Je ne déteste pas la police !

Une goutte d’eau dans l’océan.

Un peu de bienveillance au milieu de tant d’hostilité et de haine.

Un zeste de reconnaissance pour les forces de l’ordre à l’encontre de tant d’ingratitude démocratique.

Je sais, ce n’est rien. Juste une réplique infiniment modeste à tous ceux, Gilets jaunes ultras, futurs Black Blocs, témoins complaisants, selfistes indécents, admirateurs pervers qui devant la gare Montparnasse, le 1er mai, ont crié: « Tout le monde déteste la police » ! (Morandini blog).

Slogan aussi « élégant » que celui, le samedi précédent, qui enjoignait aux fonctionnaires de police de se suicider alors que tant déjà ont tragiquement mis fin à leurs jours depuis le début de cette année.

Il m’importe peu de savoir que de rares Gilets jaunes ont adopté publiquement une autre attitude. Cela n’enlève rien à l’ignominie majoritaire.

Je n’ai pas besoin non plus de me justifier. En refusant absolument le raisonnement politique et médiatique pervers qui, dans une triste comptabilité, fabrique une équivalence entre les manifestants blessés et les policiers atteints, entre ceux-ci dans la défense et ceux-là dans l’attaque, la rage, l’insulte et le harcèlement, je ne me prive pas de m’apitoyer sur les uns et les autres, policiers et gilets jaunes, victimes dans un registre radicalement différent.

Scander « tout le monde déteste la police » est une honte qui déshonore ceux qui en sont les auteurs, à la fois stimulés et protégés par le groupe. Une offense à l’encontre de notre démocratie dont la police, avec la tranquillité publique qu’elle est chargée de maintenir ou restaurer, est un pilier essentiel

89932_black-blocs-manif-premier-mai

A force de feindre la haine, pour aller au bout du paroxysme verbal, à l’évidence ils finissent par l’éprouver, la ressentir en ne remerciant la police de son existence que s’ils ont besoin d’elle.

Pour qui connaît la quotidienneté de ce corps exemplaire pour la plupart de ses membres, la tension qu’imposent ces samedis éprouvants, la maîtrise et le sang-froid qui doivent dominer dans les comportements professionnels, l’infernale pression que, pour nous citoyens, ils subissent et à laquelle ils résistent le moins mal possible, on admire que depuis ces mois d’agitation, il n’y ait pas eu plus de morts d’un côté ou de l’autre.

Je ne déteste pas la police.

Ce soutien ne me rend pas aveugle à ses fautes et délits éventuels qui doivent être sanctionnés sans faiblesse.

Pas davantage qu’à cette étrange atmosphère qui nous a annoncé l’arrivée de 2 000 black blocs, avec un discours certes volontariste mais limité.

Comme si une sorte de fatalité de l’impuissance pesait sur cette journée. Comme si la défense de notre démocratie était légitime mais inconcevable, impossible. Cela ne tient pas qu’au Conseil constitutionnel qui a supprimé une disposition capitale de la loi anticasseurs, mais au sentiment général que la République ne parvient pas à mettre toutes les chances de son côté. Qu’elle se bat à reculons. Qu’elle n’ose pas. Qu’elle a peur paradoxalement d’être jugée par ceux qui s’en prennent à elle, par des politiques qui ne l’ont jamais soutenue et certains médias partiaux.

Parce que l’état de droit à l’usage des crises est un magnifique mais peu fiable tigre en papier.

Article précédent

Libérez les politiques de l'illusion !

Article suivant

Salpêtrière : autopsie d'un système pervers !

Voir les Commentaires (85)
  1. Patrick EMIN

    Depuis quand déteste-t-on la police en France ? Car c’est loin d’être le cas dans la plupart des pays où par exemple elle est estimée et aidée par la population en Australie, on pourrait dire depuis que Brassens, petit voyou dans sa jeunesse, avait cru bon de l’insulter dans ses chansons pour éviter d’assumer ses larcins. La tradition est restée, médiocre et imbécile, criminelle parfois. Ces moments où on a honte d’être Français.

  2. Marc GHINSBERG

    Je partage votre propos, et c’est la raison pour laquelle je ne comprends pas ce que vous faites à Sud Radio dont la partialité en ce domaine est effarante.

  3. Remercions Philippe Bilger pour son excellent tweet où il a exprimé son indignation de voir Notre-Dame de Paris profanée une deuxième fois par un chanteur crétin, dégoulinant de bave, au talent de caniveau, aux aptitudes n’excédant pas celles d’un récureur de bidet, qui en a aussi profité pour vomir sur les catholiques.
    Philippe Bilger, qu’on sait habité par le dégoût de la vulgarité et de l’imbécillité, a été tellement outré par l’abomination qu’il a été contraint d’utiliser le terme « dégueuler » pour désigner l’abjection. Son tweet a évidemment enregistré un beau succès. Il a aussi dénoncé l’intolérable accueil fait par France Inter au dégueulis du morveux : rires gras et niais en cascade, applaudissements sordides à n’en plus finir… émanant d’une radio recevant des subventions publiques : un comble !…
    A s’en pincer au sang tant il est difficile d’admettre que pareille forfaiture, pareille ignominie, ait pu survenir sur le sol français, au sein de la chère patrie, au détriment de son monument national le plus emblématique et le plus visité, alors que tant et tant d’élans de solidarité envers la cathédrale martyrisée se sont manifestés à l’étranger…

  4. GERARD R.

    Dans ce fatras de déclarations tous azimuts, qui soutiennent ou critiquent la police, il y a un détail qui me chiffonne.
    Un détail, qui sauf erreur de ma part, dans les interventions (pro ou anti policiers) qu’il m’a été donné de suivre, n’a jamais été abordé. Celui de la PROPORTIONNALITÉ de la défense, aussi légitime soit-elle. C’est pourtant un article de loi, en matière pénale, qui punit le simple justiciable lorsqu’il est amené à se défendre en usant de moyens disproportionnés par rapport à ceux de l’agresseur. Mais peut-être cette loi est-elle sans effet, dès lors qu’elle concerne les… sbires de l’État ? Je ne suis pas juriste.
    Rétroactes: tout le monde se souvient d’un manifestant aussi vigoureux que déchaîné, non porteur de gilet jaune, qui oblige à lui seul et sous des coups à mains nues d’une rare vigueur, un groupe de CRS à reculer et même à fouler le sol. Parti pris unanime de la presse, du politique et de tous les agitateurs bien-pensants oblige, tous hurleront à la… « violence inouïe » du quidam. Comme pour annoncer la couleur du jugement médiatique (et non judiciaire) déjà emballé qui allait suivre à son encontre.
    Personne, à ma connaissance, n’a rappelé que les agents de l’ordre, casqués, bardés de cuir et… (pour paraphraser Brel) d’intolérance, mais à géométrie très variable, ne risquaient pas trop de dégâts physiques de la part du boxeur certes déchaîné, mais non équipé et non armé.
    À contrario, peu de voix se sont élevées, malgré le fait incontestable que nombre des sbires susmentionnés ont sciemment fait usage abusif, injustifié et, partant, DISPROPORTIONNÉ, d’armes dites non-létales, mais néanmoins cruellement mutilantes, sur des manifestants ne présentant d’autre danger que celui d’indisposer par leur seule présence ce pouvoir déjanté et aux abois.
    Le plus abject est que pour ces tirs injustifiés et contrairement à l’ami boxeur, aucun policier ne devra affronter la « justice » dont on nous ressasse pompeusement qu’elle serait la même pour tous…
    Non ! Pour les tortionnaires au LBD, ce sera une instance intégrée à leur corporation, mais dont on nous jure la parfaite intégrité, indépendance et bla bla bla, qui sera chargée de l’enquête, au cas par cas.
    Dans ces conditions, il faut au moins admettre qu’il devient particulièrement ardu de réprimer tout sentiment éventuel de détestation de cette police…

  5. breizmabro

    Moi non plus je ne déteste pas la police. SAUF…
    Tout réside dans le « sauf ». Personne ne déteste la police SAUF quand elle abuse de son pouvoir de police.

  6. @ finch | 01 mai 2019 à 14:46
    Que le chanteur soit un crétin, c’est certain mais ils sont si nombreux à l’être dans cette corporation ! Par contre c’est la diffusion qui est choquante. Toutes les radios et télévisions qui sont entre les mains du pouvoir, c’est-à-dire presque toutes, diffusent en permanence des c*nneries ou des nouvelles truquées, ceci prouve le peu d’intelligence des intervenants et l’esprit de destruction morale et mentale qui anime la classe dirigeante.
    Nous nous demandons effectivement ce que fait Philippe Bilger à Sud Radio ?!

  7. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Je soutiens, je défends, je célèbre la police et la gendarmerie depuis le premier jour du mouvement jaune jusqu’au dernier. J’ai écrit dans ma vie plusieurs éloges de la police dans la presse. Tout comme vous.
    Je diffère de vous dans la mesure où je n’ai pas eu une seule seconde la moindre compréhension pour les agissements de ces gens qu’ils soient en jaune, en rouge ou en noir.
    L’ordre doit être rétabli. Les incendiaires, les lanceurs de pavé, les cagoulés, les pillards doivent êttre interpellés.
    Aimons la police !
    Quand à ceux qui sont mécontents, qu’ils s’expriment. Il y a trois façons de s’exprimer en démocratie : par la parole, par la plume et par le bulletin de vote. Le prochain vote est le 26 mai, ce n’était pas le 1er mai.
    Ces gens se sont trompés.

  8. À force de récolter des injures et du mépris, on peut comprendre que des policiers ou des gendarmes aient répondu lestement avec la matraque.
    Juste retour pour tous ceux qui se trompent de cible.
    Soutenons nos forces de l’ordre, elles sont la clé de l’ordre republicain et force doit rester à la loi.

