J’ai fait un rêve démocratique.
Que le 15 mars, bien au-delà des divergences partisanes et municipales, la France aille voter en masse contre le coronavirus.
J’ai trouvé Emmanuel Macron, dans son allocution du 12 mars, à la fois présidentiel, pédagogue et sur la fin, un peu long et politicien. Mais il n’empêche que le discours avait de la tenue et qu’au fond la seule annonce qui a surpris, par rapport aux rumeurs qui circulaient, a été le maintien des élections municipales à la date prévue.
Pour ma part j’en ai été très heureux. Le président a rappelé l’enjeu républicain d’une telle décision. Hésitant sur ce point, il a décidé de la prendre sous l’influence du président du Sénat et des partis d’opposition.
Reporter ces élections aurait causé un dommage démocratique bien plus considérable que le danger sanitaire. Il s’agissait de deux ordres qui ne pouvaient être mis sur le même plan et qui auraient, s’ils avaient été mêlés, conduit notre pays à un bouleversement absolu.
Toutes les précautions vont être prises dans les lieux de vote pour que les contacts et la promiscuité soient réduits au maximum. Ils seront d’ailleurs forcément plus brefs et moins denses que dans une quotidienneté qui conduit encore beaucoup d’entre nous à emprunter les transports en commun.
Mais ce n’est pas le plus important.
J’entends bien que le président nous a déjà prévenus. Il sera hors de question de donner aux résultats des élections municipales une portée nationale qui aurait une incidence sur les orientations et les choix du pouvoir.
Mais cet avertissement d’une part était antérieur à son propos unificateur du 12 mars et d’autre part qu’il veuille bien nous laisser donner à nos votes le sens que nous déciderons de leur assigner. Pour peu qu’au premier et au second tour, LREM qui a tout fait pour masquer son échec probable soit balayée, Emmanuel Macron ne pourra pas tenir pour rien cette semonce nationale.
J’ajoute que le citoyen a absolument besoin de ces échéances municipales parce qu’il pâtit d’une véritable frustration démocratique et subit comme une fringale républicaine. Il y a eu en effet trop de crises, trop de bouleversements, trop de manifestations, trop d’actes d’autorité, trop de faiblesses régaliennes, trop de procès larvés pour qu’il n’ait pas enfin le droit de s’exprimer et de dire clairement : on arrête ça ou on continue comme ça !
Pas de référendum jamais, le RIC méprisé, une impatience trop longtemps contenue pour que nous n’ayons pas envie, le 15 mars, d’adresser ce message au pouvoir que le citoyen existe et qu’il brûle, d’une manière ou d’une autre, de prendre un parti et de le faire savoir. On piétine depuis trop longtemps.
On a maintenu les élections municipales et c’est bien.
Il faut aller voter en masse, voter d’abord contre le coronavirus. Cette infection ne nous brisera pas.
Puis pour qui on voudra.
Et si mon rêve démocratique se réalisait ?
Comme d’habitude, j’irai voter. Mais monsieur Macron, en faisant le choix du maintien, a pris un risque juridique, à savoir qu’il s’oblige à maintenir les deux tours des élections municipales aux dates prévues.
Il me semble en effet qu’un report du seul deuxième tour créerait une source de contentieux préjudiciable au scrutin lui-même.
Or, personne ne sait quelle sera l’extension de la contamination sous huit jours. Les spécialistes eux-mêmes ne sont pas d’accord sur le profil de l’évolution de l’épidémie.
Ce n’est qu’une fois l’épidémie réduite que nous saurons si les mesures prises s’imposaient ou non. Affaire à suivre donc !
« Elections municipales »
Evidemment, parler des élections municipales permet de ne pas parler du reste cher P. Bilger. Dont acte.
C’est en fait Larcher qui a fait changer d’avis le Président, puisque juste avant leur discussion, la décision de Macron était pratiquement prise de reporter ces élections. Mais le Président le craint et Larcher sait bien qu’avec les élections municipales, par ricochet, c’est son cher Sénat que voulait avaler Macron. Il a sans doute su trouver des arguments qui nous « échappent » !
Quant au reste : la crise financière, la crise hospitalière, la mondialisation excessive, la totale impuissance de l’Union européenne dans tous les domaines, la crise migratoire à la frontière grecque, l’aide à l’Italie, le contrôle des frontières… pfffft !
Messieurs les adorateurs de l’Union européenne, voyez l’efficacité de votre veau d’or ! Que vous nous vendez depuis trente ans !
Allons cher P. Bilger, j’irai sans doute voter dimanche, mais sans enthousiasme particulier ni rêve bêlant : mon normal devoir de citoyen.
Cordialement.
Dans son discours Macron a aussi mentionné que nous devrions passer à un autre mode de vie.
Il n’est pas le seul ! Des économistes l’ont mentionné à la télévision, d’autres l’ont fait sur BBC et CNN ! Après le communisme, le virus qui nous amènerait la fin du capitalisme même si le terme utilisé dans tous les commentaires et discours était « marketing ».
Tous prêchaient la fin du dieu « Profit » et suggéraient un retour de l’homme au « social » !
L’ironie étant qu’ayant élu aux USA l’archange du capitalisme, Trump, celui-ci serait le fossoyeur du capitalisme ?
Et, pire, c’est après avoir connu la Bernadette Soubirous de l’écologie, Greta Thunberg.
Fin d’un monde, début d’un autre ?
Ce XXIe siècle s’annonce bien ! On renationalise tout comme en 1946 ?
Ou mal si l’on en croit les géologues et les biologistes qui nous prédisent qu’après les bactéries, les végétaux, les dinosaures et nous, les virus viendront. Plus besoin de grandes catastrophes, après l’ère glaciaire, celles de la terre sous eau, des volcans ou des comètes, un virus voyageur !
Ils numériseront sans doute Homo sapiens en souvenir de son passage sur terre.
Comme sur un vulgaire PC.
« Il faut aller voter en masse, voter d’abord contre le coronavirus. Cette infection ne nous brisera pas. »
Bien sûr !
Nous n’allons tout de même pas nous laisser terrasser par un virus ?
Nous avons vécu bien pires catastrophes au XXe siècle, de WW1 au Bataclan en passant par WW2, un ouragan dévastateur, la canicule, la grippe, les chauffards, 1968 et Mélenchon !
Le risque est que tous les vrais sages conservateurs soient consignés dans leurs EHPAD et leurs maisons de retraite !
Il y a eu en effet trop de crises, trop de bouleversements, trop de manifestations, trop d’actes d’autorité, trop de faiblesses régaliennes, trop de procès larvés pour qu’il n’ait pas enfin le droit de s’exprimer et de dire clairement : on arrête ça ou on continue comme ça !
Et hélas, tout cela risque d’interférer avec la vie d’une ville qui – dans l’idéal – ne devrait pas en principe être affectée directement par l’agitation politicienne nationale.
Dans la ville où je me suis exilé, le maire actuel est un transfuge de la fausse droite passé au macronisme et face à lui se trouvent plusieurs formations de gauche plus ou moins bien camouflées et des verdâtres selon différentes nuances de glauque.
Pas de droite vraiment affirmée ni de RN.
Sachant de plus qu’une entreprise importante a fermé ses portes pour se relocaliser en Asie du Sud-Est, il est probable que quelques esprits sont assez remontés et il n’est pas sûr que le maire sortant centro-crypto-droito-macroniste puisse s’en sortir sans accrocs à sa veste.
En résumé, des gens qui dans le système actuel sont interdits d’expression et muselés entre deux élections quinquennales, n’ont que cette occasion pour se faire entendre, quitte à pourrir ensuite la vie d’habitants qui ne demandent qu’à vivre tranquilles sans se faire taxer pour financer des causes qui ne sont pas les leurs ou pour soutenir des idéologies contestables.
La démocratie ne se résume pas à quelques élections chargées de donner carte blanche à des gens qui ensuite n’en feront qu’à leur tête sans demander leur avis aux gens.
Et puis au fait, si pour protester contre ce système pourri nous votions (symboliquement) pour le coronavirus ?
D’un virus, l’autre
Nous avons eu le VIH. Il s’attaque, caractéristique redoutable, au système immunitaire de l’organisme. Atteints par lui, les leucocytes, victimes expiatoires désignées, ne remplissent plus leur office. Nous sommes parvenus à maîtriser, plus ou moins, le développement de l’épidémie mais nous n’avons pas compris l’essentiel.
La vérité est aux sociétés humaines ce que le VIH est à nos organismes. Comme lui, elle s’attaque au système immunitaire qu’elle atteint, c’est-à-dire à nos croyances religieuses, à commencer par la croyance dans les bienfaits du sacrifice.
Ainsi atteint, le sacrifice ne remplit plus son office et les victimes expiatoires sont sacrifiées en vain. Nous en sommes là. Nous n’avons de cesse, quoi qu’il arrive de désagréable, de désigner des coupables et d’appeler à leur élimination, parfois par les armes. Et cela ne fait qu’aggraver les choses.
La vérité peut être, tant bien que mal, cachée, voilée, déformée. Une fois révélée cependant, elle ne peut pas complètement disparaître, elle ne peut pas être éliminée. Et au fond de nous, nous savons bien que cette recherche du coupable est vaine, destructrice, qu’elle ne fait que nourrir la violence qu’elle prétend combattre.
Si la métaphore assimilant vérité et virus est juste, alors le VIH non plus ne peut pas être éliminé. N’est-ce pas ce qui se passe, malgré tous nos efforts ? N’est-ce pas très exactement ce qui se passe ? Il y a toujours en France plusieurs milliers de nouvelles contaminations chaque année, plus d’une dizaine par jour. Nous cachons le VIH, comme nous cachons la vérité, mais nous ne saurions l’éliminer.
Et voici un nouveau virus, le sras-cov-2. Lui ne s’attaque pas à nos systèmes immunitaires. Il est un banal virus provoquant une banale maladie, le Covid-19, très contagieuse et parfois mortelle.
Il a pourtant, paradoxalement, aussi banal soit-il, par sa dangerosité, un effet révélateur que n’a pas eu, que n’a pas encore eu, le VIH.
Ce minuscule virus est en train de provoquer un bouleversement sans pareil de nos sociétés, plus encore, un bouleversement sans pareil de notre vision de nous-mêmes et du monde.
Les frontières se ferment, l’Etat-providence est vanté par ceux qui le stigmatisaient hier, les services publics sont soudain réhabilités, etc., et ce n’est qu’un début.
