Qu’on ne s’y trompe pas, ce titre, s’il fait allusion au mouvement des Gilets jaunes, renvoie surtout à une angoisse plus profonde qui concerne la France et la sauvegarde de son identité et de son art de vivre.
Les médias classiques n’ont jamais su comment se comporter face à des Gilets jaunes dont l’histoire et les attitudes singulières et collectives ont beaucoup évolué durant presque six mois. Après les avoir peut-être traités de haut, ils en sont venus à ne plus parler que d’eux en leur consacrant chaque samedi, malgré l’affaiblissement de la fronde, une place démesurée qui relègue l’essentiel.
Quant aux indépendants sur le terrain, à l’évidence ils ne choisissent dans le réel que ce qui va au soutien des Gilets jaunes et milite, croient-ils, contre la police et le ministre Christophe Castaner.
On nous abreuve de vidéos mais, à les supposer objectives ( comme si elles pouvaient filmer le recto et le verso d’une situation et d’un conflit), elles ne dispensent qu’un unique enseignement : il est temps de mettre fin à cette protestation qui baisse de pied sans craindre que cet apaisement consacre la victoire du président.
Nous sommes contraints de nous interroger sur la justification de la poursuite de cette interminable querelle nationale. Qu’on apprécie ou non le président de la République, on ne peut pas nier cependant qu’il a mis tout ce qu’il pouvait sur la table démocratique et que sauf à exiger que les Gilets jaunes aient gain de cause sur tout, une réponse leur a été donnée et qu’elle n’est pas dérisoire.
Alors pourquoi encore chaque samedi comme une menace, pratiquement réunis, Gilets jaunes ultras et Black blocs venant au rendez-vous du désordre et de la violence (à leur convenance) ? Les premiers applaudissant et encourageant les seconds et ceux-ci protégés par le nombre.
Pourquoi ? Parce qu’il faut continuer à déplorer les blessés au lieu de faire cesser ces marches qui aboutissent inéluctablement au pire ? Parce qu’il convient chaque semaine de vitupérer les forces de l’ordre pour ce qu’elles ont accompli le moins mal possible le samedi d’avant ? Parce qu’il est doux de se jouer la comédie en s’imaginant qu’on va destituer le président, par une sorte d’inlassable répétition fomentée de moins en moins par des citoyens responsables, de plus en plus par des trublions enragés ?
Je ne sais pas si c’est le début de la fin. En tout celui d’une totale incompréhension.
Et de ma part l’expression d’un voeu. Qu’on cesse de surabonder sur les Gilets jaunes. Qu’on vérifie ce qu’il va rester de leur cause à force dégradée, les médias devenus enfin attentifs à l’important en France, en Europe et dans le monde.
Le début de la fin parce qu’un conducteur d’autobus, le 30 avril à Paris, vers 23 heures (à la station Botzaris sur la ligne 60) a, paraît-il, refusé de laisser monter une jeune fille accompagnée d’une amie parce que la première portait une jupe ? A un feu rouge, cette dernière avait pu interpeller le chauffeur sur son attitude et il avait répliqué : « T’as qu’à bien t’habiller » ! (Morandini Blog).
Une enquête interne est diligentée par la RATP.
Avant même ses conclusions, cette péripétie apparaît infiniment plus préoccupante que la queue de la protestation aujourd’hui indéterminée des Gilets jaunes. Elle l’est pour la France.
L’islam intégriste se permet tout. Le terrorisme et les massacres en ont été et en sont la traduction horriblement mortifère mais il y a un totalitarisme insidieux dont l’expression concerne bien au-delà de la RATP et qui n’a pour visée rien moins que de subvertir notre quotidien, notre culture, notre art de vivre, notre liberté d’être. Je ne crois pas forcer le trait en donnant une telle signification à une péripétie aussi ostensible de domination par une conception religieuse dévoyée mais qui semble s’ébattre de plus en plus, ici ou là, comme un poisson dans l’eau, comme un poison dans le corps.
Ce n’est pas rien que ce décret, cette injonction, cette interdiction formulés par un citoyen en principe français mais seulement désireux d’imposer sa loi contre la loi de la République.
Mais, après tout, pourquoi se gêneraient-ils, ces pourfendeurs de ce que nous sommes, ces ennemis de notre société, de notre civilisation, ces adversaires inconditionnels, politiques et férocement religieux de notre démocratie puisqu’ils ne trouvent face à eux, jusqu’à maintenant, que des contradicteurs faibles, des commerces complaisants, des religions désarmées ou d’une tolérance coupable, des autorités politiques, jusqu’au président de la République, plus tentées par les accommodements, le mantra d’un vivre-ensemble aussi ressassé qu’il est devenu le masque de l’impuissance, et un humanisme bêlant et suicidaire, que par une résistance à la hauteur du défi qui est lancé à la République ?
Dans les mille entorses à peine perceptibles du quotidien comme dans les déchirures profondes, qu’on peut craindre irréversibles, de notre vie institutionnelle, de l’univers sportif et de nos services publics, Education nationale et transports (un dossier sur ce sujet avait déjà été publiée en 2015 dans L’Obs) au premier chef.
Alors on voudra bien me pardonner si les Gilets jaunes m’apparaissent nettement moins prioritaires, aujourd’hui, que la France qui, si on laisse faire, applaudira avec masochisme au début de sa fin.
Dans l’affaire concernant les deux filles refusées du bus pour cause de « jupe trop courte », est-on certain des motivations religieuses du conducteur ?
…mais il y a un totalitarisme insidieux dont l’expression concerne bien au-delà de la RATP et qui n’a pour visée rien moins que de subvertir notre quotidien, notre culture, notre art de vivre, notre liberté d’être.
Nous ne pourrons que suivre Philippe Bilger sur cette transition même si tout n’a pas été dit sur la fronde des Gilets jaunes et ses retombées politiques.
Il faut savoir que la RATP, confrontée à de multiples attaques de bus dans certains quartiers « sensibles », dont plusieurs ont été incendiés et dont plusieurs conducteurs ont été physiquement pris à partie parce que de type trop franco-français, a cru intelligent de recruter – à l’encontre du principe d’égalité – des chauffeurs qui « ressemblaient à ceux qu’ils transportaient » (exigeons la même chose des conducteurs de corbillards…).
Cette attitude de la RATP est emblématique de la bêtise et de la lâcheté rencontrées chez d’autres acteurs de la vie publique, qu’il soient hommes politiques ou administratifs, qui, pour masquer des problèmes d’un nouveau type allant à l’encontre de la théorie du magnifique « vivre-ensemble », ont préféré jouer la carte de ce que les Québecois appellent des « accommodements raisonnables » mais qui ne sont en réalité que des démissions et des compromissions suicidaires à terme.
L’entrisme islamique à la RATP a largement dépassé la cote d’alerte.
Il faut savoir par exemple que certains conducteurs de bus refusent de s’asseoir à la place occupée par une femme dans un service précédent…
Et personne ne veut rien voir…
Ne nous y trompons pas, cette politique d’entrisme par la politique des petits pas (et des grands renoncements qu’elle implique en face), insidieusement pratiquée sous des apparences pacifiques, vise comme l’a très bien écrit Philippe Bilger, « rien moins que de subvertir notre quotidien, notre culture, notre art de vivre, notre liberté d’être ».
Et une fois que le point de non-retour aura été atteint, du fait de la démographie, la violence pourra prendre le relais.
Ce n’est pas de la fiction : il suffit de se reporter à ce qui s’est passé dans tous les pays conquis par l’Islam depuis des siècles pour s’en convaincre.
Nous en avons même un exemple récent dans un pays européen, à savoir le Kosovo, qui a pourtant été le berceau de la nation serbe et dans lequel les non-musulmans qui restent peuvent risquer leur vie.
http://www.lefigaro.fr/international/2018/02/17/01003-20180217ARTFIG00016-dix-ans-apres-son-independance-le-kosovo-face-a-un-sombre-bilan.php
@ Laurent Pelé
« Dans l’affaire concernant les deux filles refusées du bus pour cause de « jupe trop courte », est-on certain des motivations religieuses du conducteur ? »
C’est exactement le genre de question qui fait du tort à notre trop gentil pays.
Le seul fait intéressant c’est que ces jeunes filles, au moins l’une d’elles, sont issues de la diversité. La même plainte venue d’une jeune fille française de souche aurait immédiatement été taxée de racisme.
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Par ailleurs, le mouvement des GJ est en voie de marginalisation. Beaucoup de Français ont soutenu ce mouvement, non pas parce qu’ils connaissaient des contestataires mais parce qu’ils comprenaient leur revendications face à un gouvernement sourd et aveugle, plus enclin à se préoccuper des Français de la périphérie des métropoles que des zones rurales.
Toutefois, si ce mouvement est encore soutenu, c’est justement parce qu’il sert à maintenir une certaine pression sur le Président et le gouvernement sur toutes sortes de sujets. Les Français craignent à n’en pas douter que dès l’ordre rétabli, le Président ne replonge dans ses certitudes et sa vision progressiste comme si rien n’avait eu lieu.
Les Français sont inquiets sur énormément de domaines, qu’ils soient économiques, sociétaux, culturels. Et le sujet de l’Islam en France en est un majeur.
…une conception religieuse dévoyée mais qui semble s’ébattre de plus en plus, ici ou là, comme un poisson dans l’eau, comme un poison dans le corps… (PB)
Une belle métaphore qui dit bien l’insidieuse installation de nouveaux principes dans notre vie quotidienne par les tenants de cette religion.
Mais que pouvons-nous faire ou dire ? puisque toute velléité de dire est aussitôt pointée du doigt ?
@ Laurent Pelé 16:56
Vous avez mal lu Philippe Bilger.
– une jeune fille aurait été éconduite, et pas deux;
– elle portait une jupe, et pas une « jupe trop courte »;
– vous devinez une allusion à des « motivations religieuses » alors que d’autres comprendront inadaptation culturelle, comportementale, légale, etc.
Pour oser vos… approximations, de quoi voulez-vous nous convaincre ?
Mais ça démarre bien, fort, allargando.
Enfin, on peut lire ce que certains n’osent même plus évoquer tant le risque correctionnel est fort: l’Islam intégriste est un poison mortel pour notre société.
L’arrogance de ces gens, de fait, puise son existence dans la lâcheté des médias, le suivisme des populations incultes et la mauvaise foi des politiques qui savent mais ne veulent faire, pour des raisons financières.
L’intransigeance de Macron se révèle un vent coulis et la jubilation antichrétienne de la plupart de notre personnel public est le suppositoire des idées réputées libérales.
Peut-on avoir une opinion autrement qu’en faisant un cours ? pontifiant ? s’indigner ? invoquer, quoi donc, déjà, ah oui, nos valeurs.
Ces valeurs, on a marché dessus, on les a piétinées et quand on a levé le pied il n’y avait pas de reste, pour une raison bien simple ; ces valeurs n’existent pas.
Elles existent dans l’abstrait, mais ne trouvent que marginalement à s’appliquer, et encore faut-il des héros et martyrs pour en user.
La bluette de ce chauffeur de bus ne peut s’appliquer qu’à un intransigeant ou un comique. Si c’est un comique mal inspiré, gageons qu’il sera révoqué, si c’est un intransigeant, soyons sûrs qu’il sera excusé, voire expliqué et sotto voce, approuvé.