  9. breizmabro

    @ GERARD R. 01 mai 2019 à 15:22
    « Tout le monde se souvient d’un manifestant aussi vigoureux que déchaîné, non porteur de gilet jaune, qui oblige à lui seul et sous des coups à mains nues d’une rare vigueur, un groupe de CRS à reculer et même à fouler le sol »
    Après avoir revu cette séquence, plusieurs fois, (paparazette une fois paparazette toujours) je me suis moi-même interrogée après ces visionnages.
    Ce boxeur (Dettinger) boxait un gendarme alors que derrière ledit gendarme ses « équipiers » (def : membre d’une équipe) reculaient derrière lui et que, curieusement aucun d’entre eux n’a eu l’idée de vaporiser de gaz lacrymo à grand jet ce boxeur malfaisant, vapo-gaz qu’ils ont pourtant à disposition dans leur ceinture.
    Christophe Dettinger a payé le prix fort de sa manifestation « un peu » virile face à des policiers caparaçonnés.
    Condamnation : un an de prison ferme en février dernier pour avoir frappé un gendarme (peine aménagée).
    Monsieur Cahuzac, MINISTRE du Budget, en charge de la vigilance sur les fraudes fiscales, soutenant devant NOS représentants (députés.e.s), face caméra : « je n’ai pas, je n’ai jamais eu, monsieur le député, de compte(s) à l’étranger » alors qu’il savait pertinemment qu’il en avait un (au minimum).
    Condamnation ? pas de prison, bracelet électronique… en Corse (soleil et piscine) 😀
    Naturellement il n’a boxé personne à l’Assemblée, c’est trop cool, mais ce jour-là les Français ont entendu et ont compris la phrase de la Fontaine
    « Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »
    Même si ce sont « des gens que l’on croise et qui ne sont rien », comme dit Manu, ils ne sont pas tous devenus Alzheimer.

  10. @ Gavroche
    Vous avez raison : le cas des médias est beaucoup plus grave que celui du crétin. Mais ceux qui, à France Inter, l’ont cautionné de cette manière sont tout aussi crétins que lui.
    Pour la présence de Philippe Bilger à Sud Radio : de quoi se mêle-t-on ? De quel droit s’immisce-t-on dans ses choix ? Il a une tribune. Il aime ça… alors, vous savez, se boucher le nez de temps en temps ne prête pas trop à conséquence. Et les Gilets jaunes ne sont peut-être qu’éphémères (quoique j’en doute)… C’est, à mon avis, une injonction du même ordre que celle qui consisterait à lui dicter ses choix de sujets de billets. Beaucoup se sont essayé à l’infléchir. Tous ont échoué. Philippe Bilger reste libre.

  11. Claude Luçon

    C’est un problème de confusion, de rivalité, de jalousie et d’indignation, celles de qui a vu son rôle usurpé par des hommes et femmes en uniforme !
    Tout Français qui a regardé sa France de l’étranger et a eu des amis qui aimaient notre pays a constaté, comme eux, que :
    « En tout Français qui se respecte il y a un flic qui s’ignore » !
    Il ne devrait d’ailleurs pas l’ignorer, nous avons droit, devoir même, en France, à l’arrestation citoyenne !
    Autrement dit « Tous flics sans le savoir ! »
    Les preuves sont là !
    Les Gilets jaunes se transforment en gendarmes sur les ronds-points, Martinez donne des leçons à Castaner, Dominique Rizet verb’alise (de verbe) sur BFM TV, les agents immobiliers deviennent inspecteurs du Trésor public pour tout pékin candidat à une location, les caissières de supermarché font des contrôles d’identité sur qui paie par chèque, en traversant une rue dans les clous alors qu’il n’y a aucun trafic mais que le petit bonhomme sur son mât est rouge, un(e) compatriote vous dira, indigné(e), « mais Monsieur vous n’avez pas le droit ! ».
    Enfin « fonctionnaire » est synonyme de policier dans nos administrations, toutes ont une ligne jaune derrière laquelle il faut se mettre en rang au risque de se faire rappeler à l’ordre par une dame rondelette à l’oeil sévère et au ton de brigadier.
    Non mais !
    Mais surtout Benalla ! On en parle encore un an après ! Comment a-t-il osé se comporter en policier alors qu’il portait au bras un brassard noir où « Police » était marqué en rouge.
    Encore que nos concitoyens ne savent probablement pas que les officiers de marine sont, ou du moins l’étaient jusqu’en 1953, aussi des officiers de police depuis que Richelieu a créé la Royale en 1626.
    (Pour ceux qui ne le savent pas la raison était qu’il y avait peu de marins volontaires à l’époque alors les officiers de marine/police récoltaient les truands avinés des bas quartier de La Rochelle et d’ailleurs qu’ils embarquaient au lieu de les mettre en garde à vue, et en faisaient de sobres matelots)
    Tous flics ! Alors vive nous, vive les forces de l’ordre !
    D’ailleurs pourquoi policiers, gendarmes et CRS ne défilent-ils pas aussi le 14 Juillet ?

  12. Mary Preud'homme

    Merci à vous Philippe Bilger pour ce post auquel j’adhère totalement, bien complété par finch qui a fort heureusement souligné le dégoût que l’on ne peut que ressentir devant les engeances qui ne se complaisent que dans la boue, le rabaissement de nos valeurs, la salissure et la destruction de notre patrimoine.
    Là où des dizaines de milliers de compagnons bâtisseurs ont sué sang et eau pour nous léguer des cathédrales aériennes, des monuments grandioses et de toute beauté ! Des œuvres d’art construites de mains d’hommes animés par la foi, l’amour du travail bien fait et le désir de se dépasser. Autant de qualités qui semblent tellement rares aujourd’hui dans nos sociétés technocratiques et avides de résultats et de profits immédiats.
    Quant aux policiers et gendarmes, j’ai déjà tellement écrit sur le sujet. Bien sûr qu’ils exercent un noble, difficile et exigeant métier.
    Mais que dire de leur entourage, femmes et enfants qui de leur côté souffrent souvent en silence (notamment les plus jeunes) de l’absence d’un papa ou de la critique virulente, systématique et injuste de son métier…

  13. Les gagnants du jour sont : les Black Blocs !
    A peine une centaine, quelques cailloux et un char de carnaval en carton, ils ont tenu en échec et ridiculisé toute cette armada policière suréquipée surarmée qui répond en frappant à plusieurs un GJ quelconque pourvu qu’il ne soit pas trop lourd, pas trop rapide, pas trop jeune.
    Ils ont dissous la manif CGT qui a rejoint ses pénates la queue entre les jambes ; et une CGT à dix sous c’est pas cher.
    Ils ont encore réussi à faire monter d’un cran l’impopularité des GJ auprès de l’opinion publique, une des plus crétines au monde.
    Il faut être beau joueur et reconnaître le bon travail des sous-traitants de Macron, une efficacité redoutable !

  14. « Je ne déteste pas la police »
    Eh bien moi, cher P. Bilger, je l’aime bien !
    Citoyen banal, aucun problème de casier judiciaire, payant des impôts dès ma première année de travail, en soixante ans de conduite seulement 2 points enlevés et je ne suis pas meilleur qu’un autre…
    Par hasard, j’ai assisté à plusieurs arrestations difficiles dans la rue et franchement cher P. Bilger, je suis admiratif devant le courage, la patience des agents.
    Sans oublier la folie violente qui gagne beaucoup d’immigrés lorsqu’ils sont interpellés.
    Bien sûr, il aurait pu y avoir un peu plus de sourire, de politesse dans les contrôles que j’ai subis, mais ne sont-ils pas exaspérés aussi par l’attitude de mépris de beaucoup de Français ?
    Toutefois un chiffre – qui varie peu semble-t-il – montre que 75 % des Français sont satisfaits ou très satisfaits de leur police. N’est-ce pas ce qui compte après tout ?
    Quand on constate comment nos forces de l’ordre sont accueillies (sic) dans nos banlieues, on peut dire que 75 % est un très bon chiffre et tant pis pour les crétins qui se croient intéressants.
    Cordialement.

  15. Merci Monsieur Bilger pour ce billet qui remet les pendules à l’heure ! J’en retiens ce passage :
    « …le sentiment général que la République ne parvient pas à mettre toutes les chances de son côté. Qu’elle se bat à reculons. Qu’elle n’ose pas. Qu’elle a peur paradoxalement d’être jugée par ceux qui s’en prennent à elle, par des politiques qui ne l’ont jamais soutenue et certains médias partiaux. »
    Quant aux médias partiaux, il n’y a guère de difficulté à en trouver, d’autant que pour la plupart ils ont été noyautés par les anciens soixante-huitards maoïstes et autres trotskistes recyclés dans le système capitalistique qu’ils honnissaient du temps de leur prime jeunesse.
    Il en est de même pour les politiques qui se sont laissé noyauter eux aussi par les principes de la bien-pensance politique et par une allégeance coupable à un système qui leur a fait renier les principes fondamentaux de notre République. A commencer par la gauche, ce qui n’est guère surprenant, mais surtout par la droite, notamment une droite qui se réclamait du gaullisme et qui l’a trahi en faisant une politique de gauche à l’américaine à laquelle elle s’est laissé inféoder !
    Donc la République a été trahie par ses clercs. Cela me rappelle le livre de Jean-Claude Guillebaud intitulé « La trahison des Lumières » et sous-titré « Enquête sur le désarroi contemporain ». La quatrième de couverture de ce livre, dédié à Michel Albert, en donnait la substantifique moelle : « Six ans après l’effondrement du communisme, un étrange désarroi hante la modernité démocratique. Triomphante dans les faits, elle dissimule, sous l’intrépidité conquérante du mondialisme, un sentiment d’épuisement, de doute. Partout se manifestent des révoltes, des refus qu’on ne saurait mettre sur le compte de l’obscurantisme. Tout se passe comme si quelque chose ne fonctionnait plus dans le modèle que nous incarnons »…
    Comme le laisse supposer ce petit texte, ce livre est paru en 1995. Sans doute sa relecture serait-elle nécessaire pour montrer que rien n’a fondamentalement changé dans les préoccupations du monde d’alors et celui d’aujourd’hui !

  16. Robert Marchenoir

    Tiens, c’est curieux… notre nouveau camarade commentateur, le bon ami de Mary Preud’homme, « Un gendarme en retraite… », n’a pas jugé bon d’intervenir sur ce fil ? Pourtant, il est fait sur mesure pour lui…
    Vraiment, « Un gendarme en retraite… » n’est pas scandalisé par le « Tout le monde hait la police ! » ? Ne me dites pas que c’est la traditionnelle rivalité entre policiers et gendarmes qui est à l’oeuvre ?
    D’ailleurs, « Un gendarme en retraite… » n’a pas jugé bon de partager avec nous son immense sagesse de gendarme en retraite, depuis la seule et unique fois qu’il est intervenu dans ces colonnes… pour m’agonir d’injures… avec le style inimitable, et les arguments du même métal, de Mary Preud’homme… l’un et « l’autre » se citant mutuellement dans leurs commentaires…
    A moins que Mary Preud’homme ne se soit avisée, depuis, que son « copain gendarme » contrevient gravement à la règle éthique dont elle assomme régulièrement les autres commentateurs ici, selon laquelle ceux qui utilisent des pseudonymes sont des lavettes et des moins que rien, même pas capables de remplir les formulaires adéquats pour sauter en parachute ?
    A la suite de quoi, elle l’aurait sauvagement viré d’ici à coups de pied dans le derche ?
    Moi je dis : les gendarmes (même en retraite) ne sont plus ce qu’ils étaient. Se laisser intimider ainsi par la première péronnelle venue… même pas fonctionnaire de police… un peu de courage, messieurs, que diable ! Peu nous chaut votre vrai nom ! Le fait que vous ayez servi dans la noble et pure gendarmerie suffit à nous rendre votre parole infiniment précieuse… se propulserait-elle derrière un pseudonyme aussi vite torché que celui-là…

  17. calamity jane

    Comme disait un professeur de littérature d’Henri IV : répéter les insanités proférées par des personnes en colère n’élève personne.
    Des manifestants auraient « éborgné » un policier ? un C.R.S. ? Privé d’une main ? Quand ?
    C’est comme les victimes qui portent plainte et que la responsabilité de l’auteur n’est jamais posée, donc jamais sanctionnée.
    Ce sont des actes de domination et de contrôle ! et c’est antinomique avec le postulat de symétrie entre les parties… comme l’explique GERARD R..
    Et tout ce monde se prétend « héritier des Lumières » ?! Pas la Justice donc.