Comme les bâtisseurs de la tour de Babel, nous nous croyons capables de tout, « maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux », Gen. 11.6. Eux voulurent construire une tour montant jusqu’aux cieux, nous, nous nous croyons capables de tout comprendre de l’univers, d’organiser le monde à notre convenance, de braver la nature, de rendre les hommes immortels. Toujours le même orgueil insensé. Qu’un minuscule virus met en pleine lumière. Minuscule virus mais relais de la vérité et expression de notre conscience. Car nous le savons bien, au fond, que nous faisions fausse route, que ça ne pouvait pas durer toujours ainsi, que nous étions lancés dans un « toujours plus » insensé…
Puisse la vérité du VIH être enfin admise. C’est en remettant le sexe à sa place qu’il ne tuera plus.
Puisse l’effet révélateur du sras-cov-2 être durable. Nous ne sommes pas tout-puissants. Aussi savants que nous soyons, les limites de l’inconnu reculent au fur et à mesure des progrès de la connaissance. Sans acceptation d’une part de mystère, nous nous perdrons. Quand on se croit capable de tout comprendre, on ne comprend plus rien. Nous n’en sommes pas loin.
La crise sanitaire est en train de provoquer une crise économique, financière, sociale, politique, humaine… en un mot, une crise anthropologique. L’anthropologie est une science difficile car le sujet observant est aussi l’objet observé. A la faveur de l’épreuve en cours, dans le miroir que nous tend le sras-cov-2, sachons nous voir tels que nous sommes et en tirer les conséquences.
Comme beaucoup, j’irai voter dimanche dans ma bonne ville portuaire, pour le maire sortant qui n’est plus affiché LR mais pas affiché LREM non plus, et que nous avons prêté pour un CDD à Matignon. Nous suivons la recommandation de notre grand Antoine local, l’ancien directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002, celui qui nous a sortis des communistes de Stalingrad-sur-Mer en 1995. Le PS non plus n’a pas de candidat affiché. Et j’ai lu que des gants seront fournis pour appuyer sur les boutons de la machine à voter : le risque zéro pour éviter le risque écolo-coco.
@ Robert le 13 mars à 12:22
« Ce n’est qu’une fois l’épidémie réduite que nous saurons si les mesures prises s’imposaient ou non. Affaire à suivre donc ! »
Comme aurait dit Hitchcock « susssspensss » 😀
Mais oui il faut aller voter. Surtout pour sortir dans les rues de sa ville ou de son village et exprimer ainsi que tous ceux qui sont valides n’ont pas à être cantonnés. Aussi pour déposer un bulletin de vote dans l’urne pour montrer que l’âge (plus de 70 ans) ou le lieu de résidence (une maison de retraite) ne dispensent pas du devoir électoral et ne peuvent être un motif de discrimination. Le délire des hygiénistes et des hypocondriaques ne peut mettre en résidence surveillée une partie de la population sous le seul prétexte qu’elle serait plus vulnérable.
Vous ne toussez pas ? Vous n’avez pas de fièvre ? Alors venez tous manifester dans les bureaux de vote contre l’infantilisation, la mise sous tutelle, la panique, le larmoiement, et le dévoiement du principe de précaution.
Dimanche, nul ne votera contre – ou pour – le coronavirus. On ne vote pas contre un tremblement de terre. On ne vote pas contre un tsunami, même s’il a détruit une centrale nucléaire. On vote contre ceux qui ont minimisé la puissance de la nature. Qui l’ont défiée en ne s’y préparant pas.
On vote contre ceux qui n’ont montré que les effets clinquants d’une mondialisation effrénée sans prendre la mesure de ses effets néfastes (cf la situation de dépendance de notre industrie pharmaceutique).
On vote contre ceux qui, parmi nos politiques, n’ont pas anticipé une telle catastrophe. « Coûte que coûte », il faut que l’hôpital tienne… Mais, pendant plus d’un an, de l’aide-soignante au professeur, il a hurlé à la mort sans être entendu ! Et que dire de l’état sanitaire de nos bâtiments scolaires, de nos stocks de masques et de produits hydro-alcooliques ?…
On ne vote pas pour des responsables politiques qui, même dans une crise aussi grave que celle du coronavirus, continuent d’utiliser les stratagèmes de la communication. En ne répondant pas aux questions du citoyen – exemple : quel est, au jour le jour, le nombre total de lits encore disponibles dans les services de réanimation ? En distillant les contraintes de discours en discours pour tenter de faire passer la pilule plus facilement.
Comment croire que, jeudi soir, l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes, annoncée vendredi matin, n’était pas dans les tuyaux ?
Le plus grave certainement, c’est le mélange des genres, l’instrumentalisation de la crise sanitaire pour tenter de juguler la crise politique annoncée pour LREM et son chef au soir des municipales. Sur ce point, contrairement à ses affirmations télévisées s’abritant officiellement sous l’avis de scientifiques, Emmanuel Macron est allé jusqu’aux limites du « coup d’Etat », dénoncé par Christian Jacob. Et il a fallu, pour le faire revenir à la raison, toute la puissance des présidents du Sénat et du Conseil constitutionnel…
Il est vrai qu’une première tentative d’enjamber les municipales en les considérant comme un scrutin strictement local, dont le résultat serait sans rapport avec la côte de confiance accordée au gouvernement, avait fait long feu…
Personnellement, dans mon village de 484 habitants, où une seule liste est en lice, j’irai voter… et elle n’obtiendra pas mon suffrage, faute d’avoir présenté le moindre début de programme. C’est un déni de démocratie. Certes sans conséquence sur l’avenir du pays… Mais un petit déni de démocratie peut en entraîner un autre… et conduire un président de la République, dont le parti politique est en difficulté lors d’un scrutin, à envisager in extremis son report…
Merci Christian Jacob. Merci Gérard Larcher. Merci Laurent Fabius.
« Le bilan en Espagne est passé à 120 morts et 4 209 cas de contamination par le nouveau coronavirus, contre 84 et 3 004 la veille au soir. Plusieurs villes de Catalogne et de Murcie ont annoncé des mesures de confinement. La région de Madrid est la plus touchée, avec 64 morts et plus de 2 000 cas annoncés séparément par les autorités régionales. La mairie de Madrid devait ordonner vendredi la suppression des terrasses dans la capitale et recommandait aux bars et restaurants de fermer » (Huffpost)
Heureusement pour nous Savonarole est en France. Ouf !
On ne peut pas conseiller aux plus de 70 ans de ne pas sortir et en même temps maintenir la date des élections municipales.
Certes les retraités ne sont pas favorables à Macron, ce n’est pas une raison pour maintenir le calendrier initialement prévu. On ferme tout sauf les bureaux de vote.
Prenez l’exemple des grandes compagnies de croisières : Princess Cruises vient d’annuler toutes ses croisières jusqu’au 11 mai 2020 et les USA interdisent aux Européens de débarquer sur leur sol et de nombreux pays ont pris la même décision.
Nous sommes, en France, parmi les derniers à agir et peut-être encore une fois bêtement.
Logiquement, des plaintes seront déposées pour annuler les résultats de cette élection.
Vive Macron le roi des…
Il faut aller voter en masse, voter d’abord contre le coronavirus. Cette infection ne nous brisera pas !
Comme disait Brassens « Mourir pour des idées d’accord mais de mort lente »
Georges Clemenceau « On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse »
Costa Gavras « La politique ne se résume pas au choix d’un candidat aux élections, c’est une manière de vivre »
Coluche « Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu’on veut, au lendemain des élections, font ce qu’ils veulent ? »
Hier notre Président a parlé environ 20 mn blablabla, l’essentiel 3 à 5 mn.
J’ai un peu de fièvre, dimanche je reste au lit.
Dimanche, je vais aller voter. Je voterai pour le maire sortant qui a fait beaucoup de bien à la ville. J’espère que les gauchistes resteront chez eux à rêver à de vieilles lunes.
L’attitude anxiogène de mes compatriotes m’exaspère. Je refuse d’obtempérer à la sinistrose ambiante. Je refuse le télétravail. Je suis solidaire avec les petits commerçants qui voient leur chiffre d’affaires baisser.
Le covid-19 est un virus parmi d’autres. Nous le repousserons comme les autres.
Ce que le gretavirus n’a pas réussi à faire, le coronavirus l’a fait :
https://www.lepoint.fr/sciences-nature/quand-les-effets-du-covid-19-se-voient-depuis-l-espace-11-03-2020-2366739_1924.php
« Que le 15 mars, bien au-delà des divergences partisanes et municipales, la France aille voter en masse contre le coronavirus. » (P.B.)
Le coronavirus se moque des élections comme de la première robe de magistrat de Philippe Bilger. Le fait d’aller voter ne le rendra ni moins contagieux, ni moins virulent.
A partir du moment où l’on estime nécessaire de fermer les crèches, les écoles, les universités, la logique aurait été de reporter les élections, d’autant plus que tout le corps médical s’accorde à dire que la situation empirera entre les deux tours.
Des considérations politiciennes ont conduit certains à refuser le report des élections, dont semble-t-il Gérard Larcher. Au passage, il sera intéressant de voir à la reprise de la session parlementaire comment évolue le taux d’absentéisme au Sénat.
Je ne vois vraiment pas en quoi il aurait été gênant de décaler de trois ou quatre mois les élections municipales. Ceux qui aiment rapporter le nombre de voix obtenues par le vainqueur au total des inscrits pour contester la légitimé de l’élu vont pouvoir s’en donner à cœur joie compte tenu du taux d’abstention qu’on va connaître en dépit de l’appel à voter qui fait l’objet de ce billet. Mais voilà, certains sont tellement impatients de faire savoir au Président à quel point ils sont mécontents de lui et de son parti, qu’ils veulent absolument aller voter, refusant de mettre entre parenthèses pour quelque semaines leur rancœur, et voulant faire des municipales une sorte de référendum contre Macron.
Philippe Bilger est de ceux-là. Il fait campagne contre Agnès Buzyn qui semble avoir pris dans son estime et dans son cœur la place qui tenait autrefois Christine Taubira, et en faveur de Rachida Dati. On ne lui fera pas l’affront de rependre certaines citations de ses billets lorsque l’ancienne garde des Sceaux était en responsabilité.
Entre les deux mon cœur ne balance pas, on aura compris vers qui vont mes suffrages.
M. Bilger,
Vous avez retenu, du discours du Président, le maintien des élections municipales. Moi, ce serait plutôt la fermeture des crèches et écoles.
Nous aurons ainsi la joie, avec mon épouse, d’accueillir nos petits-enfants. Cela ne nous empêchera pas, par ailleurs, d’aller voter.
Ce qui est super cette fois pour voter c’est que nous ne sommes plus obligés de serrer des mains, car tous les permanents dans les salles de vote sont de gauche, islamogauchiasses, tous les tocards de la société qui s’emm**dent le dimanche et qui font la tête quand ils me voient prendre des affiches du RN, ce que je fais avec zèle en leur montrant de loin, « innocemment », les photos de Marine Le Pen avec le candidat RN local.
Le virus islamogauchiste est bien plus dangereux que le Coronavirus.
Vers 18h, un coup de fil d’un numéro inconnu.
A ma grande surprise, un message enregistré d’Agnès Buzyn !
Hyper intrusif, je n’ai pas la moindre idée de comment mon numéro de portable a pu arriver à ses équipes de campagne.
Et assez ridicule, une voix enregistrée qui se permet de délivrer un prêchi-prêcha, en mode professeur corrigeant sévèrement la copie de l’élève Hidalgo Anne ! Quelle arrogance et quelle inaptitude à toute communication !
Je n’avais pas la moindre intention de voter pour cette dame, surtout après sa désertion, mais là, je pense qu’elle va réussir à faire fuir quelques électeurs.
Tragi-comique.
J’aime bien quand vous écrivez « qu’il veuille bien nous laisser donner à nos votes le sens que nous déciderons de leur assigner ». Eh oui Macron voudrait nous faire oublier les retraites, la crise financière, l’impuissance vis-à-vis de l’immigration etc. Et sur un plan profond voter a un sens, outre le fait de désigner des responsables municipaux il y a d’autres messages qui s’y ajoutent. Que Macron qui se prend pour un grand philosophe dise que voter a un sens limité est une sottise de plus à mettre à son passif.
Philippe Bilger, vous avez dépassé les 70 ans et donc vous faite partie de la tranche d’âge critique.
N’oubliez pas avant d’aller voter de vous munir de gants, si possible d’un masque, si vous réussissez à en trouver et n’approchez aucun électeur, même de droite, à moins d’un mètre.
Votre blog est le seul que je suis régulièrement depuis bientôt dix ans et je ne voudrais pas que vous nous quittiez prématurément (surtout si c’est pour voter Dati).
D’avance merci !
Notre Macron national n’a pu s’empêcher de parler trop longtemps et j’ai cru un moment qu’il allait nous donner les marques de savon à utiliser pour se désinfecter.
C’est plus fort que lui: il lui faut tartiner et tartiner…
Puisque je fais mes courses comme d’habitude il n’y a pas de raison que je m’abstienne de voter… comme d’habitude.
Non pas pour braver le fameux coronavirus, mais tout simplement pour encourager le candidat dont le programme semble le plus raisonnable, le moins démagogique et le moins coûteux pour le contribuable. De ce point de vue il n’y a pas là où je suis, de candidats convaincants.
A gauche le porte-monnaie est déjà ouvert, à droite on veut encore bétonner et les Verts sont comme les pastèques…
Que faire quand LREM colle aux basques du LR en lui piquant ses idées ?
Les extrêmes alors ?
Je pense en effet qu’il n’est pas plus dangereux (au sens épidémique) d’aller voter que d’aller faire ses courses.
Toutefois, entre le discours présidentiel placé sous l’éternel « en même temps », celui du calfeutrez-vous le plus possible mais faites vos courses, aller voter et si possible travailler, et les bulletins médicaux écrits par des scientifiques, on ne sait plus quoi penser quant à la gravité et au risque de la contagion.
Disons que le Président a fait son job de Président, fermer les écoles mais avec de la retenue pour ne pas affoler les foules.
En ce qui concerne l’économie, cela va être une catastrophe et il le sait.
Ce virus risque de changer beaucoup de choses particulièrement dans la façon de penser la mondialisation comme une évidence.
En ce qui concerne les municipales :
« Pour peu qu’au premier et au second tour, LREM qui a tout fait pour masquer son échec probable soit balayée, Emmanuel Macron ne pourra pas tenir pour rien cette semonce nationale » (PB)
Peut-être que cette simple intervention télévisée ramènera des voix aux candidats LREM, les électeurs sont si volages !
@ Denis Monod-Broca
« Comme les bâtisseurs de la tour de Babel, nous nous croyons capables de tout, « maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux », Gen. 11.6. Eux voulurent construire une tour montant jusqu’aux cieux, nous, nous nous croyons capables de tout comprendre de l’univers, d’organiser le monde à notre convenance, de braver la nature, de rendre les hommes immortels. Toujours le même orgueil insensé. Qu’un minuscule virus met en pleine lumière. »
Eh oui.
Il semblerait que les esclaves du « Progrès » et les sectateurs de la déesse Raison, bouffis d’orgueil et se croyant tout permis, aient perdu la raison, avec le résultat que nous constatons.
De temps en temps, un petit retour aux fondamentaux à travers une bonne fessée ne fait pas de mal.
Puisse cette expérience nous donner l’occasion de réfléchir sur la manière de conduire notre vie, avant de tirer des plans sur la comète hasardeux sur celle de diriger le monde.
@ Paul Duret 18h27
Je comprends bien qu’en grand-parents modèles, vous soyez heureux d’accueillir vos petits-enfants et du même coup de rendre service à leurs parents.
Toutefois, une généralisation de cet expédient me paraîtrait une erreur gravissime: statistiquement, l’âge des grands-parents les place parmi les plus vulnérables, alors que les jeunes enfants, peu atteints par la maladie et donc peu suivis et peu testés, comptent parmi les porteurs sains les plus nombreux.
Comme prévention de l’épidémie, on doit pouvoir mieux faire !
Les bons Français n’ont pas bien entendu:
Voilà que tous les salariés percevront leur salaire comme si de rien n’était quoi que ça coûte.
Avec le bénéfice du transport, les salariés vont donc en fait gagner plus grâce à l’épidémie !
Quand il s’agira de présenter l’addition, on fera payer les travailleurs indépendants qui n’auront touché aucune aide, comme toujours.
Etre travailleur indépendant, c’est l’insulte permanente à l’esclave quel que soit son niveau – le dernier serf de France a été le garde des Sceaux…
Qu’ils crèvent !
Le travailleur indépendant, c’est celui qui veut être payé selon les mérites alors que pour le socialo, ça doit être selon les nécessités même s’il n’en fiche pas une rame – surtout, s’il n’en fiche pas une rame !
Mort au travailleur indépendant ! Il vote toujours à droite, le salaud !
Quant au fonctionnaire, c’est le mercenaire de la ripoublique.
Il lui est servile aussi pourrie soit-elle du moment qu’il est payé !
Là, vous allez voir qu’ils vont tous se mettre plus ou moins en congé les uns les autres.
C’est ce qui lui permet de faire la morale à l’idée qu’on ose regarder du côté du RN !
”Pas de référendum jamais”. Ah bon, jamais, vraiment jamais ? Qu’est-ce donc que cette consultation du peuple concernant la privatisation des Aéroports de Paris ? Un référendum d’initiative partagée. Tel quel. Peut être l’appellation ou les modalités ne vous conviennent-elles pas mais il semble qu’elles ne posaient aucun problème à vos amis politiques LR qui n’ont pas hésité à faire alliance avec LFI, PS, RN, etc. pour demander et obtenir ce… référendum.
A en croire les protagonistes de cette coalition baroque, on allait voir ce que l’on allait voir puisque la majorité, que dis-je la très grande majorité des Français, est contre cette privatisation.
On voit le résultat: un four. Il n’y a que les socialistes pour se satisfaire du million de voix récoltées sur les presque cinq millions nécessaires. LR ? Silence radio.
Méfions-nous donc de ce supposé manque d’expression démocratique que symboliserait l’absence de référendum. Le peuple, puisqu’il s’agit de lui, se contrefiche de certains sujets, telle cette histoire d’aéroport parisien qui doit sembler martienne à Vesoul.
La démonstration a été éclatante: le prétendu besoin de référendum relève de petite politique et s’avère n’être qu’un jeu de dupes.
Je suis complètement d’accord avec Marc GHINSBERG sur la tenue des Municipales. C’est complètement incohérent avec les autres mesures prises et que va-t-on faire si le 2e tour ne peut pas se dérouler normalement ? La campagne électorale ne peut pas se dérouler normalement dans ces conditions.
C’est du bon sens basique.
Je n’irai pas voter.
« Il faut aller voter en masse, voter d’abord contre le coronavirus. Cette infection ne nous brisera pas. »
Oui sans doute, il convient aussi de protéger nos proches les plus fragiles et d’éviter de risquer de devenir soi-même pour eux un vecteur de transmission supplémentaire.
En ce qui me concerne ce sera donc la première fois depuis longtemps que, parce que je suis régulièrement en contact avec une personne fragile qui a besoin qu’on s’occupe d’elle, je m’abstiendrai de ce devoir citoyen en ne prenant pas le risque de devoir ressortir d’un isoloir de bureau de vote avec quelques hôtes indésirables qu’y aura laissé le votant précédent, que ce soit sur le rideau ou la tablette.
J’ai pu malheureusement également constater récemment combien nos compatriotes sont indisciplinés et irrespectueux en étant violemment bousculée hier dans une queue par un individu manifestement peu habitué à respecter les femmes et qui a prétendu exercer un fantaisiste « droit à ne pas rester dehors », alors que chacun dans la queue prenait son mal en patience sous un petit crachin et qu’il se trouvait dans cette même queue une personne handicapée qui s’est fait bousculer de même sans susciter aucune réaction… citoyenne de quiconque !!
Il se trouve également que cette épidémie a été sous-estimée, que les mesures prises actuellement ont tardé à être prises et qu’on ignore quels seront les progrès de l’épidémie d’ici au 22. Et pourtant, je vous prie de croire que ça me coûte de priver de ma voix l’opposant d’un candidat qui est pour moi un « sale type ».
@ Marc GHINSBERG | 13 mars 2020 à 18:25
Je vous ai connu plus pertinent et moins bassement « électoraliste »…
Agnès Buzyn, les 9/10 de la France s’en fichent, et les électeurs parisiens tout autant. Alors qu’elle soit votre « atout cœur » grand bien vous fasse, mais ne l’imposez pas aux autres !
Si vous ne souhaitez pas vous déplacer aux municipales, souhaitez-vous vous déplacer pour acheter votre pain « quotidien » ?? (Eventuellement vous sous-traitez cette fonction bassement matérialiste à d’autres de vos proches ou employés ?)
Pour le président Macron, reporter les municipales était un aveu de faiblesse alors que tout le monde sait que les élus LREM (ou assimilés de droite comme de gauche) sont au plus mal dans ces élections selon les sondages…
Bon d’accord, ils vont au moins gagner quelques points grâce à son discours de jeudi !
