Trump n’est pas Hitler et Finkielkraut n’est pas Cohn-Bendit !

Alain Finkielkraut, Daniel Cohn-Bendit et LCI ont été réunis ces derniers jours d’une étrange manière.

Le premier, qui y était chroniqueur hebdomadaire, a été renvoyé dans des conditions précipitées et choquantes. Contestant cette décision, il a choisi, pour défendre sa cause, l’excellent avocat Michel Laval.

Le second y débat, chaque dimanche soir, face à Luc Ferry dans l’émission « En toute franchise » d’Amélie Carrouër.

Le 17 janvier, à plusieurs reprises, sans que Luc Ferry puisse l’interrompre, Daniel Cohn-Bendit (DCB) a assimilé Donald Trump à Hitler.

Cette absurdité – on ne va pas le renvoyer pour cela ! – est révélatrice d’un triple dévoiement d’autant plus insupportable qu’il est le fait d’une personnalité bien en cour depuis des années, ayant table ouverte médiatique et influence politique, au plus haut niveau paraît-il.

D’abord d’une dégradation du langage. Puis d’une indécente banalisation historique de la part de quelqu’un donnant beaucoup de leçons sur ce plan. Enfin d’une dénaturation de la pensée. Pour résumer, il s’agit du propos d’un homme incapable d’ajuster son esprit et son verbe à la réalité qu’il dénonce, la réduction à Hitler étant la manifestation éclatante de la pauvreté de l’analyse.

Si seulement ceci devait être reproché à DCB, on pourrait vite arrêter la discussion. Il n’est pas le seul à enfler les mots par paresse et facilité !

Mais depuis quelque temps, heureusement, l’indulgence n’est plus de mise.

Grâce au livre lucide et intelligent de Vanessa Springora sur la complaisance honteusement octroyée par le milieu médiatique et littéraire à Gabriel Matzneff. Christian Giudicelli, parfois son compagnon asiatique pour le pire, est par ailleurs toujours membre du jury Renaudot.

Grâce au livre de Camille Kouchner, porte-voix de la douleur de son frère « Victor »et de la sienne propre en raison de l’inceste reproché à Olivier Duhamel – qu’il a qualifié lui-même « d’affreux » au début de ce mois.

Même si la formule est ressassée, il y a une formidable libération de la parole.

Caractérisée notamment par l’afflux de témoignages après la création de #MetooIncest.

La conséquence de ce dévoilement nous confronte aux journaux intimes de Matzneff où il s’affiche très fier de ses turpitudes asiatiques, notamment avec son ami Christian Giudicelli toujours dans le jury Renaudot. Nous sommes également replongés dans ce passé éloigné qui jette plus que des ombres sur DCB et ses positions d’alors sur les jeunes enfants et la pédophilie.

J’éprouve une forme de nausée face à certains propos de DCB en 1975 et le 23 avril 1982 lors de l’émission Apostrophes où, sous les rires à la seule exception de Paul Guth autant moqué que l’avait été Denise Bombardier, il proclame que « la sexualité d’un gosse c’est absolument fantastique…entre 4 et 6 ans, on se fait des papouilles…quand une petite fille de cinq ans et demi commence à vous déshabiller, c’est fantastique, c’est un jeu absolument érotico-maniaque »…

Hqdefault

En 1975, dans son livre « Le Grand Bazar », il écrit « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : ‘Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d’autres gosses ?’ Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même ».

À chaque fois, des quotidiens – en particulier le Monde et Libération – minimisaient, évoquaient le contexte et soulignaient que DCB n’avait jamais commis d’actes de pédophilie.

Celui-ci, notamment en 2001, a admis que ce passé était honteux mais qu’il fallait tenir compte de l’époque.

Pour compléter ce tableau, on ne peut passer sous silence le communiqué de 1977 – DCB n’est pas signataire – qui a été signé avec « enthousiasme » par 77 personnalités, très peu dans cette mouvance ayant refusé, dont Marguerite Duras. Parmi les signataires, Jack Lang et Bernard Kouchner. Pour défendre judiciairement les auteurs d’atteintes sexuelles sur mineurs commis sur trois enfants de 13 à 14 ans, ce communiqué dénonçait au fond la criminalisation de la pédophilie.

C’est cette lassante apologie – toujours la même – que je voudrais discuter.

D’une part nous avons le droit aujourd’hui de nous ériger en juges parce que ces pulsions scandaleusement libertaires, sans considération de l’enfance, sont heureusement étrangères à une majorité d’humains, de tout temps et nous serions prêts par ailleurs à valider contritions et repentances si ces graves pécheurs ne continuaient pas à tenir le haut du pavé.

D’autre part, quand Jack Lang questionné avec pugnacité par Sonia Mabrouk – au point qu’il fait plus que s’énerver – se contente d’invoquer une « connerie » pour le communiqué de 1977, il montre bien le tour de passe-passe qui consiste à déguiser une défaillance morale en erreur intellectuelle (Europe 1).

Cette référence paresseuse à l’esprit soixante-huitard constitue en fait un réquisitoire impitoyable contre cette période. Alors qu’à l’évidence on aurait pu sauver, en elle, des avancées dont on peut encore ressentir les bienfaits de nos jours.

Je n’ai jamais compris cette argumentation qui pour DCB et sans doute d’autres croyait être convaincante quand elle renvoyait à un contexte, une atmosphère, un climat de laxisme, une vision de l’enfance qui aurait eu droit à une sexualité sans que l’adulte à son égard ait à radicalement s’abstenir.

Ressassement qui s’égare. Comme si, dans la vie de chacun, dans le passé comme aujourd’hui, quelles que soient les options philosophiques et politiques, il ne devait pas y avoir une frontière infranchissable préservant le caractère sacré de l’enfant et sa totale dépendance, donc son extrême faiblesse, face aux pulsions indignes d’adultes dévoyés. Le fait de savoir qu’il y a des êtres auxquels on ne touche pas ne dépend pas de la conjoncture mais d’une intangible et permanente éthique.

La tragédie d’alors, qui a des racines encore dans aujourd’hui malheureusement, est d’avoir laissé sombrer le caractère absolu de la morale dans le relativisme des moeurs.

DCB demeurera, malgré tout, à LCI, mais Alain Finkielkraut, avec lequel j’ai eu une seule divergence d’appréciation ciblée, voir mon billet « Alain Finkielkraut débat-il trop ? » en a été immédiatement chassé.

Cherchez l’erreur !

Article précédent

Zemmour et Castelnau font de la politique sur la Justice !

Article suivant

Franck Marlin à Etampes : les devoirs du maire

Voir les Commentaires (125)
  1. Mary Preud'homme

    « Le 21 mai 1968, « Dany le Rouge », de nationalité allemande, avait fait l’objet d’un arrêté d’expulsion du territoire français du ministre de l’Intérieur pour « trouble à l’ordre public » durant la contestation étudiante dont il était l’un des leaders emblématiques. »
    Il est revenu dix ans plus tard sous la présidence Giscard, non pas assagi mais plus arrogant et déterminé que jamais à mettre le boxon. C’est là qu’il aurait fallu virer définitivement cet anarchiste dégénéré et sadique. Alors qu’au contraire à gauche et même à droite, on l’écoutait comme un oracle et ses propos incendiaires faisaient même le bonheur des médias qui ne répugnaient pas, bien au contraire, à l’inviter et le mettre en scène pour faire grimper l’audimat, y compris lorsqu’il se vantait de ses cochonneries afin de vendre ses souvenirs de pervers narcissique et de pédophile.
    Ultime scandale, ce traître qui fut avec quelques autres à l’origine de la décadence sociétale de notre pays, s’acharnant près de cinquante ans à en saper les plus sûrs fondements, finit même par obtenir la nationalité française sous la présidence de Hollande.

  2. « La tragédie d’alors, qui a des racines encore dans aujourd’hui malheureusement, est d’avoir laissé sombrer le caractère absolu de la morale dans le relativisme des moeurs. »
    Mais la morale n’est pas absolue, Philippe Bilger, elle évolue en fonction des mœurs d’une époque.
    Il suffit de prendre l’exemple de l’homosexualité qui, jusqu’aux années 60 était fermement condamnée, non seulement par les chrétiens pratiquants, mais par la morale de l’époque. Elle est désormais admise et même protégée par la loi.
    Le racisme aussi faisait partie des principes que la morale approuvait au siècle dernier. Ernest Renan, par exemple, a exposé de grandes théories sur les races inférieures, dont certains individus continuent à soutenir la véracité, y compris sur ce blog, par exemple en évoquant les capacités intellectuelles des Noirs.
    Quant aux propos que vous citez de Daniel Cohn-Bendit dans son livre « Le Grand Bazar » écrit en 1975, donc en pleine époque post-soixante-huitarde, DCB laisse entendre que c’étaient les enfants eux-mêmes qui ouvraient sa braguette, sans que celui-ci les incite à le faire. Peut-on alors dire qu’il s’agit de pédophilie ?
    Certes, la morale aurait voulu que DCB leur explique que ce comportement est indécent de la part d’enfants et qu’ils feraient bien de s’adonner à des jeux de leur âge. Mais ces enfants étaient sans doute emportés, eux aussi, par le vent de libéralisme sexuel de l’époque « Peace and love ».
    Aujourd’hui nous vivons une époque dans laquelle certains comportements, principalement masculins, sont fermement dénoncés par des mouvements féministes dont les motifs peuvent être justifiés :
    Les femmes battues par leurs conjoints, le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, l’accès aux hautes responsabilités trop souvent réservées aux hommes, etc.
    Revendications amplement justifiés. Ce qui l’est moins, par contre, c’est cette haine des hommes comme celle dispensée par Caroline De Haas, Alice Coffin et quelques autres féministes hystériques. Là nous sommes en plein dans un renversement des valeurs morales.
    La pédophilie est un crime, certes, mais dans ce cas il faut la dénoncer dès qu’elle se manifeste et utiliser les moyens légaux, certainement pas se manifester trente ans plus tard, quand les faits sont prescrits, en faisant écrire un livre par sa sœur en prenant soin de garder l’anonymat.
    Il existe pour ce faire la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
    Tout ce qui est excessif est malsain car les effets sont pernicieux et même destructeurs.
    Notre société évolue en permanence. Ce qui était admissible à une certaine époque ne l’est plus quelques décennies plus tard. La liberté des mœurs peut du jour au lendemain être remplacée par une morale puritaine qui, elle-même, sera renversée par un comportement plus libertin.
    Mais il se trouvera toujours de grands inquisiteurs, y compris sur ce blog, pour pointer un doigt tremblant d’indignation sur les gens qui osent s’opposer à leur propre vision de la morale dans tout ce qu’elle a d’absolue.
    Torquemada n’est pas mort. Il semble même avoir fait des émules.

  3. Trump n’est pas Hitler et Finkielkraut n’est pas Cohn-Bendit. Si je simplifie ces deux équations logiques, j’arrive rapidement à la conclusion qu’Hitler équivaut à DCB. C’est ma logique de ce matin et elle me plaît bien.
    Sauf que des amis hauts placés ont permis à DCB d’éviter la case prison pour des faits criminels de pédophilie relatés dans une autobiographie. Alors qu’Hitler est allé écrire son manifeste socialiste dans une prison aux frais de la République allemande.

  4. Robert Marchenoir

    Je me suis appuyé l’émission de LCI, histoire de mesurer l’offense hitlérienne de Cohn-Bendit. La première chose qui frappe, c’est la légèreté du brouet. Trois vieux poivrots pérorent à perte de vue, avec un manque de densité sidérant et sans avoir préparé leurs dossiers. De temps à autre, ils font mine de se mettre sur la figure, et le patron du Bar des amis (qui est une patronne) est obligé de séparer les protagonistes.
    Sur le fond, Cohn-Bendit a brièvement fait son roquet face à Luc Ferry, en jappant « Hitler-Hitler-Hitler », dans l’unique but de l’interrompre. Par là, il n’entendait pas grand’chose, mais il ne voulait certainement pas tracer une équivalence morale entre Hitler et Trump. Il recyclait simplement le vieux clicheton selon lequel « Hitler est arrivé au pouvoir par le suffrage universel », ce qui n’est pas faux.
    Il serait évidemment grotesque de comparer Trump à Hitler, ne serait-ce que parce que ce dernier avait une politique étrangère cohérente, même si elle était, en définitive, vouée à l’échec par son horreur même.
    Concernant le bilan de Trump, quelques points de vue intéressants en provenance des États-Unis : dans la National Review (conservateur, traditionnel), un article assez filandreux et mal écrit, mais original et pertinent sur le fond ; on notera que l’auteur ne dit pas un mot de l’immigration, ni au chapitre des réussites ni à celui des échecs. Sur V-Dare (extrême droite, réaliste racial) un article soutenant que Trump a, en fait, victorieusement lutté contre l’immigration, même s’il n’a pas achevé le mur. Dans le New York Times (gauche, immigrationniste), un article important de Timothy Snyder, le grand historien de l’Holocauste : il qualifie le président sortant de « pré-fasciste », et met l’accent sur l’importance du mensonge dans son idéologie. Et pour finir, le bilan de Trump selon Trump, issu du site de la Maison »>https://www.whitehouse.gov/trump-administration-accomplishments/ »>Maison Blanche.

  5. Que dire sur ce personnage odieux à force de cynisme et d’immoralité.
    Tout le mépris du monde serait trop faible pour lui dire qui il est. Et d’ailleurs pourquoi lui parler ou en parler.
    La photo, un instantané de jeunesse, le valorise, elle contredit presque le billet.
    Ce n’est pas lui. Enfin, lui qui a atteint l’âge où :
    « Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités. » (A. Camus – Le mythe de Sisyphe)
    Cette photo le traduit bien mieux :
    https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualit%C3%A9/the-verts-in-summer-days-in-toulouse-france-on-photo-dactualit%C3%A9/110840779?adppopup=true
    Il apparaît là, tel qu’en lui-même, vieux beau désabusé.
    Vieux, on peut lui pardonner, encore que ce soit un état qui pour certains, comme lui, dure trop longtemps,
    Il se veut un hussard de la contestation, rappelons-lui que :
    « Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre. » (Antoine Charles Louis, comte de Lasalle, général d’Empire)
    Mais vieux beau ? Même pas, il est surfait dans ce domaine comme dans tous les autres.
    Et désabusé de lui-même. Sur ce point il a raison.

  6. Cherchez l’erreur !
    Mais est-ce vraiment une erreur ?
    Il suffit de comprendre que dans notre pays il existe deux catégories d’hommes : d’un côté les Vaches sacrées qui peuvent tout se permettre et de l’autre ceux qui peuvent être critiquables à merci voire plus, quoi qu’ils disent ou quoi qu’ils fassent, même de plus sensé.
    M. Cohn-Bendit qui, si la France avait été bien gouvernée, aurait dû en être expulsé depuis le début de ses tristes exploits, fait manifestement partie de ces vaches sacrées qui abusent de notre bêtise voire de notre lâcheté.

  7. calamity jane

    C’était sûrement sur le contrat que Monsieur Finkielkraut aura signé avec LCI pour son engagement hebdomadaire dans « causons ensemble » de sujets que nous ne connaissons pas.
    Bref ! l’un est dans l’exagération du vocabulaire ordurier
    et l’autre dans l’exagération d’arguments orientés…

  8. XAVIER NEBOUT

    @ Achille
    Combien l’anonymat est protecteur…
    Votre relativisme est infâme pour la simple raison qu’il est contraire à la nature humaine tant l’homosexualité, la pédophilie, se marier avec une femme de 25 ans de plus que soi, et la théorie du genre sont contraires à la reproduction.
    Votre théorie des cycles est risible tant elle date de quelques heures au regard de l’histoire de l’humanité.
    La pédosexualité est une faute dont on ne peut se repentir et donc impardonnable car on ne peut l’effacer de la mémoire des victimes. Elle devrait donc être sanctionnée par la peine de mort de manière imprescriptible.

  9. On a trouvé le vaccin salvateur contre la Covid, mais pas celui contre le DCB !
    Lui et son collègue Goupil ont micros ouverts sur LCI peut-être par leur capacité à proférer des énormités qui iront nourrir les réseaux sociaux, qui, à leur tour attireront le chaland vers cette chaîne d’infos…
    J’attends avec impatience le jour où Lang, DCB et d’autres encore subiront le même sort qu’Olivier Duhamel et, dès lors cesseront de parader dans les médias !
    Il faudrait que les langues se délient et que les stylos se remplissent d’encre. Camille Kouchner a donné un exemple salutaire pour tous ceux qui ne supportent plus l’hypocrisie actuelle !
    P.-S.: autant on peut louer la pugnacité et l’intelligence de Sonia Mabrouk, autant Amélie Carrouër (dont j’ignorais le nom) ne brille pas beaucoup par son savoir-faire et son à-propos: que n’a-t-elle bouclé le clapet de Cohn-Bendit ?

  10. XAVIER NEBOUT

    Si Trump est comparable à Hitler, alors on doit comparer Hitler à Trump et donc réviser pour ne pas dire réécrire l’histoire du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale.
    La quasi-totalité de la population est intellectuellement droguée par une histoire constamment falsifiée, sur le plan factuel et plus encore sur le spirituel, et nous en sommes arrivés aux soixante-huitards, intello-sartriens divers et avariés, néomaoïstes, gauchistes, féministes, antiracistes, antidroite, et anti tout ce qui dénoncerait leur abrutissement de débiles.

  11. @ Mary Preud’homme | 20 janvier 2021 à 01:30
    « ce traître (DCB)…finit même par obtenir la nationalité française sous la présidence de Hollande. »
    Ah tiens je l’ignorais. Faut dire que le personnage ne m’intéresse pas.
    Mais c’est Claude Luçon qui ne va pas être content, coincé entre un DCB, juif allemand et un Zemmour, juif berbère.
    Bon entre les deux mon coeur ne balance pas, je choisis le Berbère.
    Tipaza n’est pas loin de la Kabylie, le coeur de l’ex-Berbérie 😉

  12. Depuis que j’ai entendu sur les ondes un journaleux comparer un vainqueur d’une transat à un Tabarly ou un Vasco de Gama, plus rien ne m’étonne..

