La droite a-t-elle encore un peu d’orgueil ?

Tout est perdu y compris l’honneur.

Laurent Wauquiez que pour ma part je n’ai jamais sous-estimé avait fait un bon choix avec François-Xavier Bellamy – dont les défauts dans la campagne des élections européennes étaient plutôt le signe d’une qualité intellectuelle et humaine rare. Mais, sur le plan politique, la liste LR s’est trouvée de plus en plus dans une impasse, serrée par un implacable étau entre LREM et le RN.

Ils s’en donnent à coeur joie, tous ces charognards qui se délectent de la défaite des LR.

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La sale satisfaction des ministres « transfuges de la droite » constituant leur départ opportuniste de 2017 comme la preuve de leur lucidité en 2019. Allant même jusqu’à inciter les personnalités qui comptent au sein de LR – pour Raffarin, c’est déjà fait ! – à les rejoindre pour rendre encore plus achevée la suite de l’échec-victoire du président de la République (Le Monde).

L’éblouissement face à l’intelligence politique et au brillant cynisme d’Emmanuel Macron qui après avoir laminé la gauche semble avoir fait de même avec la droite républicaine. Et il faudrait tendre l’autre joue ?

Comme s’il fallait admirer l’artiste qui avec talent et persévérance est parvenu à institutionnaliser le duel de son camp avec le RN.
RN qui par ailleurs ne cesse de progresser, de sorte que le plafond de verre présumé certain en 2022 et garantissant sa réélection ne sera peut-être pas aussi solide que l’espère le président de la République.

Une stratégie à court terme, fondée sur le fait que la moitié des électeurs de François Fillon a voté en faveur de la liste présidentielle, va entraîner, en vue des municipales, un glissement intéressé vers LREM de la part des Républicains désireux de sauver leur mise. Notamment à Paris.

Ce souci des positions à sauvegarder est humain mais sera, immédiatement, un handicap grave pour réfléchir à une droite rénovée. A la fois assurée et ouverte. Fière de ses convictions, ne les assénant pas sur la société comme une épée de Damoclès mais telle une authentique chance démocratique.

Encore faut-il que LR ne joue pas perdant en estimant fatal son déclin. En se persuadant, pour donner bonne conscience à son impuissance, que tout se trouve chez le président de la République et qu’il ne laisserait plus aucun espace à ses adversaires.

Même si on admet la pertinence provocatrice de la saillie de Gaspard Gantzer pour qui « aujourd’hui, Macron est un combo entre Trudeau et Sarko », en la prenant au pied de la lettre elle permet d’entrevoir que, contre la tendance « Trudeau » LR a trop négligé d’ouvrir un front décisif (Valeurs actuelles). Bizarrement, ce parti a été tellement offensé de voir le président crédité de mener une politique de droite qu’il ne l’a attaqué que sur ce terrain alors que la gauche chez Macron aurait été beaucoup plus vulnérable. Parce que, de la vision judiciaire à l’approche « sociétale », elle existe et trouble.

Quant au côté « Sarko », il ne faut rien exagérer.

D’abord l’ancien président, au nom de sa complicité avec Emmanuel Macron (d’ailleurs réciproque : tout est bon pour affaiblir LR et surtout Laurent Wauquiez détesté par les deux), a refusé de s’exprimer clairement et publiquement pour la liste Bellamy de sorte qu’ainsi il a conforté le travail de sape du président de la République.

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Ensuite, si la première année du mandat – contrat de travail et réforme de la SNCF – n’a pas été sans faire référence à des combats que la droite au pouvoir aurait dû mener, elle n’a pas opéré un tel bouleversement que seraient devenues inutiles toutes autres avancées dans ce domaine.

Le champ qui demeure pour une démarche conservatrice cohérente est étendu. Courageuse, populaire, respectueuse des majorités, attachée à poser son regard et son action sur l’ensemble de la vie politique et sociale, sur le fonctionnement trop négligé des institutions régaliennes – notamment police et Justice -, sur l’univers culturel et sur le monde médiatique. Au fond, sur toute cette immense part dont la droite s’est débarrassée parce que lâchement, elle a considéré que la gauche en était propriétaire.

Cette droite aujourd’hui introuvable ne serait pas loin de ressembler à celle singulière, atypique, exaltante, universelle que la campagne de 2007 avait présentée aux Français l’ayant majoritairement consacrée avec l’élection de Nicolas Sarkozy. Après, malheureusement, il y a eu le quinquennat.

Il y a une page démocratique sur laquelle le nouveau monde devait écrire. Elle est toujours vierge puisque l’ancien monde, depuis deux ans, pour l’intégrité, la morale civique et politique, les nominations, les combines, les dépendances, le poids d’intérêts mettant à mal l’éthique de gouvernement, nous a offert un triste tableau de la République. Si la droite acceptait d’admettre que ces dérives ne sont pas inévitables, consubstantielles au jeu politique, elle aurait de quoi se réconcilier avec l’opinion publique.

Cette révolution impose d’abord de cesser d’imaginer que les jeux sont faits. Emmanuel Macron n’est pas plus la fin de la politique française que la chute du Mur de Berlin n’a été celle de la vie internationale.

Elle exige aussi qu’on quitte les chemins du vaudeville, un Gérard Larcher obligé de contourner un Laurent Wauquiez qui s’enkyste dans un poste, pour lequel il n’est plus légitime à cause de son fiasco politique, afin de réunir la droite et le centre dans une délibération collective dont on espère qu’elle n’aboutira pas à un macronisme bis.

Il serait tout de même extravagant que par exemple un Bruno Retailleau, un Jean-François Copé ou un Xavier Bertrand qui pensent dans leur coin ne puissent pas, dans une confrontation de bon aloi, redéfinir la droite comme une idée neuve pour demain. Encore trois ans jusqu’en 2022 !

Est-il concevable aussi, sans être qualifié de fasciste, de glisser dans la réflexion la piste d’une union des droites quand un jour peut-être le retrait de Marine Le Pen aura dédiabolisé cette éventualité ?

Il est terrible de constater comme la déroute crée une étrange fascination. Comme si, un temps, elle ne laissait pour alternative que de sombrer doucement ou de s’abandonner pieds et poings liés à l’adversaire, aussi suave et rouée que soit l’emprise présidentielle. Et, surtout, sa volonté prioritaire, et même plus dissimulée, de pomper ce qu’il y a de meilleur à droite pour ajouter à ses ministres transfuges des prises politiques de fond d’une tout autre portée.

La droite est sonnée. Mais elle doit se ressaisir en trouvant sur un mode adapté ce qui lui fait totalement défaut aujourd’hui : une identité, une intelligence, la croyance en son utilité et sa nécessité.

Si elle a un peu d’orgueil, elle ne se laissera pas humilier ainsi de toutes les manières. Et, d’abord, elle ne se quittera pas elle-même.

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Voir les Commentaires (112)
  1. Laurent Wauquiez a de lui-même, pour son propre ego malsain, brouillé le message.
    Il est un problème pour son parti !
    Il a empêché François-Xavier Bellamy de faire campagne.
    Laurent Wauquiez a effacé de la campagne la tête de liste, il cherchait sa propre gloire médiatique, jusqu’à être mis en vedette dans les meetings.
    Le comble de l’absurde, le débat où il a éliminé la tête de liste pour aller sur le plateau lui-même.
    En second lieu, personne n’a perdu ou gagné !
    52,15 % d’abstention de nuls et de blancs, vous êtes un très mauvais analyste politique vu votre incapacité à le prendre en considération dans vos analyses bâclées.
    Comme les lecteurs d’extrême droite se mobilisent facilement pour voter, tous ces imbéciles de personnels politiques ne font plus campagne que pour obtenir leur voix. Ils ne gouvernent plus que pour la minorité raciste, y compris ceux qui s’affirment de gauche, ils courent après les racistes.
    Conservateur n’a jamais voulu dire raciste, libéral en économie, donc les conservateurs antilibérales, antiracistes ne se déplacent plus voter quand ils entendent des Wauquiez.
    La presse a joué un grand rôle dans le problème puisqu’elle n’a focalisé que sur un duel LREM et extrême droite, comme si les autres n’existaient plus, le CSA, qui décidément ne sert à rien, devrait agir, mais, c’est « parle à mon c*l ma tête est malade. »
    Ce n’est pas un problème d’orgueil, d’humiliation, la droite n’a aucun problème de cet ordre, ce sont des sentiments, comment pourriez-vous savoir quels sont leurs sentiments, à part avoir vous-même un orgueil mal placé.
    Il n’y a rien d’humiliant dans aucune défaite, puisque dans ce type de cas, il faut un vainqueur, donc un vaincu et avec du 52,15 % d’abstention, nuls et blancs, ils sont tous perdants.
    L’abstention surestime, pour l’heure, les extrêmes droites, c’est comme pour les marchés boursiers, actuellement, c’est une bulle.

  2. Billet lucide !
    Pour ma part et très modestement je constate que l’électorat apparaît bien troublé comme le montre son extrême volatilité. Si j’étais du côté de LREM, je me montrerais beaucoup plus prudent à l’approche des municipales. Croire qu’il suffirait d’avoir l’onction de Macron pour inciter les maires sortants à se présenter à la tête d’une ville avec son étiquette me paraît présomptueux. Pour gagner des élections locales, il faut être connu, apprécié et disposer de militants et d’un appareil partidaire digne de ce nom. C’est le cas des LR, du RN et même du PS et du PC… Ce n’est pas le cas de LREM !
    Rien ne prouve en outre que les gens de droite (retraités aisés familiers de ce blog) qui se sont carapatés chez Loiseau aux européennes le feront aux municipales. La dimension personnelle du maire sortant, son éventuel charisme et ses résultats jouent beaucoup plus qu’une étiquette politique.
    Macron a réussi une jolie opération en piquant la boussole de la droite qui ne sait plus où elle habite. Elle erre (LR) donc en prêtant une oreille plus ou moins distraite aux sirènes Raffarin, Solère, Lagarde et autres traîtres qui rêvent d’en croquer eux aussi.
    La droite doit retrouver une identité dites-vous Philippe Bilger: certes celle-ci doit correspondre aux attentes d’un électorat qui lui reste fidèle sur les thèmes patrimoniaux, ou sur la rigueur budgétaire et la fin du laisser-aller sociétal. Aux européennes les gens de droite ont voté pour moitié pour le RN et pour moitié pour LREM. Il paraîtrait de bon aloi que cette nouvelle droite compose à la fois avec le conservatisme des électeurs et leur désir d’une économie mieux à même de répondre à la crise du chômage de masse. C’est la raison pour laquelle je ne crois pas à l’alliance des droites RN/LR car la vision étatiste du RN ne peut s’accommoder d’une rigueur budgétaire souhaitée par les ex-filllonistes !

  3. Mais elle doit se ressaisir en trouvant sur un mode adapté ce qui lui fait totalement défaut aujourd’hui : une identité, une intelligence, la croyance en son utilité et sa nécessité.
    A part quelques réserves, assez bon billet.
    Mais effectivement, la « droite » – ou du moins pour l’instant la coquille vide qui porte ce nom – devrait commencer, avant de se livrer à des combinazione de bas étage, retrouver ses valeurs fondatrices qu’elle a allègrement jetées aux orties depuis quelques années, au point de ne plus s’être distinguée de façon claire du PS et maintenant de LREM et poussant la déchéance jusqu’à envisager dans certains cas des accords avec ce parti pour les prochains scrutins, en préférant une gamelle remplie de lentilles aux intérêts de la France.
    Mettons-nous à la place des électeurs qui attendent de leurs hommes politiques qu’ils attaquent de front un certain nombre de problèmes de plus en plus prégnants, comme l’immigration incontrôlée de masse et ses conséquences parfois dramatiques, à rebours de l’omerta couvrant ce sujet maudit.
    Vont-ils être disposés à voter pour les gens qui, d’une manière ou d’une autre, ne font qu’accroître les maux dont ils souffrent ?

  4. FXB était un très bon candidat car il n’a pas renié ses convictions.
    Lui ne collerait certainement pas son chewing-gum à l’Assemblée s’il était élu député.
    Wauquiez a eu peur que FXB devienne calife à la place du calife et a saboté le travail, bien aidé par les journalistes qui n’ont questionné FXB que sur la religion.
    Quel recours à droite ? Charoulet ?

  5. @ Giuseppe | 31 mai 2019 à 13:14
    «…se pencher un peu plus sur ce qu’est la vie des gens »
    Trop drôle, voilà un bourgeois qui dit à un autre bourgeois qu’il devrait se pencher sur la vie des gens.

  6. LA CHUTE DE LA MAISON LE PEN
    « Est-il concevable aussi, sans être qualifié de fasciste, de glisser dans la réflexion la piste d’une union des droites quand un jour peut-être le retrait de Marine Le Pen aura dédiabolisé cette éventualité ?  »
    Faut-il que le vent du boulet ait sifflé fort pour que vous écriviez un tel propos.
    Allez-vous rejoindre cette troupe lucide qui met comme préalable le démembrement de la maison Le Pen SA (Société Anonyme, ne pas confondre !) à la construction d’un nationalisme français honorable et salvateur ?
    Épars, ils sont ! Seriez-vous, Homme public, celui qui va les fédérer ?
    Encore faudrait-il que, éliminant nécessairement les loups furieux de la vielle garde exécrable antisémite, pétainiste, autocratique, traditionaliste, colonialiste, vous n’alliez pas chercher les « gentils minets » de l’autre bord que vous nommez complaisamment : FXB, Retailleau, Copé, Bertrand, Pécresse, Wauquiez ; sans même évoquer les vieilles rosses de retour : Sarko, Larcher, Juppé, les Debré !
    Du ménage avant toute chose !

  7. « …ils courent après les racistes. »
    Rédigé par : Elusen | 31 Mai 2019
    Vous allez attraper des points de côté à force de courir après les racistes, calmos ; nonosse ??
    S’ils courent après ça veut dire qu’ils sont derrière nos arrières et nous les racistes nous n’aimons pas du tout que nos derrières soient sollicités, ce n’est pas le genre de notre maison, le vôtre peut-être, grand bien vous fasse mais pas d’ça chez nous !
    Nous avons encore de l’honneur et de la morale nous les racistes.
    Kss kss !

  8. Claude Luçon

    Ayant eu le privilège de ne pas subir pendant un demi-siècle le lavage de cerveau, le matraquage systématique inspiré des pensées du petit père des peuples, plus simplement « Ne pense pas, je pense pour toi ! ». Nos compatriotes continuent de s’abandonner à la pensée de nos zélites.
    Il est clair, pour commencer, que les syndicats en sont restés aux prolétaires illettrés de la révolution industrielle de la fin du 19ème siècle, ils défendent toujours les gamins au fond des mines.
    A l’échelon supérieur il semblerait qu’une situation similaire soit de règle.
    Ni les syndicalistes, ni les politiciens, ni les médias ne semblent avoir compris que le monde civil a évolué, pas eux !
    Nous n’en sommes plus à l’époque où la majorité des citoyens étaient illettrés et n’avaient ni radio, ni télévision, ni Internet donc devaient s’en tenir à ce que leur racontait le curé (la droite) ou l’instituteur (la gauche) et aux quelques instruits qui brandissaient fièrement leur certificat d’études ce qui leur permettait de lire le journal le dimanche au bistrot aux hommes, le coude sur le bar, pendant que leurs femmes et leurs gamins étaient à la messe.
    Les citoyens d’aujourd’hui, en majorité bacheliers, ayant accès à toutes sortes d’informations, sont parfaitement capables de penser par eux-mêmes à partir de 16 ans, même avant.
    Capable d’argumenter avec les intellectuels sans complexe.
    La « ligne » politique n’est plus le fait de quelques individus et d’un manifeste, elle est individuelle.
    La première révolution que nous vivons, il y en a plusieurs en cours, est que le citoyen français, et il semble européen, veut faire ce qu’on toujours fait les Américains où le citoyen est au centre du pouvoir comme le dit leur Constitution.
    Les Gilets jaunes qui demandent à être écoutés et les jeunes qui manifestent partout en paix par millions en clamant leur volonté de nettoyer la planète font exactement cela. Qu’une élection 34 listes nous soit proposée n’est pas une preuve de chaos politique, c’est une preuve d’un besoin du citoyen de se faire entendre.
    L’époque où l’on respectait le titulaire du certificat d’études n’est plus et celle du diplômé de l’ENA est en train de disparaître sous nos yeux.
    La vieille conception en division du monde en partis politiques aux théories fumeuses est en voie de disparition.
    Le citoyen n’a plus besoin que l’on pense pour lui, il sait le faire tout seul.
    Les LR chercheront en vain une nouvelle ligne à nous suggérer, il n’y a plus de lignes, nous sommes passés à l’ère de l’éventail. Une ère où il est normal d’avoir des désirs de soviétisme et de capitalisme en même temps. C’est exactement ce que EM et MLP ont compris mais pas les fossiles des PS, LR, LFI et autres.
    Le citoyen d’aujourd’hui veut sélectionner ce qui lui convient pas avoir quelqu’un qui veut l’embarquer vers un destin étriqué.
    Les citoyens européens viennent de vivre plus de trois quarts de siècle, trois générations, en paix, sans se massacrer tous les 25 ans par millions, ils demandent qu’on leur offre un leader digne de ce nom, pas une ligne de pensée politique.
    Charles de Gaulle rejetait la notion gauche-droite, il se voulait responsable devant le peuple pas devant les politicards, il a fallu 75 ans pour le comprendre, mais nous y sommes, c’est à leur façon ce que font EM et MLP. Avec le tournant matérialiste que nous offrent le numérique et les nouvelles sciences, il faut comprendre que nous avons aussi une révolution de la pensée individuelle. La politique n’existe plus, il suffit de voir les débats de télévision, tous ne sont que de la spéculation sur des bases qui ne sont plus d’actualité, s’appuyant sur des sondages prétendant guider le peuple, pas l’écouter.
    Par ailleurs tout le monde geint parce que nous n’avons pas de troisième parti politique entre LREM et le RN ?
    Les Américains vivent fort bien, dominent le monde avec seulement deux partis, tous deux de droite suivant nos critères, sans doctrines précises, avec la même Constitution depuis 1788 à laquelle ils n’ont fait que 27 amendements en 230 ans, Constitution pourtant inspirée des penseurs français. Dans le même temps nous avons eu cinq Républiques, deux Empires et trois Monarchies, plus les 100 jours et l’Etat français de Pétain, en attendant la VIe république de Mélenchon.
    Les gens ne trahissent pas en changeant de parti, ils cherchent simplement qui correspond à leur conception du monde et ignorent les dinosaures de la politique, butés comme des mules, qu’il est devenu insupportable d’écouter.
    J’en suis devenu fan de foot par voie de conséquence, trahissant ma passion du rugby !
    J’aime mieux voir l’enthousiasme d’un Mbappé martyrisant un ballon rond que de voir sur le même écran la trogne pitoyable d’un Wauquiez, Hamon, Ciotti, Mélenchon et autres ou celle sarcastique d’un Cohn-Bendit, Plenel… les versions françaises d’Ebola et du choléra en Afrique !
    Les ados et les trentenaires se rebellent ? Tant mieux ! Ils ont compris le monde qui est devant eux et oublient celui qui est derrière où végètent encore nos politiciens actuels.
    J’en retombe consciemment en adolescence, pas par gagatisme.

  9. « Tout est perdu y compris l’honneur »
    Parler d’honneur perdu à propos de certains hommes politiques c’est leur faire justement trop d’honneur, cher P. Bilger.
    J’aime votre analyse. La phrase essentielle :
    « Est-il concevable aussi, sans être qualifié de fasciste, de glisser dans la réflexion la piste d’une union des droites quand un jour peut-être le retrait de Marine Le Pen aura dédiabolisé cette éventualité ? »
    Non pas « un jour peut-être » mais très rapidement.
    La droite qui n’a pas rejoint LREM est bonapartiste. Une partie importante du RN l’est aussi. C’est ainsi qu’une reconstruction d’une vraie droite – qui ne doit rien à la gauche – peut envisager une renaissance.
    Cette démarche impose de briser bien des tabous et je ne pense pas Wauquiez capable d’entamer ce tsunami alors que, paradoxalement, ses électeurs sont prêts.
    Pour l’instant cher P. Bilger contentons-nous de la tactique du génial amiral Nimitz : les petits pas. En attendant peut-être l’arrivée en scène politique du duo Marion Maréchal / François-Xavier Bellamy.
    Il reste trois ans quand même ! Il peut s’en passer des événements pendant trois ans, vous comme moi le savons bien !
    Cordialement.
    P.-S.: A noter, comme vous le faites, la duplicité de N. Sarkozy, qui se croit encore un destin national et détruit son parti. C’est bas !

  10. Je reproduis mon commentaire d’il y a quelques jours sur ce blog qui reste en vigueur dans le présent billet :
    « …Ne pas retourner sa veste dans la tempête : telle est la noblesse ! Éric Ciotti a été très digne ce matin sur LCI ne réclamant pas de tête, de même que Tillinac, un peu plus tard, qui a rappelé que Chirac, dans les années 70, était un peu comme Wauquiez maintenant, impopulaire, arrogant. Cela n’a pas empêché le destin qui a été le sien.
    La droite républicaine a été explosée façon puzzle, mais elle va se reconstituer pour gagner des échéances futures. 2022 reste accessible. Macron, ce mauvais président, a été machiavélique. Il faut bien lui reconnaître cette qualité : bon stratège pour l’enfumage, excellent communicant, mais exécrable gestionnaire du pays qui explique d’ailleurs sa divergence avec la chancelière allemande qui a constaté que ses erreurs ont accru la dette de la France et que sa promesse de la suppression des 120 000 fonctionnaires d’ici 2022 a été passée par pertes et profits. Je ne comprends pas que les retraités ne l’aient pas sanctionné pour son vol à l’étalage de leur pécule, faussement restitué pour grappiller du bulletin de vote.
    Une pléthore de candidatures a noyé la liste de FXB, et la focalisation par le président sur l’enjeu prétendument essentiel que LREM batte le RN a agité le vote utile.
    De ce fait, LR ont été broyés entre les deux mâchoires d’un étau jusqu’à réduction à la portion congrue.
    LR doit se ressaisir. Malgré les apparences, beaucoup d’électeurs lui restent fidèles. De beaux lendemains après l’hurricane sont possibles. C’est la seule liste qui soit susceptible de sortir le pays de l’ornière. Si les votes avaient été corrélés à un Q.I. élevé, on n’aurait pas vécu la honte des résultats de dimanche soir. Dans le cas contraire, le populisme se gave. »

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    « Est-il concevable aussi, sans être qualifié de fasciste, de glisser dans la réflexion la piste d’une union des droites quand un jour peut-être le retrait de Marine Le Pen aura dédiabolisé cette éventualité ? » (P.B.)
    J’ai du mal à concevoir l’union des droites, malgré l’idée qui commence à pointer (cf. le débat de ce jour sur LCI, avec François d’Orcival comme intervenant, où a été évoqué le recours possible à Marion Maréchal-Le Pen…). Robert Ménard prône évidemment à fond la piste. À mon sens, il est impossible d’envisager la fusion du vote populiste et du vote gaulliste.
    Ce n’est pas la même population, pas les mêmes valeurs, pas les mêmes ressorts, pas la même conception des intérêts de la France ! C’est marier l’eau à l’huile.
    Philippe Bilger a beau dire. On n’effacera pas l’ADN du RN. L’image pesante du père sur sa succession et les canalisations insalubres de ses idées pèsent toujours aussi lourd.
    Chirac a toujours détesté le FN. Ce n’était pas sans raison : quand on vient du fascisme, nul relent ne disparaît jamais.
    Il suffit de voir l’Italie de Salvini pour rejeter ce projet d’alliance malsaine, contre-nature, cette imbécillité politique putride doublée d’une promesse de lapidation du pays. La France n’a-t-elle pas assez d’ennuis ?
    Perdre une partie de l’espoir est déjà assez, s’il faut en plus abandonner l’honneur…

  11. Dans le domaine des réformes, tout reste à faire.
    Les réformes cosmétiques réalisées à la SNCF ne sont rien à côté de ce qui reste à faire. Le code du travail continue de pénaliser la compétitivité des entreprises.
    Le classement 2019 de la productivité des pays est connu. Sans surprise Singapour et les USA conservent les deux premières places. La France est loin, elle continue de perdre des places.
    Pendant qu’en France, on fait de la politique qui en fait se résume à conserver des acquis et inventer de nouvelles taxes, dans les pays civilisés on agit, on invente de nouvelles manières de gagner de l’argent et de l’investir. Les Français qui visitent Singapour sont subjugués. D’un point de vue économique, les investisseurs définissent Singapour comme un lieu à mi-chemin entre la Suisse et Israël.

  12. Marc GHINSBERG

    Je ne sais pas si la droite a encore un peu d’orgueil, en revanche il est clair qu’elle n’a pas d’idées, pas de stratégie, pas de programme et pas de leader. Elle n’a finalement rien à envier à la gauche.
    Emmanuel Macron a, au plan économique, réalisé ce que la droite n’a jamais osé faire. Laurent Wauquiez, en choisissant François-Xavier Bellamy, jeune homme estimable, mais très marqué quant à ses options sociétales, a fait fuir la droite libérale. Il reste la droite Trocadéro, cette appellation n’a rien de péjoratif, elle désigne la droite traditionnelle catholique, réticente à l’évolution des mœurs (IVG, mariage pour tous, PMA…). Elle doit représenter entre 8 et 10 % de l’électorat.
    LR se retrouve devant l’éternel dilemme, s’élargir vers le centre, c’était la raison d’être de l’UMP, ou faire alliance avec le RN, c’est l’option que retiennent notamment Robert Ménard, Éric Zemmour, André Bercoff, Philippe Bilger. Thierry Mariani pour sa part a franchi le Rubicon en rejoignant carrément le parti de Marine Le Pen.
    Ceux-là pensent que le RN en a fini avec ses démons. Ses alliances avec les partis extrêmes des autres pays de l’Union européenne permettent d’en douter.
    En fait la droite libérale a aussi peu à voir avec la droite nationaliste que les sociaux-démocrates avec la France Insoumise. C’est ce qu’a parfaitement compris Emmanuel Macron.

  13. LaREM applique de facto la politique du PS : libéralisme, pour ne pas dire néolibéralisme, au plan économique ; « progressisme » au plan sociétal, c’est-à-dire destruction de ce qui a fait la société française ; européisme à tendance fédérale, destructeur des nations (« la nation, c’est la guerre »), principalement de la nation française sacrifiée sur l’autel de la construction de l’UE.
    LR, aux plans économique et européen a pratiqué exactement la même politique. Au plan sociétal, la tendance Bellamy, proche de Sens commun, n’a pas fait école, au point que Versaillais et NAP ont abandonné LR aux européennes au profit de son concurrent LREM…
    Faute d’avoir cultivé le retour aux valeurs traditionnelles de la France (corpus gaulliste, celui du Chirac du discours de Cochin, puis de 1995 avant présidentielle, discours soufflé par Philippe Séguin et intelligemment récupéré depuis par Marine Le Pen qui a même repris à son profit la notion de « Rassemblement ») depuis près d’un quart de siècle, LR, comme le PS, ne peut plus se distinguer par un corpus idéologique propre.
    Vous avez, avec raison, Monsieur Bilger, écrit : « Quant au côté « Sarko », il ne faut rien exagérer.
    D’abord l’ancien président, au nom de sa complicité avec Emmanuel Macron (d’ailleurs réciproque : tout est bon pour affaiblir LR et surtout Laurent Wauquiez détesté par les deux), a refusé de s’exprimer clairement et publiquement pour la liste Bellamy de sorte qu’ainsi il a conforté le travail de sape du président de la République. »
    Tout comme monsieur Hollande a joué le croquemort du PS, monsieur Sarkozy a joué celui de LR, parti qu’il a pourtant créé : d’abord à la présidentielle 2012 en mettant son parti en cessation de paiement ; ensuite en soutenant comme la corde le pendu son « ex-collaborateur de Matignon » lors de la présidentielle de 2017 ; enfin, depuis l’élection de monsieur Macron, en s’identifiant à lui et en savonnant la planche à monsieur Wauquiez dont la volonté de récupérer une partie de l’électorat du RN a totalement échoué, faute d’un renouveau et d’un ressourcement idéologique depuis 2017.
    Monsieur Macron, tout comme monsieur Sarkozy ou même Hollande, est un professionnel du cynisme politique tel que le définissait Élie Arié dans un entretien accordé à Marianne (https://www.marianne.net/debattons/billets/le-cynisme-assume-regression-morale-ou-progres) le 3 octobre… 2013 ! Il a fait sien « Machiavel, philosophe du pouvoir politique » (https://la-philosophie.com/machiavel-pouvoir-politique).
    Pour l’instant, l’entreprise semble lui réussir. Mais pour combien de temps ?

  14. Wauquiez est un vrai problème, repoussoir par sa mauvaise foi et sa langue de bois, son opportunisme, tous de caricature. Il me refoule plus que Bellamy malgré les opinions sociétales de ce dernier qui au moins ne semble pas vouloir les imposer aux autres – « semble »…
    Il faut du renouveau, il y a trop d’autres repoussoirs du même acabit (Morano, Dati, Hortefeux) pires que Sarkozy qui paraît intéressant par comparaison.

  15. La realpolitik est utile pour conjecturer sur les élections municipales de l’an prochain mais néfaste pour ceux qui sont préoccupés de l’avenir de la nation dans dix, vingt ou cinquante ans.
    Après les élections, c’est encore les élections.

  16. Mary Preud'homme

    @ Exilé | 31 mai 2019 à 13:41
    A l’inverse de ce que vous proclamez, il me semble que c’est parce que la droite (LR) a tenté de revenir à quelques-uns de ses fondamentaux, en se choisissant comme tête de liste un monsieur « clean », qu’elle a perdu des voix. Elle n’a donc nullement démérité dans ce combat pour l’honneur, bien au contraire.
    En revanche, pas de quoi être fier de la part de ceux qui ont déserté leur parti et fait fi de leurs idées pour aller se vendre à vil prix à LREM ou faire la courte échelle au RN.
    Macron élu président grâce aux voix d’une gauche cocufiée et à l’appoint opportuniste de centristes camaléonesques. Le voici à présent sauvé in extremis du naufrage par une droite félonne qui a renié toutes ses valeurs !
    A l’image de Notre-Dame de Paris, la droite républicaine (8,5 %) a conservé ses fondations, ses tours et ses piliers. Sa reconstruction n’est donc qu’une affaire de courage et de temps.
    Au travail !

  17. Paul Duret

    En fait, LREM n’existe que par Macron.
    Si demain il disparaissait du jeu politique, je suis sûr que tout redeviendrait comme avant, avec une extrême gauche en perte de vitesse, une gauche modérée alliée aux écolos, une droite LR, et le RN, seul dans son coin.
    On serait revenu à un jeu à quatre, comme lors de la dernière présidentielle.
    Si LR veut survivre, il doit attendre son heure en espérant que Macron se scratche ou ne puisse plus se représenter.

  18. Le problème, c’est qu’il existe plusieurs droites, et que la classification traditionnelle, orléaniste, bonapartiste et légitimiste, se brouille de plus en plus avec l’arrivée de l’objet politique non identifié qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir. L’unité devient donc encore plus difficile à atteindre…
    Je ne sais trop si Laurent Wauquiez est plus légitimiste que l’actuel président, mais les deux auraient pu prononcer le discours de 1850 sur la vile multitude, et, comme Thiers aussi, faire bonne justice de la Commune de Paris.
    Cependant, parmi tous les univers parallèles, il doit y en avoir un où la notice biographique de LW est libellée comme suit : « Laurent Wauquiez, né en 1975, arabisant distingué à qui nous devons la meilleure traduction française des Mille et une nuits. De sensibilité politique rocardienne, puis libertaire après sa sortie de l’Ecole normale supérieure, il fut nommé par le président François Ruffin directeur de l’Institut du Monde Arabe, puis représentant en mission à Lyon. Surnommé le nouveau Fouché, il s’occupa ensuite des Finances du Comité de Salut Public et remplaça la monnaie par des bons patriotiques. Exilé à Guernesey après l’invasion américaine de juin 2030, il écrivit des Mémoires d’Outre-Gauche qui sont devenus un classique du genre. »

  19. La sale satisfaction des ministres transfuges de la droite ! Une remarque parfaitement injuste si on considère les invectives qu’ils ont subies antérieurement de la part de la droite Trocadéro. Que ces ministres soient satisfaits, rien à redire. En tout cas cette satisfaction n’est pas sale. Elle confirme simplement qu’ils ont fait un bon choix.
    Bellamy n’aurait pas dû venir se griller les ailes dans cette galère. Le parti de Wauquiez n’a plus une base suffisante à force de l’avoir rétrécie. Wauquiez passe son temps à taper sur Macron. Il se trompe d’adversaire et il favorise l’extrême droite.
    Bonne chance à Larcher pour la reconquête. Si LR prospère, on avisera. Sinon, cette droite affaiblie ne peut servir que de supplétif au deuxième tour des présidentielles pour nous préserver de l’extrême droite. Le vote utile, en quelque sorte.

  20. Michelle D-LEROY

    Peu de choses à ajouter à ce billet très complet.
    Marine Le Pen parlait de l’UMPS pour signifier que LR et le PS c’était bonnet blanc et blanc bonnet, on peut dire aujourd’hui, en voyant les personnalités de gauche (récemment Ségolène Royal, ce matin Claude Goasguen) partir vers LaREM, qu’elle avait vu juste. LaREM, le parti d’Emmanuel Macron, tantôt à droite, tantôt à gauche selon les circonstances, serait donc l’UMPS.
    Au-delà de l’humour, ces ralliements pour les postes et la carrière personnelle sont écoeurants. Et, comme le rappelle très justement M. Bilger, qui des leaders de LR a soutenu efficacement et avec énergie ce jeune et brillant candidat, François-Xavier Bellamy ? Tous ceux de LR qui au soir du 26 mai venaient critiquer Laurent Wauquiez et pleurer sur leur parti en ruine ont été inaudibles pendant la campagne. Et Nicolas Sarkozy joue double jeu pour, à n’en pas douter, ses intérêts personnels. La France et les Français là-dedans ? Ils passent après.
    Tout ce que la politique a de repoussant.
    Nous restera-t-il aux prochaines élections uniquement le choix entre LaREM et le RN ? Le plafond de verre ne fonctionnera pas éternellement, il fonctionne déjà de moins en moins. Marine Le Pen, contrairement à son père, ne fait plus peur. Sur bien des points c’est le RPR d’avant.
    Reste le plan économique, mais entre les ventes de nos fleurons industriels aux investisseurs étrangers et les délocalisations, la politique droitière d’Emmanuel Macron ne semble pas forcément la meilleure. L’économie n’est pas une science exacte et les intérêts des uns ne sont pas ceux des autres. Entre libéralisme, mondialisation et protectionnisme il existe un juste milieu.
    En ce qui concerne le parti Républicain, il reste à espérer que ces départs seront bénéfiques pour assainir et stabiliser ce qu’il reste du parti. Les fidèles ou les plus jeunes tels Bellamy devront en priorité redéfinir une ligne politique, la ligne actuelle est dans le flou total.
    Pour reconstruire LR, il leur faudra avoir un programme convaincant mais sachant qu’ il reste tout à faire dans tous les domaines. A part le statut de la SNCF, les réformes macroniennes n’ont pas été très probantes.
    Les sujets sociaux, sociétaux et culturels, l’école, la santé, la justice, la sécurité, nécessitent des réformes de fonds et des transformations…Encore faut-il beaucoup de courage, des idées à défendre avec de la pédagogie. A force de redouter d’être assimilé au RN, aucune idée neuve ne sort de ce parti.
    Peut-être qu’un jour une union des droites pourrait bâtir un programme intéressant, mais ce sera beaucoup de batailles d’ego.

  21. Humblement, je n’ai rien compris à ce billet si ce n’est qu’à court d’à peu-près et de possibilités sous nuage de probabilité, encore que, dans le doute, il vaut mieux penser que le pire n’est pas toujours certain mais qu’une défaillance intellectuelle pourrait contraindre l’avenir à ressembler à un passé composé qui s’efface derrière des décisions graves que personne n’envisage de prendre avant d’avoir fait le tour de la question.
    Depuis longtemps, j’ai constaté que la droite menait une politique de gauche, ne se privant pas de sabrer les citoyens sans égard pour leurs aspirations, aujourd’hui évanouies dans la pénombre d’un régime, sans doute agréable, mais aux yeux un peu cernés.
    Alors, le billet est dans doute excellent, c’est le sujet qui m’échappe, complètement.
    Il y a tout de même un personnage que je souhaiterais ne jamais revoir: Copé que je revois passant sans serrer la main de Marion Maréchal, regardant droit devant lui, se forgeant une tête de consul romain pour bien montrer que cette péronnelle était en dehors de son monde. Crétin de la droite la plus crétine qui parle de valeurs à l’emporte-pièce mais n’a pas d’estime pour ses adversaires. Sale bête.

