Alors qu’apparemment le déconfinement n’est pas pour demain, on semble craindre déjà les luttes sociales qui le suivront. Laurent Berger a pris les devants puisqu’il juge « indécentes » les propositions du MEDEF (Le Figaro) et d’une partie du gouvernement laissant entendre qu’il faudra travailler plus, supprimer les jours fériés et annuler des RTT (Morandini).
Il y a quelque chose dans la démocratie française qui est schizophrénique. Le président de la République va s’adresser aux Français ce lundi 13 avril à 20 heures 02 – pour nous laisser le temps d’applaudir le personnel soignant – et depuis cette annonce reportée du jeudi au lundi, on suppute, on imagine, on invente, on prévoit, en tout cas on attend avec impatience ce que le président va dire.
Alors que par ailleurs, dans un récent sondage, la confiance dans le gouvernement décline et qu’une majorité nette lui fait de moins en moins confiance pour la manière dont il nous protège du coronavirus.
Le paradoxe est donc qu’on lui prête à la fois des certitudes pour répondre à nos interrogations et à notre début d’exaspération et que probablement lui-même n’en a pas, contraint de juger au jour le jour les effets terrifiants et fluctuants du fléau.
Le président est désiré omniscient, décisif, empli d’autorité, lumière, exemple, éclaireur alors que dans les tréfonds du peuple on devine bien que le pouvoir est comme nous. Angoissé, voire craintif, hésitant, dubitatif, incertain. Le président va être d’autant plus incapable de nous mener en ligne droite vers un but salvateur qu’il va se fonder sur nos propres réactions après son intervention pour se forger une idée de ce qu’il devra proférer lors de son allocution suivante.
J’ai l’impression qu’il nous questionnera le 13 avril bien plus qu’il n’affirmera. Ce sera moins un président s’adressant aux Français que des Français sollicités par un président qui s’avancera au jugé. Il est à la fois tout – c’est la monarchie républicaine – et rien : il faut pouvoir lui couper la tête symboliquement chaque jour.
L’union nationale est le rêve tactique de tout pouvoir et l’aspiration d’une communauté nationale qui fantasme sur la concorde et les bonnes volontés réunies. Je n’y crois pas tant la France, hors cohabitation – une apparente tranquillité mais armée – est aux antipodes de ce songe sur l’unanimisme.
En revanche, je trouve parfaitement invraisemblable qu’on n’ait pas été capable de constituer en France un comité scientifique incontestable, pluraliste, composé de spécialistes en virologie et en épidémiologie et non pas de compétents dans des disciplines périphériques pour faire échapper sa structure aux intérêts clientélistes, corporatistes et financiers (Le Canard enchaîné).
C’est évidemment le problème des commissions. Il ne sert à rien d’y nommer des gens qui sont d’accord. On aurait pu espérer que pour nous sauver on ait fait une exception.
Que vont donc dire les Français au président ?
Oui, c’est vrai, nous attendons impatiemment le discours de ce soir, mais c’est autant pour nous féliciter de ce qu’il dira que pour nous en exaspérer.
Plus Macron joue au grand manitou décidant de tout, plus il coupe la France en deux et plus il s’expose à des réactions violentes de rejet. Comment ne comprend-il pas ça ? Mais peut-être le comprend-il, nous verrons ce soir, j’en doute.
Tout est nouveau dans ce qui se passe. Qui peut prétendre savoir comment les choses vont se passer et a fortiori prétendre influer sur leur cours ? Même de Gaulle en juin 40 était dans une situation moins incertaine, moins inconnue. Impossible de prédire l’évolution de l’épidémie, le déconfinement, les réactions des uns et des autres, la vie d’après… encore bien trop d’inconnues. L’événement nous tombe dessus ! Qui est de taille à lui résister ?
Tout ce qu’il est possible de faire à l’instant présent c’est : être et vivre. Être ce que nous sommes, être la France, pays voulant vivre, à sa place dans le concert des nations, être ce que nous voulons être, un pays attaché à la vie et au bien commun, pays de pensée et de parole (et de foi…).
Ça tient en quelques mots, en quelques mots simples dotés de sens
Que le présidait pourrait, pour le coup, incarner.
Le président de la République va s’adresser aux Français ce lundi 13 avril à 20 heures 02 – pour nous laisser le temps d’applaudir le personnel soignant
Quelle attention, quelle délicatesse, de la part de quelqu’un qui il y a seulement quelques mois a lâché ses sbires pour bastonner et violenter à coups de LBD mal ajustés ces mêmes soignants parfois vêtus en jaune qui venaient se plaindre d’une misère que tout le monde est forcé de constater depuis que Covid s’est invité chez nous…
Mais encore une fois, quand cessera-t-il de se moquer du monde ?
« J’ai l’impression qu’il nous questionnera le 13 avril bien plus qu’il n’affirmera. Ce sera moins un président s’adressant aux Français que des Français sollicités par un président qui s’avancera au jugé. » (PB)
Et si on attendait qu’il se soit exprimé avant de livrer nos impressions ?
Ben mézigue j’y dirais :
« Chapeau l’artiste !
Ce covid est du pain bénit pour vous : plus de manifs dans les rues, plus de grèves, plus de casses, surveillance des citoyens accrue, libertés supprimées, fichages, délation, dénonciations records, presse muselée aux ordres, débats orientés, merdias complices, vidage mortuaire record dans les EHPAD, vidage humanitaire des prisons, confinement séquestration des citoyens, dérogation pour les migrants immunisés par Allah qui continuent leurs voyages touristiques dans notre Mecque économique généreuse en aides allocs hôpitaux gratos.
Encore bravo, une fin de règne jackpot qu’aucun autre souverain de votre caste n’aura eu le bonheur de connaître. »
Félicitations !
Français, l’État veille sur vous !
Vous demandiez des masques, eh bien vous aurez droit aux grenades lacrymogènes :
https://blogs.mediapart.fr/avellino/blog/070420/3-mars-3-millions-de-gaz-lacrymo
Mais peut-être que les gaz lacrymogènes permettent de détruire le virus…
On n’y croit plus, les leçons sont à prendre ailleurs, demain est encore loin, la mémoire j’espère ne sera courte pour personne, nettoyer les écuries d’Augias, point de salut sans guerriers, la noblesse d’Etat doit dégager, alors que des jeunes attendent leur tour, le courage et la volonté indéfectible en plus.
Barrés par des rentiers d’antichambres du pouvoir, cooptés par héritage, il faudra passer la serpillière, on veut du courageux, du gagneur, pas de repus bouffis qui hantent les couloirs du pouvoir depuis trop longtemps, la suite va être dure, mais au fond elle est nécessaire.
Timide réforme de l’ENA alors qu’elle aurait dû disparaître, Radio Macron nous ment, il suffit de reprendre les enquêtes de Mediapart ; quand on sait que n’importe quel magasin de la grande distribution est approvisionné en masques depuis la Chine et que nos Impuissants de l’énarchie au pouvoir cherchent encore des élastiques.
Des bras, des lutteurs, pas des danseuses de claquettes, une très proche ingénieur/docteur de recherche expatriée, après le Canada, la Belgique, impossible de bousculer les mandarins français de cette caste dorée payée au-dessus de leurs qualités de petits bras, on le voit bien aujourd’hui.
Triste constat et l’autre Chantal Jouanno payée trois fois le prix, incapable de planter une pointe et qui sert à quoi ?! Quelle désespérance, les meilleurs s’en vont, les mauvais restent.
Allez, un lutteur comme chez nous on les aime :
https://i.goopics.net/9oGrR.png
Ce coup-ci j’espère que les citoyens ne laisseront pas passer, ce n’est pas la route que devront traverser ces élites qui nous gouvernent, c’est la porte avec pertes et fracas. Assez de ces inutiles. Qu’ils soient payés et qu’ils disparaissent de notre vue ! Ils sont incapables d’apporter la sérénité, le Covid est le plus triste des révélateurs.
Quand je dis que la liberté d’expression s’amenuise de jour en jour dans notre macronie, même ici, le dernier îlot de liberté, on réduit les messages, pourquoi ? Ben j’voudrais ben savoir mais j’peux point. Tout ce qu’on devine c‘est qui qui est aux commandes de la gomme.
Dans une guerre, face à l’ennemi, l’armée et le peuple ont besoin d’un chef. Un chef qui soit à la fois un père respecté parce que sage et protecteur et un meneur d’hommes décidé qui sait s’entourer d’officiers compétents, définir une stratégie et commander clairement et fermement. Pétain, au plan militaire, fut celui-là en 14-18. De Gaulle le fut en 1940-45. Pour sa part, à ces deux qualités, il a ajouté, dès sa jeunesse, une ambition politique bâtie sur de solides convictions – qui, en 1958, l’a propulsé à nouveau au premier rang des Français.
Emmanuel Macron, lui, n’a que l’ambition politique… bâtie plus sur des opportunités que sur un corpus chevillé au corps. Il est un Président du temps de paix, lorsque le peuple est insouciant. Une simple jacquerie – les Gilets Jaunes – l’a déstabilisé et il a dû, fin 2019, battre en retraite face à une grosse colère des nantis de la fonction publique, tout en méprisant les revendications justifiées des soignants… Un choix bien peu judicieux.
Le voici face à une vraie guérilla, le Covid-19 se comportant plus comme un commando terroriste que comme une troupe ordonnée. Le voici aussi face au défi majeur de l’après-Covid, la relance d’une économie sévèrement touchée faute d’avoir pu bénéficier d’une mise en protection organisée. Est-il à la hauteur de la tâche ? Ses premières interventions n’ont pas convaincu… Attendons ce soir… Sans trop d’espoir.
En tout cas, si l’objectif de ce discours était de poser des questions au peuple, il se tromperait lourdement. Face à l’ennemi, dans la tourmente, le rôle du peuple n’est pas d’éclairer le chemin. Le chef – « le premier de cordée » -, seul en tête, l’entraîne derrière lui. Pour le meilleur ou pour le pire. Mais le peuple ne sera enclin à suivre ce guide que si celui-ci, par sa stature, obtient sa confiance…
@ Denis Monod-Broca | 13 avril 2020 à 11:1
S’ILS veulent l’arrêter cette guerre virale, ILS peuvent ! ILS ont l’antidote, ne me dites pas que vous n’êtes pas complotiste et que ce virus a fait l’école buissonnière tout seul d’un quelconque labo secret asiatique. Vous me décevriez.
Bonjour Monsieur Bilger
« Que vont donc dire les Français au président ? »
« Macron dégage ! » peut-être.
Je n’écouterai pas son allocution : le compte rendu des médias aux ordres suffira largement et cela m’évitera de m’énerver avant le repas : cela nuit à ma bonne digestion.
« Le président va être d’autant plus incapable de nous mener en ligne droite vers un but salvateur qu’il va se fonder sur nos propres réactions après son intervention pour se forger une idée de ce qu’il devra proférer lors de son allocution suivante. »
En général, en bon Français, on profère des énormités ; serait-ce un révélateur de vos doutes et inquiétudes ?
Ou vouliez-vous dire que, globalement, ce pouvoir serait tellement à la ramasse qu’il n’aurait strictement aucune idée de ce qu’il convient de dire et surtout de faire et qu’il ne peut essayer que de raconter les sornettes que les Français, matraqués de propagande, auraient envie d’entendre ?
Vous avez sûrement entendu les spéculations sur une annonce concernant la durée du confinement pouvant atteindre fin mai, reprises en boucle par tous les médias, permettant à notre Jupinou d’apparaître comme le gentil en annonçant une durée plus faible mais pas trop pour apparaître aussi comme le type qui veille sur la santé de son peuple, peuple qu’il n’a eu de cesse d’insulter et de détruire.
Une seule question, Monsieur Bilger : le président Macron sera-t-il solidaire des déclarations de la présidente de la Commission européenne en imposant aux « vieux fragiles », donc inutiles, un confinement jusqu’à « perpète » ?
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-les-personnes-agees-confinees-jusqu-fin-2020-en-europe-6806336
« En revanche, je trouve parfaitement invraisemblable qu’on n’ait pas été capable de constituer en France un comité scientifique incontestable, pluraliste, composé de spécialistes en virologie et en épidémiologie et non pas de compétents dans des disciplines périphériques pour faire échapper sa structure aux intérêts clientélistes, corporatistes et financiers. » (PB)
De quel comité scientifique parlez-vous ?
Le premier ou le second (CARE) ?
La liste des membres de ces deux comités apporte le démenti à vos allégations gratuites sauf à vouloir qu’y aient été inclus des magistrats, des ouvriers du bâtiment, des restaurateurs ou d’autres Théodule.
Dois-je vous rappeler que le Professeur Raoult en faisait partie avant de claquer la porte pour des raisons sans doute pas très avouables ?
Que faut-il de plus aux accumulations de diversités et de compétences ciblées sur le sujet qui en sont l’apanage ?
Ne sutor ultra crepidam, cher Philippe !
La situation est simple Philippe Bilger : les Français attendent ce soir d’EM qu’il soit le magicien qui leur annonce qu’il va éradiquer le virus dont souffre le pays et en maîtriser ses dégâts collatéraux mais sans leur imposer les contraintes d’un traitement exigeant !
Comme si vous vous présentiez en fait aux services des urgences, victime d’une fracture de la jambe, et que vous demandiez à l’urgentiste de service de vous soigner mais en veillant surtout à ce que dès le lendemain vous puissiez reprendre votre footing quotidien !
Alors que le combat est encore loin d’être gagné et que le président n’a pas encore parlé mais que chacun bien entendu sait ce qu’il va dire, se lèvent déjà des voix pour protester par anticipation.
Voilà des indices qui doivent aider, Philippe Bilger, à répondre à la question que soulevait le titre de votre précédent billet.
« La loi des narco-trafiquants plus forte que la République et le confinement à Grigny. » Eric Ciotti
« Essonne : Guet-apens et tirs de mortiers d’artifice sur les policiers à Grigny, en pleine nuit »
https://actu17.fr/essonne-guet-apens-et-tirs-de-mortiers-dartifice-sur-les-forces-de-lordre-a-grigny-en-pleine-nuit/?fbclid=IwAR3KYOPOZsEU7lSvO7SfVh6yXm7nsGKdJiK0Z_0szcGui6t4NB7AIesNIyA
Dans ces quartiers, ils s’en « ballek » (comme ils disent) du discours de Macron ce soir…
Ce sont eux qui dirigent le pays.
Résumons : nous sommes dirigés par les racailles, les trafiquants, les islamistes, les pro-islamistes de l’extrême gauche, les médias pro-islam d’une part et d’autre part, par les Chinois…
La macronie n’est là que pour faire du théâtre et pour servir de décor, faire des discours, encore des discours…
« Les Français vont s’adresser au président ! »
Oui, il est possible que les Français s’adressent au président lors de son allocution, puisque beaucoup d’entre eux semblent avoir des solutions face au fléau qui frappe le pays. A commencer, bien sûr, par les leaders de l’opposition qui fourmillent d’idées en ce moment, alors qu’ils n’ont jamais fait preuve d’inspiration quand ils étaient au pouvoir face aux crises auxquelles ils devaient faire face.
Certes LFI et le RN n’ont jamais été au pouvoir et donc ont toute latitude pour fanfaronner. Mais au moins cela a eu le mérite d’éviter aux Français de connaître un régime à la Maduro ou à la Pinochet.
Alors ne nous plaignons pas trop de ce manquement.
Raymond Devos lui, même avant la crise sanitaire avait déjà tout compris. Normal puisque quelle que soit la crise : économique, monétaire, ou d’une autre nature, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
@ Robert | 13 avril 2020 à 14:43
« …en imposant aux vieux fragiles, donc inutiles, un confinement jusqu’à perpète ? »
Votre question est dans ma réponse : il faut donc confiner cette bande de vieux tocards incontinents de cette Commission européenne qui ch… sur tout ce qui bouge ; ça urge avant qu’ils en mettent partout !
@ Robert | 13 avril 2020 à 14:43
L’explication serait la suivante :
Les plus de soixante-dix ans étant réputés plus à risque s’ils sont infectés par le corona vont, inévitablement, occuper en majorité des lits d’hôpitaux qu’il conviendrait de réserver (faute de places suffisantes et selon la vulgate du pouvoir incapable depuis trois mois d’assurer le minimum de fournitures) à des malades plus jeunes et « productifs ».
Une discrimination insupportable attestant de l’incapacité des gouvernants à régler de simples problèmes d’intendance, autrement qu’en réduisant ou supprimant dans la durée des libertés essentielles et en portant l’estocade, après le honteux abandon des EHPAD, en suggérant de sacrifier par confort et mettre en quarantaine jusqu’à fin 2020 la totalité des citoyens les plus âgés.
Démocratie ou démoncrassie ça pue !
Savoir si les intéressés se laisseront faire, en particulier ceux qui apportent encore beaucoup à notre pays par leurs engagements, talents, actions, contributions diverses et pour la plupart gratuites.
Personnellement à 77 ans je consacre en moyenne 25 heures par semaine à des activités bénévoles dans le cadre d’associations culturelles, cultuelles et musicales sans aucune contrepartie pas même mes frais de déplacement ou de fournitures. Sans compter les innombrables heures de garde consacrées à mes petits-enfants. Et nous sommes des centaines de milliers dans ce cas…
Par qui ce pouvoir va-t-il donc nous remplacer et à quel prix ?
—————————————————-
@ Giuseppe | 13 avril 2020 à 14:15
On vous sent très en colère depuis quelque temps. Bien que je sois loin d’être d’accord sur tout avec vous, il me semble que cela vaut mieux que l’inertie actuelle face à une bande de pieds nickelés qui nous font tourner en bourrique et nous précipitent dans le mur.
Et que dire de tous ces gens calfeutrés peureusement chez eux ou ne sortant que masqués de bric et de broc – où les bactéries de tous ordres, en plus du covid qui se joue des foulards ont beau jeu de prospérer – voilà de quoi vraiment s’inquiéter… Il n’empêche que ça les rassure ces pétochards de naissance !
Une débandade généralisée alors qu’il faudrait se battre sur tous les fronts, refonder et rebâtir avec méthode, constance et discernement sans se laisser distraire ou décourager par des prophètes de mensonges et de cataclysmes à la chinoise qui ne cherchent qu’à nous couler et nous asservir davantage.
Une léthargie ambiante (à soigner à coups de pieds au Q) qui semble manifestement beaucoup plus mortelle que n’importe quel coronavirus !
Chaque fois que je vous lis, monsieur Bilger, et ce depuis d’illustres lustres vous le savez, je lis « la Recherche du temps perdu », oui ! Vous écrivez comme Marcel Proust monsieur Bilger et je ne vous en remercierai jamais assez ! Longue vie à vous !!
Pour le reste j’ai beaucoup apprécié l’avis de Denis Monod-Broca, mon avis importe peu, venant de perdre presque la totalité de mon oeil droit suite à l’AVC qui me surprit un soir de mars, à vingt heures justement ! Moi qui me pensais quelque peu clairvoyant j’ai appris depuis ce qu’était la théorie de la relativité !! Ouf je peux encore vous lire d’un œil !! Qui remercier ? Dieu et sa punition divine ? J’ai un doute ! Sissi !!
@ sylvain
Qu’il est doux d’avoir de telles certitudes, qu’il est rassurant de désigner avec tant d’assurance des coupables !
Je ne sais pas ce que le président Macron nous dira ce soir à 20 heures : je lui fais confiance pour nous recommander, nous imposer, la meilleure conduite collective à tenir. Certains se référeront, compareront aux discours célèbres du maréchal Pétain et du général de Gaulle en juin 1940.
A propos de juin 1940, le confinement imposé m’a permis de retrouver, et de relire, les deux fois 56 lettres quotidiennes (numérotées au départ) échangées entre mon père et ma mère entre le 9 juin et le 4 août 1940, écrites, envoyées, jamais reçues « en temps réel », mais miraculeusement retrouvées et conservées : presque deux mois de vie, en ignorant si l’autre est encore en vie, mais l’espérant, avec des mots simples pour l’exprimer = quel merveilleux enseignement.
J’ai expliqué aux plus jeunes de mes petits-enfants, en leur disant, sur Skype au quotidien, que j’ignorais, avec leur grand-mère, si nous allions vivre ensemble, encore seulement six semaines, ou encore six ans, ou plus. Une époque actuelle particulière, qui permet des attitudes particulières : la connaissance du passé permet de relativiser les perspectives du futur.
J’aime bien la photo en ombres chinoises.
Un choix pertinent pour celui qui va nous parler du covid-19, et qui en même temps sera sibyllin, ou chinois en langage populaire.
Pour le verbe lui-même, l’ombre est masquée, c’est dire si son propos sera vain dans le meilleur des cas, ou mensonger dans le pire.
C’est tout un art que l’illustration d’un texte, et s’il m’arrive de ne pas être d’accord avec elle, c’est parce qu’elle est signifiante.
Bon c’était ma séance de projection psy 😉
@ Robert
« …le président Macron sera-t-il solidaire des déclarations de la présidente de la Commission européenne en imposant aux vieux fragiles, donc inutiles, un confinement jusqu’à perpète ? »
Pas de problème.
Commençons par la confiner, sous atmosphère hyperbare pour la protéger de Covid et derrière une triple rangée de barbelés pour la protéger du courroux des hordes populistes…
Le Président attend que les Français donnent leur opinion, ensuite il fournit les données à une Intelligence Artificielle qui écrit un discours conforme à leurs attentes. Une fois que c’est validé par sa professeur de français, il prend un air soucieux dans le haut du visage et un air complaisant au niveau du menton et de la bouche. Il parle devant la caméra et il croit qu’il a fait son travail.
Je caricature à peine.
Quand va-t-il se mettre en marche ? Maintenant que les Français sont à l’arrêt chez eux.
S’il continue comme ça, le pouvoir pourrait bien tomber dans les mains d’abrutis utopistes et dangereux.
« Alors qu’apparemment le déconfinement n’est pas pour demain, on semble craindre déjà les luttes sociales qui le suivront. Laurent Berger a pris les devants puisqu’il juge « indécentes » les propositions du MEDEF et d’une partie du gouvernement laissant entendre qu’il faudra travailler plus, supprimer les jours fériés et annuler des RTT. » (PB)
Il y a mieux à faire. Tous ceux qui sont au chômage depuis des lustres et cherchent à remettre le pied à l’étrier, puis ceux ayant perdu leur job pendant le confinement, on pourrait les mettre sur des postes disponibles ou en renfort pour aider les entreprises et le pays à retrouver une économie raisonnable.
Une partie des salaires pourrait être prise en charge sur le fond du Pôle emploi et l’autre partie du salaire serait à la charge de l’entreprise en exonérant les charges sociales salariales et patronales. C’est un exemple parmi d’autres. A méditer…
Il resterait à définir le montant du salaire de base mensuel et les conditions d’embauche (CDD ou CDD).
Il y a des choses à faire dans ce pays, le tout c’est de savoir et de vouloir redynamiser l’effort des Français et l’économie du pays.
Quand j’avais six ou sept ans, je me souviens qu’à chaque station de métro il y avait deux poinçonneurs-euses à l’entrée qui perforait les tickets de métro avant de mettre les pieds sur le quai. Depuis, l’Etat a mis des portiques individuels, supprimé les guichets remplacés par des automates. Des millions de gens mis au chômage payés à ne rien faire et percevant des allocations de toutes natures et aides sociales ponctionnées sur nos impôts.
Si on mettait tout le monde au travail, il y aurait moins de délinquance et plus d’argent dans les caisses de l’Etat.
Des solutions il y en a pour tout le monde. Que le gouvernement y réfléchisse !
Que le Président Macron soit dubitatif sur la méthode à employer pour sortir ou essayer de sortir de la crise, je n’en doute pas vu que nous-mêmes qui écoutons tous les experts en médecine et subsidiairement en économie, ne savons plus à quel saint nous vouer. Chacun de ces experts y allant de son idée et de son conseil parfois totalement opposé à celui de son confrère.
Les membres du comité scientifique, comme le dit Philippe Bilger, ont leurs intérêts corporatifs et financiers à défendre et ne sont peut-être pas les meilleurs conseillers.
Le bon sens nous dit qu’on ne peut déconfiner l’ensemble des Français brutalement sans masques pour tous, sans tester un maximum de personnes pour connaître leur immunité par rapport à ce coronavirus. Sans cela ce serait perdre l’efficacité d’un mois de confinement réduisant le nombre de nouveaux cas et donc encore plus terrible pour l’économie.
Il faudra donc des paliers au déconfinement et à la reprise des affaires.
Cela c’est ce que tout Français de bon sens voit. Après l’application des mesures, de la progressivité, nous attendons effectivement le discours du Président, c’est son job que de mettre en place le calendrier des mesures.
Les macroniens indéfectibles depuis la campagne présidentielle et les plus fidèles du cercle présidentiel ont tour à tour imaginé leur héros en Napoléon dans la cour du Louvre, puis en Jupiter. Au début de la crise sanitaire, ils ont vu Clemenceau dans les tranchées, aujourd’hui ce serait Churchill nous annonçant du sang, de la sueur et des larmes. Quel tableau que tous ces grands hommes réunis en un seul homme ! Quelle prétention !
Nous, les Français nous attendons de voir Emmanuel Macron, juste lui-même sa personnalité et ses règles de bon sens à suivre tant côté sanitaire que côté économique.
Il n’est ni Dieu ni ces hommes entrés dans l’Histoire à des périodes beaucoup plus terribles que ce que EM appelle une guerre. Comme toujours excessif et grandiloquent.
Nous savons que tout sera difficile dans les mois à venir, que beaucoup d’entreprises seront en difficulté et que le gouvernement devra faire face à beaucoup de soucis.
Toutefois, les flux migratoires continuent sans que personne ne cherche à les freiner et on a sorti des sommes astronomiques pour aider l’Afrique en vue d’une possible épidémie là-bas.
C’est donc qu’il y a encore de l’argent dans la bourse France.
M. Macron et son gouvernement seront donc bien inspirés de ne pas promettre de la sueur et des larmes à leurs compatriotes s’ils continuent à faire la charité par ailleurs, s’ils mettent encore une fois à contribution les Français les plus faciles à taxer.
Quant au déconfinement progressif pour être juste et justifié, il ne pourra se faire sans matériel (masques et tests) approprié.
C’est donc un Président mesuré mais ferme, que nous attendons.
Nous n’attendons pas un beau discours dans un français littéraire, nous attendons des mesures adaptées à la situation.
@ Michelle D-LEROY à 19:45
« C’est donc un Président mesuré mais ferme, que nous attendons »
Je partage les remarques, les dispositions que vous avez énumérées. Le Président a-t-il répondu à votre attente ?
Intervention E. Macron 12/04/2020
Trop long (28 minutes).
Trop techno parisien (les décisions de confinement sont prises en fonction de la région parisienne).
Trop de flou dans l’essentiel (masques, tests…).
La câlinographie obligatoire ne paraît pas sincère.
On ne sait rien de plus que le 11 mai comme nouvelle date, pour l’instant, de confinement.
Des débuts de début d’excuses… du bout des lèvres.
Décevant, très décevant ! Encore une occasion manquée.
Excellente allocution du président (sans improvisation cette fois me semble-t-il) qui a su présenter d’une façon claire et concise les mesures qui seront prises dans les semaines à venir.
Le 11 mai il semble qu’un petit espoir de déconfinement soit envisagé, si toutefois le nombre de malades diminue significativement. Car d’ici là les tests sérologiques et les masques seront approvisionnés.
Mais bien sûr j’imagine que les caciques de l’opposition qui ont déjà préparé leur petit topo avant même le discours du président, vont trouver que ça ne va pas assez vite.
Quant à Zemmour il est toujours dans son petit monde d’Ubu.
Quelques minutes avant l’allocution, notre Tartarin de Tarascon affirme que c’est dans les pays où le confinement est imposé qu’il y a le plus de morts, alors qu’évidemment c’est faux.
Il est content que l’Allemagne se désolidarise des autres pays de l’UE pour relancer l’économie. Bref un beau collabo comme du temps de l’Occupation.
En clair il est totalement à côté de ses pompes. Même MLP n’oserait pas sortir de telles énormités, enfin pas tout de suite. Il devrait faire une pause car on sent le surmenage !
@ Ellen 19:27
Toute une époque, en plus de contrôler les tickets de métro et ce jusque dans les années soixante, le poinçonneur avait pour mission de renseigner le voyageur ou le touriste égaré comme relaté dans la célèbre chanson de Gainsbourg :
« Je suis le poinçonneur des Lilas
Pour Invalides changer à Opéra »
@ Cactus | 13 avril 2020 à 17:06
Depuis longtemps vous manquiez à ce blog, notamment votre façon si particulière de conclure chacun de vos commentaires quel que soit le sujet du billet… Sissi
Je ne comprends pas ce confinement. Ou plutôt, si, je comprends, mais je trouve que cette situation n’est pas tenable. On sait que le virus, à moins qu’un miracle se produise, ne va pas disparaître. Combien de cas de contamination compte la France aujourd’hui, 130 000 ? Combien de nouveau cas par jour, 3 000 ? Je ne vais pas me lancer dans des calculs, mais il me paraît inconcevable de rester confiné pendant des mois, si ce n’est une année. Ne serait-il pas possible de déconfiner, tout en prenant soin de garder les distances sociales, quitte à aussi se couvrir d’un masque ? Est-il normal que les habitants de territoires où le niveau de contamination est très bas, doivent aussi se mettre en quarantaine ? Cette situation est complètement folle, et j’espère que Macron va annoncer l’amorce d’un déconfinement intelligent. En espérant, si c’était le cas, que les Français seraient des gens responsables…
@ Achille 13 avril 2020 21:52
« Quant à Zemmour il est toujours dans son petit monde d’Ubu »
Bien sûr !
Comme d’habitude, l’émission était excellente. Et les explications de Zemmour parfaitement acceptables et réalistes. Même si elles ne le sont pas toujours.
D’ailleurs, l’autre Eric a approuvé son appréciation sur le récent sommet européen, où nous étions représentés par le brillant Bruno Le Maire.
Deux solutions s’offrent à vous : soit vous vous branchez sur BFM TV, soit vous montez le niveau (pas du son !).
Cordialement
Un technocrate mauvais comédien, voilà notre pitoyable président qui s’écoute parler.
Le pays va le payer très cher. Il faudra amputer les retraites drastiquement pour soulager les quelques millions de personnes qui tirent le pays à bout de bras.
@ boureau | 13 avril 2020 à 22:52
« Comme d’habitude, l’émission était excellente. Et les explications de Zemmour parfaitement acceptables et réalistes. Même si elles ne le sont pas toujours. »
Zemmour est un polémiste, pas un virologue. Ses affirmations ne reposent que sur ses convictions, pas sur des éléments factuels et des connaissances sur le sujet.
En clair il fait de la propagande pour le RN ou assimilé.
Le déconfinement ne sera autorisé que pour les personnes qui auront subi avec succès le test sérologique indiquant qu’elles sont immunisées contre le coronavirus et encore je pense qu’il faudra qu’elles portent un masque le temps que le virus soit totalement éradiqué. Mais rassurez-vous il y en aura pour tout le monde puisque deux milliards ont été commandés.
Les tests seront effectués d’abord sur les personnes amenées à avoir une activité en contact avec le public : personnels soignants, commerçants, artisans, agents de la fonction publique, élus afin d’assurer la reprise de la vie économique du pays.
Les vieux retraités comme vous et moi devront attendre que tous ces gens-là soient testés avant de prétendre disposer du test et reprendre une vie normale, ce qui risque de nous reporter juste avant les fêtes de Noël. Mais on pourra quand même faire le réveillon en famille… enfin j’espère !
Cordialement bien sûr !
@ Mary Preud’homme | 13 avril 2020 à 22:03
Ce n’est pas tout à fait exact. Je suis allée voir l’l’histoire du métro parisien dès sa création (année 1900) et j’ai lu que les premiers portiques du métro ont été installés sur la ligne 1 Etoile-Nation seulement à partir de 1968. Et ce n’est qu’en 1976 que toutes les stations de métro ont été terminées d’être équipées.
Il a parlé.
Visage impeccablement soigné, comme taillé dans de la glace ou du saindoux.
Il a d’abord consciencieusement essuyé l’argenterie tout en déplorant de manquer de ‘’blanc d’Espagne’’ et de chiffons. Avec la noblesse du majordome stylé, il a évoqué les mots et les morts sur le ton de la pub « je joue du piano point com » ; il a rendu un hommage vibrant à cellezéceux qui sauvent des vies tous les jourzénuits sans parler des cercueils circulants pour ne pas déroger à son rôle de générateur d’euphorie.
Puis une date jaillit comme une vertu théologale : le lundi 11 mai, jour de la Sainte Estelle, sera béni entre un Premier Mai syndical et une Ascension christique, et verra le bon peuple de France s’esbaudir en une Libération majuscule de Déconfinementation Nationale ! Avec, quand même, quelques menues restrictions puisque bars, restaurants, hôtels devront rester fermés. Pas question, donc, de dépuceler les roteuses de Dunkerque à La Garenne-Bezons, ni d’autoriser les nonagénaires à chanter « il est cocu le chef de gare » à la station de Bécon-les-Bruyères. Les ‘’anciens’’, comme il dit, resteront confinés jusqu’à une date indéterminée et sous haute surveillance de la mission Sentinelle qui s’ennuie un peu en ce moment dans des rues vides de piétons et de voitures.
Pour les masques, cela fait un mois qu’on me dit tous les jours que c’est pour demain. Idem pour les tests et pour le liquide hydroalcoolique. On nous jure aussi qu’il n’y a pas, qu’il n’y aura pas de pénurie : essayez de trouver une ramette de papier pour votre imprimante, quelques œufs ou un kilo de farine, cela fait partie des joies de la chasse au Dahu.
A la fin des 28 minutes de causette, soulagé par les importantes révélations faites au peuple français par le locataire du ‘’55 Saint-Honoré’’, j’ai cru entendre :
« Toi y en a dire avec moi Vive la République et vive la France ! »
C’était aussi incongru que s’il avait dit « longtemps, je me suis touché de bonheur… ».
Désolé mais je suis très triste que le Président Macron n’ait pas évoqué le don de soi de Madame Buzyn qui, à défaut de s’être engagée dans les Forces armées (style Forces Françaises Libres) a rejoint l’HIA Percy de Clamart…
Il est vrai que retrouver un poste à l’APHP après sa prestation et ses décisions en tant que ministre de la Santé l’aurait tout droit dirigée vers « la corvée de ch….s » si chère aux nouveaux incorporés (à une certaine époque)
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/pourquoi-agnes-buzyn-travaille-t-elle-dans-hopital-militaire-215947
Pourquoi Agnès Buzyn travaille-t-elle dans un hôpital militaire ?
L’ancienne ministre de la Santé est à Percy, à la suite d’un pataquès avec l’APHP.
L’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn travaille désormais comme médecin à l’hôpital militaire Percy, à Clamart (92). La manière dont elle y est arrivée n’est pas très claire.
Selon une source proche du dossier, « elle souhaitait se rendre utile pendant l’épidémie ». Dans un article du JDD, l’ancienne ministre confirme ce que nous avions entendu, sans pouvoir le vérifier. Sous la plume de la journaliste Anna Cabana, on lit ceci : « A ces interlocuteurs, elle a confié qu’elle avait eu toutes les difficultés du monde à renfiler sa blouse blanche. Martin Hirsch, le directeur de l’APHP, ne voulait pas d’elle, assure-t-elle – « Il a fallu qu’Emmanuel Macron tape du poing sur la table ».
« Agnès Buzyn fait l’objet d’une mise à disposition à titre gratuit par l’APHP à Percy », nous assure une source au courant du dossier. Elle ne percevrait donc pas une solde de réserviste, comme la rumeur le prétendait.
Dimanche, Martin Hirsch, le directeur de l’APHP, a réagi sur Twitter, indiquant que « sans polémique, précisons que les propos prêtés à Agnès Buzyn dans le JDD selon lesquels le DG de l’APHP se serait opposé à son retour sont faux. Retour annoncé, elle a changé d’avis, je lui ai demandé de régulariser sa situation, faute de clarté de sa part. Des mails en attestent ».
Il y a donc bien eu un pataquès et le service de santé des armées (SSA) n’a sans doute pas été beaucoup consulté avant d’accueillir la (toujours) candidate LREM à la mairie de Paris.
@ Ellen | 13 avril 2020 à 23:26
C’est possible. J’ai travaillé à Paris environ 25 ans et bien qu’ayant pris le métro plusieurs milliers de fois à cette époque, je n’ai pas vérifié à l’année près.
J’ai entendu un président qui n’a fait ce soir que du « home staging », il a annoncé 2 milliards de masques à venir. Alors voyons si on fait le compte, rien que pour tous les actifs qui touchent de près ou de loin les milieux de la santé et un renouvellement toutes les 4h… J’espère que la suite est envisagée par cette équipe de Pim Pam Poum, sinon c’est plus que le goudron et les plumes qu’ils méritent.
N’importe quel magasinier d’une grande enseigne aurait géré ces masques et leur répartition les doigts dans le nez en fumant la pipe, sans tout ce cirque à la clé.
Il doit bien commander tout au long de l’année au moins autant, en boîtes de conserves et textiles en Chine, avec en plus des contenants différents. Et nos Hercule de l’ENA s’il vous plaît, cherchent encore comment faire et comment ça marche…
Si je devais encaisser le prix d’un masque par personne chargée de près ou de loin de s’occuper de ces livraisons, je toucherais à coup sûr le jackpot.
Ce serait risible si ce n’était si douloureux et nos soignants qui se défoncent alors que ces Inutiles n’assurent pas l’objet de leur protection minimale.
Il nous a annoncé aussi 10 000 respirateurs dans 3 semaines… Ouais… 7 000 + 10 000 = 17 000… Allemagne 30 000. Rageant !
Et le pompon ce soir j’ai écouté ce que pesaient les 100 milliards mis sur la table dans notre pays alors que nos voisins cités ci-avant ce serait 1 100 milliards, je pense avoir bien entendu.
Pour couronner le tout avec la Suède et les Pays-Bas ils ont fait comprendre à toutes les cigales qu’il était hors de question qu’ils passent à la caisse commune.
Pourvu qu’ils aient pensé à la suite des masques nos élites – je croise les doigts – sinon une partie de la population va rester derrière ses barrea… rideaux jusqu’au bout de la nuit.
Emmanuel Macron a parlé de refonte, je ne sais pas si son bras tremblera le moment venu, il est suffisamment lucide pour avoir compris que certains des rouages stratégiques étaient menés par des amateurs de série inférieure, mais ces derniers sont excusables ils ne font que taper dans une balle sans autre ambition que de rester amateurs, les autres, ceux des ministères concernés, non ils ne sont plus excusables.
@ Achille | 13 avril 2020 à 21:52
Excellente allocution du président (sans improvisation cette fois me semble-t-il) qui a su présenter d’une façon claire et concise les mesures qui seront prises dans les semaines à venir.
Vous êtes tout particulièrement content de l’allocution du Président Macron… j’en suis ma foi tout particulièrement surpris !!
« Pouf pouf «
Achille, Macron est pour vous ce que fut Fillon à Patrice Charoulet pendant la campagne électorale…
Mais vous, vous avez la chance de pouvoir poursuivre votre adoration pendant cinq ans, ayez donc une pensée attristée et accompagnatrice de bonté pour ce pauvre Monsieur Charoulet…
Alors, par moment, par moments seulement, cessez de nous présenter votre autosatisfaction et expliquez-moi en quoi vous avez des certitudes ce soir :
– Prolongation confinement jusqu’au 11 mai : dont acte
– Un plan pour «l’après» présenté d’ici 15 jours : on ne sait rien
– Réouverture des écoles à partir du 11 mai, pas des universités : on attend les conditions
– Fermeture maintenue des bars, restaurants, cinémas, musées : on s’en doutait
– Des tests systématiques en cas de symptômes après le 11 mai : donc les porteurs sans symptômes pourront continuer leur contamination bien involontaire (même pas de tests par sondages et pourtant l’Elysée sait utiliser les panels des sondeurs)
– Des «masques pour tous» à partir du 11 mai : quels masques ? un nouveau modèle marqué CE et validé « pour tous »…
– Traitements : «Aucune piste ne sera négligée» : uniquement pour ne pas perdre l’électorat du professeur Raoult après la visite présidentielle médiatisée façon campagne présidentielle !! (avec les seules caméras et prises de vues et photos des labos de l’Elysée, on ne sait jamais !)
– Un débat au Parlement sur le «tracking» : avec 20 députés et 20 sénateurs ?
– Les mesures de chômage partiel «prolongées et renforcées»…
– Des aides pour les familles et les étudiants précaires : il a entendu Faure
– La France n’était « pas assez préparée » :
là est le summum… depuis janvier nous n’avons à aucun moment fait vérifier le nombre de masques en réserves, ni commandé etc. mais il a quand même repris son armée de soldats de plombs pour nous asséner en terme guerrier que quand on est au front
Dès l’instant où ces problèmes ont été identifiés, nous nous sommes mobilisés, mais je mesure que quand on est au front il est difficile d’entendre qu’une pénurie mondiale empêche les livraisons. D’ici trois semaines, nous aurons multiplié par cinq la production de masques et nous aurons produit 10 000 respirateurs de plus»
J’hallucine en lisant certains commentaires, le Français reste hélas râleur, donneur de leçons et jamais content !
Il est plus facile d’écrire des propos incohérents, bêtes et de se permettre de juger de chez soi derrière son petit écran, en monsieur je sais tout mieux que les autres.
Relisez-vous avant de publier, vous êtes pathétiques.
Et bravo Monsieur Macron.
L’affirmation péremptoire « tester tout le monde n’aurait pas de sens » est stupide et dans la veine de « le masque est inutile » ; encore une fois un cache-misère de la pénurie !
Si, comme E. Macron le prévoit, ne sont testées que les personnes présentant des « symptômes » avec mise en quarantaine subséquente, comment déterminer les porteurs sains qui pourront vaquer et contaminer à qui mieux mieux, comment déterminer les personnes guéries, y compris « vulnérables » qui pourraient sans danger ne plus être astreintes au confinement et reprendre une vie normale ?
Bref, 18 minutes de bouillie de chat !
De source généralement bien informée, Madonna voudrait adopter Sibeth Ndiaye.
Sibeth Ciccone, l’apothéose !
Du très bon Zemmour hier soir mais il ne bêle pas avec le troupeau, ce qui irrite les islamogauchistes ratatinés du bulbe.
Merci Zemmour de nous apporter des analyses argumentées qui balayent celles de la propagande officielle.
J’ai apprécié, à la différence des précédents, le discours de Macron d’hier soir. C’était encore trop long, surtout le début avec ces longues énumérations de gens à féliciter encore et encore. Mais il est un homme jeune, il sait évoluer. J’ai trouvé qu’il avait su, cette fois-ci, se placer en représentant de la France, n’est-ce pas sa mission ?, en représentant d’une France devant faire face, unie, réunie, à un événement sans précédent et à des difficultés aussi considérables qu’inconnues.
J’ai bien aimé la mention des jours heureux, c’est-à-dire l’évocation du programme du CNR, programme politique et social d’une grande hauteur de vue. L’aide à l’Afrique est bienvenue. La mise à l’écart de l’idéologie aussi (même si on est toujours idéologue aux yeux d’autrui…), et même une certaine mise à l’écart de l’Europe dont le drapeau était à peine visible dans le coin de l’écran… et en revanche le recours en grâce de la planification, peut-être le point le plus important du discours.
@ Achille
« Quelques minutes avant l’allocution, notre Tartarin de Tarascon affirme que c’est dans les pays où le confinement est imposé qu’il y a le plus de morts, alors qu’évidemment c’est faux. »
Faux ?
Taïwan, 23,8 millions d’habitants, 388 cas d’infection, 6 décès et la vie continue…
http://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20200311-ta%C3%AFwan-bonne-gestion-crise-coronavirus
S’il est possible à l’instar de Taïwan de pratiquer une bonne gestion de la crise, je vous laisse le soin de deviner qui a choisi la mauvaise…
Bonjour Philippe,
J’ai vu passer un excellent et très drôle montage, du moins à mon goût, montrant le président portant un masque et essayant de jouer du pipeau.
Pas facile.
@ Achille 13 avril 2002 23:21
Zemmour et le RN
Je vous le dis gentiment : cessez de vous focaliser sur Marine Le Pen et le RN.
Marine Le Pen ne sera jamais présidente de la France.
Par contre, et c’est là le plus important et de loin : faire revenir les 10/11 millions de français qui votent RN vers les partis traditionnels républicains.
Une partie vers la droite, avec de vraies idées de droite, et une partie vers la gauche avec de vraies idées de gauche.
Encore faut-il des personnalités de poids pour assembler et unifier de ces deux côtés.
Pour l’instant ce n’est pas le cas.
Cordialement.
Michelle D-LEROY à 19:45 avait écrit : « C’est donc un Président mesuré mais ferme, que nous attendons ».
Mesuré, il l’a été pleinement. En revanche, assuré, nullement. Certes, il subsiste des incertitudes qui peuvent expliquer la position présidentielle, mais il n’est pas toujours clair.
Après son allocution, vient le temps des commentaires par les ministres concernés. Celui de l’Intérieur précise que le président n’a parlé que du maintien du confinement jusqu’au 11 mai (France Inter ce matin), mais ne s’est pas prononcé sur les modalités du déconfinement. Celui de l’Éducation nationale apporte des bémols à la reprise des classes.
S’il s’est montré un peu moins lyrique (il y a quand même cédé un instant), s’il a montré une humilité à la fois vraie et calculée, Monsieur Macron est resté imprécis sur les modalités d’application dont il aurait au minimum dû tracer les grandes orientations.
A part le maintien du confinement des « personnes âgées » (à partir de quel âge et/ou état de santé ?) sans limite de date, on perçoit que le confinement reste général et unique pour toute la France : ce qui est nécessaire aux grandes agglomérations s’applique également aux territoires les plus retirés et n’ayant aucun cas de Covid-19. Est-il cohérent de maintenir pendant un mois encore le confinement avec des modalités identiques à Paris ou dans le Grand Est et au fin fond de la Lozère, du Cantal ou des Pyrénées ? Que les déplacements non professionnels entre les centres et les périphéries soient interdits, cela tombe sous le sens. En revanche entre habitants des petits villages reculés non concernés par le virus, on n’en perçoit guère l’absolue nécessité.
L’on veut bien que le président Macron se décide à citer un article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ou le plan du 15 mars 1944 du Conseil national de la Résistance (« les jours heureux »), si loin de son idéologie, encore faut-il qu’un contenu réel s’y attache. Quelques éléments de solidarité au profit des plus démunis ont été évoqués comme un appel aux banques et aux assurances à aider à la relance par une protection financière des entreprises ont bien été évoqués.
Pour le reste, le discours reste trop long et trop mal structuré pour capter efficacement l’attention des auditeurs et le gouvernement dispose d’un mois pour nous préciser les modalités du déconfinement. Alors, patience ! Surtout les « vieux » !
@ Robert 11h30
« Est-il cohérent de maintenir pendant un mois encore le confinement avec des modalités identiques à Paris ou dans le Grand Est et au fin fond de la Lozère, du Cantal ou des Pyrénées ? »
Non pas du tout !
Le maintien du confinement généralisé c’est reculer pour moins bien sauter.
La priorité est de détecter les personnes « fragiles » de plus de 74 ans en utilisant le « score de fragilité » utilisé en médecine générale et bien connu de tous les praticiens:https://reseaux-sante-ca.org/IMG/pdf/grille_de_fragilite_volet_a-b_2014.pdf.
Il faut les isoler pour prévenir les éventuelles atteintes du Covid-19.
Le reste de la population peut vaquer pour progressivement arriver à une immunité de 50 à 60 %.
Le virus ne pourra ainsi plus se propager.
Ce que j’écris est du simple bon sens appuyé sur les expertises des épidémiologistes…
Macron n’est soit pas bien conseillé, soit n’ose pas dire les choses carrément: la surmortalité passagère concerne à 90 % des personnes âgées de plus de 65 ans ayant de lourds facteurs de comorbidité !:https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/
@ Julien Benda
N’écrivez pas des autres ce que vous ne voudriez pas que l’on écrivît de vous : pathétique !
@ Exilé | 14 avril 2020 à 09:11
On ne peut pas comparer la population de Taïwan – ni même celle de la Corée du Sud ou encore de la Chine – avec la population française.
Ce sont deux cultures différentes, des régimes politiques différents, un état d’esprit qui n’est absolument pas le même.
Utiliser les méthodes de ce pays ne serait pas possible en France.
Il suffit de voir le nombre de personnes dans notre pays qui se fichent complètement du confinement et des gestes barrière qui sont rappelés vingt fois par jour sur toutes les chaînes TV et stations radio.
Par ailleurs les chiffres de ces pays intègrent-ils les morts dans les EHPAD ? D’ailleurs est-on sûr qu’ils disposent de ce genre d’établissements ?
Comparons ce qui est comparable !
@ Denis Monod-Broca
« J’ai bien aimé la mention des jours heureux, c’est-à-dire l’évocation du programme du CNR, programme politique et social d’une grande hauteur de vue. »
C’est curieux, chez les plus nuls des présidents, cette manie de nous ressortir le squelette du CNR de son placard dès qu’ils sont en difficulté…
Ah, les jours heureux de la mise en application du programme du CNR, qui ont conduit à la merveilleuse soviétisation de la France, qui perdure encore de nos jours y compris dans les esprits…
Quand on nous donne des coups de bâton sur la tête, nous devrions dire merci et en demander davantage, par masochisme.
Et au fait, au nom de quoi et de quel droit ces gens du CNR qui prétendaient combattre l’occupant – du moins celui de l’époque – se sont-ils permis au lieu de s’en tenir là, ce qui était admissible, de faire de l’agitation révolutionnaire gauchiste ?
@ Achille | 14 avril 2020 à 13:50
Votre cher président s’apprête quand même à parquer environ 10 millions de vieux afin de récupérer quelques lits.
Savoir si les intéressés victimes d’une discrimination honteuse et inédite en raison – uniquement – de leur âge se laisseront faire et continueront docilement à se faire plumer, payer leurs impôts et surtout iront voter avec une attestation spéciale pour ce président scélérat qui ne se mouche pas du coude ou pour toute autre engeance de son espèce !
Plutôt crever !
LES PEDICURES NE SONT PAS DANGEREUX !
Il y a une profession qui reste interdite d’exercice, ce sont les pédicures qui, bien que soignants, ne semblent pas faire partie des gens utiles à améliorer la situation actuelle.
A partir d’un certain âge, entretenir convenablement ses pieds sans risque de se blesser n’est plus possible, arthrose, rhumatismes et parfois obésité y faisant obstacle.
Les pédicures sont donc confiné(e)s eux aussi. Au grand dam des « petits vieux » (ou « vieux qu’on ne juge plus utiles »).
Je suppose que cette rigueur est due à une crainte non exprimée du Pouvoir : dès qu’il s’agit des pieds des électeurs, il subodore « coups-de-pieds-au-cul » et il se sait plus visé que certains autres, faisant partie des receveurs (ou méritants) privilégiés. En privant de soins les donneurs-distributeurs, le Pouvoir s’assure ainsi un minimum de sécurité sur ses arrières.
C’est tellement vrai que, dans les personnages les plus « méritants » faisant partie de l’entourage immédiat du chef de l’Etat, il y a la chargée de communication qui a atteint le plus haut grade dans la fonction de porte-parole, celui de coussin-péteur de première classe. Si bête que cela paraisse, elle ne s’assied jamais dessus puisque c’est un grade honorifique. Aucune confusion n’est donc possible avec le ramage présidentiel.
@ sbriglia
« En revanche, je trouve parfaitement invraisemblable qu’on n’ait pas été capable de constituer en France un comité scientifique incontestable, pluraliste, composé de spécialistes en virologie et en épidémiologie et non pas de compétents dans des disciplines périphériques pour faire échapper sa structure aux intérêts clientélistes, corporatistes et financiers. » (PB)
Votre commentaire sur ce passage du blog de PB me convient parfaitement. Mais j’aimerais vous poser une question: ai-je bien compris ? Les membres des comités scientifiques auraient été nommés, selon PB, non pas en fonction de leurs compétences mais en fonction d’intérêts financiers ? C’est cela ? J’espère que j’ai mal compris.
Portez-vous bien SVP, pas si simple par les temps qui courent 🙂
@ Exilé
Je sais que l’Histoire est une perpétuelle réécriture de l’Histoire mais quand même, faut pas exagérer !…
La Résistance a résisté, elle n’a pas seulement « prétendu résister ».
Le CNR a élaboré un programme politique pour « après », il n’a pas « fait de l’agitation révolutionnaire gauchiste ».
Réécrire l’Histoire d’accord, mais pas tordre les faits pour qu’ils correspondent à des préjugés.
@ Giuseppe
« Ce coup-ci j’espère que les citoyens ne laisseront pas passer, ce n’est pas la route que devront traverser ces élites qui nous gouvernent, c’est la porte avec pertes et fracas. Assez de ces inutiles. Qu’ils soient payés et qu’ils disparaissent de notre vue ! Ils sont incapables d’apporter la sérénité, le Covid est le plus triste des révélateurs »
Oui d’accord. A ce niveau d’incompétence, qui a entraîné des morts qui auraient pu être évitées: dehors les responsables. Mais dites-moi, pour les remplacer par qui ? Il y a là un gros problème pas simple à résoudre me semble-t-il.
Autrement, j’espère que vous vous portez bien, votre voisin aussi. Passez-lui mon bonjour, naturellement. Faites bien attention à vous, tous les deux. Pour ce qui est de la 4L, je ne me fais pas de souci, je suis sûr que « ça roule ». J’espère que j’ai raison 🙂
@ Mary Preud’homme | 13 avril 2020 à 16:07
Je suis en colère oui, qui a approché un outil de production qui fonctionne avec des fournisseurs aux quatre coins de la planète sait la gravité de tous ces manquements pour approvisionner des masques.
En plus c’est régalien si j’ai bien compris, quelle folie douce.
« M’sieur, m’sieur l’architecte, j’ai oublié qu’il y avait des pieux métalliques qui venaient de Suède en acier spécial… M’sieur… vous m’excuserez quand même ? et pour les pénalités de retard, c’est cadeau… non ? Ah non ? Justement le PDG vient d’appeler… C’est cela… La porte ! m’a-t-il dit, et pour les indemnités vous irez vous faire payer chez Plumeau… »
N’importe quel responsable chargé d’un tel contrat n’aurait jamais manqué un tel rendez-vous surtout pour un produit même pas technique, à trois sous six francs l’unité, pas plus compliqué que leurs tee-shirts et autres objets de pacotille qui inondent le monde par milliards… Et notre Français expatrié en Chine qui expliquait que pour les commandes c’était « confus » et le directeur chinois qui disait qu’il pouvait nous abreuver et qu’il n’avait rien de la France.
Ces paroles résonnent encore en moi ; qui a travaillé dans la production tendue avec pénalités de retard et calendriers de livraison démentiels, sait de quoi je parle. Si vous n’avez pas une âme de soldat, circulez il n’y a rien pour vous.
Quelle sanction pour toute cette chaîne de minables, je n’en sais rien mais les soignants lors d’une visite de Macron, ont précisé que le moment venu ils allaient présenter l’addition, j’espère qu’ils y mettront les noms des responsables et les intérêts en plus.
Tout cela est bien dérisoire en regard de tous ceux qui sont au feu et qui se débrouillent encore avec des expédients… Lesystèmedesantéquelemondeentiernousenvie et des batouilles pour le faire fonctionner surtout.
@ caroff | 14 avril 2020 à 13:00
Je vous rejoins tout à fait.
J’ai écouté hier l’interview de Jeffrey Tucker, de l’American Institute for Economic Research, qui est ébahi par la politique américaine de confinement pratiquée aux USA, pourtant moins drastique que la nôtre.
https://www.youtube.com/watch?v=JJj4WdiWiPk
Cette stratégie va se payer très cher et durablement sur le plan économique, en termes de pauvreté, mais aussi en termes de domination économique mondiale. Nous en étions à un point crucial. Je ne comprends pas que le discours churchillien de notre président ne nous ait pas présenté les enjeux réels. À savoir que si nous ne confinons pas uniquement les gens qui courent un risque réel, on ne voit pas comment notre pays, qui ne s’en sortait pas sans emprunter beaucoup en temps normal, pourra remonter la pente après s’être mis une telle pierre au cou. Et la pauvreté d’un pays n’est pas bonne pour la santé des citoyens. Bientôt on empêchera les gens de rouler en voiture par peur des accidents.
Jeffrey Tucker pense que les politiciens sont tétanisés par des médias « hurlants », qui en semant la panique, leur interdisent de prendre de bonnes décisions. En France les médias ne s’acharnent pas vraiment sur le Président, mais ils informent comme ils en ont envie, et les médecins semblent avoir pris le pouvoir. Le rêve du docteur Knock est réalisé. Mon reproche ne s’adresse bien sûr pas aux médecins, qui ne sont pas chargés de veiller à la santé économique du pays, mais aux politiciens dont c’est la responsabilité. Jeffrey Tucker dit aussi que les pénuries médicales diverses dont souffre son pays sont dues à l’interventionnisme de l’Etat (stocks médicaux, recherches, concentration). Il se félicite que son épicier et son pharmacien soit des entreprises privées, ce qui lui permet de s’acheter à manger et d’avoir les médicaments dont il a besoin.
Dans les années 68-69, une grippe grave sévissait dans le monde. Je m’en souviens, je l’ai eue, pour une fois, et ce n’était pas agréable, mais elle est passée comme elle est venue. On en est venu à bout sans hypothéquer l’avenir du pays. Cette nouvelle grippe est-elle si exceptionnelle, ou avons-nous tellement changé ?
@ Mary Preud’homme | 14 avril 2020 à 15:30
Macron ne fait que suivre les recommandations de son comité scientifique, rien de plus, afin de protéger, autant que faire se peut, les anciens qui sont de constitution plus fragile que les jeunes.
D’ici Noël je pense que tout sera rentré dans l’ordre. Avec un peu de chance un vaccin contre le coronavirus sera enfin trouvé et mis à la disposition du public. Seule véritable solution pour nous débarrasser de ce fléau.
Les masques, les gels hydroalcooliques, les tests, les gestes barrières, ne sont que des palliatifs destinés à protéger le maximum de vies en attendant le précieux vaccin.
Vaccin qui au demeurant devra être renouvelé tous les ans comme celui de la grippe vu que comme cette dernière, il est plus que probable qu’il mutera dans le temps.
« Plutôt crever ! »
Je sens que vous vous énervez là ! Attention de ne pas faire un AVC. Les hôpitaux sont débordés actuellement et nous ne voudrions pas vous perdre !
@ Denis Monod-Broca
« Le CNR a élaboré un programme politique pour « après », il n’a pas « fait de l’agitation révolutionnaire gauchiste ». »
Ah bon ? Et le noyautage de toutes les entreprises nationalisées à partir de 1944, dont nous subissons encore les conséquences sans jamais l’avoir demandé, d’où sort-il ?
Pour ne prendre qu’un exemple :
« La « bataille du charbon » est inséparable de la nationalisation des Houillères inscrite au programme du CNR, au sein duquel le Parti communiste a joué un rôle important. »
https://books.openedition.org/editionsmsh/2283?lang=fr
Par ailleurs je n’ai jamais dit que « La » Résistance – en fait il y en a eu plusieurs – avait « prétendu résister », je me suis contenté de poser une question à propos du CNR qui a prétendu la représenter en totalité.
Il n’est pas sûr que les gens qui sur le terrain se battaient contre les Allemands aient été tous au courant de ce qui se tramait dans leur dos et en leur nom pour « après ».
Ce point mériterait de faire l’objet d’un travail de recherche historique.
« Le général Georgelin reprend du service pour reconstruire Notre-Dame
L’ancien chef d’État-major des armées, sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, a été nommé «représentant spécial» d’Emmanuel Macron ainsi que du gouvernement en charge de «veiller à l’avancement des procédures et des travaux qui seront engagés» pour la reconstruction de la cathédrale. »
https://www.lefigaro.fr/international/le-general-georgelin-reprend-du-service-pour-reconstruire-notre-dame-20190417
Nous en reparlerons aussi de ce chantier, je plains le général Georgelin s’il n’a pas les pleins pouvoirs et de bousculer les mêmes qui ont failli pour les masques, au bout du compte, les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Nous n’avons toujours pas de masques et de gel, ni de seringues spécifiques… Tout cela finira par arriver un jour.
Notre-Dame, notre chef des armées avait dit 5 années, avec tous ces branquignols qui sont aux manettes, nous sommes partis tous les ans pendant cinq ans de plus, Notre-Dame des soupirs elle pourra être baptisée, la Sagrada Familia en devenir et toujours en construction plus de cent ans plus tard.
@ Jean le Cauchois
@ Robert
Comme plus de 36 millions de Français, j’ai regardé le Président hier soir, une intervention un peu longue mais somme toute plus audible que les deux dernières.
Beaucoup plus modeste qu’à son habitude ; j’ai trouvé fou qu’un si petit virus puisse l’amener à avoir plus d’humilité face à l’inconnu de cette pandémie et donc aux mesures à prendre. Il a même admis le manque de masques. Espérons que le 11 mai l’Etat soit en mesure de fournir masques et tests. Je le souhaite et le lui souhaite.
C’est déjà bien qu’il puisse prendre conscience que les aléas de la vie remettent en question ses certitudes et rabattent un peu de sa vanité (péché de jeunesse) personnelle.
Evidemment la prolongation du confinement était attendue, les aides détaillées promises, pour aider les acteurs économiques, salariés et surtout petites entreprises, seront annoncées par le Premier ministre.
Nous imaginons bien que malgré ces mesures très coûteuses, il y aura des dégâts financiers et des chômeurs en quantité même dans le meilleur des cas.
Toutefois sa célérité à débloquer une aide très conséquente pour l’Afrique où l’épidémie est à peine arrivée m’a semblé très prématurée et malvenue face aux Français qui sont à la peine, tels que les intérimaires et autres précaires.
Il faut se souvenir que M. Macron a mis beaucoup de temps à prendre en compte les demandes des Gilets jaunes fin 2018 et qu’il a répété plusieurs fois ce que cela coûterait au budget, comme si cela lui arrachait le cœur. Il faut donc constater que pour l’Afrique c’est moins difficile de dépenser un milliard deux cents millions dans un moment de dépenses incontrôlables.
A moins de faire travailler la planche à billets bruxelloise, les Français paieront d’une façon ou d’une autre et comme toujours, les mêmes. Pas ceux qui cachent leurs millions dans les paradis fiscaux, pas les Français modestes et pour cause, ni ceux qui viennent d’outre-mer (comme les a nommés hier soir le Président) et on savait bien qu’il ne s’agissait ni des Antillais ni des Réunionnais.
Espérons qu’après la crise des Gilets jaunes que le gouvernement a laissé s’installer dans la durée, celle de la réforme des retraites confuse et mal préparée, la crise sanitaire et un confinement qui vont mener immanquablement à une crise financière très difficile, nous n’aurons pas, derrière, une crise sociale grave et radicale comme s’en inquiètent nos services de renseignement. Nous savons bien que le confinement et la peur du virus mettent juste en sourdine la fracture ou plutôt les fractures existantes.
@ Lucile 17h45
« Dans les années 68-69, une grippe grave sévissait dans le monde. Je m’en souviens, je l’ai eue, pour une fois, et ce n’était pas agréable, mais elle est passée comme elle est venue. On en est venu à bout sans hypothéquer l’avenir du pays. Cette nouvelle grippe est-elle si exceptionnelle, ou avons-nous tellement changé ? »
Cette grippe dite « de Hong Kong » a fait entre 20 et 30 000 morts en France sans qu’il y ait eu beaucoup d’émotion. Le nombre de décès dus au Covid-19 sera bien inférieur à n’en pas douter !
A l’époque, connue de vous et moi, il n’y avait pas quatre chaînes d’infos en continu qui prospèrent sur les malheurs de l’humanité, il n’y avait pas une ribambelle de savants qui faisaient un concours de la plus grosse sottise avec les politiques, pour donner raison à Max Weber !
Je pense aussi que le rapport à la mort a évolué et qu’il nous est insupportable d’envisager que nos « aînés », comme dit Macron, puissent un jour mourir…
Pure hypocrisie du temps, apitoiement ridicule en réalité.
J’ai entendu autour de moi des médecins s’indigner que l’on puisse s’indigner que Manu Dibango soit mort à 87 ans emporté par le coronavirus !!
P.-S.: merci pour la référence à Jeffrey Tucker tout à fait convaincant.
Très mesuré dès qu’il s’agit de donner un chiffre. En même temps si M. Macron n’osait pas préciser à partir de quel âge, pour lui, une personne est assez âgée pour rester confinée au-delà du 11 mai, c’est parce que la Première dame n’aurait certainement pas apprécié qu’il classe son épouse parmi les personnes du troisième âge !! Ce serait très vexatoire, quand même !…
@ Michelle D-LEROY | 14 avril 2020 à 19:29
Commentaire très modéré, bravo.
Une note optimiste en ces temps de confinement extrêmement pénibles: « En réponse aux appels des agriculteurs, les époux Balkany sont volontaires pour aller faucher du blé » !
@ Achille | 14 avril 2020 à 17:54
Protéger les anciens, vous y croyez vous à cette fable ?
Alors, qu’il commence par mettre au rancart pour leur bien les 50 députés et les 84 sénateurs qui ont plus de 70 ans !… Ensuite on en reparlera.
Ce qu’il veut en réalité c’est faire de la place dans les hôpitaux en écartant le risque de voir trop de lits occupés par des vieux.
Ce que n’importe quel médecin bien au courant de la politique administrative dans les hôpitaux publics pourra vous confirmer.
Ce qui s’appelle de la discrimination en raison de l’âge.
Point barre.
@ Lucile
Ah enfin quelqu’un qui se rappelle de la grippe de Hong Kong. Car ceux qui ne l’ont pas eue à l’époque, ou sous une forme bénigne, ne s’en souviennent pas, j’ai fait mon enquête. Alors que c’était dans son genre aussi mortel que le coronavirus, à en juger par les études faites dessus.
La différence est dans les médias puisqu’il n’y avait que l’ORTF en France, et que le gouvernement de l’époque avait choisi de ne rien dire. Autre époque, qui n’avait pas connu le scandale du sang contaminé et qui voulait jouir sans entraves des plaisirs de la vie offerts par Mai 68.
Mais la vraie différence est surtout dans le rapport à la vie de nos sociétés. Celle-ci est devenue toujours plus précieuse et désirable, et la mort toujours plus insupportable. Nous préférons vivre enfermés que de risquer de mourir libres, en fait.
Bien sûr que cet arrêt généralisé était stupide, d’ailleurs la Suède, un pays sérieux dont le gouvernement a pour habitude d’écouter l’avis des experts, s’est épargnée cette torture collective du confinement en évitant pour l’instant d’avoir plein de morts. Dieu sait si on le leur a reproché dans les pays voisins. Cela va provoquer des dégâts économiques immenses dont les pauvres et les faibles, comme toujours, paieront la majeure partie de l’addition.
Mais bon au final, tant mieux pour l’écologie. Les automobilistes américains consomment autant de pétrole que toute l’industrie chinoise, on va mieux respirer. Même si je crains de la casse à tous les niveaux lors du redémarrage où tout le monde voudra rattraper le temps perdu, chose par définition impossible.
Je suis triste qu’on relègue les personnes âgées, pour leur bien, évidemment. On croirait le fameux « ça me fait plus de mal qu’à toi ».
Je ne comprends pas qu’on discrimine dans l’intérêt du prochain. On va me dire que ça arrive tout le temps, mais j’en ai bien assez parlé par ailleurs.
Bref, pourquoi les vieux devraient-ils être spécialement protégés ? Ils ne sont pas des enfants, ils peuvent calculer leurs risques.
D’un autre côté, ils ne sont pas moins que les autres : pourquoi se verraient-ils déchus de leurs droits ?
Le vieux est un humain comme un autre.
En plus, on est vieux par le regard de l’autre : c’est si vrai qu’on n’a pas donné d’âge.
« Tu n’es pas vieille parce que je t’aime », pourrait dire notre sire à sa dame se mettant à douter d’elle-même, sinon ce genre de phrases serait des plus maladroites. Si on y réfléchit, aimer l’autre, c’est tendre à abolir ce qui l’enferme non par simple justice mais parce qu’on se sent soi-même aboli par son effacement.
Et ce serait la vérité.
Tant mieux, tant mieux… Mais tout le monde ne peut être sauvé parce que la vieillesse ne l’impacte pas encore trop ou grâce à sa position ou l’amour d’enfant ou d’amant.
Pour le reste, il faut bien en appeler à la justice.
FASTOCHE !
Pendant le confinement général décidé par le Président, donc pendant l’arrêt de l’économie française et l’effondrement du niveau de vie, j’entends régulièrement à la radio des mots singuliers, comme « Le gouvernement va débloquer tant de milliards pour les uns, tant de milliards pour les autres ». Aux ignorants qui se demanderaient d’où viennent ces milliards, je fournis une info qui leur avait sans doute échappé: il y a dans les jardins de l’Elysée un « arbre à argent ». Dans cet arbre élyséen, on ne débloque pas vraiment l’argent, on le cueille, comme ailleurs on cueille des cerises ou des pommes. Puis l’on expédie à travers l’Hexagone.
Fastoche !
@ Patrice Charoulet | 15 avril 2020 à 08:45
« Dans cet arbre élyséen, on ne débloque pas vraiment l’argent, on le cueille, comme ailleurs on cueille des cerises ou des pommes. »
Élémentaire mon cher Patrice.
Il s’agit du pommier des Hespérides que Jupiter a planté quand il est arrivé à l’Élysée.
Ce pommier a toujours, de toute éternité grecque, donné des pommes d’or.
D’où la générosité de Jupiter.
Le problème est qu’il n’est pas dit dans la mythologie, si pour faire croître ce pommier aux fruits d’or, il fallait l’arroser de la sueur des « gens qui ne sont rien », des « Gaulois réfractaires » ou pire de la classe moyenne supérieure et en même temps infériorisée par le covid-19.
La classe moyenne inférieure n’existant plus depuis déjà quelque temps. Elle est morte en laissant ces mots écrits d’une main sanglante: « Le fisc m’a tuer ».
Disruptifs ?
Nous aurions donc le meilleur président qui soit pour gérer cette crise :
« C’est le retour de l’État-providence, de l’État fort. Quel devrait être le rôle des entreprises dans la résilience ? Peuvent-elles réellement accélérer le changement social ?
Cette crise réinstaure la prééminence du politique sur l’économique. Le rôle de l’État va se trouver renforcé, en particulier sur le plan régalien, sur les sujets liés à la santé et à la sécurité. De nouvelles clés de répartition des ressources devront être imaginées entre le régalien, le social et l’environnemental. Des clés pour mieux répartir la richesse qui est créée, laquelle continuera à venir dans une très large mesure des entreprises. Pour autant, le rôle de ces dernières va dépasser le cadre purement économique. Aujourd’hui, de plus en plus de chefs d’entreprise s’accordent à dire qu’une entreprise n’a de sens que si elle contribue au bien commun. La responsabilité sociale des entreprises n’est plus un élément adjacent, elle est au cœur de leurs stratégies et de leurs modèles économiques. Faire de l’altruisme un moyen de créer de la valeur est une idée que l’on aurait jugée disruptive il y a peu, mais qui est désormais largement partagée. Le monde a tout à gagner à ce que le privé épaule le public. Beaucoup de dirigeants sont persuadés que les entreprises doivent contribuer à remettre le monde en état, en aidant à résoudre les problèmes auxquels est confrontée la planète. Marc Benioff, le fondateur de Salesforce, leader mondial de logiciels de gestion, va jusqu’à affirmer que « le but ultime des entreprises devrait être de rendre le monde meilleur ». Emmanuel Faber, le président de Danone, pense quant à lui que « le défi de la mondialisation est de savoir quel rôle social elle peut et doit jouer ». Depuis dix ans, un changement dans la façon de faire des affaires était en train de s’opérer. La crise sans précédent que nous traversons ne peut que l’accélérer.
En quoi, plus généralement, la disruption peut-elle nous aider, ainsi que les entreprises, à surmonter cette crise ?
Dans le monde des affaires, la « disruption » a trait aux stratégies, aux modèles économiques, aux innovations en rupture. En voici deux exemples : une start-up a inventé un procédé pour extraire le dioxyde de carbone de l’atmosphère, une autre a mis au point un appareil capable de capter l’énergie produite lorsque tombe l’eau de pluie pour la transformer en électricité. Chaque jour des dizaines d’inventions de ce type montrent à quel point l’imagination du monde se trouve en grande partie au sein des entreprises. Il nous faudra des milliers d’idées disruptives pour réparer le monde. Le futur de chacun d’entre nous dépendra de l’imagination de tous. C’est pourquoi demain sera différent. Dès que les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières seront levés, je crois que la période d’interconnexion, d’horizontalité, de transparence et d’altruisme que nous vivons s’accentuera. Nous entrons dans une ère d’inventivité solidaire. »
https://www.lepoint.fr/postillon/il-nous-faudra-des-milliers-d-idees-disruptives-pour-reparer-le-monde-14-04-2020-2371383_3961.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20200415
Courage, on va y arriver !
@ Michelle D-LEROY
« Il faut donc constater que pour l’Afrique c’est moins difficile de dépenser un milliard deux cents millions dans un moment de dépenses incontrôlables. »
Sachant de plus que ces millions – que nous n’avons pas et qui contribueront à obérer la dette publique de la France – iront pour leur majeure partie dans les poches des dirigeants des pays concernés et non aux peuples africains eux-mêmes.
L’art de jeter l’argent par les fenêtres.
@ Patrice Charoulet
D’où viennent ces milliards par milliers ?
Bonne question !
Le pire ne sera pas le virus, je le crains, mais ses conséquences politiques et sociales.
Les USA cessent leur contribution à l’OMS, coup formidable à la coopération internationale.
Ils renflouent leurs compagnies aériennes, à coup d’énormes subventions, versées en monnaie de singe. Fin de la libre concurrence, déchaînement de la guerre économique, et ce n’est que le début.
Le Trésor US a pris le contrôle de la FED, organisme privé. Certains y voient un terrifiant coup d’Etat, une sorte de reflet de la révolution bolchevique de 1917. Il n’y a plus de limite au flot de dollars, imprimés sans la moindre contrepartie, que les USA vont déverser sur le monde…
N’avons-nous pas, pour préserver le fonctionnement des hôpitaux et sauver quelques malades, mis en route une machine infernale ?
En sacralisant la vie humaine, n’allons-nous pas sacrifier bien des vies ?
Toujours ce fichu sacré !! Quand on le chasse par la porte, il revient par la fenêtre.
La peur du virus n’est-elle pas un mal plus terrible que le virus lui-même ?
Arrêter presque toute l’économie, confiner des milliards de personnes, pour sauver quelques vies, au nom du respect de la vie, est-ce si raisonnable, si rationnel que cela ? Se focaliser sur le visible et le décomptable, au détriment de l’invisible et du dissimulé, n’est raisonnable qu’en apparence.
Nul ne sait quelles seront toutes les conséquences de ces décisions prises dans l’urgence.
Le seul confinement en Inde semble avoir déjà fait, de par son extrême brutalité, des quantités de morts. Qu’en est-il dans nombre d’autres pays ? Qu’en sera-t-il aux USA où les gens se sont précipités chez les marchands d’armes ? Qu’en sera-t-il chez nous où la misère risque d’être pour beaucoup au bout du chemin ? Qui sait quelles violences vont naître des faillites, du chômage, de la colère, des exigences des créanciers, du coût du « quoi qu’il en coûte » ?
Cet événement est sans précédent, il nous commande de penser, de penser aussi juste que possible…
@ HOPE | 14 avril 2020 à 16:51
Deux entreprises sur le même créneau, l’une sera en faillite l’autre prospérera, que du vécu. Mon voisin pourrait en témoigner.
Bon, sa 4L est en quarantaine, quelques courses, mais elle s’ennuie un peu, il vous salue, mais pour lui aussi le confinement n’est pas le bagne.
Si on peut échapper au virus de tous les « pimpoyos » qui officient sur les plateaux TV alors là on aura réalisé d’énormes progrès.
D’ailleurs nous sommes prêts à leur laisser notre place pour le vaccin, surtout que pour eux nos grands professeurs devraient y ajouter une dose spéciale pour les soigner de la bêtise qu’ils débitent au poids.
Allez, croisons les doigts, et vive la science !
On parle encore du CNR ici ! LOL
Encore une crapulerie marxiste socialo-communiste, un poison qui a été inoculé dans notre société pour la figer économiquement et socialement et in fine la détruire.
On paye encore très cher les conséquences néfastes de cette vaste fumisterie communiste et de ses bâtards gauchistes qui tiennent le pays par la barbichette.
Il y a quelque chose qui cloche dans le discours de M. Macron.
J’entends bien qu’il faut davantage protéger les personnes âgées, mais dans ce cas pourquoi avoir réformé la retraite par capitalisation, obligeant les mêmes à travailler au-delà de l’âge de 65 ou 67 ans ? Les assurances, toujours à l’affût pour récolter des milliards, deviennent vite pinailleuses dès qu’il s’agit de rembourser ou d’avancer l’argent dû.
C’est d’une incohérence totale et d’un cynisme insupportable.
Tout le monde connaît la discrimination et la ségrégation des âges à commencer au travail – les seniors qui ne sont plus embauchables dès 50 ans et condamnés au chômage jusqu’à leur liquidation de retraite et aujourd’hui ça continue en condamnant les personnes dès 65 ans à l’isolement et au confinement sans pouvoir avoir de lien physique avec leurs proches ni les activités extérieures qu’ils ont l’habitude de pratiquer (randonnées, yoga, bridge, pétanque, rencontres amicales, etc.).
En les isolant encore plus, ces personnes ne vont pas mourir de covid-19 mais de solitude, de dépression grave et de suicide. C’est ça que nos politiques veulent pour réduire le nombre de retraités dans le seul objectif de faire des économies, alors qu’ils ont cotisé toute leur vie ? C’est une honte ! Ça risque de très mal se terminer.
Dans ce cas il faut que tous les politiques ayant 65 ans et plus quittent leurs fonctions qui coûtent un pognon de dingue aux contribuables et qu’ils restent confinés chez eux.
Je connais des gens de 25, 30 et 40 ans qui sont, au niveau de leur comportement et de leur façon de penser, déjà vieux et amorphes avant l’âge.
@ Ellen
En commençant par Brigitte qui n’a pas été élue et a dépassé les 65 ans !
Alain Finkielkraut et d’autres de sa génération : confinés et aucune exception… de sortie pour aller sur les plateaux télé.
Tout ça pour dire : que s’il avait dû être confiné seul, il se serait laissé mourir !
Quel mépris ! pour les autres personnes confinées de son âge qui avaient encore quelque occupation…
Un monde rendu triste par ceux-là même qui prétendent comprendre…