Le bel âge Pivot !

Bernard Pivot, âgé de 84 ans, vient d’annoncer avec beaucoup d’élégance qu’il quittait la présidence de l’Académie Goncourt. Il prévient qu’il n’a pas l’intention ensuite de remonter sur scène (Le Figaro, Le Monde).

Par une association évidente, ce départ m’a fait songer à Apostrophes, l’émission littéraire qu’il avait créée et animée du 10 janvier 1975 au 22 juin 1990 sur Antenne 2 et qui représentait un rendez-vous médiatique irremplaçable, à 21 heures 30 (de 75 à 85) le vendredi.

Pour ma part, je ne crois pas avoir manqué un seul Apostrophes sauf pour des raisons impérieuses. J’attendais l’émission avec une vive impatience et je savais que je ne serais jamais déçu, quels que soient les invités, parce que l’essentiel dépendait de Bernard Pivot, de son alacrité, de sa curiosité et de sa finesse. Il aurait donné du talent à une buse.

Je sens bien ce qu’il y a d’amertume sur aujourd’hui, dans le registre culturel, avec cette nostalgie. Je ne crois cependant pas idéaliser ce passé: un gouffre le sépare du présent et de son clientélisme distingué ou vulgaire.

Bernard Pivot ne se contentait pas de faire venir sur son plateau des gloires et des carrières déjà bien installées. Il ne m’a jamais donné l’impression d’aller au secours d’un succès largement confirmé par ailleurs. Ou, alors, de manière exceptionnelle il offrait toute la place, de manière déférente mais sans hagiographie, à des « monuments’, à des penseurs et à des écrivains dépassant de très loin le relativisme et la subjectivité des goûts.

Je suis persuadé, sur les plans littéraire, historique et judiciaire, qu’il aurait été en recherche, en découverte, en singularité. Houellebecq certes mais pas seulement. Dupond-Moretti évidemment mais une fois, pas pour son oeuvre intégrale. L’historien Gilles Antonowicz avec sa remarquable biographie de Pierre Pucheu – dorénavant il faut aussi, paraît-il, que le thème soit décent au regard de nos pudeurs ignorantes – aurait été invité par lui alors qu’il est quasiment ostracisé médiatiquement.

Il n’était pas de ceux qui cultivaient la redondance et gratifiaient certains de l’omniprésence. Il ne servait pas la soupe et ainsi chacun ne comptait que sur soi pour répondre à ses interrogations et lui offrir le meilleur.

Bernard Pivot avait lu tous les livres. Il s’en était tellement imprégné que son questionnement couvrait la palette entière de l’ouvrage et de son auteur, ne fuyant pas la superficialité quand elle était nécessaire et épousant la profondeur sans pédantisme si elle convenait.

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Surtout je garde en mémoire son ton vif, allègre, parfois critique mais sans la moindre agressivité, bienveillant mais sans l’ombre d’une flagornerie. Cela a totalement disparu depuis, aucune relève n’a été à sa hauteur. Le téléspectateur avait la certitude que l’animateur était libre, souverain dans ses jugements. Suis-je naïf mais ce prurit de marchandisation obscène qui gangrène tout, me semblait absent d’Apostrophes et cela permettait un abandon serein, intéressé aux échanges que Bernard Pivot favorisait sans disparaître lui-même.

Chercher à imiter la démarche de Bernard Pivot était voué à l’échec parce qu’elle était consubstantielle à son art de vivre et à sa passion du dialogue et de la lecture. Pour tenter de s’approcher de lui, il convenait de ne pas emprunter des chemins apparemment similaires mais aux antipodes de son questionnement : les seuls peut-être qui ont supporté la comparaison, dans un tout autre registre, ont été Eric Zemmour et Eric Naulleau et, encore très différent, Frédéric Taddéï.

Les qualités fondamentales dont Pivot faisait preuve – et le registre culturel ne les faisait pas forcément advenir – étaient l’intelligence, le regard pertinent et subtil sur le livre et la personnalité de l’auteur, et la curiosité, la volonté de ne pas s’enfermer dans ce que le littérairement correct avait déjà ostensiblement magnifié.

Jamais je n’ai éprouvé avec Bernard Pivot ce malaise que je ressens aujourd’hui. Celui qui naît d’une dépendance, de pressions, d’une sélection moins de qualité que de connivence. Il échappait à cette double facilité de la critique française: l’hyperbole ou la démolition. Une démarche confortable dans l’un ou l’autre cas.

Il se tenait au contraire à bonne distance et cette émission littéraire était décisive mon seulement grâce aux livres qui étaient présentés mais aussi parce que le talent de l’animateur, riche de tant de facettes, donnait envie de se plonger dedans.

La nostalgie d’Apostrophes est justifiée. Elle ne révèle pas le caractère réactionnaire de tempéraments désarmés par aujourd’hui. Non, c’était bien mieux avant.

Bernard Pivot tire sa révérence et quitte l’Académie Goncourt. Il lui manquera mais cela fait si longtemps qu’il nous manque, à nous.

Il prend en quelque sorte sa retraite.

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Voir les Commentaires (114)
  1. Catherine JACOB

    Dites-nous voir, vous qu’on a pu voir à L’été du livre, désormais festival littéraire Le Livre à Metz qui se déroule également désormais place de la République et plus place d’Armes – ainsi qu’au printemps, ce qui évitera peut-être aux visiteurs de glisser sur les nouveaux pavés design mais lisses de cette place et donc de passer sous un bus comme cela est récemment arrivé à une dame de l’âge de Bernard Pivot -, pourquoi ne vous voit-on pas au Livre sur la Place qui se tient place Carrière à Nancy ?
    On a pu rencontrer Bernard Pivot aux deux endroits bien que déjà assez fatigué et diminué sur Metz, du moins j’ai trouvé.
    J’ai habité quelques années dans la proximité de la place Carrière que, dans les petits matins blêmes, je traversais en courant pour ne pas rater mon train. Le charme de ce quartier de la Pépinière m’a beaucoup manqué par la suite, qui donnait la pêche pour aller travailler même quand on n’en avait pas envie…

  2. Voilà enfin un sujet apaisant, parce que Marine Le Pen et J-l Mélenchon, comment dire ? Ras le bol !
    Laissons ces deux-là se dépêtrer de leurs affaires en cours et jouer les victimes d’un harcèlement politique.
    Prendre sa retraite à 84 ans, c’est raisonnable, surtout en ce moment où nos cheminots revendiquent de prendre la leur à 57 ans, voire 52 pour les conducteurs de rames. Sans doute pour des raisons de pénibilité…
    Mais les médias nous disent que quasiment 7 Français sur 10 continuent de soutenir la grève, alors que, en même temps, il y en a autant voire plus qui sont contre les régimes spéciaux. Allez comprendre !
    Que dire de Bernard Pivot ? Difficile d’en dire du mal. C’est un peu l’anti-Zemmour finalement. Jamais de propos polémiques, toujours un bon mot pour amuser ses abonnés (dont je suis) sur Twitter.
    Je n’ai pas suivi son émission Apostrophes très régulièrement entre 1975 et 1990, vu que je n’avais pas vraiment la tête à la littérature à l’époque. Maintenant, paisible retraité, je m’y attarde beaucoup plus.
    Alors Bernard Pivot, j’aime bien, mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est irremplaçable. D’ailleurs nul n’est irremplaçable.
    Bonne retraite Bernard !

  3. Tout d’abord merci pour ce billet. Pour moi les émissions de Bernard Pivot, Apostrophes et Bouillon de culture, ont été mes universités. Quel Maître ! Je me souviens particulièrement d’une émission à laquelle participait le curé de Nazareth, le petit-fils ou arrière-petit-fils de Richard Wagner, George Steiner, Roberto Benigni. Un enchantement une merveille, avec quel talent Bernard Pivot nous a fait profiter de ces quatre invités, en ne se mettant jamais en avant, mais en favorisant constamment l’expression de leur pensée, ce qui n’existe plus aujourd’hui. Il y en a eu bien sûr beaucoup d’autres. Jamais condescendant avec aucun de ses invités, respectueux de leur point de vue, de leurs opinions, de leur art.
    Cet amateur de ballon rond est si je puis dire largement au-dessus de la mêlée, même son compte Twitter est une exception d’intelligence et de mesure, là aussi il est inégalé.
    Merci à lui.

  4. « …les seuls peut-être qui ont supporté la comparaison, dans un tout autre registre, ont été Eric Zemmour et Eric Naulleau… »
    Je m’étais promis de ne plus intervenir sur ce blog, les c**neries écrites sur moi et les insultes reçues… Mais je ne peux pas rester sans réagir à la lecture des noms de Zemmour et Naulleau. Sur un plan professionnel, ces deux-là ont démoli, parfois de façon dégoûtante, d’innombrables écrivains reçus chez Ruquier. Jamais, absolument jamais, M. Pivot ne s’est permis cela pendant des dizaines d’années.
    Mais surtout, comparer de quelque façon que ce soit M. Bernard Pivot à Eric Zemmour est tout simplement une insulte à l’encontre de BP. EZ est xénophobe (on connaît ses positions…), misogyne (nombreuses interview – Ruth Elkrief par exemple) raciste (les joueurs noirs de l’E.F.F. Audrey Crespo-Mara) ET: le 5 décembre il ose citer Carl Schmitt, antisémite virulent qui a célébré le grandeur de Hitler !! Le nom de Zemmour ne peut être attaché à celui de M. Pivot, d’aucune façon. Mais on sait que notre hôte est « amoureux » d’EZ (et Ménard).
    Très important: hello à Giuseppe, et à son voisin bien sûr et en espérant que la 4L… 🙂
    P.-S.: Inutile à ceux qui se reconnaîtront de me répondre, je ne les lirai pas.

  5. Michel Deluré

    Sans avoir suivi assidûment chaque semaine son émission littéraire, j’avoue que c’était pour moi un plaisir toujours renouvelé que de la regarder, un savoureux moment durant lequel Bernard Pivot parvenait avec justesse mais aussi malice à nous faire entrer dans l’intimité de ses invités et à nous faire découvrir l’univers de leurs œuvres.
    Avec lui, qualité et divertissement allaient de pair et nous apprenions tout simplement à aimer les livres.
    Mais il s’agissait alors d’une télévision d’un autre temps, où ne régnait pas systématiquement le diktat du taux d’audience, où la manne publicitaire n’imposait pas ses choix, où le terme « culture » n’effrayait pas, au point de reléguer les émissions auxquelles il était associé à des heures d’écoute impossibles.

  6. « P.-S.: Inutile à ceux qui se reconnaîtront de me répondre, je ne les lirai pas. »
    Rédigé par : HOPE | 09 décembre 2019 à 10:59
    MDR !
    HOPE est du genre de tous ceux qui disent qu’ils ne liront pas les réponses de ceux qu’ils ne voudront pas lire, mais qui viendra nous dire le lendemain qu’il ne répondra pas aux réponses qu’il aura lues tout en confirmant qu’il ne les a pas lues.
    On tient un bon là !

  7. J’ai eu la chance d’être invité pour assister à un « Apostrophes » à la fin des années 1980 et j’en garde un grand souvenir. Michel Serres était ce soir-là questionné par Pivot qui avait montré une fois de plus sa parfaite connaissance du livre qu’il venait présenter.
    Intéressant de voir la décontraction n’excluant pas le professionnalisme de ce grand journaliste !
    A la fin de l’émission, il était possible de bavarder autour d’un jus d’orange avec les auteurs et Bernard Pivot lui-même dont la simplicité et la gentillesse sans égales m’avaient enchanté. Petit par la taille mais très grand par le talent !
    Celui qui présente la « Grande Librairie » sur France 5 (jamais nommé par notre hôte) est à des années-lumière de son illustre prédécesseur. Je me souviens qu’il avait invité sa compagne écrivaine, Delphine de Vigan, sans mentionner ce lien. Son interview au-delà de la complaisance m’avait dégoûté du personnage !

  8. Xavier NEBOUT

    @ Catherine JACOB
    « J’ai habité quelques années dans la proximité de la place Carrière que, dans les petits matins blêmes, je traversais en courant pour ne pas rater mon train. »
    Le début d’un Goncourt ?

  9. En fouillant dans mes archives je retrouve un texte sur Macron, non pas celui qui injuriait notre passé ou reniait notre culture ou encore sur sa bisexualité exposée lors des fêtes de la musique ;
    Mais sur son rôle imposé par le grand capital mondial :
    « Pour juguler l’hémorragie, il faut d’abord une volonté politique. Une volonté politique de protéger les entreprises françaises existantes de l’assaut de fonds prédateurs ou de groupes hostiles, est indispensable. Certes, depuis le traité de Maastricht, les restrictions relatives aux mouvements de capitaux entre Etats membres ou pays tiers sont interdites mais nous pourrions pourtant dans certains cas, parvenir à protéger nos entreprises ainsi qu’Arnaud Montebourg avait tenté de le faire avec le décret de mai 2014 protégeant les intérêts stratégiques.
    Autre exemple, le démantèlement de l’empire Taittinger depuis son acquisition en 2005 par le fonds d’investissement américain Starwood. La famille Taittinger avait été contrainte à la vente de ses biens pour s’acquitter de l’ISF. Elle avait finalement empoché 428 millions d’euros avant impôts mais la vente par appartement aura rapporté 7 à 8 fois plus à Starwood.
    La cristallerie Baccarat créée sous Louis XV, passée sous pavillon chinois moins de trois semaines après l’investiture d’Emmanuel Macron, pourrait symboliser la politique passée et à venir.
    La cristallerie Baccarat créée sous Louis XV qui est passée sous pavillon chinois moins de trois semaines après l’investiture d’Emmanuel Macron, pourrait symboliser la politique gouvernementale passée et à venir. La vente du célèbre cristallier au fonds chinois Fortune fountain capital (FFC) clôture la liste qui comprenait déjà la marque de champagne éponyme et les parfums Annick Goutal mais aussi les palaces Le Martinez, Le Crillon, Le Palais de la Méditerranée, les cinq étoiles Concorde, l’Hôtel du Louvre et Le Lutetia, vendus pour la plupart à des investisseurs Qataris. Les 1120 hôtels du groupe Louvre Hôtels (enseignes Première Classe, Kyriad, Campanile, Tulip in, Golden et Royal) ont été cédés en mars 2015 au fonds chinois Jin Jiang, propriété de la municipalité de Shanghai, avec la bénédiction des ministres Laurent Fabius et Emmanuel Macron. Encouragé par ce succès, le fonds de Shanghai veut maintenant mettre la main sur le premier groupe hôtelier français Accor qui compte 4 100 hôtels et 240 000 collaborateurs.
    Les industries high-tech ne sont pas davantage à l’abri de la vente ou de la délocalisation de leur activité. Lors de son passage à Bercy, Emmanuel Macron a également favorisé la vente du stratégique pôle énergie du fleuron industriel Alstom (65 000 salariés) à l’américain General Electric (GE), celle du leader mondial des télécoms et réseaux Alcatel-Lucent (62 000 salariés) au norvégien Nokia et la fusion du spécialiste de l’ingénierie pétrolière et gazière Technip (37 500 salariés) avec le texan FMC et le déménagement du siège à Londres.
    Ces fautes stratégiques majeures apparaissent d’autant plus incompréhensibles que nous évoluons dans un climat de guerre économique mondiale particulièrement prédatrice envers l’industrie française et que nous avons déjà subi la perte de nombreux poids lourds de l’économie. »
    FIGAROVOX/TRIBUNE – Francis Journot le 07/07/2017
    On apprend aujourd’hui que le haut commissaire à la réforme des retraites est un copain-coquin des assurances qui veulent se partager ce pactole.
    Pour ceux qui n’ont pas de mémoire je reproduirai bientôt la fiche technique sur les différences de train de vie entre la présidence française et celle d’Allemagne.

  10. « Non, c’était bien mieux avant »
    Comme vous avez raison ! Apostrophes, mais aussi le Petit rapporteur, Droit de réponse ou les Dossiers de l’écran… Et ce qui est vrai de la TV est vrai de la radio, de la presse écrite et du reste.
    De Platon à Villon, cela fait un certain temps qu’on a la nostalgie de la génération précédente, mais c’est comme les paranoïaques qui ont des ennemis, parfois c’est vrai.
    Il paraît que les normaliens ne savent plus écrire. Bientôt les ingénieurs ne sauront plus faire les ponts, ni les médecins les opérations, ni les magistrats les procès… L’imprimerie a permis la Renaissance, mais je crains qu’internet ne provoque le retour au Moyen Âge (façon de parler : au Moyen Âge, les présentateurs télés actuels n’auraient eu d’influence que le jour de la fête des fous).

  11. @ HOPE | 09 décembre 2019 à 10:59
    Il est tout à fait normal que vous ne lisiez pas ceux qui ne vous lisent pas.
    N.B. : Je ne vous avais jamais lu, c’est pourquoi je m’autorise à vous résumer : pour vous BP ça va mais pas EZ et au passage vous crachez sur EZ.
    P.S. : inutile de me répondre cela n’en vaut pas la peine.

  12. « Mon père était un bon professeur de littérature. Il m’a appris la signification de la souffrance. Souffrir sans raison. »
    Quand on sait que Bukowski a été régulièrement battu par son père jusqu’à sa seizième année, on s’incline et on se dit que ce Monsieur avait de la classe, bien au-delà des apparences souvent trompeuses…
    Quant à B. Pivot et Cavanna, ils n’ont pas su faire preuve de bienveillance et d’intelligence quand Bukowski fut invité sur le plateau d’Apostrophes, aucune classe de leur part !
    « Mais quand tôt ou tard, et plus vite que vous le pensez, vous n’aurez plus la latitude de faire le malin, quand vous serez au fond du trou sinon au bout du rouleau, quand tout le monde vous aura laissé tomber, quand vous ne pourrez même plus compter sur cet inconsistant guignol, le « vous-même », tâchez alors d’en rabattre et de vous souvenir que le vieux Hank et ses livres sont là, auxquels on peut se raccrocher avec sûreté, se redoper, tenir tête à la catastrophe.
    Quand il n’y a plus personne, le vieux Hank vous tend la main. La moindre de ses pages vous parle quand plus rien ne vous dit quelque chose. »
    L. W.-O.
    http://lamaindesinge.blogspot.com/2015/09/pas-un-jour-sans-bukowski.html
    Les apparences sont souvent trompeuses, cher Philippe Bilger.

  13. Je ne comprends pas la raison pour laquelle le nom de Zemmour est évoqué ici.
    Zemmour, bien que très érudit, ne souffre pas la comparaison. Il parle trop, il interrompt ses interlocuteurs. Il est catégorique, sentencieux et parfois injustement blessant.
    En faire un animateur TV ? sûrement pas. Son intervention lors de la Convention de la Droite démontre quelles sont ses réelles compétences.

  14. « Le bel âge Pivot ! »
    Au-delà des qualités que vous citez cher P. Bilger, une autre époque, une autre cité, une autre culture, un autre monde quoi… Et surtout un formidable passeur d’intelligences.
    Cordialement.
    Hope 10:59 : Qui c’est celui-là ?

  15. @ HOPE | 09 décembre 2019 à 10:59
    J’étais bien jeune, je roulais en 4L GTL, et j’essayais de convaincre des proches qu’on venait de changer d’époque, que leurs grosses cylindrées consommaient trop, qu’ils feraient mieux de changer pour plus économique et moins polluant.
    Rien que pour me faire bondir ils n’ont fait que me contredire, la mauvaise foi comme carburant et la moquerie cachée sous un docte sérieux.
    Et moi… jusqu’à monter sur la table ! pour me faire entendre, et eux de bien rigoler… C’était un repas de famille.
    Depuis, comme pour l’escrime, j’ai appris qu’il fallait parfois rompre, on tombe parfois sur des murs et pour certains tous les arguments du monde ne les convaincront pas.
    Depuis la 4L, donc celle de mon voisin, permet de rester jeune, le carburateur a quelques soubresauts pour garder notre fraîcheur d’esprit ; sous le capot de mon véhicule il y a une belle écurie – essence of course -, je n’en pollue pas moins mais au moins je satisfais – je pense – à un environnement toujours plus restrictif ; BB ne serait pas contente non plus, les sièges sont en cuir rouge, mais aujourd’hui au fond je n’ai plus la naïveté de ma jeunesse, il reste donc la 4 L de mon voisin pour m’assurer que je suis quand même parfois dans la réalité, le béton aussi.
    Le « Laboureur et ses enfants » fait aussi partie de nos classiques, ainsi que le « Singe et le chat » et discutez avec votre coiffeuse… Enfin, si vous en avez une.
    Ne montez pas sur la table, observez l’escrime, c’est un vrai sport de stratégie. Et puis comme le dit le cardiologue que je consulte, le stress est aussi néfaste que la cigarette… Pédalez ! c’est bon pour l’esprit et la santé.

  16. Merci Monsieur Bilger de cet hommage à Bernard Pivot. Vos êtes en bonne compagnie ; avant vous, John le Carré, dans son livre de souvenirs « Le tunnel aux pigeons » a évoqué son passage à Apostrophes en des termes d’une finesse rare. Il faut lire en entier « La cravate de Bernard Pivot » mais retenons-en la conclusion:
    « Pourquoi est-ce que je raconte cette histoire. Peut-être parce que j’aime à rappeler que, par contraste avec toute la cacophonie médiatique, cette soirée (son passage à Apostrophes) est un des grands souvenirs de ma vie. De toutes les interviews que j’ai données, celle-ci restera à jamais dans mon cœur. »
    Comme le souligne John le Carré: « Aucun autre intervieweur, aucun autre journaliste, parmi les rares dont je me souviens, ne m’a autant marqué ».
    Bel hommage !

  17. @ HOPE et tous ceux qui ne se lisent pas
    Indépendamment des idées de Zemmour, le comparer à Pivot, c’est comparer Clayderman à Horowitz !
    Pivot est gourmet, jouisseur, bienveillant, et modeste, Zemmour rabat-joie, cul-serré, pontifiant et méprisant ! C’est bien plus pour cela que pour ses idées qu’il est imbuvable.

  18. anne-marie marson

    @ Lucky look | 09 décembre 2019 à 12:53
    Dans le même ordre d’idées: la société BlackRock, société multinationale spécialisée dans la gestion d’actifs, a été reçue à l’Elysée.
    La société Latécoère, paraît-il surendettée, vient de passer sous pavillon américain.
    ————————
    @ caroff | 09 décembre 2019 à 11:40
    « Celui qui présente la « Grande Librairie » sur France 5 (jamais nommé par notre hôte) est à des années-lumière de son illustre prédécesseur. Je me souviens qu’il avait invité sa compagne écrivaine, Delphine de Vigan, sans mentionner ce lien. Son interview au-delà de la complaisance m’avait dégoûté du personnage ! »
    Je ne regarde pas souvent la Grande Librairie, mais l’émission de mercredi dernier était très bien, un peu ampoulée comme d’habitude, mais très bien.

  19. Il faut reconnaître que Bernard Pivot a bénéficié d’une totale liberté pour présenter son émission et ses invités.
    Que dirait le CSA d’aujourd’hui si prompt à sanctionner le moindre « dérapage » après avoir été « alerté » et avoir regardé cette vidéo ? Je n’ose l’imaginer.
    https://www.youtube.com/watch?v=C99h2r8txh4

  20. @ Lotus
    « Il est tout à fait normal que vous ne lisiez pas ceux qui ne vous lisent pas.
    N.B. : Je ne vous avais jamais lu, c’est pourquoi je m’autorise à vous résumer : pour vous BP ça va mais pas EZ et au passage vous crachez sur EZ.
    P.S. : inutile de me répondre cela n’en vaut pas la peine. »
    Ah bah oui, c’EstBienVrai ça ! (comme dirait…?). Il est tout à fait vrai que je ne peux pas lire ceux qui ne me lisent pas, parce que ceux qui ne me lisent pas, forcément… ne m’écrivent pas, donc forcement je ne les lis pas !! Z’avez suivi ?? Je blague HIHI.
    Par ailleurs, effectivement BP ça va, bien même. Par contre pour ce qui concerne EZ, je ne lui crache pas dessus, je me contente de dire qui il est, de façon tout à fait neutre, chacune de mes affirmations pouvant être prouvée. Je ne le ferai pas, cela va me donner la nausée.
    Bien sûr je vous réponds, vous vous êtes bien donné la peine de m’écrire. :-))

  21. « Et moi… jusqu’à monter sur la table ! pour me faire entendre, et eux de bien rigoler… C’était un repas de famille.
    Depuis, comme pour l’escrime, j’ai appris qu’il fallait parfois rompre, on tombe parfois sur des murs et pour certains tous les arguments du monde ne les convaincront pas. »
    Je fais partie de ceux qui continueront à monter sur la table jusqu’à la fin de mes jours et assener des arguments tout en sachant que je ne convaincrai probablement personne. Bien que… on ne sait jamais ! De toute façon, cela me fait rester jeune. Oui oui, malgré mon âge…
    Vous lire me ravit à chaque fois, je vous assure et vous remercie de cela très sincèrement.
    Portez-vous bien s’il vous plaît. Votre voisin aussi et… longue route à la 4L ! :-))

  22. @ HOPE
    Au sujet de Zemmour: « Le 5 décembre il ose citer Carl Schmitt, antisémite virulent qui a célébré le grandeur de Hitler !! »
    Je ne connais pas les propos de Zemmour au sujet de Carl. Mais sur le principe, navré de vous contredire, mais les propos de Schmitt, bien qu’ils aient servi à fonder le régime nazi, restent d’actualité en philosophie du droit constitutionnel. Walter Benjamin débattait Carl Schmitt, et Giorgio Agamben, philosophe difficilement classable à droite, n’hésite pas à revenir sur ce débat de philosophie de l’état de droit en citant le plus sérieusement du monde Carl Schmitt.
    Carl Schmitt reste, qu’on le veuille ou non, incontournable, et il faut l’étudier sérieusement.

  23. « Bien sûr je vous réponds, vous vous êtes bien donné la peine de m’écrire. »
    Rédigé par : HOPE | 09 décembre 2019 à 16:08
    Allez hop ! j’m’y colle !
    Mon HOPE chéri, je viens vous dire que je ne vous dirai plus rien car je n’ai rien à vous dire et que je ne vous en dirai pas plus.
    Ne me répondez pas, je ne vous lirai pas et ne vous dirai pas si j’ai lu votre réponse que vous ne vous êtes pas donné la peine de ne pas m’écrire.
    Si vous voyez un non-message ça veut dire que je ne l’ai pas écrit.

  24. « …Giorgio Agamben, difficilement classable à droite, n’hésite pas à revenir sur ce débat de philosophie de l’état de droit en citant le plus sérieusement du monde Carl Schmitt. »
    Rédigé par : F68.10 | 09 décembre 2019 à 16:52
    Faut-il être de droite pour parler de Hitler ? ça devient une lubie !
    MM. les gauchistes socialococos, Hitler est à vous, c’est votre bébé, ce sont vos idéologies criminelles qui ont créé la Bête Hitler ! Tout comme les staliniens, Polpotistes, serial killers de l’humanité, tous de gauche !
    Et ne venez pas nous narguer avec des Pinochet, Franco, taxés de droite, qui ont un palmarès mortuaire minable et insignifiant comparé au vôtre.
    National-socialisme, ça ne vous dit rien ?
    Les de gauche ont des arguments pathétiques mais imparables pour les petites cervelles prolos : quand leur socialisme tourne mal c’est la faute à la droite, c’est un faux socialisme, une droite masquée en socialisme, ben voyons !

  25. @ F68.10
    « …mais les propos de Schmitt, bien qu’ils aient servi à fonder le régime nazi, restent d’actualité en philosophie du droit constitutionnel… »
    Et on publie des insanités pareilles sur ce blog !?!? C’est absolument inadmissible. Nausée !

  26. Les émissions de Pivot étaient des rendez-vous incontournables pour moi, j’ai de grands souvenirs de grands penseurs, de grandes figures, d’écrivains du XXe siècle que j’ai pu écouter à loisir. Il ne se mettait pas en avant, il avait un réel intérêt à écouter son invité et c’était pour ça que j’étais là, ça tombait bien. S’il savait gérer le clash, il ne le provoquait pas, rien à voir avec les émissions d’aujourd’hui. Et c’est la littérature qui était reine, pas le spectacle qui fait le buzz, ou le zapping.
    Je serai plus nuancée sur sa compréhension de la profondeur, il m’a quelquefois frustrée par ses évitements avec certains auteurs qu’il ramenait sur des terrains où il était plus à l’aise. C’était compréhensible, lui-même, de toute façon, ne cachait pas qu’il était un autodidacte.
    Vous ne citez pas Busnel, je ne vous en fais pas grief, il était bien meilleur dans ses premières émissions, quand il ne jouait pas à l’animateur. Maintenant, j’enregistre « La Grande Librairie » et je coupe ses longues présentations pour n’écouter que l’auteur.
    Par contre, je ne comprends même pas pourquoi vous citez Zemmour dans ce billet, il ne fait pas des émissions littéraires.

  27. @ breizmabro
    J’ai écrit à propos de cette émission avec Bukowski à 13 h 39.
    Les apparences sont souvent trompeuses concernant Buk, B. Pivot et Cavanna.
    Bien à vous.

  28. @ anne-marie marson | 09 décembre 2019 à 15:34
    Une question se pose : quel est le pourcentage que reçoit Macron sur toutes ces transactions ? Il est évident qu’il sera remercié d’une façon très discrète en droit d’utiliser à sa convenance tout ce dont il aura envie sur la planète et ce jusqu’à sa mort. Les deux millions d’euros que coûte Sarkozy chaque année à la France seront une pacotille en comparaison (il faut quand même se souvenir que le frère de Sarkozy avait été nommé directeur chez Carlyle).
    Le Français est vraiment pacifique pour supporter tout cela et s’endetter chaque année un peu plus pour engraisser ses dirigeants dictatoriaux.

  29. @ sylvain
    « MM. les gauchistes socialococos, Hitler est à vous, c’est votre bébé, ce sont vos idéologies criminelles qui ont créé la Bête Hitler ! Tout comme les staliniens, Polpotistes, serial killers de l’humanité, tous de gauche ! »
    Je n’ai pas compris. Vous parlez de moi ?
    Il me semble avoir sur ce blog déclaré à plusieurs reprises ma flamme pour Macron et Schneider-Ammann. Et avoir dans le passé contrôlé l’allocation de quelques menus millions en tant que gestionnaire du risque financier. C’est le profil typique de votre bolcho avec un couteau entre les dents ?
    Madre di Dio !

  30. @ sylvain | 09 décembre 2019 à 16:56
    C’est quoi « HOPE-jack-alpi » des amis à Elusen et à Tomas ? Des chasseurs de puces, des gars de nulle part qui voudraient montrer qu’ils en ont, des sans domicile fixe ?
    Ils me font penser aux personnages du livre de Jack London, le Peuple de l’abîme.

  31. Cher Philippe,
    Vous évoquez le saint Bernard de la littérature.
    De Bernard Pivot, nous n’avons pas beaucoup suivi l’émission Apostrophes et nous regardons parfois des retranscriptions sur les archives INA.
    L’émission la Grande Librairie est sympa et sur France Culture, il existe de nombreuses interventions littéraires de grande qualité.
    françoise et karell Semtob

  32. Claude Luçon

    C’est toujours un plaisir de suivre ce blog, mais Philippe nous ferait un grand cadeau de Noël ou de Nouvel An en invitant Bernard Pivot à un entretien rien que pour nous !

  33. @ Sophie 09 décembre 18:11
    En même temps, comme dit l’autre, Bukowski avait fait fort ce jour-là, buvant au goulot le vin blanc qu’il avait amené en douce sur le plateau*.
    Du coup on, JE, comprend mieux l’attitude de Pivot, voire de Cavanna qui avait eu la courtoisie de venir à jeun à l’émission de Pivot.
    Des fois les provocateurs eux-mêmes savent se tenir.
    En fait je soulignais surtout la différence entre le CSA de l’époque et celui d’aujourd’hui, celui qui « lâchait la bride » à l’animateur de son émission fétiche, et le CSA d’aujourd’hui, courroucé (sic) au moindre relâchement et, surtout, attentif aux ‘dénonciations’ de quelques frustré.e.s.
    Si vous écoutez le début de cet extrait vous constaterez que non seulement il est question de fric et de c*l, mais également que l’écrivain (devenue écrivaine par la magie du XXIe siècle et de l’écriture inclusive) employait le mot « connasses » pour parler de quelques-unes de ses contemporaines mais faisait le distinguo en disant aux messieurs présents qu’il ne fallait pas confondre « égalité » et « identité ».
    Le plus insolent des deux à été tout de même Bukowski qui sifflait son vin blanc au goulot, à côté de Pivot qui ne bronchait pas.
    *J’étais devant mon poste ce soir-là.
    Adéo Sophie.

  34. Mary Preud'homme

    On ne peut nier le talent vendeur de Bernard Pivot à mettre des auteurs parfois inconnus du grand public sur le devant de la scène, voire en tête de gondole sous les projecteurs, afin de faire la promotion de livres bien souvent sans intérêt !
    En quelque sorte un talent d’épicier de la culture devenue un produit de consommation comme un autre, vantée comme une réclame et achetée au décamètre pour faire bien dans sa bibliothèque.
    Disant cela, je sens que je vais me faire apostropher d’importance !

  35. Pierre Blanchard

    @ breizmabro | 09 décembre 2019 à 20:06
    *J’étais devant mon poste ce soir-là.
    Avec une bouteille de Chouchen ??
    Non, n’avouez pas, il y a prescription.
    🙂

  36. @ sylvain
    On me dit que vous m’avez écrit. Je ne vous ai pas lu mais j’ai cependant une « réponse » pour vous: PROUT ! Voilà…!
    —————————————————-
    @ agecanonix
    CHUT !

  37. Le plus bel exploit médiatique de Bernard Pivot, c’est son émission avec Patrick Modiano en 1985.
    Je m’en souviens encore, c’est l’une des très rares émissions qui soit restée dans ma mémoire.
    C’est là qu’on voit plus que le talent, le génie de Pivot. Arriver à faire une émission avec un auteur un peu autiste, ou trop timide (la frontière est difficile entre ces deux qualités), n’est pas à la portée de n’importe quel producteur de télé.
    https://www.ina.fr/video/I05124124

  38. @ HOPE
    « On me dit que vous m’avez écrit. Je ne vous ai pas lu mais j’ai cependant une « réponse » pour vous: PROUT ! Voilà…! »
    Vous avez aussi le droit de tenter d’écrire quelque chose de constructif au lieu de nous gratifier de vos flatulences cérébrales.

  39. Belle nécrologie ! Mais en fait, BP n’est pas encore mort… Voilà bien le piège du c’était-mieux-avantisme appliqué à tout. Heureusement, lorsqu’on a mal aux dents, il y a mieux aujourd’hui que la roulette à pédales. Heureusement aussi, grâce au Net, on peut assouvir ses curiosités, pallier ses insuffisances, même lorsqu’on est campagnard, au milieu de nulle part. Au revoir et merci Monsieur Pivot, nous avons lu, nous lisons et nous lirons encore sans vous. Tant que la curiosité du prochain livre poindra, la vie vaudra encore le coup. A défaut de Pivot, il y a les sites des éditeurs, des auteurs, et les critiques dont nous avons noté que leurs goût recoupent le nôtre, les forums de lecteurs, les médiathèques, les amis lecteurs et prêteurs de livres…

  40. @ Mary Preud’homme
    Bernard Pivot est le pivot, comme si le nom l’y prédestinait, entre le public et les auteurs.
    Il rend accessible sans démagogie, il soutient les auteurs comme celui qui sait les traduire pour tous, et par son amour de la vie, les rend à la vie, que souvent la création fait traverser pour aller au sens, au style, à tout ce qui, extrêmement exigeant, peut la dessécher de même que l’insuccès l’aigrir.
    S’il était un épicier, ce serait celui des Restos du cœur, ou s’il s’en trouve encore, celui qui fait crédit aux habitués, comme paraît-il, cela arrive encore à certains tenanciers de bistrots.
    Mais Pivot évoque plutôt le père Noël des écrans que lecteurs et auteurs ont perdu.
    Il lisait les auteurs, quand tant d’animateurs ne le font pas !
    https://www.marianne.net/culture/les-coulisses-des-emissions-litteraires-0
    Il fallait bien que quelqu’un vous apostrophe !
    Mais tout arrive, vous êtes pardonnée, en l’occurrence, de vous être pris à un honnête passeur de rêves.
    A un amateur de vin, qui rappelle qu’on peut l’avoir bon ! Puisque sous l’influence de Pivot, je suis en plein enchantement, je vais même vous souhaiter malgré tout un bon Noël, et même, aux amis, ennemis, indifférents, enfin, à tous sur ce blog.

  41. Bernard Pivot bien sûr, la nostalgie joue à plein.
    A travers Pivot chacun pleure sa jeunesse. Un monde qui était meilleur, « c’était mieux avant ».
    Toutefois, je ne l’ai jamais entendu descendre en flammes tous ces scribouillards qui ont disparu depuis. Sa gentillesse nous accablait. Jamais un doute sur l’imbécillité de son interlocuteur. « Toujours à l’écoute », comme on dit aujourd’hui.
    Il nous aura vendu des milliers de livres illisibles aujourd’hui. Mais toujours sympa Bernard Pivot. Un amour.
    Chirac de la littérature, je ne l’ai jamais vu s’insurger sur quoi que ce soit, la pente douce. L’insignifiance portée au Panthéon.
    PS: Je ne sais pas à qui vous parlez, mais j’ai quatre trentenaires autour de moi (gendres et belles-filles) qui se fichent totalement de Bernard Pivot…
    À quand un billet sur le pithécanthrope ?

  42. Le dernier gadget à la mode est le simulateur de pension de retraite. Il paraît que chaque syndicat a le sien et que, plus le syndicat est révolutionnaire, moins le résultat du calcul est réconfortant.
    Alors, l’allusion irresponsable à « 84 ans, âge pivot », alors que dans une de ses variations les plus courageuses le gouvernement n’avait pas dépassé 64 ans, est une galéjade qui a littéralement fait dérailler SUD Rail.
    Au train où vous allez, cher Philippe Bilger, vous allez finir par causer des désordres sociaux !

  43. @ Augier
    Comme vous rendez hommage aux bibliothécaires et à Internet, et qu’on cherche à faire ou se faire plaisir durant les fêtes, je vous conseille une création parfaite, n’en déplaise à certains :
    http://www.mediatheque-noisylesec.org/lf/index.php/abeille-jacques/
    En fait, il y a plus de trois livres… Attila, le Tripode ? Attila puis le Tripode, une maison d’édition se scinde en deux, alors comment le dire ? Je n’aime pas l’arbitraire.
    Bref, on vous offre les mers perdues, si je puis dire, d’Abeille… Et les repreneurs du rêve suscitèrent un beau livre, je veux dire plein de belles images, en plus du fait que du point de vue esthétique, Attila et le Tripode ont fait fort, à la base.
    Donc le dessinateur des Cités obscures en collaboration avec Abeille :
    http://labdmemmerde.blogspot.com/2012/09/le-cycle-des-contrees-les-mers-perdues_18.html
    A l’amateur de lectures et celui qui rappelle que le monde n’est pas mort, il bouge toujours, merci, et, un peu en avance, bonnes fêtes !

  44. Mary Preud'homme

    Quant à la photo d’illustration de Pivot, quelle banalité !
    A part les « énaurmes » sourcils en broussaille à la teinture improbable de cet octogénaire ravi de la crèche, lesquels sourcils lui servent d’abat-jour, on ne peut pas dire que le portrait de ce personnage refléterait si peu que ce soit l’image d’une personnalité brillante et hors du commun !

  45. @ Savonarole | 09 décembre 2019 à 23:50
    Touche pas à mon Pivot.
    D’ailleurs comment voulez-vous que nos envahisseurs connaissent ce moment radieux de bonheur collectif qui ne peut plus être depuis l’arrivée du mauvais cru présidentiel ininterrompu depuis Sarkozy.

  46. Catherine JACOB

    @ Xavier NEBOUT | 09 décembre 2019 à 11:50
    « Le début d’un Goncourt ? »
    Si seulement. Mais non, juste l’éventuel début d’un thriller.

  47. Michel Deluré

    Un philosophe, à qui il était demandé s’il pensait que vingt ans était le plus bel âge de la vie, répondait que « vingt ans n’était que le plus bel âge des vies ratées ».
    N’en déplaise à ceux dont la seule évocation du terme « philosophe » déclenche une crise d’urticaire, voilà une réponse sensée qui exprime bien la réalité.
    Et Bernard Pivot, qu’il ait plu ou qu’il ait déplu, en est je pense la parfaite illustration, lui dont la vie n’a été qu’une succession d’âges plus beaux les uns que les autres, parce qu’elle a été riche et passionnée.

  48. hameau dans les nuages

    @ sylvain | 09 décembre 2019 à 17:22
    C’est pas faux.
    ———————
    @ Giuseppe
    Je commence à réparer un solex 5000. 1.3 l aux 100… Alors qu’au village de 1 200 habitants, nouvelle lubie, ils installent une station de vélos… électriques… qui vont être l’objet de convoitises peu recommandables.

  49. @ F68.10
    « Vous avez aussi le droit de tenter d’écrire quelque chose de constructif au lieu de nous gratifier de vos flatulences cérébrales. »
    Non. Avec des personnes comme vous qui trouvez intérêt à quelqu’un comme Carl Schmitt, antisémite notoire, adhérent au parti nazi, je n’ai que deux réponses: prout ou beurk. A votre encontre, je choisis les deux !

  50. Patrice Charoulet

    Les émiles
    Depuis quelques lustres, on a francisé nombre de mots étrangers. On a bien fait. « Conteneur » a remplacé « container », « supporteur » a remplacé « supporter », etc.
    Un écrivain français, que je je connais bien, sans demander l’avis de personne, n’écrit pas «e-mail », mais un « émile ». C’est amusant. Je doute fort, hélas, que les dictionnaires adoptent cette trouvaille et que les Français l’utilisent couramment.
    Pire, si je l’utilisais dans un journal, la plupart des lecteurs penseraient :
    « Il a fait une faute, cet ignorant ; on ne dit pas : « un émile », on doit dire un « e-mail ».

  51. Rédigé par : HOPE | 10 décembre 2019 à 10:19
    Comme aurait dit La Fontaine :
    HOPE le flatuleur qui vit aux dépens de celui qui dégoûte.

  52. anne-marie marson

    @ Lucky look | 09 décembre 2019 à 18:14
    « Une question se pose : quel est le pourcentage que reçoit Macron sur toutes ces transactions ? »
    Je dois dire que je ne sais pas, je ne suis pas économiste, mais j’aimerais bien le savoir (si vous avez des informations…). En tout cas sûrement de quoi vivre luxueusement.
    Surtout que notre cher président sera à la retraite à 44 ans. Son épouse Brigitte est déjà à la retraite depuis plusieurs années.
    C’est donc un couple de retraités que nous avons à l’Elysée. Et qui auront une confortable retraite à vie.
    Et qui pourrissent la vie de leurs compatriotes en déclenchant par leur incompétence, à Noël, une grève qui empêche le salarié lambda GJ de se déplacer pour acheter les cadeaux de Noël, la dinde et le bûche du réveillon, alors qu’il n’y aura aucun problème à l’Elysée pour le foie gras et le champagne !

  53. @ HOPE
    « Non. Avec des personnes comme vous qui trouvez intérêt à quelqu’un comme Carl Schmitt, antisémite notoire, adhérent au parti nazi, je n’ai que deux réponses: prout ou beurk. A votre encontre, je choisis les deux ! »
    C’est ballot. Je m’intéresse à tout, y compris aux délires. Surtout aux délires.
    En effet, ce n’est pas parce que Luther avait un problème avec les juifs qu’il ne faut pas lire Lutter. Ce n’est pas parce que Hitler avait un problème avec les juifs qu’il ne faut pas lire Hitler. Ce n’est pas parce que Marx avait un problème avec les juifs qu’il ne faut pas lire Marx. Et la liste peut continuer longtemps…
    https://m.youtube.com/watch?v=RKXWTesolaY
    Si jamais vous parlez de Gramsci, Agamben, Muffat et d’autres, il travaillent avec la pensée de Schmitt. Si vous ne bossez pas Schmitt, vous ne pouvez pas comprendre ces auteurs.
    Et honnêtement, je pense qu’il est assez impératif de lire et comprendre Agamben.
    Faut accepter à un moment de mettre les mains dans le cambouis pour s’autoriser à réfléchir.
    Vous voulez des conseils médicaux pour traiter vos flatulences cérébrales ?

  54. @ Patrice Charoulet | 10 décembre 2019 à 10:23
    Et « courriel » vous l’avez oublié dans votre mémoire ?

  55. @ hameau dans les nuages | 10 décembre 2019 à 09:27
    Le Solex !… A la fac de sciences nous étions perçus comme des roturiers de la culture, nous étions des faiseurs, sauf que ceux qui avaient choisi notre filière – très récente – étaient peu fortunés, la débrouille en plus, et l’envie de réussir, de s’imposer parce qu’issus de familles modestes pour la plupart.
    L’Etat nous donnait les moyens – des bancs d’essai flambant neufs -, en fait une génération des promus qui suivait la politique de Mongénéral précédemment instaurée, encadrer rapidement un monde en évolution rapide.
    Pas de hâbleurs, des faiseurs, mécanique, informatique naissante, électricité-électronique…
    Il fallait reconstruire et on avait besoin des meilleurs et des très motivés, rapidement – nous étions choyés il faut le dire, nous étions des « mécaniciens » de la vie et des métiers, l’avenir l’a confirmé.
    Mongénéral et ses suivants immédiats avaient tout compris de la formation, l’instruction, la philosophie en un peu moins, l’ingéniosité en beaucoup plus.
    Je pense me souvenir que c’étaient les 4H de Ponsan Bellevue, une des toutes premières courses de Solex, peut-être la première.
    La débrouille était de mise.
    Nous n’étions pas de riches étudiants, mais avions de riches idées, et un camarade de promotion avant moi… et sa 4 CV entretenue au garage de l’ENI de l’époque, comme terrain de jeu.
    Nous avons emprunté le Solex d’une copine, nous l’avons revisité côté motorisation, échappement, avec les moyens du bord : les lumières d’admission furent agrandies – les règles étaient floues, l’amateurisme total -, additif pour le mélange…
    Nous avons été sur le podium, pas un rond, mais ce qu’il fallait pour battre les plus équipés.
    Bon, je m’égare, après le Solex ce fut du côté du Béarn, plus tard, le plus gros chantier du Sud-Ouest qui s’est fait dans le délai le plus court à son époque… Le Solex mène à tout, mais ceci est une autre histoire.
    A mon époque – je parle comme un vieux -, les moteurs 2 temps et 4 temps n’avaient plus de secret dès l’âge de posséder une mobylette, et quand on n’a pas de pétrole (argot aussi pour argent), on a des idées, plein d’idées.
    Rien n’a changé depuis, à part mes cheveux blancs dont ma souple coiffeuse continue d’entretenir la coupe « court-sportif  » – pour la facilité d’entretien -, à l’image de ma promotion.

  56. @ Patrice Charoulet | 10 décembre 2019 à 10:23
    Vous semblez oublier que la France a conquis l’Angleterre.
    Parfois, au détour de lectures, on découvre la persistance de noms français qui font partie du patrimoine anglais, « honni soit qui mal y pense »
    Ainsi, l’espion communiste anglais Guy Burgess, s’appelait en fait Guy de Moncy Burgess.
    D’autres Anglais s’appellent Quincy de Mowbray, Mowbray étant la déformation de Mont Bray, petit village de Normandie. Sans doute des Huguenots ayant fui la France, le « vivre-ensemble » y régnait déjà…
    Combien d’Américains connaissent l’origine des noms de leurs voitures Cadillac ou Chevrolet ?
    Pour Noël, « l’Amérique fantôme, les aventuriers francophones du nouveau monde »
    Flammarion. Gilles Havard

  57. @ Pierre Blanchard 09 décembre 20:45
    « Avec une bouteille de Chouchen ?? »
    Sûrement pas depuis que Savonarole m’a dit dans un post (lointain) que ce breuvage rendait aveugle 😀 (merci Savonarole 😉
    En même temps, comme dit l’autre, QUI peut boire du chouchen à part les découvreurs de la Bretagne profonde ?
    Adéo Pierre Blanchard

  58. @ F68.10
    « Ce n’est pas parce que Hitler avait un problème avec les juifs qu’il ne faut pas lire Hitler. »
    Fin du « dialogue ». Je ne vous lirai plus.

  59. @ Noblejoué
    Merci pour ces sites. Beau cadeau que de proposer de nouvelles pistes d’évasion. D’autant que j’ai déjà noté que votre univers (tolkien…) tangente le mien. Vive l’imagination, la liberté, et les tangentes, même l’ultime. Que pour les fêtes le touraine noble-joué soit sur votre table.

  60. « Fin du « dialogue ». Je ne vous lirai plus. »
    Rédigé par : HOPE | 10 décembre 2019 à 15:56
    Hahahahahaa demain HOPE viendra nous dire qu’il n’a pas lu ce qu’il ne devait pas lire mais qu’il a dû lire pour pouvoir nous dire qu’il ne nous lira plus, NA !
    MDR ! Elusen est battu !

  61. @ Patrice Charoulet | 10 décembre 2019 à 10:23
    Moi, je préfère dire « message ». Peu importe la façon dont il est transmis, c’est le contenu qui compte. Il y a longtemps que nous ne devrions plus nous extasier quand nous en recevons par la voie informatique.
    ————————
    @ breizmabro | 10 décembre 2019 à 15:04
    Une amie bretonne m’a dit que le chouchen fabriqué traditionnellement, dans lequel restent encore les dards des abeilles, peut avoir pour effet de faire tomber en arrière. Heureusement, les Bretons sont réputés pour la solidité de leur crâne.

  62. Patrice Charoulet

    ARMURIERS ET BURALISTES
    J’ai toujours été pour la fermeture des armureries et des commerces de cigarettes et de cigares.
    Les buralistes sont des facilitateurs de cancers.
    Les armuriers sont des facilitateurs de crimes.
    Comme j’abomine les armes, je n’ai jamais eu en main de revolver ou de fusil. Et je n’avais jamais eu l’idée de jeter un œil sur la vitrine de la seule armurerie de ma petite ville.
    Je viens de la regarder avec attention. Je vois un avis «  Nous ne vendons pas d’armes à feu ». A la bonne heure ! S’il n’y a en effet pas d’armes à feu, il y a une foule de couteaux à cran d’arrêt, de sabres, de coups de poing américains… Est-ce pour couper son pain et sa viande ? Ou est-ce pour autre chose ?
    Je signale à cet armurier et à tous les autres qu’avoir dans sa poche un couteau à cran d’arrêt est un délit. Un avis dans ces commerces devrait en informer les acheteurs. Mais je ne suis pas près de voir cet avis-là.

  63. @ sylvain
    @ agecanonix
    @ F68.10
    Alors… je vous explique puisque vous ne semblez pas comprendre. Je vous confirme que je saute vos commentaires. Cependant, j’ai un ami (il s’appelle Norbert) qui me dit lorsque l’un d’entre vous m’écrit. Votre QI est-il suffisamment haut pour comprendre ça ?
    Au fait… j’en profite pour vous faire part une nouvelle fois de ma réaction: PROUT !!! Hahahaha
    PS: C’est la dernière fois que je vous écris. Ça suffit maintenant. Re-PROUT !!

  64. @ Giuseppe
    Votre commentaire d’aujourd’hui 14h17 est absolument magnifique. Merci… beaucoup… beaucoup… (j’avais un Solex, il y a, disons… quelques années :-))

  65. @ Patrice Charoulet
    « J’ai toujours été pour la fermeture des armureries et des commerces de cigarettes et de cigares.
    Les buralistes sont des facilitateurs de cancers.
    Les armuriers sont des facilitateurs de crimes. »
    J’ai toujours été pour l’ouverture de lieux permettant aux gens de se constituer un monde.
    Les fumeurs sont peut-être les seuls à se partager encore le feu, dans nos rues trop souvent sans âme. Riches ou pauvres, ignorants ou instruits, beaux ou laids, ils se retrouvent dans les rues, comme des sentinelles.
    Un peu de détente, un peu de rêve d’avoir de la chance par le Loto, un peu d’information par les journaux et plus de cet usage du trottoir… A vous suivre, c’est tout un monde de sociabilité qui s’effondrerait encore.
    Après la chasse aux barmen, celle aux buralistes… On a toujours les mêmes arguments, mais ce qu’on voit de perte de liens entre les êtres.
    « Les armuriers sont des facilitateurs de crimes. »
    Alors interdisons les voitures, dont les terroristes, après les voleurs, ont découvert le rôle de tanks improvisés.
    Prohibons la chasse, car les armes y sont nécessaires, et il faut assécher le marché, n’est-ce pas ?
    Et la cuisine, où certains couteaux, je n’entrerai pas dans les détails, sont aussi tranchants que des poignards.
    Il ne s’agit jamais que de renoncer à la chasse quand l’Homme est, à la base, un prédateur, et un charognard, certes. Disons que la prédation s’exprime entre autre dans la chasse, le charognage dans le goût fermenté, notamment le fromage et le vin, gloires nationales.
    A ce propos, nous avons une tradition d’épéiste, mais cela aussi doit tomber dans quelque oubliette.
    Entre ceux qui ne veulent pas s’inspirer du meilleur de l’étranger, et ceux qui aspirent à diminuer les libertés du pays, notamment où il excelle, comment ne pas s’inquiéter ?
    Chacun doit-il être le censeur de tous ? Bientôt, je gage qu’on rétablira l’outrage aux bonnes mœurs, à ce train-là.
    Et un tribunal du goût, dit notre hôte.
    Liberté, je te plumerai, liberté, je te plumerai, je t’arracherai une plume, et une plume, par la censure, liberté, je te plumerai, je t’arracherai des professions, buralistes ! Barmen…
    Alouette…
    https://www.youtube.com/watch?v=DJptw7P8tDU
    La censure au nom de la sécurité… Hier, c’était le sexe, exemple :
    https://www.youtube.com/watch?v=jIr6_aVuOKo
    Et étonnement, entendu ce matin sur France Culture alors qu’ayant mal sélectionné un programme, une chanson sur l’opium dont l’interprétation ne laisse pas deviner l’origine.
    https://www.youtube.com/watch?v=uI-q83duufE
    Je sens qu’au nom de la lutte contre la drogue, ou pour les mœurs, ce morceau pourrait bien être exilé des antennes pour ne survivre que dans les favoris de gens comme moi.
    Plus on voudra cadrer le pauvre monde, plus on condamnera les candidats à la modification de conscience à détourner des produits chimiques non prévus à cet effet, plus on les forcera à s’étrangler, s’enterrer, se noyer, en un mot frôler la mort de bien plus près.
    Et c’est le point qui compte, sans qu’ils l’aient voulu… Comme le candidat au suicide risque, sans méthode et produit idoine bien davantage qu’un initié, de finir handicapé.
    En France, on se moque de la liberté. Certes. Mais l’égalité ? Entre qui sait et a accès et les autres, il y a la différence entre celui qui est digne et celui qui est condamné soit à la chaîne, soit à se déchaîner, dans tous les sens du terme.
    Des novices seront amenés à faire du hors piste dans la tempête pour découvrir les montagnes.
    ———————
    @ HOPE
    Je ne crois pas que l’on puisse suspecter les commentateurs de ce site de nazisme. Mais endurer ce que vous avez supporté, je ne peux que tenter de l’imaginer, et vous exprime toute ma compassion.
    Comme votre pseudonyme est HOPE, je vous rappelle qu’une ville fut l’ultime espoir des Juifs.
    https://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Shanghai-refuge-des-Juifs-d-Europe-persecutes-se-rappelle-son-passe-2015-09-29-1362301
    Au travers même de l’injustice actuelle de traiter tout opposant de nazi, on voit combien cette abomination reste justement honnie.
    Dans une chanson*, on dit qu’on peut s’arranger avec le diable :
    https://www.youtube.com/watch?v=6w5vWHqU3uM
    Jamais on ne le penserait une seconde à propos de Hitler.
    *Recalée comme chanson sur la liberté. Plus on est libre, plus on est responsable, je n’aime guère le « prenez mes gosses », de mémoire, donc.

  66. Mary Preud'homme

    @ Patrice Charoulet | 10 décembre 2019 à 20:32
    Au risque de vous choquer M. Charoulet, j’ai en permanence un couteau à cran d’arrêt dans la boîte à gants de ma voiture, mais également une matraque télescopique, laquelle m’accompagne lors de mes footings en solitaire, suite à une agression dont je ne me suis sortie indemne (j’avais alors cinquante ans) que grâce à mes aptitudes sportives en matière de course de vitesse.
    Et concernant votre bonne ville de Dieppe réputée si tranquille, j’ai le plus traumatisant et exécrable souvenir. Car c’est là en effet, sur l’une de vos plages de galets qui font si mal aux pieds, que mon fils aîné (alors âgé de trois ans) échappa de peu à une tentative d’enlèvement.

  67. Quelques mots en réaction aux messages de Patrice Charoulet (10 décembre 2019 à 20 h 32) et de Mary Preud’homme (10 décembre 2019 à 23 h 51)…
    La détention d’un couteau suisse, d’un Opinel ou autres couteaux, à cran d’arrêt ou non, n’est pas nécessairement assimilée à la détention d’une arme blanche. Il y a une jurisprudence pour le moins nuancée, voire évolutive, sur la question. Il est surtout tenu compte du contexte, pour passer de l’outil quotidien à l’arme (par destination). Il est quand même un peu plus logique que ce soit un agriculteur ou un éleveur qui ait un couteau dans sa poche, plutôt qu’un visiteur du musée d’Orsay ou un amateur d’orgue de Saint-Eustache ! Mais de plus en plus souvent, il est vrai, avoir sur soi un couteau fait de vous un délinquant (quand je pense que mes grands-pères ont ainsi, sans en être conscients, frôlé la prison !…).
    Cela me fait penser au film documentaire de Raymond Depardon « 10e Chambre, instants d’audience », réalisé en 2004. Ce film montre plusieurs séquences tournées au sein du Palais de Justice de Paris, au tribunal correctionnel. La dernière séquence concerne un sociologue qui, je ne sais plus dans quelles circonstances, a été pris, sinon la main dans le sac, du moins l’Opinel dans la poche. Il lui est reproché d’avoir été détenteur d’une arme, lui s’en défend, soutenant qu’il s’agit simplement d’un outil. Et il a choisi d’assurer sa défense lui-même, comme il en a le droit. La magistrate le malmène, lui reprochant de citer le Code pénal (alors qu’elle l’aurait admis d’un avocat) : « Vous n’allez pas m’apprendre le Code pénal ! » ; bref, elle refuse de prêter attention à ses propos (pourtant sensés et respectueux), comme elle n’en a pourtant pas le droit…
    Mais comme nous sommes sur un site géré par un éminent pénaliste, et comme cette juge s’appelle Mme Michèle Bernard-Requin, et comme nous apprenons par le billet du 10 décembre (« Comment faire pour digérer ce monde ? ») qu’elle est très malade, et comme je suis enclin à faire preuve d’empathie, et comme je veux bien admettre que cette magistrate devait avoir de grandes qualités, et comme finalement je suis un peu lâche et que je ne veux pas avoir d’histoires, je vais admettre qu’elle avait raison et que ce n’est pas bien grave.

  68. @ Alain MEYET | 11 décembre 2019 à 02:17
    « Et il a choisi d’assurer sa défense lui-même, comme il en a le droit. »
    Il n’est effectivement pas obligatoire de faire appel à un avocat pour les petites infractions.
    J’ai un collègue qui a assuré lui-même sa défense pour un litige.
    Il a simplement expliqué au juge qu’il n’avait pas les moyens de se payer les services d’un avocat (ce qui est faux, il était juste un peu radin…) et que le simple bon sens devrait suffire à convaincre le tribunal.
    Son arrogance n’a semble-t-il pas offusqué le juge qui a été sensible à ses arguments et lui a donné raison.
    Un peu de bagout et de culot suffit souvent à régler soi-même ses problèmes sans faire appel à un juriste qui commence à vous demander quelques milliers d’euros avant même d’avoir examiné votre dossier.

  69. @ Noblejoué
    « Je ne crois pas que l’on puisse suspecter les commentateurs de ce site de nazisme. »
    Non non. Je ne suspecte personne de nazisme. Mais il y a cependant des personnes qui apprécient plus ou moins les juifs. Je les traite par le mépris et les ignore. Ce sont des pauvres types malheureux dans leur vie. Sans intérêt aucun. À bientôt 🙂

  70. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 10./12 10:23
    Comme vous Patrice Charoulet, cela m’exaspère de voir fleurir ces anglicismes, qui plus est prononcés parfois avec ce qui se voudrait être une pointe d’accent anglais, alors qu’il est souvent possible de trouver dans notre propre langue le mot adapté et parfois aussi évocateur.
    Mais il est évident qu’échapper à cette mode d’employer ces anglicismes c’est être ringard, cela vous colle une image d’individu qui n’est pas dans l’air du temps. Vous n’êtes pas « IN ».
    Encore un effet de la mondialisation !

  71. « Au fait… j’en profite pour vous faire part une nouvelle fois de ma réaction: PROUT !!! Hahahaha
    PS: C’est la dernière fois que je vous écris. Ça suffit maintenant. Re-PROUT !! »
    Rédigé par : HOPE | 10 décembre 2019 à 21:40
    Coucou mon petit HOPE chéri, j’ai recevu un message de Norbébert ne m’informant pas que vous n’avez pas écrit pour la dernière fois et que ce même Norbébert nous enverra vos PROUT par l’intermédiaire de lui-même qui par la même occasion nous écrira que vous n’écrirez plus ni ne PROUTEREZ plus.
    Veuillez accepter, cher M. PROUT, en toute cordialissitude et affectionnité, tous mes prouts les plus affectueux.

  72. @ xc 10 décembre 18:47
    Drôôôôle mais je ne saurais dire si cette légende est bretonne. Pour ma part je n’ai jamais bu de chouchen (avec ou sans l’abeille) qui, si j’en crois mes ami.e.s, a surtout la qualité, non pas de faire tomber en arrière, mais de soulager les constipés qui visitent la Bretagne, ses terres lointaines et ses habitants ombrageux 😀
    Mais est-ce encore une légende ?
    Adéo xc

  73. « ….mais également une matraque télescopique… »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 10 décembre 2019 à 23:51
    Méfiez-vous chère Mary, si c’est un non blanc antiraciste qui vous agresse, il va vous accuser d’avoir voulu le pénétrer de force dans son arrière-train ; ils ont retenu la leçon du fait divers qui a fait la une des merdias gauchistes contre les flics proctologues de ce jour où je suis resté plié de rire en m’imaginant cette scène géniale dont j’enviais celui qui était du bon côté du manche.

  74. Dire que les buralistes sont des facilitateurs de cancer et les armuriers facilitateurs de crimes relève plus du propos de comptoir que d’une évidence socio-philosophique. A ce compte-là, la Française des Jeux facilite les faillites personnelles et le confiseur propage le diabète… Je tairai, par pudeur, les Hautes Autorités qui ouvrent des salles de shoot à l’héroïne vers la gare du Nord…
    A propos d’armes par destination, a-t-on pensé aux dégâts que peut faire un simple tire-bouchon en forme de T dépassant de votre poing ? Et la petite cuillère pour énucléer votre adversaire ? Quand interdira-t-on les bâtons de majorettes et les cannes des personnes âgées ?
    Qui a réfléchi aux redoutables ravages que peut faire une simple agrafeuse sur un nez ? Faut-il surveiller la vente des pianos parce que la corde à piano étrangle beaucoup mieux qu’une cordelette ?
    Trêve de mauvaises pensées, dans quelques jours, le solstice d’hiver amènera Noël, ses torrents de lumières, ses brouettes d’agapes et des voix fluettes qui vont souffler du ‘’divi nenfant’’ accompagnées de flûtes à bec avant que les flûtes à champagne n’incitent à des chants plus bachiques. Enfin, si la CGT le veut bien et autorise les privilégiés de la SNCF à reprendre le travail. Parce que, si on compte sur Macron et ses mignons pour faire acte d’autorité et empêcher une catastrophe commerciale en décembre, autant vouloir éradiquer la c….rie de la Terre. Il est bien capable de faire suivre le célèbre « Minuit, chrétiens » par une minute de silence.

  75. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 10 décembre 2019 à 23:51
    « Au risque de vous choquer M. Charoulet, j’ai en permanence un couteau à cran d’arrêt dans la boîte à gants de ma voiture, mais également une matraque télescopique, laquelle m’accompagne lors de mes footings en solitaire. »
    Hahaha, tout s’explique… voilà donc d’où vous viennent vos fameuses connaissances sur l’usage fessier de la matraque télescopique…
    Blague à part, si le port d’une matraque télescopique, bien qu’illégal, est effectivement recommandable pour l’usage que vous décrivez, aussi bien d’un point de vue de défense que d’un point de vue juridique, celle d’un couteau est une sottise, qui ne sert, au mieux, qu’à vous rassurer.
    Si vous aviez le malheur de le brandir face à un agresseur, non seulement vous ne sauriez pas vous en servir, mais si vous le faisiez, vous courriez un grand risque de tuer votre adversaire, et il y a fort à parier qu’un tribunal ne reconnaîtrait pas la légitime défense.
    Je vous conseillerais plutôt la bombe lacrymogène ou le Taser de poche. Bien que leur port soit lui aussi illégal, ils constituent un meilleur compromis, aussi bien en termes d’efficacité qu’en termes de conséquences juridiques.
    Enfin, cela m’étonnerait que Patrice Charoulet ait tenté d’enlever votre gamin. Je suis sûr qu’il a un alibi en béton. Il devait être en train d’apprendre La Princesse de Clèves à nos futurs invités diversitaires, à l’époque.

  76. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 11 décembre 2019 à 19:43
    Vous êtes parfois très bon, voire érudit concernant certains sujets, à condition de mettre de côté vos obsessions et d’éviter de caricaturer odieusement vos contradicteurs…
    Mais côté humour et blagues de comptoir, votre niveau est lamentable. Feriez donc mieux de vous abstenir, définitivement !

  77. Mary Preud'homme

    @ sylvain | 11 décembre 2019 à 14:32
    C’était justement un non blanc, non raciste comme moi-même pure desouche – à ne pas confondre avec les antiracistes dont on nous gave – qui m’avait offert voici plus de 20 ans une matraque télescopique à la suite d’une agression sauvage en forêt de Meudon et m’avait dans la foulée appris à m’en servir comme arme de dissuasion susceptible de blesser en évitant les zones vitales.
    Etonnant non ?

  78. @ HOPE
    « il y a cependant des personnes qui apprécient plus ou moins les juifs. Je les traite par le mépris »
    LES juifs ? vus comme un tout indissociable ? seriez-vous raciste ?
    Il en est des juifs comme des Patagonais du sud ou des Papous orientaux, leurs caractéristiques morales doivent couvrir l’ensemble de la courbe de Gauss et on trouve chez eux des gens absolument remarquables comme d’autres absolument méprisables en passant par toutes les nuances intermédiaires.
    Vouloir classer – sacraliser, ou à l’inverse mépriser – un individu en raison de son appartenance ethnique fait de vous, sous un simulacre d’indignation, un disciple de Gobineau. Pas très cohérent tout ça !
    Vous devriez éviter les flatulences ; non seulement vous puez, mais le bilan carbone n’est pas bon et Greta va encore faire un caprice.

  79. @ revnonausujai
    « Vouloir classer – sacraliser, ou à l’inverse mépriser – un individu en raison de son appartenance ethnique fait de vous, sous un simulacre d’indignation, un disciple de Gobineau. Pas très cohérent tout ça ! »
    Mais où avez-vous lu que je classe les individus ainsi ? Il transpire de l’ensemble de votre commentaire, tant de… « haine » ? à mon égard si j’en juge par vos insultes (j’avoue que vous êtes doué pour les formuler. Hahaha) que je vais vous répondre ainsi que je le fais à des gens de votre espèce: PROUT !! Evidemment je ne lirai plus votre prose malodorante qui me laisse penser que peut-être vous seriez un… En fait, j’en suis sûr ! Au fait: re-PROUT !!

  80. @ HOPE
    « Mais il y a cependant des personnes qui apprécient plus ou moins les juifs. »
    Il y a aussi des gens qui s’en tapent comme de leur première djellaba de toutes ces appartenances ethniques. Et qui aimeraient bien, qu’un jour, on arrête de toujours ramener les juifs sur le tapis.
    Rien à taper de toutes ces histoires ultra-débiles.

  81. hameau dans les nuages

    @ F68.10 | 12 décembre 2019 à 16:58
    Tout à fait. Bon nombre de juifs en ont assez eux-mêmes que l’on rappelle sans cesse leur judaïté d’autant plus qu’ils ont leurs propres querelles de chapelle. On s’en fiche, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas les défendre si c’est un prétexte à leur agression physique. En souhaitant qu’ils nous rendent la pareille…

  82. @ hameau dans les nuages
    « Tout à fait. Bon nombre de juifs en ont assez eux-mêmes que l’on rappelle sans cesse leur judaïté d’autant plus qu’ils ont leurs propres querelles de chapelle. »
    Exact. Maintenant, pour ne rien vous cacher, les juifs ont tendance à me gonfler. Ce qui ne veut pas dire que ce sont les seuls à me gonfler… suivez mon regard…
    « On s’en fiche, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas les défendre si c’est un prétexte à leur agression physique. »
    Exact. Ils font ce qu’ils veulent. Ils restent en France, partent en Israël ou en Arabie Saoudite, ce n’est pas mes oignons. Mais si ceux qui vivent en France se tapent des coups de parano parfois justifiés et veulent un escadron de CRS devant chaque école juive pour contrôler les motards cinglés équipés de kalachs, aucune objection de principe (sauf peut-être les sous, mais bon, ne soyons pas trop radins avec les juifs non plus, ce ne serait pas poli…).
    Blagues pourries de mauvais goût à part, ils sont évidemment les bienvenus. Tant qu’ils ne réclament pas une théocratie… En tout cas pour moi.
    « En souhaitant qu’ils nous rendent la pareille… »
    Je ne m’attends jamais à ce qu’on me rende la pareille. J’aurais le sentiment d’empiéter sur la liberté d’autrui de se comporter comme un abruti. Et la liberté, c’est presque sacré pour moi.
    P.-S.: je vous ai laissé un message sur le long fil de discussion que nous avons eu au sujet de mes et vos déboires. Je tenais à vous en informer. Aucune obligation de réponse ou de réaction de votre part, bien évidemment.

  83. hameau dans les nuages

    @ F68.10 | 12 décembre 2019 à 21:43
    Oui j’ai lu. j’en ai discuté avec mon épouse qui m’a demander de laisser tomber… Il faut dire que le drame, car il y a eu in fine un drame, s’est réalisé dans des conditions hors du commun dans ce genre de situations. La seule chose que je puisse ajouter c’est que ce drame s’est passé exactement la veille du jour où elle perdait définitivement le statut de mère biologique, et n’acceptant pas de passer le relais… Qu’elle reste avec sa conscience.
    (Mon commentaire était plus long mais je l’ai réduit m’apercevant à sa relecture qu’il était encore trop précis. Je sais, cela peut vous paraître ridicule mais cela m’a valu une convocation…)
    Je pense que pour vous, sans en avoir les détails et sans juger, la solution ne serait-elle pas de tracer votre route et de fermer la porte derrière vous ? la santé est aussi à ce prix.

  84. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 11 décembre 2019 à 20:22
    Dites plutôt que vous êtes totalement dépourvue de sens de l’humour, y compris quand il ne s’exerce pas à votre détriment.

  85. @ hameau dans les nuages
    Vous avez raison de laisser tomber. C’est impossible de gérer un truc comme cela sauf si on a la passion de contempler des désastres annoncés où personne, ni autorités légales ni autorités médicales, n’a le désir de se mouiller. Votre choix est le bon.
    De mon côté, je ne peux pas laisser tomber, car il me semble faux de prétendre que c’est fini. Chaque fois que j’ai tracé ma route, j’ai retrouvé les médecins et la police sur mon chemin. Car mon inducteur a un statut médical suffisamment important pour avoir l’autorité de dépêcher infirmiers et police en ma direction. Dans la majorité de ces situations de troubles factices imposés à autrui, l’inducteur perd son pouvoir de contrôle médical à l’adolescence ou à l’age adulte. Dans mon cas, non…
    Et puis je ne pense pas être la seule personne de mon entourage familial à vivre cela ; c’est donc difficile de passer à autre chose: je serais un peu complice si je ne dénonce pas. Non ?
    Sans compter que cette situation m’a causé d’innombrables problèmes kafkaïens. La seule manière de tracer ma route maintenant, c’est de devenir punk à chien ou de basculer dans une clandestinité paranoïaque. Et avec tous les ennuis de santé que je me trimbale maintenant…
    En ce moment, je suis passé au stade ultime: je fais du chantage aux autorités médicales: vous reconnaissez les « falsifications », ou je bascule tous les dossiers sur Internet, avec tous les noms. Tous. Avec un peu de chance, ils vont comprendre qu’ils ont le choix entre se taper une honte sévère ou commencer enfin à authentifier que certains documents sont « falsifiés »…
    Moralité: de telles situations ne peuvent être dénoncées que par le médecin traitant un patient aux données falsifiées. Personne d’autre n’arrive à les forcer à reconnaître des faux en écritures pourtant grossiers. Et ça fait des années que j’essaie. Dans votre cas, comprenez bien que vous n’aviez aucune chance d’arriver à dénoncer: Les médecins gardent ce pouvoir de déterminer le vrai du faux pour eux, et ne sont pas prêts à le partager avec quiconque. Surtout pas les victimes. Et c’est la raison du chantage que je pratique à l’heure actuelle: il y en a du monde qui a eu le faux en écriture le plus grossier sous les yeux ! Seulement deux réponses… Une seule constructive, et je sens que la discussion va tourner très court très vite.
    Seule solution: chantage. Et encore… je peine.

  86. @ HOPE
    « Mais où avez-vous lu que je classe les individus ainsi ? »
    Ah, vous ne savez même pas ce que vous écrivez ? Quand vous dites LES juifs, vous n’en faites pas une classe ? Haine à votre égard ?
    Et en plus le syndrome de la persécution… Croyez-vous être si influent et néfaste que ça pour susciter ce sentiment ? J’ai plutôt de la commisération apitoyée et un peu de dégoût.

  87. @ F68.10 | 13 décembre 2019 à 01:21
    Les gens ne prendront certainement pas tous la peine de vous le dire, mais du moins, tous ceux qui vous lisent souhaitent de tout cœur que vous obteniez gain de cause.
    Je vous félicite de plus de vous battre pour les autres, ce qui est généreux autant que courageux.
    On dit bonne année et bonne santé aux gens, ce que je vous souhaite évidemment, mais surtout votre libération ainsi que celle d’autres personnes.

  88. @ Noblejoué
    « Les gens ne prendront certainement pas tous la peine de vous le dire, mais du moins, tous ceux qui vous lisent souhaitent de tout cœur que vous obteniez gain de cause. »
    Si Mary Preud’homme n’avait pas eu la phrase qu’elle a eue, je ne me serais pas replongé dans une perspective de solution. J’avais déjà acté ma défaite.
    « Je vous félicite de plus de vous battre pour les autres, ce qui est généreux autant que courageux. »
    Il n’y a rien de généreux ou courageux la-dedans, mais c’est compliqué à expliquer.
    « On dit bonne année et bonne santé aux gens, ce que je vous souhaite évidemment, mais surtout votre libération ainsi que celle d’autres personnes. »
    A voir. Mais merci. Mais s’il y a une personne que je souhaite libérer de ce calvaire, c’est moi, bien sûr, mais c’est aussi en large partie la personne que j’appelle mon inducteur. Ce n’est pas celle qui souffre le plus, mais c’est celle qui organise son propre malheur et qui a le plus besoin d’être libérée.
    C’est le petit côté n’importe nawak de ce type de situation.
    Merci pour votre commentaire. Restons-en là. J’ai aussi l’impression qu’une ou deux portes viennent de s’entrouvrir. Je croise les doigts…

  89. Moi qui n’ai quasiment aucune culture littéraire et qui suis alcoolo, on peut pas avoir bon partout, ce que je retiens de Pivot c’est Apostrophes avec Bukowski quasi ivre mort.
    https://www.youtube.com/watch?v=r_FmMqMu_9k
    Un truc qu’on n’a jamais revu depuis à la TV.
    Je n’ai rien lu de Bukowski, j’ai su qu’il existait bien plus tard par le film Barfly avec la prestation de comédien absolument magistrale de Mickey Rourke.
    Ce film reste une des plus grandes prestations d’acteur de l’histoire du cinéma.
    https://www.youtube.com/watch?v=GebqCi2tNHU

  90. @ Noblejoué
    Bon. Ben c’est reparti. Maintenant que j’ai dénoncé, j’ai la police aux fesses. Qui me renverront vers les médecins. Qui ne regarderont pas les preuves que j’ai. Et le cirque continuera comme cela jusqu’à ce que je me fasse laver le cerveau par la psychanalyse ; c’est-à-dire jamais.
    De l’impossibilité pratique de dénoncer un Munchausen par procuration dans un état de droit.
    Vive la République ! Vive la France !

  91. @ F68.10 | 14 décembre 2019 à 06:57
    Je compatis.
    Vous aviez posté une vidéo… Les gens y intervenant peuvent-ils vous aider ? D’autres gens ?
    Ou plutôt que de subir police et médecin, pouvez-vous changer d’identité ? Ne me répondez pas si cela risque de vous compromettre. Qui dit police dit fouille de l’ordinateur et tout ça.
    J’espère que vos interventions ici ne vous ont pas nui et ne vous nuiront en rien. En tout cas, merci de nous avoir éclairés.
    Si vous continuez, vous auriez bien du mérite, peut-être pourtant vaut-il mieux préparer votre volatilisation. Il paraît qu’au Japon, beaucoup de gens disparaissent, par exemple à cause des dettes. Je ne sais pas s’ils ont une technique et s’il en existe une pour cela mais qui sait ?
    Au cas où, il faudrait que quelqu’un vous fasse parvenir l’information. Une idée, comme ça, je sais que les neurologues et les psys ne s’entendent pas toujours très bien, est-ce que des neurologues pourraient vous aider ? Je n’en sais rien, c’est « l’ennemi » de mon « ennemi » est mon ami, qui me revient, tout simplement.

  92. @ Noblejoué
    « Vous aviez posté une vidéo… Les gens y intervenant peuvent-ils vous aider ? D’autres gens ? »
    Sur ce sujet, très peu d’appuis. On a l’Etat, la médecine et la famille contre soi. Idéalement, j’aimerais bien faire comprendre au monde de l’autisme que nos intérêts sont communs, mais ils sont tellement obnubilés par les situations du cas Rachel qu’ils croient que Munchausen par procuration égale psychanalyse. Alors que je veux, moi, un diagnostic sur la base de données objectives comme les falsifications dans les dossiers. Donc nos intérêts sont plus communs qu’ils ne veulent le croire, mais bon, c’est raide pour eux.
    J’aimerais bien avoir une conversation avec Sophie Janois par exemple, mais son silence ne signale pas un emballement…
    « Ou plutôt que de subir police et médecin, pouvez-vous changer d’identité ? Ne me répondez pas si cela risque de vous compromettre. Qui dit police dit fouille de l’ordinateur et tout ça. »
    Au niveau ou j’en suis, je me moque intégralement de ma sécurité personnelle ou de ma santé. Le but est de libérer ma famille, de laver mon honneur et de faire avancer la science avec mes dossiers en open data…
    « J’espère que vos interventions ici ne vous ont pas nui et ne vous nuiront en rien. En tout cas, merci de nous avoir éclairés. »
    Pas du tout. Cela fait partie de la manipulation mentale que je mets en place. Je n’ai plus de gêne à manipuler les gens et leurs esprits. On redeviendra urbain et respectueux quand le corps médical aura satisfait, de force, à mes exigences.
    « Si vous continuez, vous auriez bien du mérite, peut-être pourtant vaut-il mieux préparer votre volatilisation. Il paraît qu’au Japon, beaucoup de gens disparaissent, par exemple à cause des dettes. Je ne sais pas s’ils ont une technique et s’il en existe une pour cela mais qui sait ? »
    Ma mort ne me dérangera pas outre mesure si tant est que mon enfant puisse se prévaloir de la vérité sur ce qui est arrivé à son père. J’ai effectivement le sentiment de mettre ma vie en jeu en connaissance de cause.
    « Au cas où, il faudrait que quelqu’un vous fasse parvenir l’information. Une idée, comme ça, je sais que les neurologues et les psys ne s’entendent pas toujours très bien, est-ce que des neurologues pourraient vous aider ? Je n’en sais rien, c’est « l’ennemi » de mon « ennemi » est mon ami, qui me revient, tout simplement. »
    L’ennemi de mon ennemi, c’est entre autre l’ennemi de la psychanalyse et donc ce sont les familles d’autistes. Le message semble être très partiellement passé, mais pas suffisamment pour que je puisse les féliciter à l’heure actuelle. Lundi, je tente de refaire passer le message. Je m’attends à une fin de non-recevoir. Ce n’est pas comme si j’avais encore des illusions sur le niveau de conflictualité dans le domaine de la médecine. Je pense juste qu’ils y perdraient. Et moi aussi.

  93. @ F68.10
    « Ma mort ne me dérangera pas outre mesure si tant est que mon enfant puisse se prévaloir de la vérité sur ce qui est arrivé à son père. J’ai effectivement le sentiment de mettre ma vie en jeu en connaissance de cause. »
    Je parlais de changer d’identité !
    Mais je ne savais pas que vous aviez un enfant…
    https://www.lesinrocks.com/2014/11/15/livres/actualite/les-evapores-du-japon-ces-gens-disparaissent-du-jour-au-lendemain/
    Cependant, je n’ai pas lu le livre auquel l’interview fait référence.
    Et donc, j’ignore comment fuir…
    Pardon pour la confusion à cause de mon commentaire trop elliptique, il me semble que soit je suppose que les gens savent, soit non, et que dans ce cas, sans faire un cours, j’offre souvent un buffet trop garni.
    Mais après tout, on peut lire en plusieurs fois, ou ne pas lire, les grognons me font rire : ils ne sont ni des professeurs notant, ni des critiques évaluant, rien ne les oblige.
    Quoi qu’il en soit, c’est intéressant, les Japonais savent, d’une façon ou d’une autre, partir. Comment ? Qu’est-ce que cela dit sur leur culture ? Comment les imiter ?
    Vastes problèmes.
    Pour ce qui concerne le vôtre, le fait que vous ayez un enfant change bien des choses.
    Tiens, l’enfant. N’est-il pas malsain pour l’enfant qu’on menace son père ? Aussi, les associations familiales pourraient-elles faire quelque chose ?

  94. @ F68.10
    J’ai fait une recherche Internet pour vous dont rien ne sortait et allais laisser tomber, quand j’ai trouvé une personne dont je pense que vous devriez la contacter.
    http://www.martinwinckler.com/spip.php?article1050
    On réussit rarement (jamais ?) tout seul. Comme dans le film que je vous envoie, il vous faut trouver quelques alliés, il me semble que le lien que je vous ai envoyé peut être une piste.
    En attendant, façon de parler, elfe ou dragon, ne sombrez pas dans les marais de la mélancolie :
    https://www.youtube.com/watch?v=4glagjNsjQE

  95. Mary Preud'homme

    @ F6810
    @ Noblejoué
    L’une de « mes phrases » que vous n’avez pas eu le bon réflexe de citer (par respect pour nos lecteurs) et si possible dans son contexte serait donc à l’origine de vos échanges obscurs et de plus en plus sibyllins, où il serait question d’autisme et de syndrome (priez pour ledit saint, même par procuration ! afin qu’il vous vienne en aide).
    Reconnaissez qu’à lire vos échanges obscurs et codés, il y a de quoi y perdre son latin, y compris pour de fins lettrés tels duvent ou Charoulet.
    Quant à moi, je sèche étant plus douée pour le défrichage musical que pour celui du style de roman de gare policier à connotations psychanalytiques que vous nous déversez à petites touches avec des manières quelque peu puériles de conspirateurs !
    Quant à la maltraitance infantile, et certains sévices en particulier, il me semble que c’est un sujet beaucoup trop grave pour être abordé ici.
    Ou le faisant il faut le faire à visage découvert sans peur et sans crainte de représailles inévitables.

  96. @ Mary Preud’homme
    Je suis en désaccord profond avec ce que vous avez écrit, et je vous en remercie, car cela va me permettre de développer en détail ce que je pense de tout cela d’une manière que je n’ai jamais jusqu’ici eu l’occasion de développer.
    « L’une de « mes phrases » que vous n’avez pas eu le bon réflexe de citer (par respect pour nos lecteurs) et si possible dans son contexte serait donc à l’origine de vos échanges obscurs et de plus en plus sibyllins »
    Je ne sais plus quelle est la formulation exacte de la phrase, mais essentiellement vous m’accusiez de prendre le parti des bourreaux plutôt que celui des victimes. Cela n’a pas seulement déclenché cette discussion. Cela m’a aussi sorti de ma contemplation hébétée de mon oreiller et de la débilité du monde dans mon statut de malade chronique pour me pousser à instrumentaliser ma haine, mon ressentiment et mon talent de coupeur de cheveux en quatre pour structurer une stratégie vicieuse d’obtention de diagnostic de victime de Munchausen par procuration, Graal de ce type de victimes.
    Et je vous en remercie: je suis maintenant planqué bien loin de mon oreiller et de mon domicile, en train de dispatcher tous les documents et informations requises pour tisser ma nasse.
    « où il serait question d’autisme et de syndrome (priez pour ledit saint, même par procuration ! afin qu’il vous vienne en aide). »
    Le problème du lien entre l’autisme et ce syndrome est simple: les médecins ne pigent pas ce syndrome et se font des projections mentales d’images de mauvaises mères dans lesquels ils se font plaisir à inclure les mères d’autistes pour des raisons idéologiques. Résultat: 1. On brise les ovaires des mères d’autistes en détectant des faux cas de Syndrome de Munchausen par procuration, alors que 2. Les vrais cas de Syndrome de Munchausen par procuration passent à la trappe.
    Conclusion: débilité plus que profonde. Mais arme idéologique pratique.
    « Reconnaissez qu’à lire vos échanges obscurs et codés, il y a de quoi y perdre son latin, y compris pour de fins lettrés tels duvent ou Charoulet. »
    Ce syndrome est d’une complexité absolument inouïe. Cela ne ressemble à pas grand-chose d’autre. C’est une triple maltraitance. C’est effectivement au premier abord une maltraitance maternelle de type tout à fait classique. « Moman, ce n’est pas parce que tu m’as fait que tu me connais mieux que moi-même ». Mais cette maltraitance classique se double d’une gravité et d’enjeux propres à la médecine, qui, bien que scientifique au niveau de la recherche, reste relativement théocratique dans la pratique. Et troisièmement, il y a une maltraitance épistémologique où l’enjeu du vrai est brutal: falsification de dossiers non détectées pendant des décennies, questions sur la vérité et le niveau de confusion des questions scientifiques mises en jeu par les actes médicaux, question de la vérité des intentions de la mère, du médecin et du patient.
    Ces trauma épistémologiques obsèdent les gens qui ont eu des épreuves médicales lourdes. Et ils mettent en jeu ces questions dans une confrontation raide et butée face à une médecine encore assez théocratique. Et quand le patient accorde plus d’importance à la vérité qu’à l’investissement émotif dans le soin, il bascule dans des troubles factices ou des syndromes de Munchausen en se confrontant répétitivement au côté buté et théocratique de la médecine qu’il veut faire craquer. Ce en quoi il n’a que très peu de chances de succès, mais l’obstination en est remarquable.
    De la même manière que les platistes américains sont des gens qui ont une motivation scientifique sans les compétences, les troubles factices sont des patients qui ont une motivation médicale sans les compétences. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ressemblent de plus en plus à des médecins plus les troubles sont manifestes.
    En ce qui concerne l’aspect maternel et la psychanalyse, il y a une question en large partie de pratique médicale. Souhaite-t-on définir ce qu’est une bonne mère pour pouvoir vilipender une mauvaise mère qui bute son gosse sans le faire exprès ? Ou souhaite-t-on accepter que les mères ne sont pas parfaites, et organiser le système de soin en minimisant les dégâts ? La première question est de type psychanalytique et la seconde de type scientifique. Et c’est bien un des noeuds majeurs du débat au sujet du Munchausen par procuration. On sauve des victimes, ou on se peluche le cortex avec la psychologie du bourreau ?
    En fait les deux sont difficilement intégralement dissociables, mais le cas du syndrome de Munchausen par procuration induit une transmission intergénérationnelle de la maltraitance épistémologique par le biais de la violence physique de la pratique médicale: une victime de ce syndrome aura nécessairement des obsessions médicales épistémologiques qui répondent aux mêmes obsessions qui l’ont traumatisée. La psychologie du bourreau détermine ce qu’on doit réussir à détecter comme victimes, c’est-à-dire le sujet même de ce qu’on étudie épidémiologiquement.
    « Quant à moi, je sèche étant plus douée pour le défrichage musical que pour celui du style de roman de gare policier à connotations psychanalytiques que vous nous déversez à petites touches avec des manières quelque peu puériles de conspirateurs ! »
    Au détail près que je rejette la psychanalyse dans chaque commentaire. Et le côté conspirateur ? Non, c’est juste un sujet qui ne peut pas se comprendre en ne rentrant pas dedans.
    « Quant à la maltraitance infantile, et certains sévices en particulier, il me semble que c’est un sujet beaucoup trop grave pour être abordé ici.
    Ou le faisant il faut le faire à visage découvert sans peur et sans crainte de représailles inévitables. »
    Pour le syndrome de Munchausen par procuration, absolument pas ! Il est impossible d’en parler sans prendre de la hauteur. Si vous personnalisez quoi que ce soit, vous ne voyez pas la maltraitance épistémologique. Qui en est vraiment le moteur.
    D’autant qu’en règle générale, ni l’inducteur ni la victime ne se rendent compte de quoi que ce soit… C’est le monde des bisounours où on prend soin les uns des autres !
    Si je parle de cela à un membre de ma fratrie, il fera les gros yeux de débile profond alors qu’il est malade comme un chien. Si j’en parle à mon inducteur, elle pestera contre les mères indignes empoisonneuses alors qu’elle, elle passe son temps à soigner ses gosses. Quand vous avez conscience des choses, vous êtes vraiment tout seul. Tout seul à avoir raison. Maltraitance épistémologique…
    C’est un monde où tout est renversé.
    Inutile d’en parler autrement qu’en prenant beaucoup beaucoup beaucoup de hauteur…
    Et puis dans mon cas, la maltraitance « infantile », elle a probablement été foetale et elle dure depuis près d’un demi-siècle…
    Vous voyez le délire de la maltraitance médicale « infantile » ?
    Qui plus est, mon inducteur, je veux la sauver envers et contre tout l’establishment médical qui me maltraite en accusant l’inducteur de tous les maux qu’il représente lui-même: le soin délirant.
    Bref: tout est à l’envers. Heureusement qu’on en parle à mots couverts, sinon on n’en parlerait jamais…

  97. @ F68.10 | 14 décembre 2019 à 23:58
    Félicitations, quel superbe développement sur ce sujet complexe.
    See you later.
    Votre humble lecteur.

  98. @ Noblejoué
    J’ai tenté un contact avec Martin Winckler. Pas certain qu’il ne me lise ni même qu’il ne me prenne au sérieux.
    J’ai lu « Les évaporés » de Thomas Reverdy. Typiquement l’écriture que j’apprécie. J’avais saisi la référence, ne vous inquiétez pas.

  99. Mary Preud'homme

    @ F68.10, Noblejoué et Lotus…
    Faites gaffe les garçons, à force de vous exciter mutuellement et « tisser des nasses » bien anonymes, comme s’en était vanté il y a peu F68 sur ce même blog, afin d’attraper des chimères et autres persécuteurs imaginaires, vous allez finir par avoir les sœurs Magus aux fesses pour vous repeindre en technicolor, troulala compris ! Et cette fois pas qu’en virtuel !

  100. @ Mary Preud’homme
    « Faites gaffe les garçons, à force de vous exciter mutuellement et « tisser des nasses » bien anonymes, comme s’en était vanté il y a peu F68 sur ce même blog, afin d’attraper des chimères et autres persécuteurs imaginaires, vous allez finir par avoir les sœurs Magus aux fesses pour vous repeindre en technicolor, troulala compris ! Et cette fois pas qu’en virtuel ! »
    Que les soeurs Magus viennent !
    Je leur réserve bien des surprises…

  101. @ Mary Preud’homme
    « Faites gaffe les garçons, à force de vous exciter mutuellement »
    C’est vous qui vous excitez, me semble-t-il. Mais les idées de tous les garçons et les filles du blog ne seraient pas de trop pour aider les gens comme F68.10, ainsi que ceux qu’il veut protéger de manière aussi inventive que courageuse.
    « Quant à la maltraitance infantile, et certains sévices en particulier, il me semble que c’est un sujet beaucoup trop grave pour être abordé ici. »
    Non.
    Le dialogue est par définition un lieu de tous les possibles : aucun sujet n’est trop grave. Internet renforce encore cela, et ici, c’est Justice au singulier, donc aucune injustice n’est trop grave pour qu’on ne l’évoque pas.
    « Ou le faisant il faut le faire à visage découvert sans peur et sans crainte de représailles inévitables. »
    Non.
    Quand, par exemple, je dénonce les abus des écolos
    https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
    je ne donne pas mon nom. Est-ce que ce que je dis est moins fiable pour autant ?
    Et notre camarade, outre parler de sa vie, a, lui aussi, donné des liens. Même dans des sites écolos, où je n’ai plus la patience d’aller, on ne m’a pas sorti votre critère de, si tu es un masque, tu peux parler de sujets frivoles, mais de rien de grave.
    Alors, d’où sort votre idée qu’on doit parler sans masque ? D’un traçage de tout le monde, comme Patrice Charoulet ?
    Pas exactement.
    Vous êtes noble et avez des attaches dans la police… Je pourrais m’arrêter là, mais on me comprendrait de travers, si je fais long, c’est par pédagogie, et aussi, forcément, que dès qu’on n’est pas lapidaire, une idée en appelle une autre. Bref.
    Donc, noblesse et police. A savoir, dans l’idéal du moins, il y a des idées chevaleresques de défendre les faibles, et aussi, l’ordre, enfin, de défendre, et en s’affichant, tout cela avec des idées de discipline.
    Et dans un groupe.
    Je n’ai rien contre. Mais tout le monde n’est pas dans cette même logique… Quand notre héros lutte pour sa liberté, ainsi que pour sa famille et d’autres personnes se heurtant aux mêmes ennuis, il n’est pas le défenseur institutionnel de toute la société. Et il n’a aucun appui.
    Pourquoi croyez-vous qu’il vienne ici, sinon ? De même que des gens non reconnus par leurs pairs pour dire leur théories ?
    Quand on n’a nul espace, on essaie de s’en trouver parmi les espaces partagés par d’autres, quand on n’a pas de soutien, on essaie d’en trouver, quand on n’est pas écouté, de parler.
    Et si, outre le fait d’être un outsider, on est menacé, on porte un masque. Le masque de notre héros n’abolit pas les risques qu’il prend ailleurs, il fait qu’il ne les augmente pas.
    Cela n’a pas de sens de demander à quelqu’un ne pouvant compter sur personne de s’exposer à tous.
    Ce n’est pas un hoplite.
    S’il peut faire connaître ce qu’il a à faire connaître en gardant son masque, je ne vois pas où est le problème.
    Il peut aussi le jeter. Mais on ne jette pas les atouts n’importe quand dans une partie de cartes, non plus que dans une bataille, on ne prend pas pour rien les risques les plus inconsidérés.
    Se battre pour se battre, à quoi bon ? Il faut se battre pour la victoire, ce qui implique une stratégie.
    Il est normal, vu votre identité, que vous ayez du mal à le comprendre. En plus, il semble que vous vous croyez exclue comme femme.
    Mais on a besoin de tous les garçons et de toutes les filles du blog. D’abord, il est juste que tout le monde s’exprime sur ce qu’il veut. Ensuite, il est possible d’apporter des idées.
    Voire, il semble, l’énergie… D’accord, vous n’avez pas encouragé notre héros, mais enfin, en le faisant réagir, vous avez contribué à lui en redonner.

  102. @ Noblejoué
    D’autant plus que je ne suis pas si anonyme que cela. De nombreuses personnes connaissent mon nom et mes positions. Ça fait longtemps que je tire la sonnette d’alarme…
    Par exemple, quand je contacte le milieu des autistes, je demande certes à ne pas être enregistré, mais je donne mon nom et je référence ces billets pour les convaincre que nous avons des intérêts en commun.
    ———————
    @ Mary Preud’homme
    Si je sors les dossiers originaux du pays où je me trouve, c’est aussi pour que si je tombe, mes dossiers, qui sont plus importants que ma personne, ne tombent pas avec moi. Car la police a failli dans cette affaire, comme nombre d’institutions.
    Mais mes dossiers sont les miens. Et police ou pas, prisonnier ou pas, c’est mon droit de les publier. D’ailleurs, je m’étais confronté jadis avec le personnel médical en leur disant que si cela n’arrêtait pas, je publierais ce qu’ils ont écrit dans les dossiers. Ils m’ont ri au nez en me disant que c’était les miens et que j’étais libre de le publier. Moult années plus tard, alors qu’ils objectivent, de mon point de vue, un syndrome de Munchausen par procuration, je n’aurais plus le droit de les publier ? Il n’y aurait pas du foutage de gue*le dans l’air ? Rira bien qui rira le dernier !
    De même, je n’aurais pas le droit de « conspirer » pour faire expertiser des falsifications de documents médicaux ? On vit dans quel pays si on n’a pas le droit de chercher à prouver au-delà de tout doute déraisonnable que ces documents contiennent des falsifications ? (Le terme falsification est un peu fort, mais il est générique pour ce syndrome…)
    Ce sont mes droits. Je « conspire » pour appliquer mon droit de publier et expertiser mes propres documents médicaux comme on expertiserait n’importe quel document administratif. Si personne n’a rien à se reprocher, alors tout va bien: je ne serais qu’un crétin de plus comme il y en a des tonnes sur Internet.
    La police a failli. La justice a failli. La médecine a failli. Mais mes dossiers sont des données scientifiques désormais, et de la même manière que les patients sont soumis au corps médical, le corps médical est soumis à la science, la science est soumise aux données, et ces données sont soumises à mon bon vouloir.
    Et si vous interferez dans l’exercice de ces droits, ce n’est pas que moi que vous attaquez. Mais la démarche scientifique elle-même, sur laquelle se fonde la médecine. Vous deviendrez alors anti-science, anti-médecine, et pro-maladies.
    Comme un vulgaire antivaccionaliste.

  103. Mary Preud'homme

    J’ai fini par comprendre qu’il ne fallait surtout pas vous contrarier…
    Big brother is watching you ! Et la conspiration est partout…

  104. @ Mary Preud’homme
    Assertion 1: « Je vous envoie les soeurs Magus aux fesses ! »
    Assertion 2: « Alors voilà, vous débloquez de toutes parts, vous sentez poursuivi de toutes parts ! »
    Contradiction ?
    Ou logique féminine ?
    En tout cas, je ne me suis pas senti aussi bien depuis si longtemps. Pourquoi venir gâcher mon plaisir ?

  105. @ F68.10
    Je crois avoir expliqué pourquoi votre interlocutrice a du mal à comprendre la situation de gens combattant à votre manière. Chacun a les défauts de ses qualités ainsi que celles de son milieu.
    Allez, le lanceur d’alerte, on se rappelle que les héros ne sont pas toujours compris, voir Spiderman !
    Ceci dit, il peut arriver que des gens renvoient l’ascenseur :
    https://www.youtube.com/watch?v=yRhRZB-nqOU
    Je pense que le manga dont je vous envoie un extrait pourrait vous plaire. Des orphelins vivent dans un cadre idyllique, mais…
    …pourtant la jeune Emma doit partir avec les plus âgés, et promet de chercher les plus âgés avant que…
    …Ce que comprend le jeune garçon à qui elle vient de l’expliquer.
    Un univers pire que le nôtre ! Purgation de l’art.
    https://www.youtube.com/watch?v=yRhRZB-nqOU
    Un autre :
    https://www.journaldujapon.com/2018/04/14/the-promised-neverland-un-classique-en-puissance/
    Il est excellent en soi, et si vous ne l’avez déjà lu, il serait, plus que pour bien des gens, une purgation idéale pour vous.
    Si vous l’avez déjà lu, vous comprendrez bien pourquoi… En dire plus serait gâcher le plaisir, et ça, jamais !

  106. @ Noblejoué
    « Je crois avoir expliqué pourquoi votre interlocutrice a du mal à comprendre la situation de gens combattant à votre manière. Chacun a les défauts de ses qualités ainsi que celles de son milieu. »
    Cela va beaucoup plus loin que ce que vous pensez. C’est ce type de pseudo-raisonnements décrivant les râleurs comme des conspirationnistes qui rend le Munchausen par procuration indétectable.
    « Mais comment ça, mon petit ? Tu penses que ta moman t’en veut ? Les médecins ils sont gentils ! Il ne faut pas avoir peur de la piqûre… »
    Voilà pourquoi personne n’arrive à dénoncer de soi-même un Munchausen par procuration: la tentation de tout psychologiser plutôt que d’objectiver des faux en écriture. Parler plutôt que bosser, en somme.
    Et je n’en ai rien à cirer de son milieu, à Mary Preud’homme. Ce n’est en aucune manière une excuse pour refuser l’argumentation au profit de pirouettes rhétoriques.

  107. Ce billet a, comme d’habitude, suscité de nombreux commentaires, certains étant réellement intéressants. Mais personne, ou presque (juste une allusion d’Yves, le 9 décembre), n’a salué l’excellence du trait d’humour dont est constitué le titre : « Le bel âge Pivot ! »…
    Son auteur mériterait assurément de concourir pour le Prix de l’humour politique, si ce prix pouvait cibler hors du domaine purement politique (il l’a souvent fait), et surtout s’il n’était pas (abusivement) réservé aux hommes et femmes politiques. On récompense parfois une personnalité qu’on veut honorer, bien plutôt qu’un trait d’humour admirable : en avril 2019, c’est le Premier ministre, M. Edouard Philippe, qui s’est vu décerner le grand prix, pour avoir, à un journaliste qui lui demandait s’il est vrai que tout remonte à Matignon, fait la réponse suivante : »Non, seulement les emmerdes… »
    En revanche, la fois précédente, en novembre 2017, je trouve que l’une des quatre citations retenues pour honorer le président François Hollande du grand prix de l’humour politique était remarquable : « Je salue Christiane Taubira… Sa voix peut porter, même quand elle ne dit rien. »
    On devrait créer un « prix de l’humour citoyen », pour lequel chacun pourrait concourir. M. Bilger serait à mon sens bien placé grâce au titre de ce billet. J’ai bien apprécié aussi la phrase de Noblejoué (9 décembre) : « Il fallait bien que quelqu’un vous apostrophe ! »… Pour ma part, je concourrai pour la remarque que j’avais faite en 2008, au cours d’une réunion publique, en présence de Mgr André Vingt-Trois qui venait d’être nommé cardinal : « Monseigneur Vingt-Trois, qui s’est mis sur son trente et un… »

  108. @ F68.10
    « Voilà pourquoi personne n’arrive à dénoncer de soi-même un Munchausen par procuration: la tentation de tout psychologiser plutôt que d’objectiver des faux en écriture. Parler plutôt que bosser, en somme. »
    En France, on aime la psychologie, ce qui est un bien… Mais on oublie la technique, ce qui est un mal.
    Maigret et Columbo plus que Les Experts, en séries policières, illustrent cette façon de voir.
    Autrefois, la France a été pionnière en police scientifique. Maintenant, absolument pas, il nous faut même revenir à niveau.
    Et l’affaire Omar m’a tuer ! Tout le monde « croyait » en l’innocence ou la culpabilité du susdit, mais enfin, ce qui était surtout frappant était la désinvolture de l’enquête.
    A mon avis le système de l’intime conviction n’incite pas à la rigueur, et se diffuse des procès criminels au reste de la société, on pense qu’untel est coupable ou innocent sans preuve.
    En Angleterre, il est dit, moi qui n’ai pas une mémoire photographique ni énorme, ni rien, je crois que je m’en rappellerai toujours sauf Alzheimer « Cent lapins ne font pas un cheval, cent indices ne font pas un preuve ».
    Voilà ce que nous devrions imiter… Comme je regrette que le projet d’union Grande-Bretagne-France n’ait pas abouti ! Et il semble qu’on n’ait pas écrit d’uchronie là-dessus. Curieux.
    Mais puisqu’on en est au sel de la terre, comme a cru se moquer quelqu’un parce que j’admire leur amour de la liberté et de la vérité, puisqu’on en est aux Anglo-Saxons, je pense à une chose, aux syndicats de malades, paraît-il, à vérifier. Vérifions toujours tout !
    Qu’ils sont plus développés à l’étranger qu’en France, et notamment dans les pays où on parle la langue de Shakespeare.
    Peut-être pourriez-vous y trouver des alliés ?
    Pour Mary Preud’homme, il faut bien comprendre qu’elle ne doit pas se rendre compte des problèmes évoqués plus haut car peu perceptibles au public français. De plus, ses origines lui font désapprouver votre style de combat.
    Enfin, les gens liés à l’ordre ont tendance à moins penser qu’il y a des failles que d’autres gens. Des gens du milieu médical auraient pu vous tomber dessus, et cela aurait été pire.
    Bon, il m’est facile de la défendre, ce n’est pas moi qu’on met en cause ! Dans le cas où on me traite faussement de raciste ou qu’on m’accuse d’avoir dit des choses que je n’ai pas dites et autres joyeusetés, même si je comprends le pourquoi des dérives militantes ou des crises de paranoïa, je ne suis pas d’une indulgence débordante, je l’avoue.
    Je ne suis pas quelqu’un de généreux, certes. Mais pas moralisateur. Je voudrais faire prendre conscience aux gens de ce qui les empêche d’accéder à certaines vérités, ainsi que l’expliquer aux autres, pour que chacun ait les clés de soi et se montre plus indulgent et persuasif envers les autres.
    Personnellement, il y a certaines choses dont j’ai pris conscience car les gens m’ont assez bien compris pour me les présenter de manière adaptée. Comme pour le coup des lapins et des chevaux, cela m’a impressionné, les contre-exemples aussi, d’ailleurs.
    Je pense qu’il faut faire pont et non obstacle, à ses connaissances et à ses idées, ne pas vouloir s’affirmer contre le contradicteur mais la vérité pour elle-même et pour l’autre.
    Je ne dis pas y arriver.
    Je pars si loin dans mes idées que les autres peuvent rester en rade, je ne me relis pas assez, un peu par flemme, un peu parce ce que qui est trop léché peut perdre sa flamme et son tranchant. De plus, le souci de ma dignité ainsi que la propension à rejeter le monde quand je me heurte à l’absurdité, allié à de la rancune, polluent cet idéal d’être pont plutôt qu’obstacle.
    On va se consoler en se rappelant qu’il n’y a pas de diamant sans crapaud et essayer de ne rejeter ni les autres ni soi-même pour nos désastres.
    J’ai essayé de vous distraire pour vous encourager. Que faire d’autre ? Applaudir, apporter des idées ou distraire me semble licite, donner de faux espoirs, Dieu ou le monde sont bons ou les gens sont fort mobilisés pour les autres et semblables assertions constamment démenties par nos yeux, pervers pour quelqu’un comme moi.
    Evidemment, je comprends que les gens qui le font pensent avoir raison, et ainsi, participer à la rédemption du monde.
    J’ai échoué et vais revenir à une phrase rituelle qui a ses mérites « bon courage ».

  109. @ Noblejoué
    « Des gens du milieu médical auraient pu vous tomber dessus, et cela aurait été pire. »
    Je suis né dans le milieu médical. Ma famille étendue contient un certain nombre de médecins…
    Les « gens du milieu médical » ont une mentalité assez problématique. Et ce n’est pas une noblette de troisième zone qui fantasme sur les uniformes qui va m’expliquer comment le concept d’autorité se déploie dans une société.
    « Mais puisqu’on en est au sel de la terre, comme a cru se moquer quelqu’un parce que j’admire leur amour de la liberté et de la vérité, puisqu’on en est aux Anglo-Saxons, je pense à une chose, aux syndicats de malades, paraît-il, à vérifier. Vérifions toujours tout ! »
    Peine perdue. Les associations de malades sont soumises à un perpétuel chantage du monde médical: « Vous chantez les louanges de la médecine nuit et jour ou on vous démolit ». Exemple: Renaloo.
    https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/renaloo-blacklistee-du-congres-des-nephrologues
    Grand classique.
    https://m.youtube.com/watch?v=5IH8A86FLs0
    « J’ai essayé de vous distraire pour vous encourager. Que faire d’autre ? »
    La, j’ai besoin d’aide logistique pour m’amener d’un point A à un point B. Du point B, je peux mettre en oeuvre mon machiavélique plan en toute sérénité.

  110. @ F68.10
    « Là, j’ai besoin d’aide logistique pour m’amener d’un point A à un point B. Du point B, je peux mettre en oeuvre mon machiavélique plan en toute sérénité. »
    Je ne peux pas.
    Je pense qu’il faut lancer un appel à tous, ici… On ne sait jamais, peut-être que certains vous assisteront.
    Je pense qu’il faut résumer votre problème, écrire en gras en en appelant à tout le monde, et dire ce que vous voulez, ou du moins, appeler les gens à vous contacter par mail pour leur expliquer plus en détail votre objectif et votre plan.
    Je crois qu’aller dans d’autres blog ne serait pas de trop, pour augmenter vos chances.
    Je vous présente mes excuses pour mes incapacités.

  111. @ Noblejoué
    « Je ne peux pas. »
    Je ne vous le demandais pas. Vous m’aviez posé une question. Je vous ai répondu.
    « Je pense qu’il faut lancer un appel à tous, ici… On ne sait jamais, peut-être que certains vous assisteront. »
    Lancer des appels à l’aide n’a jamais résolu quoi que ce soit dans mon cas. Cela n’a fait qu’empirer l’emprise médicale sur ma personne et la quantité de bullshit que je dois me coltiner… C’est pour cela que cela fait longtemps que j’ai cessé d’appeler à l’aide.
    Les gens sont grands. Ils font ce qu’ils veulent. Je n’ai pas à leur dire quoi faire.
    « Je pense qu’il faut résumer votre problème, écrire en gras en en appelant à tout le monde, et dire ce que vous voulez, ou du moins, appeler les gens à vous contacter par mail pour leur expliquer plus en détail votre objectif et votre plan. »
    Déjà fait. De très modestes résultats. Insuffisants, comme vous le voyez, car je ne suis toujours pas en lieu sûr depuis la date où Mary Preud’homme s’est lancée dans la provoc…
    Quelques points positifs cependant. Le plus important en est que les documents originaux et spécifiquement le faux en écriture sont maintenant hors d’atteinte.
    « Je vous présente mes excuses pour mes incapacités. »
    Vous n’avez pas à vous excuser: je ne vous ai rien demandé.

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