  13. Hors sujet… mais pas tant que ça…
    Suite à la montée au bûcher de la directrice de la rédaction du Monde en raison de l' »émoi » causé par la caricature des pingouins de Gorce, je résilie mon abonnement.
    Les happy few me comprendront…
    P.-S. : oui, Savonarole et Marchenoir, Navalny est un héros… pour autant que se jeter, vêtu de probité candide et de lin blanc, dans la gueule de l’ogre soit réellement héroïque et non complètement foutraque…

  14. De ce billet, je retiens, Monsieur Bilger ce seul passage :
    « D’une part nous avons le droit aujourd’hui de nous ériger en juges parce que ces pulsions scandaleusement libertaires, sans considération de l’enfance, sont heureusement étrangères à une majorité d’humains, de tout temps et nous serions prêts par ailleurs à valider contritions et repentances si ces graves pécheurs ne continuaient pas à tenir le haut du pavé.
    D’autre part, quand Jack Lang questionné avec pugnacité par Sonia Mabrouk – au point qu’il fait plus que s’énerver – se contente d’invoquer une « connerie » pour le communiqué de 1977, il montre bien le tour de passe-passe qui consiste à déguiser une défaillance morale en erreur intellectuelle.
    Cette référence paresseuse à l’esprit soixante-huitard constitue en fait un réquisitoire impitoyable contre cette période. »
    Pour beaucoup, Mai 1968 a été une libération de l’univers corseté précédent, d’abord sociétale, ensuite morale, enfin sexuelle.
    Faire tomber les tabous a été l’objectif principal, notamment au plan sexuel. La plupart des beaux esprits de l’intelligentsia de l’époque ont adopté cet état d’esprit et les dérives qu’il a engendrées.
    Vous rappelez à juste titre les écrits et paroles de Daniel Cohn-Bendit à l’époque. Lorsque, au cours d’un débat qui l’opposait à François Bayrou, ce dernier les lui avait resservis, que n’a-t-on vilipendé François Bayrou, notamment dans les médias bien-pensants.
    Ce qui semblait à la pointe de la modernité au début des années 1970, soixante ans après est rejeté pour les raisons morales alors ridiculisées comme faisant partie de l’ancien monde. En quelque sorte un retour du balancier auquel peu des flamboyants comme Jack Lang lui-même ne peuvent à présent échapper malgré toutes les circonlocutions oiseuses utilisées pour minimiser leur portée.
    Il convient aussi de ne pas oublier que ce sont les mêmes qui soutenaient la candidature de Dominique Strauss-Kahn à une certaine présidentielle.
    Reste une question : ce fameux « progressisme » n’est-il pas celui au fond qui sous-tend la vision et la politique sociétales de notre actuel président de la République ?

  15. @ XAVIER NEBOUT | 20 janvier 2021 à 10:20
    « La pédosexualité est une faute dont on ne peut se repentir et donc impardonnable car on ne peut l’effacer de la mémoire des victimes. Elle devrait donc être sanctionnée par la peine de mort de manière imprescriptible. »
    Dans ce cas on devrait commencer par les prêtres pédophiles qui dispensent la « morale absolue » dans les églises et se gardent bien de mettre en pratique leurs sermons…

  16. Grande solitude ce matin pour Pascal Praud.
    Il a voulu nous monter un soufflé sur les balivernes de Brigitte Macron, qui nous émeut sur les étudiants, mais rien sur les jeunes ouvriers. La glaise glacée du petit matin sur les chantiers, elle ne connaît pas.
    Heureusement Philippe Bilger et l’avocat Jakubowicz lui ont dégonflé le zeppelin qu’il s’apprêtait à nous faire sur la marquise Brigitte. Du coup la pub l’a sauvé du ridicule.

  17. @ Wilfrid Druais | 20 janvier 2021 à 01:23
    « Tous ces « trucs » de débatteur je les maîtrise et j’ai l’avantage de connaître la réalité de la vie des gens, ce qu’il n’a jamais connu en enfant de bourgeois qu’il est et donc bourgeois qu’il est d’autant plus depuis. »
    De cela je suis persuadé, votre 357 Magnum dans la plume ou la langue devrait les ramener à ce qu’ils sont, ces sacs à déchets.

  18. L’apologiste de la pédophilie Cohn-Bendit a son rond de serviette chez LCI tandis que Finkielkraut qui s’est noyé dans « l’intellectualisme » est renvoyé. Ce même Cohn-Bendit qui pique des crises de démence en direct en comparant Trump à Hitler. Indécence à tous les niveaux. Heureusement, grâce à Camille Kouchner, O. Duhamel ne nous toise plus de son arrogance et de sa condescendance.
    C’est pourtant simple, il faut boycotter LCI. Quand on voit les invités, il y a de quoi fuir à toutes jambes : R. Goupil, J-M Aphatie, R. Diallo, Luc Ferry qui essaie de rire des pétages de plomb de Cohn-Bendit, P. Pujadas avec son sourire faussement niais etc. Sauve qui peut !

  19. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    « Il recyclait simplement le vieux clicheton selon lequel « Hitler est arrivé au pouvoir par le suffrage universel », ce qui n’est pas faux. »
    Si, c’est faux.
    Les élections de 1932 avaient été favorables au parti nazi mais, un an plus tard, il était en perte de vitesse.
    Depuis des années le gouvernement gouvernait par décrets présidentiels, procédure certes prévue par la Constitution mais dans des conditions strictes qui n’étaient plus respectées depuis longtemps.
    Von Papen, qui n’était plus à un expédient près, demanda à Hindenburg d’appeler Hitler à la chancellerie, car il espérait, lui, en étant vice-chancelier, garder la maîtrise de la situation.
    Hitler est arrivé au pouvoir de façon régulière, au moins dans la forme, mais dans des conditions juridiques et politiques très dégradées et pas par le suffrage universel.

  20. Je ne comprends toujours pas comment ce satané Dany le Rouge n’a pas fini au ministère de l’Enfance. Cela dit j’en serais fort peu surpris, si d’aventure on venait à l’y caser…

  21. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Avec grand intérêt, j’ai lu vos réflexions sur Trump, Hitler, Finkielkraut et Cohn-Bendit.
    Hitler est le pire monstre de toute l’histoire humaine.
    Trump est simplement le plus grotesque, le plus inculte, le plus désolant, le plus dingue président de l’histoire des Etats-Unis.
    Finkielkraut est un des penseurs français les plus estimables, qui vient d’avoir une petite erreur de jugement sur Olivier Duhamel.
    Cohn-Bendit est un ancien soixante-huitard, devenu député allemand, puis grand macroniste (comme son pote Romain Goupil). Je le méprise depuis 1968. Ses déclarations sur la sexualité enfantine et ses activités avec certains enfants ne doivent pas être oubliées.

  22. @ Achille | 20 janvier 2021 à 12:01
    Cela s’appelle se sentir et même être pénétré par quelque chose qui nous dépasse qui est au-delà de l’humain.
    Reste à savoir si la jurisprudence Barbarin s’appliquera à la clique d’Olivier Duhamel. L’inverse devrait aussi être valable dans une justice juste, sans pour autant qu’il soit indispensable d’écrire un bouquin.

  23. hameau dans les nuages

    @ Achille | 20 janvier 2021 à 12:01
    « Dans ce cas on devrait commencer par les prêtres pédophiles qui dispensent la « morale absolue » dans les églises et se gardent bien de mettre en pratique leurs sermons… »
    Ou commencer par les représentants des autres religions qui ne sont pas en reste au point de prôner la pédophilie dans leurs textes sacrés.
    Sans doute un réflexe de votre part, bien compréhensible dans la mesure où c’est le lot commun de ne parler que des travers de certains représentants de l’Eglise catholique.
    Pour ma part ce sont les autorités de l’église Saint-Germain-des-Prés qui ont viré le laïc qui « officiait » au sein du foyer de l’église.

  24. Michel Deluré

    @ Achille 20/01 06:15
    « Notre société évolue en permanence. Ce qui était admissible à une certaine époque ne l’est plus quelques décennies plus tard ».
    Que la société évolue est une évidence. Cela vaut aussi pour l’individu. Mais il n’est pas possible de se retrancher derrière cet argument pour justifier certaines dérives de cette même société.
    Que penser de cette évolution lorsqu’elle se fait au détriment de la morale ? Ne pensez-vous pas que cette évolution que vous invoquez s’est trop souvent traduite au fil des décennies par, disons pudiquement, maints accommodements avec la morale ?
    Car la morale est contraignante et l’homme n’aime guère ce qui contraint d’où sa volonté de s’en affranchir autant que faire se peut.
    Lorsque l’évolution de la société conduit à s’exonérer progressivement des règles que nous dicte la morale, à considérer comme normal ce qui relève de la perversité, à être incapable de s’interdire le pire, nous sommes en droit de nous interroger sur l’avenir même de cette société.
    De ce point de vue, il me paraît que DCB est l’illustration parfaite de ce gauchiste libertaire (pléonasme !) mais au comportement hélas à terme liberticide.

  25. Claude Luçon

    Cherchez l’erreur !
    Erreur ou source ?
    Quand un ordurier de ce genre, qui Dieu merci représente plus l’Allemagne que la France à qui il doit pourtant son existence, on est en droit de se demander ce qui ou quoi se cache derrière Daniel Cohn-Bendit.
    Son arrogance, sa présentation débraillée, son inanité sert qui ?
    Le parti teutonique AfD serait-il actionnaire de TF1 ? Ou serait-ce Poutine ?
    Il se passe des choses et des intérêts étranges dans ce monde.
    On a aussi de droit de spéculer !
    S’il y a une quelconque similitude entre deux individus, une simple analyse de leurs passés conduit à comparer Hitler plutôt à DCB qu’à Trump !
    Grandes gueules et m’as-tu-vu tous les trois mais DCB a réduit la France au chaos en 68 comme Hitler a conduit son pays à la ruine en 1939, Trump n’a que sous-estimé le danger d’un simple virus né en Chine tout en laissant son pays intact et une économie saine.
    En outre on aime bien les Français pas de souche à LCI, à commencer par Pujadas !

  26. @ stephane | 20 janvier 2021 à 16:07
    « Reste à savoir si la jurisprudence Barbarin s’appliquera à la clique d’Olivier Duhamel. L’inverse devrait aussi être valable dans une justice juste, sans pour autant qu’il soit indispensable d’écrire un bouquin. »
    La hiérarchie de ces prêtres savait et n’a pas pris de sanction envers ces prêtres pervers. Elle aurait dû les dénoncer à la Justice, mais là encore l’omerta a été de rigueur par peur du scandale.
    La justice des hommes est faillible, mais ces gens-là n’échapperont pas à la justice divine, si toutefois elle existe…

  27. @ Achille 20 janvier 06:15
    « DCB laisse entendre que c’étaient les enfants eux-mêmes qui ouvraient sa braguette, sans que celui-ci les incite à le faire »
    Déjà c’est moyen moyen de laisser faire ce genre de choses à des petits enfants, mais ajouter « mais s’ils insistaient, je les caressais quand même », si ça ce n’est pas de la pédophilie qu’est-ce ??

  28. Jean le Cauchois

    En fin de matinée, j’ai voulu me connecter sur CNN pour voir le temps qu’il faisait là-bas au lever du jour et je suis tombé par inadvertance sur BFM TV, pour y rester, pour une fois : le présentateur Bruce Toussaint recevait Marion Maréchal. Un grand moment de fraîcheur, pour moi qui connaissait peu cette invitée. Le Bruce a tout fait pour orienter les propos de cette jeune et agréable personne. Sa chaîne avait préparé des arrière-plans vidéo, passés pile au moment pour tenter de démentir les propos tenus (prévus ?) de l’invitée (il faut s’interroger sur les manipulations médiatiques).
    Pour faire plaisir à Giuseppe, ou à Achille, je dirais que ce Toussaint-là a dû, ce matin, faire son deuil de Louverture qu’il n’a pu associer à son propre patronyme, pour revenir au score.
    Dame Marion est tout le contraire du sieur DCB évoqué ce jour. Élégance corporelle, vocabulaire choisi, réactions adaptées, connexion avec le réel actuel… Son deuxième grand-père, ou ses grand-mères, lui ont apporté des compléments de qualité. Une belle personne, que l’on aimerait entendre et voir plus souvent, pour rendre l’actualité moins morose.

  29. XAVIER NEBOUT

    @ Patrice Charoulet
    « Hitler est le pire monstre de toute l’histoire humaine. »
    Quel courage intellectuel, quelle érudition ! Ce n’est pas vous qui vous ferez berner par les révisionnistes !
    Par ailleurs, le bon président chinois a dit qu’il allait tuer un tiers des quelque 15 millions de Ouïghours, en enfermer un autre tiers, et recycler le derniers tiers.

  30. L’évolution politique de DCB n’a pas eu à souffrir de ses anciens propos intolérables à caractère pédophile.
    S’agissant au surplus d’un homme public, il est clair que son attitude a pu constituer une forme de dédouanement pour d’autres, voire un encouragement à agir comme lui.
    Cela signifie-t-il qu’il n’y avait aucun moyen juridique pour le conduire devant des juges ?
    Sur un autre registre, je pense qu’Alain Finkielkraut a dérapé. Certes, d’un point de vue général et théorique, on ne peut écarter d’emblée l’hypothèse du consentement.
    Mais en l’espèce, que signifie le mot consentement d’un ado de 14 ans à qui un adulte prestigieux et impressionnant raconte des bobards pour abuser de lui ?
    Au moment où la parole se libère, où une multitude de victimes de l’inceste osent enfin s’exprimer pour tenter de se reconstruire après les traumatismes subis, AF a vraiment mal choisi son moment.
    La réaction de LCI est trop brutale, mais AF devrait aller au-delà du cheminement de sa brillante pensée pour manifester un peu d’empathie et s’abstenir de pérorer.
    Il ne devait pas oublier que la victime avait essayé de s’en ouvrir à sa mère laquelle a préféré sacrifier l’enfant plutôt que la réputation familiale. Vraiment pas le début d’un soupçon de consentement…
    Quel gâchis.

  31. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 20 janvier 2021 à 17:44
    Sur la fiche Wiki du sieur DCB on lit comme professions éducateur et journaliste.
    Eh oui, vous avez bien lu « éducateur » !

  32. À mon sens, l’erreur majeure que font beaucoup ici et ailleurs c’est de désigner les coupables d’antan en les jugeant par le prisme de notre société moderne, avec beaucoup de ses valeurs et interdictions en somme toutes nouvelles.
    Vers 1995, lorsque je suis arrivé en France, la revue naturiste « Jeunes et Naturels » était vendue dans tous les kiosques français, au rayon Magazines. On y présentait des photos d’enfants à poil, sur les plages naturistes du monde entier. Les albums de David Hamilton représentant de très jeunes filles fortement dévêtues faisaient un carton à la FNAC, premier rayon. Sur Internet, les sites à contenu érotique mettant en scène des jeunes adolescents pullulaient.
    Le simple fait que DCB ait pu évoquer ses frasques pédophiles sans en être inquiété le moins du monde démontre que la mentalité était bien différente. Ça a changé, et tant mieux. Mais si on condamne comme si c’était d’actualité, beaucoup de mythes du passé s’écroulent tout autant, en commençant par Alexandre le Grand, pratiquement tous les empereurs romains, plus récemment Mark Twain, Charlie Chaplin, Michael Jackson, la liste est sans doute très longue. En Russie on a un chef d’orchestre fameux – Mikhail Pletnev, qui s’est fait prendre avec des petits garçons en Thaïlande, l’histoire fit la une de la presse mondiale et a beaucoup choqué les Russes.
    Les anciennes cultures mariaient les très jeunes filles à des hommes le plus souvent bien plus âgés. C’était jugé normal et même nécessaire, à l’époque. Tout comme l’esclavage, le pillage, les viols collectifs après une conquête et tant d’autres faits considérés comme des atrocités aujourd’hui. Peut-être faut-il d’abord regarder dans les abîmes pour comprendre ensuite ce qu’il faut préserver et défendre, ce qui a de la valeur, ce qui est essentiel.

  33. @ Savonarole 20 janvier 12:43
    « Brigitte Macron, qui nous émeut sur les étudiants, mais rien sur les jeunes ouvriers. La glaise glacée du petit matin sur les chantiers, elle ne connaît pas »
    En même temps, comme dit son Manu de mari, quand on est prof au lycée de la Providence à Amiens, on fréquente moins un fils d’ouvrier qu’un fils de médecin français professeur de neurologie en Université (Wiki).

  34. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 20 janvier 2021 à 11:58
    « Oui, Savonarole et Marchenoir, Navalny est un héros… pour autant que se jeter, vêtu de probité candide et de lin blanc, dans la gueule de l’ogre soit réellement héroïque et non complètement foutraque… »
    Rien de foutraque dans sa démarche. Il suffit de consulter les observateurs russes pour savoir que le retour de Navalny met les autorités dans l’embarras. Soit elles le laissaient en liberté, et alors il était libre d’organiser l’opposition. Soit elles l’arrêtaient, et elles en faisaient un martyr. En fait, l’actualité vient de montrer que pour Poutine, le retour de Navalny est encore pire…
    Votre histoire de probité candide vient d’être démentie par les faits. L’avion de Navalny est détourné sur un autre aéroport, pour éviter les manifestants. Il atterrit. Il déclare qu’il est heureux d’être rentré dans son pays. Au contrôle des passeports, il est arrêté, emmené dans un commissariat de police où est affichée une photo de Iagoda, le chef du NKVD, directeur du laboratoire des poisons, créateur du Goulag et responsable de millions de morts sous les ordres de Staline. Navalny est emprisonné.
    Le lendemain, YouTube explose à nouveau, avec une nouvelle vidéo de… Navalny, où il fait la visite guidée du palais secret de Poutine, sur les bords de la Mer noire. Délire de satrape oriental qui a coûté 1,35 milliard de dollars, et qui constitue un mini-État extra-territorial, 39 fois plus grand que Monaco.
    Face à la caméra, Navalny (qui, à cet instant, se morfond dans une célèbre prison moscovite) visite les archives du KGB à Dresde. Il reconstitue la carrière du tchékiste Vladimir Poutine. Il explique comment un obscur espion bureaucrate, en Allemagne de l’Est, est devenu l’homme le plus riche du monde. En volant les richesses de la Russie, construites sur les ossements des millions de morts du Goulag.
    Il montre aux Russes, par drone, le luxe insolent du palais de Poutine à Gelendzhik. Il montre les chambres, les plans fournis par un entrepreneur dégoûté par cette corruption, la modélisation 3D réalisée par son équipe.
    Il détaille la patinoire souterraine de hockey sur glace, dont le président russe est un fervent pratiquant ; les vignobles ; le casino ; l’église orthodoxe importée de Grèce ; le distributeur de papier toilette à 1 200 dollars le bout…
    Il explique aux Russes les montages financiers complexes qui ont permis à Poutine, par le biais du « plus gros pot-de-vin de l’histoire », de se faire offrir ce Versailles néo-stalinien par ses complices dans le crime qui n’ont rien à lui refuser.
    Il montre tout cela, en personne, aux Russes qui n’ont pas le chauffage central, qui ont les toilettes à l’extérieur, qui habitent dans des villages dépourvus de routes, qui sont obligés d’acheter de faux médicaments au marché parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer les vrais.
    Et il les appelle à manifester dans la rue samedi, dans toutes les villes du pays.
    Une fois de plus, Alexeï Navalny ridiculise intégralement Vladimir Poutine. Il est passé à deux doigts de se faire assassiner par lui au Novichok, dans un crime parfait qui aurait dû empêcher de remonter à son auteur. Non seulement il en réchappe, mais il balance les noms et les photos de ses assassins sur Internet. Non seulement ça, mais il interroge lui-même l’un d’entre eux, au téléphone, et lui fait avouer son crime !
    Puis il rentre à Moscou, se fait arrêter, et, dès le lendemain, ridiculise à nouveau Vladimir Poutine avec une vidéo vue par 30 millions de personnes, où il appelle les Russes à descendre dans la rue !
    Non seulement c’est un héros, mais c’est un génie politique.
    Et pendant que l’extrême droite franchouille, confite dans la naphtaline, se gargarise des « valeurs traditionnelles orthodoxes » promues par son idole botoxée, Navalny, un frêle petit bonhomme de 44 ans dépourvu du moindre charisme, le dézingue avec les armes du XXIe siècle.