  18. Parce que l’état de droit à l’usage des crises est un magnifique mais peu fiable tigre en papier.
    Belle formule.
    Mais si seulement le tigre en papier ne montrait le bout de son nez que les jours de crise, ce serait un moindre mal, mais hélas c’est au quotidien que les Français peuvent se faire agresser sans avoir le droit de se défendre, par des voyous qui eux sont bardés de « droits » et qui de ce fait se croient tout permis.
    https://actu.fr/ile-de-france/garges-les-gonesse_95268/val-doise-lui-demande-secarter-frappe-thorax-dans-rer-d_20686653.html
    Certes, dans ce cas l’agresseur a été interpellé mais la victime a tout de même subi un dol physique et moral, dans des circonstances traduisant une fois de plus l’absence manifeste de « l’état de droit »…
    D’autres n’ont pas eu la chance de rester en vie malgré tout.

  19. Mary Preudhomme

    @ breizmabro | 01 mai 2019 à 15:51
    Merci de ne pas généraliser ma chère !
    Un policier qui abuse de son pouvoir est juste un mauvais policier, passible de sanctions, voire de révocation.
    De là à généraliser à partir de quelques cas et jeter l’opprobre sur toute une institution dont les membres pour la plupart, comme souligné par PB, font bien leur travail, avec courage, honneur et respect – et sans être payé ni considéré en conséquence…
    ————————————————
    @ GERARD R. | 01 mai 2019 à 15:22
    Gérard erre, est en errance ou plus prosaïquement divague dans un blog dont la question lui échappe et qui n’est pas pour lui !
    Pauvre Gérard qui ne sait plus à qui se raccrocher et où il habite !

  20. Non seulement je ne déteste pas la police, mais je lui rends hommage pour avoir une fois encore su faire face à une situation particulièrement périlleuse, face à des émeutiers bien décidés à tout casser sur leur passage.
    Félicitations également au nouveau préfet de police qui a montré une détermination sans faille.
    Tant que nos aurons des forces de l’ordre de cette qualité, nous pouvons espérer que la démocratie se maintiendra dans notre pays.

  21. Jean le Cauchois

    Pour rendre la police moins détestable, plus aimable, plus efficace, il faut faire comme pour l’Education nationale, comme pour la Justice, comme pour l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement… féminiser autant que possible, et, en attendant, appliquer la parité, prioritairement dans les Compagnies Républicaines de Sécurité. Je suis surpris que notre très progressiste président de la République n’ait pas déjà pris cette initiative.

  22. @ Marc GHINSBERG
    Parfaitement d’accord. La partialité et les opinions développées sur l’antenne de Sud Radio d’une façon générale ne sentent pas très bon. La dernière recrue Etienne Chouard le prouve, cet homme est dégoûtant à un point tel que rester à Sud Radio, c’est se salir.

  23. Mary Preud'homme

    @ Jean le Cauchois | 01 mai 2019 à 20:58
    Non mais vous rigolez ! Sachez donc que les policiers de métier en premier, notamment parmi les plus haut gradés, ne souhaitent pas que leurs filles embrassent leur carrière. J’en sais quelque chose !
    ———————————————
    @ Robert Marchenoir | 01 mai 2019 à 18:38
    cf mon post de 17:37.
    Apparemment vous faites une fixation sur ma personne, qui outre avoir (selon vous) trahi sa race, serait la mère d’un policier et l’amie d’un gendarme, auquel cas je ne peux rien pour vous !

  24. Mary Preud'homme

    @ Claude Luçon | 01 mai 2019 à 17:25
    « D’ailleurs pourquoi policiers, gendarmes et CRS ne défilent-ils pas aussi le 14 Juillet ? »
    Vous n’avez pas dû assister aux célébrations du 14 juillet sur les Champs-Elysées depuis au moins 25 ans, époque où les écoles de police et de gendarmerie ont commencé à faire partie intégrante du défilé de notre fête nationale.

  25. @ finch 14h46
    « Remercions Philippe Bilger pour son excellent tweet où il a exprimé son indignation de voir Notre-Dame de Paris profanée une deuxième fois par un chanteur crétin, dégoulinant de bave, au talent de caniveau, aux aptitudes n’excédant pas celles d’un récureur de bidet, qui en a aussi profité pour vomir sur les catholiques. »
    J’ai écrit au médiateur de France Inter pour lui dire que le tombereau de purin déversé (un vendredi saint qui plus est) par une raclure méritait plus qu’un tirage d’oreille !

  26. Claude Luçon

    * Michel Delpuech, ex-Préfet de Paris du 19 avril 2017 au 20 mars 2019, est diplômé de l’École nationale d’administration (promotion Voltaire, 1980, celle de François Hollande et Ségolène…).
    ** Didier Lallemand, diplômé de l’Institut supérieur de gestion et titulaire d’un DESS en administration et gestion des collectivités locales, est Préfet de Paris depuis le 20 mars 2019.
    Voilà ce qui explique le plan de Macron pour l’ENA !
    Surtout après aujourd’hui : un pro après un pote ! La différence se fait sentir tout de suite. Pas étonnant que nos policiers aient été heureux de récupérer ce nouveau patron.
    Macron sait maintenant ce qu’est un chef, il a vraiment changé depuis juillet 2017.

  27. Les truands n’aimeront jamais les flics, c’est infantile mais c’est normal. Ce qui serait bien c’est qu’ils en aient peur. Et ce serait bien aussi que les gens qui n’ont rien à se reprocher les respectent, mais sans les craindre.

  28. Il ne faudrait pas oublier que la police est un outil entre les mains de ceux qui gouvernent.
    « Il n’y a pas de mauvais outils seulement de mauvais ouvriers » dit l’adage.
    La police est un instrument humain, indispensable dans toute société, et surtout dans une société qui se veut démocratique comme la nôtre.
    Le problème ce sont les ordres souvent, trop souvent, incohérents des politiques, qui donnent des ordres flous par incompétence ou lâcheté électorale et démagogique.
    Cette incohérence des ordres a pour but de faire porter la responsabilité des éventuelles bavures sur l’échelon le plus bas du dispositif, pour en décharger ceux qui devraient être au premier rang des responsabilités, c’est-à-dire les chefs.
    Évidemment l’outil police est humain, trop humain et l’humain est faillible donc certaines des bavures relèvent de l’erreur humaine élémentaire, énervement de celui qui est face à des adversaires qui sont de plus en plus des ennemis de la police et de la République.
    L’erreur est humaine et doit être sanctionnée, mais il faut savoir la relativiser dans l’action où il est difficile de se maîtriser. Il arrive un moment dans un combat où l’instinct prend le dessus sur la formation aussi performante soit-elle.
    L’erreur dans l’action doit être jugée dans sa relativité, mais il y a une erreur qui n’est pas dans l’action.
    Elle est volontaire et idéologique c’est celle de la justice (avec un j minuscule) dont le laxisme consistant à peser au trébuchet le bien et le mal fait de part et d’autre, tout en posant en postulat depuis l’ineffable Rousseau, que l’homme est bon et que le mal vient de la société et donc de ses serviteurs, c’est-à-dire la police.
    Si certains policiers perdent leurs nerfs dans l’action et peuvent transgresser les règles de bonne conduite, il arrive aussi qu’ils agissent en pensant que la justice ne faisant pas le travail de nettoyage social qu’elle devrait, ils peuvent « épousseter » la poussière puisque l’aspirateur de fond ne fonctionne pas.
    On ne peut pas juger une institution et ses membres sans la placer dans le contexte global de la société où elle fonctionne.
    Je ne défends pas les bavures policières, je dis simplement que chaque niveau de la hiérarchie et aussi de la société a sa responsabilité, ce qui est une naïveté d’ailleurs tellement c’est évident.

  29. Une question sur la police: pourquoi ce sont les syndicalistes qui en sont les porte-parole ?
    Notre police est violente (on l’a vue), corrompue (je vous renvoie à toutes les affaires de stupéfiants de ces dix dernières années) et raciste (la polémique Bamboula, vous vous souvenez ?).
    J’admets qu’ils soient mal payés et travaillent dans des conditions difficiles et souvent dans des locaux insalubres mais cela n’excuse rien.
    Avant que nous admirions notre police, il faudrait peut-être la réformer (de quand date la dernière réforme de la police?) pour aligner ses compétences sur celles des polices des pays civilisés voisins. Comme l’Allemagne, par exemple.

  30. @ GERARD R. | 01 mai 2019 à 15:22
    « Dans ce fatras de déclarations tous azimuts, qui soutiennent ou critiquent la police, il y a un détail qui me chiffonne. »
    Et moi, le « détail » qui me chiffonne dans votre développement à sens unique, est que vous semblez complètement éluder le fait que lorsque les forces de l’ordre chargent les manifestants (je devrais plutôt dire les émeutiers) c’est parce que ces derniers ne respectent pas les consignes qui s’appliquent lors d’une manifestation.
    Trouvez-vous normal
    – que ce 1er Mai des manifestants aient agressé du personnel médical au service de réanimation de l’hôpital de La Pitié Salpêtrière ?
    – que des émeutiers tentent de s’introduire dans un commissariat de police dans le XIIIe arrondissement de Paris et à Besançon ?
    – que des abrutis crient aux policiers « Suicidez-vous ? »
    – que des éléments séditieux, en provenance de pays étrangers, s’introduisent dans des manifestations qui ne les concernent pas ?
    Cela fait belle lurette que les Gilets jaunes « authentiques » ne s’expriment plus. Leurs figures de départ ont toutes été remplacées par le trio d’analphabètes que sont Drouet, Nicolle et Rodrigues pilotés par des groupuscules anarchistes.
    Dans un pays démocratique comme la France, le droit de manifester est soumis à certaines règles élémentaires. Ces règles ne constituent aucunement une entrave à la liberté d’expression.
    Au contraire, elles garantissent le bon déroulement des manifestations et évitent notamment que celles-ci soient détournées de leurs revendications par des individus dont les intentions sont clairement pernicieuses.
    Quand ces conditions sont respectées, il n’y a pas de blessés que ce soit du côté des manifestants ou des forces de l’ordre qui elles aussi paient un lourd tribut, ce qui, manifestement, ne semblent pas vous perturber.

  31. @ GERARD R. | 01 mai 2019 à 15:22
    Policiers, gendarmes et CRS n’ont pas pour unique fonction d’assurer leur propre sécurité. Si c’était le cas, ils resteraient chez eux. Ils doivent faire respecter par les manifestants l’interdiction d’accès à certains sites, empêcher autant que faire se peut les atteintes par les manifestants aux personnes et aux biens. Cela implique l’utilisation de moyens qui vont au-delà de leur propre protection.

  32. Catherine JACOB

    La question n’est pas tant de détester ou de ne pas détester qui que ce soit, y compris les forces de l’ordre.
    La question est celle-ci: comment à partir d’une augmentation de taxes, celle de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), en est-on arrivé à forcer l’entrée du service de réanimation d’un CHU dont le seul défaut est de sauver des vies ?
    Le feu couvait nécessairement depuis longtemps dont les ailes du Dragon de la gourmandise insatiable de Bercy n’ont fait qu’attiser les braises ; lesquelles se sont alors réveillées avec la même rapidité que celle qui a fait s’enflammer la charpente en chênes millénaires de Notre-Dame que des flammes ordinaires n’auraient pas pu entamer ou à peine avant qu’on ne parvienne à l’éteindre.
    Ce donc, sans doute pour les mêmes raisons fondamentales :
    Nous ne maîtrisons pas les dangers de la modernité, tant en matière de techniques du bâtiment qu’en matière de techniques financières. Et le pire c’est qu’on s’en contrefiche !
    Nous n’avons retenu aucune leçon tant de Hiroshima – Nagasaki que de Bikini ! Le fond de la question étant en effet d’un certain point de vue moins celui de l’atome que celui de la mise en oeuvre d’opérations au hasard des conséquences potentielles, que ce soit celles de la bombe H (la faute aux Japonais jusqu’au-boutistes peut-être ?), celles de Fukushima (la faute aux tsunami de la côte Pacifique peut-être qui se sont refusés à rester dans les limites qui leur avaient été assignées) ou en l’occurrence celle de la mondialisation des marchés financiers traitée à la mode Kerviel (la faute à l’adrénaline peut-être ?) !!
    Ou alors, la faute à l’inconscience et au manque de réflexion peut-être aussi ? Que NENNI !!
    Nous sommes gouvernés par des apprentis sorciers qui font des rodéos sur les cyclones. Il est temps que ça s’arrête et que ces derniers fassent leur examen de conscience puis optent pour à la fois, une parole vraie et une parole à la mesure de la compréhension de gens désormais très remontés contre les menteurs et les histrions de la communication !

  33. anne-marie marson

    @ Hope | 01 mai 2019 à 21:27
    « La dernière recrue Etienne Chouard le prouve, cet homme est dégoûtant à un point tel que rester à Sud Radio, c’est se salir. »
    Ca sent meilleur à France Inter, soi-disant première radio de France, radio de service public, radio d’extrême gauche, avec l’élégance de ses chroniqueurs qui se lâchent sur les GJ, comme Thomas Legrand, ou le « chanteur » Frédéric Fromet, récidiviste de l’abjection, dans l’émission « Par Jupiter », la plus vulgaire du PAF.

  34. @ Jean le Cauchois
    « Pour rendre la police moins détestable, plus aimable, plus efficace, il faut faire comme pour l’Education nationale, comme pour la Justice, comme pour l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement… féminiser autant que possible, et, en attendant, appliquer la parité, prioritairement dans les Compagnies Républicaines de Sécurité.  »
    C’est cela, rien de tel pour les envoyer au casse-pipe :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/20/97001-20150220FILWWW00450-gendarmes-tues-dans-le-var-perpetuite-pour-le-meurtrier.php
    Et cela ne résoudrait en rien la question de l’amabilité, car dans l’administration il est possible de rencontrer aussi quelques belles peaux de vaches parmi ces dames…
    ———————————————
    @ Hope
    « La partialité et les opinions développées sur l’antenne de Sud Radio d’une façon générale ne sentent pas très bon. »
    C’est sûr que ce qui se dit sur d’autres radios à commencer par celles dites du « service public » (entretenues à son corps défendant par le contribuable) ne sent par contre que la rose :
    https://www.bvoltaire.fr/la-cathedrale-qui-crame-de-france-inter-mobilisons-nous/

  35. Lu en vrac :
    « Non mais vous rigolez ! Sachez donc que les policiers de métier en premier, notamment parmi les plus haut gradés, ne souhaitent pas que leurs filles embrassent leur carrière. J’en sais quelque chose ! »
    Les projets de carrière des enfants « des plus haut gradés » de la police, bref de gens qui ont quasiment rang de préfet désormais, n’a guère de signification quant au métier de policier. Justement, il est là plutôt question de carrière, où l’on rentre dans une administration plutôt qu’une autre par le hasard de la réussite à un concours parmi plusieurs.
    « Pour rendre la police moins détestable, plus aimable, plus efficace, il faut faire comme pour l’Education nationale, comme pour la Justice, comme pour l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement… féminiser autant que possible, et, en attendant, appliquer la parité, prioritairement dans les Compagnies Républicaines de Sécurité. Je suis surpris que notre très progressiste président de la République n’ait pas déjà pris cette initiative. »
    Rendre la police moins détestable et plus aimable, ce n’est pas la rendre plus efficace. C’est probablement le contraire. Aimable, détestable, ça se mesure peu. En général, on demande l’avis aux soeurs de fratries de criminels (Assa Traoré par exemple) et on en tire des conclusions. Efficace, ça se mesure bien mieux. Et l’efficacité de l’outil répressif ne se marie guère avec les revendications qu’on nous sert habituellement.
    On entend régulièrement dire que la police est discriminante, par exemple, comme si c’était un problème. C’est pourtant exactement son rôle : observer, distinguer, déterminer, suspecter ou ne pas suspecter. C’est l’efficacité policière, lorsque confrontée par exemple à un phénomène massif de vols dans les transports en commun commis par des auteurs signalés par les victimes comme étant de jeunes hommes originaires du Maghreb, de ne pas focaliser les contrôles en ces lieux sur les femmes européennes de 65 ans…
    Rajouter du sexisme dans le recrutement de la police n’y change rien. D’autant moins lorsque les barèmes physiques/sportif de recrutement ne sont pas strictement égaux, ce qui pose des problèmes réels en terme de sécurité déjà mesuré par le passé (cf. les faits divers à répétition où un aliéné à main nue parvient à désarmer deux policières ou gendarmes).

  36. Xavier NEBOUT

    Ce qu’il y a de détestable dans la police, c’est sa propension à obéir aux ordres illégitimes voire illégaux parce que ce sont les ordres.
    Laisser casser pour discréditer les Gilets jaunes, on n’en entend plus parler alors que de nombreux témoignages ayant filtré en ont fait état.
    Le truc a cessé lors du 1er Mai, tout simplement parce qu’on a enfin utilisé des méthodes connues depuis bien longtemps comme l’a souligné Alain Bauer.
    Pour faire la police, on a distribué primes et augmentations. Autrement dit, « la place est bonne, si vous voulez la garder, fermez-là. »
    Dès lors se pose le niveau d’honneur et de conscience qui y règne, et donc l’estime que l’on peut en avoir.
    La même question se pose au sujet des armes employées et qui ne le sont qu’en France parmi les pays européens.
    L’obéissance aveugle aux ordres pour l’ordre est dans l’âme animale (avant que vienne la partie spirituelle selon Saint Paul).
    On la trouve dans les respectueux du code de la route, ceux qui s’arrêtent à un feu rouge de chantier même lorsqu’il n’y a plus de chantier, ou empêchent un camion de pompiers de passer en se garant en travers de peur de griller le sacré feu rouge.

  37. Les manifestants préféreraient peut-être une police à la mode Tian’anmen ou bien à la Maduro. On ne discute pas, on flingue…
    Honte à ceux qui bafouent les forces de l’ordre de France.

  38. Jean le Cauchois

    @ Mary Preud’homme à 23:02
    « …les plus hauts gradés ne souhaitent pas que leurs filles embrassent leur carrière. J’en sais quelque chose ! »
    Chère Mary,
    Je suis triste pour vous d’apprendre que vous avez peut-être eu une vocation contrariée. Mais dans mon esprit, féminiser la police ce n’est pas nécessairement commencer par le haut : remplacer les Hercule Poirot par des Frêles Courgettes n’est pas le choix des médias, qui ont inventé toutes les séries Julie Lescaut. Non, c’est de continuer par le gros des effectifs, en particulier les CRS. Il y a beaucoup de jeunes cougars féministes, adeptes des joggings solitaires ou des arts martiaux, qui ne demandent qu’à être organisées pour contrôler collectivement toute cette violence de jeunes hommes mal enfantés, sous-instruits et sous-aimés. Pour la féminisation par le haut, il suffira de remplacer monsieur Castaner par une dame Castagnère, qui doit être facile à trouver parmi les nombreuses dames députées ou sénatrices LREM, avides de paroles sinon d’action, à moins de se tourner vers les animatrices de médias, Ruth, Apolline, Elisabeth, pour bien nous expliquer ce que nous n’avons pas envie de savoir. Je compte sur vous pour faire remonter en haut lieu cette proposition.

