Qu’on m’entende bien : par ordinaires, je ne veux pas nier leur importance mais seulement souligner qu’ils s’inscrivent tellement dans la quotidienneté qu’on ne fait plus vraiment attention à eux.
S’il y a une forêt donc des crimes et des délits « ordinaires », quel est l’arbre qui la cacherait ?
Il me semble que depuis quelques mois on a porté une attention accrue, considérable, aux agressions sexuelles, aux phénomènes d’emprise et de harcèlement. Aux infractions permises ici ou là par la domination virile et la faible résistance de certaines femmes. On ne peut que s’en féliciter.
Au-delà de la discussion sur la désignation du crime – meurtre ou assassinat dont la victime est une femme, ou féminicide -, il est clair que les associations qui se sont à juste titre mobilisées pour que la société prenne toute la mesure de ces tragédies, parfois irréversibles, du quotidien et de la coexistence ont réussi à faire entrer dans la conscience publique l’extrême gravité de ces transgressions. Ainsi que l’ampleur des carences et indifférences qui à tous niveaux empêchaient une répression efficace.
Il faut à ce sujet saluer l’action de Marlène Schiappa qui pour une fois s’attache à prévenir de véritables drames au lieu de grignoter pénalement des attitudes et des libertés sans commune mesure avec les premiers. Les mesures qu’elle va proposer, outre un soutien psychologique, prévoient un protocole pour la police et la gendarmerie, la levée du secret médical et l’interdiction des armes à feu dès la première alerte.
Ce n’est pas rien et on peut espérer, si elles sont mises en oeuvre rapidement, une meilleure prévention et une répression plus efficace.
Ce serait une erreur d’oublier, dans cet arbre, les incidents, troubles et crimes liés directement ou indirectement à la politique et à l’islamisme.
Un conseiller régional RN d’Occitanie est agressé à Nîmes par des antifas. Un ancien militaire de 84 ans ayant appartenu au RN et connu au quotidien dans son village près de Bayonne pour ses outrances, détestations et propos extrêmes, blesse grièvement deux personnes après n’avoir pas réussi à entrer dans une mosquée de Bayonne. Un homme, les mains sur sa poitrine, crie Allahu akbar au Rex à Paris et crée une énorme panique. Il serait « un peu dérangé ». (Morandini, Huff Post).
Ces péripéties qui ne sont heureusement pas toutes dramatiques représentent cependant des ponctualités singulières inquiétantes qui mettent naturellement au second plan la forêt des délits et des crimes ordinaires, le terreau constant, dense, chaque jour renouvelé, de tout ce qui s’approprie les biens et offense les personnes.
Il suffit pour s’en convaincre de constater l’augmentation préoccupante des infractions à Paris, qu’elles soient crapuleuses ou gratuites.
Sans être naïf, je ne voudrais pas que les exceptions déchirant par instants notre société nous rendent indifférents à la règle monotone des transgressions quotidiennes, voire l’occultent.
Qu’on m’entende bien : par ordinaires, je ne veux pas nier leur importance mais seulement souligner qu’ils s’inscrivent tellement dans la quotidienneté qu’on ne fait plus vraiment attention à eux.
Sans tomber dans le « c’était mieux avant » mais sur la base de la réalité, ceux qui ont « connu un temps que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître » peuvent tout de même témoigner du fait qu’aux « incivilités » et crimes et délits ordinaires dans toute société, s’en sont ajoutés d’autres, souvent d’un type tout à fait nouveau, suite aux imprudences angéliques (euphémisme) commises au nom de l’accueil de « l’Autre ».
Nous croyons savoir que quelque 5 % des plaintes sont suivies en France contre 100 % en Allemagne.
C’est la combine politique pour ne pas mettre en évidence que notre pays est vraisemblablement celui de tous les pays occidentaux où il y a le plus de délinquance et de très loin.
M. Bilger ne doit pas le savoir.
Mais ce n’est pas tout.
Chez nous, la raison d’être de la justice administrative, qui n’existe quasiment qu’en France, est de protéger fonctionnaires et élus des accusations de corruption sous tendant leurs décisions illégales ou entachées « d’erreurs d’appréciation « .
Si bien que les condamnations ne sont quasiment jamais suivies de communication aux parquets comme elles devraient souvent l’être.
Si bien aussi que les rapports de la Cour des comptes et des cours régionales partent en gros directement à la poubelle au lieu de se traduire en enquêtes et en années de prison.
M. Bilger ne doit pas le savoir non plus.
Quant aux violences physiques faites aux femmes, elles sont souvent la réponse aux violences verbales dont la femme est experte, dans un milieu social où l’on ne s’entrave pas dans les dentelles.
M. Bilger n’en a sans doute jamais entendu parler.
Tweet de Marine Le Pen: « L’attentat commis contre la mosquée de Bayonne est un acte inqualifiable absolument contraire à toutes les valeurs portées par notre mouvement… »
Ah bon, contraire à toutes les valeurs du RN ? Il suffit d’écouter ce qui revient de manière incessante dans les paroles des adhérents et sympathisants pour comprendre qu’elle dit exactement le contraire de la réalité. Selon eux, qui est responsable de tous nos maux ?
Autre réalité, dans les propos d’une part substantielle de la population musulmane, on perçoit une haine viscérale des Juifs. Et pourtant, que de dénégations de la part des officiels !
Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Lille, Roubaix, Grenoble, Marseille, Paris, Bordeaux, Montpellier, Auch, Quimper, Mantes-la-Jolie, Trappes, Sartrouville, Strasbourg, Marseille, Bayonne etc. etc. etc.
Au fait, où pouvons-nous vivre sereinement aujourd’hui en France ?!
« Le multiculturalisme attise les tensions, le multiculturalisme c’est la guerre. » I. Rioufol
France, Liban. Paris, Beyrouth… Tout arrive. Les « bisounours » ont oublié que « l’homme est un loup pour l’homme ». Manque de nourriture et de terres viables pour tout le monde… Devinez la suite ?!
L’homme n’aime qu’une chose : l’or, le fric, le flouze.
Le but, la finalité ce n’est pas Dieu, le but c’est l’or.
« L’Empire craquait, les Barbares se déplaçaient… Que faire, sinon s’évader du siècle ? Heureux temps où l’on avait où fuir, où les espaces solitaires étaient accessibles et accueillants ! Nous avons été dépossédés de tout, même du désert. » (Emil Cioran – De l’inconvénient d’être né)
@ jack
« L’attentat commis contre la mosquée de Bayonne »
Et dans ce cas-là il ne s’agit pas d’un « déséquilibré » ?
Comme c’est bizarre…
« Les mesures qu’elle va proposer, outre un soutien psychologique, prévoient un protocole pour la police et la gendarmerie, la levée du secret médical et l’interdiction des armes à feu dès la première alerte. »
Finalement, le pays n’est peut-être pas foutu.
Si une ministre assez, bref, fait ça, pourquoi les Français ne montreraient-ils pas du courage ?
Si je voyais une licorne, je me dirais, et maintenant, pourquoi pas un dragon ? Je me verrais bien dans quelque recoin secret avec un dragon chinois, dans la brume, s’il ne me trouvait pas indigne de son honorable compagnie.
Comme le dragon inspire !
https://textualites.wordpress.com/2016/06/30/avez-vous-deja-lu-lauteur-qui-inspira-le-bestiaire-de-donjons-et-dragons/
« Un conseiller régional RN d’Occitanie est agressé à Nîmes par des antifas. Un ancien militaire de 84 ans ayant appartenu au RN et connu au quotidien dans son village près de Bayonne pour ses outrances, détestations et propos extrêmes, blesse grièvement deux personnes après n’avoir pas réussi à entrer dans une mosquée de Bayonne. Un homme, les mains sur sa poitrine, crie Allahu akbar au Rex à Paris et crée une énorme panique. Il serait « un peu dérangé ». »
En France, on se laisse assez vite aller à la violence, je trouve. Manque de self-control.
Bien, je fais ce que je peux pour ça :
https://www.youtube.com/watch?v=hMBtrZE9ZBM
« …forêt des délits et des crimes ordinaires, le terreau constant, dense, chaque jour renouvelé, de tout ce qui s’approprie les biens et offense les personnes. »
Si on comprenait les crimes et les délits comme ils doivent l’être, avec cette jolie formule, on abolirait l’interdiction de la drogue.
La police pourrait se consacrer à de vrais crimes et délits. Imagine-t-on qu’on rétablisse des crimes sans victime comme autrefois, je ne sais pas, homosexualité, blasphème… Outre les atteintes aux libertés, la police, débordée, saurait encore moins où donner de la tête.
Il est vrai que… les lois contre la liberté d’expression sont venues. Il faut croire que la société française ne tolère pas trop de liberté, ce qu’elle permet, elle le fait payer par autre chose, ailleurs, qu’elle interdit.
Déprimant !
Certes, et heureusement, libérer les homosexuels et les critiques de Dieu vite dits blasphémateurs (si je dis qu’un Dieu tout-puissant est responsable de tout, je blasphème ? Il ne faut pas être logique), c’est fait pour protéger d’éventuelles victimes.
Interdire de nier la Shoah, et s’en prendre à des déclarations lancées contre des groupes persécutables est fait pour aider les victimes et tend aussi à les protéger.
Mais quel contraste ! Autrefois, on libérait, à présent, on enchaîne… Quelle décadence.
Pour les atteintes aux biens. Il y a ceux qui excusent les voleurs par leur pauvreté quand ils sont pauvres, au lieu, c’est possible, d’essayer d’obtenir plus de redistribution sociale en faveur des malheureux.
C’est injuste : on a tendance à faire payer au volé les malheurs du voleur comme s’ils étaient de sa faute et comme s’il devait assumer le rôle éventuel de redistribution de la société.
Parce que ne pas prendre les plaintes, ça revient à ça : tu n’as pas à en faire un plat si on t’a volé. On n’a pas les moyens de chercher, et on subodore que le magistrat ne punira guère pour la raison dite plus haut, en tout cas, ce qui t’intéresse vraiment, personne ne s’y intéresse : récupérer ton bien.
Certains sont pour l’ordre, certains pour le pauvre voleur, mais personne n’est pour le volé, pour qu’il retrouve ce qu’il a perdu. Il est un pion dans une bataille idéologique, dépouillé de son bien puis du sens du vol pour lui : le volé veut retrouver son bien, par ouvrir le débat sur quelque question sociale que ce soit.
Heureusement, la défense des victimes d’agression physique se centre sur la victime.
Peut-être faudrait-il imiter ça pour les biens ? Ce que j’en dis…
@ jack
« Il suffit d’écouter ce qui revient de manière incessante dans les paroles des adhérents et sympathisants pour comprendre qu’elle dit exactement le contraire de la réalité. Selon eux, qui est responsable de tous nos maux ? »
Eh bien, puisque vous n’êtes pas un adepte du pasdamalgame – et tant mieux, je crois avoir une réponse : c’est bien les musulmans, à travers les attentats perpétrés autant que par leur revendications incessantes, qui sont responsables du fait qu’on est obligé de ne pas les oublier et de revenir encore et encore sur le sujet.
Aussi, il me semble n’avoir jamais entendu la phrase « les musulmans sont les responsables de tous nos maux » chez les frontistes – au contraire, ils critiquent une longue liste de dysfonctionnements ; vous inventez et leur prêtez des pensées un peu trop viriles.
Et pendant ce temps et ces événements, il se trouve que l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a cédé à la pression des associations islamistes !
Pour Mohamed Sifaoui qui combat avec courage contre l’islamisme, ce n’est pas vraiment encourageant.
L’augmentation des crimes et délits est effectivement tout à fait inquiétante. A votre liste, non exhaustive, Monsieur Bilger, je rajouterais les délits de fuite de plus en plus fréquents après des accidents non volontaires, laissant sur place des blessés parfois graves sans secours et bien sûr les cambriolages multiples et agressions allant jusqu’au meurtre envers les victimes qui peuvent se trouver à leur domicile.
Une recrudescence visible à l’œil nu, en ouvrant les quotidiens régionaux qui sont truffés de ce genre de délits devenus aussi banals qu’alarmants… du moins pour ceux qui veulent bien le voir, puisqu’autour de moi les plus jeunes m’assurent effrontément que cela a toujours été comme cela depuis la nuit des temps. J’ai donc dû vivre pendant au moins trente ans sur une exoplanète sans m’en rendre compte.
Ce qui saute aux yeux aussi, ce sont les moyens employés… les meurtres à coups de couteau qui deviennent la norme et qui émanent, selon moi, d’une culture ensauvagée et primitive.
Aucune grande ville, aucune région, aucun endroit ne sont épargnés. Des saisies de drogue ont lieu dans des endroits isolés, des meurtres barbares dans des campagnes tranquilles, nos églises de village sont aussi vandalisées.
Politiques trop laxistes depuis des années, drames familiaux de séparations de plus en plus fréquentes et conflictuelles où les enfants sont pris en otage et parfois tués aussi par vengeance, héritages conflictuels, compagnons pervers narcissiques, jalousies exacerbées, multiculturalisme provocateur, mariages mixtes aux cultures trop différentes, besoin d’argent, drogue, alcool et en tout premier lieu le manque de respect dû aux autres, à la vie des autres.
Le défaut principal de nos politiques à cet égard est celui de la banalisation du crime. A commencer par les crimes islamistes qu’on attribue pour diminuer leur impact à des déséquilibrés mais aussi par les atteintes graves (caillassages, encerclement, tirs de mortiers…) aux policiers et aux pompiers, les agressions aux urgences ou aux guichets de services publics, qu’ils camouflent le plus possible.
Notre société est à cran, fracturée socialement, sociétalement, culturellement et à force de créer des disparités, des inégalités, d’oublier les plus faibles, de vouloir la discrimination positive, de défendre l’indéfendable en minimisant les faits, de fermer les yeux ou d’excuser les petits délinquants, on fabrique des rancunes et des désirs refoulés à l’extrême.
Madame Schiappa s’attaque aux féminicides, tant mieux, mais s’attaquera t-elle aux vieilles coutumes d’une culture féodale où la femme est un sous-être humain ? surveillée par un mari, une belle-famille, des grands frères ? S’attaquera-t-elle aux mariages forcés de jeunes filles à peine pubères ?
Car accepter les femmes voilées, c’est déjà accepter que les femmes soient des êtres inférieurs qui doivent cacher leur féminité réservée à un mari jaloux et religieusement endoctriné.
Et pour revenir sur les fils précédents, les hommes politiques comme Alain Juppé en son temps de ministre qui disait que sa mère portait aussi un foulard, nous prennent pour des imbéciles.
A la campagne (ses parents étaient paysans) les femmes ne se voilaient pas pour cacher leur féminité mais tout simplement elles protégeaient leurs cheveux contre le vent ou la pluie, car à cette époque de la « permanente » on n’allait pas aussi souvent chez le coiffeur qu’aujourd’hui et les sèche-cheveux individuels n’existaient d’ailleurs pas.
C’était un problème bassement pratique et non un rituel religieux. Et le dimanche la mode était au chapeau pour compléter élégamment une toilette, comme les hommes portaient le chapeau, qu’ils enlevaient en signe de respect devant ces dames.
Une fois pour toutes, rien de religieux. Que nos islamophiles arrêtent avec ces clichés faux et trompeurs destinés à faire croire que les vêtements religieux catholiques ostentatoires dans la vie publique étaient monnaie courante en France avant l’arrivée des musulmans en masse.
Au lieu de calmer les gens, cela les énerve au contraire devant tant de bêtise. Qu’ils se taisent et agissent avec fermeté.
Le but ce n’est pas Dieu, le but c’est l’or (en l’occurrence le pétrole…). Les yeux des islamistes comme ceux des Occidentaux ne brillent que pour le pétrole…
« Mais l’aveu dans cette parole publique planétaire est que les opérations militaires américaines n’obéissent qu’à une seule logique: « sécuriser le pétrole » comme il l’a dit à plusieurs reprises !
Au moins Bush père et fils faisaient semblant, ils facilitaient ainsi le travail de BHL et de ses amis: ils parlaient démocratie et liberté en Orient, destruction d’une dictature en Irak ou prévention d’un hypothétique bain de sang en Libye ! Chaque fois, les bombes avaient de bonnes raisons toutes mises en relation avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, de saines légitimations humanistes: il fallait coûte que coûte apporter la civilisation à ces barbares ! Depuis « 1789 », ils sont tellement nombreux sur la planète ceux à qui il faut encore apporter la Liberté, l’Egalité et la Fraternité sur un plateau gras et luisant du sang des autres !
Il y a aussi la belle et bonne explication: l’Etat islamique (qu’il était plutôt de bon ton d’appeler « Daech ») était le foyer originel de tous les actes terroristes sans exception qui se commettaient sur le territoire français ! Comme si la destruction de la République et de la Nation souhaitée par BHL et les siens depuis des années au profit d’un grand marché européen puis planétaire ne suffisait pas à expliquer la naissance d’un nihilisme français qui nourrit l’engagement islamiste de gamins perdus sans aucune autre identité que celle-là, facile et factice ! » Michel ONFRAY
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/-securiser-le-petrole-
Nous ne devons pas protéger les religions. Nous devons au contraire nous protéger d’elles. Sinon, nous assisterons à une nouvelle guerre de religions… ou de fous furieux fanatisés.
Aujourd’hui, attaque d’une mosquée à Bayonne par un « déséquilibré ». Encore un déséquilibré mais dans une autre version…
Comme par hasard, Macron-le-magicien a décidé de supprimer l’ONDRP (Observatoire National de la Délinquance et Réponse Pénale), créé il y a une quinzaine d’années par N. Sarkozy. Cet organisme faisait partie de l’INHESJ, Institut des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice, créé par Pierre Joxe, ministre de F. Mitterrand.
En cassant le thermomètre, on supprime les mauvaises nouvelles.
On peut aussi supprimer le malade. Plus la peine de faire don de son corps à la Science, inutile, puisque la République n’a plus besoin de savants. Le docteur Macronus veille.
Ahurissant.
Cher Philippe,
Dans les bois, ce sont les violeurs qui courent et qui récidivent. Et la Belloubet vit toujours son rôle de la Belle au bois dormant.
Le ministère des Droits de la femme, c’est pour démontrer que la femme est un sous-homme, une victime potentielle, une enfant.
Il n’y a jamais eu autant de violence envers la femme que depuis toutes ces conn*ries, ces blablas.
Nous ne sommes pas les accessoires des hommes et lorsque nous exerçons une fonction, il serait mieux que ce soit pour nos qualités qu’au nom de la parité.
L’égalité homme/femme est une utopie, une absurdité.
Dès l’enfance nous sommes plus précises car notre motricité fine est mature plus tôt. Notre volume courant respiratoire est plus faible et il nous faut beaucoup plus d’effort pour effectuer la même tâche. La pénibilité au travail est décuplée et si des revendications féminines pouvaient s’entendre, c’est qu’il faudrait accorder pour le même travail plus de temps de récupération à la femme et une rémunération plus importante que celle de l’homme. C’est déjà le cas pour les compétitions sportives et accepté. Cela devrait être de même pour le domaine du travail.
Ce n’est pas de mettre un « e » à auteur ou de délirer sur la parité comme le font les socialistes depuis Hollande qui va changer la vie des femmes.
Il est nécessaire d’adoucir les conditions de vie des femmes et de leur rendre possible des choix de vie allant du carriérisme à la maîtrise de leur vie dans la maternité, dans la créativité, dans l’épanouissement. Respecter les désirs des femmes, c’est créer une société vertueuse et faire baisser la délinquance.
La loi sur la prostitution est un véritable désastre qui met en danger les clients et les travailleuses du sexe et l’hygiène. Il y a de plus en plus de mineurs dans ces bois.
Le temps scolaire du dernier gouvernement a transformé la vie des femmes en stress permanent et en course ininterrompue.
La forêt abrite des corps démembrés, des disparus, des trafics d’armes et de drogue, une prostitution non protégée, des joggings dangereux et ce ne sont pas 60 mesures qui changeront l’état tragique des faits.
L’Etat pourra toujours fournir des applications virtuelles aux femmes, un simple papier aluminium rend ces soi-disant miracles techniques inopérants.
Alors on va aux cèpes, respirer l’air pur, chercher les châtaignes pendant que loup n’y est pas.
françoise et karell Semtob
@ Michelle D-Leroy
« Car accepter les femmes voilées, c’est déjà accepter que les femmes soient des êtres inférieurs qui doivent cacher leur féminité réservée à un mari jaloux et religieusement endoctriné. »
Ce que les manipulateurs, dont certains fréquentent ce blog, oublient de nous dire est que cette histoire de voile n’a rien de « religieux » et ne concerne pas la « laïcité », ou du moins seulement par la bande, mais qu’elle est plutôt consubstantielle à la nature éminemment conquérante d’un système politique qui cherche à marquer des points face à ce qu’il considère comme son adversaire depuis plusieurs siècles, depuis les Croisades, à savoir les pays « infidèles », dont le nôtre.
Ce combat peut se mener, selon les directives du Beau Modèle en personne, par les armes ou bien par la dissimulation et par la ruse, selon les circonstances.
Les techniques modernes de subversion par manipulation de l’opinion entrent dans ce dernier registre et ont été parfaitement maîtrisées par des islamistes ayant repris et adapté les méthodes gramscistes.
L’épisode surmédiatisé de la pauvre maman agressée et de son rejeton en pleurs (bourreau d’enfants !, se serait écrié Fernand Raynaud), tout en ayant relevé du cirque victimaire, a suffi à faire pleurer dans les chaumières, exploit que des assassinats de victimes innocentes ou de fonctionnaires de police de la P.P. ou autres ne parviennent pas à égaler.
Quand des pervers combattent des idiots, qui à votre avis a le plus de chances de gagner ?
« S’il y a une forêt donc des crimes et des délits « ordinaires », quel est l’arbre qui la cacherait ? (PB)
Cet arbre, c’est la langue de bois de nos gouvernants et autres « élites » associées dont le mensonge cynique cache de plus en plus mal l’incompétence dans le meilleur des cas, et dans le plus mauvais une certaine forme de soumission à une situation qu’ils ne contrôlent pas ou pire qu’ils ne veulent plus contrôler.
Je partage le commentaire de Michelle D-LEROY | 29 octobre 2019 à 17:12, sur la gravité de la situation.
Nous sommes impliqués dans une guerre ouverte, par certains aspects, celui du terrorisme, et une guerre sournoise qui consiste à déstructurer l’organisation du pays.
C’est à doses légères que l’insécurité et la peur sont administrées, doses qui augmentent progressivement et dont le but est de paralyser toutes formes de résistances par une accoutumance mortifère au désordre dans lequel nous finirons par disparaitre.
Cette guerre sournoise se joue à plusieurs niveaux.
Le premier est celui de la « simple » délinquance dans les quartiers et banlieues qui ne font plus partie de l’ordre républicain, pour reprendre la formule classique officielle. Cette simple délinquance sort peu à peu des territoires perdus pour se propager.
Le second niveau est celui de l’entrisme collaborationniste dans les médias et certaines associations à l’antiracisme à sens unique, mais aussi dans certaines institutions, comme l’université par exemple.
Ce niveau est celui des initiés qui jouent le temps long du pourrissement de l’État pour l’investir complètement.
La radicalisation n’est pas seulement le fait de ceux dont l’apparence est provocatrice, elle est également le fait de ceux qui infiltrent les organes institutionnels en silence.
@ Michelle D-LEROY | 29 octobre 2019 à 17:12
« A la campagne (ses parents étaient paysans) les femmes ne se voilaient pas pour cacher leur féminité mais tout simplement elles protégeaient leurs cheveux contre le vent ou la pluie »
C’est vrai, mais jusqu’à un certain point !
Ceux qui utilisent cette « menace » avaient pourtant d’autres arguments !
Il n’y a pas encore si longtemps chez nous, dans la très évoluée Vallée de la Loire, on pointait du doigt « les femmes qui fumaient », « les femmes qui portaient le pantalon », « les femmes qui se déplaçaient à bicyclette » : des femmes perdues, des prostituées en somme ! Ou celles qui avait des jupes trop courtes (au genou) car, comme celles qui embrassaient un garçon derrière l’église après la messe, elles risquaient d’être engrossées !
Il faut avoir connu les bals de sous-préfecture, c’est mon cas, que nous appelions le « marché aux esclaves ». Imaginez : une salle des fêtes, un orchestre sur une estrade jouant valse, tango, quick step et charleston, deux rangées de chaises le long des murs, celles des mères derrière, celles des filles devant, puis subir le regard soupçonneux de la belle-mère en puissance avant d’avoir le droit de danser avec sa fille, en respectant scrupuleusement les 30 cm de distance de circonstance bien sûr !
Pas question de slow (aux bals de sous-préfecture) !
Je suis prêt à parier que je ne suis pas le seul sur ce blog à avoir connu cette période !
Mary Quant avec sa minijupe puis 1968 ont mis un terme à tout cela !
L’Islam aussi aura son 1968.
Leurs filles, aujourd’hui grand-mères, y avaient adhéré en Iran jusqu’en 1979, les traditions se transmettent de mère en fille et, tôt ou tard, referont surface.
Cette histoire de voile est ridicule.
Il n’y a qu’à les montrer du doigt comme au bon vieux temps… qui dans le cas mentionné plus haut n’était pas si bon !
On le sait, le ridicule tue !
Lorsque j’étais au lycée, en 1961 ou 62 sans doute, un camarade était arrivé en classe avec un sérieux retard avec la boule à zéro et la tête un peu rouge.
Il sortait de chez le censeur pour explication.
S’étant fait prendre à piquer un disque dans un grand magasin, il s’était pris une rouste au commissariat avec donc boule à zéro, une raclée en prime par son père qui avait dû aller l’y chercher, et des heures de colle pour couronner le tout.
Cela devait probablement lui avoir été salutaire, parce que le gars qui n’était d’ailleurs pas d’un milieu pauvre – son père était me semble-t-il garagiste en un temps où les garagistes étaient « riches » -, n’en menait pas large. C’était la honte absolue.
Aujourd’hui, outre que la police ne se déplace pas pour un tel délit, si elle l’avait fait et avait traité le drôle de cette manière, c’est le commissariat en entier qui se trouverait en taule, voire le père aussi !
Voilà comment en seulement soixante ans – le temps d’un clin d’oeil dans l’histoire de l’humanité – nous sommes passés du jour à la nuit.
Ne l’oublions pas, grâce à la gauche et à rien d’autre, grâce aux socialistes de m…, les communistes étant alors beaucoup plus rigoureux, les soixante-huitards qui ne cessent de pourrir la civilisation jusqu’à ce qu’un jour peut-être, il ne reste que l’islam pour la sauver !
Mardi 29 octobre de 19 h 25 à 20 h sur CNews, dialogue sur la Justice avec Eric Zemmour.
Juste une petite digression, « dialogue », j’ajouterai physique, du sport de haut niveau pour l’intensité des réponses. Philippe Bilger le visage quelque peu rosi parfois sous l’effort physique consenti et ne pas céder un pouce de terrain, je pense que la TA et les pulsations ont suivi une courbe ascendante, en face il y avait plus de jeunesse mais l’échange fut viril mais très correct.
Un grand moment de débat où les choses sont dites, chacun jugera.
Intense donc, boureau devrait nous annoncer le score de l’audience – à mon avis un carton suivant un référentiel de ce type d’émission.
@ Philippe Bilger
Je viens d’écouter votre débat avec Éric Zemmour. Passionnant. Trop court, mais quelle qualité !
@ Michelle D-LEROY | 29 octobre 2019 à 17:12
Je ne vais pas me prononcer sur le point de savoir s’il y a plus de crimes qu’avant ou pas pour me concentrer sur le sort des enfants.
Vous écrivez :
« …drames familiaux de séparations de plus en plus fréquentes et conflictuelles où les enfants sont pris en otage et parfois tués aussi par vengeance, héritages conflictuels, compagnons pervers narcissiques, jalousies exacerbées, multiculturalisme provocateur, mariages mixtes aux cultures trop différentes, besoin d’argent, drogue, alcool et en tout premier lieu le manque de respect dû aux autres, à la vie des autres. »
Dans les divorces, on parle du cas, triste, où on se dispute l’enfant, souvent par amour exclusif, ne voulant pas le partager, parfois pour faire souffrir l’autre, parfois pour les deux raisons.
Vous parlez de crime… Oui, mais il y a aussi les enfants dont aucun parent ne veut plus au moment du divorce. Cela doit être pénible pour le juge.
Mais sur la longue durée pour l’enfant !
Le père : j’ai bien besoin du fils ! J’ai déjà eu la mère trop longtemps. Elle ne peut pas te garder pendant les vacances ? Elle a toujours eu le chic de me les gâcher, la chienne.
La mère : il ne t’a gardé que la moitié des vacances. Quand j’étais avec lui, il ne faisait que parler de sa fiancée que lui a soufflé son meilleur ami. Tu parles de vacances : rôder autour d’eux. Alors moi, je décolle pour Munich et la fête, ça vaut mieux. Mais la fête avec un gosse, tu parles ! Je suis obligée de te faire garder, et si je te donnais une gifle pour tous les hommes que tu as fait fuir, tu n’aurais plus de tête !
Le père : ta mère t’envoie hors vacances scolaires, on croit rêver ! Pour « rattraper le temps que je lui aurais pris ». La famille n’a jamais compris que je m’entiche d’une fille de parvenue, et ta présence gâche mes fiançailles à l’île de Ré. Tu pourrais au moins cesser d’être dans nos jambes, à Ludivine et à moi !
La mère : je te garde presque tout le temps, alors lâche-moi ! Tu crois que je n’ai rien d’autre à faire que m’occuper de tes devoirs. Tu fais comme chez ton père : tu te fais oublier.
Etc.
https://www.20minutes.fr/justice/2522779-20190521-aisne-deux-enfants-largues-trottoir-car-aucun-parents-veut-garde
Trop souvent, les gens font des enfants par caprice, presque indignés qu’on leur dise qu’ils ont un devoir envers eux.
Je signale qu’un enfant n’est pas une expérience type est-ce que je fais du rugby, ou plutôt non, je laisse tomber, plutôt de l’escalade sur cascade de glace ?
https://www.youtube.com/watch?v=SCyvg5Tdr5E
Je sens que je ne vais pas être populaire, mais je vais le dire :
SI POUR VOUS, UN ENFANT, C’EST UNE EXPÉRIENCE, J’ESSAIE, ET PUIS, SI L’ASCENSION EST TROP ARDUE, JE RENTRE AU CAMP DE BASE, N’EN AYEZ PAS !
On dit bien de ne pas adopter d’animaux si on ne peut les assumer :
https://www.zooplus.fr/magazine/chat/adopter-un-chat/10-choses-a-savoir-avant-d-adopter-un-chat
A plus forte raison, il faut être responsable d’un enfant.
Chose plus difficile.
Certains rendent les enfants aux orphelinats. Quand on les a fait, ce n’est pas possible, mais on peut les jeter comme des encombrants.
Le pire est que beaucoup d’enfants qui n’ont pas été aimés par leurs parents les appellent jusque sur leur lit de mort. Donner la vie, commencer à éduquer un enfant pour le rejeter, c’est comme obliger quelqu’un à prendre de la drogue pour l’en priver. Je veux dire qu’on crée un besoin, qui sera à jamais inassouvi, un manque, on sera le fantôme de soi-même de son vivant.
Bon, pour rappeler qu’il y a quand même des familles heureuses, et qu’il n’est pas vrai qu’on ne puisse en faire l’histoire :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19458215&cfilm=5951.html
Bonsoir Monsieur Bilger,
Comme Lucile, j’ai écouté ce débat passionnant et de très grande qualité.
Hauteur de vue et échanges d’arguments de part et autre, le tout accompagné de courtoisie et de respect mutuel.
Merci.
En complément : quelques nouvelles de la forêt
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/marolles-la-promenade-en-famille-manque-de-virer-au-lynchage-28-10-2019-8182074.php
@ Lucile | 29 octobre 2019 à 21:10
@ Giuseppe | 29 octobre 2019 à 21:01
https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/25/affaire-zemmour-bilger-convoque-par-le-procureur-general_1324445_3224.html
@ Lucile | 29 octobre 2019 à 21:10
Et Christine Kelly d’un effacement rayonnant, pas comme Léa Salamé – castratrice de dialogue -, qui interrompt l’interlocuteur, de son bras éternellement tendu en guise de hachoir, avant qu’il ait esquissé la moindre parole.
Si je peux me permettre aussi, la beauté éblouissante pleine de discrétion de Christine Kelly, qui habille ce type de débat… De la bombe tout ensemble !
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@ Pierre blanchard | 29 octobre 2019 à 22:05
Monsieur Bilger a réaffirmé ce soir aussi qu’il était un défenseur de la liberté d’expression.
Je pense que c’est la bonne route, elle est la composante essentielle de la démocratie, tant pis si des abus existent mais le fait de les combattre est toujours éclairant, et fera toujours avancer dans le bon sens.
La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas, c’est du Palmipède dont raffolait le Mongénéral qui aimait lisser les plumes du Volatile le mercredi et aussi en scruter le ramage du jour.
@ Claude Luçon | 29 octobre 2019 à 20:56
« …Mary Quant avec sa minijupe puis 1968 ont mis un terme à tout cela !
L’Islam aussi aura son 1968.
Leurs filles, aujourd’hui grand-mères, y avaient adhéré en Iran jusqu’en 1979, les traditions se transmettent de mère en fille et, tôt ou tard, referont surface.
Cette histoire de voile est ridicule. »
J’aimerais et souhaiterais que vous ayez raison, mais hélas ce qui se passe pour les femmes en 2019 en Iran et en France n’incline pas à l’optimisme.
Actuellement la petite minorité de femmes iraniennes qui tentent de vivre, ou plus précisément de s’habiller à l’occidentale, risquent la répression policière. Seules celles appartenant à notre équivalent des CSP +, peuvent se le permettre à condition d’être fort discrètes et de le faire notamment dans un cadre privé. Quant à la liberté de leurs moeurs, celles-ci sont maintenant équivalentes à celles des années 50-60 !…
En France jusqu’à la fin des années 80 et milieu des années 90, l’immense majorité des femmes d’origine musulmane s’habillaient à l’occidentale. Une bonne part de celles-ci vivaient comme les Françaises de souche, ou rêvaient de le faire. Exemple : le port du voile était fort marginal, et souvent inexistant hormis dans quelques quartiers d’immigration récente.
Mais depuis ces années précitées, les « grands frères » ont imposé dans nombre de quartiers leur loi, souvent avec la bienveillante complicité d’élus locaux (gauche et droite sont à égalité dans cette complicité). Ces grands frères qui initialement n’agissaient que par machisme, ont été confortés et encouragés par nombre d’imans salafistes. Les discours de ces derniers avec leurs impositions vestimentaires-moeurs, sont relayés activement par le PIR et sa figure emblématique : Houria Bouteldja. Par électoralisme ou lâcheté, aucun parlementaire LREM, PS ou LFI n’a condamné publiquement ses propos scandaleux !…
« Un conseiller régional RN d’Occitanie est agressé à Nîmes par des antifas. Un ancien militaire de 84 ans ayant appartenu au RN et connu au quotidien dans son village près de Bayonne pour ses outrances, détestations et propos extrêmes, blesse grièvement deux personnes après n’avoir pas réussi à entrer dans une mosquée de Bayonne. Un homme, les mains sur sa poitrine, crie Allahu akbar au Rex à Paris et crée une énorme panique. Il serait « un peu dérangé ». »
Le populisme qu’il soit de gauche avec LFI ou de droite avec le RN a pour effet de conduire les esprits « un peu dérangés » à se manifester.
Ceci notamment lorsqu’un polémiste aux idées sulfureuses justifie des massacres lors de la conquête de l’Algérie pour se prétendre un bon Français.
Quant au RN, sa condamnation de l’attentat commis par son vieux militant est d’une mauvaise foi absolue.
@ Isabelle | 29 octobre 2019 à 17:32
Je me suis fadé le billet de Michel Onfray que vous nous indiquez. C’est atterrant. Une enfilade de mensonges et d’assertions propagandistes grosses comme un camion.
Au moins Onfray nous prouve-t-il que ce n’était pas toujours mieux avant : son délire rappelle furieusement la propagande anti-américaine et anti-capitaliste que nous servait le Parti communiste français du temps de sa splendeur.
La politique étrangère des États-Unis consiste « d’abord et avant tout mettre à la main sur le pétrole des autres, et à s’en assurer la jouissance. En dehors de ça, rien. »
Face à un tel mensonge et à une stupidité aussi radicale, toute tentative de réfutation serait indécente. Un détail, tout de même : le pétrole, on « met la main dessus », nous autres Occidentaux. On « s’en assure la jouissance » (ce qui est mal, nous dit l’hédoniste auto-proclamé). On ne le paye jamais. C’est gratuit.
Passons sur la contradiction entre le « rien » final et le « d’abord et avant tout » initial. Heureusement qu’Onfray est « philosophe », et sait ce que les mots veulent dire…
« Si l’État islamique n’avait pas mis la main sur le pétrole irakien vendu à la Turquie d’Erdogan […] je vous fiche mon billet que le calife et ses trois enfants seraient toujours en vie. »
Comment peut-on être aussi menteur, stupide et ignorant ? Ben Laden, je suppose, a lui aussi été liquidé à cause de ses puits de pétrole…
« Fi donc des discours lénifiants de tous les amis des États-Unis qui ont avant tout besoin de pétrole pour faire tourner leurs entreprises, fonctionner leurs grosses voitures, activer leurs climatisations ou leurs chauffages. »
Les Français, eux, ne se chauffent pas l’hiver, et roulent en voiture à pédales. Et comme ils sont tous fonctionnaires, ils n’ont pas besoin d’entreprises…
Toujours d’un strict point de vue académique, on appréciera l’usage désinvolte que Monsieur le professeur fait du pluriel.
« Comme si la destruction de la République et de la Nation souhaitée par BHL et les siens depuis des années au profit d’un grand marché européen puis planétaire ne suffisait pas à expliquer la naissance d’un nihilisme français qui nourrit l’engagement islamiste de gamins perdus sans aucune autre identité que celle-là, facile et factice! »
Donc en fait, le djihad et l’islamisme impérialiste ne sont pas dans l’islam comme la crème est dans le lait, ainsi que le sait un enfant de quinze ans qui a ouvert deux livres d’histoire dans sa vie. La cause de l’islam et de ses méfaits, c’est bien entendu « l’ultra-libéralisme ». Ça va encore être notre faute. Le sanglot de l’homme blanc (et rouge) n’en finit pas.
C’est parce qu’on achète trop d’écrans plats aux Chinois et qu’on vend trop de porcs aux Russes (encore ces derniers ont-ils sagement mis fin à cet abus intolérable) que les musulmans égorgent nos prêtres, nos policiers et nos soldats.
Et bien entendu, c’est la faute des Juifs. C’est toujours la faute des Juifs. Avant « BHL », les musulmans étaient doux comme des agneaux : aucune barbarie, pas un mot plus haut que l’autre… tout allait pour le mieux dans le monde imaginaire, socialiste et antisémite, de Michel Onfray.
Et ce type se prétend professeur d’université. Il a micro ouvert dans les médias. Nous nageons dans un océan de bêtise qui est insupportable.
@ Trekker 29 octobre à 22 h 54
Vous avez tout compris !
Merci.
@ Trekker
« En France jusqu’à la fin des années 80 et milieu des années 90, l’immense majorité des femmes d’origine musulmane s’habillaient à l’occidentale. »
Cela a aussi été le cas dans divers pays du Proche-Orient dont l’Égypte, du moins pour les citadines, jusqu’à une certaine époque.
Je crois par ailleurs savoir que la Syrie du « méchant » Bachar el-Assad est une terre de liberté pour les femmes, du moins par rapport à leur statut dans d’autres pays de l’OCI.
@ Robert Marchenoir
« Et bien entendu, c’est la faute des Juifs. C’est toujours la faute des Juifs. Avant « BHL », les musulmans étaient doux comme des agneaux : aucune barbarie, pas un mot plus haut que l’autre… tout allait pour le mieux dans le monde imaginaire, socialiste et antisémite, de Michel Onfray. »
Vous avez bien décortiqué le billet de Michel Onfray. M. Onfray poursuit son idée de « gauche » en effet.
Il a oublié de préciser que les islamistes sont aussi très friands de l’or noir et que les califes envoient les petits jeunes fanatisés au casse-pipe pour engraisser leurs comptes en banque… Comme je l’écrivais, le but ce n’est pas Dieu, le but c’est toujours l’or (en l’occurrence l’or noir). Tout comme ces émirs du pétrole qui se baladent sur leurs yachts de luxe avec des filles très jeunes et fort dénudées mais qui prônent le port du voile dans les banlieues françaises.
Quant à M. Onfray, aurait-il peur de subir le même sort que Salman Rushdie et veut-il éviter le sort des dessinateurs de Charlie Hebdo en donnant des excuses aux jeunesses islamistes ?!
@ Mitsahne
« En cassant le thermomètre, on supprime les mauvaises nouvelles. On peut aussi supprimer le malade. »
Pour reprendre ce parallèle, c’est plus ou moins ce vers quoi tend la Sécurité sociale dont les crânes d’œuf ont remarqué que le nombre de prescriptions, avec les coûts correspondants, augmentait avec le nombre de médecins.
Réponse simple et géniale : pour revenir à l’équilibre des dépenses, il suffisait de réduire le nombre de médecins !
Suggérons à ces brillants humanistes-comptables de réduire le nombre de médecins à zéro, ainsi leur trésorerie leur permettra de continuer à participer à des séminaires de formation à Bali aux frais de la princesse…
@ Claude Luçon | 29 octobre 2019 à 20:56
Oh la la ! Je n’ai pas la même version ! J’ai connu ces bals ou les filles étaient, c’est vrai, regroupées mais c’étaient les garçons qui proposaient et les filles qui disposaient. Ces ânes tournaient autour de la piste, lançant à distance leurs invitations. Mon comportement d’amoureux transi et mon physique m’ont valu bien des « bâches » et des refus… C’est bien plus tard en faisant rire que j’ai rattrapé, un peu, mon retard.
@ semtob
« Et la Belloubet vit toujours son rôle de la Belle au bois dormant. »
Remettez vite vos triples foyer avant de vous prendre un coin de mur !
Vous allez vous apercevoir qu’il s’agit de la fée Carabosse.
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@ Robert Marchenoir
Toujours égal à vous-même. Votre agressivité vous emporte dans la contradiction systématique.
Michel Onfray a une vue relativement juste des sources de nos difficultés avec l’islamisme. Elles rejoignent d’ailleurs les miennes.
BHL et ses amis sionistes portent en effet deux responsabilités majeures: celle de concourir à la destruction des nations sauf la leur, et celle d’attiser la haine des musulmans contre eux et l’Occident avec leur conduite à l’égard des Palestiniens.
Quant au nihilisme, MO est par contre aveugle concernant la perte du sentiment religieux à l’attribuant à la perte des valeurs de la République.
En 1790, lors de la fête de la fédération qui marque le sommet de cette funeste utopie, elle était déiste.
@ Isabelle
« Le multiculturalisme attise les tensions, le multiculturalisme c’est la guerre. » Ivan Rioufol
Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de ce très juste raisonnement comme tend à la faire Eric Zemmour disant que lorsqu’on est Français on doit être catholique ?
Pourquoi ne pas dire clairement que l’on doit revenir à la religion d’Etat, étant entendu que pour que cela ait un sens, il faudrait revenir à un catholicisme qui en ait un, et donc celui d’avant Vatican II et celui qui est aujourd’hui à sa tête ?
En l’état, il n’y aurait guère que Marion pour aller en ce sens. C’est intellectuellement la plus courageuse.
…l’interdiction des armes à feu dès la première alerte.
???
De quelles armes à feu s’agit-il ?
Les Français sans histoire – qui sont parfois, ô paradoxe, forcés de chanter le refrain « aux armes citoyens » – ont été désarmés, sauf quelques rares exceptions, de ce qui pouvait leur rester d’armes à feu voire d’autres types d’armes, seuls les membres de la pègre et certains de nos « invités » involontaires sont armés jusqu’aux dents…
Et si au contraire le retour à la sécurité devait se faire par un armement correct des gens normaux face à ceux qui ne leur veulent pas que du bien et qui le prouvent, pourquoi donc ne pas explorer cette piste ?
Rappelons par exemple qu’il peut arriver aux États-Unis au shérif d’une petite ville d’obliger les citoyens à détenir au moins une arme chez eux.
Les voyous le savent et y regardent à plusieurs fois avant d’attaquer les gens.
Et la petite ville continue de vivre paisiblement.
Débat passionnant entre Philippe Bilger et Eric Zemmour avec des désaccords liés à une lecture « prismale » de part et d’autre.
Avec de telles émissions on reprend espoir et tout à coup disparaissent les scories du Punchline qui précède avec, notamment, Karim Zéribi envoyé en correctionnelle en 2018 pour abus de confiance et abus de biens sociaux…
En voilà un qui devrait s’abstenir de tout commentaire sur EZ.
@ Giuseppe | 29 octobre 2019 à 22:15
« Et Christine Kelly d’un effacement rayonnant, pas comme Léa Salamé – castratrice de dialogue -, qui interrompt l’interlocuteur, de son bras éternellement tendu en guise de hachoir, avant qu’il ait esquissé la moindre parole. »
Je suis d’accord. Cela change des débats habituels.
Les intervenants peuvent développer leurs arguments sans être en permanence interrompus par les remarques et les réflexions de l’animateur (comme chez Pascal Praud par exemple).
« CNews Débat P. Bilger / E. Zemmour »
Brillantes prestations des deux participants : Philippe Bilger, Eric Zemmour.
Mention spéciale à C. Kelly pour son rôle d’animatrice.
Bilger / Zemmour : match nul. Mais léger avantage aux points pour E. Zemmour.
Si E. Zemmour a tendance à rester dans les généralités, comme le souligne avec raisons P. Bilger, a contrario, P. Bilger nuance à l’excès pour rester au milieu de la balance. Ce qui peut nuire à la clarté de la prise de position et relativiser à l’excès l’idée dominante.
Ainsi cette phrase de P. Bilger : « Très peu de choses nous séparent et beaucoup ».
Les moments faibles, à mon avis, de l’argumentaire de P. Bilger :
– Quand il réfute totalement l’idée d’une pensée de gauche dominante dans la Justice. On ne peut lui donner raison. C’est une évidence qui ne peut être niée. Et dans ce refus de la reconnaître, P. Bilger rejoint une défense corporatiste.
Autre moment délicat, quand P. Bilger dit, de mémoire :
« Depuis quelques années, on comprend qu’il faut adapter la justice à la condition, au statut de chacun, et par exemple être plus sévère à l’égard de ceux qui ont un pouvoir plus considérable »
Retour d’une justice de classe ? Curieux !
Un débat passionnant mais trop court.
Cordialement.
Marlène Schiappa en arbre qui cache la forêt des crimes, pourquoi pas ? Parce que Mme Schiappa est une intellectuelle qui recherche l’intelligence y compris dans l’amour. Sa lutte contre les violences faites aux femmes ne parvient plus à détourner l’opinion publique du fourmillement des faits divers qui polluent la société française.
Tout à fait d’accord avec les commentaires louant le débat Bilger-Zemmour. Avec un seul bémol cependant, si vous me le permettez, j’ai trouvé que Phillipe Bilger fait trop des pieds et des mains pour rappeler à chaque moment qu’il est là en ami, cela fausse un peu la parité du débat, la nécessité que les échanges soit neutres et sincères, en dehors de tout copinage.
Mais je l’ai trouvé aussi très percutant et il n’a rien lâché. De toute façon, sa rhétorique reste toujours courtoise, donc pourquoi en faire trop ?
Surtout que, à mon sens, personne ne pense encore que Phillipe Bilger soit de gauche, dans le sens où la gauche a muté ces dernières années – négation des réalités, censure grandissante, mauvais diagnostic des maladies rongeant la classe moyenne ; des petits caporaux arrogants, l’injonction permanente à la bouche.
Deux gars de droite donc, rien n’était censé déraper.
@ Exilé | 30 octobre 2019 à 10:26
Armes à feu et schizophrénie 🙂
Mon épouse en ce moment fait réciter la Marseillaise à notre petit-fils, devoir donné par son école:
Et lui de hurler à tue-tête dans la maison en riant comme Petit Gibus: « Aux armes citoyens ! »
S’il savait le bout de chou l’avenir que lui réservent nos dirigeants… J’espère avoir encore assez de force pour les prendre à sa place.
@ anne-marie marson | 30 octobre 2019 à 10:57
Un vrai plaisir d’écoute, laisser le temps de développer le sujet, j’ai suivi aussi celui de BHL, l’Imposteur, qualifié de Harry Potter par Eric Zemmour qui l’a cylindré tout le débat.
Petit plaisir personnel, pour celui que je qualifie de Malraux raté, commentant les champs de bataille depuis son sofa cinq étoiles.
Il ne trompe plus grand monde aujourd’hui.
@ Trekker
Cherchant à savoir qui était le PIR et Houria Bouteldja, je trouve qu’elle a écrit ceci:
« J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam. »
Alors, on enfourne ce beau monde dans un avion ou un sous-marin, et direction l’Algérie avec interdiction de remettre les pieds en France autrement que dans un bagne.
La question qui se pose, c’est de savoir pourquoi on ne le fait pas.
Monsieur Bilger, vous écrivez « ce n’est pas rien et on peut espérer, si elles sont mises en oeuvre rapidement, une meilleure prévention et une répression plus efficace. »
J’imagine qu’il s’agit surtout d’une formule de transition polie. Car, en réalité, s’il existait des solutions simples aux violences conjugales (qui d’ailleurs, dans certaines cultures, frappent plutôt les hommes), l’homme d’hier s’en serait déjà emparé.
C’est épatant, cette tendance à vouloir faire la leçon à nos prédécesseurs, à croire qu’il existe toujours des solutions simples auxquelles personne n’avait songé.
Les protocole, c’est du pipeau, de la lourdeur supplémentaire pour prétendre à satisfaire à des obligations de moyens.
La levée du secret médical, il en va de même. Un signalement d’un médecin sans volonté de la victime de déposer plainte, c’est du même registre. Faire semblant de prendre en considération un problème tout en sachant ne rien pouvoir réellement y faire.
Quant à l’interdiction des armes à feu, c’est pour Jacqueline Sauvage ?
Xavier NEBOUT croit que « BHL et ses amis sionistes portent en effet deux responsabilités majeures: celle de concourir à la destruction des nations sauf la leur, et celle d’attiser la haine des musulmans contre eux et l’Occident avec leur conduite à l’égard des Palestiniens ».
Il s’en déduit que Xavier NEBOUT n’a pas le commencement d’une vague connaissance du phénomène islamiste qui fait feu de tout bois, qui n’a aucune difficulté à s’en prendre à d’autres gens du Livre que les juifs, voire autres musulmans.
Achille, lui, critiquant le « populisme », pense qu’il est de bon goût de répéter le résumé partiel et partial des propos de Zemmour ressassés par la presse au sujet de la conquête de l’Algérie.
C’est épatant, une diatribe anti-populiste, donc anti-démocrate, partielle et partiale, puisqu’il s’agit de se plaindre du peuple qui pense mal car mal informé, tout en participant soit-même à de la désinformation de masse. Quiconque se soucie réellement du fond de la pensée de Zemmour sur la question évoquée peut se faire sa propre idée en écoutant le passage complet dont il est question et il verra bien que ça ne casse pas trop pattes à un canard, que le sujet n’est pas la conquête de l’Algérie mais l’assimilation, l’assimilation décrite par un enfant de juif du Maghreb qui dit s’associer à la France non pas en raison de massacres passés à l’encontre de ses aïeux juifs du Maghreb mais en dépit de.
Jack s’étonne qu’un attentat soit « contraire à toutes les valeurs du RN » et affirme qu’il « suffit d’écouter ce qui revient de manière incessante dans les paroles des adhérents et sympathisants pour comprendre qu’elle dit exactement le contraire de la réalité ».
Que les adhérents RN, milieux populaires oblige, ne fassent pas tous dans la finesse, soit. Mais en quoi le RN revendique-t-il des attentats ou des tentatives d’homicide ? Existe-t-il un texte sacré au RN qui parle de tuer des mécréants ou d’en faire des esclaves, qui traite du butin de guerre ? S’agit-il de propos habituellement tenus par le RN ? Oui ?
@ caroff
Vous soulignez la qualité du débat entre E. Zemmour et P. Bilger. Malheureusement, nous n’aurons plus droit qu’à des débats en différé. La dictature en marche…
« L’émission sur CNews sera désormais diffusée en différé, suite aux pressions internes à Canal+ et du CSA.
Le CSA transmet des renseignements à la justice concernant Éric Zemmour, une première depuis 15 ans. »
A noter aussi le boycott de CNews par des grandes marques et des « personnalités » et partis politiques, entre autres le fameux Attali (Monsieur le voyant extralucide qui sait tout), la France Insoumise bien entendu qui va bientôt nous prévoir le Goulag, les appels à la censure par la CGT (pro-islamiste bien souvent) etc., l’éviction de Zemmour par RTL, l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris, les lynchages médiatiques, entre autres chez l’énergumène Hanouna (émission où il n’est pas nécessaire d’avoir du vocabulaire et de la finesse), etc.
Je ne suis pas toujours d’accord avec E. Zemmour mais j’estime qu’il apporte un éclairage intéressant, cela nous change de la bien-pensance ultra-libérale et/ou pro-islamiste que tous veulent nous imposer. Les électrons libres qui ne pensent pas comme tout le monde se réduisent à peau de chagrin…
Je ne reconnais plus mon pays…
@ hameau dans les nuages | 30 octobre 2019 à 09:16
Le « marché aux esclaves » tel que je l’ai connu était alors à Châlons-sur-Marne de 1948 à 51.
Le reste dans la campagne orléanaise surveillée religieusement par la cathédrale d’Orléans où l’on célèbrait et célèbre toujours Jeanne d’Arc tous les 8 Mai, mais alors avec une jeune fille Orléanaise, contrôlée vierge, de 18 ans, aux cheveux courts ! Il en restait encore, mais maintenant !? C’était entre 1936 et 1948 !
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@ Trekker | 29 octobre 2019 à 22:54
J’en suis conscient !
Mais on en revient au problème d’autorité dont parlait Philippe il y a peu de temps.
Et tôt ou tard on y reviendra, en commençant par expulser de chez nous cette cinquième colonne d’imams étrangers. Et en disant clairement aux leaders musulmans français qu’il leur appartient de s’expliquer souvent, clairement et vigoureusement à la télévision, de ne pas jouer les victimes au nom du pasdamalgame ! On ne les voit jamais dans la myriade de talk-shows de nos programmes de télévision.
Sinon je lance une campagne en disant que ce qui vient de se passer à Bayonne risque de déclencher chez les musulmans une campagne anti-Claude de plus de 80 ans et de me victimiser 🙂
Ou ils sont Français et ils le claironnent, ou ils trahissent en se taisant ! Ils laissent la parole aux Zemmour et RN qu’ils devraient contrer haut et fort, et plus souvent !
Sachant par où vous êtes passé, je doute que vous me contredisiez concernant l’autorité, on sait très bien l’appliquer en France ! Et elle sortira d’elle-même en cas de besoin ! On sait être discipliné en France !
Nos contemporains l’ont oublié, ou l’ignorent, mais on a attendu les paras sur Paris en 1958 à l’occasion desquels Malraux avait fait un appel aux armes aux citoyens, vous connaissez la suite.
Certes Macron est mal parti, il a eu le tort de céder aux Gilets jaunes si facilement, maintenant tout le monde tend la main en disant : moi aussi ! Au point que chaque cheminot prétend maintenant rencontrer le président de la République pour demander plus de sous. Nos cheminots qui sont la honte de leur corporation si on veut bien se souvenir de ce qu’on fait leurs ancêtres entre 1940 et 45 pour qu’eux puissent se lamenter et participer à la destruction de ce pays, de la Résistance au pétainisme en somme.
La concurrence ferroviaire qui s’annonce va peut-être les ramener à la raison.
Se coltiner avec des patrons allemands et italiens sera une tout autre expérience !
Lorsqu’une tendance, une mode, naît rien ne l’arrête nous démontre l’histoire.
Admirateur de Teilhard de Chardin et Julian Huxley, je suis un convaincu de l’Evolution sous toutes ses formes, naturelle surtout mais aussi humaine hélas.
Voici une autre expérience personnelle. Basé à Bahreïn en 1968, dirigeant l’ensemble de l’activité de ma boîte dans la péninsule d’Arabie, rentrant chez moi de façon imprévue, j’y ai trouvé trois jeunes femmes bahraini d’une vingtaine d’années auxquelles mon épouse servait d’informatrice sur la mode en France durant mes absences. Paniquées, elles se sont précipitées sur leurs voiles noirs lors de mon irruption imprévue et s’en sont recouvertes. Toutes trois étaient superbes, visiblement d’origine persane. Mon épouse les a rassurées en leur disant que nous avions une fille de 16 ans très à la mode, j’avais l’habitude, et pas le choix.
Par ailleurs je possède des diapositives de Koweït où j’étais en 1954 et d’autres de Dubaï et du Qatar en 1968. Abu Dhabi n’existait pas à l’époque. Quand on compare ces photos avec ce qu’on voit de Koweït, Qatar, Abu Dhabi et Dubaï aujourd’hui, on ne peut en conclure qu’une chose, l’Islam se meure, l’islamisme en démontre l’agonie.
Vous avez servi dans un corps d’élite vous savez fort bien qu’on peut balayer ces fous en quelques semaines, c’est une question de volonté et d’y mettre les moyens. J’ai fait partie des dommages collatéraux entre 1940 et 44 à une époque où les bombes n’étaient pas intelligentes, c’est un prix à payer hélas !
Pour l’instant le pétrole coule, ne coûte pas cher, il y en a trop de toute façon, donc pas de problème, pourquoi se soucier du fait que Sunnites et Chiites s’entre-massacrent. On occulte un peu trop le fait que les Sud-Américains, Venezuela (ex mais toujours gros potentiel producteur) en tête, ne sont guère plus tranquilles que les Arabes du Moyen-Orient. Eux se massacrent entre producteurs de drogue et les pékins lambda y crèvent de faim dans leurs favelas et bidonvilles.
Il appartient aux peuples de décider de leur destin, pas à nous de leur imposer notre système supposé démocratique, sinon nous refaisons de la colonisation.
Quelles améliorations géopolitiques avons-nous connues après l’élimination du Shah, de Saddam Hussein, Kadhafi, des militaires en Somalie puis au Nigeria ?
Nous avons eu des rois absolus et Bonaparte, les Espagnols les Maures et Franco, les Russes des empereurs et Staline, les Chinois Mao… la démocratie moderne est née partout de la violence, même et surtout aux USA.
C’est la conclusion qui s’impose quand on a vécu chez les autres. Tous les pays de ce monde se sont créés dans la violence comme la Terre elle-même s’est créée et se crée toujours dans la violence, et quelle violence, d’autant plus que nous l’aidons vigoureusement dans ce sens !
Alors arrêtons ce cirque sur l’Islam, encore une fois c’est une question de volonté, et pensons aux femmes assassinées et battues, aux SDF, aux dix Français qui meurent sur nos routes chaque jour, à la drogue, aux vols par effraction, au chômage, à la dette nationale, aux conditions de travail de nos policiers, à nos campagnes délaissées et nos cultivateurs qui se suicident…
Comme titre Philippe : « La forêt des crimes et délits ordinaires… » que je continuerais par « cachée par l’arbre du fantasme de Zemmour, l’Islam »…
Commençons par demander à nos journalistes de se comporter en Français, ce qu’ils ne font pas, les étrangers suivront. Interdisons à nos élus de se déclarer Insoumis à la République ou annulons leur élection au titre de la Constitution, en particulier quant ils sont d’origine étrangère et n’ont connu que la dictature ou l’ont dans le sang.
Ne vous étonnez pas si, en vieil Africain, je secoue le cocotier et ne me soucie pas trop de la tête sur laquelle tombent les noix !
Sans être naïf, je ne voudrais pas que les exceptions déchirant par instants notre société nous rendent indifférents à la règle monotone des transgressions quotidiennes, voire l’occultent.
Mais ne nous impose-t-on pas aussi d’avoir à vivre dans une société de voyous, dans laquelle même ceux qui ne le sont en principe pas sont soumis à une pression ambiante les obligeant à se caler sur leurs comportements, à commencer par le langage ?
D’autre part, le véritable ensauvagement actuel de la société française, d’ailleurs imbriqué avec l’ensauvagement importé qui lui a servi de catalyseur, n’est-il pas en partie une conséquence de cette « laïcité » dont on nous rebat les oreilles ?
Comment ne pas admettre qu’une société formatée à l’idéologie du « ni Dieu ni maître » et du « je fais ce que je veux » et dont la seule limite est une vague peur du gendarme est fatalement condamnée à devenir esclave de ses penchants les plus mauvais faute d’être tirée vers le haut ?
@ Exilé 30 octobre 2019
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/emmanuel-macron-inaugure-paris-centre-europeen-judaisme-laicite-cest-liberte_28983524.html
On peut comprendre pourquoi Macron et ses affidés ne veulent pas de parti politique musulman lors des prochaines élections, d’ailleurs les partis politiques actuels étant à l’agonie (LR), mensongers (LREM) ou inopérants (RN), il serait bon d’en créer de nouveaux :
-musulmans- juifs- chrétiens- athées- ce qui permettrait aux français chrétiens et athées de reprendre la gouvernance de ce pays obligé de disparaître par la volonté de nos cinq derniers présidents, leur héritier actuel et leurs acolytes.
L’Europe ne résout aucun problème de la France, elle l’emprisonne dans un univers aux mains des puissances financières mondiales, elle dénature notre culture, nos us et coutumes, nos origines sauf pour les mondialistes qui sont des apatrides.
Les Britanniques veulent sortir de l’Europe et ce n’est pas sans raison.
Devons-nous attendre que ce soit les Français noirs ou musulmans qui se révoltent, dans quelques décennies, pour refuser le joug des esclavagistes mondialistes ?
Les broyeurs de conscience actuels maîtres du pays s’amusent grâce à la télé et la presse, à exciter les communautés musulmanes et françaises de souche à s’affronter dans un seul but, les dominer et les asservir.
Dorénavant je proposerai mon commentaire sur la JOURNÉE Zemmour en différé !
« Un monde civilisé et timide n’a rien trouvé d’autre à opposer à la renaissance brutale et à visage découvert de la barbarie, que des sourires et des concessions. L’esprit de Munich est une maladie de la volonté chez les peuples nantis. Un état d’âme permanent chez ceux qui se sont abandonnés à la poursuite de la prospérité à tout prix, ceux pour qui le bien-être matériel est devenu le but principal de leur vie sur terre. Ces gens-là – et il y en a beaucoup dans le monde aujourd’hui – ont choisi la passivité et la reculade, afin de prolonger un peu leur train-train quotidien, afin d’éluder la difficulté aujourd’hui. Et demain, vous verrez, tout ira bien. Mais rien n’ira bien. Le prix de la lâcheté est toujours le mal. Nous ne récolterons la victoire que si nous avons le courage de faire des sacrifices. »
Soljenitsyne, Discours de Stockholm, 1972.
@ hameau dans les nuages | 30 octobre 2019 à 12:01
« Armes à feu et schizophrénie 🙂
Mon épouse en ce moment fait réciter la Marseillaise à notre petit-fils, devoir donné par son école:
Et lui de hurler à tue-tête dans la maison en riant comme Petit Gibus: « Aux armes citoyens ! »
S’il savait le bout de chou l’avenir que lui réservent nos dirigeants… J’espère avoir encore assez de force pour les prendre à sa place. »
Quel est votre propos ? Voulez-vous nous émouvoir par votre « bout de chou » ? Seriez-vous le seul dans ce monde de glace à avoir un bout de chou, et alors ce bout de chou, serait-il par hasard votre combat ?
Ou bien est-ce votre vanité que vous souhaitez nous voir saluer ?
Ces questions étant purement rhétoriques, je vous dis tout net que vous êtes non seulement pathétique, mais plus encore, d’une imbécillité crasse, ce qui fait qu’il n’y a pas grand-chose à retenir de vos propos errants suivant votre intérêt et celui de votre pauvre épouse qui en 1962, blablabla… on s’en tamponne mollement le coquillard ! Évidemment 1969 aurait été une date plus con… viviale !
Après quoi, il va de soi que votre intuition relative à l’avenir que réservent nos dirigeants, doit vous inciter immédiatement à un entraînement soutenu, puisque les armes dont « vous espérez avoir encore assez de force pour les prendre à sa place » seront sans doute inimaginées par votre esprit racorni…
Que de Héros ! Que de Héros ! Comment allons-nous employer tous ces héros, je me le demande ?
Et je ne parle pas du sieur Xavier Nebout, qui est d’une éblouissante débilité !
Il n’y a jamais eu autant de braves, de surhommes, de valeureux géants, que ces derniers temps.
D’où sortent-ils, mais de leur salon, du fond usé de leur sofa, de leur chaussons doublés, de leurs courbatures de crevards, et alors bonté divine, il faudrait leur rendre hommage, pour la raison inique et altérée qu’ils se vantent de défendre leur petite et mesquine besogne.
Ainsi, relicta non bene parmula. (Horace Les Odes Livre 2)
Attentat à la mosquée de Bayonne.
Nous avons suffisamment de déséquilibrés sur le sol national pour ne pas en importer d’autres du style Kouachi, Coulibaly ou Merah and Cie.
Nos personnages politiques ont oublié de prévoir la construction de nombreuses prisons et de nombreux hôpitaux psychiatriques pour loger la multitude de tarés qui se promènent tranquillement dans toutes les rues de France et de Navarre.
Tarés, vous le remarquerez, qui sont souvent illuminés par la grâce de Dieu ou d’Allah (qu’importe le nom). Nous continuons d’importer allègrement d’autres fous d’Allah soit dit en passant.
Pauvre France qui s’enfonce chaque jour un peu plus.
Le comble de l’histoire, c’est que nous n’avons aucun pilote à bord. C’est bien là que se situe le drame. Nous avons un président de pacotille qui déclare que ce n’est pas son affaire.
Le vide est donc comblé par les déséquilibrés de tout poil et les revendications des ayants droit minoritaires au détriment d’une majorité bien silencieuse et somme toute très sage qui se laisse mener docilement à l’abattoir.
Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? Personne. Nous allons donc nous écraser lamentablement.
FAUT-IL PAYER LES JOURS DE GREVE ?
Sur LCI ce mercredi, un des sujets est le suivant : « SNCF : Faut-il payer les journées de grève ? »
Je dois à la vérité de dire que, lorsque j’étais professeur de lettres, je n’ai jamais fait grève, ayant mes raisons de vouloir enseigner tous les jours.
Je suis assez surpris que l’on puisse poser cette question. Faire grève, c’est ne pas travailler et ne pas être payé un jour ou plusieurs, dans l’espoir d’obtenir telle ou telle chose, avec le risque d’ailleurs de ne rien obtenir du tout. Faire grève en exigeant d’être payé, à mon humble avis, est illogique et déraisonnable.
@ Sophie 13h25
« Je ne suis pas toujours d’accord avec E. Zemmour mais j’estime qu’il apporte un éclairage intéressant, cela nous change de la bien-pensance ultra-libérale et/ou pro-islamiste que tous veulent nous imposer »
« Ultra-libérale » j’ai du mal à saisir ce terme dans un pays qui manie l’impôt comme le hachoir chez le boucher…
Le « libéralisme » dans sa version minimaliste c’est, par exemple, la mise en concurrence de la SNCF avec des opérateurs privés, par les Régions.
Par ailleurs si nous payons nos abonnements téléphoniques moins cher que du temps de France Télécom c’est bien par l’émergence de Free, SFR, Bouygues et autres !
Pour le reste, nous sommes d’accord: EZ est cultivé, intelligent et surtout, qualité essentielle, lucide.
Ce qui déplaît énormément c’est sa façon décomplexée de nommer la réalité, de la décortiquer et de la commenter sans fard.
@ Claude Luçon
Je vous accorde que les traditions de nos campagnes et même de nos villes du temps de nos grands-mères étaient fortes et strictes, chacun connaît le malheur des mères célibataires (filles-mères selon l’appellation de l’époque) et c’est une chance que les évolutions de notre société aient changé tout cela. Alors de grâce ne revenons pas en arrière.
Mais ceci n’a rien à voir avec le voile que portent les femmes musulmanes actuellement.
Là, il s’agit du voile (ou autre dénomination) qui reste bel et bien un défi, une sorte d’étendard de leur religion et une provocation envers les Français.
Et ceux qui ne veulent pas reconnaître ce fait les aident à nous défier, car c’est de cela qu’il s’agit et pas de traditions désuètes ou archaïques.
Qu’elles s’habillent dans leur sphère familiale comme cela, que leurs rites religieux soient perpétrés dans leur intimité, peu importe mais pas en public et a fortiori lorsqu’elles accompagnent nos enfants ou petits-enfants en sorties scolaires.
Depuis 1979 et la révolution théocratique d’Iran, nous savons qu’il faut être prudents pour ne pas se retrouver un jour avec des revendications hautement obscurantistes.
D’autant que nous savons que les Frères musulmans sont en embuscade pour embrigader les musulmans les plus fragiles, nous savons aussi que les pays du Golfe financent les constructions de mosquées, leurs centres culturels islamiques, leurs écoles coraniques et que, pour faire bonne mesure et nous tenir en laisse, ils financent en partie notre dette. De quoi amadouer nos gouvernements successifs.
Nous connaissons les dérives anti-démocratiques de ces pays qui condamnent à mort, décapitent ou au mieux emprisonnent les femmes pour des broutilles juste parce qu’elles ne veulent pas se soumettre aux lois islamiques
https://www.parismatch.com/Actu/International/Maysaa-Alamoudi-journaliste-saoudienne-delit-de-bonne-conduite-1655385
Sans parler de la Turquie et de son « Sultan » Erdogan à qui on cède tout parce qu’il nous fait constamment du chantage à l’immigration et nous fait oublier son désir de conquête.
Or nous savons aussi que plus l’immigration est importante avec le phénomène naturel des naissances, plus nous aurons une montée en puissance de l’Islam en France et en Europe. Ne soyons pas naïfs, la réalité nous crève les yeux.
Comprendre que cette affaire du voile n’est ni anodine, ni anecdotique, c’est se protéger et anticiper les gros problèmes à venir.
Il y a des limites à la générosité et surtout au laxisme d’Etat.
Faire comme si tout était semblable à nos vieilles traditions non religieuses (je reprécise), c’est tout simplement botter en touche pour son confort intellectuel personnel.
Je suis d’accord avec tous les intervenants pour dire que le débat entre Eric Zemmour et Philipe Bilger a été très intéressant. Il portait sur leur vision respective de la Justice et des magistrats plus particulièrement.
Zemmour prétendait que les magistrats étaient très majoritairement à gauche et même à l’extrême gauche ce qui influençait leur objectivité, alors que notre hôte affirmait que le problème était judiciaire (je comprends fonctionnel), le « mur des cons » étant un comportement de potaches passager et que depuis tout (ou presque) était rentré dans l’ordre.
J’aurais plutôt tendance à donner raison à Philippe Bilger sur ce point.
A noter l’extrême courtoisie du débat qui nous change des échanges agressifs auxquels se livre généralement le polémiste préféré des gens de droite. Mais ceci n’a rien de bien étonnant dans la mesure où les deux débatteurs partagent globalement les mêmes idées. La différence reposant essentiellement sur le fait que Zemmour est un dogmatique et que sa pensée est posée sur des rails, alors que Philippe Bilger est un libre penseur qui peut, le cas échéant, la faire évoluer en fonction des circonstances ainsi qu’il nous a habitués à le faire sur son blog.
Je donne donc la victoire aux points à notre hôte.
Du vivre-ensemble au « vivre-inquiet »
« Les institutions seules ne suffiront pas. L’administration seule et tous les services de l’Etat ne sauraient venir à bout de l’hydre islamiste. C’est la nation tout entière qui doit s’unir, se mobiliser, agir […] Une société de vigilance, voilà ce qu’il nous revient de bâtir. » Emmanuel Macron, le 8 octobre 2019.
Nous y voilà. Voilà le réel. Formulé par ceux-là mêmes qui, pendant plusieurs décennies, nous assuraient qu’il n’y avait pas de problème. Et nous expliquent maintenant qu’il n’y a pas de solution.
Mais peu importe : voilà le réel. Les brumes de l’utopie se dissipent. La réalité se dessine. Lentement, ses contours se précisent. La société multiculturelle laisse place à la société de vigilance. Du vivre-ensemble au vivre-inquiet.
Insensiblement, nous glissons de « L’immigration est une chance pour la France » à « Depuis le début de l’année, cinquante-neuf attentats islamistes ont été déjoués ». De « L’islam est tolérant, ouvert, pleinement compatible avec nos valeurs et la République » à « L’administration seule et tous les services de l’État ne sauraient venir à bout de l’hydre islamiste ».
Voilà donc le réel. Finie la propagande. La France black-blanc-beur, c’est la France de la peur. La France black-blanc-beur, c’est la France de l’aigreur. C’est la France hystérique où, en une semaine, peuvent se tenir 85 débats télévisuels sur le voile islamique. C’est la France où on se déchire, où on se menace, où on s’insulte. La France où on se tue. La France où des Français égorgent des Français. » Nicolas L.
Si vous voulez lire la suite, la voici ci-dessous :
http://les-minuscules.blogspot.com/2019/10/tartuffe-akbar.html
@ Mitsahne | 29 octobre 2019 à 19:09
Bonjour,
Macronus est l’un des fils de Satan, héritier légitime des présidents maudits (nouvel épisode des Rois maudits).
Un vieux trublion rasant qui raconte, ici, inlassablement sa vie semble s’être converti à ce diablotin et ses partenaires.
@ Isabelle | 30 octobre 2019 à 14:34
Excellent.
@ Robert M. 30 octobre 2019 07:37
« Et ce type se prétend professeur d’université. Il a micro ouvert dans les médias. Nous nageons dans un océan de bêtise qui est insupportable »
Holà, holà Martchi, vous faites comme not’ p’tit prof du blog, une crise de jalousie ?
Bien sûr qu’il est devenu insupportable puisqu’il est devenu « LE » bon philosophe ‘de gauche’ à la mode. Sur invitation.
Ceci dit, entre lui, Cohn-Bendit, Cayrol (78 ans aux cerises) ou les frères Duhamel (nés respectivement en 40 et 45) squatters des plateaux (?) télé, j’ai une petite tendance à l’écouter, lui, même si souvent il pérore parce que confortablement assis face caméra en nous faisant un remake de ses 19 ans lorsqu’il était gauchiste, alors que personne n’en a plus rien à f…aire. Mais il est souvent, sur un plateau de télé, un des seuls à parler convenablement le français.
En même temps, comme dit Manu, il parle trop vite, et ça c’est insupportable, je vous l’accorde.
Et en plus ses lunettes sont moches 😀
Je fais miens les commentaires de Michelle D-LEROY | 29 octobre 2019 à 17:12, Tipaza | 29 octobre 2019 à 20:51 et Trekker | 29 octobre 2019 à 22:54
Je remercie Isabelle | 30 octobre 2019 à 14:34 pour le texte d’A. Soljenitsyne qu’elle cite. Le confort et le bien-être ont fait oublier aux insouciants les réalités souvent tragiques du monde réel.
Avant de rédiger mon commentaire, j’ai visionné, Monsieur Bilger, votre débat avec Eric Zemmour : fort intéressant, ferme mais toujours courtois. Je pense toutefois, Monsieur Bilger, que dans ce débat, vous avez eu moins conscience du noyautage des hautes sphères de l’État, y compris dans la magistrature, par les anciens trotskistes.
Sur ce point, il est intéressant de lire le dernier numéro hors série de Valeurs Actuelles consacré à l’Algérie française. En effet, l’on y trouve un excellent article sur l’historien Benjamin Stora qui a été lambertiste de 1968 à 1984, chargé de l’appareil politique de l’OCI. Monsieur Mitterrand, dès cette année 1984, s’est servi de lui et de Jean-Christophe Cambadélis pour « organiser le transfert vers le PS des militants et cadres de ce qui est le principal parti activiste de l’extrême gauche. […] Dès lors,les portes de France Télévision et autres relais d’opinion s’ouvrent… » (opus cité p. 103-104).
C’est à mon sens sur ce point qu’Eric Zemmour est sans doute plus sensible, et peut-être plus réaliste, que vous quant au noyautage idéologique de la politique en France et de l’instauration d’une police de la pensée de plus en plus prégnante dans notre pays.
@ Achille
« …le mur des cons étant un comportement de potaches passager… »
C’est celaaaa, ouiiiii…
Vous en avez d’autres comme celle-là en stock ?
@ duvent | 30 octobre 2019 à 14:35
Mon Dieu que d’aigreur réservée à un modeste commentaire ! Vous portez bien votre pseudo.
Vous parlez sofa et pantoufles à un paysan en finissant par une citation latine. Le décalage avec la réalité de terrain est de votre côté et vous l’entendez commencer à frapper à votre porte.
Vous êtes en train de perdre votre latin. Rajoutez un verrou à votre porte.
@ Exilé | 30 octobre 2019 à 18:29
Cela il faut le demander à Philippe Bilger vu que c’est ce qu’il a laissé entendre dans son débat avec Zemmour.
@ duvent
Ah que voilà un beau chant à apprendre aux enfants, la Marseillaise.
C’est l’hymne national le plus intelligent de la planète, c’est bien connu.
Une belle ode aux exploits républicains, entre autres en Vendée. Avec ça, on peut donner des leçons d’humanisme à la terre entière et notamment aux islamistes !
@ hameau dans les nuages | 30 octobre 2019 à 18:47 @ duvent | 30 octobre 2019 à 14:35
« Mon Dieu que d’aigreur réservée à un modeste commentaire ! Vous portez bien votre pseudo.
Vous parlez sofa et pantoufles à un paysan en finissant par une citation latine. Le décalage avec la réalité de terrain est de votre côté et vous l’entendez commencer à frapper à votre porte. Vous êtes en train de perdre votre latin. Rajoutez un verrou à votre porte. »
Ouf ! Me voilà rassurée, un instant j’ai cru que vous alliez me reprendre sur la WW3 que vous annoncez avec entrain et pour laquelle vous espérez être en état de guerroyer (le ridicule contrairement à la guerre, ne tue pas, hélas, hélas, hélas…) !
Enfin, car il faut finir, surtout lorsque le sujet est assommant, que viennent faire ici un verrou et ma porte, ma porte (bis repetita placent…) ?
@ Philippe Dubois
Le lynchage que vous citez d’une famille par une bande de voyous fait partie de ces milliers d’agressions dont les Français sont victimes depuis quelques dizaines d’années dans l’indifférence du monde politique et de ses satellites qui les qualifient de « sentiment d’insécurité ».
Les Français qui se retrouvent à l’hôpital suite à de telles rencontres – ne parlons pas de ceux qui ont gagné un aller direct pour le cimetière – seraient en quelque sorte de grands sentimentaux qui s’ignoreraient…
CNews Débat Eric Zemmour / Geoffroy Didier
Une première partie sur les informations générales de ces quelques jours d’une qualité que je n’ai pas vue depuis des années. Un quatuor de journalistes et chroniqueurs dans une forme exceptionnelle. Aucune autre émission politico-économique récente n’a atteint un tel niveau de qualité: Eric Zemmour, Jean-Sébastien Ferjou (Atlantico), Marc Menant (CNews), Louis Hausalter (Marianne).
Débat : Zemmour 1 / Didier 1
Laminé, calciné Geoffroy Didier ! Didier à la recherche d’une Nouvelle Droite introuvable !
On redemande P. Bilger pour la continuité du débat inachevé avec E. Zemmour !
Cordialement.
@ duvent | 30 octobre 2019 à 14:35
Votre dernier commentaire est bien dans la veine des précédents, il y a même l’inévitable citation latine à la fin. Bien que je ne sois pas visée par votre aimable distribution de gracieusetés, j’interviens parce que vous semblez parler au nom des autres quand vous demandez à hameau dans les nuages « Voulez-vous nous émouvoir » ou « Est-ce votre vanité que vous souhaitez nous voir saluer ? » – à moins que vous ne parliez de vous au pluriel, ce qui serait encore possible.
Toujours est-il que je tiens à me démarquer de votre opinion sur « l’imbécillité crasse », ou « l’éblouissante débilité » des personnes que vous mentionnez. Vous avez le droit de porter les jugements que vous voulez sur qui vous voulez, mais moi aussi, et ce ne sont pas les mêmes.
Ce billet de M. Philippe Bilger suscite en ce qui me concerne une double réaction.
Qui resterait insensible aux violences que subissent certaines femmes dans le cadre conjugal ? On parle surtout des meurtres ou assassinats dont elles sont parfois les victimes, négligeant par trop les sévices et les menaces dont elles sont souvent l’objet. Mais ne faisons pas mine de découvrir le problème : j’ai souvenir que l’association « SOS Femmes battues » existe depuis longtemps !
Toutefois, ce qui me paraît poser problème, c’est cette désignation de « féminicide », comme si les violences ne concernaient que les femmes en cause. Je suis bien plutôt partisan de parler de violences familiales, car la violence entre les parents rejaillit toujours, directement ou indirectement, sur les enfants ; sans parler des cas où l’on est en présence d’enfants martyrs…
S’agissant des « crimes et délits ordinaires » (dénomination intéressante et méritant d’être explorée), faut-il vraiment s’étonner de leur relative banalisation, lorsque l’on entend de plus en plus souvent les médias les qualifier d' »incivilités » ? Une incivilité, c’est par exemple ne pas céder sa place à une personne âgée (en dehors des places réservées dans les transports publics), c’est ne pas respecter les prescriptions d’un règlement de copropriété ; autrement dit, est concerné par ce terme ce qui est contraire à nos règles sociétales du vivre-ensemble, sans qu’il s’agisse pour autant d’une infraction pénale. Mais ce qui constitue une infraction pénale, ce n’est pas une incivilité : c’est une contravention, un délit ou un crime. Toute autre analyse, par sa complaisance, conduit à minimiser, voire excuser un comportement pénalement répréhensible.
Je me souviens d’un des derniers concerts de Michel Petrucciani avec Stefano Di Battista impérial ; le premier nommé s’est présenté ce jour-là en expliquant qu’il n’y aurait pas d’entracte, le concert durerait une heure et quart environ, parce que la plus belle musique du monde, passé ce temps, pouvait lasser.
Ce fut un concert extraordinaire, je ne l’ai pas oublié, présents de jeunes musiciens qui n’en croyaient pas leurs oreilles, et pourtant ils étaient déjà brillants.
Zemmour face à ses interlocuteurs fournit un débat d’une durée largement suffisante, au-delà ce serait du gaspillage et certainement du détachement.
Je dis cela parce que certains souhaiteraient davantage, ce serait une erreur, quand le souffle est là, les cuivres sont magiques, sans épuisement, je ne me rappelle plus le nombre de rappels, mais nous étions gorgés de la classe des interprètes, pas besoin de rallonger la sauce elle serait fadasse.
@ Lucile | 30 octobre 2019 à 21:58
« Toujours est-il que je tiens à me démarquer de votre opinion sur « l’imbécillité crasse », ou « l’éblouissante débilité » des personnes que vous mentionnez. Vous avez le droit de porter les jugements que vous voulez sur qui vous voulez, mais moi aussi, et ce ne sont pas les mêmes. »
_______________
Faut-il que je vous remercie de votre bonté, car je suis un peu émue de voir que vous m’autorisez à porter des jugements ?
Et je dois ajouter que je suis plus émue encore de lire que vous vous permettez d’avoir également des jugements, et par un hasard que je m’explique pas, vous me faites découvrir que :
« ce ne sont pas les mêmes. »
J’ai envie de me réjouir de cette bonne nouvelle, les bonnes nouvelles se font rares.
Par ailleurs, il est impératif que je porte à votre connaissance que le « nous » que j’emploie est ce fameux « nous » que vous ne connaissez pas, mais enfin, vous ne pouvez pas tout connaître…
Il ressort de votre commentaire que vous êtes infiniment plus douce, humble, charmante en un mot aimable que moi, et de cela il convient de se délecter, car les femmes aimables sont aussi rares que les hommes courageux. (Cette gracieuseté ne me coûte rien et donc il serait grand dommage de m’en priver…)
Par ailleurs, le latin qui défrise, est une façon de vous exclure puisqu’il ne s’adresse qu’à celui qui le désire, et vous n’en êtes pas.
Non tam praeclarum est scire latine quam turpe nescire.
Voilà, je crois que nous avons fait un grand pas en avant, ainsi, et par votre entremise sournoise et délicate NOUS (vous et moi) sommes en parfait désaccord, ceci est très plaisant.
PS : Vous écrivez ceci :
« Bien que je ne sois pas visée par votre aimable distribution de gracieusetés… »
Vous devez mieux savoir que moi, qui était visée, mais enfin, permettez-moi de vous préciser que j’avais oublié votre existence, c’est pourquoi je vous sais infiniment gré de vous rappeler à mon bon souvenir !
@ Lucile | 30 octobre 2019 à 21:58
Je suis surpris d’apprendre qu’il y a encore des gens intelligents qui lisent duvent.
C’est une perte de temps inestimable.
Aux USA, un suprématiste blanc a assassiné une femme et sa fille de 8 ans ; il a été condamné à la peine de mort au Fédéral ; or le Fédéral n’exerçait plus la peine de mort depuis 2003.
Donald Trump a décidé de reprendre les exécutions.
La femme assassinée était contre la peine de mort.
La mère de cette femme, et grand-mère de la gamine de 8 ans, est elle aussi contre la peine de mort, et implore Donald Trump de ne pas salir la mémoire de sa fille en prétendant exécuter des personnes au nom de la mémoire des victimes.
Le suprématiste subira son meurtre avec préméditation le 9 décembre 2019.
Daniel Lee a gâché ma vie mais je ne vois pas en quoi prendre la sienne y changera quoi que ce soit…
Je prie et j’espère que le président Trump fera preuve de clémence, cela m’aiderait et aiderait ma famille plus que n’importe quoi.
Earlene Peterson est une républicaine, elle a voté pour Donald Trump aux élections, mais elle est contre la peine de mort.

La vidéo, US versus Lee – Mrs. Earlene Peterson
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Par la même occasion, le très mauvais Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, ultra idéologique et politisé, cité abondamment par les féministes et d’autres énergumènes, a publié une note N°12, je le rappelle !
Citer systématiquement leurs études en oubliant celle-là…
Quoi, selon cet Observatoire dans le couple, des femmes agresseraient sexuellement leur mari ?
Quoi, selon cet Observatoire des femmes battraient leur mari ?
Pour les hommes pas de foyer d’hébergement d’urgence, pas d’aides.
Quoi, la Constitution parle d’égalité ?
La note N°12 du truc idéologique, Observatoire Machin.
Monsieur Bilger, vous n’auriez pas dû aller servir la soupe d’Eric Zemmour. Quand on dîne avec le diable il faut se servir d’une grande cuillère. Votre opposition, assez molle, aux propos de cet individu qui n’est pour moi qu’un repris de justice, ne peut que le conforter. La promotion de votre ouvrage, excellent d’ailleurs, n’excuse pas tout.
@ hameau dans les nuages
@ Lucile
À force de se tamponner le coquillard on finit par barytonner du fondement et ne plus émettre que de petits vents chargés de fiel…
Il y a de grandes misères sexuelles qui se cachent derrière un libertinage de façade et notre précieuse ridicule, à nous dérouler les pages roses de son petit Larousse et n’avoir de cesse d’agresser les uns et les autres, nous fait prendre conscience de la dure condition des nonnes cloîtrées.
@ Lucile
Vous avez bien fait d’intervenir pour vous démarquer d’un jugement qui n’est pas le vôtre.
C’est vrai que parler au nom de tous pour ne lancer que du fiel quand en plus je ne vois pas en quoi hameau dans les nuages en méritait tant, est aussi beau que de se prévaloir de citations des Anciens pour des mesquineries qu’ils n’auraient jamais commises.
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@ hameau dans les nuages
Chacun montre ou cache ce qu’il veut de lui. Si certains exigent un nom, un pedigree et demain peut-être un agenda voire la vie privée, d’autres se moquent du bonheur familial de leurs contemporains.
Comme s’il n’y avait pas assez de vrais problèmes avec la souffrance et la mort, comme si un peu de bonheur était de trop, ou que, chose honteuse en soi ou qui leur serait privilège.
Je me réjouis pour ma part de votre bonheur familial, et pense ne pas être la seule personne dans ce cas.
Chacun souhaite à présent que les espèces ne disparaissent pas, que la nôtre ne se détruise pas, certains même, comme moi, vont bien plus loin dans leurs vœux pour elle, enfin, c’est pour dire que l’on espère aller contre l’impermanence des chose.
Mais on oublie souvent de souhaiter une bonne continuation à son prochain. Au mieux, on mitraille tous ceux qui passent à portée à chaque nouvelle année. Votre bonheur me fait espérer sa pérennité, ainsi, bien entendu, que le bonheur de tous.
Faire du latin quelque chose d’excluant ou un masque à l’indigence de sa pensée est une perversion.
Le latin était la langue commune de l’Empire romain, à vrai dire le grec aussi dans une moindre mesure et… mais on s’en moque, on parle du latin, là, et si quelqu’un veut un cours avec des images et diverses autres choses, c’est ailleurs, moi c’est plutôt un parcours avec éventuellement des liens.
Déjà, en hommage à quelqu’un qui avait défendu le latin et pour prouver que certaines personnes continuent de manière institutionnelle. Important, il ne s’agit pas que de parler latin mais de comprendre la civilisation latine, en somme, ne pas être un perroquet, comme on dit. Mais à tort, les perroquets sont plus intelligents qu’on ne le dit.
Bref, attrapez ce lien, cette corde vers l’ailleurs, je trouve les liens informatiques assez poétiques, soit dit en passant :
http://menapia.discipline.ac-lille.fr/defendre-sa-discipline/prix-et-concours/le-prix-jacqueline-de-romilly
La latin unissait l’Empire romain. A l’époque médiévale, il unissait encore, que ce soit les fidèles à la messe ou les savants.
Le latin est un lien, un pont entre les Hommes et les cultures, entre nous et les Anciens.
Le latin n’est pas un mur à dresser contre certains interlocuteurs, un prétexte à l’entre-soi, surtout réduit à une seule personne. Le latin n’est pas une private joke !
Le latin est la racine de notre langue, prétendre exclure les gens par ce qui leur revient de leurs ancêtres est pire que de prétendre le faire par, je ne sais pas, une citation en chinois non traduite.
En passant, tout texte citant des langues étrangères devrait avoir des notes de traduction.
La langue originale permet aux connaisseurs de s’essayer à leur propre traduction, et peut éveiller des vocations.
Pas si on en pervertit l’usage pour en faire un mur…
La langue latine n’est pas une langue morte : tant que quelques personnes du Vatican s’essaieront à trouver de nouvelles manières de dire notre monde, cette langue évoluera.
La langue latine représente un monde mort, nuance, mais un monde qui n’est jamais loin de nous, celui de nos ancêtres.
Les Romains étaient de grands juristes, sur ce site, autant le rappeler. Par le droit comme par la langue, les Romains ont été de grands unificateurs.
Si les provinciaux se romanisaient assez, ils accédaient à la citoyenneté romaine.
Le latin n’est pas autre chose que la clé d’un monde qui nous est lointain et proche, non point fait pour repousser les autres, mais comme il est peu fréquenté, en principe, une rencontre de gens ayant cette affinité élective.
Il est donc, encore, un pont, un lieu où se retourner sur le passé, un où l’on consacre du temps à la recherche du passé et de la beauté.
On pourrait en dire autant du grec et des autres textes dans lesquels furent écrits nos textes fondateurs, même si l’accès en est plus ardu, dans la mesure où ils ne sont pas la source de notre langue.
« Romulus perpétuera la race, fondera les murailles de Mars
et donnera son propre nom aux Romains.
Moi, je n’impose de terme ni à leur puissance ni à leur durée. »
Si Jupiter ne l’inflige pas aux Romains qu’il apprécie, je ne vois pas pourquoi d’autres ferait de leur langue, du latin, une impasse et non un pont, une route…
Mais par Jupiter ! Les Romains sont connus comme des bâtisseurs de pont et de routes.
Ceux qui continuent à bâtir et à unir sont leurs plus dignes héritiers. Chacun pensera à ses candidats.
Chacun ses balades, en voici une qui en vaut d’autres :
https://www.destinationrome.fr/bons-plans/visites/via-appia-parc-aqueducs-velo/
@ Xavier NEBOUT | 30 octobre 2019 à 09:53
« Toujours égal à vous-même. Votre agressivité vous emporte dans la contradiction systématique. »
C’est curieux qu’un pro-nazi comme vous voie de l’agressivité là où il n’y a qu’une réflexion. Et qu’un homme qui appelle la punition islamique sur les Français manifeste une sensiblerie de jeune fille.
Quant à la contradiction, elle se doit d’être systématique lorsque l’erreur l’est. Vous ne voyez d’ailleurs la contradiction que lorsqu’elle s’oppose à vos vues. Vous êtes curieusement aveugle sur l’approbation que je manifeste à ceux qui s’en écartent.
« Michel Onfray a une vue relativement juste des sources de nos difficultés avec l’islamisme. Elles rejoignent d’ailleurs les miennes. BHL et ses amis sionistes portent en effet deux responsabilités majeures: celle de concourir à la destruction des nations sauf la leur, et celle d’attiser la haine des musulmans contre eux et l’Occident avec leur conduite à l’égard des Palestiniens. »
Oui, tout le monde a bien compris, je crois, l’antisémitisme foncier qui vous caractérise. Gilles-William Goldnadel, c’est « un ami sioniste de BHL », aussi ?
« Qui sera la Vénus de la piste ? »
Dans « Le Parisien » du mercredi 30 octobre 2019 , un titre retient mon attention : « Qui sera la Vénus de la piste ? », et, en dessous, deux photos de dames. Explication : cela se trouve dans les pages consacrées aux courses de chevaux. Je survole l’article. J’apprends que le jeudi 31 octobre aura lieu un quinté à Longchamp, dans lequel tous les chevaux seront montés par des dames, seize dames. Avec ces détails : « Plat-Handicap divisé- Femelles- 55 000 euros- 1800 m »
Les organisateurs ont eu cette délicate attention de confier à ces dames… des femelles. Faut-il commenter ?
Aux armes, citoyens, la fascination de l’empire de la force transforme les êtres en choses, et de faire du vivant cette étrange chose qui a une âme, âme qui doit alors se tordre car elle n’est pas faite pour habiter une chose, n’aboutit qu’à la pure amertume qu’aucune fiction réconfortante ne viendra altérer, aucune immortalité consolatrice, aucune fade auréole de gloire ou de patrie.
Aussi nous assistons à ce triste spectacle qui n’est plus une fiction, où l’homme sans dieu vénère ce rien de cette chose qu’est devenue lui-même, une autre espèce humaine, sorte de compromis entre l’homme et la chose, entre l’homme et ce cadavre devenu pierre.
Ce qui semblait impossible est devenu réalité, l’humain est transformé en chose, et son âme alors se déchire sous cette contradiction, la vie ne devenant que ce songe matérialiste, glaciation de sa chaleur par la mort jusqu’à la mort.
Tous, maîtres ou esclaves, vaincus ou vainqueurs, savants et ignorants, pas un ne sera contraint de plier sous la force, et faibles et forts ne peuvent se délivrer que par la guerre et la destruction.
La force aura eu ce pouvoir de pétrifier également ceux qui la subissent et ceux qui la manient, et pourtant il est possible que l’amertume, jamais, ne s’abaisse à la plainte, qu’un accent de tendresse vienne teinter ce tableau de violences extrêmes, ou aucun homme n’est placé au-dessus ou au-dessous de notre condition commune, où tout ce qui est détruit est regretté.
La fiction alors tient tout entière en cet accent, où le malheur de l’ennemi est ressenti avec la même douleur que le sien propre, et la lumière de la justice et de l’amour éclaire la similitude des belligérants :
« Cet accent n’est pas séparable de la pensée qui inspire l’Évangile ; car le sentiment de la misère humaine est une condition de la justice et de l’amour. Celui qui ignore à quel point la fortune variable et la nécessité tiennent toute âme humaine sous leur dépendance ne peut pas regarder comme des semblables ni aimer comme soi-même ceux que le hasard a séparés de lui par un abîme. La diversité des contraintes qui pèsent sur les hommes fait naître l’illusion qu’il y a parmi eux des espèces distinctes qui ne peuvent communiquer. Il n’est possible d’aimer et d’être juste que si l’on connaît l’empire de la force et si l’on sait ne pas le respecter. »
http://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf
Nous y reviendrons toujours, la liberté n’est que la conscience du joug.
@ Alain MEYET
« Mais ce qui constitue une infraction pénale, ce n’est pas une incivilité : c’est une contravention, un délit ou un crime. Toute autre analyse, par sa complaisance, conduit à minimiser, voire excuser un comportement pénalement répréhensible. »
Vous avez parfaitement raison de soulever ce point.
Mais je suppose que comme moi vous n’ignorez pas que ce terme « incivilités » est un de ceux qui appartiennent à la langue de bois apparue sous la présidence Mitterrand, ainsi que des expressions comme « sentiment d’insécurité », « jeunes », « quartiers sensibles », « incidents » etc. forgées dans des officines proches du pouvoir socialiste et reprises par leurs satellites médiatiques afin de gommer ou de minimiser certaines dures réalités de terrain, principalement du fait du comportement de populations « n’ayant pas les codes », ce qui a surpris les idiots utiles et autres apprentis-sorciers qui avaient échafaudé la théorie d’un « vivre-ensemble » idyllique, selon lequel le loup et l’agneau auraient pu boire côte à côte au même ruisseau.
Peut-être devrions-nous, afin d’éviter d’aggraver la situation, commencer par nous exprimer en français en appelant un chat un chat plutôt que de nous leurrer par l’intermédiaire d’artifices sémantiques et de nous contenter d’évacuer la poussière sous le tapis.
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » (Pensée attribuée à Albert Camus)
Le « Pouvoir » n’a aucun pouvoir, hormis celui de faire des discours interminables qui ne servent strictement à rien.
Macron se répand en monologues écoutés religieusement par des benêts ou fait des selfies avec des sourires forcés. Hollande faisait du scooter ou prenait la pluie lors de nombreuses commémorations…
A quoi nous servent donc tous ces présidents ? Nous devrions en finir avec ce système « monarchique » faussement républicain, totalement désuet et inopérant.
Quelle réponse pour apaiser l’angoisse, l’inquiétude légitime de nombreux Français face à un islamisme de plus en plus menaçant et colonisateur ? aucune.
Ce n’est même pas la peine d’espérer.
Nous sommes, en effet, passés du « vivre-ensemble » au « vivre-inquiet ».
Mais, question, pendant que les Français de souche et les musulmans s’affrontent et continueront de se quereller, à qui profite et profitera cet affrontement ?
Elément de réponse ci-joint : https://www.frustrationlarevue.fr/retraites-macron-bombe-le-torse-devant-nous-mais-il-se-couche-face-aux-desirs-de-la-grande-bourgeoisie/
Quand il quitta le pays des Lotophages la Reine lui dit : « Pars sans regret, tu trouveras duvent à chaque port ! »
@ Ad hysteria per angusta | 31 octobre 2019 à 05:25
« À force de se tamponner le coquillard on finit par barytonner du fondement et ne plus émettre que de petits vents chargés de fiel…
Il y a de grandes misères sexuelles qui se cachent derrière un libertinage de façade et notre précieuse ridicule, à nous dérouler les pages roses de son petit Larousse et n’avoir de cesse d’agresser les uns et les autres, nous fait prendre conscience de la dure condition des nonnes cloîtrées. »
Vous êtes matinal mais fatigué sans quoi vous auriez eu plus d’esprit !
Que diable n’allez-vous plus loin et plus profond ?
Mais vous avez choisi fort médiocrement l’allégorie que je vous ai distribuée, aimable, et le vent ne vous a soulevé que jusqu’au fondement, c’est grand dommage, car je sens chez vous des velléités…
Vous êtes très décevant, parce que votre pseudo alléchant m’a fait espérer en vain.
Et puis matinalement, cette évocation des misères sexuelles m’a attristée et pourquoi ne pas l’avouer ma journée va s’en ressentir.
Mais, par la force de votre style, je suis conduite à me pencher d’une part sur le fondement, puis sur le vent, et le Larousse ensuite sur la condition des nonnes et pas n’importe lesquelles, les cloîtrées, etc.
Cependant, je n’ai que peu de temps et donc je vais aller à l’essentiel c’est-à-dire le fondement venteux, pour le reste vous me pardonnerez de laisser les problèmes en l’état, ce que je regrette profondément, car ma tante étant nonne (elle n’est plus cloîtrée son grand âge l’en dispense…), je me sens singulièrement concernée…
Et donc, revenons à nos moutons (remarquez ici, l’usage d’un verbe à la troisième personne du pluriel !) oui, donc le fondement venteux, qu’en dire, par où commencer, et par où prendre cette question épineuse, j’hésite entre Martial et Apollinaire, et je vous adresse mon petit compliment :
« ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique. » Alcools 1913
Nota bene : pour ceux qui ont une sensibilité au-dessus de la mienne il est recommandé de ne pas me lire, le temps précieux ainsi gagné peut être avantageusement utilisé à mille et une choses très estimables !
D’accord avec Alain Meyet. Je n’ose pas trop me mêler à la conversation, n’étant pas juriste moi-même, mais tout de même, voilà qu’on communautarise aussi les crimes et délits, alors que la loi devrait être la même pour tous, principe que je considère comme le b.-a.-ba de l’égalité. Pourquoi est-il plus répréhensible, et plus pénalisé, de tuer une femme qu’un homme, d’insulter un noir qu’un blanc, de mettre le feu à une mosquée plutôt qu’à une église catholique, et maintenant, cerise sur le gâteau, d’exprimer de la haine si on habite le centre ville plutôt que la banlieue ? Etc. etc.
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@ Herman Kerhost
Je lis tout, je ne peux pas m’en empêcher, certains textes en lecture rapide, mais dans ceux-là, au passage, j’attrape les mots clefs sans suivre le raisonnement (surtout quand il n’y en a pas). Je ne sais pas qui est un peu plus ou un peu moins intelligent, ça m’est égal, et je trouve que c’est la moindre des choses de s’adapter à toutes les formes de pensée, mais avec certains commentateurs c’est Byzance, et avec d’autres, l’exercice est épuisant.
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@ Noblejoué
Belle défense du latin. Voici une vidéo sur Pompéi, en anglais, mais ce ne sera pas un problème pour vous.
https://www.youtube.com/watch?v=LSw7eoBbM0U
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@ Ad hysteria per angusta
Vous avez piqué ma curiosité. Je vous connais, j’en suis certaine, mais qui êtes-vous ? Je crois deviner, mais donnez-moi tout de même un ou deux indices. Pour ce qui est des nonnes cloîtrées, je crois qu’elles ont des consolations, elles m’ont l’air gourmandes comme des chattes.
https://www.youtube.com/watch?v=orIZRe0iyiI
@ Scythe
« Les broyeurs de conscience actuels maîtres du pays s’amusent grâce à la télé et la presse, à exciter les communautés musulmanes et françaises de souche à s’affronter dans un seul but, les dominer et les asservir. »
Je ne suis pas sûr que l’oligarchie qui s’accroche au « pouvoir » – ou à ce qu’il en reste – se contente de s’en tenir au schéma binaire que vous évoquez, sachant que le philosophe Eric Werner a montré de façon plus large qu’un pouvoir a intérêt à diviser pour régner, en opposant les « communautés » entre elles, comme il a intérêt à entretenir un climat de violence et d’insécurité obligeant les gens à se refermer sur eux-mêmes donc sans s’en prendre au gouvernement, de même qu’il a intérêt à créer artificiellement un climat de haine entre la police et la population (cf. l’épisode Gilets jaunes), etc.
Comme à l’époque de César, la France est aujourd’hui divisée en trois parties, dit l’Ethnologue*: 1) l’oligarchie en place; 2) la France périphérique ; 3) les petits chéris. L’oligarchie en place considère la France périphérique comme son ennemi prioritaire. Elle lui fait donc la guerre.
http://ericwerner.blogspot.com/2018/11/en-trois-parties.html
@ Lucile | 31 octobre 2019 à 10:59
Le fait de lire simplement la recette j’ai pris trois kilos, je n’aurais jamais dû céder à certains bruits d’interpellations, allez j’y retourne :
https://youtu.be/WszO_HkNcZ4
@ Lucile | 31 octobre 2019 à 10:59
Je dirais… sbriglia !
@ boureau
« Une première partie sur les informations générales de ces quelques jours d’une qualité que je n’ai pas vue depuis des années. Un quatuor de journalistes et chroniqueurs dans une forme exceptionnelle. Aucune autre émission politico-économique récente n’a atteint un tel niveau de qualité: Eric Zemmour, Jean-Sébastien Ferjou (Atlantico), Marc Menant (CNews), Louis Hausalter (Marianne). »
Tout à fait d’accord avec vous, boureau. Une première partie formidable, n’ayons pas peur des mots ! Des arguments qui nous changent tellement des discours officiels imposés. Quand vont-ils comprendre qu’ils doivent cesser de nous prendre pour des billes !
Quant au débat Eric Zemmour et Geoffroy Didier… ce représentant LR, une tête de « macronien » avec un discours de « macronien » (désolée de faire un délit de faciès mais c’est d’une telle évidence) ! Une espèce de prêchi-prêcha sans sincérité, des phrases toute prêtes sans âme… Une espèce de clone de Macron avec la même condescendance et le même mépris… Désolant et affligeant à souhait.
Pas étonnant que le parti LR ait été rétamé lors des élections européennes. J. Chirac et C. Jacob sont plus sympathiques et plus « humains » (même si on n’est pas obligé de les apprécier).
@ Lucile | 31 octobre 2019 à 10:59
« Pourquoi est-il plus répréhensible, et plus pénalisé, de tuer une femme qu’un homme, d’insulter un noir qu’un blanc, de mettre le feu à une mosquée plutôt qu’à une église catholique, et maintenant, cerise sur le gâteau, d’exprimer de la haine si on habite le centre ville plutôt que la banlieue ? »
Tout est faux !
Il n’y a aucune loi, aucun texte de droit écrit qui prône cela, pas un seul !
Puisque vous l’affirmez, c’est que vous en auriez la preuve, veuillez nous la fournir.
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@ Alain MEYET | 30 octobre 2019 à 22:00
« …c’est cette désignation de « féminicide », comme si les violences ne concernaient que les femmes en cause »
Vous avez raison !
Homicide n’a jamais voulu dire : homme !
Cela vient de homo, le semblable, ainsi homicide veut dire : tuer son semblable.
Homosexuel signifie : avoir des rapports sexuels avec son semblable ; en réalité pour les femmes, cela s’écrit avec deux ‘l’ et un ‘e’ tout simplement : homosexuelle.
Il est discriminatoire d’utiliser le mot féminicide, qui n’existe pas en droit, pas plus que dans la langue française, il n’a pas été publié au Journal Officiel ; c’est un mot idéologique et hiératisant, ainsi qui pose une discrimination à l’endroit des hommes, leur meurtre serait sans importance ; la justice n’a pas à être idéologique, sinon retournons à l’Inquisition.
Vite Philippe Bilger, votre ressenti personnel de la rencontre avec Éric Zemmour.
En espérant un second tour.
Cordialement
Les Italiens ont compris, bien avant les Français, qu’il est urgent de passer à autre chose et qu’il faut stopper cette immigration/invasion qui est en train de nous perdre et qui nous perdra définitivement si nous ne faisons rien.
Dans un autre style (more british of course), Boris Johnson semble réussir à imposer le Brexit… Affaire à suivre. Watch this space !
Les peuples se réveillent enfin. A quand la France ?
Pour fêter cela, cette petite chanson italienne.
Essayez de vous l’ôter de la tête, pour voir…
https://www.youtube.com/watch?v=Q0wZQbK938Y
Les Italiens ont envie de retrouver la dolce vita, sans les hordes de barbares au couteau, à la voiture bélier ou aux armes de guerre (tirs de mortier), sans les trafics de drogue dans les banlieues qui gangrènent notre société, sans leur idéologie mortifère d’un autre âge.
Par contre, la France, un pays où il ne fait plus bon vivre. Dommage !
Une seule solution : passer par les urnes si toutefois les Français se réveillent.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/10/bloc-notes-la-gauche-francaise-1.html
Excellent débat, en effet, entre Philippe Bilger et Éric Zemmour. Enfin des gens normaux, qui discutent normalement, qui parlent en français, s’expriment simplement pour dire des choses précises, s’affrontent poliment, s’écoutent, et sont arbitrés par un journaliste qui ne montre pas de parti-pris.
Quelqu’un a dû faire une erreur ? manger un truc pas frais ? sortir ses doigts de la prise ? il n’est pas normal qu’un tel débat ait été autorisé. Je comprends (s’il s’agit de la même émission) qu’il ait été décidé d’interdire sa diffusion en direct. On ne peut pas prendre le risque que quelqu’un dérape de cette manière. Un débat approprié, comme on dit maintenant, c’est une poignée de pervers hystériques qui hurlent en même temps des trucs que personne ne comprend.
On pourrait peut-être remplacer Zemmour-Naulleau par Bilger-Zemmour ? Ça nous éviterait le pénible spectacle de papa-Naulleau donnant en public la fessée à fiston-Zemmour, ce dernier étant obligé de se manger la punition sans pouvoir quitter le plateau en boxant son interlocuteur.
La preuve de l’honnêteté de Zemmour, c’est sa mimique lorsqu’il écoute les interpellations de Bilger : il bosse. C’est un travail.
Cela dit, c’était trop court, il faudrait reprendre sur la liberté d’expression. Je n’ai rien compris à l’objection de Philippe Bilger : « Tout ça est judiciaire, ce n’est pas idéologique. Ces tares n’ont rien à voir avec le gauchisme. »
Éric Zemmour a fort habilement tenté d’approuver son contradicteur par la bande : « Les gens sont victimes d’idéologies à leur insu », ce qui est fort juste.
Très rigolo d’entendre Bilger accuser : « Vous êtes marxiste ». Et paf ! prends ça dans la poire !
En revanche, Zemmour a cru malin d’invoquer la Russie, et s’est lamentablement vautré, sans surprise. « Que diraient les médias, si, en Russie, on arrêtait, au moment des élections, un Fillon, un Mélenchon… »
Comment ça, si, en Russie ? Non seulement la police russe arrête, effectivement, pendant la campagne électorale, les opposants les plus en vue, mais elle les maltraite, les emprisonne, les poursuit sur des prétextes que tout le monde sait inventés.
Non seulement ça, mais elle leur interdit complètement de se présenter aux élections. C’est même pour ça que les Moscovites sont descendus dans la rue, dernièrement, provoquant des bastonnades policières qui n’avaient rien à envier à celles des Gilets jaunes. Les « médias » de la réaction — car elle a, aussi, les siens — se sont bien gardés de s’étaler sur ce point, ne parlons pas de le dénoncer.
En Russie, môssieur, les autorités bourrent les urnes au vu et au su de tout le monde — le cynisme est tel, que les caméras de surveillance placées dans les bureaux de vote « pour déceler la fraude » montrent des gens glisser des bulletins de vote dans l’urne par paquets de cinquante, la vidéo se retrouve sur Internet, et personne n’est inquiété, tout continue comme avant.
En Russie, môssieur, on peut voir, sur les mêmes vidéos officielles officiellement filmées par les caméras officielles, un observateur, chargé de surveiller la régularité du vote, recevoir un violent coup de poing dans le ventre de la part d’un policier du FSB en civil. Celui-ci part en sifflotant ; l’observateur, une fois remis, aborde un policier en grand uniforme « chargé de maintenir l’ordre dans le bureau de vote », l’interpelle, lui demande s’il a vu, dit qu’il a été agressé, lui demande d’intervenir — et le policier détourne ostensiblement la tête sans répondre.
Le cynisme est total, le mensonge ne se cache même pas.
En Russie, môssieur, on ne se contente pas de perquisitionner les opposants politiques, on tente de les empoisonner, on les abat comme des chiens dans la rue. Juste sous les remparts du Kremlin, pour que le message n’échappe à personne. Boris Nemtsov, ça lui dit quelque chose, à Zemmour ?
L’assassinat de Boris Nemtsov, c’est un peu comme si, avec ses fameux pistolets, Benalla abattait Éric Zemmour devant l’Élysée pour faire plaisir à Macron. OK, Monsieur Zemmour ? En France, on n’en est pas là, et il serait souhaitable que les vedettes de la « réaction » s’en félicitent, au lieu de recycler, à la télévision, les bobards à base de whataboutisme inversé concoctés par les gratte-papier de l’ex-KGB.
Non seulement toutes ces choses-là se passent, en Russie, et elles sont bien plus graves que chez nous ; non seulement les médias les dénoncent, à juste titre ; mais ils n’en parlent pas suffisamment et ne les dénoncent pas assez.
En somme, Zemmour, qui lit trop certaines poubelles du Net à l’instar de nombreux autres, restitue, sans en changer un mot, le mensonge dans le mensonge dans le mensonge fabriqué par les auteurs de poupées russes propagandistes que quantité de gens répètent comme des ânes.
Les artistes de la désinformation poutiniste jouent avec des Zemmour comme d’un violon, connaissant fort bien l’ignorance crasse d’un trop grand nombre de Français concernant ce qui se passe au-delà de leurs frontières.
A ce sujet, rendons hommage à Vladimir Boukovski, qui vient de disparaître. Ce héros de la dissidence soviétique est largement oublié aujourd’hui en France. La réaction lui préfère Soljenitsyne, parce qu’il était anti-occidental et qu’il eut des complaisances pour Vladimir Poutine.
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A l’opposé de l’honnêteté du débat Bilger-Zemmour, on opposera la dégoûtante duplicité de Guillaume Peltier (Les Républicains), dans son « programme » économique ; et celle d’Emmanuel Macron, dans ses propos à Valeurs Actuelles concernant l’immigration.
Peltier joue les « ultra-libéraux », en défendant l’une des mesures les plus révolutionnaires qu’ils proposent : le salaire réel. « Ma proposition est équilibrée pour les entreprises avec la suppression des cotisations patronales, comme pour les travailleurs avec la suppression des cotisations salariales : chaque Français, salarié, retraité ou fonctionnaire, verrait son revenu brut devenir son revenu net. »
Peltier commence par brouiller les cartes en créant une fausse opposition entre cotisations « patronales » et « salariales », alors que c’est là, justement, l’arnaque marxiste. Il n’y a pas de cotisations patronales ou salariales. Toutes les « cotisations » sont retranchées du salaire. L’habillage comptable entre cotisations des méchants patrons et des gentils salariés est juste là pour faire mine de donner satisfaction tantôt aux uns, tantôt aux autres. Dans les deux cas, c’est bien l’État communiste qui vole l’argent issu du travail des salariés (*).
Mais passons. Puisque Peltier ose ce geste effroyablement « ultra-libéral » consistant à supprimer les cotisations « sociales », il va, naturellement, proposer son corollaire, qui est la suppression de la Sécurité sociale, et son remplacement par la liberté d’adhérer à une assurance-maladie privée de son choix ; ou bien, à tout le moins, la mise en concurrence de la Sécurité sociale avec les assureurs privés, à partir du premier euro de remboursement.
Penses-tu ! « Cette révolution sociale serait financée par un micro-prélèvement à 2 % sur les transactions financières et les paiements électroniques. »
Escroc ! menteur ! bandit de grand chemin ! Je supprime un impôt ici, je le remplace aussitôt par un autre. Soit ce que font tous les gouvernements depuis un demi-siècle.
Un « micro-prélèvement de 2 % sur les transactions financières » ? Escroc ! arnaqueur ! vendu ! Un prélèvement de 2 % sur les transactions financières, c’est énorme ! Ce n’est pas le fait de mettre « micro » devant, qui va le transformer en mignon prélèvement, tout à fait invisible et inoffensif !
Un « micro-prélèvement à 2 % sur les paiements électroniques » ? Abruti ! pithécanthrope ! synecdoque ! Tu prétends vouloir « augmenter les salaires, qui sont trop bas en France », et tu proposes comme remède de piquer 2 % de plus sur tous les achats des Français par carte bleue ? Tu te fous de qui, exactement ?
Et bien sûr, comme un vulgaire Gilet jaune… « Nous devons rétablir l’ISF pour les spéculateurs, ceux qui jouent avec l’argent, mais le supprimer pour les propriétaires immobiliers ou pour ceux qui investissent dans l’économie française. C’est la mesure d’une droite juste. »
L’ordre juste de Ségolène Royal, donc. Le vice-président délégué des Républicains se hisse à la hauteur de l’hypnothérapeute Jacline Mouraud. Il y a ceux qui « jouent avec l’argent », et ça c’est pas bien, et puis il y a les gentils « investisseurs » (mais personne ne nous dit jamais comment distinguer les uns des autres).
Il y a les méchants « spéculateurs », et puis les vertueux propriétaires immobiliers, qui ne s’enrichissent pas du tout en dormant, comme disait l’autre. Peltier veut bien qu’on achète des actions françaises, mais il exige le capitalisme dans un seul pays : à l’étranger, ce serait de la spéculation, de la gourmandise, c’est complètement inadmissible. Il faut taxer.
Il prétend prôner « 40 milliards d’économies chaque année » sur la dépense publique, mais il ne nous dit pas quels « services publics » il compte supprimer pour y parvenir. Il ne nous dit pas quels ministères il compte privatiser.
C’est toujours le même pipeau. Tu parles « d’idées nouvelles » et de « révolution »…
Même effroyable propension à dire une chose et son contraire dans la même phrase, chez Emmanuel Macron parlant d’immigration.
Le droit du sol a été suspendu à Mayotte, preuve que l’extrême droite nauséabonde a raison de parler de grand remplacement, mais Macron « refuse net » d’étendre la mesure à la métropole, ainsi que le suggère logiquement Valeurs Actuelles. « Je rappelle que nous nous focalisons souvent sur les phénomènes migratoires subis par les pays européens, mais l’essentiel de l’immigration est intra-africain, sud-sud. »
Y’a plein d’immigrés en Afrique, donc y’en a pas chez nous. Voilà le niveau de raisonnement d’un type qui se prétend président de la République. Et il nous le dit en face. Il n’a pas honte.
« Le président estime que le lien entre immigration et obtention des prestations sociales qu’il dit observer à Mayotte ne concerne pas l’Hexagone », écrit France Info en résumant l’interview. Un coup je le vois, un coup je le vois pas. C’est magique.
« Ce n’est pas un phénomène que vous voyez aujourd’hui en Europe continentale. Ce n’est pas vrai en France hexagonale, ce n’est pas ça, notre sujet ! Il ne faut pas avoir de fantasmes. La France a toujours eu des gens qui venaient pour des raisons familiales, politiques ou économiques. On a toujours eu 10 à 14 % de la population qui était d’origine étrangère. »
Carpet-bombing de slogans imbéciles et de mots magiques censés dissimuler la réalité. En massacrant le français, au passage. « Il y a eu des ratonnades contre les Espagnols et les Italiens », par conséquent on doit se laisser envahir par les Arabes. Je ne vois pas le rapport.
« Il y a des emplois que vous ne ferez plus occuper à des Français, comme le métier de plongeur [dans les restaurants]. Je suis lucide : c’était déjà impossible il y a quarante ans ! Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années, plutôt que du travail détaché dissimulé. »
Ils ne se cachent même plus. A part ça, il n’y a pas de grand remplacement, c’est une thèse complotiste. Nous devons importer des millions de « plongeurs de restaurant » africains (et de « techniciens ongulaires » vietnamiens pour nos ongleries), sinon l’économie française va se vautrer gravement. D’autres pays (les imbéciles) se concentrent sur la robotique, l’intelligence artificielle, la voiture sans chauffeur… Nous, on n’a pas encore découvert le lave-vaisselle de restaurant. Et puis l’onglerie, ce n’est pas délocalisable, n’est-ce pas ?
« Pour le chef de l’État, la polémique autour du foulard islamique s’explique par ‘l’échec de notre modèle qui se conjugue avec la crise que vit l’islam’. » Voilà. C’est notre faute, notre très grande faute. Le « modèle » de l’islam, lui, il est irréprochable, c’est le nôtre qui est tout pourri.
« Le chef de l’État rejette cependant toute interdiction du foulard islamique pour les accompagnatrices des sorties scolaires. ‘La République doit être intraitable. Mon problème n’est pas la maman qui porte un voile en accompagnant son enfant en sortie scolaire…’ «
Il est intraitable, par conséquent il se couche devant les revendications des islamistes. Logique moderne, logique politicienne. « Ce n’est pas mon problème », vocabulaire d’adulte contemporain jamais sorti de l’enfance. On s’en moque un peu, de ses problèmes. Il est payé pour résoudre les nôtres.
« Celle-là n’est pas perdue : elle a mis son enfant à l’école publique et elle vient faire une sortie scolaire. C’est même par elle qu’on va reconquérir les personnes égarées. Si c’est son choix, c’est son choix. Si c’est le choix de son mari et qu’elle est opprimée, au moins elle se dit que son enfant va pouvoir choisir et pourra être libre. Mais si on l’humilie… »
Logique non euclidienne, toujours. Les musulmans nous font la grâce de mettre leurs enfants à l’école publique (payée avec votre pognon), c’est donc à nous de les remercier. C’est grâce aux islamistes qu’on va combattre les islamistes. Si c’est son choix de porter le voile, c’est son choix (et je vous emm…, entend-on distinctement). Si elle est opprimée, plonger son enfant dans le bain magique de l’école républicaine va le rendre instantanément islamophobe (comme on peut s’en rendre compte en mettant les pieds dans n’importe quelle école des kartchés).
« Je lutte de toutes mes forces contre le communautarisme. Et je ne veux pas tomber dans le piège communautarisme = islam. »
Nan, ben nan… ça n’a rien à voir. Le communautarisme, c’est seulement les Juifs. Lutter contre l’islam, c’est un piège. Les gens suprêmement intelligents se soumettent à l’islam, et comme ça, l’islam, il perd. C’est magique.
« Et donc il y a des gens dans le communautarisme et dans la sécession… En fait, ils n’aiment pas les autres. Mais je ne veux pas parler de racisme anti-blanc, je ne veux pas rentrer dans cette dialectique, parce que je pense qu’elle est mortifère. Je n’ai aucune naïveté, je suis intraitable. »
Intraitable contre les Français, apparemment. Et contre la langue française, Monsieur « je suis dans »…
On mesure le gouffre qui sépare le débat Bilger-Zemmour de cette répugnante bouillie langagière sans queue ni tête, verbiage de camelot de foire tentant de fourguer des chaussettes trouées sorties d’un parapluie.
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@ scythe | 30 octobre 2019 à 14:04, alias lucky look
Tant qu’à copier-coller votre commentaire bourré de mensonges en provenance du blog d’Ivan Rioufol, vous pourriez avoir l’honnêteté de garder le même pseudonyme…
Je restitue ici son début, que vous avez prudemment caviardé pour le rendre plus présentable ici :
« La communauté qui soutient Macron :
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/emmanuel-macron-inaugure-paris-centre-europeen-judaisme-laicite-cest-liberte_28983524.html »
En somme, votre thèse, c’est : les musulmans résidant en France sont de pauvres victimes, ce sont les Juifs qui montent les musulmans et les Français les uns contre les autres pour dominer tout le monde. Par conséquent, nous devrions nous allier aux musulmans pour bouter les Juifs hors de France. C’est la thèse du fou furieux marxiste Alain Soral. Une référence…
Vous n’avez pas l’air de savoir que les Juifs sont persécutés, pourchassés, attaqués voire assassinés par les musulmans en France ; qu’ils sont obligés de déménager pour échapper à leurs bourreaux ; que des soldats en armes protègent les synagogues françaises, comme si l’on était dans un pays en guerre au Moyen-Orient…
(Je m’empresse de préciser, parce que désormais il faut mettre des notes de bas de page partout, que tous les musulmans ne passent pas leur temps à frapper les Juifs et encore moins à les tuer ; mais on serait bien en peine de présenter des cas où ce sont des Juifs qui persécutent les musulmans de France, qui brûlent leurs voitures, qui les jettent par la fenêtre — et ne parlons pas d’attaquer des mosquées ou de tirer dans la foule.)
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(*) Au demeurant, Guillaume Peltier nous arnaque d’une façon supplémentaire : la revendication libérale ne consiste pas à donner au salarié son revenu brut au lieu du revenu net ; elle consiste à lui donner son salaire complet, c’est-à-dire son revenu net, augmenté de ce que sont aujourd’hui les cotisations salariales, plus les cotisations patronales… soit beaucoup plus que la proposition Peltier.
@ Robert Marchenoir
« Très rigolo d’entendre Bilger accuser : « Vous êtes marxiste ». »
On voit par là l’influence d’une lecture trop assidue par Philippe Bilger, de certains commentaires de Marchenoir. Je me demande pourquoi je dis certains, d’ailleurs !
Marchenoir en fils spirituel de Gramsci, qui l’eut cru ?
Quant à moi, pour éviter pareille imprégnation, je m’engage à ne lire qu’une ligne sur deux de ses commentaires.
Les lignes impaires les jours pairs et les lignes paires les jours impairs.
Si, si, pour faire travailler alternativement cerveau droit et gauche en sens inverse.
@ Claude Luçon
« On ne les voit jamais dans la myriade de talk-shows de nos programmes de télévison »…
Le droit à l’image Claude Luçon… Il faut se tenir éloignés des alcoolos qui débitent leur nombril en tranches (oui ! bon !) et prêts pour la prière !
Du reste talk-shows c’est pas français ça ! Disons : spectacle parlé…
Pour toutes les sensibilités religieuses il y a le programme du dimanche matin qui se termine par la messe parce que dans chaque village de France, il existe un lieu où l’on peut parler de paix et d’amour !
On en a marre de lire, d’entendre parler « religion » partout !
Qui donc espère encore sortir les marrons du feu ?
@ Robert Marchenoir | 31 octobre 2019 à 22:27
Un instant Bob – je me permets -, je vais chercher piolet, pitons et cordages, je sens l’escalade périlleuse.
C’est en abusant de l’usage de la laïcité depuis 1905 que les Français n’ont pas vu venir les versets politiques du Coran.
Maintenant ils sont en plein dedans, ils s’en aperçoivent enfin, c’est bien tard, trop tard peut-être !
Une fois n’est pas coutume, la chronique de Guillaume Meurice dans la matinale de France Inter a été plutôt bonne.
Aussi je ne résiste pas à la tentation de vous la faire partager. Voici donc Le RN et la mosquée de Bayonne
Je suis sûr que certains habitués de ce blog vont l’apprécier à sa juste valeur. J’ai bien ri !
@ Robert Marchenoir
Comme il n’y a guère que les sionistes pour traiter de nazi quiconque dénonce les effets néfastes du sionisme, la question se pose de savoir compte tenu en outre de l’activité que vous consacrez à occuper ce blog et des opinions que vous y exprimez, si vous ne seriez pas un faux nez de l’Etat d’Israël.
La Toussaint
Sur le site de Tautavel l’homme de Néandertal ensevelissait ses morts avec des fleurs.
Depuis quelque 500 000 ans, on s’est préoccupé du salut de l’âme.
Les âmes errantes se voient pour qui peut. Sous l’apparence d’amas de vapeur tels qu’on peut en voir au-dessus d’une casserole d’eau bouillante – en somme comme aussi dans des dessins de Walt Disney.
Pour en revenir aux fleurs, il s’agit, comme des flammes et des prières accompagnant les morts lorsqu’ils ne sont pas des saints, de les aider à lutter contre l’attrait de leur corps.
En 2019, dans notre pays de haute culture et de grande liberté, le sujet est quasiment interdit. Ces sujets intéressent en fait beaucoup de monde, mais en marge de la société « officiellement reconnue ».
Des fois qu’on se mettrait à voir les auras des saints et leur donner le pouvoir…
Il suffit pour s’en convaincre de constater l’augmentation préoccupante des infractions à Paris, qu’elles soient crapuleuses ou gratuites.
Pour qui a l’occasion d’observer – et parfois de subir – certaines évolutions relativement récentes du couple délinquance/criminalité, il est vraiment surprenant de constater que personne, à commencer par les sociologues dont ce devrait être un des sujets d’étude, ne se soit penché sur les motivations cachées des agressions gratuites, sans mobile apparent selon les nomenclatures standardisées en la matière.
Prenons le cas assez fréquent d’agressions « pour une cigarette », extorquée avec un couteau placé sous la gorge, comme c’est arrivé à un journaliste un soir à Paris, il y a quelques années.
En analysant la catégorie sociale (au sens large) respective des agresseurs et des victimes, nous avons déjà un indicateur nous disant que cet acte non crapuleux et sans raison apparente répond en fait à une logique dominant-dominé.
Pour faire simple, je suis le dominant, je suis ton maître et tu dois me prouver ta soumission en me payant un tribut symbolique, à savoir une cigarette, sinon…
La même logique se retrouve dans les agressions pour « un mauvais » regard.
Pourquoi as-tu osé me regarder dans les yeux au lieu de baisser le regard ?
En allant plus loin dans l’analyse, il serait probablement aussi facile de montrer que ces agressions « gratuites » sont en réalité des agressions à caractère raciste masquées sous une apparence faussement anodine, selon un vrai racisme, dur, potentiellement meurtrier, sans rapport avec les plaisanteries de potache ayant permis à des personnalités marquées à l’extrême droite d’être assignées en justice, sur-médiatisation à l’appui.
Mais pour les responsables de la sécurité qui se gargarisent de statistiques, la case racisme anti-blanc, à supposer qu’elle existe, restera quasiment à zéro.
Et tout continuera d’aller pour le mieux dans le meilleur des mondes du « vivre-ensemble »…
Les religions, c’est très fort !
Les agnostiques et incroyants de tout poil ont toujours été en position de faiblesse face aux croyants.
Surtout ceux qui sont allumés !
Quand après avoir proclamé tout le bien de la famille Le Pen et de ses organisations politiques on prend des volées de bois vert de ses partisans, parce que vous considérez d’un œil trouble les tenants d’une monarchie reconstituée, ou parce que vous êtes pour un catholicisme de la raison s’exonérant d’une tradition rigoriste et surannée, ou encore parce que vous replacez le Maréchal à une juste place, ou enfin parce qu’on vous sait avoir été dans le mauvais camp autour des années 60, alors votre cœur se remplit d’une légitime joie.
Mais quand, de surcroît, vous êtes pris à parti par le dernier carré de cette droite mourante, qui pleure le grand Chirac, espérant le retour de Sarkozy, voire de Juppé et qui se disent, tout de même, cette gracieuse Dame Pécresse c’est quelqu’une – qu’on m’excuse si j’oublie des rombiers de belle trempe – et qui vous considèrent comme la partie la plus bleuâtre d’un oubli canin sur un trottoir, alors… alors là vous exultez !
Se pourrait-il qu’il y ait quelque chose – oh, pas grand-chose mais quand même – d’encore vivant entre Macron et Le Pen, une minuscule possibilité, une tremblotante flamme légère et fragile, un léger étendard de reconquête… de reconquista on disait jadis !
Une troisième voie ! La possibilité d’un îlot, une extension du domaine de la lutte…
Ne me dites pas que je rêve !
@ Robert Marchenoir | 31 octobre 2019 à 22:27
« On pourrait peut-être remplacer Zemmour-Naulleau par Bilger-Zemmour ? Ça nous éviterait le pénible spectacle de papa-Naulleau donnant en public la fessée à fiston-Zemmour, ce dernier étant obligé de se manger la punition sans pouvoir quitter le plateau en boxant son interlocuteur. »
Ce serait une bonne idée.
J’ai essayé de regarder Zemmour & Naulleau ce mercredi soir, sur Paris Première.
J’ai arrêté au bout de dix minutes. Ce n’est plus Zemmour & Naulleau, c’est Naulleau & Naulleau: Naulleau contre Trump, Naulleau contre les populistes, Naulleau contre Zemmour.
Je ne regarderai plus cette émission que pourtant j’aimais bien, qui d’ailleurs est enregistrée.
De même pour le débat sur CNews.
Les intervenants sont de qualité, mais je me demande si c’est toute l’émission qui est diffusée en « léger » différé ou seulement le débat Zemmour/invité.
Que ce débat, même de qualité, soit désormais diffusé en différé, même léger, les ciseaux de la censure pouvant s’exercer, me dérange.
Je pense qu’Eric Zemmour devrait quitter ces débats de dupes, il vaut mieux que cela.
Au sujet de la censure, j’attends l’intervention du transparent Franck Riester, alias la Belle au Bois Dormant, totalement inexistant sauf dans les voyages présidentiels, pour qu’il sorte enfin de son sommeil de cent ans et condamne la censure.
@ Exilé | 01 novembre 2019 à 12:28
« Pour faire simple, je suis le dominant, je suis ton maître et tu dois me prouver ta soumission en me payant un tribut symbolique, à savoir une cigarette, sinon… »
Ayant eu l’occasion, à quelques reprises, de rabrouer les auteurs de ce genre d’intimidations (mais il y en a d’autres), j’ai constaté l’existence d’un type de réaction caractéristique. En substance : « rôôô, bon, j’ai essayé, ça va… » [rampe sous le tapis].
A ne tenter qu’en milieu favorable, bien entendu.
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@ Xavier NEBOUT | 01 novembre 2019 à 10:36
« Comme il n’y a guère que les sionistes pour traiter de nazi quiconque dénonce les effets néfastes du sionisme, la question se pose de savoir compte tenu en outre de l’activité que vous consacrez à occuper ce blog et des opinions que vous y exprimez, si vous ne seriez pas un faux nez de l’État d’Israël. »
Je vous le confirme. Vous n’êtes d’ailleurs pas le premier à faire sauter ma couverture. Nous avons des moyens illimités et nous sommes partout, mais vous autres antisémites êtes fort perspicaces.
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@ Giuseppe | 01 novembre 2019 à 09:31
« Un instant Bob — je me permets –, je vais chercher piolet, pitons et cordages, je sens l’escalade périlleuse. »
Ne vous inquiétez pas, il y a une via ferrata.
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@ Tipaza | 31 octobre 2019 à 23:36
« @ Robert Marchenoir : ‘Très rigolo d’entendre Bilger accuser : vous êtes marxiste’. On voit par là l’influence d’une lecture trop assidue par Philippe Bilger, de certains commentaires de Marchenoir. Je me demande pourquoi je dis certains, d’ailleurs ! […] Quant à moi, pour éviter pareille imprégnation, je m’engage à ne lire qu’une ligne sur deux de ses commentaires. »
C’est sûr que si vous n’écoutez pas Philippe Bilger et que vous lisez une ligne sur deux de ce que j’écris, vous ne risquez pas de comprendre ni l’un ni l’autre.
Assimiler ma dénonciation du communisme à l’accusation (ironique) de marxisme portée par Philippe Bilger contre Éric Zemmour, c’est d’une superficialité remarquable.
Si j’ai bien compris son propos, il reprochait à son interlocuteur, non pas de soutenir le communisme (ce qui serait invraisemblable), mais d’attribuer aux juges un comportement mécanique découlant inéluctablement de l’idéologie de gauche qui serait la leur.
A l’instar du marxisme, qui attribue aux classes sociales un comportement dicté par leur rôle dans la production, et fait de l’histoire une machinerie inexorable régie par des lois scientifiques.
@ Herman Kerhost | 31 octobre 2019 à 13:45
Bien vu !
Eric Zemmour censuré ?! MDR !
Bon ! Il a le chapelet des cervicales raide ; ce qui ne lui permet pas la souplesse de la boîte crânienne pour bien voir sur les côtés.
Mais avec un peu de rééducation cela pourrait s’arranger…
Eh oui, le dernier regard que porta notre hôte au transgresseur, sévère et tranquille bienveillance d’un homme qui a exercé la justice toute sa vie, indique bien que la justice est judiciaire, et non pas idéologique, que son exercice dépend de l’humanité de celui qui la profère, et permet d’observer que la voiture à cheval de Zemmour, comme le bolide de Fillon, comme le véhicule de tous les transgresseurs, n’ont d’autre place que devant le tribunal des hommes, ce qui ne signifie pas qu’ils soient irrémédiablement condamnés, mais qu’il est nécessaire de sans cesse observer ce qui sinon est un danger pour la communauté.
Nous verrons bien, concluait notre hôte, et je partage sa sombre volupté de l’exercice du droit, de savoir qu’il est des gens comme lui qui savent encore reconnaître la transcendance indispensable de la Loi.
La philosophie du droit nous dit que la résistance à la loi injuste est juste.
Or, la notion de juste repose sur l’idéologie.
Donc, si le législateur et le juge ne sont pas animés par la même idéologie, le juge se déshonore, soit en appliquant la loi pour lui injuste, soit en ne démissionnant pas, ou bien il est malhonnête en bafouant la loi.
Il serait bon qu’on enfonce cela bien profond dans le crâne des enseignants de l’ENM.
Il est par là même démontré qu’une société ne peut pas connaître la paix sans une idéologie commune, et par là même sans des notions de Dieu et de la religion communes.
Là, c’est à Sciences Po qu’on devrait se l’enfoncer dans le crâne, mais ils sont loin d’avoir le niveau pour le comprendre.
La République laïque est une utopie mortifère, et la nôtre finira soit par un retour à la religion d’Etat catholique (nationale et non romaine) soit par l’islamisation.
L’échéance se situe à l’invasion africaine prévue pour dans quelques décennies seulement.
Le chrétien est l’incroyance en la violence, Xavier, ce qui ne signifie en aucun cas de céder à la désincarnation de l’esprit, mais de retrouver la toute simplicité humaine primitive qui permet de reposer en Dieu, croyant avec ferveur que devant la pierre roulée du tombeau déserté, c’est en la personne du plus simple jardinier que ressuscite la divinité suppliciée.
Allez donc en paix, mon frère.
@ Aliocha 02 novembre 2019 07:49
» …qu’il est des gens comme lui qui savent encore reconnaître la transcendance indispensable de la Loi. »
Même pas en rêve !
Cordialement.
@ Aliocha
Outre que rien dans les Evangiles ne s’oppose à une résistance à l’invasion des Sarrazins l’épée à la main, il ne s’agit pas ici de faire parcourir un album d’images pieuses à des enfants de Marie.
A propos du « Mur des cons »
Excellent livre qui ne fera pas rêver ceux qui envisagent d’être magistrat, mais pour en savoir plus sur le sujet, on lira le deuxième tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen.
Là on ne verra pas ce qu’est la magistrature politisée, mais les horreurs de la magistrature politisée.
GLOSSAIRE ARABE FRANÇAIS
Taqîya, taqiyya, takia [ L’attaque y a ] : avancer masqué
La nuit dernière au fond du trou, loin, très loin des lumières de Paris.
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2019/11/04/oloron-sainte-marie-le-tresor-de-la-cathedrale-derobe-lors-d-un-casse-nocturne,2621830.php