Juste après l’ignominie…

Quelques Gilets jaunes (GJ), honteux de l’agression du 16 février, ont dénoncé un combat tombé dans la violence et l’antisémitisme.

Une grande marche contre l’antisémitisme, réunissant quatorze partis, se déroule à Paris le 19 février avec, dans le cortège, le Premier ministre et plusieurs ministres. Elle ne va servir à rien mais il fallait la faire. Il n’est pas concevable de laisser l’impuissance nue occuper tout l’espace : les défilés mettent du solennel et du symbolique sur un réel dont le pouvoir n’a plus la maîtrise, qui nous échappe.

Il aurait été intolérable dit-on, d’accepter le Rassemblement national au milieu de cette multitude si naturellement républicaine… Et pourtant lui se contente d’avoir à sa tête, malgré des remugles persistants dans ses tréfonds, une présidente qui a toujours, autant que ses donneurs de leçons, vitupéré sans équivoque l’antisémitisme et les nostalgies historiques honteuses ! Mais il est patent que l’exigence de rassemblement contre ce fléau pèse moins que le besoin de se garder un prétendu diable sous la main ! Agnès Buzyn et Nathalie Loiseau sont devenues des spécialistes de cette appropriation.

Alain Finkielkraut (AF) est et a une personnalité que j’estime et qu’en certaines circonstances j’ai admirée. Le 16 février en particulier quand il a opposé sa dignité stupéfiée aux éructations haineuses qui le visaient.

Je ne peux être suspect de partialité à son égard car, si je l’ai questionné aussi bien dans mes entretiens vidéo que sur Sud Radio, il ne m’a jamais compté dans le cercle de ses invités et encore moins de ses amis. Répliques est demeuré par exemple une nostalgie.

Ce qui m’a scandalisé comme lui – il affirme qu’il a été « plus blessé par les commentaires après l’agression que par l’agression elle-même » (Le Point) – est la nature de certaines réactions émanant d’intellectuels de gauche médiatisés et d’esprits partisans ne concevant pas leur condamnation sans « mais ».

Parce « qu’une certaine intelligentsia et des journalistes (me) traitent de réac, de fasciste et de raciste » – ce qui est évidemment absurde pour qui le lit et l’écoute avec constance -, il aurait été presque admissible de s’en prendre à lui de cette manière…

Il n’aurait jamais dû être là… C’est lui qui par sa présence a attisé la haine… L’islamiste radical lui crachant son verbe odieux quasiment au visage a été provoqué… AF a toujours adoré se faire remarquer, cet épisode a dû le combler… Et puis, après tout, il ne fait que payer la rançon de son omniprésence médiatique et de ses pensées réactionnaires… Il ne faut pas exagérer, il n’a jamais été traité de « sale juif »…………

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Nous sommes en France en 2019. Cet inventaire du déni et de l’excuse, ces imbécillités, ces indécences, cette soumission délétère au pire au lieu de le récuser absolument se sont manifestés parce qu’un esprit libre, courageux, majoritairement respecté a croisé par hasard un groupe fanatisé ne criant qu’une chose : que ce « sioniste de m… » retourne en Israël !

Rien ne serait plus accablant pour la démocratie – réflexe bête – que de constituer l’antisionisme comme un délit alors qu’il n’est PAS TOUJOURS un antisémitisme. Le président de l’Assemblée nationale est « réservé » : il a bien raison.

Je considère normale la focalisation politique et médiatique sur cet épisode du 16 février, parce qu’il est signifiant et ostensiblement antisémite, mais je voudrais attirer l’attention sur une multitude de violences ordinaires, verbales ou actives, qui ne suscitent pas malheureusement le même opprobre.

Bernard-Henri Lévy naturellement en pointe dans la défense d’AF à cause des insultes antisémites dont il a été victime, ne devrait pas hésiter à mettre son talent et sa verve indignée pour venir au soutien d’autres causes, pas forcément géopolitiques et même étrangères à tout antisémitisme !

C’est aussi parce qu’une forme sinon de complaisance du moins d’indifférence à l’encontre des violences banales – elles ne concernent que le commun des citoyens et ne mettraient pas en péril la démocratie ? – n’existe que trop, que la haine et son paroxysme osent éclater ailleurs. L’antisémitisme et le racisme ne sont que l’expression au comble, d’une société qui a perdu ce respect élémentaire du savoir vivre ensemble et donc de la loi qui le protège, le sauvegarde. Ils ne sont pas à part, ils sont une déplorable continuation.

Et cela suit son déplorable cours : 80 sépultures profanées dans un cimetière juif ! (Mon billet du 14 février : Marianne, Simone Veil et les antisémites). Le président s’y recueille. J’entends bien qu’il lui est impossible d’aller d’une église à l’autre ! (Morandini).

J’oubliais : « Les Invisibles », un film sur les femmes sans abri, a été projeté à l’Elysée (Le Parisien). Plutôt la représentation du réel que son insupportable immédiateté ! On le regarde, on ne le transforme pas.

Pendant ce temps des visibles trop présents ne cessent de piaffer et de s’exacerber dans l’immense salle d’attente de la République et de sa présidence.

Juste après l’ignominie, tout continue comme avant.

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Voir les Commentaires (121)
  1. Après l’ignominie de l’agression à l’encontre de M. Finkelkraut, le gouvernement réagit en organisant une marche, une manifestation, une de plus, pour dénoncer le racisme et l’antisémitisme. Comme le souligne M. Bilger, la marche du 29 février ne servira à rien.
    Dans ce pays, on fait beaucoup de politique, de grèves et de manifestations. L’agitation provoque du vent et de la fumée qui masquent les catastrophes industrielles. Une information est passée presque inaperçue ces jours-ci. Le consortium Airbus met fin à la production de l’avion A380. Ce monstre avait coûté la bagatelle de 8 000 000 000 d’euros rien qu’en budget de recherche et développement à la fin du siècle dernier. Les commerciaux n’ont pas réussi à vendre suffisamment d’avions. Le seuil de rentabilité n’a pas été atteint et de loin. Globalement, les pertes sont collossales. Pour donner un exemple de l’aventure, les premiers exemplaires n’ont pas été livrés à Air France et Luftansa, ils l’ont été à Singapour Airlines parce que les pénalités pour retard dans la livraison atteignaient des sommets. Il semble que les premiers avions n’aient rapporté que 200 000 000 d’euros. Et puis, il y a eu l’accident de moteur sur un A380 de Quantas. Suite à cela, les moteurs n’étaient plus fabriqués en Angleterre mais à Singapour. Il semble que ce pays ait gagné beaucoup d’argent avec l’A380, il faut bien que quelqu’un en profite tout de même. L’A380 n’aura été qu’une réussite prestigieuse qui aura servi à camoufler des pertes abyssales.

  2. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vos réflexions sur ce qu’a subi Alain Finkielkraut sont fort bonnes.
    Un de vos alinéas est le suivant :
    « Rien ne serait plus accablant pour la démocratie – réflexe bête – que de constituer l’antisionisme comme un délit alors qu’il n’est PAS TOUJOURS un antisémitisme. Le président de l’Assemblée nationale est « réservé » : il a bien raison. »
    Laissez-moi vous signaler cette remarque de Francis Kalifat, président du CRIF, publiée dans un quotidien : « Le sale juif d’hier est devenu le sale sioniste d’aujourd’hui ». Chacun a pu noter en effet que le mot « juif » peut difficilement être utilisé même par beaucoup d’antisémites eux-mêmes, qui le remplacent par « sioniste », ils croient ainsi se blanchir et se justifier. A l’époque du nazisme, « juif » suffisait, de nos jours « sioniste » censé dire du mal de l’Etat hébreu est tout simplement un mot considéré comme péjoratif. Pas par moi. Quand on est vraiment hostile à l’antisémitisme (c’est mon cas), on est aussi hostile aux ennemis d’Israël. Les habitants de ce petit Etat sont peu nombreux et ceux qui voudraient le rayer de la carte sont plus d’un milliard.
    Il ne faut pas se borner à défendre les Juifs insultés en France, il faut aussi défendre l’Etat hébreu.Très fortement et très clairement. Si l’on me taxe de sionisme, eh bien soit ! Les antisionistes sont les ennemis d’Israël, tout simplement. Je crois me souvenir que Dieudonné avait baptisé sa liste électorale de la sorte ! On sait très bien pourquoi.

  3. L’antisémitisme et le racisme ne sont que l’expression au comble d’une société qui a perdu ce respect élémentaire du savoir vivre ensemble et donc de la loi qui le protège, le sauvegarde.
    Ce « savoir vivre ensemble », reprenant l’expression « vivre ensemble » forgée par des officines pour forcer les Français à accepter ce pourquoi on ne leur a jamais demandé leur avis ne peut que susciter une impression de malaise.
    Il faut rappeler que le « vivre ensemble » dans le sens premier, s’applique à des époux qui ont choisi librement ce modèle de vie de façon réciproque.
    Rien de comparable avec l’enfer auquel il correspond dans la France actuelle.
    Par ailleurs, la loi ne protège rien du tout en pratique hormis dans certains cas très particuliers car d’innombrables Franco-Français subissent en tant que tels au quotidien des avanies de la part de personnes qui se sentent assurées de l’impunité quasi totale, entre autres du fait d’une loi dont l’application est la plupart du temps en contradiction formelle au nom de principes idéologiques contestables avec le principe d’égalité, pour ne pas en citer d’autres.

  4. Bonjour,
    Sale juif n’est pas plus ignoble que sale arabe, sale conne, sale goy, etc.
    Il n’y a pas ignominie hiérarchique, c’est une insulte comme tant d’autres.
    La sur-réaction bloc élitaire vient de l’appartenance à l’élite de l’insulté.
    Manif nationale pour trois insultes de trois abrutis ?? C’est de la récup de com.
    Perso, j’ai été traité de sale goy quand j’étais le seul non-juif et je n’ai jamais fait de manifestation. De même que trois pots de peinture jaune sur une permanence LREM ne constitue pas une atteinte à la République, sauf si cette République craint la peinture… Alors une République aussi faible est déjà morte.

  5. Claude Luçon

    Résumons-nous :
    « Les défilés mettent du solennel et du symbolique sur un réel dont le pouvoir n’a plus la maîtrise, qui nous échappe. …
    Juste après l’ignominie, tout continue comme avant. »

    C’est précisément là le problème.
    Un problème qui ne date pas d’aujourd’hui et ne se limite pas à l’antisémitisme en Europe, mais persécute aussi le christianisme en Irak, l’Islam en Inde et en Chine…
    Mais il convient d’ignorer l’évidence et d’être politiquement correct pour éviter d’avoir le courage d’agir, de sévir !
    Il va falloir un jour limiter la parole comme on limite la vitesse des véhicules, les deux tuent, pourquoi limiter, verbaliser et sanctionner l’un et pas l’autre ?
    Journaux, radios, télévisions, internet et tags sont les différentes voies d’acheminement de la parole, un jour viendra où il faudra aussi limiter les excès de ces autres voies de communication.
    Dans un pays, le seul parmi les démocraties où les caissières de supermarché se transforment en policiers pour faire des contrôles d’identité, les agents immobiliers en inspecteurs du Trésor public pour louer un appartement, des citoyens lambda en gilets jaunes en gendarmes pour règlementer la circulation sur nos routes, des zadistes en CRS pour bloquer les droits de leurs concitoyens… pourquoi ne pas imposer aux journalistes de se transformer au minimum en gens raisonnables au lieu d’être des publicitaires au service de la violence et de l’illégalité ?
    « Tout continuera comme avant ? »
    Les conséquences de cette attitude sont pourtant connues, elles datent de moins d’un siècle, il en reste même quelques témoins, peu, âgés, dont quelques-uns pas encore naufragés.
    Car de fait c’est : « Tout recommencera comme avant ! » qu’il conviendrait d’écrire !
    Ce sont « ces remugles persistants dans les tréfonds » de notre passé qu’ils ne faut pas ignorer !

  6. Denis Monod-Broca

    « C’est un même écoulement depuis l’origine » dit Hélène Berr dans son journal.
    « La Shoah est le Golgotha du monde moderne » selon la formule de Jean-Paul II.
    Ayant crucifié Jésus, ils firent de lui un dieu, persécutèrent en son nom, traitèrent de déicides ceux qui s’opposaient à son culte.
    Ayant exterminé le peuple juif, ils font de lui un peuple-dieu, persécutent en son nom, assimilent à la peste ceux qui refusent son culte.
    Je n’irai pas à la liturgie contre l’antisémitisme de cet après-midi.

  7. Marc GHINSBERG

    D’accord avec vous pour dire que le RN n’avait pas à être exclu du rassemblement de la place de la République.
    D’accord avec vous pour ne pas confondre antisionisme et antisémitisme, même si l’un cache trop souvent l’autre.
    En revanche, selon moi, votre commentaire sur BHL montre que vous n’avez pas compris la vraie nature de l’antisémitisme. Celui-ci vise à nier à sa victime le droit à l’existence. La logique de l’antisémitisme aboutit à souhaiter l’élimination physique du juif.
    Je pense que vous vous trompez lourdement lorsque vous dites : « L’antisémitisme et le racisme ne sont que l’expression au comble d’une société qui a perdu ce respect élémentaire du savoir vivre ensemble et donc de la loi qui le protège, le sauvegarde. Ils ne sont pas à part, ils sont une déplorable continuation. »
    La différence n’est pas de degré, elle est de nature.
    Voilà pourquoi les actes antisémites soulèvent, y compris chez beaucoup de non-juifs, une indignation particulière.
    Cela ne signifie pas bien entendu pour autant que l’on doive rester indifférent à d’autres actes graves et ne pas les condamner avec la plus grande fermeté.

  8. Merci, Monsieur Bilger, pour ce billet qui est d’une parfaite justesse tant dans son analyse des faits et situations que par les conclusions tirées.
    Comme vous le précisez en conclusion : « Juste après l’ignominie, tout continue comme avant. »
    Un incident, une loi : les députés LREM lancent la proposition de loi contre l’anti-sionisme après l’agression, odieuse, dont a été victime monsieur Finkielkraut. Juridiquement, c’est du « n’importe quoi » dans sa splendeur ! Depuis quand, même si ce sentiment peut servir à camoufler de l’antisémitisme, n’importe quel citoyen devrait-il être dans l’obligation d’approuver toutes les politiques mises en œuvre par tous les gouvernements israéliens, notamment ceux qui sont soutenus par l’extrême droite israélienne. Ce faisant, devrait-on aussi approuver l’assassinat d’Yitzhak Rabin, sans doute l’un des meilleurs premiers ministres de ce pays, lui qui ne donnait pas dans l’ultra-sionisme ?
    Notre pays part complètement à vau-l’eau. A présent on assiste à une récupération politique de la plus grande ampleur. D’abord par le parti socialiste qui s’offre ainsi à bon compte un étalage de sa bonne conscience et de la garantie de pureté de ses choix. Ensuite par le président de la République et le gouvernement. Comme par hasard, on retrouve les mêmes ressorts que lors du saccage du cimetière juif de Carpentras.
    Et toutes nos autorités d’aller se prosterner devant le CRIF pour prendre des engagements de lutte contre l’antisémitisme (« des lois et des actes » selon le président de la République). Il me semble pourtant que l’arsenal juridique est largement suffisant, mais qu’il manque le courage d’appliquer les lois existantes avec une absolue fermeté, qualités toujours verbalement affirmées, mais concrètement trop souvent molles… De la plus grande « mollitude », certainement !!
    Donc j’attends de voir ce que nos gouvernants feront de leurs engagements sans doute, « juste après l’ignominie, tout continue[ra] comme avant »…

  9. Gonflant, cette histoire d’antisémitisme, avec des effluents putrides dans toutes les couches de la société. Ça fait cruche en plus.
    C’est un islamiste recherché qui a injurié Finkielkraut, ça prouve seulement qu’en France on peut être dangereux, signalé mais pas fiché et manifester au nom de la France, en première ligne, contre un ennemi de tradition coraniquement épinglé.
    On pourrait penser que les musulmans nous pourrissent la vie, mais à qui, aux juifs ? Pas démontré faute de statistiques, le seul accusateur public qui compte: le chiffre. Un islamiste ne fait pas l’Islam, oui, mais ça y ressemble.
    Pause… Bonne émission de la grande minaudière Quin avec des gens de forte culture dont le rabbin Krief, bravo Monsieur, vous étiez excellent, Nonna Mayer, Pascal Blanchard, égal à lui-même, qui ont clairement circonscrit le problème en déniant aux Français le titre d’antisémites et en pointant d’un doigt non relevé par la présentatrice l’influence de la forte présence islamique en France et par là même, mais c’est ma déduction, l’influence de cette fichue région parisienne. Ils ont reconnu la montée de ce sentiment mais rien ni personne ne peut clairement le circonscrire.
    Histoire personnelle: vieux royaliste, légitimiste, donc hors du temps, j’ai nombre d’amis juifs, pratiquants ou non, et de toutes les couches de la population. On s’invite aux cérémonies de la vie, on échange beaucoup, on lit beaucoup, on est plus ou moins clients les uns des autres, selon les hasards de la vie, mais jamais, au grand jamais, je ne ferai une affaire en partenariat avec l’un d’eux, parce que chacun est plus doué que moi dans ce secteur et que je n’ai pas envie d’avoir un ressentiment avec ce fondement. Ils savent lire depuis deux mille ans de plus que moi……
    Je ne me serais jamais marié à une juive, trop possessive, j’aime les crevettes et pas le parfum lourd ni le mascara.
    Suis-je antisémite ? Oui, mille fois oui parce que je ne partage pas leur vision du monde selon le Livre. (Explications si intéressés, i.e = 0.)
    Suis-je antisémite ? Non cent fois non car la reconnaissance de la particularité d’une ethnie n’en est pas la négation, mais les juifs ne sont pas une ethnie, pas plus qu’une race, qui n’existe pas, donc, les juifs ne sont rien qu’une religion, sauf les juifs non religieux qui n’existent pas non plus, puisque tout font le grand pardon. Antisioniste ? Mais une loi va dire ça, aussi intelligente que le autres, aussi utile et aussi motivée. Alors, laissons les âneries aux gouvernements.
    Il y a sans doute un peu de gilet jeune là-dedans, aussi confus, brouillé, phagocyté par les trolls du trotskisme dépassé. Mais depuis que les musulmans, fussent-ils islamistes, ont montré leur nez, les choses vont peut-être aller mieux.
    Avez-vous lu le pacte de Marrakech ? Moi, oui, avec difficulté. C’est consternant, style de fonctionnaire ayant échoué à l’ENA, accumulation de précautions, d’incises, de menaces, de suave bonté, bref, parfaitement destructeur de toute pensée individuelle et hanté par le chiffre et la statistique greffés sur les grands sentiments introuvables, surtout lorsqu’on parle des antisémites.
    Alors, pour en finir, je me détermine « dravidien caucasoïde sémite ».

  10. Michelle D-LEROY

    « Nous sommes en France en 2019 » (PB).
    Soit 3/4 de siècle après l’armistice de 1945 et donc loin déjà de cet épouvantable épisode de la Shoah. Un pan de l’Histoire qu’on pensait tourné.
    A constater les événements de ces derniers jours, il semble bien que non. Mais ce qui s’ajoute clairement à certains relents des années 40, il faut le dénoncer. Car fermer les yeux en ne parlant que du vieil antisémitisme équivaut à ne pas combattre le nouveau tout aussi répréhensible.
    Et là, curieusement, à la veille des élections européennes d’une part et pour désigner un mouvement, celui des GJ, responsable de déstabiliser nos politiques marcheurs, d’autre part, cette affaire d’antisémitisme tombe à pic pour faire baisser mathématiquement le RN. Une récupération si nette et visible qu’elle en devient gênante.
    Récupération par des partis politiques effondrés, par une gauche et une extrême gauche qui veulent faire oublier qu’elles sont pro-palestiniennes, par des associations anti-racistes mais communautaristes. Les juifs de France s’y laisseront-ils prendre ? pas sûr. Du moins pas tous, car les plus éclairés, ceux qui vivent en banlieue et qui sont régulièrement victimes d’agressions, ont compris depuis longtemps les nouveaux dangers. BHL, lui, comme à son habitude, ressemblant au président sur ce point, profitera d’un événement pour mettre sa verve sur le devant de la scène et utiliser, pour son ego personnel, une situation ponctuelle.
    Ce que je trouve le plus choquant, c’est de voir nulle part l’arrestation du Gilet jaune, ou du moins celui qui avait enfilé le gilet pour éructer sa haine anti-sioniste, qui a insulté AF. Depuis le 17 novembre on nous avait habitués à des arrestations et des comparutions rapides. Pourquoi celui qui vociférait à visage découvert n’a-t-il pas été inquiété ? A moins que j’aie loupé un épisode, je m’interroge sur le mode de gouvernance actuel où l’équité me paraît bien particulière. Un deux poids deux mesures qui interroge de plus en plus.
    « …une société qui a perdu ce respect élémentaire du savoir vivre ensemble » (PB)
    Je crois que cette affaire d’antisémitisme cache aussi les problèmes de notre société actuelle, communautarisée et scindée entre Français des villes, des banlieues, des terroirs, entre Français de souche et les nouveaux Français (même certains ici depuis trois générations), entre religions avec en plus les athées et les francs-maçons. Comment concilier tout cela ? Comment parler en boucle du vivre ensemble en clivant toujours un peu plus le peuple ? Car c’est là le problème, en divisant pour mieux régner, on contribue à casser tout lien et à rendre tout le monde méfiant.
    Notre Président et ses marcheurs sont de plus en plus sectaires et au nom du « pasdevagues », laissent pourrir des situations et en rajoutent. Si le RN talonne LaREM dans les sondages ce n’est pas pour rien car une majorité de Français sont de plus en plus déboussolés et trouvent insupportables l’hyper communication qui masque la réalité.
    La crise des GJ est évocatrice du malaise. L’irrespect et les insultes sont présents partout, y compris sur les blogs.
    Les incivilités ordinaires ont envahi l’espace public, entre voisins ou dans les familles, dans la rue, dans les stades ou les transports publics, partout et quotidiennement, quand ce ne sont pas des agressions verbales, elles sont physiques. Certains sentiments exacerbent cette violence : la jalousie envers qui réussit mieux, la haine de l’autre qui veut imposer son mode de vie, l’injustice ressentie parfois à juste raison dans les décisions ou les taxations, un laisser-aller général qui donne à penser que tout est permis et gratuit dans une démocratie.
    Même les enfants répètent : « j’ai bien le droit ».
    La constatation est là, la violence augmente parallèlement à la défiance envers nos dirigeants politiques qui sont en permanence dans le « en même temps » pour leurs besoins de plaire à tous. Des dirigeants politiques qui ont trop voulu ignorer des faits graves par confort intellectuel et tolérer la communautarisation. Au contraire dans certains cas ils ont joué avec pour remonter dans les sondages. Des pompiers pyromanes en quelque sorte.
    Aujourd’hui règne dans ce pays un climat de guerre civile. Je termine un livre sur la révolution russe, j’y retrouve des similitudes inquiétantes avec justement ces haines démesurées qui ont contribué à des bains de sang et à la dictature bolchévique.

  11. « Il aurait été intolérable dit-on, d’accepter le Rassemblement national au milieu de cette multitude si naturellement républicaine… Et pourtant lui se contente d’avoir à sa tête, malgré des remugles persistants dans ses tréfonds, une présidente qui a toujours, autant que ses donneurs de leçons, vitupéré sans équivoque l’antisémitisme et les nostalgies historiques honteuses ! Mais il est patent que l’exigence de rassemblement contre ce fléau pèse moins que le besoin de se garder un prétendu diable sous la main ! »
    En plus, c’est une double contrainte : on demande aux gens de condamner l’antisémitisme et on repousse certains de ceux qui le font.
    Pas de quoi donner envie à d’autres. Or soit on défile parce qu’on s’ennuie, soit on le fait pour entraîner derrière soi, pour manifester certes sa solidarité avec les juifs, mais surtout pour purger les gens de leur poison antisémite.
    Il n’est pas pédagogique de décourager.
    Non, pas du tout… Les gens perdent un bénéfice symbolique en cessant d’être antisémite : ne plus se sentir supérieur à eux, perdre un moyen de se rassembler contre eux et croire avoir tout compris du monde sur le mode complot… Grosse perte !
    J’affirme que se voir reconnu pas fréquentable par beaucoup n’est pas grand-chose auprès cela. Faut-il être imbu de sa moralité pour refuser tout ce qui à son avis sent le fagot, faut-il se moquer en vérité des juifs pour ne pas faire de son mieux pour ne pas préférer l’unité nationale pour les protéger à une pose moralisatrice.

  12. « Juste après l’ignominie… »
    Cette marche ou cette manifestation ne servira à rien et c’est pour cela que je n’irai pas cher P. Bilger. Pas plus que je ne fus « Charlie », je ne suis « Ça suffit ».
    Les majorités silencieuses comme les marches blanches ou les bougies n’ont jamais fait reculer les barbares.
    Ces déplacements de foule, à mon avis, servent la bonne conscience de ceux qui se pressent aux premiers rangs et, qui ont été pourtant en responsabilité depuis des années aux commandes d’un Etat qui a ignoré l’action.
    Exclure le RN est une erreur de plus : il fallait entendre les déclarations alambiquées des belles âmes : « non sans doute, Marine Le Pen n’est pas antisémite, mais autour d’elle, bla bla bla » ! Calculs politiciens qui foulent au pied la démocratie et creusent les fossés entre les Français.
    Votre billet porte un non-dit regrettable : la responsabilité de l’islamisme radical dans la montée de l’antisémitisme. Et pourtant le fascisme arabo-musulman est connu mais caché : surtout pas d’amalgame ! Et c’est celui qu’Alain Finkielkraut a subi. Celui-ci l’a suffisamment expliqué !
    Et pourtant une fois encore, les 60 000 juifs qui ont quitté le département 93 depuis quinze ans ont-ils été chassés par des Gaulois ?
    Et pourtant, une fois encore, les 13 juifs assassinés depuis dix ans l’ont-ils été par des Gaulois ?
    Et accessoirement, les dizaines de milliers de « Français de souche » qui ont quitté certains quartiers et certaines villes ont-ils été chassés par des juifs ou d’autres Gaulois ?
    Il est des moments importants où les mots doivent exprimer des réalités et pour bien traiter les problèmes, ils doivent être connus et non cachés.
    Je sens dans beaucoup de propos politiques exposés ce jour dans les médias, énormément de manipulations cachées.
    Les mêmes discours qu’en 1990 après la profanation du cimetière de Carpentras. L’impuissance et l’hypocrisie des politiciens n’ont pas changé depuis cet infâme événement.
    Je tiens pour sûr qu’E. Macron tiendra vis-à-vis de ce fascisme arabo-musulman, la même politique bisounours social-démocrate que F. Hollande. Électoralisme et mondialisme obligent.
    Les organisateurs de cette manifestation auraient montré plus de courage s’ils l’avaient organisée à Gennevilliers ou Saint-Denis. Le courage politique a des limites.
    Cordialement.

  13. Mais la France est dans quel état ? Ce n’est pas possible de voir ce qu’elle est devenue !
    Cela fait des semaines que cela dure, des voyous sèment la pagaille dans des lieux commerciaux emblématiques. Les policiers en arrêtent des centaines qui ressortent de prison au bout de quelques jours.
    Celui qui faisait des combats de boxe il y a quelques années, qui avait son nom en grand sur les affiches, le gitan de Massy, a frappé durement des policiers avec des gants d’entraînement, des coques. On les voit bien sur la vidéo qui est devenue virale sur les réseaux sociaux. Il encourait sept ans de prison. Pendant la perquisition à son domicile, il a été trouvé un fusil de chasse non déclaré. Le boxeur a été arrêté, emprisonné, jugé et… il est déjà libre, il va retourner « travailler » à Massy.
    La faiblesse de la République est devenue chronique, il faut que cela cesse.

  14. Mais il est patent que l’exigence de rassemblement contre ce fléau pèse moins que le besoin de se garder un prétendu diable sous la main !
    Très bien vu.
    De même que les parents ont intérêt à ce que leurs enfants croient le plus longtemps possible au loup-garou pour qu’ils puissent rester sages.

  15. En fait ce blog n’est même plus celui de M. Bilger mais celui d’un quarteron de prétentieux qui s’échangent des points de vue et de la culture vide de sens sur peu importe le sujet qu’ils pensent évidemment primordial pour la survie de l’humanité mais dont tout le monde se moque.
    Mais qu’est-ce que c’est que c’est que ce cinéma !
    On a M. Bilger qui sort un texte sur je ne sais quoi et à peu près aucun commentaire qui corresponde au sujet.
    Mais si tous ces prétentieux veulent étaler leur culture, qu’ils créent un blog pour se gargariser les uns les autres et à la fin et avec un peu de chance ça finira en partouze, ça les calmera et ils nous fout*ont la paix !
    Et ensuite cette bande d’abrutis congénitaux va me reprocher d’être méchant avec M. Bilger ! Non mais on rêve !
    Moi je commente le sujet du texte de M. Bilger, que je l’aime ou pas, bande de con**rds ! Je ne suis pas là pour étaler ma marchandise culturelle de contrebande.
    Je suis con et discipliné. On me donne un texte, je colle au texte.
    C’est pas compliqué non ?

  16. @ Aliocha
    « Personnellement, je ne me sens pas anti-dravidien caucasoïde sémite. »
    Moi ça dépend des jours.
    Il y a des jours où je me taperais bien une brune et d’autres où je me taperais bien le reste.

  17. Rien ne serait plus accablant pour la démocratie – réflexe bête – que de constituer l’antisionisme comme un délit alors qu’il n’est PAS TOUJOURS un antisémitisme. Le président de l’Assemblée nationale est « réservé » : il a bien raison.
    Emmanuel Macron a bien précisé ce jour qu’il n’était pas favorable à assimiler l’antisionisme à un délit au même titre que l’antisémitisme et il a bien raison sur ce point.
    Cela signifierait que critiquer la politique actuelle d’Israël constituerait un délit, c’est ça ?, Il ne faudrait pas passer d’un excès à l’autre.
    A quand une loi interdisant de critiquer la politique de Trump ou de certains émirats ? Après l’ignominie, il faut raison garder !

  18. C’est aussi parce qu’une forme sinon de complaisance du moins d’indifférence à l’encontre des violences banales – elles ne concernent que le commun des citoyens et ne mettraient pas en péril la démocratie ? – n’existe que trop, que la haine et son paroxysme osent éclater ailleurs.
    Ab-so-lu-ment ! Et ce n’est pas terminé, loin de là.
    Cela fait d’ailleurs plusieurs décennies que complaisance et indifférence continuent à alimenter les situations innombrables de désordres et de violences que l’on sait désormais installées partout. Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner ce vers quoi nous menaient et nous mènent encore ceux qui, s’ils ont eu le pouvoir politique en main, n’ont pas eu, loin de là, la hauteur de vue suffisante sur le moyen terme, sans parler du long terme.
    A.F. peut et doit être critiqué sur certaines de ses positions politiques passées. Il n’empêche que s’agissant de nos anciens piliers républicains, pour lesquels notre époque veut provoquer une remise en cause, A.Finkielkraut qui sait lui plus que d’autres la signification des mots ‘culture’ et ‘intégration’, a décidé de ne pas rester passif. C’est tout à son honneur.

  19. @ Patrice Charoulet 19 février à 16 h 49
    De cette multitude de commentaires, aussi brillants que multiples, chacun éclairant un aspect particulier de ce serpent de mer qui colle à la France et aux Français depuis trop longtemps, j’extrais votre modeste contribution qui me paraît sans conteste la plus convaincante.
    Vous y parlez de mots. Ce fut votre métier. Il faut toujours revenir aux mots. C’est important les mots et leur emploi. Ils trahissent vite la pensée de celui qui les utilise « à l’insu de son plein gré » !
    Souvent je me bats aussi pour eux.
    Juif, antisémite, sioniste, antisioniste, des mots autour desquels tourne l’actuelle tourmente ! Mais pour le Français de souche, de confession chrétienne, de culture européenne, héritier de ce Moyen Âge qui « couva » la Science, il manque dans sa langue un mot qui lui serait bien nécessaire pour affronter ce « gros temps » !
    Pour ce faire je vous propose le mot « francisme » et son agent le « franciste » ! Et son idéologie la « francité » !
    Francisme répond à sionisme. Franciste à sioniste : deux humains se définissant comme occupants d’un bout de terre qu’ils revendiquent comme lieu ancestral de vie. De fait deux alliés en lutte contre la même barbarie impitoyable, une lutte à mort ; qui peut en douter ?
    Deux alliés qui sont un peu comme David et Goliath, car c’est bien le plus petit qui combat fermement contre le monstre et le plus grand qui se roule dans l’abjection et la fange face aux égorgeurs de la civilisation !
    Professeur, je vous le déclare, je suis un catholique franciste qui admire l’Israélien sioniste et me morfonds à comparer notre lâcheté à la vaillance du juif de Palestine.
    Israël est l’avant-poste, le dernier ksar des chevaliers d’Occident debout face au « Désert des Barbares » !
    Bonne journée professeur
    PS. On sait maintenant sans ambiguïté qui sont les GJ : « extrême gauche, extrême droite, soraliens, déçus de la politique, débiles, patriotes amers, frange radicale islamiste ou racistes compulsifs. » !
    Cela aussi ce sont des mots !

  20. Ainsi donc l’auteur des insultes à l’encontre d’Alain Finkielkraut s’appellerait Benjamin W.
    Les médias ne donnent pas son nom, mais il est plutôt rare de trouver un islamiste qui se prénomme Benjamin et dont le nom commence par un W. C’est même un cas unique.
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/qui-est-benjamin-w-un-des-auteurs-presumes-des-insultes-contre-finkielkraut-19-02-2019-8015802.php
    Ajoutons à cela que Benjamin W. est le seul de sa famille à pratiquer la religion musulmane. Il possède un magasin de téléphonie, qu’il a fondé, et il est considéré comme un bon professionnel.
    Bref ce n’est pas du tout le portrait de l’islamiste standard, à part la barbe bien sûr. Chez certains sympathisants de la droite dure qui sévissent ici, la barbe c’est un peu le doigt du sage qui montre la lune, Ils ne voient qu’elle.
    A noter toutefois que d’autres hommes intéressent les enquêteurs, notamment un admirateur du polémiste Dieudonné, l’inventeur de la « quenelle » qui est considérée comme un salut nazi déguisé.
    Benjamin W. ne figure pas au registre des personnes radicalisées. Il fait plutôt penser à un exalté comme on en trouve beaucoup chez les Gilets jaunes.
    Bref, un pauvre type pas très fufute qui ne s’est même pas rendu compte que ses gesticulations et ses propos antisémites devant les micros et caméras risquent de lui valoir beaucoup d’ennuis, à commencer par une peine d’un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
    Voilà qui devrait lui remettre les idées en place.

  21. @ Wil | 20 février 2019 à 00:01
    Votre texte n’a aucun rapport avec le sujet du billet qui est, pour rappel : « Juste après l’ignominie… »
    Vos insultes vous appartiennent, je ne les accepte pas.

  22. @ Patrice Charoulet
    « A l’époque du nazisme, « juif » suffisait, de nos jours « sioniste » censé dire du mal de l’Etat hébreu est tout simplement un mot considéré comme péjoratif. »
    A une époque, avant 1939, le paradoxe était qu’en Allemagne, alors que les persécutions anti-juives étaient en cours, des organisations ouvertement sionistes avaient pignon sur rue avec l’aval des autorités qui voyaient d’un bon œil les projets d’émigration des Juifs.

  23. Xavier NEBOUT

    @ Marc GHINSBERG
    @ Patrice Charoulet
    Ce qu’il convient de reprocher auxdits « sionistes », ce n’est pas tant leur désir de reconstituer la patrie de leurs lointains ancêtres, que de ne pas dédommager ceux qu’ils expulsent, de manière à ce que tout le monde soit heureux en Palestine ; il suffirait d’en payer le prix, même s’il doit être fort.
    Quant à l’élimination de l’Etat d’Israël voulue par l’Iran par exemple, il ne s’agit pas du peuple, mais de l’Etat à proprement parler, avec sa religion d’Etat. Tout le monde sait cela, et fait semblant de ne pas le savoir par crainte de passer pour antisémite.
    Nous sommes en effet en pleine terreur intellectuelle.
    Nous en sommes à une proposition de loi interdisant de se dire antisioniste, et par amalgame au prétexte que cela signifie aussi être antisémite, et par amalgame que se dire antisémite signifie vouloir l’élimination des juifs…
    Autrement dit, dans notre République, l’Etat d’Israël et le judaïsme sont sacrés.
    Le Vatican, et le christianisme, ce n’est pas pareil. Eux, ils peuvent tout subir, et on peut en rire. Ne s’agit-il pas que d’une bande d’imbéciles ?

  24. Achille qui prend la défense de Benjamin W.
    Le pauvre gars n’est tout simplement pas tres fufute. Mais c’est un bon professionnel de la téléphonie.
    Le sionisme est la défense du droit pour Israël d’exister. L’antisionisme n’a rien à voir avec le droit de critiquer la politique d’Israël. L’antisionisme est pour la destruction de l’Etat d’Israël.
    Votre petit protégé Benjamin W. Est de père algérien. De plus il est connu des services de renseignement pour son engagement islamiste.
    Je vous laisse avec votre nouvel ami.
    Vous n’avez pas honte Achille ?

  25. Alain Debayle

    Vous êtes satisfait : Alexandre Benalla vient d’être incarcéré.
    Pour ma part, je déplore que vous ayez participé, dans votre précédent billet, à son lynchage médiatique, qui a mis une pression telle sur les juges que l’on en arrive à cette extrémité.
    Vous y compreniez l’indignation des GJ en faisant un parallèle entre sa situation et celle de l’ancien boxeur qui s’est attaqué aux forces de l’ordre.
    Leurs actes sont pourtant en totale opposition, puisqu’au contraire, AB est venu assister la police, place de la Contrescarpe, qui recevait des carafes lancées par des consommateurs d’une brasserie.
    Il y a un siècle, on aurait considéré qu’il s’agissait d’un acte de civisme méritant une décoration !
    Là, au contraire, on s’est acharné sur AB, en utilisant des moyens peu glorieux, vraisemblablement parce qu’il a le tort d’être trop proche du pouvoir, et que la mode actuelle n’est pas d’avoir de la considération pour les élites.
    Bien sûr, chez tout homme, il y a une part d’ombre, si bien qu’à force de creuser, on a découvert des failles.
    Pour ma part, j’ai vu AB soumis à la question devant la commission du Sénat, et ce jeune homme de 27 ans, je l’ai trouvé admirable dans son calme et sa capacité à s’exprimer, même éblouissant, selon l’expression d’Alain Minc.
    Il a, paraît-il, été élevé dans un quartier estimé difficile d’Evreux, et malgré tout, il honore l’Education nationale, alors que bien souvent, les individus qu’elle forme tendent à prouver qu’elle n’est pas à la hauteur de sa tâche.
    Il est en prison, pendant que beaucoup qui se livrent au trafic de drogue sont en liberté ; il multiplie les contrats, pendant que beaucoup refusent toute formation et vivent au crochet de la société.
    Lors de l’épisode insoutenable où des racailles insultaient Alain Finkielkraut, on aurait rêvé voir surgir des « Alexandre Benalla » qui les plaquent au sol, alors que des policiers impuissants assistaient à la scène et se contentaient de faire écran pour éviter le lynchage du philosophe académicien…
    Mais, si c’est ensuite pour être mis en examen, ne vaut-il pas mieux passer en faisant semblant de ne rien voir pour ne pas faire de vagues ?
    J’approuve la plupart du temps vos propos, mais là, je regrette que vous ayez joint votre voix à la meute.

  26. Michel Deluré

    Comment ne pas être pris de vertige à faire le constat de l’évolution de notre pays en cet espace de quelques semaines où, depuis le 17 novembre, nous avons basculé du prix du litre d’essence à une haine des plus répugnantes qui ne grandit pas l’Homme et qui démontre que ce dernier, décidément indécrottable, est incapable de tirer les enseignements du passé.
    Ceux qui ont mis en branle, de manière immature, cette machine en novembre dernier et qui se sont montrés par la suite totalement incapables d’en maîtriser sa trajectoire peuvent aujourd’hui apprécier les dommages collatéraux que leur inconséquence a engendrés !
    Face à l’ignominie, les paroles ou rassemblements d’indignation et de soutien sont certes bienvenus et nécessaires mais ne suffiront pas pour briser cette dynamique nauséabonde de violences, de haines, qui a été enclenchée.

  27. @ Florence | 20 février 2019 à 10:16
    Je vous renvoie au commentaire que j’ai déposé sur le billet précédent où je vous explique ma position concernant les extrêmes de droite et de gauche. Je les mets tous les deux dans le même sac poubelle.
    Je n’ai aucun espoir de vous convaincre car vous faites manifestement partie de ces gens qui sont incapables de prendre en compte les arguments de ceux qui ne pensent pas comme eux.
    Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule sur ce blog.
    Quant à Benjamin W. il n’est absolument pas mon ami, ainsi que vous le prétendez bêtement. Et si cela peut vous rassurer, j’espère bien qu’il sera sévèrement puni pour ses propos.
    Non je n’ai pas honte de mes idées, mais je pense que vous devriez avoir honte des vôtres tant elles sont excessives.

  28. Catherine JACOB

    « Rien ne serait plus accablant pour la démocratie – réflexe bête – que de constituer l’antisionisme comme un délit alors qu’il n’est PAS TOUJOURS un antisémitisme. Le président de l’Assemblée nationale est « réservé » : il a bien raison. »
    En effet.
    Le sionisme est une notion politique qui désigne initialement par métonymie, le courant politique historique et plus que centenaire, ayant prôné le retour à Jérusalem dont Sion est le nom de l’une des collines, des Juifs de la diaspora.
    Comme nombre d’autres courants politiques de par le monde, il se partage en différentes mouvances.
    Avec le sionisme dit « territorialisme », notamment, il s’agissait d’envisager la création d’un État juif en dehors de la Palestine. Autrement dit, le sionisme ne se conçoit pas sans une référence géographique à la Palestine en tant que soit à l’intérieur, soit en dehors.
    • Avec cet article qui me paraît bien documenté, on comprend que le sionisme qui se partage entre différents courants qui vont du sionisme travailliste au sionisme religieux juif ou même chrétien, ne saurait voir la dénomination de ses partisans, les sionistes, être considérée comme un synonyme de la dénomination de l’appartenance d’une personne au « peuple juif » à l’égal des dénominations d’Hébreu, d’Israélite ou encore d’autres vocables familiers, voire injurieux que je me garderai dès lors de citer.
    L’opposition au sionisme est désignée sous le vocable d’ « antisionisme ». Ces opposants ont compté et comptent encore dans leurs rangs aussi bien des Juifs (traditionalistes) que des non Juifs qui ne se résument pas aux Occidentaux.
    « Après la guerre de 1967 et les conquêtes territoriales d’un Etat d’Israël désormais existant et reconnu par les autres Nations, et en parallèle avec la médiatisation de la cause palestinienne et du problème des réfugiés palestiniens, il est observé que la notion d’antisionisme évoluait et se teintait d’ambiguïté, le terme pouvant caractériser des prises de position aussi éloignées que le simple rejet de la politique israélienne à la revendication de son anéantissement.
    « Ainsi, l’antisionisme est parfois qualifié de nos jours d’antisémitisme dissimulé, cette qualification étant elle-même dénoncée comme une manipulation visant à empêcher toute critique d’Israël et du sionisme » trouve-t-on expliqué à l’article vers lequel renvoie le lien ci-dessus. A quoi on pourrait, pourquoi pas, ajouter que cette dénonciation de l’interdit de critique est elle-même de l’antisémitisme larvé et devrait être sanctionnée comme telle, ce qui n’a pas de fin et ne pourrait plus se penser dès lors que sur le mode d’une doxa tyrannique avec tous les dangers que cela comporte inévitablement.
    Autrement dit le vocable d’antisionisme et consécutivement d’antisioniste, a développé une polysémie, ce qui est le cas de nombre d’autres vocables de la langue française comme de nombre d’autres vocables d’autres langues. C’est là un phénomène linguistique naturel.
    Inscrire l’un des volets de cette polysémie dans la loi, comme son Tout, aboutirait au-delà de la sanction d’une présomption seulement d’infraction aux articles R625-8-1 créé par Décret n°2017-1230 du 3 août 2017 – art. 1 du Code pénal (injure non publique) et article 33 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (injure à caractère public) dans ses dispositions en vigueur, à porter atteinte aux libertés publiques, ce dont notre actuelle présumée élite, élite à courte vue évoluant dans l’immédiateté compassionnelle, est manifestement devenue coutumière, ainsi qu’à la violation de cette même loi dont les articles 225-1 et s. et 432-7 du code pénal sanctionnent également la discrimination des opinions politiques ;
    Autrement dit à, via le procès d’intention ( l’intention de les avoir commis créant en effet délits et crimes et demandant dès lors à être prouvée), ainsi que via l’exercice d’une police de la pensée intime non objet d’expression tant orale qu’écrite, porter atteinte à la liberté d’opinion, notamment politique, par le biais d’une présomption d’infraction aux articles du code pénal sanctionnant l’injure, et à caractère public et à caractère non public, créant dès lors, qui plus est, une aporie juridique.
    La loi s’occupe des faits, la parole étant l’un d’eux, la non parole n’en étant pas un.
    Mais on a pu constater que nos contemporains n’en étaient plus à une absurdité et/ou stupidité près, en particulier ceux dont l’ancrage sociétal est superficiel et passent leur temps pour exister à mettre de l’huile sur le feu (mouvement Me Too et autres du même acabit).

  29. Mary Preud'homme

    @ Alain Debayle | 20 février 2019 à 10:24
    Non mais vous vous rendez compte des âneries que vous écrivez !
    On devrait se pâmer d’admiration devant le courageux Benalla qui se substituant à une police « impuissante » selon vous, dont il a au passage emprunté casque et brassard vient tabasser des manifestants, allant jusqu’à donner des ordres à la hiérarchie policière qui selon lui serait trop molle, alléguant sa proximité avec Macron dont il aurait reçu des instructions directes (tu vas tous les bouffer !)…
    Un lascar qui utilise pour son usage personnel deux passeports diplomatiques qui lui ont été pourtant dûment réclamés après son renvoi, ce qu’il nie, prétendant un mois plus tard avoir égaré l’un d’entre eux. Idem pour sa carte d’accès à l’AN. Sans parler de ses confidences (conversations téléphoniques et textos) opportunément sorties (de quel chapeau) dans les médias…
    Alors que ce monsieur ayant exercé des fonctions où le confidentiel est requis aurait dû s’obliger avant comme après son contrat à une stricte réserve.
    Usurpation de fonction, port illégal de signes ou instruments (tonfa, revolver) réservés aux service d’ordre, détention et usage frauduleux de passeports diplomatiques, mensonges sous serment, fuite de conversations confidentielles, etc. si vous trouvez le gars admirable c’est que vous êtes vous-même un drôle de paroissien !

  30. @ Florence
    « Le sionisme est la défense du droit pour Israël d’exister. L’antisionisme n’a rien à voir avec le droit de critiquer la politique d’Israël. L’antisionisme est pour la destruction de l’état d’Israël. »
    Oui enfin, si c’était si simple. Ne faut pas oublier les 60 (?) résolutions internationales condamnant Israël pour sa politique colonialiste et répressive dans les territoires occupés. Et dont Israël se moque pas mal, alors que tout autre pays aurait été soumis à des embargos, amendes, que sais-je d’autre, il faut regarder ce qu’endure la Russie pour la crise en Ukraine, nullement comparable à ce qui se passe en Palestine depuis si longtemps.
    Je ne dis pas qu’Israël n’aurait pas le droit de se défendre, d’ériger des murs si besoin, mais ils ont fait bien plus, annexé des territoires, brisé le destin de tout un peuple et crée une haine indéfectible et malheureusement légitime.
    C’est trop facile de sortir la carte du racisme à chaque fois, et en plus une marche pour l’antisémitisme c’est du cirque, du spectacle. Il n’y aura encore que des Blancs qui n’ont pas grand-chose à se reprocher, et comme d’habitude personne venant des banlieues – le véritable vivier de la haine. Quand on importe des peuples, on importe leur problèmes aussi. Tant que cette idée ne sera pas analysée et validée, on continuera à croire que tout se vaut et est identique, rien ne changera.

  31. @ Alain Debayle | 20 février 2019 à 10:24
    Allez… avouez… dites-nous que vous plaisantiez :
    « Pour ma part, j’ai vu AB soumis à la question devant la commission du Sénat, et ce jeune homme de 27 ans, je l’ai trouvé admirable dans son calme et sa capacité à s’exprimer, même éblouissant, selon l’expression d’Alain Minc. »
    A la place d’Alexandre Benalla, je me méfierais, voyez la suite :
    « Figure importante de la Trilatérale et du club Le Siècle, il est le conseiller des éminences : Édouard Balladur en 1995, Nicolas Sarkozy en 2012, Alain Juppé pour les primaires de novembre dernier, aujourd’hui Emmanuel Macron »…
    À la place de ce dernier je me méfierais, car avec une indéniable constance, Alain Minc les conduit tous à l’échec !
    On rappellera, d’ailleurs, que le même Alain Minc nous affirmait jusqu’à la veille du scrutin, toujours avec cette morgue qui le caractérise, que Donald Trump n’avait aucune chance de l’emporter… et nous expliquait, le lendemain matin, pourquoi il venait de gagner. Jamais pris en défaut le bonhomme, affirmant tout et son contraire, capable de se retourner dix fois comme un chat dans sa chute, y compris lorsque le tribunal le condamne pour plagiat, reproduction servile et contrefaçon (en 2001), puis de nouveau en 2013. Même pas mal !
    Vous êtes un vrai comique, dites-moi vous l’avez fait exprès ? Parce que tout ce que vous avez écrit est du même tonneau.
    Allez une petite dernière pour la route :
    « Il est en prison, pendant que beaucoup qui se livrent au trafic de drogue sont en liberté ; il multiplie les contrats, pendant que beaucoup refusent toute formation et vivent au crochet de la société. »
    Mon voisin dit toujours que comparaison n’est pas raison… Bon, désormais on pourra vous consulter au boulevard des petites perles, vous les enfilez comme la mercière les enfile pour faire un collier…
    Il était tellement « brillant » qu’il aurait dû se méfier de celui qui lui tressait autant de louanges.
    Et en plus menteur !
    Sans doute plus triste et moins amusant que les Pieds Nickelés, le Château va être la risée de nos voisins.
    L’homme qui parlait à l’oreille du Président… La suite sans doute au prochain numéro.
    Un type brillant de ce calibre devrait en avoir encore sous le pied pour notre bonheur de lecteur de BD. Bon à Mediapart on rigole pas trop avec cette histoire, allez, ainsi cela fera le juste poids.
    Orange avec AFP-Services, publié le mercredi 20 février 2019 à 11h59
    « À l’issue de leurs investigations sur Alexandre Benalla (…) Ils(les sénateurs) demandent des poursuites pour « faux témoignage » à l’encontre de l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron et de son ami Vincent Crase – tous deux en détention provisoire depuis mardi. »

  32. Une grande marche contre l’antisémitisme, réunissant quatorze partis, se déroule à Paris le 19 février avec, dans le cortège, le Premier ministre et plusieurs ministres.
    Les hypocrites du monde politique qui dénoncent d’un côté à grands renforts de démonstrations et de proclamations  l’antisémitisme tout en feignant d’en ignorer l’origine réelle sont les mêmes qui le favorisent de l’autre :
    https://www.lemondejuif.info/2019/02/fin-de-la-pretendue-union-sacree-contre-la-haine-du-juif-les-autorites-autorisent-encore-a-paris-une-manifestation-des-sympathisants-du-hamas/
    Il faut savoir que ces manifestations du Hamas, loin d’être d’anodines manifestations « politiques » contre le sionisme, sont surtout l’occasion pour les participants d’exprimer leur haine séculaire des Juifs  à travers le slogan : « Khaybar ! Khaybar ! Ya Yahoud ! (Ô Juifs ! Souvenez-vous de Khaybar ! Souvenez-vous de Khaybar !) » par allusion au sort réservé à la population juive de Khaybar, en Arabie :
    https://youtu.be/NiYQlIjutMc

  33. claude jonniaux

    Que de points évoqués dans ce billet d’humeur…
    Les remugles de l’Action française ne sont pas loin, si pas présents. Anciens combattants de 14-18 et défenseurs de l’antisémitisme.
    Si pour Monsieur X et Monsieur Y, il est anormal que le RN ne fut pas présent à cette manifestation, je suis désolé qu’ils ne comprennent pas à qui ils ont affaire !
    Et pourtant ce parti héritier de l’Action française est une vieille maquerelle de l’extrême droite française, pétainiste et donc forcément antisémite par essence !
    Le FN fondé par JM Le Pen a créé sa fortune en publiant les chants nazis, et en niant l’importance des chambres à gaz. Condamnés de multiples fois, son président d’honneur reste un homme à mépriser. Sa fille tente de remaquiller le néo-nazi en écolo tendance Groucho Marx. Qui est dupe sauf vous, trop content de pouvoir soutenir des gens infréquentables, uniquement parce qu’ils ont changé de nom sur l’étiquette !!
    Enfin, n’est-il pas malsain de vouloir confondre sionisme et judaïsme ?
    Je revendique depuis la mort de Rabin le droit de critiquer l’état d’Israël, gouverné par des gens identiques au RN, d’extrême-extrême droite.
    Cela ne remet pas en question le droit d’Israël d’exister même si je regrette profondément le peu de critiques exprimées par les Juifs de France envers la politique de Netanyahou, comme on doit regretter le manque de critiques des musulmans modérés par rapport à leurs coreligionnaires extrémistes.
    Quand à Monsieur Benalla : bien fait pour lui et il était temps. Petite frappe ayant pensé profiter d’un système géré par des gens incompétents, il s’est cru, comme Bonny et Lafont, en droit de tout faire car il portait le badge de l’Elysée.
    Je souhaite que ce personnage sulfureux finisse dans un cul-de-basse-fosse de la République, en demandant peut-être le RSA dans quelques années !!

  34. @ Michelle D-LEROY | 19 février 2019 à 18:47
    « Des dirigeants politiques qui ont trop voulu ignorer des faits graves par confort intellectuel et tolérer la communautarisation. Au contraire dans certains cas ils ont joué avec pour remonter dans les sondages. Des pompiers pyromanes en quelque sorte. »
    Bel éclairage.
    Il est impossible que nos représentants politiques élus ne nous aient pas de près ou de loin sinon trahis, certainement trompés. Le dernier exemple en date étant l’insidieux pacte de Marrakech https://undocs.org/fr/A/CONF.231/3 évoqué par genau | 19 février 2019 à 17:52.
    F.A. l’a lu et donnait son point de vue avant qu’il ne soit ratifié : https://www.youtube.com/watch?v=5K3amF3BGi8.
    A ce jour, sous le thème « Démocratie et citoyenneté » du Grand Débat national, les 51 776 propositions ne mentionnent « Marrakech » que trois fois.
    Désespérant ?

  35. Patrice Charoulet

    DEUX AVIS
    « L’antisionisme est le faux nez de l’antisémitisme » (Franck Louvrier, LCI, 19 fév )
    « L’antisémitisme (1) n’est pas une opinion, c’est un délit » (Jérôme Jaffré, ibid.)
    (1) Etant un racisme. Note de votre serviteur.

  36. « …il est plutôt rare de trouver un islamiste qui se prénomme Benjamin et dont le nom commence par un W. C’est même un cas unique. » ( Achille).
    Comment pouvez-vous écrire de telles stupidités, Achille ?
    Lionel Dumont, Richard Robert, Hervé Loiseau, Christophe Cazé… et d’autres: cherchez leur pedigree et peut-être vos yeux verront-ils enfin la réalité.

  37. « Quant à l’élimination de l’Etat d’Israël voulue par l’Iran par exemple, il ne s’agit pas du peuple, mais de l’Etat à proprement parler, avec sa religion d’Etat. » (Xavier Nebout)
    Juste après l’ignominie ? Et juste avant: la pensée neboutienne…

  38. A vos tablettes pour vérifier :
    « Immigration 2017 = 400 000 entrées connues
    – 260 000 immigration « légale » (mais illégitime car sans l’avis des Français).
    – 100 000 demandes d’asiles, 95% sont déboutés mais ils restent en France.
    – 50 000 mineurs isolés et ayants droit mineurs des deux premières catégories (on connaît le coût d’un mineur isolé, 50 000 euros par an)
    Sans compter ceux qui sont rentrés sans être comptabilisés.
    « Les chiffres officiels immigration 2017
    – 262 000 titres de séjours décernés
    – 79 562 clandestins arrivés sans aucun titre
    – 414 000 Algériens et 323 000 Marocains arrivés avec un visa temporaire. Sans contrôle de leur départ effectif ?
    – 83 674 naturalisations »
    https://twitter.com/barnb66/status/975001991113035776
    Ce n’est plus de l’invasion c’est de la submersion, cela ne semble pas déranger certains, mais il faut quand même au minimum soigner, loger, nourrir, vêtir tout ce petit monde certes il est facile pour l’Etat de fabriquer de la fausse monnaie mais quand même.
    Que sera demain ? Crânes rasés ? Babouches ? Polygamie ? Femmes voilées ?
    Quelle langue parlera-t-on ?

  39. @ Wil 20/02 à 00h01
    Ce n’est pas parce qu’on vous met deux astérisques à ‘’connard’’ que vous sortez de l’abjection.
    Vous êtes les deux V de ce blog : Vulgaire, Voyou.
    Contenu de bas de soie.

  40. Mary Preud'homme

    A propos d’ignominie et de bêtise crasse :
    Bien sûr que les manifestations brouillonnes et prétendument spontanées des GJ ont libéré la parole des frustrés, gauchistes, fachos, anars, racistes et revanchards de tout poil. Quelle magnifique occasion aussi, quel appel d’air pour toutes les racailles qui auraient eu tort de se priver de l’aubaine et n’ont pas manqué de venir se défouler et « niquer la police » !
    Autant d’inconscients qui portent la responsabilité de dix morts et de centaines de blessés, y compris parmi leurs rangs à cette différence près que contrairement aux morts et blessés innocents, eux ont bien cherché les quelques mauvais coups qu’ils ont pris. Ce qui ne se serait pas produit si lesdits GJ avaient respecté la loi, que les manifestations aient fait l’objet d’une déclaration préalable, ne se soient pas déroulées n’importe où et n’importe comment (y compris la nuit) d’où mise en danger de la vie d’autrui et qu’en outre le pouvoir et les forces de l’ordre aient un interlocuteur fiable, solidaire de son mouvement et responsable reconnu ce qui n’est toujours pas le cas.
    Après autant d’improvisations coupables, qu’ils n’aient alors pas l’outrecuidance de venir se plaindre et jouer aux martyrs et même instrumentaliser les morts dont ils portent en premier lieu la responsabilité !
    A contrario ce gouvernement aurait dû avoir la décence de ne pas récupérer jusqu’à l’écoeurement la mésaventure qui est arrivée à Finkie.
    Une manif de plus pour se donner bonne conscience et s’exonérer de toute responsabilité alors que c’est tous les jours et à chaque instant qu’il faudrait se tenir prêt à agir et réagir contre ces fléaux du racisme, de l’antisémitisme et de toute forme d’exclusion, sans privilège ni exonération de couleur, d’origine, de classe sociale, de sexe, de religion, de nationalité, de parti politique, d’âge, etc.

  41. …un réel dont le pouvoir n’a plus la maîtrise…
    C’est donc reconnaître que ce « pouvoir » condamné à se réfugier dans le virtuel pour se donner l’impression d’exister n’en est pas un…

  42. anne-valérie

    Excellent billet bien argumenté. Ce qui me désole dans notre pays c’est le phénomène automatique de l’organisation de marches, de rassemblements, de réunions etc. pour dénoncer ceci et cela, pour s’offusquer de ceci et cela.
    Et on le remarquera toujours, à l’appel de cette gauche bien-pensante donneuse de leçons, ou de pseudo-artistes en herbe (ou en déshérence) qui trouvent toujours une occasion de faire leur promo sous couvert de bonnes oeuvres. C’est pour cela que je ne participe jamais à ces attroupements. Et pendant ce temps de l’indignation de l’accroissement des agressions à connotation antisémite, on ne parle pas de l’immigration musulmane qui elle explose aussi…

  43. Patrice Charoulet

    « LE SYNDROME DES RONDS-POINTS »
    Tel est le titre d’un remarquable papier de Gérard Courtois (Le Monde, 20 février).
    Il commence par relater trois épisodes : Finkielkraut insulté par qui nous savons, le chemin de croix d’un véhicule de gendarmerie à Lyon, l’expulsion de Mme Levavasseur d’un rassemblement de GJ .
    Il écrit, évoquant un sketch de Raymond Devos : « Les gilets jaunes ont placé un sens interdit devant toutes les issues possibles ». Et finit ainsi: « Quelques dizaines de milliers de gilets jaunes ne sauraient prétendre être le peuple. »
    Oui.

  44. Robert Marchenoir

    Déclaration préliminaire, puisque maintenant il faut présenter ses papiers idéologiques pour être audible par le politiquement correct de droite comme de gauche : je suis pour l’abolition de toutes les lois interdisant la liberté d’opinion et de débat. Les lois contre le « racisme », la discrimination, le fait de ne pas être gentil avec les handicapés ou les fox à poil dur, l’antisémitisme, la « contestation de l’histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale » — comme disent certains gros malins qui feraient mieux de s’avouer néo-nazis tout de suite, ça nous ferait gagner du temps, etc.
    Je suis même pour l’abolition (ou du moins l’affaiblissement) des lois contre la diffamation, qui sont désormais utilisées pour brider le débat politique, y compris au-delà des frontières. Et même pour protéger la criminalité et peser sur la diplomatie, comme le montre l’action de la Russie. Un journal aussi sérieux que Forbes a déclaré avoir renoncé à publier certaines enquêtes sur les réseaux mafieux russes et l’exportation de la corruption à laquelle se livre le Kremlin, en raison de menaces de procès en diffamation, auprès des tribunaux britanniques, qui l’auraient conduit à la ruine.
    A un niveau plus anecdotique, les politiciens français se livrent à des procès en diffamation contre leurs adversaires comme ils tireraient leur mouchoir : ouin, le monsieur il a dit du mal de mes opinions politiques, je vais au tribunal. Marine Le Pen est devenue spécialiste de la chose, mais la pratique est équitablement répartie entre tous les bords.
    Tout cela pour dire que l’antisionisme n’existe pas. L’antisionisme, c’est l’antisémitisme bête et brutal, version post-1948, version communiste, version musulmane, version catho-monarchiste et version rouge-brun.
    Je suis pour que les antisionistes puissent s’exprimer autant qu’ils le veulent, et pour qu’on puisse les ratiboiser impitoyablement en public en écrasant leurs misérables arguments comme des cancrelats nuisibles.
    Je suis même, tenez ! opposé à la loi qui, paraît-il, interdit d’appeler au boycott d’Israël, loi tellement discrète que je ne suis jamais tombé sur une relation de son contenu : a-t-on le droit d’appeler au boycott du Monténégro, ce pays odieux, ridicule, qui est une insulte permanente au vivre-ensemble ? (Formation initiale des diplomates du Quai d’Orsay : on ne dit pas Monténégro, on dit : l’escalier d’honneur de la chancellerie est par ici ; après vous, Monsieur l’ambassadeur.)
    En revanche, je suis pour que des CRS surarmés brisent quelques crânes, lorsque des hordes islamo-gauchistes envahissent les allées de Carrefour en remplissant à ras bord leurs caddies de produits « israéliens » avant de les abandonner en caisse, tout en hurlant leurs slogans de demeurés. On ne touche pas à la Marchandise, sal… ! (à dire sur le ton de Francis Blanche).
    Je suis pour que des juges infligent un an de prison ferme et effective à des bandits qui s’attaquent en meute à Finkielkraut dans la rue, en l’injuriant et en le menaçant de mort. Lui auraient-ils dit : « grosse m… portant des lunettes ridicules qui te vont comme un gant à un Gilet jaune ramasseur de grenades tombées à terre », ou bien « micron qui insulte la coiffure française avec ton brushing au pétard », ou encore « pôv’chou pleurnicheuse victimaire avec ton air de chien battu », qu’ils auraient dû être traînés par les cheveux vers le poste de police le plus proche par des gardiens de la paix à képi et bicyclette, puis soumis aux rigueurs de la loi.
    Sur le plan du discours politique, il faut bien reconnaître que « sioniste » a remplacé « Juif », tout simplement pour échapper, et à l’accusation d’antisémitisme, et aux poursuites judiciaires qui en découlent.
    Sur un plan plus « intellectuel », sioniste veut dire toute personne, juive ou non, soupçonnée de prêter main-forte au complot juif international qui, comme la moitié des Gilets jaunes le savent, dirige les destinées du monde. Par exemple, pour une quantité assez impressionnante de malades, Marine Le Pen est sioniste, puisqu’elle ne passe pas son temps à se tordre en convulsions par terre en hurlant contre le sionisme.
    Si l’on prend la peine d’aborder la question sous un angle scientifique et d’ouvrir un livre d’histoire (tâches désormais inaccessibles à nombre de nos contemporains), le sionisme, c’est ce mouvement d’idées, né au XIXe siècle chez les Juifs, qui a opposé ceux qui militaient en faveur de la création d’un foyer juif en Palestine, et ceux qui ne souhaitaient pas la création d’un tel État. Le sionisme était un débat juif. Les antisionistes étaient des Juifs.
    Puis (passons sur certains détails de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale), le foyer juif en question fut créé, reconnu par les Nations Unies et nommé (quoi d’autre ?) Israël.
    La question est réglée. Le débat est clos.
    Être antisioniste aujourd’hui, c’est, littéralement, vouloir faire retourner en arrière l’horloge de l’histoire, vouloir faire disparaître l’État d’Israël. Bon courage pour nous expliquer que ce ne serait pas une forme extrême d’antisémitisme.
    Et d’ailleurs, tel est l’objectif sans cesse revendiqué par les organisations « palestiniennes » (c’est à dire arabo-musulmanes). Leur objectif est djihadiste et inspiré par la religion : il est tout simplement impensable, pour elles, qu’il y ait un État juif, et même un seul Juif, sur une terre musulmane. C’est un impératif religieux.
    Le Juif est, littéralement, le diable. Ce qui explique la rage proprement hystérique du vendeur de téléphones engageant un débat philosophique avec Alain Finkielkraut boulevard du Montparnasse. Cet homme, dans son esprit malade, avait vu le diable. Il était en train de se livrer à un exorcisme.
    Venons-en aux somptueux hypocrites qui défendent leur « antisionisme », sous prétexte qu’il serait légitime de « contester la politique de l’État d’Israël ». Ahahahahaha. Long rire pénible et douloureux. Permettez, j’ai les lèvres gercées.
    Prenez n’importe lequel de ces « antisionistes » de base, et essayez d’avoir avec lui un débat sur « la politique d’Israël ». Demandez-lui de vous expliquer les différentes tendances politiques qui s’affrontent en Israël, l’histoire politique d’Israël depuis sa création, l’état des négociations diplomatiques sur le problème palestinien… Il y a de bonnes chances pour qu’il ne soit même pas capable de vous désigner Israël sur une carte.
    En revanche, vous aurez sans doute droit à quelques slogans copiés-collés sur les « enfants palestiniens massacrés » et la « politique d’apartheid israélienne ». Vous devrez vous en contenter, parce que si vous avez l’imprudence de poser des questions, de demander des détails, des faits, des chiffres, des dates, enfin quelque chose qui ressemble à une argumentation raisonnée, par opposition aux divagations d’un esprit sectaire régurgitant une haine inculquée par d’autres, faites-moi signe si vous arrivez à vos fins.
    Il y a plein de gens qui sont « opposés à la politique d’Israël ». George W. Bush, par exemple, qui s’est exprimé en faveur de la création d’un État palestinien. Pourtant, personne n’a jamais traité George W. Bush d’antisioniste…
    La mauvaise foi des soi-disant antisionistes éclate dans les discussions surréalistes, consécutives à l’agression de Finkielkraut, consistant à savoir si les mots « sale Juif » ont été prononcés ou non. Aude Lancelin, directrice du Média, site d’information d’extrême gauche proche de La France Insoumise, ancienne directrice adjointe de la rédaction de Marianne et de L’Obs, a soutenu avec énergie la thèse selon laquelle personne n’aurait traité Finkie de « sale Juif ».
    En conséquence de quoi, les compliments à son encontre consistant à conclure, après mûre analyse, qu’il n’était qu’une « grosse m… sioniste » ne constituaient qu’une critique parfaitement légitime de l’État d’Israël, et il serait tout à fait malhonnête (et typique de la fourberie des youpins) d’y voir la moindre trace d’antisémitisme.
    Le fait qu’une personne ayant autant de pouvoir et de surface sociale qu’Aude Lancelin puisse soutenir en public une thèse pareille doit être lié à ce sondage IFOP, qui révèle que la moitié des Gilets jaunes croient à l’existence d’un « complot sioniste mondial ». Donc une masse de Français qui va bien au-delà des musulmans ou même de l’extrême gauche (*).
    Il n’y a pas que les gens qui posent les bombes, et émasculent les « Français innocents » au Bataclan (pour reprendre une formule célèbre, consécutive à un autre attentat islamique) (**). Il y a aussi ceux qui propagent les idées légitimant les actes des premiers. Ils ne se recrutent pas seulement chez les musulmans, pas seulement à l’extrême gauche, pas seulement à l’extrême droite, pas seulement chez les sans-dents, pas seulement chez les élites. Ils sont partout, si je puis me permettre cette formule.
    Et c’est partout qu’il convient de les dénoncer.
    ______
    (*) Constatation frappante : le même sondage IFOP-Fondation Jean-Jaurès qui vient de révéler 50 % d’antisémites parmi les Gilets jaunes (ils croient à un complot sioniste mondial) a fourni le chiffre-témoin de la moyenne des Français qui pensent la même chose : 22 %. C’est exactement la même proportion de 22 % des Français qui pensaient, en 1977, que les Juifs français n’étaient pas aussi français que les autres (sondage Louis-Harris-L’Express).
    (**) Je rappelle que le massacre du Bataclan était un attentat antisémite. Dans l’esprit malade de ses organisateurs, le Bataclan était une cible juive, parce qu’il avait été dirigé, à une époque, par un Juif, et parce qu’il avait hébergé une soirée de gala au bénéfice de l’armée d’Israël. Ce fait a été très peu souligné, et pourtant il accrédite, hélas ! le proverbe selon lequel le Juif est le canari dans la mine.

  45. Philippe Goulard

    Il n’est pas étonnant que ce qui s’est passé l’ait été au cours de manifestations des GJ. Non pas que les GJ soient antisémites, mais, indirectement, du fait de leurs revendications.
    En effet, celles-ci tendent en l’avènement d’une société plus égalitaire, ce qui en soi n’est pas illégitime.
    Cependant, l’égalitarisme répond plus à des sentiments de haine de l’autre que l’amour du prochain. La convoitise et la jalousie exacerbent le sentiment de différence avec ceux qui ont la fortune (stéréotype malheureusement toujours présent pour notre communauté juive) et une place plus enviable dans la société.
    Ce souhait égalitaire des GJ honnêtes a libéré les instincts les plus vils : outre les violences « habituelles », l’antisémitisme historique de l’extrême droite est venu se fondre avec celui historique aussi de l’extrême gauche et maquillé en antisionisme par calcul politique, flattant la communauté musulmane salafiste.
    L’irresponsabilité des GJ, novices dans l’organisation de leurs manifestations, a garanti l’impunité des antisémites qui y participaient.

  46. Michelle D-LEROY

    @ Achille
    « Ainsi donc l’auteur des insultes à l’encontre d’Alain Finkielkraut s’appellerait Benjamin W.
    Les médias ne donnent pas son nom, mais il est plutôt rare de trouver un islamiste qui se prénomme Benjamin et dont le nom commence par un W.  »
    Il est tout de même dommage que depuis des jours on nous parle d’Eric Drouet, de Maxime Nicolle, de Christophe Dettinger et qu’on n’ait pas le droit de connaître le nom de Monsieur W. !
    Toutefois, parce que tout se sait, nous savons que c’est un converti qui se fait appeler Souleyman plutôt que Benjamin, le politiquement correct est de taire son nom… pas de stigmatisation tout de même !
    Le fait même de ne pas vouloir voir l’antisionisme comme un antisémitisme et une détestation des juifs telle que cela aboutit à des agressions, résulte de la même approche. Car nous savons que c’est bel et bien un nouvel antisémitisme qui amène à des agressions verbales ou physiques contre les juifs, comme on l’a vu récemment. Pas d’amalgame, surtout pas de vagues, qui pourraient punir non seulement des anti-Israël viscéraux défendant la cause palestinienne et les frères Arabes mais aussi pas mal de gens de gauche.
    On l’a vu hier, il valait mieux interdire la manifestation au RN mais pas à LFI et pourtant ces derniers temps, c’est bien de ce parti que les vociférations et insultes anti-juives ont fusé dans les manifs. Si les juifs eux-mêmes trouvent cela normal, nous n’y pouvons rien.
    Le Président va faire un discours ce soir au dîner du CRIF. Je pense qu’il pourra annoncer de nouvelles mesures, comme il en a l’habitude, pour sanctionner les fachos (c’est-à-dire ses simples opposants de la droite conservatrice) et modérer les sanctions envers les néo-antisémites, le contraire ferait trop de vagues. On a l’habitude maintenant de son fonctionnement.
    @ Alain Debayle
    Benalla a été incarcéré, en cellule V.I.P. tout de même ! comme les grands de ce monde.
    Benalla à la Contrescarpe tapant sur des manifestants utilisait juste des méthodes de dictatures. Et ce ne serait pas grave. Ben voyons !
    Mais dans quelle France sommes-nous ? Un proche du Président qui fricote avec des mafieux de puissances étrangères à des fins personnelles, qui se moque ouvertement de la Commission du Sénat, ridiculisant nos institutions et la République avec semble-t-il le soutien implicite du Président himself, voilà de quoi donner un très mauvais signal à tous les petits malfrats de ce pays qui se croient tout permis en toute impunité.
    Je ne vois pas pourquoi on pleurerait sur le sort d’un petit fanfaron prétentieux, entremetteur à ses heures, profiteur de sa fonction et de sa proximité avec la plus haute fonction de l’Etat, venu en découdre lors d’une manifestation. Juste parce qu’il détiendrait des secrets d’Etat du fait d’avoir suivi, écouté, assisté à des entrevues entre le Président et des hôtes étrangers ou mêmes français et que maintenant ce même Président n’aimerait pas que certaines conversations fuitent dans la presse. Forcément un Président a des secrets mais à lui de choisir ses proches collaborateurs en conséquence.
    C’est insupportable le signal que certains voudraient faire passer en laissant passer des faits graves, s’apparentant à une affaire d’Etat. Les mêmes qui n’ont pas de mots assez forts contre le mouvement initial des Gilets Jaunes, des gueux qui osaient réclamer un peu de justice sociale.
    La France, ses institutions, les politiques en place sont déjà suffisamment affaiblis par toute sorte de faits divers, d’un manque d’autorité évidemment et d’une justice qui parfois semble déjà très inéquitable pour qu’on ne vienne pas minimiser des faits bien condamnables. Cela rajoute à la colère, à la haine, au sentiment d’injustice déjà très fort actuellement.

  47. @ Alain Debayle | 20 février 2019 à 10:24
    J’ose croire que c’est de l’humour ou alors vous êtes un petit soldat de LREM venu nous chanter la messe de votre paroisse.
    En même temps Manu a dit publiquement « S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. Celui qui a été au courant et a validé l’ordre, la sanction de mes subordonnées, c’est moi et personne d’autre.
    S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher. »
    J’attends donc que l’on punisse le véritable responsable des agissements d’Alexandre, le Zorro de la Contrescarpe, l’emprunteur de colifichets de la police (arme et brassard), le voleur de passeports diplomatiques (5), bref, votre ami.
    En même temps Manu-le-bravache on ne peut pas « aller le chercher » mais ça, avant de le dire il le savait déjà car il est TRES intelligent comme ils disent.
    Donc après les honnissures contre ce brave Finkielkraut nous avons « Benalla le retour » saison 1, épisode 5, ou 6 je n’arrive plus à suivre.
    Demain ce sera le décryptage du mêêêrveilleux discours de Manu devant le CRIF.
    Après-demain retour aux affaires d’Alexandre.
    A la mi-mars nous aurons le déballage du Grand Barnum qui nous amènera jusqu’à mi-avril.
    En mai tu fais ce qu’il te plaît.
    En juin yaura le marronnier du bac et hop, dès le 15 juin commentaires sur le départ en vacances des juillettistes (stabiloté en rouge).
    Je n’invente rien c’est sur l’agenda de d’Alexis Kohler le secrétaire, le pendant de mademoiselle Michu secrétaire du Directeur du Carouf de Berck qui, elle aussi surligne au stabilo tout les trucs importants sur l’agenda de son patron.
    Vivement le mois d’août !
    —————————————————–
    @ Florence | 20 février 2019 à 10:16
    Achille est avant tout bon Français, donc quelqu’un qui se prénomme Benjamin ne peut être mauvais. La preuve ? Griveaux.
    Dans quelque temps la France va rapatrier des djihadistes ayant mené une guerre terroriste contre la France et les Français mais, comme dit Castaner, « ils sont Français avant tout »…
    Du coup Achille va pouvoir faire le tri dans les prénoms de ces Français et Françaises avec enfants rapatriés (une centaine) pour trier le bon grain de l’ivraie, c’est-à-dire ceux qui ayant un prénom des saints de la bible n’auront pas pu combattre aux côtés de Daech, et ceux qui ont un prénom tels Moktar, Amédy ou Mohamed il concédera qu’ils ont pu, éventuellement, avoir été combattants ; SAUF si Castaner dit le contraire.
    La vie est simple en Achillie 😀

  48. Cher Philippe,
    Tous les médias parlent des « loups noirs » du bout des lèvres.
    Nous ne connaissions pas l’existence de ce groupe d’activistes et nous avons cherché de quoi il s’agissait.
    Nous sommes tombées sur quelques sites qui prétendent sans anonymat que la meilleure façon de rendre l’Alsace libre serait de « buter Macron », source Facebook du groupe des « loups noirs » et quelques membres rajoutent qu’une « France libre est une France sans juifs ».
    Les membres sont supposés se réunir à chaque pleine lune pour profaner et se venger de la France résistante et du Général Charles de Gaulle.
    Des cérémonies d’hommage sont pratiquées à l’honneur de certains membres aujourd’hui décédés, mais un des membres fondateurs réécrit l’histoire de l’Alsace à l’attention des jeunes, entourés de magnifiques chiens-loups noirs, histoire de revivifier certaines légendes alsaciennes.
    Sur ces sites, les Alsaciens se battent en trouvant monstrueuses les profanations de tombes juives, d’autres prétendent que ce ne sont pas les « loups noirs » qui ont profané les sépultures mais les « loups gris », qui semblent connus puisque personne ne demandent qui ils sont et que les « loups noirs » ne feraient pas de fautes d’orthographe.
    A observer le nombre de profanations, il est possible de constater que de nombreux cimetières alsaciens ont connu la même dévastation et que la justice a tout simplement banalisé l’immoralité et la monstruosité de tels actes criminels.
    Qu’auraient fait les juges d’outre-tombe ?
    Nous ne le savons pas, mais nous pouvons voir que certains magistrats actuels prennent la gravité des faits par-dessus leur robe.
    Les enfants de la pensée résistante de Charles de Gaulle pourraient bien sortir leurs crocs blancs si la justice se défroque du droit.
    Nous avons suivi avec beaucoup d’attention la présentation du travail du Sénat que nous remercions de son travail précis et factuel.
    Madame Nicole Belloubet aura beau agiter sa crinière pour défendre son Roi lion, il est clair qu’elle doit réétudier la définition de la séparation des pouvoirs et que tout le monde a compris que ses tentatives de pression pour protéger le garde du corps armé de Macron ne serviront à rien.
    En le défendant, elle sort de son devoir de réserve et casse la séparation des pouvoirs. Elle a dévoyé le travail de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, ce qui ne lui donne plus de légitimité. Et plus elle s’acharne à cajoler son maître à penser, plus elle le fragilise.
    Les médias continueront de poser les questions à la justice et ils disposent maintenant d’un document très précis avec témoignages sous serment, ce qui ne permettra plus d’éluder les défaillances.
    Plus la vérité mettra de temps à éclore et plus les institutions seront fragilisées.
    Il ne faut pas prendre les Français pour 67 millions d’abrutis !
    Quant aux textes de lois supposés sécuriser le vivre-ensemble, ils seront écrits mais resteront lettre morte parce que la haine et le vivre-ensemble sont deux mondes opposés.
    Quand quelqu’un a pour but de vous tuer, vous ne pouvez ni tendre l’autre joue, ni raisonner, ni pardonner, ni proportionner votre réponse.
    françoise et karell Semtob

  49. Les partis politiques français, à l’exclusion de la droite, utilisent l’antisémitisme comme clé de voûte de leur maintien au pouvoir.
    C’est un leitmotiv : taisez-vous car vous êtes antisémites et le simple fait de prononcer dans un phrase le mot « juif » est considéré comme de l’antisémitisme.
    On sait très bien que le peuple de France n’est pas plus antisémite qu’un autre peuple, mais il est convenu, dans les hautes sphères politiques, que pour faire taire ce satané peuple il faut lui faire peur et comme un chien craint le bâton, le peuple a été éduqué, depuis quelques dizaines d’années, à la peur d’être traité d’antisémite.
    Et cela va durer encore pendant des décennies jusqu’au moment où l’Europe de l’Ouest sera totalement musulmane.
    La morale de cet histoire c’est que les dirigeants politiques n’ont aucun sens de l’honneur, aucune vision à court et moyen terme des conséquences de leurs décisions et n’obéissent tous qu’à un Dieu : l’argent qui n’a pas d’odeur.
    L’évolution des peuples ne se produit que lors des bouleversements des régimes politiques !

  50. Catherine JACOB

    @ Alain Debayle | 20 février 2019 à 10:24
    « Pour ma part, j’ai vu AB soumis à la question devant la commission du Sénat, et ce jeune homme de 27 ans, je l’ai trouvé admirable dans son calme et sa capacité à s’exprimer, même éblouissant, selon l’expression d’Alain Minc. »
    ‘Soumis à la question’ ? Hum, je pense qu’il n’y a pas dans votre utilisation de l’expression le côté humoristique de son utilisation dans la présentation des émissions de sa chaîne YouTube par notre hôte et c’est donc un bien grand mot eu égard à son sens ordinaire qui est celui-ci, qui se rattache au sens n°7 décrit ICI :

    Cela dit, je veux bien croire que celui qui a, de sa propre initiative, molesté des manifestants sous couleur d’aider les forces de l’ordre, a été bien briefé et qu’il apprend vite.

  51. @ Catherine JACOB
    « La loi s’occupe des faits, la parole étant l’un d’eux, la non parole n’en étant pas un. »
    Mais il y a néanmoins quelques exemples de gens qui ont été condamnés non pas sur ce qu’ils ont réellement dit, qui était souvent de nature anodine si n’importe qui d’autre l’avait dit, mais pour ce qu’ils étaient supposés avoir voulu dire.
    Nous sommes donc en pratique en plein dans le domaine du procès d’intention et de la justice de la pensée.
    ————————————————–
    @ breizmabro
    « Dans quelque temps la France va rapatrier des djihadistes ayant mené une guerre terroriste contre la France et les Français mais, comme dit Castaner, « ils sont Français avant tout »… »
    Rappelons tout de même qu’ils ne sont plus Français, légalement et de leur propre volonté.
    Donc le terme « rapatrier » n’a pas de sens.
    Je sais, c’est triste de perdre de si charmants compatriotes
    Ensuite, tous ces irresponsables qui nous gouvernent qui versent des larmes de crocodile sur un antisémitisme dont ils sont pourtant les premiers responsables veulent encore en rajouter une couche en envisageant de faire entrer en France au moins une centaine de gens dont tout porte à croire qu’ils sont des antisémites de première classe jusqu’aux oreilles…
    Aux fous !

  52. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir 20/02/19 16:56
    Figurez-vous que l’on a compris depuis longtemps ce que vous êtes, mais souffrez que d’autres ici disent à leur tour et à leur façon ce qu’ils sont, parlent de leur expérience, leur métier, les idées auxquelles ils croient sans se faire systématiquement reprendre, vilipender, moquer et taxer de marxisme ou de bêtise par un monsieur je sais tout !
    Ce qui s’appelle la tolérance et constitue un préalable à tout dialogue équilibré et fécond…
    A l’approche de Pourim montrez-vous un peu plus à l’écoute et généreux à l’égard des autres. Vous verrez, ça fait du bien.
    Esther (mon second prénom)

  53. Le vieux Le Pen a prononcé un florilège de phrases antisémites. Au surplus, il s’imaginait faire de l’humour avec son « Durafour crématoire ». Il a bien ensemencé des graines de haine.
    Une question se pose. Est-ce que son parti légué à sa fille est totalement débarrassé de la tare antisémite ? L’organisateur du rassemblement de la place de la République, Monsieur Olivier Faure, n’en est pas convaincu puisqu’il n’a pas invité le RN (ex-FN). Olivier Faure est loin d’être un écervelé. Si le RN a été ostracisé, c’est que Monsieur Faure avait ses raisons. Certes Madame Le Pen a fait le ménage, mais il reste encore de la poussière et des souvenirs douloureux.
    On pourrait aussi questionner l’extrême gauche dont l’ambiguïté sur le sujet met mal à l’aise. Les dénégations de Mélenchon et sa verve ne sont pas de nature à convaincre.
    Il faut une condamnation ferme.
    Cela étant, les propos les plus haineux proviennent d’un islamiste radicalisé pour qui ‘la France est à nous’ (aux islamistes ?) ; elle n’est donc pas à Finkielkraut !
    Un ministre israélien invite les Juifs à rejoindre Israël. Imaginons que l’Académicien Alain Finkielkraut quitte la France, nous aurions l’air de parfaits imbéciles.
    Alors il convient d’agir.

  54. L’inculture est le lit rêche et froid dans lequel sont conçus et grandissent les brutes ignobles, cela nous le savons…
    Ailleurs, dans le berceau douillet, bordé de pages de livres majestueux, augustes et vénérables, l’enfance candide se balance sous la pluie de promesses solennelles et lumineuses, mais c’est en vain !
    Car, là aussi, silencieusement, la grande et puissante ignominie prépare son vacarme, de sa bouche vicieuse elle appelle et sa voix suave enivre, elle attise les rancœurs et alors s’agite l’homoncule, furieux et fulminant, persuadé d’être un héros !

  55. « Les deux amours de la communauté juive… et les conséquences »
    Dans votre billet cher P. Bilger, une phrase sur la situation en France qui demande une extension historique dont l’effet n’est pas mince. Je rappelle votre phrase :
    « L’antisémitisme et le racisme ne sont que l’expression au comble, d’une société qui a perdu ce respect élémentaire du savoir vivre ensemble et donc de la loi qui protège, qui le sauvegarde. »
    C’est trop court cher P. Bilger comme seule explication dominante : d’une part à cause de l’émergence depuis vingt ans de l’antisémitisme islamo-gauchiste (objet de mon intervention du 19/02 20:30) et d’autre part l’oubli total de l’existence du conflit Israël/Palestine dont la queue de comète passe par la France.
    La communauté juive de France a deux amours : la France et Israël. Toujours se souvenir de l’antique prière de tous les juifs comme le rappelait le général de Gaulle dans une conférence de presse célèbre : « l’année prochaine à Jérusalem ». Mais les prises de position juives affichées en France sur Israël et la Palestine ne restent pas sans conséquences.
    Depuis la création de l’Etat d’Israël et notamment depuis les années cinquante/soixante, et au nom de cet amour pour Israël, les intellectuels juifs ont commencé à intégrer dans les discussions intra-françaises, des éléments de la politique intérieure et extérieure de l’Etat d’Israël.
    Avec le développement de la presse pendant les années suivantes et notamment des news hebdomadaires tels que L’Express, le Nouvel Observateur puis Le Point et aussi dans les journaux comme Le Monde et Libération, ce sont de pleines pages de discussions et d’informations sur le conflit israélo/palestinien qui occupent l’espace intellectuel français.
    Pendant ce temps, le développement d’Internet, des réseaux sociaux et parallèlement la possibilité depuis une vingtaine d’années de recevoir pour les 5 à 6 millions d’Arabes, les chaînes de télévision en provenance du Moyen-Orient avec leurs informations dirigées, leur permettent de vivre en direct les conflits autour d’Israël.
    Nous sommes au moment historique où les juifs français comme les arabes français vivent en direct et tous les jours les haines du Moyen-Orient contre Israël. Tous ces phénomènes se télescopent, s’amplifient, se durcissent, imprègnent les inconscients collectifs et débouchent sur des haines qui sont les transferts d’un conflit distant de cinq mille kilomètres.
    Cette haine ente les deux communautés sémites de France s’accentue chaque année !
    C’est dans le sens de cet antagonisme que la phrase de Raymond Barre prenait sa justification, après l’attentat de la rue Copernic « un attentat mortel… qui a frappé des Français innocents ».
    C’est pourquoi cher P. Bilger « le respect du savoir vivre ensemble » n’est pas à la hauteur de la tâche qui attendrait un président courageux : ce sont des mesures colossales contre l’islamisme qu’il nous faut. Sinon, je n’ose penser où cette haine entre deux communautés va nous mener.
    Cordialement.

  56. @ sbriglia | 20 février 2019 à 15:04
    « Lionel Dumont, Richard Robert, Hervé Loiseau, Christophe Cazé »
    J’avoue que j’avais oublié les noms de ces individus.
    Ainsi donc des Français « de souche » peuvent aussi devenir des djihadistes.
    Le danger ne vient donc pas de l’extérieur comme veulent nous le faire croire MLP et ses sbires.
    Nous avons nos propres « usines à islamistes » en France. Reste maintenant à savoir comment nous en sommes arrivés là.
    Vous avez peut-être une réponse: l’enseignement politisé de nos enfants, les réseaux sociaux, la ghettoïsation des banlieues, c’est ça ?

  57. @ boureau | 19 février 2019 à 20:30
    « Je tiens pour sûr qu’E. Macron tiendra vis-à-vis de ce fascisme arabo-musulman, la même politique bisounours social-démocrate que F. Hollande. Électoralisme et mondialisme obligent. »
    Évidemment. Fort heureusement, les fils à la manœuvre sont de plus en plus gros, c’en est devenu de grosses ficelles désormais bien visibles.
    « Les organisateurs de cette manifestation auraient montré plus de courage s’ils l’avaient organisée à Gennevilliers ou Saint-Denis. Le courage politique a des limites. »
    Je n’imagine pas cette manifestation (qui ne serait d’ailleurs jamais validée par le gouvernement) sans dégâts collatéraux. Ce serait d’ailleurs une provocation majeure.

  58. @ Achille
    Je me demande bien pourquoi je devrais avoir honte de détester l’antisémitisme d’où qu’il vienne. Vous pouvez toujours vous cacher derrière l’antisionisme, on a bien compris ce que vous êtes.
    Emmanuel Macron est d’accord avec moi. Pour lui, «l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme».
    Cela va être dur pour vous de rétropédaler, hein !
    http://www.lefigaro.fr/politique/2019/02/20/01002-20190220ARTFIG00356-la-france-va-integrer-l-antisionisme-a-sa-definition-juridique-de-l-antisemitisme.php
    @ Valéry
    Ne nous faites pas le coup de la critique de la politique d’Israël qui serait interdite. La politique d’Israël est critiquée matin, midi et soir. Il n’y a pas de problème avec ça.
    Les Israéliens qui appartiennent à l’opposition au Premier ministre israélien actuel ne s’en privent pas. Sont-ils pour autant des antisionistes ? Bien sûr que non. Alors arrêtez de vous moquer du monde avec l’antisionisme.
    J’en ai assez de tous ces hypocrites qui n’osent pas assumer leur antisémitisme. Qui est dupe ? Personne. Vos masques sont totalement transparents.

  59. Catherine JACOB

    @ Exilé | 20 février 2019 à 20:40
    « Mais il y a néanmoins quelques exemples de gens qui ont été condamnés non pas sur ce qu’ils ont réellement dit, qui était souvent de nature anodine si n’importe qui d’autre l’avait dit, mais pour ce qu’ils étaient supposés avoir voulu dire. »
    La différence me paraît être que dans le cas qui nous occupe on assisterait à la création d’un mot tabou qu’on aurait à cet effet vidé de son sens initial pour n’en conserver que le sens investi par un emploi tardif marginal, et légiférer sur le langage n’est jamais une bonne chose, comme en témoigne l’écriture inclusive qui s’impose comme dans n’importe quelle dictature, sans rime ni raison au détriment du génie de la langue, sans compter qu’il faudrait créer un nouveau mot pour désigner tout ce dont on aurait par décret désinvesti le premier.
    « Aux fous ! »
    Comme vous dites.

  60. @ Florence
    « Arrêtez de vous moquer du monde avec l’antisionisme.
    J’en ai assez de tous ces hypocrites qui n’osent pas assumer leur antisémitisme. »
    Pardon ? je n’ai pas écrit une fois le mot antisionisme dans mon commentaire. Vous lisez les commentaires ou, peu importe le retour, vous continuez à répandre votre dada et étiqueter tout le monde « raciste » pour faire joli ?
    J’essayais d’expliquer à qui aurait encore un peu de bon sens – ce n’est pas votre cas apparemment – que la politique extérieure d’Israël dans sa région, catastrophique sur tous les plans, a créé une haine légitime, et que, du coup, ce face-à-face qui s’exporte sur tous les continents à travers l’immigration a des racines bien plus complexes que cet « antisionisme » de bazar. Tiendrez-vous responsables les Français vociférant sous l’occupation allemande d’un quelconque « racisme » ? Où est la différence, expliquez-la-moi.

  61. @ Florence | 20 février 2019 à 23:30
    Mais je le déteste autant que vous l’antisémitisme. Comment faut-il que je vous le dise ?!
    Tout dépend maintenant ce que l’on entend par antisionisme.
    Si c’est contester l’existence d’Israël, il est évident que je ne suis pas antisioniste.
    Si c’est contester la politique du pouvoir actuellement en place dans ce pays qui ne fait rien pour qu’un espoir de paix existe un jour au Proche-Orient, alors, dans ce cas, vous pouvez m’accuser d’antisionisme. Peut-on considérer ceci comme un délit ? Certainement pas dans un pays comme la France.
    Je vous ferai remarquer que dans l’article que vous avez joint, EM a demandé la dissolution de trois associations d’extrême droite, dont Bastion Social.
    «La honte doit changer de camp», a martelé le chef de l’État, ajoutant, ému: «Nous sommes chez nous. Nous tous.» Cette déclaration entendait répondre au slogan «On est chez nous», largement scandé dans divers rassemblements d’extrême droite depuis plusieurs années.
    Contrairement à vous et tout comme EM, je vois les deux formes de l’antisémitisme et non pas le seul antisémitisme (et antisionisme) islamiste.
    Donc aucun rétropédalage en ce qui me concerne.
    @ Michelle D-LEROY | 20 février 2019 à 18:07
    « Il est tout de même dommage que depuis des jours on nous parle d’Eric Drouet, de Maxime Nicolle, de Christophe Dettinger et qu’on n’ait pas le droit de connaître le nom de Monsieur W. ! »
    Les médias ont finalement consenti à donner le nom de ce monsieur. Il s’agit de Benjamin Weller. Un pur nom alsacien.
    D’un autre côté, il était difficile pour les porte-parole des Gilets jaunes de garder l’anonymat lors de leurs prestations devant micros et caméras.

  62. Nul, complétement nul. Votre pire article selon moi, l’amalgame Gilets jaunes/antisémitisme est une preuve de votre indigence élitaire à résoudre les problématiques des Gilets jaunes sans les diaboliser.
    Chaque semaine ils sont un nouveau diable, à force ils cumulent tout…
    Instrumentalisés par des groupes d’extrême droite,
    instrumentalisés par des groupes d’extrême gauche,
    instrumentalisés par des puissances étrangères,
    instrumentalisés par des homophobes xénophobes,
    chaque semaine les élites changent de monture… puis on rajoute un autre diable. Crétin !
    On n’en a rien à faire de Finkielkraut insulté de sioniste, on s’en tape de lui, c’est l’intolérance des élites qui cause notre soulèvement.
    On s’en tape des dîners du CRIF, des articles entre intellos, votre monde élitaire est rejeté pour sa forme puante et son fond inefficace. Vous êtes nuls comme élites, pas des sales juifs, des sales nuls. Pas des sales intellos, des sales nuls. Pas des sales politiques, des sales nuls.
    Nous voulions de la considération, nous avons eu vos insultes élitaires.
    Nous allons briser votre classe sociale, peu importe juif élitaire ou goy élitaire, nous vous briserons pour votre élitisme obtus, on se fiche complètement des médailles que vous portez, étoile, croix ou autre.
    C’est votre intolérance mentale et votre grossièreté verbale que nous visons.
    Vos postures anti raciste-homophobe on s’en tape, c’est votre inefficacité qui est notre problème. Les élites de France sont bêtes, peu importe le thème, c’est structurel, vos modes de pensée sont bêtes et, mécaniquement, vos modes d’action sont inefficaces car irréalistes.
    Simple: vos théories (toutes) ne fonctionnent pas (aucune) dans le monde réel.
    Si vous avez de l’influence, passez le message à Macron:
    Rien à faire des articles-débats-dîners mondains-postures-comités-sciencespo.
    On veut des efficaces au pouvoir, on ne veut plus de nuls au pouvoir. Point.

  63. La liberté diminue comme peau de chagrin.
    D’abord, on a interdit de dire ceci ou cela. On n’a pas pu nier l’existence du génocide subi par les Juifs ou parler de manière antisémite dans l’ambition, à mon avis exagérée, que cela empêcherait d’autres génocides, des mêmes ou d’autres. Or non, il y a eu le Rwanda en Afrique, et, le cas est plus discuté, mais semble-t-il aussi en ex-Yougoslavie.
    On va dire que cela n’arrivera pas dans l’Union européenne ? Il faudrait encore qu’elle survive : à force d’être de moins en moins légitime, la chose est loin d’être sûre.
    On dira que la France n’admettra jamais… Rapport de force, la France occupée s’est soumise, je ne vois pas pourquoi la France infectée par l’Islam ne se soumettrait pas aussi.
    Car les Français n’aiment pas la liberté. Le croire, c’est tomber dans la légende. La Révolution enfante la Terreur puis un dictateur militaire, son neveu aussi peut gouverner, et comme décidément, la France est un patrimoine héréditaire, on a droit à des retours de royauté.
    A part ça, il y a Vichy, et le régime actuel, sans équilibre des pouvoirs et avec une liberté d’expression déclinante.
    Si on voulait être libre, on n’admettrait plus d’autres musulmans sur notre sol. Si on voulait sauver les juifs aussi.
    Bien sûr, des Français tout ce qu’il a de plus gaulois tombent dans l’Islam voire dans l’islamisme. Et alors ? Quand on a le Sida, il n’est pas conseillé pour autant de se réinfecter.
    La France n’existe pas pour l’Islam, nous n’avons pas mission de créer un Islam de France – et pourquoi pas du monde ? -, de réformer une religion. Les religions ne sont jamais, à des degrés divers, que des maladies qui se prennent pour des remèdes.
    Et nous ne sommes pas le paillasson du fanatisme.
    Ni même des professeurs.
    Nous ne sommes que des gens qui aimons nous voir en professeur pour échapper à cette vérité : nous devrions être des élèves.
    Et de quoi et de qui ? De la liberté et de ceux qui vivent depuis plus longtemps que nous de manière ininterrompue au sein de la liberté, comme les Anglo-Saxons et les Suisses, ou qui se sont battus avec autrement d’énergie pour elle, comme les Polonais.
    Les Américains pourraient se permettre le luxe de musulmans. Pas nous, qui leur sommes tellement inférieurs en amour de la liberté, institutions.
    Oui, institutions, pas de Jupiter là-bas, une Constitution avec Premier amendement sur la liberté d’expression.
    Si nous devions changer de Constitution, copions cet amendement. Je sais, imiter est vexant, cela prouve qu’on s’est trompé, qu’on doit apprendre de plus savants.
    Nous avons pris, je reprends cette expression d’un contexte que je désapprouve si je salue en passant l’intelligence de Hayek, « la route de la servitude », en ce qui concerne la liberté d’expression.
    On fit une exception pour protéger les juifs, d’autres victimes demandèrent leur part du gâteau du privilège d’immunité, et l’exception tendit à devenir la règle, toute minorité étant protégée, sauf si on en a oublié, c’est possible… Pourquoi ne reconnaît-on pas le génocide subi par les Vendéens, qui fut la matrice des autres, par exemple ? Mais bon, toute liste comporte ses trous, et faire les courses est une corvée.
    Mais cela ne suffit pas, à présent, on va chercher sous les mots si les gens ne pensent pas de vilaines choses, ainsi, allons jusque-là, antisioniste peut-il vouloir dire contre le fait qu’on fasse payer aux Arabes le crime allemand au lieu que c’est un bout d’Allemagne qu’on aurait dû donner aux victimes ?
    Cela veut-il dire déplorer ? Et se dire que vive un rapport de force favorable, sinon pourquoi les Arméniens n’auraient-ils pas pris la France, les Tutsis la Suisse ou les Vendéens le Royaume-Uni ? Oui, pourquoi, si quand Fritz s’attaque à David c’est Mohamed qui doit payer, pourquoi pas d’autres répartitions aussi hasardeuses ?
    Ou antisioniste, est-ce que c’est une quenelle verbale qui signifie forcément antisémite ?
    Nous tombons dans la casuistique, et en plus pour l’expression d’opinion… Combien nous avons dégénéré ! Et pour quel résultat face à un pays de libre expression comme l’Amérique, est-ce d’Amérique ou de France que fuient des Juifs ?
    Bien, après l’expression d’opinion interdite, certes pour défendre les gens, « antisioniste » sera l’arbitraire promu dans ce but.
    L’inquisition des pensées deviendra la norme, pour cela et pour d’autres choses comme on l’a vu sous la pression de la concurrence des victimes, pour d’autres victimes que les juifs, ce n’est pas ce qui manque. L’inquisition des pensées plaira aussi à ceux qui veulent l’ordre à tout prix, vive pré-crime, vive les gens qui croient empêcher les transgressions à la loi comme ça, vive les gens qui ne veulent pas de masque aux manifestations ou sur Internet, ils diminuent la liberté de tous les côtés.
    Et, si on suit la logique de la situation, on développera des technologies à vrai dire déjà émergentes, qu’on implantera à tout le monde, pour savoir ce que tout le monde pense tout le temps.
    Il pourrait y avoir un compte des pensées comme il y a un compte des comportements ainsi qu’ils s’installent en Chine, carotte et bâton en dehors même de la loi et dénonciation à tous des déviants.
    Je dis qu’il faut s’attaquer au mal à la racine, bien sûr, empêcher la nouvelle atteinte à la liberté, la création du délit d’antisionisme, et trancher d’un coup le chaos de lois liberticides en les supprimant et en recopiant le Premier amendement de la Constitution américaine.
    Ce n’est pas si difficile, on n’est pas dans la liberté ou la mort mais la liberté ou la vanité.
    Il faut prendre sur soi, et toujours imiter les gens où ils sont meilleurs que nous.
    Entre les Arabes trop souvent pleins de ressentiment meurtrier envers ceux qui les dépassent et les Japonais imitant sans fin les meilleurs à devenir les meilleurs, on ne pourra pas toujours finasser.
    Choisissons nos modèles et la liberté tant qu’il en est encore temps.

  64. Robert Marchenoir

    Encore une démonstration de la profonde hypocrisie du concept d’antisionisme.
    Quel est l’un des pires ennemis de ceux qui se désignent eux-mêmes comme antisionistes, l’homme qu’ils passent leur temps à diaboliser ? George Soros.
    Quel est l’un des antisionistes les plus actifs et les plus puissants de la planète ? George Soros. Eh oui. Je rappelle que l’antisionisme, selon ses propres défenseurs, consiste à s’opposer à la politique de l’Etat d’Israël. George Soros s’oppose vigoureusement à la politique de l’Etat d’Israël. Il dépense des efforts et des fonds considérables pour qu’Israël ouvre grand ses portes à tous les immigrés d’Afrique.
    La politique de l’Etat d’Israël consiste, fort justement, à limiter sévèrement une telle immigration. Pays minuscule entouré d’ennemis, foyer millénaire et unique refuge du peuple juif, nation prospère et occidentale entourée d’un océan de misère, d’incurie et de sous-développement, Israël ne peut se payer le luxe de jouer les Bisounours à cet égard.
    En conséquence de quoi, le gouvernement israélien considère le Juif George Soros comme un adversaire de premier ordre. C’est même l’une des raisons du rapprochement du gouvernement Netanyahou avec la Hongrie, pays d’origine de Soros, qui a fait du milliardaire américain une espèce de croquemitaine national.
    Faites-moi signe quand vous entendrez Aude Lancelin, Jean-Luc Mélenchon, Alain Soral, Houria Bouteldja, Tariq Ramadan, Hervé Ryssen ou Jérôme Bourbon qualifier George Soros d’antisioniste.
    ______
    @ Mary Preud’homme | 20 février 2019 à 20:41
    De quoi parlez-vous ? Qu’est-ce qui me vaut cette agression sans queue ni tête de votre part ? Quelle est cette mystérieuse nature dont vous auriez compris depuis longtemps qu’elle est la mienne ? Qui sont les personnes à qui j’aurais interdit de parler de leur métier ? Pourquoi cela vous gêne-t-il que je dénonce le marxisme ? A l’égard de quoi voudriez-vous que je fasse preuve de tolérance ?
    Il y a quelque temps, vous m’accusiez avec un acharnement aussi idiot que diffamatoire d’être antisémite, et aujourd’hui, vous voudriez que je fasse preuve de tolérance envers l’antisémitisme ? Il faut aller vous faire passer les lumignons au contrôle technique, ma petite dame…

  65. @ fugace 20 février 19 février 2019 23:29
    « Manifestation à Saint-Denis ou Gennevilliers »
    C’était du second degré bien sûr ! Les provocations sont déjà suffisamment nombreuses sans en rajouter ! Juste pour souligner l’inanité – hélas – de la démarche.
    Cordialement

  66. W…
    Prénom.
    Benjamin, le dernier arrivé, le plus petit, le préféré de la maman (en français)
    Ben Yamin, le fils du Dieu puissant et invectiveur (en arabe maghrébin)
    Surnom. Slim, Suleyman.
    Âge. 36 ans.
    Ascendants. Père algérien, mère française. [*]
    Situation familiale. Nombre d’enfants : 5. Nombre d’épouses : non précisé.
    Situation actuelle. A la Santé, dans l’aile des personnalités où se retrouvent aussi Benalla, Crase et Caccomo !
    Profession. Commerçant en téléphonie. Apprécié par ses clients !
    Formation. Ancien élève du lycée de Mulhouse.
    Religion. Salafiste non fiché.
    Goûts. Séries télé, jeux vidéo, fan de Dieudonné.
    Signes particuliers. Yeux Bleus. Cheveux blonds courts. Barbe courte et rare. Traces de henné controuvées. [**]
    Faits reprochés. Benjamin W. se serait retrouvé par hasard, en compagnie de sa bande de copains accompagnés par une meute de caméramans professionnels, au pied de l’immeuble, domicile de AF, au moment où ce dernier sortait pour aller acheter des cigarettes.
    Des péripéties qui s’ensuivirent furent à l’origine d’un ébranlement national qui rappela Carpentrasse et Charlie Hebdo !
    [*] L’individu est un « métis » franco-algérien. Une nouveauté si l’on se remémore que durant les 130 années de l’Algérie française les communautés vécurent dans la séparation et l’ignorance totale les unes des autres alors que l’on constate aujourd’hui une grande appétence des Algériens pour les femmes françaises !
    [**] Certains observateurs déclarèrent immédiatement qu’il s’agissait d’un individu de race sémitique malgré ses caractères nordiques affirmés. Sans doute ont-ils été égarés par des réminiscences livresques sur ces lointains descendants d’une légion romaine d’origine aryenne que l’on retrouve disséminés dans la région de Tlemcen.

  67. Catherine JACOB

    Bon, eh bien Macron a annoncé au dîner du CRIF 2019, une définition élargie à l’antisionisme de l’antisémitisme.
    Je pense qu’il aurait été beaucoup plus inspiré de rappeler qu’il n’y a pas eu que les victimes de la Shoah parmi les victimes du nazisme et, listant les génocides de par le monde, du racisme en général, et qu’il serait bienvenu que ces dernières ne se referment pas sur le caractère singulier de leur seule tragédie.
    A mon sens, c’eût été un signal d’apaisement beaucoup plus fort que de promettre de punir et de punir encore, ce qui aura pour premier effet avant tout d’augmenter le corpus des mots tabous tout en stigmatisant de façon voilée les autres mémoires.
    Je m’attends à ce que la prochaine étape soit une mise à l’index des recherches portant sur les cultures européennes pré-chrétiennes au motif à nouveau d’une forme moderne d’un nouvel antisémitisme, ce qui paraîtrait accorder à une seule mémoire, droit de cité parmi les mémoires du malheur ; ce serait loin d’être une bonne idée et serait en premier lieu à nouveau significatif du manque de jugeote de notre époque.

  68. @ Noblejoué
    « L’inquisition des pensées plaira aussi à ceux qui veulent l’ordre à tout prix »
    Ou plutôt aux ratés qui, s’étant auto-proclamés Gardiens du Temple, se donnent l’impression d’exister en jouant aux petits kapos qui se vautrent dans la dénonciation avec une joie mauvaise.

  69. Xavier NEBOUT

    Esther Benbassa qu’on ne saurait soupçonner d’antisémitisme, et on ne saurait plus qualifiée en ce domaine, a dénoncé ce matin sur France Culture et sans ambages, l’assimilation antisionisme et antisémitisme comme résultant du lobby juif animé par Benyamin Netanyahou pour faire barrage aux critiques de sa politique criminelle contre les Palestiniens.
    On peut donc raisonnablement en déduire que selon Esther Benbassa, Macron est le candidat du lobby juif – candidat car sa candidature ne cesse de se poursuivre par sa campagne en continu (cela, ce n’est pas Esther Benbassa qui le dit).
    C’est donc sans aucune légitimité, que Macron le baratineur, Macron super marchant de vent, Macron la catastrophe, est en train d’attiser la haine des musulmans contre les juifs.

  70. Garry Gaspary

    @ Florence
    « Le sionisme est la défense du droit pour Israël d’exister. »
    Le seul droit qui puisse garantir l’existence d’Israël (selon Israël même, puisque cet Etat ne reconnaît ni le droit international, ni celui du peuple palestinien) est le droit israélien. La seule nation concernée par le droit israélien est la nation israélienne.
    Si le sionisme est l’imposition du droit israélien au monde et en particulier aux Français, alors tout Français, en tant que tel, se doit d’être antisioniste.
    Et venir prétendre que le soi-disant antisionisme soralien qui vient tordre l’Histoire au point d’affirmer que le sionisme est le père de l’impérialisme occidental et qu’il suffit d’ouvrir le Talmud pour comprendre la colonisation, ou celui de Dieudonné, qui a besoin de mettre en scène Faurisson pour sa « critique » d’Israël, ne peuvent être différenciés de l’antisionisme des Indigènes de la République qui se demande pourquoi lorsqu’un Juif se moque ouvertement de l’avenir de la population musulmane en Palestine ou en France, tout le monde regarde ses pompes, alors que lorsque c’est un musulman qui se moque ouvertement de l’avenir de la population juive en Palestine ou en France, tout le monde prétend que c’est de la racaille terroriste à enfermer ou à abattre, c’est prendre les Français pour des Gilets jaunes qui ne savent penser qu’avec leurs pieds et en plus uniquement pendant le week-end !

  71. @ jack
    « Au surplus, il s’imaginait faire de l’humour avec son « Durafour crématoire ». Il a bien ensemencé des graines de haine. »
    Si ma mémoire est bonne, il n’a fait que répondre à M.Durafour qui est lui-même responsable d’avoir abordé ce sujet pour avoir déclaré : « Il faut exterminer le Front National. »
    Je crois savoir qu’en droit le fait de répondre à une injure par une injure n’est pas condamnable.
    Si en l’occurrence il ne s’agissait pas d’une injure au sens propre, nous pouvons néanmoins estimer que le même schéma aurait dû s’appliquer pour ce qui était un droit de réponse.
    Notons au passage qu’il est curieux que personne n’ait reproché ses propos à M. Durafour.
    Mais nous savons qu’en France la devise réelle qui devrait être gravée partout est « Deux poids, deux mesures ».

  72. @ Zonzon 8h04
    « Certains observateurs déclarèrent immédiatement qu’il s’agissait d’un individu de race sémitique malgré ses caractères nordiques affirmés. Sans doute ont-ils été égarés par des réminiscences livresques sur ces lointains descendants d’une légion romaine d’origine aryenne que l’on retrouve disséminés dans la région de Tlemcen. »
    Il existe des quantités de Maghrébins indécelables dans un pays européen. Des blonds aux yeux bleus, rousses aux yeux verts, des bruns ou des brunes au teint pâle et dépourvus de traits arabo-berbères (pommettes hautes, cheveux noirs de jais, nez parfois busqué), j’en ai vu énormément en Algérie ou en Tunisie !

  73. olivier seutet

    Le CRIF est une officine inféodée aux mouvements de droite et d’extrême droite d’un pays étranger, Israël. Pour le moins curieux que les hommes politiques (et même les présidents de la République, depuis Nicolas Sarkozy) se croient obligés de venir partager le repas de cette association : tentation électoraliste… frousse de passer pour antisémite… irresponsabilité des devoirs d’un représentant du peuple…
    Comme d’habitude, le président Macron a rajouté une perle à son collier de propos absurdes : après ceux sur la langue française qu’il n’aime pas, sur les coloniaux qui sont des criminels de guerre, sur les chômeurs qui ne se bougent pas assez, et maintenant sur ceux qui voudraient avoir une opinion sur le sionisme.
    Que le CRIF défende le sionisme, qu’il donne son accord à la colonisation de la Cisjordanie, qu’il applaudisse à la proclamation de Jérusalem comme capitale d’Israël, qu’il soit pour la réélection de Netanyahou, est son droit d’association non représentative de l’ensemble de la communauté des juifs de France ; qu’un président donne sa caution à toutes ces opinions en y prenant parole est une erreur. Qu’avait-il besoin, de plus, de vaticiner sur le sionisme qui n’est rien de plus qu’une opinion et un mouvement politique ? Bien entendu que l’antisémitisme peut sous-tendre les attaques contre le sionisme, comme les critiques de la religion juive, comme les jugements sur Netanyahou et sa clique. Et alors qui peut faire la part, qui y serait autorisé, qui aurait la capacité de comprendre les arrière-pensées ?
    Une fois de plus Macron ne maîtrise pas sa parole : vivement qu’il se taise ; je crois que je vais en faire une revendication du Grand débat.

  74. @ Achille
    Benjamin WELLER-BOUDIDA.
    Weller est le nom de sa mère française. Boudida celui de son père algérien.
    Les mots ont un sens.
    Critiquer la politique de Netanyahou n’a rien à voir avec l’antisionisme.
    Il n’y a aucun terme spécifique pour désigner la critique de Macron ou de Trump.
    Ne prenez donc pas les gens pour des imbéciles.

  75. Lorsque les musulmans de bonne foi (sans jeu de mots !) voudront bien réviser ou contextualiser la sourate 9 et son verset 30:
    « Les Juifs disent: « Uzayr est fils d’Allah » et les Chrétiens disent: « Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ? »
    Et comment ne pas s’inquiéter de la sourate 1 et ses versets : 6 « Guide-nous dans le droit chemin », et 7
    « Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. »
    Commentaire: les Juifs sont ceux qui ont encouru la colère d’Allah et les égarés sont les chrétiens…
    Cette sourate est récitée dans toutes les mosquées au moment des cinq prières.
    A bon entendeur salut !

  76. Tant que la paix entre Israéliens et Palestiniens ne sera pas définitivement conclue, l’antisémitisme et l’antisionisme continueront à opposer les partisans de ces deux peuples.
    Mais toutes les négociations pour y parvenir, malgré les prix Nobel décernés à ceux qui ont essayé de trouver un accord honorable pour les deux parties ont échoués.
    Yitzhak Rabin s’est même fait assassiner, non pas par un terroriste palestinien, mais pas un fanatique de l’extrême droite israélienne qui n’a rien à envier à celle qui sévit en France.
    Dans ce conflit les torts sont partagés entre la droite dure israélienne actuellement au pouvoir et Mahmoud Abbas qui récuse les accords d’Oslo signé par son prédécesseur Yasser Arafat. Accords qui stipulent que l’État d’Israël a droit à une existence en paix et en sécurité, mais aussi que les Palestiniens ont droit eux aussi à un territoire.
    Une paix ne peut exister que si les dirigeants des deux pays belligérants mettent tout en œuvre pour qu’elle se fasse.
    Ce n’est manifestement pas le cas actuellement et donc l’antisémitisme et l’antisionisme continueront à faire des ravages non seulement en France mais partout dans le monde.

  77. @ Catherine JACOB | 21 février 2019 à 08:14
    Je dois venir remercier Mme Jacob de ses interventions, dont la mesure, la pondération et l’intelligence me laissent croire que tout n’est pas perdu !

  78. Claude Luçon

    Trouver des chiffres sur le sujet n’est pas facile, en voici quelques-uns.
    Nombre d’actes antisémites en France. Source Le Figaro (pour les actes antichrétiens : source ministère de l’Intérieur/SCRT).
    2000 – 744
    2001 – 219
    2002 – 936
    2003 – 601
    2004 – 974
    2005 – 508
    2006 – 571
    2007 – 402
    2008 – 397
    2009 – 832
    2010 – 466
    2011 – 389
    2012 – 614
    2013 – 423
    2014 – 851
    2015 – 806
    2016 – 335 (et antichrétiens : 949)
    2017 – 311 (et antichrétiens : 1038)
    2018 – 541 (et antichrétiens : 1063)
    Les citoyens juifs représentent à peu près 1 % de la population du pays contre 45 % de chrétiens, 8 % de musulmans et 45 % sans religion.
    Dix-huit ans que le problème est connu, sans doute aussi avant, nos gouvernements auraient peut-être pu s’y attaquer plus tôt ?
    On imagine que le nombre de discours, donc de mots, est à la hauteur de ces chiffres quant au nombre de sanctions ? Bof !!

  79. Alain Debayle

    @ Mary Preud’homme | 20 février 2019 à 12:04 et autres intervenants
    Vous êtes d’une promptitude fulgurante à porter des jugements de principe sans vous appuyer sur des faits.
    Oui, le 1er Mai, j’ai vu une police impuissante devant les actions criminelles de black blocs qui avaient infiltré la manifestation syndicaliste, notamment une concession automobile en feu au rez de chaussée d’un immeuble d’habitations, en face de la gare d’Austerlitz, ce à quoi s’ajoutaient des vitrines cassées et dévalisées. Une partie de cette horde a ensuite déferlé place de la Contrescarpe et dans les rues avoisinantes, s’emparant de barrières de chantiers CPCU et de voitures en stationnement pour faire, par exemple, une barricade rue Lhomond, et des tags sur toutes les façades.
    Le 17, que j’ai moi-même appelé devant ce spectacle affligeant (j’ai des photos si vous n’êtes pas convaincue), était aux abonnés absents !
    Le samedi 16 février, vous avez pu voir aussi bien que moi l’agression verbale dont a été victime Alain Finkielkraut, sous les yeux d’une police impuissante à exfiltrer immédiatement ces individus haineux, tant elle devait craindre un déferlement de violence.
    Libre à vous de choisir sans discernement le camp des manifestants qui se font « tabasser », mais dans ces deux cas, c’était la violence et la haine qui s’exprimaient, et pour ma part, je préfère ceux qui s’élèvent contre de telles manifestations.
    Or, s’il ne s’était pas impliqué dans un acte de civisme dont la plupart se détournent aujourd’hui, tout ce que vous dénoncez à la suite n’aurait pas fait surface et, pour ma part, je pense qu’AB ne peut être classé, de façon aussi expéditive que le fait le Sénat, du côté de ceux qui mettent la République ou le chef de l’État en péril !
    Bien plus, par son rapport le Sénat dont on s’interroge actuellement sur l’utilité fragilise la tête de l’Etat, ce dont nous n’avons vraiment pas besoin dans les circonstances actuelles.
    Nos représentants devraient toujours agir dans le cadre d’une éthique de responsabilité, et non comme tout un chacun, d’une éthique de conviction, pour aboutir au moindre mal.

  80. @ Florence | 21 février 2019 à 10:14
    D’une façon générale je ne prends jamais les gens pour des imbéciles, mais vous, vous êtes l’exception qui confirme la règle. Il faut dire que vous faites tout pour cela ! 🙂

  81. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 21 février 2019 à 07:31
    « Qu’est-ce qui me vaut cette agression sans queue ni tête de votre part ? »
    Si l’en-tête de mon post (au demeurant très correct) réagissant au vôtre où vous répétiez cinq fois comme un cacatoès : je suis, je suis… n’avait pas été supprimé, vous auriez sans doute compris où je voulais en venir après que vous nous eussiez dit ce que vous êtes.
    « Qui sont les personnes à qui j’aurais interdit de parler de leur métier ? »
    Certes vous n’interdisez rien mais ne cessez d’ironiser bassement à temps et contretemps contre toute personne sur ce blog qui aurait pris la liberté de parler de son expérience ou de son métier, voire de celui d’un très proche (enseignant, paysan, militaire, musicien, sportif, médecin, policier, ingénieur…). Sans parler de vos divagations sur les fonctionnaires et assimilés toutes catégories, autant de bras cassés à vos yeux perçants.
    « Pourquoi cela vous gêne-t-il que je dénonce le marxisme ? »
    Mais vous pouvez bien dénoncer ce qui vous chante.
    Ce qui est à la fois injuste, choquant et lassant ce sont vos diffamations récurrentes à la moindre contradiction et votre obsession morbide à voir des gauchistes, des communistes et des poutinistes partout.
    « A l’égard de quoi voudriez-vous que je fasse preuve de tolérance ? »
    Tout simplement à l’égard de ceux qui ne pensent pas comme vous, et qui viennent en majorité sur ce blog pour commenter les billets de PB ou échanger des idées sans en venir systématiquement à la castagne ou aux noms d’oiseau à la moindre contrariété.
    « Vous voudriez que je fasse preuve de tolérance envers l’antisémitisme ? »
    Nul ne peut tolérer ce qui porte atteinte à la liberté, à la dignité, au respect d’une personne. Ce qu’apparemment vous avez du mal à concevoir sorti de votre pré carré.
    Faut-il préciser que le fait d’appartenir à une communauté ne nous exonère nullement d’être raciste, antisémite, xénophobe, etc.

  82. @ Alain Debayle | 21 février 2019 à 10:51
    « …s’il ne s’était pas impliqué dans un acte de civisme |..] » dites-vous en parlant de d’Alexandre.
    Si Alexandre était intervenu comme simple citoyen de passage j’aurai pu suivre votre argumentation mais Alexandre est intervenu en s’étant affublé, préalablement à son intervention, d’un brassard de police pour frapper et évacuer manu militari DEUX délinquants (sic) que des professionnels du maintien de l’ordre n’étaient pas en capacité de maîtriser.
    Vous plaisantez ?
    En même temps c’est grave ce que vous dites. Vous insinuez que les forces de l’ordre sur place, sous la direction de Castaner, n’avaient aucun pouvoir pour maîtriser ces DEUX jeunes manifestants ?
    Du coup je comprends mieux comment se déroulent en toute impunité les manifestations « Gilets jaunes » en l’absence d’Alexandre.
    Alexandre, REVIENS, toi et tes passeports diplomatiques !!

  83. On devrait proposer à Benalla de payer ses fautes en apprenant à la police comment corriger les manifestants, ce serait plus efficace et montrerait à ceux qui comparent Macron à Saddam Hussein, Hafez el-Assad, Mouammar Kadhafi, Abdelaziz Bouteflika, à quels extrêmes ils sont rendus, qu’ils ne mériteraient, les sales gosses trop gâtés, qu’un stage en Syrie, pour voir, ou alors, comme en Suisse, moins d’impôts, mais les assurances privées obligatoires, 400 CHF par mois sans remboursement dentaire, quel que soit le niveau de vie, et si tu ne marches pas droit, mon ami, tu comprendras ce que c’est que la répression et le sens civique.
    Bande d’incultes qui viennent se plaindre qu’on les méprise alors qu’ils bénéficient du système le plus généreux du monde, qui se permettent à ce titre de se prendre pour des rois et d’exiger, en plus d’être gavés à ne rien faire, qu’on s’incline devant leur discrimination sempiternelle et aberrante, les juifs, les noirs, les musulmans, le voisin, le chat, le maire ou la p*tain.
    Allez la France, retour au goût du travail bien fait et privilèges pour personne, sinon plus de sécu, les cocos, et Lisieux pour pleurer, au turbin les malins, et si tu casses le bien commun, le char de l’État pour te récompenser. Ce jour-là, on pourra peut-être songer à envisager de faire l’Europe et d’exiger la justice aux plus forts, aujourd’hui, peine perdue, petit Gaulois, tu ne mérites que la fessée, et t’inquiète pas, les tyrans que tu invoques seront bientôt là pour te l’administrer.

  84. Mary Preud'homme

    @ Alain Debayle | 21 février 2019 à 10:51
    Un commissaire me disait récemment qu’une manifestation réussie est une manifestation qui ne fait aucun blessé de part et d’autre, et à plus forte raison de mort.
    Un blessé côté manifestant ou force de l’ordre est toujours pour nous (policiers ou gendarmes), disait-il, un échec.
    Fort heureusement, la plupart des manifestations en France, qui est soit dit en passant un pays réputé pour manifester pour ou contre tout et n’importe quoi, eu égard à une gauche fonctionnarisée qui semble avoir fait profession de la contestation non stop – se déroulent le plus souvent sans heurts majeurs. Uniquement dès lors que d’un côté comme de l’autre, déjà rappelé dans un autre post, parce que chacun s’applique à respecter certaines règles en usage dans notre pays et que vous semblez ignorer à savoir :
    – déclarer en temps et heure un mouvement et s’obliger à respecter un parcours auxdits lieux et heures acceptés par l’autorité républicaine qui a charge d’en contrôler le bon déroulement et d’écarter les récupérateurs et autres nuisibles, avec l’appui de leaders dûment désignés et reconnus par les SEULS instigateurs du débrayage en question.
    Ce que les GJ ont totalement ignoré, bravant la loi, se substituant aux autorités seules chargées de réglementer la circulation et provoquant de ce fait par leur bêtise et incurie la mort d’une dizaine d’innocents sans compter des centaines de blessés.
    Après cela comment osez-vous la ramener et tenter de faire porter à nos policiers et gendarmes mis à contribution jour et nuit depuis trois mois la responsabilité de vos nuisibles au QI de bulot ?
    A votre place Alain D. je la bouclerais et j’irais plutôt me cacher !

  85. Xavier NEBOUT

    Pourquoi en somme, quelque 20% des Français ou plus sont-ils antisémites, ou antisionistes ?
    Par « racisme », certainement pas. Cela n’aurait aucun sens en France où les blonds se font de plus en plus rares et où seule une minorité pourrait être sûre de ne pas avoir de lointaines origines « douteuses ». N’ai-je pas trouvé pour ma part, dans mes origines, une « Sarrazin » et un « Sadoul » ?
    Par antisionisme non plus car cela ne concerne que la minorité musulmane.
    Par antijudaïsme chrétien non plus. Les Vatican II ne savent même plus pourquoi ils sont chrétiens, et les traditionalistes prient pour leur conversion, et certainement pas pour leur haine.
    Non ! Ce qui anime et alimente l’antisémitisme, c’est la propension des juifs à dominer en étant certes souvent très bons en leurs domaines d’activité du fait d’un attachement moral à l’instruction beaucoup plus prononcé que dans la majorité de la population, mais aussi par solidarité religieuse, et c’est là que le bât blesse.
    Non ! Ce qui anime l’antisémitisme, c’est Macron devant le CRIF, sachant en outre combien il a bénéficié de soutiens juifs dans sa carrière.
    Non ! Ce qui anime l’antisémitisme, ce sont les lois liberticides qui interdisent de dire ce que je dis ici lorsqu’un manque de culture ne permet pas de s’exprimer sans débordements.
    Non ! Ce qui anime l’antisémitisme, c’est la mainmise des juifs sur l’information et l’enseignement populaire de l’histoire par la télévision, si ce n’est par leur présence directe, par le terrorisme intellectuel qu’ils génèrent.
    Non, les Français ne sont pas naturellement antisémites, et n’ont même pas pour leur très grande majorité, de raison de l’être, mais le lobby juif les incite à le devenir.
    Jean-Marie Le Pen n’a jamais été antisémite même si comme chez tous les Français de son époque, la blagounette sur les juifs était courante.
    Par contre, Jean-Marie Le Pen, comme moi d’ailleurs, ne se laisse pas berner par les falsifications de l’histoire tendant à ajouter des couches à la tragédie que fut le sort des juifs, pour que soit érigée toute critique historique en sacrilège.
    Bref, chers juifs que tout le monde aime bien lorsqu’ils s’appellent Raymond Aron, Yehudi Menuhin, ou Alain Finkielkraut etc., cessez ne tanner les Français avec votre soutien aux infamies commises contre les Palestiniens, et à des agressifs comme BHL même s’il s’est calmé, ou encore en participant incognito à l’envahissement des coulisses du pouvoir par votre lobby.
    Chers juifs, donc, cherchez à vous faire aimer et non à vous faire détester.

  86. Alain Debayle

    @ Mary Preud’homme | 21 février 2019 à 15:29
    Vous ne lisez pas ce que vous commentez et éructez toute seule en poursuivant des idées fixes.
    Le 1er Mai, ce n’étaient pas des GJ mais des black blocs.
    Quant à AB, il n’a pas fait de morts ni de blessés.
    En revanche, incendier une concession automobile au rez-de-chaussée d’un immeuble, ou des véhicules au pied des immeubles, ce sont des actions criminelles qui peuvent déclencher des drames…

  87. @ Zonzon | 21 février 2019 à 14:04
    Normalement oui, au moins pour que son ami Alexandre lui donne le code du coffre afin qu’il puisse prendre les photos qui sont à l’intérieur.
    En même temps je ne suis pas bien sûr qu’Ismaël (Emelien) n’en ait pas déjà des copies, au cazou…
    Moi j’dis ça j’dis rien mais c’est ce qui se dit dans les dîners parisiens…

  88. @ Catherine JACOB
    « Je m’attends à ce que la prochaine étape soit une mise à l’index des recherches portant sur les cultures européennes pré-chrétiennes au motif à nouveau d’une forme moderne d’un nouvel antisémitisme, ce qui paraîtrait accorder à une seule mémoire, droit de cité parmi les mémoires du malheur ; ce serait loin d’être une bonne idée et serait en premier lieu à nouveau significatif du manque de jugeote de notre époque. »
    Pourriez-vous en dire quelque chose avant interdiction ? Evidemment, je ne le demanderais pas si je pensais qu’on allait pondre des lois rétroactives.

  89. @ Alain Debayle | 21 février 2019 à 17:37
    « Le 1er Mai, ce n’étaient pas des GJ mais des black blocs »
    Allons bon, votre ami Alexandre, muni d’un brassard de police usurpé, a donc évacué sur le trottoir DEUX black blocs. Yeah !!
    « Quant à AB, il n’a pas fait de morts ni de blessés »
    Ben si, le jeune homme frappé par votre ami Alexandre à eu plusieurs jours d’arrêt de travail notamment pour des contusions aux cervicales.

  90. Mary Preud'homme

    @ Alain Debayle | 21 février 2019 à 17:37
    Mon pauvre monsieur reprenez vos esprits et apprenez à lire et rédiger.
    Primo, dans mon post en référence il était uniquement question des GJ et non de votre Ben Allah !
    Secundo, veuillez vérifier le sens des mots (ici éructer) avant de commenter, ce qui vous évitera de les employer à tort et de passer pour un inculte.

  91. Au rythme où vont les choses, taper Juif sur Google sera pénalement répréhensible.
    Imaginez l’internaute tapant Faurisson et Juif sur son ordinateur, afin de voir ce qu’il en disait, et sans volonté de négationnisme. C’est ce qui m’est arrivé un soir. Le lendemain dans la matinée, ça sonne puis tambourine à mon appartement de manière insistante. Je ne cache pas avoir pris peur à l’idée que ce fut la police. C’était juste le voisin du dessous que, bien que voisins depuis 9 ans, je voyais pour la première fois.
    L’effet fut drôle.
    Et pourtant, on prend le chemin de ce genre de situation.
    La modération du blog de Philippe Bilger fera peut-être l’objet d’une saisie pour avoir les adresses mail… à moins que la police ne contacte directement Patrice Charoulet qui s’est vanté à maintes reprises d’avoir des dossiers sur les anonymes du blogs et d’autres qui le sont moins.

  92. Claude Luçon

    A tous ceux de nos collègues commentateurs de ce blog qui, comme nos sénateurs, font des cauchemars à cause de Benalla, voici ce que j’ai soumis comme commentaire suite à un article de Pierre Lepelletier dans Le Figaro:
    « Benalla: Philippe dénonce le rapport «très politique» du Sénat »
    « Nos sénateurs sont-ils à ce point oisifs qu’ils ne trouvent rien d’autre à faire qu’à passer leur temps sur un fait divers, tout ce qu’est en fait le cas Benalla ?
    Peut-on se permettre de leur suggérer quelques petits problèmes nationaux qui demandent leur attention :
    – pouvoir d’achat des citoyens, ce truc que réclament les Gilets jaunes,
    – Calais et les migrants,
    – le retour tant attendu de Syrie de nos djihadistes un rien meurtriers,
    – montée de l’antisémitisme,
    – pitoyable niveau de notre Education nationale,
    – islamisme radical et territoires perdus de la République,
    – désertification médicale et scolaire de nos campagnes,
    – poursuite contre les casseurs de tous types et insécurité de certaines villes,
    – dette nationale et équilibre du budget national,
    – désindustrialisation et niveau du chômage en France,
    – contrôle des réseaux sociaux qui nous propagent les fake news (« fausses nouvelles » en français pour les sénateurs ne parlant pas anglais).
    Et il doit bien y avoir quelques autres bricoles du même genre à régler ?
    Ou Jean-Vincent Placé était-il le modèle type de sénateur ? Lui au moins cognait sur les policiers pas les casseurs ! »
    Commentaire publié, modéré à 15:42, le 21/02/2019.

    Une satisfaction personnelle quand on connaît les « modérateurs » du Figaro.
    Le Figaro qui plagie Philippe et Pascale en termes de liberté de parole ?
    Un rêve !
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2019/02/21/25001-20190221ARTFIG00094-benalla-philippe-denonce-le-rapport-tres-politique-de-la-commission-d-enquete-du-senat.php

  93. En France, le vrai problème, c’est les zonzons dans les buissons, à l’heure du lever des nebouts, des chrétiens du temps des croisades à peu près, ou d’Alexandre, des qui ne savent pas qu’ils sont juifs, eux aussi, encore plus que ceux qui n’ont pas encore reconnu le Messie et à qui ils ressemblent comme à la goutte d’eau la goutte d’eau, à préférer la nuit du temple où ils dissimulent leur turpitude au jour glorieux de l’aveu, et à prétendre pouvoir convaincre l’agneau qu’il l’a bien mérité, son coup de couteau.
    Et il ne se rendent pas compte, les malfaisants, que l’idéologie qu’il serve déchire le rideau, et qu’on les voit pharisiens accusateurs de pharisiens qui n’admettent le prochain que pour lui faire porter la faute que leur texte affirme, et au plus haut, que nous la partageons.
    Au texte, messieurs, et au plus tôt, silence et contrition avant d’enrober de salades érudites ce qui n’est que la négation du Christ et de l’amour du prochain.

  94. Robert Marchenoir

    @ Xavier NEBOUT | 21 février 2019 à 16:57
    Petit chef-d’œuvre d’antisémitisme mondain. Toutes mes félicitations, vraiment. Pas un gros mot, aucune invective… des compliments, même.
    « Chers juifs, donc, cherchez à vous faire aimer et non à vous faire détester. »
    Traduisons : « Quoi que vous fassiez, nous vous détesterons toujours ; mais en attendant, essayez quand même… »
    Ça commence par « Chers juifs » (avec une minuscule, tout de même, il ne faut pas exagérer), et ça se termine par l’éternel fond de sauce antisémite : tout le monde déteste les Juifs, il doit bien y avoir une raison.
    Mais laquelle ? Exceptionnellement, cette fois-ci, l’antisémite fait un effort. Entre des tonnes de compliments, il va, enfin, nous révéler pourquoi le Juif est un être fourbe et vil, justement persécuté au fil des siècles.
    Mais, histoire de capitonner son cas juridique (ces Juifs sont partout), il va donner abondance de gages philosémites : il y a d’excellents Juifs ! des Juifs éminents ! des Raymond Aron, des Yehudi Menuhin, des Alain Finkielkraut… on imagine à quel point on pourrait allonger la liste.
    D’ailleurs, les Juifs ont « un attachement moral à l’instruction beaucoup plus prononcé que dans la majorité de la population ». Non seulement ils sont plus éduqués que les autres, mais il s’agit d’un « attachement moral » ; et il n’est pas simplement supérieur à celui des non-juifs, il est « beaucoup plus prononcé » ! Des gens exemplaires, donc !
    Et ils ne se contentent pas d’avoir des principes admirables : ces principes portent leurs fruits ! « Ils sont souvent très bons dans leur domaine d’activité » !
    Arrivé à ce point du raisonnement, on se dit : mettez-m’en un paquet. Voilà les gens dont j’ai besoin pour relever la nation. Voilà les natures d’élite qu’il nous faut pour guérir la France de ses maux. Mettez-m’en… tenez, 6 millions, pour commencer.
    Et pourtant, les Juifs ont un mal fou à ne pas se faire détester ! Comment se fait-ce ? Quel est le crime abominable commis par tant d’entre eux pour qu’il annihile des qualités aussi exceptionnelles chez les autres ? Voire chez les mêmes ?
    Eh bien, l’antisémite apporte la réponse : BHL est agressif. Oui. Vous avez bien lu. Un chroniqueur passé de mode, ayant un certain pouvoir dans un cercle de cinq cents mètres de rayon centré sur un quartier de Paris, paraît insuffisamment onctueux à Xavier Nebout, en conséquence de quoi les Juifs sont persécutés depuis deux mille ans.
    Ils soutiennent les « infamies » (réelles ou supposées) commises contre les Palestiniens (*). Raison pour laquelle ils n’avaient pas le droit de sortir de la Zone de résidence, en Russie, à partir de 1791. Ni de s’établir dans les grandes villes. Soit un siècle et demi avant l’apparition des « Palestiniens ».
    Ils ont imposé « des lois liberticides » interdisant de les critiquer. Dont la première doit remonter, en France, à 1936. Raison pour laquelle Saint Louis les a expulsés du pays en 1254.
    Macron va au CRIF (comme la vache au taureau, je suppose), et c’est bien pour cela qu’Hitler en a zigouillé 6 millions, 70 ans auparavant.
    Ah oui, mais attendez : on me susurre dans l’oreillette que certains « ne se laissent pas berner par les falsifications de l’histoire, tendant à ajouter des couches à la tragédie que fut le sort des Juifs, pour que soit érigée toute critique historique en sacrilège ».
    OK, OK, faisons-la courte et ne tournons pas autour du pot : les Juifs n’ont pas été exterminés par Hitler, ils ont juste réussi à le faire croire, c’est une bonne farce. Et donc, les Juifs sont détestés depuis la nuit des temps parce qu’ils n’ont pas, en fait, été exterminés par les nazis. Logique.
    Bon, écoutez, c’est simple : « Ce qui anime l’antisémitisme, c’est la mainmise des Juifs sur l’information et l’enseignement populaire de l’histoire par la télévision, si ce n’est par leur présence directe, par le terrorisme intellectuel qu’ils génèrent. »
    Aucun fait étayant cette affirmation péremptoire, mais constatons que ces Juifs sont très forts : certes ils sont partout, mais même lorsqu’ils ne sont pas là, ils génèrent un terrorisme intellectuel qui fait que c’est pareil.
    Admettons, histoire de ne pas y passer la nuit. Les Juifs ont la mainmise sur l’information, et sur l’enseignement populaire de l’histoire par la télévision.
    Et donc ? Où est le problème ? L’antisémite vient de nous dire que les Juifs avaient un attachement moral à l’instruction beaucoup plus prononcé que la majorité de la population, et qu’en plus ils étaient souvent très bons dans leur domaine d’activité. Donc nous n’avons qu’à nous féliciter de leur mainmise sur l’information et l’enseignement populaire de l’histoire ? N’est-ce pas ?
    Nous sommes bien d’accord que cela vaut mille fois mieux que si l’information était aux mains des Bellifontains, et l’enseignement de l’histoire sous la coupe des Argentonnais, dont l’inculture crasse et la déontologie branlante ont conduit aux catastrophes que l’on sait dans notre beau pays ?
    Là, l’antisémite lâche sa dernière cartouche et nous révèle enfin le pot-aux-roses : la propension des Juifs à dominer est certes due au fait qu’ils sont souvent très bons dans leur domaine d’activité, ayant un attachement moral à l’instruction beaucoup plus prononcé que la majorité de la population ; mais c’est aussi par « solidarité religieuse ».
    La vache. Les salopards.
    Ne me dites pas que si l’on met pas mal de Juifs ensemble dans un milieu, ils vont avoir tendance à se coopter un peu entre eux ? Vous voulez dire : comme les Auvergnats dans les brasseries parisiennes ? Les énarques dans les ministères ? Les X-Mines dans les grandes entreprises ? Les homosexuels dans la mode ?
    Voilà donc qui explique les effroyables massacres d’Auvergnats tout au long du XIXe siècle, lorsqu’ils ont fait main basse sur le jarret de porc parisien.
    Voilà qui explique que, dans certains quartiers de Paris, les Auvergnats n’osent plus sortir coiffés de la traditionnelle plâtrée d’aligot fumante qu’ils arborent en guise de couvre-chef, depuis la nuit des temps, le jour de la Saint-Pourçain.
    Ainsi donc, à force de pédaler désespérément dans la choucroute pour nous convaincre qu’il n’est pas antisémite, à force d’étouffer les Juifs sous des tombereaux de compliments, l’antisémite rend définitivement invraisemblable son hypothétique et allusive raison pour laquelle les Juifs auraient mérité les persécutions subies au cours des siècles.
    Si les Juifs possèdent d’aussi éminentes qualités, s’ils comptent tant de brillantes personnalités en leur sein, et si les griefs qu’on peut leur faire sont si ténus qu’ils en sont introuvables, alors qu’est-ce qui explique la détestation continue dont ils font, effectivement, l’objet ? Sinon l’antisémitisme, c’est-à-dire une haine rabique et irrationnelle, à laquelle on peut certes trouver mille explications convaincantes, mais aucune qui justifie, en quelque manière que ce soit, les persécutions dont les Juifs furent, et sont l’objet ?
    ______
    (*) Infamies dont la principale, pour ne pas dire la seule, a été commise par les Jordaniens, c’est-à-dire… par d’autres « Palestiniens ».

  95. Une lampée de Marchenoir ce matin et toute arthrose du cortex disparaît : même Giuseppe se met à espérer contre l’Ecosse… on voit là tout le talent de l’artiste.

  96. @ Zonzon 21 février à 17 h 50
    « Danse pays ce ne sont pas les juifs qui font problème, ce sont les arabes. »
    Mais Monsieur, c’est partout où ils sont qu’ils font problème !

  97. @ sbriglia | 22 février 2019 à 07:08
    Arrêtez de jouer les « suceurs de roue » (terme cycliste), sbriglia. Vous valez mieux que ça ! 🙂

  98. Hier soir, un dénommé Jérôme F., un matheux – comme on dit à LLG – çondeur de son métier, a vendu une étude alatélé concernant les secrètes pensées de « nos » arabes (ceux qui vivent chez nous, avec nous, entre nous).
    Le résultat, brut de décoffrage, est excellent. Il s’avère que 30 % de l’échantillon seulement sont des personnes antisémites.
    Pour le dire autrement – parce que, quand même, pour certains sujets mieux vaut être explicite – 70 % des « arabes de France » DISENT qu’ils ne sont pas antisémites !
    Bon !
    Et la taqîya alors !

  99. @ sbriglia | 22 février 2019 à 07:08
    Bernadette Soubirous au secours de Jacques Brunel et de l’EdF de rugby !?
    Je ne saurais trop conseiller à notre coach national de copier ce que cachaient les victoires de Novès.
    Il va en avoir bien besoin contre l’Ecosse, une bonne réserve : quand on fait les mauvais choix il faut le bon comburant (là je suis chauvin).
    Mais bon, on critique mais on a tous le secret espoir de gagner la Coupe du monde rien que pour voir la tête de nos voisins anglais (là je suis mesquin).
    Chez nous, tous sont tombés dedans petits, pensez donc, la tradition était que quand vous aviez le bac il fallait se rendre à pied à la Grotte de Lourdes et pour les autres les grands-parents les y amenaient bon gré mal gré.
    Quant à Bob M. je le soupçonne de remplir son bidon avec, il faut le voir pédaler !
    « Bob si vous m’entendez, vite le cuissard aujourd’hui c’est Lourdes-Payolle par le Tourmalet (méchants virages) ! ».
    « C’est une tradition depuis 1989, initiée cette année-là sur la pelouse du Parc des Princes avant une finale victorieuse face à… Toulon. Voilà vingt ans que le Stade toulousain ne rejoint jamais Paris sans l’eau bénite de Lourdes, destinée à arroser les lignes d’en-but. Une bouteille en forme de vierge… rouge forcément, et une superstition qui perdure après que l’épouse de Hugues Miorin l’avait inaugurée à l’époque. Aujourd’hui, Jean-Louis Putinier, membre de l’encadrement, s’y colle: « Comme à chaque fois, nous allons chercher l’eau le mardi matin à Lourdes, et je la dépose sur le terrain un quart d’heure avant le match environ », explique ce dernier sur ladepeche.fr. »

  100. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    A déformer la pensée de vos adversaires et procéder par pétition de principe, vous êtes tout simplement une fripouille.

  101. @ Giuseppe | 22 février 2019 à 09:31
    No comment évidemment, je n’ai pas le niveau, mais ça m’a bien amusée.
    Bon, par contre contre l’Ecosse il va falloir de l’eau de Lourdes en perfusion dans les vestiaires.
    Mais comme disait Roger Couderc : ALLEZ LES PETIS !!
    Adéo Giuseppe

  102. @ Zonzon 22 février à 8 h 57
    « Les arabes… c’est partout où ils sont qu’ils font problème ! »
    Les arabes Monsieur, certes ! Mais il y a aussi les musulmans !

  103. L’actuel Prince Souhmis, que nous élûmes dans la précipitation, est halluciné au point d’avoir fait resurgir danse pays la « question juive » en produisant « à ses frais », sur sa cassette personnelle, ce court métrage de grande qualité : « L’impromptu de Montparnasse » où Alain F et Benjamin W déploient tout leur talent !
    Cette opportunité ne doit pas rester sans suite. Cette résurgence doit être utilisée, nous sommes des êtres pensants que diable !
    L’occasion est trop belle, nous serions sans excuses de ne pas la saisir ! Plus tard, à supposer que nous existerions encore dans le futur, nos descendants esclaves ne pourraient nous pardonner cette bévue !
    Profitons donc de cette inattendue actualisation pour démolir jusqu’aux fondements, faire disparaître de la mémoire des citoyens deuce pays et effacer du champ politique ce mouvement aux quatre poings – le roi, Monseigneur Lefebvre, Pétain et l’Algérie française – qui eut pour nom FN et qui a eu le « front » de se renommer Rassemblement National !

  104. @ Gréaudon 22 février à 18 h 05
    « Il n’y a d’antisémitisme en France que l’antisémitisme islamiste. »
    Non Monsieur, rien n’est plus faux !
    Il y a celui des monarchistes qui lisent Karl Maurras dans le texte.
    Il y a celui des catholiques incultes – par exemple ceux de la paroisse de Saint-Nicolas du chardonneret – qui croient que les juifs ont tué le Christ, un blasphème !
    Il y a celui des pétainistes parce qu’ils ne veulent pas se dédire des positions adoptées par leurs parents, grands- parents, alliés et amis lors de la Seconde Guerre mondiale, indépendamment de ce qu’on peut penser de la personne et de la carrière du soldat que fut le Maréchal Pétain.
    Cette problématique fut abondamment évoquée lors de l’étape du tour de France courue par le jeune Bijou dans la semaine du 11 novembre 2018 !
    Il y a celui des tenants de l’Algérie française, notamment des pieds-noirs pauvres et débiles, qui mirent sur le dos des juifs la perte de « leur patrie » !
    Il y a celui des politiciens faisandés dont l’antisémitisme est un produit d’appel pour faire carrière !
    Il y a celui des intellectuels dévoyés qui camouflent leurs déviances sous des théories abracadabrantesques pseudo-scientifiques.
    Enfin il y a celui des marxistes-léninistes, anarchistes de tout poil dont la haine s’étend à l’humanité entière mais spécialement aux juifs parce que, plus intelligents que la moyenne, ils arrivent à s’enrichir outrageusement… ce qui n’est pas bien !
    Cela fait beaucoup de monde tout ça !
    Et puis bien sûr il y a l’antisémitisme des musulmans. Mais celui-là il aurait été bien facile de l’écarter !
    N’est-ce pas !
    Il aurait suffi de ne pas les laisser entrer !
    Ce que Zonzon en dit c’est pour parler !
    Le lecteur peut tout à loisir compléter la liste s’il en éprouve la nécessité !
    PS: Vous m’avez tendu la perche, je vous remercie, mais la ficelle est si grosse qu’ils vont dire que Gréaudon c’est moi !

  105. Robert Marchenoir

    @ Zonzon | 24 février 2019 à 09:15
    « Il y a celui des catholiques incultes – par exemple ceux de la paroisse de Saint-Nicolas du chardonneret – qui croient que les juifs ont tué le Christ, un blasphème ! »
    Odieux amalgame. La Ligue de protection des oiseaux s’insurge. Il s’agit de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Ce n’est pas parce que certains chardonnerets portent une livrée jaune qu’il faut confondre !

  106. Julien WEINZAEPFLEN

    Absent de moi-même pendant près d’une semaine même si j’ai réussi à faire deux ou trois choses qui constituaient mon devoir d’état, je reviens à moi et je reviens chez moi parmi les miens. Devrais-je avouer mon absence à moi-même ? Oui, car je crois qu’il faut vivre à nu à la face du monde pour retrouver le paradis perdu de l’innocence de l’âme qui se doit d’être narcissique.
    Or donc, reprenons la part qui nous incombe du déchiffrement de ce moment où la vie, notre vie semble individuellement et collectivement indissolublement vaciller sous nous et sous notre matière grise, sous notre intelligence qui ne doit pas se complaire de se détraquer, en ce moment où tout paraît se dérober à notre compréhension et où, après nous être méfiés des Gilets jaunes (je décris ici ma propre trajectoire), nous les avons trop adorés et menaçons à présent de les brûler pour crime d’antisémitisme, cette maladie infectieuse inflammatoire qui a mis le feu au monde il y a 70 ans.
    Qu’est-il arrivé à Alain Finkielkraut ? Rien de plus, en définitive, que la seconde agression dont il a été victime après celle de « Nuit debout », avant-hier par des gauchistes un peu bobos qui n’aimaient pas le trait de cette plume qui ne les faisait pas reluire, hier par des vociférations de Gilets jaunes musulmans qui apportaient un peu violemment à la défensive très civilisée de son identité juive voulant mouler le destin d’Israël dans l’identité française, « identité malheureuse » écrivait-il d’une « France suicidée » disait Zemmour, que sont nos intellectuels devenus ? La réponse, comment dire, du berger à la bergère.
    Alain Finkielkraut a réagi dignement, c’est-à-dire qu’il est resté stoïque sous les lazzi et n’a pas surjoué l’indignation. Il n’a pas crié comme certains jours mémorables à la télévision ou sur « France Culture » sur le plateau de son émission envahi, il est resté silencieux comme un arbre qui a mieux pris racine dans sa matière humaine, peut-être parce que le cas était plus grave. Il n’a pas porté plainte. L’Etat s’est indigné pour lui. Le parquet a diligenté une enquête. Comme le souhaitait naguère BHL, toute une frange de France s’est levée pour lui, a marché pour lui, est descendue dans la rue pour protester contre l’antisémitisme. Indignation vertueuse contre un fléau qui a fait des ravages, mais indignation de nulle utilité, qui convaincra les convaincus que l’antisémitisme est un délit et les autres que c’est une opinion inhumaine quoiqu’humaine, car faisant partie de l’esprit humain qui produit des merveilles et des monstruosités.
    L’antisémitisme est une espèce de chancre venimeux et reptilien, souvenir de l’antique serpent. Je ne crois pas avec Baudelaire que la pire ruse du diable soit de nous faire croire qu’il n’existe pas. Je crois au contraire que, pour ruser avec lui et conjurer sa hantise, il ne faut pas l’invoquer, il ne faut pas incanter son nom, il faut faire comme s’il n’existait pas, non pour effacer le réel, mais pour échapper à l’emprise de notre ennemi, qui n’est celui-ci qu’à raison d’icelle. Contre l’antisémitisme, nous faisons tout le contraire et ce n’est pas d’aujourd’hui.
    Reste la question: pourquoi l’Etat s’est-il indigné à ce point pour Alain Finkielkraut ? N’y voyons pas un hommage d’Emmanuel Macron à ce philosophe qu’il traitait il y a peu de commentateur, c’était pendant la campagne présidentielle. Alain Finkielkraut avait fini par démoder à son propre esprit le réflexe de penser contre soi-même. Donc la défense de Finkielkraut n’était pas en cause dans la marche qu’il ne fallait pas faire pour élever une protestation intérieure contre l’antisémitisme. Il s’agissait pour l’Etat de faire une vulgaire diversion: inspirer pour cause d’antisémitisme la haine des Gilets jaunes, c’était faire capoter leur révolution. C’était bien joué, on verra si le stratagème paiera.
    Pendant ce temps, les Gilets jaunes ne sombrent pas dans « la haine du désespoir » qui ne serait rien d’autre que l’espérance, mais sont renvoyés à leur désespoir, ce qui est le pire cul-de-sac où l’Etat pouvait cyniquement pousser cette jacquerie après l’avoir matée en l’énucléant. « Vous n’avez rien vu, vous n’avez rien senti, taisez-vous, recommencez à vous taire, reprenez vos bonnes habitudes, reprenons le cours de nos vies et de nos réformes et payons notre dette aux marchés. Gilets jaunes, retombez dans le désespoir d’où vous n’auriez jamais dû sortir. Vous avez eu tort de croire qu’on vous prenait au sérieux quand on s’amusait de votre langage de malappris et de votre instruction civique biberonnant en une nuit tout Pierre-Yves Rougeyron, Etienne Chouard et François Asselineau. » Pas sûr que le corps social puisse supporter une énième et si poignante piqûre de mépris !
    Notre vie individuelle et collective a tendance à vaciller sous nous. Mais nous avons une chance, c’est que le ressort qui menace de casser ne veut pas. Profitons-en, ça ne durera peut-être pas toujours.

  107. @ Robert Marchenoir 25 février à 20 h 34
    « Odieux amalgame. La Ligue de protection des oiseaux s’insurge. Il s’agit de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Ce n’est pas parce que certains chardonnerets portent une livrée jaune qu’il faut confondre ! »
    Alors là c’est le bouquet !
    La Ligue de protection des oiseaux s’insurge : c’est même pas vrai !
    Les chardonnerets sont GJ : je ne l’ai jamais entendu dire, par personne !
    Poétiser, ce serait interdit maintenant ? C’est-y pas plus joli Saint-Nicolas du chardonneret ? Je vous le demande ?
    Vous lisez trop les commentaires malveillants de ce blog ! Vous prêtez le flanc à des gens qui viennent ici pour exhiber leurs muscles neuroniques et qui font des phrases en se mirant dedans !
    Allez-vous rejoindre le bataillon carré des méchants qui veulent expulser le gentil Zonzon, gracieux et aimable, qui plaide pour l’amour universel – surtout avec les dames ?
    Vous êtes tellement occupé à confectionner vos tartines indigestes que vous ne vous rendez pas compte combien votre serviteur est malmené !
    Vous voulez des exemples ? Non ! Eh bien en voici quand même !
    Lullaby, une qui vient d’on ne sait où – sûrement d’un lieu puant ! – me trouve « burlesque » le 18 février à 18 h 16. Je suis sûr qu’elle ne sait pas ce que cela veut dire !
    fugace, un brave homme, le 22 février à 13 h 12, prétend que je fais dans le second degré voire le troisième alors que, je l’avoue, le premier me fait déjà peur !
    Mais la palme revient à une certaine Lucile (très romantique ce pseudo mais il ne faut pas s’y fier) qui s’y prend à deux reprises pour me désosser, le 14 février à 18 h 26, le 16 février à 12 h 31 : je vous dis pas, j’ai tellement honte !
    Alors vous comprendrez que votre misérable relevé sur la confusion que vous m’attribuez entre un gracieux oiseau et un cépage de m****, ou encore un montant de porte, permettez-moi de vous dire, avec tout le respect que je vous dois, que je n’en ai rien à battre !
    Avec mes salutations les plus respectueuses

  108. @ Julien WEINZAEPFLEN | 26 février 2019 à 08:00
    A mon avis, si le diable existe, sa ruse est de faire croire que l’autre est le diable. Le mépris n’est pas mal non plus : soit le méprisé se soumet, soit il agresse ou méprise à son tour, l’harmonie est donc détruite à jamais sauf cas improbable ou le fautif demande pardon et que l’autre veut bien le lui accorder.
    Est-ce d’ailleurs une bonne chose ? Sans pardon, pas de paix.
    Avec le pardon, la fautif recommence, comme la mari qui bat sa femme ou parfois la femme son mari.
    Les humains sont presque aussi incapables de droiture qu’un ivrogne de marcher sur une ligne.

  109. CHEZ LE COIFFEUR
    Je prends un Point. Il doit bien y avoir vingt ans que je n’ai pas consulté. Il y a toujours en baisser de rideau la page de BHL, ramassée, compacte, avec des théories de mots gluants, pâteux ; on dirait du pudding ! Quand on pense qu’on lui balance des tartes mousseuses, aériennes !
    Pour commencer, la page d’un écrivain ; il s’agit d’un certain Besson Philippe. Une page pleine des pensées du Monsieur ; c’est plus que nul, insensé, on n’oserait pas écrire des choses pareilles ; même dans le blog de Rioufol, c’est dire !
    Le numéro en question c’est celui de Finkie. Il est en page de couverture, on ne peut pas se tromper ! A l’intérieur, en double page, un cliché d’un photographe de presse, nette, bien cadrée, une vue panoramique sur la scène ! En décor de fond une succession d’immeubles reconnaissables (je sais maintenant à quelques décamètres près où il habite, des fois que je voudrais lui causer !). Quasiment du Harcourt !
    Mais là où ça devient palpitant c‘est que la photo a été prise en champ-contrechamp relativement au film du cameraman qui a été mondialement diffusé !
    Il y avait de la technique, du lourd sur les lieux, des gens compétents ! Comme quoi le hasard fait bien les choses !
    Il y en a qui se demandent si les acteurs ont été rémunérés ! Pas du tout ! C’était du saisi sur le vif ! De la téléréalité ! Du haletant, de l’impro !
    Et puis enfin qui aurait eu l’idée – absurde – et le pouvoir – conséquent – de mettre en scène cette tranche de vie banalissime : on insulte, on menace un juif, c’est nouveau ça ?
    À moins qu’on ait voulu faire monter la sauce !

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