Non, mais c’est vrai, cette salope, une jupe et quoi encore ? Vous allez voir qu’elle devait venir de faire des achats de saucisson.
Attendons, mais il n’y aura rien à voir sauf l’Islam.
Quel rapport entre les GJ et ce triste fait divers ? Cela méritait peut-être deux billets, mais les deux ne sont pas liés et l’image d’une prière en plein air n’est pas un signe d’intégrisme (je n’ai par ailleurs aucune sympathie pour une quelconque religion). Par ce billet vous apportez de l’eau au moulin de de ceux qui se lamentent de leur victimisation ou de l’ostracisme envers leur religion.
C’est l’histoire d’une fille bien dodue (genre famille Groseille) qui en raison d’une jupe ras le bonbon dans laquelle elle éclate essaie de monter dans un bus tout en se dégrafant pour y parvenir.
Quand soudain un voyageur impatient placé derrière elle la pousse vigoureusement au derrière pour lui faire franchir le marchepied. Furieuse, elle se retourne vers l’intrus l’invectivant et le traitant de tous les noms. Tandis que l’homme tout tranquille rétorque, prenant malicieusement à témoins les autres voyageurs : « Mademoiselle de quoi vous plaignez-vous, c’est quand même le troisième bouton de ma braguette que vous vous apprêtiez à me déboutonner ! »
« Qu’on apprécie ou non le président de la République, on ne peut pas nier cependant qu’il a mis tout ce qu’il pouvait sur la table démocratique » (PB)
Je pense que le Président se moque des Français. Il est prêt à discuter de +/- 10 € de CSG ou d’indexation, et pendant ce temps, il signe subrepticement les accords de Marrakech, les accords d’Aix-la-Chapelle, qui engagent la France et son devenir. 10 €, on peut comprendre, mais la migration, l’OTAN, le siège à l’ONU, c’est trop compliqué pour nous, les manants. C’est ce que vous appelez « la table démocratique » ?
« Mais, après tout, pourquoi se gêneraient-ils, ces pourfendeurs de ce que nous sommes, ces ennemis de notre société, de notre civilisation, ces adversaires inconditionnels, politiques et férocement religieux de notre démocratie puisqu’ils ne trouvent face à eux, jusqu’à maintenant, que des contradicteurs faibles, des commerces complaisants, des religions désarmées ou d’une tolérance coupable, des autorités politiques, jusqu’au… » (PB)
Forcément, quand on préfère s’occuper de son petit commerce, le reste est accessoire.
C’est proprement dégu… Les mots ne sont pas assez forts pour cette classe politique qui se vend au plus offrant et que l’on entretient pour certains jusqu’à leur dernier souffle.
La colère sourde ou apparente ne vient pas de nulle part, elle englobe tout, et tout se sait.
Et dire qu’ils représentent notre pays !
5 mai 2019 | Par Fanny Pigeaud (Mediapart)
« Un ancien président, des ex-ministres, des ex-diplomates, des ex-militaires et un terrain d’action commun : l’Afrique. Au cours des dix dernières années, d’anciens représentants de l’État français se sont recyclés dans le privé en utilisant leur carnet d’adresses africain constitué quand ils étaient en fonction. Une preuve que la Françafrique a encore de beaux jours devant elle. »
Merci à eux de penser à nous en faisant des affaires avec les autres, surtout pour eux. Le reste était du théâtre, malheureusement les spectateurs floués, toujours les mêmes à acheter le billet pour peut-être y croire enfin, mais toujours déçus comme citoyens, imbéciles et cocus souvent et de ce côté-là jamais de bonnes surprises.
Les grands commis de la République, commis voyageurs de leur fonds de commerce qui affiche le plein à tous les étages.
Monsieur Bilger,
Comme l’indique Laurent Pelé | 05 mai 2019 à 16:56, à force de vouloir réagir à chaud… on fait du Castaner…
Alors, SVP, attendons d’être véritablement informés sur les réelles conditions et « réalités » de la plainte de ces deux jeunes filles.
Après il sera temps de développer ou non…
Merci.
Je crois qu’une fois encore vous mettez parfaitement en exergue la faiblesse du pouvoir envers l’islam radical. Il n’y a qu’une explication, c’est un réservoir de voix, ce sont des considérations électoralistes qui priment sur l’intérêt général de la société, autrement dit l’intérêt de quelques politiques de se cramponner au pouvoir parce que la gamelle est bonne.
Dans ce billet, Monsieur Bilger, vous exprimez ce que beaucoup de Français, qui n’ont pas renié leur identité française et bien au contraire continuent d’en être fiers parce que fiers de leur histoire et se refusant à en rougir, ressentent : la trahison par leurs élites que j’ai déjà évoquée dans un commentaire d’un billet précédent.
Toutefois, lorsque vous écrivez: « Qu’on ne s’y trompe pas, ce titre, s’il fait allusion au mouvement des Gilets jaunes, renvoie surtout à une angoisse plus profonde qui concerne la France et la sauvegarde de son identité et de son art de vivre », vous semblez dissocier en partie le mouvement des Gilets jaunes de cette perte d’identité imposée par nos dirigeants politique depuis au moins monsieur Giscard d’Estaing.
Or, à mon sens, le mouvement des Gilets jaunes, dans sa composante initiale, exprimait ce sentiment de perte d’identité, tout particulièrement ceux de la périphérie, délaissés et oubliés permanents des politiques mises en oeuvre en France.
Le second point de votre billet dresse un constat honnête et sans faiblesse de notre situation face à un certain islam qui se résume à ce passage: « L’islam intégriste se permet tout. Le terrorisme et les massacres en ont été et en sont la traduction horriblement mortifère mais il y a un totalitarisme insidieux dont l’expression concerne bien au-delà de la RATP et qui n’a pour visée rien moins que de subvertir notre quotidien, notre culture, notre art de vivre, notre liberté d’être. Je ne crois pas forcer le trait en donnant une telle signification à une péripétie aussi ostensible de domination par une conception religieuse dévoyée mais qui semble s’ébattre de plus en plus, ici ou là, comme un poisson dans l’eau, comme un poison dans le corps. »
Mais cela n’est certes pas une nouveauté depuis 1989, depuis l’affaire du foulard dans le collège de Creil:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/27/01016-20180727ARTFIG00053-l-affaire-des-foulards-de-creil-la-republique-laique-face-au-voile-islamique.php
Depuis cette date, cela n’a été que reculs successifs de nos dirigeants, de gauche comme de droite, avec des accommodements toujours plus importants quant à la « laïcité à la française » qui est conçue comme une gêne à leur action. Avec en forme de point d’orgue le fameux rapport Tuot sur « l’intégration inclusive » sous le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Sans compter le fait d’avoir confié le financement de l’islam de France au Qatar, ouvert au wahhabisme et aux Frères musulmans. Et les amis du Qatar sont aussi bien monsieur Sarkozy que monsieur Hollande…
https://www.lepoint.fr/monde/comment-le-qatar-finance-l-islam-de-france-04-04-2019-2305782_24.php
L’intégrisme musulman agit exactement comme nos sympathiques ultra-gauchistes et autres anarchistes. Sans oublier que ce type d’action souterraine est le type même de l’action des trotskistes dont la plupart des dirigeants de gauche sont issus des rangs et ont fait de l’entrisme dans les plus hautes sphères de l’État. Des financiers influents comme Denis Kessler se trouvent au sein même du MEDEF !
Alors, Monsieur Bilger, je partage votre inquiétude. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
APRES MACRON
Macron a été élu dans un incroyable concours de circonstances. Après cette élection-miracle, ses députés inconnus, recrutés sur Internet et hors sol, ont été élus dans la foulée, lui assurant une masse inespérée et honteuse de simples godillots. Le mirage se dissipe peu à peu. Et toutes les élections futures le montreront, les européennes, les municipales, la présidentielle, les législatives… Pour le macronisme, le conte de fées est fini.
Le PS est mort et ne se relèvera pas. Le RN ne fait pas mieux que le FN et stagne.
L’alternance, après le macronisme, ne peut être que le parti des Républicains. Après le désastre Fillon (costumes, épouse et compagnie), ce parti a touché le fond. Il remonte peu à peu et ne fera que remonter. C’est à lui que reviendra la succession. Il a déjà un nombre important de députés, de maires, de régions, de départements. Et les députés macronistes en carton-pâte retourneront la prochaine fois à leur métier d’avant la politique. On ne trompera pas deux fois de suite les gens.
Le roi est nu et ses députés sont en caleçon.
Ce qui est rigolo dans cette affaire, c’est que tous les protagonistes sont arabes : la jeune fille refoulée, son père, « poète algérien », qui a fait connaître l’incident, et, d’après ce dernier lui-même, le chauffeur du bus, qui serait « maghrébin » et même « islamiste ».
Inutile de dire que si un Français de souche s’avisait de discerner un « Maghrébin » à travers la portière fermée d’un autobus, et de le faire savoir, ce serait la mort sociale assurée, voire les poursuites judiciaires pour « racisme ».
Le papa poète s’est même payé le luxe de se proclamer officiellement « islamophobe », ce qui est plus que nous ne pouvons nous permettre. Il a d’ailleurs dûment reçu les menaces de mort appropriées, après avoir fait ces différentes réflexions sur sa page Facebook.
On s’amusera également de constater que ce sont pas moins de deux ministres qui sont montés au créneau à cette occasion, en promettant des sanctions exemplaires si les faits étaient avérés : la ministresse de l’indignation Marlène Schiappa, et la bien-nommée ministre des Transports Elisabeth Borne (le résultat d’un pari d’enfance, je suppose).
La RATP a lancé un appel à témoins sur Twitter, en termes délicieusement vagues : « Si vous avez été témoin d’une scène particulière mardi 30 avril sur la ligne Bus 60 à l’arrêt Botzaris vers 23 h (Paris 19e) pouvez-vous nous contacter en DM ».
Qu’en termes galants ces choses-là sont dites… La RATP ne pouvait évidemment écrire : si vous avez vu l’un de nos chauffeurs arabes insulter une jeune fille en vertu de sa religion de m…, veuillez nous le signaler immédiatement.
Je vous laisse imaginer ce qui se serait produit si une jeune fille blanche, autochtone, de culture chrétienne, avait raconté pareille mésaventure à son papa, représentant en disjoncteurs différentiels chez Legrand.
Tout le monde connaît la réponse : nib, que dalle, silence complet.
On doit importer des Arabes pour contrer les méfaits des Arabes qu’on a déjà importés. Ça va forcément bien se passer.
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@ Laurent Pelé | 05 mai 2019 à 16:56
« Dans l’affaire concernant les deux filles refusées du bus pour cause de ‘jupe trop courte’, est-on certain des motivations religieuses du conducteur ? »
Non, c’est peut-être qu’il est homosexuel, et qu’il n’aime pas regarder une fille avec des jolies jambes (remarquez, ça n’exclut pas les « motivations religieuses », comme vous dites).
Ou alors, c’est parce que c’est un couturier travaillant incognito à la RATP, et qu’il trouvait le vêtement en question vraiment trop mal coupé (remarquez, ce n’est pas contradictoire avec l’hypothèse précédente ; qui, elle-même…).
Note : d’après le papa poète (qui le tient forcément de sa fille), le chauffeur était barbu, en plus d’être maghrébin et de conduire un bus à Paris. Mais là encore, c’est peut-être un hasard…
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Que de temps perdu à discuter du sexe des démons.
Ce billet de blog associait l’affaire de la « jupe trop courte » à un problème d’islamisme. Je m’étonnais de cette association qui ne me paraissait guère évidente, vu que l’on n’avait pour l’instant que la version du père d’une des deux jeunes femmes, donc un témoin par ouï-dire et que son « témoignage » a disparu de Facebook, qu’il n’a pas réitéré cela sous forme de plainte.
Selon un syndicaliste de la RATP, les jeunes femmes ne seraient pas montées dans le bus car elles fumaient à l’arrêt.
Beaucoup ont réagi à mon post initial, voire en attaquant ma personne. Franchement, je n’ai aucune indulgence envers les islamistes ni envers les fanatiques de tout bord. Et je n’ai pas non plus d’admiration particulière pour les chauffeurs de bus.
Des versions s’affrontent et je n’ai aucun élément pour dire laquelle est la plus crédible, mais je pense qu’avant de tirer des conclusions aussi définitives il faudrait que l’affaire soit élucidée.
– L’islam n’est pas une religion, c’est une idéologie politique qui interdit la démocratie et prône un empire avec à sa tête un empereur ; c’est donc forcément radical et intégriste !

Elle se base sur les hadits, la sunna, et la charia.
Le Daech, Etat islamique ; l’Iran, république islamique, pas : musulmane !
Le mot islam n’entre dans la langue qu’en 1697 pour désigner un pays.
C’est l’Arabie saoudite et d’autres Etats terroristes qui imposent ce mot pour la religion, ainsi ils donnent le rythme et contrôle la doctrine.
La Grande Encyclopédie inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts – tome 20.
– La religion, c’est : musulmanisme, mahométisme, mahométanisme.


Elle ne prône pas d’empire, ni d’empereur, elle se base sur: Torah, Bible et Coran.
Les mots sont présents dans la langue française depuis 1330 au minimum.
Nulle part dans le Coran il n’est fait mention de : hadits, sunna, charia.
Cyclopædia, or, An universal dictionary of arts and sciences – London 1728.
Si vous pouviez cesser d’être inculte et encenser l’Arabie saoudite, cela vous ferait du bien.
C’est crapuleux de mélanger le mouvement des Gilets jaunes avec l’islam et pour bien organiser l’amalgame, une photographie de prière sur un terrain de foot !
Il y a des gens qui devraient perdre leur titre d’Honorable Honoraire !
Non! Satan, je ris de toi!
C’est en vous que j’ai foi;
Parlez pour moi!
Qu’elle puisse connaître
L’émoi qu’elle a fait naître,
Et dont mon cœur troublé
N’a point parlé!
Si l’amour l’effarouche,
Que la fleur sur sa bouche
Sache au moins déposer
Un doux baiser!…
https://www.youtube.com/watch?v=_nPaeIy__FY
C’est bien cela, le démon n’a ni sexe, ni religion, ni couleur de peau, ni nationalité ni orientation politique, et investit le jaune comme le basané, donnant à l’un comme à l’autre les raisons symétriques de se détester.
Reste alors le silence de la saine relation, le travail pragmatique, bienveillant car intraitable, du respect des lois, au-delà des militantismes dévoyés, qui ne savent que rétablir un ordre perdu dans les cooptations partisanes qui depuis trente ans nous a suffisamment prouvé son inefficacité, flattant telle ou telle catégorie par désir électoral de séduction, et désignant comme responsable de tous nos maux qui son coco, qui son bougnoule, qui son hétéro réac ou son homo trotskiste, bref, soumis au prince de ce monde qui se rit de nos querelles, se réjouit de la confusion de l’écroulement mental occidental, embrasement dont les fumées cachent qu’il est définitivement abattu, le malin, dans le cœur de ceux qui ont assez de détachement pour voir et contempler le désastre sans détourner les yeux, sans céder à la tentation des combats aveugles, et qui alors voient et entendent la parole, celle du commencement qui est semblable à celle d’après la fin :
« La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine: elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix. »
(Le Très-Bas, Christian Bobin)
Il serait temps d’enfin accéder au réel et, reconnaissant nos faiblesses, savoir alors exercer la force juste de la justesse.
Notre président, élu démocratiquement n’en déplaise à beaucoup, a l’occasion de montrer l’exemple en cet exercice, s’il sait renoncer, comme il a commencé à l’indiquer, à l’orgueil jupitérien pour accéder au pardon de l’ennemi, il saura retrouver les chemins du triomphe de Clovis, la victoire implacable de la vérité.
Mettre en parallèle les GJ qui fréquentent les ronds-points debout et les agenouillés dans les rues, fallait y penser ?!
Soumis ? Insoumis ? Entourer l’adjectif qui convient.
« …ue angoisse plus profonde qui concerne la France et la sauvegarde de son identité et de son art de vivre. »
Trop tard pour pleurer…
Avec les résultats des dernières élections de 2017, il n’y a que 33,90 % des électeurs qui se sont inquiétés de ce problème.
Alors pour les autres, qu’ils se débrouillent avec les troubadours qu’ils mettent au pouvoir depuis tellement longtemps en constatant, après incident sur incident, que toutes les promesses de leurs élus ne sont restées que des promesses.
Les seuls qui surabondent à propos des Gilets jaunes appartiennent à la radio qui vous sert de cantine.
Votre collaboration quotidienne avec l’ennemi relativise ainsi fortement votre discours de résistant et votre souci de la civilisation française.
Votre papier est très révélateur de la dichotomie de la société française d’aujourd’hui, en fait.
On a d’un côté le peuple (i.e les pauvres qui n’ont pas fait d’études, en gros) qui aspire à plus de justice sociale, choqué qu’il est des écarts de richesses croissant.
De l’autre les « élites » (i.e ceux qui ont fait des études et gagnent assez pour ne pas avoir à se soucier de leur logement, de leur santé ou de leur vacances). Dans sa variante de droite que vous incarnez, l' »élite » est obsédée par l’immigration et la « perte de son identité ». Persuadée que le peuple, paré à cet égard de toutes les vertus de la francitude, partage cette angoisse existentielle (alors qu’il n’en est rien: le peuple veut du travail et un salaire correct), l’élite a tenté de l’embarquer dans sa croisade de la pureté culturelle, sans y parvenir.
Pétri que vous êtes de vos contradictions feintes mais de votre désir d’être dans la lumière médiatique, vous avez contribué autant que les vedettes de BFM à placer les Gilets Jaunes à la une de l’actualité. Que ne pouvait-on pas lire à l’époque sur ces Français dignes qui préservaient nos valeurs (actuelles) ? Six mois après, la trahison du peuple est évidente: non, il ne marche pas dans vos délires de pétrification éternelle de la France dans sa version zemmouro-châteaubriandienne.
L’incident que vous mentionnez ensuite est grave et doit être sanctionné, s’il est vrai, car les mythomanes et les menteurs ça existe. Mais je m’étonne qu’un magistrat à la retraite, faisant souvent le fameux coup de la présomption d’innocence, fasse d »un tel fait divers le prétexte d’une énième sortie islamophobe. Comment dire, vous n’êtes pas raciste, mais vous avez un problème avec eux. Comme beaucoup des distrayants lecteurs de votre blog, fascinante photographie de cette France d’hier qui disparaît insensiblement sous les nouvelles couches qui se rajoutent au millefeuille national…
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@ Exilé
Ne parlez pas du Kosovo, vous allez finir ridicule. Je vous préviens charitablement, Eric Zemmour n’y connaît rien !
J’ai lu il y a quelques mois le livre « Une France soumise » de Georges Bensoussan, préface d’Elisabeth Badinter. Je ne saurais que conseiller à tous de le lire. Vous ne serez plus étonnés par de telles péripéties. Pour moi le début de la solution passe par une abrogation des lois Pleven/Gayssot qui nous émasculent intellectuellement et moralement.
La RATP navigue à vue dans cette affaire et dans la gestion de son personnel. D’autant plus que les syndicats sont toujours en embuscade pour déclencher une grève si un quelconque de ses bienfaiteurs encartés devait être menacé à cause de ses actions dans l’exercice de ses fonctions.
Soit on considère que les faits sont d’ordre religieux, alors le conducteur pourra répondre qu’il s’agit d’un comportement en conformité avec son bien-être sur son lieu de travail. Il ne supporte pas la vue des jambes des filles, il se sent mal. Donc pour le machiniste et son conseil juridique, tout est de la faute de la RATP qui ne met pas en oeuvre une politique sociale adéquate.
Soit on considère que les faits sont d’ordre politique mais alors le machiniste pourra amener le débat sur le terrain religieux au motif que la RATP s’engage à ne pas discriminer les conducteurs en fonction de leur religion.
Dans un cas comme dans l’autre la religion musulmane continue de progresser, de construire un nid de plus en plus vaste.
Définitions trouvées sur Internet:
« LGBTQ n’est que l’un des nombreux acronymes utilisés pour décrire les diverses communautés de personnes qui ne se définissent pas comme hétérosexuelles et/ou cisgenres. Pour mieux représenter cette diversité, certaines personnes préfèrent d’autres acronymes, y compris LGBTQQIP2SAA, qui comprend les lesbiennes, les gais, les bisexuels, les transgenres, les queers, les gens en questionnement, les intersexuels, les pansexuels, les bispirituels, les androgynes et les asexuels. Voici des renseignements complémentaires, y compris d’autres termes d’intérêt… »
Qui est le plus insensé, celui qui refuse une jupe dans son autobus ou la société qui prend au sérieux et à l’occasion légifère sur la si belle « diversité » des caprices de ses minorités ?
Si nous n’étions pas, collectivement, des intégristes du « genre » peut-être n’y aurait-il pas d’intégriste anti-jupe à la RATP…
LGBTQQIP2SAA !?!?…
L’élite démocratique et libérale – sens politique – ayant, à force de ruse, perdu toute consistance intellectuelle, s’est mise à penser de plus en plus fort que son « adversaire avait raison » ; elle finira en conséquence par rejoindre le « cimetière des aristocraties ».
« En attendant les barbares », elle jouira, nous jouirons. La joie est triste, hélas.
« Alors on voudra bien me pardonner si les Gilets jaunes m’apparaissent nettement moins prioritaires, aujourd’hui, que la France qui, si on laisse faire, applaudira avec masochisme au début de sa fin. »
On ne peut qu’applaudir: le vrai sujet pour la France c’est la non-intégration d’une communauté d’origine musulmane qui a décidé de vivre selon les préceptes du prophète en reconstituant l’écosystème d’interdits et d’obligations qui fait tout le sel d’une religion que je considère par certains aspects assez proche d’une secte.
Mais je ne crois pas qu’il s’agisse d’une « conception religieuse dévoyée » comme vous l’indiquez Philippe Bilger.
Une frange de plus en plus importante de cette communauté considère que l’application de la charia prévaut sur l’application des lois de la République.
En résumé: le bon musulman doit s’abstenir de manger des nourritures « haram » (porc, vin, et viande non égorgées rituellement), appliquer la loi du talion, jeûner pendant le ramadan, répudier son épouse, pratiquer la polygamie (difficile en Europe mais pas impossible), considérer les femmes comme des êtres inférieurs…
Cette obligation est inscrite dans le verset 38 de la sourate 4:
« Les hommes sont supérieurs aux femmes par le fait qu’Allah en a élevé plusieurs au-dessus des autres, et aussi par le fait qu’ils dépensent de leur fortune (les hommes entretiennent leurs femmes). Les femmes vertueuses sont dévouées, conservant avec soin pendant l’absence (de leurs époux) ce qu’Allah a gardé avec soin pour elles. Quant à celles dont vous redoutez l’inconduite, avertissez-les, et reléguez-les dans les chambres à coucher (à part) et battez-les ; (mais) si elles vous obéissent, ne cherchez point de voies contre elles. En vérité, Allah est haut ; Il est grand. »
Le chauffeur ratpiste de confession musulmane ne fait que se conformer à la sourate 33 et son verset 59:
« Ô toi Prophète ! Dis à tes épouses et à tes filles, et aux femmes des croyants, de laisser tomber jusqu’en bas leur robe de dessus. Il sera plus facile ainsi (d’obtenir) qu’elles ne soient pas reconnues et qu’elles ne soient point offensées. Mais Allah est pardonneur et miséricordieux ! »
C’était d’autant plus évident que la jeune femme en question à laquelle il a interdit l’accès du bus était d’origine maghrébine !
Je sais que c’est pénible de lister les sourates mais l’immense majorité des Français ne comprend pas de quoi est constituée cette religion et ce qu’il en coûte de ne pas la respecter.
Puisqu’on entre dans la période de ramadan, il faut savoir qu’il n’est pas bien vu (en fait qu’il est fortement recommandé de s’en abstenir !) de s’afficher un sandwich à la main dans une rue ou une cité phagocytée par des mahométans, surtout si on en a la tête…
Des incidents similaires à celui du chauffeur de bus se répètent ad nauseam sous d’autres formes partout sur notre territoire avec la bénédiction des intellos bobos islamos gauchistes ; pourquoi l’avoir choisi lui pour le mettre à la une des merdias ? Il ne fait qu’appliquer les principes de la charia islamiste qui règne sur le pays, qui a gangrené depuis belle lurette toutes les institutions publiques et nous a tous mis à genoux.
A force de crier haro sur le baudet FN RN pour détourner l’attention de l’opinion publique face au chaos islamique qui nous attend, nos mollahs pénètrent notre société sur leurs chameaux de Troie en toute tranquillité.
La police du service public gauchiste acquis à leur cause est là pour nous rappeler que toutes les contestations et protestations seront taxées de xénophobes racistes zeures sombres Vél d’hiv’ chemises brunes et tout le toutim du bon lexique gauchiste.
Vous vous trompez tous de bête immonde, réveillez-vous bande de bisounours !
J’ai compris ce billet de Philippe Bilger comme une relativisation de la menace que font peser les Gilets jaunes sur notre avenir, comparativement à celle que fait peser la banalisation de l’Islam intégriste, pour ne pas le nommer.
Je suis bien d’accord. Les Gilets jaunes revendiquent surtout un meilleur niveau de vie à la base. Les idéaux marxistes restent plus ou moins ancrés dans l’inconscient collectif ; mais la gauche est en capilotade. C’est maintenant à la droite à prôner et à faire préférer un État à la fois moins dépensier et moins cupide. Elle ne l’a pas toujours fait. E. Macron a échoué complètement là-dessus, il a fait haïr le libéralisme dont il se revendiquait dans ses discours, mais c’est en fait un socialiste, sauce hollandaise ou plutôt strauss-kahnienne, on finit par comprendre à quoi s’en tenir là-dessus. On le savait déjà, puisqu’il est issu du socialisme, mais il avait réussi à faire croire le contraire à pas mal de gens. Il s’en était écarté, du moins intellectuellement, et il y revient.
Or, je ne suis pas certaine que ce serait un tour de force de faire passer l’envie du marxisme aux Français, si les impôts diminuaient, si le chômage diminuait, et si l’administration était moins omniprésente. Il faudrait commencer par leur montrer où est leur intérêt, général et particulier.
L’intérêt de la crise des Gilets jaunes a été de démontrer la vulnérabilité de l’État face à une sédition malgré tout très atténuée, et peu importante en nombre. Ciotti propose de renforcer les effectifs de la force publique. Il n’a peut-être pas tort.
@ JP GAUTIER | 05 mai 2019 à 19:49
Si vous n’avez pas compris l’adéquation entre le billet de Monsieur Bilger et l’illustration choisie, je crains que vous n’ayez pas compris le sens profond de ce billet.
@ Mary Preud’homme | 05 mai 2019 à 19:50
S’il vous plaît, épargnez-nous le comique troupier, c’est franchement vulgaire et même pas drôle. Dans ce registre, le quota supportable de dames commentatrices est déjà largement dépassé !
Comment peut-on être si obtus, pour ne pas voir que tout ça n’a pas grand-chose à voir avec l’Islam mais avec la développement de la pornographie qui fait que, de temps en temps, certains hommes et les plus honnêtes, « pètent les plombs » devant l’impudicité féminine qui n’a aujourd’hui pour seul credo que « plus j’en montre, plus je suis femme » ? Toutes les petites idiotes ont mordu à l’hameçon sans voir que cette pornographie du vêtement détruit les hommes et les femmes.
Non, montrer son sexe par-devant ou par-derrière, avec des robes comme ci ou des shorts comme ça, n’est pas, ne peut pas être une revendication féminine, c’est l’ultime manifestation de la pornographie commencée dans les années soixante et qui va radicalement augmenter la violence dont les malins vont s’emparer pour déclencher une guerre qui cette fois ne sera pas de mots, mots d’autant plus faciles que monsieur Bilger bénéficie d’une aura juridique.
Quand on donne des allumettes aux enfants faut pas se plaindre si un jour ils mettent le feu aux rideaux.
Et pour conclure, si vous connaissiez l’Islam vous sauriez cher monsieur Bilger, qu’il n’est pas plus rigoriste que ne l’est le judaïsme ou le catholicisme (celui d’autrefois !). Étudiez donc l’histoire, l’anthropologie et la sociologie pour compléter vos connaissances qui, bien que très respectables, me paraissent datées… sauf votre respect, bien sûr !
« Le début de la fin ? »
Votre souci de protéger Emmanuel Macron vous fait écrire cher P. Bilger, une analyse politique bien superficielle.
« Qu’on apprécie ou non le président de la République, on ne peut pas nier cependant qu’il a mis tout ce qu’il pouvait sur la table démocratique »
C’est faux cher P. Bilger, c’est archi-faux !
D’abord, il pouvait annoncer deux mesures réclamées unanimement par les Gilets jaunes et beaucoup de Français et qui ne coûtait rien aux contribuables :
Le RIC. Aménagé certes, mais annoncé dans un cadre qui permette son utilisation pratique et non pas cette usine à gaz techno qu’il prépare.
Ensuite la proportionnelle à un taux significatif qui permette de pallier cette injustice flagrante de représentation politique des français.
Cela s’appelle des décisions politiques : mais à l’évidence, E. Macron ne sait pas ce qu’est la politique.
Ces deux mesures essentielles pour calmer ne coûtaient rien, cher P. Bilger !
Avec ces deux mesures politiques, la réindexation des retraites, toutes les retraites, sur le coût de la vie, faisait revenir une grande partie des Gilets jaunes et… des Français dans une attitude plus citoyenne.
Vous voyez, cher P. Bilger, la politique, ce n’est pas compliqué. Il faut seulement du pragmatisme, du bon sens, et de l’intelligence primaire !
Penser que le mouvement des Gilets jaunes est dans sa dernière phase est également une erreur politique grossière : vous semblez être comme E. Macron, vous avez du mal avec l’âme du peuple français.
Jérôme Fourquet l’explique fort bien dans son récent ouvrage « L’archipel français ». Et lors d’une interview récente, il donnait l’information suivante : entre 45 et 48 % des Français interrogés sont en sympathie avec les Gilets jaunes, et plus intéressant 10 % des Français se considéraient comme Gilets jaunes potentiels.
Chiffres corroborés par les faits du week-end dernier: dans ma ville de taille moyenne (70 000 habitants), alors que depuis des semaines on ne voyait plus un Gilet jaune sur les trois principaux ronds-points, samedi, j’ai calculé la présence de plus de 150 Gilets jaunes ! Et vous parlez de fin de mouvement ! Même avec un point d’interrogation !
C’est tellement parisien de penser que parce qu’il y a très peu de Gilets jaunes à Paris, le mouvement est terminé ! Il me semble, au contraire, que le mouvement se densifie mais de façon plus souterraine. En attendant une allumette !
Quant aux Black Blocs, s’ils sont présents et défigurent nos villes, vous connaissez je l’espère le responsable, mais que vous refusez de nommer : E. Macron.
Cordialement.
Bilan de Castagneur, de son berger Lallement et de ses tontons macoutes :
23 personnes ont perdu un oeil, 10 un membre, plus de 2 000 blessés dont certains gravement.
Dans le fond c’est normal de la part d’un gouvernement qui vend des armes à l’Arabie pour assassiner des innocents au Yémen !
A noter à ce sujet que les journalistes ayant dénoncé ces faits ont été placés en garde à vue et entendus.
Le classement de la France au niveau liberté de la presse est quasiment le même qu’au Kazakhstan.
Pour ce qui est de la vente d’armes, on est sur le podium mondial !!
Nous ne sommes pas en dictature, non non c’est un fake !
« Nous sommes contraints de nous interroger sur la justification de la poursuite de cette interminable querelle nationale. Qu’on apprécie ou non le président de la République, on ne peut pas nier cependant qu’il a mis tout ce qu’il pouvait sur la table démocratique et que sauf à exiger que les Gilets jaunes aient gain de cause sur tout, une réponse leur a été donnée et qu’elle n’est pas dérisoire ».
Effectivement, M. Bilger, peut-être faudrait-il souhaiter qu’on en fût au début de la fin ; car ce pourrait être aussi la fin du commencement… Mutatis mutandis, l’alternative s’est déjà posée, par exemple un certain 23 juin d’une autre année en 9.
« Messieurs, je croyais avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le bien de mes peuples, lorsque j’avais pris la résolution de vous assembler ; lorsque j’étais allé, pour ainsi dire, au-devant des voeux de la nation, en manifestant à l’avance ce que je voulais faire pour son bonheur […] Je considère que le renouvellement des Etats-Généraux […] a dû nécessairement amener des oppositions, des débats, des prétentions exagérées.
[…] Je dois au bien commun de mon royaume, je me dois à moi-même de faire cesser ces funestes divisions. C’est dans cette résolution, Messieurs, que je vous rassemble de nouveau autour de moi. J’adopterai avec plaisir toute autre vue de bien public qui sera proposée […] Je ne craindrai pas de l’exprimer : ceux qui, par des prétentions exagérées, ou par des difficultés hors de propos, retarderaient encore l’effet de mes intentions paternelles, se rendraient indignes d’être regardés comme Français.
Vous venez, Messieurs, d’entendre le résultat de mes dispositions et de mes vues ; elles sont conformes au vif désir que j’ai d’opérer le bien public ; et si, par une fatalité loin de ma pensée, vous m’abandonniez dans une si belle entreprise, seul, je ferai le bien de mes peuples.
Toute défiance de votre part serait une grande injustice ; et il est rare peut-être que l’unique ambition d’un souverain soit d’obtenir de ses sujets qu’ils s’entendent enfin pour accepter ses bienfaits ».
Par chance ou par malheur, Martinez n’est pas Mirabeau : ce dernier ne s’est jamais retrouvé coincé entre la volonté du peuple et la force des baïonnettes. Il n’était pas exfiltré, il exfiltrait…
« L’islam intégriste se permet tout »
Oui cher P. Bilger et ce n’est pas d’aujourd’hui ! Pourquoi se gênerait-il effectivement ?
Vous avez l’air de découvrir l’évidence ! Un peu comme les Pieds nickelés du journal Le Monde Davet et Lhomme, qui commencent en 2018 à découvrir la réalité des banlieues perdues de la République, non sans avoir ostracisé tous ceux qui, auparavant, dénonçaient la progression de l’islam radical en France.
Encore une fois, maintenant en 2019, le principal responsable de cette politique de l’autruche c’est Emmanuel Macron. Il faut le dire et le répéter cher Philippe Bilger. Au risque de vous arracher le coeur.
Dans sa page mensuelle du Figaro parue ce jour, Jacques Julliard le met en première place : « Une partie notable, peut-être majoritaire, à gauche notamment, mais aussi chez Emmanuel Macron et dans la haute bourgeoisie, est tacitement convertie ou résignée au communautarisme ».
C’est effectivement plus facile quand on n’habite pas dans les mêmes quartiers.
Mais enfin, quand même, cela fait quinze ou vingt ans que nous alertons sur la montée lente mais inexorable de l’islamisme. Non dans l’indifférence des « élites », mais avec leur approbation de ce vivre-ensemble totalement impossible.
Je me souviens de mon premier billet dans la presse régionale sur ce sujet paru le 8 décembre 2004. Quinze ans cher P. Bilger. Je me permets de me citer :
« …Si la plupart des considérations de la Cour des comptes sont justes, comme les vôtres d’ailleurs, il y manque l’élément essentiel qui a marqué l’arrêt de l’intégration des immigrés : l’arrivée massive, suite au regroupement familial, des populations arabo-musulmanes…
… »Depuis un siècle et demi, toutes les immigrations vers la France ont été assimilées parce qu’elles avaient pour origine des populations dont les valeurs de civilisations, les cultures, les origines latines, se retrouvaient naturellement dans le pays d’adoption qu’était la France. Et avec une volonté farouche de travailler, de s’intégrer, et d’adopter les habitudes de vie et les coutumes – sans renier les leurs – des Français… »
« …Avec les migrations arabo-musulmanes, point n’est besoin d’être chercheur au CNRS pour constater une volonté affirmée de ne pas s’intégrer, et d’imposer sa propre culture à son pays d’adoption… »
« …Le multiculturalisme est déjà en route dans bien des quartiers et c’est l’unité républicaine qui sera bientôt mise à mal si nous n’avons pas le courage de sortir du politiquement correct et de ne pas craindre de mécontenter quelques beaux esprits de gauche. Plus vite nous aurons la volonté d’affronter cette dramatique non-intégration en l’analysant sans mettre de côté ce qui nous gêne, plus vite nous trouverons les solutions. Mais surtout pas le syndrome de l’autruche… »
Billet publié le 8 décembre 2004 !
Sur le même thème, j’ai vu mes billets publiés dans les années qui suivaient dans le silence d’un désert politique, même si de nombreux courriers de lecteurs m’apportaient leur assentiment.
Pour moi, ce combat personnel est terminé. Arrivera ce qui doit arriver. L’Histoire est tragique, je le sais. J’ai toujours cru à la thèse de Samuel Huntington sur « le Choc des civilisations ». Nous y voilà !
Maintenant je réagis égoïstement : mon épouse et moi sommes trop vieux pour voir l’irréparable qui pourtant ne saurait tarder. Et je pense avoir mis mes enfants à l’abri. Pour le reste…
Cordialement.
Analyse pertinente de Monsieur Bilger.
Il remet l’église au milieu du village.
Arrêtons de nous focaliser sur 18 900 manifestants Gilets jaunes. On a mis 12 milliards sur la table et retiré les mesures impopulaires. Du calme !
Et, effectivement, on en oublierait presque de regarder de près les coups de canifs portés à notre mode de vie, à nos valeurs, à la laïcité. Une atteinte rampante, envahissante.
Houellebecq a imaginé pour nous une soumission tranquille, consentie, puisqu’en contrepartie certains bénéficient de multiples avantages. Soumission indolore et parfaitement irréaliste.
Des maires et des partis politiques sont prêts à faire beaucoup de concessions pour accroître le nombre d’électeurs potentiels.
L’action symbolique du chauffeur de bus RATP nous présente un autre visage de la soumission. Celui d’un intégrisme religieux qui impose sa loi dans un Etat laïc, démocratique et républicain: Tu ne fais pas partie du voyage si tu ne te soumets pas à ma loi.
En d’autres termes, je m’approprie un texte religieux et comme si j’en étais le garant, je l’instrumentalise contre toi.
Après le Gilet jaune barbu et haineux qui insultait publiquement Finkielkraut on peut être inquiet. Plenel est loin de nous rassurer.
« …puisqu’ils ne trouvent face à eux, jusqu’à maintenant, que des contradicteurs faibles, des commerces complaisants, des religions désarmées ou d’une tolérance coupable, des autorités politiques, jusqu’au président de la République, plus tentées par les accommodements, le mantra d’un vivre-ensemble aussi ressassé qu’il est devenu le masque de l’impuissance, et un humanisme bêlant et suicidaire, que par une résistance à la hauteur du défi qui est lancé à la République »
La lâcheté du monde politique et médiatique n’a d’égale que la hargne avec laquelle il poursuit toute critique de l’islam.
Comme le disaient les staliniens : « Quand certains obstructionnistes deviennent trop irritants, qualifiez-les de fascistes, de nazis ou d’antisémites, et utilisez le prestige des organisations antifascistes et de tolérance pour les discréditer » ou encore « Dans l’arène publique, associez constamment ceux qui s’opposent à nous à ceux dont le nom a déjà une mauvaise odeur. L’association deviendra, après suffisamment de répétitions, une réalité dans l’esprit du public ».
Interdiction donc des Finkielkraut, Zemmour, et tous citoyens immédiatement étiquetés fascistes dès qu’ils s’écartent de la bien-pensance institutionnalisée du vivre-ensemble. L’islamophobie devient un délit voire un crime d’opinion, pour ce qui est de la christianophobie, pas une condamnation.
Les Français montrent en effet une splendide insouciance (Bellamy dit: naïveté) vis-à-vis de l’immigration du Sud et de l’islam extrémiste.
Cela commence par le voile que l’on met sur sa face pour ne pas voir les phénomènes. Tout le monde peut facilement s’informer sur le nombre mondial de musulmans et de juifs (ceux-ci étant 120 fois moins nombreux que les premiers) ; les chiffres sont publiés dans nombre de pays: USA, GB, Israël etc. En France, le nombre de musulmans est tabou.
Tout se passe comme si l’INED, l’INSEE se faisaient un devoir de ne pas publier des chiffres qui « feraient le jeu des fachos ».
De temps en temps, la bien-pensance laisse filtrer un chiffre: 3 ou 4 millions de musulmans ; seulement 5 % de la population, environ…
Il faut quelque imprudence de langage pour que des informations filtrent. Ainsi, le Grand aumônier musulman des prisons plaide un jour dans les radios pour l’augmentation de l’effectif des aumôniers-imams… puisque les deux-tiers des détenus sont musulmans.
Un essayiste fait part de sa surprise au décompte des prénoms donnés en 2018 en France: 18 % sont arabo-musulmans.
On a beau aligner tous les arguments expliquant qu’il y a loin entre la proportion de nouveau-nés et celle de la population arabo-musulmane comparée à la population totale, on devine que ceux qui propagent « l’évaluation » de 3 à 4 millions pratiquent la litote.
Comme le fait avec sa pertinence habituelle ce billet, il faut faire faire prendre conscience à certains du danger de mieux en mieux installé des ennemis de la démocratie à laquelle nous tenons. « Adversaires inconditionnels, politiques et férocement religieux », ils sont d’autant plus dangereux qu’ils trouvent dans l’illusion de la bonne conscience des relais trop bien disposés, qui se droguent de bons sentiments au point d’en perdre la lucidité.
Mais ce danger est d’autant plus redoutable qu’il se combine avec la démographie africaine dont on prévoit l’explosion et les persécutions dues à diverses tyrannies qui conduisent des peuples de plus en plus nombreux à lorgner sur l’Europe, espace de paix et de prospérité, relative peut-être, mais très enviable à leurs yeux.
Il est bon d’attirer l’attention sur ces tendances puissantes et de rechercher les moyens de les maîtriser. Est-ce possible ? Le voulons-nous ? Ou va-t-on encore nous balancer l’opprobre du populisme avant même de commencer à réfléchir ?
Si les mouvements de foule répondent aux lois de la mécanique des fluides: régime laminaire, régime turbulents, les révolutions peuvent répondent aux lois de la combustion dans les moteurs. Soit comme dans la chambre de combustion d’un moteur essence, devant le front de flamme des gaz frais mais en mélange explosif comme les idées ou les mécontentements selon le moment historique et derrière des gaz de combustion. Si le front de flamme avance trop vite il se déchire, la révolution échoue, si sa progression est rapide mais contrôlée la révolution réussit.
Dans un moteur diesel il y a ensemencement d’une multitude de points inflammables et explosifs pour une révolution: les idées, les circonstances favorables diverses et variées. Alors on fait monter la pression par le nombre et tout l’ensemble explose et là plus rien ne peut plus être contrôlé : la révolution a lieu.
Votre billet fait bien comprendre quel est le processus qui se met en place.
Cette ‘’affaire’’ est à rapprocher de celle vécue samedi dernier par un kiosquier de la place de la République à Paris. Cet homme a pris l’initiative de refuser de mettre en vente le journal L’Equipe parce que la Une de ce journal affichait une photo de deux hommes s’embrassant, pour une chronique sur l’homophobie dans le sport.
Dans les deux cas, un salarié fait passer ses convictions personnelles avant son devoir. Imagine-t-on un facteur qui ne distribuerait que le courrier de la gauche ou de la droite ? Un guichetier SNCF refusant un billet pour Lourdes ? On a vu des cas de discrimination concernant les produits d’Israël, des refus de mariages mixtes, des exigences de n’utiliser que des couleurs noires (faire sans blanc).
Chacun se croit autorisé à transgresser les règlements (voir végans vs bouchers) au nom d’une prétendue dignité ou d’une définition approximative du Bien et du Mal.
Une loi ne convient pas ? On commence par pétitionner. Puis on s’agite, on organise une grève, on manifeste, on déborde, on castagne, on accuse l’autre de brutalités, de répression illégale et le jet d’une grenade lacrymogène sera bientôt assimilé aux chambres à gaz de sinistre mémoire.
Le Pouvoir réagit mollement considérant que ‘’pas de vagues’’ vaut mieux que rigueur. Sauf bien sûr pour les automobilistes, ces chiens galeux-dangers-publics qui sont sanctionnés sans pitié ni retenue pour avoir dépassé de 6 km la vitesse autorisée.
Tout se dégrade, une effroyable médiocrité s’installe au plus haut niveau des hiérarchies, l’autorité suprême étant incapable de savoir s’entourer de gens compétents et de qualité. Un peu comme ces ploucs à qui on fait goûter un très grand vin et qui, claquant bruyamment de la langue, annoncent en rigolant qu’il a de la cuisse.
Je regardais l’autre soir un documentaire sur la « drôle de guerre » (de septembre 1939 à juillet 1940) et les propagandes respectives allemandes, françaises et anglaises de l’époque. Tragiquement drôle quand on a assisté à la suite apocalyptique qui s’en est suivie. Qu’y a-t-il de changé aujourd’hui ?
Les hommes bien sûr, ils ne portent plus de chapeaux à bords roulés. Mais les discours sont les mêmes, les mensonges aussi cyniques, les lâchetés aussi minables, les appétits plus voyants, les femmes plus impliquées sans le moindre effet bienfaisant car leur quota de bêtasserie (soyons polis) n’a pas fait baisser celui de leurs homologues masculins.
Les ‘’trois M’’ (May, Merkel, Macron) font figure de comiques troupiers (amateurs) à côté des nouveaux grands asiatiques et américains. Parce que l’Europe s’est assoupie sur ses valeurs, droits-de-l’homme, Lumières et autres mirobolantes fantasmagories donneuses de leçons, il n’est pas sûr qu’elle se réveille avant d’assister à sa propre disparition.
@ Christine L. | 06 mai 2019 à 12:13
Les dames du blog auxquelles vous faites allusion (sans avoir la franchise de les nommer tout en les réduisant à un quota, bigre ! la censure prout-prout n’est pas loin…) ont pourtant une autre aura que vous, y compris question intelligence, répartie et humour !
Evidemment, si vous préférez tout ce qui est coincé, y compris dans des jupes informes ou des strings obscènes, en lieu et place d’une authentique féminité, élégante et racée, « nous » ne pouvons rien pour vous. A croire que le registre de la classe et d’une authentique féminité a une tout autre connotation dans votre esprit, bien éloignée de la simple réalité et qu’Elusen en serait (à vos yeux) le modèle sinon le gourou quand il s’acharne sur les dames qui ont l’audace de dénoncer ses errances et ses travers ?
Quant à l’anecdote qui vous a tellement choquée, je l’ai entendue racontée (en détails et sans doute mieux que par moi) dans un cabaret de Montmartre par un humoriste reconnu et réputé pour sa finesse et non pour sa vulgarité.
Mais bon, c’était un homme, lui, et je ne suis qu’une femme !
@ Yves | 06 mai 2019 à 18:22
Les chiffres existent. Il suffit d’aller les chercher. Ce n’est pas parce que le gouvernement et les médias les minimisent, qu’on ne peut pas les obtenir.
Près d’un quart de la population française est issue de l’immigration, si l’on tient compte des enfants nés au moins d’un parent étranger.
11 % de la population est composée de personnes ayant elles-mêmes immigré légalement, soit 7,4 millions d’habitants.
Il y a entre 7,5 et 9 millions de musulmans en France, dont 4 millions de pratiquants. Entre 300 000 et un million d’entre eux sont sensibles aux thèses de l’islam radical. Le premier chiffre est supérieur de 50 % aux effectifs de l’armée française, le second équivaut à ceux de l’armée russe.
Les immigrants illégaux sont entre 400 000 et 700 000.
En 2018, 255 500 titres de séjour ont été délivrés, 122 700 demandeurs d’asile ont été enregistrés, et les autorités ont dénombré 40 000 à 60 000 mineurs non accompagnés (qui sont souvent majeurs, en réalité). 15 677 immigrés illégaux seulement ont été expulsés.
Chiffres établis par Jean-Paul Gourévitch dans son livre : Grand remplacement, réalité ou intox ?, à partir des statistiques officielles françaises, étrangères, internationales et d’autres sources (la comparaison avec les effectifs militaires est de moi).
Le début de la fin, et « en même temps » la fin des illusions humanistes et bisounours du vivre-ensemble.
Thucydide dans son livre sur « La Guerre du Péloponnèse », a fort bien résumé la situation :
« La force de la cité ne réside ni dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses citoyens…/… L’épaisseur du rempart compte moins que la volonté de le prendre. »
Il ne parlait que d’un conflit entre Sparte et Athènes, c’est-à-dire un conflit où les ennemis étaient clairement identifiés et séparés géographiquement.
Nous avons dépassé cette situation, l’ennemi est sur place, souvent logé et nourri gratis, grâce à des subventions dites humanitaires.
Il y a déjà bien longtemps que la volonté de défendre le rempart ne fait plus partie des règles élémentaires de survie de notre pays et au-delà de la civilisation européenne. D’ailleurs pour qu’il y ait un rempart à défendre encore faudrait-il qu’il y ait une frontière ou une limite géographique.
Plus de rempart, nous sommes dans l’espace de Schengen, la défense de notre rempart est confiée à… à qui au fait ?
À des membres de l’UE, une structure administrative, qui n’est ni une République, ni un royaume, curieux n’est-ce pas ?
La seule structure étatique au monde, car c’en est une, qui soit indéfinissable !
Elle n’a pas de politique étrangère affirmée, sinon celle des valeurs dévaluées pour des ennemis déterminés et elle n’a pas de politique de défense militaire sinon celle de l’OTAN, donc des USA.
Même Venise qui dans l’histoire poursuivait le même but mercantile que l’UE avec le même dispositif oligarchique se définissait comme République, avait une politique étrangère et une armée de mercenaires.
Et si encore il n’y avait que cette aberration, mais il y a pire, c’est l’ouverture volontaire des frontières à ceux qui peuvent être potentiellement, qui sont ou seront nos ennemis par une impératrice sans le titre, Angela Merkel, et qui veut imposer aux autres nations la même ouverture et future servitude à une culture et religion inassimilable et l’avouant avec arrogance.
Je ne fais pas campagne pour les élections européennes, j’énonce des faits qui alignés les uns après les autres apparaissent d’une irrationalité suicidaire.
Voilà ce que conclura l’histoire plus tard, quel que soit l’historien qui écrira le début de la fin ou la fin des illusions humanistes des fausses valeurs et droits de l’homme.
Alors les Gilets jaunes dans cette affaire sont bien peu de choses.
Ils menacent un pouvoir certainement, un régime probablement, mais ils ne sont pas un danger de civilisation, même les plus ultras.
Ils veulent vivre, bien vivre, peut-être au-dessus de leurs moyens, un désir naturel et un rien infantile, mais ils sont des nôtres, ce que ne sont pas les autres.
On est scié que les media en général cachent prudemment les origines du chauffeur, et de la jeune femme. C’est le politiquement correct qui peut être le refoulement d’un racisme intrinsèque.
Marchenoir écrit dans un autre envolée jouissive, « On doit importer des Arabes pour contrer les méfaits des Arabes qu’on a déjà importés. Ça va forcément bien se passer. »
Sauf que les Maghrébins (quoique au sens strict le Maghreb c’est l’Ouest, et aussi le Maroc) ethniquement , ce ne sont pas souvent des Arabes ou pas beaucoup. Il suffit de regarder les Arabes, les vrais, ceux de la péninsule du même nom. Même les dialectes nord-africains sont en grande partie inintelligibles pour les vrais Arabes (bien plus belle langue par ailleurs que les dialectes en question).
Ceci dit, ceux autour de moi qui ne se gênent pas pour dénoncer les méfaits de leur coreligionnaires comme on dit, ce sont les musulmans. Et pas les Français « pure souche » (mythe ethnologique). Pas sûr que ce soit la majorité.
Quant au poète algérien, père de la donzelle, espérons qu’il ne lui arrive rien.
@ JP GAUTIER
« l’image d’une prière en plein air n’est pas un signe d’intégrisme »
C’est curieux comme certains peinent à voir l’éléphant dans la pièce. Définition de l’intégrisme:
Attitude et disposition d’esprit de certains croyants qui, au nom du respect intransigeant de la tradition, se refusent à toute évolution.
Regardez encore la photo. Combien de femmes voyez-vous ?
Une chose est sûre… notre président n’a pas la capacité d’assurer le consensus… S’il est légitime de par son élection, il n’est en aucun cas représentatif de la nation… Cela pose un réel problème car il est obligé d’en passer par la répression… Pour lui, les gens qui ne sont pas conformes à ses idées n’ont évidemment rien compris et il est ainsi demandé à son équipe de prodiguer davantage sous forme de pédagogie au peuple, qu’il se permet de qualifier d’enfants… Le président précédent était trop « normal », celui-ci est trop « jupitérien »… Force est de constater que notre pays ne peut être dirigé par un banquier au service de la suprématie bruxelloise…
Enfin on peut observer que toutes ces images qui tournent en boucle dans les médias comme BFM, RMC et les autres, ne servent que l’Elysée… On se croirait au temps de Berlusconi qui maîtrisait son pays grâce à sa puissance médiatique…
Pour finir cet échange en ce sympathique bistro, j’ai pris le parti de ne plus voter par défaut, donc dans l’immédiat de ne plus voter dans un pays qui m’apparaît de moins en moins démocratique…
@ Mary Preud’homme | 06 mai 2019 à 22:12
« …Elusen en serait (à vos yeux) le modèle sinon le gourou quand il s’acharne sur les dames qui ont l’audace de dénoncer ses errances et ses travers ? »
Ça, c’est le coup classique :
– vous me dites ça parce que je suis une femme !
– vous dites ça parce que je suis une noire !
Non, vous êtes une raciste, assumez-le ; cela n’a rien à voir avec votre sexe ou votre couleur de peau, mais une cervelle à la Marchenoir : atrophiée.
@ Dupont Aristide
« Et pour conclure, si vous connaissiez l’Islam vous sauriez cher monsieur Bilger, qu’il n’est pas plus rigoriste que ne l’est le judaïsme ou le catholicisme (celui d’autrefois !). »
Ce billet est, bien au contraire, la preuve que l’islam et le judaïsme qui sont des religions n’ont justement rien à voir avec le christianisme qui n’en est pas une.
Le comportement moral chrétien n’existe pas, il n’est que superficialité hypocrite, peur du qu’en dira-ton : si une jeune femme en jupe courte pénétrait dans une église, chacun se mobiliserait pour faire dans le plus bel affichage de la décence en étant le premier à lui demander de sortir, mais hors de l’église, point de morale, fais ce qu’il te plaît, telle est la devise du christianisé. Croire qu’il en était hier autrement qu’aujourd’hui relève du mythe, ce que le chrétien a toujours reproché au juif et ce qu’il reproche aujourd’hui au musulman, c’est d’être religieux, c’est de faire preuve d’une religion, d’une morale, d’être sensible au bien, au juste, etc, et ceci parce qu’il est lui-même bien trop faible humainement pour en être capable. Il suffit de citer pour s’en convaincre la féministe qui porte un décolleté qui descend jusqu’au nombril, une jupe qui remonte à ce même niveau mais qui ne supporte pas la vue d’une femme voilée parce que, selon elle, le voile signifie l’impudicité féminine…
@ S Carioca | 07 mai 2019 à 00:10
« Ceci dit, ceux autour de moi qui ne se gênent pas pour dénoncer les méfaits de leur coreligionnaires comme on dit, ce sont les musulmans. Et pas les Français « pure souche » (mythe ethnologique). Pas sûr que ce soit la majorité. »
Sauf que l’autoracisme n’est pas puni par la loi ; la même condamnation des méfaits par un « pure souche » non noir, de droite, est passible des tribunaux de l’inquisition des Torquemada islamo-gauchistes de l’antiracisme.
« Alors on voudra bien me pardonner si les Gilets jaunes m’apparaissent nettement moins prioritaires, aujourd’hui, que la France qui, si on laisse faire, applaudira avec masochisme au début de sa fin. »
Je ne pense pas que l’on puisse se faire une raison du comportement des Gilets jaunes au motif que les islamistes sont beaucoup plus dangereux que les casseurs de ce mouvement.
Les deux causes ne sont pas comparables.
Les islamistes sont des fanatiques qui agissent dans un esprit de conquête, prêts à tous les extrêmes pour parvenir à leurs fins, y compris tuer et même se faire tuer.
Les Gilets jaunes, enfin les gentils, ceux qui ont des fins de mois difficiles et qui voudraient un peu plus de considération, pas les casseurs qui se sont infiltrés dans le mouvement pour des causes beaucoup moins nobles, ne présentent pas vraiment de danger, si ce n’est leur incapacité de se structurer et donc à présenter des revendications cohérentes.
La meilleure preuve est le fait qu’ils présentent trois listes séparées aux élections européennes. Ce qui est parfaitement stupide.
Gageons qu’après le 26 mai ce mouvement va s’évaporer et disparaître comme il était venu. Il pourra remercier les chaînes d’info continue qui l’ont maintenu sous perfusion pendant six mois.
@ Patrice Charoulet
« On ne trompera pas deux fois de suite les gens. »
Parce que vous croyez que les gens qui ont été trompés non pas deux fois par la fausse droite mais plusieurs fois se résoudront – à part les éternels cocus heureux de l’être – à reconduire aux « affaires » des gens qui une fois élus sont connus pour faire le contraire de ce qu’ils ont annoncé sur leur programme en papier glacé afin de mettre en œuvre une besogne que la gauche ne renierait pas en matière de déconstruction morale et matérielle de la France, de bradage de son patrimoine industriel et culturel à l’étranger et surtout de promotion de l’invasion de populations hostiles à notre pays et ne rêvant que d’y imposer leurs mœurs d’origine ?
@ Garry Gaspary | 07 mai 2019 à 08:47
« …selon elle, le voile signifie l’impudicité féminine… »
Eh ben, il est capable de tout pour faire coller le réel à ses théories fumeuses, ce Garry.
« L’impudicité », n’importe quoi ! Et vous essayez de convaincre qui avec ce genre de manipulation ?
@ Achille | 07 mai 2019 à 09:36
« Gageons qu’après le 26 mai ce mouvement va s’évaporer et disparaître comme il était venu. Il pourra remercier les chaînes d’info continue qui l’ont maintenu sous perfusion pendant six mois. »
Eh non ! Les mêmes causes produisant les mêmes effets. Ce ne sont pas de simples caprices comme vous le croyez. Les gens simples, simplets dirait un certain, ne veulent finalement pas grand-chose. Pas de grandes théories ou de mouvements d’artistes parisiens botoxés venant faussement à leur rescousse, mais seulement le droit ultime qu’on leur fiche la paix et non pas qu’on aille les chercher dans la campagne ou la France périphérique à la fourchette à escargots.
Puisque la France se meurt je ne comprends pas cet acharnement à précipiter les choses en allant leur brûler la plante des pieds ou les brider à 80 au lieu de 90. N’importe quel cheval devient fou si « en même temps » qu’on lui tire sur les rênes on lui balance des coups d’éperons dans les flancs. Les gens ne comprennent pas:
https://www.youtube.com/watch?v=2Zyz6T6rK0I&feature=em-uploademail
La deuxième vague va arriver…
Le terrorisme et les massacres en ont été et en sont la traduction horriblement mortifère mais il y a un totalitarisme insidieux dont l’expression concerne bien au-delà de la RATP et qui n’a pour visée rien moins que de subvertir notre quotidien, notre culture, notre art de vivre, notre liberté d’être.
Le loup islamique se contente de faire le travail pour lequel il a été programmé selon son atavisme de loup.
Mais qui a laissé le loup entrer dans la bergerie, non pas seulement à la RATP mais aussi en France ?
Qui donc le caresse dans le sens du poil ?
Qui a par exemple remis personnellement la Légion d’honneur à un imam connu pour sa sympathie envers une organisation terroriste reconnue comme telle par plusieurs pays, sinon M. Juppé, cacique ou cacique émérite de la fausse droite ?
Et quand nous apprenons que M. Juppé a intégré le Conseil constitutionnel (défense de rire), n’est-ce pas un signe avant-coureur du début de la fin ?
@ Garry Gaspary
Vous persistez dans votre délire antichrétien ! Vous écrivez « ce qu’il (le chrétien) reproche aujourd’hui au musulman, c’est d’être religieux, c’est de faire preuve d’une religion, d’une morale, d’être sensible au bien, au juste, etc. »
Ah bon ? Curieusement il ne le reproche pas aux juifs, aux hindouistes et autres… Ce n’est pas ce que vous écrivez, qui par ailleurs est une vaste blague de votre part, ce qui est reproché aux musulmans mais c’est l’esprit de conquête, d’imposition de moeurs qu’ils ont fuies en quittant leur pays d’origine et qu’ils exportent vers les pays occidentaux, en fait l’islam politique…
Et « by the way », depuis quand, où, comment, les féministes ou qui que ce soit d’autre ont prétendu que le voile islamique est un signe de l’impudicité féminine ? Reprenez de la tisane mais attendez le coucher du soleil. Bonne soirée.
@ hameau dans les nuages | 07 mai 2019 à 12:20
« La deuxième vague va arriver… »
Pour que la deuxième vague arrive, il faut d’abord virer les tocards qui ont phagocyté le mouvement, à savoir : Drouet, Nicolle, Rodrigues, Branco, Chouard, sans oublier l’ineffable Francis Lalanne. Celui qui a dit : « Pour nous, la démocratie, ce n’est pas élire, c’est voter ».
Voilà un sujet avec une subtilité sémantique qui mérite de figurer dans le prochain bac philo.
@ Garry Gaspary | 07 mai 2019 à 08:47
« Il suffit de citer pour s’en convaincre la féministe qui porte un décolleté qui descend jusqu’au nombril, une jupe qui remonte à ce même niveau mais qui ne supporte pas la vue d’une femme voilée parce que, selon elle, le voile signifie l’impudicité féminine… »
Qui est cette féministe que vous nous donnez en exemple ? Une personne de votre famille ? Si tel est le cas, je vous remercie de la féliciter pour moi, non pas pour ce mot « d’impudicité » qui est d’un ridicule consommé, mais pour sa tenue qui me laisse croire que vous nous présentez une femme hors du commun, qui mérite mon amitié…
Par ailleurs, et relativement à cette affirmation imbécile :
« Le comportement moral chrétien n’existe pas, il n’est que superficialité hypocrite, peur du qu’en (« quand » c’est mieux !) dira-t-on… »
…je crois pouvoir dire que vous tenez le haut du pavé en matière d’hypocrisie, car comment expliquer ce fatras d’âneries dont vous nous abreuvez, avec cette obsession qui est la vôtre ?
Donc, et pour ne pas ennuyer les visiteurs du blog de M. Bilger, je vais faire court, les femmes qui sont des hommes comme les autres n’ont pas besoin de se soumettre aux demeurés et si lesdits demeurés s’imaginent que leur bonheur et leur salut ne peut s’exprimer que par l’oppression de la moitié de l’humanité, je propose que la femme libre puisse montrer son c* à tous les barbus de la planète afin qu’ils puissent constater de visu que rien de mystérieux ne s’y trouve.
Je crois que de cette façon simple et rapide nous trouverons le chemin qui conduira à Dieu et aux Mille et Une Nuits !
@ Achille
« Pour que la deuxième vague arrive, il faut d’abord virer les tocards qui ont phagocyté le mouvement, à savoir : Drouet, Nicolle, Rodrigues, Branco, Chouard, sans oublier l’ineffable Francis Lalanne. »
Le problème c’est que ces tocards (le mot est faible), et vous en oubliez, sont adulés. Ou même « laïkés ».
Ce qui en dit long.
@ Valery
Je crois savoir que dans les mosquées comme dans les synagogues, hommes et femmes sont dans des salles séparées ; au XXe siècle, à la messe du dimanche, les femmes étaient d’un côté, les hommes de l’autre…
Le voile sur la tête, la burqa, le niqab, l’abaya, la serpillère, le balai éponge ne sont pas dans le Coran !
C’est une invention de l’islam, pas du Musulmanisme.
Je ne sais pas pourquoi ce billet m’avait échappé.
Je suggère qu’on réécoute votre entretien avec Pierre Jourde qui a très bien analysé ce qu’il a appelé « le déni de la gauche », lequel déni paraît en effet responsable de la situation que vous décrivez ainsi que d’un certain nombre d’autres d’ailleurs.
Ah, duvent, que voilà du miel à mes oreilles de barbu agenouillé devant le céans féminin, source des plus grandes contemplations du mystère infini de nos vies.
Ne serait-ce pas dans les bras de son homme que Marie la toute sainte a vu l’ange, intuition qui souvent me revient quand entre mes bras celle que j’aime chavire au plus près mais si loin, laissant partager à ma si faible force menteuse, source de tant d’âneries comme vous dites, la toute-puissance qui sait recueillir, qui sait accueillir le fécond des faiblesses qui ne sont que l’expression réelle de la vraie force ?
Je vous réitère mes aveux, espérant cette fois qu’ils ne me vaudront pas trop de sévères réprimandes.
@ S Carioca | 08 mai 2019 à 00:29
« Le problème c’est que ces tocards (le mot est faible), et vous en oubliez, sont adulés. Ou même « laïkés ».
Ce qui en dit long. »
Pour paraphraser Charlie Hebdo : « C’est dur d’être laïkés par des cons ».
@ Aliocha | 08 mai 2019 à 09:00
Vous me prêtez trop d’importance, et mes réprimandes s’il y en a eu, ne sont que duvent…
Pourtant, vous écrivez ceci :
« …source des plus grandes contemplations du mystère infini de nos vies. »
Quand j’ai écrit cela :
« je propose que la femme libre puisse montrer son c* à tous les barbus de la planète afin qu’ils puissent constater de visu que RIEN de MYSTERIEUX ne s’y trouve. »
J’en déduis, que si de la discussion jaillit la lumière, souvent il en ressort beaucoup de
malentendus.
Je répète donc qu’il est inutile de voir du mystère là où il n’existe pas, puisque la connaissance est passée par là… aussi.
Le mystère est bon dans l’enfance de la raison et un leurre quand l’enfance est un souvenir.
Mon propos visait simplement à rappeler à ceux qui sont tentés de trouver les solutions au mal-être de notre temps, dans l’humiliation et l’oppression de l’obscur objet de leur désir, que les moyens de destruction doivent se renouveler, de façon à nous convaincre véritablement que c’est pour sauver le monde que des barbus* de tout poil viennent décider pour les femmes de ce que sera leur vie.
Ainsi, il ne convient pas de se commettre en permettant à des factieux, des séditieux et des malpropres au prétexte fallacieux d’une féministe dépenaillée, de tenir des propos imbéciles.
Un non-événement ne peut justifier que toutes les femmes se soumettent à la folie des hommes qui ne savent pas se conduire et encore moins se dominer… ici, il est utile de ne pas perdre de vue qu’il est infiniment plus facile et agréable de soumettre les autres que soi-même.
Dès lors, je n’accepte pas ce genre de propos et en effet, je n’admets pas ce type d’argumentation révoltante, sachant que se trouvent sur cette planète quantité de pays où la mode vestimentaire tient lieu de politique, et que rien n’empêche les hypocrites couards de s’installer dans ces contrées si bien tenues…
Quant au raisonnement par analogies anachroniques, il achève de rendre obsolète et vide l’ensemble de la proposition des individus perdus de vices.
C’est pourquoi et puisque la femme a porté chaque homme qui se prend pour un héros, il ne doit pas se trouver un être sensé et sensible qui lui refuse son soutien.
J’affirme que la femme est l’être le plus héroïque qui soit !
*le barbu est en général doté de plus de poils que de raison, hélas, hélas, hélas ! (barba non facit philosophum !)
@ Antoine Marquet
« Ah bon ? Curieusement il ne le reproche pas aux juifs, aux hindouistes et autres… »
Il le reprochait et le reproche toujours aux juifs. Je vous conseille de remplacer les termes islam intégriste par judaïsme dans les paragraphes de ce billet situés sous sa photo pour mieux saisir qu’il aurait pu être écrit quasiment mot pour mot par Bilger père durant les années sombres de l’histoire alsacienne…
Alors, on va sûrement me répondre : « Oui, mais non, les musulmans, c’est pas pareil que les juifs parce que les musulmans, ils sont violents ! ». Certes. Mais si les musulmans sont violents, c’est parce qu’ils appartiennent en majorité aux couches sociales défavorisées y compris symboliquement, n’ayant ainsi quasiment que la violence comme moyen de défense ou d’expression, alors que les juifs étant plus aisés pouvaient se défendre politiquement ou par voie de presse. Il faut de toutes façons noter la même manière christianisée qui cherchait hier à rendre suspecte la richesse des juifs en la nommant juiverie et qui cherche aujourd’hui à rendre suspecte la violence des musulmans en la qualifiant d’islamiste…
Ce que je dénonce, c’est bien une structure sociale qui est profondément ancrée dans nos sociétés occidentales et dont les conséquences humainement désastreuses se répètent historiquement de génération en génération. La christianisation tire vers le bas nos sociétés en empêchant de se développer l’humanité désormais qualifiée, du fait de son action millénaire, de vertueuse. Tout ce qui est chrétien est faible, tout ce qui est faible n’a qu’un moyen de survivre face à ce qui ne l’est pas : faire Eglise pour l’attaquer en masse.
Toute moralité, toute intelligence, toute culture s’éteint peu à peu dans les sociétés christianisées et tout ce qui tend à rappeler la morale, l’intelligence et la culture y est fortement condamné. Ne doivent rester in fine que la société du spectacle et des plaisirs égoïstes, le nihilisme dans toute sa splendeur, un monde où l’humain vaut encore moins que l’animal.
C’est la christianisation qui empêche nos démocraties de l’être pleinement parce qu’elle les remplit de gens irresponsables, incapables de faire preuve de souveraineté, de racistes incapables de faire l’unité nécessaire à un peuple. C’est la christianisation qui met un frein au progrès humain en créant une société de plus en plus virtuelle, résultat de la promesse d’un autre monde plus vrai, plus beau que le réel. C’est la christianisation qui permet à des minorités de prendre le pas sur la majorité dans son exaltation de la faiblesse. C’est aussi elle qui permet à des féministes de voir dans le voile un message qui chercherait à pointer du doigt l’impudicité des femmes occidentales. Contrairement, bien entendu, aux décolletés et aux mini-jupes qui sont là pour rendre l’impudicité des femmes occidentales tellement évidente qu’elle ne devrait plus être remarquable…
@ JP Gautier | 08 mai 2019 à 01:56
La coutume de séparer hommes et femmes dans les églises a cessé dès les années soixante, soit lors du concile Vatican II. De même que les femmes et jeunes filles (jusqu’à cette époque) devaient avoir la tête couverte pour participer aux célébrations cultuelles et a fortiori communier. Tradition au demeurant charmante et prétexte pour ma mère (et nombre de femmes de sa génération) à de multiples coquetteries.
Concernant les synagogues, la règle de séparer les hommes et les femmes est de moins en moins appliquée lors du culte, sauf bien sûr dans le judaïsme orthodoxe… Contrairement au port de la kippa ou d’un chapeau à larges bords foncé qui demeure obligatoire pour les hommes.
Sans oublier qu’il existe des femmes rabbin, contrairement à l’Eglise catholique (très très en retard sur la question !) où même le diaconat n’est pas admis pour les femmes.
@ S Carioca | 08 mai 2019 à 00:29
« Le problème c’est que ces tocards (le mot est faible), et vous en oubliez, sont adulés. Ou même « laïkés ».
Ce qui en dit long. »
Ce qui en dit extrêmement long. Quand les gens en sont à liker même une chèvre (animal fort sympathique avec lequel j’ai commencé ma carrière d’agriculteur) c’est que le problème est autrement plus grave que vous ne le soupçonnez. Mais vous pouvez continuer à crier haro sur le baudet (animal fort sympathique aussi mais que je n’ai pas eu).
Les gens se sentent confusément sur des sables mouvants et donc s’accrochent même à des branches pourries. L’instinct de survie on appelle ça…
https://www.youtube.com/watch?time_continue=135&v=uiXQRg8xeCw
On va vivre une époque épatante.
Et pourtant, duvent, pourtant, quel mystère qu’une mère de femme et d’homme, comme dirait Claudel ce n’est pas rien, et je ne suis pas sûr que l’héroïsme convienne pour définir cette mission si haute qu’est la gestation et l’enfantement, à moins de se prendre aux réciproques machistes qui ne sauraient que vider les mâles de leur virilité en s’appropriant leur domination illusoire, vieux rêve romantique dont on peut se rendre chaque jour compte de l’inopérante vacuité, et j’ai bien peur en l’occurrence que vous ne compreniez pas ce que j’essayais de formuler en la description de l’étreinte physique où, justement, la jouissance échappe à toute compréhension, à toute maîtrise, et nous entraîne dans cet au-delà mystérieux en ce sens qu’il échappe à nos dominations, à nos désirs de vengeance qui ne savent que résoudre les corps à des représentations pornographiques, pauvre expression de la misérable guerre des sexes.
Autrement dit, et ce n’est que mon humble position, la femme est bien plus qu’une représentation de l’héroïsme machiste en réciproque aux discriminations bien réelles qu’elle peut subir, peut-être alors entendrez-vous autrement ce que je me permets de répéter : ne serait-ce pas dans les bras de son homme que Marie la toute sainte a vu l’ange, intuition qui souvent me revient quand entre mes bras celle que j’aime chavire au plus près mais si loin, laissant partager à ma si faible force menteuse, source de tant d’âneries comme vous dites, la toute-puissance qui sait recueillir, qui sait accueillir le fécond des faiblesses qui ne sont que l’expression réelle de la vraie force ?
Il fut un temps pas si éloigné où l’on considérait à juste titre que pour une femme, se montrer à poil relevait de l’incitation à la débauche.
Ce temps-là était celui de la civilisation.
C’est malheureusement l’Islam qui n’en a pas perdu le sens, et bravo à ce courageux chauffeur de bus, car en fait de jupe, il se serait agi de minijupe. Il n’a fait que ce que n’importe lequel aurait fait dans les années 50.
@ Xavier NEBOUT | 08 mai 2019 à 18:32
« C’est malheureusement l’Islam qui n’en a pas perdu le sens, et bravo à ce courageux chauffeur de bus, car en fait de jupe, il se serait agi de minijupe. Il n’a fait que ce que n’importe lequel aurait fait dans les années 50. »
Ne désespérons pas de voir l’islam se moderniser, grâce à leurs méthodes provocs/victimaires, ils vont bien trouver un tailleur pour fatmas qui nous sortira une burqa progressiste, le bas s’arrêtant au ras du… coquillage.
Un dessin ?
@ Valery
Je crois savoir que dans les mosquées comme dans les synagogues, hommes et femmes sont dans des salles séparées ; au XXe siècle, à la messe du dimanche, les femmes étaient d’un côté, les hommes de l’autre…
Si vous parlez de l’Afrique du Nord, vous parlez d’un pays qui n’existe plus, d’une coexistence entre religions qui n’existe plus, d’une civilisation qui n’existe plus.
Désormais, les juifs et les chrétiens sont partis prier ailleurs. Il ne reste plus que les musulmans qui prient entre eux mais sans les femmes.
@ vamonos | 09 mai 2019 à 10:34
Faute d’avoir mis les pieds dans une église, un temple ou une synagogue depuis soixante ans, vous auriez dû prendre soin de lire le fil avant de publier. Auquel cas vous sauriez que la séparation dont vous parlez n’existe plus depuis belle lurette, tant pour les chrétiens (catholiques ou protestants) que pour les juifs (hormis les orthodoxes).
@ Mary Preud’homme | 10 mai 2019 à 00:07
J’ai plus de 60 ans et je continue d’aller dans les lieux mystiques de tous les pays où ma soif de voyages non encore assouvie me porte. Dans certains pays, la tolérance a disparu, remplacée par les reproches, puis la haine et la barbarie.
@ vamonos | 10 mai 2019 à 10:02
Il est vrai que ma remarque ne portait que sur les pratiques lors des célébrations dans les lieux de culte ouverts à tout public (églises, temples et synagogues) en France métropolitaine.
@ duvent | 07 mai 2019 à 20:26
Moi vous ne m’ennuyez pas, c’est toujours un plaisir de vous voir manier la boucharde avec cette dextérité qui façonne les pierres, même les plus dures et Dieu sait parfois que les imbéciles sont en granit parfois, mais votre boucharde est en acier trempé, alors…
@ Garry Gaspary | 08 mai 2019 à 11:15
Mon dieu, quel baratin ! Vous n’avez pas honte d’écrire toutes ces bêtises ?
Je ne sais pas si vous essayez de convaincre avec votre bouillie pour chat, mais je suis prêt à parier que pas un seul cerveau disponible sur ce blog ne changera d’un iota sa vision des choses à propos du christianisme.
A part peut-être quelques athées qui auraient l’idée de devenir chrétien rien que pour vous emm*rder.
Voulez pas nous lâcher un peu ? Ça commence à bien faire votre petit cinéma autour de votre psychose anti-chrétienne, on a bien compris, ça va.
Elles n’avaient pas sonné depuis 18 années. Une église délabrée au fin fond du Béarn en passe d’être restaurée.
Reconquista ! En daban !
https://www.youtube.com/watch?time_continue=44&v=A-pl6nGDykg