  35. @ Xavier NEBOUT (@ Patrice Charoulet)
    « Hitler est le pire monstre de toute l’histoire humaine. » — Patrice Charoulet
    « Quel courage intellectuel, quelle érudition ! Ce n’est pas vous qui vous ferez berner par les révisionnistes ! » — Xavier NEBOUT
    Ce qui serait drôle, ce serait que vous demandiez à Patrice Charoulet de justifier cette assertion. En lui demandant de prendre d’autres célébrités — au hasard, Pol Pot, mais je peux vous en trouver d’autres — ainsi que des critères objectifs permettant d’établir une telle hiérarchie. Puis ensuite de passer les chiffres et les faits à la moulinette pour savoir pourquoi Patrice Charoulet croit vraiment ce qu’il croit sur Hitler. Dépasser le règne de l’émotion pour rentrer dans celui de l’analyse factuelle, en somme. Toujours un exercice rigolo, et en fait plus intéressant qu’on ne l’imagine a priori.
    Ce qui est quand même dommage quand on parle de la dérive fasciste de Trump, c’est que cela fait loooooooongtemps qu’on savait que Trump se refusait à s’engager à pratiquer une transition pacifique du pouvoir à l’administration qui le suivrait. Très looooooongtemps. Depuis presque le tout début de son mandat. Nul besoin qu’on ait un p*tain de viking en train de déambuler torse poil dans le Capitole pour s’en rendre compte. Sa dérive était annoncée dès le début.
    On savait dès le début que ce bonhomme était de ce fait un danger pour la démocratie. On n’a pas vraiment voulu le voir. Bon, ben voilà, on est prévenu: il convient dorénavant de s’opposer dès le départ à un bonhomme qui refuse d’affirmer qu’il rendra pacificiquement le pouvoir.
    À moins de souhaiter la fin de la démocratie, bien entendu. Ce qui est bel et bien un choix politique.
    De mon côté, je cautionne l’absence de retenue de la police et de l’armée dans ce genre de situations. Il y aurait dû y avoir plus de policiers au Capitole ce jour là. Et plus de morts. Tolérance Zéro et Pitié Zéro.

  36. @ Michel Deluré | 20 janvier 2021 à 16:19
    « Que penser de cette évolution lorsqu’elle se fait au détriment de la morale ? Ne pensez-vous pas que cette évolution que vous invoquez s’est trop souvent traduite au fil des décennies par, disons pudiquement, maints accommodements avec la morale ? »
    La morale n’est pas la même selon les civilisations, les époques, les cultures. J’ai longtemps cru que l’homosexualité était une déviance, parce que l’on me l’avait décrit comme cela et je pensais sincèrement que c’était vrai.
    Aujourd’hui ma position à ce sujet a changé car il s’est avéré que ce type d’orientation sexuelle fait appel à un dérèglement génétique qui dépasse le cadre de la morale.
    La pédophilie, par contre est vraiment une déviance qui est condamnable et doit être sanctionné.
    Encore que certains pédophiles ont une attirance envers les enfants parce qu’eux-mêmes ont été victimes d’attouchements par un adultes, voire un parent. D’où la reproduction d’actes qu’ils ont subis dans leur enfance.
    La morale dans ce cas est un repères bien illusoire. Ce qu’il leur faut ce sont quelques séances avec un psychothérapeute.

  37. @ Valéry
    Je doute que les viols massifs post-conquête aient vraiment été appréciés, pas considérés comme des atrocités, pas utilisés comme tels.
    Certes, il fut un temps où on n’avait pas encore tout à fait déterminé la notion de crime de guerre. Mais ça fait des siècles qu’on nous parle de preux chevalier. Le bien et le mal n’ont pas été découverts hier matin.
    Les temps changent, la référence de l’acceptable aussi. Mais certaines saloperies en ont toujours été, même si on tournait la tête.

  38. @ breizmabro | 20 janvier 2021 à 17:44
    « Déjà c’est moyen moyen de laisser faire ce genre de choses à des petits enfants, mais ajouter « mais s’ils insistaient, je les caressais quand même », si ça ce n’est pas de la pédophilie qu’est-ce ?? »
    Ce n’est déjà plus un viol vu qu’il n’y a pas contrainte. Le contexte de l’époque s’y prêtait. Aujourd’hui ce genre de comportement ferait hurler nombre de personnes sensibles, c’est vrai.
    Les temps ont changé et changeront sans doute encore.

  39. Behenzar de Cunes

    Camarades,
    Vous avez entendu ce qu’a dit Zemmour ce soir… vous avez bien entendu ce qu’il a dit.
    Vous avez tout entendu de ce qu’il a dit… et sur tous les sujets… sur les sujets… tous… les uns après les autres.
    Vous ne vous dédirez pas… vous serez considérés comme des êtres comprenants.
    Bon… on partira sur ces bases !
    Alors demain… quand vous allez recommencer à écrire… à nous fournir la manne habituelle… à nous alimenter selon votre habitude… alors il ne va pas falloir recommencer la comédie d’aujourd’hui… au sujet du petit homme… parce que ça pourrait atteindre des sommets insoupçonnés… qu’il va falloir arrêter de taper sur le bourricot…
    Ou alors il va y avoir des bouffées d’humeur… et que l’on va commencer à parler de quelque chose qui pourrait s’appeler dans des milieux incertains comme un début de commencement d’une amorce de quelque chose qu’on pourrait nommer – avec beaucoup de présomption – comme les prolégomènes d’une poussée d’antisémitisme primaire ou secondaire, voire tertiaire…
    Et que forcément il va bien y avoir quelques réactions… à force, forcément !
    Comme d’hab ce que j’en dis c’est pour rire.
    Camarades bonsoir !

  40. Mary Preud'homme

    @ Valéry | 20 janvier 2021 à 20:29
    DCB relate ses souvenirs de pédophile « expérimentateur » alors qu’il exerçait dans les années 1972-1973 comme « éducateur » dans un jardin d’enfants.
    Or si vous étiez vraiment renseigné auprès de professionnels de ce métier sur les pratiques de l’époque en matière d’éducation de la petite enfance, vous sauriez que personne parmi les éducateurs et éducatrices solides et équilibrés (premières qualités exigées d’un éducateur) n’aurait pu cautionner il y a cinquante ans le genre de pratique dont il s’est vanté dans un livre, et qui lui aurait valu d’être renvoyé illico et poursuivi par toutes voies de droit s’il en avait fait état.
    ———————————————————–
    @ breizmabro | 20 janvier 2021 à 20:33
    Vous savez breizmabro la Providence n’est plus ce qu’elle était même à Amiens !
    Tout fout le camp !

  41. Je pense qu’on ne peut pas justifier le fait que Cohn-Bendit se laissait baisser la braguette par l’époque. Une déviance sexuelle n’a pas d’époque.
    Je me souviens encore de la promotion du livre de Frédéric Mitterrand sur Europe 1 où il annonçait fièrement se taper des petits jeunes en Thaïlande pour calmer ses pulsions mais, dit-il, « je payais ».
    Ce pédophile fut quand même nommé ministre et à l’époque tout le monde politico-collaborationniste s’est mis à hurler sur Marine Le Pen qui avait relevé ce fait.
    Un procès de Nuremberg pour juger les politiques pédophiles, « nous sommes pour » et leur donner la parole permettra aux victimes de s’exprimer si elles en ont le courage.

  42. @ Achille 20 janvier 2021 à 21:21
    Là je ne vous suis plus.
    Pour vous c’est quoi un viol ? Un jeu ?
    Vous devriez défendre les curés pédophiles, c’était la main de Dieu, comme avec Maradona.
    Vous vous basez sur le témoignage de DCB pour parler d’absence de contrainte. C’est un peu léger voire choquant.
    Je rejoins davantage Serge Hirel sur ce coup-là.

  43. « Comme si, dans la vie de chacun, dans le passé comme aujourd’hui, quelles que soient les options philosophiques et politiques, il ne devait pas y avoir une frontière infranchissable préservant le caractère sacré de l’enfant et sa totale dépendance, donc son extrême faiblesse, face aux pulsions indignes d’adultes dévoyés.  »
    Ben non. À chaque époque ses moeurs. S’offusquer du climat excessivement libertaire qui sévissait dans les années 70 à l’aune de nos critères d’aujourd’hui revient à condamner ces rois de France qui épousaient des fillettes de 12 ans (et encore je suis gentil), ou à faire de Charlemagne qui massacra paraît-il tous les Saxons qui ne voulaient pas se convertir au christianisme un prédécesseur d’Hitler. Quant à l’universalisme des valeurs proclamé urbi et orbi, c’est une chimère absolue, il suffit d’aller en Afghanistan (au hasard) pour s’en convaincre.
    C’est pour ça que Trump n’est pas Hitler, il est américain et pas allemand, et il a été au pouvoir de 2016 à 2020, pas de 1933 à 1945.
    Il faudra bien un jour que l’Occident admette la réalité du relativisme, les Chinois ont compris ça depuis 2000 ans au moins. Il pourra ainsi mieux affronter les menaces auxquelles il est confronté.

  44. Claude Luçon

    @ Behenzar de Cunes | 20 janvier 2021 à 21:30
    « Camarades
    Vous avez entendu ce qu’a dit Zemmour ce soir… »
    Non ! Pouvez-vous le préciser ?
    Ayant d’abord lu ce billet de Philippe dédié à Dany le Rouge et à Trump le Blond j’ai passé la journée sur CNN pensant que Joe Biden et Kamala Harris avaient quelque intérêt pour le reste du monde, France comprise. Ils me semblent plus importants que Zemmour, dont nous parlions hier, même si quelques citoyens égarés, pas alsaciens bien sûr, voudraient qu’EZ se présente à notre prochaine présidentielle 🙂 Pardon ;(

  45. Quand les militant(e)s de « super-papa » puis « L’Enfant Et Son Droit », aussi « L’alphabet du respect des enfants », plus tard Allô-Parité-Père-Mère dénonçaient tout cela et pire encore : les médias couchés reçurent l’ordre de nous ostraciser depuis les camarillas roses… nous n’étions que les pires racailles pour le « système pédophilephile » : des pères ordinaires bios mais répudiés par le goulag aux-affaires-femmiliales !… nous menacions le beefsteak de 30 % des avocats !!
    Pour la 2e journée des droits de l’enfant le 20 novembre 1997, munis de l’article-bombe du Canard « Anonymat garanti pour magistrats pédophiles » (mercredi 23 juillet 1997, postérieur à la Marche blanche historique des Belges magnifiques en 1996), au Palais de l’Unesco, il y eut au moins deux magistrats qui reçurent en pleine poire le missile du Palmipède :
    – le gauchiste juge pour enfants R., qui lui savait fort bien que la CIDE (New York, 20 novembre 1989) était une ultime mine tiers-mondiste léguée par la Pologne tutellitaire de Jaruzelski pour venger l’agonie soviétique
    – un jeune blanc-bec idiot qui tenait le stand de la « Place Vendôme », frais émoulu bordelais conditionné à la Secte-M, et qui découvrit en roulant des billes de forcené le petit lot de tranches de Canard que nous avions glissé quand il s’absenta émettre son petit p**i …
    Le futur « héros » Fabrice B. était alors dans les effectifs de l’école au « discret parfum de secte » (*) sur des bords d’eaux … La « madrassa » bordelaise reçut notre visite inopinée mais licite en décembre 1997, en plein procès Papon, en sorte que tous les jeunes copines-copains à Fabrice puissent profiter de l’enquête ADO-71 regorgeant de magistrats pédophiles, d’après la Gendarmerie Nationale puis Le Canard. D’où le massacre réactionnel d’Outreau pour dédouaner le Grand Corps …
    (*) expression due à l’enquêteur indépendant Jean-François Lacan (^)
    Albin Michel éditeur, avril 2003,
    « CES MAGISTRATS QUI TUENT LA JUSTICE »
    (^) J.-F. Lacan avait auparavant de 1989 à 2001 publié six études dont cinq en collaboration avec Sophie Coignard, Michel Palmer, Denis Ruellan, Jehanne Collard sur des thèmes méritant de bousculer des scléroses : « république bananière », journalistes-stars, scandales en EHPAD, assurés (si vous saviez !), malades (si vous saviez !), insécurité routière.

  46. Depuis, je zappe dès que je vois DCB et les têtes à claques.
    Honte aux médias complaisants !
    Cohn Bendit, le pédophile eurodéputé: à dépiter
    https://www.youtube.com/watch?v=4svaYmpC3MQ
    Cohn Bendit et les petites filles de 5 ans: la honte
    https://www.youtube.com/watch?v=SQfZBV9nsNQ
    Le vieux monde de pédophiles dégénérés: la ruine morale et intellectuelle
    https://www.youtube.com/watch?v=eUJWhaJ_EuE
    Soirée de débats: le monde de Macron – Collard vs Cohn-Bendit
    https://www.youtube.com/watch?v=6gZqxbEnUXA
    E. Macron ramasse tous les déchets. Pas bon pour les prochaines élections.

  47. Véronique Raffeneau

    « Il s’agit du propos d’un homme incapable d’ajuster son esprit et son verbe à la réalité qu’il dénonce, la réduction à Hitler étant la manifestation éclatante de la pauvreté de l’analyse. » (PB)
    Oui.
    Ce qui est en cause n’est pas le propos de D. Cohn-Bendit, à mon sens sans aucun intérêt, mais bien en quoi la complaisance de LCI à l’égard de DCB est révélatrice du niveau que la chaîne entend donner à ces « débats » forgés sur le mode du storyboard, genre casting téléréalité, sommaire et grossier.
    C’est aussi pour cette raison que je regrette qu’A. Finkelkraut se soit fourvoyé dans ce type de format médiatique qui, en aucun cas, n’est conçu pour le débat au sens haut et le questionnement.
    Le renvoi d’A. Finkelkraut est une absurdité: il suffit de considérer les multiples complaisances – et manquements – dont la chaîne a fait preuve à l’égard d’O. Duhamel quand ce dernier était un « débatteur » régulier:
    « 100% politique
    VENDREDI DE 20H À 21H
    Le vendredi soir, Marie-Aline Meliyi anime 100% politique, un nouveau magazine politique hebdomadaire avec à ses côtés pour apporter leurs éclairages : Olivier Duhamel, Alexis Brezet et Jérôme Jaffré. »
    Quant au relativisme par rapport aux années 70, que pèse ce relativisme face à la sidération, la honte et le dégoût d’un adolescent de 14 ans confiant et aimant quand un père, un beau-père, un grand-père, un oncle, un éducateur, un adulte explose son intimité la plus essentielle et sa totale vulnérabilité ?
    « Le fait de savoir qu’il y a des êtres auxquels on ne touche pas ne dépend pas de la conjoncture mais d’une intangible et permanente éthique. »
    Oui.

  48. @ stephane | 20 janvier 2021 à 22:51
    « Pour vous c’est quoi un viol ? Un jeu ? »
    Où ai-je laissé entendre qu’il s’agissait d’un jeu ?
    Un viol est un acte subi sous la contrainte et donc parfaitement indigne. Et cet acte ne se limite pas aux enfants.
    Il ne faudrait pas tout mélanger : pédophilie, inceste et viol.
    Le cas cité par DCB n’est donc pas un viol puisque ce sont les enfants eux-mêmes qui ont entrepris de lui tripoter la braguette. On peut contester sa version, mais là on entre dans un autre débat.
    L’erreur, la faute, l’attitude inconvenante de DCB, appelez ça comme vous voulez, a été de les laisser faire, rien de plus.
    À noter qu’à cette époque l’âge minimal du consentement sexuel n’était pas d’actualité.
    N’oublions pas non plus qu’il existe dans la nature des petites Lolita qui sont très conscientes de l’effet qu’elles produisent auprès des hommes d’âge mûr. Certaines célébrités du show-business s’y sont même laissé prendre.
    Il eut, certes, été décent que DCB explique à ces enfants que leur comportement était déplacé. C’est d’ailleurs ce que j’explique dans mon post du 20 janvier 2021 à 06:15.
    Il ne l’a pas fait et donc, dans le contexte moralisateur, voire puritain d’aujourd’hui, il est voué au bûcher.
    À noter tout de même, qu’à ma connaissance, DCB n’a jamais eu à connaître de plaintes pour viol, même quarante ans après les faits.
    Vous me direz, ça peut venir. Alors attendons. Il sera toujours temps de s’indigner ensuite.

  49. L’avocat Michel Laval est une personnalité extraordinaire, homme billant à tous les égards. J’espère que les magistrats vont ouvrir grand leurs oreilles et qu’ils le suivront dans sa plaidoirie.
    E. Macron, Eric Dupond-Moretti et Darmanin devraient s’inspirer de sa haute intelligence et de sa perception de vue inégalable.

  50. Trump n’est pas Hitler. Il est vrai que les Etats-Unis disposent d’un système politique ne permettant pas à un de ses présidents de jouer les docteur Folamour.
    Le système a vacillé avec l’invasion du Capitole par les partisans de Trump. Mais il a tenu.
    Ceci étant, hier, lors de l’investiture de Joe Biden, magnifique interprétation de l’hymne américain par Lady Gaga. Grandiose !
    C’est un peu la Mireille Mathieu des Américains…

  51. Denis Monod-Broca

    Hitler, un monstre ?
    Façon commode de se rassurer sur soi-même.
    Je crois qu’il n’y a ni saint ni monstre, qu’il y a des hommes, des circonstances et des foules.
    Hitler n’aurait rien pu faire sans la foule allemande qui l’a soutenu, sans les foules européennes qui ont collaboré avec lui, sans la foule américaine qui a si longtemps fermé les yeux…
    D’où les questions, angoissantes, suivantes : de quelles foules fais-je partie ? À quelles monstruosités se livrent-elles à l’instant présent ?

  52. Michel Deluré

    @ Achille 20/01 21:11
    « Encore que certains pédophiles ont une attirance pour les enfants parce qu’eux-mêmes ont été victimes d’attouchements par un adulte, voire un parent. »
    Avoir enduré le pire ne justifie nullement qu’on le reproduise à son tour. Au contraire, connaissant mieux que quiconque les dégâts causés par la commission de ces actes sur leurs victimes, cela devrait même constituer un frein puissant à la tentation de leur accomplissement.
    Qui connaît le prix de la souffrance ne saurait à son tour infliger celle-ci, comme si elle faisait partie de la normalité.
    On peut avoir été victime sans être pour autant dénué d’humanité, de moralité.

  53. On a connu les intellectuels de gauche des années 70-80. Une bande de sybarites qui se vautraient dans la luxure et l’insouciance. Inutile de les nommer, vous les connaissez. DCB, Goupil ne sont pas des exceptions.
    Nous avons aujourd’hui les intellectuels de droite que l’on trouve notamment sur CNews. Certains sont particulièrement gratinés: Rioufol, Messiha, Zemmour, sans oublier deux autres que j’ai découvert récemment Guillaume Bigot et Kevin Bossuet(*). Ces deux-là feraient passer Zemmour lui-même pour un gauchiste. Enfin presque, faut pas exagérer non plus.
    Je mets à part Elisabeth Lévy et Charlotte d’Ornellas, deux femmes radicalement de droite mais qui sont capables d’exposer des arguments sans sombrer dans la harangue haineuse.
    Le problème avec les intellectuels de droite, c’est qu’ils ne sont pas drôles, mais alors pas drôles du tout.
    C’est Pierre Desproges qui disait « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ».
    Le problème aujourd’hui, c’est qu’on ne peut plus rire du tout, car tout de suite cela devient suspect. Un peu tristounette cette époque, d’autant que les mesures sanitaires actuelles ne risquent pas de nous redonner le moral.
    (*) J’ai volontairement omis de citer Pascal Praud pour qui l’appellation « intellectuel » serait abusive.

  54. Behenzar de Cunes

    Claude Luçon, vieux kroumir aimé, je veux bien t’apporter une boîte de pavés de la Maison du Chocolat la prochaine fois que j’irai te saluer dans ton auberge du troisième âge mais ne compte pas que je te délivre la parole zemmourienne d’hier au soir… tu la trouveras aisément sur TikTok and Wikiki.
    Je te casserais le plaisir !
    En revanche j’ai des remarques à te faire sur la notice biographique que tu m’envoyas ce jour à 00h54 sur ma demande expresse, laquelle ne contient que des éléments banals et connus de tous depuis Mathusalem.
    En particulier rien sur le voyage du message génétique de la personne désignée entre l’an 70 de notre ère et aujourd’hui.
    Autrement dit tu te moques … et tu te défausses … c’est pas bien… moi aussi je suis un vieux… faut pas se moquer des vieux !
    Bon ! Alors on recommence. Selon toi notre homme est un berbère… depuis les origines ? Mais alors dans quel sens il serait juif ? Un converti ? On se convertissait au judaïsme entre Blida et Constantine sous les Arabes, sous les Ottomans ?
    Ton affectionné camarade va te délivrer sa pensée, plus exactement le fruit de sa rêverie songeuse et imaginative : l’ancêtre du petit homme en question est parti de Palestine avec sa tribu – accompagnée de toutes les autres tribus – pour errer dans tout le bassin méditerranéen, aussi intelligent qu’Ulysse – ce qui n’est pas peu dire – essuyant les crachats des hordes germaniques – déjà… toujours – subsistant comme individu de second choix jusqu’au moment où négligemment un gouvernement français décida qu’ils étaient des « citoyens à part entière » !
    C’est curieux le radotage des anciens… j’ai subitement le sentiment que je te raconte un truc que tu sais aussi bien que moi.
    Bonne journée vieux

  55. Robert Marchenoir

    @ Valéry | 20 janvier 2021 à 20:29
    « À mon sens, l’erreur majeure que font beaucoup ici et ailleurs c’est de désigner les coupables d’antan en les jugeant par le prisme de notre société moderne, avec beaucoup de ses valeurs et interdictions en somme toutes nouvelles. »
    Votre remarque est très juste, et ô combien nécessaire. Que d’erreurs de jugement se commettent au nom de l’anachronisme, d’une conception rétroactive de l’histoire et de l’oubli du passé !
    Vous mentionnez David Hamilton. À son époque, il disait publiquement : « Vous avez eu les calendriers, moi j’ai eu les filles ». Il y a quelques années, certains de ses modèles ont dénoncé ses agissements de l’époque. S’il n’y a pas eu scandale, si tout le monde a oublié, c’est simplement parce qu’il s’est suicidé à l’issue de ces déclarations. Et que tout le monde était consentant, à l’époque, du moins pour les photos de nu : les filles, leurs mères, et les acheteurs de livres et de calendriers.
    Vous citez Charlie Chaplin : c’est un bon exemple. Charlot les prenait à partir de quinze ans. Ce n’était pas un mystère. En 2014, quelqu’un en a fait un livre, et cela a permis aux médias de faire quelques titres bien scandaleux et bien moralisateurs.
    Concernant Cohn-Bendit, qui n’est pas particulièrement ma tasse de thé, il n’y a aucune preuve que ses vantardises aient reflété la réalité. Il serait fort étonnant, dans le climat actuel de puritanisme et de grand déballage, qu’aucun des « petits enfants » qu’il aurait prétendument agressés à l’époque ne se soit déclaré victime depuis.
    En l’absence de toute dénonciation personnelle, ses explications, reposant à la fois sur la provocation et les mentalités de l’époque, sont parfaitement vraisemblables.
    Ce qui est parfaitement clair également, c’est que ses anciennes déclarations sont systématiquement exploitées pour le calomnier. Il est plus difficile de monter un argumentaire motivé sur ses supposés crimes politiques d’aujourd’hui (que j’ai du mal à discerner), que de l’accuser en boucle de pédophilie.
    En dehors du fait qu’il soutient l’Union européenne et l’immigration (à l’instar de millions de responsables et de personnalités), j’ai du mal à voir en quoi il serait, aujourd’hui, le monstre abominable qu’on nous décrit.
    Sa justification théorique de la pédophilie était condamnable, même en 1975. Il reste que dire et faire, ce n’est pas la même chose.
    ______
    @ Denis Monod-Broca | 20 janvier 2021 à 15:04
    J’ai utilisé l’expression « ce n’est pas faux », qui signifie « il y a du vrai là-dedans ». On peut discuter à perte de vue sur les détails, mais vous reconnaissez vous-même que l’accession au pouvoir d’Hitler s’est faite dans les formes légales, dans un régime où régnait le suffrage universel.
    C’est bien ce qui est habituellement signifié par ceux qui emploient cet argument, lequel consiste à mettre en garde contre la possibilité qu’un responsable démocratiquement désigné devienne un dictateur. C’est ce que voulait dire Cohn-Bendit.

  56. Pendant que nous discutons des problèmes de démence d’un certain Cohn-Bendit et qu’on dissèque la situation déplorable des USA, la France va peut-être subir son troisième confinement.
    « Au fait, a-t-on pensé à demander à nos vieux s’ils veulent, pour vivre quelques mois de plus, être enfermés en chambre 24 h/24, s’ils veulent aussi que les jeunes ne sortent plus, n’aillent plus à l’université, eux qui allaient à l’école sous les bombes, mais aussi que leurs petits-enfants soient masqués 8 heures en primaire ?
    En clair, leur a-t-on posé la question de savoir s’ils souhaitent voir mourir les jeunes avant eux, par asphyxie, suicide, chômage très longue durée, horizons bouchés, désespoir ? »
    Michel Bickel – Bd Voltaire
    https://www.bvoltaire.fr/docteur-stop-a-la-lobotomie-svp/
    TROISIEME CONFINEMENT qui ne servira à rien, hormis à désespérer encore plus une population qui crève déjà de trouille et se laisse manipuler.
    Cette population qui ne se plaint pas d’être maternée et qui finit par être paternée de méchante manière. La dictature, et pas que sanitaire, est en marche.
    Nous sommes dans un pays qui favorise les personnes très, très, très âgées d’une part et d’autre part qui se prosterne devant les racailles, les migrants clandestins, les islamistes.
    On dit seulement qu’il suffit d’isoler, de confiner, de tester les personnes et de vacciner enfin (mais quand ? Où sont les doses ?) les plus vulnérables.
    C’est ce qui fait d’ailleurs déjà en EHPAD. Les personnes âgées y sont déjà cloîtrées depuis des années et on leur interdit à présent tout contact avec leurs proches. Une prison sous haute surveillance moyennant environ 2000 euros par mois (voire plus parfois) !
    Quant à l’immense majorité des citoyens qui se tait et ne bronche pas, elle a peut-être que ce qu’elle mérite. SOUMISSION sur toute la ligne.
    Tant que les aides tomberont dans leurs escarcelles, ils ne bougeront pas. En Italie, les restaurateurs ne reçoivent plus rien et du fait, ils se révoltent.
    Tant que les frigos sont encore à peu près pleins, tout le monde sera soumis.

  57. @ Michel Deluré | 21 janvier 2021 à 09:21
    « On peut avoir été victime sans être pour autant dénué d’humanité, de moralité. »
    Cela n’est pas si simple. Il n’est pas rare qu’un traumatisme conduise une victime à reproduire le comportement de son bourreau. Cela se retrouve souvent chez les hommes qui battent leur femme ou leurs enfants. Idem pour les violeurs et les pédophiles.
    Combien de procès pour des cas de ce genre. Philippe Bilger est bien placé pour le savoir car il a sans doute eu de nombreux cas de ce genre à traiter.

  58. Mais que feraient tous ces bien-pensants, si Hitler n’avait pas existé ? Sur quel personnage de l’Histoire vomiraient-ils si complaisamment et éternellement leur abondante bile, eux qui écrivent Dany le Rouge, avec une majuscule à rouge, alors que c’est déjà lui faire trop d’honneur d’en mettre à son patronyme d’infâme propagandiste pédophile.
    Ah, mais j’y suis ! Ostraciser, diaboliser, injurier Hitler, cela ne mange pas de pain et ne risque de conduire personne, devant la 17ème. Pas comme… euh… allez disons, au hasard : critiquer Netanyahu par exemple (le premier qui me vienne à l’esprit) ou encore… ben le Dany himself, pardi, qui lui dispose de « réseaux » si infects et influents soient-ils. Tout comme Mitterrand et Lang, d’ailleurs.
    Alors, mieux vaut se souvenir que prudence est mère de sûreté. Hitler on peut y aller ferme. Un des rarissimes exemples où le risque zéro existe bel et bien ! Ne vous en privez donc pas !
    À un ex-ami, éjecté de mon entourage depuis longtemps, et farouche critique de feu le Führer, j’avais justifié le fait de me débarrasser de son « amitié » par les contradictions pourtant ostensibles de ses raisonnements vaseux. Car en bon humaniste, dont il s’autoproclamait, il était bien évidemment contre la peine de mort, contre la perpétuité, pour le droit – tarte à la crème – que tous doivent être défendus, pour le droit à la réinsertion sociale et – of course – pour les peines alternatives. Bref, un adepte de tout ce qui peut inciter à la criminalité et à la malfaisance sociétales. Tous ont droit d’être défendus, amnistiés, condamnés a minima. Sauf ceux que la propagande lui désigne comme criminels imprescriptibles. Que voulez-vous envisager, comme relation amicale durable, avec de tels schizophrènes ? Non ! Il faut les laisser dans leur marigot d’opinions à géométrie très variable et les oublier.
    Je précise que ceci n’est nullement un plaidoyer pro-Hitler. À l’époque de son règne, de sa gloire si malfaisante fût-elle, j’étais champion de crawl, fort de m’être beaucoup entraîné à nager dans les testicules de Monsieur mon Père, qui, s’il avait été pédophile au lieu d’être un banal hétéro normal, ne m’aurait jamais engendré. Tiens au fait, quelqu’un sait-il si le prestigieux « Dany » s’est reproduit ? On n’est plus à une catastrophe près…
    Dieu, à défaut de Macron, nous préserve !

  59. @ Achille 21 janvier 2021 à 6h05
    Je préfère vous lire ainsi plutôt que limite donner l’impression que vous cautionnez le comportement de DCB.
    Toutefois vous avez déjà été plus pertinent.
    Imaginez qu’il ne s’agisse pas de Cohn-Bendit mais de Dupont-Aignan, seriez-vous aussi prompt à trouver ces actes « amicaux », cette connivence bon enfant ?
    Oui, des témoignages de faits délictueux, réels ou supposés, contre DCB peuvent venir, surtout s’il prend part à la campagne de 2022 pour Macron. Et là je vous rejoindrai si cela arrive, « que les victimes n’ont-elles pas causé avant ». Toutefois, contrairement à Duhamel, DCB a reconnu le côté déplacé de son comportement.
    Ceci explique peut-être qu’il n’ait pas d’ambition présidentielle en France.
    Mais avouez que c’est difficile de faire admettre que le comportement de DCB et celui des enfants puissent être excusés parce que c’était l’époque.
    Ainsi pour rejoindre le titre du billet je vous dirais « Les juifs avaient mauvaise presse à l’époque d’Hitler, mais ce dernier en organisant leur déportation à été cohérent avec son époque, on regarde cela avec les yeux d’aujourd’hui, ce n’est pas condamnable puisque l’époque était ainsi faite » !!

  60. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    Vous vous raccrochez aux branches comme vous pouvez.
    Les deux formules, « arrivé au pouvoir par le suffrage universel » et « arrivé au pouvoir, dans les formes légales, dans un régime où régnait le suffrage universel » ne signifient pas tout à fait la même chose. Dans le premier cas, le peuple a décidé, dans le second, il n’a pas été consulté.
    Pour nous faire peur, pour bien nous faire comprendre que le peuple est immature et capable du pire, pour bien nous faire entrer dans le crâne que nous ne comprenons rien à rien (en particulier rien aux merveilleux bienfaits de l’Europe supranationale, en attendant ceux du gouvernement mondial), et donc que nous ne méritons qu’à peine d’être consultés, on nous serine qu’Hitler est arrivé au pouvoir par le suffrage universel. Or, c’est faux, même si effectivement il n’est pas arrivé au pouvoir par un coup d’Etat. Il est arrivé au pouvoir par les magouilles d’une classe politique dévoyée. Ce n’est pas tout à fait la même chose que le suffrage universel, même si bien sûr les scores électoraux du parti nazi ont pesé, et pesé lourd, dans la balance.

  61. @ Achille 9h42
    « Nous avons aujourd’hui les intellectuels de droite que l’on trouve notamment sur CNews. Certains sont particulièrement gratinés: Rioufol, Messiha, Zemmour, sans oublier deux autres que j’ai découvert récemment Guillaume Bigot et Kevin Bossuet. »
    « Le problème avec les intellectuels de droite, c’est qu’ils ne sont pas drôles, mais alors pas drôles du tout. »
    Primo, les gens que vous citez, à part Zemmour, ne sont pas à ranger dans la catégorie « intellectuel » ! Ce sont de bons clients des chaînes d’infos par leur capacité à argumenter ou à provoquer, c’est tout.
    Les intellectuels de droite ou plutôt « non de gauche » ne sont que très rarement invités: Chantal Delsol, Philippe Nemo, Pierre Manent, Pierre Vermeren, Anne-Marie Le Pouhriet ça vous dit quelque chose ?
    Secundo, la vocation des intellectuels n’est pas de nous faire rire, il y en a qui sont payés pour ça (avec nos sous): vous les trouverez sur France Inter !!

  62. Claude Luçon

    @ Behenzar de Cunes | 21 janvier 2021 à 10:09
    Ce n’est pas le Berbère ou Kabyle que je critique c’est l’homme Zemmour et sa façon de nous raconter des sornettes.
    J’ai 13 ans de vie et d’activité en pays musulmans et 18 chez les Nigérians dont la moitié des 160 millions est musulmane et je les connais mieux que Zemmour qui se veut berbère. Zemmour les insulte par son obsession pour le grand remplacement.
    Dans le cas de Zemmour, de mon point de vue, je ne radote pas j’essaie plutôt de le raboter comme un noeud malvenu sur la platitude de ses pensées.
    Si Alain Finkielkraut est malvenu sur les ondes, Eric Zemmour l’est encore plus !
    Vieux ? Non ! Je l’ai écrit ailleurs, je n’ai que 18 ans avec 72 ans d’expérience.
    N’est pas gâteux qui veut !
    Salut à un compère !

  63. @ Robert Marchenoir
    Vous écrivez « Charlie Chaplin : c’est un bon exemple. Charlot les prenait à partir de quinze ans. Ce n’était pas un mystère. […] Concernant Cohn-Bendit, qui n’est pas particulièrement ma tasse de thé, il n’y a aucune preuve que ses vantardises aient reflété la réalité. »
    En quoi le premier exemple serait-il bon ? Quel rapport y a-t-il entre des jeunes adolescentes de 15 ans et des enfants de 5 ans ? Ou plutôt, où se trouve « l’anachronisme », puisque l’exemple le plus ancien que vous donnez reste parfaitement légal dans notre France actuelle, alors que l’autre ne l’était et ne l’est pas ?
    « Il reste que dire et faire, ce n’est pas la même chose. »
    Encourager à atteindre sexuellement des enfants de 5 ans, c’est déjà faire. Dire, c’est déjà un acte matériel, même s’il est moins grave que le faire. Dire, sous les caméras, lorsqu’on est célèbre, ce n’est pas purement innocent.
    ———————————————————-
    @ Achille
    « Le cas cité par DCB n’est donc pas un viol puisque ce sont les enfants eux-mêmes qui ont entrepris de lui tripoter la braguette. On peut contester sa version, mais là on entre dans un autre débat. L’erreur, la faute, l’attitude inconvenante de DCB, appelez ça comme vous voulez, a été de les laisser faire, rien de plus. À noter qu’à cette époque l’âge minimal du consentement sexuel n’était pas d’actualité. »
    Puisque vous voulez rentrer dans le bois dur, son propos ne parle pas de tripoter la braguette mais ce qui s’y trouve. Et il est aussi question de tripoter activement. Qu’il y ait viol, c’est à voir sur l’existence d’une pénétration. Mais l’atteinte, elle, ne fait pas débat.
    Vous avez l’air d’estimer acceptable qu’un enfant de 5 ans touche le sexe d’un adulte ou se fasse toucher le sexe par un adulte.
    Contrairement à ce que vous affirmez, la question de l’âge minimal du consentement sexuel n’est pas récente. Dès l’ancien code pénal, en 1832, elle était posée en déterminant qu’un attentat à la pudeur (recouvrant alors la défloration sans violence d’un enfant en dessous de 11 ans) sur un enfant de 11 ans devait être puni de la réclusion criminelle.
    En 1832, c’était déjà gravissime.
    En 1863, on passe à 13 ans.
    En 1945, on passe à 15 ans.
    Que les experts de chronologie qui parlent ici d’anachronisme en tirent les leçons qui s’imposent. Quand DCB est né, ses propositions sexuelles étaient déjà jugées inacceptables.
    « N’oublions pas non plus qu’il existe dans la nature des petites Lolita qui sont très conscientes de l’effet qu’elles produisent auprès des hommes d’âge mûr. Certaines célébrités du show-business s’y sont même laissé prendre. »
    Vous voulez dire qu’il existe des gamines de 5 ans qui aiment plaire et qui donc mériteraient d’avoir le sexe d’un adulte dans la bouche ? Qui plus est de leur éducateur, personne d’autorité à qui elles sont confiées ?
    Là, après #MeToo c’est vous l’anachronisme.
    « À noter tout de même, qu’à ma connaissance, DCB n’a jamais eu à connaître de plaintes pour viol, même quarante ans après les faits. Vous me direz, ça peut venir. Alors attendons. Il sera toujours temps de s’indigner ensuite. »
    Non, on peut s’indigner de suite. De vos propos aussi.

  64. @ Tomas | 21 janvier 2021 à 00:40
    « Ben non. À chaque époque ses mœurs. S’offusquer du climat excessivement libertaire qui sévissait dans les années 70 à l’aune de nos critères d’aujourd’hui revient à condamner ces rois de France qui épousaient des fillettes de 12 ans… »
    Je ne vois pas bien le but que vous poursuivez…
    Est-ce que par hasard, vous voulez nous faire comprendre que nos contemporains des années 1970 ont le même rapport avec nous que les rois de France ?
    Est-ce que par hasard votre sens de l’humour est débridé ?
    Ou bien voulez-vous simplement nous dire qu’il ne faut pas se retourner sur le passé proche parce que finalement il n’éclaire pas le présent, ou s’il l’éclaire, il ne l’éclaire pas bien, pas très bien, pas assez avantageusement ??
    En réalité, il convient de mesurer à l’aune de la vertu qui n’appartient à aucune temporalité, une action immorale ou amorale.
    Dès lors, aujourd’hui 21 janvier 2021, la royauté n’a pas de compte à rendre mais les soixante-huitards invertis, divertis, succubes, incubes, sybarites libertins, voluptueux hédonistes, qui dans les champs fleuris de la jeunesse sont venus faucher l’enfance, doivent dire à leurs contemporains la raison de ce saccage.
    Car il me semble peu satisfaisant de s’abîmer dans les abysses d’une rhétorique fallacieuse et remplie de lâcheté.
    Nostri temporis qualitas grande silentium expetit !

  65. Mary Preud'homme

    @ Achille | 21 janvier 2021 à 06:05
    Vous oubliez qu’à l’époque Cohn-Bendit exerçait le métier d’éducateur ?
    ——————————————————
    @ Valéry 20 janvier 20:29
    Suite à mon commentaire précédent du 20 janvier à 21:33
    Je voudrais revenir sur un point capital où il me semble que vous faites totalement fausse route :
    Vous évoquez les coupables « d’antan » (sous-entendu d’une époque révolue) ; alors qu’il s’agit d’une période d’une dizaine d’années qu’une majorité des commentateurs de ce blog ont bien connue, dont notre hôte. Certains parmi nous ayant même exercé à l’époque des professions dans l’enseignement, l’éducation ou les activités culturelles où ils avaient en charge des enfants de tous âges.
    Vous nous parlez aussi de certaines de vos lectures lors de votre arrivée en France dont la revue naturiste « Jeunes et Naturels » laquelle je vous assure était loin d’être vendue dans tous les kiosques de l’Hexagone. Pas plus que « Photokid » ou « Beach Boys ». Au point qu’il est impossible de trouver un seul exemplaire des revues précitées dans l’impressionnante collection du Musée de la Photographie de Bièvres.
    Vous nous parlez par conséquent d’une mouvance ultraminoritaire qui en fait n’aurait pas dépassé la gauche germanopratine, sans la publicité de Libération et ses petites annonces interlopes pour intellectuels autoproclamés, artistes en manque de notoriété, notables avariés et amateurs fortunés de tourisme sexuel.
    Une mode de dégénérés encore une fois restée ultramarginale, qui ne gagna jamais la France profonde et prit fin dès 1981, alors qu’elle tentait justement de se répandre, toujours via Libération et quelques détraqués de la pseudo-intelligentsia post-soixante-huitarde à coups de pétitions sauvages ; elle fit dès lors (à partir de 1981) l’objet d’une condamnation massive de l’opinion. Et je doute que les a-mateurs du « Petit Gredin » aient compté plus d’une poignée de lecteurs assidus des quelques numéros de leur revue décadente pour dépravés et autres libidineux de la quéquette en berne.

  66. @ Valéry | 20 janvier 2021 à 20:29
    Ceux qui désignent aujourd’hui les coupables d’antan après les avoir mis à l’honneur autrefois, ces faiseurs d’opinion qui se démarquent par leurs mœurs, ne représentent qu’une frange minime de la population et pensent autrement que la plupart d’entre nous. Nous trouvions déjà il y a 50 ans l’inceste tout ce qu’il y a de plus répréhensible, ainsi que les relations sexuelles avec des enfants ; je me souviens encore avoir été sidérée par le film « Le Souffle au cœur », avec la belle Léa Massari. Mais ceux qui protestaient passaient pour des poujadistes. On n’en pensait pas moins. L’avant-garde culturelle qui faisait la promotion de sa morale était obligée de provoquer, de railler et de traiter par le mépris la majorité, ce qui prouve à quel point cette majorité était réticente. Cf l’émission de Pivot avec Denise Bombardier, où l’on voit comme elle se fait injurier, isoler et intimider.
    Ce qui complique les choses vient de ce que les causes défendues par cette avant-garde n’étaient pas toutes mauvaises : il ne faut pas oublier par exemple que l’homosexualité était vue comme un vice et que les « filles-mères » subissaient une sorte d’ostracisme, elles et leurs enfants.
    Il est plus facile des années après de faire le tri entre les bonnes et les mauvaises causes défendues par cette avant-garde. Toutefois je ne crois pas me tromper en affirmant qu’on a toujours fait déjà la différence entre ce qui relève de l’exploitation sexuelle et de la liberté sexuelle. Là où il existe un rapport de domination, nous avons toujours su qu’il n’y a pas de consentement possible, et qu’il fallait préserver les enfants des fantasmes des adultes.
    Autour de moi, personne ne pratiquait ce genre de mœurs, du moins à ma connaissance, et personne ne les trouvait acceptables dans sa vie personnelle. Il y avait comme une exception morale pour le milieu artistique et culturel, qui questionnait nos mœurs en menant en son sein ses propres expériences. Sachant ce milieu marginal, et non miscible, on lui reconnaissait un droit exceptionnel, celui de vivre à sa guise et d’insulter le bourgeois. On fermait les yeux ; c’est d’ailleurs encore le cas puisque « tout le monde savait », pour Victor, et que personne ne disait rien.
    Le problème est que de moins en moins de gens acceptent de se définir comme des bourgeois, la mentalité du marginal étant admise comme modèle possible dans une culture démocratique. Dur dur pour cette avant-garde dont les mœurs deviennent d’une banalité cruelle, presque vulgaire, et dont les ébats sont assimilés à ceux d’incultes prolos… On les plaindrait presque.

  67. @ Lucile 15h22
    « Autour de moi, personne ne pratiquait ce genre de mœurs, du moins à ma connaissance, et personne ne les trouvait acceptables dans sa vie personnelle. Il y avait comme une exception morale pour le milieu artistique et culturel, qui questionnait nos mœurs en menant en son sein ses propres expériences »
    C’est exactement la réflexion que je me faisais alors que je fais partie de la génération post-68 qui a vécu cette libération des moeurs dérivant vers un immense désordre attentatoire aux libertés humaines.
    Tripoter (et plus éventuellement) des mineurs a toujours été inconcevable parmi mes camarades ou relations de cette époque. Et vous avez raison d’insister sur la possibilité d’excuser ces faits inacceptables par essence par les pratiques de ces temps anciens.

  68. @ Marcel | 21 janvier 2021 à 14:06
    La loi sur l’âge minimum de consentement sexuel a été revue par le présent gouvernement en 2018 (par Marlène Schiappa). On ne peut pas dire qu’avant cette date elle ait été beaucoup évoquée dans les médias.
    « Vous voulez dire qu’il existe des gamines de 5 ans qui aiment plaire et qui donc mériteraient d’avoir le sexe d’un adulte dans la bouche ? Qui plus est de leur éducateur, personne d’autorité à qui elles sont confiées ? »
    Quand je parle de Lolita je ne fais évidemment pas référence à des gamines de 5 ans, mais à des petites nymphettes de 13-14, maquillées, pomponnées au point qu’elles ressemblent à s’y méprendre à des filles de 18 ans et qui n’hésitent pas à aguicher des hommes.
    Ne me dites pas que vous n’en avez jamais vu !
    ——————————————————
    @ Mary Preud’homme | 21 janvier 2021 à 14:31
    « Vous oubliez qu’à l’époque Cohn-Bendit exerçait le métier d’éducateur ? »
    Je ne l’ai pas oublié, je l’ignorais tout simplement. Je dois avouer que je n’ai pas vraiment suivi le parcours professionnel de DCB qui est un personnage qui ne m’a jamais vraiment intéressé.
    ——————————————————–
    @ Lucile | 21 janvier 2021 à 15:22
    En parlant de film, on peut aussi évoquer « Mourir d’aimer » film réalisé en 1970 par André Cayatte avec Annie Girardot dans le rôle principal. Charles Aznavour en a même fait une chanson.
    Ce film retraçait la trajectoire de Gabrielle Russier, 31 ans, professeure condamnée pour avoir entamé une liaison avec l’un de ses élèves de 16 ans. Elle a fini par se suicider.
    Il peut arriver parfois que des détournements de mineur soient des histoires d’amour.
    ——————————————————————
    @ caroff | 21 janvier 2021 à 12:24
    « Primo, les gens que vous citez, à part Zemmour, ne sont pas à ranger dans la catégorie « intellectuel » ! »
    – Guillaume Bigot est diplômé de Sciences Po Paris, docteur en sciences politiques
    – Jean Messiha a fait Sciences Po et l’ENA
    – Ivan Rioufol a un DEA en droit et a écrit de nombreux articles et livres. Il a aussi un blog qui connaît un beau succès
    – Kevin Bossuet est professeur d’histoire (master)
    « Secundo, la vocation des intellectuels n’est pas de nous faire rire »
    Et pourquoi pas ? Être un intellectuel ce n’est pas élaborer doctement de grandes théories que l’on a apprises dans des livres, c’est aussi savoir faire de l’esprit.
    L’humour ne se limite pas à l’humour de France Inter, que je n’apprécie pas particulièrement.

  69. Aujourd’hui 21 janvier
    Sur le blog que du blabla sur ce jean-foutre de DCB, qui entre autres turpitudes a choisi d’être allemand pour ne pas faire en France de service militaire.
    Et pas un mot, pas une prière pour Louis XVI !

  70. @ Achille
    Finalement, il me semble que vos propos de plus en plus obscènes sont suffisamment matraqués par plusieurs commentateurs pour que je m’abstienne cette fois de vous redire la nausée qu’ils m’inspirent. Vous méritez le même réquisitoire que celui que Philippe dresse contre DCB.

  71. @ Achille 17h01
    « Et pourquoi pas ? Être un intellectuel ce n’est pas élaborer doctement de grandes théories que l’on a apprises dans des livres, c’est aussi savoir faire de l’esprit. »
    Allons ne vous tournez pas plus en ridicule !!

  72. @ Serge HIREL | 21 janvier 2021 à 17:15
    Vous avez bien raison. Il vaut mieux à l’avenir que vous vous absteniez de me faire part de votre avis. Vous vous faites du mal pour rien. Cela vous provoque une hyperacidité gastrique et je ne voudrais pas être responsable de votre ulcère.
    Je m’emploierai à en faire de même à votre égard. Pour moi vous n’existez plus sur ce blog.

  73. @ Lucile
    Je ne m’associe jamais aux mouvements d’indignation collective s’apparentant à une vendetta, à moins d’avoir des preuves irréfutables et après avoir pesé tous les paramètres. Vous voyez bien que ces mouvements ont le vent en poupe en ce moment, et à mon sens ils font bien des dégâts. Le racialisme, le puritanisme, le féminisme (dans sa forme la plus radicale), l’accusation par association, la condamnation du passé sans connaître les mœurs ou les conditions de l’époque, et tant d’autres.
    Je ne dis pas que certains de ces mouvements sont illégitimes, loin de là. Mais le principe reste le même, garder la tête froide et attendre car l’offuscation exagérée de certains peut vite faire basculer une société vers l’irréparable. Le passé peut être critiqué, mais pas démoli à ce point.
    Ça c’était au niveau général, maintenant sur le sujet actuel:
    Daniel Cohn-Bendit fait partie des deux individus (l’autre c’est Romain Goupil) où je zappe illico quand j’entends leurs logorrhées suffisantes. Mais dans ce cas précis, je rejoins le commentaire de Robert Marchenoir : on ne sait pas où commencent les faits répréhensibles et où finit la vantardise qui le caractérise tant.
    Une chose est sûre cependant : DCB est un pédophile, car un homme normal ne trouverait aucune satisfaction a évoquer ou fantasmer sur des touche-zizi avec des gosses. Mais a-t-il matérialisé ses fantasmes ou est-il resté au niveau de l’imaginaire seulement (comme la majorité des individus quant à leurs fantasmes sexuels) ? Jusque-là, puisque pas de plainte à l’époque, je tends à croire que non.
    La difficulté dans ces discussions, l’opprobre qui s’abat sur Alain Finkielkraut le prouve, c’est que dès que vous sortez du chemin soigneusement tracé, vos arguments sont suspectés de cacher votre propre perversion.

  74. @ caroff | 21 janvier 2021 à 18:51
    En somme pour vous le ridicule c’est ne pas partager votre vision des choses.
    Un peu sommaire comme raisonnement, pas très « intellectuel » en tout cas.

  75. sbriglia @ Claggart

    « Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté comme un grand moment de notre histoire l’assassinat public d’un homme faible et bon »
    (Camus « L’homme révolté » p. 152)
    Mon livre de chevet depuis près de soixante ans.

  76. Le réquisitoire ferme et fortement argumenté de l’avocat général Philippe Bilger contre l’accusé Cohn-Bendit Daniel dit Le Rouge satisfait tous ceux qui considèrent que cet individu a nui à la France et continue de lui nuire. Mais, pour ma part, je m’étonne qu’il débouche sur une proposition d’exemption de peine.
    D’autant plus que le ministère public regrette que, dans une autre affaire d’apologie présumée de la pédophilie, un philosophe, un certain AF, ait été condamné à l’exclusion médiatique pour s’être posé – il est vrai, lui aussi, à haute voix et devant plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs – la question de l’éventuel consentement d’un enfant violé par un adulte. Certes, le propos était malsain, mais cependant moins odieux que ceux, plus anciens, de DCB sur le vice des enfants de 5 ans qui, soutenait-il, l’obligeaient à les caresser. Sans parler de ses actes contre-nature revendiqués.
    Les quelques pavés qu’il avait conservés du bon vieux temps des barricades, lancés contre Luc Ferry au cri de « Hitler ! Hitler ! Hitler ! », censés maudire Trump, sont tout juste ridicules et ne font que démontrer que l’anarchiste de Mai 68 a survécu sous les ors des salons de la République.
    Il est franchement dommage que les services des ministres de l’Intérieur de cette époque, Roger Frey puis Christian Fouchet, n’aient pas repéré cet agitateur étranger dès 1967, lors des premiers troubles à l’université de Nanterre, puis, pendant « les événements », aient décidé de ne pas l’expulser, peut-être pour ne pas donner l’impression qu’ils donnaient satisfaction au jeune Jean-Marie Le Pen qui réclamait cette mesure.
    En pleine guerre froide, le « coco » aurait été traité comme il se doit en Allemagne et il y a fort à parier qu’il n’aurait pas été député européen ni de la RFA, ni de la nôtre.
    On ne refait pas l’Histoire et Cohn-Bendit pavoise sur les ondes et les plateaux… Que ses gesticulations de dimanche ne méritent pas de le priver de micro, soit… Mais, dans le climat actuel, LCI aurait pu en profiter pour le remercier pour l’ensemble de ses attitudes pro-pédophiles et ainsi, en ne faisant pas deux poids deux mesures, mieux justifier la décision un peu précipitée prise à l’encontre d’Alain Finkielkraut.
    Mais LCI, pour agir, n’a qu’un seul critère : l’impact des propos tenus à l’antenne sur l’attitude du téléspectateur, celle de l’annonceur et celle du CSA. À cette aune, le cas des deux hommes est radicalement différent : AF a heurté l’opinion publique que le livre de Camille Kouchner a bouleversée. DCB a injurié et diffamé un Président US qu’une majorité de Français, manipulés par la quasi-totalité des médias, voue aux gémonies. Le premier doit être condamné, le second relaxé… et réinvité. Sa pédophilie ? Rien à voir… C’est une autre affaire…
    Il en est de même du sieur Lang qui, pour le motif qu’il a été, dit-on, un grand ministre de la Culture, bénéficie d’une absolution sidérante, confortée par un mea culpa a minima, qui tient plus d’une justification irrecevable que d’un aveu contrit de culpabilité.
    ——————-
    @ Achille 21 janvier 2021 à 18:56
    Ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Je continuerai à commenter comme bon me semble vos propos, à les déclarer odieux quand ils me semblent odieux, ridicules quand ils me semblent ridicules et serviles quand ils me semblent serviles. Ceux de 09 :42 sont pitoyables.
    Qui êtes-vous pour prononcer une sentence de mort ? Êtes-vous Dieu ? Impossible… vous vénérez un autre dieu… Alors, qui êtes-vous ? Son sacristain ?

  77. Mary Preud'homme

    @ Claggart 21 janvier 17:04
    Détrompez-vous j’y ai pensé comme chaque année, d’autant plus que c’est aussi la date de naissance de mon grand-père maternel qui se prénommait Louis.

  78. @ hameau dans les nuages
    Vous avez vraiment un problème avec les musulmans, ça se soigne, surtout que chez vous y’en a pas trop, je le sais.
    Mais quand même vous êtes injuste, je n’ai pas parlé que des rois de France mais aussi des Afghans:
    « Quant à l’universalisme des valeurs proclamé urbi et orbi, c’est une chimère absolue, il suffit d’aller en Afghanistan (au hasard) pour s’en convaincre. »
    Que vous faut-il de plus ?
    ————————————————————-
    @ Mary Preud’homme
    Vous m’avez l’air experte en littérature enfantine, dans votre genre !
    Bon après il n’y a pas que la gauche soixante-huitarde libertaire qui a flirté avec le fruit défendu de la jeunesse, quelques morceaux choisis:
    « Il me semble, selon mon échelle de valeurs personnelles, qu’il est plus “scandaleux” de regarder les jeux télévisés, de jouer au Loto (…) que d’avoir la passion des fesses fraîches, des émotions naissantes et des seins en bouton. »
    « Quant aux jeunes personnes qui fréquentent Gabriel Matzneff, je ne doute pas qu’elles apprendront à son contact plus de choses belles et élevées que dans la vulgarité et la niaiserie que sécrète à foison leur vie familiale et scolaire. »
    « …l’ensemble des discours sur la prétendue “pédophilie” constitue la dernière forteresse, la plus farouchement gardée, de la vieille haine immarcescible de la sexualité ».
    « Les enfants ont une sexualité et des pulsions sentimentales bien connues, qui peuvent très bien se porter sur des adultes. »
    (Renaud Camus, quand il était plus jeune et inconnu)
    « Loin de créer un traumatisme chez le jeune adolescent (…), la relation qu’il a vécue avec un homme qui, dans 80 % des cas, était un proche de sa famille ou un éducateur qu’il connaissait bien, a été suffisamment bien vécue et assumée pour qu’il n’éprouve pas le besoin de se plaindre. »
    (Gaie France, une revue d’extrême droite homosexuelle)
    Plus de détails et quelques photos en plus ici pour ceux que ça intéresse:
    https://www.streetpress.com/sujet/1604673651-ombre-matzneff-extreme-droite-pedophile-grece-alain-benoist-nationalistes-fafs-neonazis
    Pour faire un sort au préjugé tenace et consciemment entretenu par certains médias que « la pédophilie, c’est un vice de la gauche caviar ». Ben non, c’est un vice tout court, à notre époque du moins. Celle-ci étant caractérisée entre autres par le règne de la raison, cela me paraît une très bonne chose.
    https://www.streetpress.com/sujet/1604673651-ombre-matzneff-extreme-droite-pedophile-grece-alain-benoist-nationalistes-fafs-neonazis

  79. @ Marcel (@ Robert Marchenoir)
    « Encourager à atteindre sexuellement des enfants de 5 ans, c’est déjà faire. »
    Non. Ce n’est pas le cas. Cela fait partie de la liberté d’expression. C’est simplement problématique que l’expression en sens inverse ne soit pas suffisamment violente pour lui dire les yeux dans les yeux: « T’es vraiment un gros c*n ! » Mais non, ce n’est pas faire ! Cela se saurait !
    Et même les propos de Cohn-Bendit, qui sont extraordinairement complaisants et qui dédouanent plus qu’ils ne cautionnent, ne sont absolument pas comparables à la fange absolument infecte qu’on trouve de nos jours ! Comme des gosses qui se font droguer pour se faire violer inconscients par une créature de Dieu qui met cela en ligne pour que d’autres créatures de Dieu se touchent. Ou comme l’inceste.
    Cohn-Bendit n’a pas (à ma connaissance) cautionné l’inceste (ce qui ne change rien au fait que ceux qui le pratiquent ne le cautionnent généralement pas non plus…). Il a été d’une naïveté crasse en recyclant les théories de l’époque, et il est bien probable qu’il n’ait eu aucune idée de ce que l’inceste ou la pédocriminalité recouvrent réellement. Qui, d’ailleurs, à son époque ?? Il s’imaginait probablement que c’était un truc psy touche-pipi probablement innocent, et avait une complaisance pour des relations entre mineurs et majeurs. En gros, c’était un ignorant inconséquent qui racontait n’importe quoi. Fumer du hakik n’a pas à conduire à ce niveau de naïveté… Sérieusement…
    Ce qui est hallucinant, c’est qu’il y ait eu une audience pour ces propos. Et dans le tas, des pédocriminels qui se sont engouffrés dans la brèche ; et des vrais pédophiles qui ont très probablement perdu le sens des réalités… Mais non: dire, ce n’est pas faire. La société a été coupable de s’y opposer seulement par le silence gêné plutôt que par une opposition ferme et résolue. Et pourquoi ne le pouvait-elle pas ? Parce que les normes sexuelles auxquelles les religieux tenaient devenaient trop raides pour que la majorité silencieuse se rallie publiquement à leur côté.
    C’est en fait l’échec de la société française à établir un renouveau de l’autorité morale dans un contexte de sortie progressive et poussive du religieux. Ce n’est pas parce qu’une société sort de la superstition et de l’absolutisme moral qu’elle doit sombrer dans l’ignorance morale et le refus de toutes normes ! Et c’est une excellente leçon !
    « Dire, c’est déjà un acte matériel, même s’il est moins grave que le faire. »
    Un acte qui relève de la liberté d’expression et qui doit être opposé fermement par la liberté d’expression ; y compris celle de refuser, de son propre chef, de relayer publiquement ces propos.
    « Dire, sous les caméras, lorsqu’on est célèbre, ce n’est pas purement innocent. »
    Entièrement. C’est immoral. Mais heureusement pas interdit par l’État. Et ce n’est pas faire !
    (Enfin, si, en droit français, c’est interdit: pas le droit d’inciter au crime ; ce qui pose quand même problème car il est important de pouvoir examiner, par l’expression publique, la moralité de ce qui est criminel et ce qui ne l’est pas).

  80. Mary Preud'homme

    @ Tomas | 21 janvier 2021 à 20:36
    Vous avez partiellement raison, la pédophilie est un vice tout court et une perversion de la sexualité. Néanmoins il se trouve qu’elle a surtout été véhiculée, vantée et célébrée comme une nouvelle liberté par une certaine faune gauchiste abonnée à Libération (et non pas au Figaro). Après les ballets roses de 1959/1960, un nouveau pas dans la perversité avait été franchi.
    Quant à mes connaissances des innombrables livres, revues et brochures sur la photographie, je les ai acquises dans l’exercice de l’un de mes métiers (j’en ai exercé une bonne douzaine) consistant à inventorier et numériser pour les collections d’un musée des exemplaires de toutes provenances sur le sujet (certains spécimens ayant été carrément éliminés en raison de leur caractère pornographique et l’âge des sujets et ne pouvant être de ce fait en aucun cas assimilés au « nu artistique »).

  81. @ Serge HIREL | 21 janvier 2021 à 20:21
    « Qui êtes-vous pour prononcer une sentence de mort ? Êtes-vous Dieu ? Impossible… vous vénérez un autre dieu… Alors, qui êtes-vous ? Son sacristain ? »
    Où avez-vous vu que j’ai prononcé une sentence de mort ? Va falloir arrêter les psychotropes !
    Maintenant, que vous vous acharniez sur moi comme un petit roquet teigneux, je n’en ai cure. Vous êtes manifestement un grand malade dont le cas relève de la psychiatrie lourde.
    En ce qui me concerne, je préfère échanger avec des gens bien dans leur tête, capables de débattre courtoisement, quand bien même ils ne partagent pas mes opinions.
    Heureusement il y en a quelques-uns sur ce blog.
    Les excités, les tourmentés, les agressifs, je les laisse à leurs invectives et vociférations.
    J’éprouve toutefois un peu de compassion pour eux, car pour avoir ce genre de comportement, c’est que, quelque part, ils doivent être très malheureux.

  82. Je me trompe ou pas ?
    À recouper les commentaires de ce billet et ceux sur Duhamel, j’ai l’impression que les gestes sur Victor ne posent problème que parce que cela venait du mari de sa mère.
    En gros, si quand Victor avait 5 ans il avait tripoté la bistouquette de Cohn-Bendit et qu’ensuite ce même DCB avait couché avec Victor, cela ne choquerait pas, Achille par exemple, puisqu’en l’absence de non consentement prouvé et en plus du fait que DCB n’est pas de la famille de Victor, ça passerait, puisque l’époque était à cette forme de liberté.
    Cette liberté qui va un peu loin et qui tend à faire passer la majorité des contributeurs de ce blog comme liberticides et anachroniques.
    Achille, vous devriez relire votre soutien aux récits et aux agissements de DCB. Ce mec est un parasite. Ou alors on est plusieurs à avoir mal compris votre propos.

  83. Mary Preud'homme

    @ stephane | 21 janvier 2021 à 22:05
    Oui vous vous trompez.
    Achille défend son point de vue et je n’ai constaté nulle part son soutien aux pédophiles, comprenant plutôt qu’il tenait à voir appliquer la justice sans faire de tapage médiatique, permettant ainsi à chacun d’avancer, prendre conscience et se reconstruire sans être la proie de foules en délires et voyeurs en tout genre qui n’aident en rien les victimes bien au contraire, cherchant avant tout à se donner bonne conscience…
    Reste à savoir si certains parmi les plus acharnés de cette meute boulimique à crier vengeance et châtiment n’auraient pas eux-mêmes à se faire pardonner certaines déviances et turpitudes honteuses, eu égard à leur acharnement aveugle pour dénoncer et accabler les présumés déviants et autres pervers dont ils ne connaissent parfois de l’histoire que ce que les journaux leur ont rapporté.

  84. @ Achille 17h01
     » Primo, les gens que vous citez, à part Zemmour, ne sont pas à ranger dans la catégorie « intellectuel » ! » (caroff)
    – Guillaume Bigot est diplômé de Sciences Po Paris, docteur en sciences politiques
    – Jean Messiha a fait Sciences Po et l’ENA
    – Ivan Rioufol a un DEA en droit et a écrit de nombreux articles et livres. Il a aussi un blog qui connaît un beau succès
    – Kevin Bossuet est professeur d’histoire (master) »

    La possession d’un diplôme ne fait pas de ces gens-là des intellectuels. À l’aune de votre raisonnement il y en aurait plusieurs millions en France !
    Définition du dictionnaire TLFI (Trésor de la langue française informatisé):
    « Qui a, pour les activités de l’esprit, en particulier pour la théorie et la spéculation, un goût affirmé ou même exclusif, au point de rester étranger aux problèmes pratiques. »

  85. @ stephane | 21 janvier 2021 à 22:05
    « Achille, vous devriez relire votre soutien aux récits et aux agissements de DCB. Ce mec est un parasite. Ou alors on est plusieurs à avoir mal compris votre propos. »
    En fait pour vous répondre, il faudrait déjà que je comprenne votre propre propos.
    Je l’ai relu trois fois, je n’ai rien compris.
    Mais il se fait tard. Je le relirai une quatrième fois demain matin. Peut-être qu’avec une bonne nuit ce sera plus clair. 🙂

  86. @ Mary Preud’homme
    Disons que la « faune gauchiste » était moins discrète que celle de droite…
    En tout cas on a changé d’époque, en 1986 des gens osaient encore appeler à la télé pour se plaindre des témoignages contre l’inceste:
    https://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/video-en-1986-le-premier-temoignage-televise-d-une-victime-d-inceste-suscitait-des-reactions-siderantes_4266851.html
    Mais ne soyons pas trop sévères, si ça se trouve nos arrière-arrière-petits-enfants nous qualifieront de barbares parce que nous mangeons de la viande…

  87. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 21 janvier 2021 à 12:13
    « Vous vous raccrochez aux branches comme vous pouvez. »
    Non, c’est vous qui pinaillez. Moi, je rappelle simplement le fond du débat. Qui n’a aucune importance, d’ailleurs : trois secondes de bavardage d’un orateur inconséquent, cherchant à interrompre mesquinement un autre orateur inconséquent. On va rester là-dessus jusqu’au printemps ?
    « Dans le premier cas, le peuple a décidé, dans le second, il n’a pas été consulté. »
    C’est ça. Jean Castex n’a pas été élu, donc nous vivons sous un régime nazi.
    Voilà exactement la signification du contre-clicheton répandu par les gros malins comme vous, à chaque fois que d’autres gros malins sortent le clicheton : mais, euh, Hitler, euh, il est arrivé au pouvoir par le suffrage universel.
    Des heures et des heures de débats passionnants en perspective…
    ______
    @ Marcel | 21 janvier 2021 à 14:06
    « En quoi l’exemple [de Charlie Chaplin] serait-il bon ? Quel rapport y a-t-il entre des jeunes adolescentes de 15 ans et des enfants de 5 ans ? Ou plutôt, où se trouve ‘l’anachronisme’, puisque l’exemple le plus ancien que vous donnez reste parfaitement légal dans notre France actuelle, alors que l’autre ne l’était et ne l’est pas ? »
    Il s’agit d’un continuum. « Victor », qui nous a beaucoup occupés ici, n’avait pas 5 ans. Vanessa Springora non plus. Le terme très ambigu de pédophilie est utilisé de 1 à 15 ans, sans distinction. L’âge n’est pas seul en cause. C’est la différence d’âge qui scandalise, aussi.
    Ce n’est pas la légalité qui importe, ici, ce sont les mises en cause morales qui sont faites. La loi vient après.
    Charlie Chaplin a choqué à son époque, mais ce n’est rien comparé aux réactions qu’il aurait suscitées aujourd’hui : voilà ce que je dis, et que voulait dire, je pense, Valéry.

  88. @ Achille
    « Quand je parle de Lolita je ne fais évidemment pas référence à des gamines de 5 ans, mais à des petites nymphettes de 13-14, maquillées, pomponnées au point qu’elles ressemblent à s’y méprendre à des filles de 18 ans et qui n’hésitent pas à aguicher des hommes. »
    Les êtres humains sont des animaux qui ont évolué génétiquement depuis un paquet de centaines de milliers d’années. Les nymphettes de 13-14 ans sont le produit de cette évolution. Qui fut adaptée aux circonstances d’une époque où l’espérance de vie était faible, où les groupes humains n’étaient pas bien nombreux et assez endogames dans le cadre de leurs pérégrinations sur cette planète, et où les gamines tombaient en cloque dès leurs premières règles (au détail très significatif près que l’âge des premières règles a avancé significativement avec les conditions récentes d’opulence matérielle de nos sociétés).
    Les fameuses nymphettes traînent ce bagage évolutif avec elles. Elles n’y peuvent pas grand-chose. Le seul souci, c’est que nous ne vivons plus dans des cavernes, et qu’il convient que la société protège lesdites nymphettes de leurs propres instincts. (Même si elles s’habillent comme des p***s. Tout en garantissant au mieux l’autonomie décisionnelle des femmes sur leur propre vie.)
    C’est là la principale raison, morale, qui impose de protéger le développement des filles. La seconde raison, pragmatique, c’est la sortie de la pauvreté avec le refus du mariage précoce, qu’il importe de continuer à repousser fermement. Et, en ce qui concerne l’inceste spécifiquement, c’est la couche d’autorité parentale et de déni social qui rend cela particulièrement dommageable et même meurtrier dans plus d’un cas. Sans parler de la surcouche de viol et de la sur-surcouche sur les enfants prépubères et la sur-sur-surcouche sur les enfants pré-verbaux. On peut continuer dans l’horreur, mais vous voyez ce que je veux dire.
    « Ne me dites pas que vous n’en avez jamais vu ! »
    Moi ? Des Lolita de 13 ans ? Rarement, mais j’ai tendance à ne pas donner la moindre prise aux avances féminines. Il y a bien une gamine de 13 ans qui m’a fait des avances explicites – que j’ai déclinées – mais j’avais aussi 13 ans…
    Maintenant, soyons honnêtes: de tout temps, les femmes et même les jeunes filles ont cherché à se faire belles et séduisantes. Même dans des cultures où elles sont mariées tôt et dans des conditions qui nous révulseraient. C’est encodé dans leurs gènes et cela pilote leur cerveau. Et même quand une nymphette de 13 ans consent – je refuse de dire que le consentement ne peut exister – cela ne peut justifier la moralité d’un rapport intime avec un adulte dans nos sociétés modernes. Après, il y a des zones grises, car toutes les histoires ne sont pas les mêmes, mais il faut quand même vraiment vraiment partir de cette évaluation morale comme ligne directrice avant de finasser sur des cas particuliers.

  89. @ Achille 21 janvier 2021 à 21:40
    Ah ! On avance… Vous n’êtes pas sacristain. Êtes-vous médecin ou confesseur ? Mais, dans les deux cas, votre diagnostic ne m’incite pas à vous consulter…
    Il reste une autre hypothèse : vous êtes vétérinaire, spécialiste des « roquets teigneux ». Vous en avez quelques spécimens dans la race des « en même temps ».
    —————-
    @ Mary Preudhomme 21janvier 2021 à 22:47 et 21:39
    « Reste à savoir si certains parmi les plus acharnés de cette meute boulimique à crier vengeance et châtiment n’auraient pas eux-mêmes à se faire pardonner certaines déviances et turpitudes honteuses… »
    Ce genre de boomerang est à manier avec précaution. Il se retourne comme un gant : « Reste à savoir si certains parmi les plus acharnés à accorder pardon et absolution n’auraient pas eux-mêmes à faire oublier certaines déviances et turpitudes honteuses »… Pour ma part, je trouve cette seconde hypothèse un tantinet plus plausible que la vôtre, bien que celle-ci ne soit pas absurde.
    Bien d’accord avec vous sur le fait que la pédophilie, qui existe depuis toujours et dans toutes les cultures, est un vice bien partagé sur l’échiquier politique. Il semble néanmoins qu’en France, la gauche, plus permissive en matière de mœurs – voire de morale -, en particulier depuis 68, n’est jusqu’à maintenant pas été aussi ferme que la droite pour la condamner et la combattre… L’actualité fera peut-être bouger les lignes…

  90. @ caroff | 21 janvier 2021 à 23:11
    « À l’aune de votre raisonnement il y en aurait plusieurs millions en France ! »
    * Vous connaissez des intellectuels qui ne sont pas des « bons clients » ? Moi pas. Un intellectuel n’existe que parce qu’il s’emploie en permanence à parcourir les plateaux TV et chaînes radio. Le must étant, bien sûr, France Culture.
    * Vous connaissez des intellectuels qui ne sont pas bardés de diplômes ? Il n’en existe pas car dans ce milieu, pour obtenir ce qualificatif il faut d’abord être coopté par ses pairs. Les intellos autoproclamés ne durent jamais bien longtemps.
    * Vous connaissez des intellectuels qui sont capables d’accepter les arguments de leurs contradicteurs ? Il n’y en a pas. Ils se discréditeraient aux yeux de leurs admirateurs. Car pour exister un intellectuel est avant tout un doctrinaire.
    —————————————————-
    @ stephane | 21 janvier 2021 à 22:05
    « Achille, vous devriez relire votre soutien aux récits et aux agissements de DCB. Ce mec est un parasite. Ou alors on est plusieurs à avoir mal compris votre propos. »
    J’ai relu votre post « à la fraîche » et maintenant j’ai compris les raisons pour lesquelles mes propos avaient été mal interprétés.
    En fait je n’avais pas fait attention au fait qu’il s’agissait d’enfants de cinq ans qui ouvraient la braguette de DCVB et non des gamins de 13-14 ans, âge qu’avait Victor à l’époque où il a été victime du comportement de son beau-père.
    Bref j’ai mélangé les deux billets.
    Je précise, pour ceux qui ici me prennent pour un dangereux déviant et me déversent généreusement leur mépris, que je n’ai aucune sympathie particulière pour DCB. J’ai simplement essayé de placer son comportement dans le contexte de l’époque que beaucoup ici semblent avoir oublié.
    Désolé pour le petit quiproquo.

  91. @ Mary Preud’homme
    Tant mieux si je me trompe, j’accepte d’avoir mal compris, d’autant que je partage la position d’Achille dans le cas de Duhamel. D’ailleurs lui n’a rien compris à mon interrogation, sinon plus il doit relire quatre fois.

  92. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    « Des heures et des heures de débats passionnants en perspective… »
    Rassurez-vous, je ne poursuivrai pas avec vous un « débat » que vous avez aussitôt transformé en occasion de formules aussi définitives que méprisantes.

  93. Behenzar de Cunes

    On peut désormais se faire une idée précise de F6810. Il apparaît dans les Aventures d’Iznogoud où il tient le rôle du calife Haroun El Poussah.

  94. @ F68.10 | 21 janvier 2021 à 23:46
    En fait les nymphettes font le désespoir des féministes qui voudraient rompre l’attrait qu’une jolie fille exerce auprès des hommes et qui a toujours existé depuis l’aube de l’humanité.
    Casser cette relation à la fois physiologique et sentimentale qui fait que nous sommes tous un acte d’amour… Enfin encore pour quelque temps.
    Qu’adviendra-t-il des générations futures si cette attirance disparaît ? Je n’ose l’imaginer.
    Heureusement, étant à l’automne de ma vie, je ne serai sans doute pas là pour le voir.

  95. sbriglia@Achille

    « Heureusement, étant à l’automne de ma vie, je ne serai sans doute pas là pour le voir. »
    Rédigé par : Achille | 22 janvier 2021 à 10:44
    Puisque nous avons le même âge je dirai plutôt « hiver »… mais pourquoi, en effet, fixer une limite à la miséricorde divine…

  96. @ Behenzar de Cunes | 22 janvier 2021 à 09:46
    C’est un peu court et pas drôle.
    Faire rire la classe sur F68.10 nous ramène en classe de sixième, on se poussait du coude pour accabler un copain. Ricanements prépubertaires.
    Vous gâchez votre plume.

  97. @ Achille
    « En fait les nymphettes font le désespoir des féministes qui voudraient rompre l’attrait qu’une jolie fille exerce auprès des hommes et qui a toujours existé depuis l’aube de l’humanité. »
    Non. Je ne sais pas de quelles féministes vous parlez, mais non, ce n’est pas le cas.
    « Qu’adviendra-t-il des générations futures si cette attirance disparaît ? Je n’ose l’imaginer. »
    Et bien, personnellement, je pense que s’il s’agit de maximiser un développement harmonieux des enfants et de créer une société sereine, il ne serait pas idiot de faire un effort pour trouver un juste milieu entre: 1. le modèle taliban où on met les femmes dans des sacs poubelles et 2. le modèle occidental où on met des femmes à poil partout pour attirer le chaland.
    Et je suis loin d’être un prude. Mais c’est effectivement important de distancier les enfants, et les filles en particulier, de modèles qui risquent de leur porter préjudice. La question de la place des femmes dans la société et du rapport social à l’exposition de leur corps est bien un problème social central de toute société. Et je ne vois nulle part sur le globe d’arrangement sociétal réellement satisfaisant.
    Mais pour dissiper votre crainte, même dans les sociétés les plus rigoristes, les femmes finissent par se déchaîner sexuellement sur les hommes. Il n’y a aucune chance que l’attirance disparaisse. Aucune.
    ———————————————————
    @ Behenzar de Cunes
    « On peut désormais se faire une idée précise de F6810. Il apparaît dans les Aventures d’Iznogoud où il tient le rôle du calife Haroun El Poussah. »
    Je suis bon.
    ————————————————————
    @ Achille
    « Vous connaissez des intellectuels qui sont capables d’accepter les arguments de leurs contradicteurs ? Il n’y en a pas. Ils se discréditeraient aux yeux de leurs admirateurs. »
    Sam Harris. Il fait justement bien exprès de pousser un modèle de conversation qui permette aux gens d’accepter les arguments adverses et de favoriser les changements d’idées chez ses interlocuteurs. C’est justement ce qui fait son succès auprès de ses admirateurs. 1,4 million d’abonnés sur Twitter.
    « Car pour exister un intellectuel est avant tout un doctrinaire. »
    Un fossoyeur de la démocratie, en somme. Il existe des intellectuels non-doctrinaires. Qui accordent un réel crédit à la notion d’argument. Les autres devraient être éliminés du paysage médiatique.

  98. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 22 janvier 2021 à 07:45
    « Rassurez-vous, je ne poursuivrai pas avec vous un ‘débat’ que vous avez aussitôt transformé en occasion de formules aussi définitives que méprisantes. »
    Encore un bisounours, un « fluffy bunny », une pauvre petite chose gauchiste assaillie de partout par les « micro-agressions » des gros fachos dans mon genre. Votre vie doit être un enfer, je ne sais pas pourquoi vous vous obstinez à fréquenter un endroit aussi mal famé.
    Faites vous-en greffer une paire (*), comme on dit au pays de Ronald Reagan, Thomas Sowell et Donald Trump. Ou alors, arrêtez de donner des leçons de morale à tout le monde, aussi définitives que barbantes.
    ______
    (*) Plus précisément : « grow a pair », mais chaque langue a ses subtilités.

  99. @ F68.10 | 22 janvier 2021 à 12:57
    « Non. Je ne sais pas de quelles féministes vous parlez, mais non, ce n’est pas le cas. »
    Dans ce cas je vous invite à lire « le Génie lesbien », le dernier livre d’Alice Coffin .
    Tout y est dit sur sa haine des hommes. Avec elle et ses copines ce sont les bébés éprouvettes qui nous attendent dans les prochaines décennies.
    Un mode comme celui des abeilles où les bourdons sont virés sans ménagement de la ruche une fois qu’ils sont devenus inutiles. Brrrr !!

  100. Behenzar de Cunes

    @ Savonarole 22 janvier 12h23
    « C’est un peu court et pas drôle … Faire rire la classe sur F68.10 … prépuberté … Vous gachez votre plume.»
    Msieu’, c’est pas moi qui ai commencé… c’est lui… il dit :
    « …Je suis plutôt du genre d’Haroun el Poussah. Tout en mansuétude et en rondeurs rhétoriques. Et j’espère que cela se voit…» 21 janvier 16h58.
    Et il donne la clé TikTok Wikiki pour qu’on puisse prendre connaissance du désastre !
    Vous ne voudriez pas qu’on loupe une telle occase de massacrer cet adipeux du bulbe.
    Je trouve que votre réprimande est bien dure.
    Soudain me revient en mémoire cette séance de bonnet d’âne que vous m’infligeâtes quand j’étais en maternelle, j’en rougis encore.
    Vous aviez mis le paquet.
    J’avais oublié… bof… dans l’état où est notre société pourquoi ne pas disparaître en riant… et en espagnol.

  101. @ Achille
    « Dans ce cas je vous invite à lire « le Génie lesbien », le dernier livre d’Alice Coffin. »
    Je ne vais pas laisser Valeurs actuelles définir ma position sur « le Génie lesbien » d’Alice Coffin (que je ne ressens nullement le besoin de lire…). Cela étant, quand elle écrit « Les lesbiennes sont la plus lourde menace contre le patriarcat », c’est en large partie factuel, si tant est qu’on accepte la notion de patriarcat et qu’on remplace le mot « problème » par « douleur hémorroïdale ». Le problème des sombres délires, c’est qu’on peut toujours les coudre sur un canevas de faits. Ce problème n’est pas spécifique à Alice Coffin: il pollue tout le débat en France. Prenez Finkie en ce moment, par exemple.
    Cela étant, Alice Coffin est une barge à 80 % minimum qui selon toute évidence prend plaisir à surjouer encore et encore sa bargitude.
    Cela ne change rien au fait que des féministes pas trop c*nnes existent: quand on agit contre le mariage des enfants, il est idiot de dépeindre les garçons plus ou moins enfants qui épousent des filles enfants comme de sombres satyres dans un complot patriarcal. Ces jeunes garçons sont très largement impliqués dans des questions de subsistance à l’égard de leur épouse enfant. Une féministe qui ignore ce fait est une idiote. Et on voit effectivement ce délire de la subjectivité polluer ces thèmes… À leur décharge, le mot anglais « patriarcal » est plus polysémique que le français « patriarcat » qui, lui, évoque assez clairement l’idée d’un sombre et sournois complot des mâles. Le danger des anglicismes mal maîtrisés dans une culture essentialisante qui aime se payer de grands mots, en somme… avec Alice Coffin pour résultat…
    Cela ne change rien au fait que l’inceste demeure en toile de fond des « violences faites aux femmes ». On sait maintenant que #metoo fut l’occasion de dénoncer des incestes sans le dire en les faisant rentrer dans le cadre plus général des violences faites aux femmes. La littérature féministe donne des exemples clairs de traitement de la thématique de l’inceste. Peu importe qu’on soit d’accord sur le traitement: le fait est que cette littérature traite de ce thème.

  102. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    « …arrêtez de donner des leçons de morale à tout le monde, aussi définitives que barbantes »
    Je dirais même plus, arrêtez de donner des leçons de morale à tout le monde, aussi définitives que barbantes.

  103. @ Achille | 22 janvier 2021 à 15:55
    Aïe, je crois ne pas avoir été compris.
    Je voulais parler de la dernière réplique:
    « Si quelque chose devait me manquer, ce n’est pas le vin, c’est l’ivresse ».
    La profondeur d’un grand philosophe de l’hiver de la vie !

  104. @ Tipaza | 22 janvier 2021 à 19:42
    « « Si quelque chose devait me manquer, ce n’est pas le vin, c’est l’ivresse ».
    La profondeur d’un grand philosophe de l’hiver de la vie ! »
    Quand on en est à ce niveau de désillusion, il est temps de partir vers un monde (soi-disant) meilleur où tout est à découvrir…
    Mais prenez votre temps quand même. Il arrive des moments d’ivresse que l’on n’attendait plus !:)

  105. @ Robert Marchenoir
    « Ce n’est pas la légalité qui importe, ici, ce sont les mises en cause morales qui sont faites. La loi vient après.
    Charlie Chaplin a choqué à son époque, mais ce n’est rien comparé aux réactions qu’il aurait suscitées aujourd’hui : voilà ce que je dis, et que voulait dire, je pense, Valéry. »
    Et pourtant si, c’est bien la légalité qui importe. La morale, c’est une affaire personnelle. Chaplin aurait suscité d’autres réactions aujourd’hui ? Soit, on peut formuler des hypothèses.
    Cohn-Bendit, lui, aurait choqué la morale et aurait été réprimé par la loi même autrefois, bien avant lui.
    Du coup, l’évocation d’anachronisme pour le dédouaner est inopérante.
    ———————————————————-
    @ F68.10
    « « Encourager à atteindre sexuellement des enfants de 5 ans, c’est déjà faire. »
    Non. Ce n’est pas le cas. Cela fait partie de la liberté d’expression. C’est simplement problématique que l’expression en sens inverse ne soit pas suffisamment violente pour lui dire les yeux dans les yeux: « T’es vraiment un gros c*n ! » Mais non, ce n’est pas faire ! Cela se saurait ! »
    Je n’ai pas été assez clair, je précise : encourager à commettre un crime, c’est déjà faire. Ce n’est pas une simple pensée, c’est son expression publique. Ce n’est pas faire au sens de commettre le crime, mais c’est commettre l’incitation, voire provocation, à le commettre. C’est un acte, ce n’est pas une simple pensée. C’est déjà répréhensible.
    « « Dire, c’est déjà un acte matériel, même s’il est moins grave que le faire. »
    Un acte qui relève de la liberté d’expression et qui doit être opposé fermement par la liberté d’expression ; y compris celle de refuser, de son propre chef, de relayer publiquement ces propos.
    « Dire, sous les caméras, lorsqu’on est célèbre, ce n’est pas purement innocent. »
    Entièrement. C’est immoral. Mais heureusement pas interdit par l’État. Et ce n’est pas faire ! »
    Cette répression est prévue, je vous invite à lire le paragraphe « Provocation aux crimes et délits. (Articles 23 à 24 bis) » de la loi du 1881 sur la liberté de la presse. Donc, en fait, non, on ne peut pas normalement raconter qu’on aime se faire masturber par des enfants de 5 ans sur lesquels on a autorité, même si on a toléré que Cohn-Bendit le fasse.
    C’est bien interdit par la loi. La liberté d’expression trouve des limites comme toutes les autres libertés. L’atteinte sexuelle d’enfants est une limite heureuse.
    Voilà pour l’encouragement. Mais, de plus, Cohn-Bendit ne se contente pas d’encouragements, il reconnaît a minima des atteintes sexuelles sur un enfant de 5 ans, qu’il nomme « papouilles ».
    « Enfin, si, en droit français, c’est interdit: pas le droit d’inciter au crime ; ce qui pose quand même problème car il est important de pouvoir examiner, par l’expression publique, la moralité de ce qui est criminel et ce qui ne l’est pas. »
    Je ne comprends pas votre propos. Une fois encore, la morale, c’est une affaire personnelle, c’est un travail d’élévation de soi.
    Ça n’est pas un critère légal.
    On peut estimer l’adultère, forme de mensonge, immoral. Ce n’est pas pour autant pertinent de le réprimer dans notre société.
    Par contre, laisser des gens inciter à commettre des crimes, moral ou pas moral, c’est de nature à être suivi de la commission de crimes. C’est donc parfaitement logique de vouloir s’y opposer, sauf à vivre dans une société hypocrite, qui oserait condamner des actes qu’elle encourage.
    Et, pour dire les choses simplement, encourager les assistants maternels à tripoter les enfants, non, merci, je pense qu’on peut se passer de cette liberté.
    ———————————————————–
    @ Achille
    « Quand je parle de Lolita je ne fais évidemment pas référence à des gamines de 5 ans, mais à des petites nymphettes de 13-14, maquillées, pomponnées au point qu’elles ressemblent à s’y méprendre à des filles de 18 ans et qui n’hésitent pas à aguicher des hommes.
    Ne me dites pas que vous n’en avez jamais vu ! »
    On parle de Cohn-Bendit et d’enfants de 5 ans.

  106. @ Marcel | 23 janvier 2021 à 13:30
    « On parle de Cohn-Bendit et d’enfants de 5 ans. »
    Je me suis expliqué sur ce point dans mon post Achille | 22 janvier 2021 à 06:52.

  107. @ Marcel
    « Et pourtant si, c’est bien la légalité qui importe. La morale, c’est une affaire personnelle. »
    Quel relativisme moral odieux ! Non ! Non ! Non ! La morale n’est pas une affaire personnelle ! Est-ce que rajouter du choléra à l’eau potable serait une bonne idée ? Probablement pas… Sur toute une gamme de questions, non couvertes par la légalité, il y a des questions morales qui se posent. Et bien évidemment qu’il y a des bonnes et des mauvaises réponses aux questions morales !
    Ce qui est une affaire personnelle, par contre, c’est comment vous négociez vos aspirations personnelles en face d’une morale sociale la plus objective possible. Ce qui est une affaire sociétale, par contre, c’est comment la morale vous est appliquée (par la discussion dans l’espace publique, par votre réseau de connaissances, par la pression de la société civile, par l’utilisation de la force à votre endroit, qu’elle soit légale ou extra-judiciaire comme la médecine) et comment vous êtes autorisé à la contester pour la faire évoluer si vous estimez que vos idées sont meilleures.
    Mais non, encore non: la morale est un domaine de connaissance objective.
    « Je n’ai pas été assez clair, je précise : encourager à commettre un crime, c’est déjà faire. »
    Eh bien je n’ai pas été assez clair non plus: non.
    « C’est un acte, ce n’est pas une simple pensée. C’est déjà répréhensible. »
    Je commence à en avoir assez de ces poncifs simplistes. Même des pensées sont potentiellement répréhensibles, que ce soit sur un plan théorique ou même sur le plan de ce qui existe de fait de nos jours. La parole est certes un acte, mais un acte que nous avons décidé de protéger de poursuites légales même pour des propos odieux. Si la liberté d’expression ne protège pas les propos odieux, elle ne protège rien: la liberté de dire ce qu’on attend de vous n’est pas une liberté réelle.
    « Cette répression est prévue, je vous invite à lire le paragraphe « Provocation aux crimes et délits. (Articles 23 à 24 bis) » de la loi du 1881 sur la liberté de la presse. »
    C’est quoi cette manie des gens comme vous de prétendre contredire autrui quand vous ne faites que répéter ce qu’il vous raconte, en rajoutant des chiffres comme 23, 24 ou 1881 pour faire semblant de bénéficier d’une autorité morale ? J’ai effectivement écrit, et chacun peut le vérifier, la chose suivante:
    « (Enfin, si, en droit français, c’est interdit: pas le droit d’inciter au crime ; ce qui pose quand même problème car il est important de pouvoir examiner, par l’expression publique, la moralité de ce qui est criminel et ce qui ne l’est pas). »
    Bien sûr, vous ne traitez absolument aucun des points qui sont mentionnés dans mes propos. Donc… j’affirme effectivement qu’il est immoral d’interdire les discussions morales au sujet de la loi (morale qui importe bel et bien dans n’importe quelle société civilisée digne de ce nom) au motif éventuel de la réviser, quitte à défendre la moralité de positions illégales. Qu’avez-vous à dire à cela ? Vous allez jouer au serpent qui se mord la queue en m’affirmant que c’est illégal parce que la maîtresse l’interdit ? Vous êtes encore au CP ?
    « Mais, de plus, Cohn-Bendit ne se contente pas d’encouragements, il reconnaît a minima des atteintes sexuelles sur un enfant de 5 ans, qu’il nomme « papouilles ». »
    J’ai réécouté ses propos. Je n’y lis pas la même chose que vous. J’y vois un côté bravache, et une discussion qui peut aisément passer pour générale au sujet de la sexualité des enfants, thème cautionné non pas seulement par 68 mais aussi par l’influence psychanalytique dans la société à l’époque. Il faut d’ailleurs voir le contexte de l’émission… dans lequel le comportement rhétorique de Cohn-Bendit, probablement d’ailleurs défoncé au hakik, est exemplaire et même louable en matière de dégonflage de baudruche. Maintenant, si vous avez l’intégralité de l’émission à me mettre à disposition, je réviserai éventuellement mon jugement.
    « C’est donc parfaitement logique de vouloir s’y opposer, sauf à vivre dans une société hypocrite, qui oserait condamner des actes qu’elle encourage. »
    Une société dans laquelle on ne peut pas défendre la moralité de positions illégales, ça, c’est une société hypocrite. Une vraie.
    « Et, pour dire les choses simplement, encourager les assistants maternels à tripoter les enfants, non, merci, je pense qu’on peut se passer de cette liberté. »
    Non. Par contre, rien n’empêchait la télévision de l’époque, si elle jugeait immoral de diffuser ces propos, de ne rien diffuser. Ce n’était pas illégal. C’est simplement que sans discours moral construit sur l’application de la liberté de cette chaîne de diffuser ou de ne pas diffuser, elle a agi au final de manière immorale et non pas illégale. En tout cas si on adopte votre perspective morale.
    Pour reprendre votre analogie avec l’adultère: l’adultère n’a pas (à mon sens) à être réprimé légalement. Il n’empêche qu’il reste (à mon sens) immoral en règle générale. Il en va de même pour la question de la diffusion des propos de Cohn-Bendit, puisque vous trouvez ses propos immoraux. Ah non ! Pas immoraux (puisque la morale est personnelle et pas objective selon vous) mais illégaux…
    En gros, vous cachez votre morale personnelle sous les oripeaux de la légalité en niant la possibilité de l’existence d’une morale sociale objective qui vous contredirait et ainsi vous perturberait dans votre confortable solipsisme moral. Comme tant d’autres vrais hypocrites.

  108. Robert Marchenoir

    @ Marcel | 23 janvier 2021 à 13:30
    « Et pourtant si, c’est bien la légalité qui importe. La morale, c’est une affaire personnelle. »
    Non. Vous n’avez qu’à lire ce fil, et tous les autres consacrés aux délits sexuels. La morale est collective par définition. Une morale personnelle, ça n’existe pas. La loi est la conséquence de la morale, pas l’inverse. Et pour ceux qui ont la foi, la morale est la conséquence de la religion. Comme nous le rappellent, ici, ceux qui mentionnent que les cours de droit faisaient jadis appel à l’autorité divine.
    Ici, les gens débattent des modifications qu’il faudrait apporter à la loi, en fonction de la morale qui devrait, d’après eux, être appliquée.
    Je ne comprends pas bien votre fatigant pinaillage. Qu’essayez-vous de dire ? Que Cohn-Bendit est un gros vilain ? Si ça peut flatter l’image que vous avez de vous-même, je vous le concède : Cohn-Bendit = gros dégoûtant, et vous = gentil garçon bien propre sur lui, comme Charoulet. Ça vous va ? On peut passer à autre chose, maintenant ?

  109. @ Savonarole 22 janvier 12h23
    Ne pas faire rire la classe sur F68.10 dénote un manque d’humour absolu… ou… une lâcheté dégradante.

  110. Bonjour Philippe,
    Trump n’est pas Hitler, heureusement.
    Vous l’imaginez avec une petite moustache brune ? totalement inélégant.
    « Fine quelle crotte » n’est pas « Konbandit », il n’en a pas l’esprit, et n’a jamais avoué être pédophile.
    Se faire tripoter par des enfants c’est de la pédophilie, même en ces années-là et même si la mentalité et les arguments du tripoté cherchent à nous dire le contraire.
    J’ai lu, corollaire, des posts sur la morale. Qui pour les uns serait personnelle, pour les autres collectives.
    Euh, les deux mon capitaine.
    Collective, c’est la loi qui la traduit. Il est à ce propos intéressant, à mon sens, de noter que moins la loi représente la morale collective, moins on la prend au sérieux.
    La morale collective serait ces points d’accords construits par les siècles, l’évolution des sociétés, la philosophie qui diffuse ses réflexions dans l’inconscient des citoyens…
    La loi ne devrait pas représenter les diktats actuels, promus par les tenants du pouvoir, n’ayant d’autre sens que de protéger ce que j’engloberai un peu lapidairement sous le terme de « puissants ».
    Puis il y a ce qu’on s’interdit alors qu’autorisé par la loi, ce que l’on s’autorise alors qu’interdit par la loi, sa propre morale, la transgression. Assumée par certains comme résultant d’une morale qu’ils pensent « supérieure » à la collective.
    La pédophilie n’est pas autorisée, mais soyons sûrs que, si ce n’était l’opprobre ou la crainte du châtiment, un Olivier Duhamel n’aurait aucune hésitation à la défendre.
    C’est sa morale personnelle, qui fait fi de la collective puisqu’il la transgresse.
    Il n’y a pas soit l’une soit l’autre.
    Les deux se combattent souvent.
    Les personnelles peuvent devenir collective …
    J’ai aussi lu cette antienne justificatrice, couillonne, ça va sans dire du : padanakronisme. C’est le padamalgame du retors.
    À ce titre, je reprendrai mon exemple habituel, pourquoi juger Hitler et les camps avec les yeux d’aujourd’hui, puisque dans les années trente, tout le monde européen détestait les juifs.
    Cet argument est court.
    Un enfant il y a cinquante ans n’avait pas plus envie de subir les assauts d’un adulte libidineux que maintenant.
    Arguer du fait que la société s’en fichait ou s’en préoccupait peu est une argutie.

  111. Robert Marchenoir

    @ Jérôme | 26 janvier 2021 à 07:17
    « J’ai aussi lu cette antienne justificatrice, couillonne, ça va sans dire du : padanakronisme. C’est le padamalgame du retors. À ce titre, je reprendrai mon exemple habituel, pourquoi juger Hitler et les camps avec les yeux d’aujourd’hui, puisque dans les années 30, tout le monde européen détestait les Juifs. »
    Parce que c’est faux. Tout le monde n’était pas antisémite en Europe dans les années 30. Et encore moins de gens souhaitaient l’extermination des Juifs, des Slaves et de pas mal d’autres, à l’instar d’Hitler. Hitler ne se contentait pas de ne pas aimer les Juifs.
    Du coup, c’est vous qui déformez l’histoire en fonction de vos préjugés contemporains : aujourd’hui, le monde serait gentil et doux, et la réprobation de l’antisémitisme universelle. Quel progrès depuis 1930, où nos ancêtres imbéciles haïssaient les Juifs !
    Vous vous rendez coupable d’une variante de l’anachronisme, produite par le progressisme béat. Vous venez de nous fournir la preuve que la reconstruction de l’histoire a posteriori est un vice fort répandu.

  112. Bonsoir Philippe,
    Il me manquait de préciser que les mêmes couillons qui détestaient, et détestent encore, les juifs, sont les mêmes qui établissaient des classements racialistes sur base de oiseuses argumentations issues du cerveau embrumé des scientifiques qui leur plaisent.
    Ils n’aimaient pas non plus les noirs, ne les aiment toujours pas.
    Le padanakronisme a bon dos.
    Les choses n’ont pas changé.
    L’utilisation du terme antisémite en lieu et place d’antijuif est une profonde idiotie née dans le cerveau malade d’un antijuif primaire qui a voulu racialiser le juif.
    Les Palestiniens sont des sémites.
    Les je sais tout.
    Crétins prétentieux pontifiants.
    Il n’y en a pas sur votre site bien sûr.

  113. Robert Marchenoir

    @ Jérôme | 26 janvier 2021 à 18:24
    « Bonsoir Philippe », puis suit une litanie d’insultes à mon encontre — sans avoir le courage de me nommer : quelle élégance ! Je passe sur le reste de votre vomi verbal, consistant entre autres à récuser le terme d’antisémitisme par amour des Palestiniens, juste après avoir fait mine d’être indigné par l’antisémitisme des années 30.

  114. Cher Philippe,
    J’en reviens au sujet central, le billet. Trump vs Hitler, passons. Un raccourci hâtif qui, vous avez bien raison, n’a aucun intérêt.
    Le cas Konbandit est plus intéressant. Il permet de constater, once again, l’extraordinaire rengaine « excusatoire » voulant faire admettre que : « autres temps, autres mœurs ».
    C’est la vision du bourreau.
    Pour la victime, pas d’autres temps d’autres mœurs, ou, comme déjà dit, ben si c’est le point de vue du bourreau qui compte, finalement Hitler n’était pas si éloigné que ça d’une vérité globale, donc pourquoi le lui reprocher. Vérité toujours d’actualité d’ailleurs, qui fait qu’en Europe, et pas que, les juifs ne sont pas aimés et que l’anti-judaïsme faisait et fait toujours florès.
    À ce propos, je note avec amusement la rhétorique que personne ne s’aviserait d’emprunter sur votre site tant les esprits sont brillants, très soviétique, consistant à mettre dans la bouche d’un interlocuteur des propos qu’il ne tient pas, en faisant semblant de ne pas savoir lire, et en espérant que les propos d’origine se perdront, permettant ainsi, en bon paranoïaque, d’espérer avoir le dernier mot.
    Par exemple, le crétinisme aigu consistant à penser que dire qu’un Palestinien est un sémite ferait de celui qui dit ça un antisémite ne m’apparaît pas possible sur ce site de gens si intelligents, et qui, normalement savent lire.
    Par ailleurs, rappeler que l’antisémitisme est une notion racialiste, donc à éviter, est d’un tel basisme, que je n’ose supposer que la grande culture qui ne fait pas défaut sur ce site ne puisse le comprendre.
    Le crétinisme alpin associé à la paranoïa n’est pas l’habituel ici, rassurez-moi ?
    Pour en revenir à nos moutons.
    Finkie n’est pas Konbandit, comme déjà dit il n’en a pas l’agilité d’esprit, la répartie humoristique…
    Mais, mais, c’est un « intellectuel ». À ce titre il est difficile d’admettre qu’il se perde à ce point dans des explications très ampoulées et nauséabondes. Ou alors il n’est pas un intellectuel. Ce qui explique qu’il réfléchisse comme le commun.
    Il y a la loi, qui déjà à l’époque n’autorisait en rien de se faire tripoter par un/une enfant de 5/6 ans.
    Puis, il y a sa propre conscience, quand on en a, qui interdit de faire croire à quiconque que des relations sexuelles avec un enfant puissent être une normalité, librement acceptée, en pleine conscience, assentiment, envie, par ce même enfant.
    Mais il faut pour ça ne pas considérer les époques du point de vue du bourreau mais des victimes. Il est à noter que dans ce milieu médiatique, certains qui nous expliquent qu’il faut prendre en compte avant toute chose la parole de la victime, ce dont je suis d’accord, dans les cas actuels de délinquance, nous expliquent par ailleurs que les comportements de ces sales types seraient à relativiser du fait du regard que ces sales types portaient sur leurs actes à l’époque où ils les commettaient. Et les victimes du coup ?
    Pour prendre un autre exemple qui va chatouiller, c’est le type qui vous explique que l’esclavage, à la belle époque bénie pour ces crétins, on ne portait pas le même regard dessus. Ah bon ? Du côté des esclavagistes peut-être, et encore, il est à noter que même le servage n’était pas de l’esclavage, que depuis des siècles ce comportement ne rentrait pas dans la norme et qu’il a fallu toute la souplesse intellectuelle du clergé et des élites du moment pour le « justifier », donc que les esclavagistes avaient parfaitement conscience d’être des salauds.
    Mais du côté des « biens meubles » qu’étaient les esclaves ? Est-on bien sûr que la victime vivait tout ça dans l’allégresse ?
    Le couillon raciste trouvera bien des contre-exemples liés au trop fameux syndrome de Stockholm. Mais dans la grande majorité ? Pour les victimes ? Saloperie ou pas saloperie ? même à l’époque.
    Il en va de même de la pédophilie.
    Sodomiser un enfant il y a cinquante ans n’était en rien plus justifiable que maintenant.
    Il n’y a que d’infâmes violeurs pédophiles dans l’âme qui argumentent le contraire.

  115. Robert Marchenoir

    @ Jérôme | 27 janvier 2021 à 20:59
    « Cher Philippe… »
    Moi, c’est Robert. C’est curieux, cette façon que vous avez de vous adresser à « Philippe » pour me parler…
    « Le crétinisme aigu consistant à penser que dire qu’un Palestinien est un sémite ferait de celui qui dit ça un antisémite ne m’apparaît pas possible sur ce site de gens si intelligents, et qui, normalement savent lire. »
    Crétin vous-même. L’argument éculé, consistant à récuser le terme d’antisémitisme au motif que les Palestiniens seraient des sémites eux aussi, est, effectivement, l’une des marques les plus sûres de l’antisémitisme.
    C’est votre argument, vous êtes donc un antisémite.
    Antisémite veut dire anti-juif. Il n’y a pas la moindre ambiguïté là-dessus. Récuser le terme d’antisémitisme sous ce prétexte idiot (ce que vous faites), c’est évidemment récuser la notion même d’antisémitisme, et plus particulièrement l’opprobre qui s’attache aux antisémites.
    C’est, par la même occasion, nier l’antisémitisme rabique des Palestiniens, lesquels ne perdent pas une occasion de faire connaître leurs intentions génocidaires à l’endroit des Juifs israéliens. Les déclarations de leurs différents responsables ne laissent aucun doute à ce sujet.
    Il est évident que dire, dans un tel contexte, que les Palestiniens sont des sémites, c’est nier qu’ils puissent être antisémites. Ils pourront dire tant et plus qu’Israël est illégitime, qu’il faut rejeter les Juifs à la mer ou qu’Hitler n’a pas fini le travail, qu’ils ne seront toujours pas antisémites, puisque, vient de vous assurer un ahuri malveillant sur Internet, ils sont des sémites eux aussi.
    Vous faites mine de pinailler sur le mot même d’antisémitisme, et c’est pour finir par légitimer l’antisémitisme le plus radical. Celui d’aujourd’hui. Celui par lequel les musulmans massacrent les Juifs. Celui contre lequel on peut se battre.
    Mais vous pleurnichez en évoquant Hitler, dont les crimes ne peuvent être annulés.
    Ce tripotage verbal est très prisé à gauche, et, sans surprise, vous affichez des positions résolument à gauche. C’est, plus précisément, l’une des pierres de touche de l’islamo-gauchisme : cette arnaque propagandiste est également omniprésente chez les musulmans.
    Elle constitue même l’une des manifestations les plus éclatantes de la bêtise musulmane : cette façon dont des « intellectuels » musulmans sont capables de vaporiser dans l’espace public les assertions qui violent la logique la plus simple. La « logique » musulmane, c’est comme la « justice » du même bord : une antiphrase.
    « Rappeler que l’antisémitisme est une notion racialiste, donc à éviter, est d’un tel basisme, que je n’ose supposer que la grande culture qui ne fait pas défaut sur ce site ne puisse le comprendre. »
    Ce n’est « basique » que pour les islamo-gauchistes enragés dans votre genre. Pour le reste du monde, c’est à la fois une sottise et une infamie.
    Une sottise, parce que, pour commencer, vous ne savez pas écrire le français. « Basisme » n’est pas un mot français, et même en arabe je doute qu’il existe. Éviter une notion, je ne sais pas ce que ça veut dire. Vous confondez le mot et la chose : commençant par récuser le mot, vous finissez par montrer vos véritables intentions, qui consistent à « éviter » la chose.
    Une infamie, parce que votre propos montre que vous ne visez pas la chose, mais son contraire. Qui doit « éviter » l’antisémitisme ? Hitler, en s’abstenant de massacrer les Juifs ? Les musulmans et les Palestiniens, en s’abstenant d’en faire autant ? Ou bien, si l’on vous suit, les Juifs, qui devraient éviter de se plaindre de l’antisémitisme meurtrier dont ils sont l’objet, puisque, selon ce dont vous tentez de nous convaincre, l’antisémitisme n’existe pas ?
    Sans surprise, vous récusez à présent toute considération raciale (les « notions racialistes » seraient « à éviter »). Qui a dit ça ? Qui a donné cet ordre ? Le secrétaire général du Parti communiste français ? Le grand mufti de Jérusalem ?
    Vous nous sortez ce mot d’ordre de votre culotte de peau de petit flic de la Stasi, cinq minutes après avoir invoqué vous-même Hitler et « tout le monde européen qui détestait les Juifs dans les années 30 ». Tout cela pour réfuter mes remarques sur l’évolution des normes en matière sexuelle, ce qui n’a pas grand’chose à voir avec Hitler.
    Autrement dit, vous venez de vous livrer à une éclatante démonstration de ce en quoi consistent le « racisme » et le « nazisme », pour les gauchistes dans votre genre : un bâton pour battre vos opposants, une étiquette infamante à coller sur le dos de vos adversaires, lorsque vous manquez d’arguments pour les réfuter.
    Mais votre opposition au racisme est à géométrie variable. C’est quand ça vous arrange. Le racisme génocidaire des musulmans à l’encontre des Juifs, il ne vous gêne pas du tout.
    Évidemment que les « notions racialistes » ne sont pas « à éviter » ! Elles doivent, au contraire, être soigneusement considérées, étudiées et prises en compte. Les races existent, une guerre raciale est en cours, ça se voit comme le nez au milieu de la figure ; et je ne vois vraiment pas comment la gagner si l’on refuse de reconnaître qu’elle existe.
    Mais peut-être cherchez-vous à nous la faire perdre ?
    Et puis il faut bien rappeler que « Konbandit », comme vous dites, tout comme Alain Finkielkraut, objets de votre ressentiment, sont juifs. Mais c’est complètement un hasard, bien sûr.

  116. hameau dans les nuages

    @ Jérôme | 27 janvier 2021 à 20:59
    Savez-vous que dans certains pays africains comme le Mali, l’esclavagisme est encore la norme ? Il y a d’ailleurs de fortes chances que le grand-père des Traoré ait été propriétaire d’esclaves.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *