À ce titre de mon billet, on opposera qu’il y en a toujours eu et qu’il n’y a rien de nouveau dans notre démocratie imparfaite. Il me semble toutefois que sous la présidence d’Emmanuel Macron, et à l’approche de l’échéance de 2022, le climat s’aggrave et que les polémiques, faisant feu de tout bois, mêlant des controverses dérisoires à des enjeux importants, prennent un tour de plus en plus vindicatif, personnel et furieux.
Même si, malgré une repentance de façade, on ne pourra jamais espérer du président de la République et de ses soutiens de la première heure une véritable contrition, il faut bien admettre que ce qu’Arnaud Benedetti qualifie « d’arrogance faite président » (Valeurs actuelles) n’est pas pour rien dans la création et le développement de cette fièvre malsaine.
S’agit-il d’ailleurs d’arrogance ou plutôt d’une sorte d’indifférence à l’égard de ce que le commun des citoyens, la société pourraient penser ? Il y a chez Emmanuel Macron, à bien les analyser, des attitudes qui révèlent d’abord qu’il est le roi dans son royaume et qu’il y accomplit ce que bon lui semble. Le drapeau européen laissé seul durant 24 heures relève d’une autre dispute que celle de la promotion d’Agnès Buzyn mais si on veut bien réunir, au début du quinquennat, la faveur faite à Philippe Besson puis, plus tard, la gestion maladroitement protectrice de l’affaire Benalla, enfin le choix d’Eric Dupond-Moretti comme garde des Sceaux, on retrouve, à la source de ces péripéties discutables et discutées, un dédain identique pour tout ce qui n’est pas le pur désir macronien. Il y a une forme de mépris pour les principes d’une décence démocratique puisque ce qui émane du président, provocateur ou non, est la règle dans cette République qu’Emmanuel Macron a ajustée pour satisfaire son impérieuse solitude dans la volupté de présider.
L’expression grossière de sa forte « envie » « d’emmerder » les non-vaccinés (Le Parisien) se situe dans le même registre. Quand le verbe n’a plus de tenue, le pire est à craindre.
Cette impression que le citoyen éprouve d’être dans une démocratie singulière, avec un formalisme respecté mais une claire perte de substance du débat collectif, est sans doute ce qui explique le propos de Michel Onfray selon qui « nous ne sommes plus en démocratie ». Parce que les jeux seraient faits et que depuis 2005, l’emprise maastrichtienne a causé des ravages. Le peuple désavoué par les forces politiques traditionnelles ne s’en est jamais remis.
J’entends bien qu’on pourrait qualifier d’outrancière, voire d’injuste la dénonciation de Michel Onfray mais il est intéressant de relever qu’elle n’est pas le fait que des spécialistes mais qu’elle s’accorde avec le sentiment profond d’une majorité. Il y a dans la manière de présider d’Emmanuel Macron une apparence démocratique mais un détournement des processus habituels, qui paraît laisser la place à une personnalité qui décide de tout avec la certitude mal dissimulée d’une défaite impossible dans quelques mois.
Les considérations que je viens d’évoquer ne sont pas sans lien avec la violence politique qui surgit face à des pratiques présidentielles qui suscitent d’autant plus d’indignation qu’on sent les protestations inutiles. Le pouvoir fait ce qu’il veut et sa caravane passe.
Profondément, de même qu’on a mis en cause, sur un mode choquant, la légitimité de son élection en 2017, il me semble que la violence politique accrue d’aujourd’hui – et Gims et Sandrine Rousseau y mettent du leur avec un impact qu’on peut juger disproportionné – résulte de la frustration devant un président qui n’est plus désiré mais paraît hors d’atteinte de ses opposants principaux. Il y a comme un sentiment d’exaspération né de l’impuissance citoyenne face au sentiment de supériorité présidentiel.
Comment ne pas comprendre que cette configuration explique aussi l’agitation désespérée de certains candidats de gauche rêvant d’une primaire alors qu’on n’est plus très loin de la ligne d’arrivée et la féroce concurrence entre un « républicain radical » selon Alain-Gérard Slama (Le Point), Eric Zemmour, et une candidate rêvant de gagner en normalité ce qu’elle perdra en soufre ?
La violence politique n’est pas née avec Emmanuel Macron mais ce président singulier, pour le pire et pour le meilleur, lui a donné une couleur, une odeur, une intensité, une tonalité sans commune mesure avec les précédents républicains.
Il y a des brutalités de velours, des autocraties soyeuses, des indifférences qui font mal.
Rien ne se perd, rien ne se crée, seuls les gouvernements changent.
« Depuis six mille ans la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
Les conseils du ciel immense,
Du lys pur, du nid doré,
N’ôtent aucune démence
Du coeur de l’homme effaré. »
Victor Hugo nous avait prévenus, nous sommes en paix depuis trop longtemps.
Nous avons le Covid-19 et son armée de variants à combattre, de quoi effarer les hommes. Il ne nous reste qu’à faire la guerre aux antivax au lieu de laisser Macron, seul, se limiter à les em*erder !
L’attitude de M. Macron en public est source de conflit et de violence.
Quand il court vers la foule, son service d’ordre n’a pas le temps de se déployer correctement, les gens s’esbaudissent et à la fin cela finit en petit drame quand le président prend une gifle de la part d’un plus écervelé que lui.
Autre exemple : la rencontre avec M. Xavier Bertrand au cours d’un déplacement officiel dans le nord de la France a donné lieu à un échange musclé et alors que tout était fini, Macron est retourné vers son adversaire politique muni d’un regard dur que j’ai perçu vindicatif, implacable et haineux.
Un troisième exemple est inutile, M. Bilger a très bien analysé la situation.
« L’expression grossière de sa forte « envie » « d’emmerder » les non-vaccinés (Le Parisien) se situe dans le même registre. Quand le verbe n’a plus de tenue, le pire est à craindre. »
L’expression est un peu provocante et elle a fait, évidemment, hurler les ténors de l’opposition de droite comme de gauche.
Est-elle l’effet de l’exaspération du président face à l’attitude des non-vaccinés qui, eux, font bien plus qu’emmerder les Français, alors qu’il y a près de 300 000 cas positifs en 24H et 300 décès par jour à cause la Covid-19 (*) et que rien n’indique que cette escalade s’arrêtera si l’on ne prend pas des mesures drastiques pour l’éradiquer.
À moins que ce ne soit une manœuvre stratégique pour déstabiliser ses adversaires qui sont déjà à la limite de la crise de nerf, au point de hurler à la moindre occasion, pour tout et n’importe quoi, ce qui n’est jamais profitable sur le plan électoral.
Les Français ne veulent pas d’un ou d’une excité(e) à l’Élysée, mais de quelqu’un qui sache gérer les crises sanitaires, économique, sociale, géopolitiques, relancer l’économie et rassurer les Français.
Et pour l’instant le seul qui tienne la route dans ce domaine, c’est Emmanuel Macron. D’ailleurs les sondages sont là pour l’indiquer. EM plane à 10 points au-dessus de ses principaux adversaires que sont Valérie Pécresse, Marine Le Pen, Éric Zemmour et même J-L Mélenchon qui fait une belle remontada, raflant les voix de la candidate du PS et du candidat écolo, choix aussi désastreux l’un que l’autre.
À noter que l’examen du projet de loi sur le passe vaccinal a de nouveau été suspendu après les déclarations d’Emmanuel Macron.
Comme l’a dit le Premier ministre « Le virus galope et vous tirez le frein à main ». Là l’opposition a carrément enclenché la marche arrière.
Les Français jugeront en avril prochain !
(*) À noter dans la listes des morts de la Covid-19 les deux frères Bogdanov dont l’un a un doctorat en physique théorique, l’autre un doctorat en mathématiques et même un doctorat en cosmologie primordiale (impressionnant !). Ce qui prouve que des capacités intellectuelles remarquables ne suffisent pas pour lutter contre le virus, il faut aussi un peu de bon sens, ce qui est à la portée de tout le monde.
Oui, il y a un « détournement des processus habituels ». En d’autres mains, je le jugerais un risque pour la démocratie.
Le problème est que les institutions sont taillées pour qu’un seul homme prenne tout l’espace. Ce sont les institutions qui permettent cela, et qui font dépendre le respect des normes démocratiques de la personnalité et des idiosyncrasies d’un seul homme.
J’ai toujours été hostile au présidentialisme. Macron présente, de mon point de vue d’observateur extérieur, un mélange cocasse: il assume que les Français veulent un Roi. Alors il prend toute la place. Sa personnalité prend toute la place. Et on le lui reproche. Et à l’heure d’Internet, pour des gens de ma génération ? McFly et Carlito ? Pourquoi pas…
Idéalement, cela ne devrait pas arriver. Idéalement, les institutions devraient ne pas permettre que tant dépende de la personnalité d’un unique être. Mais c’est ce que le présidentialisme à la sauce de la Cinquième permet, et les Français l’ont trop cautionné par le passé pour s’en dédire sans autocritique plus approfondie.
Pareil pour le coup du drapeau. Moi, j’aime bien, et cela me fait un peu marrer de voir les hurlantes sur ce blog à ce sujet. Mais je reconnais que, dans un monde parfait, dans une démocratie parfaite, cela aurait dû être une discussion qui provienne du bas, de son parti, une discussion publique qui aurait dû amener à ce qu’on propose cela.
Là, Macron se lève, se rase, prend son café, son jus d’orange, beurre sa biscotte, puis tout en nonchalance décide de lancer le drapeau bleu sur un coup de tête. J’adore cette décontraction avec les symboles, l’amplitude décomplexée du revers par lequel il décoche ce passing-shot. J’approuve personnellement le geste. Je regrette simplement que les institutions permettent au président de se la jouer en solo.
Et c’est pour cela que j’attends quand même pas mal des coups de boutoir dans les mentalités que Macron entreprend en supprimant la préfectorale, réformant l’ENA, expliquant aux diplomates que leur concours, hein…
Il y a une déhiérarchisation à entreprendre pour déscléroser le rapport à l’autorité. Pour ne plus faire en sorte qu’un pays dépende de la personnalité d’une unique personne. Pour qu’une culture du consensus émerge dans un pays qui raffole du conflit. Car le prix de la culture du conflit, c’est la personnalisation du pouvoir dans les mains d’un arbitre ultime.
Et c’est justement ce que l’on a ici.
Et il fait flotter le drapeau européen.
Et j’aime bien.
J’aime moins que cela soit le fait du prince, décidé pendant qu’il beurre sa biscotte.
Et pendant ce temps, outre-Rhin, j’avoue avoir un faible pour la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.
« Moi, je ne suis pas pour « emmerder » les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les EMMERDER. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez PLUS aller au resto, vous ne pourrez PLUS prendre un canon, vous ne pourrez PLUS aller boire un café, vous ne pourrez PLUS aller au théâtre, vous ne pourrez PLUS aller au ciné…
« Faisons l’hypothèse : si demain je dis pour tous les adultes, il faut être vacciné. Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? Vous allez me dire : Vous êtes quelqu’un de bizarre vous… On ne fera pas ça. Leur mettre des amendes ? Si j’ai des gens très modestes qui ne sont pas vaccinés, je vais leur mettre 1 000 euros, 2 000 euros d’amende ? »
Et on reproche au petit juif – qui est que dalle pour le moment – d’avoir fait un doigt d’honneur à une marchande de poissons du Vieux-Port !
Macron fut candidat à présider aux destinées d’un peuple qu’il n’aimait pas et d’un pays qu’il ne connaissait pas. Il fut un président à l’avenant et qui risque de le rester, tant il a fait jouer le ressort de la peur dont on nous expliquait jadis qu’elle était l’émotion la plus dangereuse, tant sur le plan humain que pour les psychoses collectives qu’elle pouvait générer.
Macron, c’est l’individu roi qui vous explique que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, tout en ayant fait de la République le marchepied d’un pouvoir personnel sans vision et presque sans limite, où le « je » n’a jamais été employé avec si peu de politesse et de vergogne, enjambant non seulement les corps intermédiaires comme on l’a beaucoup répété, mais la répartition des pouvoirs pour réduire à néant celui d’un parlement d’amateurs croupions, où les députés sont plus à la ramasse que les godillots de Georges Pompidou, dont Marie-France Garaud entendait et faisait volontiers son affaire.
Macron, c’est la synthèse narcissique de tous ses prédécesseurs sans le début de vision nationale qu’avaient les plus médiocres de ces soi-disants « rois fainéants ». Il emprunte à Pompidou, l’anthologiste de la poésie française qui aimait passer ses vacances à Saint-Tropez, le banquier littéraire à la fois classique et contemporain, le vocable « emmerder » et quand le vocabulaire est grossier, la politique devient vulgaire. La grossièreté pourrait paraître usitée à contre-emploi par ce président qu’on croyait bien élevé, mais ce vernis de bonne éducation a déteint sous l’effet de la décadence de la bourgeoisie dont ce président du mépris de classe est un indigne représentant. Et pourtant l’individu roi qui nous sert de président et a confisqué la République s’abandonne à la grossièreté, plus parce qu’il est l’esclave de sa logorrhée que parce qu’il est véritablement vulgaire.
Macron s’est opposé à ce que la République devienne une démocratie directe comme le voulaient les Gilets jaunes parce que ce projet qui aurait rendu la République à elle-même était aux antipodes d’un présidentialisme qui se satisfaisait jusqu’au narcissisme de ne représenter que lui-même.
On opposera: « Je vous servirai avec amour » asséné comme une promesse de concorde civile au Louvre au soir de son élection avec son désir d' »emmerder les non vaccinés » jusqu’à la lie et jusqu’à l’hallali.
On reprochait à Nicolas Sarkozy d’être un président clivant alors que la démocratie, c’est le clivage. Macron, c’est le président du clivage antidémocratique.
Macron, avec sa baraka d’arriviste arrivé, parvient à détourner ce qui s’annonçait comme la plus idéologique de nos campagnes présidentielles en une campagne où le vaccin, sujet scientifique dont on n’est habilité à bien juger que si on a les compétences pour le faire, devient l’alpha et l’oméga du débat politique. Le vaccin, ce non-sujet, est brandi contre l’identité, contre la définition d’un peuple dans la manière dont il veut ou non continuer la civilisation qui lui a servi de matrice.
Macron, enfin, prétend maximiser la stratégie vaccinale au moment où celle-ci vient apporter une preuve éclatante de son inefficacité, puisque 80 % de vaccinés n’empêchent pas de 200 à 300 000 contaminations par jour d’une forme plus contagieuse, mais moins grave et moins virulente, d’un virus mutant.
Macron ne peut pourtant pas aller jusqu’à imposer l’obligation vaccinale qui serait politiquement contre-productive d’autant qu’elle le ferait sortir de l’ambiguïté, parce que les vaccins administrés contre ce virus sont si peu homologués que leur autorisation de mise sur le marché est temporaire, alors qu’un vaccin pouvant être soumis à obligation doit avoir cinq ans d’efficacité derrière lui. L’Etat et les laboratoires gèrent leur risque pénal en obligeant ceux qui veulent se faire vacciner à abandonner toute poursuite en cas d’effet indésirable consécutif au vaccin et à remplir un papier stipulant qu’ils « veulent se faire vacciner » alors qu’ils ne font qu’y consentir ou que céder au chantage du pass sanitaire et du pass vaccinal.
@ Claude Luçon | 05 janvier 2022 à 01:11
Haro sur le baudet ! Il ne vous reste plus que ça pour camoufler l’échec du vaccin. Les non-vaccinés sont déjà interdits de beaucoup de choses, et après tout pourquoi pas, mais la pression s’exerce maintenant sur les « presque vaccinés » avec l’arrivée de multiples doses comme une course de haies. Véran annonce déjà la 5e alors que les effets secondaires s’aggravent avec l’accumulation dans l’organisme de ces « boosters ».
Monsieur Michel-Edouard Leclerc qui annonce maintenant qu’il est prêt à exiger le pass pour accéder à ses magasins d’alimentation !! Le covid a remplacé le typhus. Vu le taux de contaminations qui explose entre vaccinés j’assume d’être dans le groupe placebo et à l’instar de Manu je vous dis: « venez me chercher ! ». Car vous ne voulez plus de groupe témoin, celui de votre échec.
« Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen » nous dit Emmanuel Macron.
Je ne sais si cela s’adresse également aux fumeurs, aux chauffards, aux djihadistes, aux délinquants, mais ce que je sais c’est qu’il est incongru, scandaleux, ignoble de potentiellement déchoir de leur nationalité les gens qui décident de ne pas obéir.
Par ailleurs, peu ont relevé la phrase scandaleuse de Jean Castex à l’AN stigmatisant les députés qui ne voulaient pas débattre du pass vaccinal en séance de nuit. On aurait dit un préfet en train d’engueuler ses chefs de service un peu trop absentéistes !
Les partisans de Macron sont tellement habitués à prendre le Parlement pour une chambre d’enregistrement qu’ils en oublient le principe de séparation des pouvoirs !!
Au-delà, je pense que toutes ces phrases, lues et relues par l’Elysée, ont été écrites pour conforter un électorat apeuré et démolir les gueux qui n’aiment pas qu’on leur dicte leur conduite: ces gens-là ne voteront jamais pour lui, il n’y a par conséquent aucun dommage à attendre pour Macron… sauf celui d’être considéré une fois de plus comme un garnement arrogant, mais ça n’est guère une nouveauté.
Comme je l’ai maintes fois écrit sur ce blog, Macron est cinglé ! Cinglé et irrécupérable. En Wallonie on dirait de lui que « le tram qui m’a percuté ça est bon pour la casse ».
Je plains nos amis Achille et consorts, qui vont devoir déployer force talents pour tenter de rattraper le coup après ses déclarations.
Apparemment, chez les Macron, le coronavirus et ses variants ont fait des ravages depuis longtemps. Et pas seulement au niveau des voies respiratoires…
Inutile de couper les cheveux en quatre !
Depuis que le monde est monde, face à une épidémie, il faut un coupable. Naguère à Thèbes, Œdipe fut considéré comme coupable de la peste car accusé de parricide et d’inceste. Aujourd’hui à Paris ce sont les non-vaccinés qui sont désignés comme coupables car accusés de nier les bienfaits de la science. C’est la même irrationalité et la même injustice à 2500 ans de distance. Car les choses et les hommes sont ce qu’ils sont : il faut faire avec. En l’occurrence il y a et il y aura toujours des négligents, des paresseux, des retardataires, des sceptiques, des récalcitrants, etc. Croire qu’on puisse atteindre les 100 % de vaccinés est illusoire. La succession des vagues de contamination, l’apparition continue de nouveaux variants, l’insuffisance de lits, l’épuisement des soignants ne sont pas de la faute des non-vaccinés.
S’il y a une foule montrant du doigt les non-vaccinés et dont Macron a pris la tête, Il faut reconnaître qu’il y a aussi une autre foule, celle qui montre du doigt Macron pour sa mauvaise gestion de la crise. Ces deux foules, en grande partie concurrentes, sont tout aussi irrationnelles et injustes l’une que l’autre.
C’est pour cela qu’il y a des lois et des institutions, pour que chacun ait un rôle et reste dans son rôle, et que les foules (et la violence) n’aient pas leur mot à dire. Les Français ne restent pas dans leur rôle de citoyens respectueux des institutions et de la fonction de président de la République, ils traitent le président en roi sacré, et Macron leur cède, il se comporte en roi sacré…
Il n’y a que le respect des institutions pour sortir de ce cercle vicieux.
La démocratie et la République vont mal. Ce n’est pas nouveau, loin de là, mais ça s’aggrave. Et nous y sommes tous pour quelque chose
Vers qui se tournent les indignés des outrances de Macron ? Les soutiens de Zemmour.
Ce faisant, il tend à éliminer le danger Pécresse.
Nous sommes vraiment au pays de couillons, mais ce n’est pas une raison pour se faire avoir par un escroc.
Petit florilège de propos tenus par des non-vaccinés . Comment ne pas vouloir emmerder ces fous furieux ?
L’expression grossière de sa forte « envie » « d’emmerder » les non-vaccinés se situe dans le même registre. Quand le verbe n’a plus de tenue, le pire est à craindre.
Cela fait longtemps que ceux qui savent analyser les caractères, les discours et les situations ont compris que M. Macron ne cherchait en fait qu’à « emm… » les Français, contrairement à un président Pompidou que nous allons finir par regretter, alors que normalement il devrait plutôt faire de son mieux pour gommer les diverses petites et grandes raisons leur rendant parfois la vie impossible.
Ceci dit, dans le cas de la politique centrée autour d’un vaccin qui n’immunise pas, donc qui n’en est pas un et qui n’empêche en rien l’épidémie de s’étendre, si parmi les diverses mesures prises certaines sont justifiées, comme a minima les gestes barrières ou le port du masque, d’autres ne le sont en rien et portent parfois atteinte à divers droits fondamentaux .
Mais pis encore, au-delà de leur inutilité totale, certaines d’entre elles revêtent un caractère franchement punitif, vexatoire et discriminatoire, comme celles visant les personnes qui ont de sérieuses raisons de refuser de servir de cobayes pour se faire injecter un produit expérimental que personne ne maîtrise, aux effets secondaires parfois inquiétants, pour eux-mêmes et pour leur descendance.
Nous n’allons pas relancer le débat sur le totalitarisme, mais si bien entendu nous ne sommes pas encore dans la forme la plus extrême de ce type de régime, il faut bien reconnaître que divers indices montrent que nous sommes sur une pente glissante susceptible d’y conduire par petites touches si nous n’y prenons pas garde.
Je ne suis pas anti-antivax, et je suis vacciné.
Il y a des intérêts pharmaceutiques internationaux. Macron a bien gagné sa soupe en vendant la division « nutrition hospitalière » de Pfizer. Et Pfizer produit des vaccins.
Vacciné, je pense être un des cocus de la deuxième dose et j’en redemande avec une troisième.
Comment consoler les cocus dont je fais partie ? Pourrir la vie de ceux qui ont résisté.
En gros, la bonne affaire c’est vous qui l’avez faite en laissant les autres être des cobayes, mais ça ne se passera pas comme ça.
J’avais dit dans un autre billet que le drapeau européen sous l’Arc de Triomphe était un rideau de fumée et que Macron aurait bien d’autres choses à se faire reprocher dans son comportement. Ça a été rapide, mais surtout pourquoi avoir tardé si longtemps ?
Il a fait ces déclarations en France. En progrès.
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@ Achille
Si Castaner ne peut pas gérer son groupe parlementaire, ce n’est pas surprenant, mais certainement pas de la faute de l’opposition parlementaire.
Les députés LREM vivent leurs dernières heures pour la plupart.
Il est bien connu que ce président use volontiers d’un langage de charretier (cf Le Traître et le néant) en petit comité. Il doit croire que ça le virilise.
Ce qui me choque, par contre, c’est qu’il ose traiter les rebelles à la vaccination non seulement d' »irresponsables », mais surtout « de ne plus être des citoyens ».
Qu’est-ce qui donne le droit à cet arrogant personnage de diviser ses administrés en deux catégories opposées ? Qu’est-ce qui lui permet de dénier la citoyenneté française à ceux qui se rebellent, alors qu’il a refusé de le faire pour des terroristes ?
« L’insulte n’est jamais une solution » vient de déclarer Valérie Pécresse.
Quant à Eric Zemmour, il résume parfaitement – comme à son habitude – la sortie de piste de Macron : « Ce n’est pas seulement la déclaration cynique d’un politicien qui veut exister (…), c’est la cruauté avouée, assumée qui parade devant les Français méprisés. »
Dans la mesure où la vaccination n’est pas obligatoire – et ne pourra pas l’être légalement tant que les vaccins ne seront pas homologués – chacun est libre de l’accepter ou de la refuser. Qui plus est, l’efficacité de ces vaccins n’est pas garantie surtout dans la durée. De plus, moi vaccinée trois doses, je sais que je peux être porteuse du virus et le transmettre autour de moi.
Nous sommes à moins de 100 jours du premier tour de l’élection présidentielle et il me reste à espérer que les cinq millions de non citoyens (seront-ils rayés des listes électorales ?) sauront se souvenir de l’injure qui leur a été faite et du mépris qu’ils inspirent à Emmanuel Macron.
