On surabonde en permissions, en interdictions, en exclusions, en ostracismes, en validations, en discriminations positives ou négatives, en censures, en provocations, en mises à l’écart ou à l’honneur. Sur tous les plans.
Et je ne cesse de m’interroger. Mais qui donc tient la porte d’entrée ?
Dans le domaine de la liberté d’expression, puisque la vérité n’est plus le critère décisif pour évaluer le propos, qui, médiatiquement, politiquement, va répartir le bon grain et l’ivraie, autoriser ici et fustiger là ? Qui sera l’arbitre incontesté entre le décent et l’indécent, entre ce qu’on aura le droit de penser et de dire ou ce qui devrait immédiatement mériter l’opprobre ? Qui va être assez légitime pour tenir la porte d’entrée ?
Pour la vie parlementaire, nous sommes lassés des fluctuations épuisantes du président de la République qui n’en finit plus de tendre l’arc sur le Rassemblement national puis de le détendre, contredisant sans vergogne son Premier ministre. Celui-ci n’a pourtant pas hésité à proposer un débat à Marine Le Pen alors qu’elle n’est plus dans l’arc, jusqu’au prochain changement ! À partir du moment où l’évidence de Gabriel Attal n’est pas admise – l’arc républicain est tout l’hémicycle ! -, qui va déterminer le licite et l’illicite, les paroles acceptables dans les débats honorables ou les interventions scandaleuses dans une Assemblée nationale partagée entre purs et impurs ? Qui aura été assez exemplaire, au plus haut niveau de l’Etat, pour donner des leçons, qui sera assez digne pour tenir la porte d’entrée ?
Il n’est pas un sujet de société, une controverse, qui ne conduisent à cette interrogation tant, de plus en plus, la dispute libre et contradictoire est remplacée par des inquisitions qui simplifient tous les échanges par cette double commodité : tout le monde n’a pas le droit de parler et il y a des pensées qui n’ont pas le droit d’exister.
C’est une obsession chez moi que cette lancinante inquiétude : qui tient la porte d’entrée ? Qui gardera les gardiens ?
La triste réalité d’aujourd’hui ayant mis le ver non seulement dans le fruit mais dans le contrôle de l’action du ver.
La cérémonie de panthéonisation du couple Manouchian, avec les réactions qu’elle a suscitées avant sur la présence ou non de Marine Le Pen, est révélatrice d’incohérences françaises qui veulent tout et le contraire de tout.
Je n’ai pas l’intention, me glissant dans le sillage du remarquable entretien de Stéphane Courtois questionné par Jean-Christophe Buisson (Le Figaro), de discuter la nature de la Résistance communiste, son caractère peut-être plus international – soumission à l’URSS ? – que national et le nombre de fusillés.
Alors que les choix, les ennemis, la culture et la mort héroïque de Missak Manouchian démontrent surabondamment que la France était authentiquement dans son coeur, à lui, ce « Français de préférence ». Ce n’est pas contradictoire avec cette assertion de Stéphane Courtois selon qui « la mort de Missak Manouchian suscite l’admiration mais son héroïsation a été construite par le PCF ».
Une double perversion dans cette volonté d’exclusion de Marine Le Pen.
Il était normal qu’elle ne vînt pas à l’hommage rendu à Robert Badinter, s’agissant d’une demande de la famille. En revanche, pour le couple Manouchian, en dépit de l’opposition du comité de soutien pour la panthéonisation et des réserves critiquables du président politisant ce qui n’aurait jamais dû l’être, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont eu raison de maintenir leur présence dans la soirée du 21 février.
En effet le président de la République, garant de la concorde nationale à l’occasion de cérémonies appelant l’unité au moins le temps de leur préparation et de leur déroulement, a été aux antipodes de cette exigence dans son entretien acide avec L’Humanité. Comment ne pas approuver Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite, qui explique ceci : « L’hypothèse de voir Marine Le Pen accéder au pouvoir était un songe et gagne désormais de la consistance. En tentant de l’écarter, le parti présidentiel tente de renverser la tendance » (Le Figaro) ?
La seconde absurdité. On remarque que la normalisation historique de Marine Le Pen – elle a rompu avec son père à cause de certains de ses délires provocateurs dans ce domaine – est perçue comme une catastrophe par ses opposants. Ils sont privés d’une détestation confortable sans avoir été capables de lui substituer une contestation intelligemment politique, beaucoup plus difficile à présenter. Il est tout de même choquant que sur le plan éthique, on ne se félicite pas d’une évolution aussi heureuse, pourtant conforme à cette idée que l’important n’est pas de savoir d’où l’on vient mais où l’on va.
Dans cette controverse indélicate – elle met de l’ombre sur une panthéonisation pourtant quasi consensuelle -, la question sur « qui tient la porte d’entrée ? » est cruciale. Le président, avec ses louvoiements et ses manoeuvres politiciennes, a perdu toute crédibilité.
Recherche désespérément un portier juste et équitable !
Une fois de plus Philippe Bilger prend la défense du Front National et de Marine Le Pen. Son argumentation est simple. La fille Le Pen « a rompu avec son père à cause de certains de ses délires provocateurs ». Dès lors il considère qu’il n’y a plus lieu d’évoquer le passé et de mettre en question la sincérité de sa normalisation.
On doit compter pour rien son admiration pour les grands démocrates que sont Trump et Poutine, on doit cesser de « ressasser » ses liens et ceux de certains de ses proches avec la Russie. On doit ignorer ses alliances ou ses tentatives d’alliances avec les partis de l’extrême droite européenne. Il serait inconvenant de relever ses contradictions, ses ambiguïtés, ses aller-retour sur l’Euro, sur l’Europe, sur le nucléaire, entre autres.
On s’amuse de son refus de débattre avec le Premier ministre au motif qu’il n’aurait pas atteint son statut (de double battue en finale présidentielle) alors qu’elle est incapable de répondre à une interview sans une batterie de fiches dans lesquelles elle cherche fébrilement, avec plus ou moins de succès, ses formules toutes faites.
Alors Madame Le Pen peut bien assister aux hommages nationaux comme sa qualité de parlementaire le lui autorise. On remerciera au moins « le portier juste et équitable » de ne point la mettre au premier rang.
La porte de l’arc républicain est gardée par, par… trois petits points… Le serment de maître comporte l’engagement à faire passer la fraternité avant la loi. Cela, certes dans la mesure où c’est pour la bonne cause, mais c’est eux qui déterminent ce qu’est la bonne cause, et en plus dans le secret.
Ils sont ainsi quelque 150 000 ou 200 000 à tenir incognito la République par les roubignoles – enfin, c’est une image.
Ceci dit, c’est MLP qui aurait dû refuser de participer à la mascarade de la panthéonisation du communiste beaucoup plus que Français.
Attendez, vous allez vous poiler : le héros, il était sorti de prison contre le serment sur l’honneur de ne pas participer à un mouvement de résistance… Bien eue, la gueuse !
Et enfin : on ne pourrait pas fiche la paix aux morts ?
S’est-on demandé s’ils sont contents d’être collés dans la poubelle dorée dont les racailles politicardes se servent pour respirer un petit air de gloire ?
Vous me direz qu’on a remplacé les gloires par les symboles sans que personne ne s’en aperçoive, ah les cons !
Vous me direz aussi que ce ne sont pas les prières d’ici-bas qui tiennent la plupart d’entre eux au ciel.
D’accord ! Mais être obligé de croiser les Manouchian pour aller voir Maurice Genevoix, y en a que ça doit embêter.
D’ailleurs, c’est Michel Audiard qui devrait y être.
« Je n’ai pas l’intention, me glissant dans le sillage du remarquable entretien de Stéphane Courtois questionné par Jean-Christophe Buisson (Le Figaro), de discuter la nature de la Résistance communiste, son caractère peut-être plus international – soumission à l’URSS ? – que national et le nombre de fusillés. » (PB)
Il me paraît clair que Missak Manouchian, résistant communiste, n’a pas agi par patriotisme vu qu’il n’avait pas la nationalité française, bien que l’ayant demandée à deux reprises. C’est donc principalement ses convictions politiques qui l’ont poussé à combattre le nazisme.
On peut donc s’étonner du soudain intérêt de Marine Le Pen pour ce résistant qu’elle n’aurait jamais accepté de prendre dans son parti tant les idées qu’il défendait étaient différentes des siennes.
Mais enfin je peux bien comprendre qu’après avoir été exclue de la cérémonie en hommage à Robert Badinter par la famille de celui-ci, elle ait éprouvé le besoin d’être présente à la cérémonie de panthéonisation de Missak Manouchian, ceci malgré l’indignation du comité de soutien. C’est toujours désagréable de se voir exclure des cérémonies en hommage aux grands personnages qui ont marqué leur époque et sont devenus des symboles.
Mais « le portier » l’a quand même laissée passer, preuve qu’il sait faire preuve d’indulgence de temps en temps. Il a même mis à sa disposition un huissier pour lui tenir son parapluie (voir photo). Que demander de plus ? 🙂
« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée », a dit le poète, ce que n’importe quel portier pourrait confirmer.
Comme cela est contraire au « en même temps » présidentiel, la porte est battante, et s’ouvre et se ferme dans les deux sens, selon les élections à venir.
Le risque avec ces portes battantes c’est que parfois, on les reçoit en pleine figure lorsqu’on passe à contresens. C’est ce qui est arrivé aux élections législatives et arrivera aux européennes.
Ces commémorations, ces panthéonisations à répétition commencent à ressembler à ces farces moyenâgeuses où le comique de répétition tient lieu de thème.
Ne soyons pas dupes, ces commémorations du passé ont pour seul but de faire oublier que le présent est à peine d’actualité chez le président, et que ce qui l’intéresse c’est la dissolution de la France dans une fédération européenne dont il se voit président.
C’est la stratégie du bonneteau, ou du pickpocket qui agite sa main gauche ostensiblement pendant que sa main droite dérobe le portefeuille.
On parle du passé pour occulter un présent que l’on ne maîtrise pas et préparer un avenir de rupture avec ce passé.
Et on en parle avec la langue de bois orwellienne, pour laquelle des résistants idéologues internationalistes deviennent des résistants nationalistes, ce qui n’enlevant rien à leur courage et leur mérite, modifie leur finalité.
Duplicité tellement répétitive qu’elle finit par être évidente malgré la complicité des médias bien-pensants, et qu’elle lasse le bon peuple qui s’en laisse de moins en moins conter.
D’où le déchaînement contre le seul média mal-pensant, CNews, qui s’obstine à clamer que le roi est nu.
On fait appel aux instances les plus hautes comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, sans oublier le PNF, parquet national financier, qui trouvera bien quelque chose à reprocher à Jordan Bardella, Marine Le Pen étant déjà sous procédure européenne.
L’État de droit au service du prince, au nom d’un futur fantasmé par lui et par l’oligarchie, et refusé par le bon peuple.
Où en est la panthéonisation du capitaine de corvette Honoré comte d’Estienne d’Orves, compagnon de la Libération, fusillé par l’armée allemande le 29 août 1941 ?
Toute la distance entre la légende et l’histoire, conclut Courtois, où quand les vainqueurs de 1945 ont déguisé la défaite en victoire.
https://www.lefigaro.fr/politique/l-extreme-droite-a-genoux-devant-la-resistance-communiste-melenchon-raille-la-presence-de-le-pen-au-pantheon-20240221
Charge au soixante-sept virgule soixante-quinze millionième de souverain que représente chaque citoyen de se faire son opinion des gardiens successifs de la porte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Bousquet#/media/Fichier:Ren%C3%A9_Bousquet_1943.jpg
Excellent billet sur une question de plus en plus préoccupante, surtout dans un pays qui prétend défendre la liberté mais qui en pratique interdit de plus en plus son exercice.
Il reste encore trois ans avant the big élection et il ne faudrait pas que Macron Attal Véran, nos pieds nickelés de l’Elysée, tombent en panne de commémorations anti-RN, car tout le monde a compris que ces grands guignols n’ont qu’un but : défier, provoquer, salir et ostraciser le RN et le rendre impopulaire en lui interdisant d’assister à ces galéjades machiavéliques politiciennes ; nos trois gugusses n’en ont rien à cirer des Manouchian, des héros de 14, des doyens des poilus, de Pierre Paul Jacques, de la mère Denis…
Malheureusement, avec leur QI sous-limité, ils n’ont encore pas compris que plus ils stigmatisent le RN, plus celui-ci monte monte monte, comme la petite bébête « qu’immonde », c’est ballot n’est-ce pas ?
Un facho raciste peut avoir un bon coeur, eh oui, mon cardiologue pourra vous le prouver, ainsi par un élan de gratitude et de générosité et en remerciement, nous encourageons nos trois larrons en foire à persévérer dans leur chasse à courre contre le RN ce « grand-danger-qui-nous-guette ». BEN VOYONS !
J’ai une idée ! S’ils sont en panne de célébrations, je leur propose un grand coup : élever une statue d’Abd el-Kader dans une grande place parisienne, ainsi que dans toutes les zones racaillistan de banlieues, organiser avec moult célébrités un Grand pardon, une Repentance nationale, les excuses officielles de la France, pays satanique colonial fasciste raciste ; bien évidemment, comme de bien entendu, le RN ce pouilleux ce pelé ce galeux serait écarté, désigné à la (Allah) vindicte populaire, empêché de s’approcher de la statue afin de ne pas la contaminer du virus facho nazi waffen SS.
Mission accomplie, tout le monde il est beau il est content, les macronouilles et leurs merdias toutous lèche-babouches fiers de leurs flops et fiascos à répétition et, je vous le donne en émile : le RN qui aura encore engrangé un surplus de sympathisants, adhérents et votants dont ils ne vont plus savoir que faire, à moins que dans un élan de solidarité ils en distribuent à tous les autres partis nécessiteux en électeurs, les islamogauchistes nupes, EELV, LFI-HAMAS qui risquent de connaître une faillite sans précédent à cause des succès cumulés du RN.
Nous sommes généreux nous les SStrêêêêmeuh ultraaaa drouâââtes fachos racistes xénos islamophobes, ça pourrait nous porter tort à la longue.
BEN VOYONS !
@ Marc Ghinsberg | 22 février 2024 à 01:19
Mais avant Macron, la Russie était un peuple ami qui livrait du gaz et du pétrole à toute l’Europe de l’Ouest. Les Russes ne sont pas catalogués comme étant des nazis puisqu’ils les ont combattus et que grâce à eux nous avons été débarrassés d’Hitler, ce ne sont pas non plus des racistes ou des antijuifs car leur peuple est composé de multiples races ; et puis en allant plus loin les anciens nazis ne sont-ils pas aujourd’hui la première puissance économique de l’Europe et von der Leyen ne nous dicte-t-elle pas ce que nous devons faire ?
Maintenant c’est Trump qui vous dérange ! Pourquoi êtes-vous aussi injuste envers ceux qui ne sont pas les vôtres ou dirigés par les vôtres ?
Un résistant polonais en France. France 2024.
Le tourisme en France va décliner ! Ça vient tranquillement. Frankistan en marche avec la France Macron Mélenchon.
Un touriste polonais tient tête à lui tout seul à une bande de racailles qui sont venus l’agresser dans une gare française. Il donne une leçon de courage à tous les Français qui préfèrent baisser la tête et se soumettre devant la racaille.
https://twitter.com/ActuPolitiqueN/status/1760532875345015276
Qui tient la porte d’entrée ? Excellente question et excellent billet, sauf que la vraie question devrait être: n’est-ce pas invraisemblable de prétendre poser une porte d’entrée ? Nous sommes le pays des Lumières, de Hugo, de Camus. Nous sommes une démocratie, nous votons librement, notre Constitution est claire sur le droit de penser et le premier mot de notre devise nationale est « Liberté ». La porte n’a aucune raison d’être et le citoyen conscient de son droit aucune raison de se préoccuper d’une porte qui n’existe que dans la volonté perverse de quelques-uns.
Ce mardi, Washington a mis son veto au projet de résolution à l’ONU d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Et les États-Unis, premier soutien d’Israël, ont critiqué les propos polémiques du président brésilien Lula comparant la guerre à Gaza à la Shoah.
https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240222-les-diplomaties-du-g20-se-r%C3%A9unissent-au-br%C3%A9sil-plus-d%C3%A9sunies-que-jamais
https://www.ouest-france.fr/monde/israel/des-manifestants-occupent-un-batiment-du-congres-americain-et-reclament-un-cessez-le-feu-a-gaza-0e468c57-e128-414b-9d2e-dcf2f83b0ef4
https://www.revolutionpermanente.fr/Tribune-Nous-sommes-juifs-antisionistes-et-nous-voyons-un-genocide-se-derouler-a-Gaza
https://www.france24.com/fr/tag/gaza/
« Mais qui donc tient la porte d’entrée ? » (PB)
La bonne question est : « Mais qui donc tient la porte de sortie ? »
La réponse est facile : 44 752 339 électeurs (chiffre au 24 avril 2022). Ce jour-là, 13 288 686 la tenaient déjà et 13 655 861 n’avaient pas jugé bon de s’en approcher, tandis que 2 233 904 avaient hésité au moment de le faire… Ce qui a permis au locataire en fin de bail de conserver son logement.
À ce jour, tous les sondages indiquent que, très majoritairement, les Français souhaitent tenir la porte la prochaine fois qu’elle sera grande ouverte… et qu’ils refuseront l’entrée au clone du sortant. Certains plaident pour qu’elle le soit au plus vite, le locataire actuel n’entretenant plus les lieux avec le soin qu’ils souhaitent… Il se dit que celui-ci cherche un nouveau logement du côté de Bruxelles. Un logement… non, plutôt un palais.
P.-S. : belle photo, très symbolique… mais, me semble-t-il, prise dans la cour d’honneur des Invalides, où Marine Le Pen n’était pas persona non grata…
Très troublant également le jeu du Président avec les communistes, membres de droit dudit arc républicain : son intervention dans L’Humanité, ses nombreuses mentions des FTP-MOI dans son discours du Panthéon pour la venue des époux Manouchian au Panthéon… De quoi bien scinder la NUPES ?
On entraperçoit le moment où il va remonter le PS de toutes pièces…
Enfin, pour savoir ce qu’est l’arc républicain et qui en fait partie, ne pourrait-on se pencher sur la définition de la notion de subsidiarité des différents candidats et partis et comment ils l’articulent dans leurs programmes ?
La subsidiarité règle les relations et principes auxquels s’obligent les parties : certes tous les préambules d’accords ou de lois énoncent des intentions, mais les mesurer dans la pratique est indispensable. Et l’alignement entre les intentions et la pratique alimente l’esprit de république.
L’hommage aux Français tués par les terroristes du Hamas le 7 octobre était indispensable. Il a tardé et aurait dû être silencieux. L’hommage à Badinter, ministre de la République, était possible. Il a été grandiloquent et a divisé. La panthéonisation de militants communistes est malvenue et malsaine. Un geste exclusivement politique. Une alliance contre-nature entre l’extrême gauche internationaliste et l’extrême centre en perdition.
Ces trois événements ont un point commun : la volonté de Macron d’exclure du champ républicain – arrêtons avec cette galéjade d’« arc républicain » – un parti qui compte 88 députés et est en passe de gagner les élections européennes pour la deuxième fois consécutive.
Il ne s’agit pas là d’une péripétie de plus du combat que se livrent depuis des lustres les ténors et les valets de la classe politique. Il s’agit d’un marqueur important de l’état inquiétant de notre démocratie. Comme le dit avec juste raison « Solon » (22 février 2024 à 11:26), la porte d’entrée n’a pas sa place dans notre République, quel que soit le portier. Et quiconque se désigne comme tel doit être éconduit sans ménagement.
Macron n’est pas le premier à ainsi se comporter, à fouler aux pieds la souveraineté du peuple. Jusqu’au tournant du siècle, cahin-caha, celui-ci a été entendu par les dirigeants qu’il se donnait. Entendu, mais, déjà, pas toujours écouté. Le quinquennat et « l’inversion du calendrier », qui, jusqu’en 2022, a offert une majorité absolue au Président nouvellement élu, ont été les premiers coups de poignard.
Puis vint, sous Sarkozy, le viol du vote des Français contre la Constitution européenne. La voie était dès lors ouverte à pire, d’autant plus que le Parlement n’a jamais remis en question la notion non-constitutionnelle de « domaine réservé ».
Le pire fut Macron… et il le reste, Macron qui est allé jusqu’à nier l’existence d’une culture française, Macron qui, en notre nom et sans notre autorisation, a affirmé que la colonisation était un « crime contre l’humanité », Macron dont l’objectif se résume en deux mots : « Fédération européenne ».
Tout cela pourrait être balayé par la colère du peuple exprimée dans les urnes… si la France, ainsi malmenée, n’avait pas subi des dégâts majeurs, certains irréversibles. Sécurité, santé, justice, éducation, économie, tout est à reconstruire. Quelle que soit la majorité au pouvoir, nul, pendant quarante ans, idolâtrant « la finance », ne s’est réellement préoccupé de notre déclin industriel, du retard mis par l’agriculture pour s’adapter à la mondialisation, de l’arrivée massive d’une immigration non souhaitée et parquée dans des quartiers où l’islamisme l’a endoctrinée…
Qui s’est ému des ricanements qui, de plus en plus, fusaient dans notre dos dans le monde entier ? Macron, en matière de couacs diplomatiques, n’a fait que parachever l’ouvrage, tout comme il a aggravé notre recul dans les autres domaines. Certes, cet été, nous allons briller… Un défilé d’athlètes sur la Seine… La belle affaire… à condition que nous ne connaissions pas le sort de Munich en 1972. Sommes-nous réellement parés contre une telle catastrophe ? Rien ne le confirme… si ce n’est parole présidentielle, dont on sait ce qu’elle vaut.
Un vote qui enverrait la Macronie au néant ne changera rien du jour au lendemain à cette situation qui met la France au rang d’une puissance moyenne, d’une puissance de second rang bien qu’elle soit nucléaire et s’agite pour faire croire qu’elle est encore pour quelque chose dans la marche du monde. Comment sortir de cette impasse dans laquelle nous nous sommes engouffrés sans même nous en apercevoir ? Les baguettes magiques n’existent que dans les contes de fées… Nous, nous vivons un cauchemar.
« Ce n’est pas contradictoire avec cette assertion de Stéphane Courtois selon qui « la mort de Missak Manouchian suscite l’admiration mais son héroïsation a été construite par le PCF ». » (PB)
À propos du énième discours de Macron infligé hier soir et probablement retransmis au monde entier, et en particulier aux résidus du communisme en Poutinie : « Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la Révolution universelle ».
On est bien content de savoir que notre bon président se convertit aux thèses de la place du colonel Fabien réhabilitant une idéologie qui a conduit au goulag et à la famine des millions de pauvres gens !
Sinon, pour la porte d’entrée, allons jusqu’au bout de la logique en la confiant aux maltraitants de la liberté d’expression que sont les Thomas Legrand, Karim Rissouli, Sitbon-Gomez, Yaël Goosz, Demorand et autres zèbres et comptabilisons leur succès lorsqu’ils ne pourront s’entretenir qu’avec eux-mêmes.
Les boomers du blog verseront une larme nostalgique sur l’ex-ORTF où une seule ligne était autorisée : celle du Général et de ses ministres dont les augustes paroles étaient communiquées par Léon Zitrone ou Michel Droit au journal télévisé du soir.
Nous y sommes presque grâce à la persévérance de minables, jaloux des audiences de CNews !
@ Marc Ghinsberg | 22 février 2024 à 01:19
Outre son silence sur le « régime de Vichy », vous avez oublié deux arguments qui pèsent lourd contre elle. Elle aime les chats… ce qui en fait une « mémère » et les « mémères », c’est connu, ne comprennent rien à rien… Et elle est blonde… et chacun sait que ce n’est pas l’intelligence qui étouffe les blondes… À moins qu’elle soit aryenne ou que, brune, elle soit obligée par son père de se teindre les cheveux…
La critiquer sur ses idées, oui. L’accuser d’être la fille de son père, non. La poursuivre pour un débat loupé, non. Mettre en doute sa sincérité, oui, mais encore faut-il en présenter des preuves vérifiées. Tout comme il faut prouver qu’elle a emprunté de l’argent à Poutine et non à une banque tchèque comme elle le prétend.
Quant à son siège lors d’une des cérémonies officielles, il est défini par le protocole. Et « le portier », qui aurait préféré l’exclure, n’y peut rien.
Cher Philippe,
Il est aisé de noter des fluctuations dans l’exécutif actuel. Mais comme, à vous en croire, les victimes de ces fluctuations seraient Mme Le Pen et/ou M. Bardella, ces fluctuations me laissent froid. Vous avez dit ici vingt fois que vous ne voteriez jamais pour le parti lepéniste. Je ne serai pas dans l’isoloir, mais j’ai les plus grands doutes concernant vos serments réitérés sur ce sujet.
Moi, sûr et certain de ne jamais voter pour ce parti à aucune élection, j’ai des indulgences non pour ce parti, mais pour celui qui s’oppose le mieux pour l’instant à son accession au pouvoir, qui, réjouissez-vous, ne manquera pas d’arriver, hélas hélas hélas.
Vos réactions sont proches de celles tous les animateurs de la chaîne de télé zemmouro-lepéniste et proches de celles de la rédaction du media Bolloré JDD, nouvelle façon.
@ Xavier NEBOUT | 22 février 2024 à 05:18
J’enfonce peut-être une porte ouverte mais je me suis penché un peu plus sur le cas Manouchian qui semble être en effet une légende fabriquée de beaucoup de pièces. Il n’aurait été que trois mois à la tête du groupe de résistants communistes immigrés, selon les propres propos des résistants de l’époque. Et qui plus est, les 150 actions et faits de résistance selon certains autres auteurs seraient faux.
https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/missak-manouchian/pantheonisation-de-missak-manouchian-comment-la-figure-du-resistant-communiste-a-eclipse-les-autres-membres-de-l-affiche-rouge_6363391.html
Pendant que toutes les ordureries racailleries gauchisseries haineuses fachos de la pensée unique anti-RN aboient hurlent pestent ragent grognent rognent contre Le Pen, qu’ils soient du pouvoir, élus, intellos bobos gauchos, partis islamos fachos gauchistes, merdias carpettes paillassons, réseaux sociaux et même ici sur ce blog, la caravane RN stoïque, de marbre, inébranlable, goguenarde, passe lentement mais sûrement, calmement, sans dévier sa route, toisant de sa hauteur tous ces chiens galeux pitoyables, ces crapauds puants pataugeant dans leur fange nauséabonde, jaloux du succès croissant de ce parti qui à lui seul écrase tout sur son passage.
Allez-y les socialos, les cocos, les escrolos, les LFIslamistes Hamas, macroniens et Nupes, continuez à vomir et cracher vos venins nauséeux contre le RN, il ne demande que ça pendant qu’il se délecte de vous voir vous noyer dans vos fosses septiques, le seul milieu qui vous sied à merveille.
@ Patrice Charoulet | 22 février 2024 à 14:28
Et vous, vous avez écrit plus de vingt fois que vous aviez toujours voté pour un homme de droite en clamant haut et fort votre fidélité à la seule droite, alors que l’on ne vous demandait rien. Jusqu’au jour où vous avez changé d’avis et jeté votre dévolu sur Macron qui balance entre la gauche et le centre…
Et de nous chanter ses louanges et ses mille vertus depuis ! Un vrai coup de foudre !
Vous n’êtes donc pas le mieux placé pour donner des leçons de cohérence.
Sans compter que ce qui se passe dans l’isoloir ne vous regarde pas, chacun ayant la liberté absolue de voter en son âme et conscience sans avoir à se justifier auprès du sieur Charoulet ou de quiconque.
@ Patrice Charoulet | 22 février 2024 à 14:28
Une fois de plus vous vous ridiculisez !
Il vous reste trois ans pour monter votre réseau de résistance et pour planquer vos économies… Dépêchez-vous, les Français de souche risquent de débarquer à Dieppe !
À votre titre provocateur, Monsieur Bilger, je serais tenté de répondre, en souvenir d’Alfred de Musset : « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » !
Tout dépend en effet du lieu ou du territoire et à quelles personnes. S’il faut de toute manière un portier chargé d’en contrôler l’accès, tout un chacun ne saurait se prévaloir de cette fonction bien connue des adeptes du Triangle…
Lorsqu’il s’agit de celles du Parlement, seuls les électeurs sont à même de choisir l’entrée et la sortie. Et ceux qu’ils ont choisis ne sauraient être ostracisés sur de mauvais fondements, notamment sur la moraline diffusée ad nauseam depuis quasiment quatre décennies par les bonnes âmes autoproclamées, tout particulièrement celles citées par caroff | 22 février 2024 à 13:57.
S’il s’agit de celles des Invalides, le protocole est là pour établir les bons équilibres, quoi que puisse en penser l’Exécutif qui n’a pas lieu de souhaiter une mise à la porte selon son seul gré.
En extra à ce commentaire, un petit aparté. J’ai assisté l’an dernier aux cérémonies commémoratives du 8 Mai 1945 devant le monument aux morts de ma ville. Lors du dépôt de gerbes des députés, l’un du RN, l’autre de la NUPES, les spectateurs dont j’étais ont eu la surprise de constater que la députée NUPES s’était refusée à marcher au côté de son homologue. Les gerbes leur ont été remises et la même députée est restée à sa place au bas des escaliers jusqu’au retour de son homologue à partir duquel elle s’est décidée à monter les marches pour déposer seule sa gerbe. J’ai alors vu plusieurs Anciens combattants ostensiblement lui tourner le dos parce qu’elle a, dans ces circonstances de la mémoire combattante, bafoué la règle de neutralité politique imposée par les usages puisqu’elle n’était pas là en tant que représentante de son parti, mais bel et bien de l’institution républicaine qu’est l’Assemblée nationale. Question : de ces deux députés, qui était le plus respectueux du fameux « arc républicain » exploité politiquement par monsieur Macron ?
Ensuite, quant à l’ouverture des portes du territoire français, il apparaît de plus en plus que ce n’est pas la personne domiciliée qui en est chargée, mais un organisme extérieur, en l’espèce l’UE, qui s’asseoit allégrement sur le code civil et le droit de propriété pourtant sacralisé par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité ».
Enfin, et pour ne pas allonger mon commentaire, je rejoins les excellentes analyses de
Tipaza | 22 février 2024 à 09:41
Serge HIREL | 22 février 2024 à 13:32
caroff | 22 février 2024 à 13:57
Il est, me semble-t-il, des évidences qui, même si elles peuvent pour nombre de raisons déplaire, s’imposent à nous. Parmi celles-ci, il est incontestable que MLP, qu’on l’accepte ou non, est bien une élue de la République, désignée librement dans le cadre d’un scrutin démocratique, comme tous les autres élus, qu’ils émanent de son propre parti qui n’est, que je sache, nullement interdit, ou d’autres partis. Elle appartient donc pleinement, qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, à cette représentation populaire issue des dernières élections législatives, au même titre que n’importe quel autre élu, de quelque autre bord politique qu’il soit.
Partant de là, il est clair que rien ne saurait justifier que MLP ne bénéficie pas de la même considération et des mêmes prérogatives que tous les autres élus de la République.
On peut ne pas partager les convictions portées par MLP et son parti et c’est mon cas mais on se doit de respecter le choix de ceux qui l’ont librement et en toute légalité élue et d’accepter les conséquences qui en résultent, et cela vaut pour tous les citoyens y compris le président de la République.
MLP et son parti auraient-ils aujourd’hui une telle audience si le pouvoir en place et ceux qui l’ont précédé, plutôt que de les combattre uniquement et systématiquement sur le plan de la seule morale, s’étaient avant tout attelés à apporter des solutions efficaces aux problèmes bien concrets rencontrés par les électeurs qui de plus en plus, faute de résultats, se tournent vers ce qu’ils considèrent, même si c’est à tort, comme un ultime recours ?
Fabius reconnaissait lui-même que MLP posait les bonnes questions mais n’y apportait pas les bonnes réponses. Alors, qu’ont attendu depuis les exécutifs successifs pour apporter ces bonnes réponses ?
@ Serge HIREL
« Tout comme il faut prouver qu’elle a emprunté de l’argent à Poutine et non à une banque tchèque comme elle le prétend. »
Je vous invite à prendre connaissance du chapitre intitulé : « Les emprunts russes du Rassemblement national », page 179 du rapport de l’Assemblée nationale fait « AU NOM DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères – États, organisations, entreprises, groupes d’intérêts, personnes privées – visant à influencer ou corrompre des relais d’opinion, des dirigeants ou des partis politiques français ». Président Jean-Philippe Tanguy.
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/ceingeren/l16b1311-t1_rapport-enquete.pdf
J’avoue être un peu perplexe de voir panthéoniser un communiste, membre d’un parti qui en 1939 organisait les sabotages dans nos usines d’armement.
Et surtout de voir Macron héroïser les FTP, célèbres ici en Bretagne pour leur sauvagerie lors de la Libération en 1944 : exécutions sommaires de soldats allemands désarmés, assassinats de femmes suspectes de dénonciations ou de relations avec les Allemands.
Dans un village du Morbihan, les FTP ont fusillé la maîtresse d’un officier allemand, en lui refusant la présence d’un prêtre.
Ailleurs les FTP ont coupé les seins d’une femme avant de l’exécuter.
Mais sans doute Macron ignore-t-il tout cela.
@ caroff | 22 février 2024 à 13:57
« Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la Révolution universelle » (Emmanuel Macron)
On ne sait si le banquier Macron fut un bon « dealer », mais il est sûr qu’en politique, le président Macron est un piètre stratège. Tous ses pièges, finalement, ratent leur cible et ne font qu’une seule victime : lui-même. Le « colonel Fabien » ne manquera pas une seule occasion de se servir de cette insensée déclaration d’amour.
Ses lieutenants sont encore pires que lui. Véran, Dupond-Moretti, Borne et même Attal et Darmanin sont pitoyables quand ils s’égosillent pour tenter de réduire le RN au rang de pestiférés de la République. En le nommant, ils lui servent la soupe.
Mitterrand, lui, qui fut un expert en matière d’embuscades politiques, savait que le meilleur moyen de combattre le Front national était, non de l’ostraciser, mais de l’utiliser contre un adversaire plus dangereux, le RPR, capable, lui, de lui ravir le pouvoir. L’idée du « cordon sanitaire » est géniale : ce sont ceux-là même qui, s’alliant avec le FN, l’auraient renversé, qui en étaient de fervents garde-chiourmes. On est à mille lieues des coups fourrés de cours de récréation de Macron, qui, de plus, cherche à faire tomber « la fille Le Pen », bien plus fine mouche que son père.
Néanmoins, tout aurait pu rester en l’état – un RN voué à l’opposition sans espoir de pouvoir pour l’éternité – si un événement inouï, que nul n’avait vu venir, ne s’était pas produit : l’irruption soudaine sur la scène politique d’un diable qui, sous couvert d’une détestation affichée de l’immigration, a utilisé d’emblée un vocabulaire différent de celui que, depuis les années 80, la gauche avait imposé, y compris à la droite.
En quelques semaines, le combat politique a ainsi envahi le champ culturel jusqu’alors chasse gardée de la bien-pensance, et, bousculant la langue gauchiste, a introduit dans les esprits une rupture des digues qui a permis un regard lucide, jusqu’alors rare et peu apprécié, sur l’état réel de la France.
Même si, aujourd’hui, le RN occupe quasiment seul l’espace républicain le plus à droite, on ne peut pas oublier qu’il le doit à Zemmour, que sa tête pensante la plus douée et future candidate à l’Elysée a rejoint Reconquête!.
Bien plus que la gauche, que Mélenchon, dont on ne peut nier les qualités de stratège, profitant de ce bouleversement, a tenté de rassembler (avant de la faire de nouveau imploser), bien plus que LR, qui détient encore la clé de l’union des droites, la Macronie peine à enjamber l’obstacle. Elle n’y parviendra pas. La voici sans vocabulaire propre, ses entourloupettes, notamment européennes, mises à nu, ses projets de coalition réduits en cendres, la France profonde dans la rue, avec de plus, deux échéances inéluctables, l’élection européenne et la présidentielle…
La Macronie en est à utiliser son dernier rempart, son chef. Le voici insultant lui-même Marine Le Pen, s’exposant à la vindicte agricole, prononçant des discours d’un autre temps, restant silencieux quand une institution de l’Etat s’en prend à la liberté de parole d’un média qui lui déplaît, se croyant arbitre des élégances, faute d’être encore maître des horloges…
Tout cela parce qu’un beau matin, un jeune fils a dit à son père journaliste politique : « Papa, le constat, tu l’as fait depuis trente ans. Maintenant, il faut passer à l’action »…
@ Marc Ghinsberg | 22 février 2024 à 17:54
Du texte suggéré, j’ai tiré ce qui suit, parmi les pages 200 :
B. LES RÈGLES DE FINANCEMENT DE LA VIE POLITIQUE, FONDÉES SUR LA TRANSPARENCE, GARANTISSENT UNE CERTAINE ÉTANCHÉITÉ VIS-À-VIS DE L’ÉTRANGER
1. Les partis politiques et leurs candidats ne peuvent recevoir de versements de la part d’une personne physique étrangère ou résidant à l’étranger, mais ils peuvent emprunter auprès de n’importe quelle personne physique
c. Dans le silence de la loi, les prêts de personnes physiques étrangères sont permis
Transparence ? Étanchéité ? Silence de la loi ? Humm…
Merci !
@ Patrice Charoulet
Bientôt vous les aurez à Dieppe par milliers. Mais ne venez surtout pas vous plaindre. Honte à vous de trahir la France !
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/elections/europ%C3%A9ennes-le-camp-macron-toujours-suspendu-%C3%A0-la-d%C3%A9cision-du-pr%C3%A9sident-pour-la-t%C3%AAte-de-liste/ar-BB1isq6v
« Recherche désespérément un portier juste et équitable ! » (PB)
Ce type de portier vous ne le trouverez certainement pas dans un parti qui défend des idées extrémistes, à savoir le RN, Reconquête!, LFI ou encore EELV. Ces mêmes partis qui ne cessent de parler au nom du bon peuple qu’ils prétendent représenter, qui ont les mots « démocratie » et « liberté d’expression » à la bouche dans chacun de leurs discours qui suintent le populisme racoleur, mais qui, si par malheur ils venaient à accéder au pouvoir, fermeraient brutalement la porte à tous ceux qui oseraient leur apporter la contradiction.
En ce moment les porte-flingues de CNews ne cessent de faire de la propagande pour le RN. J’en veux pour preuve ce pathétique Philippe David qui nous dit, avec l’air suffisant qui le caractérise : « Je soutiens une thèse que la majorité présidentielle sera atomisée à la prochaine présidentielle » dit-il.
Franchement, être atomisé par Marine Le Pen relève du fantasme pour ne pas dire du grotesque. MLP ne sera jamais présidente de la République. Je me demande si elle-même y croit encore !
Dès qu’il va faire plus chaud, le débarquement migratoire africain va commencer vers la France et l’Italie pour envahir l’Europe.
https://www.bbc.com/afrique/region-67554993
@ Patrice Charoulet | 22 février 2024 à 14:28
Axelle D
+ Ugo
+ Ellen
Attention ! Il ne manque plus que neuf anonymes pour votre peloton d’exécution !
Changez votre nom en Charoulian, résistez un peu en attendant les neuf autres et vous aurez droit au Panthéon 🙂
Qui tient la porte d’entrée ? Excellente question, à laquelle Thomas Sowell répond : les élus, les oints du Seigneur.
Dans son livre The Vision of the Anointed, qui date de 1995, déjà, il explique comment, aux États-Unis, une clique d’hommes politiques, de fonctionnaires, de journalistes et d’intellectuels impose à la population des politiques inefficaces, rejetées par la majorité, mais que les oints du Seigneur promeuvent, au mépris des faits, dans l’unique but de caresser leur ego dans le sens du poil.
Comme l’explique le sous-titre de l’ouvrage, Self-congratulation As A Basis For Social Policy, il s’agit avant tout, pour cette oligarchie, de se faire plaisir. Le but du jeu, c’est d’assurer le confort psychologique de ce groupe, qui a besoin de se sentir moralement supérieur au reste de la population.
Et Thomas Sowell le démontre. De façon spectaculaire. Avec trois exemples de politiques publiques aux conséquences catastrophiques, qui ont été lancées dans les années 1960, et se poursuivent depuis sans interruption.
La « guerre à la pauvreté », lancée par John Kennedy et inscrite dans la loi par Lyndon Johnson, avait pour but de réduire la dépendance des pauvres envers les subsides de l’État, grâce à des programmes fédéraux censés les rendre plus autonomes.
L’éducation sexuelle obligatoire à l’école, autre mesure du gouvernement fédéral, était censée réduire les maladies vénériennes ainsi que les grossesses chez les adolescentes.
Enfin, une politique judiciaire plus favorable aux délinquants, basée sur l’idée que « la prison n’est pas la solution », devait diminuer la criminalité.
Ces trois politiques se sont spectaculairement vautrées, sur toute la ligne. Se basant sur des statistiques et des citations incontestables, Thomas Sowell montre qu’elles ont toutes trois suivi un processus identique.
Tout d’abord, les oints du Seigneur (la gauche ou les socialistes, dirions-nous en France) ont inventé un problème à partir de rien. Dans le seul but de se porter candidats pour le résoudre.
Avant le lancement de la « guerre à la pauvreté », celle-ci était en forte diminution aux États-Unis. Mieux : la dépendance aux allocations sociales (la part de la population qui aurait été sous le taux de pauvreté en l’absence de ces allocations) était en baisse.
Avant l’instauration de l’éducation sexuelle à l’école, le taux des grossesses chez les adolescentes, tout comme l’incidence des maladies vénériennes, étaient en baisse constante.
Avant la politique de bienveillance envers les délinquants, promue par trois des plus hauts magistrats du pays, puis inscrite dans la jurisprudence par plusieurs décisions célèbres de la Cour suprême, le nombre des meurtres était en chute libre.
Puis les oints du Seigneur ont mis leurs doigts dans la sauce.
L’interventionnisme étatique a considérablement augmenté, ainsi que les « moyens » (autrement dit, la dépense publique). Souvent contre la volonté des premiers intéressés, par exemple les parents, choqués qu’on impose l’éducation sexuelle à leurs enfants.
On devine le résultat : la pauvreté, la dépendance aux allocations, les grossesses adolescentes, les maladies vénériennes et les meurtres ont augmenté — quand ils n’ont pas explosé.
Au bout d’un certain temps, ça a commencé à se voir. C’est alors que les oints du Seigneur ont enclenché le plan B. Ils ont commencé par expliquer que les statistiques ne voulaient pas vraiment dire ce qu’elles disaient, que « c’était plus compliqué que ça », que ces abrutis de citoyens n’y comprenaient rien.
Puis, ils se sont mis à déplacer la cage de buts à roulettes. Ils ont menti sur leurs objectifs initiaux. Le but n’était pas de diminuer la dépendance aux allocations, par exemple, il était de diminuer la pauvreté en redistribuant les richesses. Le but n’était pas de diminuer le nombre des mineures enceintes, il était de promouvoir une attitude plus « saine » envers la sexualité (c’est à dire plus laxiste).
Enfin, ils se sont mis à insulter leurs opposants. Quiconque était en désaccord avec leurs politiques ne pouvait qu’être « d’extrême droite ». S’inquiéter de l’explosion de la criminalité prouvait que l’on était un gros ouaciste — car l’extrême sur-délinquance noire se voit comme le nez au milieu de la figure, aux États-Unis, même s’il est interdit d’en parler.
Les oints du Seigneur, eux, étaient insoupçonnables car ils avaient le cœur sur la main. Ils étaient plus moraux que les autres.
À ce stade, les faits n’ont plus aucune importance. La porte d’entrée est solidement tenue par un petit groupe qui a raison parce qu’il a raison. Tout le monde sait bien que la délinquance est la faute de la société, que les émeutes raciales sont dues à la pauvreté, etc.
Je n’ai pas besoin de préciser qu’une étude similaire donnerait les mêmes résultats en France, si tant est que le matériau statistique soit disponible, ce qui n’est pas sûr.
Bien entendu, aucun des très nombreux livres de Thomas Sowell n’a été traduit en français, à l’exception d’un manuel d’économie, vendu outrageusement cher par un éditeur complètement marginal, spécialisé dans la Bourse.
On comprend pourquoi. À 93 ans, Thomas Sowell est l’un des plus remarquables penseurs américains vivants. Économiste, sociologue, politologue, universitaire, il est le mouton noir par excellence : non seulement il est libéral et conservateur, mais en plus, il est… noir.
Or, il passe son temps à récuser l’explication par le ouacisme.
Libéral, conservateur, et noir anti-anti-raciste, autant dire le diable en personne vu de France.
Ce sont les mêmes qui tiennent la porte d’entrée, dans de nombreux pays occidentaux. Ils tentent de masquer ce qui est de plus en plus évident : l’échec de la social-démocratie. Lancée à l’issue de la Seconde Guerre mondiale avec les meilleures intentions du monde, dans le but de prouver que le monde libre pouvait atteindre les buts du communisme sans passer par la dictature, elle a épuisé sa pertinence historique. Son moteur s’est emballé. Sa logique est devenue délirante. Elle ressemble de plus en plus au communisme dont elle se voulait la rivale.
Au lieu de d’exhumer Manouchian et sa Manouchiette, on ferait mieux d’observer Javier Milei et de former des vœux pour qu’il réussisse.
Dans une interview de Darius Rochelin, Luc Ferry qu’on ne qualifiera pas d’extrême droite, a clairement rappelé que ce sont les Ukrainiens qui ont déclenché la guerre contre la Russie en s’en prenant aux Républiques du Donbass, cela en y faisant quelque 13 000 morts, que toute la propagande anti-Poutine était du cinéma, que l’Europe se faisait manipuler par les USA, etc. etc.
Il a omis de parler de l’épuration ethnique avec l’expulsion de quelque 500 000 russophones.
En somme ce que je dis ici avec d’autres depuis le début.
Peut-être Philippe Bilger songera-t-il à prier le pseudo Robert Marchenoir, ici influenceur patenté des USA, d’aller se faire voir ailleurs.
Je n’ai pas une admiration sans bornes pour le FN, mais ce n’est pas aux démocrates américains de nous faire la leçon.
« Qui tient la porte d’entrée ? »
Celui qui tient la porte d’entrée tient également celle de la sortie.
Il s’agit en l’occurrence de Gérald Darmanin. Mahjoub Mahjoubi est le premier « imam » à étrenner la nouvelle loi sur l’immigration, moins de 12 h après son interpellation.
Voilà qui devrait calmer les autres…
@ Ellen | 22 février 2024 à 21:11
Dès qu’il va faire plus chaud, le débarquement migratoire africain va commencer vers la France et l’Italie pour envahir l’Europe.
Y a plus mieux que moins pire ! le débarquement à l’Elysée en 2027 d’un corps expéditionnaire facho ouaciste xéno islamophobe composé de troupes d’extrême droite, d’ultra droite, de Reconquête! et du RN menées par Marine Le Pen, Bardella, Zemmour, Marion Maréchal…
Pour cette fois, les femmes auront préféré voter pour Marine Le Pen et non comme d’hab pour celui qui avait la plus belle moustache.
@ Robert Marchenoir
« Pour de nombreux hommes politiques, les votes des Noirs comptent plus que les vies des Noirs. C’est pourquoi ces politiciens doivent essayer de maintenir les électeurs noirs dans la peur, la colère et le ressentiment. L’harmonie raciale serait un désastre politique pour ces politiciens. »
https://www.wikiberal.org/wiki/Thomas_Sowell
L’harmonie raciale est donc essentielle, on évitera désormais de hiérarchiser au nom de la race.
Merci de vous appliquer cette implacable démonstration de l’indispensable responsabilité individuelle à l’exercice de la liberté, qui commence par soi-même.
« Il n’est pas un sujet de société, une controverse, qui ne conduisent à cette interrogation tant, de plus en plus, la dispute libre et contradictoire est remplacée par des inquisitions qui simplifient tous les échanges par cette double commodité : tout le monde n’a pas le droit de parler et il y a des pensées qui n’ont pas le droit d’exister. » (PB)
Henry Ford disait : « Vous pouvez choisir la voiture de la couleur que vous voulez, pourvu qu’elle soit noire ».
Dans la France actuelle, vous pouvez penser et dire ce que vous voulez, pourvu que ce soit strictement conforme à la doxa politico-médiatique.
@ Claude Luçon | 23 février 2024 à 00:54
Le pouvoir nigérien volé et accaparé par l’armée putschiste a expulsé l’armée française stationnée dans leur pays pour leur venir en aide, demandée par l’ex limogé par les brigands putschistes et maintenant vous voulez que la France et l’Europe leur ouvrent les portes et les accueillent chez nous gratis ? Non, non et non !! Il est hors de question de se coucher devant l’ennemi. La France a dépensé des sommes colossales pour leur venir en aide et malgré tout notre soutien, le nouveau pouvoir nigérien nous crache à la figure et a abrogé la loi en ouvrant les routes aux migrants nigériens pour leur permettre de prendre les prochaines embarcations illégales vers l’Europe au départ de Tunisie.
La France est devenue une poubelle ! Et l’Europe technocratique, complice direct du désastre, ne bouge pas !
Il faut que ça s’arrête net !
@ Patrice Charoulet | 22 février 2024 à 14:28
« Moi, sûr et certain de ne jamais voter pour ce parti [le RN] à aucune élection… »
Si votre héros trébuchait au premier tour, vous seriez donc ou un pécheur à la ligne qui, fuyant les urnes, se fiche de l’avenir de son pays et de sa descendance, ou un mélenchoniste potentiel. Va pour le suppôt de Mélenchon : vous vous comportez déjà un peu comme lui en tentant d’interdire à notre hôte la liberté de pensée et en lui refusant le droit d’exprimer un propos qui vous déplaît.
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@ Achille | 22 février 2024 à 21:10
C’est exact… Philippe David est pathétique. Il ne sait pas que « la majorité présidentielle » n’existe plus depuis le 19 juin 2022. Macron ne dispose plus que d’une « coalition présidentielle » minoritaire au Parlement. Et, après avoir pris du gîte lors de la pantomime sur la loi Immigration, elle tangue encore ces jours-ci, bousculée par les tracteurs…
À noter qu’« atomisation » ne signifie pas nécessairement « vitrification », mais aussi « dispersion ». Ce qui est en voie de se réaliser… Le Président s’y emploie personnellement (cf l’invitation des « écoterroristes » des Soulèvements de la Terre et son démenti publié 18 heures plus tard…).
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@ Ellen | 23 février 2024 à 12:25
« Et maintenant vous voulez que la France et l’Europe leur [les Nigériens] ouvrent les portes et les accueillent chez nous gratis ? Non, non et non !! Il est hors de question de se coucher devant l’ennemi. »
Les renvoyer chez eux est bien sûr la première réaction qui vient à l’esprit. Mais elle n’est peut-être pas la meilleure. Pour trois raisons :
– Les dirigeants français n’ont pas toujours suffisamment considéré – avant même 2017 – qu’au Sahel, les États sur le territoire desquels leur armée opérait sont souverains. Rappeler publiquement à l’ordre leurs présidents n’était pas la meilleure solution pour nous faire accepter… Nous avons donc une bonne part de responsabilité dans nos départs précipités…
– L’expulsion de la France est le fait, non des peuples, qui étaient amis avant d’être retournés, mais des pouvoirs politiques locaux, plus ou moins légitimes, mais surtout totalement inaptes en matière de politique internationale et donc facilement manipulables. Les Russes et, probablement les Chinois (sur le plan économique) s’en sont donnés à cœur joie, d’autant que les Américains, qui depuis longtemps, lorgnent sur les terres africaines francophones, ont aujourd’hui d’autres chats à fouetter du côté de l’Asie-Pacifique.
– Il ne faut jamais insulter l’avenir. Laisser la Russie développer son influence en Afrique est d’un niveau de dangerosité aussi important à terme que le sont aujourd’hui ses velléités d’impérialisme en Europe. Ce combat « africain » ne doit pas être seulement l’affaire de la France, Il est aussi celle de l’Europe… et notre meilleure arme n’est pas notre puissance militaire, mais l’importance de notre aide au développement. Quitte, s’il le faut, à travailler, dans un premier temps, avec des régimes qui n’ont pas la démocratie chevillée au corps. La progression économique et humaine du pays les chassera.
N’accueillons pas les bras ouverts les Nigériens, les Burkinabés, les Maliens, en fait tous les immigrés venus d’Afrique francophone… Faisons le tri… Chassons les clandestins… Conservons ceux qui seront demain l’élite de leur pays… Faisons en sorte qu’ils n’aillent pas étudier à Moscou… ou à New York. Nous aurons besoin d’eux quand ils seront aux affaires.
@ Claude Luçon 23 février 00:54
« Vous avez dit ici vingt fois que vous ne voteriez jamais pour le parti lepéniste. Je ne serai pas dans l’isoloir, mais j’ai les plus grands doutes concernant vos serments réitérés sur ce sujet. »…/… »Vos réactions sont proches de celles tous les animateurs de la chaîne de télé zemmouro-lepéniste et proches de celles de la rédaction du media Bolloré JDD, nouvelle façon. » (Patrice Charoulet 22 février 14:28 s’adressant à Philippe Bilger)
À mon avis vous avez dû manquer cet épisode.
À vous lire, Patrice Charoulet serait de la graine de résistant alors que c’est de toute évidence un accusateur public compulsif adepte des procès en sorcellerie !
@ Marc Ghinsberg | 22 février 2024 à 17:54
Et qui détient majoritairement la dette française sinon l’etranger et ce avec la bénédiction des gouvernements successifs ?
Alors il y en a un peu marre de s’acharner sur le RN alors que la nation est pieds et poings liés par des banques et institutions financières étrangères.
La différence entre le RN et l’État français, c’est que le premier rembourse sa dette et le second creuse un gouffre financier année après année et ainsi augmente sa dépendance vis-à-vis de l’étranger. Et comme c’est celui qui paye l’orchestre qui choisit la musique, vous voyez où cela nous mène…
Alors, les leçons…
@ Xavier NEBOUT | 23 février 2024 à 06:22
Votre révisionnisme ne s’applique donc pas seulement à l’histoire française, mais aussi aux frontières ukrainiennes.
Vous devriez postuler au soviet suprême.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Donbass
@ caroff | 22 février 2024 à 13:57
« Sinon, pour la porte d’entrée, allons jusqu’au bout de la logique en la confiant aux maltraitants de la liberté d’expression que sont les Thomas Legrand, Karim Rissouli, Sitbon-Gomez, Yaël Goosz, Demorand et autres zèbres et comptabilisons leur succès lorsqu’ils ne pourront s’entretenir qu’avec eux-mêmes. »
Thomas Legrand qui s’en est pris à sa consœur Sonia Mabrouk, Christophe Deloire de l’association RSF, estimable à l’origine lors de sa création par Robert Ménard et ses amis mais désormais infestée par un gauchisme aussi toxique que virulent, les journalistes du SNJ qui ont intenté un procès stalinien à Clément Weill-Raynal, nous ne comptons plus tous ces journalistes et bien d’autres qui, oubliant les exigences de l’information pour leur préférer l’activisme militant en foulant aux pieds leur propre charte, se comportent surtout en commissaires politiques à l’encontre de ceux qui ont encore le respect de leur métier et de leur auditoire.
Ne nous y trompons pas, nous sommes placés face aux retombées pratiques du changement de stratégie des trotskistes lambertistes qui, en ayant constaté l’échec des actions révolutionnaires violentes en 1968, y ont substitué une stratégie d’entrisme dans divers nœuds d’influence comme la presse, la justice, l’université, la « culture », etc. pour y diffuser leurs idées subversives afin d’en contaminer insidieusement le reste de la population.
Mais dans toutes ces situations, qui va surveiller la porte, quitte à engager un vigile ?
@ Achille | 23 février 2024 à 07:21
Vous oubliez quand même de préciser que le très soudainement indésirable était suivi depuis des lustres par les services de la DGSI et que le très indésirable serait toujours en exercice dans sa moquée si une vidéo n’avait pas été mise en ligne par un député RN et si l’information n’avait pas été relayée par les « porte-flingues » de CNews.
Bref, c’est à croire que le portier se réveille en regardant Pascal Praud.
@ revnonausujai
Merci.
Je n’ai pas assisté à toute la cérémonie de panthéonisation de Manouchian, mais j’ai relevé le propos d’un idiot lu sur un réseau, selon lequel les porteurs des cercueils, légionnaires, auraient été choisis pour plaire à Le Pen (père) qui a été officier en Algérie dans les rangs de la Légion.
Je n’ai pas retenu les coordonnées de ce minus habens, mais je dis ici, au cas où il lirait ce blog et ses commentaires, que ces légionnaires ont été choisis parce que ce sont des étrangers comme Manouchian et qu’ils sont prêts, comme lui, à donner leur vie pour la France. En plus le type en question aurait pu observer que ces légionnaires appartiennent à la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère, premier régiment des forces françaises à rejoindre la France Libre et le général de Gaulle. Par ailleurs, outre la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire, ce régiment est Compagnon de la Libération et porte donc le cordon aux couleurs de la médaille créée par le général. 89 des 1038 Compagnons de la Libération étaient légionnaires de tous grades.
P.-S. : le discours concernant Manouchian est issu d’une belle plume, en revanche, le Président ferait bien de fréquenter le cours Florent et ne pas rester sur ces anciens acquis… sa voix monocorde et pleurnicharde évoquait plus le croque-mort qui présente ses condoléances à la famille du défunt que Malraux sous le catafalque de Moulin !
Vous dites, cher hôte, concernant les obsèques de Robert Badinter :
Il était normal qu’elle ne vînt pas à l’hommage rendu à Robert Badinter, s’agissant d’une demande de la famille
Je ne partage pas votre avis. Si la famille accepte la pompeuse pompe nationale, les obsèques ne sont plus celles de la famille mais de la nation. Et le RN fait partie de la nation, n’en déplaise à ses détracteurs.
Il en va de même pour la contestation de « l’annoblissement » des Manouchian en raison de leur communisme.
On a envie de dire : et ???
Ont-ils été plus honorables en cette période trouble que 99 % des ascendants de ceux qui braillent contre eux ? Incontestablement. Ces Français braillards ont plutôt fait office de sycophantes glaireux, comme dirait le presque frère Boris, que de rempart contre le « ventre de la bête immonde », selon la vulgate.
@ Aliocha | 23 février 2024 à 10:25
« Pour de nombreux hommes politiques, les votes des Noirs comptent plus que les vies des Noirs. C’est pourquoi ces politiciens doivent essayer de maintenir les électeurs noirs dans la peur, la colère et le ressentiment. L’harmonie raciale serait un désastre politique pour ces politiciens. »
https://www.wikiberal.org/wiki/Thomas_Sowell
« L’harmonie raciale est donc essentielle, on évitera désormais de hiérarchiser au nom de la race. Merci de vous appliquer cette implacable démonstration de l’indispensable responsabilité individuelle à l’exercice de la liberté, qui commence par soi-même. »
Oui, Monsieur le flic. Certainement, Votre Excellence. À votre dérisoire niveau, vous faites partie de ces oints du Seigneur que dénonce Thomas Sowell, mais votre impudence et votre narcissisme sont tels, que vous ne vous en rendez même pas compte.
Il faut hiérarchiser. Il faut discriminer. Vous êtes, pour votre part, tout en bas de la hiérarchie morale et politique. Il convient de discriminer impitoyablement à votre encontre, ainsi qu’à celle de tous les misérables curetons gauchistes qui tentent de faire reluire leur vertu inexistante en se prétendant plus moraux que tout le monde.
« L’harmonie raciale est donc essentielle » : que Messieurs les Nègres commencent.
Évidemment, Thomas Sowell n’a jamais dit que l’harmonie raciale était l’impératif premier qui devait primer sur tout le reste, y compris la vérité. Ça, c’est votre perversion gauchiste à vous.
« Les votes noirs comptent plus que les vies des Noirs », sous la plume de Sowell, ça veut dire que les politiciens américains refusent de reconnaître les faits, à savoir l’extraordinaire sur-criminalité des Noirs, qui s’exerce en priorité contre leur propre race.
Pour les flatter et recueillir leurs votes, ils s’empressent donc de mettre leur criminalité, leur pauvreté et leur incurie sur le dos d’un « racisme » inexistant, c’est à dire sur le dos des Blancs.
Ce qui excite la haine raciste des Noirs, entraîne le laxisme judiciaire et policier, le poupougnage social et la désignation d’un bouc émissaire, toujours le même : le Blanc.
Ce qui assure la perpétuation de la criminalité noire, et donc la perpétuation des meurtres de Noirs par des Noirs (et aussi des meurtres de Blancs par des Noirs, bien évidemment, mais Sowell ne le mentionne pas dans cette citation, car cela n’est pas nécessaire à sa démonstration).
Alors qu’il convient de mettre les Noirs devant leurs responsabilités.
Voilà ce que veut dire Thomas Sowell, dont vous travestissez honteusement la pensée, comme à votre habitude.
Au lieu de compenser votre ignorance en vous précipitant sur Wikipedia, en extrayant à la hâte une citation coupée de son contexte et en lui faisant dire le contraire de ce qu’elle signifie, appliquez-vous donc vos propres conseils : faites preuve d’un peu d’humilité, commencez par lire deux ou trois livres de Thomas Sowell, et après seulement, mêlez-vous de contredire ceux qui l’ont lu.
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@ Xavier NEBOUT | 23 février 2024 à 06:22
« Peut-être Philippe Bilger songera-t-il à prier le pseudo Robert Marchenoir, ici influenceur patenté des USA, d’aller se faire voir ailleurs. »
Vous êtes charmant… un être d’excellente compagnie, et d’une politesse exquise. Heureusement que vous vous plaignez sans cesse d’être en butte à des insultes imaginaires !
Au lieu d’étaler en public vos fantasmes dictatoriaux, puis-je vous suggérer d’écrire directement à Philippe Bilger, en lui soumettant vos doléances ? Son adresse mail figure dans ces pages. Vous serez vite fixé.
« Dans une interview de Darius Rochebin, Luc Ferry, qu’on ne qualifiera pas d’extrême droite, a clairement rappelé que ce sont les Ukrainiens qui ont déclenché la guerre contre la Russie en s’en prenant aux Républiques du Donbass, cela en y faisant quelque 13 000 morts, que toute la propagande anti-Poutine était du cinéma, que l’Europe se faisait manipuler par les USA, etc. etc. »
J’ignore ce que Luc Ferry a pu dire, et je ne me donnerai pas la peine de vérifier. S’il a dit ce que vous rapportez, cependant, il n’a rien « rappelé ». Il a menti, tout simplement.
Tout comme vous : il n’y a pas de « Républiques du Donbass ». Cela n’existe que dans votre imagination malade, et dans les fantasmes de l’envahisseur russe.
Le Donbass est une région ukrainienne informelle. Elle correspond à deux divisions administratives tout à fait ordinaires, l’oblast de Luhansk et celui de Donetsk. L’Ukraine est divisée en 24 oblasts, de même que la France est divisée en départements. Non seulement Luhansk et Donetsk ne sont pas des « Républiques », mais elles n’ont aucun statut d’autonomie. Ce sont (en partie seulement, malgré les désirs des Russes), des territoires occupés.
Parler des « Républiques du Donbass » n’a pas plus de sens que parler de la « République d’Auvergne ». Vous pourriez aussi bien parler de la « République nazie de la France-Nord » entre 1940 et 1942.
Contrairement à ce que vous suggérez, il n’y a pas que l’extrême droite qui cire les pompes à Poutine, en France. L’extrême gauche aussi. Et, de façon cruciale, une bonne part de la droite classique, alliée aux milieux d’affaires et au Figaro qui les représente.
Les grandes entreprises françaises ont fait beaucoup d’argent en Russie. Feu le PDG de Total Christophe de Margerie a été décoré par Poutine, et il a un navire russe à son nom. Danone prévoyait de créer en Russie ces fermes, non pas de mille vaches, mais de dix mille vaches que les « souverainistes » pro-Poutine abhorrent tant en France. Auchan, Leroy-Merlin et bien d’autres sont, ou ont été, solidement implantés en Russie.
L’extrême droite passe son temps à vomir sur la mondialisation, les grandes entreprises apatrides et la finance internationale. Mais elle entretient une alliance de fait avec ces énormes multinationales françaises, largement mondialisées et financiarisées, qui ont beaucoup pesé dans la complaisance coupable de la France envers la Russie : ce n’est pas le moindre des paradoxes du poutinisme hexagonal.
Les Républicains sont largement vérolés par le poutino-pétainisme. Nicolas Sarkozy, François Fillon et Thierry Mariani sont d’éminents représentants de cette tendance.
Prétendre que Luc Ferry serait un expert fiable sur la Russie, sous prétexte qu’il n’est pas d’extrême droite, c’est se moquer du monde. Luc Ferry a zéro compétence sur ce sujet, pour commencer. Indépendamment de ses opinions politiques. Ne parlons pas de vos compétences à vous…
@ Marc Ghinsberg | 22 février 2024 à 17:54
De cette étude détaillée (que je connaissais) des circonstances du prêt contracté par Marine Le Pen en Russie, auprès d’une banque d’origine tchèque, il ressort clairement que le FN, devenu RN, a toujours été dans les clous, y compris après la promulgation, le 15 septembre 2017, de la loi sur la confiance dans la vie politique. Le client d’une banque n’est en rien responsable des changements de propriétaires de celle-ci. Quelques dizaines de milliers de Français viennent de connaître cette mésaventure, le 1er janvier, avec la décision de HSBC Continental Europe de vendre sa banque de particuliers en France au CCF.
Bien sûr, le FN aurait pu changer de banque… Encore aurait-il fallu qu’un établissement français ou européen (UE et assimilés) accepte ce client sulfureux. Client qui, lors de sa première recherche d’emprunt, n’avait été accepté par aucun d’entre eux… pour des raisons exclusivement financières, cela va de soi.
Dans ce rapport d’enquête parlementaire, trois détails sont à relever :
– L’une des personnes entendues, particulièrement hostile à Marine Le Pen, Nathalie Corbeau – pardon, Loiseau – ne s’exprime qu’au conditionnel et toutes les informations qu’elle donne sont de seconde main… « On m’a dit », « J’ai entendu dire »…
– Marine Le Pen, s’exprimant sous serment, dit : « Je suis libre de toute influence ». On remarquera que ce propos n’a pas fait l’objet d’un signalement (art. 40 du code pénal) pour parjure…
– « M. Jean-Luc Schaffhauser, dont l’entregent et l’activisme ont joué un rôle majeur dans l’octroi du prêt initial signé en 2014, a clairement indiqué, lors de son audition, que ‘si [le pouvoir russe] y avait été opposé, l’affaire ne se serait pas faite’ » (texte du rapport – page 182). On pourrait aussi dire que si le pouvoir français n’y avait pas été opposé, le FN aurait obtenu un prêt en France…
Au lieu de chercher des poux dans une tête propre et de réactualiser un dossier qui appartient au passé (pas à l’histoire), mieux vaudrait peut-être que ceux qui ne le supportent pas s’en prennent aux activités politiques actuelles du RN, à ses projets, à son programme… Et on n’est pas poutinophile quand, comme Marine Le Pen, on s’interroge sur l’efficacité des sanctions contre le régime russe et l’aide accordée à Zelensky, qui, en contrepartie, nous fait avaler du poulet aux hormones et ruine nos agriculteurs.
@ Serge HIREL | 23 février 2024 à 12:58
« Macron ne dispose plus que d’une « coalition présidentielle » minoritaire au Parlement. »
Le gouvernement a quand même réussi à rejeter 28 motions de censure pendant la période 2022-2023. Ce n’est pas si mal pour une « coalition présidentielle minoritaire » ! 🙂
« cf l’invitation des « écoterroristes » des Soulèvements de la Terre et son démenti publié 18 heures plus tard… »
Il n’y a eu ni invitation, ni contacts avec les membres des Soulèvements de la Terre , mais une erreur de communication regrettable, ce que s’est empressé d’exploiter Arnaud Rousseau le président de la FNSEA qui, ne parvenant plus à maîtriser sa base, a préféré refuser le débat, alors même que l’Élysée l’avait informé que les Soulèvements de la Terre n’étaient pas conviés.
La révolte des agriculteurs n’est plus d’ordre syndical mais politique, la grande majorité de cette profession étant de fervents militants du RN et autres partis d’extrême droite encore plus radicalisés.
@ Ellen | 23 février 2024 à 12:25
Ellen, je ne veux de mal ni à vous, ni à Axelle et Ugo, mais que Patrice Charoulet vient-il faire dans cette affaire ?
Il vous tape sur les nerfs, bravo ! Je cherche aussi à le faire, délibérément, vous tapez sur les nôtres avec vos côtés franchouillards, nous qui avons tous deux vécu et travaillé en paix chez les Africains en leur apportant des sous dans mon cas et de l’éducation dans le sien !
J’ai 21 ans d’Afrique noire dans mon passé, vécu l’indépendance du Nigeria puis à quelques jours près au Gabon et au Sénégal.
À Lagos les Nigérians venaient m’embrasser dans les rues, à Port-Gentil comme à Dakar j’ai été insulté, ayant eu droit à du « Sale Blanc » dans les deux cas. Pourquoi ?
Parce que les anglophones en colonisant avaient conservé les structures sociales de leurs colonies, respecté leurs coutumes. Qu’ils appelaient d’ailleurs « protectorats » ou « comptoirs ».
Parce que nos fonctionnaires, qui n’étaient pas plus intelligents alors qu’aujourd’hui, avaient occulté les traditions locales de nos colonies et leur enseignaient que leurs ancêtres étaient Gaulois parlant français. Pire, après leur indépendance nos gouvernants ont continué sur ce chemin idiot en créant la Françafrique, leur suggérant qu’ils devaient rester gaulois, ignorant toujours le passé de leur pays.
Ne pleurez pas, nous payons les bêtises de nos ancêtres.
Les Nigérians ou Ghanéens émigrent en Grande-Bretagne mais sont fiers d’y aller, en citoyens du Commonwealth, en France ils viennent en victimes de nos fonctionnaires d’antan.
Les Ghanéens ont tendance à aller en Allemagne, se souvenant qu’ils avait été colonie allemande, avant de devenir « Gold Coast » puis retrouver leur Ghana.
La guerre d’Algérie a la même source et a eu les mêmes conséquences: la haine.
Quant on est c**, on est c**, et clairement on le reste en France !
Nous avons raison d’être fiers d’être Français, mais tort d’en être vaniteux !
Petites remarques au passage concernant ce qui se passe ces temps-ci en Afrique francophone :
– ils émigrent en France et en Italie, pas en Russie, pas en Chine,
– ils savent parfaitement que les Russes et Chinois, qui les courtisent, sont non seulement xénophobes mais aussi vicieusement racistes,
– laissons les Africains aux Russes et aux Chinois pour un temps, ils le regretteront, leur type de colonisation est plus discret mais plus vicieux, eux aussi ont leur type de protectorat mais pas du genre britannique !
Entre-temps virons tous nos dirigeants énarques. L’ENA, créée en 1945, une sorte de désastre final de WW2, fermée en 2021, bien ! Mais il faut aussi fermer Sciences Po, moins visible mais tout aussi… ??? (choisissez le qualificatif de votre choix, pas flatteur bien sûr !)
Conseillons aux Africains de suivre le modèle marocain, ils ont compris, ont demandé à Polytechnique et à l’ENSAM, nos deux plus vieilles écoles d’ingénieurs, de créer une réplique chez eux, c’est fait.
En plus les Marocains ont la même caractéristique que nous : « mauvais caractère » !
Il faut des ingénieurs pour construire un pays moderne, pas des bavards. En outre, côté bavards ils en ont suffisamment, trop même, souvenir de notre passage ? peut-être, mais pas que !
Il faut oublier notre passé avec l’Afrique, seuls Zemmour et Poutine savent reconstruire le passé et reconstruire un nouveau type de relation, savoir qu’ils avaient leurs cultures, leurs sociétés et en tenir compte, en les aidant à se débarrasser de leur passé gaulois. Ils s’étaient inventé une religion, l’animisme, basée sur la vénération de leurs ancêtres, ce qui s’appelle pour nous aujourd’hui, ADN !
Se débarrasser de ma génération (c’est presque fait par la nature) mais aussi des deux suivantes, après, les jeunes Français pourront construire une France d’époque, et pas pleurer sur le passé !
@ Robert Marchenoir
Non, et résolument.
Le blanc raciste que vous avez ici le déshonneur de représenter doit aussi prendre ses responsabilités, et cesser impérativement de traiter ses frères de couleur d’inférieurs, au risque sinon de mériter l’exact même opprobre que Sowell décrète à raison, car vous justifiez par votre erreur l’erreur réciproque qui, toujours, prête à autrui la responsabilité de sa propre faute.
L’harmonie raciale est un désastre pour vos sophismes épouvantables à l’exact même titre que ceux des antiracistes, vos éternelles invectives n’y changent strictement rien.
@ Serge HIREL | 23 février 2024 à 12:58
Ce n’est pas compliqué. Puisque ce sont maintenant la Chine et la Russie qui occupent le terrain au Niger (diamants, pétrole et métaux précieux à leur portée), ils n’ont qu’à récupérer les migrants chez eux. Ils verront s’ils auront le droit de protester et dicter leur loi chez ces deux dictateurs.
Pas de pardon pour les canards sans tête.
Il faut qu’on arrête d’être pris pour une caisse sociale enregistreuse pour des illégaux.
L’argent qu’on verse par paquets aux non ayants droit ferait mieux d’être utilisé pour les agriculteurs bosseurs et les petites retraites des Français. Pas vrai ?
Je sais que faire de la politique avec Bruxelles sur le dos n’est pas facile, mais être pragmatique et rationnel c’est possible. Quand on veut on peut !
« Qui tient la porte d’entrée ? » (PB)
Pour ce qui est de celle du Salon de l’Agriculture, on le sait depuis quelques instants : la FNSEA. Et son portier ose même la claquer au nez du Président. Il n’y est pas interdit de séjour, mais sera sous bonne garde… Et qu’il ne s’avise pas d’approcher d’Oreillette pour faire quelques selfies avec elle ! Qu’il ne cherche pas non plus à lui caresser les cuisses… sans son consentement !
Pour plus de sécurité, la FNSEA et ses vassaux et concurrents tiennent aussi le pavé parisien…
@ Aliocha | 23 février 2024 à 18:24
« Le blanc raciste que vous avez ici le déshonneur de représenter doit aussi prendre ses responsabilités, et cesser impérativement de traiter ses frères de couleur d’inférieurs, au risque sinon de mériter l’exact même opprobre que Sowell décrète à raison […] »
Continuez à vous égosiller avec votre « anti-racisme » de pacotille. Ça n’impressionne plus personne. Votre masturbation intellectuelle devant tout le monde commence à devenir franchement gênante.
Je n’ai pas de « frères de couleur », et je ne les « traite pas d’inférieurs ». Je constate, comme le fait Thomas Sowell, qu’ils sont très largement sur-représentés dans la criminalité, et je constate, comme la science de l’intelligence l’a établi, qu’ils sont largement moins intelligents, en moyenne, que les Blancs, les Juifs ashkénazes et les Asiatiques du Sud-Est. Ce qui explique bien des choses, et notamment leur propension à la délinquance.
Constater : ce petit mot qui sépare l’homme de droite de l’homme de gauche. Être de droite, c’est remarquer ce que les oints du Seigneur dans votre genre veulent nous empêcher de voir, c’est oser dire que le roi est nu.
En conséquence, il convient de bloquer très largement l’immigration de vos frères de couleur (merci de ne pas mélanger les torchons et les serviettes), et de favoriser le plus possible leur retour chez eux.
Ce n’est que du bon sens, et vous pouvez vous fourrer vos bondieuseries gauchistes là où le soleil ne luit jamais, selon l’adage bien senti de nos frères britanniques.
@ Claude Luçon
Ce que vous décrivez date de 7 décennies !! Depuis, l’Afrique et la mentalité des Africains ont changé. Nous sommes dans la mondialisation avec Internet, les réseaux sociaux et la propagande téléguidée par les assoiffés du pouvoir abêtit encore plus la population. Ils n’ont qu’à ne pas voter pour des chefs escrocs et faire des bébés tous les ans pour les laisser ensuite dans la misère. Plus ils sont dans la pauvreté et plus ils font d’enfants. C’est pas idiot ça ?
@ Achille | 23 février 2024 à 17:46
« …une erreur de communication regrettable, ce que s’est empressé d’exploiter Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, qui, ne parvenant plus à maîtriser sa base, a préféré refuser le débat, alors même que l’Élysée l’avait informé que les Soulèvements de la Terre n’étaient pas conviés. »
C’est avec ce genre d’explications tarabiscotées que vous comptez calmer les paysans ? Je ne crois pas un seul instant à « l’erreur »… et eux non plus. De toute façon, le match est plié et Macron l’a perdu. Attal va être prié de ramasser les pots cassés et de tenter de recoller les morceaux. Bon courage, Monsieur le Premier ministre…
« La révolte des agriculteurs n’est plus d’ordre syndical mais politique, la grande majorité de cette profession étant de fervents militants du RN et autres partis d’extrême droite encore plus radicalisés. »
Cette fois, vous délirez…
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@ Claude Luçon | 23 février 2024 à 18:0
Nous étions probablement nombreux sur ce blog à penser que le wokisme était une maladie de jeunesse, presque un mal infantile, qui, exceptionnellement, avait touché un septuagénaire s’exposant trop aux miasmes en vociférant ses discours gauchistes. Il faut nous rendre à l’évidence : le virus W atteint aussi ceux qui, sagement installés dans leurs souvenirs, ont connu le pire d’entre eux, WW2. Les voici qui veulent faire table rase du passé, déconstruire nos fabriques de hauts fonctionnaires et qui prennent Russes et Chinois pour des agneaux qui quitteront la bergerie qu’ils pillent quand nous le leur demanderons…
Claude, réveillez-vous, vous faites un cauchemar… pas un rêve !
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@ Ellen | 23 février 2024 à 18:25
« [Russes et Chinois] n’ont qu’à récupérer les migrants chez eux. »
Mais ils n’en ont nullement l’intention… Pas plus que nous quand nous étions à leur place. Notre seule différence avec eux, c’est que nous ne nous sommes jamais donné les moyens, encore moins aujourd’hui, de refuser de les recevoir…
« Quand on veut on peut ! »
Vite dit…
Pour en revenir au billet du jour. Que Marine Le Pen et Jordan Bardella aient choisi d’être présents à la panthéonisation du couple Manouchian et des 28 victimes résistants et tués par les nazis sous Pétain, est une bonne chose. J’approuve. Emmanuel Macron n’a pas à dicter ni à choisir qui doit venir et qui ne doit pas venir. Ce n’est pas son rôle. Seuls les électeurs décideront en 2027.
Cette majorité relative a très peur de voir monter monter le RN. Ceci explique cela.
@ Achille | 23 février 2024 à 17:46
« La révolte des agriculteurs n’est plus d’ordre syndical mais politique, la grande majorité de cette profession étant de fervents militants du RN et autres partis d’extrême droite encore plus radicalisés. »
Vous faites du « haro sur le baudet ». Mais il y a une raison pour que l’âne donne un coup de sabot.
J’ai été l’un des premiers adhérents à la coordination rurale. Très peu nombreux, nos réunions se faisaient dans les arrière-salles de cafés. Pour vous conforter dans votre idée, il y eut la FFA avec Alexis Arette Lendresse agriculteur mais aussi ancien militaire qui a rejoint la Coordination rurale.
En fait vous nous reprochez d’avoir eu raison avant tout le monde. « On » avait prévu depuis bien longtemps ce qui allait se passer. Il ne fallait pas être grand clerc.
Monsieur Alexis Arette Lendresse est décédé il y a peu. La cérémonie religieuse eut lieu à l’église de Momas, son village. J’y étais. Beaucoup de cheveux blancs et François Bayrou de notre âge de passer au milieu de nous sous le porche, l’église étant comble, pour aller s’asseoir à une place convenue alors que bien des paysans-paysannes restaient debout.
https://www.francebleu.fr/infos/politique/bearn-alexis-arette-lendresse-est-mort-3373801
Ad honores.
Cher Philippe Bilger,
Juste un mot pour vous dire combien je m’étonne que vous souscriviez à ce terme de « panthéonisation ».
C’est un mot qui écorche les oreilles : à quand l’académisation, la goncourtisation, la victorisation, la nobélisation, la césarisation, l’oscarisation, l’étoilisation ?
C’est en bonne voie car notre déculturation a déjà inventé les nobélisés, césarisés, oscarisés et étoilés.
Longue vie néanmoins au nouveau panthéonisé !
@ Achille | 23 février 2024 à 17:46
« Il n’y a eu ni invitation, ni contacts avec les membres des Soulèvements de la Terre mais une erreur de communication regrettable »
Ça c’est ce que racontent les petites mains de l’Elysée dans une feuille de propagande aux ordres. Tu parles Charles !
https://www.lepoint.fr/politique/fiasco-du-salon-de-l-agriculture-deux-conseillers-de-macron-sur-le-gril-23-02-2024-2553252_20.php
Macron bat tous les records, Biden a attendu 80 ans pour étaler publiquement sa sénilité !
@ Robert Marchenoir
Vous signifier vos incohérences soulignées par la référence que vous nous transmettez n’est pas s’égosiller, mais vous répéter avec calme, patience et constance, que vous vous fourvoyez.
Vous pouvez piailler sans fin vos invectives infantiles de harpie de bas étage, la hiérarchisation des races tombe sous le coup de la sentence de Sowell, continuer à la revendiquer est irresponsable et entraîne l’irresponsabilité.
Aurez-vous assez d’intelligence pour entendre que l’harmonisation des races n’est un désastre que pour les racistes de tous bords ?
Il ne tient qu’à vous de nous le démontrer.
@ Aliocha | 23 février 2024 à 18:24
« Le blanc raciste que vous avez ici le déshonneur de représenter doit aussi prendre ses responsabilités, et cesser impérativement de traiter ses frères de couleur d’inférieurs »
Allons, allons, du calme… Robert Marchenoir veut tout simplement dire (comme vous) qu’un Noir est un frère en humanité… mais qu’il ne souhaite pas, Dieu merci pense-t-il, l’avoir comme beau-frère.
C’est très soft, non ?
@ Serge HIREL | 23 février 2024 à 12:58
« Quitte, s’il le faut, à travailler, dans un premier temps, avec des régimes qui n’ont pas la démocratie chevillée au corps. La progression économique et humaine du pays les chassera. »
Comme en Chine ?
Je ne critique pas Total et autres d’aller dans des pays douteux pour faire du profit, sauf si notre pays et d’autres décident de mener une guerre économique contre un pays se comportant comme la Russie.
Si on ne commerçait qu’avec des gens bien, il faudrait déjà rompre avec la Chine, les pays du Moyen-Orient et tant d’autres….
Mais pourquoi faire des affaires ou de l’aide au développement en en attendant monts et merveilles ?
Décider d’éviter des catastrophes humanitaires dans les cas de pays où on ne nous rendra pas le mal pour le bien, faire des profits, d’accord.
Courir après des illusions, non.
Les Ukrainiens ont du courage.
Il faut les imiter en cela, pas dans le fait de s’affaiblir comme eux l’ont fait en renonçant à la bombe.
Tout immigré musulman qu’on se résigne à ne pas expulser, tout argent envoyé dans des pays hostiles sont des actes d’auto-destruction.
Aider ceux qui vous nuisent est une folie. Dictée par des illusions, sauver des individus, des peuples, des religions, à qui nous ne devons rien, aux dépens de notre devoir essentiel, qui est de rester libre.
Les Français, peuple de La liberté pourquoi faire, sont prêts à gaspiller leur indulgence envers n’importe qui et leur argent dans n’importe quoi plutôt que de songer à avoir une armée au niveau, en incitant les Européens à faire de même.
Nous ne faisons pas que prétendre développer les pauvres, nous prétendons donner des leçons aux Américains, les sauvés dénigrant les sauveurs, les La liberté pour quoi faire le peuple du Premier amendement.
Quelle impudence !
Et quelle imprudence… Pendant que nous égarons à ne pas rendre le bien pour le bien, le mal pour le mal, selon la justice, tandis que nous ne songeons pas à nous protéger, le monde n’attend pas…
…globe où la démocratie n’a pas le vent en poupe.
Monde marée de périls qui nous engloutira si nous n’y mettons pas des digues.
Ys annoncée.
De ceux qui répètent l’Histoire.
C’est une vue de l’esprit où ceux qui attaquent Biden sur son âge de 80 ans militent pour l’élection d’un mec de 77 ans, et se plaignent ici de l’élection d’une jeune blanc-bec ?
@ Serge HIREL | 23 février 2024 à 19:59
C’est vrai que la Chine et la Russie, pays ultranationalistes, le premier communiste, le second mi-impérialiste et mi-staliniste, ne vont pas s’embarrasser avec des migrants d’Afrique ni avec des imams véreux réclamant les droits de l’homme, les allocations, logements, papiers, etc. comme ils le font en France et dans une Europe faiblarde et naïve. Tôt au tard, on va payer très cher pour la stupidité et l’irresponsabilité de nos dirigeants aveugles. D’ailleurs la Chine et la Russie en rigolent de nous voir aussi faibles.
@ Ellen | 23 février 2024 à 19:48
« Plus ils sont dans la pauvreté et plus ils font d’enfants. C’est pas idiot ça ? »
Ce qui n’a rien de nouveau, nous le faisions en France au bon vieux temps pré-sécu. On célébrait même les familles nombreuses ! Famille, Patrie demandait Pétain !
Ce n’est pas idiot, c’est leur forme de sécurité pour leurs vieux jours, c’était déjà comme cela en 1955 quand je suis passé d’abord en Ethiopie.
Il faut bien sûr balancer la chose avec la mortalité des enfants, là-bas. Plus on en fait, plus il en reste pour assurer sa retraite, faute de Sécu !
Comme dit le proverbe « Plus ça change, plus c’est la même chose »…
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@ Serge HIREL | 23 février 2024 à 19:59
« Claude, réveillez-vous, vous faites un cauchemar… pas un rêve »
Oui c’est une des conséquences du Zolpidem que je prends pour dormir et puisque vous insistez à vous insinuer partout, ce n’est pas vous qui me donnez ces cauchemars, c’est vraiment le Zolpidem. Le plus étonnant, et cela est vrai, au cours du pire du cauchemar, mon cerveau me dit, en anglais : « Wake up, guy, it’s only a nightmare ! » Et je me réveille !
C’est vous qui faites un rêve, vous n’avez pas compris que je mêle sérieux, ironie et sarcasme.
J’ai pourtant écrit ici que je ne prenais pas ce monde au sérieux, sérieusement, encore plus depuis que je suis rentré en France en 2009 et ai compris que nous avons des bavards au pouvoir… quelques-uns aussi sur ce blog !
J’en profite pour bénéficier d’un rien de plaisir en bavardant ici pour mes dernières années, au pire, sinon, quelques mois !
Ceci dit je suis ce blog à cause du blogueur, je le prends au sérieux, lui ! Seulement quand il est sérieux bien sûr !
Ce qui me semble n’être pas toujours le cas 🙂
La « porte d’entrée » dans mon cerveau n’est ouverte qu’à un nombre très limité, en général des rares gens que j’estime plus intelligents que moi, en toute modestie bien sûr ! C’est moi seul qui la tiens ma porte !
« Between you, I and the lamp post ! » (J’aime bien cette expression anglophone et ce qu’elle veut dire). Je suis étonné, pas particulièrement ravi, d’être encore de ce monde après mon « p’tit » incident, il y a 14 mois, ça se présentait tellement en douceur !
Si vous analysez bien mes textes, même quand je traite d’un sujet qui n’a rien à voir avec le billet du jour, comme ce débat entre vous et moi, je cherche toujours à y « squeezer » JaS d’une façon ou d’une autre ! C’est voulu, pas accidentel !
@ Marcel P | 23 février 2024 à 23:45
« C’est une vue de l’esprit où ceux qui attaquent Biden sur son âge de 80 ans militent pour l’élection d’un mec de 77 ans, et se plaignent ici de l’élection d’une jeune blanc-bec ? »
Je suppose que le « ceux » me désigne !
Ce n’est pas les 81 ans de Biden qui me font parler de sénilité mais ses multiples pertes de mémoire, confusions mentales, discours foireux jusqu’à dire le « à répéter » inscrit sur son prompteur. Quant au mec de 77 ans, il a certes des défauts, mais au moins, il n’a pas passé toute sa vie active à être une sangsue politicarde.
Macron n’est pas sénile ? dont acte, mais alors, c’est encore pire !
Le récent épisode du débat agricole est exemplaire. S’il était au courant de l’invitation des écoterroristes, la manœuvre est grossière: vouloir apparaître comme l’arbitre alors qu’il est partie prenante… C’est une méthode de chef mafieux.
S’il ne l’était pas, c’est un mauvais chef qui choisit mal ses collaborateurs et les laisse faire n’importe quoi.
Non content d’avoir transformé l’Elysée en lupanar, voilà maintenant qu’il en fait une pétaudière !
@ Deviro
Vous avez raison, c’est un tort de parler du déshonneur auquel l’ignorance entraîne, le doux soleil de la vérité suffit pour fondre tous les soft-ice de l’erreur hiérarchique irresponsable aux harmonies charitables de la responsabilité.
@ Serge HIREL | 23 février 2024 à 19:59
« Cette fois, vous délirez… »
Vous croyez ? Il y a pourtant des faits qui ne trompent pas .
Dans le Lot-et-Garonne, où la Coordination rurale enchaîne les dégradations, le responsable local de la FDSEA, Jacques Chapolard, pointe une situation particulière. « Leur patron, Serge Bousquet-Cassagne est une figure forte en gueule, qui ne cache pas ses sympathies d’extrême droite. Il est proche du RN et le dit, ce n’est pas un secret ». (Tiré de l’article ci-joint)
La récupération par le RN me paraît évidente, afin que la France suive le chemin de la Grande-Bretagne et quitte l’UE. Ce que, soit dit en passant, elle commence à regretter.
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@ hameau dans les nuages | 23 février 2024 à 20:22
La coordination rurale représente surtout les petites exploitations dont les propriétaires ne disposent que de quelques dizaines d’hectares, alors que la FNSEA, elle, représente plutôt les grosses exploitations étendues sur des centaines d’hectares (céréaliers principalement).
Si ces deux mondes sont d’accord sur deux points, les normes européennes qui sont trop contraignantes et la concurrence déloyale en provenance de pays qui contournent la réglementation européenne, ils n’ont pas du tout la même cible commerciale : les petits producteurs ont une clientèle principalement locale, notamment les bons restaurants qui préfèrent regarder la qualité des produits plutôt que le prix, vu que, de toute façon, ils le répercuteront sur la note de leurs clients qui acceptent de payer plus cher pour des plats de qualité, tandis que les gros producteurs s’adressent aux grandes surfaces, cantines des écoles et des sociétés qui sont plus regardants sur les prix. Peu leur importe que les produits proviennent d’Amérique du Sud, de Nouvelle-Zélande ou d’ailleurs.
J’en déduis que les petits agriculteurs sont plus proches des écologistes qui soutiennent les productions locales, de bien meilleure qualité car respectant les consignes « bio ».
C’est la raison pour laquelle l’idée d’essayer de nouer un contact constructif entre les écolos et les agriculteurs (des petites exploitations) n’était pas si mauvaise que cela. Mais la FNSEA s’y est violemment opposée suite aux violences des militants des Soulèvements de la Terre à Sainte-Soline qui étaient évidemment inacceptables. On peut se demander pourquoi ce mouvement aux manières de black blocs n’a pas été interdit par le gouvernement vu que ces éco-terroristes font énormément de tort aux écologistes modérés dont les revendications ne sont pas toutes délirantes.
@ Aliocha | 23 février 2024 à 21:12
Oui, c’est ça. Vous continuez à dérouler votre bande de magnétophone, sans jamais vous sentir obligé de tenir compte des faits.
Cela vous exclut déjà du cercle des hommes civilisés. Cela vous rend incapable de participer à tout débat rationnel, raison pour laquelle vous en appelez à la religion.
Mais votre impudence ne s’arrête pas là. Vous avez le culot de vous renvendiquer d’un penseur dont vous ignorez tout, qui se nomme Thomas Sowell. Or Sowell, dans le livre auquel j’ai fait référence, The Vision of the Anointed, dénonce exactement les imposteurs dans votre genre.
Il dénonce ceux qui tiennent et verrouillent la porte de la pensée convenable, selon les mots si bien trouvés de Philippe Bilger, les gatekeepers, dirait-on en anglais, imposant l’idéologie de gauche par l’embrouillage et l’intimidation, sans à aucun moment se sentir obligés de la confronter aux faits. Qui la démolissent de A à Z.
Les 317 pages de The Vision of the Anointed sont consacrées à vous dénoncer, vous, Aliocha, et vous avez le culot de vous revendiquer de l’auteur.
Qui est noir, et donc légèrement mieux placé que vous pour parler de racisme, à moins bien sûr que vous ne soyez également « de couleur », comme vous dites, ce qui n’est pas du tout exclu vu votre immense hypocrisie.
Auquel cas, vous seriez aimable de nous renvoyer aux dizaines de livres et aux centaines de cours universitaires que vous avez produits sur le sujet, afin que nous puissions mieux comprendre votre, euh… « pensée », passablement impénétrable.
Concernant Sowell, à 93 ans, il a déjà rempli sa part du contrat, donc la balle est dans votre camp.
Votre pratique ici, comme toujours, consiste à expliquer aux autres que vous savez, mieux qu’eux, ce qui est bon pour eux. Que vous savez, mieux qu’eux, ce qu’ils pensent. Aliocha nous explique ce que pense vraiment Thomas Sowell… et c’est, en fait, le contraire de ce qu’il écrit. La prétention est à couper le souffle.
Vous portez à son sommet la perversion typique des étatistes, des gauchistes et des communistes de tout poil.
Votre variante est encore plus stupide et moins efficace que celle des lumières qui nous gouvernent. Vous êtes, vous, tout en bas de la hiérarchie des malfaisants. Vous êtes aussi bruyant qu’insignifiant.
@ Ellen
« C’est vrai que la Chine et la Russie, pays ultranationalistes, le premier communiste, le second mi-impérialiste et mi-staliniste, ne vont pas s’embarrasser avec des migrants d’Afrique ni avec des imams véreux réclamant les droits de l’homme, les allocations, logements, papiers, etc. comme ils le font en France et dans une Europe faiblarde et naïve. Tôt au tard, on va payer très cher pour la stupidité et l’irresponsabilité de nos dirigeants aveugles. D’ailleurs la Chine et la Russie en rigolent de nous voir aussi faibles. »
Ces pays n’ont pas de système sociaux. La problématique n’est donc pas du tout la même. Ils n’ont rien à donner aux pauvres. Par contre, leur rapport à la nation est beaucoup plus complexe, ayant massivement fluctué au fil du temps selon les humeurs ou priorités de leur autocrate, tsar ou président du Soviet suprême. L’exemple tchétchène est parlant : pour mater la rébellion indépendantiste et islamiste, Moscou s’est accommodé et allié à l’islamisme pour faire disparaître l’indépendantisme.
C’est radicalement différent en Europe, où l’on donne au pauvre, quel qu’il soit.
Faut-il supprimer le système social ou le reprendre selon sa définition, c’est-à-dire système SOCIAL, qui concerne les socii, les alliés, les citoyens ?
« Il n’est pas un sujet de société, une controverse, qui ne conduisent à cette interrogation tant, de plus en plus, la dispute libre et contradictoire est remplacée par des inquisitions » (PB)
Mais en fait, quelle est la cause de toutes ces luttes, sinon la domination des moyens permettant de conditionner l’opinion en divers domaines ?
Voir: Edward Bernays , le créateur de la publicité qui a à la fois fait vendre des produits comme des cigarettes, imposé le bacon au petit déjeuner et créé un mouvement d’opinion en faveur de l’entrée en guerre en 1917 des États-Unis jusqu’alors isolationnistes.
@ Achille | 24 février 2024 à 10:10
Heureusement que dans le Lot-et-Garonne il y a la coordination rurale. Elle a employé des moyens « extrêmes » pour arriver à ses fins, menaçant l’extrême gauche qui voulait employer les mêmes méthodes qu’à Sivens. Et finalement la préfecture vient de lui donner raison. On devient extrême, comme vous dites, quand devant l’évidence il n’y a aucune réaction. Et cela dans tous les domaines. On n’en peut plus des pantouflards qui coulent ce pays quand ce n’est pas par idéologie qu’ils le font.
On a le même problème comme partout avec la FNSEA dans les Pyrénées-Atlantiques qui n’est qu’une courroie de transmission de toutes les décisions contraires à une majorité d’agriculteurs. Un vote d’habitude donnant encore la majorité à la chambre départementale mais avec comme première réponse un taux abstention augmentant de 10 %. Je pense et j’espère que la crise actuelle va ouvrir les yeux à bien des agriculteurs. On leur avait promis un revenu convenable en produisant, ils se sont endettés comme des dingues dans cette course à la compétitivité.
Etant une pièce rapportée en agriculture et donc ayant une autre vision, j’avais prévenu ceux que je connais mais en pure perte. Ils croyaient aux paroles du sénateur ou député qui était « d’ici », les flattant en coupant le ruban de la foire.
Paubre paysas !
@ Robert Marchenoir
Continuez donc à piailler, il n’est pas difficile de démonter votre instrumentalisation de Solwell, à l’aide du seul terme harmonisation.
Les antiracistes usent de vos sophismes pour justifier leur réplique haineuse.
L’harmonie raciale démonte vos arguments comme les leurs.
Vous êtes complices en irresponsabilité.
P.-S. : quant à vos insinuations sur le fait que je pourrais être noir, cela fait penser à Chaplin qui ne répondait pas quand on l’assimilait aux juifs, et je pourrais me justifier comme lui en pensant à Solwell et aux autres innombrables que vous diffamez pour la couleur de leur peau : « Je ne suis pas Juif. Je n’ai pas une goutte de sang juif. Je n’ai jamais protesté car j’aurais été fier de l’être »
@ Marcel P | 24 février 2024 à 18:43
« Faut-il supprimer le système social ou le reprendre selon sa définition, c’est-à-dire système SOCIAL, qui concerne les socii, les alliés, les citoyens ? »
Ah, tiens ? Vous seriez socialiste, en fait ? Voilà qui expliquerait votre défense obstinée, têtue, étanche, quasi totalitaire, de la sainte fonction publique française.
Notre système social, comme vous dites, c’est un système socialiste. Donc, non, le conserver en se contentant de fermer les vannes migratoires, ce n’est pas une bonne idée. Le socialisme dans un seul pays, ça ne marche pas davantage que le socialisme internationaliste.
@ Claude Luçon | 24 février 2024 à 00:32
Il faut vraiment être inconscient pour faire plein d’enfants et compter sur eux pour s’assurer une retraite en envoyant les gamins dès l’âge de 10 ans travailler pour deux sous par jour, sans éducation ni école, puis les pousser ensuite à traverser la Méditerranée dans des rafiots pourris exploités par les passeurs mafieux vers l’Europe. Pour certains, mineurs isolés, pour d’autres adultes prétendant être mineurs, pour s’assurer de notre générosité.
Et pendant ce temps, que font leurs dirigeants avec l’argent que la France et l’Europe leur envoie ? Eh bien ils le placent sur leur comptes Panama Papers, UBS, HSBC, îles Caïmans, îles Vierges, Suisse, Singapour, Chypre, etc. pendant que la majorité de la population mange des cailloux et ne profite pas de l’aide financière que nous leur envoyons. Ce sont leurs gros bonnets de chefs qui raflent le trésor.
Il y a beaucoup de choses à changer dans ce monde !!
@ Aliocha | 24 février 2024 à 20:58
« Continuez donc à piailler… »
Vous êtes vraiment à court d’arguments.
« …quant à vos insinuations sur le fait que je pourrais être noir… »
Mais vous êtes obsédé par les Noirs, dites-moi… je n’ai pas insinué que vous puissiez être noir. J’ai dit que vous pourriez parfaitement ne pas être blanc. « De couleur », comme vous dites. Et plus précisément, arabe. Vous nous avez suffisamment bassinés avec vos poètes soufis et vos petits chameaux.
Car, comme tout « anti-raciste », vous êtes obsédé par la race, mais vous n’avez jamais eu le courage de nous dire la vôtre. Nous pourrions savoir, au moins, si vous êtes un traître à la race blanche, ou un envahisseur tentant de nous noyauter.
Dans ce dernier cas, vous auriez au moins une excuse. Ce qui est sûr, c’est que vous agissez pour la destruction de notre civilisation.
Eh bien non, la porte du salon de l’Agriculture n’a pas été fermée pour Emmanuel Macron . Le Président est entré dans le salon de l’Agriculture, il l’a inauguré, il a même tenu un débat de plus de deux heures avec des agriculteurs – un débat franc et parfois un peu chaud, mais respectueux. Il a même été applaudi à la fin de son intervention par les agriculteurs qui étaient autour de lui.
Il a ensuite déambulé dans les couloirs du salon, s’arrêtant devant les stands où les producteurs lui faisaient goûter leurs produits. Il a quitté le salon à 21 h 30 comme en 2019. Bref un salon de l’Agriculture presque normal, malgré les huées de quelques excités qui voulaient l’empêcher d’entrer.
Les prophètes de l’Apocalypse en ont été pour leurs frais. Une journée ordinaire pour un président de la République qui assume ses responsabilités et n’a pas peur de la confrontation.
@ Aliocha | 24 février 2024 à 07:48
« Vous avez raison, c’est un tort de parler du déshonneur auquel l’ignorance entraîne, le doux soleil de la vérité suffit pour fondre tous les soft-ice de l’erreur hiérarchique irresponsable aux harmonies charitables de la responsabilité. »
Allons, allons, tout rentre dans l’ordre, une âme charitable va décrypter pour moi ce que vous avez écrit. Je n’y ai rien compris, la nature vient de reprendre le dessus…
@ Robert Marchenoir
« Ah, tiens ? Vous seriez socialiste, en fait ? […] Notre système social, comme vous dites, c’est un système socialiste. Donc, non, le conserver en se contentant de fermer les vannes migratoires, ce n’est pas une bonne idée. Le socialisme dans un seul pays, ça ne marche pas davantage que le socialisme internationaliste. »
Je trouve intéressant de mettre dans une perspective historique le terme social – antérieur de plusieurs millénaires à l’idéologie socialiste. La notion d’alliance est fondatrice du concept de société. Et si de nombreux concepts ont été développés par les idéologues de l’époque contemporaine, c’est souvent en reprenant des termes, voire en détournant des concepts déjà existants.
Le problème de notre ère, c’est qu’on croit que peut exister une société sans civisme. Aucun système social ne peut pourtant exister sans définition claire de la citoyenneté.
La citoyenneté de l’Athènes antique était peu accessible : elle était aussi source d’importants droits et devoirs. La citoyenneté de la Rome antique au contraire était très accessible : liée à un système censitaire, elle était en fait source de peu de droits et devoirs. Où se situe la France contemporaine ? Dans l’entre-deux absurdes : facilement accessible et source d’importants droits et devoirs, avec, en plus, une faible capacité à imposer les devoirs.
Ce problème-là est essentiel. Je n’ai pas d’avis catégorique sur le modèle social idéal. Par contre, ce système ne peut pas être générateur de droits sans des limites à l’accession à la citoyenneté cohérentes avec les mobilités en 2024.
Il n’y a pas d’argument pour empêcher les toxicos de retourner à leur piquouse, comme Robert Marchenoir à son racisme, même si c’est parfaitement désolant de voir un des plus offensifs sur le sujet ukrainien offrir au tsar la justification de sa dénazification.
Deviro comprendra cela si ça l’arrange, sinon, il se le fera expliquer par un élève éclairé.
« On surabonde en permissions, en interdictions, en exclusions, en ostracismes, en validations, en discriminations positives ou négatives, en censures, en provocations, en mises à l’écart ou à l’honneur. Sur tous les plans.
Et je ne cesse de m’interroger. Mais qui donc tient la porte d’entrée ? » (PB)
Au fait, qui donc tient la porte d’entrée de ces spots publicitaires qui, sous le prétexte de nous vanter les mérites d’une lessive quelconque, nous imposent surtout de force, d’après le contexte d’une saynète de quelques secondes et d’après le type et les réactions des personnages retenus, une certaine conception de la société qui, sous le prétexte de combattre des stéréotypes, en arrive à pratiquer une forme de viol des consciences et de manipulation mentale interférant parfois avec des enjeux politiques mais sans aucun contrôle démocratique ?
@ Exilé | 25 février 2024 à 17:30
« Au fait, qui donc tient la porte d’entrée de ces spots publicitaires »
Les agences de pub regorgent de « créas » bobos qui vivent sur une autre planète en compagnie des dircoms des annonceurs. Il y a belle lurette qu’ils ne savent plus que la pub est réglementée, que, par exemple, des enfants ne peuvent apparaître que dans des spots concernant des produits qui leur sont destinés. Depuis longtemps, ils préconisent à papa d’acheter telle ou telle voiture. Désormais, ils lui conseillent d’en faire changer le pare-brise chez Carglass…
Quant aux couples adultes mis en scène, ils sont, pour la plupart, le miroir de la société telle qu’ils la rêvent… La ménagère de moins de 50 ans ? Ils s’en fichent.
Quant à la « porte d’entrée » des écrans TV, elle et sous la responsabilité des professionnels de la pub eux-mêmes qui, annonceurs, agences ou supports, gèrent l’Autorité de la régulation professionnelle de la publicité (ARPP, anciennement BVP). L’Arcom lui a délégué sa mission de contrôle et n’intervient qu’a posteriori… En fait, elle n’intervient jamais, sauf scandales, ayant bien d’autres chats à fouetter, qui lui paraissent plus importants.
Ce qui est faux, les spots TV, par leur répétition, restant gravés dans les mémoires et favorisant ainsi l’acceptation d’une « boboïsation » de notre société.
La porte d’entrée est tenue par le représentant du pouvoir exécutif. Il se conforme au règlement dont le responsable suprême est le chef de l’exécutif, actuellement Macron.
D’autres voudraient prendre sa place, si possible rapidement pour des raisons de patriotisme.
Le positionnement idéologique des souverainistes comme Philippot, Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Zemmour et autres est intenable, indéfendable.
Cela doit être vraiment compliqué d’affirmer à longueur de temps être à la fois patriote et soutenir ouvertement ou indirectement les agissements d’une puissance étrangère qui déclare vouloir asservir la France.
Prompts à fustiger l’Union européenne et les USA, leur rhétorique change soudainement quand il s’agit de commenter les décisions politiques de la Russie.
Dernier exemple d’actualité en cours de développement, l’affaire d’Etat russe Navalny est commentée selon les informations disponibles. L’avocat père de deux enfants a été radié de l’ordre des avocats, puis arrêté pour extrémisme, ensuite il a été déclaré nazi, puis a disparu pendant plusieurs mots. Sa présence a été attestée en plein hiver dans une prison au-delà du cercle polaire. Sa mort a été annoncée en même temps que la promesse d’une enquête. Tout cela est naturel, comme sa mort alors qu’il était en parfaite santé il y a quelques mois avec sa femme et ses enfants.
« C’est une obsession chez moi que cette lancinante inquiétude : qui tient la porte d’entrée ? Qui gardera les gardiens ? » (PB)
En tout cas pas ces sales bonnes femmes qui sont farouchement pour l’inscription de l’avortement dans la Constitution, j’ai nommé les tenancières Rachel Kahn, Laurence Ferrari, Ruth Elkrief, Françoise Degois entre autres, qui ont tellement peur de perdre leur emploi si elles ne se montraient pas aussi veules.
L’avortement n’est pas un drame pour les femmes, comme certains le martèlent, c’est une honte.
La honte d’un comportement irresponsable qui se permet de sacrifier le produit vivant de leur comportement irresponsable.
Il paraît que c’est un signal que la France envoie au monde. Quel signal ! C’est le signal de la stupidité, ce qui sous l’ère Macron est la règle.
En Allemagne, où la sexualité est plus libre qu’en France, l’avortement est très mal vu, et beaucoup moins fréquent qu’en France. Les gynécologues allemands imposent pratiquement la pilule responsable à leurs patientes.
Cela va également avec le gouvernement fait de sexualité sans descendants, l’homosexualité prônée comme règle de vie, ou un couple qui décide de ne pas avoir d’enfants.
L’avortement dans la Constitution, c’est institutionnaliser un deuil impossible, qui est le signe de la décivilisation, lorsque les morts n’ont plus de sépulture.
On ne parle pas du mépris des médecins pour ces femmes inconscientes et surtout ignorantes.
C’est la porte ouverte au mensonge, les femmes ne le disent pas à leur conjoint.
L’avortement dans la Constitution, c’est la constitutionnalisation de l’ignorance et de l’irresponsabilité.
Je me souviens de l’attitude de JP Coffe, alors en couple avec une femme, quand il a vu cette chose dégoulinante de sang sur le sol de la salle de bain, chose qui était son enfant vivant quelque minutes avant. Sa femme lui a dit que c’était une fausse couche, en réalité c’était un avortement, qui l’a dégoûté à jamais des femmes.
C’est un amour sans sexualité, sans fruit de la sexualité, et le plus grand des mensonges.
La constitutionnalisation de l’avortement c’est la constitutionnalisation du mensonge, de l’ignorance, de la stupidité et de la mort. Belle Constitution.
@ Marcel P | 25 février 2024 à 10:37
« Je trouve intéressant de mettre dans une perspective historique le terme social – antérieur de plusieurs millénaires à l’idéologie socialiste. La notion d’alliance est fondatrice du concept de société. […] Le problème de notre ère, c’est qu’on croit que peut exister une société sans civisme. Aucun système social ne peut pourtant exister sans définition claire de la citoyenneté. »
Tout à fait d’accord avec l’ensemble de votre commentaire. Évidemment que l’existence du « lien social » est fondamentale, même si l’expression elle-même est inemployable par des libéraux, car inventée par des communistes pour imposer leur idéologie.
C’est le problème des mots-de-gauche, créés pour tuer tout débat dans l’œuf en imposant des conclusions que leurs auteurs se dispensent de justifier par des faits. Ainsi le « racisme », « l’anti-racisme », la « justice sociale », « l’égalité des chances » et bien d’autres.
Une fois que la gauche a vérolé le mot « racisme » pour le rendre synonyme d’opposition à l’immigration de masse, ou de constatation de caractéristiques négatives associées à des non-blancs, il devient impossible de l’utiliser pour désigner, par exemple, l’extermination des Juifs par Hitler.
Lequel pensait que les Juifs étaient une race supérieure, et non inférieure, faut-il le rappeler. Cette supériorité étant mise au service d’une nocivité alléguée, laquelle justifiait ensuite leur massacre.
Mais je vous ferai remarquer que les vrais promoteurs de ce que vous appelez l’alliance sociale, ou le civisme, ce sont les libéraux, et non les socialistes encartés à droite ou à gauche.
Ces derniers, que je me fais un devoir de nommer communistes histoire de rappeler en quoi consiste le fond de leurs convictions, emploient cette notion dans le sens grotesque utilisé, par exemple, par la maison d’édition d’extrême gauche Les Liens qui libèrent.
Rien que le nom m’amuse, comme dirait Coluche. Un bref coup d’œil sur son catalogue suffit à comprendre que ce nom relève de la perversion communiste (ou poutiniste, d’ailleurs) consistant à se prétendre le défenseur de la liberté pour justifier l’oppression la plus extrême, à se prétendre le promoteur de la paix à l’instant même où l’on provoque des guerres dans le monde entier, etc.
Le vrai promoteur du lien social, du civisme, du dévouement spontané que se portent « les socii, les alliés, les citoyens », selon votre formule, c’est Margaret Thatcher.
Celle à qui les communistes ont fait dire « There’s no such thing as society », « La société, ça n’existe pas », extrayant cette formule d’une longue interview où elle expliquait, en fait, le contraire.
Ce qui n’existe pas, c’est la société à la sauce communiste, où la délinquance est « la faute à la pauvreté », où le chômage est « la faute à la société », où personne n’est responsable de ses actes car cela permet aux oints du Seigneur (selon l’expression de Thomas Sowell), c’est à dire aux communistes de droite et de gauche, de justifier leur interventionnisme étatique et leur traitement de fonctionnaire ou d’associatif payé par le contribuable.
Ce qui existe, en revanche, c’est à dire ce qui fonctionne à moins que les étatistes ne s’emploient à l’empêcher, c’est le dévouement civique spontané des uns envers les autres dans une société régie par l’ordre naturel.
« La société, ça n’existe pas », disait Margaret Thatcher, en déplorant la mentalité d’assistés en vigueur dans la société britannique.
Une fois de plus, je traduis ici la transcription intégrale des passages concernés, tirée des archives de la Fondation Thatcher.
« Nous traversons une période où trop d’enfants et de personnes ont été conduits à penser : ‘J’ai un problème, c’est au gouvernement de s’en charger’ […]. Et donc ils rejettent leurs problèmes sur la société, or qu’est-ce que la société ? ça n’existe pas ! Ce qui existe, ce sont des hommes et des femmes et des familles, et nul gouvernement ne peut faire quoi que ce soit sinon par leur intermédiaire, or les gens s’occupent d’eux-mêmes en priorité. »
« Il est de notre devoir de veiller à nos intérêts, et ensuite, d’assister nos voisins. La vie est affaire de réciprocité. Les gens accordent trop d’importance à leurs droits, et pas assez à leurs obligations. Il n’y a pas de droits qui tiennent, à moins que les obligations correspondantes n’aient été remplies. […] »
« Quand les gens viennent vous dire : ‘Pourquoi irai-je travailler ? je peux toucher autant avec les allocations chômage !’, il convient de leur répondre : ‘Écoutez : les allocations ne viennent pas du gouvernement. Elles sont payées par votre voisin, et si vous avez la possibilité de travailler, vous avez le devoir de le faire.’ […] »
« Nous sommes allés trop loin. Si les enfants ont des difficultés, c’est toujours la société qui est pointée du doigt. La société, ça n’existe pas. Ce qui existe, c’est une tapisserie vivante d’hommes, de femmes, de personnes, et la beauté de cette tapisserie ainsi que la qualité de nos vies dépendent de la volonté de chacun d’entre nous d’assumer la responsabilité de son propre sort, puis de se tourner vers les autres et d’aider, par ses propres efforts, ceux qui ont eu moins de chance. »
Après cette longue et nécessaire lecture, on mesure la perversité des communistes de fait, qu’ils se disent de droite ou de gauche, qui ont manipulé cet entretien afin de faire dire à Margaret Thatcher le contraire de ce qu’elle disait. Et qui continuent de le faire, comme l’inénarrable Christophe Guilluy, gauchiste porté au pinacle par l’extrême droite.
C’est bien Margaret Thatcher, qui, dès 1987, défendait votre vision du « civisme » et de « l’alliance sociale ».
Dans ses deux dimensions : le droit et le devoir pour chacun d’assumer ses propres responsabilités quant à son sort, et le devoir pour chacun d’assister spontanément, autant que faire se peut, ses voisins (et non les immigrés accourus du monde entier pour profiter de l’aubaine).
Ce qu’on appelle la charité, selon un mot millénaire dont se gaussent bien évidemment les étatistes.
Car la vision contraire, la vision des oints du Seigneur, selon le titre du livre de Thomas Sowell auquel je faisais allusion plus tôt dans ce fil, consiste à détruire ce sens naturel de la responsabilité, qui s’incarne avant tout au sein des familles, cette solidarité spontanée qui s’exerce dans toute société bien portante, pour lui substituer l’État, obèse, intrusif, impuissant à remplir les tâches incombant aux individus, mais tout à fait propre à assurer pouvoir, satisfactions morales et rémunération à ses piliers, les oints du Seigneur.
Lesquels se croient indispensables, alors que ce sont eux qui créent les problèmes. Écoutons Thomas Sowell :
« À certaines époques, une vision écrase tellement toutes les autres qu’elle peut être considérée comme prédominante […]. Telle est la situation actuellement au sein de l’intelligentsia des États-Unis et de la plus grande partie du monde occidental, bien que cette vision soit radicalement différente de celle de la majorité. […] »
« L’essor des médias de masse, de la politique de masse et des gouvernements massifs a pour conséquence que les convictions d’un petit groupe de personnes déterminées ont un impact disproportionné sur le sort de la société tout entière. […] »
« Une société peut faire face à un danger mortel même s’il n’est pas immédiat. L’un de ces dangers est la vision prédominante de notre temps — et le dogmatisme qui caractérise les idées, les présupposés et les attitudes découlant de cette vision. […] »
« Aujourd’hui, malgré la liberté d’expression et l’existence de médias accessibles à tous, la vision qui s’impose est dangereusement proche de devenir entièrement étanche à toute réfutation expérimentale issue de la réalité. […] »
« Ce que procure cette vision, en revanche, c’est l’état de grâce tout particulier dont jouissent ceux qui y croient. Ceux qui l’adoptent sont réputés non seulement avoir raison, mais se situer sur un échelon moralement supérieur. Dit autrement, ceux qui sont en désaccord avec la vision prédominante sont considérés comme étant non seulement dans l’erreur, mais comme se vautrant dans le péché. »
Américain, vieux mâle noir de 93 ans s’inscrivant à l’opposé de la plupart de ceux de sa race, et défendant avec une maîtrise éblouissante la philosophie morale et politique libérale : pas étonnant que cet individu soit complètement inconnu en pays gaullo-communiste.
@ Robert Marchenoir
Effectivement, Margaret Thatcher est un personnage bien plus fin que son image d’Epinal ne le suggère. « La société », « le système », « la boîte », etc. qui « broie », « ne fait pas de cadeaux » sont souvent des mots creux dans la bouche d’oisifs soucieux de taire leur responsabilité dans les problèmes rencontrés.
Charmante maison d’édition que celle des « Liens qui libèrent », avec Leïla Chaibi, « Députée pirate – comment j’ai infiltré la machine européenne » : une annonce claire de l’entrisme dans les institutions internationales, du détournement revendiqué. Nul besoin ensuite de s’étonner que l’ONU, complètement hors-sujet, s’intéresse à la construction d’une autoroute en France, puisque la démarche vient d’un autre militant piratant et détournant l’institution.