  39. Denis Monod-Broca

    On peut ne pas détester la police et détester les missions que le Pouvoir lui assigne.
    La violence est objectivement et l’alliée des Gilets jaunes, car elle donne de la visibilité à leurs manifestations, et l’alliée du Pouvoir, car elle alimente son entêtement.
    La police trinque et ce n’est pas une solution.
    Pour en sortir, quoi d’autre qu’un retour aux urnes ?
    Mais mai 19 n’est pas mai 68 et Macron n’est pas de Gaulle…

  40. Parce que l’état de droit…
    Ah ! Il y en aurait des lignes à écrire, sur cet état de droit dont tout le monde se gargarise mais qui en France est rangé dans le placard réservé aux diverses fictions juridiques dont les hommes politiques et les juristes de notre pays sont si friands…

  41. @ caroff 23:34
    Raclure ? Comme vous avez bien choisi le nom ! Que fait encore cet insipide crétin sur le sol national s’il hait à ce point ses valeurs, ses traditions et son merveilleux patrimoine ? Je suis convaincu que votre si belle démarche vous a un peu soulagé d’un sérieux poids sur l’estomac. 🙂

  42. Je vois deux rôles dans le métier de policier:
    – assurer la sécurité et la tranquillité publiques ;
    – garantir les institutions.
    Il y en a sans doute d’autres. Le premier est bien entendu louable. Le second est neutre. Il dépend de l’appréciation que l’on porte sur celles-ci.
    Ceci dit, policier: je ne pourrais être. Se faire insulter, humilier, parfois frapper et n’avoir à opposer qu’une patience parfaitement maîtrisée, presque surhumaine tant il faut être capable d’en justifier le contrôle. Où est l’honneur là-dedans tant il faut supporter de choses insupportables ? Que je les plains ces policiers ! Ils sont bien utiles, assurément et pourtant si peu soutenus par ceux qui ont autorité sur eux. Donc, policier: un bien sale métier en ces temps chahutés où plus rien, ni autorité, n’est respecté. Qu’ils laissent tomber puisque tout le monde, dont la société, est supérieurement ingrat à leur égard. Ils sont bien bêtes.

  43. Comme si…
    Mais non, la police, en France, a des raisons de se plaindre compte tenu de la gestion dont elle fait l’objet de la part des politiques.
    – Recouvrement des compétences
    – Faveur à certains corps au détriment des autres: la gendarmerie est favorisée de façon inexplicable: travail illimité après la retraite, horaires compensés ou payés, dotations, publicité permanente, abandon aux policiers de la face sombre du maintien de l’ordre etc.
    – Administration tatillonne, volontiers disputant les droits
    – Rigueur extrême dans la défense des auteurs appréhendés ou blessés au cours des opérations.
    – Heures supplémentaires non rémunérées.
    C’est ce qui apparaît d’évidence, pour n’importe quel citoyen.
    Par ailleurs, la nature même de notre société engendre l’apparition de mentalités libertaires qui ont oublié les obligations de la vie en société et n’en retiennent que l’aspect alimentaire « J’ai droit… »
    Des gens exaspérés qu’on montre sur les écrans, de préférence des gens issus de l’immigration pour pointer des inégalités sociales et qui se jugent agressés.
    Prolifération d’une littérature anti-justice, anti-maintien de l’ordre et faveur permanente accordée aux auteurs, acteurs et spectacles qui proclament la misère de notre pays, au mépris des chiffres les plus clairs.
    Mais peut-on lutter contre cela ? Bien sûr, pas par la répression, mais on peut tout de même avancer que l’Allemagne, plus peuplée que nous, compte un peu moins de policiers, en ratio, mais que la France est devancée sur le même mode de calcul par la plupart des pays européens. Les opinions et les chiffres foisonnent sur le sujet.
    C’est sans soute bien le mode de vie et de société choisi qui est en cause: déresponsabilisation, assistance envers les catégories dites défavorisées et massivement au détriment des travailleurs plus obstinés ou plus chanceux, clivage des classes sociales sous perfusion marxiste. Enfin, mutilation de l’idée de nation, référence permanente au nazisme pour couper court à toute contestation non senestre et mise en valeur systématique des religions non-chrétiennes, outre la mise sous le tapis de toutes les agressions anti-chrétiennes.
    Il ne s’agit pas de mettre en valeur le christianisme mais bien de remarquer que le ciment de la formation de notre nation lui est largement redevable et qu’il a fallu l’incident ou l’incendie comme on veut, de Paris pour faire lever un sourcil à une partie de la population, largement compensée par les explosions de joie des musulmans, amplement passées sous silence, de même d’ailleurs que l’engagement de certains aux côtés des chrétiens. Peut-être ces mahométans ont-ils raison, l’avenir proche nous le dira, mais l’attitude officielle est de pérenniser la fracture.
    Pour l’instant, nous ne sommes confrontés qu’à l’échec majoritaire du vivre-ensemble et du défaut d’adhésion d’une grande partie de la population aux impératifs de cohérence nationale.
    Inutile de se raidir, inutile de critiquer, c’est irréversible. Le système français est tellement complexe, le plus souvent « malin », dépourvu de franchise ou de clarté, tellement rendu illisible que personne n’a envie d’apprendre à lire tant l’amphigouri de la fonction gouvernementale est devenu la base du « à quoi bon ? » de beaucoup de Français, immigrés compris.
    Dans ces conditions… la police… c’est le dernier verrou à faire sauter avant de piller Versailles.
    Autrefois, jusqu’à l’anéantissement de la Cour des Miracles, il était de bon ton de « rosser le guet »…

  44. Mary Preud'homme

    @ Jean le Cauchois | 02 mai 2019 à 10:12
    Cher ami,
    Je faisais allusion à mes petites-filles et non à moi. Je précise que mon père n’était pas policier et que durant ma jeunesse, de nombreux métiers n’étaient pas ouverts aux femmes, notamment policier, militaire, etc.
    De toute façon, bien que très sportive, je ne me suis jamais sentie une attirance quelconque pour ce genre de métier, eu égard à ma personnalité « inclassable » et plutôt rebelle…
    Et ma seule vocation contrariée (car il y en a bien eu une) est en rapport avec l’art et non le service d’ordre ou un quelconque métier de fonctionnaire.

  45. Michelle D-LEROY

    A mon tour de venir soutenir nos forces de l’ordre qui semaine après semaine doivent être épuisées pour parfois des salaires de GJ. Et à mon sens, si violences policières il y a, ponctuellement, c’est que leur hiérarchie leur en a donné l’ordre.
    Toutefois, voir M. Castaner venir plastronner hier soir m’a agacé plus qu’autre chose vu que, si des saccages ont pu être évités, il y a quand même eu de vraies violences. Par endroit, on a vu des images ressembler plus à des scènes d’insurrection qu’à des manifestations de 1er Mai comme on a connues depuis 70 ans. Je n’ose d’ailleurs imaginer si, sous des gouvernements de la droite traditionnelle dont celui de N. Sarkozy, les leaders syndicaux n’avaient pu défiler tranquillement comme cela se produit depuis deux ans. Nos médias à dominante de gauche se seraient déchaînés.
    Exagérant telle situation, minimisant telle autre, au gré de la mise en scène de son personnage, M. Castaner me semble juste faire un exercice de communication.
    La population est fatiguée par les violences, les manifs, les GJ extrémistes et surtout par ces organisations d’extrême gauche floues de black blocs et antifa qui paraissent impossible à arrêter, à juger, à condamner…
    Cela laisse une drôle d’impression. Comme s’ils étaient utiles pour disqualifier les manifestants aux yeux de l’opinion. Sauf qu’à force, cela devient un peu gros.
    Si, à l’instar des pompiers, les Français applaudissent le courage et l’efficacité des forces de l’ordre, et si j’en juge par les personnes rencontrées, ces mêmes Français se posent beaucoup de questions, notamment sur la capacité de ce gouvernement à arrêter ces émeutes et à reprendre la main.
    Par ailleurs, les conseils de certains commentateurs à M. Bilger pour qu’il arrête ses prestations à Sud Radio paraissent bien superflus quand on écoute France Inter. A chacun ses préférences.

  46. breizmabro

    @ Xavier NEBOUT 02 mai 2019 à 10:00
    « Ce qu’il y a de détestable dans la police, c’est sa propension à obéir aux ordres illégitimes voire illégaux parce que ce sont les ordres »
    Désolé Xavier mais c’est LE principe d’être ‘aux ordres’. Après, si individuellement il y a quelques réticences à l’exécution des ordres « illégitimes voire illégaux » il faut démissionner.
    Sauf erreur ou désinformation personne n’a démissionné.
    Est-ce la raison des suicides dans cette corporation ?
    Xavier, si vous avez des infos à ce sujet je les lirai attentivement.
    —————————————————————
    @ Tomas 02 mai 2019 à 07:03
    « J’admets qu’ils soient mal payés et travaillent dans des conditions difficiles et souvent dans des locaux insalubres mais cela n’excuse rien »
    « Cela n’excuse rien » ?
    Ben si quand même… Il est vrai que c’est plus ‘glorious’ pour nos milliardaires de donner des millions d’euros pour la reconstruction d’une cathédrale que pour rénover des commissariats français. Faut pas être que c** non plus, « business is business » comme dirait notre François breton 😀

  47. Cette fois, il a touché le fond et il creuse encore ! Qui ? Le sinistre crétin, chef de parti, qui fait porter aux policiers la responsabilité de « l’intrusion pacifique » dans les locaux de la Pitié. Entendre le Professeur de médecine décrire le comportement des assaillants puis le commentaire du crétin, c’est éprouvant.

  48. breizmabro

    Manu jamais à court d’idées lumineuses grâce à son – extrême – intelligence vient de nous sortir : « Le 1er Mai est la fête de toutes celles et ceux qui aiment le travail, le chérissent, parce qu’ils produisent… »
    A une époque, de mémoire, ça s’écrivait « Arbeit macht frei »…
    En même temps… moi j’dis ça…

  49. Patrice Charoulet

    VARIA
    L’homme, élu par le peuple, qui dirige désormais l’Ukraine, a 41 ans. Il a joué dans une série télévisée. Il fait rigoler. Comme Coluche et Beppe Grillo.
    Le salaire moyen en Ukraine est 250 euros par mois.
    Sur le blog littéraire de Pierre Assouline, un millier de commentateurs par texte. Presque zéro patronyme. Un commentateur, ne trouvant pas de pseudo, et ne voulant pas se fatiguer signe… : x. Et ses commentaires sont publiés.
    L’ENA serait rebaptisée ECSP (Ecole des Cadres du Service Public). Grand progrès !
    Jusqu’en 1963, existait au Vatican un Index. On mettait un livre parfois à l’Index. Index librorum prohibitorum (Index des livres interdits).
    Certains racontent l’Histoire comme on raconte sa colique… (René Benjamin, 1922)
    Bon nombre d’esprits faux et péremptoires sont des paranoïaques en herbe dont le jugement glisse toujours hors du réel. (Emmanuel Mounier, Traité du caractère, 1941)
    Tracer dans la boue moite son sillon de ver de terre, est-ce un destin qui vaille d’être vécu ? (Charles Andler, Nietzsche, 1922)
    – Vous n’avez jamais écrit ?
    -J’ai beaucoup écrit, mais je me suis relu ! (Jean Rochefort, dans l’émission « La grande Librairie »)
    Le Turc est déjà près de Vienne avec cent mille hommes. Toute l’Allemagne tremble, presque toute la Chrétienté. (Paul Pellisson, excellent écrivain du XVIIe siècle)

  50. Au Venezuela, les chars de Maduro roulent sur la foule.
    Mélenchon, inconditionnel du chavisme, pourrait utiliser à son encontre les qualificatifs qu’il attribue injustement à Castaner: menteur et incompétent.
    En ajoutant cependant: meurtrier. Petite touche spécifique de la police chaviste.

  51. breizmabro

    Castaner et l’attaque de la Pitié-Salpêtrière (sic) :
    Il faut mettre ce fou furieux avec Benalla à garder la maison de Brizitte au Touquet sinon un jour il y aura un drame.

  52. « Je ne déteste pas la police »
    E. Macron non plus cher P. Bilger, puisqu’il l’utilise, d’une façon ou d’une autre, depuis six mois, pour rendre le mouvement Gilets jaunes détestable aux yeux de l’opinion. En pure perte semble-t-il pour encore plus de 40 % de la population interrogée.
    En attendant le prochain samedi d’émeutes, alerte rouge à l’Elysée : Loiseau commence à dévisser aux européennes ! Et LR passe à 15,5. Encore un effort pour aller à 17/18 %.
    Parfum de remaniement au gouvernement : Le Drian, un des soutiens les plus solides d’E. Macron, serait sur le départ (fatigué, très fatigué). D’ailleurs dans son cabinet, certains collaborateurs commencent à faire leurs cartons. Sans doute après les européennes !
    Sauf événement exceptionnel, E. Macron va sans doute perdre la première place aux européennes au profit du FN. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même: il fait erreur sur erreur. Où est l’intelligence lumineuse ?
    Sur BFM TV ce soir, Neumann s’est fait calciner par Nadine Morano ! Calciné malgré ses tentatives désespérées de soutenir Macron. Nadine Morano: une méprisée par la classe politico-médiatique qui fait le job pour les LR.
    Cordialement.

  53. « Comme si une sorte de fatalité de l’impuissance pesait sur cette journée. Comme si la défense de notre démocratie était légitime mais inconcevable, impossible. Cela ne tient pas qu’au Conseil constitutionnel qui a supprimé une disposition capitale de la loi anticasseurs, mais au sentiment général que la République ne parvient pas à mettre toutes les chances de son côté. Qu’elle se bat à reculons. Qu’elle n’ose pas. »
    Bien sûr M. Bilger, la démocratie est en danger et la « RRRRRépublique » n’ose pas… Ben si justement, « la République » ou ceux qui sont censés la représenter osent en ce moment malheureusement, c’est même à ça qu’on les reconnaît comme disait Audiard.
    Rappelez-nous combien il y a eu d’estropiés à coups de flashball et de lBD depuis cinq mois déjà ? Je sais, vous vous en moquez.
    Comme depuis cinq mois dans tous les billets sur le même sujet qui sont plus ou moins écrits de la même façon, M. Bilger en fait des caisses sur les violences subies par les « Robocop ». Comme ces pauvres CRS sans défense dans leur armure+matraque tabassés de la pire des sauvageries humainement possible voire plus (si c’est pas malheureux de voir ça ! – M’en parlez pas ma brave dame !…) par un ancien boxeur à poings nus… et chauve en plus ! Mais quelle honte ! Mais il n’a jamais un mot de compassion pour tous les estropiés victimes de ces mêmes « Robocop » puisque bien sûr dans son esprit petit-bourgeois parisien d’avocat général honoraire dont l’ego démesuré aurait voulu qu’il soit un « Grand Homme » digne au minimum de l’Académie française, au minimum !, mais qui ne sera au final que comme 99 % des autres rien ou personne et sûrement les deux en même temps, M. Bilger dans son jusqu’au boutisme stupide finit par passer pour soit un crétin de la pire espèce, soit un hypocrite et donc un escroc intellectuel et je sais qu’il n’est pas un crétin, à l’inverse de « Castanaze », le « garde-chiourme » en exercice, et de son « invasion mongole » de la Pitié-Salpêtrière, qui lui est un crétin avéré et démoulé trop chaud, il n’y a aucun doute.
    Que M.Bilger se rassure, il sera loin d’être le premier ou le dernier autoproclamé intello et vraiment supérieurement intelligent à l’objet de son adulation à se commettre donc se rabaisser et se vautrer allègrement dans l’escroquerie intellectuelle par idéologie et surtout dans son cas, par entêtement stupide du refus d’admettre qu’une fois de plus il s’est planté avec Macron dans les grandes largeurs.
    Comme je le disais plus haut,son ego surdimensionné préfère le forcer à foncer droit dans le mur à 200 km/heure et perdre toute crédibilité intellectuelle que d’admettre une erreur politique de plus. Il en a tellement commis.
    A mon avis, c’est une sorte de baroud d’honneur personnel. M. Bilger se dit comme dans l’Arme fatale « Je suis trop vieux pour ces co*neries » et veut finir en martyr de la cause macroniste, le pauvre.
    Malheureusement pour lui il n’y aura pas inscrit sur sa pierre tombale « Ci-gît un héros tombé en héros pour la cause » ou une c*nnerie du genre et Macron ne viendra pas se recueillir sur sa tombe tous les ans comme d’autres sur celle du Général devant les caméras du monde entier, parce qu’il sera trop occupé à se remplir ses poches déjà bourrées de fric, mais certains n’en ont jamais assez il est vrai.
    Pauvre M. Bilger qui croit qu’il passe pour un honnête homme en défendant Macron jusqu’à l’indéfendable alors qu’il ne passe au mieux que pour un crétin ou au pire que pour un escroc, c’est à lui de voir. Pas pour le « Grand Homme » qu’il souhaiterait être en tout cas.

  54. Claude Luçon

    @ Mary Preud’homme | 01 mai 2019 à 23:26
    « …époque où les écoles de police et de gendarmerie ont commencé à faire partie intégrante du défilé de notre fête nationale ».
    Oui ! Je regarde aussi les défilés du 14 Juillet.
    Je parlais des policiers et gendarmes, pas de leurs écoles d’officiers !
    Je faisais référence aux flics lambda qui prennent les insultes, les coups et se suicident pour un salaire de misère, eux aussi ont droit à leurs cinq minutes de gloire ce jour-là !

  55. @ Tipaza | 02 mai 2019 à 06:09
    Votre analyse est frappée au coin du bon sens. Il faut aussi ne pas oublier que bon nombre de commentateurs donnent un point de vue personnel, parfois comme GERARD R. | 01 mai 2019 à 15:22 en ne faisant appel qu’à des impressions ou des sentiments et en oubliant allégrement les règles du droit en la matière. Cela vaut aussi pour bon nombre de journalistes qui ignorent trop souvent la loi pour apprécier en fonction d’une vision idéologique. J’ai pu constater ce 1er Mai que, sur les chaînes d’information continue notamment, un ancien général de gendarmerie et un ancien responsable national des CRS ont parfaitement rappelé les règles juridiques qui s’appliquent en matière d’ordre public.
    Le droit de manifester est reconnu par la loi et c’est même un droit constitutionnel. Mais ce droit de manifestation est encadré strictement par la loi qui exige en premier lieu que la manifestation soit déclarée en préfecture et qu’elle respecte un certain nombre de règles (désignation d’un responsable, parcours, service d’ordre interne, etc.).
    Les manifestations non déclarées sont des attroupements strictement interdits par la loi. Dès lors, qui y participe commet un délit !
    La responsabilité de l’organisation et de son suivi relève de l’autorité préfectorale qui donne aux forces de l’ordre les consignes quant à leurs interventions.
    Les unités de maintien de l’ordre sont mises en place pour assurer la sécurité de la manifestation déclarée et organisée dès lors que les principes de son organisation sont respectés par l’organisateur désigné.
    Lorsque des troubles à l’ordre public sont constatés, l’autorité préfectorale donne les directives pour les faire cesser et la manifestation se transforme juridiquement en attroupement.
    L’autorité judiciaire généralement représentée sur le terrain par un commissaire de police ceint de son écharpe tricolore fait alors des sommations selon des termes très précis (cadre légal avant l’exercice de la force). Sauf erreur de ma part, l’officier de police judiciaire doit dire quelque chose comme « Nous allons faire usage de la force – Dispersez-vous ». Cela est le plus souvent répété trois fois, parfois accompagné du lancement d’une fusée rouge.
    A partir de cet instant, toute personne qui se maintient dans le périmètre de l’attroupement n’est plus un citoyen manifestant, mais devient une personne responsable d’un trouble à l’ordre public, c’est-à-dire un délinquant qui s’expose à subir la violence légale exercée par les représentants de l’ordre, policiers et gendarmes, violence qui doit être proportionnée au trouble.
    A lire certains commentaires comme celui de GERARD R., lancer des pavés, des cocktails Molotov ou des bouteilles d’acide ou faire le coup de poing contre les forces de l’ordre relèverait de la réaction normale de défense, de défense même qualifiée de « légitime », du citoyen agressé par lesdites les forces de l’ordre !!
    Alors il serait temps que nos magistrats du siège se réveillent et considèrent aussi que toute personne interpellée par les policiers et gendarmes après les sommations soit enfin juridiquement traitée comme un délinquant de droit commun et condamnée avec rigueur.
    Est-ce cela que l’on observe ? Toutes les arguties juridiques en l’espèce, à savoir la fourniture de preuves que la personne aurait commis tel ou tel acte souvent impossibles à réunir dans l’action du fait de sa rapidité ou sa violence, évoquées par la défense sont trop souvent prises en compte pour atténuer la responsabilité des personnes interpellées et déférées devant la Justice. D’où un sentiment d’impunité des et de reproches faits à la police d’exercice abusif de la violence pourtant légale qu’elle est la seule à pouvoir exercer et n’appartient pas aux délinquants qui se rebellent !
    Mais qui, malgré l’adage « nul n’est censé ignorer la loi », sait à quoi il s’expose en manifestant de manière illégale ? Sans doute les Black Blocs qui, ce 1er Mai, ont été parfaitement contenus et contrés par les forces de l’ordre enfin libérées de leurs dispositifs strictement statiques observés en novembre-décembre au profit d’une certaine mobilité et d’une capacité d’initiative recouvrées.

  56. M. Bilger a réagi au slogan des émeutiers du 1er Mai, qui était, pour rappel, « Tout le monde déteste la police. » Il a créé ce billet qui a pour titre « Je ne déteste pas la police » et en fin d’argumentation, il cite le tigre de papier.
    Tout d’abord, le slogan des émeutiers est un mensonge de plus, il est proféré par une horde d’anarchistes en mal de sensations fortes. Alors pour se donner une contenance, ils s’organisent à plusieurs pour envoyer des projectiles aux policiers en les insultant. S’ils peuvent incendier un véhicule ou casser un distributeur de billets, ils ont l’impression d’avoir contribué à démolir le capitalisme. Mais le lendemain matin, si leur voiture a été volée sur le parking de la gare, ils iront, à visage découvert, déposer plainte au commissariat pour se faire rembourser par leur assurance.
    Ensuite, quand je lis que je ne déteste pas la police, mon cerveau accumule les deux mots police et détester, ainsi, les émeutiers ont atteint partiellement leur but. La police est discréditée, les malfaiteurs sont libérés par les juges qui ont compris les arguments des avocats qui citent les articles de loi ou de décrets qui vont à l’encontre des droits du ministère public.
    L’état de droit est comme un tigre ; mais de papier. Le tigre, le grand félin redouté pour sa souplesse, sa rapidité et sa force n’est en fait qu’un morceau de papier coloré en jaune et brun qui se froisse et brûle en quelques secondes.
    Pour ma part, j’aime les policiers, j’aime la police dans son ensemble. Je sais que leur travail est nécessaire et utile à la collectivité.
    De multiples exemples existent pour prouver que la police est utile.
    Les policiers parviennent à arrêter des tueurs en série pour mettre un terme à la série justement.
    Les policiers sont là pour enregistrer les plaintes, pour retrouver les fugueurs, les enfants enlevés, les adultes désorientés.
    Les policiers sonnent à la porte d’une mère pour lui annoncer que son fils s’est tué dans un accident de voiture. Sans la police, la mère ne pourrait pas faire son deuil, elle pourrait attendre indéfiniment le retour de l’être aimé. Les policiers ne font pas cela de gaieté de coeur, mais ils font leur devoir.
    Le 13 novembre 2015, un policier de la BRI a visé avec son arme de poing un terroriste armé d’un fusil mitrailleur. La poudre a parlé, l’assassin s’est écroulé. Des jeunes ont pu fuir la salle de spectacle grâce à la conduite héroïque du policier de la BRI.
    Quand les policiers du RAID se déplacent, la dérive insensée d’un forcené cesse subitement. Sans le RAID, le forcené utiliserait toutes ses munitions et de nombreux innocents succomberaient.
    J’ai fait maintes fois du sport avec des policiers, ils ont des qualités humaines qui sortent de l’ordinaire. Je me sens bien avec eux, en sécurité.

  57. Mary Preud'homme

    @ Claude Luçon | 02 mai 2019 à 21:21
    Le 14 juillet, toutes les écoles de police sont représentées: à la suite des commissaires et des officiers (lieutenants) défilent les gardiens de la paix et même les ADS et les cadets.

  58. @ Robert
    « Alors il serait temps que nos magistrats du siège se réveillent et considèrent aussi que toute personne interpellée par les policiers et gendarmes après les sommations soit enfin juridiquement traitée comme un délinquant de droit commun et condamnée avec rigueur. »
    Encore un qui n’a pas bien vu le match à la TV apparemment et je reste poli pour une fois, sinon Mme Bilger va encore me censurer et je n’aime pas être censuré donc comme tout le monde je m’autocensure ce qui est une très mauvaise habitude parce que ça habitue les censeurs à censurer et donc ça ne fait qu’empirer, ça devient presque naturel. Bref. Ca ira pour cette fois, circulez.;-)
    Depuis cinq mois,les GJ qui sont arrêtés passent généralement en comparution immédiate et sont condamnés en deux temps trois mouvements par des juges aux ordres de l’exécutif pour faire des exemples et faire peur aux Français et les dissuader de manifester et on a vu des condamnations totalement délirantes.
    Par contre, bizarrement, aucun flic ayant estropié quelqu’un n’a pour l’instant été jugé !
    Ce soir, sur France 5 dans C à vous, il y avait même un représentant de syndicat de commissaires de police qui disait que le fait qu’aucune enquête sur les agents ayant commis des violences sur les GJ ne soit encore arrivée à un jugement était une raison de plus d’alimenter la haine antiflics et l’impunité des violences policières quand on voit la rapidité des jugements quand ils concernent le quidam lambda.
    C’est bizarre comme la justice va vite pour certains et lentement pour d’autres… comme dirait Fillon.
    « Selon que vous serez puissant ou misérable… » La Fontaine

  59. Jean le Cauchois

    @ Mary Preud’homme à 16:07
    Chère Mary, merci pour cette information. Nous apprenons tous à nous connaître un peu plus au hasard des sujets commentés. J’apprécie toujours vos interventions pour corriger des inexactitudes – involontaires ou volontaires – relatives à « la chose policière » et publiées sur ce blog si particulier : conservez votre réactivité (au contact de vos petites-filles ?).

  60. Claude Luçon

    @ Mary Preud’homme | 02 mai 2019 à 22:54
    Promis ! La prochaine fois je regarderai avec des jumelles pour mieux les voir !

  61. Noblejoué

    Je déteste Macron dont l’attitude encourage une partie du peuple à détester les Gilets jaunes et une autre à détester la police.
    Il prétend qu’il n’y a pas de culture française ? Foutaise, mais assurément, il n’y a jamais eu un grand amour des Français les uns pour les autres, et il aggrave la situation.
    Les Français ? Un peuple qui court après la guerre civile. Un jour, nous risquerons bien d’avoir ce que nous cherchons.

  62. calamity jane

    Un jeune policier affecté par nécessité à la circulation demande à une jeune femme en scooter de s’arrêter. Il lui signifie qu’elle n’a pas de casque pour circuler dans Paris à cette heure de grand trafic.
    La donzelle se rebiffe. Il prend sur lui, lui répète gentiment les choses. La donzelle lui demande : « Vous savez qui je suis » ? Le jeune policier lui signifie que les règles sont pour tous et que le casque est mieux pour elle. En pleine avenue, elle lui balance son képi par terre, lui dit qu’il « aura des nouvelles de son père » et démarre en trombe.
    Ca calme ! Et ses supérieurs ont réglé l’affaire. Mais ça c’était avant…
    Je n’ai pas le sentiment que le peuple se sente protégé, aujourd’hui, de cette manière…

  63. Patrice Charoulet

    @ vamonos 2 mai 20h30
    Vous avez mille fois raison. Je suis comme vous. J’aime tous les jours la police depuis cinquante ans. Je ne l’aime pas seulement quand il y a eu un attentat terroriste.
    Et je déteste les salopards du samedi qui entravent les ronds-points ou qui empoisonnent la vie des gens de bien.
    Il faut aussi aimer les lois et ne jamais les enfreindre.

  64. revnonausujai

    @ jack | 02 mai 2019 à 19:07
    « Mélenchon, inconditionnel du chavisme, pourrait utiliser à son encontre les qualificatifs qu’il attribue injustement à Castaner: menteur et incompétent.
    En ajoutant cependant: meurtrier. Petite touche spécifique de la police chaviste. »
    Injustement ?
    Quelles que soient les turpitudes (bien réelles) de Mélenchon, cela n’exonère en rien le voyou tricheur des siennes propres (enfin, pas si propres que ça).
    Dans le duel effréné que se livrent Schiappa et Castaner pour le titre de SuperTocard.gouv.fr, ce dernier vient de marquer un point important avec une faiqueniouze particulièrement carabinée.
    Toutefois, les deux rivaux devraient se méfier, petit à petit, Loiseau fait son nid !

  65. @ Robert
    « A commencer par la gauche, ce qui n’est guère surprenant, mais surtout par la droite, notamment une droite qui se réclamait du gaullisme et qui l’a trahi en faisant une politique de gauche à l’américaine à laquelle elle s’est laissé inféoder ! »
    La trahison des clercs que vous citez également affecte aussi des partis politiques comme ceux abusivement catalogués à « droite », désormais manipulés par des caciques qui ne sont en rien animés par les vertus d’honnêteté, de courage et de sacrifice de droite mais qui se comportent en pratique comme des rad-socs de la gauche-cassoulet.
    La « droite » à travers ses avatars RPR, UMP et LR n’est plus qu’une coquille vide remplie d’une farce industrielle à l’arrière-goût rance de gauchisme…
    Après, il y a encore des benêts qui vont se demander pourquoi la liste qu’ils soutiennent ne décolle pas dans les sondages ou dans les urnes.
    ———————————————————-
    @ Claude Luçon
    « Il ne devrait d’ailleurs pas l’ignorer, nous avons droit, devoir même, en France, à l’arrestation citoyenne ! »
    Ce qui est parfaitement exact, mais les téméraires qui, n’écoutant que leur courage, pratiqueraient légalement une arrestation en cas de flagrant délit ou même qui s’opposeraient seulement à la commission de ce dernier, s’exposeraient à beaucoup plus d’ennuis judiciaires que le malfaiteur qu’ils auraient arrêté, car dans plusieurs cas certains magistrats feignent d’ignorer la loi.
    Une fois de plus, c’est le problème de « l’état de droit à la française » qui se pose.
    Et après, tout le monde va s’étonner que plus personne n’ose intervenir quand des crimes ou des délits sont commis en public.

  66. @ breizmabro | 02 mai 2019 à 19:22
    Et dire qu’il y a peu de temps voilà des gens qui voulaient laver plus blanc que blanc et mener une bataille acharnée contre les fake news.
    Mais là avec Christophe et Sibeth, ce gouvernement commence de plus en plus à ressembler à une troupe de théâtre répétant pour une représentation de la pièce
    « Le banc des menteurs ».
    J’attends avec une certaine impatience le soir du résultat des élections européennes afin de contempler avec amusement leur tête de « on a compris le message des Français ».

  67. Tintin avait la Castafiore, qui chantait faux.
    Manu a le Castafoire, celui dont les interventions sonnent faux !
    Bon d’accord c’est pas terrible comme astuce.
    Mais je revendique le droit d’être aussi mauvais en communication que le moindre ministre de l’Intérieur.