  22. Robert Marchenoir

    Ce serait bien que la droite classique se ressaisisse, mais encore faudrait-il que ce soit sur une ligne claire.
    Le tabou de l’immigration est tombé. On a le droit désormais d’en discuter. Même l’islam n’est plus exclu des sujets abordables en bonne compagnie. Tout le monde voit bien que la tendance, à droite, est vers plus « d’intolérance » envers l’une et l’autre — même si la distance entre les intentions et les actes peut être considérable.
    Il est temps, maintenant, de s’attaquer au dernier tabou restant, qui est celui du libéralisme. La droite classique est-elle pour, ou contre ? Ça ne peut pas être les deux. Il va falloir choisir.
    Une partie significative de la population (que je ne me risquerais pas à chiffrer) souhaite de façon claire et déterminée une libéralisation du pays. Ces gens-là existent, ils ont contribué à faire élire Macron.
    Depuis plusieurs années, quelques rares sondages, de loin en loin, montrent à rebours de toute attente, que l’opinion des Français est en train de changer à cet égard.
    Il existe des sondages montrant qu’une majorité des Français sont opposés au système fonctionnarial, jadis tabou parmi les tabous. Il en existe d’autres montrant que la haine traditionnelle des entreprises n’est plus aussi forte qu’elle a pu l’être. Les réponses varient, bien sûr, selon la nature des questions et le moment où elles sont posées.
    De même qu’il a été nécessaire de « dédiaboliser » le débat sur l’immigration, de convaincre la population qu’il s’agissait d’une question politique non seulement légitime, mais fondamentale, de même il faut maintenant dédiaboliser le débat sur le libéralisme.
    Veut-on plus, ou moins de libéralisme ? Ni d’un côté, ni de l’autre, on ne peut faire comme si la réponse allait de soi. Pas plus qu’on ne peut faire semblant de croire qu’il est possible d’obtenir les deux à la fois.
    La première prise de conscience nécessaire est le caractère anormal du système politique et économique en vigueur en France, à cet égard. Nous sommes infiniment plus étatistes que la quasi-totalité des pays comparables.
    La question qui s’impose ensuite est de savoir si cet étatisme extrême doit être accentué, ou diminué.
    Aucune question de personne ne saurait prendre le pas sur cette décision simple (Les Républicains doivent-ils être confiés à un chef aux oreilles décollées, ce qui est de bon augure si l’on considère le succès électoral de Barack Obama ? à un homme aux cheveux gris, parce que ça va bien avec les costumes bleu marine ?).
    A titre indicatif, je rappelle qu’un parti de droite anti-immigration et anti-libéral, on a déjà : c’est le Rassemblement national ; et la jeune Marion, auxquels beaucoup aimeraient confier la succession, est exactement sur la même ligne.
    Un parti centriste pro-immigration et recueillant par défaut les voix libérales, on a déjà : c’est La République en marche. Emmanuel Macron ayant nettement rétropédalé sur la question à l’issue des Gilets jaunes, les libéraux vont être rapidement déçus de leur champion.
    Faut-il vous faire un dessin ?

  23. L’orgueil ne servira à rien à la droite. Il lui faudrait surtout un programme attractif pour les électeurs. Or la droite aujourd’hui ça se résume à Sens commun et moins de fonctionnaires, ce qui n’est pas très attractif pour l’électorat. Contrairement à ce que voudrait croire Valeurs actuelles, la droite ne gagne pas la bataille des idées, mais continue de la perdre: de même que les nobles et les bourgeois avant, ce sont les classes moyennes gagnantes de la mondialisation des villes qui imposeront progressivement leur ethos social au peuple, pas les notaires vendéens en préretraite.
    Ou alors, un leader à la Sarkozy, mais il fait défaut. Wauquiez a échoué. Bellamy, je ne sais pas qui c’est, c’est dire. Retailleau ? Oui si le RN veut devenir le RPF. Bertrand ? un de Robien, la classe en moins. Copé lui ne fait de la politique que pour faire plaisir à sa maman dictatoriale paraît-il, et ça se voit, il n’aime pas s’embêter avec les électeurs sur les marchés. Et puis Bygmalion, Takieddine et la piscine, tout ça: il faut peut-être tirer les conclusions de l’affaire Fillon et cesser cette proximité avec les milieux d’affaires qui condamne la droite à ne pas être courageuse (Fillon face au patronat en décembre 2017 creusait déjà sa tombe) et certainement pas populaire (la droite ne peut pas prétendre bien s’occuper des pauvres puisqu’elle veut réduire les impôts et les services publics, donc la solidarité nationale).
    Ou bien, effectivement et compte tenu que des convergences sont de plus en plus nettes entre la droite et le RN, une fusion et ça marchera, même si la lutte pour la place de chef pourrait être de nature à remettre le PS à l’Elysée dans les cinq ans. Mais si la droite en est réduite à se résumer à cette crispation identitaire et à cette obsession pour l’immigration pour revenir aux affaires, il n’en sortira pas grand-chose de bon…

  24. « La droite a-t-elle encore un peu d’orgueil ? »
    Je l’ignore, mais que vient faire l’orgueil ici ?
    L’orgueil, si mes souvenirs sont bons, n’est pas une qualité, et il me semble qu’en ce domaine précisément il n’en manque pas…
    Droite, gauche, centre, cela n’a plus aucun sens, même giratoire…
    En politique, il faut faire rêver, gober et avaler de grandes chimères, d’énormes illusions, de fabuleux mirages, et cela doit commencer par le grand chambardement, oui, il faut se remettre en question, abandonner les vieilleries, et cela commence par le nom du parti !
    Je propose Tangente, Dans le Mil, Fouchtri-fouchtra, Les Restes, URR (Ultima ratio regum) et Nec plus ultra.
    Je suis pour Nec plus ultra, avant j’étais Fouchtri-fouchtra, mais j’en suis revenue…
    Puis, une fois l’essentiel du travail fait, il faut communiquer.
    Prenons NPU, et tâchons de le vendre à des gens qui n’ont besoin de rien et à d’autres qui manquent de tout… C’est délicat mais pas impossible du tout !
    En effet, il faut choisir, et bien choisir, les colporteurs, les voyageurs de commerce, les clairons, ils doivent être souples et inflexibles, engagés mais pas trop, disponibles mais inaccessibles, rigolards mais graves, superficiels mais profonds, corruptibles mais contempteurs de richesses, vulgaires mais altiers, et enfin normaux mais pas trop, enfin le moins possible (sans que cela ne soit visible, bien entendu…).
    Lorsqu’on aura formé la fine équipe, le NPA choisira longuement son symbole, et ses couleurs, bleu c’est bien, bleu roi et bleu de Prusse c’est beau, et le symbole sera un toton, j’aime, j’adore les toupies, pas vous ?
    Les adhésions seront prises en direct live, ici même, profitez-en, ce n’est pas tous les jours que l’on peut choisir l’AVENIR ! Alors, courage ! Espérons…
    NB : On m’annonce par message volant (c’est Fiat Justitia mon pigeon voyageur) une adhésion toutes les secondes, j’ai du mal à y croire…

  25. Excellent billet qui traduit l’embarras de son rédacteur. Je me demande si les choses ne sont pas plus simples: exaspérés par Macron, les électeurs de droite ont poussé le bouchon un peu plus loin en votant RN. Bien sûr au détriment de LR.
    Puis il y avait ceux qui étaient perplexes et ont voté écolo, pour voir.
    LREM est arrivée en seconde position, ce n’est donc pas une victoire. Sauf que les médias ont entonné avec un ensemble confondant un chant de victoire à la gloire de Macron qui avait coulé la droite.
    L’embarras est là, d’un côté des résultats, de l’autre la complainte médiatique. Je remarque d’ailleurs que la même presse dans l’affaire de l’explosion dans la rue à Lyon, a repris le terme « attaque » employé par Macron, au lieu de ATTENTAT qui était le terme juste. Attendons de voir jusqu’où le plafond de verre est susceptible d’aller.

  26. J’avoue être très perplexe sur l’avenir.
    Pour le présent, tout est clair Macron a gagné dans la mesure où il n’a pas perdu ou de si peu, les élections, et son pouvoir est renforcé, au moins institutionnellement.
    Il le montre en accélérant certaines de ses réformes et en jouant les faiseurs de roi à Bruxelles.
    Les élections ont montré que la droite est morte comme l’était la gauche, ce qui ne surprendra personne d’un peu avisé, puisque la droite n’était qu’une gauche déguisée.
    L’agonie a été un peu plus lente voilà tout. Des deux côtés, il n’y avait plus qu’un objectif, conserver le peu de pouvoir qui pouvait être conservé.
    Les grandes manoeuvres pour les municipales ont commencé avec ce que cela implique de magouilles, de lâcheté et de trahison, si on peut parler de trahison pour des gens qui n’ont pas de convictions, pas d’idées et encore moins d’idéologie.
    Souverainisme, nationalisme, libéralisme, mondialisme, tous ces concepts se télescopent à droite encore plus qu’à gauche.
    Le problème de la recomposition de la droite comme de la gauche me semble insoluble avec les éléments actuels et la solution ne peut venir de l’intérieur des partis, mais d’un ou plusieurs éléments extérieurs qui obligeront à repenser la politique et la société.
    Cette réflexion est absente et le sera encore longtemps car tout est fait pour l’en empêcher par l’oligarchie en place.
    La grande peur des bien-pensants, qui a toujours existé, est orientée par cette oligarchie vers la catastrophe climatique qu’on nous annonce dans un millénarisme angoissant.
    Je constate tout de même que le mouvement des Gilets jaunes, avec tous ses excès et tout ce qu’on peut lui reprocher, a eu le mérite de réveiller la vieille lutte des classes que je pensais, avec d’autres, disparue des écrans radars de politique.
    Évidemment ce n’est pas la lutte des classes telle que la décrivait Marx, mais tous les ingrédients sont présents pour une confrontation entre ceux qui subissent les événements, que j’appelle les pauvres en pouvoir de décision, et ceux qui les ordonnent c’est-à-dire les riches en décision.
    L’oligarchie mondialiste tient le pouvoir et le tiendra encore quelque temps, du moins tant que les bourgeois de la classe moyenne supérieure croiront qu’ils sont bénéficiaires de la mondialisation et surtout tant qu’ils croiront qu’ils ont la capacité de décisions économiques mondialisées.
    On en revient aux fondamentaux marxistes, c’est l’économie qui décidera de l’instant où l’explosion sociale, la vraie, celle qui bousculera les institutions, se manifestera.
    Peu importe la cosmétique évolution des institutions promise par Macron, comme peu compteront les largesses qu’il a distribuées pour gagner du temps, il lui faudra bien affronter la nouvelle lutte des classes qui sera aussi violente que la précédente, celle qui donna naissance au néfaste et mortifère communisme.
    C’est un mouvement qui prend naissance lentement mais sûrement dans toute l’Europe comme le montre la poussée de ceux qu’on appelle populistes, l’équivalent des anciens socialistes et communistes du début du XXe siècle.
    À ce paramètre économique se superposera la poussée islamiste qui sera probablement l’élément déclencheur de la nouvelle révolution issue de la nouvelle lutte des classes.
    Macron est immigrationniste et en même temps il accorde bien peu d’intérêt aux banlieues qui regroupent ces immigrés, il y a dans ce désintérêt un élément de déstabilisation future.
    Une économie chancelante bridée par un délire écologique et une immigration exacerbée, les deux éléments extérieurs qui rendent l’avenir imprévisible, comme il est normal.
    Alors la recomposition de la droite et de la gauche n’est que l’écume des vagues du tsunami qui arrive.

  27. @ Michelle D-LEROY | 31 mai 2019 à 19:34
    « Marine Le Pen parlait de l’UMPS…»
    Et le fait que des UMP, PS, France Insoumise et des communistes rejoignent le F-Haine (RN), alors vous en pensez quoi ?!
    —————————————–
    @ Kss Kss nonos 31 mai 2019 à 14:23
    « S’ils courent après ça veut dire qu’ils sont derrière nos arrières…»
    Comme tous les chiens, vous avez la truffe dans le rectum des autres et quand vous remuez la queue ce sont des enfants qui trinquent.

  28. @ stephane | 31 mai 2019 à 14:00
    « Quel recours à droite ? Charoulet ? »
    Allons, allons, vous déraillez !
    Vous aviez déjà écrit (21 mai 2019) que Charoulet, c’était « la Stasi de ce blog », c’est très violent !
    Et je vous avais rétorqué que c’était le plus pacifique des hommes, car il venait de terminer la petite
    cathédrale gothique de Dieppe : 3 608 allumettes, 812 cure-dents d’occase et 23 tubes de super-glu.
    Mais voyons, il a peut-être un CAPES, ou une collection de 300 Dicos, et il a voté pour un agrégé (FXB), dont le patron est un agrégé (LW) et il adore la police.
    Que voulez-vous de plus ?
    Soyez magnanime. Vous êtes agrégé de quoi, vous ?

  29. Quelqu’un avait employé le mot de salopard pour désigner deux présidents de la République, ne pas partager les opinions, les orientations de deux types ne fait pas d’eux ce que le mot usité affirme ; alors que là, nous avons un vrai salopard, au bon Royaume d’Espagne.
    Un youtubeur, professionnel, qui gagne sa vie de cette manière, a empoisonné un sans domicile fixe et s’est filmé le faisant, pour endormir sa vigilance, avant de lui donner les gâteaux empoisonnés, il lui a donné 20 €. La victime a été prise de vomissements.
    La vidéo a été visionnée plus de 1,2 million de fois.
    Kan-Hua Ren, qui se fait appeler ReSet, a été condamné à 15 mois de prison et 20 000 € d’amende.
    Voilà les justifications qu’il a données :

    • Je suis peut-être allé un peu loin, mais voyez le côté positif, ça l’aidera à se laver les dents, je ne crois pas qu’il se soit beaucoup lavé les dents depuis qu’il est devenu pauvre.
    • Si je l’avais fait avec une personne normale, personne ne dirait rien, mais comme c’est un clochard les gens se plaignent.
    • Je fais des choses pour faire le show, les gens aiment ce qui est morbide.

    Pour rappel, aux USA pendant les années 2000, des youtubeurs donnaient de l’argent à des sans domicile fixe pour qu’ils se battent jusqu’à se faire saigner et ils diffusaient les vidéos qui avaient un franc succès.
    Tout comme un groupe de jeunes riches, toujours aux USA, fifis à leurs papas, qui s’amusaient à se filmer dans leur pickup ultra chic avec des auto-mitrailleurs dans des quartiers pauvres, qu’ils pointaient sur des gens qui attendaient le bus, les gens paniquaient, se jetaient à terre, ou partaient en courant, Alphabet Inc maison mère de Google et Youtube n’a toujours pas retiré les vidéos.
    Selon l’AFP, ce vendredi, les comptes de Kan-Hua Ren n’ont toujours pas été supprimés par Alpahbet Inc (Youtube).
    L’Europe et Internet, c’est aussi ça !
    Interdisons Facebook, Twitter, Youtube et une bonne partie de la violence diminuera.

  30. « La droite a-t-elle encore un peu d’orgueil ? »
    De l’orgueil, la droite en a à revendre. C’est la fierté qui lui fait défaut.
    Il suffit de voir les luttes intestines dans le parti, la plus consternante étant celle qui a opposé Fillon et Copé pour la présidence de l’UMP, mais aussi les multiples affaires politico-financières qui ont émaillé les mandats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.
    Et aujourd’hui, les alliances pour faire tomber Laurent Wauquiez se mettent en place. Il est vrai que ce dernier a fait preuve d’un manque de vision politique assez sidérant, qui explique la déconvenue de LR aux élections européennes.
    Mais LW a son club d’admirateurs qui lui apportent leur soutien indéfectible.
    Comment va se passer la grande lessive interne de LR ?
    Nous n’allons pas tarder à le savoir. Déjà de vieux chevaux de retour se manifestent, à commencer par J-F Copé qui ne veut pas rater le plaisir de participer à la curie.
    Gérard Larcher veut entamer la reconstruction de la droite, court-circuitant ostensiblement la président de LR.
    Xavier Bertrand qui a quitté LR pourrait bien faire son retour dans sa version new look et Valérie Pécresse qui ne supporte plus Wauquiez sera de la partie.
    Mais pour cela il faut faire vite car déjà s’annonce la campagne pour les communales et les principaux intéressés sont sur les rangs.
    Pire, certains maires LR commencent à quitter le navire pour rejoindre LREM. Pas par orgueil bien sûr, mais pour des raisons bien plus terre à terre… la place est bonne !

  31. sylvain kss kss

    « Interdisons Facebook, Twitter, Youtube et une bonne partie de la violence diminuera. »
    Rédigé par : Elusen | 01 juin 2019 à 01:41
    MDR ! Interdisons ces Elusen Gaspary qui propagent la haine, les provocs, les insultes et les injures gratuites, les calomnies, les amalgames, les caricatures, les fakes destinés à salir les individus et nous aurons des sites et blogs de gens mentalement équilibrés, compétents et professionnels sur tous les sujets.

  32. Où sont passés les chapeaux à plumes gaullistes de l’UMP et du RPR ?
    Silence radio, ils se font rares !

  33. Paul Duret

    @ Claude Luçon
    J’aime bien votre analyse. Toutes les institutions volent en éclat. On est à l’heure de l’individualisme. Et comme dans la pub du CIC, on peut être un astronaute jardinier.

  34. Le mensonge pour se faire élire, et le consensus pour gouverner, il est donc naturel que le centre finisse par s’imposer, droite et gauche n’ont d’autre solution désormais que l’accession au réel et la sincérité.
    C’est pas gagné.

  35. Mary Preud'homme

    « Sinon, cette droite affaiblie ne peut servir que de supplétif au deuxième tour des présidentielles pour nous préserver de l’extrême droite. Le vote utile, en quelque sorte. »
    (Rédigé par : jack | 31 mai 2019 à 19:28)
    Grossière erreur d’analyse ou perte de sens… Comme si la droite classique fière de ses valeurs et désormais entrée en résistance avec ses 8 % de fidèles, pouvait imaginer un jour se rallier à ce pouvoir fantoche et mortifère aux tentacules empoisonnées.
    Quel cauchemar ce serait et la descente aux enfers certaine pour notre pays !
    Surtout ne pas se tromper d’adversaire, le seul qu’il faut combattre à présent en priorité parce qu’il dénature et corrompt tout ce qu’il touche, c’est LREM.

  36. Catherine JACOB

    @ Elusen | 01 juin 2019 à 01:41
    Je ne comprends pas bien le rapport à la thématique du billet du jour.
    @ Tipaza | 31 mai 2019 à 23:08
    « Alors la recomposition de la droite et de la gauche n’est que l’écume des vagues du tsunami qui arrive. »
    Ce n’est pas faux.
    @ Paul Duret | 31 mai 2019 à 18:53
    « Si LR veut survivre, il doit attendre son heure en espérant que Macron se scratche ou ne puisse plus se représenter. »
    Je pense que Macron a une équipe de repêchage scratchée sous le coude en cas de perte de vitesse dans les sondages, ça s’appelle des dossiers, comme par ex. celui qui (lui ?) a permis (à Hollande ?) de sortir le Penelopegate dans le bon timing au mépris de la présomption d’innocence et grâce à une action accélérée du parquet.
    La liste Loiseau c’est 3 millions de voix de moins que le candidat Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle en 2017.
    Avec 5 281 736 voix, l’ancien Front national obtient 569 275 électeurs de plus qu’en 2014 du fait d’une participation plus large des électeurs.
    LR en 4e position à 8,5 % avec certes 2 millions de moins qu’en 2014 et une tête de liste peu connue bien qu’ayant fait la couverture du Figaro Magazine ainsi que d’apparence un peu trop sage, c’est, en tout cas, toujours mieux que FI 6,3 % et EES 6,2 % et les 19,80 % cumulés du reste.
    La meilleure façon de survivre en France pour LR, c’est de faire exister la France dans le PPE, que cela se sache et soit bien mis en avant ainsi que, sans aller jusqu’à engager Cristina Cordula, de retravailler le look Bellamy dans le goût de l’époque en sorte qu’il soit un peu plus magnifaïk…!

  37. Michel Deluré

    Ceux qui se réjouissaient de la disparition du clivage droite/gauche, oubliant par là-même qu’en démocratie il existe toujours une opposition entre deux ou plusieurs camps quelle que soit leur appellation, constatent aujourd’hui que le chantre du nouveau monde a finalement institutionnalisé un nouveau clivage LREM/RN qui s’est substitué au précédent et dont la finalité n’est autre que de servir ses propres intérêts électoraux.
    Cannibalisée comme l’a été la gauche, le parti LR s’est recroquevillé sur un espace réduit sur lequel il a cru, et ce fut là son erreur, qu’il lui suffirait de cultiver des idées proches de celles du RN pour reconquérir le terrain perdu.
    La lutte pour reconquérir ces parcelles était perdue d’avance puisque ceux qui les occupaient y défendaient leurs idées bien mieux que ne savait le faire LR.
    Agissant ainsi, le parti LR a négligé en revanche toutes les terres, pourtant aussi proches de lui, se situant sur sa gauche, laissant orphelins une large frange d’électeurs qui ne se retrouvaient plus dans les valeurs de ce que Patrice Charoulet nomme leur famille et qui se sont alors éparpillés entre « macronisme », écologisme, abstentionnisme.
    LR ne doit ni céder au fatalisme ni seulement faire preuve d’orgueil. Ceux qui composent cette famille doivent d’abord se retrouver, se rassembler derrière les valeurs qui sont leur dénominateur commun et qui sont plus fortes que ce qui les sépare, et bâtir sur ces bases un projet réaliste qui ne se réduise pas aux seuls enjeux identitaires et sociétaux qui sont l’apanage du RN.
    Entre RN et LREM, il y a, me semble-t-il, un espace à occuper.

  38. LR…
    Ce parti me fait penser à ces entreprises en liquidation judiciaire pour gestion bancale.
    Plan social et reclassement avant Pôle emploi.
    Certains n’ont pas attendu, les premiers arrivés seront les premiers servis.
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/le-maire-de-quimper-ludovic-jolivet-quitte-lr-et-rejoint-la-droite-pro-macron-20190531
    Mais qui donc pourrait encore voter pour ces girouettes opportunistes ?
    Orgueil ou moment de honte (qui ne dure jamais longtemps) ?

  39. @ Mary Preud’homme
    « A l’inverse de ce que vous proclamez, il me semble que c’est parce que la droite (LR) a tenté de revenir à quelques-uns de ses fondamentaux, en se choisissant comme tête de liste un monsieur « clean », qu’elle a perdu des voix. Elle n’a donc nullement démérité dans ce combat pour l’honneur, bien au contraire. »
    Chère Mary, vous savez très bien que la ligne définie par F.-X. Bellamy a été suivie à contrecœur par la majorité des représentants de son propre parti, qui ne se sont pas gênés dès le soir des élections pour tirer à boulets rouges sur les principes qu’elle défendait.
    Donc, si M.Bellamy a fait une campagne honorable, nous ne pouvons pas affirmer qu’il représente à lui seul la droite dans son ensemble, qui elle est toujours engluée dans son progressisme matérialiste calqué sur celui de la gauche et repris par LREM.
    Tous ces gens qui n’ont que le mot « valeurs » à la bouche ne défendent en fait que des anti-valeurs et il suffit de constater la facilité avec laquelle plusieurs élus de cette droite-là passent du côté de LREM pour comprendre la nature réelle de l’ancrage idéologique de ce parti.
    J’ai sous les yeux sa profession de foi électorale de M. Bellamy: « Refonder l’Europe, rétablir la France ».
    Bien entendu, ce type de document ne peut être que synthétique, mais d’après ce qui peut en ressortir dans les grandes lignes, il est un des seuls à avoir abordé la grave question de l’immigration et je comprends que l’on ait pu voter pour cette liste plutôt que pour une autre se proposant également de défendre la France, mais moins impliquée par ailleurs de manière formelle dans la défense de la vie.
    Nous sommes donc confrontés à un choix difficile à faire entre ce que Max Weber a appelé « l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction ».
    http://www.politique-autrement.org/Max-WEBER-L-ethique-de-responsabilite-et-l-ethique-de-conviction
    En ce qui concerne la défense des seules valeurs authentiques, il était possible pour toute personne ayant des convictions de voter pour M. Bellamy.
    Mais le monde étant ce qu’il est et l’art de la politique consistant en principe à assumer des responsabilités dans l’action, cela implique aussi, sans renier ses convictions, de devoir tenir compte d’autres éléments pratiques dont l’ignorance risque d’aboutir avec les meilleures intentions du monde à des résultats catastrophiques.
    Par exemple, à quoi servirait-il d’axer uniquement son approche politique sur la défense théorique de valeurs authentiques si d’un autre côté rien n’est fait pour anticiper et contrer les menaces de plus en plus précises portant sur la survie de la civilisation qui les porte ?
    Pour résumer, l’épisode Bellamy risque de n’être qu’une parenthèse dans l’histoire de la droite et tout porte à croire que l’axe de la refondation (?) vue par les caciques de cette mouvance abandonnera cette ligne et sera en pratique plutôt orienté vers un infâme gloubi-boulga à base de sordides calculs électoralistes ne visant qu’à sauver des sièges et sans ambition plus noble.
    Donc, pourquoi devrions-nous voter pour ces gens-là capables de trahir aussi bien leurs électeurs que leur pays ?

  40. @ finch 31 mai 2019 15:32
    « A mon sens, il st impossible d’envisager la fusion du vote populiste et du vote gaulliste. »
    Tout faux finch !
    Les électeurs gaullistes (enfin, ceux qui se disent gaullistes) sont les mêmes que ceux du RN. A très peu de choses près.
    « Chirac a toujours détesté le FN ».
    Savez-vous ce que c’est qu’un jeu de rôle ? Chirac, le plus mauvais président de la Ve République ! Et pourtant il y a concurrence.
    Avez-vous jamais lu le programme de Chirac/Juppé en son temps ? c’est quasiment celui du RN !
    Vous devriez arrêter ce vocabulaire qui date : « canalisation insalubre, fascisme, relent, alliance malsaine, contre-nature, imbécillité politique putride, promesse de lapidation »…
    Vous sentez-vous, vous-même, bien « propre » à employer ce vocabulaire vis-à-vis de plusieurs millions d’électeurs français qui, sans doute, vous valent bien ?
    Cordialement.

  41. Patrice Charoulet

    Je communique ce qui suit, qui ne me semble pas dénué d’intérêt :
    « Charte de modération des commentaires
    Vous êtes nombreux à apporter vos commentaires sur le Figaro.fr et nous sommes heureux de partager avec vous cet espace de discussion et de réaction. Voici les critères de sélection appliqués par nos modérateurs pour garantir le bon déroulement de ces échanges :
    Les commentaires sont polis, écrits avec un certain soin (orthographe, typographie, abus de majuscules). Le savoir-vivre est nécessaire: insultes, dénigrement, comparaisons rabaissantes, etc. sont proscrits. Évidemment, les commentaires respectent la loi. Les points les plus sensibles sont l’insulte et le dénigrement, la diffamation et la discrimination ou le racisme. Autres textes proscrits: les incitations à la discrimination, la haine ou la violence. Les commentaires à caractère pornographique, sexiste, homophobe ou révisionniste et contraires à l’ordre public. Attention aux propos nuisibles, menaçants, constitutifs de harcèlement, vulgaires, menaçants pour la vie privée d’autrui, haineux. Il en va de même pour toute contribution dénigrant Le Figaro, ses modérateurs, ses journalistes et ses dirigeants.
    On choisit: «Un commentaire bien rédigé est toujours agréable à lire.»
    On refuse: «LE KOM ki né pa LISIBLE»
    Donner une idée, c’est bien, mais souvent insuffisant. Argumenter, c’est mieux. Il s’agit de dépasser le jugement hâtif, surtout s’il est négatif ou agressif, et le prosélytisme. Étoffez votre propos!
    On choisit: «L’image de femme à poigne d’Angela Merkel et sa popularité en font la candidate idéale pour ce poste.»
    On refuse: «Vive Angela Merkel !»
    Un argument = un commentaire. Lorsqu’un argument est déjà apporté par un commentateur, les autres intervenants le développent plutôt que de publier exactement le même texte. La redite nuit aux échanges.
    On choisit: «Cet internaute a raison. J’ajouterais que les cheminots bénéficient d’un traitement complètement injustifié pour leurs retraites… Disons ce qui est : ce sont des privilégiés.»
    On refuse: «Ces cheminots ne sont que des privilégiés.» « Oui, des privilégiés ! » «D’accord avec vous, supprimons leurs privilèges. » « Oui, on en a marre de leurs avantages ! »
    Proposer des liens ou d’autres sources est intéressant. Le commentaire qui accompagne le lien ou la citation doit être étayé pour résumer son contenu et le mettre en perspective avec le débat présent. Les liens vers des sites personnels sont acceptés, après vérification de notre équipe de modération. Les liens postés à des fins commerciales, hors sujet, seront supprimés.
    On choisit: «C’est exactement ce que j’écrivais sur mon blog il y a cinq ans… http:/ /www .monblogpersonnelamoi.wordpress.com La politique, c’est cyclique.»
    On refuse: «http://www .chaise-de-jardin-pas-chere.com»
    Si l’équipe de modération ne parvient pas rapidement à vérifier une information ou à trouver une source crédible, elle retirera le commentaire afin d’éviter d’induire en erreur les lecteurs. C’est la raison pour laquelle les citations de textes religieux sont refusés: il est trop compliqué pour l’équipe de modération de les vérifier.
    On choisit: «C’est d’ailleurs la une du New York Times, ce matin !»
    On refuse: «Car tous en parlant de nous racontent quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles au Dieu vivant et vrai, pour le servir» – lettre de St Paul aux Thessaloniciens
    Chaque commentaire n’est publié qu’en un seul exemplaire. Même si son auteur se sent frustré par une modération qu’il juge abusive, par respect pour le travail des modérateurs et des lecteurs, il ne les surcharge pas en publiant des doublons.
    Lefigaro.fr est un média ouvert au grand public, par prudence il est donc déconseillé de livrer trop d’informations personnelles.
    On choisit: «Je vis en Corse.»
    On refuse: «J’habite cours Napoléon, à Ajaccio – une petite maison jaune.»
    Un commentaire peut avoir été refusé car il répondait à un commentaire lui-même mis hors ligne.
    Le Figaro et son équipe d’animation se réservent le droit de ne pas publier tout propos qu’ils estiment nuisible à la bonne tenue d’un débat.
    Un commentaire ne respectant pas cette charte, peut être signalé grâce à la fonction « alerter ». Y répondre est inutile, voire nuisible : lorsque celui-ci sera retiré, ses réponses le seront également.
    Les internautes qui estiment avoir été modérés à tort à plusieurs reprises écrivent à monfigaro-animation@lefigaro.fr en envoyant un corpus de commentaires – ils évitent d’en parler dans les commentaires pour ne pas faire dériver la conversation.
    Les membres de la communauté dont les commentaires sont pertinents et intéressants sont régulièrement sélectionnés par la rédaction et peuvent être sollicités pour donner leur avis. En revanche, les contributeurs qui contreviendraient trop régulièrement à la charte verront leur compte fermé, temporairement ou définitivement. »

  42. @ Kss-Kss nonos | 01 juin 2019 à 07:27
    « …les fakes destinés à salir les individus et nous aurons des sites et blogs de gens mentalement équilibrés, compétents et professionnels sur tous les sujets. »
    Haaaaa ! Ha, ha, ha ! Haaaaa…
    À ce stade-là, que reste-t-il de vous ? Un type avec un entonnoir sur la tête, entouré d’aluminium pour ne pas que le gentil docteur lise dans ses pensées : si tu déploies tes ailes, tu pourras peut-être t’envoler.
    ————————-
    @ Catherine JACOB | 01 juin 2019 à 09:23
    « Je ne comprends pas …»
    Ça c’est sûr, si ce n’est pas un truc inutile en japonais ou mandarin, vous ne comprenez plus rien, mais fallait suivre avant qu’un propos ne soit supprimé, celui de Gavroche.

  43. Il faut tout de même reconnaître que le parti LR est dans une position infernale, coincé entre Macron qui occupe tout le centre et ratisse très large, et le RN autre mastodonte électoral.
    Je ne vois que deux solutions.
    1) la solution miterrandienne : reconquérir le pouvoir au prix d’une alliance avec l’ex-FN, et là c’est gagné, la droite retrouve son socle populaire, mais quid de la question européenne (quoique MLP ait bifurqué là-dessus) ? Et à quel prix pour son image ? Car le RN sent encore le soufre. Seule une très forte personnalité avec une autorité naturelle indiscutable et le dos particulièrement large peut réussir l’opération sans s’y perdre. Même ainsi la victoire risque d’être momentanée. Le RN a-t-il d’ailleurs intérêt à entrer dans une coalition qui lui donne accès au pouvoir ? Rien n’est moins certain. Sauf à engloutir LR dans la transaction.
    2) Se résoudre à être un petit parti, mais cultiver l’excellence, la différence (surtout se démarquer) et la compétence sur le terrain, qui consiste à connaître la France dans ses moindres recoins, et à la respecter telle qu’elle existe et qu’elle a envie d’être. Avec FXB, les LR ont cultivé l’excellence. Il leur reste à intégrer les deux autres paramètres, ce qui leur permettra d’élargir le créneau en intégrant un projet économique nettement moins étatiste. C’est à dessein que je n’emploie pas le mot « libéralisme » qui est piégé, et alarmiste pour la plupart des électeurs. Il s’agit de faire respirer une économie mixte c’est-à-dire régulée et où une part de redistribution existe encore, mais sans gaspillage, et d’où soit extirpé tout ce qui est nuisible à la production. C’est une question de dosage avec l’avantage pour le moins de carcans possibles, mais en contrepartie l’accent mis sur une libéralisation « vertueuse ».
    FXB nous a donné un avant-goût de ce que pourrait être l’excellence, il faut passer maintenant à la différence et à l’efficience.
    Mais s’il ne s’agit que de donner une image pour se faire élire, ça ne tiendra pas. La vraie question est de savoir à quoi pense la droite, et ce qu’elle veut pour le pays, à part gagner les élections.

  44. @ Michel Deluré
    « Ceux qui composent cette famille doivent d’abord se retrouver, se rassembler derrière les valeurs qui sont leur dénominateur commun… »
    Mais quelles sont au juste ces prétendues valeurs de la « droite », dont M. Juppé nous rebattait par exemple les oreilles sans nous avoir expliqué précisément lesquelles ?
    « Entre RN et LREM, il y a, me semble-t-il, un espace à occuper. »
    Oui, le marécage centriste mais il est déjà occupé…
    Au lieu de se lancer dans une errance électoraliste sur des terres déjà habitées par une faune crypto-socialisante, LR ferait mieux de se recentrer sur les valeurs véritables défendues par M.Bellamy et de les développer pour être digne d’être appelé un parti de droite.

  45. Qui pourrait relever l’honneur perdu des politiciens français ?
    Un émigré maghrébin ou noir ou roumain car le Français politicien de souche n’est plus qu’un pleutre. D’ailleurs, c’est ce qui se passera bientôt.
    @ Claude Luçon | 31 mai 2019 à 14:59
    Vous nous faites une belle leçon de morale et vous avez raison, quelle bande de cloches que nos gouvernants.

  46. @ Deviro
    C’est vrai et cela en fait donc un héritier naturel de Laurent Wauquiez.
    Wauquiez est ce qu’il est mais il n’a pas changé le temps d’une élection.
    Ce lynchage lâchage ne donne pas confiance en cette droite qui l’avait élu président pour faire le sale boulot.
    Je n’apprécie pas particulièrement Wauquiez, mais encore moins ceux qui le lâchent le temps d’une élection.
    Certains ont oublié le retour de Chirac fin 1994 et la renaissance de Sarkozy.
    Je salue la loyauté de Morano, certes élue, mais cette droite ne donne vraiment pas confiance et un ménage serait salutaire.

  47. Mon entier soutien aux policiers et gendarmes qui depuis six mois sont confrontés aux manifestants et casseurs avec le risque d’être mis en cause en cas de bavure. Il est à espérer que la justice ne se trompe pas de cible et reste la plus indépendante possible quelle que soit la déclaration du Procureur de Paris.

  48. @ Elusen | 31 mai 2019 à 14:15
    Et un imbécile qui restera toujours un petit bétonnier qui tourne, tourne, tourne… Dans le tambour… Pas le tambour l’instrument, on ne sait jamais les imbéciles, ils ne pointent jamais plus loin que leur nez, et Cyrano de Bergerac sur un lien pour Elusen (loin de Gasby le magnifique) pourrait sans doute retrouver le nom d’une cuvée et le cépage, jusqu’à la nature du sol… Et de creuser avec son nez, pour trouver de l’eau bénite, sacré champion !
    Mon voisin souligne par-dessus mon épaule depuis le soc de sa charrue « imbécile un jour, imbécile toujours ! ». Il est gentil garçon comme moi je le suis, mais comme il le souligne un imbécile a la foi, celle de l’ignare, pour qui tout est argent comptant, la logique il n’en a point, il pompe, pompe, pompe…
    Indécrottable Elusen, pas encore dans le lisier mais n’a toujours pas trouvé la bonne formule, l’intelligence est ce qui manque le moins, pourtant brave Elusen est le zéro et l’infini, je m’épargne le soin de mettre le lien, il n’épargne pas sa hargne, un imbécile est vissé sur son socle, et coulé les pieds dans un bloc de béton croyant que c’était de la chantilly… Il tourne toujours, pas encore sur orbite mais cela ne saurait tarder et si tous les imbéciles avaient des ailes il serait chef d’escadrille.
    Mais quelle est donc cette frustration qui vous anime jeune petit bétonnier, je ne puis que vous conseiller… Au fait il y a bien longtemps que j’aurais dû vous dire que vous ne vous méritez pas, l’imbécillité gratuite vous laissera toujours au fond du puits.
    Je me suis amusé à vous répondre, vous n’en valez pas la peine, et avec mon voisin nous ne pouvons que vous conseiller de passer votre chemin, une poignée de pistaches serait trop généreuse pour rémunérer votre agressivité de mauvaise herbe, et l’imbécillité pousse chez vous au même rythme que les cheveux.
    « Hé petit, il empire, c’est vrai qu’il est bête… Et dire que j’avais un espoir qu’il s’en sorte… »

  49. @ GLW | 01 juin 2019 à 09:47
    « http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/le-maire-de-quimper-ludovic-jolivet-quitte-lr-et-rejoint-la-droite-pro-macron-20190531
    Mais qui donc pourrait encore voter pour ces girouettes opportunistes ? »
    Le maire de Quimper (LR) vient donc de rejoindre LREM.
    Elle est étrange, votre question, au vu du résultat des européennes à Quimper :
    Liste LREM : 27,25 %
    Liste LR : 6,72 %
    Mais de quoi parlez-vous ? de morale ou de politique ?
    Ce maire a très envie d’être réélu aux municipales, point barre !

  50. ”Le champ qui demeure pour une démarche conservatrice cohérente est étendu.” (PB)
    Certes, mais dans l’énumération des valeurs à réinvestir pour que la droite redevienne ce parti idéal que vous appelez, il en manque une, fondamentale, qui est l’ouverture au monde rendant nécessaire un renforcement de l’Europe.
    Une illustration de cet oubli qui n’est pas que le vôtre est le spectacle affligeant offert par les dirigeants des Républicains qui, au sortir d’élections européennes désastreuses, se lancent dans une bataille de chiffonniers sur des thèmes typiquement franco-français et enjeux délimités aux rouages du parti…
    Comment accorder quelque confiance à un parti dont les composantes sont dans l’affrontement permanent, arc-boutées sur leurs positions, qu’elles soient valeurs, territoires ou pouvoir ?
    De plus, quelle surprise, on nous annonce une nouvelle formation s’inscrivant au milieu des décombres. Au secours !
    Quant à l’alliance des droites, elle n’est plus un tabou depuis des lustres. Existerait-elle dans les faits qu’elle signerait la mort définitive du grand parti historique auquel ont adhéré plusieurs générations. Une partie minoritaire rejoindrait la PME lepéniste devenue maréchaliste (après Marine, ce sera Marion) tandis que la majeure partie verrait une meilleure alternative en rejoignant leurs ex-collègues chez LREM dont la vision d’une Europe forte dans un monde aux échanges globalisés est plus proche de la leur que celle prônée par le mouvement aux accents populistes d’une nation-refuge, frêle esquif sur la mer démontée des tensions intercontinentales.

  51. Paul Duret

    @ boureau
    Avez-vous une idée du programme économique du RN ?
    Il n’y en a pas.
    Que veulent-ils faire avec l’Europe ? Il y a encore quelques mois, c’était l’abandon de l’euro. Ils ont un peu évolué mais leur programme consiste quand même à se désengager de l’UE.
    Tous les politiciens sont menteurs mais ceux du RN ont vraiment la palme.
    Comment voulez-vous qu’un électeur un peu sensé puisse penser que ça irait mieux avec le RN ?
    Ce parti a un rôle, canaliser les mécontentements, un peu comme le PCF il y a cinquante ans. C’est déjà bien mais on ne peut pas lui en demander plus, comme gouverner, par exemple.

  52. Savonarole

    @ Patrice Charoulet | 01 juin 2019 à 10:37
    42 annuités à l’Education nationale ont fait de vous un parfait Beria et comme de bien entendu, vous votez à droite.
    Continuez à nous faire rire.
    ———————————————
    @ Lucile | 01 juin 2019 à 11:34
    Oh, purée, je n’y avais pas pensé ! C’est génial ! Vous êtes une visionnaire ! Et après, on fera des crêpes Suzette pour fêter ça.

  53. @ Deviro | 01 juin 2019 à 16:06
    « Ce maire a très envie d’être réélu aux municipales, point barre ! »
    Alors, si ce maire a très envie d’être réélu, qu’il le soit parce qu’il a un bon bilan et qu’il a bien travaillé pour le bien-être de ses administrés mais pas en se basant sur ce méprisable calcul d’un résultat d’élection nationale qui n’a rien de commun avec un résultat d’élection purement locale.

  54. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Quel avenir pour LR ?
    Déjà, que s’est-il passé ce 26 mai ?
    La bourgeoisie d’argent loden-Barbour a décidé de sauver Macron en abandonnant Bellamy en rase campagne. Elle a ainsi évité à Macron la vraie raclée qui aurait installé un rapport de forces gros de possibles (inspiré du tweet de Régis de Castelnau).
    En effet, si vous enlevez 4 points à Macron pour les rendre à Bellamy, le score de LREM frôle les 18 %.
    Alors, cette véritable trahison est masquée par de fausses raisons, du style
    – FXB était trop catho
    – La liste reprenait les thèmes honnis du FN
    – Le programme était trop eurosceptique
    – Etc.
    En réalité, cette bourgeoisie du fric a voté pour le parti de l’ordre, celui qui réprime violemment les Gilets jaunes, parce qu’elle a eu peur pour ses petites économies et son patrimoine.
    Cette bourgeoisie qui préfère son portefeuille à l’intérêt national, qui se croit gagnante de la mondialisation, mais qui pleurera quand elle sera remplacée par des Pakistanais ou des Indiens dans les jobs qu’elle occupe maintenant, ou, pour les retraités aisés, quand ils finiront de se faire réellement essorer pour entretenir toute la caste de parasites d’en haut et d’en bas.
    Regardons maintenant les autres partis.
    Entre les européennes de 2014 et celles de 2019, le FN:
    – progresse en nombre de voix : 4,7 millions de voix en 2014, et 5,3 millions en 2019, soit un gain de 600 000 voix.
    – régresse en % des suffrages exprimés – 2 % environ.
    Ce qui veut dire que le FN reste incapable de mobiliser au-delà de son noyau dur d’électeurs, malgré des circonstances qui lui étaient encore une fois on ne peut plus favorables.
    L’augmentation de la participation a donc d’abord profité aux autres listes, essentiellement EELV et Macron.
    Macron bénéficie de la véritable trahison des électeurs naturels de Bellamy sinon il serait à 18 %.
    EELV a bénéficié d’une propagande inouïe sur tous les médias, où l’on vous bassine à longueur de journée sur le réchauffement climatique, Greta Thunberg, les ados en grève pour le climat, etc. avec forces louanges.
    Comme Jadot a une bonne tête et qu’il semble moins sectaire qu’Eva Joly, ça a fonctionné.
    Chez LR, y’a du boulot :
    1.- Virer tous ceux qui
    – ont mené la France dans le mur depuis 45 ans (quand on voit Raffarin qui ose encore ramener sa fraise)
    – ont trahi leurs électeurs en s’aplatissant devant les oukases de la gauche morale
    2. – Exposer clairement les causes du déclin de la France
    – l’aplatissement devant toutes les idéologies portées par la haine de la civilisation européenne et de ses fondements par toute une coterie de nuisibles qui ont plateau ouvert dans tous les médias
    – une politique migratoire devenue folle, avec ses conséquences quant au communautarisme, la violence quotidienne, l’insécurité, la dégringolade du niveau scolaire, les déficits liés à l’entretien de ces assistés (un mineur isolé de 27 ans coûte 60 000 euros par an à la collectivité, département essentiellement)
    – un Etat obèse lié à l’énorme machine redistributrice destinée à entretenir tous ceux qui ne vivent que de l’assistanat (voir en particulier le point précédent) et qu’il faut bien entretenir aussi avec les conséquences sur la pression fiscale, le niveau des charges et cotisations, etc.
    – un Etat paralysant, qui veut régenter le moindre détail de la vie des Français, qui se mêle de tout et qui dissuade n’importe quel entrepreneur
    3. – Proposer les mesures nécessaires, qui ne pourront en aucun cas être des machins consensuels, recevant l’approbation de l’Immonde et de l’Aberration.
    4. – Trouver un groupe de personnes capables de porter ces mesures, de les défendre contre vents et marées et reconnues comme dignes de confiance par les citoyens.
    Si ce parti ne se met pas sérieusement à faire de la vraie politique, il restera écrasé entre LREM et le FN, LREM et FN dont le programme économique étatiste et socialisant est juste le contraire de ce dont la France a besoin.
    Et au préalable, décider enfin à quel électorat ils veulent s’adresser, c’est-à-dire au peuple français.

  55. @ Giuseppe | 01 juin 2019 à 14:04
    Waouh, le retour du voisin imaginaire et de la licorne qui parlent à votre place, c’est maman qui va être contente.
    —————————————–
    @ Kiss-Kiss nonos
    « Attention, de la cause animale à la zoophilie…»
    Et pourtant, vous l’aimez votre nonos.
    ——————————————-
    @ Philippe Dubois | 01 juin 2019 à 18:15
    « Entre les européennes de 2014 et celles de 2019, le FN progresse en nombre de voix : 4,7 millions de voix en 2014, et 5,3 millions en 2019, soit un gain de 600 000 voix. »
    Très mauvaise analyse, car aux élections européennes les immigrés, dit communautaires, ont le droit de vote.
    2014 inscrits : 46 544 712
    2019 inscrits : 47 345 328
    Eh oui, c’est toujours au prorata des inscrits et des immigrés communautaires (de l’Union européenne), sans compter qu’entre 2014 et 2019, il y a une augmentation de la population d’au moins 1,2 million de personnes en France.
    ————–
    @ Gavroche 01/06/19 12:02
    « Un émigré maghrébin ou noir ou roumain car le Français politicien de souche…»
    Depuis quand ‘émigré’ est une nationalité ?
    Depuis quand ‘maghrébin’ est une nationalité ?
    Depuis quand ‘noir’ est une nationalité ?
    Depuis quand ‘politicien’ est une souche ?

  56. @ Philippe Dubois 01 juin 2019 18:32
    Tout à fait d’accord avec votre point de vue.
    Il manque un alinéa à vos propositions : avec qui s’allier ?
    LREM est maintenant l’équivalent de l’UDF: la droite bourgeoise et notable.
    La seule alliance possible, au-delà des cris d’orfraie, c’est l’alliance avec le RN pour retrouver le gaullisme populaire. Dans certaines conditions. C’est d’ailleurs, selon tous les sondages réalisés depuis des années, ce que souhaite la majorité des adhérents du LR.
    Sans cette alliance, LR est définitivement mort. Lassée, une partie de ce qui reste ira se fondre dans LREM et l’autre dans RN. Voila ce qu’auront gagné les anti-RN primaires : ils auront la responsabilité du décès de leur propre parti.
    Il ne suffit pas de lancer des idées, ce que la plupart des intervenants de ce blog oublient ce sont les électeurs ! Sans électeurs, les meilleures idées sont bonnes pour la poubelles.
    Si cela pouvait faire réfléchir quelques-uns !
    Cordialement.
    —————————————
    @ Paul Duret 01 juin 2019
    A ce jour, le problème pour LR, ce n’est pas le programme économique du RN. Sa survie dépend d’électeurs qu’il n’a plus. Le seul endroit où les trouver est au RN.
    Au LR et à ses dirigeants de construire un deal économique avec le RN. Le raccourci est brutal, mais LR doit le faire.
    Sans ce courage, vous pouvez faire votre deuil du LR.
    Cordialement.

  57. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 01 juin 2019 à 10:37
    Je comprends mieux, désormais… Vous nous citez la charte de modération du Figaro comme exemple, alors que c’est la plus belle illustration de ce qu’il ne faut pas faire. C’est la preuve que la liberté d’expression n’a pas droit de cité au Figaro.
    Pour commencer, la preuve est dans le pudding. J’ai commenté un temps sur Le Figaro, j’ai arrêté lorsque j’ai pu faire un bilan chiffré : près de 50 % de mes commentaires étaient censurés. De préférence, ceux qui étaient les plus argumentés et les plus construits. Les commentaires paresseux d’une ligne passent sans problème. Je ne suis pas le seul à avoir constaté ce biais. Si vous critiquez la ligne du journal en passant pour un neuneu sans cervelle, ce n’est pas un problème. Si vous la critiquez de façon solide et convaincante, alors vous devenez menaçant.
    Sérieusement, vous ne voyez pas le problème lorsqu’un journal annonce : « [Est proscrite] toute contribution dénigrant Le Figaro, ses modérateurs, ses journalistes et ses dirigeants » ? Le Figaro est le seul site médiatique sur lequel j’ai trouvé une interdiction aussi scandaleuse — et inutile de dire que je n’en ai jamais trouvée de semblable sur les médias britanniques ou américains.
    Quand on écrivait une lettre au courrier des lecteurs en mettant un timbre dessus, c’était, par définition, pour critiquer (« dénigrer ») ce qu’y avait écrit un journaliste.
    Dans cette règle nouveau genre, on distingue parfaitement l’incroyable arrogance des journalistes français : eux ils savent, les lecteurs sont des abrutis tout juste bons à acheter le journal et à se taire. Ou à faire du clic inoffensif sur les pages du site pour faire grimper les statistiques publicitaires.
    Vous n’avez pas l’air de vous être rendu compte que sont interdits les propos « nuisibles ». 100 % des commentaires sont susceptibles de tomber sous le coup de cette interdiction. Tout propos est susceptible de nuire à quelqu’un. Le propre de la liberté d’expression est de permettre la formulation d’opinions, ou la présentation de faits, susceptibles de nuire aux intérêts de quelqu’un d’autre. Écrire que l’on n’admet que des commentaires élogieux ou inoffensifs, c’est reconnaître qu’on revendique de censurer arbitrairement n’importe quoi, c’est affirmer bien haut son refus de la liberté d’expression.
    Sont également interdits les propos « contraires à l’ordre public ». C’est le genre de dispositions qu’on trouve dans toutes les dictatures. N’importe quoi peut être supprimé à ce titre.
    Signalons l’extraordinaire hypocrisie de ce passage :
    « Si l’équipe de modération ne parvient pas rapidement à vérifier une information ou à trouver une source crédible, elle retirera le commentaire afin d’éviter d’induire en erreur les lecteurs. C’est la raison pour laquelle les citations de textes religieux sont refusés: il est trop compliqué pour l’équipe de modération de les vérifier. »
    « On choisit : ‘C’est d’ailleurs la une du New York Times, ce matin !’  »
    « On refuse : ‘Car tous en parlant de nous racontent quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles au Dieu vivant et vrai, pour le servir — Lettre de St Paul aux Thessaloniciens’ « 

    Mais bien sûr… L’équipe de modération, payée au lance-pierres, « vérifie les informations » contenues dans chaque commentaire, et s’efforce de « trouver une source crédible ». On y croit. Prends-nous pour des imbéciles, tiens !
    Le mensonge s’aggrave et s’amplifie, lorsque ces somptueux papelards nous annoncent que les citations de textes religieux sont refusées, car il serait trop compliqué de les vérifier.
    S’il y a une chose qui est simple à vérifier, c’est précisément les citations de textes religieux. Ils sont à la fois accessibles gratuitement sur Internet, et minutieusement répertoriés verset par verset.
    L’hypocrisie des mensonges imbriqués les uns dans les autres éclate, lorsque ces fieffés tripoteurs osent donner, comme exemple de commentaire non autorisé, une citation de la Lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens.
    Bien entendu, l’objectif de ce monument d’hypocrisie est d’interdire, non pas les citations de la Bible, mais celles du Coran, qui montreraient sans contestation possible, après une vérification des sources dérisoirement aisée, que l’islam, contrairement aux fadaises politiquement correctes, est une religion de conquête, d’oppression et de haine, sanguinaire, meurtrière et génocidaire.
    Aux dernières nouvelles, la modération du Figaro était sous-traitée à une entreprise qui fait suer le burnous en Tunisie. Ce sont donc des musulmans qui trouvent trop compliqué, dans leur infini scrupule que nous connaissons bien, de « vérifier des textes religieux »
    Non seulement cette charte est pourrie, mais en plus, elle n’est pas appliquée dans ce qu’elle pourrait avoir de bien. J’arrête là, il y aurait tant à en dire… Heureusement que Le Figaro est un journal de « droite » ! Qu’est-ce que ce serait s’il était de gauche…

  58. Cher Philippe,
    Cela crache de partout, de Bali à la Sicile !
    Nous ne prenons plus conscience que d’effondrement mineur alors que dans dix ans, cent ans, l’Etna que nous avons eu le bonheur de gravir glissera d’un seul bloc dans la Méditerranée et provoquera un tsunami gigantesque tout autour du bassin.
    Le nombre de méduses s’est multiplié par quatre ces dix dernières années et le cerveau archaïque de l’humain s’est développé dans les profondeurs hadales, là où la lumière ne parvient jamais et exploré à ce jour que par trois personnes.
    Alors, l’effondrement momentané d’un parti ne doit pas sidérer les responsables politiques.
    Tout effondrement apporte un terreau fertile aux idées et prépare les esprits au réveil de la conscience.
    Sur les photos que vous présentez, un seul homme a l’air d’avoir la science infuse mais l’autosatisfaction ignore ses propres failles et le rapproche d’un effondrement brutal et certain. Le visage de l’orgueil n’évitera pas les inévitables écueils.
    françoise et karell Semtob

  59. « Si elle a un peu d’orgueil, elle ne se laissera pas humilier ainsi de toutes les manières. Et, d’abord, elle ne se quittera pas elle-même. » (PB)
    La politique est un monde merveilleux, même battu chacun y voit son bonheur :
    https://i.goopics.net/x3rkW.png
    Les zarcillos sont très beaux.

  60. @ Exilé | 01 juin 2019 à 10:29
    J’ai tout particulièrement apprécié la qualité de votre réponse à Mary Preud’homme, notamment en ce qui concerne l’exercice des responsabilités par nos dirigeants politiques.
    Déjà, avant la Seconde Guerre mondiale, nos dirigeants de droite comme de gauche se sont couchés, n’ont pas pris leurs responsabilités face aux avancées systématiques de Hitler. Au lieu de prendre l’initiative d’une guerre préventive, nos dirigeants se sont alors constamment alignés sur les choix malheureux de la Grande-Bretagne qui n’ont été que de soumission en soumission jusqu’à accepter l’impossible, notamment l’abandon et le dépeçage de la Tchécoslovaquie en 1938, pour aboutir à l’attaque de la Pologne par l’Allemagne qui a contraint à déclarer la guerre à l’Allemagne. Trahison de la Tchécoslovaquie qui a conduit l’URSS à conclure un pacte avec Hitler allant jusqu’au partage de la Pologne…
    Actuellement, aucun, je dis bien aucun de nos dirigeants n’a de convictions : tout leur discours n’est que d’apparence, de pure communication, car aucun ne veut exercer de responsabilité personnelle en s’engageant dans des politiques, quelles qu’elles soient, y compris industrielle.
    Sur ce dernier point, il n’est pas inutile de lire cet excellent article de Jean-Charles Hourcade: « 1000 emplois supprimés par General Electric: l’histoire d’un piège américain et d’une trahison française » sur le site du Figaro (http://www.lefigaro.fr/vox/politique/1000-emplois-supprimes-par-general-electric-l-histoire-d-un-piege-americain-et-d-une-trahison-francaise-20190528?redirect_premium&fbclid=IwAR208b1YqiCHqx0bC_ogKNRkLh5jmf9Z_1V5359sSpg7YibVIOwiqBSmL4o).
    Quant au refus des politiques d’assumer leurs responsabilités, il est fort instructif de lire ce billet de « Descartes », intitulé « Européennes 2019 : L’avenir est à ceux qui ne se lèvent pas » sur son site (http://descartes-blog.fr/2019/05/27/europeennes-2019-lavenir-est-a-ceux-qui-ne-se-levent-pas/).
    Il écrit notamment : « Or, l’exercice de la souveraineté implique effort et responsabilité dans le temps long. Celui qui exerce un pouvoir souverain ne peut se cacher derrière quelqu’un d’autre pour couvrir ses fautes. Et cela fait peur à nos politiques. Eh oui, nos politiques ont la trouille. La trouille de devoir vraiment gouverner, la trouille d’avoir à prendre des vraies décisions et des responsabilités qui vont avec. C’est pourquoi d’ailleurs ils ont organisé leur propre impuissance, transférant des pouvoirs à Bruxelles, à des autorités administratives indépendantes, aux juges, à toutes sortes de comités et commissions. Chaque décision fait aujourd’hui l’objet de dizaines de consultations d’organismes de toute sorte, appelés à donner un avis qui n’a aucun intérêt mais qui permet à l’autorité de diluer les responsabilités.
    Imaginez-vous : si demain on récupérait les instruments de souveraineté, nos politiques ne pourraient plus se contenter de discuter de la couleur du papier peint et de réunir des « conférences citoyennes » pour ne rien faire. Il faudrait définir et mettre en œuvre une politique monétaire, une politique commerciale, une politique industrielle, une politique budgétaire. Une idée devenue inimaginable pour les jeunes politiques d’aujourd’hui. Il n’y a que les vieux pour se souvenir qu’il fut un temps où la France avait un ministère de l’industrie qui faisait une politique industrielle, un ministère des finances qui faisait la politique monétaire et budgétaire. Aujourd’hui, le ministère de l’industrie a disparu et le ministère des finances soumet son budget à Bruxelles pour approbation. A la rigueur, on pourrait se contenter d’un ministère de la transposition, qui se contenterait de prendre les directives européennes et les transcrire dans le droit interne. Et cela conviendrait parfaitement à nos politiques, qui détestent prendre des responsabilités. Mieux vaut laisser quelqu’un là-haut à Bruxelles nous dire ce qu’il faut faire et prendre le blâme si les choses tournent mal. Ces gens-là veulent une France à leur dimension : ce sont des nains, et ils veulent une France naine. Je dirai même plus : ce sont des nains qui ne peuvent imaginer que la France puisse être autre chose. »
    Cette analyse se suffit à elle-même et elle est frappée au coin du réel de ce que nous observons, si nous refusons les œillères bien entendu…
    Un dernier point : la sphère médiatique nous inonde avec la référence à « nos valeurs ». Le problème c’est beaucoup moins le respect de valeurs (sociales ou sociétales, voire morales pour ne pas dire moralisantes) que celui du respect des principes qui fondent tout système politique, notamment la République, tout comme le Droit est lui-même fondé sur des principes, ou la science elle-même. Les principes sont un corpus intangible ; les valeurs sont des idées qui varient avec le temps et n’ont de validité que relative. Mais cela cadre parfaitement avec le relativisme ambiant, y compris pour refuser de voir l’avancée rampante de l’islamisation de la France.
    Sur ce point un ouvrage collectif fort instructif vient de paraître aux éditions l’Artilleur : « Histoire de l’islamisation française 1979-2019 ». Il montre la couardise de notre personnel politique de droite comme de gauche qui est allé d’abandon en abandon. Mais ce n’est pas le sujet du billet de notre hôte.

  61. Savonarole

    « L’orgueil » de la droite ? Quelle curiosité ! Vous faites fâcheusement référence à la célèbre phrase de François 1er, qui ayant pris une claque à Pavie écrivait à sa maman « Tout est perdu fors l’honneur ».
    Piètre consolation.
    « L’orgueil, l’honneur, le sens de l’Etat », ce sont des termes qui n’ont plus aucune signification politique.

  62. @ Savonarole | 01 juin 2019 à 17:43
    « 42 annuités à l’Education nationale ont fait de vous un parfait Beria et comme de bien entendu, vous votez à droite. Continuez à nous faire rire. » (@Patrice Charoulet | 01 juin 2019 à 10:37)
    À propos de l’impétrant, l’ami stephane avait évoqué la STASI. Vous avez preféré Beria… (pour faire plaisir à Marchenoir ?)
    La citation préliminaire, elle est de vous, de Confucius ou de Balkany ? On ne sait plus…

  63. Je trouve assez amusant ces intervenants qui veulent absolument un rapprochement entre LR et le RN.
    Déjà avec Laurent Wauquiez c’était totalement exclu. Il est clair qu’avec Gérard Larcher, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, cela relève carrément de la politique-fiction. En fait il n’y a guère qu’Eric Ciotti qui pourrait, éventuellement, y trouver un intérêt, mais c’est à peu près tout.
    Quelle que soit la nouvelle configuration du nouveau LR (peut-être que ce parti va, encore une fois, changer d’appellation), JAMAIS, au grand jamais, il ne fera la moindre alliance avec le RN.
    Ces deux partis, bien que partageant certaines idées, notamment sur l’immigration, ne sont tout simplement pas compatibles. Et c’est très bien comme ça !

  64. @ boureau | 01 juin 2019 à 10:37
    Imaginer que le gaullisme puisse être soluble dans le populisme du RN est une niaiserie. Prétendre que les électeurs sont identiques est un contresens, une poutre dans l’oeil… La droite Trocadéro ne se fourvoie pas. Elle ne compose pas avec ses valeurs et avec l’avenir qu’elle imagine pour son pays. La droite Trocadéro n’est pas la droite collabo (celle qui s’égare au centre ou très à droite). Elle n’est pas à vendre. Elle n’accepte aucune compromission. Elle entre en résistance. Que cela vous plaise ou non…

  65. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 01 juin 2019 à 20:24
    Comme vous j’en suis à 50 % de censure au Figaro !
    J’ai fait l’expérience suivante : j’ai passé le même commentaire à des heures différentes, les textes censurés concernaient la gauche ou les journalistes.
    En insistant, le texte passait !
    J’ai envoyé un email à Yves Thréard pour lui dire qu’il avait un agent de Poutine parmi ses modérateurs ! Oui ! J’ai fait du Robert Marchenoir !
    Quelqu’un, probablement pas lui, a accusé réception de mon email me disant qu’il en avait été pris note. Pas plus !
    Je suis abonné, même pour seulement 8,90 euros tous les 28 jours, un client est un client !

  66. Patrice Charoulet

    Une explication préalable. J’ai assailli Le Figaro de lettres dans les années 90… par fax. Alors, il existait un « Courrier des lecteurs », comme encore maintenant dans la presse britannique ou allemande. Le Figaro version papier. Je n’ai jamais recouru à la version Net.
    Ma première participation aux commentaires d’un blog a eu lieu ici. Avec plus de 500 (médiocres) scribouillages, on peut me considérer comme un habitué. J’ai fait plusieurs escapades chez Tandonnet, Assouline, Rioufol* et quelques autres. J’ai ouvert un blog qui a culminé à… deux commentateurs. Et je suis assez amusé de voir que des gens jettent un œil là-dessus, on se demande bien pourquoi, et dans une foule de pays on me les met en vert sur la carte du monde.
    J’avais déjà communiqué ici, à titre de curiosité, une autre courte charte de modération qui disait « bannir le changement de pseudos ». Je récidive en mettant sous les yeux « la charte de modération » du Figaro numérique. Je suis tombé dessus par hasard en faisant d’autres recherches.
    Je la livre, une fois encore, à titre de curiosité. Il va sans dire que ce n’est nullement pour me plaindre de la modération d’ici. J’ai eu cent occasions de constater qu’elle était judicieuse, fine, pleine d’esprit. 
    ————
    @ Savonarole 1er juin 17h43
    Adepte des formes brèves, où vous excellez, vous me comparez à une personnalité russe, que je connaissais à peine. N’est-ce pas quelque peu excessif ? Voir plus haut.
    Touchant mon vote RPR-UMP-LR, je suis heureux de vous faire rire. Nous direz-vous ici que vous avez fait un autre choix que le mien ? Je brûle de le connaître.
    ————-
    @ Robert Marchenoir 1er juin 20h24
    A l’inverse de Savonarole (formes brèves, voir supra), fidèle à vos usages, vous commentez la simple publication d’une charte de modération en argumentant méthodiquement. Vous l’aviez déjà fait pour la Russie, le libéralisme, le fonctionnaires, les races et d’autres sujets. Je redis que cette publication était faite à titre de curiosité. Quand ils se perdent dans les détails, les exemples (dire, ne pas dire), les citations religieuses… ils n’ont pas été très bien inspirés. Le premier alinéa (dix lignes), en revanche, ne me semble pas condamnable (les injures, les diffamations, etc.). J’y souscris, je le dis sans ambages.
    ——————-
    @ Claude Luçon 2 juin 3h16
    Grand merci de nous pavoir dit votre expérience en la matière.
    ———
    *Une chose assez drôle. J’ai voulu communiquer aussi cette charte chez Assouline et chez Rioufol. Chez Rioufol (qui est un blog Figaro !), j’ai eu un refus automatique. Le texte dépassant 5 000 signes, la machine demandait d’abréger ! Ce que je n’ai pas fait.
    Quant à la réponse (il en fait très rarement) de Pierre Assouline sur son blog littéraire (avec parfois plus de mille commmentateurs pour un de ses textes, commentateurs qui parlent souvent de la pluie et du beau temps, et qui se permettent parfois tous les excès), la voici :
    « Passou dit: 1er juin 2019 à 11 h 23 min
    Merci Patrice Charoulet de nous faire connaître cette charte du Figaro.fr car elle est pour moi… un anti-modèle. Si on l’appliquait ici, avec toutes ses contraintes, ses interdits, ses injonctions, ses limites, ses prudences, il n’y aurait plus de liberté non d’expression (poncif désormais vidé de son sens) mais de conversation. Or celle-ci, si elle veut ressembler à la vie (ressembler seulement car dans la vie, on voit ceux à qui l’on parle et le plus souvent on peut les identifier) doit pouvoir repousser les limites. »

  67. @ Achille 02 juin 2019 01:49
    « LR / RN »
    Vous confondez l’esprit et les attentes des dirigeants politiques avec ceux des électeurs et des adhérents.
    Larcher, Bertrand, Pécresse, Retailleau n’ont jamais représenté la droite populaire : ce sont des notables de centre droit qui ont leur place chez Macron.
    La recherche du pouvoir – dont c’est le but en politique pour changer le destin de ses concitoyens – n’est pas une affaire de « bons sentiments de bien-pensance » mais d’efficacité.
    Vous pouvez diaboliser le RN tant que vous voulez, cela ne changera pas le sens de l’Histoire et la réalité de la situation : sans électeurs le LR est mort.
    Mais après tout, qu’est-ce que cela peut vous faire puisque vous êtes macronien ? Seriez-vous de ces sectaires qui interdisent aux autres citoyens ce qu’ils peuvent penser ou faire ?
    Vous êtes bien dans l’esprit macronien.
    Cordialement.
    ———————-
    @ finch 02 juin 2019 01:59
    LR /RN
    Toujours des difficultés avec votre vocabulaire daté : « droite collabo » , « entrer en résistance », « compromission », « pas à vendre »…
    Rejoignez notre siècle et adaptez-vous !
    Les électeurs ne sont pas solubles, mais ils ont des opinions et des désirs qui ne sont pas forcément les vôtres. Ouvrez les yeux et les oreilles.
    Encore une fois, penser que LR puisse exister sans électeurs, nécessite que vous montiez d’un cran votre analyse politique.
    Les souhaits c’est sympa, la réalité c’est cruel ! Les bisounours n’ont jamais dominé le monde.
    Cordialement.
    P.-S.: Nous serons sans doute beaucoup à écouter Marion Maréchal ce soir sur LCI. C’est elle qui a, en partie, la clé de la droite pour les années à venir. Que l’on soit d’accord ou non avec ses idées. Simple analyse politique sans a priori.

  68. Comment voulez-vous éprouver de l’orgueil et de la fierté avec des droites pareilles ?
    Des mous des collabos des pleutres qui passent leur temps à s’excuser et avoir honte d’être de droite.
    Des droites gauchisées caméléons girouettes qui pratiquent l’art du camouflage démagogique dès qu’on aborde des sujets sensibles comme l’immigration, les migrants, l’escrologie, la justice complice de la délinquance , l’islamisation bien installée dans nos institutions et la société.
    Ma droite à moi est bel et bien de Droite Forte Extrême Ultra Méga Giga et fière d’afficher haut et fort ces qualités indéniables qui font des individus que nous sommes des patriotes, des nationalistes, blancs de souche, chrétiens cathos, des vrais familles naturelles hétéros pères et mères, anti IVG, anti PMA anti GPA, aux vrais enfants conçus selon les codes de la mère Nature et non dans des labos et utérus artificiels sous-loués sous-traités par les mafias de la théorie du genre national-socialiste dirigées par des Mengele et Frankenstein nazifiants revisités.
    Une droite blanche pure et dure face aux partis traîtres vendus collabos islamistes dégénérés, aux sous chiens de contrefaçon, aux pestes multicolorisées rouge, rose, verte, arc en ciel, qui pourrissent la société, ses moeurs, ses coutumes, son histoire.
    Une Vraie France face à cette Ceufran califat islamique, foutoir sexuel familles décomposées recomposées transcomposées génétiquement modifiées, le Meilleur des Immondes.

  69. Nous sommes en train d’assister à une inversion des pôles en politique.
    Nombre de camarades du PCF ont rejoint les patriotes du RN. Ceux qui restent ont préféré se rallier à LFI croyant toujours aux vertus du collectivisme, malgré ses déconvenues.
    A gauche, les Verts, qui depuis l’ère mitterrandienne ont toujours servi de variable d’ajustement au PS pour les différentes élections, ont depuis dimanche dernier pris le leadership de l’opposition de gauche.
    Les électeurs de droite ne retrouvent plus les valeurs gaulliennes dans LR et en désespoir de cause beaucoup ont préféré rejoindre LREM qui présente, bon an mal an, quelques points communs avec leurs idées sur le plan économique et social.
    Quant au centre, il reste toujours égal à lui-même. Il regarde d’où vient le vent et se rallie à la majorité du moment. Un coup à gauche, un coup à droite. Et comme depuis 2017, il n’y a plus ni gauche, ni droite, les satellites de ce mouvement (MoDem, UDI, Radicaux) préfèrent encore faire une alliance avec LREM, se gardant toujours une possibilité de repli au cas où le macronisme triomphant viendrait à se dégrader.
    On en est là. Reste maintenant à attendre une nouvelle période de stabilité politique qui ne semble pas vraiment se manifester. En attendant, face à une opposition en déshérence, Macron fait ce qu’il veut et les manifs du samedi des Gilets jaunes n’y changeront rien.

  70. Michel Deluré

    @ Exilé 01/06 11:42
    Il existe bien des valeurs spécifiques à la droite, qui la différencient justement de la gauche, et qui ne sont pas incarnées par la seule et unique personne d’Alain Juppé.
    Ces valeurs sont en fait la traduction d’un conflit parfaitement normal et sain en démocratie de conceptions différentes sur les plans politique, économique, sociétal, porteuse chacune d’une histoire et le primat accordé à un certain nombre d’intérêts.
    Sans vouloir dresser ici une liste de ces valeurs, il est possible de citer entre autres à titre d’exemple la place des valeurs relatives à la famille, au travail, le rapport entre ordre et justice, la liberté du marché, qui n’est pas le libéralisme à outrance, mais qui s’avère plus efficace que l’étatisme…
    Et en ce domaine des valeurs, je vous rejoins lorsque vous dites qu’il suffirait notamment de reprendre et développer celles prônées par FXB dans ces dernières européennes, considérant pour ma part que ce candidat fut très loin d’être le plus médiocre des candidats en lice, sur tous les plans, de ces élections et qu’il n’a pas recueilli les fruits qu’il aurait mérités.
    Quant au terrain qui serait déjà occupé, cela n’est pas un problème, car un terrain provisoirement perdu peut toujours se reconquérir.

  71. @ finch | 02 juin 2019 à 01:59
    « …Imaginer que le gaullisme… »
    C’est quoi le gaullisme ?!
    À part se planquer in London pendant la Seconde Guerre mondiale et que la Résistance fasse tout le boulot…
    ——————————-
    @ Achille | 02 juin 2019 à 01:49
    «…éventuellement, y trouver un intérêt, mais c’est à peu près tout. »
    Ben non !
    La bonne femme au prénom maghrébin et au nom de famille arabe.
    Ben si, celle qui affirme que la France est blanche et chrétienne : Nardine bebek Morano.

  72. Mary Preud'homme

    @ finch | 02 juin 2019 à 01:59
    Bien d’accord.
    _______
    @ Exilé | 01 juin 2019 à 10:29
    Vous n’avez pas répondu à mon propos où il était question – uniquement – des 8,5 % d’électeurs qui ont une sensibilité de droite. Ce qui n’a rien à voir avec les « élus » qui se proclament de droite. Et si vous imaginez que ces 8 % et quelque, qui ont manifestement des convictions bien ancrées, sont prêts à se rallier au premier baratineur venu, vous faites une grossière erreur de jugement et ignorez le sens du mot « résistance ».
    De même que Robert qui vous approuve sans avoir bien suivi le fil et par conséquent le sens de mon raisonnement.

  73. Xavier NEBOUT

    Si la droite représente les valeurs du mérite, de la famille et de la patrie, les LR ne l’ont jamais représentée.
    Lointaine héritière de la « libération » gaulliste face au communisme avec ses jeunes arrivistes héros de la dernière heure, et ses compromissions avec tous les voyous qui se présentaient, son idéologie a toujours brillé par son inexistence.
    Il s’est toujours agi de faire élire au son du clairon pour assurer sa réélection en faisant une politique de gauche. De Juppé à Estrosi, même combat.
    Maintenant, dans le fond de la cale, l’odeur du pain attirant les rats, les barons rejoignent Macron, ou se tiennent prêts à le faire avec un LR « tourné vers le centre » pour ne pas dire vers lui.
    Du RN émergent les valeurs de la patrie, péniblement celles du mérite, et rarement celles de la famille.
    L’avenir de la droite et de la France s’appelle aujourd’hui Marion.
    Monsieur Bilger, vous y avez peut-être un rôle à jouer.
    Peut-être la dernière marche pour accomplir le devoir de gloire du moment chrétien.

  74. @ sylvain | 02 juin 2019 à 09:04
    Cher sylvain,
    Sans vous que serait devenu « fort Bilger » ? Lorsque vous paraissez j’ai l’impression de voir arriver, au moment décisif, John Wayne et sa troupe de cavaliers.

  75. @ Gavroche | 02 juin 2019 à 10:42
    « …John Wayne et sa troupe de cavaliers… »
    C’est clair qu’ils vomiraient de dégoût s’ils voyaient où en sont rendus les Etats-Unis : un grand vomitorium sociétal, sexuel et multiracial aux cultures dégénérées.
    Il faudrait même abattre les chevaux traumatisés par ce spectacle.
    Mais nous n’avons rien à leur envier, nous les copier-coller frou-frou plumes au c*l de l’Amérique.

  76. Savonarole

    @ sylvain de 11:27
    « Mais nous n’avons rien à leur envier, nous les copier-coller frou-frou plumes au c*l de l’Amérique »
    Je ne sais ce que sylvain a pu lire dans sa vie, mais on trouve dans ses commentaires une parenté avec Louis-Ferdinand Céline.
    Son style « Tabula rasa » n’est pas pour me déplaire…

  77. @ Achille 9h09
    « A gauche, les Verts, qui depuis l’ère mitterrandienne ont toujours servi de variable d’ajustement au PS pour les différentes élections, ont depuis dimanche dernier pris le leadership de l’opposition de gauche. »
    Non, sous Mitterrand, c’est « Génération écologie » créée par Brice Lalonde qui constitua une force d’appoint pour le PS car à cette époque, le leader des Verts, Antoine Waechter, avait comme ligne directrice « l’écologie n’est pas à marier » (« ni gauche ni droite »). Il a été mis en minorité en 1994 grâce à l’entrisme des gauchistes (Voynet, Cochet, Hascoët, Beaupin, etc.) qui ne rêvaient que d’une chose : s’allier au PS pour arriver au pouvoir avec, finalement, de bien médiocres résultats…
    Jadot a pris soin de garder ses distances avec les gens de gauche qui lui ont fait la danse du ventre pour constituer une liste revenant aux origines du mouvement allié à la gauche de gouvernement. Cela n’a pas été remarqué mais EELV a passé un accord avec l' »Alliance écologique européenne », plutôt de centre-droit, en tout cas peu concernée par la dénonciation du capitalisme: ils ont eu trois élus sur les douze. Du reste, selon le MEDEF, Jadot a fait la meilleure contribution au débat ante européennes !
    Contrairement à ce que répètent les perroquets médiatiques et quelques responsables des Verts, gauchistes patentés (Cormand, Bayou), l’écologie est en train de s’affranchir de ses liens avec la gauche… et c’est heureux.
    Ils feront des listes autonomes aux municipales qui devraient leur garantir une visibilité renouvelée ainsi que des élus.
    La droite n’existe pas plus que LREM au plan idéologique: c’est un avantage lorsque l’on fait face à des déplacements d’électeurs aussi massifs que ceux du dimanche 26 mai dernier !
    Seul le RN garde son socle et l’élargit même !

  78. @ GLW | 01 juin 2019 à 18:11
    « …si ce maire a très envie d’être réélu, qu’il le soit parce qu’il a un bon bilan et qu’il a bien travaillé pour le bien-être de ses administrés mais pas en se basant sur ce méprisable calcul d’un résultat d’élection nationale qui n’a rien de commun avec un résultat d’élection purement locale. »
    Hélas, beaucoup de maires ne pensent pas comme vous… les traîtres !
    «Laurent Wauquiez est radioactif ! Faut mettre une combinaison maintenant», éclate de rire un ex-Les Républicains devenu LREM.
    Depuis les résultats des européennes, il voit se multiplier les demandes de rendez-vous de ses anciens amis. «Des élus LR se demandent à juste titre si l’étiquette LR est vraiment porteuse pour les municipales», confirme le député.
    Le dernier en date à déménager est le maire de Saint-Cloud (92)
    LREM 42,45%
    LR 17,47%
    Alors les histoires de bilan…

  79. Je viens d’écouter sur YouTube une conférence débat du Spectator datant de moins d’un mois sur le futur du Conservatisme, avec Scruton et Murray. Scruton s’est fait éjecter tout récemment du Parti Conservateur où il était conseiller, après une interview-piège d’un journaliste de gauche qui estime que « quelqu’un qui pense comme Scruton n’a plus sa place dans la société actuelle ». La revue « Causeur » a consacré un article à cette incroyable péripétie.
    Scruton qui a entrepris de définir le Conservatisme pense que c’est plus un instinct qu’une idée, c’est pourquoi il est difficile à défendre : « C’est, dit-il, l’instinct de garder ce qu’on aime, de le protéger contre la dégradation et la violence, et de construire nos vies autour (…). Et pour nous (Anglais), il s’agit aussi de l’ordre politique que nous avons reçu en héritage, de notre façon d’être dans ce pays auquel nous appartenons, de ce pays que nous défendons comme notre chez nous (« home »). Je pense que c’est là la racine ultime de l’attitude conservatrice, et il me semble que nous voulons tous que le parti conservateur représente cela, ce qu’il fait semble-t-il de moins en moins, nous devons nous demander pourquoi ».
    Il dit plus loin que les dirigeants du Parti Conservateur semblent s’en tirer politiquement en faisant remarquer le moins possible qu’ils sont conservateurs (rires dans la salle).
    Il explique que la gauche est spécialiste des slogans, ce qui est électoralement porteur. Le slogan typique de la gauche serait : « March towards the future » (« En marche vers l’avenir ». Tiens, ça me rappelle quelque chose). Les conservateurs quant à eux ne sont pas adeptes des slogans, mais s’ils en avaient un, ce serait : « Hesitate ». (« Hésitez », sous-entendu à mener des expérimentations sur la société).
    Parmi les questions posées par le public à la fin : « Do you think that the future of Conservatism in England is outside the Conservative Party ? » : pensez-vous que l’avenir du Conservatisme en Angleterre soit en dehors du Parti Conservateur ? (rires dans la salle).
    Bref, il n’y a pas qu’en France. L’humour en plus.
    https://www.youtube.com/watch?v=q9IVFhhIyvE

  80. Contrairement à certains commentateurs qui prétendent que le RN n’a pas de programme économique, j’ai l’impression qu’il a trouvé son penseur en la personne d’Hervé Juvin qui a formulé un programme digne d’intérêt.
    Ce Hervé Juvin est d’ailleurs une des rares personnalités à s’être opposée à l’extraterritorialité des lois américaines, sujet fort délaissé par nos élites et d’une totale actualité.
    Renseignez-vous.

  81. @ Xavier NEBOUT | 02 juin 2019 à 10:39
    Pour remplacer le pantin Pinocchio ou si l’on préfère la marionnette qu’est Macron… Marion serait la bienvenue.
    En tous les cas la photo de ces deux « présidents » m’est vraiment désagréable et le score de LREM aux élections européennes est pitoyable. LREM a commencé par absorber une grande partie du PS et des LR (c’est-à-dire l’UMPS avec l’oublié MoDem), puis s’est détaché de la banquise en racolant au passage quelques LR.
    Tout cela, après des contorsions fiscales et économiques et libertaires, finira en caca boudin. Il ne peut pas en être autrement avec les hommes médiocres qui sont à la tête de tout cela.

  82. breizmabro

    « La droite a-t-elle encore un peu d’orgueil ? »
    En même temps, comme dit l’autre, l’orgueil est un péché MORTEL ! Du coup pour quelle raison la droite voudrait-elle être plus morte qu’elle ne l’est déjà ?
    Si je faisais un parallèle avec un autre événement, je dirais que la droite est dans un état végétatif déclaré, que si son cerveau a un encéphalogramme plat son corps est toujours en vie.
    La question est : QUI va lui faire sa dernière piqûre ? Un collège de sachants : politiques ET journalistes enfin réunis pour un même combat ?

  83. « Je ne sais ce que sylvain a pu lire dans sa vie, mais on trouve dans ses commentaires une parenté avec Louis-Ferdinand Céline. Son style « Tabula rasa » n’est pas pour me déplaire… »
    Rédigé par : Savonarole | 02 juin 2019 à 12:11
    Trop d’honneur que de m’affilier à cette super star auprès de laquelle je ne suis qu’un misérable vermisseau.
    J’en suis tout émoustillé et émotionné, mon faciès en est tout rosi, cette couleur socialiste qu’on peut observer sur les fondements des singes quand ils grimpent aux arbres.
    Ne recommencez plus cher Savo, je vais passer pour un traître auprès de mes potes identitaires d’extrême-drouâââtes.

  84. @ Savonarole | 02 juin 2019 à 12:11
    « Je ne sais ce que sylvain a pu lire dans sa vie, mais on trouve dans ses commentaires une parenté avec Louis-Ferdinand Céline. Son style « Tabula rasa » n’est pas pour me déplaire… »
    On en avait parlé il y a quelques années.
    Ses néologismes outranciers m’enchantent ! Mes thésards en ont tout un répertoire !
    J’avais aussi repéré un peu de Cioran, imperceptible, saupoudrant (très discrètement) Céline.
    ——————————————————-
    @ sylvain | 02 juin 2019 à 18:16
    « Trop d’honneur que de m’affilier à cette super star auprès de laquelle je ne suis qu’un misérable vermisseau. »
    Eh ! ne faites pas du Charoulet ! « Cher Philippe, j’approuve votre billet, du fond de mon obscurité etc. »

  85. C’est dire combien les LR sont au fond du trou, Nicolas Sarkozy devient le chouchou à droite, alors qu’il avait été éjecté des primaires comme un malpropre.
    Au secours ! François Hollande revient et Ségolène Royal aussi… Enfin il suffit de le croire.
    On n’a pas fini de rire, ils vont tous pouvoir se réunir dans une cabine téléphonique écrivait le Palmipède pour les radicaux de gauche.
    LREM peut passer des vacances tranquilles, soleil tous les matins, et personne pour leur faire de l’ombre.

  86. @ Robert Marchenoir 01/06 à 20h24
    Bravo pour votre excellent commentaire qui dénonce l’épouvantable hypocrisie de la charte du Figaro. Tout y est dit. Je me permets d’y ajouter une anecdote personnelle.
    Dans les années 2006/2008, il y avait au Figaro un certain Etienne M. qui était le Directeur des Rédactions et avait la haute main sur tout ce qui s’écrivait. Le Forum était très fréquenté, les échanges assez vifs et il était nécessaire qu’une « modération » (autre hypocrisie puisque la modération ne modère rien du tout, elle sabre) intervienne pour limiter les débordements.
    Oui, mais voilà, la « modération » fut confiée à une firme de sous-traitance qui se faisait appeler CONCILEO, située on ne sait où mais surtout, l’inculture des journalistes-ciseaux était telle qu’ils sabraient n’importe comment avec une inconscience ahurissante. A l’époque, avec quelques amis qui, comme moi, avaient subi des dizaines de fois les foudres de ces sous-quelque chose, nous envoyâmes des lettres fort courtoises qui ne reçurent jamais de réponse, nous proposâmes une rencontre pour un accord-gentleman, rien n’y fit, le massacre continua.
    Jusqu’au jour où j’écrivis un ‘’papier’’ composé uniquement de citations tirées de différents journalistes du Figaro (dont un certain Rioufol !)…papier qui fut naturellement censuré.
    Dans la dernière missive que j’envoyai à Etienne M., je lui faisais remarquer que CONCILEO, lu à l’envers, cela donnait O Lé CICON, et j’ajoutais : « On sait au moins combien vous êtes… ».

  87. La politique est désormais abaissée au seul jeu des forces de progrès contre la résistance populacière. Quelle pauvre idée ! Pourtant, c’est à ce pauvre et seul choix que l’électeur est réduit. Ce n’est point étonnant qu’il se refuse à y participer.
    On fait du président Macron un génie de l’intrigue politicienne. Il ne fait que récolter le fruit blet et pourri de la décrépitude politique et sociale. La droite et la gauche traditionnelles se sont laminées toutes seules à force de décevoir et de n’apporter aucune réponse satisfaisante au déclin accéléré de notre pays. Le président Macron subira les mêmes affres, pour jouer un jeu identique à ses prédécesseurs, peut-être à l’issue d’un second quinquennat. Son succès résulte du même malentendu que sa prime élection: il n’existe pas d’offre politique satisfaisante en France et la sienne est la moins pauvre, néanmoins qu’indigente. Indigente à répondre aux grands défis que la France doit affronter. Lui aussi, bien que jeune, est de l’ancien monde.
    Croire que l’avenir de la droite est dans une nouvelle définition de son rapport au centre est une erreur. Marion Maréchal Le Pen est peut-être plus dans le vrai. L’idée que la lutte entre les forces progressistes et la résistance plébéienne définirait bien l’éventail des possibles politiques est assez fallacieuse. Il y a des favorisés et des défavorisés dans la société française. Les défavorisés, qui sont sans espérance, dont le désespoir ne cesse de grandir, accumulent le ressentiment et la frustration. Les favorisés sauvent leurs privilèges. Voilà une première dichotomie sociétale. La seconde – et on ne cesse de l’éluder – porte sur les différences identitaires. L’apport étranger est trop massif pour ne point altérer en profondeur la société française et la modifier. La France aura coupé son lien avec son histoire millénaire d’ici une quarantaine d’années. Le territoire français s’appellera alors toujours la France mais il n’en aura plus du tout les traits. La France sera autre radicalement.
    Une partie des Français, de souche européenne, résiste à cette rapide érosion. Ils représentent peut-être un tiers des Français. Ils sont la minorité résistante, celle-ci qui vote Marine Le Pen. Marine Le Pen n’est toutefois pas la solution. Elle ne fait que mélanger un nationalisme frustre et plébéien avec les idées rances du communisme dans un but exclusivement électoral sans souci réel de la France. Elle est donc l’instrument utile du déclin de la France.
    On serait peut-être bien mieux aujourd’hui sans notre révolution bourgeoise de 1789. D’ailleurs, on ne progresse pas. 68 pue du même relent. Ah le progrès ! Ah la démocratie ! Ces vieilles fadaises. J’en suis à regretter amèrement le temps glorieux de nos Rois.

  88. Savonarole

    Mais qui sont donc ces pleureuses du Figaro ?
    Cela fait belle lurette que Le Figaro est devenu mainstream, à voile et à vapeur. Insignifiant. En abandonnant son créneau de droite, il a décuplé ses ventes. Un succès.
    Il n’y a que les crétins qui pensent encore que c’est un journal de droite parce qu’ils se saoulent au Rioufol.
    Souvenez-vous, le Figaro portait aux nues Cahuzac, « enfin, un socialiste libéral ! »…
    Le Figaro encensait Manuel Valls, « quel panache ! Enfin un socialiste libéral ! »…
    On a vu.
    Aujourd’hui il faut écouter Yves Thréard, qui ne jure que par Macron, hélas, on ne peut plus le tondre, il est déjà chauve.
    Robert Hersant doit rigoler dans sa tombe et s’exclamer « Enfin ! la collaboration est de retour ! ».

  89. @ Savonarole | 03 juin 2019 à 21:38
    Un journal est-il supposé être de droite ou de gauche ?
    N’est-il pas supposé informer ?
    Quels sont encore les médias qui informent ?
    Ils ne font que donner des opinions et jusqu’à preuve du contraire une opinion, ce n’est pas de l’information.
    ———————–
    @ Paul | 03 juin 2019 à 19:16
    ▬ « peut-être un tiers des Français. Ils sont la minorité résistante, celle-ci qui vote Marine Le Pen. »
    Faux !
    Au prorata des inscrits sur les listes électorales, l’extrême droite n’a, pour l’heure, jamais fait un tiers du corps électoral, mais bien moins.
    Effectivement, l’extrême droite est une minorité qui veut exercer le pouvoir sur la majorité.
    Marine Le Pen est une lâche, elle avance masquée, car ce n’est pas sa véritable identité à l’état civil, tout comme Jean-Marie, ce sont des pseudonymes, tout comme Alain Soral et plein d’autres.
    Se faire appeler des identitaires, quand on n’assume pas sa propre identité, cela relève de la psychiatrie.
    ▬ « Une partie des Français, de souche européenne…»
    Parce que les Néandertaliens existeraient encore ?!
    Sapiens sapiens vient d’Afrique !
    Et vous êtes mal barré avec votre théorie : de souche, pour les Pays-Bas, le Danemark, l’Espagne, le Portugal, la France, etc.
    Le Danemark avec les Inuits, les Lapons, vous l’oubliez, mais le Danemark, ce n’est pas le petit truc métropolitain, c’est un État fédéré, il faut y ajouter le Groenland qui par voie de conséquence est européen.
    Il fait 2,2 millions de km2, dont seulement 1,93 % sur le continent européen.
    Pour la France et ses quelque 13 millions de km2 et 14 fuseaux horaires.
    Plus de 36 frontières avec 36 pays différents :
    – Saint-Pierre-et-Miquelon frontière avec le Canada.
    – Guyane avec six peuples amérindiens d’Amazonie, frontières avec le Brésil, le Suriname.
    – les Antilles, frontières avec le Venezuela et un autre pataquès de pays.
    – Mayotte et les Mahorais tout noirs et musulmans, frontière avec les Comores, Madagascar.
    – les îles du canal du Mozambique, frontière avec le…
    – la Polynésie française avec plus de six peuples et ses frontières avec la Nouvelle-Zélande, l’Australie, etc.
    – la Nouvelle-Calédonie et ses peuples aborigènes.
    – Wallis-et-Futuna.
    – l’Adélie et les Terres australes, etc.
    Sans oublier pendant un temps l’Algérie française, Pondichéry (Inde), 50% de l’Afrique, une partie du Canada, un tiers des USA avec feu la Louisiane, une partie de l’Europe sous Napoléon Ier, une partie du Moyen-Orient à plusieurs reprises dont la première en l’an 1099.
    La France, c’est seulement entre 4 et 6 % sur le continent européen.
    Alors quand on veut jouer les nationalistes, vous feriez bien mieux de connaître votre Nation et votre territoire.

  90. Pauvre droite qui veut se redresser avec ce malheureux Larcher, caviste de renom à l’AN, au charisme de boeuf-carottes.
    Pauvre droite qui veut fricoter avec ces LREM et sa Loiseau, tête à bigoudis, une tue-l’amour emblématique des concierges de halls d’immeubles.
    Rien à voir avec les leaders d’extrême-droite bien plus présentables : Marion Maréchal Le Pen, Jordan Bardella, aux physiques de stars et très compétents en politique.
    Le RN est majoritaire dans ce pays malgré les dénis des ligues merdiatiques du pouvoir et ses alliés collabos.
    Cette nouvelle droite identitaire nationaliste populiste doit impérativement se revendiquer anti-gauche, anti-islam, anti-immigration, anti-migrants, affirmer haut et fort que la seule vraie famille c’est un homme une femme et enfants naturels, que la France est chrétienne, blanche et qu’elle doit faire rempart contre l’islamisation programmée par les autres partis traîtres ; dire haut et fort à ceux qui veulent contester les moeurs, cultures, coutumes et histoire de notre pays que la porte de sortie est grande ouverte et qu’on ne les retient pas.
    Imposer des contrôles fiscaux à toutes ces associations gauchistes, ONG trafiquants de migrants, d’illégaux, de clandestins, droits de l’hommistes, pour dévoiler au grand jour leur veulerie, leurs trafics, leurs magouilles, leurs rackets.
    Couper les aides allocs CAF RSA CMU APL AME ATE… à tous ces parasites sociaux venus d’ailleurs se goinfrer sur le dos des contribuables saignés jusqu’à la moelle par le monarque féodal félon esclavagiste favorable au grand remplacement de population et de religion.
    Voilà ce que ces nouveaux partis patriotes doivent impérativement présenter comme programme aux citoyens et à leurs électeurs majoritaires dans ce pays pour redorer le blason de la France souillée vendue avilie humiliée par la ligue européiste collabo immigrationniste de Macron et ses précieuses ridicules.

  91. @ Elusen
    Vous êtes bien outrancier, excessif et insultant dans vos propos. La passion n’est pas la raison. Vous êtes passionné comme quelqu’un imbu d’une idéologie. Vous n’êtes pas raisonnable.
    Je connais bien mon histoire, au moins aussi bien que vous. Les territoires que vous citez sont des conquêtes. Je parle de la métropole comme entité première et fondatrice. Certes quelques territoires que vous citez, depuis, ont largement mérité leur assimilation à la nation française. Quelques-uns seulement: ceux d’outremer. Je ne la conteste aucunement.
    L’Algérie ou d’autres, principalement en Afrique, ont fait sécession. Ils ont rejeté la France. On ne leur doit rien et surtout pas la culpabilité. Les accueillir, pourquoi pas, mais à la condition expresse qu’ils prouvent leur volonté d’assimilation en adoptant nos mœurs. Dans le cas contraire, il faut les rejeter et les exclure. Le droit du sol est le cheval de Troie qui corrompt notre nation malade, malade de son universalisme, dans lequel elle se dissout.
    Evoquer encore Neandertal et Sapiens ! Bien maigre argument quand il occulte toutes les civilisations qui ont suivi et qui ont marqué les hommes de leur différence. Tout cela pour déduire que la France, en tant que territoire, est diluée dans une mare universaliste informe ! Quelle imposture, quelle malhonnêteté de l’intelligence. Bien sûr: le génie universaliste de la France… Bien sûr les devoirs supposés de la France envers ses territoires perdus… Finalement, ce sont vos seuls arguments avec l’imprécation. De l’idéologie tout cela. Cela ne vaut pas d’y répondre plus, d’autant plus que vous me manquez du plus élémentaire respect.

  92. @ Kiss-Kiss nonos | 04 juin 2019 à 09:38
    « Couper les aides allocs CAF RSA CMU APL AME ATE… à tous ces parasites sociaux »
    Alors que vous en bénéficiez ?!
    C’est fou, ces vieux à la retraite qui bénéficient du système social.
    Comme les banquiers, cela fait péter le système avec les subprimes et force la France à leur garantir 400 milliards d’€ et si l’on ajoute les garanties de tous les pays nous sommes à quoi : du 3 000 milliards d’€ d’aides des États, soit 200 millions d’années du salaire d’un ouvrier sur une année.
    Même Jésus en étant immortel n’a pas fait mieux !

  93. hameau dans les nuages

    @ Elusen | 02 juin 2019 à 09:48
    « Nardine bebek Morano » dit nardinamouk Elusen.

  94. Robert Marchenoir

    @ Mitsahne | 03 juin 2019 à 19:03
    Merci. C’est effectivement à Concileo que je faisais allusion. J’ignore si c’est toujours cette entreprise qui assure la modération des commentaires du Figaro.
    Mais on connaît très bien son profil : c’est une entreprise française, qui fournit ses services à qui les demande, et en particulier à une bonne partie des médias français possédant un espace de commentaires. Elle se partage ce marché avec son concurrent direct, Netino.
    Ce ne sont, bien sûr, pas des « journalistes-ciseaux » qui se livrent à cette tâche, mais de simples employés, lesquels se trouvent souvent à l’étranger pour faire baisser les prix. Et en particulier en Afrique du Nord.
    On imagine aisément les conséquences d’un tel système. Non seulement toute remarque négative sur l’immigration ou l’islam a une chance supplémentaire de se voir retoquée, mais le fait même de sous-traiter la modération à un système de masse, avec directives internes standardisées, entraîne des effets pervers inévitables.
    Indépendamment de la ligne éditoriale du commanditaire (Concileo a travaillé aussi bien pour Libération que pour Le Figaro), indépendamment, même, des directives spécifiques du client à son prestataire, la modération se fera inévitablement en vertu d’un retour à la tiède moyenne, à l’opinion tolérable générale, au politiquement correct ordinaire.
    Les clients qui achètent de la modération au kilomètre ne cherchent pas à s’adjoindre le meilleur espace de commentaires du Web, à attirer les esprits les plus brillants, à créer un espace intellectuel où la qualité des participants rend hommage à celle des journalistes — et la démontre.
    Ils cherchent à limiter les dégâts, à éviter les poursuites judiciaires, à se protéger du scandale. Ils achètent une assurance contre les malfaçons.
    D’autre part, un Marocain qui trime chez Concileo parce qu’il n’a rien pu trouver d’autre, et parce que c’est plutôt bien payé au regard des salaires pratiqués dans son pays, n’a nullement, vis-à-vis du lecteur de journal français, l’attitude de respect, d’estime et même de service qu’un (bon) journaliste devrait avoir (on peut toujours rêver) : il aura toujours tendance à sacquer quiconque lève la tête au-dessus du parapet.
    Et ce, d’autant plus qu’un niveau de culture minimum est exigé pour ce travail. On ne prend pas les balayeurs. Le type qui vous sabre vos commentaires est un étudiant en lettres ou en sociologie qui n’a pas trouvé de job comme prof d’université ou haut fonctionnaire. Il ne faut pas attendre de ces gens-là, qui ont un rythme de travail à respecter, autre chose que de la mesquinerie anonyme.
    Le prestataire, lui, doit faire la preuve de son « travail ». Cette preuve se fait par des statistiques. Entre un rapport d’activité qui fait état de 5 % des commentaires censurés, et un autre qui fait état de 50 %, lequel, à votre avis, « prouvera » le plus efficacement, à la fois l’immense compétence de l’entreprise spécialisée, et l’absolue nécessité d’avoir recours à ses services ?
    D’autant que sabrer la moitié des commentaires, cela donne toute latitude, ensuite, pour établir de jolies sous-catégories en multipliant les motifs, les sous-pourcentages et les exemples des horreurs auxquelles vous avez échappé.
    Voilà pourquoi un même commentaire peut être censuré une fois, et accepté la fois suivante. Une bonne part des suppressions se fait tout simplement au hasard.
    Les commentateurs habituels font grimper les statistiques de fréquentation du site, et donc les prix facturés aux annonceurs. Ils pourraient recopier l’annuaire du téléphone, que ce serait pareil. Ils sont donc un mal tolérable, des fâcheux dont on se passerait volontiers, mais qui rendent quand même quelques services.
    Dans un tel contexte, votre démarche de lecteurs-gentlemen tentant d’obtenir une réunion avec des journalistes-gentlemen relève de l’anachronisme, pour ne pas dire de la fiction. Vous comptiez y aller en redingote et haut-de-forme ? Vos interlocuteurs ont des sweat-shirts à cagoule et la casquette à l’envers, comme Maxime Nicolle.
    La tendance, dans le commentaire public, est triple : tandis que les blogs disparaissent, aspirés par Facebook et Twitter, les grands médias, à travers le monde, ferment les uns après les autres leurs espaces de commentaires ; quant à Facebook, Twitter et aux autres géants du numérique, qui ont acquis un quasi-monopole mondial sur l’expression des citoyens (et même sur la visibilité des entreprises), ils appliquent ouvertement une censure systématique, en concertation avec les gouvernements, à partir d’un point de vue de gauche.
    Le PDG de Twitter avoue publiquement que son entreprise est de gauche.
    Le compte Twitter de Didier Maïsto, PDG de Sud Radio, média réputé de droite, a été supprimé l’espace d’une semaine, manifestement en raison de son soutien aux Gilets jaunes — et donc probablement à la demande du gouvernement.
    Les islamistes se servent méthodiquement du système de « modération » de Facebook pour menacer et censurer leurs adversaires. Sans doute avec l’assentiment tacite de ce dernier, puisque Facebook a refusé une publicité de Causeur, dont le seul tort était d’écrire, au sujet d’un rapport de l’Institut Montaigne : « Ses auteurs affirment que ‘les musulmans sensibles aux thèses islamistes constituent aujourd’hui une minorité en France’. C’est hélas faux. »
    A la fin de l’année dernière, Facebook employait 15 000 censeurs professionnels à travers le monde — pardon, « modérateurs ».
    Une société américaine de remise en forme et de vente de produits diététiques (rien à voir avec la politique, donc), vient d’annoncer publiquement qu’elle fermait son compte Facebook, accusant le réseau social d’être un repaire de « socialistes utopiques ».
    « Le Bon censeur », un document interne de Google présenté comme une étude, mais dont tout laisse à penser qu’il a pour but de montrer le cap à ses troupes, affirme que les géants du numérique abandonnent la doctrine américaine de la liberté d’expression en faveur d’un principe, qualifié d’européen, selon lequel la « dignité » et la « civilité » doivent prendre le pas sur la liberté.
    Cette étude de 85 pages reconnaît, noir sur blanc, que les géants du numérique se sont mis à la « censure », afin de répondre aux appels gouvernementaux à la régulation, de se développer à travers le monde et « d’augmenter leurs revenus en protégeant les annonceurs des contenus controversés ».
    Même George Soros s’inquiète du monopole de Facebook et Google ! Quant aux autorités américaines, elles préparent une enquête anti-trust contre Google, et peut-être aussi contre Amazon.
    Face à un tel paysage, on mesure à quel point le travail de Pascale et Philippe Bilger tranche sur les pratiques en vigueur, et relève de l’héroïsme quotidien.

  95. @ hameau dans les nuages | 04 juin 2019 à 20:32
    Aucun jeu de mot là-dedans, usage de la mauvaise langue, donc l’intervention fait pschiiiiit.
    Elusen, c’est celte !
    Nadine et Morano, c’est proche de l’arabe, donc pratiquer l’incitation à la haine quand on s’appelle Nardine bebek Morano, moi cela me fait rire, vous moins apparemment.
    Restez dans les nuages.

  96. @ Paul | 04 juin 2019 à 12:30
    La France n’existe pas depuis 2000 ans ! Savez-vous quand le pays est appelé France ? moins de 1300, donc…
    Ainsi ‘européen de souche’, c’est d’une immense imbécillité, mais l’on ne peut pas demander à quelqu’un qui ne maîtrise même pas la réalité géopolitique et historique de sa nation de savoir de quoi il cause.
    La métropole a été colonisée par des Suédois qui se faisaient appeler Germains.
    Ce groupe s’est scindé en deux, et l’un des deux a volé ses terres aux Celtes : les Frekkrs, alias les Francs.
    La colonisation romaine a amené d’innombrables individus d’Afrique et du Moyen-Orient (Asie) en métropole.
    Ce que l’on appelle les Arabes, Maghrébins, Berbères sont en métropole depuis au moins 3000 ans.
    Professeur Karl-Ferdinand Werner – Les Origines.
    Histoire mondiale de la France – collectif de chercheurs universitaires.
    Si, effectivement, certains ont fait sécession, il n’en reste pas moins qu’ils ont vécu en France et donc échangé, en clair, procréé ; dès lors un paquet de Français, voire la presque totalité, ont des ancêtres qui ne viennent pas de votre délire ‘souche Europe’, surtout sur 3000 ans la procréation n’aide pas à faire une souche unique ; vous irez voir les enfants noirs de Louis XIV, votre rayon de soleil.
    Les Judéens expulsés par les Romains du Royaume d’Israël vers Lyon et Vienne en Gaule en l’an 6 de notre ère ; ainsi sur 2013 ans, vous avez forcément une mémé Bethsabée et un pépé Moshé ce qui ne va pas faciliter le camouflage pour la prochaine rafle.
    L’archéologie du judaïsme en France et en Europe – collectif de chercheurs universitaires de l’INRAP.
    Les Huns venus jusqu’en métropole ! Les Deux et les Trois ne sont pas venus par contre.
    Et vous avez au moins un papi Farouk ou Mahmoud sur plus de 3000 ans.
    Nos ancêtres les Arabes – Professeur Jean Pruvost.
    L’homme blanc n’est apparu qu’il y a 8000 ans, et ça, ça vous prépare à être un bon éboueur.
    Et voilà comment nous finissons ‘nègre blanc mal dégrossi’, tout en étant un raciste qui crie au respect dans une langue constituée d’arabe.

  97. @ Elusen nonosse | 04 juin 2019 à 22:40
    Toutou Elusen a dû mettre sa truffe dans un mauvais trou ce matin, il pue du bebek.
    Kss kss, va chercher !

  98. Les Grandes Invasions barbares venus de « là-bas dis » à l’insu de leur plein gré, se poursuivent avec l’approbation électorale d’une partie de la population macronienne collabo favorable à la déchéance de leur nation.
    260 000 titres de séjours délivrés par an.
    120 000 droits d’asile.
    50 000 « mineurs » de moins de 35 ans…
    Soit 400 000 immigrés par an.
    Sans compter les clandestins impossibles à chiffrer.
    Aboulez le flouze ! tous ces bons nonosses, c’est pour le vivrensemble !
    On peut apercevoir nos remplaçants sous les rocades, sous les bretelles d’autoroutes, dans les gymnases, assis en rangs d’oignons devant les CAF, APL, RSA, CMU, ASSEDIC, Sécu, etc. pour finir la journée et faire la fête devant le méchoui offert par les assoçs gauchistes collabos immigrationnistes.

  99. @ Kiss-Kiss nonos | 05 juin 2019 à 09:00
    Il arrive à se convaincre que les mineurs ont moins de 35 ans ?!
    À 34 ans, une personne est un mineur ?!
    Mais notre bon retraité naturalisé, qui sent bon le melon, empalé sur sa corne de gazelle, qui prend un prénom du calendrier grégorien, bénéficie de tout le système social pour sa retraite et sa santé. Et en santé, les vieux, ça coûte cher.
    À l’ordinaire ceux qui parlent autant des assurances sociales, nous finissons toujours par découvrir que ce sont eux qui en bénéficient le plus.
    C’est comme les délinquants, ils accusent toujours quelqu’un d’autre pour détourner l’attention d’eux ; ou les racistes, ils veulent la pureté parce qu’ils sont sales.
    Vous reprendrez bien un makrout ou un Macron ?!

  100. Tiens, il semblerait que sylvain ait écouté le débat Zemmour/Szafran qui est passé sur LCI hier.
    Je l’ai écouté aussi, par pur hasard, car entre les séries américaines crétinisantes et le tennis qui est sans doute le sport le plus ennuyeux à regarder que je connaisse, je n’avais pas vraiment d’autre choix.
    A noter que Zemmour se revendique bonapartiste. Peut-être est-ce pour cela qu’il a un petit faible pour Macron. Allez savoir ! 🙂

  101. @ Achille | 05 juin 2019 à 09:50
    « Tiens, il semblerait que sylvain ait écouté le débat Zemmour/Szafran qui est passé sur LCI hier. »
    Hélas non, je n’ai pas pu tenir plus de dix minutes, le débat était aussi ennuyeux qu’un match de Roland-Garros et les deux compères n’avaient pas l’air très convaincus par les arguments qu’ils allaient exposer ; un peu comme un lundi quand il faut reprendre le boulot, ils luttaient contre les bâillements et la pesanteur des paupières.
    Sinon, Zemmour est toujours mon Jedi, le meilleur écrivain à l’heure actuelle.

  102. @ Elusen | 05 juin 2019 à 09:36
    Elsuen ? Elsuen le burnous ?? Nardin Houmous ! Nardin Mouranous ? kouskous ! nounousse ?
    Excusez-moi cher hôte, je ne me suis jamais autant marré sur ce blog, pourvou qué çà douré !

  103. @ Robert Marchenoir 04:6:19 à 20h59
    Merci pour ces précieux renseignements. J’approuve bien sûr votre conclusion sur le travail admirable de nos hôtes.
    Même si je ne suis pas systématiquement d’accord avec tous vos points de vue, j’apprécie la façon dont vous les exprimez. Continuez !

  104. @ Kiss-Kiss nonos | 05 juin 2019 à 11:33
    Pour les petits vieux c’est soit ça ou nourrir les pigeons… Après, ce sont les asticots qui sont nourris même par chez vous, à Médine, ils sont voraces.
    Et comme tout croyant et homosexuel vous vous tournez vers La Mecque les fesses à l’air et le nez dans le guidon.

  105. @ hameau dans les nuages | 05 juin 2019 à 20:18
    Wallah la vie de ta mère, il y aurait un définition d’un obscur site Internet, sans preuve aucune.
    Alors que Nardine (Nardin) et Bebek ne veulent ni dire fils ou prostituée.
    Fils de prostitué en arabe : ابن العاهرة
    Nardine bebek en arabe : ناردين بعبق
    C’est surprenant, que des gens qui ne parlent pas un mot d’une langue soit capable d’affirmer ce que signifie deux mots là-haut dans leur nuage, c’est plutôt nébuleux.

  106. @ Elusen | 05 juin 2019 à 18:05
    « Et comme tout croyant et homosexuel vous vous tournez vers La Mecque les fesses à l’air et le nez dans le guidon. »
    Ah bon, où pratiquiez-vous ce genre d’exercice ? Dans la sacristie ou chez votre kiné ?
    Vite vite, dites-nous tout !
    Kiss kiss nounousse ??

  107. @ Kiss-Kiss nonos | 06 juin 2019 à 07:03
    Ben chez vous, après tout vous êtes un La Mecque mon petit Médine et le petit oiseau ça vous travaille… quick un petit morceau en moins, c’est les youyous et l’on tripote les loukoums.

  108. @ Elusen ksskss nonosse ?
    « …les fesses à l’air et le nez dans le guidon. »
    Voilà qui tombe à pic pour notre Elusen Gaspary : le Tour de France !
    Adoptez cette position et vous aurez un peloton de suiveurs beaux gosses athlétiques derrière vous qui satisferont tous vos fantasmes et vous remémoreront tous les bons moments de votre enfance !
    Je ne demande qu’à vous aider, ne me remerciez pas.

  109. @ Kiss-Kiss nonos | 06 juin 2019 à 17:46
    À force d’officier dans les églises et les chefs scouts, vous finissez par jouer avec la pédale un peu trop souvent.

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