Valéry Giscard d’Estaing, Brigitte Bardot : qui est ridicule ?

J’avais commencé à écrire ce billet le 11 dans la soirée quand opportunément Pascal Praud a commencé l’Heure des Pros du 12 par l’expression de son humeur sur l’affaire de Valéry Giscard d’Estaing et a bien voulu me questionner sur elle.

Le 18 décembre 2018, après un entretien à son domicile parisien, lors d’une photographie de groupe et de la présentation d’albums de photographies, Valéry Giscard d’Estaing touchait à trois reprises les fesses d’une journaliste allemande. Elle ne savait comment réagir et son caméraman faisait tomber quelque chose pour créer une diversion.

Cette journaliste, Ann-Katryn Stracke, 37 ans, qui travaillait pour la télévision publique allemande WDR, a raconté cet épisode et été soutenue par son employeur.
Elle a déposé plainte pour agression sexuelle auprès du Parquet de Paris le 20 mars 2020 pour dénoncer le fait qu’un ancien président de la République s’était livré à du harcèlement sur elle (Morandini).

Valéry Giscard d’Estaing d’abord affirmait ne se souvenir de rien ; son entourage s’abstenait du moindre commentaire.

Une enquête a été ordonnée.

J’ai conscience que je devrais avant toute chose m’indigner, prendre cette affaire avec gravité, déplorer le traumatisme subi par la plaignante et vitupérer le comportement de VGE.

Ce qu’il a accompli n’est pas bien s’il l’a fait mais je suis navré de ressentir cette dénonciation tardive comme assez ridicule. Le 18 décembre 2018, cette femme de 37 ans a été si tétanisée qu’elle n’a pas pu se défaire de cette gestuelle indélicate mais plus navrante qu’autre chose ? Cette privauté d’un instant devait-elle appeler une réaction aussi impressionnante ?

Il me semble qu’on a perdu tout sens de la mesure. Certes personne n’est au-dessus des lois mais il y a une forme d’intelligence et de lucidité qui devrait laisser les salacités séniles livrées à elles-mêmes. Bien loin de moi l’idée de restaurer une quelconque justice de classe ou de privilèges car mon argumentation s’attacherait à tous dans les mêmes circonstances.

Le soutien apporté à la journaliste par son entourage professionnel est très respectable mais tout de même il ne s’agissait pas de l’affaire Dreyfus !

Brigitte-Bardot-assure-que-Valery-Giscard-d-Estaing-la-drague-toujours

La judiciarisation forcenée de tout ce qui se rapporte à la notion d’emprise réelle ou prétendue et plus largement au corps féminin, quelles que soient les atteintes, devient contre-productive pour cette cause honorable des droits de la femme, qui à force d’être mise au service de tout et de n’importe quoi, sans la moindre hiérarchisation des transgressions, se dévoie, se banalise et perd son impact fort. Tout est coloré à l’aune d’un Weinstein au petit pied !

Cette dérive a pour conséquence d’entraîner une femme de 37 ans à déposer plainte plus d’un an et demi après et à n’avoir pas une seconde songé à ce qui aurait honoré sa liberté et sa responsabilité d’être humain : écarter la main de l’ancien président ou lui dire de cesser ses attouchements. Peut-on voir un progrès dans le fait que l’évolution de notre société a dépossédé les femmes, pour ce qui n’est pas gravissime et appelle une résistance facile et immédiate, du premier droit qu’elles auraient dû précieusement sauvegarder : celui de dire non. Plutôt que de s’oublier et appeler un secours judiciaire.

Brigitte Bardot ne nous confronte pas à la même situation. Certes elle a été, au soutien de sa cause animale, outrageante pour les habitants de l’île de la Réunion dans un courrier qu’elle avait adressé au préfet de ce département ultra-marin (Le Parisien). Elle n’aurait pas dû et cette globalisation a légitimement choqué.

Mais l’une de nos gloires nationales qui n’a jamais eu le verbe mou, tiède et conformiste a fait acte de repentance publique et présenté ses excuses. Elle sera pourtant jugée en correctionnelle pour injures raciales parce que des plaintes ont été déposées par quatre associations dont la LICRA et le MRAP, qui, selon l’habitude, ont stimulé le parquet. L’avocat de ces deux dernières a déclaré que « son combat aussi juste soit-il ne l’autorise pas à dire tout et n’importe quoi ».

Certes, mais il n’interdit pas non plus de projeter sur des contentieux singuliers déjà fortement atténués par une contrition ostensible une vision clairvoyante et d’une certaine manière presque plus offensante qu’un renvoi en correctionnelle. C’est Brigitte Bardot, on la connaît, elle a 85 ans et pour les animaux elle irait jusqu’à proférer les pires absurdités !

Je m’interroge. Alors que les parquets vont classer sans suite pour rattraper tant de temps perdu avec le confinement, on n’aurait pas pu faire grâce judiciaire à Brigitte Bardot ?

Peut-être ai-je des indulgences coupables pour Valéry Giscard d’Estaing et Brigitte Bardot mais la justice ne devrait-elle pas être d’abord, et parfois, de la dentelle au sein du massif ?

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Voir les Commentaires (76)
  1. Patrice Charoulet

    LA MAIN DE GISCARD
    En droit français, un viol est un crime jugé en cour d’assises.
    En descendant l’escalier de quelques marches on parvient à l’acte reproché par une journaliste allemande à VGE. L’ancien chef de l’Etat, âgé de 94 ans, aurait fait, si l’on en croit la plaignante, l’acte suivant, il y a deux ans. La journaliste d’un TV, âgée alors de 35 ans aurait voulu faire des photos avec VGE. L’assistante de l’ancien président faisait les photos. A côté de la journaliste, il aurait mis sa main autour de la taille de la dame… puis la main serait descendue jusqu’au séant. Voilà les faits reprochés. Un tribunal français jugera.
    A mon humble avis, l’histoire est tout de même bien surprenante. A 92 ans, l’espace d’un instant, qu’est-ce qui a bien pu pousser un homme, ancien président de la République, devant son assistante devenue photographe, à glisser la main de la taille d’une dame vers plus bas ? Un souvenir lointain ? Une fantaisie ? Une malice ?
    J’imagine mal la décision judiciaire qui pourrait être prise. Le préjudice de cette journaliste est-il mesurable ? De quelle ampleur est son traumatisme ? Fait-elle, depuis, des cauchemars toutes les nuits ? Doit-elle, depuis, recourir à une cure psychanalytique ? Je m’interroge.
    Pas banal.
    On est assez loin, à vrai dire, de DSK qui a failli transformer l’Elysée en lupanar. On l’a échappé belle ! Merci à l’employée d’un hôtel américain d’avoir eu la bonne idée d’ouvrir une porte de chambre.

  2. Si cette dame a eu effectivement droit à une main aux fesses de l’ancien président, elle avait à sa disposition plusieurs solutions faciles:
    – soit considérer la sénilité du vieil homme en faisant preuve d’indulgence;
    – soit manifester une indignation réprobatrice;
    – soit réparer elle-même son outrage en infligeant au vieil homme une paire de gifles.
    Tout cela était proportionné et acceptable.
    Saisir le juge pour un outrage limité est excessif.
    L’exhumer plus d’un an après alors qu’il n’existe aucun traumatisme, donc aucun dommage réel, rend la plainte illégitime et discrédite la cause générale de lutte contre les abus véritables faits aux femmes.

  3. Franchement, VGE, un satyre ?
    Est-ce bien sérieux ?
    Vous vous souvenez de De Gaulle en 58 : Est-ce qu’à 67 ans, je vais entamer une carrière de dictateur ?
    Et VGE de répondre : Est-ce qu’à 92 ans, je vais entamer une carrière de prédateur sexuel ?
    Ou Brassens : « La louche au valseur, pas de ça Lisette, la légion d’honneur, ça pardonne pas ! »
    Je ne dis pas que Papy VGE n’ait pas eu un geste lourdingue et que la dame en ait été marrie, mais un an et demi après, je m’interroge…
    Pour ce qui est de BB, pas de quoi être surpris. Fidèle à son image et ses comportements de toujours. Rien de bien nouveau sous le soleil de Saint-Trop !

  4. Voilà ce qu’est l’un des gardiens de notre Constitution… complètement gâteux au point de confondre un c*l de femme et un accoudoir.
    Quant à la journaliste, elle veut probablement faire parler d’elle.
    Il faudrait modifier nos sottes lois et considérer qu’un c*l provocant ne peut aider à plaider l’attouchement ; l’islam qui gérera probablement sous peu ce pays devenu fou, régularisera ce problème sans difficulté.

  5. 2018… 2020…
    Presque deux années pour que l’information transmise par le fessier de la dame arrive au cerveau de cette dernière.
    On pourrait presque en déduire d’un point de vue scientifique que le nerf qui relie ces deux parties chez la femme doit être d’une longueur impressionnante.

  6. calamity jane

    Mais c’est bien sûr ! Nous sommes là pour ça les femmes !
    De même qu’il y a des regards qui vous salissent, certains attouchements sont inacceptables…
    Bonjour les infirmières, aides-soignantes, femmes de salle dans les EHPAD…
    Rappel à la loi pour VGE qui n’a rien à voir avec Weinstein !
    Décidément, rien ne change et l’ancien monde se porte toujours bien.

  7. Complètement d’accord avec Jean. Mais la dame n’aurait pas eu son nom dans le journal. Peut-être même qu’elle a causé dans le poste !

  8. Bonjour Philippe,
    VGE, passons. Dans ce monde de mâles blancs, il obtiendra le soutien des mâles blancs. Rien de nouveau sous le soleil.
    Pour BB, c’est désolant. Elle est idiote et raciste, une ex-ravissante, toujours idiote.
    Mais pour les animaux, elle a mille fois raison. Le requin est chez lui, que de temps en temps il ne dédaigne pas donner un petit coup de dents à un gigot de surfeur ou de baigneur, ma foi. On en tue plus de 100 millions par an. C’est un peu l’abeille des océans. Sa disparition programmée n’augure rien de bon pour les mers. Vous me direz, au stade où on en est, allons-y gaiement.
    Si les Réunionnais étaient moins « mal comprenants » ils exploiteraient le filon requin pour en faire du tourisme vert. Le bouledogue n’est pas le moins agressif certes, mais il y a probablement autant, plus, de fric à se faire en protégeant qu’en tuant. Si ça peut faire réfléchir…
    Je suis un peu déçu de ce post tout de même. Même pas une petite opportunité de dire que Ferrand est un voleur, Castaner un voyou, Sibeth Ndiaye une menteuse et Macron un totalitaire qui ne s’ignore pas. C’est ennuyeux de ne pouvoir faire valoir ces intéressantes considérations.
    Un post sur VGE et BB… je ne vous connaissais pas paléontologue.

  9. Je m’interroge. Alors que les parquets vont classer sans suite pour rattraper tant de temps perdu avec le confinement, on n’aurait pas pu faire grâce judiciaire à Brigitte Bardot ?
    Je n’ai pas suivi de près cette affaire reprochée à madame Bardot, mais d’après ce que je crois avoir compris, ce qui lui est reproché concerne les appréciations désobligeantes qu’elle a tenues sur les habitants de La Réunion.
    Nous sommes tous d’accord, ce n’est pas bien quels que soient les griefs qu’elle ait pu leur faire et elle a eu tort.
    Ceci dit, depuis que nous la connaissons il apparaît que cette personne a un grand cœur et possède une sensibilité à fleur de peau – qui peut prétendre aimer l’humanité s’il n’aime pas aussi les animaux ou du moins s’il n’évite pas de les faire souffrir inutilement – et qu’elle n’a jamais appelé au meurtre de quiconque. (*)
    D’un autre côté, que dire par exemple d’un rappeur habitué à lancer de façon explicite des appels au meurtre de « blancs » assortis de divers sévices tout en s’abritant derrière la liberté de création « artistique » ainsi que derrière une fumeuse inversion des symboles contenus dans le message qu’il prétend faire passer ?
    Comment, avec le recul de l’expérience, pouvons-nous faire encore semblant d’ignorer que le rap est avant tout une arme destinée à attiser la haine anti-blanche en général et anti-française en particulier et que plusieurs rappeurs – pour ne pas évoquer ceux qui les vénèrent – ont déjà accordé les actes aux paroles de ce genre « artistique » dévoyé ?
    https://www.lefigaro.fr/musique/nick-conrad-le-rappeur-qui-baise-la-france-entendu-par-les-enqueteurs-20190524
    Alors, et si nous commencions par considérer ces affaires de racisme selon leur degré de gravité, au lieu de les traiter selon un deux poids deux mesures qui ne figure pourtant nulle part dans la loi ?
    (*) Je serais pour ma part tenté de lui reprocher de prendre plus la défense des bébés phoques que des bébés humains, mais admettons qu’elle ne peut pas tout faire.

  10. Limeur-cabosseur à l’heure du laitier, renifleur de pétrole de haute altitude, diamantaire d’opérette, chasseur d’Africaines frénétique, testeur nonagénaire de callipyges…
    Qualis artifex fui !

  11. Je ne peux pas m’en empêcher :
    À l’excellent commentaire de Patrice Charoulet du 12 mai à 11h43 intitulé LA MAIN DE GISCARD, j’ajoute en sous-titre : OU LA GESTION DE LA PARTICULE.

  12. Paul Duret

    Ce genre d’attouchements, de la part de Giscard, ne m’étonne pas. La plupart des présidents français ont utilisé leur pouvoir et leur aura pour s’affranchir de certaines règles.
    Dans « plus ridicule que moi tu meurs », on peut mettre l’Académie française qui s’est réunie (par visioconférence ?) toutes affaires cessantes pour nous demander de parler de LA Covid-19. Il va être très difficile de faire marche arrière. Souhaitons que la Covid-19 disparaisse rapidement pour nous éviter un blâme des immortels.

  13. Pauvre VGE, si jamais il avait l’intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2022, maintenant c’est râpé.
    Je suis sûr que cette affaire d’attouchement est encore un coup des socialos ! 🙂

  14. Guy Peretti

    Je suis surpris que l’ancien magistrat que vous êtes et dont j’apprécie toujours les propos, se borne à insérer un timide « s’il l’a fait » avant de tenter justement d’atténuer une faute qui n’est nullement avérée.
    Tant qu’à faire, si la Justice déraille, les spectateurs, futurs témoins de ce geste déplacé, pourraient tout aussi bien être recherchés pour non assistance à personne en danger.
    Que n’ont-ils réagi devant le spectacle de cette odieuse AGRESSION SEXUELLE !
    A moins que, comme je le pense et l’espère, et c’est vraiment le cas de le dire, cette affaire soit sans fondement.

  15. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous parlez de VGE et de BB. Je viens de lire vos réflexions ce mardi après-midi.
    Il se trouve que lisant un petit article à l’aurore dans « Le Parisien » sur l’affaire Giscard, j’avais aussitôt scribouillé deux ou trois pauvretés là-dessus.
    Vous n’aviez pas encore rédigé vos réflexions sur ce sujet. J’ai donc commis une digression – ce qui m’est reproché par certains – en priant notre chère modératrice de bien vouloir l’accepter sous un de vos textes précédents. Cherchant mon immortel chef-d’oeuvre là où je l’avais mis, je suis un peu surpris de ne pas le trouver. Jusqu’au moment où je l’aperçois en premier commentaire de vos réflexions sur VGE et BB. Mme Bilger a bien fait. Ma coupable digression s’est transformée en sage commentaire.
    Sur VGE, nos avis convergent.
    Sur BB, mon avis n’est pas le même.
    Qui cherchera les propos exacts de la dame sera édifié. Quand on explique que tous les gens de ce département français d’outre-mer (où j’ai enseigné douze ans) se comportent mal, parce que c’est dans leurs gènes de sauvages, on peut concevoir qu’il y ait lieu de ne guère avoir envie de sourire. Dans un ensemble de citations, je venais de griffonner : « Le racisme admet le délit de naissance. » Avec BB est en plein dedans ! C’est encore bien pire que de lire, comme on pu le faire ici, que, je cite « Les Noirs sont en moyenne 30 % moins intelligents que les Blancs ». Ce sont des pensées cousines, en tout cas. Des pensées fausses, je le dis.

  16. VGE avait développé une belle amitié avec Helmut Schmidt.
    Européen et germanophile, il a dû avoir un accès de nostalgie en croisant cette journaliste allemande !
    Mais j’éprouve un sentiment de vertige quand je constate que les faits se seraient déroulés en décembre 2018.
    Comment se fait-ce (hi, hi !!) que cette jeune femme ait attendu si longtemps pour se plaindre de cette caresse libidineuse ?
    Parfois nos voisin(e)s sont vraiment dépourvu(e)s d’humour, qui ne veulent envisager cette main au c.l comme un hommage bien français à la beauté féminine !!

  17. Je réalise que c’était donc pour ça qu’il s’invitait dans les familles à l’improviste ! Pour jouer de l’accordéon à la gent féminine !! Ouf j’avais bien fait de décliner son invitation, j’avais hésité mais étant plutôt Mimi je déclinai donc à tous les temps ouf ouf ouf !! Et Brigitte !? Décidément le temps ne fait rien à la faire ! (il y en a même un une fois qui finit dans un étang, non ?) Non je ne dirai pas je me marre ! Non non ! Triste époque si peu épique !

  18. LES ELANS CUPIDONIQUES DE VALERY
    Voilà un sujet qui ne va pas manquer d’être alimenté par des tas de mots à triple articulation, comme concupiscence. L’ardeur insoupçonnée de Valéry n’est pas plus risible que l’attitude de François (Hercule Fécond) qui a eu officiellement trois concubines et qui déclarait fièrement : la République m’habite !
    Certes, l’âge du ‘’mis en cause’’ par la journaliste teutonne va faire jaser sur la réalité de « la chose », le ‘’rêve pénétrant’’ tant de fois secouru par une main secouable (non il ne manque aucune lettre). La prétention du vieux magistrat qui tient à se faire passer pour un jeune sous-préfet encore capable de mâchonner des violettes sans le secours d’une pause-ravigote va faire sourire. Y a pas d’quoi ! Il a eu tout simplement ce qu’on appelle un geste-réflexe, comme lorsque votre toubib vous donne un petit coup sur le genou.
    Loin d’être une offense, le passage en dos mineur de Valéry est un hommage à la « deutsche Qualität », il n’y a pas d’incident diplomatique, il n’y aura donc pas de « méat coule pas ». Que penser des deux ans de réflexion de la journaliste TGV (Très Grande Vertu) avant de porter plainte ?
    Notons que c’est Giscard qui a autorisé en 1974 les cinémas pornos en France, bien après l’Allemagne. Dans les 400 mètres de la rue Saint-Lazare, on comptait 29 salles spécialisées.
    Il semblerait que la mémoire vive de Valéry soit intacte et son disque dur en bon état ; sa capacité à faire un copier-coller n’est pas un ersatz ; son arbre à conciliabules semble apte encore à des conversations juteuses.
    Le geste de Valéry ? Un événementicule pour les adorateurs de la pleine lune.

  19. Je comprends que cette journaliste se soit sentie mal à l’aise. On n’attend pas une telle grossièreté d’un vieux monsieur aux airs si distingués, et, on a beau dire, il doit être fort déplaisant de subir un tripotage improvisé de la part d’un nonagénaire vicelard estimant qu’il n’a qu’à se servir. Mais voilà, c’est d’elle que l’on se moque maintenant ; elle aurait mieux fait de lui donner immédiatement un bon coup de coude dans les côtes, ou de lui pincer sans hésiter les fesses (quoiqu’avec sa maigreur, c’est risqué : il n’y a sans doute pas beaucoup de prise). Un an après, il s’en souviendrait pour une fois.
    Existe-t-il en allemand une expression du genre : « Surtout ne vous gênez pas » ? Sinon, il faut l’inventer de toute urgence.

  20. Si cette dame a eu effectivement « droit » à une main aux fesses de l’ancien président (comme l’écrit Jean), il eut été logique que l’ancien président ait lui aussi « eu droit » à une réponse appropriée.
    C’est compter sans l’ascendant qu’exercent certaines fonctions, pouvant être additionné à la possible bonne éducation de la personne molestée, s’attendant à tout sauf à cela : un vieux monsieur, ancien président de la RF, membre du Conseil constitutionnel…
    Gageons que la journaliste « ne se fera pas mordre deux fois par le même chien » et que la façon de porter le sujet comme elle le fait, permet de dire pour une fois qu’on n’aura pas affaire à un tribunal médiatique.

  21. Olivier Durand

    Est-ce appris ou transmis dès l’école ?
    Beaucoup de Français partagent cette manie de se rattraper sur les faibles du courage qu’ils n’ont su rassembler face aux forts.
    En 1940, après avoir laissé les Allemands passer par quatre chemins forestiers et deux ponts, l’on s’est vite rendu puis rangé derrière le gouvernement du maréchal – on ne collaborait pas, on obéissait à la loi. À la Libération on s’est rattrapé en tondant puis exhibant des femmes.
    En 2020, après avoir accepté de se laisser enfermer huit semaines – pour rattraper la légèreté initiale des élites, similitudes là aussi avec 1940 – puis avoir rempli avec diligence des « attestations sur l’honneur » par crainte d’une amende de cent balles (en cochant parfois la mauvaise case par bravade), on se rattrapera également n’en doutons pas. Haine du politique, lenteur au retour au travail, sabotage du PIB, nous serons vite fixés.
    Notre belle magistrature ne fait pas exception, qui fond avec sévérité sur les contrevenants – de préférence trente ans après les faits et quand ils sont octo ou nonagénaires.
    C’est toujours chez moi cette vilaine impression qui est venue se mélanger aux annonces de démonstrations de force faites aux dépens des Chirac, Balkany, Bardot, Giscard – pour ne prendre que quelques exemples récents. Y compris Matzneff ; non pas qu’il eût fallu le laisser en paix mais pourquoi la justice ne s’est-elle pas saisie plus tôt ?! Son ouvrage « Mes amours décomposés : 1983-1984 » était pourtant publié depuis 1990…

  22. Catherine JACOB

    « Cette dérive a pour conséquence d’entraîner une femme de 37 ans à déposer plainte plus d’un an et demi après et à n’avoir pas une seconde songé à ce qui aurait honoré sa liberté et sa responsabilité d’être humain : écarter la main de l’ancien président ou lui dire de cesser ses attouchements. » (PB)
    Il semble qu’Ann-Kathrin Stracke l’ait fait d’après non ce qu’elle a confié à l’AFP, mais d’après ce qui figure dans le texte sa plainte tel que cela a été révélé dans la presse: « Très surprise et désapprouvant ces atteintes qui m’ont mise extrêmement mal à l’aise, j’ai tenté de repousser la main de M. Giscard d’Estaing, sans toutefois y parvenir« , affirme la journaliste dans sa plainte, révélée par Le Monde et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
    « Les faits se seraient produits le 18 décembre 2018 pendant un entretien avec Valéry Giscard d’Estaing, à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance d’Helmut Schmidt, ex-chancelier allemand que l’ancien président français a côtoyé au cours de son mandat à l’Elysée (1974-1981). Ann-Kathrin Stracke était alors accompagnée d’un caméraman et d’une preneuse de son. « Après l’interview, j’ai demandé à pouvoir faire une photo avec monsieur d’Estaing et mes collègues. Cette photo a été prise par son assistante qui était dans la pièce. J’étais debout à gauche de VGE et, pendant la photo, il a mis sa main sur ma taille gauche, qui a ensuite glissé plus loin vers mes fesses et est restée là « , a-t-elle déclaré à l’AFP. »
    L’interview s’est donc manifestement déroulée sans anicroche. La demande de photo ne vient pas de Giscard qui aurait eu une « pensée de derrière » (😉 je sais c’est facile), mais de la plaignante.
    De plus malgré l’attitude qualifiée d’ « inappropriée » qui est prêtée à VGE, voici qu’il y a de la part des Allemands une seconde demande de nouvelle photo.
    Cela dit, les faits ne semblent pas avoir été confirmés par l’ensemble des Allemands mais uniquement par le cameraman qui serait venu maladroitement au secours de sa collègue en faisant tomber un abat-jour (dont le remboursement ne semble pas avoir été sollicité ni proposé), et en intercalant une chaise en la journaliste farouche et le président prétendument libidineux. La chaise est-elle sur la photo avec l’abat-jour de guingois ?
    Qu’en penser ? Ma foi, qu’il fallait cadrer au moins quatre personnes sans disposer de beaucoup de recul, ce qui a nécessité un rapprochement franco-allemand, qu’un jeune homme de 94 ans a pu avoir un trouble de l’équilibre et se raccrocher à sa voisine pour se récupérer, la journaliste s’étant également froissée de ce que au moment de prendre congé, au lieu du baise-main de Chirac à la chancelière Merkel, Valéry Giscard d’Estaing lui aurait fait « des baisers appuyés sur les joues » – J’espère que VGE ne souffre pas de sialorrhée, les baisers eussent alors été mouillés… bien que sans Covid-19 vu que 2018. Personnellement je conseillerais à la chaîne allemande de regarder sur France 2 « N’oubliez pas les paroles » et de comparer le comportement de l’animateur qui embrasse à tout-va et dont les vannes pourries sont assez souvent plus que douteuses, mais tout comme les histoires de caca-pipi mettent en joie les enfants, ça fait marrer et applaudir le public qui en redemande.
    Cela dit VGE aurait dû savoir que les Allemands préfèrent s’en tenir à la poignée de main et que la bise était en la circonstance et à tout le moins, un faux pas culturel.
    Bref, comment le bras qui enserrait la taille comme cela se pratique lorsqu’on souhaite faire des photos dégageant une atmosphère sympathique et légèrement familière, est-il descendu en sorte que la main gauche de VGE passe du côté gauche de la taille (fine ?) de la plaignante à sa fesse gauche qu’il n’a toutefois ni claquée ni pincée mais seulement « touchée » ou « atteinte de par l’effet de la gravité », peut-être faudrait-il le demander à une faiblesse de l’articulation de l’épaule fatiguée d’un vieux monsieur fatigué par une interview fatigante ou encore éprouvante.
    Que penser du contenu des mots qu’aurait « murmurés à l’oreille » de la plaignante le vieux monsieur qui, né en Allemagne (Koblenz), s’est peut-être rappelé ces quelques mots lui ayant sans doute été susurrés dans son enfance et qui, ayant persévéré à être aimable et peut-être aussi cherchant selon une habitude qui lui a déjà été reprochée à « faire peuple », aurait dit «träumen Sie süss » (« = littéralement « Rêvez sucré » soit « faites de beaux rêves »). Après tout l’interview s’était peut-être prolongée jusqu’à tard le soir.
    Du coup cela me rappelle qu’à moi aussi on a dit mais dans la formule complète « Träum’ süß von sauren Gurken » (« Fais de doux rêves de cornichons au vinaigre »). Je devais avoir 14/15 ans et j’étais amoureuse du beau gosse d’à côté.
    «Il s’agirait là de l’expression idiomatique d’une antique sagesse qu’on expliquerait en disant que de temps immémoriaux les habitants d’une région produisant de la betterave sucrière étaient connus pour faire des rêves « süß = sucrés » (qualificatif qu’on traduit par « doux/agréable » en français), du fait que leur goût était addict au sucré, leur pays étant « lieblich süß », « d’une douceur adorable » et de fil en aiguille, les habitants coulaient des jours paisibles dans un contentement général.
    On rapporte cependant à date ancienne, l’incident suivant qui n’est pas précisément documenté mais figure traditionnellement dans les récits transmis de génération en génération.
    Un petit homme vert originaire de la galaxie des cornichons se serait égaré au pays de la betterave sucrière. Ce petit homme était vraiment tout petit, tordu, courbé, sa peau n’était pas lisse mais tout au contraire râpeuse. Toutefois, les habitants du pays de la betterave sucrière l’aimaient, pour leur odorat habitué aux délicats parfums sucrés, il avait un côté exotique. Il s’exprimait également dans une langue qui leur était étrangère et cela prenait un moment jusqu’à ce que l’on comprît ce que le petit homme avait voulu dire.
    Et arriva ce qui arrive toujours en pareille circonstance, une toute gentille habitante du pays de cette douceur adorable, s’amouracha de l’homme-cornichon. On ne sait bien évidemment pas tout ce qui a pu être ajouté à l’histoire au fil des siècles pour l’étoffer et en augmenter le suspense, mais un jour le petit homme vert fut rappelé d’urgence dans sa galaxie de concombres. Il lui était commandé de se mettre en route immédiatement, une invasion de Piments étant imminente.
    Le cornichon prit congé de sa promise le cœur lourd, la tint serrée dans ses bras et lui chuchota à l’oreille de sa voix profonde de Cornichon : « Pensez à moi ma mie au goût de miel, je reviendrai et nous vivrons alors heureux paisiblement. » Puis avec une légère moue, il poursuivit doucement « Fais des rêves sucrés (= rêve agréablement) de mon cornichon vinaigré. A bientôt. »
    Elle se dégagea de son étreinte, lui lança un regard profond au fond des yeux et dit tout bas d’une voix tremblante: « Mon aimé, je ne veux que toi et j’attendrai le retour de ton cornichon vinaigré. Je te le promets. »
    Mais la Belle attendit longtemps en vain son Cornichon.
    Il s’était entre-temps mis en couple avec une Paprika au sang chaud et avait oublié depuis longtemps sa mie au goût de miel.
    C’est ainsi que, d’une façon un peu moqueuse, l’on dit encore aujourd’hui au pays des betteraves à sucre lorsque se profile un amour sans espoir, Träum’ süß von sauren Gurken !“ (« Fais de doux rêves de cornichons au vinaigre »).
    Jusqu’ici tout va bien. Ou peut-être pas. Du moins pour les bouches à miel.
    Mais… d’où vient donc le dicton: « Vorsicht ist die Mutter der Porzellankiste », La porcelaine est fragile et doit être maniée avec précaution ?
    Par LG – Spunk – Rapide traduction de l’allemand à l’intention des passants d’un texte absolument succulent.
    Revenons à nos moutons. En bref un vieux monsieur à la main plutôt tremblotante que baladeuse, a souhaité une bonne nuit à une journaliste qui n’était ni VT, ni la princesse de Cardiff, laissant cependant le cornichon de côté. On notera tout de même que pendant l’interview il s’est dispensé d’ouvrir une boîte de coucougnettes du Vert Galant de Pau, ou encore de Zézette de Sète, le pays du Pornographe du phonographe, à défaut de chocolats, sinon j’imagine que ça se saurait.
    On aimerait bien dès lors conseiller au Monde ainsi que qu’à la Süddeutsche Zeitung, de se cotiser pour offrir une boîte de Bêtises,de Cambrai à la WDR, la chaîne allemande qui a mandaté en juin 2019, un cabinet d’avocats français pour faire savoir à VGE, 94 ans, que la journaliste, « Madame Stracke, avait été extrêmement choquée par ses agissements. » (La bêbête qui descend qui descend, plus qu’elle ne monte ?), ajoutant qu’elle ne « saurait tolérer que ses collaborateurs soient confrontés à de telles situations et espérons donc vivement qu’un tel comportement ne se répétera envers aucun d’entre eux à l’avenir ».
    Maintenant, on n’envoie pas des journalistes qui ne sont pas au courant des us et coutumes d’un pays, interviewer une personnalité de ce pays, soit dit pour faire court. Cela étant, ça m’étonne quand même, les Allemands ayant la réputation de potasser sérieusement leurs dossiers au préalable.
    Ce qui m’a également fait sourire dans votre billet, c’est que vous y ayez traité en même temps de BB et du président qui, à son tableau de chasse en safari, a accroché une cinquantaine d’éléphants qui « voyagent à pas lents, c’est pour ça qu’ils sont sages et viennent du fond des âges, d’avant les présidents » comme dit une chanson de 1977.

  23. anne-marie marson

    Eh bien moi, si Giscard avait posé sa main sur mon c*l, comme il l’a fait pour cette journaliste, je n’aurais rien dit, au contraire.

  24. Savonarole

    Avec une histoire pareille Giscard aurait été tondu pour collaboration avec l’ennemi à la Libération par un jeune FFI de la onzième heure, et avec ses copains qui se sont découverts résistants lorsque Patton est arrivé porte d’Orléans (y avait pas le périphérique à l’époque)…
    Il y a encore des FFI sur ce blog ?
    Faites-moi rire.

  25. Quel grossier zigoto ce VGE. Il voulait, à 92 ans passés, se faire plaisir et faire encore redémarrer son starter auprès de la jeune journaliste de 37 ans en lui collant sa main aux fesses ? Misère de misère, à cet âge, toujours pas au repos ?
    Pour un ex-président de la République diamanté puis siégeant chez les sages radoteurs, serait-il fatigué d’observer les bonnes manières ?

  26. Ann-Kathrin Stracke aurait pu rappeler à VGE cet aphorisme de Thalès :
    « Il ne suffit pas d’avoir les mains propres, il faut avoir l’esprit pur »
    Et dire que Thalès après cet éclair de lucidité a perdu son temps à faire des mathématiques, dont un célèbre théorème.

  27. @ Catherine JACOB | 12 mai 2020 à 22:40
    Je vous vois très bien en train de plaider la cause devant le magistrat. Ça l’amusera un temps, à moins qu’il se prenne de sommeil sur le petit cornichon, pour finir par classer l’affaire sans suite.

  28. « Il me semble qu’on a perdu tout sens de la mesure. Certes personne n’est au-dessus des lois mais il y a une forme d’intelligence et de lucidité qui devrait laisser les salacités séniles livrées à elles-mêmes. » (PB)
    Les vieux n’ont pas à avoir de privilèges mais je pense que dans les cas où une femme est plus forte qu’un homme, que ce soit parce que ce dernier est très vieux, handicapé ou moins capable de se battre qu’elle, mieux vaut qu’elle lui flanque une correction qui n’encombre pas les tribunaux.
    Battre les enfants n’est pas bien… Mais tout adulte tendant à abuser de quiconque devrait, idéalement, y perdre, je ne sais pas… quelques dents ? Les vases et autres accessoires doivent être utilisés de manière créative.
    Et plus encore pour se défendre en cas de meurtre, ainsi :
    https://www.youtube.com/watch?v=LBoL2vMJkCs
    Evidemment, plus on est fort, plus il est facile de proportionner sa force à celle de l’agresseur. Aussi, si on demande à la légitime défense d’être proportionnée, il ne faut pas oublier ce fait sous peine d’être trop exigeant avec les victimes, et parmi ces dernières, les plus faibles.
    Ce qui est injuste et conditionne les victimes à perdre. Parce que je signale en passant qu’une gifle n’est rien : tout homme qui n’est pas trop faible ne saurait être écarté par si peu, mais en colère, oui. Il peut d’un grand coup de poing à la figure neutraliser la victime. L’agresseur n’est pas mis hors d’état de nuire, le chemin n’est pas ouvert à la victime pour fuir avec une gifle. Encore un sabre de bois… En fait, il ne s’agit pas d’un vrai coup vu le rapport de force mais d’une sorte de message physique. En somme, on en revient à une triste déviation : de nos jours, on demande aux gens, n’importe qui. Eh, toi, réquisition ! De faire l’éducation de n’importe qui.
    Or non. Tout le monde n’a pas voulu être éducateur. De plus, l’éducateur a en principe quelque autorité sur l’élève.
    On rigole : un journaliste est en position d’autorité face à un gouvernant, une femme, violable, sur un homme qui par ses actes vient de prouver qu’il ne croit qu’à son désir en se moquant de celui de l’autre.
    Le pouvoir fait tant rêver que beaucoup de gens seraient prêts à coucher avec une momie gâteuse du moment qu’elle ait voire ait eu quelque influence. Giscard pourrait avoir une femme dans chaque port, pardon, chaque rédaction. Pas comme ça, évidemment…
    L’imbécile ! En plus du reste, il n’aide pas les autres hommes.

  29. Mary Preud'homme

    Moi ce qui ne cesse de m’étonner c’est la main au Q portée à trois reprises par un nonagénaire gâteux sur une dame de 37 ans, avant que celle-ci ne s’avise de réagir en faisant signe à son cameraman de faire diversion. Et ensuite dix-huit mois s’écoulant avant que la donzelle ne se décide à porter plainte contre un quasi-grabataire qui avait dû confondre son postérieur avec un interrupteur.
    Alors que pour le calmer à la deuxième tentative, lui laissant pour la première le bénéfice du doute eu égard à une sénilité avancée, où la tremblote peut provoquer des dérapages incontrôlés, il suffisait juste d’une bonne torsion de doigt… aïe ! ouille ! ça fait mal…
    L’ayant expérimentée jadis dans le métro, j’en parle en connaissance de cause !

  30. Cher Philippe,
    Il n’y a donc plus d’étude de recevabilité de plaintes pour voir s’il y a de quoi ouvrir une affaire ?
    Il semblerait que la réaction d’une femme qui se respecte aurait été de se retourner et de dire à voix haute « Que vous arrive-t-il ? »
    Or, ce ne fut pas le cas. Ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’une astuce politique ou d’une ruse pour obtenir des réparations et se faire un nom.
    L’encombrement des tribunaux pour ces démonstrations stupides doit trouver un terme. Il suffirait de condamner quelques initiatives de ce style pour demandes de réparation abusives ou ridicules pour que les affaires urgentes puissent se dérouler dans de meilleures conditions.
    Des centaines de milliers de personnes décèdent et des millions de personnes se battent pour vaincre une pandémie et Madame rumine son pince-fesses !
    françoise et karell Semtob

  31. Ce qui est curieux c’est que Jacques Chirac, dont la réputation de coureur de jupons était bien connue et dont les mains ne se limitaient pas à taper le cul des vaches au salon de l’Agriculture, n’ait jamais eu à subir la moindre accusation d’attouchement indélicat.
    Question de doigté sans doute…

  32. Je comprends maintenant pourquoi VGE tenait tant à l’appellation de la monnaie européenne : l’écu et vitupérait contre celle de l’euro… Cela aurait été classe d’avoir ‘l’écu allemand’.

  33. @ Olivier Durand | 12 mai 2020 à 20:56
    Les Français sont certes des lâches mais mieux vaut tard que jamais. Cependant, si la magistrature n’était pas si faible, à savoir si la Justice était un pouvoir et son ministère mieux doté, elle serait certainement moins pusillanime.
    La question de savoir comment rendre les Français un peu moins je m’écrase face aux forts, j’écrase les déclinants me semble plus difficile car remontant à loin :
    http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/liodvieu.htm
    Je pense que cela tient en grande partie à la concentration des pouvoirs : nous avons un Président bien trop puissant, plus que dans les autres démocraties. Je pense qu’il nous faut un véritable équilibre des pouvoirs. Il ne faut pas que réhabiliter la Justice mais abaisser l’Exécutif, surtout le Président, et donner plus de pouvoir au Parlement.
    Il faut dépolluer notre imaginaire politique…
    Nous n’arrêtons pas de faire des coups de pieds de l’âne aux Américains. Leur puissance, leur liberté ininterrompue tandis que de la Terreur à Vichy, nous n’avons pas de qui être fier, nous vexe. Il y a aussi qu’ils nous ont libérés, enfin, des crimes de lèse-vanité française. Cela doit cesser : être puissant n’est pas un crime de lèse-majesté française qui justifie, par exemple, d’admirer la Chine par réaction dans l’affaire du coronavirus pour ses méthodes autoritaires, et d’autant que ses mensonges nous ont beaucoup nui.
    Mais si nous trouvons que les gens plus puissants que nous méritent notre injustice, il ne faut pas s’étonner que l’habitude de s’incliner en réaction face à d’autres puissants, type nazis et communistes, nous incline à le faire face à des individus abuseurs. Après, on peut toujours se rattraper avec le coup de pied de l’âne.
    Nous n’arrêtons pas de nous chercher ou nous refuser un roi, obsédés par la mort de Louis XVI. Cela aimante nos regards vers le chef, nous fait désirer des hommes providentiels, ou désirer une anarchie violente. Cela doit cesser… Les Anglais sont aussi régicides que nous, mais au lieu d’y penser, font ce qu’il faut, savoir se préoccuper de l’équilibre des pouvoirs.
    D’accord, ils ne passent pas leur temps à donner des leçons au monde entier. Ils le font quand il faut : c’est le peuple qui a le plus milité pour l’abolition de l’esclavage et a résisté le plus longtemps aux nazis. Nous avons quoi ? La croisade anti-étasunienne contre la peine de mort, car bien sûr les autres coupeurs de tête ne sont évoqués que pour mémoire…
    Nous ne nous prévalons pas d’aimer l’Histoire pour rien, les sermons aux autres peuples et les lois mémorielles pleuvent.
    Mais nous ne voulons pas voir que le génocide vendéen a servi de matrice au génocide arménien qui a servi de matrice au génocide subi par les Juifs.
    https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide
    Bref, il faut que les Français changent profondément. Comme je ne vois rien de bien noble dans leur passé, je pense que le mieux est qu’ils imitent quand même ce qu’ils peuvent y trouver de bien mais se tournent surtout vers l’étranger pour imiter le meilleur. Les Japonais ont su imiter pour se mettre au niveau, pourquoi pas nous ?
    D’autant que plus on imite franchement sur certains points, plus par réaction on peut s’enraciner dans nos propres traditions quand elles ne vont pas contre la liberté. Je ne vois rien de mal à l’exception culturelle, par exemple, mais cela ne doit pas encore servir à embarquer l’antiaméricanisme comme passager clandestin comme dans presque tout ce que nous faisons. Par exemple, le vin français n’est pas bon car le vin américain serait mauvais, il est bon parce que pendant des siècles, et aujourd’hui plus que jamais, la terre et ceux qui la cultivent ont permis son excellence.
    C’est même plus reconnu que jamais à l’étranger. Même si ce n’est pas nous, mais les auteurs de ce que je vais dire qui en font la meilleure promotion :
    https://www.telerama.fr/livre/un-manga-du-meilleur-cru,30503.php

  34. Pour bien connaître La Réunion, je ne puis qu’approuver les dires de Mme Bardot quant au comportement des Réunionnais vis-à-vis des animaux. Oui mais de quelle population s’agit-il ? des Cafres ? des Chinois ? des Yab des Hauts ? des Tamouls ? des Zarabes (qui sont les indiens musulmans venant de l’ouest de l’Inde) ? des Zoreilles ? Ce qui est vrai c’est que dans cette île qui se vante de sa beauté sauvage on euthanasie plus de 10 000 chiens et chats par an et encore ce chiffre est-il un minimum. Que la souffrance animale n’est considérée que comme un amusement lucratif à travers les combats de chiens et les combats de coqs sur lesquels les autorités ferment les yeux parce que « c’est culturel », comme si la culture de l’âme consistait à se repaître de la souffrance.
    Alors les parquets plus soucieux de leur avancement que de la fonction de la justice « font des exemples » ! Des exemples pour qui ? pour les racailles qui n’en ont cure ?

  35. sbriglia@cactus

    « Pour jouer de l’accordéon à la gent féminine ! »
    Rédigé par : Cactus | 12 mai 2020 à 18:21
    Depuis il s’est mis au bandonéon.

  36. sbriglia@anne-marie marson

    « Mais c’est bien sûr ! Nous sommes là pour ça les femmes ! De même qu’il y a des regards qui vous salissent, certains attouchements sont inacceptables… »
    Rédigé par : calamity jane | 12 mai 2020 à 14:21
    « Eh bien moi, si Giscard avait posé ma main sur mon c*l, comme il l’a fait pour cette journaliste, je n’aurais rien dit, au contraire. »
    Rédigé par : anne-marie marson | 12 mai 2020 à 22:43
    On craignit un moment le énième rappel de la meule de foin…
    J’aime bien votre côté « Fiancée du pirate », anne-marie.
    Il est vrai qu’imaginer Calamity Jane sous les traits de Bernadette Lafont, c’est comme faire interpréter Bernadette Soubirous par Brigitte Bardot…

  37. À l’attention de ces Dames du Blog
    Mesdames, vous n’êtes pas charitables !
    Quand on voit l’air béat et ravi sur la photo du vieillard qu’est VGE, vous auriez pu dire que tout compte fait c’était de la part d’Ann-Kathrin Stracke une bonne action.
    Involontairement certes, et à l’insu de son plein gré, mais il y a tellement de mauvaises actions qui sont faites involontairement que pour une fois, cette femme, dont le nom claque comme un fouet de maîtresse, aurait pu considérer qu’elle avait fait un petit bonheur au milieu de si grands malheurs générés par la politique.
    Et j’espère qu’elle n’aura pas l’audace de demander des dommages et intérêts, sinon il faudra conclure que la petite attention, le petit geste gratuit des relations ancillaires se perd.
    Et ce serait triste. 😉

  38. Leslie Dorvile

    Tout cela est ridicule oui.
    Je ne suis choquée ni par l’un ni par l’autre.
    Franchement il y a bien pire dans la vie.
    VGE aurait dû s’abstenir en effet, et je me souviens que Michel Sapin avait fait la même chose avec une journaliste également, sans judiciarisation.
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/11/97001-20160511FILWWW00034-michel-sapin-s-explique-sur-un-geste-deplace-envers-une-journaliste.php
    Ces dames ne savent pas régler les choses elles-mêmes ?
    Quant à BB elle a ses opinions et son franc-parler, rien de nouveau.
    C’est son droit.
    Beaucoup de bruit pour pas grand-chose…

  39. @ Savonarole
    « Avec une histoire pareille Giscard aurait été tondu pour collaboration avec l’ennemi à la Libération par un jeune FFI de la onzième heure, et avec ses copains qui se sont découverts résistants lorsque Patton est arrivé porte d’Orléans (y avait pas le périphérique à l’époque)… »
    VGE s’est remémoré « son » 8 mai 1945: « Pour moi c’est émouvant, car j’étais [ce jour-là] sur un char en Autriche. On avait traversé l’Allemagne. On était dans un petit champ, avec des pommiers, et tout à coup, on nous dit: ‘C’est fini, on s’arrête, c’est l’armistice’. On a été pris par surprise ! On ne s’attendait pas à cela ».
    Engagé volontaire à 19 ans, Giscard a combattu pendant huit mois en Autriche et en Allemagne. Il a été décoré de la Croix de guerre.

    https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/05/08/25002-20140508ARTFIG00048-pour-giscard-d-estaing-le-8-mai-ne-devrait-pas-etre-chome.php
    —————————————————–
    @ GLW
    « On pourrait presque en déduire d’un point de vue scientifique que le nerf qui relie ces deux parties chez la femme doit être d’une longueur impressionnante. »
    Ou bien peut-être y a-t-il chez cette personne un problème de temps de calcul et de vitesse de traitement de l’information…

  40. calamity jane

    Il ne rate pas une occasion le sbriglia de mener la vie dure à calamity jane qui, soit bien compris par lui, ne lui a rien
    demandé.
    Et calamity jane n’est point étonnée qu’il apprécie l’intervention d’une commentatrice parlant de c*l, alors que le sujet relatif à V.G.E. est la croupe et un peu en dessous !
    Mon pauvre sbriglia, non seulement vous êtes loin de vous imaginer qui je suis, et accessoirement parce que donc je ne vous dois rien, j’ai sûrement été plus proche que vous de V.G.E…
    Et, maintenant fichez-moi la paix.
    Sinon, entre un petit caporal qui veut tringler derrière une meule de foin et V.G.E. avec son mètre quatre-vingt-huit, en tant que femme, pas une hésitation.

  41. @ anne-marie marson | 12 mai 2020 à 22:43
    « Eh bien moi, si Giscard avait posé ma main sur mon c*l, comme il l’a fait pour cette journaliste, je n’aurais rien dit, au contraire. »
    J’ai hésité à vous confondre avec les autres dames du blog.
    Mais voilà que par un lapsus fâcheux, et que la modération n’avait pas corrigé avec malice, vous avez écrit « ma » au lieu de « sa ».
    Ce qui change beaucoup, ou tout ?
    Non, inutile de convoquer VGE pour refaire l’expérience, je suis convaincu de votre bonne foi !

  42. @ calamity jane | 13 mai 2020 à 10:41
    Quelques instants derrière une meule de foin, cela n’a rien de déplaisant. Ecoutez
    Mireille
    Manifestement elle a apprécié. Pourquoi pas vous ? 🙂

  43. Patrice Charoulet

    BB (suite)
    On peut être simplement allusif au sujet de BB. Mieux vaut se reporter à la lettre qu’elle avait écrite au préfet de La Réunion. Quand on écrit à un ministre ou un préfet, on pèse chacun de ses mots, à moins d’avoir perdu la boule.
    La Réunion avait, en janvier 2020, 859 959 habitants, pas loin d’un million quoi.
    Mettez-vous à la place de ce million de personnes lisant dans leur journal quotidien qu’une dame qui aime les chats et les chiens, ce qui est son droit le plus strict, écrit au préfet que les Réunionnais habitent une « île démoniaque », qu’ils sont « une population dégénérée » et que « les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages ». L’amour des chats et des chiens, sans oublier les bébés phoques, ne peut aller jusqu’à dire de telles horreurs. Un Parisien blond aux yeux bleus, fier de sa tête, et de son « sang pur », et de son « intelligence supérieure de 30 % à celle des bamboulas » a-t-on pu lire ici, nous dira qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat et que les tribunaux français n’ont vraiment pas à examiner de telles bagatelles. Je pense le contraire.

  44. « Mon pauvre sbriglia, non seulement vous êtes loin de vous imaginer qui je suis… »
    N’en croyez rien, chère calamité, je vous sais, déjà, allergique à l’épi de blé, craignant ainsi – vainement car la meule de seigle n’est pas la meule de blé – l’ergotisme qui peut vous faire succomber au mal des ardents.
    PS: c’est curieux, chez certaines femmes, cette propension invétérée à s’exposer soit en adepte de la guêpière alors qu’elles sont bonnets de nuit ou en marguerite chaste et pure alors qu’elles jettent leur gourme aux quatre vents…
    « Je n’suis pas celle que vous croyez ! »
    https://www.youtube.com/watch?v=hZYSLd4L3YU

  45. Savonarole

    Foin de tout cela !
    Dans le hit-parade des métiers les plus appréciés des Français on trouve en première place le médecin, rien d’étonnant.
    Mais tout au bas du classement, en avant-dernière place, on trouve les journalistes, puis en toute dernière place les péripatéticiennes…
    Giscard a dû se tromper sur la fonction de cette dame, un rien les différencie…
    Il a pris l’échelle de Darwin en sens inverse.

  46. @ Leslie Dorvile | 13 mai 2020 à 08:51
    Je suis bien d’accord. Une femme de 37 ans, journaliste habituée de par son métier à approcher des personnes connues, de tous âges, craignait de mettre en retour sa main au paquet d’un très vieux monsieur tenant à peine sur ses jambes ! Je vous assure que là pour le coup c’est VGE qui serait dans les étoiles, ou s’il était de mauvaise foi déposait plainte pour tentative de viol sur personne très très vulnérable.
    Dommage que la scène ne se soit pas produite ainsi. On en rirait un peu et l’affaire s’éteindrait vite d’elle-même.
    Et on dit que la justice manque de moyens et est débordée, qu’elle est très lente, etc. ?
    Avec des affaires aussi insignifiantes, pas étonnant que les magistrats croulent sous des tonnes de paperasserie pour ensuite les classer sans suite. Quelle perte de temps, d’énergie, d’argent !

  47. AU CONTRAIRE…
    (Les considérations qui suivent constituent un hommage au courage d’anne-marie marson (12/05 à 22h43), sujet que je traite, comme d’habitude, sans la moindre idée moralisatrice, avec le plus d’humour possible, pour se faire plaisir et sans jamais se prendre au sérieux.)
    En écrivant ces deux terribles mots, AU CONTRAIRE, vous avez pris, madame, beaucoup de risques. Ceux, entre autres, de diviser les correspondants de ce blog en deux blocs : ceux qui vont s’indigner de votre trop grande tolérance et vous reprocher, comme on disait au catéchisme, les « pensées impures » que vous allez susciter. Et les autres, ceux qui vont déborder de vulgarité et vous faire des propositions salaces ; les plus courtois parleront de callipyge, les moins éduqués diront crûment les grosses fesses. Petite leçon d’élégance, quand on veut féliciter une femme sur sa belle allure, on ne lui dit pas qu’elle a de grosses fesses mais :
    – Comme Victor Hugo : Avec de telles montagnes, il n’y a plus de mornes plaines
    – Comme « la p’tite Amélie », chère à Jean Dutourd : Avec de tels atouts, quel tapis j’aurais pu faire !
    – Du même Dutourd : Qu’a-t-on dit, Madame, que vous étiez folle de la messe ?
    – Comme Arletty : Hémisphères ! Hémisphères !
    – Comme au XIXe siècle : Si votre visage, Madame, reflète votre vertu, pourquoi le cachez-vous sous un vertugadin ?
    – Si elle est assise : Que ce fauteuil a bien de la chance !…
    – Style Gainsbourg : J’irais bien faire un aller/retour dans la vallée du rein…
    – Style Philippe Sollers : Croyez, Madame, que je n’espère qu’une chose, être un jour la selle de votre mobylette…
    – Un magistrat honoraire : Avec de telles Assises, la Justice ne peut se tromper !
    – L’Avare : Je suis prêt à mettre toutes mes économies dans une telle tire-lire !
    – Moïse qui s’y connaissait en montagnes : J’ajoute un XIe commandement : L’amour souvent tu feras, même par les routes de contournement !
    – Saint-Paul : Devant tant de beauté, Seigneur, je franchirai les montagnes, mon chemin est tracé !
    – L’étudiant dans la chambre de bonne du 8ème étage : Je descendrais bien de mon dernier étage pour aller visiter l’entresol.
    – Guillaume Tell : À tous les coups je rate ma pomme…

  48. @ Achille | 13 mai 2020 à 06:25
    La différence de comportement s’explique. On aime ou on n’aime pas. Pourquoi ?
    Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing sont deux personnalités très différentes. Le premier : drôle quand il draguait mais ne touchait pas la dame pendant que son épouse Bernadette se déhanchait au micro à lire sa thèse politique, paternaliste avec les ados, affectueux avec les enfants plus petits, bon vivant, souriant, préférant la tête de veau au caviar. Alors que le second: snob, imbu de sa personne, distant et froid avec les Français, préférant pratiquer le safari avec les diamantaires d’Afrique au pouvoir, sans aucun sens de l’humour. Bref, tristounet et ennuyeux au possible. Thierry Le Luron l’avait très bien cerné. D’après ses propres confessions, VGE a admis que l’humoriste lui avait rendu service parce qu’il ne se voyait pas comme ça.
    Tout est dans l’attitude comportementale.

  49. anne-marie marson

    @ Tipaza | 13 mai 2020 à 11:00
    Effectivement, dans ce cas, c’était un lapsus.
    Je me contenterai de cette réponse.

  50. Catherine JACOB

    @ sbriglia
    « Depuis il s’est mis au bandonéon. »
    Oh, c’est vrai. J’adore le bandonéon. S’il en joue bien, il y aurait là sans doute de quoi beaucoup pardonner. Les premières mesures d’Oblivion par Astor Piazzolla sont absolument prodigieuses: https://www.youtube.com/watch?v=pgha2OTkyFE
    Si on ne m’avait pas obligée à aller à l’école, j’aurais aimé devenir une danseuse de tango… Quoiqu’étant jeune, comme sans doute beaucoup de petites filles, j’étais devenue fan d’Anna Pavlova après avoir vu « La Mort du cygne » à la télévision. En voici une version moderne très intéressante : https://www.youtube.com/watch?v=fJdHCqqC08Q ainsi qu’une magnifique version classique: https://www.youtube.com/watch?v=82kWFGttaX8 Cela dit la version Pavlova (1925) reste très émouvante et touchante https://www.youtube.com/watch?v=POZkxam_Sn4

  51. @Jérôme
    « Dans ce monde de mâles blancs, il obtiendra le soutien des mâles blancs. »
    Bravo pour le commentaire raciste du jour.
    Juste pour le rappel, voilà une liste des dix pays les plus dangereux pour les femmes, aucun blanc dans les premiers neuf, ça trouble pas mal le récit de la bien-pensance.

  52. Serge HIREL

    Alors que les Français tentent d’imaginer un « monde d’après » dans lequel il sera permis de se toucher, les voici projetés loin, bien loin, dans « l’Ancien monde »… Un monde désuet où les frasques d’un jeune Président – faux aristocrate – et les courbes d’une actrice délurée – fausse ingénue – offusquaient la bourgeoise et – officiellement – le bourgeois… qui achetait « Lui », mais le planquait dans son « Figaro »…
    Les temps ont changé, les mœurs aussi… Aujourd’hui, le premier, pour un peu trop souvent conter fleurette en y ajoutant parfois un gestuel « gaulois », serait voué aux gémonies, tandis que la seconde passerait pour une nonne tout juste un peu mal éduquée.
    Et voilà ce qui différencie Giscard et BB. Lui, toujours vert – couleur réputée être celle de l’Académie – est resté dans son personnage. BB, elle, consciente de son âge – qui, pourtant, l’a embellie – s’est reconvertie. Mais l’un et l’autre ont néanmoins su conserver une partie de leur « talent » : la main leste – lourde ou baladeuse ferait trop peuple – et la langue bien pendue… faute, probablement, de la tourner sept fois dans sa bouche avant de parler…
    Eh oui, Giscard, dès l’Ecole Polytechnique – source personnelle -, faisait le mur pour courir la donzelle, puis a compris que le baise-main n’était qu’une entrée en matière… Les années passant, il est monté en gamme, s’intéressant aux impératrices, et a même, sur le tard, rêvé d’une princesse d’outre-Manche… Et le voici qui doit se contenter d’effleurer – certes trois fois – la fesse gauche d’une journaliste d’une chaîne régionale d’outre-Rhin… Quelle déchéance que la vieillesse…
    Espérons que la Justice, bonne mère, saura conclure qu’il n’y a pas là de quoi fouetter un chat… Aïe ! Aïe ! Brigitte – oui, la vraie, pas celle de l’Elysée – va m’accuser de sauvagerie et, avec moi, pour faire bon poids, tous ceux qui, ayant lu cette incongruité, ne m’auront pas envoyé illico un message pour hurler leur désapprobation – profonde bien sûr – de cet outrage à la gent féline… A moins – notre chance – que notre BB se consacre corps et âme à l’appel au peuple qu’elle va lancer manu militari et sans gants, n’en doutons pas, pour interdire à Manu – non, pas le Barcelonais, le vrai, celui de l’Elysée – d’enfourcher le tigre ! Pauvre bête ! Une fourche ! Sauvage !
    Conclusion, cette fois sérieuse, sous forme de questions :
    – Au printemps 2019, quand, après avis d’un avocat, il a écrit son indignation à Giscard, le directeur de la chaîne WDR, qui appartient au land de Rhénanie du Nord-Westphalie, a-t-il pris conscience que sa lettre, si elle restait sans réponse, pouvait déclencher un scandale politique ? Alors qu’à cette date, la France bruissait encore de multiples « dénonce ton porc », comment le cabinet de Giscard, en faisant le mort, a t-il pu ne pas se rendre compte du danger potentiel ? En pleine pandémie qui angoisse encore tous les Français, comment peut-on espérer faire de cette « main aux fesses », malvenue certes si elle est réelle, une info qui mériterait attention ?…
    – En poursuivant BB, les « assoss », dont les éternels plaignants que sont le MRAP et la LICRA, n’augmentent-ils pas la résonance de ses propos, sans conteste condamnables ? En les reproduisant – ce qui n’avait aucun caractère d’obligation -, les médias réunionnais n’ont-ils pas joué, eux aussi, un rôle d’incendiaire ? La loi déclarant le directeur de publication d’un média responsable de l’ensemble du contenu de celui-ci, y compris les propos reproduits de personnes extérieures à sa rédaction – ce qui est le cas des âneries de BB -, la plainte les concerne-t-elle également ? Ce qui, bien sûr, rendrait l’affaire encore plus « médiatique »… et l’apaisement, indispensable dans cette société multiculturelle quelquefois échauffée, encore plus difficile… Un beau gâchis…

  53. breizmabro

    « Valéry Giscard d’Estaing, Brigitte Bardot : qui est ridicule ? »
    Nous verrons ce qu’en disent les juges saisis en espérant que leurs décisions ne les rendent pas, eux, ridicules.
    Si vous voulez vous distraire un peu, allez sur la page Facebook des « Curiosités juridiques » pour enfin connaître le ridicule de certaines décisions.

  54. Oui vous avez des indulgences coupables, et complètement hypocrites de surcroît. Les mains baladeuses au derrière et les blagues salaces qui étaient de règle à peu près partout il y a encore vingt ans, ben c’est fini. Comme l’apartheid en Afrique du Sud, pardon d’abuser du parallèle.
    Vous écrivez naturellement ce que vous voulez sur votre blog mais votre indignation sélective touche parfois au ridicule, même si je comprends votre argument de la partialité revendiquée.
    Comme a dit je ne sais plus qui, « demander qu’on ne se fasse pas mettre des mains au c*l ou qu’on soit payé pareil à travail égal c’est pas du féminisme, c’est juste normal ».
    A part Robert Marchenoir qui va sortir des histoires d’attentats de suffragettes pour démontrer l’inanité des combats féministes (érudition inutile, et argument indigne d’un « grand débatteur »), ou les mâles frustrés qui traîneraient sur ces pages, qui pourrait être aujourd’hui sérieusement contre une telle affirmation, et surtout avec quels arguments ?

  55. Ah j’ai failli oublier, ce n’est pas vous qui imploriez il y a quelques jours un droit au silence pour les artistes ?
    Il serait taillé sur mesure pour Brigitte Bardot, dont les propos méritent clairement des poursuites. Vous qui êtes d’origine alsacienne, vous vous laisseriez traiter de « casque à pointe antisémite », par exemple, comme ça, gratuitement, pour le plaisir ?
    Moi je ne suis pas Alsacien, mais si je l’étais ça ne me plairait pas. Que les Réunionnais soient vexés n’est pas étonnant, même si Brigitte Bardot, qui est-elle aujourd’hui, à part une vieille diva écervelée fascisante ne survivant que par les souvenirs de ses adorateurs ?
    La justice est là pour sévir, moi aussi je trouve qu’elle perd du temps mais c’est comme ça, vous devriez savoir ce que c’est, vous êtes juriste, non ?

  56. @ Exilé
    Vous êtes fatigant avec votre Nick Conrad. D’abord tout le monde sait que c’est un journaliste de Valeurs actuelles tombé sur un clip à 300 visionnages qui en a assuré la publicité auprès de la droite frileuse et cacochyme qui lit Valeurs Actuelles en pensant gagner la bataille des idées (arf !).
    Ensuite c’est de l’art. Lorsque le grand chanteur français Jean-Louis Costes a commis ce chef-d’oeuvre dans les années 90:
    https://www.dailymotion.com/video/xegfqz
    Personne que je sache n’a réagi du côté du CRAN, du MRAP, de la LICRA, que sais-je. Avoir de l’humour et du second degré n’est pas interdit.

  57. De BB je préfère garder le souvenir de l’actrice des années 60, au corps de rêve et à la voix ensorcelante qui me fit découvrir mes premiers frémissements d’adolescent. Je n’en dirai pas plus…

  58. « Les mains baladeuses au derrière et les blagues salaces qui étaient de règle à peu près partout il y a encore vingt ans, ben c’est fini. Comme l’apartheid en Afrique du Sud… » (Tomas)
    Les mains baladeuses et les blagues salaces, combien de morts ?
    L’apartheid, combien de morts ?
    L’excision, combien de morts ?
    La lapidation, combien de morts ?
    L’IVG hors hôpital, combien d’infirmités ?
    Les violences de conjoints, combien de morts ?
    La charia, combien de morts ?
    Tomas ou le tueur de mouches à l’enclume…

  59. Cher sbriglia,
    Seriez-vous d’accord pour qu’une vieille libidineuse, ou un homme, ou n’importe qui, puisse vous palper les fesses ou autre chose quand il leur en prend l’envie ? Ce n’est pas bien méchant et ça ne tue pas. Et c’est vous qui seriez ridicule de vous en plaindre. Si c’était Madame Merkel et Theresa May, vous pourriez même vous estimer flatté.

  60. @ Tomas
    « …la droite frileuse et cacochyme qui lit Valeurs Actuelles en pensant gagner la bataille des idées  »
    Je ne pense pas que ce soit son but, l’important c’est d’avoir un débat ouvert pour avancer, or la plupart des forums ou blogs majeurs censurent ces débats en laissant libre cours aux idées de gauche, n’autorisant jamais la contradiction. Surtout de la gauche radicale et sa vision « progressive » du féminisme, de l’immigration, du patriotisme et de sa haine anti-Occident sous tous les formes – je ne parle pas des bonnes et saines idées de gauche, qui sont pour la plupart partagées par tous les autres.
    Et lorsque le débat n’est pas censuré, comme sur ce blog par exemple – et j’en remercie les tenants – vous vous faites laminer. Vos seuls trucs c’est de voir partout « le fascisme » et « le mâle blanc violeur », où aller dans la caricature la plus grossière comme comparer l’apartheid aux attouchements ; or ce ne sont pas des arguments, mais plutôt des éructations obsessionnelles faciles à balayer.

  61. Mary Preud'homme

    BB a son franc-parler. Si elle avait dit mœurs d’un autre âge, au lieu d’employer le vocable incendiaire « sauvage » il me semble qu’elle n’aurait pas été poursuivie… Quoique ?
    A la suite de quoi elle a présenté des excuses, précisant qu’elle avait eu tort de généraliser et de ce fait, blesser des personnes qui ne sont pour rien dans les actes de barbarie qu’elle reproche à quelques-uns.
    On ne comprend donc pas les véritables raisons de cette convocation en correctionnelle, qui s’apparente plutôt à un règlement de comptes et à un procès politique. Comme si la justice n’avait pas d’autres priorités que de s’occuper d’une simple querelle de mots. D’autant plus quand la présumée coupable fait aussitôt amende honorable, reconnaît qu’elle a été maladroite et excessive, et présente des excuses à l’ensemble des Réunionnais qu’elle aurait pu « involontairement » blesser par des propos outranciers.

  62. @ sbriglia
    Vous sous-entendez par votre remarque que soutenir les féministes revient à cautionner l’apartheid, la lapidation, l’application de la charia, etc. ?
    Vous savez réfléchir, des fois, au lieu de répondre par des imprécations ?
    Le concept d’argumentation, ça vous dit quelque chose ?
    La droite prétend gagner la bataille des idées, faudrait-il d’abord que le « peuple de droite » (arf !) sache réfléchir !

  63. hameau dans les nuages

    @ Tomas | 14 mai 2020 à 01:01
    Jean Louis Costes:
    « Sur scène il présente ses opéras « pornos-sociaux », des comédies musicales paroxystiques trash et violentes, qui peuvent choquer. Il pratique un humour inspiré à la fois par l’underground new-yorkais, les chansonniers français et les rites vaudou, basé sur le non-sens, l’état de transe, la scatologie, la satire et la pornographie. Costes danse nu, se recouvre de faux excréments, hurle des propos incohérents et vulgaires. Le son est très agressif, le synthétiseur et la voix très saturés, le rythme cassé. Son style provoque tant que certaines salles underground lui demandent d’abréger ses concerts.
    En 2002 et 2003, avec les performers Gyula Noesis, Marie-Claire Cordat et Tristan de la Cave, il crée internationalement (France, Italie, Suisse, Autriche, Allemagne, Belgique, Hollande, Pologne, Écosse, Angleterre et États-Unis) le spectacle Le Culte de la Vierge, un opéra « porno-social », dans lequel la vierge Marie est une poupée gonflable. »
    Ah oui quand même! Egouts et dégoûts.
    Décidément vous aimez les « shitholes ». 🙂
    Au moins celui-là dégage de la chaleur et enrichit:
    https://equipedia.ifce.fr/typo3temp/assets/_processed_/5/4/csm_tas-de-fumier_7ea98b7af6.jpg

  64. Savonarole

    Tomas est un jeune homme en colère, probablement le plus jeune d’entre nous, nous qui nous sommes gobergés dans les Trente Glorieuses, de de Gaulle à Pompidou, des Gendarmes de Saint-Tropez à la Grande vadrouille, comprenez-le.
    Lui n’aura connu que le sida, les capotes, le sang contaminé, la retraite à 60 ans et les 35 heures hebdomadaires, de quoi devenir fou. Ça ne l’aura pas guéri, puisqu’il est toujours de gauche, semble-t-il.
    Au travers de ses commentaires on perçoit la cassure générationnelle.
    “On l’a eu bien belle”, c’est de Harold Macmillan, Premier ministre des sixties qui a dit “we never had it so good”.
    Et de plus, c’est Tomas et ses enfants qui vont payer les absurdités de Macron et Bruno Le Maire, alors que nous serons tous au Père-Lachaise.
    Un peu de respect, s’il vous plaît.

  65. sbriglia@Lucile

    « Cher sbriglia,
    Seriez-vous d’accord pour qu’une vieille libidineuse… puisse vous palper les fesses ?
    Rédigé par : Lucile | 14 mai 2020 à 11:41 »
    OUI !

  66. @ Valéry
    Euh, la caricature ça suffit, ce n’est pas parce qu’on trouve normal que les femmes aient une égalité de droit et d’égards réelle (ce n’est pas le cas à l’évidence encore, du moins à en juger par les arguments que les messieurs du blog m’opposent) qu’on est un adversaire résolu et acharné du mâle blanc catholique hétérosexuel. Je ne vais quand même pas aller jusqu’à me détester moi-même, non ?
    C’est comme quand je critique la Russie, c’est rare ici (ce n’est pas le sujet du blog, en fait) mais fréquent ailleurs, ça ne veut pas dire que je souhaite sa vitrification ou sa LGBTisation, pas du tout. Mais je trouve une certaine droite française un peu braquée sur certaines questions (immigration, identité nationale, impôts et politique sociale, droits des femmes et des minorités sexuelles, environnement), ce qui est dommage car cela ne fait qu’encourager la gauche à être aussi stupide, comme vous le soulignez justement dans votre post. L’intolérance aux idées des autres n’est ni de gauche, ni de droite, elle est malheureusement générale.
    De même, critiquer la police française pour ses agissements délictueux répétés (enfin condamnés publiquement, on a appris il y a trois jours que deux CRS qui avaient torturé un Afghan de passage avait pris trois ans ferme en comparution immédiate, espérons que ça fera réfléchir les autres) ne revient pas à cautionner la criminalité banlieusarde. Critiquer notre réponse au terrorisme ne revient pas à cautionner celui-ci ni même la cause qu’il sert, ou prétend servir. Être contre les 4×4 qui sont une catastrophe environnementale ne revient pas à être contre la nature. Et caetera.
    Parce que vous savez, y’a pas le blanc et le noir dans la vie, ou rarement, mais le gris dans toutes ses nuances. En politique (au sens de gouvernement de la cité) ce devrait être pareil.
    ——————————————————-
    @ hameau dans les nuages
    Monsieur s’érige en censeur du bon goût maintenant ? Je vous empêche, moi, de mettre vos dialogues débiles de Michel Audiard (visiblement le plus grand penseur français de l’histoire, à en juger par le nombre de ses citations ici) ou de faire découvrir Jean-Pax Méfret, l’immortel chanteur de l’Algérie française, de la Légion et de la résistance à l’hydre communiste, aux lecteurs du blog ?
    Au cas où vous n’auriez pas compris, c’était pour la démonstration de ma réponse à Exilé (je sais que ça ne sert à rien mais j’aime les causes perdues) qui nous refaisait le coup du scandale du rappeur inconnu Nick Conrad.
    ——————————————————–
    @ Savonarole
    Ah vous vous répétez en délayant, c’est mauvais signe, mais je mettrai ça sur le compte du confinement. Je suis assez vieux pour avoir pleinement profité de celui-ci, au point que c’en est honteux, franchement. Plaignez plutôt vos petits-enfants ou leurs arrière-petits-enfants, les miettes de votre somptueux festin de soixante-huitard trente-glorieux (les jeunes disent « boomer ») auront été largement suffisantes pour rassasier les jeunes vautours que nous sommes, qui n’avons plus que les charognes des chasses de nos ancêtres à ramasser. Il en reste encore assez pour voir venir !

  67. Catherine G

    À propos de la soi-disant affaire Giscard d’Estaing.
    J’avais 26 ans lorsqu’il fut élu président de la République, avec lui un vent de liberté, de dynamisme, d’intelligence, soufflait. Il avait certes la réputation d’être un « chaud-lapin » et Paris bruissait de ses fredaines. Eh oui jeunes gens, c’était une époque libérée et frivole, où les hommes étaient encore des hommes et les femmes de vraies femmes qui se devaient de résister aux avances de ces messieurs… c’était le jeu, c’était le charme.
    Valéry est toujours de cette époque où l’on n’appelait pas « agression sexuelle » une caresse appuyée… même sur les fesses. Les aventures de cette journaliste nous auraient fait bien rire. A propos de cette dame, elle aurait dû connaître la réputation de son illustre interlocuteur et être, si elle le voulait, sur ses gardes et s’amuser de l’aventure !
    Mais bien sûr nous sommes dans une époque beaucoup plus évoluée, où l’on tue pour une cigarette, où les hommes se marient entre eux, où l’on change de sexe si le sien ne convient pas, où l’on fabrique des bébés dans le ventre de femmes esclaves, etc.
    Cette histoire n’est pas triste pour Monsieur Giscard d’Estaing, elle est triste pour notre époque qui non contente d’être Tartuffe se permet d’insulter grossièrement un homme en raison de son âge, une époque de Tartuffes mal dans leur peau… où tous sont lobotomisés par le politiquement correct. Plus aucun humour, la gauloiserie est interdite… Le féminisme militant actuel est un fléau dont notre société aura beaucoup de mal à se relever.
    Mais encore une fois ce qui est navrant c’est le manque total d’humour et d’une certaine légèreté, de notre société par ailleurs si matérialiste, si inculte… bref, si tarte !
    Une vieille dame indigne

  68. sbriglia@Catherine G

    « Une vieille dame indigne » 
    Rédigé par : Catherine G | 15 mai 2020 à 22:01
    Nous sommes de la même génération, madame.
    Votre commentaire démontre que vous n’êtes ni vieille, ni indigne, ni lobotomisée.

  69. @ Catherine G 22h01
    « Mais encore une fois ce qui est navrant c’est le manque total d’humour et d’une certaine légèreté, de notre société par ailleurs si matérialiste, si inculte… bref, si tarte !
    Une vieille dame indigne »
    Comme ça fait du bien de lire vos lignes, vous qui n’êtes pas indigne.
    J’avais 24 ans de mon côté et je reconnais cette époque bénie où les rapports homme-femme étaient beaucoup plus simples et décontractés qu’aujourd’hui.
    Avant de partir en retraite, je laissais la porte ouverte lorsque je m’entretenais avec une jeune femme…
    Mais jamais dans les (vertes) années dont nous parlons !!

  70. Catherine JACOB

    @ Catherine G | 15 mai 2020 à 22:01
    « Le féminisme militant actuel est un fléau dont notre société aura beaucoup de mal à se relever. »
    Ce sera peut-être plus facile quand il n’y aura plus 20 % de disparité salariale en faveur de la gent masculine ailleurs que dans la fonction publique.

  71. « Il avait du talent, de l’humour et il aimait mes fesses », a déclaré Brigitte Bardot, parlant de Michel Piccoli, qui vient de mourir.
    Moralité :
    – BB n’est pas toujours ridicule…
    – « Et ma meule de foin, tu l’aimes ma meule de foin ? » a été retoqué par Godard…

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