  68. Michel Deluré

    Détester la police est un sentiment que je n’ai jamais éprouvé. C’est même le sentiment contraire qui m’a toujours animé et m’anime encore plus depuis ce mois de novembre dernier où cette institution est particulièrement mise à contribution et mérite plus de louanges que de critiques pour la manière dont elle s’acquitte en la circonstance de sa tâche.
    Car il faut une sacrée dose de sang-froid et d’abnégation de la part de ces hommes et de ces femmes qui doivent faire face chaque samedi à ces bandes d’irréductibles excités qui se donnent rendez-vous sur le pavé de nos villes pour éviter que ces affrontements ne dérapent et se soldent par des bilans beaucoup plus lourds que ceux que nous connaissons.
    J’éprouve un profond respect pour ces hommes et ces femmes qui exercent ce métier ingrat dans des conditions souvent difficiles et qui trop souvent ne reçoivent même pas la seule reconnaissance de ceux qui bénéficient pourtant de leur aide et de leur protection.
    La police est un tout. Sécurité certes mais aussi répression font partie de ses missions. Nous ne pouvons la louer pour la première de celles-ci et la critiquer systématiquement pour la seconde, notamment lorsque ceux qui formulent ces critiques sont justement ceux-là mêmes qui s’érigent en fauteurs de troubles ou se mettent en infraction.

  69. @ GLW | 03 mai 2019 à 09:23
    « J’attends avec une certaine impatience le soir du résultat des élections européennes afin de contempler avec amusement leur tête de « on a compris le message des Français ». »
    Mon pauvre ami, vous risquez d’aller au-devant d’une grande désillusion. LREM est repassé en tête dans les sondages, malgré les bourdes à répétition de Nathalie Loiseau, ce qui, en soi, constitue un exploit ! 🙂
    ————————————————————–
    @ calamity jane | 03 mai 2019 à 07:36
    « La donzelle lui demande : « Vous savez qui je suis » ? Le jeune policier lui signifie que les règles sont pour tous et que le casque est mieux pour elle. En pleine avenue, elle lui balance son képi par terre, lui dit qu’il « aura des nouvelles de son père » et démarre en trombe. »
    C’était la fille de J-L Mélenchon je présume. Celui qu’on ne touche pas parce que sa modeste personne représente à elle seule le peuple voire carrément la République !

  70. « Je ne déteste pas la police ! » (PB)
    Orange avec AFP-Services, publié le vendredi 03 mai 2019 à 11h04
    « L’ancien ministre de la Culture socialiste a reçu pour près de 200 000 euros de costumes de la part du couturier Smalto, une enquête préliminaire a été ouverte. Son avocat assure que « cela s’inscrit dans une sorte de tradition d’ambassadeur de la marque ». »
    Mais alors tous ceux-là sont détestables !
    Univers écoeurant, pas un pour racheter les autres, tu parles d’un mannequin, Jack Lang !
    Et dire qu’ils sont encore à représenter les citoyens, ils ne pensent qu’à leur ventre, se goinfrer du moindre morceau de tissu qui traîne, des costumes, des slips et des chaussettes, pourquoi pas ? Jamais assez, répugnant, cette caste nourrie de soie, sur coussin de velours. Jamais de leur poche, toujours les ambassadeurs des autres, alors qu’ils sont payés par nos propres deniers.
    Lang mannequin de la Redoute ? Vous n’y pensez pas ! Comme on peut comprendre les Gilets jaunes devant cette image de vorace. Alors que la soignante du coin se débat tous les mois pour le prix d’un bouton de son costard qu’il pourrait payer de ses sous, pour l’éthique, pour l’honneur, pour l’exemplarité magnifique… Trop simple, il doit se faire coudre les poches, ce vautour. Notre hôte aurait-il accepté qu’on lui offre ses costumes ? Et d’autres aussi.
    200 000 € ! Comme Carlos Ghosn, nous n’en avons pas fini avec ce nouveau feuilleton exécrable et minable. Il faudrait faire confiance à cette représentativité politique ? « Tous pourris ! », que cela fait du bien de le dire, alors que les policiers pour deux figues et trois lentilles se font taper dessus, pour préserver ce monde de la soie, cette route de satin de nos élus où pas un seul jour ne se passe sans que l’on apprenne qu’ils trébuchent sur des couturiers, des paradis fiscaux et combien de turpides encore… A vomir…
    Le prix du costume, la plupart des citoyens s’en fichent, c’est le comportement de ces élites qui dérange, qui met mal à l’aise, ils nous détestent tant pour s’afficher et afficher autant de désinvolture ?
    S’affubler, se faire offrir autant sans honte, sans vergogne ? Le méchant fric dont ils n’ont jamais assez, gratter partout, racler les fonds de tiroir, une doublure ou une paire de chaussures en son temps pour nous cracher dessus ; des hôpitaux qui manquent de tout et certains qui ne se refusent rien, qui ne refusent rien ni même le futile.
    Lang ambassadeur de la marque, le mannequin nouveau, le représentant de commerce, l’épicier de service comptant sa recette, je pensais qu’il était l’âme du pays, sa culture, non… un vulgaire porte-manteau.
    On ne peut que soutenir ce dégoût de cette classe politique qui n’en loupe pas une, la détestation au bout, alors que Mongénéral payait de sa poche ses nettoyages de vêtements personnels.
    Lang qui se découvre petit, minuscule, se rapetissant encore, pour quelques bouts de laine peignée de plus qui le rendront lui et les autres encore plus détestables.

  71. @ Achille | 03 mai 2019 à 10:15
    Cher Achille, même second pour le RN, ce n’est pas si mal et on aura quand même droit aux têtes d’éternels surpris des autres LREM et LR qui vont s’émouvoir des nouveaux scores. Et ça, c’est ce qui s’appelle un comique de répétition. Mais comme la ligne d’arrivée n’est toujours pas franchie, appliquons le principe « Wait and see ».

  72. @ Achille 03 mai 2019 10:15
    « LREM est repassé en tête dans les sondages »
    ??
    Il n’y a que la foi qui sauve, c’est bien connu !
    03/05 Sondage IFOP RN 22,5 LREM+MoDem 21,5
    03/05 Sondage OpinionWay RN 24 LREM+MoDem 21
    Voilà, voilà, voilà !!
    Cordialement.

  73. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 03 mai 2019 à 14:04
    Super votre dédicace indignée adressée à la tête à claques décadente Lang ainsi que… la saine et sainte colère contre la bande des vautrés, des profiteurs, des goinfrés et des voleurs de tout poil qui sont le déshonneur et la ruine de notre beau pays !
    Qu’ils dégagent !

  74. @ boureau | 03 mai 2019 à 14:26
    @ GLW | 03 mai 2019 à 14:20
    Un jour c’est le RN qui est en tête le lendemain c’est LREM.
    Il semble que la marge d’erreur soit très grande dans les sondages et fonction de la ligne éditoriale des médias qui les commandent.
    Tout peut basculer en quelques jours.
    On verra bien le 26 mai prochain. Je pense que le grand vainqueur de ces élections ce sera le taux d’abstention.

  75. calamity jane

    @ Achille
    Laissez Marilyn tranquille ! Et d’ailleurs elle n’a jamais eu de
    scooter ! Mais parfait ! Vous adoubez ce genre de comportement…
    Vous n’aimez pas Mélenchon ? Eh bien faites comme s’il n’existait pas.
    Nous le faisons bien pour le Freluquet de Président. Vous n’aviez pas remarqué ?

  76. Extrait de ce billet intitulé : « La violence actuelle des forces de l’ordre n’est pas professionnellement justifiable » et publié ce jour sur le HuffPost (https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-violence-actuelle-des-forces-de-lordre-nest-pas-professionnellement-justifiable_fr_5ccbffb4e4b0548b735816e1):
    « Faire respecter l’ordre, se défendre et procéder à des interpellations lorsque des exactions sont commises s’inscrit clairement dans le cahier des charges des forces de l’ordre et les citoyens leur en savent gré. Cela peut suffire et c’est déjà beaucoup. Si on s’en tenait là et strictement là, l’image associée aux forces de l’ordre ne serait alors pas celle d’une meute qui peut être lâchée pour en découdre avec d’autres individus. Image de plus en plus négative dans l’opinion d’une agressivité autorisée, d’un défoulement légitimé par le statut plus que par l’éthique et qui, quoi qu’il puisse arriver, ne sera éventuellement “qualifié” que par des membres de la maison, l’IGPN… pour être, peut-être, jugé un jour par une justice de plus en plus sous contrôle. »
    Ceci explique peut-être pourquoi on peut aimer la police qui protège et pas celle qui réprime et mutile.

  77. Mary Preud'homme

    @ calamity jane | 03 mai 2019 à 07:36
    Votre histoire date quelque peu vu que les policiers ne portent plus de képi mais une casquette depuis près de quarante ans. Epoque où j’imagine assez mal en outre un agent de police, même jeune et donc forcément opérant en binôme, se faisant ainsi intimider et décoiffer par une donzelle hystérique et la laissant s’enfuir sans réagir.

  78. calamity jane

    @ Mary Preud’homme
    « votre histoire date un peu »…
    Les policiers ne portent plus de képi ? Je ne l’avais pas remarqué !
    Madame la mère du Commissaire divisionnaire.

  79. @ Giuseppe 14h34
    « Le prix du costume, la plupart des citoyens s’en fichent, c’est le comportement de ces élites qui dérange, qui met mal à l’aise, ils nous détestent tant pour s’afficher et afficher autant de désinvolture ? »
    A propos de Lang ministre de la Culture, il se disait qu’il conservait par-devers lui les indemnités « cabinet » versées en liquide chaque mois par Matignon.
    Cet argent (environ 100 kF à l’époque selon l’importance du ministère, 20k€ aujourd’hui) servait à compléter les rémunérations des personnels travaillant au cabinet le plus souvent astreints à des horaires peu convenables ! Le chef de cabinet allait chercher les liasses de billet rue de Varenne et les distribuait selon une clé de répartition validée par le ministre. Cette pratique a cessé au début des années 2000.
    Lang avait trouvé plus commode de ne rien distribuer !

  80. breizmabro

    @ caroff 04 mai 2019 à 10:39
    Un peu plus tard Guéant, qui avait dû bien écouter Jack Lang à la buvette de l’Assemblée, a fait de même avec les indemnités des heures sup des policiers.
    Que croyez-vous qu’il arriva à Claude Guéant ? L’oubli. Comme c’est triste 🙁
    Des fois on se demande si certains magistrats instructeurs ne sont pas atteints d’un Alzheimer (plus ou moins précoce).
    Il est vrai qu’en ce qui concerne l' »affaire » Fillon family, avaient été nommés des magistrats instructeurs diligents, voire brillants.
    Des macronistes peut-être ? Des magistrats en barboteuse en somme 😉
    Adéo caroff

  81. @ breizmabro | 04 mai 2019 à 12:33
    Moi aussi je vous ai connue plus fine. L’insulte est ce qui reste quand on n’a pas de réparties intelligentes. J’en resterai là concernant mes échanges avec vous. C’est préférable pour tous les deux.
    Bonne pêche aux moules !

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *