Les élus, les maires et les députés sont de plus en plus victimes de menaces et d’atteintes physiques.
Nous savons que pour certains citoyens stupides et irresponsables, tout désaccord, toute contradiction politique, toute divergence sanitaire ne se règle pas par le dialogue mais par l’agression.
Il est impossible d’ignorer que tout ce qui est peu ou prou considéré comme officiel est d’emblée stigmatisé et ciblé par toutes sortes de comportements scandaleux, haineux, vindicatifs ou violents. La bêtise et la malfaisance tournent à plein régime.
Il ne suffit pas de le constater, de le déplorer, de compter les coups puis d’attendre une miraculeuse suspension d’un fil du temps insupportable.
Gérald Darmanin nous a communiqué récemment une série de chiffres, des statistiques très préoccupantes.
Elles sont évidemment plus fiables que son propos sur la délinquance qui aurait baissé régulièrement en France depuis trois ans (CNews). Un petit tour à Marseille ou en Seine-Saint-Denis, comme simples exemples de cet optimisme global démenti par le quotidien et l’expérience, suffirait à faire douter. Les très nombreuses victimes de l’insécurité grandissante seront heureuses d’apprendre qu’en réalité cela va mieux !
En ce qui concerne les élus, pour les menaces de mort, insultes et agressions qui les accablent, une augmentation en un an de plus de 47 %. Du mois de janvier au mois de novembre 2021, 1 186 représentants officiels ont été ciblés (dont 162 parlementaires et 605 maires ou adjoints).
Par ailleurs 300 plaintes ont été déposées par des élus depuis l’instauration du passe sanitaire, pour des menaces de mort, sur le terrain ou à la suite de leurs interventions médiatiques. Ce tableau est effrayant et il ne faudrait surtout pas le présenter telle une sorte de péan qui constituerait cette rectitude sur les comptes comme un succès dans l’action (Le Monde).
Car c’est là où le bât blesse. Pourtant ce n’est pas compliqué si on veut bien sortir de cet insupportable hiatus entre l’indignation collective immédiate et le minimalisme judiciaire (au mieux) qui suit, souvent trop tardivement.
Quand de telles transgressions se répètent, se multiplient et qu’elles visent, sans être pompeux, notre démocratie dans sa substance vive, on fait simple au lieu de faire complexe ! Après la plainte, on enquête, on identifie, on interpelle, on défère. Et on juge vite. Ce dernier point est le plus important. Avec la sévérité qui, adaptée, ne doit pas hésiter à sanctionner gravement ces infractions.
Sans vouloir être contempteur en chambre, on raréfie les classements, on élimine les foutaises genre « stage de citoyenneté », « rappel à la loi » ou même « travail d’intérêt général » parce qu’elles n’auront pas la moindre incidence sur les personnalités qui rêvent de se payer des élus et qui le font. Il faut cesser de proposer de douces pastilles quand le mal de société est profond et certaines malfaisances individuelles sans limite.
Qu’on condamne de telle manière qu’on soit assuré, dans notre système si défaillant, de l’exécution de la peine. Qu’on édicte du sursis si on veut et si c’est nécessaire, soit, mais qu’à la prochaine infraction et condamnation, le sursis soit révoqué et la sanction purgée dans sa globalité.
Aussi douloureuse que soit cette certitude, il n’y a qu’une absence de compréhension molle et la répression dans sa rigueur, qui pourront faire comprendre à ces délinquants arrêtés par rien que leurs comportements sont intolérables. Et qu’ils appellent donc des sanctions lourdes. Et, à force, de se tenir à cette pente inflexible.
Le raisonnement que je tiens pourrait s’appliquer à d’autres formes de délinquance, de plus en plus gratuites et odieuses, inspirées par un pur sadisme. Il faut sortir du sociologique pour s’en prendre à la responsabilité personnelle.
La politique du verbe ne sert à rien, pas plus d’ailleurs que seulement le verbe en politique.
J’entends déjà ceux qui vont, la bouche en coeur, évoquer la prévention sur le long terme. Nous serons tous morts, et les élus avec nous, avant que l’éducation, à la supposer opératoire, ait fait son oeuvre rédemptrice.
Savoir ce que l’on veut pour une société et mettre tout au service de cette ambition : c’est cela, une politique pénale cohérente.
Pour défendre les élus comme le commun des citoyens.
Bien entendu, nous n’allons pas excuser ces violences.
Mais il y a un mais, qui à défaut de les justifier les explique, à savoir que la « démocratie représentative » que la propagande nous vante n’en est absolument pas une dans la mesure où de multiples exemples nous montrent que les députés détournent la volonté exprimée par leurs électeurs pour n’en faire qu’à leur tête, par exemple comme la mascarade des élections en PACA l’a encore montré il y a quelques mois, principalement du fait de ce qu’il faut bien appeler des magouilles des têtes de liste d’un parti avec ceux de leur opposition qu’ils sont pourtant supposés combattre.
Ces trahisons multiples, qui se retrouvent à tous les niveaux de la fausse démocratie française, finissent à juste titre par exaspérer et dégoûter les électeurs potentiels qui se rendent compte que leur vote ne peut en rien changer quoi que ce soit à diverses situations inadmissibles dont ils ont à souffrir l’existence, comme par exemple l’insécurité généralisée.
En pratique tout est verrouillé, y compris au sein même des partis politiques à commencer par la fausse droite, où les caciques censurent les demandes de leur base quand elles sont supposées rejoindre des thèmes qualifiés « d’extrême droite ».
Cette situation finit par devenir désespérante et se traduit d’une part par l’abstention massive et d’autre part par des agressions de type pré-révolutionnaire contre les représentants d’un régime qui se moque du monde en le trompant avec cynisme et délectation.
Mais tout cela ne pourra pas durer autant que la vie des rats sans exploser tôt ou tard.
Les chiffres hallucinogènes selon Booba Joffrin :
Dans le même ordre de la désinformation que Darmanin nous inflige sur la baisse de la délinquance que vous citez, nous avons celle hallucinante de Joffrin qui nous assène lors d´un débat sur CNews que le bac d’aujourd’hui est meilleur que celui des années 50 / 60, que le pourcentage de reçus est supérieur à celui de ces mêmes années.
Ce malheureux gauchiste est décidément complètement déconnecté de toutes les réalités quotidiennes sur tous les sujets de société ; mépris, arrogance, suffisance, ses participations aux débats n’ont pour but que d’étaler ses buzz et provocations gauchistes.
Bac Bonux, bac « école des fans : tout le monde a gagné », bac socialiste ubuesque, des notes de 23 / 20, on ne rêve pas, la gauche a osé, elle ose tout, il va falloir faire une demande écrite pour ne pas l’avoir.
Sacré Joffrin qui, pire qu’Attila, fait en sorte que tout trépasse partout où il passe ; le loser qui a coulé Libé par exemple.
« Il est impossible d’ignorer que tout ce qui est peu ou prou considéré comme officiel est d’emblée stigmatisé et ciblé par toutes sortes de comportements scandaleux, haineux, vindicatifs ou violents. La bêtise et la malfaisance tournent à plein régime. »
C’est parfaitement exact ! Les maires sont en première ligne face à ces agressions, souvent verbales mais parfois aussi physiques.
Les députés ne sont pas épargnés (permanences saccagées), ainsi que le président lui-même.
Après la gifle, puis le jet d’un œuf sur sa personne, une petite con*e n’a rien trouvé mieux pour épater ses copines et voir son « acte héroïque » faire le buzz sur les réseaux sociaux, que de lui montrer la paume de ses mains où il était écrit « Je t’emmerde ! ».
On notera la réponse très classe d’Emmanuel Macron face à cette provocation.
Certes le président l’avait un peu cherché. Espérons qu’il aura retenu la leçon.
On ne parle pas de la violence de certains élus envers un administré qui déplaît, violence impossible à prouver.
Directeur d’une agence d’un service public, je déplaisais à un élu local (maire, vice-président du Conseil régional, président du Conseil général, puis sénateur, à une époque où un tel cumul était possible) qui a fait pression sur ma hiérarchie pour qu’elle se débarrasse de moi, et cela au cours d’un repas devant le préfet et pas mal d’autorités locales qui se sont tues. Que croyez-vous qu’il advint ? Je fut débarqué sans ménagement, ma carrière professionnelle détruite, ma vie de famille bouleversée.
Aujourd’hui je suis en retraite, l’élu en question (83 ans) est sénateur honoraire, il a reçu la Légion d’honneur et préside toujours la communauté de commune. Alors, quand je vois les élus pleurnicher quand un administré les secoue, je me demande ce qui a bien pu se passer en amont de la violence. Bourdieu listait différentes violences symboliques, en désignant plusieurs sortes de violences : verbale (éventuelle première étape avant passage à l’acte), ou invisible, institutionnelle : c’est aussi la violence structurelle face à laquelle l’individu est impuissant.
Certaines fonctions favorisent la domination d’un groupe ou d’un élu sur un autre groupe ou un autre homme et la stigmatisation de ce dernier.
Interrogeons-nous sur cette violence de certains petits potentats locaux à qui la décentralisation (entre autres) a offert de vraies petites féodalités.
Une proposition du candidat Macron, lors de son déplacement de campagne à Nice, semble être passée un peu inaperçue : la généralisation des amendes forfaitaires pour les délits sanctionnés par des peines inférieures à un an de prison. Même plus de bracelets électroniques. Même plus d’obligation de pointer au commissariat. Du Taubira pur jus ! Quelques doses de drogue vendues en plus et l’affaire est réglée, sans franchement mettre à mal le portefeuille… On en rit encore sur tous les points de deal…
Que l’administration comptabilise les délits et les crimes commis contre les élus et tous ceux qui possèdent ou représentent une once d’autorité républicaine, recense les rodéos, les violences, les actes de sadisme et même les incivilités – il n’en existe pas de bénignes -, cela va de soi. Que les médias relaient ces informations et les commentent, néanmoins sans jamais minimiser leur gravité, rien de plus normal.
Mais que le ministre de la Justice les nie en qualifiant la réalité d’« impression » et que celui de l’Intérieur se contente de les énumérer avec précision et de les déplorer à coups de menton, cela ne peut plus durer.
Notre hôte a mille fois raison de prêcher une répression sans merci et, surtout, un délai le plus court possible entre le méfait et la punition. La prison, oui, bien sûr, même pour quelques jours pour un primo-délinquant. Plusieurs semaines dès la première récidive. L’Etat, s’il le veut, peut s’en donner les moyens en quelques mois. Il nous manque 40 000 cellules, mais nombre de bâtiments désaffectés, sans grands travaux, peuvent faire l’affaire quelque temps, une tentative d’évasion conduisant directement dans un établissement pénitentiaire au régime plus contraignant.
40 000 cellules et non 40 000 places. 40 000 cellules individuelles, ce qui respecte mieux la dignité du prisonnier, donne à chacun d’eux du temps de réflexion sur son comportement, mais surtout évite la promiscuité entre jeunes crétins et voyous chevronnés.
On pourrait aussi penser à compléter la loi en prévoyant des peines complémentaires, par exemple la privation des droits civiques et des allocations attribuées par l’Etat, un organisme public ou une collectivité territoriale pour toute agression contre un élu, une interdiction de séjour systématique dans le département où le condamné a sévi, qu’il s’agisse de trafic de drogue, de harcèlement ou de violences en réunion.
Quant à la prévention, indispensable, tout en renforçant les effectifs de police sur le terrain, en redonnant du muscle aux équipes d’éducation et d’accompagnement – conditions sine qua non pour contrecarrer l’attrait de la délinquance -, il convient de l’orienter surtout vers la suppression de tout ce qui facilite le passage à l’acte, en particulier en matière de voirie et d’urbanisme et même de composition de la population d’un quartier.
À la fois parce que des familles en difficulté s’y entassent sans espoir d’en sortir et qu’ils favorisent les complicités, volontaires ou non, les ghettos – le vrai nom des « territoires perdus de la République » – doivent faire l’objet d’une politique draconienne conduisant à une disparition aussi rapide que leur construction dans les années 60-70. Quelques centaines de tours ont été dynamitées voici une quinzaine d’années. Cette politique qui allait dans le bon sens semble aujourd’hui abandonnée…
Le prochain Président devra s’atteler en priorité à cette tâche : inciter chaque commune de France à prendre sa part dans cette migration nécessaire vers les campagnes. L’intégration dès lors sera à nouveau envisageable, dans les mêmes conditions que dans les années 50-60, époque à laquelle on croyait encore aux bienfaits de l’exemple.
C’est un chantier gigantesque, qui oblige à repenser l’aménagement du territoire, mais il en vaut la peine puisqu’il conditionne le retour à la paix sociale.
Il faudrait aussi qu’une vaste réflexion soit menée au plus vite – on pourrait profiter de la campagne électorale pour l’entamer – en matière d’information sur ces délinquances. Les chaînes de télévision, généralistes et d’information, doivent se poser une question éthique essentielle : faut-il montrer – en boucle souvent – des images choquantes, mais aussi incitatives, tournées parfois par les délinquants eux-mêmes, telles, aujourd’hui, celles de Noisy-le-Sec et, hier, celles de Saint-Pierre-et-Miquelon ? Qu’apportent-elles de plus à l’information qu’une simple description vocale du délit ?
Enfin, les réseaux sociaux… Une jungle où tout est permis, de la dérision à la menace de mort, de l’insulte à la vidéo odieuse. Il est évident que les fournisseurs d’accès et les agrégateurs en font le moins possible pour surveiller les contenus en temps réel, pour débarrasser les écrans d’informations, de commentaires et d’images contraires à nos lois. La seule solution est de les responsabiliser en les obligeant à posséder sur le territoire français une filiale opérationnelle soumise à notre législation, de les considérer, à l’instar de la presse écrite, de la radio et de la TV, comme des éditeurs, donc responsables de leurs contenus au plan pénal, et de doter une autorité administrative – et en appel, la justice – d’une loi permettant, outre de leur infliger de lourdes amendes, de suspendre un service d’accès qui ne se conformerait pas à ses obligations.
Cela ressemble bien sûr aux méthodes des Etats autoritaires, mais nous sommes là devant un phénomène qui, chaque jour un peu plus, fait progresser la délinquance et met en danger la notion même de cohésion sociale. C’est une « guerre » qu’il faut mener « coûte que coûte ». Une guerre, régalienne celle-là, qu’il faut gagner au plus vite. Débarrassée de ce cancer, la liberté d’expression ne s’en portera que mieux.
Le rapport de Gérald Bronner sur les fake news vient d’être mis en ligne. N’hésitez pas à le lire.
https://www.elysee.fr/admin/upload/default/0001/12/0f50f46f0941569e780ffc456e62faac59a9e3b7.pdf
D’une part, il paraît pourtant clair que cette communication gouvernementale s’inscrit dans une stratégie électorale. Est-ce un scoop que la séduction des maires est depuis au moins un an au coeur de la stratégie d’Emmanuel Macron et Edouard Philippe (qui contrairement aux apparences n’est pas loin) ?
D’autre part, je ne vois pas le rapport entre un oeuf lancé sur une permanence et les violences crapuleuses, gratuites ou sexistes qui sont le quotidien de certaines populations. Le flagorneur du pouvoir qui a pris ses quartiers ici compare à des violences les mots grossiers de la stratégie de communication du président inscrits sur la paume d’une main ; démentiel. Il faut vraiment ne jamais se frotter au réel des Français pour écrire cela en toute honnêteté.
Gérald Darmanin, compte tenu de la conjoncture actuelle et vu sa façon d’y faire face avec pragmatisme, sang-froid et sans en faire des tonnes pour flatter l’électeur de base me semble être un ministre de l’Intérieur qui n’a pas démérité et atteste, nonobstant les inévitables critiques souvent injustes à son égard, d’une indéniable connaissance du terrain manifestement acquise dans ses fonctions de maire d’une ville réputée hypersensible, alliée à une volonté évidente de solutionner par tous moyens relevant de sa compétence, des problèmes sociétaux récurrents, qu’il s’agisse de la petite, moyenne ou grande délinquance.
Oui voilà ! Absolument ! Moins de chiffres mais des actes:
https://pbs.twimg.com/media/FI6G104XoAgVRpY?format=jpg&name=900×900
Euh !… Comment dire ?
Mais comme vous y allez, cher hôte. Il y aurait des solutions ? J’en prends une, « repenser le plan d’aménagement du territoire » ??? Mazette !!! Par qui ??? les mêmes têtes d’oeuf qu’avant, qui profitent aujourd’hui de ce lit de prébendes et sacs à corde dans la multiplication presque miraculeuse de présidences, vice-présidences, charges sans poids, délégation sans références et chauffeurs avec voiture. Tout nous condamne, un rien de plus nous damne. Pas besoin de juges.
N’avez-vous pas entendu le cri des corbeaux sur la plaine ? Cette haine qui monte ? Quand on met aux honneurs celle qu’on a virée, pleurant de dépit, pas de honte, en lui donnant honneur en croix et poste sans charge pour un bénéfice sans impôt ?
Qu’est-ce que réprimer quand on s’abaisse dans le langage jusqu’à devenir vulgaire ? Pas grossier, c’est bénin. Vulgaire, la vulgarité des gens de la caste qui lâchent leurs miasmes sur la foule. J’ai lu avec sentiment la relation de ce fonctionnaire et de son bourreau de carrière, au faîte des honneurs, puissant, salué, décoré, riche et respecté comme un calife de bande dessinée.
Vous voudriez que les hyènes des banlieues et la voyoucratie de souche ne se sentent pas des ailes ?
Vous pensez que le peuple sain doive encore croire les reniements permanents de notables à l’estomac comme une timbale de régiment ?
Sans doute, le climat est détestable mais qui a causé l’accident climatique ?
Vraiment, il en a toujours été de même, mais il se peut que nous soyons arrivés à un point de rupture. Songez à Lycurgue.
Quand l’Europe montre son postérieur pas très propre et que la corruption gangrène tout, vous voudriez qu’on respecte les gens du système ?
Je crains, cher hôte, que vous ne soyez un homme de bien, c’est-à-dire un homme d’une période mystérieuse, comme le juge Batigne ou le juge Magnaud ou mieux encore, Marc Bloch. En cela, j’ai la plus grande admiration pour vous qui savez par l’histoire ce qu’est la férocité partisane.
À force de parler de fascisme, on en distille la pensée étroite quand, en même temps, on rit du sacré et on croit convaincre en invoquant les fèces de l’expression.
Bien évidemment, il faut une politique dénuée de « compréhension molle ». Quelle belle expression ! Mais comment concilier cette exigence avec le souci premier de la Justice actuelle ? Rendre une « bonne » justice. C’est à dire ergoter à perdre de vue sur les chances de chacun. De chacun des participants à un rodéo, à l’agression de policiers, à des incivilités etc. Et ne condamner que deux participants d’un groupe alors que tous étaient présents et actifs ?
Il faut savoir ce qu’on veut. L’humanisme bêlant ou une société régulée.
Je sais, je devrais avoir honte de poser la question.
@ Axelle D | 12 janvier 2022 à 19:40
« Gérald Darmanin (…) délinquance. »
Amen.
Un exemple récent du deux poids, deux mesures judiciaire. Un chef d’entreprise vient d’être condamné à deux ans de prison ferme, avec mandat de dépôt (plus un an avec sursis), simplement pour avoir apposé une mention « fabriqué en France » sur des masques importés de Chine.
Et on lui a interdit de jamais diriger une entreprise à l’avenir. Le parquet avait réclamé quatre ans de prison, dont un avec sursis !
On nage en plein délire. La haine anti-chefs d’entreprise, le fanatisme communiste se donnent libre cours. Deux ans de prison réelle pour un homme qui aurait dû tout au plus être condamné à une amende, tandis que des auteurs de violences véritables, graves, répétées, sont laissés en liberté après un nombre incalculable de récidives. Ou sont condamnés à de la prison « pour rire », sans mandat de dépôt.
Tandis que des « députés de la Nation », ou des « professeurs de médecine », ne sont même pas inquiétés par la justice après avoir objectivement provoqué la mort d’un nombre de personnes impossible à connaître, en propageant délibérément des mensonges sur le Covid dans un but électoral, financier ou de pouvoir.
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@ Philippe D | 12 janvier 2022 à 18:52
Votre témoignage est édifiant, et il faut vous louer de l’avoir partagé.
Mais, en tant qu’ancien directeur d’une agence de service public ayant été victime du système fonctionnarial français, le remettez-vous en cause ? Réclamez-vous une baisse massive de la dépense publique, une diminution radicale du nombre des fonctionnaires et assimilés ?
Ou vous contentez-vous de réclamer une moralisation illusoire d’une organisation dont le gigantisme même garantit l’omniprésence des pratiques dont vous avez pâti ?
Les violences verbales ne sont pas uniquement le fait d’individus qui ont reçu une mauvaise éducation. Des personnalités bien connues du grand public peuvent aussi s’y adonner.
J’en veux pour preuve la réaction d’Éric Zemmour, un brin énervé, pointant un doigt vengeur vers un journaliste (bon ce n’était pas le majeur cette fois, mais l’index).
Voilà qu’il utilise le même langage qu’il reproche au président maintenant.
On imagine ce que ce serait s’il était vraiment président.
À noter que pour J-L Mélenchon, c’est exactement pareil. Il a été condamné pour injure publique et diffamation pour avoir traité des journalistes de France Info d' »abrutis ».
Et on est encore à trois mois du premier tour. Ces deux-là ne tiendront jamais jusqu’au bout ! 🙂
À Athènes, l’élu qui ne remplissait ses promesses électorales était décapité.
Maintenant, on nous dira qu’on ne doit même pas l’insulter en raison de la liberté démocratique de ne pas le réélire.
Mais alors, si cette liberté est confisquée ? Si la parole est interdite car non politiquement correcte selon les critères du pouvoir ? Si les élus sont réélus non par adhésion mais par défaut ?
Si en raisonnant par l’absurde, l’élu parjure a été élu pour 50 ans ?
On nous dira que reste la liberté de manifester dans le calme et l’ordre, sans violence ne serait-ce que verbale, voire dans la pensée. Or, le pouvoir n’a que faire de telles manifestations.
La question qui subsiste est de savoir où commence la légitimité de la violence.
Or, la légitimité, contrairement à la légalité, relève non des lois terrestres, mais divines, et il n’y a plus d’Eglise pour être le médiateur des sujets face au souverain.
Alors la violence est dans la rue, entre les mains de ceux que l’éducation n’a pas soumis à nos lois, et qui de plus, n’ont rien à perdre.
@ Robert Marchenoir
Les chefs d’entreprise ne sont pas assez emprisonnés. Vendre une voiture en sachant qu’elle a un défaut devrait valoir dix ans de prison.
S’il en était ainsi pour tous les objets du commerce, les produits français seraient reconnus pour leur qualité, et les ménages ne seraient plus floués.
D’une manière générale, la malhonnêteté devrait être expulsée de notre société, et il serait heureux que nous n’attendions pas l’arrivée de l’Islam pour le faire.
@ Robert Marchenoir
Le mal n’est pas nouveau…
Quarante-cinq ans en arrière…
En correctionnelle à Versailles, je défends un médecin accusé d’avoir pollué un cours d’eau: le livreur de fuel, distrait, a fait déborder la cuve située sur la propriété…quelques litres de pétrole se sont déversés dans le ru en contrebas, mettant à mal quelques ablettes…
L’audience s’ouvre sous la présidence de la remarquable Madame Cochard…
Le substitut est un rouquin…
Passent les filles de joie, les voleurs à la tire, les petits escrocs, les violents conjugaux…
« Application de la loi » susurre le substitut, se levant à peine de son pupitre, déjà fatigué de n’avoir rien requis…
Vient le tour de mon pollueur de toubib…
« Monsieur le Procureur ? » demande la Présidente.
Se lève alors comme un beau diable notre substitut pour réclamer une peine de prison avec sursis en aboyant pendant vingt minutes sur ces bourgeois qui polluent les cours d’eau de nos ouvriers et perturbent leur friture dominicale de goujons…
Même Madame Cochard est un peu gênée par cette sortie à la Zola…
Mario Stasi, qui attend son tour, me donne une bourrade amicale sur l’épaule : il est déjà blanchi, lui, sous le harnais…
La Présidente a dû me demander de me calmer au cours de ma juvénile plaidoirie laquelle n’avait de cesse de fustiger son substitut, étranglé que j’étais par ma colère de puceau du Barreau.
Quelques années plus tard on enverra l’hélico dans l’Himalaya à la recherche du rouquin…
La montagne nous réunira longtemps après : il en rigole encore… moi moins…
Il s’est retiré dans le Luberon… trench-coat à la Bogart remisé… il coule des jours heureux parmi les bobos du secteur.
Sacré Laurent !
Nobody’s perfect…
En chiffres et actes, la justice détient la palme toute catégorie en malversations judiciaires, refus d’application des lois sauf celle de la jungle, relâches continuelles de criminels dangereux multirécidivistes, harcèlement, inquisition et acharnement contre des élus de droite, Fillon, Sarko etc. un sacré palmarès digne de celui des mafias ; Badinter, Taubira et Dupond-Moretti en sont les dignes parrains, jamais la France n’aura connu une telle insécurité et records de crimes et délits sous leurs règnes despotiques.
Exemple ci-dessous : « Selon que vous serez Aziz, Momo ou Pierre Paul Jacques les jugements de cour vous rendront non noir ou non blanc ».
« On nage en plein délire. La haine anti-chefs d’entreprise, le fanatisme communiste se donnent libre cours. Deux ans de prison réelle pour un homme qui aurait dû tout au plus être condamné à une amende…»
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 janvier 2022 à 05:47
Dictature des juges rouges soviets qui ont encore le cerveau en forme de parpaing de leur nostalgique mur de Berlin.
Ce chef d’entreprise a seulement oublié de se naturaliser islamogauchiste, de changer son nom pour un autre à consonance plus… « suédoise », il aurait bénéficié de toutes les faveurs judiciaires en plus des protections associatives antiracistes.
Quand on voit ce qu’il s’est pris dans sa tronche, on peut dire sans aucun risque de se tromper que ce chef d’entreprise est un horrible et détesté blanc de souche au nom trop gaulois, catho, hétéro, et sûrement un disciple de Zemmour, ce qui est un handicap en Islamie gauchiste.
BEN VOYONS !
Racailles dormez tranquilles, vous pourrez même prendre la place de ce chef d’entreprise dont la vie sociale est brisée, avec vos noms exotiques vous serez immunisés contre toute action judiciaire et vous pourrez développer des trafics bien plus juteux et florissants que celui de ces masques ringards, le Parikistan psy hallucinogène de Hidalgo est très demandeur, suffit de s’inscrire à Momo Emploi pour trouver les livreurs.
@ Robert Marchenoir | 13 janvier 2022 à 05:47
« Tandis que des « députés de la Nation », ou des « professeurs de médecine », ne sont même pas inquiétés par la justice après avoir objectivement provoqué la mort d’un nombre de personnes impossible à connaître, en propageant délibérément des mensonges sur le Covid dans un but électoral, financier ou de pouvoir. »
Merci.
Mais hélas les collusions sont encore plus importantes que ce soit par ignorance ou délibérées.
Fauci est sur le gril actuellement. Les documents sortent et sont de véritables bombes (DARPA, gain de fonction, volonté d’écarter des traitements de soins précoces). Rien que pour la France ce seront des dizaines de milliers de morts passés et hélas à venir.
Je ne savais pas que la France pouvait avoir autant de trouillards et poules mouillées les paralysant dans leur réflexion.
Le réveil va être terrible à l’instar du sommeil apporté par le marchand de sable avec de puissants somnifères.
@ Serge HIREL
« Le prochain Président devra s’atteler en priorité à cette tâche : inciter chaque commune de France à prendre sa part dans cette migration nécessaire vers les campagnes. »
Il vous a probablement échappé que cette façon de tenter de masquer le niveau réel de l’immigration dans les villes importantes en dispersant en catimini de petits groupes de « migrants » fraîchement arrivés ou des familles issues de « quartiers sensibles » vers des zones de la France profonde, sans rien demander à personne à commencer par le maire local et la population, est déjà pratiquée depuis quelques années.
Et c’est ainsi que, petit à petit, des petites villes tranquilles qui dans les années soixante pouvaient faire l’objet de cartes postales touristiques, sont en voie de se transformer en enfer façon 9.3.
Un exemple parmi d’autres : Villeneuve-sur-Lot.
Où les Franco-Français de ces « territoires » – comme on le dit en jargon administratif – pourront-ils alors migrer à leur tour pour tenter de retrouver un minimum de tranquillité et de sécurité ?
Mais non, voyons, ce n’est qu’un « sentiment ».
Monsieur Bilger, vous n’allez pas plaire à Eric Dupond-Moretti et à Christiane Taubira. Ce sont de pauvres gens inéduqués qui n’ont pas nos codes civiques républicains.
« La politique du verbe ne sert à rien » (PB) si le verbe ne se traduit pas dans les actes. À menacer en paroles sans que suivent les actes, le poids des mots disparaît. Pourquoi craindre une parole dont on sait par avance qu’elle n’est que menace et ne sera pas suivie d’effets ? Toute parole qui ne s’accompagne pas de l’action se décrédibilise.
On ne peut dans ces conditions s’étonner de la banalisation des violences décrites dans ce billet.
Les élus, les maires et les députés sont de plus en plus victimes de menaces et d’atteintes physiques.
Mais comment les citoyens peuvent-ils faire savoir immédiatement sans avoir à attendre cinq ans leur mécontentement à ces gens-là qui parfois ont tendance à abuser de façon tyrannique et avec morgue de leur position pour décréter n’importe quoi ou voter des lois idiotes voire scandaleuses ?
Comment leur faire comprendre qu’ils sont au service du peuple et non pas le contraire ?
@ Robert Marchenoir
L’impunité d’auteurs de violences ne rend pas spécialement sympathique un escroc qui a créé une société fictive (créée pour l’occasion, sans activité sinon de déballer des masques et les remballer avec un faux étiquetage de provenance) uniquement dans le but d’escroquer les Français de 3 000 000 euros ! N’insultez pas les chefs d’entreprises en les associant à un tel individu, dont vous ne connaissez pas non plus le profil, expliquant peut-être le choix d’une peine d’emprisonnement ferme.
Par ailleurs, pourquoi travestissez-vous les propos de Philippe D. qui se plaint des manoeuvres d’élus affectant sa carrière de fonctionnaire en voulant lui faire dire que la fonction publique est un problème en soi ? Quand bien même la France serait dépourvue de fonction publique, c’est-à-dire de moyens de mise en oeuvre de la moindre politique, ça n’empêcherait pas des notables de nuire à autrui.
Lorsqu’on lit dans la presse qu’Emmanuelle Wargon aurait régulièrement utilisé des services de police pour résoudre un trouble de voisinage l’affectant personnellement, pourquoi voudriez-vous qu’on en conclue qu’il est préférable que n’existe aucune force publique ?
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@ Serge HIREL
« …inciter chaque commune de France à prendre sa part dans cette migration nécessaire vers les campagnes. L’intégration dès lors sera à nouveau envisageable, dans les mêmes conditions que dans les années 50-60, époque à laquelle on croyait encore aux bienfaits de l’exemple ».
Beau projet. La France et l’Allemagne ont tenté au forceps de l’imposer aux pays de Visegrad qui ont refusé en dépit des menaces de rétorsions économico-judiciaires.
C’est déjà entamé en France.
On peut déjà rire à l’idée de la gestion par quelques gendarmes éparpillés du phénomène migratoire qu’ils vont se prendre dans les dents. Le positif de ce projet, c’est qu’il y aura moins de gens non concernés par la problématique. Des chiffres et des actes.
20/20 pour Zemmour hier soir sur BFM TV.
@ Serge HIREL
« Le prochain Président devra s’atteler en priorité à cette tâche : inciter chaque commune de France à prendre sa part dans cette migration nécessaire vers les campagnes.
Et bien je sens que l’on va rire. Second degré. Ainsi vous voulez faire payer à leur tour aux sans dents, péquenots et autres cette politique migratoire folle ?
Nécessaire ? Nécessaire en quoi ? Pour leur donner quel travail ? Je les vois déambuler en vélo à la sous-préfecture proche, sapés comme des princes, le petit sac en bandoulière, le smartphone à la main avec des vêtements « mode » que je n’ai jamais pu payer à mes gosses, logés, nourris, soignés. Vous croyez qu’ils vont être « rippers » ? Maçons ? Couvreurs ?
Vous plaisantez ou quoi ?
Notre maire LR conseiller régional et soutenant timidement Pécresse est de cet acabit. Complètement utopiste, il commence quand même à réfléchir aux conséquences de ses actes. Il aimerait faire des logements sociaux mais, mais, garder la main sur leur gestion et donc le choix des locataires…
On va vivre une époque formidable, même dans les campagnes.
@ sbriglia | 13 janvier 2022 à 07:38
Quelle page d’histoire sur notre magistrature !
Ce « substitut rouquin » avait fait rigoler la France entière avec l’épisode de l’hélicoptère au Tibet pour le ramener à ses fonctions et lui faire reprendre ses esprits.
Aujourd’hui à la retraite « Luberon et trench-coat à la Bogart », la marque des nantis de gôche.
Qu’on soit de gauche quand on est un prolétaire, ça se comprend, mais quand un grand bourgeois, pété de thunes, s’affiche de gauche, ça me met mal à l’aise, en cela un Robert Badinter indispose.
En Colombie la peine de mort a été abolie vers 1860, au Royaume-Uni, en 1964…
La gloriole française nous en a fait tout un pâté dans les années 80…
On est arrivés bons derniers, mais premiers dans l’esprit des Français.
@ Philippe D 18h52
« Interrogeons-nous sur cette violence de certains petits potentats locaux à qui la décentralisation (entre autres) a offert de vraies petites féodalités. »
Je l’ai vérifié non pas à mon détriment mais à celui de certaines de mes connaissances.
Il est notoire que des « grands élus » influent sur la nomination des préfets qui vont chapeauter leur territoire: il s’agit de leur trouver un personnage accommodant et prêt à les soutenir.
Il va de soi que cette équation ne peut se résoudre que lorsqu’il y a convergence entre les lignes politiques du pouvoir central et celles du « grand élu ».
Le préfet qui est le chef de toutes les administrations déconcentrées n’aura de cesse de les faire plier, s’ils venaient, par leurs décisions, contrarier la politique de développement local du « grand chef à plumes »…
Choses vues et entendues.
@ Exilé
« Et c’est ainsi que, petit à petit, des petites villes tranquilles qui dans les années soixante pouvaient faire l’objet de cartes postales touristiques, sont en voie de se transformer en enfer façon 9.3.
Un exemple parmi d’autres : Villeneuve-sur-Lot.
Où les Franco-Français de ces « territoires » – comme on le dit en jargon administratif – pourront-ils alors migrer à leur tour pour tenter de retrouver un minimum de tranquillité et de sécurité ? »
De quoi vous plaignez-vous ?
Vous avez sans doute voté pour tous ces traîtres qui ont permis cette horreur et cet enfer que nous connaissons aujourd’hui, ne venez pas pleurer, à votre tour de migrer maintenant.
@ sylvain
« Vous avez sans doute voté pour tous ces traîtres qui ont permis cette horreur et cet enfer que nous connaissons aujourd’hui, ne venez pas pleurer, à votre tour de migrer maintenant. »
Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela ?
