Selon que vous serez ministre ou misérable…

A Arles comme à Paris, Actes Sud et le couple Nyssen ont eu pour le moins un rapport très lâche avec la réglementation et les prescriptions de l’urbanisme (Le Canard enchaîné).

C’était clair, net, ostensible. La loi n’était pas leur souci.

Il y a eu régularisation à Arles et on nous annonce une régularisation à Paris (France Info). Pour que le couple Nyssen se mette en règle, il faut donc à chaque fois l’avertir des transgressions qu’il a commises en connaissance de cause. Il n’est pas capable spontanément d’être civique !

14715613

Je ne sais quelle sera la décision du président de la République et du Premier ministre au sujet de la ministre Françoise Nyssen. Benjamin Griveaux a déclaré que personne n’était au-dessus des lois mais que la mise en examen demeurait le critère essentiel pour exfiltrer une personnalité du gouvernement.

Il ne s’agit pas à nouveau de discuter le bilan de la ministre qui ayant été choisie sur le conseil de l’épouse du président résiste pour l’instant à tout ce qui aurait peut-être pu ou dû la conduire à un départ volontaire.

Je m’interroge seulement sur la condition de la mise en examen qui, si on la pousse à bout, va devenir une sorte de bouclier pour les anomalies et fautes qui mériteraient en elles-mêmes une approche sévère. Avant même tout honneur ministériel.

Parce que Françoise Nyssen ne risque pas pour l’instant une mise en examen et qu’on lui laisse le droit de revenir sur ses négligences, il n’y aurait pas l’ombre d’un problème à garder ainsi au gouvernement, structure qui devrait tenter de se rapprocher le plus possible de l’exemplarité, une personnalité qui a failli avant dans des circonstances qui pour le commun aurait entraîné d’autres conséquences.

La situation se complique puisque le Parquet de Paris a ordonné une enquête sur les travaux immobiliers autorisés par Françoise Nyssen.

On n’a pas besoin de surestimer ces indifférences répétées à l’égard de l’urbanisme conforme pour estimer qu’une telle constance est tout de même à déplorer.

Si le Premier ministre la maintient à son poste, il lui suffira de nous convaincre. On a donc le droit de tout faire si on n’est pas mis en examen ! Malgré une enquête. J’entends déjà : mais il y a la présomption d’innocence !

Je souhaite bon courage à Edouard Philippe pour sa dialectique. Qu’il la garde ou non.

Article précédent

Ne laissez pas venir à moi les petits enfants...

Article suivant

Une obscure fascination...

Voir les Commentaires (95)
  1. A Arles, Françoise Nyssen a déjà été prise en défaut puisqu’elle et son mari Jean-Paul Capitani ont fait réaliser des travaux non déclarés en 2011.
    Elle persiste et signe à Paris.
    Elle et son mari sont donc des tricheurs.
    Après Benalla, Kohler, l’addition commence à être salée pour la « République exemplaire »…

  2. Si les faits sont avérés elle doit sortir du gouvernement.
    Si le chef de l’Etat la garde à ses côtés, il ne sera plus crédible pour poursuivre ses réformes.

  3. Marc GHINSBERG

    Supposons, cher Philippe, qu’un magistrat se retrouve exactement dans la même situation que la ministre au regard du code de l’urbanisme. Que se passerait-il pour lui au plan professionnel ? Rien je suppose.

  4. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    On verra si la justice va s’occuper de ce qui est reproché à la ministre de la Culture.
    Cela dit, la question se pose de son maintien pour diriger ce ministère.
    Depuis 1958, on a eu toute une ribambelle de ministres de la Culture, des très bons, des bons, des moyens.
    Celle-ci est ectoplasmique.
    Dans la composition de ce gouvernement, il y a eu quelques erreurs de casting.
    Cette erreur-là est indéniable.

  5. Le cas de Mme Nyssen est délicat. Dotée d’une double nationalité, elle est française pour la culture et belge pour le droit immobilier français.
    Les Français, la presse en tête, ne lui passeront rien jusqu’à ce que limogeage s’ensuive. Avec d’autant plus d’insistance que chacun d’eux, jamais, au grand jamais, n’a tenté un jour ou l’autre d’échapper aux contraintes règlementaires en faisant l’autruche ou l’âne.
    J’approuve presque tout ce que Philippe Bilger a écrit. Néanmoins, pour n’avoir pas dévoilé mon patronyme, il m’est aisé de voler dans les plumes de notre hôte sur un point particulier. Je m’explique.
    Acte 1 : mai 2017, le premier collaborateur du président de la République lit une liste de nouveaux ministres, souvent inconnus ou inattendus, parmi eux, Françoise Nyssen et Edouard Philippe. On saura plus tard que FN a été nommée sur proposition de l’épouse du président.
    Acte Sud : il va falloir démettre la ministre de la Culture.
    Acte 3 : vous voudriez que le malheureux Edouard Philippe, qui a si peu compté pour la nomination, qui a souffert de la gouvernance de style by-pass de la néo-ministre, soit celui qui décide du congédiement et qui l’explique au peuple ?
    Ah non ! cette tâche revient au président. Souvenons-nous de toutes les questions de moindre importance dont Emmanuel Macron a entretenu les populations.

  6. Robert Marchenoir

    Je ne songe pas à défendre les actes illégaux sans doute commis délibérément par un ministre, ou couverts par lui. Et je ne cacherai pas une certaine Schadenfreude à voir une éminente représentante du bien-pensisme de gauche se prendre les pieds dans le tapis de sa propre idéologie.
    Mais j’ai tout de même sursauté en lisant la feuille d’accusation : Françoise Nyssen aurait été coupable de ne pas avoir déclaré des travaux au fisc. Donc, maintenant, quand on fait des travaux, il faut les déclarer aux impôts ? Avec le sentiment que c’est quelque chose de mal ?
    Il a fallu attendre que d’autres explications soient publiées : le ministre, ou son délégué, a fait construire une mezzanine dans ses locaux, et cela le rendait redevable d’une taxe de 50 000 euros, plus une autre de 2 500 euros tous les ans.
    Donc, en France, quand une entreprise s’agrandit, quand elle marche bien, quand elle investit, quand elle prend des risques, eh bien il est urgent de la punir en la taxant, et en la balançant au Canard enchaîné lorsque d’aventure elle essaye d’échapper au racket fiscal.
    Et les étatistes ne peuvent même pas prétendre qu’il ne s’agit que de prélever une petite part des bénéfices réalisés… en vue du bien commun… non : là, c’est dès que tu agrandis ta boîte, dès que tu prends des risques, dès que tu t’imposes des soucis et des dépenses sans la moindre certitude de voir un profit au bout, que le fisc te tombe sur le dos en te disant : c’est mal.
    La réaction naturelle à cela est un grand bras d’honneur à l’État, et c’est ce que fait tout être humain normalement constitué — même une gauchiste bon teint devenue ministre de la Culture.

  7. C’est drôle la Macronie. Déjà la façon de faire de la politique en France est assez particulière mais la façon de faire de la politique en Macronie ça repousse encore d’un cran dans le comique de la politique française.
    Après tout, comme disait Beaumarchais, « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer ».
    Il faudra que je fasse graver ça sur ma tombe si j’ai encore assez de fric pour me le payer ce qui n’est pas du tout sûr.
    C’est génial la France. A chaque fois on se dit que ce n’est pas possible, on ne peut pas tomber plus bas, et VLAN ! on se vautre dans l’escalier pour atterrir comme un vieux flan à l’étage inférieur dont on avait oublié l’existence.
    On croirait presque que le peuple français le fait exprès en se disant qu’il est tellement plus intelligent que les autres, que c’est bien plus drôle de se détruire que d’être le premier de la classe, comme les boches par exemple.
    Tiens, ça me rappelle quelqu’un, va savoir qui…
    Bref, revenons au sujet pour ce qu’il vaut.
    Une ministre s’est prise pour la reine de Paris.
    Ouh la la ! « mon petit tralala », quel scandale on n’a jamais vu ça… blablabla.
    Réponse de Macron : « pas de mise en examen, pas de problème » évidemment.
    Par contre Bayrou, l’année dernière, c’était quand même bienvenu cette affaire d’assistants du MoDem bossant en même temps pour le parti et au Parlement européen, sortie juste après l’élection pour se débarrasser de lui après qu’il avait appelé à voter Macron.
    Au passage, tout le monde a remarqué que le RN (ex-FN) a eu deux millions bloqués mais le MoDem rien du tout pour exactement les mêmes suspicions de faits.
    C’est ça aussi l’exception culturelle française.

  8. La République (Exemplaire) En Marche (Arrière).
    J’avais, à sa nomination, un a priori assez favorable pour Françoise Nyssen : Actes Sud, c’est une belle maison d’édition et une vraie « success story ».
    Cette femme me semblait humble et discrète.
    Las ! Entre ses manquements à des obligations légales et sa discrétion devenue inexistante transparence dans son ministère, elle a beaucoup déçu.
    Je ne suis pas sûre du tout qu’elle sera remplacée même si je le souhaite.
    Un autre favori, Benalla lui-même, nous a expliqué que tout à l’Elysée reposait sur la proximité avec le roitelet, que c’était un phénomène de cour.
    Il semble que depuis l’époque de Bercy, où elle assistait à toutes les réunions, la reine-mère ait un pouvoir d’influence considérable : si ça lui chante, sa favorite Nyssen le restera.

  9. Catherine JACOB

    @ Wil | 24 août 2018 à 00:02
    « Au passage, tout le monde a remarqué que le RN (ex-FN) a eu deux millions bloqués mais le MoDem rien du tout pour exactement les mêmes suspicions de faits.
    C’est ça aussi l’exception culturelle française. »
    « Dans une ordonnance datée du 28 juin, les juges d’instruction «ont ordonné la saisie pénale d’une somme destinée au Front national au titre de l’aide publique apportée aux partis pour un montant de deux millions d’euros». Paris Match | Publié le 08/07/2018 à 16h51
    Il s’agit donc selon l’article L511-1 du code des procédures civiles d’exécution d’une saisie conservatoire. Elle serait destinée à rembourser 300 000 euros au Parlement européen. Qu’est-ce qu’on veut faire des 1 700 000 euros restants ?
    « L’aide publique au RN représente au total environ 4,5 millions d’euros. »
    Quel est le montant de cette aide, principale source de financement des partis, allouée au MoDem ? Et quel est le montant perçu par LREM ?

  10. @ Robert Marchenoir 23 août 19:58
    « La réaction naturelle à cela est un grand bras d’honneur à l’Etat »
    Hum ! Ouais!
    Sauf que cette ministre avait déjà été rappelée à l’ordre pour sa propriété d’Arles il y a quelques années. Et que son bâtiment parisien était sous contrôle des Monuments historiques avec des obligations inhérentes.
    « Gauchisme bon teint » sans doute mais au-dessus des lois destinées sans doute à l’usage exclusif du citoyen lambda.
    Ne mélangeons donc pas, dans ce dossier, une législation sans doute devenue folle et un « oubli » ou une « révolte » anti-impôts.
    Cordialement.

  11. La liste s’allonge de jour en jour. Zeus s’est changé en autruche… Mais où est passé le magnifique taureau blanc qui enleva la belle Europe ?

  12. Bonjour,
    « Selon que vous serez ministre ou misérable… »
    En fait il en a toujours été ainsi sous la Ve République et même sous les autres.
    N’en déplaise à Ruy Blas, la République exemplaire, avec un gouvernement constitué de ministres intègres, de conseillers vertueux, ça n’existe pas.
    Déjà le fait d’occuper un poste de ministre laisse sous-entendre des arrangements suspects, connivences troubles et autres magouilles pas très clean.
    Alors cette affaire de passe-droit du couple Nyssen ne fait que s’ajouter à la pile des indélicatesses de ministres qui ont cru qu’ils étaient intouchables parce que protégés par le bouclier de Jupiter.
    Mais nul n’est plus intouchable de nos jours. La presse dite d’investigation est là qui farfouille dans le passé de nos ministres et elle finit toujours par trouver une petite pépite qui fait le bonheur de ses lecteurs ou auditeurs.

  13. @ Wil
    « On croirait presque que le peuple français le fait exprès en se disant qu’il est tellement plus intelligent que les autres, que c’est bien plus drôle de se détruire que d’être le premier de la classe, comme les boches par exemple.
    Tiens, ça me rappelle quelqu’un, va savoir qui… »
    Ce n’est pas le peuple français qu’il faut incriminer selon moi mais ses élites qui savent si bien profiter des situations car elles sont presque parvenues à supprimer les contre-pouvoirs.
    « Et VLAN ! on se vautre dans l’escalier pour atterrir comme un vieux flan à l’étage inférieur dont on avait oublié l’existence »
    Oui c’est exactement ça, espérons que nous saurons retrouver la mémoire et renouer avec nos « fondamentaux ».
    @ Yves
    « Le cas de Mme Nyssen est délicat. Dotée d’une double nationalité, elle est française pour la culture et belge pour le droit immobilier français. »
    Une société qui ne mise pas sur sa jeunesse et qui fabrique des rentiers – qui plus est exilés fiscaux – est condamnée à pourrir sur place.
    @ Jabiru
    « Si les faits sont avérés elle doit sortir du gouvernement.
    Si le chef de l’Etat la garde à ses côtés, il ne sera plus crédible pour poursuivre ses réformes. »
    Oui mais que faire alors de Pénicaud, Belloubet, Kohler, et même Collomb ? A part Richard Ferrand exilé des charges ministérielles (si je me souviens bien mais on finit par s’y perdre) et promu au poste de général en chef des armées parlementaires, tous ces ministres ont bénéficié de l’aveuglement de ceux qui les ont choisis.

  14. Michel Deluré

    Ignorer les règles élémentaires du code de l’urbanisme, qui plus est lorsque l’on occupe un bâtiment classé, et se retrouver en charge du ministère de la Culture, voilà qui est pour le moins paradoxal !
    Il est vrai que s’agissant du code de l’urbanisme, madame Nyssen semble avoir besoin d’une mise à niveau urgente puisque la voilà prise en flagrant délit de récidive. L’étourderie, qu’elle avait plaidée lors d’un précédent incident, paraît être un trait de son caractère qu’elle devrait décidément s’attacher à corriger !
    Certains ne verront dans ce nouvel accroc affectant l’exécutif qu’une banalité. Mais, après les affaires Ferrand, Benalla, Kohler, cela commence à faire pas mal de banalités qui finissent par interpeller et qui démontrent que le changement est toujours plus facile en paroles qu’en actes.
    Quant à l’exécutif, si les faits sont avérés, il doit savoir quelle ligne de conduite s’impose, à moins que madame Nyssen, de son propre chef ou diplomatiquement conseillée, lui retire cette épine du pied.

  15. Catherine JACOB

    Pour des raisons difficiles à exposer publiquement sans risquer de me faire encore quelques nouveaux ‘amis’, votre billet du jour m’interpelle particulièrement.
    Bon, je vais quand même dire un mot de la première de ces raisons:
    L’une de mes grand-mères est née dans une partie, ou dans les abords, vu que des modifications étaient déjà intervenues à ce moment-là, d’un bâtiment classé par la suite en 1991 car représentatif de la période Renaissance dont il subsiste peu d’exemples en Lorraine où elle est considérée comme Renaissance tardive.
    Pour des raisons essentiellement affectives, cependant, et aussi sur le fondement d’autres découvertes ayant eu lieu par la suite en consultant le cadastre, j’ai conservé un certain intérêt pour ces bâtiments dont la dernière famille à les avoir possédés et occupés en entier était, il me semble sauf erreur, la famille du Coëtlosquet, d’origine bretonne mais qui a été à un moment donné à la direction des cristalleries Saint-Louis, à Saint-Louis-lès-Bitche, laquelle ayant commencé son activité en 1781 existe toujours et emploie, il me semble, des apprentis souffleurs japonais.
    Les premières modifications significatives ont été déplorées par mon défunt père. Il s’agissait de l’arc en plein cintre du portail d’entrée dans la cour. Pas d’origine paraît-il, il aurait disparu pour des raisons de commodités dit-on, puis du puits qui a disparu lui pour des raisons sanitaires mais sans qu’on ait pu savoir où il était passé.
    Le voici avec quelqu’un de la famille de l’immédiate après-guerre : comme on le voit par rapport à la taille de la personne, ce n’était pas un petit ouvrage. De fait il était plus important que celui du Haut-Koenigsbourg et aussi que celui du château de Malbrouck à Manderen. Donc il n’a pas pu disparaître si facilement sans laisser de traces, autres bien sûr qu’une plaque de béton avec un système de pompe : .
    Bref, la façade caractéristique avec ses fenêtres à meneaux a également fait l’objet de diverses « réparations /destructions », quelqu’un y a même mis à un moment donné dans la grange un cheval qui n’était pas content d’être enfermé là toute la journée et l’a fait savoir, l’électricité y a été installée à la va-comme-je-te-pousse, le bâtiment partagé en plusieurs logements, bricolé de tous les bouts, j’ai même entendu parler d’un projet de pizzeria. Bref, de passage un jour à la mairie du coin pour y faire authentifier quelques documents, je me suis inquiétée de tout cela en demandant : « Mais comment est-ce possible de traiter ainsi un bâtiment classé ? », j’ai appris qu’il n’était finalement pas classé.
    « Mais comment ça il n’est pas classé ? J’ai en ma possession une monographie qui le donne comme classé avec une date de classement. »
    Voilà. Bon. Il y a donc au patrimoine des bâtiments classés / déclassés, des puits qui s’envolent, des façades historiques qui changent de physionomie, des armoiries qui se voient burinées, etc.
    Etant allée consulter les plans originaux aux archives départementales pour en avoir le cœur net, j’ai appris qu’ils n’étaient plus autorisés à la consultation du public parce que trop fragiles.
    Je crois que je vais me faire de nouveaux ‘amis’ et je n’en ai vraiment pas besoin, mais c’est comme ça.
    Vus d’ici en tout cas, les agrandissements Nyssen me paraissent une bonne petite blague sans importance.

  16. Au regard du Code de l’urbanisme, dès que l’on dépasse la taille d’une maison de poupée, il faut une autorisation d’occuper le sol…
    Dès qu’on vous délivre une AOS, vous êtes taxé…
    Prenez le cas fréquent d’une envie de piscine hors-sol qui soit plus vaste qu’une grande baignoire à bulles.
    Vous devez obtenir une « non-opposition » à « déclaration préalable (DP) » qu’on vous refusera ou qu’on vous délivrera dans le délai de 2 mois en fonction du règlement d’urbanisme, il ne s’agira peut-être que d’une autorisation provisoire avec obligation de la démonter dans le délai indiqué.
    Si vous êtes une VIP très informée, vous monterez la piscine démontable avant de déposer une DP et vous démonterez avant d’obtenir un refus explicite.
    Et le tour sera joué : « nul n’est au-dessus des lois »…
    D’autant plus s’il en va de la protection légale des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.

  17. @ Wil 24 août 2018 à 00:02
    Tout à fait Wil.
    Perso j’attends toujours le résultat de l’enquête sur la présomption de favoritisme concernant un déplacement d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, à Las Vegas le 6 janvier 2016, préparé par Business France, dirigé à l’époque par Muriel Pénicaud.
    « À l’origine de ces révélations, le coût de ce déplacement réalisé par Havas pour Business France, sans appel d’offres, estimé à 381 759 euros dont 100 000 euros pour les seuls frais d’hôtel.
    Une enquête préliminaire pour soupçons de favoritisme a été ouverte en mars 2017. Une information judiciaire pour favoritisme et recel de favoritisme a également été ouverte »(L’Express)
    Madame Pénicaud a été entendue par un juge d’instruction le 22 mai dernier. Bon, à dans deux ans…
    Maintenant c’est Françoise Nyssen dont on ne peut soulever la présomption d’innocence puisqu’elle a elle-même reconnu les faits, se contentant de saluer la réaction de la maison d’édition accusée d’avoir réalisé des travaux sans autorisation et de ne pas les avoir déclarés quand elle en était à sa tête.
     
    « Actes Sud s’est engagé à entreprendre les démarches nécessaires pour régulariser la situation de ses bureaux parisiens ».
    Quid si les Monuments de France (bâtiment classé) demandent à ce que ce soit remis en l’état antérieur ? 😀 (« je fais un rêve » comme disait Guitry)
     
    Je me pose alors deux questions (minimum ;)) :
    – QUI est propriétaire(s) des murs abritant Actes Sud ?
    – Le loyer d’Actes Sud a-t-il été augmenté depuis l’agrandissement non déclaré, des 150 m² ?
    Le gouvernement Macron-Philippe qui nous a été vendu irréprochable et transparent devient au fil des jours répréhensible et opaque. Sans parler de Benalla parti avec son coffre-fort sous le bras, et Khoeler et sa famille en or (massif) 🙁

  18. Commençons par le début.
    https://www.architectes.org/permis-de-construire-formulaires-cerfa-et-dossier
    Si on lit le Palmipède et le type de travaux réalisés dans des sites protégés, notre ministre de la Culture est une sacrée magicienne ; les travaux ne se sont pas fait en un jour, décidément nos politiques sont meilleurs pour se servir que pour servir les autres, l’exemplarité à la niche.
    Le pire de tout c’est que rien ne lui sera fait démolir, elle régularisera avec quelques adaptations et mansuétudes accordées et basta.
    En fait elle aura gagné le droit de faire des modifications interdites par la loi sans l’avis des personnes concernées : comme elle a voulu quand elle a voulu, chapeau l’artiste !

  19. Cette phrase « On a donc le droit de tout faire si on n’est pas mis en examen » est étonnante. Elle a pour pendant l’assertion « Tout ce qui n’est pas interdit est permis ». Est-ce bien la même chose ? Ou bien certains de vos commentateurs pourront-ils me dire où se trouve la différence ?

  20. @ Mano
    C’est une formule de notre hôte : la ligne de conduite du gouvernement étant, depuis le début, qu’un ministre mis en examen devait partir.
    Ça semblait vertueux mais dans le cas présent, cela permet de maintenir en place une ministre qui a bel et bien manqué, à au moins deux reprises, à des obligations légales… être mise en examen !
    Joli tour de passe-passé et belle hypocrisie !
    @ Robert Marchenoir
    « Nul n’est censé ignorer la loi. »
    « Dura lex, sed lex ».

  21. Marc GHINSBERG

    @ breizmabro
    Des pseudos encore et toujours.
    Concernant l’utilisation des pseudos, vous me faites observer, à juste titre, que Molière et Voltaire assumaient leurs écrits bien qu’ils ne les signèrent pas de leur patronyme. En effet on savait qui était Molière, qui était Voltaire, ils ne se cachaient pas derrière un nom d’emprunt, ils n’avançaient pas masqués. Ils avaient décidé de choisir eux-mêmes leurs noms, ils avançaient à visage découvert. Je n’ai rien à dire sur cette pratique.
    En revanche, je désapprouve l’usage d’un pseudo quand il s’agit de masquer son identité, de se réfugier derrière l’anonymat, de ne pas assumer ses propos ou ses actes. Bref de ne pas avoir le courage de ses opinions. Mais le courage n’est sans doute pas la chose du monde la mieux partagée.
    @ Valéry
    « De plus, du fait que la liberté d’expression est à double tranchant, il est même recommandé de ne pas trop s’exposer personnellement, puisqu’une majorité de gens sont tout simplement paresseux et préfèrent couper court à une discussion, en vous cataloguant selon ce qu’ils savent ou croient savoir de vous – vous en avez fait les frais si j’ai bonne mémoire. »
    Vous avez raison, un imbécile a déclaré son antipathie à mon égard compte tenu de ma profession et de mon origine supposée, ce qui lui a valu quelques répliques cinglantes. S’il m’avait trouvé antipathique du fait de mes commentaires, je ne m’en serais pas formalisé. En agissant comme il l’a fait, il s’est discrédité lui-même. Ce n’est pas cela qui me fera renier mon patronyme ou mon parcours professionnel.
    Si je discutais comme vous en faites l’hypothèse avec Marion Maréchal ce ne serait évidemment pas pareil que si je le faisais avec une Marion que j’entendrais pour la première fois. C’est que dans le premier cas, je sais déjà ce qu’elle pense sur un certain nombre de sujets parce qu’elle l’a déjà exprimé (et qui peut être différent de ce que dit sa tante), ce qui permet d’aller rapidement plus loin dans la discussion. En tout état de cause je ne la refuserais pas.

  22. Michelle D-LEROY

    C’est fou ce que nos belles âmes de gauche ont la phobie administrative… forcément ce sont des tâches par trop terre à terre laissées aux bas peuple.
    Mais comme l’exemple vient d’en haut et vu le tintamarre sur le transparence sitôt au pouvoir, le Président doit l’aider à démissionner, surtout que d’après les gens bien informés, elle n’est pas une ministre fantastique. A l’exécutif de réagir.
    La Macronie lance de bien mauvais messages au moment où elle s’apprête à augmenter (encore) taxes et impôts.

  23. @ Michel Deluré 9h06
    « Ignorer les règles élémentaires du code de l’urbanisme, qui plus est lorsque l’on occupe un bâtiment classé, et se retrouver en charge du ministère de la Culture, voilà qui est pour le moins paradoxal !  »
    Oui !
    Imaginerait-on Hulot assécher une zone humide dans une zone Natura 2000 ?
    C’est du même acabit !!

  24. @ Breizmabro
    « Je me pose alors deux questions (minimum ;)) :
    – QUI est propriétaire(s) des murs abritant Actes Sud ?
    – Le loyer d’Actes Sud a-t-il été augmenté depuis l’agrandissement non déclaré, des 150 m² ?  »
    Et en quoi est-ce que ça vous regarde ?
    D’autant que ce sont des informations que vous pouvez parfaitement trouver toute seule si vous vous en donnez la peine, sauf en ce qui concerne le loyer peut-être.

  25. Je viens d’entendre Aurore Berger, soit elle nous raconte des salades soit je lui dis chiche !
    Elle a dit que Françoise Nyssen allait « régulariser » alors je dis bravo, c’est-à-dire si j’en crois mon expérience, déconstruire et revenir à l’état initial, chiche !
    Enfin du concret, de l’éthique, du citoyen… sur mon home-trainer je faisais un rêve éveillé. Si Aurore m’entend je prends les paris.

  26. @ Marie 24 août 2018 à 09:35
    Une petite allusion à la piscine de Manu, sa femmes et les p’tits princes qui sont venus chez nous à Brégançon, non pas pour nous serrer la pince mais pour bien profiter de leurs impôts (comme on disait dans mon ancien métier « toujours faire du retour sur investissement » ;))
    Bref, si je vous ai bien comprise Marie, tout ces gens-là ont plus ou moins fait des stages dans le BTP ou chez Havas…
    Quand je pense que Macron veut rogner les indemnités de chômage des cadres supérieurs (qui ont cotisé à hauteur de leur salaire), je me fais du souci pour le prochain « grand remplacement » du gouvernement 🙁
    Oups j’ai encore tout faux, eux ils garderont leurs privilèges lonnnngtemps, et ça va nous coûter un pognon de dingue, hein Manu ? 😀

  27. @ breizmabro
    Pour bien comprendre il nous faudrait le bail, le règlement de copropriété, et autres fantaisies…
    A la fin de cette phrase une grande fatigue s’empare de mes neurones et l’ensemble du système me déconseille de pousser plus loin le raisonnement, sur des données bancales…

  28. @ Marc GHINSBERG
    « En revanche, je désapprouve l’usage d’un pseudo quand il s’agit de masquer son identité, de se réfugier derrière l’anonymat, de ne pas assumer ses propos ou ses actes. Bref de ne pas avoir le courage de ses opinions. Mais le courage n’est sans doute pas la chose du monde la mieux partagée. »
    Je constate que vous prenez le relais sur cette question dénuée d’intérêt et vous n’y allez pas de main morte, cependant, je vous trouve bien audacieux d’attacher le courage au patronyme…
    Vous n’imaginez pas le nombre de couards portant haut le patronyme en guise de courage et le nombre de pseudos lâches rasant les murs dans l’ombre des nuits de ces temps sombres et inhumains.
    Ainsi, ce raccourci imbécile qui convoque le courage comme s’il s’agissait de porter un chapeau, nous rappelle si besoin était que celui qui en manque en parle abondamment tandis que celui qui le possède ne sait que le mettre en action.
    L’action n’est pas la vantardise, ni la prétention et pas davantage le dénigrement des autres.
    Dès lors nous pourrons facilement convenir et définitivement que l’annonce du patronyme n’a rien à voir avec le courage et c’est heureux, car il nous faudrait admettre que partout où je lis un cavalier, je devrais me réjouir de cette évidence que les courageux ne manquent par les temps qui courent… Qu’allons-nous faire de tout ce courage ? Je me le demande ?? Peut-être le recycler en humilité ?
    NB : Sur la table je lisais pas plus tard qu’hier le patronyme luisant et imposant d’un abruti excessivement courageux qui n’hésitait pas à assumer ses âneries…

  29. @ Gavot 24 août 2018 à 11:53
    « Et en quoi est-ce que ça vous regarde ? »
    Ça me regarde dans la mesure où Madame Nyssen, ministre d’Etat, fraudeuse repentie, avait des obligations qu’elle n’a pas respectées, à l’insu de son plein gré, mais qu’elle pourrait être, en plus, la propriétaire des locaux qu’elle loue à Actes Sud (sous forme de SCI je n’en doute pas) dont elle était par ailleurs la dirigeante, et que fiscalement ça change beaucoup de choses.
    Naturellement si je ne connais pas le nom de la SCI c’est beaucoup plus compliqué d’avoir les renseignements ad hoc.
    Mais j’ai pris bonne note de votre intervention.
    ————————————
    @ Marc GHINSBERG 24 août 2018 à 11:12
    A propos de Molière et Voltaire vous avez tort car avant qu’ils ne deviennent célèbres, et que Louis XIV ne trouve Molière à son goût, c’étaient juste des inconnus écrivant sous pseudo.
    Le jour où Manu me trouvera à son goût je vous promets de vous fournir ma fiche Wiki 😉

  30. @ Marc GHINSBERG
    « En revanche, je désapprouve l’usage d’un pseudo quand il s’agit de masquer son identité, de se réfugier derrière l’anonymat, de ne pas assumer ses propos ou ses actes. Bref de ne pas avoir le courage de ses opinions. »
    Une position en retrait : avant, vous prétendiez que les masques se comportaient plus mal que les autres.
    Quelles preuves en avez-vous fournies ?
    Autre chose, pour le courage : les retraités ou les gens ayant les positions de tout le monde ne risquent rien, les autres TOUT.
    Il n’est pas pertinent de demander aux uns et aux autres de suivre les mêmes pratiques.
    Le courage est personnel, il dépend et de ce qu’on risque objectivement, et de ce qu’on ressent individuellement, aussi, vous ne saurez jamais le courage qu’il faut à quelqu’un pour agir comme il le fait.
    Mais je veux bien m’avouer lâche, si vous voulez, j’ai du moins ce courage, cette manière de penser : si la lâcheté est fort répandue, il est plus probable que je sois lâche que non lâche.
    Tiens, aurais-je dû prendre ce pseudo Lâcheté, moi, je veux bien, on m’aurait demandé pourquoi, j’aurais anticipé une réaction comme la vôtre et on m’aurait dit parano.
    Moi, je crois que la prudence guide mes actes – comme mes interventions : comme quand par exemple je dis qu’il faut jeter l’idée de gouvernement mondial dans la première fosse à purin qu’on peut trouver pour en discréditer l’idée, vu que si une tyrannie en émergeait, on ne pourrait la renverser.
    La prudence, équilibre des pouvoirs, que je prêche au niveau politique, ou individuel, à des gens qui n’auraient pas été malheureux comme les pierres s’ils m’avaient écouté, quel sens cela pourrait bien avoir de ne pas la suivre ?
    J’espère que je serais capable de me sacrifier pour le bien du monde.
    Si nécessaire.
    Mais pas pour moins que nécessaire.
    Cela serait pour expier de n’avoir, enfin, pas que moi, d’autres et moi, pas été capable d’empêcher certaines choses.
    Mais me connaissant comme je me connais, si je voyais les gens commettre certaines stupidités insignes, je crois bien que peut-être plus fortement que la peur, le dédain me détournerait d’intervenir. Il y a aussi l’absurde, trop tard, c’est trop tard.
    Dites-moi si on peut exposer ses idées et ce qu’on est aussi crûment, donc sincèrement, sans masque ?
    Si les mémoires sont aussi libres que les romans ?
    Sans sincérité, la pensée survit-elle, sans pensée, vaut-il la peine de s’exprimer ?
    A mon avis, NON.
    En somme, je m’étonne que des romanciers s’expriment sous leur nom et visage. On ne peut mieux émousser sa plume.
    Cela se paie, cela se paie : combien de flatterie les auteurs ne faisaient-ils pas à leurs protecteurs avant les droits d’auteur et quand existait une censure ? Comment le droit d’auteur s’amenuisant et le public inquisiteur tout-puissant de la télévision ne pousserait-il pas l’auteur à une prostitution de son image, de sa parole et de sa pensée ?
    Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, il en va de même des commentateurs, tout repérage, tout je vous permet de me « cerner », le mot veut tout dire, condamne à milles calculs d’acceptabilité de sa parole.
    Que reste-il pour l’inspiration ? Il faut s’abandonner sans résistance à ce qui vient pour se renouveler.
    Après, qu’on soit diabolisé… On le portera, comme toute offense, masque ou pas, jusqu’à la fin de sa vie, si non vengé.
    Mais on aura agi avec une parfaite sincérité et désintéressement, ce qui est impossible quand on traîne sa peau. Il faut laisser sa viande et la peur de punition et le désir de récompense loin derrière soi pour que la pensée déploie ses ailes !

  31. Pour se faire élire, monsieur Macron nous avait assuré qu’il entreprendrait un retour à une République exemplaire.
    Dans le cadre de l’affaire Benalla, il nous a assuré que la République exemplaire n’en était pas affectée.
    On attend à présent qu’il nous assure que le cas de Madame Nyssen, obligée du fait de ses fonctions d’éditrice de se déporter en matière de politique du livre au sein de son ministère, oublieuse du respect des dispositions du code de l’urbanisme (il est vrai que ce sont les éditions Dalloz qui en publient l’essentiel et pas Actes Sud), ne porte pas non plus atteinte à sa République irréprochable, tout autant que le cas de sa ministre du Travail qui a agi, il est vrai, au seul profit de son ministre, Emmanuel Macron, vrai responsable de la décision de sa subordonnée.
    Quant à demander au Premier ministre de régler le cas de ses ministres les moins vertueux, du fait que l’Élysée dirige tout et que Matignon n’est qu’un simple échelon de mise à exécution des décisions présidentielles, il me paraît comme à d’autres commentateurs que cela relève de la seule responsabilité du président de la République.
    Il me semble me souvenir que le Premier ministre a réalisé des entretiens d’évaluation avec chacun de ses ministres avant les vacances estivales. Je serais curieux de savoir comment cela s’est passé avec madame Nyssen. De même qu’avec mesdames Buzyn et Pénicaud qui semblent à présent se crêper le chignon sur l’imputation ou non aux entreprises d’une partie des arrêts de travail des employés… Là aussi, pour trancher le débat (ou le nœud gordien), le premier des ministres n’est pas monsieur Philippe mais bien monsieur Macron !

  32. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 24 août 2018 à 12:20
    « Quand je pense que Macron veut rogner les indemnités de chômage des cadres supérieurs (qui ont cotisé à hauteur de leur salaire) »
    Oui, c’est surtout ça. Ils ont cotisé à hauteur de leur salaire. Et dès lors, le montant des mensualités chômées est contractuel et le contrat fait loi entre les parties.
    Qu’il s’agisse de retraite ou de chômage, les cotisations sont indexées sur les revenus et leur taux est le même pour tout le monde.
    De ce fait, quelqu’un pourra avoir trimé toute sa vie sans, du fait de la faiblesse du revenu subsistant une fois les charges déduites, par exemple dans le cas d’un agriculteur, pouvoir beaucoup cotiser, sachant que dans le cas des bas revenus les cotisations sont forfaitaires et que leur pourcentage du revenu est alors beaucoup plus important que dans les cas d’un simple taux indexé sur son montant.
    Il aura certes droit au minimum vieillesse mais, selon l’âge auquel il aura pris sa retraite, ses héritiers seront ensuite contraints, bon gré mal gré, de rembourser la dette ainsi contractée qui se présente néanmoins comme une « aide sociale ».
    Bien. Et d’un côté ceux-là verront leur retraite revalorisée sans pénalité de remboursement à la clé si, d’un autre côté, ceux qui ont cotisé le même pourcentage de revenus en revanche conséquents, devraient voir leur retraite plafonnée sur le modèle du plafonnement dont il est actuellement question pour les indemnités de chômage.
    Vous évoquez simplement ledit chômage, mais bon il faut prévoir plus loin avec ces nouveaux zèbres au pouvoir. Car, du fait que « pour les cadres, la plupart des indicateurs sont au vert et qu’avec un taux de chômage qui est désormais de l’ordre de 3,5 % (et de 5,4 % pour les professions intermédiaires), ils connaissent même une situation de plein emploi », leur plafonner le chômage ne rapportera pas grand-chose, et nos zèbres devront ratisser plus loin. Car ce qui coûte en réalité ce n’est pas le chômage de 3 cadres, mais celui de 300 ouvriers. Le plafonnement du chômage des cadres est donc une façon de faire oublier le chômage ouvrier et l’échec des politiques successives à cet égard.
    Ce sera donc comme pour les assurances ordinaires qui ne cessent d’augmenter vos cotisations quand il devient extrêmement difficile de faire prendre en charge correctement et dans des délais raisonnables, le moindre sinistre.

  33. Nyssen a triché sur la base du pas vu pas pris, ou a préféré passer en force quitte à payer ce qui aurait dû être payé dans le cas où les travaux auraient été acceptés, ce qui n’était pas gagné, d’où le truandage. Une personne normale…
    Une justiciable de Nancy doit détruire une extension car elle gêne la voisine, qui a refusé toute indemnisation.
    Deux poids, deux mesures, mais on reste bien éloignés, avec le cas Nyssen, des bricoles de Richard Ferrand, eût-il été blanchi par la justice.
    Jack Lang en son temps avait fait creuser un « modeste bassin » à Bonnieux. Le mur de Léotard, les travaux de Drucker…
    Nyssen paiera un redressement fiscal, elle a interprété la loi à sa façon, et alors ?
    Une jurisprudence Nyssen ? Je l’espère bien, pour tous les électeurs molestés par l’administration.
    Edouard Philippe ? Qui est-ce ?

  34. Belle photo du couple, tout revêtu de cachemire d’été et foulard de soie, genre L’Isle-sur-la-Sorgue, où les antiquaires sont hors de prix, comment voulez-vous qu’il pense une seule seconde à déclarer un permis de construire ?
    Il n’y a que Robert Marchenoir pour essayer de nous prouver que c’est une atteinte à la liberté, pour excuser un tel oubli. On se marre, ces gens-là se croient tout permis, ils sont hors sol. Une nouvelle aristocratie.

  35. Je ne sais pas si ce qu’a fait cette ministre est grave mais force est de constater qu’en France, tout le monde ou presque triche, un peu (cela m’est arrivé), beaucoup… Il suffit d’écouter les conversations.
    Et donc, vouloir comme ministres uniquement des gens exemplaires est une tâche impossible, voire dangereuse.
    Prenez n’importe quel ministre, creusez un peu, demandez un peu de délation (comme sait le faire le Canard) et vous allez forcément trouver quelque chose.

  36. @ Catherine JACOB
    Si un monument peut être classé, vous admettrez qu’il doit bien être possible de le déclasser ?
    Tout est est assez subjectif dans les critères de classement/déclassement. Ce qui paraît incontournable un jour sera considéré comme sans intérêt le lendemain.

  37. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    J’aurais tendance à être indulgent concernant Madame Nyssen et ses travaux.
    Il semble qu’il s’agirait d’une mezzanine
    La législation de l’urbanisme comporte de nombreuses dispositions liberticides qui n’ont le plus souvent aucun intérêt patrimonial ou architectural. Elles servent juste à emm… le monde et à justifier l’emploi d’une pléthore de fonctionnaires inutiles qui peuvent jouer à cémoikelchef au détriment de braves citoyens qui voudraient juste construire ou aménager leur domicile selon leur goût.
    (Je n’ai pas dit que TOUS les fonctionnaires de l’urbanisme étaient inutiles.)
    @ Robert Marchenoir | 23 août 2018 à 19:58
    Je crois effectivement que ce qui irrite le plus nos gouvernants, c’est ça : « les bureaux ont été «augmentés de 150 mètres carrés» de surface par Françoise Nyssen, illégalement, en tout cas sans faire l’objet d’une déclaration fiscale. » (le figaro)
    @ boureau | 24 août 2018 à 08:23
    Quant à l’aspect classé du bâtiment, il suffit d’aller sur Google Street View pour s’apercevoir que cet immeuble est franchement quelconque (surtout la plaque en mémoire d’une saleté communiste).

  38. le Breton d'Amboise 37

    Quelle est la nature des travaux ?
    Il faut croire qu’ils n’ont pas défiguré ledit immeuble, puisqu’il a fallu 21 ans aux meilleurs investigateurs de Paris, à savoir le Canard, pour s’apercevoir de la chose.
    Ou alors, on considérait que l’absence de formalisme n’était pas si grave pour l’éditrice, mais qu’elle devient impardonnable pour la ministre.
    Le seul souci est qu’elle a fait ces travaux en tant qu’éditrice, voici 21 ans.
    Il faut croire qu’il n’y avait rien d’autre à trouver.
    Le journalisme devient pitoyable quand il atteint ce niveau.
    Franchement le Parquet de Paris n’a-t-il rien d’autre à faire ? On en a marre de ces juges inquisiteurs qui s’en prennent à la classe politique surtout quand celle au pouvoir ne correspond pas à leurs idées (celles du Syndicat de la magistrature bien sûr !).
    Il y a tant d’autres dossiers plus urgents en attente !
    Quel pays !

  39. Cher Philippe,
    Le Canard enchaîné devrait défendre le milieu de l’édition.
    Nous n’aimons pas que des personnes soient torturées psychologiquement pour des raisons politiques.
    Vraiment cela ne ressemble à rien et c’est maladif d’être haineux à ce point.
    françoise et karell Semtob

  40. Claude Luçon

    @ le Breton d’Amboise 37 | 24 août 2018 à 22:14
    Le problème n’est pas que chez nous, il affecte toutes les
    démocraties, chez les journalistes en particulier.
    Pas plus tard qu’hier soir durant un documentaire sur William et Harry des journalistes britanniques se posaient sérieusement la question de savoir comment ils allaient pouvoir créer la zizanie entre les deux frères et leurs épouses et avaient décidé que Meghan était le maillon faible donc il fallait la poursuivre à tout instant et ignorer Kate pour essayer de la rendre jalouse de la perte de leur attention. Ils ont déjà noté une chose qui va détruire la famille royale : les révérences de Meghan sont plus courtes et moins protocolaires que celles de Kate.
    Traversez l’Atlantique et voyez à quoi sont occupés leurs journaleux, trouver des failles dans la famille Trump, la tâche devient trop facile alors ils repartent avec Weinstein et un puceau de 17 ans.
    Il faut bien que tous les médias s’occupent, Daech ne tue pratiquement plus personne, une mère ici, une sœur là, quelques millions de gamins qui meurent de faim dans le monde, rien pour justifier un vrai scoop.
    Plus de Tapie, de Berlusconi, personne !
    On fait comme on peut avec ce qu’on a !
    En attendant le prochain massacre avec impatience ou un vrai scandale à taper sur les touches de son portable et mettre en ligne.
    Rassurez-vous la con… pardon bêtise n’est pas une exclusivité de nos medias elle s’est aussi mondialisée.

  41. Michel Deluré

    @ Noblejoué 24/08 15:38
    Admettons que les masques, comme vous dites, puissent en certaines circonstances, concernant lesquelles il y aurait cependant matière à débattre, se justifier.
    Pensez-vous que le recours à ces masques autorise en revanche ceux qui les utilisent à profiter de l’invisibilité qu’ils leurs confèrent pour user dans leurs écrits d’agressivité à l’égard d’autrui, pour manquer de la plus élémentaire courtoisie dans leurs propos, pour affirmer tout et n’importe quoi ?
    Une telle attitude ne témoigne-t-elle pas selon vous d’une répugnante lâcheté ?

  42. Nyssen a sciemment omis de déclarer les travaux.
    Toutefois il convient de s’interroger sur le traitement fiscal de ces derniers : les locaux appartiennent-ils à une SCI Nyssen, comme ce fut le cas pour Ferrand à la Mutuelle de Bretagne ?
    Les travaux ont-ils été payés par Actes Sud et déduits fiscalement, simultanément à un bail qu’Actes Sud aurait avec une SCI familiale Nyssen ?
    Dans l’affirmative, Actes Sud déduit des travaux, verse le loyer à la SCI Nyssen qui revalorise son patrimoine immobilier grâce à une entreprise tierce.
    Cette histoire sent l’abus de biens sociaux, bien davantage que la fraude fiscale. Actes Sud en redressement judiciaire, voilà comment éviter de payer les amendes.

  43. En France la même tolérance envers les écarts de conduite des puissants nous a conduits à un niveau de tolérance à la corruption extrêmement élevé. Résultat, un pays qui s’appauvrit et sacrifie sa jeunesse [absence d’investissement dans la formation] tuant ainsi son avenir dans l’œuf.

  44. hameau dans les nuages

    J’ai vraiment pas de chance. J’ai coupé une grange vide en deux pour que le soleil du matin pénètre dans la cour fermée. J’avais déposé un permis pour ce faire. Ils ont estimé que certes la surface bâtie avait diminué mais que ce qui restait n’avait plus vocation à être une grange. 400 euros de taxe foncière en plus.
    Dans ce pays travailler devient un luxe qui se paye.

  45. Xavier NEBOUT

    Il faut arrêter le délire.
    Si l’on doit mettre en examen tous ceux qui on agrandi leur superficie habitable en aménageant un garage, un grenier ou une dépendance sans déclarer un changement d’affectation, on peut y mettre la moitié des banlieusards.
    De plus, à l’égard du fisc, tout aménagement améliorant la valeur locative devrait être déclaré.
    « Monsieur le ministre des impôts, ayant installé un portail électrique, veuillez augmenter ma taxe foncière… »
    On devra en outre emprisonner les maires ruraux qui, lorsqu’un agriculteur a demandé s’il fallait un PC pour ceci ou cela, lui ont répondu de ne pas l’emm… avec des conn…s.

  46. @ Catherine JACOB | 24 août 2018 à 18:25
    « Le plafonnement du chômage des cadres est donc une façon de faire oublier le chômage ouvrier et l’échec des politiques successives à cet égard »
    Exactement !

  47. Robert Marchenoir

    @ Sophie | 24 août 2018 à 11:06
    « Nul n’est censé ignorer la loi. »
    Sottise. Absolument personne ne connaît la loi, toute la loi. Même les avocats. Même les juges. Tout simplement parce que c’est impossible. Le déluge législatif qui caractérise notre époque l’exclut absolument.
    Quelque monstre humain connaîtrait-il par cœur tous les textes de loi, que votre proverbe serait encore de la daube. En effet, la loi est désormais tellement mal faite qu’elle se contredit d’un texte à l’autre — quand ce ne sont pas les textes eux-mêmes qui ne veulent strictement rien dire, et ouvrent donc la voie à l’arbitraire.
    Quant à la loi qui serait lex bien que dura, eh bien ! à partir du moment où elle est communista, la loi est poubellista.
    @ Savonarole | 24 août 2018 à 19:35
    « Il n’y a que Robert Marchenoir pour essayer de nous prouver que c’est une atteinte à la liberté, pour excuser un tel oubli. »
    Vous m’avez mal lu. Je n’excuse rien. Mais oui, certainement, le délire législatif et la folie fiscale sont des atteintes à la liberté… qui peut honnêtement soutenir le contraire ?
    La curée contre Nyssen ne s’explique que parce que les Français, eux-mêmes, en ont assez de toutes ces réglementations liberticides. C’est un assez mauvais motif.
    Je gage qu’environ 100 % des politiciens ont des choses similaires à se reprocher. Et environ 100 % des Français. Le plus important est-il l’hypocrisie de ceux qui ne respectent pas les lois qu’ils nous imposent, ou bien l’action de ces mêmes politiciens pour changer ces lois dans un sens souhaitable ?
    Nyssen coupe-t-elle le robinet du pognon culturel clientéliste, pour cantonner le fruit de nos impôts à ce qui compte vraiment dans le rôle de l’État à cet égard ? Voilà ce qui m’importe, à moi.
    On peut trouver des choses à reprocher à tout le monde, à partir du moment où l’on s’introduit chez les gens pour ouvrir leurs placards. C’est la même démarche que les pseudonymes, ça…
    Mais il est plus facile de hurler contre telle ou telle infraction personnelle, révélée par les médias avec l’aide de gens parfaitement sélectifs et intéressés, que de se pencher sur les dossiers politiques et d’analyser le bien-fondé de l’action publique de tel ou tel.
    Aujourd’hui, Churchill ne pourrait jamais arriver au pouvoir. Pensez donc, un ivrogne pareil… ça ne se fait pas d’attaquer au whisky dès le matin. Cela ne permet pas de « représenter dignement le pays ». Churchill « n’incarnait pas la fonction ». Je suis sûr qu’il ne payait pas les notes d’électricité du 10, Downing Street.

  48. @le Breton d’Amboise 37 le 24 août 2018 à 22:14
    Dommage que le Canard ait révélé le côté fraudeur chic des Nyssen-Capitani et tant mieux que Mediapart ait révélé le coté fraudeur chic de Cahuzac n’est-ce pas ?
    Ainsi (paraphrasant La Fontaine), selon que vous soyez socialiste, ou pas, votre jugement sera blanc ou noir.

  49. @ Philippe Dubois 24 août 2018 22:04
    « Aspect classé du bâtiment »
    La laideur, supposée ou non, d’un bâtiment classé, ne décharge pas son occupant de respecter la loi !
    Cordialement.

  50. @ Michel Deluré | 25 août 2018 à 08:56
    « Pensez-vous que le recours à ces masques autorise en revanche ceux qui les utilisent à profiter de l’invisibilité qu’ils leurs confèrent pour user dans leurs écrits d’agressivité à l’égard d’autrui, pour manquer de la plus élémentaire courtoisie dans leurs propos, pour affirmer tout et n’importe quoi ?
    Une telle attitude ne témoigne-t-elle pas selon vous d’une répugnante lâcheté ? »
    Ou l’oubli de leur avantage d’être masqué.
    Mais dans les deux cas, cela est injuste et dénote d’un manque de contrôle de soi… Cependant, être masqué ne veut pas dire tendre l’autre joue : qu’un masque ou un patronyme m’agresse et je le fustige à mon tour. Avec ou sans masque, je ne cherche pas les gens, mais si on me cherche, on me trouve.
    Je vous remercie de ne pas diaboliser les masques à priori, c’est celui qui agit mal qui est mauvais, à mon avis.
    Mais on l’oublie pour ceux qu’on n’aime pas, qu’ils portent un masque ou toute autre raison que ce soit.

  51. @ Philippe Dubois 22h04
    « La législation de l’urbanisme comporte de nombreuses dispositions liberticides qui n’ont le plus souvent aucun intérêt patrimonial ou architectural. Elles servent juste à emm… le monde et à justifier l’emploi d’une pléthore de fonctionnaires inutiles qui peuvent jouer à cémoikelchef au détriment de braves citoyens qui voudraient juste construire ou aménager leur domicile selon leur goût. »
    Le code de l’urbanisme c’est aussi la totalité de la loi littoral de 1986 qui permet à notre pays de ne pas avoir saccagé ses rivages….
    C’est aussi le code de l’urbanisme qui permet, plus ou moins bien selon les cas, de préserver les paysages urbains grâce aux PLU…C’est aussi lui qui permet de conserver des coupures vertes dans la planification spatiale…
    J’arrête là mais l’application correcte de la législation de l’urbanisme est un puissant levier pour ceux qui, comme moi, souhaitent que notre environnement ne soit pas trop abîmé….
    Quant à la dame Nyssen, les travaux réalisés dans les locaux d’Actes Sud n’ont été signalés ni à la direction de l’urbanisme de la Mairie de Paris ni au fisc et enfreignent aussi bien le code de l’urbanisme que celui du patrimoine. En effet, la façade du bâtiment étant classée au titre des Monuments historiques depuis 1926, les Bâtiments de France et l’architecte en chef des Monuments historiques auraient également dû être informés de ces importants travaux de remaniement des espaces intérieurs.
    On peut invoquer l’emprise fiscale et l’acharnement bureaucratique qui accablent notre pays et qui font partie du paysage français quasi soviétique. Pour autant est- ce que cela dispense les citoyens, fussent-ils chefs d’entreprise ou ministres, de contourner la loi ? Personnellement je suis en faveur de la mise en concurrence de notre système de sécurité sociale, mais si je m’avise de ne pas acquitter les cotisations URSSAF, j’aurai de très graves ennuis… donc je m’abstiens.
    Autrement dit on peut penser ce qu’on veut, le dire et l’écrire mais si l’on s’amuse à faire abstraction de la législation en vigueur, on entre dans une autre dimension…
    Dernière considération : je trouve déplorable que les « puissants » puissent s’arranger avec la loi. Le permis de construire de Michel Drucker à Eygalières, finalement accepté, fait partie de ces cas…

  52. @ Robert Marchenoir | 25 août 2018 à 10:36
    Bon, j’en conviens, vous n’avez pas tort, mais si on ne peut plus se défouler ici, où irai-je ?

  53. @ stephane 25 août 2018 à 09:10
    Ben voilà, c’est mieux dit que par moi 🙁
    Moi j’ai toujours un peu la tête près du bonnet (rouge, forcément 😉 mais quand je lis le Canard ou autres il me vient forcément à l’idée l’abus de biens sociaux en arrière-plan du « j’ai mis le doigt dans le pot de confiture mais je le regrette, je ne recommencerai plus ».
    Faute avouée… d’accord, mais quid de l’autre moitié ? des impôts non perçus pour cette phobie administrative à l’insu du plein gré ?
    En même temps comme aime à dire Manu, c’est l’amie de Bribri.. 😉
    Pas touche ?

  54. Histoire vraie d’une voisine.
    Ayant appris que d’autres voisins avaient omis de déclarer aux impôts l’aménagement de combles (le voisin s’en était vanté) et l’installation de vélux, cette voisine ne manquait pas de dire à qui voulait l’entendre que « une telle malhonnêteté lui remuait le ventre, alors que son mari avait déclaré le déplacement de 3 mètres d’un robinet intérieur ». Le plombier amateur se déplaçait en permanence avec son avis de taxe foncière.
    Au décès de cette voisine, à l’âge de 65 ans, et lors de la succession, l’inspecteur des impôts a constaté que le patrimoine immobilier accumulé était tel que le foyer fiscal du plombier du week-end aurait dû payer l’impôt sur la fortune depuis de très nombreuses années. Ces chers voisins, obnubilés par les toitures avoisinantes, avaient oublié cette déclaration, mais pas les déductions fiscales liées aux panneaux photovoltaïques.
    Le cas Nyssen me rappelle cela par certains côtés.
    Revoir la valeur locative et faire un redressement fiscal, donner une amende histoire de montrer l’exemple, d’accord, mais une mise en examen.
    Notons que contrairement à Fillon, cette évocation d’une mise en examen ne semble pas troubler les Nyssen dans la mise en cause de leur honneur.
    Cet arbre Nyssen cache une forêt de magouilles bien plus graves de la part de bien des politiques et probablement chez les plus exemplaires. C’est la politique du rideau de fumée.

  55. Martin Deltombe

    On va encore faire un scandale à partir d’une broutille.
    Comme en utilisent des milliers de bons Français qui vont se gausser.
    Mais la question qui est posée est celle des règles, toujours plus nombreuses et contraignantes.
    L’architecte des bâtiments de France est-il réellement requis pour un aménagement intérieur ?
    A quoi sert un permis d’agrandir ?
    A taxer !
    Je n’ai aucune sympathie particulière pour Mme Nyssen, hormis qu’elle a édité Paul Auster.
    Mais à quoi bon essayer d’en faire encore une « affaire ».
    Laissons la justice faire son travail, et, surtout, simplifions ces règles ineptes, comme celle qui interdisait de construire des éoliennes à Ouessant…
    Des « affaires » comme celle-là, à moi tout seul j’en connais quelques-unes.
    A l’échelle du pays il doit y avoir de quoi remplir plusieurs volumes !
    Si on n’en parle pas c’est parce que les « fautifs » ne sont pas ministres et que ce n’est donc pas intéressant pour le bon peuple.
    Je parie d’ailleurs que si on en parlait, bien des choses changeraient au pays d’Ubu roi.
    Le vieux bonhomme que je suis peut le constater : de moins en moins de volontaires pour diriger des associations, peu de volontaires pour animer des colonies de vacances, le nombre de médecins pour exercer en libéral est en diminution…
    Mes compatriotes ont peur des responsabilités…
    On comprend pourquoi !
    Demain nous aurons le personnel politique que nous aurons mérité !

  56. @ Robert Marchenoir
    Je vous invite, si vous ne l’avez pas déjà fait, à voir la conférence « Pourquoi la révolte fiscale n’aura pas lieu » :
    https://www.youtube.com/watch?v=KaG4GAHtVi8
    Je pense qu’elle va vous passionner (comme moi) et qu’elle apportera de l’eau à votre moulin.
    Vous m’en direz des nouvelles.

  57. Julien Benda

    Partager un étage en deux pour profiter de la hauteur disponible, ça se déclare, ça ?
    Ah, bien sûr, les taxes, il faut bien nourrir les emplumés et leurs ouvre-portes…

  58. Hans et Gretelle

    Rien à voir avec E. Macron
    Mais tout à voir avec le sentiment d’impunité donné par l’air des sommets.
    Belle maison d’édition grisée par la renommée.
    Rien que du banal.
    La société civile n’est en rien meilleure.
    Mme Nyssen et ses collaborateurs ignorent tout de ce qui n’est pas leur champ de compétence.
    Comme beaucoup de nous tous.
    Qui n’a pas omis de déposer une déclaration de travaux pour poser climatisation ou autres travaux d’amélioration ?
    En revanche quand on est au sommet de la société on se doit d’être responsable et respectueux des lois.
    Car les moyens humains et financiers sont plus aisés à mettre en œuvre.
    Les travaux de cette ampleur nécessitent un architecte qui aurait dû prévenir son maître d’ouvrage.
    Après tout s’enchaîne.
    Et pan le Canard enchaîné en fait sa Une.
    Quant aux pseudo-intellectuels totalement incompétents ici et ailleurs, les je sais tout qui ne connaissent rien et que l’on rencontre à tous les coins de rue… pouah !

  59. Dieudonné a été arrêté dans la nuit de vendredi 24 à samedi 25 août à Châtillon (Hauts-de-Seine) et placé en garde à vue pour conduite sans permis, a rapporté BFMTV.
    Et pour défaut de permis de construire, pas de garde à vue ? C’est quand même bizarre le droit.

  60. Philippe Dubois

    Bonsoir
    @ caroff | 25 août 2018 à 12:30.
    En me citant, vous oubliez ceci :
    « (Je n’ai pas dit que TOUS les fonctionnaires de l’urbanisme étaient inutiles.) »
    Il est évident qu’il y a d’excellentes choses dans le code de l’urbanisme, notamment celles que vous citez, ainsi que la protection des (vrais) monuments et des quartiers historiques, même si pour ce dernier cas, il y a quelques rigidités dont l’utilité reste à démontrer.
    C’est comme le code du travail.
    Mais quand je vois
    – les immondes clapiers construits près de chez moi en conformité avec le code de l’urbanisme
    – les tracasseries subies par quelques connaissances pour une forme de fenêtre ou autre broutille, dans un quartier, le mien, qui n’a aucun caractère et où tout se mélange avec tout,
    je me dis qu’un toilettage sévère et une simplification drastique s’imposent.
    Comme pour le code du travail et tous les monuments de réglementation.

  61. calamity jane

    Selon que vous serez maire-citoyen ou citoyen-citoyen vous inventerez un rond-point pour vous faciliter le trajet… (preuves disponibles).
    Quant à Actes Sud, si l’on ignore comment se fabriquent les livres autrement qu’avec de la colle et dont toutes les pages se décollent après une ou deux lectures, initiez-vous au bricolage Madame Nyssen !
    C’est déjà fait ?!

  62. @ Martin Deltombe 25 août 2018 à 15:30
    « Demain nous aurons le personnel politique que nous aurons mérité ! »
    C’est déjà le cas non ?

  63. @ Hans et Gretelle
    « Mme Nyssen et ses collaborateurs ignorent tout de ce qui n’est pas leur champ de compétence.
    Comme beaucoup de nous tous. »
    Mme Nyssen n’achète que des monuments historiques. Ignorait-elle comment déduire les travaux, les intérêts d’emprunt et la baisse de l’ISF que lui permettait ce statut de « monument historique » ?
    Si la société ou la SCI les services fiscaux de l’Etat seront aussi complices, s’ils ont laissé faire ses déductions sans l’accord de l’archi des MH.
    On apprend que Hollande a acquis pour son fils à hauteur de 10 000 euros du mètre carré une maison à Paris .
    Sur sa déclaration de patrimoine 2017 il ne déclarait aucun placement, 5 000 euros sur des comptes courants. Comment a-t-il payé ?
    La valorisation de ses biens immobiliers est passée de moins de 700 000 euros en 2005 à plus de 1 500 000 euros en 2017.
    Puisque vous venez défendre Macron, lui non plus ne payait pas son ISF et a donc supprimé l’ISF pour lui-même et en partie sur les MH.
    Lui aussi était passé d’un patrimoine de plus de 2 millions d’euros à 200 000 ou 300 000, déclaration validée par un haut fonctionnaire.

  64. hameau dans les nuages

    @ Julien Benda | 25 août 2018 à 18:24
    Bien sûr ! C’est bien pour ça qu’ils prévoient une réactualisation du bâti. Car comme il a été précisé ici, la presque totalité des propriétaires a amélioré l’ordinaire au fil des années. Garage transformé en pièce de vie, chambres mansardées, WC supplémentaire, l’âge avec ses contraintes étant là. Ce n’est pas pour rien que le nombre de grandes surfaces de bricolage a explosé. Un simple crépi de façade refait devrait être l’objet d’une déclaration de travaux comme l’installation d’une cabane de jardin de plus de 5m2 est l’objet d’une taxe d’aménagement.
    Notre maire a trouvé la combine. Depuis presque quarante ans il ne vit pas au village, se contentant pour pouvoir être élu d’avoir 500 m2 de bois afin d’être inscrit au registre des impôts fonciers tout en étant exonéré.

  65. Demi-Castor

    @ Julien Benda 25 août à 18 h 24
    « Partager un étage en deux pour profiter de la hauteur disponible, ça se déclare, ça ? »
    Sauf pour les personnes de petite taille !

  66. Pour les travaux de faible importance :
    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17578
    En outre si vous remplacez une clim ou autre dans tous les cas l’entreprise vous fera signer un document qui précisera que vous n’avez pas changé la destination du bâtiment.
    https://www.impots.gouv.fr/portail/files/formulaires/1301-sd/2016/1301-sd_1515.pdf
    Si les bâtisseurs dont on parle ici ont rempli l’attestation simplifiée de TVA alors là ce serait le pompon. Du grand art en plus.

  67. Et voilà, j’ai enfin compris le pourquoi du comment : outre le fait que le couple Nyssen et/ou Actes sud se soient assis à la française sur des règles communes aux autres mais pas à eux, ils n’ont pas pris en compte l’appartenance aristocratique de leurs biens immobiliers, bien qu’ils l’aient trouvée suffisamment attrayante y ayant investi leurs deniers. Ces biens classés sont soumis à des règles particulières dont apparemment ils n’auraient pas tenu compte. Par ignorance ou par ruse, seul l’enquête pourra en décider.
    Quelle que soit la raison, placer comme ministre de la Culture et du Patrimoine quelqu’un qui ne se pose pas les bonnes questions est un peu hasardeux. Ou bien cela va dans le sens d’un désintérêt pour la culture qui en dit long.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/08/07/robin-renucci-la-politique-presidentielle-affaiblit-deliberement-le-ministere-de-la-culture_5339998_3232.html
    Par contre, continuer de vendre des armes à l’Arabie saoudite qui vient de décapiter en place publique une jeune femme parce qu’elle militait pour les droits des femmes, ça c’est motivant !

  68. Un courrier n’a jamais fait peur à personne, dans un pays de droit, après une mise en demeure et un délai pour remise en l’état initial le bull s’impose – c’est une image – et astreinte financière avec saisie.
    Il n’existe pas de petits délits dans la construction, modifier du bâti quel qu’il soit obéit à des règles sinon c’est dans tous les cas une agression à quelqu’un, à quelque matière que ce soit.
    Celui qui transformera son garage en pièce à vivre, pourquoi pas, mais de fait sa baie a vue maintenant à l’extérieur, peut-être chez un voisin, ce qui n’était pas prévu, les parties qui ont déposé le permis d’origine ont vu un contrat modifié par un acte passé en force, je ne parle pas des multiples fenêtres de toit et autres murs pignons mitoyens qui se sont ouverts pour créer une ouverture de plus.
    Un collègue a fait fermer une baie illégale – il avait raison – souvent les ajouts brutaux et hors légalité sont incongrus, de mauvais goût et agressifs ; un architecte reste quand même le garant de la qualité et de l’esthétique, quoi qu’en disent les constructeurs en herbe qui réalisent au mieux des maisons de « maçon », au pire des « cabanes à Mickey » ; persuadés qu’ils sont des Jean-Michel Wilmotte – pour des raisons particulières je suis un inconditionnel, ceci est une autre histoire – ignorés.

    Rassurez-vous, si vous changez votre robinet d’eau froide en eau chaude pas de souci, ce qui est plus dérangeant et horrible est quand on voit ces antennes ou climatisations fleurir au coup par coup sans projet global d’implantation, un vrai désastre urbain.
    Pour les revêtements muraux pas de souci non plus, les plus « quichons » ne seront à la vue que de leurs décorateurs particuliers… Heureusement d’ailleurs.

  69. @ Jean-Marc 26 août 2018 à 09:26
    Un coup c’est Mme Nyssen lorsqu’elle est dirigeante d’Actes Sud ou ministre, et un coup c’est Mme Capitani lorsqu’elle est gérante de la SCI Séguier.
    Par contre c’est bien Jean-Paul Capitani qui est le PDG d’Actes Sud Participations (fonds de placements).
    J’dis ça j’dis rien mais ça sent un peu la magouille.
    – La SCI Séguier (gérante Françoise Nyssen-Capitani) loue à la société Actes Sud (fondateur Hubert Nyssen, assisté de son épouse Christine Le Bœuf, petite-fille du banquier et mécène belge Henry Le Bœuf) SA à directoire dont le président du directoire est Jean-Paul Capitani, des locaux d’exploitation.
    Qui a fait procéder à l’agrandissement des locaux dans des circonstances controversées ? Actes Sud (Jean-Paul Capitani) ou la SCI Séguier (Françoise Nyssen-Capitani) ?
    A mon avis lors d’un conseil d’administration Mme Nyssen-Capitani a dû donner à M. Jean-Paul Capitani l’autorisation de procéder aux travaux d’agrandissement.
    A moins que ce ne soit Jean-Paul Capitani qui ait demandé à Mme Nyssen-Capitani d’effectuer des travaux d’agrandissement des locaux d’exploitation.
    Comme disait Sarkozy « Passe-moi la salade, je t’envoie la rhubarbe ! » 😀
    Heureusement l’ISF a été supprimé pour tous ces G.M. du club de Manu et Bribri, ils sont enfin à l’abri de payer des impôts de dingue 😉

  70. Quand on perd une élection, c’est devenu une mode, on se refait une santé à coups de scandales ou de pseudo-scandales.
    Car ici, j’attends de connaître la gravité de l’infraction puisqu’il a fallu 21 ans pour l’apprendre ! l’impact sur l’immeuble classé ne devait pas être si visible…
    Pendant que j’y suis : Kadhafi, alors que depuis dix ans personne n’a pu prouver quoi que ce soit et que, cerise sur le gâteau, le Parquet de Tripoli a adressé à celui de Paris un rapport déchargeant totalement Sarko, Tournaire qui veut « se faire un Président » a peut-être mis ce rapport sous le paillasson (la cour d’appel va trancher… enfin).

  71. @ Huvelin 26 août 2018 à 16:23
    Les travaux effectués sur le bâtiment de Paris l’ont été en 2012. D’après mes calculs ça ferait moins de 21 ans.
    Mais le temps passe si vite qu’on s’y perd un peu..

  72. @ Huvelin | 26 août 2018 à 16:23
    A mon avis il vous manque les bonnes lectures et les bons documents, pour commencer sur cette affaire, avec 1,20€ vous pourriez y voir un peu plus clair… Ah oui, en parcourant le Volatile cher à Mongénéral vous comprendriez mieux les dates, relances et documents.
    « Pendant que j’y suis : Kadhafi… », euh… pour le précédent vous n’y étiez pas trop, je n’ose poursuivre.

  73. La Mandragore

    @ Giuseppe | 26 août 2018 à 15:11
    Mais la moitié, sinon plus, des habitations individuelles ont subi des modifications entraînant une augmentation de la surface habitable.
    Et les services fiscaux « débordés » ainsi que les communes dans la plupart des cas ne s’y intéressent qu’à la marge.
    Alors, on fait quoi ?
    Les médias ne s’y intéressent que si le bénéficiaire est une personnalité connue, et encore !
    Personnellement, je viens de vendre une résidence secondaire et à ma stupéfaction, l’agent immobilier m’a fait remarquer que j’aurais dû avoir une taxe foncière supérieure de 800€ car une partie du premier étage habitable n’a jamais été prise en compte.
    A la construction en 1992 la commune est venue vérifier si les plans avaient bien été respectés.
    SUITE
    Ah, toujours cet ISF (nostalgie de l’époque socialo).
    C’est bien triste, nous avions un superbe impôt – que tous les pays nous envient !!
    Un ami dans la région lilloise a vendu pratiquement tout son patrimoine immobilier pour investir en Belgique (environ 5 millions d’€).
    Ici en Belgique : pas d’ISF, pas de droits de succession.
    Tout cela pour signaler que les frontières ne sont que fiction.

  74. @ Giuseppe | 26 août 2018 à 19:26
    Je vois… Vous êtes dans le secret des dieux.
    Je n’ose en rajouter vu votre pseudo-connaissance des dossiers disséqués à la lumière de la bougie.
    Ah ! complexe de supériorité quand tu nous tiens.
    Rêves et fantasmes sont les deux mamelles de notre société… hélas.

  75. Pour les spécialistes en mast… intellectuelle : voici un extrait de L’Express.
    « À Paris, l’agrandissement concerne un immeuble classé, l’hôtel d’Aguesseau situé au 18 rue Séguier dans le VIe arrondissement de la capitale.
    La maison Actes Sud – et donc ses copropriétaires Françoise Nyssen et Jean-Pierre Capitani son époux – a fait l’acquisition via une société civile immobilière créée pour l’occasion, la SCI Séguier, du rez-de-chaussée et d’une partie du premier étage de cet immeuble en 1997, par crédit-bail. »
    Et c’est cette même année que le couple a fait construire deux mezzanines, selon l’hebdomadaire satirique.

  76. Anastase du 27

    Le Canard déchaîné balance la ministre de la Culture.
    Sans préjugé de la véracité ou non de cette « nouvelle » !
    Il faut se rappeler de l’affaire des diamants de Bokassa…
    Ce ramassis de journalistes gauchistes (surtout socialistes) nous a privés d’un second septennat de Monsieur Valéry Giscard d’Estaing, l’un des deux meilleurs présidents de la République française avec le Général de Gaulle.
    Par contre « grâce » à eux, nous avons subi 14 ans de Mitterrand, 12 ans de Chirac, 5 ans de Hollande. Les pires présidents du XXe siècle et du début du XXIe… !
    Alors méfiance !!

  77. hameau dans les nuages

    @ La Mandragore
    @ Giuseppe | 26 août 2018 à 15:11
    « Mais la moitié, sinon plus, des habitations individuelles ont subi des modifications entraînant une augmentation de la surface habitable.
    Et les services fiscaux « débordés » ainsi que les communes dans la plupart des cas ne s’y intéressent qu’à la marge.
    Alors, on fait quoi ? »
    Ne pouvant pas faire, pour le moment, de perquisitions, ils rétabliront la surface réelle habitable et autres transformations au moment de la future transaction avec visite d’experts immobiliers complétant la longue liste, amiante, electricité, plomb, termites, assainissement…
    Il faut faire confiance au régime fiscal pour faire cracher au bassinet. J’avais parlé de 400 euros supplémentaire de taxe foncière pour une diminution du bâti. J’ai exagéré la somme, il s’agit en fait de 200 euros ce qui est une quand même énorme vu nos pensions de retraite. Alors payer pour payer, je transforme en aveugle et au fil du temps ce qui reste du bâtiment
    Pas le choix quand l’impôt tue l’impôt.

  78. @ Huvelin | 26 août 2018 à 22:42
    C’est cela ! Je suis béni des dieux, né dans le plus beau pays du monde, études gratuites, je suis bien soigné, j’ai un magnifique vélo Vert Céleste (reparto corso of course), donc je me permets humblement de les consulter et ils me rappellent souvent qu’il ne faut pas se fier aux apparences ce qui m’oblige à une grande modestie et à aller séparer la paille de la poutre ou vice versa.
    La chandelle est plus utile que vous ne le pensez, regardez Galilée il vous rappellerait que c’est à la lueur de celle-ci qu’il a fait ses découvertes.
    Allez, je vous conseillerai le home-trainer, vous verrez c’est un excellent moyen de rêver et fantasmer, rien que le fait de pédaler sur des rouleaux sans avancer d’un pouce, ainsi vous pourrez vous en rendre compte… Et je peux vous assurer que quand vous consultez le petit ordinateur de bord à la fin de l’exercice vous reposez vite les pieds sur terre, enfin sur le tapis qui a épongé tout surmoi.
    Bon pédalage ! Bonne journée sous le plus beau ciel du monde.

  79. @ La Mandragore
    @ hameau dans les nuages | 27 août 2018 à 09:24
    « …taxe foncière supérieure de 800€ car une partie du premier étage habitable n’a jamais été prise en compte.
    A la construction en 1992 la commune est venue vérifier si les plans avaient bien été respectés. »(hdln)
    Euh… Permettez-moi d’en douter, pour la simple raison que je crois que vous mélangez tout, la taxe d’habitation et les taxes foncières.
    TH, logement meublé à usage d’habitation. La taxe porte sur ce logement et ses dépendances.
    TF, qui est assise sur la demi-valeur de la valeur locative brute.
    Ce qui traîne et qui devrait être réformé (?) et source de toutes les inégalités est que les valeurs locatives brutes réelles n’ont jamais été revues, vaste programme aurait dit Mongénéral.
    Ceci dit nos services des impôts sont parmi les meilleurs et c’est pourquoi je suis très, très sceptique sur ce que vous énoncez.
    A une époque le service du cadastre – sans rentrer dans votre domicile – visualisait l’extérieur de la maison et un simple rajout de lucarne, fenêtre de toit etc. considérait que vous aviez un étage de plus habitable et non un comble non aménagé.
    Je passe sur la discussion du service cadastral en ligne, caroff doit s’en souvenir, je peux vous dire que les outils puissants à leur disposition permettent de jauger, sans trop se déplacer, un état rapide de votre situation.
    Avec Google Earth et sa règle vous êtes en mesure de tout mesurer – bien sûr avec une précision suffisante de l’ordre de 5% ; ce qui m’ a été montré par un de leur service, est le papier de bonbon qui traîne par terre.
    Hameau dans les nuages, compte tenu que vous avez démoli du bâti votre valeur locative brute de référence aura forcément diminué, et de fait la taxe foncière aussi puisque assujettie à sa demi-valeur.
    Alors, soit la situation de votre bâti a changé – il s’est enrichi – soit les pourcentages appliqués par la commune et l’intercommunalité ont explosé… ce qui ne serait pas étonnant quand on vit dans l’écrin des Pyrénées. Je taquine évidemment.

  80. Les impôts sur loyers sont calculés en fonction de la surface totale au sol et non pas en fonction de la hauteur des plafonds. Ce qui veut dire que lorsqu’on transforme un logement ou un local commercial en ajoutant une mezzanine ou création d’un étage supérieur à partir de la surface du plancher, on augmente de surcroît la surface du sol en nombre de m. Ce qui revient à dire que le fisc et l’assurance multirisques facturent le total du nombre de m² au sol et non pas le nombre de m² de la hauteur sous plafond.
    Ex. si la hauteur sous plafond est de 4,80 m et la surface au sol est de 150 m², on peut ainsi augmenter la surface au sol jusqu’à 280 m² en construisant une mezzanine ou un second étage avec accès ouvert.
    En bref :
    I – Avant tout travaux, une « déclaration préalable est exigée » pour les travaux suivants : les travaux qui créent entre 5 m² à 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol.
    Le seuil de 20 m² est porté à 40 m² si la construction est située dans une zone urbaine d’une commune couverte par un plan local d’urbanisme (PLU) ou un document assimilé, par exemple un plan d’occupation des sols. Attention : entre 20 m² et 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol, un permis de construire est exigé si, après réalisation des travaux, la surface ou l’emprise totale de la construction dépasse 150 m².
    II – Un permis de construire est notamment exigée pour les travaux suivants :
    Ceux qui modifient les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsque ces travaux s’accompagnent d’un changement de destination (par exemple, transformation d’un local commercial en local d’habitation)
    ou portent sur un immeuble inscrit au titre des monuments historiques ou situé dans un secteur sauvegardé.

  81. @ hameau dans les nuages | 27 août 2018 à 09:24
    @ La Mandragore | 26 août 2018 à 21:52
    Mon message s’adressait pour partie à La Mandragore en réponse à
    « …taxe foncière supérieure de 800€ car une partie du premier étage habitable n’a jamais été prise en compte.
    A la construction en 1992 la commune est venue vérifier si les plans avaient bien été respectés. »
    Je m’en vais de ce pas voir la correspondance DGFIP et la bonne surprise qui nous attend.

  82. « Pour les spécialistes en mast… intellectuelle… » 😉
    « Optimisons l’espace ! L’histoire remonte à 2012. A cette date, Françoise Nyssen et son époux, Jean-Paul Capitani, deviennent pleinement propriétaires via une SCI des locaux parisiens d’Actes Sud, qu’ils géraient déjà avec un système de crédit-bail depuis 1997. La surface de 321 mètres carrés, située dans le très chic quartier de Saint-Germain-des-Prés, dispose d’une superbe hauteur sous plafond de 4,60 mètres. Le couple décide donc dès mars 2012 d’optimiser cet espace en créant au fur et à mesure, année après année, plusieurs mezzanines » (Marianne)

  83. hameau dans les nuages

    @ Giuseppe | 27 août 2018 à 14:16
    « Hameau dans les nuages, compte tenu que vous avez démoli du bâti votre valeur locative brute de référence aura forcément diminué, et de fait la taxe foncière aussi puisque assujettie à sa demi-valeur.
    Alors, soit la situation de votre bâti a changé – il s’est enrichi – soit les pourcentages appliqués par la commune et l’intercommunalité ont explosé… ce qui ne serait pas étonnant quand on vit dans l’écrin des Pyrénées. Je taquine évidemment. »
    La réponse qui m’a été faite par les services fiscaux : changement de destination. Le fait que ce ne soit plus une grange était sans doute pour eux sans doute « un enrichissement ».
    Au niveau ouvertures, le rez-de-chaussée est sans aucune ouverture, à part bien sûr une porte en bois plein avec l’affectation précisée sur le PC : souillarde débarras. Au premier étage a été faite une ouverture en encorbellement type trappe à foin.
    J’aurais dû surtout le faire sans déposer de permis de construire. Cela a été réalisé exclusivement par moi-même et avec le plus souvent des matériaux de récupération d’anciennes maisons typiques et détruites et cela a duré un certain temps au point que les services du cadastre se sont déplacés pour mesurer l’emprise au sol avant que cela soit fini. Je m’en souviens, j’étais en train de tirer la dalle.
    Pour l’anecdote, lors des dernières élections municipales l’équipe de conseillers en place faisait le tour des maisons pour se présenter et bien sûr ma tendre ne s’est pas gênée pour aborder la question. Dubitatifs, l’un d’entre eux déclara : « c’est peut-être parce que c’est joli ».
    Il est vrai que cette drôle d’équipe dont le chef ne paye pas d’impôts sur la commune a imposé des règles d’urbanisme lors de l’opération « coeur de village » (toits en ardoise naturelle, menuiseries en bois…) à des gens sans le sou alors qu’eux-mêmes faisaient mettre des menuiseries alu et des volets électriques en plastique à « l’hôtel de ville » situé au coeur du coeur du village…

  84. Régularisation : voilà bien le pire des mots (maux ?). En fait souvent l’enregistrement du fait accompli. Il devrait y avoir systématiquement application de la seule punition minimum : la remise en état initial avec amende de retard, PUIS instruction de la demande avec ou non autorisation dans les conditions initiales, car souvent entre-temps le « fait accompli » a donné lieu à des enregistrements dérogatoires similaires, voire de nouvelles prescriptions règlementaires ou lois qui permettent désormais la « régularisation ».

  85. @ hameau dans les nuages | 28 août 2018 à 00:09
    « La réponse qui m’a été faite par les services fiscaux : changement de destination. Le fait que ce ne soit plus une grange était sans doute pour eux sans doute « un enrichissement ». »
    C’est cela, un enrichissement de votre patrimoine.
    Vous parlez de contraintes de toit, etc. Je ne sais pas trop ce qui se mijote pour les existants, par contre pour le bâti neuf la douloureuse va être sévère nous allons être rendus à la règlementation RT 2020 qui est en cours de lancement.
    Les prix vont flamber avec toutes ces usines à gaz qui accompagnent une isolation certes plus lourde – mais supportable financièrement -, par contre on tombe dans la folie douce et les systèmes de chauffage imposés par des lobbyistes pour vendre des machines, pompes à chaleur et autre panneaux solaires et voltaïques qui ne font que surenchérir le coût et surtout… que vous n’amortirez jamais, à moins de vous contenter d’une cabine téléphonique.
    Une chaudière classique corps de chauffe inox pesait 70kg de matière, aujourd’hui 35kg de camelote avec une carte électronique défaillante au mieux quatre années plus loin, sans garantie évidemment pour un prix qui a été multiplié par trois en quelques années, pour le rendement ce sont de vrais magiciens, mais ceci est une autre histoire.

  86. @ breizmabro | 27 août 2018 à 20:37
    En général les vieux hôtels particuliers – payés cher sans aucun doute – sont surtout prisés pour justement le potentiel à venir de surfaces à ajouter. La mezzanine ne prend pas une ride et a gardé tout son charme !
    Pour quelques tapis de plus et beaucoup de plus-value, des éditeurs qui devraient faire référence dans la littérature technique.

  87. @ Giuseppe 28 août 2018 à 11:02
    « La mezzanine ne prend pas une ride et a gardé tout son charme ! »
    Sûrement, sans doute, certainement pour les propriétaires des lieux, mais là n’est pas le « problème » puisqu’il s’agit d’un immeuble classé et que la loi sur l’urbanisme a ses règles, comme le code la route a les siennes…
    Je suis étonnée (si peu) que les époux Nyssen-Capitani ayant déjà été épinglés à Arles pour les même causes n’en aient pas tenu compte.
    En même temps lorsqu’on a les cartes rien n’est impossible.
    La France devient un casino où jouent des tricheurs en toute impunité.
    Ça me fait penser au fils Fabius à qui le casino de Monte-Carlo ne réclamait pas ses dettes de jeu. Allez savoir pourquoi ? 😀

  88. @ breizmabro | 28 août 2018 à 13:42
    Le sentiment d’impunité, la puissance d’une maison d’édition et le passage en force dans un pays qui ne fait jamais rien démolir de ce qui est illégal.
    Le temps de discuter, d’écrire et de mettre en demeure, l’ouvrage vit de sa belle vie mais jamais de destruction méritée car illégale et souvent hideuse, on l’a vu avec l’occupation brutale des plages et autres demeures côtières qui saccagent les paysages environnants.
    Le permis du pont de l’île de Ré fut une aventure, le temps qu’il soit officiellement accordé ou discuté l’ouvrage était presque achevé je crois me rappeler.
    Passe-droit et manque de courage politique, les chasseurs, corps électoral puissant, en sont la preuve irréfutable.

  89. @ breizmabro | 28 août 2018 à 13:42
    « La mezzanine ne prend pas une ride et a gardé tout son charme ! »
    C’était donc de l’ironie de ma part, en matière d’aménagement, mezzanines et planchers collaborants étaient les meilleurs moyens d’optimiser et gagner des surfaces, pris sous l’angle des habitations particulières elle permet de donner parfois un cachet original à la demeure.
    Ceci dit nous attendrons le retour du homard bleu pour aller discourir de tout cela à l’estaminet du coin. Bien que j’ai lu tout un tas d’inconvénients sur les boissons alcoolisées, pour moi champagne brut NM ou RM (bien évidemment pas Robert Marchenoir).

  90. @ Giuseppe 29 août 2018 à 13:28
    OK pour l’ironie et OK pour le homard bleu, il faut juste attendre la saison…
    « …pour moi champagne brut »
    Pour moi aussi 😉
    Adéo Giuseppe

  91. Avec votre dernier post à ce jour, on ne pourra pas dire : « selon que vous serez Macron ou Sarkozy ».

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *