d’après », on finit par avoir la nausée.
    Qui va décrocher la palme d’or de l’ânerie 2020 ? Ils sont tous sur le podium. J’ai un petit faible pour Houellebecq cependant, avec son air désabusé ou faussement désabusé, sait-on jamais ?
    Ils font beaucoup de bruit pour faire parler d’eux, uniquement d’eux.
    Ils font leur com… comme ils disent. Vivement que certains disparaissent à tout jamais des écrans, histoire de renouveler le cheptel mais gageons que nous aurons d’autres spécimens qui nous feront croire qu’ils ont la science infuse !

  50. Mary Preud'homme

    Juliette Binoche est une actrice de grand talent.
    Dommage que la photo choisie ne la montre guère à son avantage en tant que femme, mal coiffée, en sueur et affublée d’un sweat comme si elle venait de faire un footing. Elle est habituellement si gracieuse avec un sourire qui l’illumine.
    Quant à ses idées bien que ne les partageant pas toujours, loin de là, il me semble qu’elle a le droit de s’exprimer, y compris en émettant des doutes concernant la genèse des différents virus qui nous viennent, régulièrement, de Chine et dont on peut avec raison faire toutes sortes de suppositions connaissant l’opacité de la communication de cette région du monde.

  51. @ Achille
    D’accord monsieur Achille ! Vous avez du talent c’est certain ! Vous voulez qu’on saborde quoi ? Pas les billets de monsieur Bilger SVP ! Ne point trop déborder, jamais ! Les effleurer, les caresser oui ! Sachez qu’après un certain âge avancé on ne contrôle plus tout et que j’appréciais vraiment les hors-sujets chez mes élèves ! Désolé de tant vous peiner en cette période confinée…

  52. @ c41800
    « Moi, je vous le dis, laissez faire les utopistes, ceux qui pensent que l’Homme est naturellement bon et que c’est la société qui le corrompt »
    Je suppose que votre message est une boutade et que vous savez comme moi que nous devons la plupart des malheurs qui nous accablent depuis 1789 à tous ces utopistes irresponsables qui devraient être poursuivis pour crimes contre l’humanité…

  53. @ Dominique | 09 mai 2020 à 11:48 (@Hope et Giuseppe)
    « Grâce à vous j’ai rajeuni d’un seul coup… Une de mes profs, vieille demoiselle bien comme il faut, avait coutume de dire « je m’en tamponne le coquillard avec des mandibules d’araignée », ça la faisait rire et toute la classe de même… C’était ma séquence nostalgie… »
    C’est chouette ! 😘💕

  54. Voilà ce que M. Lindon a déclaré récemment :
    « Comment ce pays si riche, la France, sixième économie du monde, a-t-il pu désosser ses hôpitaux jusqu’à devoir, pour éviter l’engorgement des services de réanimation, se résigner à se voir acculé à cette seule solution, utile certes, mais moyenâgeuse, le confinement ? »
    Ce pays si riche…
    M. Lindon ignore manifestement que la France vit au-dessus de ses moyens avec un argent qu’elle ne possède pas mais qu’elle jette par les fenêtres à la terre entière, en creusant chaque jour un peu plus une dette supérieure à deux mille milliards d’euros…
    Dans les milieux de la télévision d’État par exemple, les « saltimbanques » (les artistes) sont distingués des « géomètres » (les gestionnaires), et nous pouvons penser qu’en tant qu’artiste M. Lindon se permet, au nom d’un prétendu monopole du cœur, de donner des leçons aux gens qui, sachant compter, savent que l’argent ne pousse pas sur les arbres.
    Il est facile de se montrer ostensiblement généreux avec l’argent des autres et de nier les réalités, caractéristique que l’on retrouve aussi chez des gens ancrés à gauche, mais avec cette mentalité, l’expérience montre que tout le monde finit par s’appauvrir encore davantage (sauf bien entendu les petits malins, de gauche aussi comme par hasard…).
    Est-il normal qu’il s’agisse de M. Lindon ou autre, que quelqu’un puisse se servir de sa notoriété éventuelle même relative pour imposer sa vision des choses et interférer avec la vie politique en faussant le jeu démocratique, sans que personne n’ait la possibilité de rectifier les approximations démagogiques qu’il aura proférées et qui pourraient conduire à des catastrophes si elles venaient à être reprises par des esprits faibles ?

  55. philabeille

    BRAVO ! Mille fois BRAVO !
    Monsieur Bilger, faites de la politique, vite ! La France d’aujourd’hui a besoin d’hommes de votre trempe pour la redresser.
    Je suis également tout à fait d’accord avec votre analyse de Michel Houellebecq.

  56. Olivier Durand

    Excellent billet de Monsieur Bilger, qui réveille l’excellence de boureau, à qui l’on pardonne instantanément ses velléités d’expropriation des Parisiens dans le Morbihan, comme on pardonne tout à Juliette Binoche.
    L’on pardonne moins facilement à Vincent Lindon de ne pas savoir qu’on ne regèlerait pas le problème de l’hôpital en déversant des tombereaux de cash… Étrange réflexe pour un idéologue tout à bâbord.

  57. @ Valéry
    Votre argumentation me semble très intéressante.
    Un point sur lequel je suis dubitatif. Nous aurions dû suivre les préconisations de Zemmour et ne pas confiner.
    Pourquoi pas si les autorités sanitaires estiment que le taux de reproduction du virus dans la population est faible.
    A défaut, que Zemmour prenne la responsabilité d’une accentuation du nombre de contaminés, d’hospitalisés, de cas en réanimation, de décédés.
    Zemmour est très fort pour les déclarations péremptoires. Mais sur le plan de la santé publique, il est vraiment loin d’avoir la compétence nécessaire et je ne lui fais pas confiance. Je crains en effet que sa motivation soit prioritairement de prendre le contre-pied systématique de l’action des pouvoirs publics. La santé n’a rien à faire dans ce petit jeu.
    Ce qui n’altère en rien son talent sur bien d’autres sujets.

  58. herman kerhost

    @ jack
    « Enfin, j’aimerais qu’on nous parle d’un grand pays, les USA. Sa couverture santé. Keep America great again dépourvue d’assurance maladie pour ceux qui en ont le plus besoin. Catastrophe sanitaire, catastrophe sociale. Incompétence avérée au plus haut niveau. »
    C’est en lisant des sottises comme ça que je me rends compte du niveau de la presse française. Car j’imagine que c’est dans la presse que vous avez appris que les Américains « qui en ont le plus besoin » n’avaient accès à aucune assurance santé, n’est-ce pas ?
    Sachez monsieur que même chez les Américains, surtout chez les Américains, les plus pauvres ont une assurance santé gratuite. Ce n’est pas le cas en France. En France vous payez pour la sécu, même quand vous ne gagnez que le SMIC.
    Ce n’est pas le cas aux USA, où jusqu’à 133 % du taux de pauvreté (au-dessus du salaire minimal) vous êtes couvert par l’assurance Medicaid. Aujourd’hui, vous bénéficiez donc de cette assurance, avec laquelle vous ne payez rien chez le docteur ou à l’hôpital, lorsque vous gagnez jusqu’à environ 20 000 dollars par an.
    Au-delà de 20 000 dollars (jusqu’à 30 000 et quelque…) vous continuez à bénéficier de l’assurance en cotisant 20 dollars par mois et en payant une franchise de quelques dollars à chaque acte.
    En gros, et pour faire court, c’est un peu comme si en France les smicards avaient aussi droit à la CMU, comme ceux qui sont au RSA.
    Prétendre donc que « ceux qui en ont le plus besoin » n’en ont pas est un mensonge. Le système américain est encore plus généreux avec ses pauvres que le système français.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Medicaid

  59. @ jack
    Il me semble que vous n’avez pas compris ma perspective. Répéter que le confinement a sauvé des vies, à mon sens, c’est tout aussi futile que de se vanter d’avoir sauvé des vies en interdisant aux homos tout rapport sexuel, SIDA oblige.
    Si vous enfermez quelqu’un dans une cage et lui interdisez d’en sortir, vous diminuez sérieusement ses chances d’avoir un accident de circulation, mais est-ce le synonyme de lui avoir sauvé la vie ?
    Le confinement est le dernier des recours, c’est une acceptation de la défaite puis du manque de leadership, de réelle capacité de se réinventer. L’intelligence ce n’est pas la culture ou la courtoisie, mais la capacité de s’adapter aux défis inconnus. Avant de confiner, comme ultime recours, il aurait pu essayer de réquisitionner des entreprises, d’en reconvertir d’autres, de nationaliser, puis d’obliger la population à produire des masques en déclarant un état national d’urgence. Le confinement c’était le plus banal des choix, le plus prudent.
    Mais à quel prix ?
    Aujourd’hui on est peinard, les salaires sont rentrés, on a même économisé de l’argent. Mais demain la facture sera sans doute exceptionnellement lourde, et les gens finiront par comprendre qu’ils se sont fait avoir. Car cet argent il faudra le retourner là d’où il est venu, on peut faire confiance aux banques pour le réclamer en temps voulu. Elles ne vont pas nous louper.

  60. Chemins de traverse

    Le complotisme délirant de Juliette Binoche ?!
    Est-ce la fameuse histoire de Bill Gates souhaitant vacciner sept milliards d’humains contre le COVID, lequel vaccin déposerait une puce sous-cutanée ?!
    J. Binoche est une citoyenne française et à ce titre elle a « droit » à sa liberté d’expression…
    Je n’arrive pas à comprendre comment toutes les personnes qui s’expriment sont tatouées « gauche » ! La droite n’a pas besoin de liberté d’expression ?!
    Sans vouloir vous offenser, cela en dit long sur certaines manoeuvres…
    Cependant et pour d’autres raisons, « les artistes » ont pris un sacré coup dans le casque… Le public s’en laissera moins compter constatant leurs excès en tous genres et l’excroissance de leur nombril.

  61. Serge HIREL

    Que M. Lindon ou Mme Binoche, artistes, expriment librement leurs opinions personnelles, plus ou moins fondées sur une réflexion mûrie, elle-même nourrie par une recherche plus ou moins sérieuse d’éléments factuels – vérifiés ou non – ou des conversations entre « potes » – plus ou moins « informés » -, n’a rien d’anormal. C’est le monde ordinaire, auquel a accès tout citoyen depuis 1789.
    Que M. Lindon ou Mme Binoche, artistes, afin d’entretenir leur notoriété auprès du petit monde des médias qui vivent des anecdotes – plus ou moins romancées – qu’ils mettent en scène pour étaler leurs précieuses personnes sur papier glacé, possède un carnet d’adresses dont l’épaisseur est gage de revenus, n’a rien d’anormal… Bien que cela soit déjà moins ordinaire.
    Que M. Lindon ou Mme Binoche, artistes, utilisent ce carnet d’adresses et ces relations privilégiées pour solliciter la publication de leurs opinions personnelles sur des sujets qui ne relèvent pas de leurs compétences professionnelles, afin de tenter d’augmenter leur surface médiatique et de soigner leur ego, n’a rien d’anormal, même si, cette fois, on entre dans l’extraordinaire.
    Mais que M. Lindon ou Mme Binoche, artistes, obtiennent de ces médias qu’ils mettent leurs colonnes ou leur temps d’antenne à leur service et considèrent qu’ils alimentent ainsi la réflexion et le sens critique de leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, relève de l’abus de confiance, voire de l’abus de faiblesse, en tout cas d’un irrespect affiché vis-à-vis d’eux.
    Pour ma part, je me contrefiche des opinions de ces « artistes » – bien sûr, M. Lindon et Mme Binoche ne servant ici que de figures de proue d’une cohorte où, bien souvent, le talent ne se mesure qu’aux photos de « couv ». Demain, si le vent tourne, si leur compte en banque en tire profit, si la médaille qu’ils veulent obtenir leur est accordée, ils oublieront leur discours et se feront les chantres et les hérauts de l’opinion inverse.
    Tout artiste, à condition naturellement qu’il pratique un art et ne se contente pas d’un statut, a sa place dans la société, toute sa place… mais rien que sa place. Et les plus respectables, habituellement, l’obtiennent sans avoir recours à de tels stratagèmes.
    Espérons que ce déconfinement qui démarre permettra de faire rentrer au placard tous ces « m’as-tu-vu » et leurs copains-coquins… Rien n’est moins sûr.

  62. Mary Preud'homme

    @ Serge HIREL | 11 mai 2020 à 14:20
    Juste quelques remarques :
    – vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer et même de critiquer les jugements de Juliette Binoche en matière de politique. Il n’empêche qu’elle a le droit et la liberté d’exprimer son point de vue tout comme chacun d’entre nous.
    – par ailleurs en quoi son jugement ou ses critiques dans ces domaines qui ne relèvent pas (directement) de son art annuleraient-ils son talent d’artiste reconnue et consacrée ?
    – enfin quelles sont les preuves attestant que vous auriez plus qu’elle voix au chapitre sur le sujet en question ?

  63. @ Mary Preud’homme | 11 mai 2020 à 19:24
    Une différence toutefois entre Vincent Lindon et Juliette Binoche.
    Le premier tient des propos parfaitement pertinents bien que manifestement orientés politiquement, alors que la seconde verse dans la théorie du complot.
    Mais bien sûr, nous ne pouvons pas empêcher les gens de sortir des stupidités. Ce faisant elle s’est simplement ridiculisée, mais ça la regarde.

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