@ Robert Marchenoir | 13 janvier 2022 à 05:47
@ sylvain | 13 janvier 2022 à 08:07
À votre place, j’aurais un peu hésité avant de citer en exemple ce pauvre « chef d’entreprise » condamné lourdement… Comme La Nouvelle République le relate, le bonhomme est surtout un escroc.
https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/faux-masques-francais-fabriques-dans-l-indre-le-patron-condamne-et-incarcere
Il eut mieux valu que vous citiez le cas – ils sont nombreux – d’un PDG du BTP condamné parce que l’un de ses salariés a été victime d’une chute mortelle, alors qu’il ne portait pas de casque. Ce faisant, la victime contrevenait au règlement intérieur de l’entreprise, à diverses notes de service et, parfois, à des rappels à l’ordre, mais le PDG, selon la loi, n’en est pas moins responsable de sa mort. Grosso modo, il aurait dû être sur le chantier et vérifier que ses consignes étaient appliquées…
Pour le reste, je partage votre avis sur le laxisme de la justice vis-à-vis de la pègre des « territoires perdus ». Le cas des « députés de la Nation » et des « professeurs de médecine » qui ont, selon vous, « provoqué la mort d’un nombre de personnes impossible à connaître » ne peut être traité en quelques lignes. Leurs responsabilités sont difficiles à déterminer, mais, bien sûr, ce n’est pas une raison pour les absoudre judiciairement s’il est établi qu’ils en ont.
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@ Achille | 13 janvier 2022 à 06:31
La pratique du boomerang est délicate… Mal lancé – ce qui et votre cas -, il vous revient en pleine figure.
« Les violences verbales ne sont pas uniquement le fait d’individus qui ont reçu une mauvaise éducation. Des personnalités bien connues du grand public peuvent aussi s’y adonner. »
Pourriez-vous citer le nom d’un autre « individu » que Zemmour pratiquant ce sport hélas national ?
Par ailleurs, la vidéo jointe me semble avoir été réalisée il y a déjà quelque temps, quand EZ était un simple journaliste. Je peux me tromper, mais ces jours-ci, ses vêtements sont différents et, surtout, les officiers de sécurité qui le protègent seraient intervenus immédiatement pour éloigner son interlocuteur, en tout cas en moins de 28 secondes, durée de ce petit film où vous voyez un doigt d’honneur là où il ne s’agit que d’un geste d’agacement désignant celui qui le provoque.
Achille, vous pouvez faire mieux…
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@ Exilé | 13 janvier 2022 à 10:13
Je vous accorde qu’il ne sera pas simple de résoudre le problème que pose la situation actuelle créée par une immigration, non pas incontrôlée, mais ignorée par idéologie (clandestins) ou sciemment organisée par humanité (regroupement familial) ou par intérêt économique (travailleurs étrangers).
Il n’est déjà pas simple de renvoyer chez eux les clandestins, mais le casse-tête s’aggrave quand, outre la première génération, on prend en compte les Français créés par le droit du sol et les familles étrangères qui, depuis Giscard, se sont installées en France sans effort de l’Etat pour les assimiler, quelquefois même en les aidant à maintenir leurs attaches avec leur pays d’origine (apprentissage de la langue maternelle notamment).
Il n’y a pas de solution miracle. La plus mauvaise est celle d’aujourd’hui : les ghettos urbains ou périurbains où sont regroupés les immigrés les plus pauvres et les moins enclins à aimer la France. Il est indispensable de mettre un terme à cette dérive qui ne génère que violences, délinquance et asociaux. Cela ne se fera pas du jour au lendemain et sans effort de l’ensemble de la société française.
Zemmour a raison quand il préconise une politique radicale d’expulsion contre ceux des immigrés extra-européens qui contreviennent à nos lois. Depuis quelques années, c’est vrai, des métastases de ce cancer apparaissent dans de petites villes de province. Il convient donc de pratiquer urgemment des gestes qu’en chirurgie on appelle techniques d’ablation. Mais ces délinquants, à vocation de devenir criminels, ne sont qu’une frange…
Tous les autres – des millions – sont chez nous et y resteront. Pour une écrasante majorité, ils sont Français. Beaucoup trop ne le perçoivent qu’à travers leurs papiers d’identité et les prestations sociales, plus rarement grâce à la rencontre d’autres Français qui, eux, d’origine ou issus d’immigrations anciennes, seraient susceptibles d’être en quelque sorte des parrains leur montrant le bon chemin vers une pleine citoyenneté, non seulement légale, mais aussi désirée.
D’évidence, les ghettos où ils demeurent ne favorisent pas, loin de là, l’essor de ce cercle vertueux. Rendus infréquentables par les voyous, ils sont aussi à la source des réflexes communautaristes, qu’il n’est simple pour aucun d’entre eux de transgresser, voire de simplement ignorer, le radicalisme religieux qui y sévit servant de garde-chiourme.
Je suis conscient que la répartition de ces immigrés sur l’ensemble du territoire n’est pas une solution magique. Mais elle a trois avantages certains : rompre le développement de ce qu’il est convenu d’appeler le « séparatisme », entraver l’action néfaste des islamistes, tous antifrançais, et, surtout, multiplier leurs contacts avec les mœurs, les habitudes, la culture françaises grâce à leurs contacts avec des familles qui, pour une bonne part, leur ressemblent.
Comme je l’ai écrit précédemment, c’est un immense chantier. Humain et sociétal d’abord, mais aussi économique. La réussite n’est pas obligatoirement au bout du chemin. Ici et là, des couacs se produiront, des étincelles mettront en lumière des rivalités imprévues, des exceptions provoqueront des inimités parfois durables.
C’est pourquoi, à mon message précédent, j’ajoute qu’il faudra aussi que l’Etat ne baisse pas la garde – ou plutôt, eu égard à la situation actuelle, la renforce – en matière de sécurité, de lutte contre la délinquance et le crime, de contrôle des discours religieux. Si telle n’était pas la politique choisie, si l’on se contentait d’une attitude bisounours généralisée, on courrait vers une catastrophe, cette fois irrémédiable.
@ Savonarole 13 janvier 2022, 12:43
Une affaire rocambolesque en effet que celle de cet ancien procureur d’Evry recherché à l’époque de l’affaire Balkany par toutes les polices et jusqu’au Makalu !**
Mais ce proc nous avait aussi bien fait rire quand il s’était placé au premier rang de la cathédrale d’Evry, sa maîtresse en majesté à ses côtés, lors de la venue du pape Jean-Paul II en 1997.
Ou encore quand il reprochait à un commissaire divisionnaire « trop de plaintes de la part de ses hommes pour de prétendus outrages », le fait de se faire traiter d’encu**, de sale put* et autres joyeusetés n’étant pas bien grave et ne constituant pas des injures selon lui. Ce à quoi le commissaire avait rétorqué vigoureusement en haussant le ton de façon à être entendu de l’entourage : « ça vous plairait Monsieur le procureur de vous faire traiter de sale encu** de magistrat à longueur de temps ? Eh bien moi mes gars, ils doivent supporter d’être insultés à longueur de temps et s’il y en a un qui craque vous serez le premier, vous, ou l’un de vos pairs, à le fustiger et à le condamner durement. »
**Un livre à lire : Lettre de l’Himalaya à ceux qui jugent et à ceux qui sont jugés, de Laurent Davenas, paru en 1998 aux éditions du Seuil.
@ hameau dans les nuages | 13 janvier 2022 à 12:32
« …vous voulez faire payer à leur tour aux sans dents, péquenots et autres cette politique… »
Vive le séparatisme ! Il y a donc, d’un côté, les « Parigots têtes de veau », les « nantis », les « bourges » et les « bien sapés »… et, de l’autre, la lie humaine de province. Si nous nous haïssons à ce point entre nous, nous sommes bien partis pour assimiler les immigrés…
Quand vous quittez le périph, n’oubliez pas de coiffer votre casque colonial et vérifiez votre arc et vos flèches… Le plus inquiétant dans vos propos, c’est qu’apparemment vous n’habitez pas une bien grande ville… Prenez aussi vos bottes, il y a tellement de boue dans les hameaux de nos campagnes…
Votre maire a bien raison lorsqu’il exige de garder la main sur les logements sociaux. Habitant près d’une petite sous-préfecture de Charente-Maritime – je suis un presque Parigot reconverti en péquenot -, je vois quotidiennement les problèmes que posent les familles virées de La Rochelle et « assignées à résidence » ici par le Préfet avec pour tout bagage les allocs’ et autres prestations d’assistance.
L’ancien maire tapait du poing sur la table et le Préfet répartissait mieux ses « problèmes ». Celle qui l’a remplacé, grande humaniste puisque de gauche, ne dit rien et même en redemande… Ce sont les autres petites villes du département qui s’en réjouissent…
@ Serge HIREL
Vous évoquez l’idée de « mettre un terme » aux « ghettos urbains ou périurbains où sont regroupés les immigrés les plus pauvres et les moins enclins à aimer la France, cette dérive qui ne génère que violences, délinquance et asociaux. Cela ne se fera pas du jour au lendemain et sans effort de l’ensemble de la société française. ».
Cela, on le disait déjà en 2006. On a testé. On a cassé les grandes barres de la Courneuve à Clichy-sous-Bois en passant par Vitry-sur-Seine.
On a vu le résultat dès les années 2012/2015 : dans les petits bleds de Seine-et-Marne, villages-dortoirs de travailleurs d’Île-de-France, ont été déplacées des familles provenant des tours de la cité Balzac de Vitry ou des 4000 de La Courneuve (là où le Kärcher n’est jamais passé et où en 2022 règnent toujours en maître les familles à l’origine de la fusillade ayant provoqué la mort d’un gamin par balle perdue à l’origine de l’histoire du Kärcher). Les problèmes qui se posaient dans les cités n’ont pas cessé. Les intérêts économiques qui y contribuent sont toujours là, peu importe l’agitation des ministres de l’Intérieur déclarant la guerre aux stupéfiants tous les 2 ans alors que cette bataille est perdue depuis au moins 15 ans. Par contre, les petits villages connaissent maintenant la violence et le poids de la présence d’incontrôlables à demeure.
On pourra bien continuer cette logique de répartition. C’est déjà à l’oeuvre dans Paris même. Ça ne changera rien. Dès lors que vous collez des familles de délinquants aux abords de braves types normaux, même de gauche et plein de bonne volonté, tôt ou tard, ils seront obligés de cesser d’exposer leurs enfants aux violences et à la médiocrité scolaire. Tôt ou tard, ils iront habiter un peu plus loin, en payant un peu plus cher. Et juste après, un malin viendra constater dans ce nouvel endroit l’absence de mixité. Les braves gens payeront toujours plus cher pour s’éloigner, un malin viendra leur caser un logement social à côté de chez eux, pour que ceux qui ont fui pour l’avenir de leurs gamins soient obligés de fuir encore plus loin, encore plus cher.
Les trois avantages que vous voyez à cette répartition n’existeront pas. Parce qu’ils continueront de provoquer la fuite des autres. Le seul avantage réel, c’est que les électeurs privilégiés géographiquement connaîtront de première main la situation vécue par d’autres.
Non, tout ceci ne marche pas. Déplacer les voyous comme autrefois on déplaçait les prêtres et les profs violeurs d’enfants d’une paroisse ou académie à une autre, ça ne change pas la donne.
Les cités si décriées aujourd’hui ne sont pas des lieux infâmes par leur disposition géographique, leur organisation spatiale. C’est mentir que de dire le contraire. Il y avait beaucoup d’idées intéressantes dans la reconstruction du coeur de ville de Saint-Denis ou la cité des Poètes de Pierrefitte-sur-Seine, pour ne citer que quelques exemples évidents. Des terrasses, des balcons, des passages, cela aurait pu être génial. C’est parfaitement inadapté pour contrôler la criminalité, certes. Mais ce n’était pas la criminalité qui avait été envisagée comme passage obligatoire. Et les villages, demain, ne se révéleront pas nécessairement plus adaptés.
Il faut poser d’autres exigences. Fermeté et fin de la prohibition absurde (pourquoi ne pas interdire la vente d’alcool, sinon, si vraiment on veut continuer à donner du fric aux voyous ?), par exemple. Moins de chiffres, plus d’actes, en somme (injonction quand même facile à caser).
@ Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 14:34
« Achille, vous pouvez faire mieux… »
Je sais. On me l’a souvent dit, y compris sur ce blog. Mais là je me ménage un peu pour les semaines à venir qui seront particulièrement agitées.
Quand le moment sera venu de mettre le turbo, vous serez aux premières loges. Patience ! 🙂
@ Exilé 13/22 11:17
« Mais comment les citoyens peuvent-ils faire savoir immédiatement sans avoir à attendre cinq ans leur mécontentement à ces gens-là… ? »
Premièrement, ne mettez tout de même pas tous les politiques, sans la moindre exception, quelle que soit leur fonction, dans le même sac. Il en existe, croyez-moi, de parfaitement sincères, honnêtes, dévoués à leurs administrés, ayant le sens du devoir.
Secondement, considérez-vous comme normal d’intimider, de taper avant même d’exposer sa requête, d’en avoir discuté, d’en avoir débattu ? Le recours à la violence est-il selon vous un mode de relations normales ?
Arguer qu’il n’existe pas dans notre système d’autres moyens de se faire entendre que la violence, est un raisonnement un peu trop rapide et facile.
Nous voulons tous la démocratie mais avons souvent du mal à en accepter ses règles lorsque celle-ci dessert nos intérêts parce que nous nous retrouvons parfois dans la minorité.
Alors, la tentation est grande d’obtenir par la violence ce que nous ne pouvons conquérir par le dialogue, cela n’étant pas hélas dans notre société actuelle réservé au seul domaine politique.
Au fait, qui dans cette honorable assemblée de contributeurs a déjà cherché à rencontrer « son » député ?
Quand j’étais à Paris cela m’est arrivé au moins une fois à sa permanence, c’était un homme connu et pas le pire de tous, mais j’ai eu l’impression lors de l’entretien – courtois – que je parlais à quelqu’un qui pensait : « cause toujours mon bonhomme ».
Ce qui me conduit à me demander si dans nombre de problèmes actuels dont celui de la violence que nous rencontrons dans la vie sociale y compris la vie de la cité, nous ne nous heurtons pas au paradoxe de l’incommunicabilité totale entre les personnes, surtout à l’heure où la communication divinisée envahit nos vies à toute heure du jour et de la nuit à travers divers bidules dits high-tech mais dont au final nous pouvons nous demander ce qu’ils nous apportent réellement de constructif en ce qui concerne l’échange des idées, la pacification des mœurs et l’harmonie sociale…
Et si, au point où nous en sommes, nous remplacions les parlementaires par des formulaires informatiques composés par un logiciel d’intelligence artificielle où il suffirait de cocher diverses cases pour définir au jour le jour la politique à suivre ?
@ Ninive
« Tout cela est absurde, indigne, lamentable et obéit à un programme d’extermination de notre race ! »
J’ai dû mal m’exprimer et je suis entièrement d’accord avec votre phrase mais je maintiens que les gens sont des moutons et préfèrent voter pour leurs bourreaux que résister.
Quand on a des tarés associatifs qui font tout pour faire venir un max de migrants dans l’indifférence générale, on sème ce qu’on récolte.
Villeneuve-sur-Mosquée mérite son sort comme toutes les autres villes et communes de France, bientôt les petits villages, les hameaux et les lieux-dits.
Je confirme : « Bien fait pour vos gueu*es ! »
Voilà ce que c’est de boire son café debout.
Vacciné avec trois doses et testé hier, Olivier Véran, ministre de la Santé et médecin de formation, est positif au Covid-19. Il reste à l’isolement pour une semaine. Est-ce qu’il va éviter la quatrième dose et le pass vaccinal ?
Recommandations: confinement strict pour tous les ministres et E. Macron pour quatre mois, jusqu’au 10 avril 2022.
@ Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 14:34
Vous voulez généraliser le cancer de l’immigration, avec des métastases un peu partout.
Du parrainage ? Mais il existe déjà. Je le vois ici avec des boomers, souvent fonctionnaires retraités avec des revenus confortables et voulant avec l’argent des autres faire l’aumône. Accueillir oui mais chez les autres. Même en dehors des immigrés ou français d’immigrés, j’en connais qui ont voulu faire le bien en restaurant une maison avec subventions, à charge pour les allocations familiales de leur trouver des locataires. Ils ont été servis. Le loyer est payé par la CAF mais la maison est un véritable taudis, la cuisine transformée en atelier de mécanique pour auto. Inexpulsables bien évidemment.
J’ai deux petits loyers pour compléter ma très maigre retraite (je précise: très importants travaux faits par nous-mêmes sans aucune subvention). Deux locataires âgés célibataires bien sympathiques dont un est handicapé mental. Si il leur arrivait malheur, je ferme à la location car je vois bien en ce moment même dans cet endroit reculé cette « flore » arriver, immigrée ou pas. Punks à chiens dans un premier temps refoulés par les migrants prenant leur place à la ville préfectorale.
Sil m’en arrivait, c’est avec plaisir que je jouerais les conducteurs pour les rediriger chez certains humanistes au capital immobilier très important et qui ont « tellement d’amour à donner ».
Même promener son chien peut s’avérer dangereux:
https://actu.fr/pays-de-la-loire/reze_44143/la-colere-de-david-agresse-sauvagement-pres-de-nantes-je-n-ai-pas-baisse-les-yeux_47814022.html
« Pour défendre les élus comme le commun des citoyens. »
Qui défend le commun des citoyens ?
On coupe des têtes en France, on meurt de balles perdues, d’attaques au couteau sur nos trottoirs et dans nos églises !
Nos élus qui devraient assurer la paix du pays au commun des citoyens, et sont payés pour, sont incapables de se protéger eux-mêmes, sont incapables de protéger le pays !
Ce qui est inacceptable, c’est que nos gouvernants connaissent le remède mais n’osent pas l’appliquer.
Quand on veut des résultats sur un calendrier précis, on met un général à la tête de l’organisation : la preuve, la reconstruction de Notre-Dame.
Emmanuel Macron a mis un général à la tête du projet, lui donnant cinq ans pour le réaliser et c’est ce qu’il fait, avec des civils sous ses ordres, des citoyens parfaitement heureux, et même fiers de le suivre sachant qu’ils vont gagner.
À l’image de Notre-Dame, la France a besoin d’une remise en état, elle brûle toujours, certains problèmes sont guerriers, la guerre est le travail des militaires, pas des énarques ou des gens de Sciences Po !
Nos concitoyens savent suivre un chef quand ils en respectent un ! Ou quand on touche à leurs valeurs, le drame de Charlie Hebdo l’a amplement démontré. Ils acceptent qu’on élimine les Kouachi et Coulibaly, le demandent même, sans juges ni avocats !
Le Président actuel, comme François Hollande, nous rabâche que nous sommes en guerre, les lois ont été votées, un double plan – Vigipirate et Sentinelle – est en place, organisons une armée intérieure, basée sur la gendarmerie, nos forces de police et la DGSE, sous le commandement de l’armée, pas d’un énarque, détachée des politiciens et du ministère de l’Intérieur, et donnons-lui instruction de régler le problème. Les hommes de la DGSE, de la police, feront comme les architectes, artisans et ouvriers de Notre-Dame.
Les prises de décision ne peuvent être laissées à un diplômé de Sciences Po, une école déjà incapable de s’organiser elle-même ! Nous le faisons au Sahel, pourquoi pas chez nous ?
Des gens venus d’ailleurs veulent la guerre, ignorent les lois de la République, se comportent en envahisseurs, faisons-la ! Ce problème n’est plus celui de la Justice, il est celui de nous tous.
Nos politiciens et députés n’ont aucune conception d’une organisation, de la hiérarchie et de la délégation d’autorité qui va avec, les militaires eux le savent !
Le président est le chef des armées, à lui de leur donner une mission précise. Nous utilisons déjà l’armée dans l’opération Sentinelle, il n’y a qu’un pas à franchir. Valérie Pécresse a raison, mais elle ne va pas assez loin !
Le plan Vigipirate est maintenant au niveau du citoyen, donc de la nation entière, au lieu de tergiverser les générations d’aujourd’hui doivent accepter comme leurs ancêtres en 14/18, puis de nouveau en 40/45, que la guerre est là, l’occupant est là, on nous la fait, c’est un nouveau type de guerre, c’est une guerre où nous devons combiner résistance, infiltration, et guerre ouverte !
Une guerre d’un nouveau type, mais une guerre !
Au lieu de se battre pour défendre ses chats, chiens, tortues, et les foies des canards, c’est le citoyen lui-même qui doit se défendre ne serait-ce que pour conserver la sécurité de ses animaux domestiques.
Il ne s’agit pas de donner le pouvoir à l’armée, elle a toujours montré sa fidélité à la République, elle le fait en ce moment au titre de Sentinelle, il s’agit de lui donner l’ordre de faire ce qu’elle seule sait faire !
On ne fait pas une guerre de ce type avec des bisounours, on la fait avec des soldats qui possèdent les armes adéquates, armes que l’on ne donne pas à nos policiers !
En commençant par les quartiers perdus de la République, en les isolant, en coupant tous les services : eau, électricité, gaz… Il y aura des victimes potentielles, à elles de choisir entre vie et devoir !
Tant pis pour les bisounours post-1968, en 1939 il y en avait déjà sous le nom de pacifistes, CGT inclue jusqu’à juin 1941 et Barbarossa ! Tous nos bisounours font le travail de Poutine ! (C’est de moi, pas de Robert Marchenoir !)
Et ce n’est pas Zemmour qui nous sortira de cette situation, sa seule arme est sa bouche, sa salive en guise du feu d’un dragon !
Une autre façon de voir les choses: ils ont dirigé par la peur, la peur de la mort, la peur du gendarme, tout le monde en a rajouté. Il n’a pas manqué de « Dupont Lajoie ».
Maintenant que la peur change de camp, qui va s’en étonner ? Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ? Idem pour la peur.
@ Michel Deluré
« …Secondement, considérez-vous comme normal d’intimider, de taper avant même d’exposer sa requête, d’en avoir discuté, d’en avoir débattu ? »
Mais qui de nos jours fait la sourde oreille et refuse de débattre sinon les hommes du Régime qui refusent de prendre en compte la moindre objection à leurs projets délirants et qui font voter des dispositions aux conséquences graves sans débat par un parlement croupion et puis qui se permettent en plus de traiter les Français comme du poisson pourri ?
C’est cela, la démocratie ?
Splendide « Complément d’enquête » sur Mimi Marchand « l’influenceuse de l’Elysée ».
On y voit, à la fin, l’écoute de Brigitte Macron et de la donzelle qui se tutoient comme des femmes de truand au sujet de leur bien-aimé Sarkozy et des revirements de Takieddine …
Ça va barder à France 2, et bon appétit à LREM !
Macron va perdre quelques veaux.
@ Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 14:34
« À votre place, j’aurais un peu hésité avant de citer en exemple ce pauvre ‘chef d’entreprise’ condamné lourdement… Comme La Nouvelle République le relate, le bonhomme est surtout un escroc. »
Votre article de La Nouvelle République n’apporte rien de nouveau, sinon que le condamné s’appelle Mathurin N’Zaou et se plaint de racisme. Je crains que votre indignation à son encontre ne soit surtout due à cela.
Elle peut aussi être due au fait que le sieur N’Zaou en question a créé son entreprise dans l’unique but de vendre des masques à l’État. Comme chacun sait, en France, faire du mal à son voisin, ce n’est pas grave, mais faire du mal à l’État, c’est abominable. L’État se défend avec la dernière énergie et punit les moindres offenses qui lui sont faites avec une rage sans limites.
Si votre Monsieur N’Zaou avait frappé vingt personnes dans la rue, au fil des ans, aurait-il été condamné à deux ans de prison ferme ? Non, et c’est bien là l’injustice que je dénonce.
Vous le traitez d’escroc. Justement. Cela ne mérite pas la prison.
D’autant que « l’escroquerie » en question est bien bénigne. Elle consiste à exploiter l’infinie arrogance et l’infinie bêtise de l’État français, qui s’imagine que des masques fabriqués en France sont purs et nobles et efficaces, tandis que les masques fabriqués en Chine, selon les mêmes normes, sont de la daube qui donnent le cancer et rendent les hommes impuissants.
Souvenez-vous des imbéciles assurances données par l’État françoué, selon lesquelles on allait « réindustrialiser » vite fait afin de pouvoir fabriquer en France… du Doliprane. Substance hautement stratégique comme chacun sait, que les nègres, les niaquoués et les bougnoules sont parfaitement incapables de fabriquer pour nous.
Je vous signale que tous les gens qui ne sont rien et qui roulent au diesel s’achètent chez Auchan des masques faits en Chine, ce qui les protège fort bien. Tout comme un milliard et des patates de Chinois mettent des masques fabriqués en Chine, et apparemment ce n’est pas ce dont ils se plaignent.
En revanche, il est manifeste que les politiciens et les fonctionnaires français ne peuvent enfiler que des masques « made in France », faute de quoi leurs yeux deviendraient bridés et ils vireraient marxistes (bon, pour le second point, c’est déjà fait).
Monsieur Mathurin N’Zaou, qu’il faut féliciter pour avoir un prénom français et se faire également appeler Mathurin Charlemagne (comme quoi, le bon escroc prospère avant tout grâce à la vanité de ses victimes), n’a attenté à l’intégrité physique de personne.
Il n’a provoqué la mort de personne, contrairement à Didier Raoult, Christian Perronne, Florian Philippot, Ivan Rioufol et Martine Wonner. Lesquels devraient dormir en prison, malgré leurs prénoms français, pour la plupart.
Il n’a altéré ou mis en danger la santé de personne. Ses masques sont tout aussi efficaces que les autres. Il y a simplement marqué « made in France » dessus, alors qu’il n’en a pas le droit.
C’est une infraction parfaitement bénigne, qui relève de la contravention et de l’amende.
Si vous marquez « made in France » sur des ticheurtes fabriqués au Boubouristan, vous allez vous faire condamner à deux ans de prison ? Je ne crois pas, non. Pourtant il n’y a pas de différence.
Dans aucune des relations de l’affaire que j’ai lues, le condamné n’est accusé d’avoir vendu des masques inefficaces, dangereux ou pas aux normes.
Son seul crime est d’avoir exposé la vanité, la crédulité et la bêtise des fonctionnaires français et des souverainistes français. C’est un crime politique, c’est pourquoi il a été condamné à deux ans de Goulag.
Tenez ! Ce brave homme a même participé à la réindustrialisation de la France. Avec le pognon qu’il a soutiré aux abrutis fonctionnariaux qui nous gouvernent, il s’est acheté une machine à fabriquer des masques qu’il a eu le temps d’installer « dans ses locaux castelroussins », comme l’écrit, dans son style de cochon, le journaliste de la Nouvelle République.
Il s’appelle Mathurin Charlemagne, il investit en France, il réindustrialise la France et on le fourre en prison. Si on lui en avait laissé le temps, il aurait fait le bien des Français malgré eux, exploitant leur vanité pour réaliser leurs désirs.
Ce peuple est véritablement d’une ingratitude crasse, à l’instar de cet autre escroc nommé de Gaulle, qui n’a cessé d’insulter les Américains et les Anglais auxquels il devait et sa gloire et la libération de la France.
______
@ Marcel P | 13 janvier 2022 à 11:58
« Pourquoi travestissez-vous les propos de Philippe D. qui se plaint des manœuvres d’élus affectant sa carrière de fonctionnaire en voulant lui faire dire que la fonction publique est un problème en soi ? »
C’est vous qui travestissez mes propos. Je ne lui ai pas fait dire que la fonction publique est un problème en soi. C’est moi qui le dis, parce que c’est vrai.
Je lui ai demandé de prendre position sur le sujet, et je constate que pour le moment, il ne l’a pas fait.
Cela ne vous choque-t-il pas qu’aucun fonctionnaire, jamais, ne critique la fonction publique ? Tout membre d’un métier ou d’une corporation, s’il est honnête, critique d’autant plus le corps dont il fait partie qu’il est bien placé pour le connaître.
Les médecins ne se privent pas de critiquer les pratiques médicales, les architectes de critiquer les mauvais bâtiments, les écrivains de critiquer les mauvais auteurs…
Curieusement, en dehors d’exceptions en nombre infime, je n’ai jamais vu un fonctionnaire critiquer la fonction publique. Au contraire : tous prétendent, en chœur, que la moindre critique du système est une insulte personnelle à eux adressée. Vous-même, il me semble…
Vous n’avez pas l’air de comprendre que cette attitude, omniprésente, est la preuve même de la nocivité intrinsèque de la fonction publique à la française. Un corps qui possède un infini pouvoir sur les Français, et qui se ligue pour interdire toute critique de son fonctionnement et de ses pratiques, c’est une organisation dictatoriale dont il convient de se débarrasser.
« Lorsqu’on lit dans la presse qu’Emmanuelle Wargon aurait régulièrement utilisé des services de police pour résoudre un trouble de voisinage l’affectant personnellement, pourquoi voudriez-vous qu’on en conclue qu’il est préférable que n’existe aucune force publique ? »
Décidément, vous faites exprès de ne pas comprendre. J’ai lu l’article du Canard indiqué par hameau dans les nuages, et en effet, il dénonce un scandale.
Personne n’en conclut, contrairement à ce que vous prétendez, qu’il faut abolir la police.
En revanche, il faut conclure de cet article que la police française est aussi vicieuse que la fonction publique française, parce que le policier français est avant tout un fonctionnaire français.
Ce qu’il faut abolir, c’est la fonction publique à la française. Dont la police à la française, naturellement. Ou le professorat à la française. Ou l’infirmerie publique à la française. Ou le dépendage d’andouilles public à la française. Vous voyez ?
_______
@ hameau dans les nuages | 13 janvier 2022 à 10:04
« Merci. »
On ne parle pas des mêmes…
Il y en a qui chiffrent, d’autres qui passent à l’acte :
« Je ne veux plus de journées de sensibilisation qui sont le faux nez de journées de propagande. SOS homophobie, SOS Racisme, Assa Traoré, Lilian Thuram n’ont rien à faire à l’école. »
Génial et très courageux, mais qui a eu le courage de prononcer cette phrase révolutionnaire en direction de ce cloaque infect qu’est devenue notre école gangrenée jusqu’à l’os par le fascisme islamogauchiste progressiste woke LGBT ?
Je vous donne un indice : « BEN VOYONS »
Langue au chat 🐈⬛ ? ZEMMOUR évidemment !
Eh oui, c’est gênant n’est-ce pas ?
@ Robert Marchenoir
Merci de votre réponse.
Pour être plus précis, je ne remets pas en cause le système de la fonction publique et je ne pense pas qu’il y ait trop de fonctionnaires. En revanche je trouve que les fonctionnaires sont mal « distribués », en nombre pléthorique ici, et en nombre insuffisant là. Le statut empêche, dans bien des cas, des transferts d’une administration à l’autre. Une secrétaire des services fiscaux aura les pires difficultés à être affectée à la Dirrecte ou une autre administration. Réglementation, statut et syndicalisme borné empêcheront de fluidifier ces « passerelles ».
Pour ce qui est de réclamer une moralisation de l’organisation, mon âge et mon parcours m’ont fait abandonner cette utopie.
@ Exilé 13/22 21:43
« C’est cela la démocratie ? »
Mais en avril prochain, les Français auront l’opportunité d’exprimer librement leur sentiment. Alors, qu’ils saisissent cette occasion et ne se réfugient pas dans l’indifférence, le désintéressement, l’abstention et pire, dans la violence.
@ Serge HIREL
Vous insistez pour critiquer une décision de justice dont vous ne savez absolument rien, ce sur le blog d’un ancien magistrat.
Vous affirmez que « Si votre Monsieur N’Zaou avait frappé vingt personnes dans la rue, au fil des ans » il n’aurait pas « été condamné à deux ans de prison ferme » : en réalité vous n’en savez strictement rien.
Vous colportez la défense de ce Mathurin N’Zaou qui se plaindrait de racisme. Que connaissez-vous de sa personnalité ou de son passé judiciaire ? Aussi, vous semblez considérez qu’entuber la collectivité de plusieurs millions d’euros est un préjudice social insignifiant : ne venez alors pas contester les moyens alloués au fonctionnement de l’Etat.
Vous écrivez que « l’escroc ne mérite pas la prison ». Le droit pénal n’est pas à la carte. Vous ne pouvez pas exiger l’incarcération de personnes pour des violences faisant parfois encourir moins de 3 ans d’emprisonnement et demander le laxisme pour des escroqueries faisant, a minima, encourir 5 ans d’emprisonnement – et dans le cas Mathurin N’Zaou, 7 ans d’emprisonnement, puisqu’au préjudice d’une personne publique, d’un organisme de protection sociale ou d’un organisme chargé d’une mission de service public, pour l’obtention d’une allocation, d’une prestation, d’un paiement ou d’un avantage indu.
Si cela vous défrise, demandez à vos élus de voter pour une réduction des peines encourues pour escroquerie. Mais ne proclamez pas que c’est un scandale qu’on incarcère des gens commettant des infractions réprimées de 7 ans d’emprisonnement. Vous n’êtes pas autocrate, votre volonté de choisir arbitrairement la gravité des infraction est sans portée.
Aussi, vous me demandez si cela ne me choque pas qu’un fonctionnaire ne critique pas son institution au contre-exemple des professions libérales. Tout est dans l’intitulé. Un fonctionnaire est un serviteur de l’Etat, avec les avantages et inconvénients que cela comporte. Un fonctionnaire n’est pas autonome, ce n’est pas une profession libérale. On ne souhaite pas d’un policier ou d’un enseignant qu’il se permette de critiquer publiquement la politique sécuritaire ou éducative de l’Etat, choisie par les représentants de la souveraineté populaire. Parce que s’il le faisait, on pourrait légitimement douter de sa capacité à agir dans le cadre précis qu’il critique. Si ces fonctionnaires ont des dysfonctionnements à signaler, il y a d’une part des moyens internes de les signaler, d’autre part des représentants syndicaux qui ont les moyens légaux de critiquer et qui, globalement, ne s’en privent pas trop.
Trouveriez-vous normal qu’un employé d’une société défèque publiquement sur les produits vendus par sa société, entraînant pour conséquence une décrédibilisation de la société ? Non ? Les fonctionnaires sont les employés de l’Etat, c’est pareil pour eux.
Vous affirmez: « En revanche, il faut conclure de cet article que la police française est aussi vicieuse que la fonction publique française, parce que le policier français est avant tout un fonctionnaire français. Ce qu’il faut abolir, c’est la fonction publique à la française. Dont la police à la française, naturellement ». L’extrême de vos propos, à mon sens, les disqualifie d’emblée.
Vous voudriez des fonctionnaires autonomes, contresens absurde et concept particulièrement dangereux avec votre compréhension de la loi pénale en version arbitraire.
Vos propos n’ont de sens que dans la bouche d’un anarchiste ou d’un autocrate. Peines encourues, missions des institutions publiques, tout ça serait à la carte. C’est incompatible avec le principe même de démocratie. Si les citoyens sont censé avoir le pouvoir, il doit y avoir des lois établies pour tous et des institutions publiques chargées de leur application telles quelles.
Parmi les diverses sources de menaces ou d’agressions à l’encontre d’élus, il faut désormais compter celles qui concernent ceux qui seraient tentés d’apporter leur parrainage à certains candidats (Mélenchon, Zemmour, Le Pen) depuis que leur anonymat n’est plus préservé.
@ Marcel P | 14 janvier 2022 à 09:37
N’y aurait-il pas erreur de destinataire ? Votre message ne s’adresse-t-il pas à Robert Marchenoir, qui s’est déchaîné sur ce sujet (14 janvier à 02 :39) ?
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@ Robert Marchenoir | 14 janvier 2022 à 02:39
« Je crains que votre indignation à son encontre ne soit surtout due à cela. »
Soyez plus clair : vous m’accusez de racisme. Votre propos ne mérite pas de réponse.
Calmez-vous. Une petite chanson ? France Gall, vous aimez ? Au lendemain d’une grève historique, elle s’impose…
https://www.youtube.com/watch?v=L69oOFc7Fu0
On prie le Seigneur pour que Philippe Bilger ne nous inflige pas un billet sur la baguette à 29 centimes de Leclerc.
Toute la classe politique pleure sur les boulangers, comme on a pleuré sur les restaurateurs, les pauvres choux, combien de faillites ? Combien de suicides de restaurateurs ? Rappelez-vous France 3, dans les années 2000, qui nous annonçait des suicides quotidiens d’agriculteurs qui n’étaient pas fichus de passer au bio. Quand on rate un train, on reste sur le quai. Aujourd’hui tous ces bouseux font du bio et ils ont renoncé à se suicider. Quelle blague !
Une baguette ne vaut pas plus que 30 centimes, en 1999 c’était son prix, le passage à l’euro a multiplié son coût. De qui se moquent ces Raimu qui nous la jouent « patrimoine français » ?
@ Michel Deluré
« Mais en avril prochain, les Français auront l’opportunité d’exprimer librement leur sentiment. »
Je crains fort que le « librement » ne soit quelque peu déplacé, si nous en jugeons d’après les scrutins précédents, qui pour certains ont vu des candidats se présenter sous une étiquette pour la trahir au soir de l’élection et qui pour tous ont vu le libre choix des électeurs être fortement conditionné par le matraquage des médias asservis au Régime.
En somme, vous pouvez choisir le produit que vous voulez pourvu qu’il soit frelaté.
Et quand nous voyons comment une propagande aussi mensongère que tonitruante telle que celle qui est menée actuellement suffit à faire courir les gens dans une fausse direction en rangs serrés, nous sommes forcés de constater que nous sommes très éloignés de la démocratie idéale inventée par les Athéniens…
Et peut-être même de la démocratie tout court.
@ Exilé | 13 janvier 2022 à 16:03
« Au fait, qui dans cette honorable assemblée de contributeurs a déjà cherché à rencontrer « son » député ? »
Je dois lever le doigt. Je le tutoie même. Il est LREM… Nous avons présidé successivement un même club, voici une dizaine d’années. Parcours politique parsemé exclusivement de vestes avant la divine surprise de 2017, époque à laquelle, dans cette circonscription, mon chien avec une casquette « En marche » sur les oreilles, aurait été élu à l’Assemblée. Député discipliné. Il lève le sourcil quand il entend le terme « cognac » – il a été membre du Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) – et se passionne pour son statut de membre du groupe d’études sur la gastronomie… Mais il vote contre un amendement présenté par un député UDI visant à obliger les jeunes médecins à s’installer trois ans dans un désert médical (2 décembre 2021). Dans l’une des CDC de sa circonscription (110 communes – 57 000 habitants), la moyenne d’âge des médecins généralistes – une petite quinzaine – est de 63 ans. Ainsi marchent les godillots…
PS : il vient de m’envoyer ses vœux par courriel. J’omettrai de lui répondre. « Meilleurs vœux de réussite en 2021 » ne serait pas sincère… En fait, je lui souhaite une veste XXL en juin prochain.
@ Ninive
« Pinocchio a fêté la « galette républicaine » à l’Elysée, comme une insulte à notre tradition de la « galette des rois »… Voilà donc notre nouveau Dieu qui sème encore la discorde ! »
Mais on n’en a rien à cirer de sa galette ripoublicaine, il peut se la mettre où je pense la galette de cette République pourrie. L’important c’est qu’on n’aille pas encore sur l’échafaud pour avoir dit « galette des rois », je l’appellerai toujours ainsi : galette des rois, Noël chrétien, rois mages, en résistance à la christianophobie islamiste de l’Elysée, avec un doigt d’honneur très zemmourien comme fève ; doigt qu’il pourra ensuite se mettre là où je pense très pudiquement par respect pour la charte.
@ hameau dans les nuages | 13 janvier 2022 à 18:40
Je connais également deux ou trois propriétaires qui se sont mordu les doigts d’avoir loué leur bien via la CAF. Ils y ont d’abord vu un avantage : la certitude que les loyers seraient payés. Ils se sont aperçus très vite que la CAF n’assurait aucun suivi des familles logées par son intermédiaire et ne participait pas au coût des dégradations… La CAF étant sous la tutelle de l’Etat, un simple décret gouvernemental pourrait régler ce problème.
Si, bénéficiant de l’autonomie financière, Madame Braguette – surnom de la CAF en outre-mer… – devait dénouer les cordons de sa bourse pour réparer les dégâts commis par ses protégés, elle aurait tôt fait de les surveiller de près… ou de mettre fin à cette pratique.
De leur côté, les propriétaires doivent prendre conscience que leur bien doit être adapté aux personnes qui l’occupent. Dans certains cas, mieux vaut des murs peints sobrement qu’un coûteux papier peint…
Par ailleurs, je note que nombre de commentateurs pratiquent le NIMBY (Not in my backyard) sans apporter de solutions à un problème qui risque de faire exploser notre société. Celle que je propose, je l’ai dit n’est ni parfaite, ni magique, et sa réussite reste aléatoire. Ce que l’on sait, c’est que l’assimilation des populations étrangères n’est possible que si celles-ci restent très minoritaires dans un espace donné. « Populations étrangères » devant aujourd’hui s’entendre sous l’angle des pratiques culturelles et des mœurs et non uniquement sous celui de la carte d’identité.
Il faut être clair, cette large répartition sur l’ensemble du territoire n’aurait qu’un seul but : leur apprendre nos repères grâce à une véritable immersion dans notre société. S’il le faut pour certains, les leur imposer, ce qui est impossible dans les ghettos d’aujourd’hui. Cela suppose une attitude humaniste, en tout cas non hostile a priori, de la part des habitants et, parallèlement, une force publique prêt à intervenir dès le premier incident. Ni résidence surveillée, ni accueil béat… disons un regard bienveillant, mais aussi vigilant.
Il faut aussi être clair sur le préalable indispensable à cette politique : la mise hors d’état de nuire, et pour longtemps, des délinquants, des criminels et des prêcheurs antifrançais – religieux et laïcs – qui sévissent dans leurs rangs et qui sont, pour une large part, responsables du sentiment de rejet d’une majorité des Français à leur égard. Sur ce point, seule la répression paiera.
@ Savonarole
« Une baguette ne vaut pas plus que 30 centimes, en 1999 c’était son prix, le passage à l’euro a multiplié son coût. De qui se moquent ces Raimu qui nous la jouent « patrimoine français » ? »
J’ai la mémoire qui flanche, je m’souviens plus très bien…
En 1999, la baguette coûtait 4,10 francs soit 0,63 euros.
En 2021, elle coûtait 5,85 francs soit 0,89 euros.
Elle a augmenté certes, mais pas autant que tout le monde le dit.
@ Savonarole
« Aujourd’hui tous ces bouseux font du bio et ils ont renoncé à se suicider. »
Lamentable.
Lorsqu’on n’y arrive pas – peut-être parce qu’on n’a pas été assez intelligent, qu’on n’a pas pu se marier parce qu’aucune femme n’a voulu venir au milieu de la campagne, et qu’au bout de sa vie, on se trouve seul au milieu de la propriété de ses aïeux sans pouvoir la garder, qu’on se trouve ainsi hanté par la honte et les souvenirs d’une enfance d’un autre temps, on se suicide.
Pauv’ c.n.
Il est impossible d’ignorer que tout ce qui est peu ou prou considéré comme officiel est d’emblée stigmatisé…
Peut-être que si ce monde « officiel » cessait de se comporter parfois de façon totalitaire et arrogante à force de vouloir régenter tous les aspects de la vie des Français, y compris dans des domaines qui ne ne concernent pas, il se rendrait plus supportable à défaut d’être aimable.
Quant à la stigmatisation, il faudrait éviter d’inverser les rôles, c’est ce monde « officiel » dévoyé qui détient seul le monopole de la propagande lui permettant de stigmatiser sur de faux motifs et de façon unilatérale une partie de la population.
La désignation de boucs émissaires est depuis toujours le fait de régimes à tendance tyrannique à des degrés divers (certains empereurs romains, la révolution de France, le bolchevisme, le nazisme, le maoïsme…) afin d’asseoir leur pouvoir sur le moteur de la haine.
@ Marcel P | 14 janvier 2022 à 09:37
@ Serge HIREL | 14 janvier 2022 à 12:28
Consternantes réponses de l’un comme de l’autre. À vous lire, on comprend pourquoi la France est irréformable : elle est constituée de 67 millions d’individus qui ont la tête profondément enfoncée dans leur nombril, tout en hurlant que tout est la faute des autres.
Vous pouvez hurler contre « Macron » autant que vous voulez. Demain, vous hurlerez contre son successeur, puis contre le successeur de son successeur. Rien ne changera. Vous continuerez à profiter de vos confortables petites retraites, les Français entreprenants et dynamiques continueront à partir à l’étranger, tout comme les Russes, et puis un jour le pays sera mis sous administration du FMI. Ou des Chinois.
J’aime bien lire les posts de Ninive et sylvain. C’est du rugueux, ça arrache. Ça me fait penser à la Slivovitz artisanale (80°) que j’ai bue lors de vacances en Yougoslavie au début des années 70.
Rien à voir bien sûr avec l’Armagnac hors d’âge des commentaires de genau et même de Tipaza qui se sirotent à petites gorgées en écoutant du Mozart.😊
@ Robert Marchenoir | 15 janvier 2022 à 11:18
« …constituée de 67 millions d’individus qui ont la tête profondément enfoncée dans leur nombril… »
Permettez-moi de corriger une petite erreur de votre part, ce qui est rare : la France est constitué de 66 999 999 individus qui etc. plus Robert Marchenoir.
Votre commentaire ne répond en rien à mon message, ni à celui de Marcel P (qui, en fait, s’adresse à vous) mais, pour ma part, je suis néanmoins heureux de vous avoir consterné.
« …et puis un jour le pays sera mis sous administration du FMI. Ou des Chinois. »
…À moins que la France n’ait pas dit son dernier mot…
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@ Ninive | 15 janvier 2022 à 09:58
J’ai pris note de votre opposition à un tel projet d’« immersion » des « populations étrangères » sur l’ensemble du territoire… Mais que proposez-vous pour régler ce problème ? Un départ massif pour « le bled » à bord de bateaux sans fond ?
@ Achille | 15 janvier 2022 à 11:39
Certaines BD conseillent à leurs lecteurs des titres de musique particuliers pour les mettre en condition mentale.
Je vous conseille les quintettes de Mozart, ce qu’il a écrit de plus pur et donc de plus beau.
En particulier le N° 2 K515.
Bonne audition avec cette interprétation qui date un peu, mais qui n’a jamais été surpassée.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLlcQiPrXPW4JKezNOUbwOTC25aVeNvXye
Pour l’armagnac, j’aime tout particulièrement le Laberdolive, un bas Armagnac, un peu raide mais excellent, à déguster avec quelques carrés de chocolat noir 😉
@ Xavier NEBOUT | 15 janvier 2022 à 09:50
C’est tout à fait ça. J’avais la chance d’être, ce qu’on appelle, une pièce rapportée. Après avoir eu d’autres métiers, je me suis lancé à corps perdu avec mon épouse, elle n’étant pas non plus du monde paysan et me faisant confiance. L’amour aveugle. Ma mère d’origine béarnaise avait 2 ha de terre dont j’ai hérité et sur lesquels on a démarré, mon épouse ayant gardé un certain temps son métier pour pouvoir subvenir.
Ma bivalence m’a coûté mais m’a aussi beaucoup servi.
Mais maintenant il faut imaginer l’agriculteur reprenant la ferme parentale fruit de nombreuses générations et d’un travail forcené et qui va, l’épuisement et la faillite aidant, arrêter.
Cela lui est absolument insupportable d’être le liquidateur.
J’ai un blog où, en mémoire des anciens paysans qui ont occupé mon corps de ferme et que j’ai connus, je leur rends hommage entre autres articles. Ils étaient en bio à leur façon mais ne le savaient pas. Des cul-terreux ou des bouseux au sens littéral du terme mais ils en auraient montré à bien des citadins puants et orgueilleux.
Dans leur grange:
https://zupimages.net/viewer.php?id=22/02/8nds.jpg
On achève bien les chevaux.
@ Serge HIREL | 15 janvier 2022 à 13:14
« Votre commentaire ne répond en rien à mon message, ni à celui de Marcel P (qui, en fait, s’adresse à vous) mais, pour ma part, je suis néanmoins heureux de vous avoir consterné. »
C’est extraordinaire le nombre de grands professionnels de la profession que nous avons ici (quelle que soit cette dernière) qui semblent acharnés à démontrer, à la fois, à quel point ce furent de grands hommes injustement ignorés de leurs compatriotes, du temps où ils étaient en fonction, et à quel point ils donnent dans l’infantilisme le plus grotesque une fois leurs vieux jours venus.
Mon commentaire ne répondait évidemment pas au vôtre, pour la bonne raison que vous n’avez rien dit. Vous vous êtes contenté de prendre la parole pour dire que vous ne diriez rien — ce qu’on fait une fois, sur Internet, vers l’âge de douze ans, et puis on arrête, le rouge au front, pour le restant de ses jours.
Soyons précis : vous avez dit aussi que vous étiez une pauvre victime injustement accusée de racisme, ce qui est assez culotté, ou stupide, venant d’un supporter de Zemmour.
Vous défendre d’un racisme dont personne ne vous a accusé, c’est cracher à la figure de Zemmour en accréditant le concept même de racisme. C’est, surtout, rejoindre la cohorte des gauchistes de tout poil, qui, lorsqu’ils sont incapables de réfuter leurs contradicteurs, se plaignent d’offenses personnelles imaginaires pour mieux faire oublier le sujet dont il est question.
J’ai, longuement, réfuté point par point et dans le détail, votre objection irréfléchie sur le vendeur de masques chinois.
Parce que vous refusez d’aborder les vrais problèmes de l’étatisme délirant dans s’pays, vous avez, pour toute réponse, fait semblant de vous sentir offensé par une accusation de racisme inexistante.
Vous êtes particulièrement culotté de me reprocher de ne pas avoir répondu à votre commentaire : c’est vous qui avez procédé à une manœuvre éculée pour ne pas répondre au mien.
Ce n’est pas de racisme que je vous accuse : c’est de prétention, de sottise et, surtout, de malhonnêteté. Si vous voulez à tout prix vous portraiturer en Saint-Sébastien du Web, tâchez au moins que le tableau soit conforme à la réalité.
@ Tipaza | 15 janvier 2022 à 13:56
« Pour l’armagnac, j’aime tout particulièrement le Laberdolive, un bas Armagnac, un peu raide mais excellent, à déguster avec quelques carrés de chocolat noir 😉 »
À défaut d’avoir les mêmes idées, je constate que l’on a les mêmes goûts…
@ Serge HIREL | 14 janvier 2022 à 17:27
« Il faut être clair, cette large répartition sur l’ensemble du territoire n’aurait qu’un seul but : leur apprendre nos repères grâce à une véritable immersion dans notre société. S’il le faut pour certains, les leur imposer, ce qui est impossible dans les ghettos d’aujourd’hui. »
Sauf que ce système de répartition, qui est déjà une triste réalité, ne fait, à l’instar des métastases cancéreuses, que disséminer les tumeurs dans les parties saines du corps, les nouveaux ghettos (aussi bien physiques que culturels) ne faisant que suivre le mouvement et se fixer et proliférer là où des apprentis-sorciers ont cru devoir les envoyer pour tenter de cacher en vain la poussière sous le tapis.
@ Robert Marchenoir | 15 janvier 2022 à 15:10
Cette fois, pas question de vous accorder l’originalité que vous méritiez en matière d’adoration du nombril… Vous voici perdu au milieu des millions de râleurs, d’écervelés et de piliers de comptoir des Cafés du Commerce dont le passe-temps favori est de dénigrer. Et vous vous en donnez à cœur joie. Dans ma profession, l’une des pires à leurs yeux, on a une grande habitude de ces individus. Le drame pour eux est que nous avons les épaules larges… Les chiens aboient, la caravane passe…
Leur leitmotiv est : « Il n’a pas compris ce que j’ai dit ». Vous êtes très représentatif de cette engeance. Écrire « le condamné s’appelle Mathurin N’Zaou et se plaint de racisme. Je crains que votre indignation à son encontre ne soit surtout due à cela » (14 janvier à 02:39) n’a bien sûr rien à voir avec une accusation de racisme…
À travers divers de vos écrits, il me semble qu’en ce domaine vous êtes un expert… Je vous remercie donc de cet accueil chaleureux dans vos rangs… Mais ne disposant pas des qualités requises pour être un brillant raciste, je me vois dans l’obligation, par respect pour vous, de décliner l’invitation.
@ Savonarole | 14 janvier 2022 à 13:58
Je ne comprends pas. Vous dites que 29 centimes était le prix de la baguette en 1999. Et vous en déduisez que la baguette, aujourd’hui, ne vaut pas 30 centimes. C’est n’importe quoi ! Sans compter que vous précisez que le passage à l’euro aurait multiplié son coût de production. Votre salaire n’a-t-il pas augmenté, lui, depuis 1999 ?
De toutes façons il faut être fou pour mettre le moindre centime dans une baguette de Leclerc. C’est du caoutchouc.
@ Ninive | 15 janvier 2022 à 15:26
Bravo Ninive, j’en ai rêvé, mais je me suis réveillé, hélas.
@ Ninive | 15 janvier 2022 à 15:26
Vous avez oublié :
– reconstruction de la ligne Maginot et du Mur de l’Atlantique ;
– construction de châteaux-forts aux frontières nationales ;
– réintroduction de l’huile bouillante parmi les armes de défense…
Aucune de toutes les mesures que vous énumérez ne permettrait de résoudre le vrai problème : la présence dans le beau pays de France de Français « de papier » la détestant… d’abord parce qu’ils ne la connaissent pas, assignés qu’ils sont dans leurs ghettos et soumis, qu’ils pratiquent ou non, à une religion qui, respectant ses dogmes, entend trop souvent défier la puissance de l’Etat.
Notre principal souci doit être de parvenir à dissoudre les communautés qui s’y sont formées, au détriment d’une assimilation que, depuis plus de quarante ans, le pouvoir, qu’il soit de gauche, par idéologie, ou de droite molle et soumise à la « bien-pensance », a théorisée comme une agression inhumaine.
Parallèlement, bien sûr, il faut conduire une politique volontariste de réduction de l’immigration, drastique dans un premier temps, contrôlée ensuite, et imposer aux Etats dont ils sont citoyens, le retour des migrants rétifs à l’assimilation (clandestins et repris de justice notamment), par les moyens les plus coercitifs si nécessaire. Et ceci en oubliant de se soumettre à l’improbable politique européenne en cette matière.
P.-S.: je ne comprends pas ce que vient faire « l’arrêt des subventions à la presse » dans votre nomenclature. D’autant plus qu’elles n’existent pas… Mais c’est un autre sujet.
Parlons chiffres car ils ont leur importance, surtout quand ils sont vrais.
Meeting « immersif et olfactif » de J-L Mélenchon : 300 000 € quand même pour faire le bonimenteur de foire devant 4 000 adorateurs du gourou. Ça fait jamais que 75 € par personne. Pas vraiment une réunion pour les classes laborieuses…
@ Ninive | 15 janvier 2022 à 15:26
« [A la prédication de Jonas], les gens de Ninive crurent en Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis le plus grand jusqu’au plus petit. La nouvelle parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre. Puis l’on cria dans Ninive, et l’on fit, par décret du roi et des grands, cette proclamation: « Hommes et bêtes, gros et petit bétail ne goûteront rien, ne mangeront pas et ne boiront pas d’eau.On se couvrira de sacs, on criera vers Dieu avec force, et chacun se détournera de sa mauvaise conduite et de l’iniquité que commettent ses mains. Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère, en sorte que nous ne périssions point ? » Dieu vit ce qu’ils faisaient pour se détourner de leur conduite mauvaise. Aussi Dieu se repentit du mal dont il les avait menacés, il ne le réalisa pas. »
(du livre de Jonas 3,5-10)
@ Achille | 17 janvier 2022 à 09:51
Vous avez oublié un détail : pour la plupart, les gogos par l’odeur attirés se sont plaints de ne percevoir que le parfum habituel d’un meeting, à savoir celui que dégage une foule enthousiaste n’épargnant pas ses gesticulations… Tous les parfumeurs vous le diront, même les plus délicates effluves ne résistent pas à un relent tenace, surtout si l’orateur lui-même recycle ses vieilles lunes déjà bien faisandées.
300 000 euros ? Et alors ? Bah ! C’est de l’argent public ! Personne ne paie ! D’ailleurs, dès l’entrée, le grand prêtre a prévenu ses ouailles : les masques qu’il distribuait étaient siglés FFP2… Faut se Foutre du Peuple Pauvre.
@ Serge HIREL | 17 janvier 2022 à 17:07
« C’est de l’argent public ! Personne ne paie ! »
Personne ne paie, c’est-à-dire tout le monde, à commencer par ceux qui pour rien au monde ne voudraient de J-L Mélenchon comme président, notre petit Maduro français…
@ Achille | 17 janvier 2022 à 22:24
« Personne ne paie, c’est-à-dire tout le monde… »
C’est la dure et belle loi de la démocratie… dont le valeureux et volubile « capitaine du Ferry-booâât » n’a que faire, étant à lui seul… la République. Oui Môônsieur !
Allons soyons indulgent :
Son cinéma va fermer
C’était sa dernièr’ séquence
C’était sa dernièr’ séance
Et le rideau sur l’écran va tomber
Bye bye rendez-vous à jamais…
————————————-
@ Ninive | 17 janvier 2022 à 18:45
« …à croire que vous n’avez jamais mis les pieds hors de France ni dans une zone de non droit. »
Vous croyez mal… Au compteur :
– Trente-quatre ans à Mantes-la-Jolie (1968-2002), dont les six premiers au Val Fourré (qui a failli s’appeler « La cité heureuse »…) et six en qualité de conseiller municipal opposé à une majorité PS-PC (1983-1989, époque à laquelle le quartier connaissait déjà quelque turbulences).
– Une grosse quarantaine de voyages professionnels en Afrique subsaharienne (de 1982 à 2000) avec la volonté de ne pas m’accrocher aux bars des « Intercontinental »…
Les premiers temps, débarquant à Roissy au petit matin, je prenais le RER pour regagner mon bureau parisien… Puis j’ai préféré le taxi, malgré les embouteillages. La raison : je ne voulais plus perdre le souvenir des Africains accueillants que je venais de quitter dès l’arrêt à Villepinte, où s’engouffraient dans la rame des individus, eux aussi africains, qui bousculaient et injuriaient les Français qui avaient osé monter dans leur RER… Aucun n’a jamais prêté attention à l’étiquette qui, sur mes bagages, indiquait mon aéroport de départ. Parfois, c’était celui de la capitale du pays de celui qui me lançait : « Sale Français ! »…
Qu’avions-nous fait – ou pas fait – pour en arriver là ? C’était il y a plus de trente ans… Et les choses ne font qu’empirer. Comment sortir de cette impasse ?
Quant aux « subventions » à la presse écrite, je crois avoir déjà écrit plusieurs fois sur ce blog que le terme est impropre. Il s’agit d’aides au lecteur. Ces 116 millions en 2022 – vous avez oublié en cours de route les tarifs préférentiels de La Poste – vont permettre aux entreprises de presse en bénéficiant, qui publient des titres politiques et d’intérêt général, de maintenir leur prix de vente à un niveau le plus bas possible, permettant au plus grand nombre d’y accéder (*). Pour certaines, dont les journaux défendent essentiellement des courants de pensée, il s’agit même d’aider à leur survie, menacée par un lectorat trop faible et des recettes publicitaires insuffisantes.
Distribuées sur des critères strictement neutres – aucun ne tient compte du contenu rédactionnel -, ces aides permettent au citoyen qui le désire de s’informer, de construire son opinion. Il n’est peut-être pas inutile dans une démocratie que la presse ne soit pas réservée à une élite en raison de son coût…
Dans d’autres pays, ces aides n’existent pas et il eût probablement mieux valu qu’il en soit de même en France. Mais notre histoire, en particulier les conditions dans lesquelles les entreprises de presse, aux mains de la CGT, ont vécu la Libération et le retour à l’économie de marché, est autre… et, aujourd’hui encore, ces entreprises restent fragiles et peu rentables, comparées à d’autres secteurs de l’économie.
Confrontées désormais au numérique, elles le resteront et doivent être aidées pour accéder à cette nouvelle donne. À moins que vous considériez qu’un réseau social où pullulent contre-vérités, injures et menaces est un vecteur de la démocratie…
(*) Il faut savoir que, sur un an, en raison des difficultés de production et d’approvisionnement dues à la pandémie, le prix du papier de presse a augmenté de 50 %…