Pour Achille, Claude Luçon et autres vaccinators
Auriez-vous l’extrême obligeance d’étayer vos désirs de vacciner la terre entière par quelques études qui nous montreraient l’efficacité des « vaccins » anti-Covid sur le plan épidémiologique général, c’est à dire sur leur capacité à ralentir voire à faire disparaître les contaminations virales ?
Je ne trouve que des publications qui démontrent le contraire… J’attends donc confirmation de cette efficacité prétendue.
Je suis médecin – retraité certes – si bien que je ne me contenterai pas des articles de torchons journaux subventionnés type Le Monde, Libération voire Pif le Chien. Faites un effort que diable. Allez chercher les vraies publications scientifiques de chercheurs dénués de conflits d’intérêt de préférence (attention elles sont en anglais). Si vous ne trouvez pas, demandez à Robert Marchenoir, il se fera sans doute un plaisir…
J’ai également une suggestion à faire à notre gouvernement. Si les réanimations sont toujours saturées ou prétendus telles après qu’on aura vacciné 100 % de la population, on pourra penser qu’elles le seront par les seuls porteurs de comorbidité vaccinés. Il suffira alors de s’en prendre aux obèses qui creusent leur tombe à la fourchette, aux diabétique pléthoriques qui s’empiffrent de sucreries, aux hypertendus qui ne font pas d’activité physique, aux insuffisants respiratoires qui fument, aux irresponsables qui prennent l’apéro… ça en fera des Français à em*erder pour libérer des lits de soins critiques ! Vous ne trouvez pas ?
Ah peut-être êtes-vous dans l’une ou l’autre de cette catégorie ? Désolé pour vous, dans ce cas.
Rien de nouveau sous le soleil… Depuis « les Français sont des veaux » de de Gaulle (peut-être apocryphe) au « fainéants » de Macron, sans oublier les « sans-dents » de Hollande, les présidents n’ont pas toujours porté un regard bienveillant sur leurs compatriotes. À juste titre à mon humble avis.
Tout cela me fait bien marrer…
Macron a « envie d’emmerder les non-vaccinés » ! Et de tout bord, on entend des cris de vierge effarouchée : Quel langage ! Quel scandale ! Indigne ! De la Marine au Merluchon en passant par la Pécresse, tous se drapent dans leur indignation ! Macron leur fait un sacré cadeau, ça va les occuper pour la semaine.
Tu parles Charles ! Tous ces benêts qui découvrent – ou plutôt qui feignent de découvrir – que Macron a envie d’emmerder les non-vaccinés !
La belle affaire ! Cela dure depuis des mois, depuis qu’existe le pass sanitaire. Et ça marche. La preuve, en juillet 2021, à l’annonce de l’entrée en vigueur du pass, des cohortes de non-vaccinés se sont précipitées pour se faire piquer.
Chacun fait ce qu’il veut. Peu me chaut que des non-vaccinés se retrouvent comateux intubés. En revanche, ce qui me gêne, c’est que le personnel médical soit mobilisé pour les soigner au détriment des autres, y compris ceux qui ont besoin de soins non-Covid.
Et peu me chaut que les non-vaccinés se sentent emmerdés.
Cher Philippe Bilger,
Que vous soyez minoritaire ou non n’a aucune importance puisque vous êtes dans le vrai.
Un président de la République n’a pas à utiliser un langage de charretier dans l’exercice de sa fonction. Ce faisant, il rabaisse encore davantage la fonction présidentielle et partant, éloigne un peu plus les citoyens de la démocratie.
Circonstance aggravante, ce sont cinq millions de Français qui sont d’une certaine façon mis à l’index de la société par celui qui est censé rassembler la nation.
Quel crime ont-ils commis ? celui de refuser un vaccin qui n’a fait ses preuves ni pour son immunité, ni surtout pour les séquelles éventuelles. Quasi exclus de la vie sociale, ils paient déjà assez lourdement le prix de leur choix.
Les accabler est non seulement une faute morale, mais c’est aussi une faute politique.
J’avais écrit que le doigt d’honneur de Zemmour – il s’en est rapidement excusé – signerait son suicide politique ; sa présidentialisation qui s’en est suivie, et qui se confirme, lui a permis de surmonter cet écart.
Si Emmanuel Macron ne s’excuse pas rapidement de cette faute, il lui en cuira : cela pourrait être le début d’un effritement fort dommageable au moment même où le citoyen commence à s’intéresser – un peu – à la campagne.
« Emmerder les Français » : ma première réaction a été la consternation, comme tout le monde, je suppose (même les macronistes, en secret sans doute pour beaucoup d’entre eux). Et puis, à la réflexion, j’ai trouvé ça immensément rigolo.
Comme le costard. Comme la traversée de rue pour trouver du boulot. Comme les ouvrières illettrées. Tout cela est vrai, et c’est bien pourquoi tout le monde grimpe aux rideaux en poussant des petits cris perçants.
« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. »
Voilà qui est sévèrement burné. De quoi se plaint le peuple ? Et le peuple facho, au premier chef ? La vraie droite AOC élevée sous le pis de Maurras et du général Salan, elle mouille à l’évocation de Trump et de Poutine. Macron parle comme ces deux-là, tout simplement. Tout va bien. Tout est normal.
Encore mieux : « En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise ». C’est parfaitement exact. Évidemment, les baratineurs et les abrutis ne vont pas aimer. Ça fait du monde. Je me délecte à imaginer Ivan Rioufol s’étranglant de rage.
Et puis, Macron déclarant sa ferme intention d’emmerder les Français (enfin, uniquement les abrutis), en faisant explicitement référence, de surcroît, à la célèbre déclaration de Pompidou, c’est la preuve irréfutable qu’il est un anti-libéral. Et ça, c’est bien, n’est-ce pas ? Zemmour, Onfray, Le Pen, Dupont-Gnangnan, Méchanc…, tout ça, ce sont des anti-libéraux fervents et convaincus, nous sommes bien d’accord ?
Alors ? Où est le problème ? Tout baigne dans l’huile, il me semble.
Plus sérieusement, il existe une autre interprétation de ses propos. Sachant que les Français sont largement en faveur de la vaccination et en ont marre des restrictions, il aurait délibérément décidé de rentrer dans le lard des réfractaires, calculant qu’ils ne voteraient jamais pour lui.
En anglais, ça ne sonne pas mal non plus : Macron declares his Covid strategy is to ‘piss off’ the unvaccinated.
Même Boris Johnson, jamais avare de déclarations provocatrices, n’aurait pas osé. Il est fort, ce garçon, il est très fort…
Le petit tyran chinois, comme un gamin capricieux, a très envie d’emmerder les non vaccinés mais il se couche tel un toutou docile devant les islamistes.
Macron n’emmerde pas ceux qu’il faudrait emmerder.
La liste est pourtant longue.
Mais emmerder est-il à prendre dans le sens « enquiquiner » ? Ou bien « j’en ai rien à cirer » ?
Il y a des rodéos urbains, des incivilités, des voleurs.
Le non vacciné qui reste chez lui, fichez-lui la paix.
Et après on condamnera Jean-Marie Le Pen.
Avant on pouvait le rendre responsable de tout, mais c’est un modéré alors à qui s’en prendre ?
Macron a très envie « d’emmerder » les Français… mais pas les Arabes.
Pour nos immigrés c’est déjà ça de pris !
Dans mon premier commentaire (11h55), je fustigeais Macron et ses commentaires ô combien déplacés de la part d’un chef d’Etat. Mais en fait, celui-ci faisait du « en même temps » ou plutôt d’une pierre deux coups.
Ce que je croyais être seulement la stigmatisation d’une partie des Français (les antivax) se révélait être également un appel du pied aux provax dont il veut s’assurer les suffrages.
Combien de fois ai-je été surprise de la méchanceté et de l’intolérance de ces provax à l’égard des anti dans les commentaires des lecteurs du Figaro. Entre les menaces de déremboursement des soins et des frais d’hospitalisation et les voeux de mille morts de ces irréductibles Gaulois, il n’y a aucune place pour essayer de convaincre le contradicteur.
Voilà pourquoi, pour rallier à lui ces « tenants du bien », Emmanuel Macron a condamné dans des termes d’une vulgarité et d’une bassesse jamais entendus jusque-là dans la bouche d’un président de la République, une partie de ses concitoyens.
C’est ainsi, par son mépris du peuple français, qu’il entend manipuler selon son bon plaisir, que Macron arrive à faire de la France « un pays déchiré, exacerbé de haine, d’intolérance et d’insécurité », comme vous l’écriviez, Monsieur Bilger dans votre billet du 16 décembre dernier.
@ Robert Marchenoir | 05 janvier 2022 à 13:11
Bien vu, comme souvent.
Et d’ailleurs Eric Woerth (LR) est d’accord avec vous sur CNews aujourd’hui.
Pour rigoler un peu, lire le post précédant le vôtre :
Florestan68 | 05 janvier 2022 à 12:47.
On attend avec gourmandise le post de Prudy la tanceuse…
@ Pierre | 05 janvier 2022 à 11:57
« Auriez-vous l’extrême obligeance d’étayer vos désirs de vacciner la terre entière par quelques études qui nous montreraient l’efficacité des « vaccins » anti-Covid sur le plan épidémiologique général, c’est à dire sur leur capacité à ralentir voire à faire disparaître les contaminations virales ? »
Cela fait deux ans que tous les jours nous avons droit sur les chaînes d’infos continues et généralistes à des exposés et débats d’éminents experts en épidémiologie, virologie, infectiologie, immunologie, tous chefs de service dans des hôpitaux réputés, et bardés de distinctions prestigieuses.
Ils n’ont cessé au cours de ces deux années de changer de version des faits en fonction de l’évolution de la pandémie et de ses variants, des moyens de lutter contre ce fléau, passant de la chloroquine du professeur Raoult aux vaccins avec ou sans ARN messager.
Je ne suis pas médecin, mais j’ai quand même un cerveau qui sans être extraordinaire me permet de comprendre des explications techniques, même dans un domaine qui n’est pas le mien.
Mais quand d’éminents professeurs qui ont trente ans de pratique ne sont pas fichus de se mettre d’accord, comment voulez-vous que je me forge une opinion ferme et définitive ?
Je constate simplement qu’en France, la situation n’est pas pire que dans les autres pays impactés par la Covid-19. Je dirai même qu’elle paraît plutôt meilleure et cela suffit pour me convaincre que les mesures prises par le gouvernement sont pertinentes, quand bien même certaines d’entre elles me paraissent un peu excessives. Mais c’est le résultat qui compte.
————————————————–
@ caroff | 05 janvier 2022 à 10:30
« Au-delà, je pense que toutes ces phrases, lues et relues par l’Elysée, ont été écrites pour conforter un électorat apeuré et démolir les gueux qui n’aiment pas qu’on leur dicte leur conduite: ces gens-là ne voteront jamais pour lui, il n’y a par conséquent aucun dommage à attendre pour Macron… »
Exact ! Les anti-vaccins sont d’abord et surtout des anti-Macron qui de toutes façons, n’auraient pas voté pour lui.
Emmanuel Macron a voulu créer un électrochoc médiatique. La méthode est osée, mais ça passe ou ça casse.
Nous le saurons bientôt lors des prochains sondages à venir.
Soit EM gagne 5 points et distance définitivement ses adversaires, soit il en perd 10 et le second mandat est mal barré.
Mais je penche plutôt pour la première solution.
70 à 80 % des non vaccinés occupent des lits d’hôpitaux. Donc les autres interventions sont déprogrammées.
Le 4 janvier 2022 : 271 686 cas Covid confirmés et depuis le début de la pandémie 124 563 morts.
Alors qui est réellement « emmerdé » ? les professionnels de santé et la population qui a accompli son devoir.
Pécresse, Zemmour, Mélenchon et Le Pen ainsi que d’autres vierges effarouchées peuvent s’arc-bouter sur un mot, la terrible réalité est ailleurs.
Pécresse, Zemmour, Mélenchon et Le Pen devraient pouvoir s’offrir un stage en Chine afin de se rendre compte de ce qu’est une véritable contrainte sanitaire sans broncher mais qui produit des résultats. Ils en reviendraient satisfaits du contexte français dans lequel ils peuvent instrumentaliser une crise dans un but électoraliste exclusif de toute efficacité sanitaire.
Les séances à l’Assemblée nationale sont actuellement désolantes. On pense à Chirac: notre maison brûle et nous regardons ailleurs.
Madame Pécresse, si vous croyez que le cirque bordélique fait par vos amis à l’Assemblée nationale, de connivence avec les Mélenchon et les Le Pen, à propos de la séance de nuit, que vos déclarations surjouées sur le drapeau européen à l’Arc de Triomphe, que vos cris « d’horreur » suite aux propos de Macron (emmerder les antivax…) vont m’inciter à voter pour vous, moi qui ai déjà voté Sarkozy, puis Fillon, vous vous fichez le doigt dans l’oeil.
Nous avons besoin d’ordre, de fermeté, et comme je n’aime pas du tout l’ordre d’extrême droite ni d’extrême gauche, j’en resterai à mon vote d’ordre Macron. LR se montrant comme un parti de pagaille depuis quelque temps.
À vous de voir ! Mais j’ai bien peur que ce soit tout vu !
Je fais partie des débiles qu’EM veut emmerder jusqu’au bout, car je refuse de me prêter à une troisième injection, et à une quatrième dans 3 mois, etc. J’estime, pour autant que je puisse en juger, que le « vaccin » est maintenant obsolète. J’en attends un vrai, si ça existe, et si l’épidémie persiste, ce dont je doute. Pour l’instant je reste à la maison, où je n’attrape rien et ne contamine personne.
Il y a quelques années mes parents sont morts – très vieux – après quelques jours passés à l’hôpital où les assistantes sociales nous bombardaient de coups de fil à la maison pour s’en débarrasser le plus vite possible (« il/elle occupe un lit », il est considéré par l’administration comme « partant », « trouvez-lui un autre endroit »). Mes parents n’ont jamais coûté beaucoup à la SS et ils ont beaucoup cotisé. Ils font partie des Français qui ont payé les soins de santé au prix le plus fort et en ont consommé le moins. Dans la chambre de mon père, il y avait un lit occupé par un Hollandais propriétaire d’une résidence secondaire dans le coin, très gentil d’ailleurs. Il avait une bronchite. Il ne parlait pas français. Les jeunes médecins s’y intéressaient parce qu’ils venaient essayer leur anglais sur lui. Ils s’attardaient à plusieurs autour de lui pour des conversations sur tout et n’importe quoi, sans remarquer ma présence ni celle de mon père. Ce Hollandais était encore là quand on a évacué mon père pour qu’il aille mourir ailleurs. Je l’ai rencontré au supermarché quelques jours plus tard quand je commençais à vider l’appartement de mes parents. Très classe il m’a baisé la main et il m’a présenté ses condoléances en apprenant la mort de mon père. De cette époque triste, je me rappelle encore avoir apporté une tarte aux pommes à un fumeur soigné pour un cancer dans une chambre voisine, car il m’avait dit en rêver. Mais il n’avait plus d’appétit, trop malade, il l’a posée à côté de son lit. Il était encore assez jeune et personne ne semblait lui reprocher d’être là.
Ce que Nathalie Meyer (Contrepoints) appelle très justement la concurrence organisée entre les malades ne date donc pas d’hier. Je ne coûte pas un sou à la SS, je ne suis aucun traitement, ne consomme aucun médicament, j’ai travaillé pendant des années en payant toutes mes cotisations, mais si j’en ai besoin, à mon âge, et là où j’habite, la SS considérera que j’usurpe ma place à l’hôpital. Vaccin ou pas. Épidémie ou pas. Alors un peu plus un peu moins.
(Remarque : ne pouvant mourir qu’une seule fois de toute façon, que je meure de ceci ou de cela ne changera pas grand-chose aux dépenses occasionnées à la collectivité par mon trépas).
Emmanuel Macron ressemble à ces vieux instituteurs qui mettaient un élève au coin avec un bonnet d’âne sur la tête et encourageaient toute la classe à ricaner de lui. Même mentalité sadique, vulgaire, jouisseuse. Pas ma tasse de thé. Qu’il se permette d’employer ce vocabulaire et cette argumentation ne m’étonne de lui qu’à demi. Il tente selon ses moyens de donner du caractère à son incompétence. Que ça passe auprès des Français me navre. Pas pour moi, mais pour nous tous. Je souhaite bonne chance à tous les jeunes qui, restés en France, subiront les dégâts des politiques de ces dernières années : dépense publique, dette, administration pléthorique et incompétente, immigration illégale, affaiblissement du système parlementaire, mauvaise éducation, système de santé non viable, abrutissement, brutalité des mœurs, vulgarité triomphante, manque de respect d’autrui. Le vocabulaire du chef de l’État est l’image affadie de cette débâcle.
https://leblogdenathaliemp.com/2022/01/05/faire-payer-les-non-vax-pour-leurs-frais-hospitaliers-idee-illegitime-qui-ne-resoudra-rien/#more-82639
@ Achille
« Soit EM gagne 5 points et distance définitivement ses adversaires, soit il en perd 10 et le second mandat est mal barré.
Mais je penche plutôt pour la première solution. »
Je pense que Macron se crame sur ce coup-là.
Peut-être que la France ne le mérite pas finalement et qu’un privé saura lui donner ce qu’il estime valoir.
Entre Benalla et ce type de déclaration, Macron se rapproche davantage de Mélenchon lors de sa perquisition, ou de Sarkozy et son échec aux dernières consultations.
La France a voulu se passer de Giscard en 1981, l’addition commence à être vraiment salée.
La violence en politique n’est en fait que le reflet de la violence qui se répand plus généralement dans notre société et la gangrène, à tous les niveaux.
Elle s’intègre dans un processus où elle apparaît de plus en plus comme le moyen le plus efficace pour atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, au point même d’en tirer aux yeux de certains sa légitimité. Elle devient le moyen privilégié pour s’affirmer, pour faire prévaloir son point de vue, au mépris le plus souvent, conscient ou inconscient, de la vérité, des usages, des convictions et croyances des autres.
Puisque seul le résultat compte, qu’importe alors la manière et pourquoi s’embarrasser en ce cas des valeurs d’humilité, de respect, de tolérance !
@ stephane | 05 janvier 2022 à 15:39
« Je pense que Macron se crame sur ce coup-là. »
Rien n’est moins sûr. Je pense qu’il veut pousser ses adversaires à la faute et notamment Valérie Pécresse qui me paraît un peu fragile pour ce genre de combat médiatique qui exige beaucoup de psychologie. D’autant qu’elle est totalement téléguidée par l’aile dure de LR.
S’il y en a une qui risque de se cramer prochainement c’est elle !
@ Achille
À un moment il faut trancher.
La grossièreté ne paye pas. Et attendez qu’un soutien de Macron traite Valérie Pécresse de conne, et ce même si aux yeux de certains il est raisonnablement envisageable que ça en soit une.
Plusieurs électeurs hésitent à punir Macron, et je pense que là ils ont eu l’impulsion.
Voilà, voilà !
Le chien a son sourire dans la queue !
Moi, présentement, je souris, dès lors on peut dire que mon sourire est dans le « wild wild web »…
Mais oui, je souris car il faut bien le reconnaître, l’ambiance est excellente !
Et je me demande ce qui fait sourire le chien, on me dit la voix de son maître, il y a ici une quantité considérable de canidés !
Bon, ce n’est pas qu’il me choque que le Président ait décidé de m’emmerder, ça non, j’en suis même flattée.
Il m’emmerde donc je suis !
Ainsi, et comme nous sommes chez vous, M. Bilger, il se pourrait bien que la parole soit libre, c’est pourquoi je n’hésite pas à dire que l’échange entre les emmerdés et les emmerdeurs est d’une qualité que je qualifierais sans exagération de supérieurement supérieure !
Oui, j’aime entendre les uns et les autres, dire combien ils souffrent, combien ils courent de dangers, combien ils aimeraient regarder mourir dans d’atroces souffrances ceux qui ne veulent pas suivre le troupeau de Panurge, qu’il faudrait qu’ils crèvent dans la rue ou chez eux entre des cloisons étanches, comme des charognes infectes et infectées.
Oui, j’aime revoir sur les visages des héros de mon temps la grandeur, la puissance et la gloire, et toutes les grandes qualités qui avaient été oubliées…
Oui, il me plaît de toiser ces êtres supérieurs, vaccinés de la première heure, forts, en pleine santé, sereins et confiants, hurler à la mort, pour que soient jetés dans les enfers ceux qui ont une autre idée, une autre vision, une autre tangente et alors, je me dis que ce temps qui est le mien est celui des vrais géants, des démiurges, des phénomènes, des idoles, des colosses de cantines aux odeurs de graillon !
Vraiment ! Quel monde ! Le meilleur c’est certain…
Alors, je dois dire au Président qui m’emmerde que ce n’est pas une bonne idée !
Puis à ceux qui pensent qu’ils peuvent m’emmerder que ce n’est pas une bonne idée !
Car en effet, il existe dans ma tête une matière grise qui n’est pas facile à fondre, que je ne pense pas que cette armée de singes pourra jamais me contraindre, en conséquence de quoi il n’est pas impossible qu’il me passe par la tête d’emmerder qui vous savez et les autres !
Anecdota : à un homme qui regardant une fresque montrant des Athéniens égorger des Spartiates, s’extasie d’admiration en disant : Quels vaillants hommes que ces Athéniens !, un Spartiate répond, laconique : Oui, en peinture !
Nota bene : je ne suis pas vaccinée et je ne le serai pas !
@ Lucile | 05 janvier 2022 à 15:32
Votre témoignage m’a touchée…
Mon père et ma mère très âgés et après une vie exemplaire et dévouée à leurs semblables tant dans leurs métiers respectifs que dans leur famille et leurs engagements associatifs, sont décédés eux-mêmes après quelques jours d’hôpital (mon père après 7 jours et ma mère seulement 3).
Il est vrai que bien que n’ayant jamais abusé de la sécurité sociale, et au contraire cotisé toute leur vie pour la collectivité, l’on sentait qu’ils gênaient à vouloir s’accrocher à la vie et s’obstiner à ne pas mourir plus vite à 87 et 92 ans, tandis que les places dans les hôpitaux commençaient à manquer !
À noter que mon père à peine décédé fut relégué comme un chien dans un cagibis improvisé en lingerie au milieu du linge sale – faute de places m’avait-on dit – en attendant que les pompes funèbres viennent récupérer sa dépouille et l’installer dans un salon funéraire acceptable. Quant à ma mère, alimentée de force par un stagiaire aide-soignant totalement inexpérimenté, elle succomba manifestement suite à une fausse route, l’équipe en place ne jugeant pas utile de la ranimer, vu son grand âge, après la grosse bourde dudit stagiaire !
@ Lucile | 05 janvier 2022 à 15:32
Je n’oublie pas qu’un jour j’ai utilisé des termes que je n’aurais pas dû employer et que vous avez été tolérante avec moi.
Je trouve votre texte très beau et plein d’humanité.
Si d’aucuns rabat-joie prennent cela pour de la flagornerie, qu’ils commencent par apprendre à lire. « Qu’ils viennent me chercher ».
Heureuse année à vous.
@ bernard
En total accord avec vous.
La duplicité de Madame Pécresse et des LR à propos du projet de loi « pass vaccinal » est bien triste.
Pour elle, la surenchère électorale prime sur la crise sanitaire.
Et pourtant, son parti a occupé les plus grandes responsabilités.
Quant à se répandre sans cesse sur les estrades avec son bon mot « Macron a cramé la caisse », à l’endettement, elle aurait sans doute préféré un foisonnement de dépôts de bilan, des licenciements en masse… et bien d’autres conséquences néfastes.
Partout ailleurs, les Etats sont intervenus de façon similaire. Et elle le sait parfaitement.
@ Achille
Ah, si votre niveau de culture médicale c’est TF1, France 2, BFM TV, je m’incline.
Je suis comme vous en admiration béate devant ces médecins de plateau (pour ne pas les citer, B. Mégarbane, G.Deray, Pr Grimaldi) gonflés aux conflits d’intérêts, qui diffusent la propagande d’Etat avec une maîtrise sans pareil.
Moi, je parlais d’arguments scientifiques tels qu’ils paraissent dans le Lancet, le New England, le British Médical etc. Désolé, nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes.
Je vous souhaite le meilleur pour la suite.
On peut sourire de voir Philippe Bilger, chantre de la liberté d’expression, s’offusquer quand le Président parle – enfin – vrai.
On peut s’esclaffer quand Pécresse, chantre d’un régalien renforcé, s’offusque de l’honneur bafoué des anti tout, volontiers délinquants quand certains d’entre eux menacent des élus, brûlent leurs voitures, dégradent leurs permanences ou maisons et s’en prennent aux soignants et lieux de vaccination.
« Nota bene : je ne suis pas vaccinée et je ne le serai pas ! »
Rédigé par : duvent | 05 janvier 2022 à 16:31
Louis Ferdinand Destouches, célèbre médecin français, avait édicté comme loi fondamentale que « dans une population donnée il y aura toujours 20 % de cons, c’est incontournable ».
Il avait écrit une jolie thèse sur le médecin Ignace Philippe Semmelweis (1818-1865), qui avait déterminé qu’il fallait se laver les mains avant de procéder à un accouchement.
À vous lire on peut en déduire que vous siégez en tête de gondole dans les 20 %.
@ Lucile 5 janvier 15h32
Que vous fassiez de la pub à Nathalie MP est la chose qui me surprend le moins du monde !
Emmanuel Macron l’a prouvé par le passé, il n’aime pas les Français, pire, il les méprise. Pourtant, masochistes, ces mêmes Français s’apprêtent à le réélire si j’en crois les sondages.
Emmanuel Macron, prétentieux et narcissique, aime faire le buzz, faute d’avoir un bilan convenable à présenter aux Français il saisit donc l’opportunité de la pandémie pour lancer une polémique et donc faire parler de lui.
« Il est le roi dans son royaume et il y accomplit ce que bon lui semble » (PB) et avec son tempérament provocateur, il titille les Français sur tous les sujets que vous énumérez, Monsieur Bilger.
Après ce sera aux Français d’apprécier ou non en votant pour cet enfant-roi ou en votant pour quelqu’un de plus régalien.
Je n’ai pas pris encore de décision, sauf celle de ne pas voter pour lui, c’est une certitude.
@ caroff
« Je ne sais si cela s’adresse également aux fumeurs… »
Le problème c’est qu’avec la macronie, le sens et donc l’échelle des valeurs est totalement disproportionnée.
Alexandre Benalla a eu une amende de 500 € pour avoir été en possession d’un faux passeport mais il est prévu 75 000 € d’amende pour un faux pass sanitaire.
Les voyous échappent à la loi, les black blocs également, mais la police cherche des noises à ceux qui par exemple ne portent pas de masque.
Ce virus rend fou et nos politiques trop contents de détourner l’attention de leur bilan calamiteux.
@ Achille
« D’autant qu’elle est totalement téléguidée par l’aile dure de LR. »
L’aile chamallow, je présume ?
@ lucas | 05 janvier 2022 à 15:19
« 70 à 80 % des non vaccinés occupent des lits d’hôpitaux. »
Les non vaccinés sont environ 5 millions et 70 %, ça fait entre 3 et 4 millions. On est les champions du monde des lits d’hôpitaux…
Vous avez la même compréhension des statistiques que Claude Luçon qui considérait la manif du Trocadéro en faveur de Fillon comme un « échantillon représentatif » de l’électorat français…
Il eût été préférable que vous écriviez :
« 70 à 80 % des lits d’hôpitaux sont occupés par des non vaccinés » et le reste de votre commentaire aurait alors tenu la route…
Vaccination ou pas vaccination ? Des vaccins qui vaccinent on en trouve. Des vaccins (efficaces) anti-covid on en cherche. Or, hormis dans la caboche des intolérants pro-vaccins, de tels vaccins n’existent pas encore. Et pour cause ! La tromperie commence dès leur dénomination. Ce ne sont pas des vaccins au sens propre du terme, mais bien des expérimentations géniques, dont on s’évertue à minimiser et à nier les risques et gravité d’effets secondaires.
De même que l’on a exagéré leur taux de protection initialement diffusé, qui rivalisait avec les scores électoraux les plus fracassants de l’ère soviétique, pour ensuite être ramenés progressivement à des cours bien plus modestes. Et avant même d’admettre du bout des lèvres que même si à l’extrême, leur efficacité réelle était proche de zéro, ils n’en limitaient cependant pas moins, promis, juré, les… « formes graves » de la maladie. Ainsi que le ressasse à satiété l’antivax non assumé Dupont-Aignan, qui préconise la vaccination sur les vieux schnocks, à la rigueur, mais en aucun cas sur son auguste personne.
À ces incitateurs fous et invariablement agressifs vis-à-vis des non-vaccinés et qui omettent quand même de s’interroger sur les raisons du pourcentage significatif de soignants refusant de se faire inoculer, je pose une question : « Avez-vous pensé que ces assistants réfractaires, évoluant, contrairement à vous, dans les milieux hospitaliers, savent peut-être, sur ces thérapies géniques expérimentales que vous voudriez nous injecter de force, des choses que vous ignorez, pauvres naïfs téméraires ? »
Et pauvres fous ! Imaginez qu’à force de reproches et de pressions sur votre entourage, vous en ameniez à franchir le cap et que leur inoculation tourne mal, à quelle hauteur vous sentiriez-vous concernés ? Envisagez-vous d’engager votre responsabilité aux fins de réparations ? Ah, je vous entends déjà ânonner la formule toute faite selon laquelle « rien ne permettrait d’établir une relation de cause à effet et bla bla bla ». La formule de la lâcheté de ceux qui s’érigent en régents de la liberté et de la vie des autres, sans jamais en assumer les conséquences éventuelles. On devrait vous poursuivre pour incitation à la médication non désirée et vous punir en conséquence. Car conseiller ou inciter quelqu’un à accepter un traitement médical, relève de l’exercice illégal de la médecine.
Et pourquoi toujours cette agressivité, cette haine dans le sens : inoculés consentants/non-vaccinés ?
Pour atteindre la couverture collective ? Bah ouiche ! Cet argument ne tient pas, dès lors que tout comme l’efficacité extraordinaire, initialement vantée des vaccins, s’est cassée la figure, il apparaît désormais, selon certains médecins, qui ne sont pas du camp de la clique à Macron l’emmerdeur, que des lits d’hôpitaux, et même de réanimation, sont bel et bien occupés par des malades à jour de vaccinations, de pass sanitaire et tout le toutim. Oui mais… dans quelles proportions ? Ben, à vous de me le dire. Enfin… si vous avez accès aux unités des soins covid, aussi barricadées que Fort Knox. On se demande pourquoi ! Les risque de contamination, sans doute. Oui mais de quoi ? De la version officielle ? Non, parce que la presse, hein…
Souvenez-vous des chiffres désastreux des hospitalisations du début de la pandémie. Eux aussi ramenés finalement à… peanuts. Donnant ainsi raison, aux odieux « complotistes » et leurs divagations. Z’en avez pas marre, les cobayes consentants, de passer pour des jobastres ?
Comme on se demande pourquoi les médias persistent à diffuser des nouvelles anxiogènes, dont la plupart finiront démenties. Sans le moindre débat contradictoire ?
Aujourd’hui et cela est scientifiquement établi tout multi-vacciné est un vecteur de transmission du virus qui se complaît à se croire protégé, préférant s’appuyer sur des théories officielles des plus fumeuses et qui finiront bien par apparaître, elles aussi, au grand jour.
C’est pourquoi je ne saurais trop conseiller à ces crédules cobayes, fanatiques et donneurs de leçons vindicatifs, de mettre un sérieux bémol à leurs menaces, à leurs vociférations stupides et indécentes, qui cachent mal dans beaucoup de cas leurs propres regrets de s’être fait entuber, avec trop de précipitation, par des dirigeants dont la tendance à la prévarication atteint des sommets que n’atteindront probablement jamais la pandémie et ses variants à l’infini…
Tiens, pour conclure, combien de membres de l’exécutif ont-ils été réellement inoculés ??
@ lucas | 05 janvier 2022 à 15:19
Je ne vais pas relancer la bataille des chiffres mais faites attention avec ceux qu’on vous annonce. Est considéré comme non vaccinée même la personne ayant ses deux doses et en deçà d’un nombre de jours. Encore pire avec la troisième dose où le nombre de « non vaccinés » sera bien plus important par la force des choses. Si on applique ce principe à la hauteur de la population c’est près de 70 % de la population qui ne serait pas vaccinée.
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@ Lucile
Je l’ai vécu avec ma belle-mère pour laquelle nous avons fait le choix vu les conditions d’hospitalisation de la ramener par ambulance à la maison pour y finir ses jours. Même les ambulanciers en allant la chercher dans sa chambre ont été outrés. C’était avant le Covid.
Ce même « hôpital de campagne » dans tous les sens du terme avait son bloc fermé plusieurs jours entre Noël et le jour de l’An car ils n’avaient pas d’anesthésiste. A cause des non-vaccinés ?
C’est bien joué ! Il faut s’attendre à d’autres nuages de fumée. Pendant qu’on parle de ces outrances, on ne parle pas du fond.
@ Pierre | 05 janvier 2022 à 17:42
« Moi, je parlais d’arguments scientifiques tel qu’ils paraissent dans le Lancet, le New England, le British Médical etc. Désolé, nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes. »
Désolé de vous décevoir. Je suis sûr que ces revues sont très instructives pour ceux qui s’intéressent aux sujets d’ordre médical et aux virus en particulier, mais personnellement je ne suis pas attiré par ce domaine. Le virus je le subis comme à peu près tout le monde, mais il ne m’intéresse pas.
Quand je confie ma voiture en révision je fais confiance à mon garagiste, pour l’entretien de ma pompe à chaleur je me fie à la compétence de mon chauffagiste. Idem pour mon médecin quand il me prescrit une ordonnance.
Tout ça pour dire que concernant la lutte contre la Covid-19 je fais confiance aux mesures prises par le gouvernement dont les décisions reposent sur un conseil d’experts de haut niveau. Certainement pas à des farfelus comme Dupont-Aignan qui ce matin sur CNews se permettait de donner des conseils à un épidémiologiste éminent de la Pitié-Salpêtrière, ceci devant les yeux stupéfaits de Philippe Bilger lui-même !
Votre billet, Monsieur Bilger, est un modèle de réflexion et de modération du ton de vos affirmations auxquelles il est difficile de trouver un défaut.
Nombre de commentateurs ont déjà exprimé ce que j’aurais écrit. Je pense notamment à Julien WEINZAEPFLEN | 05 janvier 2022 à 09:33, caroff | 05 janvier 2022 à 10:30, Exilé | 05 janvier 2022 à 11:26.
J’ai également apprécié le commentaire de Lucile | 05 janvier 2022 à 15:32 qui montre à monsieur Macron que le refus des prochains vaccins administrés comme un traitement de maladie chronique est tout à fait justifié.
De fait, Israël, qui vaccine sans interruption, en est à la quatrième injection. La population, qui s’est jusqu’à présent facilement pliée à ces vaccinations à répétition, commence à regimber. Au journal télévisé de France 2, un médecin israélien a même commencé à donner des arguments sensés pour exprimer ses interrogations sur cette fuite en avant vaccinale, pour ne pas dire « vaccinaire ».
Quant à monsieur Macron, il reste égal à lui-même. Certains encensent sa constance à bousculer tous les symboles auxquels une grande majorité de Français restent attachés parce que représentatifs de leur Nation. Il n’empêche que l’usage public d’un langage de charretier, l’envie manifeste d’opposer des catégories de citoyens entre eux sont indignes de la fonction éminente qu’il est censé exercer au sommet de l’État. Qu’il est loin le temps où, sur le parvis du Louvre, monsieur Macron s’investissait hiératiquement dans sa nouvelle fonction. Et il a suffi d’attendre le 13 juillet 2017 pour montrer ce qu’intimement il est : le parfait exemple de l’égocentrisme exclusif. Il intègre une graine de tyran par ses « je », d’autant qu’il ne se sent limité dans l’exercice de son pouvoir par aucune disposition de nos institutions.
Je crains qu’en cas de reconduction dans ses fonctions présidentielles en avril prochain, la mise en œuvre de sa politique ne crée une situation pire que celle qui l’a fait trembler en 2018.
Il se prend pour Bonaparte, Premier Consul. En réalité il se comporte en Charles X. Avec une réédition des Trois Glorieuses avant le terme de son second mandat ?
Bonjour Philippe,
Emmanuel « Kadyrov » Macron confirme jour après jour sa médiocrité.
Et les « faiqueniouzes » de continuer de plus belle.
Ses thuriféraires sont des ânes, comme lui.
Asinus asinum fricat
@ stephane | 05 janvier 2022 à 17:06
Heureuse année à vous stephane !
Heureuse année à tous et à Philippe et Pascale Bilger.
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@ Axelle 05 janvier 2022 à 16:58
Quelle tristesse, n’est-ce pas ? Et quel choc. Difficile d’oublier.
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@ Bill Noir | 05 janvier 2022 à 18:33
Je ne fais pas la pub de Nathalie MP, elle n’en a pas besoin. Mais comme je lui emprunte une de ses expressions il est normal que je la cite.
@ Savonarole | 05 janvier 2022 à 18:06
« Louis Ferdinand Destouches, célèbre médecin français, avait édicté comme loi fondamentale que « dans une population donnée il y aura toujours 20 % de cons, c’est incontournable ». Il avait écrit une jolie thèse sur le médecin Ignace Philippe Semmelweis (1818-1865), qui avait déterminé qu’il fallait se laver les mains avant de procéder à un accouchement.
À vous lire on peut en déduire que vous siégez en tête de gondole dans les 20 %. »
Oh ! Savonarole, vous n’êtes pas très correct, car voyez-vous j’avais dans l’intention de respecter la charte et les souhaits renouvelés de M. Bilger, et vous voulez me faire trébucher… Quel piètre contradicteur !
Vous venez, il me semble, de me traiter de conne…
Je pourrais bien sûr, faire comme si de rien n’était, je pourrais aussi vous dire que vous n’êtes pas à plaindre de ce côté-là, mais j’ai décidé de vous détromper, car je suis bonne et puis je sais que vous avez dans l’habitude de venir jeter votre petit compliment et repartir en courant tout fier de votre courage momentané et tellement badin…
Oui, je vais vous détromper, et j’espère que vous ne reviendrez pas, comme d’habitude, dire que vous ne vouliez pas dire ce vous avez dit, ou qu’il ne faut pas prendre mal ce qui vous a échappé dans un instant de gaieté incontrôlable.
Ainsi donc, vous devez savoir que je ne suis pas en tête de gondole de ces fameux 20 %, je suis les 20 %, mais vous Très Cher Savonarole, vous devez être très à cheval sur la pasteurisation de la sottise, et cela vous autorise à tenter une petite incursion dans le monde des cons dans mon genre.
À vous lire, il est aisé de voir les bornes qui balisent votre petit jardin, ne soyez donc pas si craintif, les cons dans mon genre ne viendront jamais près de votre jardinet désert, sur lesquels souffle le vent sans que ne se soulève la moindre graine. Il n’y a rien dans cette closerie qui présente un peu d’intérêt…
Et puis, dites-moi, je vous en prie Très Cher Savonarole, qui peut dire mieux que moi à quel point ma vie ne mérite pas qu’on en fasse mention ? Pas vous !
Force vent et parfait vide !
Ceux qui veulent comprendre le contexte du fameux « emmerdement des non-vaccinés » écouteront avec profit le podcast réalisé à ce sujet par l’excellente rubrique Code Source du Parisien (à partir de 11 mn 22s).
Les journalistes du quotidien y expliquent comment Emmanuel Macron en est venu à prononcer les phrases contestées, dans le courant de la longue interview qu’il a accordée aux lecteurs du Parisien à l’Élysée.
Trois points sont à retenir : le Président, en prononçant ces mots, donnait raison à une infirmière, qui venait de lui décrire les difficultés de son travail. Dans son témoignage, qualifié de « poignant » par l’un des journalistes, elle se disait exaspérée de constater que la plupart des malades du Covid qu’elle et ses collègues avaient à soigner, en réanimation, n’étaient pas vaccinés. Ces malades, disait-elle, prenaient la place de cancéreux dont le traitement était retardé, mettant leur vie en péril.
De plus, Emmanuel Macron, en employant le mot « emmerder », ne faisait que reprendre la question d’un autre lecteur, qui, lui, se demandait pourquoi il devrait « emmerder » ses enfants en les vaccinant, alors que cela ne servirait qu’à protéger des personnes âgées refusant la vaccination.
Pour finir, Emmanuel Macron, une fois de plus, fait la preuve par ce dérapage qu’il est un intellectuel. En tant qu’homme politique, il aurait dû savoir d’instinct qu’aucun « contexte » ne vaut, et que seules les phrases incriminées seraient retenues, faisant scandale. Les journalistes qui animaient l’interview se sont d’ailleurs immédiatement regardés, à ce moment, anticipant les réactions outragées qui allaient se produire dès la publication de l’interview.
Mais sa passion de convaincre a été la plus forte. Il a poursuivi le fil de son raisonnement, sans crainte de dire les choses carrément, cédant aussi à son goût de la provocation.
Le paradoxe est que sur ce point, Macron ressemble beaucoup à Éric Zemmour.
Le Président s’en est pris aux non-vaccinés, qui n’auront plus le droit, à partir du 15 janvier, d’aller au cinéma, ou de boire un canon…
C’est un discours de ringard.
Aujourd’hui, avec Netflix, Prime Vidéo, Canal +, Disney Channel… il existe des milliers de films et de séries disponibles, dans toutes les langues.
On peut apprendre l’espagnol, le chinois, le japonais.
Ce sont souvent des créations originales, qui attirent de grands créateurs.
De même, plus personne de nos jours ne boit un « canon » . C’est un terme qui veut faire populo mais qui date de la Traversée de Paris, en 1940.
C’est un discours de ringard, formaté par l’ENA et Sciences Po.
Les vaccins sont américains. Le drapeau est européen.
Les médecins ne sont plus des pionniers. Ils préfèrent vacciner plutôt que de former des réanimateurs, ou de créer des vaccins.
@ anne-marie marson
« Le Président s’en est pris aux non-vaccinés, qui n’auront plus le droit, à partir du 15 janvier, d’aller au cinéma, ou de boire un canon… »
Je vous ferais remarquer que si le président souhaite « emmerder » les non-vaccinés, il ne souhaite pas les mettre en taule. Et il récuse clairement, tout comme moi, l’idée de trier les patients sur la base de leur statut vaccinal.
Comparativement, l’éthique des soignants est beaucoup plus flottante. Certes, ils sont en première ligne, mais l’idée de rompre avec les fondamentaux de l’éthique médicale en triant les patients non pas sur leur état médical mais sur leur état vaccinal montre qu’ils ont quand même un esprit quelque peu revanchard. (Ce qui ne m’étonne pas trop, entre nous.)
Et qu’ils sont prêts à « emmerder » les non-vaccinés jusqu’à les discriminer de manière bien plus sévère en terme de conséquences que de simplement ne pas pouvoir aller boire un canon.
Enfin, pas tous les médecins. Faut pas exagérer. Mais trop.
Je pense qu’il est nécessaire de mettre ainsi un peu de contexte sur les propos macroniens. Peut-être que vous vous rendrez compte que la tentation d' »emmerder » les non-vaccinés, ce n’est pas exactement une idée qui n’a germé que dans la tête de Macron…
Cela permet de contextualiser la notion de « violence politique ». Car il y a bien une violence sous-jacente qui n’est pas du fait des politiques.
« Les médecins ne sont plus des pionniers. Ils préfèrent vacciner plutôt que de former des réanimateurs, ou de créer des vaccins. »
Les médecins ne doivent pas être des pionniers. Ils doivent appliquer l’état du savoir sur leurs patients. État du savoir qui est determiné par les scientifiques, dont des médecins.
Je n’ai aucune envie de me faire soigner par un « pionnier ». Ni ne le souhaite à personne. Hormis cas très particuliers. Et sûrement pas pour une pandémie.
Circulez y’a rien à voir !
Beaucoup de bruit pour rien suite au « gros mot » du président.
Le projet de loi Pass vaccinal a été adopté par 214 pour, 93 contre, 27 abstentions.
À noter quand même que deux tiers des députés LR n’ont pas voté pour ce projet : 24 ont voté contre, dont le porte-parole de la candidate LR Aurélien Pradié et 27 se sont abstenus.
On connaissait le quatre quarts. LR a inventé le trois tiers.
Eh oui, LR aussi a ses « frondeurs », comme le PS en 2017. On sait ce qu’il est advenu de ce dernier…
Quant à Mathilde Panot, la nouvelle égérie de LFI, elle exige rien moins que des excuses du Premier ministre. Elle ferait mieux de montrer son indignation pour les insultes et menaces de son patron à l’encontre de simples citoyens qui voulaient juste faire une photo avec lui.
ON ME DIT
Qu’il existe une discipline du nom de Cosmologie Primordiale et qu’elle a des Docteurs célèbres. Je ne connaissais pas, après tout c’est possible, peut-être des gens qui s’occupent de ce qui se passe « avant » le Big-Bang ?
Disons, pour faire bref, que ce n’est pas de la Science dure, plutôt de la fantasmagorie, des trucs pour Hanouna !
Aujourd’hui les scientifiques s’accordent totalement sur le Big-Bang – cet instant sans durée pendant lequel tout se mit à « exister » : l’Énergie, la matière, le Temps et l’Espace [*] – et par voie de conséquence qu’il n’y avait rien avant.
Les Juifs et les Chrétiens disent que c’est une intervention divine ; les autres croyants ont une imagination plus délirante ; quant aux agnostiques ils se contentent de dire que « de rien il ne peut rien sortir ! ».
[*] C’est cette dernière donnée qui est la plus étonnante : comment imaginer quelque chose sans l’Espace… même le minuscule proton, aussi espiègle que le furet de la mère Michel… celui que notre dernier prix Nobel de physique arriva à maintenir en place, lui interdisant de baguenauder de-ci de-là malgré tous les champs possibles.
Un proton ne pourrait exister sans l’Espace… alors le reste…
Violence ? Où voyez-vous de la violence ? Politique ? Surtout pas !
BEN VOYONS !
D’après la propagande officielle macronienne, le seul responsable c’est Zemmour.
BEN VOYONS !
Ce ne sont pas les racailles de banlieues qui brûlent crament incendient flics mobilier urbain, qui agressent tabassent caillassent forces de l’ordre pompiers samu en toute impunité multirécidiviste complicité de nos juges rouges.
Non ! C’est Zemmour et lui seul !
BEN VOYONS !
Ce ne sont pas non plus les hordes et meutes des antifanazis de Sopo extrêmes islamogauchistes qui saccagent le meeting de Villepinte, non !
C’est Zemmour et lui seul !
BEN VOYONS !
Ce ne sont pas les black blocs aux ordres secrets du pouvoir qui cassent pillent brûlent pendant les défilés des Gilets jaunes pacifiques pour les discréditer, non !
C’est Zemmour, encore lui !
BEN VOYONS !
Ce ne sont pas non plus les ligues de la haine de gauche qui encouragent l’insécurité et l’anarchie dans tout le pays en soufflant sur les braises du grand brasier social destructeur de la France, non !
C’est Zemmour, toujours lui, rien que lui !
Zemmour se balade gentillement dans la rue pour faire ses courses, il est agressé violemment par des islamogauchistes, le verdict sera :
« Zemmour accusé d’ incitation à la haine et de propager la violence ! »
BEN VOYONS !
Ben mince alors, voilà le président qui ne respecte pas la charte du blog, et nous fait du ben voyons.
La violence est bien une contamination, et toutes les Mam’zelles Mamelles du pays vont prendre le maquis, s’y reluire le pis de la gloire d’être vache et pas mouton, à aller ainsi au fond des bois choper le Omicron par crainte de l’écouvillon.
Paradoxal, nous dit le taureau après ses envols qui crèvent les chapiteaux, les pionniers de la médecine bientôt vont s’occuper du canard pétomane, voilà de quoi nous rassurer, vont-ils lui proposer de changer de sexe puisque les anges n’en ont pas ?
Cela ferait la nique aux cathos, bien fait pour eux, ces caverneux qui sonnent les cloches tout en s’adonnant à des pratiques qu’ils condamnent, prêchant le bien pour mieux dissimuler de qui ils sont suppôts, les malins !
Mais ne craignons rien, Valou la jabote ressort le Kärcher de la cave, on peut compter sur les Républicains pour apaiser le climat, les députés en viennent au main, il est l’heure de se rappeler que le roi Richard disait aux juifs de rester chez eux ce soir, quand on donnait au peuple de la viande et du vin pour fêter la victoire, il fallait bien ménager de la prochaine guerre le financement.
Voilà de quoi renvoyer dos à dos le nouveau monde et l’ancien, et se réfugier chez ceux qui ne valent pas tripette, sachant qu’ils ne savent pas, et vont aux chemins fraternels partager ce qui reste, petits riens traversés par le tout des exodes pharaoniques, leurs dés jetés aux vents divins, avec les breloques surannées de tous les Jupiter, ceux-là qui, désarticulés, n’auront même plus Lisieux pour pleurer d’avoir fait les malins.
@ anne-marie marson
« Les médecins ne sont plus des pionniers. »
Hélas, de plus en plus ils se contentent d’appliquer des protocoles normalisés, même s’ils ne correspondent pas toujours à l’état et à l’intérêt de leurs patients.
Quant à ceux qui ont fait œuvre de pionniers dès le début de l’épidémie, souvent avec succès, ils ont parfois dû comparaître devant le Conseil de l’Ordre dont ils dépendaient.
Pourquoi tant de violence politique ?
Pourquoi tant de violence ?
Parce que l’illusion est forte qui voudrait qu’il soit pertinent d’opposer la violence à la violence pour vaincre la violence.
Les propos discutables faisant l’objet d’une partie de ce billet ont tout de même été tenus, circonstance aggravante, par le gardien de la Constitution en personne, celui à propos duquel Pierre Desproges disait : « Pendant qu’il fait ça, il va pas au bistrot ».
Mais dans la mesure où le style, c’est l’homme, nous sommes fondés à nous inquiéter pour le devenir de la Constitution, d’autant plus que ces derniers temps elle semble être plutôt malmenée de façon répétée sans que personne ne trouve à y redire.
Tiens il semble que Valérie Pécresse et Nadine Morano soient redevenues copines.
La candidate LR vient de nomme Nadine Morano dans son équipe de campagne comme conseillère sur l’international.
Pourtant en 2019 elle nous expliquait pourquoi elle avait quitté LR. Une des raisons était Nadine Morano.
Comme quoi la violence en politique peut parfois s’effacer quand il y a des intérêts en jeu, au moins le temps d’une campagne…
@ Exilé
« Hélas, de plus en plus ils se contentent d’appliquer des protocoles normalisés, même s’ils ne correspondent pas toujours à l’état et à l’intérêt de leurs patients. »
Vous confondez deux choses.
Primo: le corps médical a l’obligation de soigner selon les données scientifiques disponibles. L’existence de protocoles a cela pour but. Car si personne ne suit les protocoles, il n’est plus possible de rien évaluer en haut lieu, ni de savoir qui travaille mal. Et naviguer à l’aveugle est la meilleure manière de se planter.
Deuxio: les protocoles servent aussi aux professionnels à se cacher derrière ces protocoles pour prétendre avoir bien fait leur boulot. Alors qu’il n’en est rien et que le patient morfle pour rien. C’est là une perversion qu’il faut combattre.
Résumons: les protocoles doivent être appliqués pour ne pas naviguer à l’aveugle. Ils ne doivent pas non plus être appliqués à l’aveugle au risque de s’enferrer dans une spirale de l’échec. C’est la responsabilité des médecins de savoir faire la part des choses.
« Quant à ceux qui ont fait œuvre de pionniers dès le début de l’épidémie, souvent avec succès, ils ont parfois dû comparaître devant le Conseil de l’Ordre dont ils dépendaient. »
Didier Raoult a éclaté dans les grandes largeurs tout ce qu’il était admissible de faire pour une personne dans sa position. Ce n’est que justice qu’il fut amené à comparaître devant le Conseil de l’Ordre. Et, à ma connaissance, en écartant l’accusation de charlatanisme, le France a encore péché par complaisance envers l’autorité mal placée et par peur d’employer les gros mots. La « politesse », en somme…
On lui a donné une pichenette sur les doigts. Il aurait mérité bien plus. J’attends que la condamnation soit faite en des termes beaucoup plus durs. Après, je me moque que la sanction soit symbolique ou pas, tant que le verdict est clair. Là, il ne l’est pas. On ne peut vraiment pas dire que le Conseil de l’Ordre ait fait une victime… bien qu’apparemment il ait fait appel pour durcir la sanction.
@ Robert Marchenoir | 05 janvier 2022 à 23:19
En conseillant d’écouter une partie de l’émission Code Source du Parisien que vous avez soigneusement choisie, vous laissez entendre que le Président se serait simplement laissé aller à reprendre une expression de l’un de ses interlocuteurs… et vous en concluez qu’il s’agit d’un dérapage « intellectuel », et non politique.
Deux faits vont à l’encontre de cette thèse qui tente de l’absoudre.
– Poursuivant son propos, Macron dit aussi : « Quand on est irresponsable, on n’est plus un citoyen ». Difficile de ne pas considérer cela comme un propos strictement politique. Difficile aussi de ne pas imaginer que cette condamnation peut aussi s’appliquer à d’autres « irresponsables » que les non-vaccinés, tels les automobilistes commettant de grands excès de vitesse…
– Les journalistes ne le disent que rarement, mais les « grandes interviews » (PR, PM, ministres parfois) sont relues par la personnalité elle-même ou, au moins, par son cabinet. Celle en question l’a été, comme l’indique le journaliste qui l’a réalisée. Il est même très précis quant à cette pratique : « C’est une relecture purement formelle, on veut s’assurer qu’il n’y a pas de contresens [dans le résumé de la transcription de l’interview], mais, en aucun cas, le moindre changement sur le fond n’est admis. »
« Sur le fond »… Donc l’Elysée – apparemment le Président lui-même – a bien validé que le terme « emmerder » n’était pas de pure forme, pas un énième propos incontrôlé, mais bien l’expression d’une volonté politique. D’ailleurs, Macron le dit lui-même : « C’est ça la stratégie ». La stratégie du Président : « emmerder » des Français…
Il ne s’agit donc pas d’une simple provocation de plus, à ranger avec les « riens », les « réfractaires », les « illettrées »… mais d’un outrage du Président à l’encontre d’une partie de ses concitoyens. Cinq millions de « non citoyens », excusez du peu… « L’outrage de trop », selon l’excellent Bruno Retailleau.
Les excuses que vous lui cherchez conduisent à vous croire plus royaliste que le roi…
@ F68.10
« Primo: le corps médical a l’obligation de soigner selon les données scientifiques disponibles. L’existence de protocoles a cela pour but. »
Le but premier est surtout de faire entrer le patient de gré ou de force dans un cadre standard défini par les SS, puis de cocher les cases correspondantes sur un formulaire.
Avez-vous essayé récemment d’exposer à un généraliste les divers problèmes simultanés de santé dont vous souffriez ?
La médecine holistique a été jetée à la poubelle.
Enfin, je ne me focalise pas sur la personne du seul Pr Raoult, mais il faut indiquer que dans le monde des millions de patients ont été traités avec succès dans des hôpitaux avec des traitements alternatifs simples brocardés par nos chers et ruineux apparatchiks qui affirment et condamnent sans savoir.
Si vous ne me croyez pas, consultez les « papiers » publiés par diverses universités étrangères.
Même si, en 2017, il a bénéficié d’une victoire « volée » à un autre candidat, la présidence d’Emmanuel Macron n’est pas illégitime au vu de notre code électoral qui a été respecté. Mais c’est bien là sa seule légitimité. Celle qui fait d’un candidat élu un Président, tout aussi importante, sinon plus, provient de sa personne, de ses comportements, de ses paroles, de son aptitude à rassembler, respecter, conduire le peuple.
Sur ce point, après près de cinq ans d’exercice du pouvoir, Macron a perdu tout crédit. Si quelques points restaient encore dans sa besace, le 1er janvier, il les a perdus sous l’Arc de Triomphe et dans les colonnes du Parisien. Je suis vent debout contre les non vaccinés, mais j’atténuerai désormais mes reproches pour éviter de lui emboiter le pas, qui est encore moins acceptable de sa part que de tout autre Français.
Jamais aucun Président n’a déclaré son « envie d’emmerder » une catégorie de citoyens, qui, de plus, ne transgressent aucune loi. L’un d’eux, alors Premier ministre, Georges Pompidou, dont les sbires macroniens tentent aujourd’hui de détourner les propos, a même conseillé strictement le contraire. Il s’est emporté contre un jeune chargé de mission, Jacques Chirac, venu lui faire signer une montagne de décrets : « Arrêtez d’emmerder les Français ! Foutez-leur la paix ! »
Parmi les Présidents de la Ve République, un seul a quelque peu exercé un pouvoir personnel comme aime à le faire « Manu 1er ». Mais le poids de la légitimé personnelle de celui-là était incommensurablement plus fort que le sien. Lui avait sauvé la France et rétabli sa puissance. En 1958, désemparés par l’affaire algérienne, les Français l’avaient rappelé au pouvoir… et il l’a exercé avec ce qu’à l’époque il fallait de rudesse pour juguler la guerre civile qui s’annonçait. Le danger éloigné, les clivages apaisés – comme, sous son autorité, cela avait déjà été le cas après la Libération -, peut-être a-t-il trop tardé à se soucier des aspirations de la jeunesse à plus de liberté. Mai 1968 l’a désarçonné, il a repris la main… tenté un référendum-plébiscite périlleux… le peuple a dit « non ». De Gaulle est parti la tête haute, le devoir accompli, couvert de gloire.
Macron, lui, en cinq ans, a divisé les Français, laissé se développer la violence, fermé les yeux sur les tentatives de déstabilisation de notre société. Aujourd’hui, sans sourciller, il dit mépriser une catégorie de Français…
Est-ce être naïf que croire que, désavoué, y compris au sein de sa majorité, il saura se retirer avant même le scrutin d’avril ? Oui, très probablement. L’arrogance est mauvaise conseillère.
Est-ce trop brutal de juger qu’il s’est cette fois disqualifié pour exercer une seconde mandature ?
Est-ce rêver que croire que son « envie d’emmerder » lui vaudra le même sort que celui de Fillon, qui a aggravé sa chute par son « et alors ? » lancé après la découverte des cadeaux de Bourgi ? N’est-il pas souhaitable que les Français mettent fin à ce règne de moins en moins républicain ?
Bien sûr, les macroniens, tous un peu gênés tout de même par cette grossièreté de langage – devant les sénateurs, Castex a fait pitié lors de sa tentative désespérée de sauver les meubles… – ne manquent pas de désigner un autre candidat à la Présidence qui, pour attirer l’électeur, joue, lui aussi, la partition de la division.
Mais Zemmour, lui, n’est pas – pour l’heure – le Président, chargé par la Constitution d’assurer l’unité des Français, et ne s’en prend qu’à une catégorie de citoyens qui bafouent la loi, violentent et tuent, préfèrent l’autorité de leur Dieu à celle de notre République, se comportent en conquérants dans nos banlieues, bref nous em*erdent. Cette minorité-là, oui, il n’y a plus lieu de chercher à la convaincre. Leur rendre la pareille est la bonne stratégie.
@ Serge HIREL | 06 janvier 2022 à 15:06
« En conseillant d’écouter une partie de l’émission Code Source du Parisien que vous avez soigneusement choisie […] Les excuses que vous lui cherchez conduisent à vous croire plus royaliste que le roi… »
Votre partisanerie et votre recherche incessante de la polémique sans objet m’affligeront toujours. Il suffit de lire mes différents commentaires pour constater que je ne soutiens nullement Macron dans cette affaire. Mais le sens de la nuance et vous, ça fait deux.
Je ne vous ferai pas l’honneur d’une réfutation détaillée des reproches mesquins et absurdes que vous m’adressez. Certaines directives ont été diffusées en ce sens.
@ Robert Marchenoir | 06 janvier 2022 à 22:22
« Je ne vous ferai pas l’honneur d’une réfutation détaillée des reproches mesquins et absurdes que vous m’adressez. Certaines directives ont été diffusées en ce sens. »
Je comprends que Pascale et Philippe Bilger en aient assez des commentaires longs et sans objet avec le sujet proposé, mais j’aimerais qu’ils fassent une exception vous concernant. Vos commentaires, qu’ils soient longs (mes préférés) ou courts, sont toujours pour moi une source essentielle d’un bonheur intellectuel.
Je vous connais bien, et je sais donc que même si les recommandations des Bilger ne sont jamais suivies, je vous lirai moins, car la politesse n’est pas la moindre de vos vertus.
@ Exilé
« Avez-vous essayé récemment d’exposer à un généraliste les divers problèmes simultanés de santé dont vous souffriez ? »
Pas exactement. Mais je suis effectivement rentré en confrontation très brutale (rhétoriquement) avec un médecin tout récemment. Je lui ai signifié en des termes on ne peut plus clairs et haineux qu’il n’y aura aucun consentement aux soins sous quelque manière que ce soit s’ils me nient le droit de m’opposer aux soins. (C’est une tautologie, mais elle n’est pas très claire pour eux.) J’ai donc perdu tous mes droits de type pension invalidité. J’en suis ressorti le cœur léger: j’ai réussi à ne pas consentir aux soins. Pour une fois.
Plus sérieusement: vous confondez les plans d’analyse de l’action médicale. La science, c’est ce qui est censé contraindre l’action du médecin pour qu’ils ne vous nuisent pas. C’est ce que, dans un monde parfait, vous ou la société devraient être en droit et en mesure de lui opposer pour qu’il bosse bien. C’est le boulot, par exemple, de la HAS.
À ne pas confondre avec leur pratique du métier et leurs organisations internes, nécessaires, mais qui sont éminemment critiquables. Comme les « protocoles ». Si vous confondez, vous vous garantissez de ne rien y comprendre. À votre décharge, ils entretiennent la confusion. Et, je trouve, en abusent.
Quant à la médecine « holistique », normalement, toute médecine est censée être « holistique » ; bien que cela ne soit que rarement le cas. Mais ceux qui prétendent explicitement faire de la médecine holistique ? Ce sont très généralement des charlatans.
Résumons: ce n’est pas parce que les avions s’écrasent que les tapis volants volent. Voilà mon opinion de la médecine dite holistique.
Je note aussi que vous faites un contresens systématique sur ce que Nuremberg a amené en terme d’éthique médicale. Ce serait hors-sujet que de le détailler, mais je vous informe que vos propos écorchent les yeux de quiconque les lit avec un minimum de conscience de ce qu’est ou censé être l’éthique médicale moderne. Depuis Nuremberg, justement.
@ Ninive
« Pensons à ce jour béni où il quittera son bunker en laissant derrière lui des centaines de milliards de dettes et une rancœur citoyenne phénoménale »
Et les nouveaux arrivants « qu’il a appelés de ses vœux » vous les comptez pour du beurre ?
C’est bien, peut-être était-ce le dessein présidentiel de démontrer brillamment comme le fait Serge Hirel que, quand Zemmour serait président, il ne pourrait plus désigner les musulmans à la vindicte comme il le fait pour se faire élire, sauf à ne plus garantir l’unité de la nation, laissant le bec dans l’eau ses électeurs à qui il aurait, ce qu’il reproche à tous ses rivaux, menti sciemment pour se faire élire.
La violence est une pandémie mimétique d’ordre religieux, il es nécessaire pour découvrir le vaccin encore non reconnu par tous ceux qui l’exercent et donc en sont victimes, de connaître les avancées scientifiques qui décrivent ce mal pour mieux le circonscrire et s’en immuniser :
http://www.archivesroyalistes.org/Rene-Girard-le-perturbateur
Que le blog qui propose cette présentation soit royaliste ne signifie pas que Girard l’était, pour ceux qui voudraient n’en rester qu’à la forme plutôt que de toucher le fond.
@ Robert Marchenoir | 06 janvier 2022 à 22:22
« Votre partisanerie et votre recherche incessante de la polémique sans objet m’affligeront toujours. »
Heureux de vous rendre à nouveau service… Vous aimez tant être malaimé et malmener vos contradicteurs… Mais consterné que, cette fois, vous abritant sous les « directives » de notre hôte, vous rendiez une copie blanche. Je savoure tant vos répliques… et, comme Herman Kerhost, votre sens inné de la politesse…
@ Aliocha
En fait, un président élu pourra toujours désigner à la vindicte ceux qui bafouent la loi et la Nation. Ainsi, il sera toujours possible à un président de la République de s’inquiéter des salafistes, par exemple.
Aussi, le problème n’est pas qu’Emmanuel Macron soit insatisfait d’une part des citoyens qui se refusent à la vaccination. Il a le droit de mettre en cause leur moralité. C’est tout autre chose que nier leur qualité de citoyen.
C’est amusant que vous ayez fait le lien avec l’Islam car, justement, c’est bien l’action de certains musulmans qui a mis en discussion la possibilité de déchéance de la nationalité pour actes de terrorisme. À l’époque, Emmanuel Macron proclamait que « la déchéance de nationalité est une faute politique, en plus d’être une solution inefficace » https://twitter.com/emmanuelmacron/status/851400497701498880
La déchéance de la nationalité est bien cependant une possibilité légale pour ceux ayant acquis la nationalité française.
@ F68.10 | 06 janvier 2022 à 11:46
Mes maîtres à l’INSERM ont été Alexandre Minkowski et Jean Hamburger. Ils étaient tous les deux des pionniers, l’un en médecine néonatale l’autre pour les greffes du rein.
Je ne les ai jamais entendu se plaindre des malades.
Quand je vois ce que sont devenus les hôpitaux de Saint-Vincent-de-Paul et du Val-de-Grâce, je pense à eux avec tristesse.
D’autre part, jeune thésarde, j’ai vécu la mémoire de l’eau avec Jacques Benveniste, théorie que Masaru Emoto vient de remettre à l’honneur.
Je ne vous permettrai jamais de dire que le Pr. Raoult est un charlatan.
Il est très nettement supérieur à tous les Mégarbane, Delfraissy… qui squattent les plateaux télé.
@ Marcel P
Le lien est la vindicte, autant dire la tentative de résoudre la violence en désignant une victime émissaire.
Qui divisera perdra, que Macron écoute ce que Sarkozy n’a pas entendu, les votes récupérés d’un côté se perdent symétriquement de l’autre.
Reste le pardon à l’ennemi comme unique pédagogie, rappelant qui était Clovis à P. de Villiers.
@ anne-marie marson
« Je ne vous permettrai jamais de dire que le Pr. Raoult est un charlatan. »
M. Raoult est un charlatan.
Ça suffit, la langue de bois.
@ Ninive
« Ne perdez pas votre temps à défendre le professeur Raoult devant un parterre de saltimbanques qui vont disparaître sous peu avec leur théâtre psychédélique. »
Il me semble que notre hôte a écrit quelque chose du genre suivant, le premier janvier: « ne confondez jamais la détestation des personnes avec la contradiction des idées. »
Bref…
Il me semble que ce commentaire ci-présent est exprimé de manière polie.
Est-il nécessaire que je m’exprime de manière moins polie à votre endroit, Ninive ?
« Parterre de saltimbanques » et « théâtre psychédélique » ? Vraiment ? Je vous suggère aimablement de changer de ton. Et si possible, une bonne fois pour toutes.
@ Marcel P | 07 janvier 2022 à 13:15
« Aussi, le problème n’est pas qu’Emmanuel Macron soit insatisfait d’une part des citoyens qui se refusent à la vaccination. Il a le droit de mettre en cause leur moralité. »
EM serait donc une sorte de confesseur, habilité à punir le péché mortel commis par les non vaccinés et à les chasser du temple ? « Allez vous faire piquer, mon fils. Je vous rendrai ensuite votre carte d’identité »…
Un indice qui conforte cette thèse : il tutoie le Pape…
@ Serge HIREL | 07 janvier 2022 à 11:26
« et, comme Herman Kerhost, votre sens inné de la politesse… »
J’ai dit « inné », moi, ah bon ?
Une politesse innée, quelle idiotie ! Ça s’apprend, la politesse, et dès l’enfance. Voilà qui explique votre impolitesse. Vous n’êtes pas né avec, et avez donc conclu que cette vertu vous serait à jamais étrangère.
Note à Philippe Bilger:
Votre charte ne sera respectée que par ceux qui la respectaient déjà plus ou moins, et sera ignorée par les autres. Pourquoi ne pas simplement mettre au panier les commentaires indésirables ? Vous le faites déjà de temps en temps avec mes commentaires, pourquoi ne pas généraliser cette pratique ?
Quelle est la différence entre Éric Ciotti et Éric Zemmour ?
Laborieuses explications de Valérie Pécresse .
Si vous avez compris, je veux bien vous envoyer mes codes Canal ! 🙂
Suite de mon post précédent. Quelle est la différence entre Éric Ciotti et Éric Zemmour… et… Guillaume Peltier ?
Ce dernier a été ancien vice-président de LR, avant d’être viré par le président Christian Jacob en mai 2021.
Rappelons quand même qu’avant de venir à LR, il a fait un petit passage au FN, ce qui peut expliquer les raisons pour lesquelles il n’a pas l’intention de soutenir Valérie Pécresse à qui il reproche d’avoir voté pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle de 2017.
Donc Guillaume Peltier a déclaré ce matin rejoindre Éric Zemmour. Voilà qui, sans mauvais jeu de mots, va jeter un froid dans les rangs de LR.
Certes c’est un peu osé, mais la politique c’est un peu comme le tiercé. Parfois, miser sur un tocard, ça peut payer !
@ Herman Kerhost | 08 janvier 2022 à 16:54
Bien sûr que la politesse s’apprend, mais celle de Robert Marchenoir est tellement extraordinaire qu’elle ne peut qu’être qu’innée. N’aviez-vous pas quelque peu soupçonné ce cas unique, si j’en crois l’hommage insistant que vous lui avez rendu ?
Il me semble que le véritable sens de ma réponse à RM vous ait échappé. En fait, elle est très critique. Je ne supporte pas les injures et sarcasmes qu’il adresse systématiquement à ses contradicteurs. Le dire en feignant une admiration sans mesure de ses propos et de leur ton relève de l’humour grinçant, tout comme la première phrase ci-dessus.
Pour conclure, en voici un autre exemple, qui salue le savoir encyclopédique de RM, quel que soit le sujet abordé : depuis qu’il s’est converti à l’écriture inclusive en accordant à « iel » une place dans la langue française, je n’ouvre plus le Petit Robert. Dieu soit loué, il me reste le Grand Robert.
– Zemmour est un tocard !
– Pourquoi dites-vous ça ?
– Je suis antisémite.
– Ah ! Bon !
Geoffroy Didier, directeur de la communication de Valérie Pécresse, déclare que tous les maires qui apporteraient leur parrainage à Zemmour « n’appartiendraient plus de fait aux Républicains, ils s’excluraient eux-mêmes des Républicains, de fait ».
Tout le monde a pourtant bien compris qu’empêcher Éric Zemmour d’obtenir ses précieux 500 parrainages, c’est offrir toutes les voix de celui-ci à MLP et ainsi empêcher la candidate de LR d’accéder au second tour.
Alors à quoi joue Geoffroy Didier ?
Valérie Pécresse ferait bien d’utiliser son Kärcher dans ses propres rangs, pendant qu’il en est encore temps. Encore faut-il savoir s’en servir ! 🙂
– Zemmour est un tocard !
– Pourquoi dites-vous ça ?
– Il est pour l’église mais contre le Christ, le juif universel !
– Vous êtes contre l’église ?
– Oui, quand elle est antisémite.
Je suis contre l’Église !
– Pourquoaaa ?
– Parce que Zemmour est pour.
– Vous êtes antisémite ?
– Non, mais lui est pour l’Église.
– Et alors ?
– Il est pour l’Église mais contre le Christ.
– L’Église du Christ ?
– Oui, l’Église du juif universel.
– Vous êtes donc, si je comprends bien, pour l’Église du Christ mais sans Zemmour ?
– Et alors ? Ça vous gêne !
– Du tout, je suis catholique.
– Ça ne m’étonne pas… vous êtes un peu tordu !
– Et en plus je suis pour Zemmour.
– Bonjour Monsieur…
L’église du Christ contre le Christ, mais avec Zemmour.
François a du boulot, la confusion règne dans les esprits catholiques.