Que Larcher ait eu un effet non négligeable sur la teneur du discours de Macron prouve que De Gaulle avait tort de vouloir supprimer le Sénat. Il est seulement tristement dommageable que les deux chambres ne voient jamais leurs effectifs revus à la baisse.
« Entre les deux mon cœur ne balance pas, on aura compris vers qui vont mes suffrages. »
Alors votez Buzyn et si nous le dire vous soulage, nous, franchement, « on s’en fout »…
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@ Paul Duret | 13 mars 2020 à 18:27
« Nous aurons ainsi la joie, avec mon épouse, d’accueillir nos petits-enfants. Cela ne nous empêchera pas, par ailleurs, d’aller voter. »
Dommage mais vous êtes totalement en dehors de l’épure, ma fille et mon gendre chez qui nous étions venus avec mon épouse pour garder leurs 3 enfants cette semaine pour des raisons de déplacement professionnel nous ont carrément « mis dehors » jeudi soir sur les conseils du pédiatre qui, ayant appris que nous avions plus de 70 ans, leur a dit : « Faites-les partir au plus vite » !!
Dans ce texte, vous émettez l’hypothèse que LREM soit balayé, ce n’est pas vraiment la situation. Aux dernières municipales, il y avait zéro macroniste, parce qu’il n’y avait pas encore de macronisme. Pour les candidats qui apprécient M. Macron, il s’agit simplement d’essayer de commencer à exister un peu dans les mairies. Quand on part de zéro, on ne peut que faire au moins quelque chose. Ils vont faire quelque chose. Pas grand-chose, tout l’indique.
Il se pourrait que notre fidèle Savonarole déguerpisse de sa Catalogne bien-aimée où la situation concernant le Corona s’aggrave d’heure en heure.
Depuis quelques heures le confinement est total.
Bon, il lui reste sa bonne M209.
Bonne soirée…
Je voudrais bien aller « voter en masse », ou à la masse, vu que c’est mon cas, malheureusement dans ma ville il y a trois pov’ listes dont deux de droite, dont une est celle du maire sortant donc centriste et l’autre est… centriste de droite aussi mais « sans extrême » comme ils disent, donc encore plus centriste (arrivistes) que de droite j’imagine, je ne les connais pas.
Et la dernière est évidemment une liste non officielle PS, LFI, écolos et toute la clique réunie de gauche donc la liste des dhimmis des muzz. Merci mais non merci.
Le plus comique est qu’aucune des trois n’a de sigle de parti national sur sa « profession de foi » (il paraît que les PQ qu’ils nous envoient s’appellent comme ça. Ça aussi c’est drôle).
Donc, je n’irai pas voter.
Au moins je suis sûr de ne pas être contaminé par le coronavirus.
C’est déjà ça.
« Reporter ces élections aurait causé un dommage démocratique bien plus considérable que le danger sanitaire. Il s’agissait de deux ordres qui ne pouvaient être mis sur le même plan et qui auraient, s’ils avaient été mêlés, conduit notre pays à un bouleversement absolu »
Quel dommage démocratique ?
Où aurait été le « dommage démocratique » à proroger de quelques mois la tenue de ces élections ?
Où aurait été « le bouleversement absolu » ?
Organiser ces élections dans un tel contexte est un non-sens. L’on sait très bien qu’une partie non négligeable du corps électoral n’ira pas se déplacer, à commencer par les plus âgés, à qui on répète en boucle depuis des jours et des jours qu’ils sont les plus vulnérables (ce qui semble d’ailleurs exact).
Les arrière-pensées bassement électoralistes de tous ceux qui se sont opposés à cette mesure de bon sens qu’aurait été le report de ces élections sont tout simplement minables !
Le nombre de cas de contamination croissant de manière exponentielle, je révise mon jugement: je n’irai pas voter dimanche ni personne de ma famille.
Faites vraiment attention surtout si vous avez dépassé 65 ans.
A noter qu’en Italie, au-delà de 67 ans les gens ne sont pas admis en soins intensifs et cette limite d’âge passe à 65 ans au Portugal.
https://necpluribusimpar.net/lepidemie-de-coronavirus-chronique-dun-desastre-annonce/
Ils sont magnifiques les Italiens
La consigne a été donné de chanter tous les jours à 18h sur les balcons.
Bel exemple de solidarité pour remonter le moral de la population face au fléau qui sévit.
Emouvant !
Mélenchon moins abruti que Marine Le Pen, pour une fois : ça s’arrose. Il appelle à l’union nationale face à l’épidémie, tandis que le Rassemblement national exploite honteusement le virus à des fins politiciennes. Quitte à mettre les Français en danger.
Petit rappel sur les masques. Jean Messiha, membre du bureau national du RN, délégué national aux études et argumentaires :
« Il y a pourtant une autre méthode […] plus susceptible de nous sortir rapidement de cette épidémie […] : distribuer des millions de masques chirurgicaux […] aux habitants, car, contrairement à ce que nous assènent des insensés, ils réduisent le risque d’être infecté. […] S’ils ‘ne servent à rien’, pourquoi les distribue-t-on aux personnels de santé ? Macron ne veut pas entendre ce dernier argument. » Suit la fake news selon laquelle Macron aurait envoyé nos masques aux Chinois, raison pour laquelle nous en manquerions.
L’Organisation mondiale de la santé , dans ses conseils aux populations : « Quand utiliser un masque ? Si vous êtes en bonne santé, vous ne devez utiliser un masque que si vous vous occupez d’une personne présumée infectée par le 2019 nCoV. Portez un masque si vous toussez ou éternuez. »
Et aussi : « Suivez les conseils de votre médecin, des autorités de santé nationales et locales ou de votre employeur pour savoir comment vous protéger et protéger les autres de la COVID-19. Pourquoi ? Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la propagation ou non de la COVID-19 dans la région où vous vous trouvez. Elles sont les mieux placées pour expliquer ce que les personnes dans votre région devraient faire pour se protéger. »
Bon, Mélenchon ne peut pas s’empêcher d’y aller lui aussi de sa petite exploitation politicienne : « Il aura fallu une crise, il est vrai mondiale, pour que le président de la République comprenne qu’un modèle de monde est mort et que le soin dû à tous est une priorité, qu’il donne des consignes à la Banque centrale européenne et renonce à des règles budgétaires dont il nous avait accablés au cours des deux années précédentes ».
Plus stupéfiant, Emmanuel Macron lui-même, lors de son allocution télévisée, s’est transformé en frontiste militant et en communiste radical : Ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, notre État-providence ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe. »
« Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle, construire plus encore que nous ne le faisons déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe qui tiennent fermement leur destin en main. »
Je ne crois pas qu’Emmanuel Macron fera réellement ce qu’il dit. Fort heureusement. Il a l’habitude de ces récupérations verbales, qui aspirent les slogans populistes les plus imbéciles pour les re-vaporiser sur le pays.
Il faut néanmoins, ne serait-ce qu’un instant, le prendre au pied de la lettre, pour mesurer l’énormité de ce qu’il vient de dire.
Au lieu d’expliquer que dans un cas d’urgence nationale comme celui-ci, il est légitime de mettre entre parenthèses, temporairement, le souci d’équilibre budgétaire, c’est une pure folie que d’accréditer, chez les Français, ce qu’ils n’ont que trop tendance à croire, à savoir que « la santé est gratuite » (faux : c’est juste que vous la payez par avance), et que « l’État-providence n’est pas un coût, mais un bien précieux » (opposant ainsi deux notions qui n’ont rien à voir : on peut réclamer un État-providence, mais à condition d’être prêt à assumer son coût).
En concluant son intervention par l’ahurissante proclamation « qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché », Emmanuel Macron confirme sa nature anti-libérale et socialiste.
Comme si on pouvait placer la production de biens et de services en dehors des lois du marché, par simple oukase du tsar élyséen. Même les hôpitaux publics sont soumis aux lois du marché. Même la SNCF fonctionnarisée est soumise aux lois du marché. A l’exception des activités propres à l’État, comme la justice, la défense ou la diplomatie, évidemment que la plus grande partie du « service public » français est soumise aux lois du marché, que les crypto-communistes au pouvoir le veuillent ou non.
Quand les files d’attente s’allongent aux bureaux des inscriptions des écoles privées, majoritairement catholiques, et que même des musulmans se joignent à la file, c’est l’exacte expression de ces « lois du marché » qu’Emmanuel Macron fait mine de haïr, nonobstant la parfaite fonctionnarisation de l’Éducation nationale.
Plus incroyable, si c’était possible : le « président des riches », la « marionnette de l’ultra-libéralisme mondialisé » vient de nous annoncer la nationalisation de l’agriculture et de la grande distribution. Le premier secteur d’activité dont il affirme qu’il doit être placé en dehors des lois du marché, c’est « l’alimentation ».
Contribuant ainsi à semer la panique, encourageant la propension néfaste de la population à constituer des stocks excessifs (comme si le coronavirus était susceptible, en lui-même, de provoquer une pénurie de papier toilette…).
Faisant d’ailleurs un amalgame entre nationalisation et relocalisation, ce qui n’a rien à voir.
Aggravant la tendance des Français à s’imaginer que s’ils dépendaient uniquement du pitit paysan d’à côté pour se nourrir, alors ils ne risqueraient jamais la pénurie. Tandis que si l’État fort et stratège pouvait nationaliser complètement « l’alimentation », alors là, ce serait le nirvana. (Mais il faudrait en même temps qu’il lâche la grappe au pitit paysan d’à côté — ce n’est pas la contradiction qui étouffe certains.)
La vérité, bien entendu, est à l’opposé. C’est la nationalisation qui crée la pénurie de nourriture, il suffit d’observer ce qui se passe au Venezuela. C’est la mondialisation et le commerce international qui garantissent aux nations de ne pas mourir de faim. C’est grâce à la grande distribution, et à son efficacité rodée après un siècle de confrontation aux « lois du marché », que les Français ont la certitude de pouvoir s’approvisionner même en cas d’urgence nationale, comme en ce moment.
S’il fallait confier l’approvisionnement du pays à des agriculteurs ratés comme hameau dans les nuages, qui profite lui aussi de l’épidémie pour exprimer sa haine de ses compatriotes, là, je vous garantis que nous mourrions de faim.
Et il nous balance un article écrit par un autre agriculteur, allant dans le même sens, ce qui montre à quel point cette détestable mentalité est répandue dans la corporation.
L’un comme l’autre jouissent positivement de s’imaginer refusant des vivres à des Français affamés venus leur en mendier.
Et ce sont les mêmes qui nous disent qu’il faudrait leur faire confiance pour notre alimentation. C’est le dérangement mental français : le fonctionnarisé s’imagine qu’il peut se concilier les faveurs d’autrui par le chantage et la menace. C’est également le dérangement mental poutinien, au passage.
Au moment même où le type essaie de nous convaincre que nous devrions nous passer des importations pour lui acheter à lui, il nous apprend que son fantasme suprême consiste à spéculer sur sa production pour nous regarder mourir de faim. Et il s’imagine ainsi nous convaincre. Après, les gens se plaignent des « délocalisations »…
Au moins, Wil ne prétend pas cacher sa déchéance lorsqu’il nous relate sa masturbation devant du porno. Hameau dans les nuages, et d’autres, se masturbent au spectacle de l’épidémie, à l’idée qu’ils pourraient enfin se venger du reste du monde en l’obligeant à crever de faim. Mais c’est censé prouver leur grande vertu.
En ce qui me concerne, je vote pour l’alcoolique.
@ Marc GHINSBERG | 13 mars 2020 à 18:25
… »Mais voilà, certains sont tellement impatients de faire savoir au Président à quel point ils sont mécontents de lui et de son parti, qu’ils veulent absolument aller voter, refusant de mettre entre parenthèses pour quelque semaines leur rancœur, et voulant faire des municipales une sorte de référendum contre Macron. »
A vous lire on pourrait croire que ce sont les électeurs rancuniers qui ont décidé de maintenir les élections à la date prévue ! Cette décision a été prise par le président de la République, après avis de quelques « instances dirigeantes », certes, mais la décision est sienne !
@ Robert Marchenoir
« Au moins, Wil ne prétend pas cacher sa déchéance lorsqu’il nous relate sa masturbation devant du porno. »
Depuis quand se masturber devant du porno est un signe de déchéance ?
La déchéance serait plutôt de ne pas se masturber !
Si vous saviez ce que ça fait du bien ! Vous devriez essayer, vous verriez.
Si le monde entier savait ce que ça fait du bien de se faire plaisir tout seul il tournerait sûrement mieux.
Certains diront que tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Je dirais plutôt que tant qu’il y a de la masturbation il y a de l’espoir parce qu’il y a du fantasme. Parce que la vie… un légume aussi est en vie mais je ne vois pas l’intérêt d’être un légume.
@ Florence | 13 mars 2020 à 20:59
« Je suis complètement d’accord avec Marc GHINSBERG sur la tenue des Municipales. »
Je suis également entièrement d’accord avec Marc GHINSBERG sur le report des élections municipales.
Compte tenu de la situation exceptionnelle, Emmanuel Macron avait envisagé, dans un premier temps, de reporter les élections municipales, d’autant qu’elles ne présentaient aucun caractère d’urgence, contrairement à une élection présidentielle qui a un impact direct sur l’avenir du pays.
C’est Gérard Larcher qui a exigé leur maintien, trop impatient, sans doute, de voir LREM, le parti du président qu’il déteste, se prendre la raclée annoncée par les sondages.
Attitude purement politicienne, mais pas très intelligente de sa part.
Déjà de nombreux seniors disent, y compris sur ce blog, qu’ils n’iront pas voter. Or ce sont surtout eux qui accomplissent ce devoir de citoyen.
La propagation du virus étant en pleine progression, le second tour risque d’être problématique et les résultats des élections sans grande signification vu le taux d’abstention.
Mais ceci ne saurait être la faute du président de la République qui s’est résigné à maintenir ces élections afin de ne pas « causer un dommage démocratique bien plus considérable que le danger sanitaire » (si toutefois c’est possible) ainsi que le laisse entendre Philippe Bilger et aussi éviter d’être accusé de se comporter en dictateur ainsi que l’accusent ses contempteurs.
@ Catherine JACOB
Vous craignez, dites-vous, les virus laissés dans l’isoloir, sur la tablette et le rideau.
Voici le moyen de vous rassurer.
Vous avez reçu par voie postale tous les bulletins. Choisissez, comme moi, votre bulletin préféré. Pliez-le en quatre, le nom à l’intérieur. Mettez-le dans votre portefeuille. Arrivée dans votre bureau de vote, prenez une enveloppe dans la pile. Faites quelques pas. N’entrez pas dans l’isoloir. Mettez votre bulletin (inidentifiable) dans l’enveloppe. Votez. Signez avec votre stylo. Où est le risque ? Y en aura-t-il plus qu’en allant chez le boulanger ou en allant acheter votre journal ?
Je ne suis pas triste que les concerts de rock et les stades de foot ou de rugby soient fermés. Ni que les manifs de Gilets jaunes ne soient plus à l’ordre du jour. J’ai toujours eu horreur des foules et je n’y allais pas.
@ Pierre Blanchard
Si vous pensez m’avoir compris, c’est que je me suis mal exprimé.
@ Catherine JACOB | 13 mars 2020 à 20:59
« …en étant violemment bousculée hier dans une queue par un individu manifestement peu habitué à respecter les femmes et qui a prétendu exercer un fantaisiste droit à ne pas rester dehors… »
Nooooon ! Ne me dites pas que c’est encore un « Suédois », votre façon camouflée de décrire cet individu a des soupçons et des relents d’incitation sous-entendue à la haine raciale.
Que le 15 mars, bien au-delà des divergences partisanes et municipales, la France aille voter en masse contre le coronavirus.
Voter, voter… Vous en avez de drôles, mais voter pour qui, entre la peste de la vraie gauche sous toutes ses formes y compris les plus glauques, même camouflées, et le choléra de la fausse droite alliée au macronisme ?
Dans ce cas, voter pour le coronavirus, qui apporte un peu de changement dans le jeu, n’est-il pas un moindre mal ?
Je réside dans un petit village de mille habitants. Deux listes s’opposent, celle du maire et une liste d’opposition, toutes les deux sans étiquette.
L’avantage est que les débats portent uniquement sur des sujets purement locaux, sans considérations politiciennes, comme c’est le cas dans les grandes métropoles et tout particulièrement à Paris, ce qui est plutôt reposant.
Certes parmi les candidats des deux listes il y a bien quelques Gilets jaunes à l’anti-macronisme primaire et des militants de Chasse Pêche Nature et Tradition clairement de droite et même un peu plus, mais dans l’ensemble ce sont tous de bons citoyens soucieux de participer à l’activité du village.
Le coronavirus n’ayant pas été signalé dans mon village, j’irai voter en prenant les dispositions nécessaires. Pour le second tour tout dépendra de la situation sanitaire du moment.
Je compte profiter encore un petit peu du temps qu’il me reste à vivre dans ce monde de fous.
@ Catherine JACOB
« Oui sans doute, il convient aussi de protéger nos proches les plus fragiles et d’éviter de risquer de devenir soi-même pour eux un vecteur de transmission supplémentaire. »
Exact.
Je ne sais pas si les autorités ont souligné ce point. En tout cas, il devrait l’être.
« J’ai pu malheureusement également constater récemment combien nos compatriotes sont indisciplinés et irrespectueux en étant violemment bousculée hier dans une queue par un individu manifestement peu habitué à respecter les femmes et qui a prétendu exercer un fantaisiste « droit à ne pas rester dehors » »
Je compatis.
Mais depuis que j’ai lu le « droit à ne pas rester dehors » je souris et me demande ce que notre monde deviendrait si tout le monde croyait à ce genre de choses.
« Et pourtant, je vous prie de croire que ça me coûte de priver de ma voix l’opposant d’un candidat qui est pour moi un « sale type ». »
Mais je suppose que la personne dont vous vous occupez comprend votre sacrifice et le considère comme un cadeau.
De plus, votre exemple ne peut qu’inciter d’autres personnes à se montrer prudentes dans l’intérêt de proches fragiles et raviver le civisme des autres.
Il est donc sûr que :
– Vous agissiez pour le bien
– Le résultat soit bon
– Et votre action reconnue
Il faut que votre proche et vous-même en soyez persuadés. Je vous dirais bien bon courage, mais il me semble manquer essentiellement à ceux qui laissent maltraiter les faibles et ne prennent pas soin des leurs.
Macron est, comme tous les socialistes, un stalinien contrarié.
Tout nationaliser, plus de travailleurs indépendants, plus de propriété privée, et tout partager selon la soumission aux fonctionnaires du parti.
C’est ce à quoi aspirent tous les socialistes depuis toujours, car c’est le socialisme.
Et pour cela, la pensée doit être celle du politiquement correctement calquée sur celle du parti, unique et indivisible, tournée vers Macron comme vers Staline.
Croire en Dieu est une insulte à la pensée du peuple incarnée par le guide suprême.
Tout le reste n’est qu’hypocrisie et faux-semblant.
Pour faire face à ces fous, il faut à l’inverse supprimer le statut de salarié sauf en famille. C’est le statut de salarié en dehors de la hiérarchie paternelle sous la royauté qui est la cause de tout les malheurs, à commencer par la dégradation psychique qui conduit au socialisme.
Il n’y a pas d’homme qui ne doive obéissance qu’à son père ou celui que les pères ont nommé.
Il en a été ainsi pendant des millénaires.
Retournons à la civilisation des hommes libres !
L’esclavage, c’était le sort de ceux qui n’avaient pas eu le courage de mourir pour leur liberté.
Ceci dit, les paysans, comme les pêcheurs, n’ont toujours connu que les coups de bâton pour ne pas piller les sols ou les océans, et le commerçant le portefeuille de son prochain.
Comme 500 000 électeurs parisiens, j’ai reçu hier vendredi, alors que je ne vote plus à Paris, un message de Mme Buzyn m’invitant à voter pour elle.
Question : comment le prestataire à qui elle a confié cette opération a-t-il pu se procurer mon numéro de portable alors que pour des raisons de tranquillité je ne le communique qu’avec parcimonie ?
Sommes-nous « fliqués » par le monde politique ?
Existe-t-il des transferts illicites de fichiers ?
Que fait la CNIL ?
https://www.lefigaro.fr/municipales-comment-agnes-buzyn-a-appele-500-000-electeurs-en-une-journee-20200313
@ Robert Marchenoir | 14 mars 2020 à 01:06
Mon pauvre ! Dénoncer les excès du mondialisme est pour vous la preuve que le « pti paysan » veut affamer les gens. Alors que cette « ptite bestiole » est en train de vous démontrer, démonter et mettre KO vos arguments. Vous devriez être satisfait de voir un « black friday » de la nouille et du PQ. Ça fait marcher le commerce et ça change des écrans plats.
https://www.youtube.com/watch?v=0Wmu0wGIpmI
Je me demande si ce ne sont pas vos pertes actuelles en bourse qui vous rendent si haineux et vindicatif. J’ai un broker sur Madrid dans la famille, il pourrait peut-être vous aider à vous refaire la cerise.
Un truc: la colle à papier peint un peu épaisse peut aussi remplacer la purée. A assaisonner avec des circuits intégrés réduits en poudre. Le tout passé au mixer.
@ Wil | 14 mars 2020 à 02:42
Vous avez raison, tous les sexuels devraient se masturber, sauf les heureux trop occupés avec un autre, bien entendu ! Il n’est pas poli de se servir au risque de ne rien avoir à fournir au partenaire.
Car ils n’auraient pas à attendre quelque amour partagé qui peut fort bien ne pas arriver pour trouver quelque plaisir.
Pourquoi être à la merci du monde ou tendre, en réaction, le mettre à sa merci en allant parfois jusqu’au harcèlement de personnes qu’on désire pour se soulager ?
Pourquoi se fatiguer à séduire ou risquer la prison en allant voir des professionnelles, sans parler du budget et de la perte de temps ?
Comme s’il n’y avait rien d’autre : dans votre cas, la bière et les jeux vidéos.
Le temps, c’est de l’argent, mais surtout de la vie : pourquoi le gaspiller, par un reste de préjugé contre la masturbation ?
Christophe Castaner invite à reporter les manifestations, mais ne les interdit pas.
Simple bon sens, me semble-t-il.
Mais la CGT et certains Gilets jaunes irréductibles n’en tiendront pas compte.
Laissons-les manifester. Finalement, le coronavirus, on n’a pas trouvé mieux pour éliminer les c*ns !
Et si nous prenions enfin les choses au sérieux : https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Aujourdhui-Italie-Ciao-Buongiorno-beaux-cadeaux-2020-03-13-1201083817
La Chine a été prise par surprise, pas nous, et pourtant nous mettons plus de temps à réagir qu’elle. Impardonnable péché d’orgueil !!
Et Macron en est encore à ne pas vouloir fermer les frontières par rejet idéologique de l’idée-même de frontière. Quel aveuglement ! Faut croire que l’euro et l’Europe sont plus précieux à ses yeux que la vie des Français ; et que la vie humaine en général, car la France, en se protégeant, ralentit la progression du virus et protège ses voisins.
@ hameau dans les nuages
@ Robert Marchenoir
Le poète et l’actionnaire ont un point commun : le désir que le monde aille bien.
Parfaitement !
Le poète doit avoir de l’empathie, outre des capacités d’expression. Si le monde va mal, il déguste – mais pas, en général, du plaisir de voir des gens se noyer quand il est sur le rivage.
L’actionnaire a besoin de dividendes et que ses actions soient bien cotées au cas où il aurait besoin de les vendre par nécessité ou parce qu’il croit devoir les céder pour en acquérir de plus avantageuses.
Le paysan, et par extension, le consommateur, a besoin d’une bonne météo pour de bonnes récoltes.
L’acteur économique, d’une économie et de ses manifestations, comme la Bourse, monnaie, fiables.
En somme, tout le monde a besoin que le monde aille bien. Enfin non : pas ceux qui veulent changer de système, ou simplement, le chaos.
Autre exemple : les virus sont un mal pour les malades et ceux qu’ils pourraient infecter.
Sur cette base, on peut dire qu’il y convergence entre salariés, artisans, professions libérales et actionnaires.
Il faudrait que cette convergence reconnue de tous soit une base pour essayer de concilier les intérêts en présence.
Les actionnaires (et sur un autre plan les polémistes politiques et économiques) et les paysans me semblent plus à même de se comprendre que d’autres acteurs économiques.
Dans les deux cas, météo ou marché, on agit, on parie sur un futur inconnaissable, en étant aux premières loges de la météo ou des marchés. Si je mise mal, je finis par perdre mon champ, mes actions ne valent plus rien, personne ne croira à des idées qui semblent invalidées par le cours, c’est le cas de le dire, des choses.
Cela engendre des angoisses et donc de l’agressivité qui peuvent expliquer que, des deux côtés, on ait peut-être tendance à en projeter sur les autres.
On parle toujours de celle des créateurs, mais c’est parce qu’ils ne cessent de l’exprimer…
Ils auraient tort, du dernier des masques au plus illustre Proust, de ne pas se servir de ce qu’ils ont sous la main, c’est-à-dire tout car chacun est composé de plus d’éléments que ceux de Mendeleïev.
Mais quand il peut être vu comme une faiblesse de dire ses incertitudes, on suit la pente de les transformer en colère. Sur les failles, il y a des volcans, mais selon leur nature, ils n’expriment pas leur magma de la même manière.
Il en va de même des humains.
S’il est forcément conflictuel de débattre de qui doit posséder quoi, il me semble que les questions d’hygiène contre un virus qui menace tout le monde peuvent constituer un point sur lequel il n’y ait pas de passif réciproque.
Outre la nécessité d’être unis contre ce virus, il me semble donc que la chose n’est pas insurmontable et que vous pourriez en être l’exemple pour tous ici.
Déjà pour tous ceux qui ont la pétoche, l’organisation type d’un bureau de vote, il fallait sans doute commencer par là :

Les réunions de plus de 100 personnes sont désormais interdites, DSK est furieux.
« Emmanuel Macron ne pourra pas tenir pour rien cette semonce nationale. »
Voeu pieux…
@ Marc GHINSBERG 13 mars 18 :25
Reporter les élections municipales aurait au moins une conséquence très fâcheuse sur la démocratie locale.
Le budget annuel d’une commune doit être voté avant le 15 avril, le 30 avril les années d’élection (CGCT L 1612-2).
Prenons le cas d’une petite sous-préfecture proche de mon domicile, aux mains du PS depuis six ans. Augmentation des impôts locaux : +10 % de 2014 à 2019… La liste qui a toutes chances d’être élue s’est engagée à revenir à la situation de 2013 dès cette année…
De plus, les municipalités sortantes pourraient engager des investissements qu’elles ont annoncés pendant la campagne qui s’achève et que leurs opposants en passe d’être élus combattent… Leur coût pèserait sur les budgets des années suivantes…
Par ailleurs, repousser les élections municipales « de trois ou quatre mois » n’est pas possible. Comment organiser ce scrutin en juin (trop proche probablement de la fin de l’épidémie pour réorganiser une campagne sérieuse) ou en juillet ?
Septembre et octobre sont aussi des mois difficiles (fin des vacances, rentrée des classes…). Peut-être un créneau en novembre (mais la nouvelle équipe ne pourrait quasiment rien modifier dans le budget 2020, en tout cas pas les taux d’imposition). Quant à décembre-janvier-février, c’est l’hiver…
D’ailleurs, Macron avait envisagé de repousser d’un an les municipales 2020 et de les organiser en même temps que les élections départementales…
Enfin, en raison de la situation politique actuelle au plan national, il me semble qu’une majorité de citoyens a envie de s’exprimer (pour ou contre Macron) les deux prochains dimanches, même si ces scrutins sont locaux. C’est cela le respect de la démocratie.
@ Denis Monod-Broca
« Et Macron en est encore à ne pas vouloir fermer les frontières par rejet idéologique de l’idée-même de frontière. »
En fait, il aurait évolué, bien qu’il ait surtout évoqué les frontière extérieures de l’espace Schengen :
« Au cours d’un entretien téléphonique avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chef de l’Etat a proposé de davantage contrôler les frontières de et vers Schengen ou même d’interdiction d’accès pour certains pays à risque, très infectés ou en passe de l’être, a précisé la présidence. » (Le Figaro).
Mais rappelons que MLP qui avait réclamé cette mesure de bon sens dès l’apparition des premiers cas s’est fait traiter de tous les noms par la bien-pensance…
Et de toute manière, un confinement, c’est tout de même l’équivalent de la fermeture d’une frontière, même en réduction…
Je ne ferai pas de commentaires sur l’impréparation de l’Etat face à cette maladie qu’on voyait pourtant venir. Au-dessus de 65 ans, ce n’est pas la peine d’espérer l’accès aux soins intensifs ; c’est déjà très dur en temps normal, et pourtant on vous a retiré tous les mois de votre vie une part importante de votre salaire en vous disant que nous avions le meilleur système de soins au monde, et que vous serez l’heureux bénéficiaire de soins gratuits le jour où vous en aurez besoin. N’espérez pas non plus avoir seulement droit à un traitement normal et efficace testé par les pays qui ont eu la maladie avant nous. Ce sera le cas seulement si vous avez de la chance.
Les paroles affectueuses, protectrices et légèrement condescendantes de Macron à l’égard des Anciens ne doivent pas nous cacher la réalité. Ses minauderies pour que tout le monde aille voter même les grabataires me font sourire. La suffisance des hommes politiques est sans limite.
Moi aussi j’ai été soufflée de l’entendre dire qu’il fallait protéger les frontières (enfin pas les nôtres, celles de l’Europe), et revoir notre conception de la mondialisation. Mais comme il ouvre des yeux aussi droits et aussi sincères quand il dit une chose que quand il affirme son contraire, on n’en saura pas plus, sinon qu’il essayait de s’attribuer les slogans du Rassemblement national quelques jours avant les élections.
Je n’irai pas voter pour une autre raison, je suis en voyage. Mais j’ai dissuadé mes proches de le faire, en leur disant que s’ils sont malades, il leur faudra comprendre qu’ils n’auront comme ressource que de téléphoner à des boîtes parlantes qui leur diront de se débrouiller comme ils peuvent. Trop vieux.
« Justice et politique »
Pour les naïfs qui croient encore au Père Noël Magistrat :
Le Figaro, sur son site internet, informe que le Syndicat de la Magistrature (de gôche bien sûr) édite un petit livre rouge (5 €) qui donne des consignes aux manifestants en cas de contrôle par la police.
De bons conseils civiques sans doute !
Cordialement.
« Mais cet avertissement d’une part était antérieur à son propos unificateur du 12 mars et d’autre part qu’il veuille bien nous laisser donner à nos votes le sens que nous déciderons de leur assigner. »
Les Français donneront bien le sens qu’ils veulent à leur vote, mais les institutions sont là pour que le vote en question ait le rôle le plus précis possible. À cet effet, le fait que les municipalités votent toutes au même moment donne un enjeu national implicite à quelque chose qui ne devrait pas en avoir: si les municipalités votaient selon un calendrier qui leur serait propre et non pas homogène au niveau national, les électeurs auraient plus tendance à prendre l’enjeu municipal de telles élections au sérieux que leur enjeu national, qui sert souvent, je trouve, de miroir aux alouettes.
« Pour peu qu’au premier et au second tour, LREM qui a tout fait pour masquer son échec probable soit balayée, Emmanuel Macron ne pourra pas tenir pour rien cette semonce nationale. »
Quoi qu’il en soit, il ne devrait même pas avoir à en tenir compte. Ce n’est même pas censé être son affaire, mais bien celle des municipalités…
Pour ceux qui ne sont pas convaincus que c’est mieux d’avoir la pétoche et qu’il faudrait suivre l’exemple des pays qui ont pris les choses au sérieux:
https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-act-today-or-people-will-die-f4d3d9cd99ca : pour les anglophones
https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-agissez-aujourdhui-2bd1dc7838f6: en français
« La seule façon de vraiment réduire le risque est la distance sociale: garder les gens à la maison autant que possible, aussi longtemps que possible jusqu’à ce que cela disparaisse. »
@ Achille le 14 mars à 09:49
Ce fameux virus qui selon vous est de nature notamment à éliminer les « cons » s’avère aussi un moyen efficace pour régler le problème des retraites !
En voilà des idées qu’elles sont à creuser !
@ Achille | 14 mars 2020 à 08:48
Oh Achille ! La corde aurait-elle prise du mou ? Vous n’allez tout de même pas écrire votre épitaphe, il nous reste les tournées en Australie, chez les Blacks, pour y voir plus clair dans ce futur du ballon ovale.
Le coronavirus ne peut atteindre les supporteurs du ballon ovale, il n’est pas habitué à ses cadrages-débordements.
Allez quand j’étais très jeune, pour un avenir offensif, nous nous sommes côtoyés dans des moments difficiles pour lui, et toujours l’oeil vif, ajouté à une gentillesse hors du commun, souvenirs :
https://i.goopics.net/ZKaZd.png
Mettez les bon crampons, même si le terrain est boueux ce n’est qu’un match de plus !
@ sylvain | 14 mars 2020 à 08:34
Je rapporte un fait. C’est tout. Si j’en juge par les statistiques des violences conjugales dont les victimes sont des femmes, il y a de tels individus dans tous les milieux.
@ Achille | 14 mars 2020 à 09:49
« Laissons-les manifester. Finalement, le coronavirus, on n’a pas trouvé mieux pour éliminer les c*ns ! »
Visiblement vous n’êtes pas contaminé !
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 10:47
Très bien le dessin du bureau de vote idéal. Mais il n’y a qu’un seul vieux (cheveux blancs) et il tient le bureau n° 1, il ne vote pas ! Peut-être à cause des courants d’air ? Les fenêtres sont grandes ouvertes.
@ Serge HIREL
Faisons comme les Britanniques
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/13/coronavirus-le-gouvernement-britannique-decale-d-un-an-les-elections-municipales-a-londres_6033025_3210.html
@ F68.10
« Quoi qu’il en soit, il ne devrait même pas avoir à en tenir compte. Ce n’est même pas censé être son affaire, mais bien celle des municipalités… »
Exactement.
Cette habitude de synchroniser à un délai « t » près les élections municipales supposées être d’intérêt local avec les élections nationales, pour lesquelles elles servent de test, est déplorable car elle fausse complètement la vie démocratique de base, en la polluant avec des considérations de politique politicienne qui lui sont étrangères.
MASTURBATION DANS LE MIROIR
Dans un blog fréquenté par des gens de bon aloi, où une importante cohorte de juristes graves envoie ses conclusions journalières, il serait bienséant que certains thèmes soient écartés !
Ceux qui rédigent nuitamment des commentaires interminables pourraient être tentés de les entrecouper par des allusions aux moments de détente qu’ils s’octroient complaisamment entre deux périodes en faisant tressaillir leur Thomas. [*]
Ce serait insoutenable pour l’éventuel lecteur qui ne s’intéresse qu’aux mésaventures du bousier de Poupoutie !
[*] Terme flaubertien
Achille | 14 mars 2020 à 06:19
Achille | 14 mars 2020 à 08:48
Je compte profiter encore un petit peu du temps qu’il me reste à vivre dans ce monde de fous.
Monde de fous dont vous faites partie, ne vous excluez donc pas, ce serait par trop facile !
Achille | 14 mars 2020 à 09:49
Laissons-les manifester. Finalement, le coronavirus, on n’a pas trouvé mieux pour éliminer les c*ns !
Facile, trop facile, de traiter les manifestants contre la Loi « retraite » de « cons » lorsque l’on est soi-même à la retraite et donc non concerné… sauf comme tout un chacun par la connerie, car sachez que l’on est toujours « le con de quelqu’un », et vous en valez bien d’autres
Marc GHINSBERG | 14 mars 2020 à 07:52
@ Pierre Blanchard
Si vous pensez m’avoir compris, c’est que je me suis mal exprimé.
Marc Ghinsberg, non « gaullien », je n’ai pas écrit que je « vous avais compris », j’ai simplement relevé que contrairement à M. Bilger vous voterez Buzyn et que vous auriez préféré que cela soit dans un an afin que ses « chances » d’élection soient supérieures !!
🙂
Bon vote demain… et au deuxième tour…. votez éventuellement à Londres l’année prochaine (Marc GHINSBERG | 14 mars 2020 à 15:00)
@ Exilé
« Cette habitude de synchroniser à un délai « t » près les élections municipales supposées être d’intérêt local avec les élections nationales, pour lesquelles elles servent de test, est déplorable car elle fausse complètement la vie démocratique de base, en la polluant avec des considérations de politique politicienne qui lui sont étrangères. »
Nous avions eu une loi en 2015 sur les régions et sur les élections dans le cadre de décentralisation. Cela aurait été une bonne idée de laisser aux régions une liberté de décider elles-mêmes des modalités de certains scrutins et de leurs calendriers. Plutôt que de nous faire de savants calculs bureaucrates s’imposant aux régions sur les modalités électorales qui permettent de noyer le poisson.
Je ne sais pas si on prévoit réellement d’avancer sur le sujet de la décentralisation en France… En tout état de cause, le seul candidat pour qui je voterais éventuellement serait un candidat capable de pousser l’agenda de la décentralisation effective. Pas un béni-oui-oui de l’Etat dogmatiquement unitaire.
Ce qu’il faut penser est que le pays ne fera pas la fine bouche – ou un orgueil mal placé – si la Chine propose du matériel.
J’ai entendu un professeur de « terrain » qui insistait sur ce besoin immédiat et massif en matériel de réanimation, il a interpellé Macron, il ne restait plus que quelques jours.
Notre classement européen en l’occurrence est parmi les plus mauvais d’Europe, au moins comme il se dit « à quelque chose malheur est bon » – dur de le dire -, mais notre système de santé que le mondeentiernousenvie a quelques trous dans la raquette, ramené à notre classement de puissance mondiale on devrait nous attribuer le bonnet d’âne.
@ Zonzon
» Ceux qui rédigent nuitamment des commentaires interminables »…
J’approuve totalement.
@ Marc GHINSBERG 14 mars 15 :00
A ceci près que le gouvernement Johnson prend cette décision 52 jours avant le scrutin, que la campagne électorale est à peine commencée, qu’il s’agit d’une élection qui ne concerne pas l’ensemble du pays, que le climat politique britannique, même s’il reste tendu, n’est pas à l’affrontement – il vient d’avoir lieu et M. Johnson, lui, possède une légitimé qui n’est, bien sûr, pas du tout entamée.
Il me semble aussi que, contrairement à ce qui se passe en France, en Grande-Bretagne, ces élections locales ont toujours été très déconnectées des querelles nationales, même si, comme chez nous, les partis s’en mêlent et celui au pouvoir est affaibli s’il les perd.
Par ailleurs, pour vérifier totalement la pertinence de cette comparaison, il faudrait mieux connaître les modalités du scrutin local britannique (représentation proportionnelle ?), les prérogatives des conseils municipaux outre-Manche et les pouvoirs de l’opposition en leur sein (en France, elle n’en a aucun). J’avoue que, sur ces différents points, je manque de compétence.
Donc tout cela pour dire que, si M. Macron et son gouvernement avaient anticipé réellement la crise sanitaire et décidé de reporter les élections municipales dès le 15 janvier – la situation en Chine était déjà très alarmante -, il est tout à fait probable que l’opposition aurait eu une attitude différente… et aurait trouvé d’autres moyens que ce scrutin pour faire savoir au Président que l’Ancien monde n’est pas tout à fait mort.
Tenter de reporter le scrutin moins de trois jours avant qu’il n’ait lieu – et dans la panique et la confusion – démontre surtout un manque de maîtrise inquiétant et une gestion de crise loin d’être à la hauteur…. En même temps (copyright), il faut aussi dire que les responsables de l’opposition n’ont pas plus anticipé la crise sanitaire et envisagé, dès la mi-janvier, la possibilité de reporter ces élections… Il est vrai que, pour eux, l’occasion est trop belle de voir LREM mordre la poussière et leurs troupes relever la tête…
Pour sortir des élucubrations masturbatoires, il me semble qu’il faille revenir aux fondamentaux médicaux sur ce que provoque le coronavirus. Il ne s’agit pas d’une simple grippe comme l’avait attesté monsieur Trump il y a déjà un certain temps. De fait c’est un agent pathogène pouvant provoquer une pneumonie.
Pour en savoir plus, il suffit de se rendre sur le site de l’Institut Pasteur : https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/coronavirus-wuhan
Cela évite de se lancer dans des surenchères ou des positions minimisant les effets de cette maladie.
Ce qui signifie que les personnes souffrant de faiblesse respiratoire ont intérêt à éviter le contact avec d’autres personnes susceptibles d’être porteuses du virus sans symptômes apparents. C’est à mon sens sur ce point qu’il faut fonder le choix d’aller voter ou non.
@ Catherine JACOB | 13 mars 2020 à 20:59
« En ce qui me concerne ce sera donc la première fois depuis longtemps que, parce que je suis régulièrement en contact avec une personne fragile qui a besoin qu’on s’occupe d’elle… »
Idem. Je m’abstiendrai aussi. D’autant que mon vote ne changera rien aux résultats totalement ancrés depuis des décennies.
Pour le reste, pas de contacts avec les petits enfants et a minima avec leurs parents.
WhatsApp nous permettant de communiquer en vidéo à volonté et sans modération, pourquoi se priver.
« J’ai pu malheureusement également constater récemment combien nos compatriotes sont indisciplinés et irrespectueux… »
Les incivilités sont devenues de vraies plaies quotidiennes. Hélas, mille fois hélas, pas encore de CoV-X² pour remettre ces types de kon patriotes dans le rang.
« Il se trouve également que cette épidémie a été sous-estimée, que les mesures prises actuellement ont tardé à être prises et qu’on ignore quels seront les progrès de l’épidémie d’ici au 22. »
Très probablement. La situation en Italie en serait une preuve flagrante.
Mais sans doute n’avons-nous pas eu assez de décès à ce jour pour que les décisions gouvernementales récentes soient encore plus drastiques.
Ce gouvernement doit raison garder, et faire tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas mettre encore plus à mal l’économie intérieure. Avec de nombreuses contaminations (donc des morts), à court terme si l’on en croit le Professeur Eric Caumes, la situation deviendra bien plus claire à tous égards. Je ne le souhaite évidemment pas.
Je viens d’apprendre que le corps enseignant serait réquisitionné pour accueillir les enfants en bas âge des personnels de santé. Pourquoi pas. En espérant que les enseignants quadra/quinqua ne soient pas également mis en danger par ces « bombes porteuses à retardement », qui vont revenir chaque jour sur les mêmes lieux après avoir côtoyé leurs parents, lesquels auront été des journées entières dans les milieux hospitaliers, donc à risques.
P.-S.: Le Japon; un modèle ?
https://www.kanpai.fr/voyage-japon/risque-coronavirus-2019-2020-ncov
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 14:18
« Vous n’allez tout de même pas écrire votre épitaphe »
Concernant mon épitaphe, je pense que je choisirai celle de Groucho Marx : « Je vous l’avais dit que j’étais malade ! ». Elle aura au moins le mérite de faire sourire ceux qui viendront se recueillir sur ma tombe.
———————————————-
@ Jabiru | 14 mars 2020 à 13:51
Effectivement, c’est curieux ce virus qui s’en prend aux vieux. Je me demande s’il n’y a pas un coup fourré derrière tout ça ! : )
@ Pierre Blanchard
Quand je dis qu’entre les deux mon cœur ne balance pas, il faut comprendre entre aucune des deux.
C’est plus clair ?
@ oli71 | 13 mars 2020 à 23:11
« Organiser ces élections dans un tel contexte est un non-sens. L’on sait très bien qu’une partie non négligeable du corps électoral n’ira pas se déplacer, à commencer par les plus âgés, à qui on répète en boucle depuis des jours et des jours qu’ils sont les plus vulnérables (ce qui semble d’ailleurs exact). »
Ainsi, si le nombre de cas explose dans la semaine qui suit, le lien sera facile à faire.
P.-S.: j’ai ma petite-fille qui termine ses études médicales à Bruxelles. Présente lors du décès d’une personne âgée atteinte de ce CoV-2, elle a vu de ses yeux neufs des médecins impuissants et désemparés face à une situation qu’en d’autres circonstances, ils maîtrisaient.
On est mal barré !
@ Achille | 14 mars 2020 à 17:48
« Je vous l’avais bien dit que j’étais malade », épitaphe souvent faussement attribuée à Groucho Marx. En fait elle date du XVIIIe siècle, sur la tombe d’un illustre inconnu en Angleterre.
Par contre, Groucho a indiqué sur son testament, « vous donnerez 10 % de mes cendres à mon imprésario » à qui il vouait une détestation féroce.
Il est d’usage de dire lors d’une épreuve difficile, ou vitale, qu’il s’agit d’une épreuve de vérité. L’épreuve qui oblige la personne à se révéler telle qu’elle est.
Macron a traversé dans son mandat deux épreuves vitales pour lui et accessoirement pour nous, la jacquerie des Gilets jaunes et le coronavirus.
Dans les deux cas son comportement a été à l’opposé de celui qui aurait dû être le sien si l’on s’en tient à sa campagne électorale, et à la première année de son mandat.
Face aux Gilets jaunes, celui qui se présentait comme le redresseur de la dette et le régulateur d’un budget maîtrisé a ouvert les vannes en distribuant environ quinze milliards d’euros.
Largesse qui a porté un coup fatal à l’équilibre budgétaire imposé par une UE qu’il donnait l’impression de vouloir diriger un jour. Sa crédibilité européenne en a pris en coup.
Face à la nouvelle épreuve que nous partageons, il a eu le cynisme de dire que l’État-providence était consubstantiel à la France, à sa tradition.
Ceux qui ont un minimum de mémoire se souviendront qu’il avait dit que les prestations sociales coûtaient « un pognon de dingue », qu’il a été à l’oeuvre dans la loi Travail de Hollande, loi qu’il a reformulée ensuite lors de sa première année de mandat.
Et sans avoir une longue mémoire, on se souvient de ses propositions sur la modification des prestations de chômage, du mouvement des corps de santé, et pas seulement celui des hôpitaux.
Il suffit d’entendre ces personnels intervenir sur les médias, en ce moment, pour constater que ces belles paroles sont des paroles verbales, pour reprendre une expression courante dans mon village.
On se souvient, et pour cause, de la réforme des retraites.
Argumentées ou pas, justifiées ou pas, dans les deux cas, Gilets jaunes et coronavirus, ces largesses budgétaires et surtout sa déclaration sur l’État-providence sont à l’opposé des propositions libérales qui étaient celles sous lesquelles il s’est fait élire et où il a commencé son mandat.
Ceci dit, ses propositions sur la crise du coronavirus sont de bonnes mesures, mais incomplètes malheureusement, puisque pour plaire à l’idéologie mondialiste qui règne dans les sphères de Bruxelles, il « oublie » de décréter la fermeture des frontières qu’applique la quasi-totalité des pays affectés par cette crise.
Une forme hypocrite de sa stratégie du « en même temps », essayant de satisfaire la gouvernance de l’UE, qui a demandé explicitement de ne pas verrouiller les frontières (voir la déclaration de von der Leyen).
Les mesures financières proposées sont indispensables, elles sont bonnes, répétons-le.
Mais en refusant la fermeture des frontières ou un contrôle sévère, il se comporte comme un pur économiste en donnant une réponse purement économique à ce qui demande autre chose, si j’en juge par le comportement des autres pays.
Il en est de même pour d’autres problèmes, celui de l’immigration par exemple.
L’épreuve de vérité oblige l’individu à se dévoiler et à devenir ce qu’il est.
C’est un cynique opportuniste, et compte tenu de la situation, je dirai même plus, c’est un sinistre opportuniste.
Rien à attendre de lui, cela je le savais, mais tout à craindre de lui, cela aussi je le savais.
Confirmation faite.
@ Savonarole | 14 mars 2020 à 18:18
C’était pourtant bien dans le style du personnage. Un humour nettement plus fin que celui de Florence Foresti.
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 16:53
Comme vous évoquez notre système de santé, cela me fait penser au fait qu’actuellement, pour le traitement des personnes atteintes par le coronavirus en France, on évoque exclusivement l’hôpital public. Depuis des décennies, on nous rabâche que le privé fait mieux et moins cher que le public.
Quid donc des cliniques privées ? Ne feraient-elles pas partie de notre système de santé ? Ne disposeraient-elles pas de respirateurs pour compléter les moyens de l’hôpital public qui actuellement semble être seul en charge de cette épidémie ?
De fait, pendant longtemps on a « déshabillé » le public au profit du privé pour les activités lucratives qui permettent d’employer des médecins avec des émoluments supérieurs à ceux de l’hôpital public. Un système à deux vitesses, celui que notre presse fustige aux Etats-Unis en encensant le nôtre pour son caractère général et donc « démocratique ». Serais-je atteint de double vue ?
@ Catherine JACOB | 14 mars 2020 à 14:24
« Si j’en juge par les statistiques des violences conjugales dont les victimes sont des femmes, il y a de tels individus dans tous les milieux. »
D’accord avec vous sauf que dans notre milieu blanc de souche gaulois chrétien, c’est pénalement répréhensible, dans les autres milieux, noirs, marron, gris ce sera un non-lieu car tabasser et violer des femmes c’est inscrit dans leur Coran, et de plus comme le disent les juges rouges islamogauchistes: « ils n’ont pas les codes ».
Mais jamais je ne plaindrai une meuf qui se fera tabasser par ces « non blancs », elles l’ont bien cherché, qu’elles assument.
@ Jabiru
« Effectivement, c’est curieux ce virus qui s’en prend aux vieux. Je me demande s’il n’y a pas un coup fourré derrière tout ça ! : ) »
Coup fourré peut-être pas, mais nous pouvons penser que parfois un petit coup de pouce est donné à Dame Nature, par exemple quand aux urgences, il y a quelques mois, on a abandonné pendant plusieurs heures une vieille dame sur un brancard dans les couloirs, qui a fini par mourir…
Envoyer voter les participants à ce blog ? Compte tenu de l’âge moyen, ça va être un massacre !
« Et si nous allions voter en masse le 15 mars contre le coronavirus ? » (PB)
OUI, à condition de bien se protéger.
Hier j’ai fait douze pharmacies, pas une seule n’avait de masques chirurgicaux à vendre et ils ne savent pas quand ils seront approvisionnés.
En attendant, il nous faut les faire nous-mêmes, façon artisanale.
Plier en quatre une écharpe en soie, lavée au préalable et y intercaler une feuille de papier ou une feuille de buvard épaisse pour la rendre plus étanche pour filtrer les particules.
Je l’ai fait pour faire mes courses en grande surface et ça marche. On respire normalement sans recevoir le souffle d’air de la personne en face si elle ne respecte pas bien les distances.
Pour ceux qui prennent des transports en commun, une double vigilance est de mise.
Comme disait la pub, « sortez couverts ».
Notre vie et celle des autres en dépendent.
@ André BOCQUET | 14 mars 2020 à 18:40
Quand on se protège bien, on minimise les risques.
France : la secrétaire d’Etat, Brune Poirson, 38 ans : testée positive.
Canada : Sophie Grégoire, 45 ans, l’épouse de Justin Trudeau : testée positive.
Moi, j’ai 49 ans et suis en très bonne santé, mais je fais très attention à tout. L’hygiène et la propreté avant tout. Pour saluer, je fais un signe de la main et ne touche pas les mains des autres, souvent sales et souillées de microbes et je n’embrasse ni sur la joue ni sur la bouche.
Mon mari est pareil. Strict dès qu’il s’agit d’une transmission éventuelle de maladie.
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@ Achille
Comment pouvez-vous rendre l’honneur à Mélenchon pour n’avoir pas été d’accord de fermer les frontières pendant la pandémie ? C’est de l’inconscience démesurée et la bêtise une fois de plus d’un gauchiste stupide ! Tous les pays hors de l’UE ferment leurs frontières et comme d’habitude l’UE à l’intérieur de Schengen hésite à le faire. Elle attend quoi ? le pic ? l’infiltration potentielle des malades et des migrants.
L’Europe n’est pas forte, ni dans ses décisions à prendre dans l’urgence ni dans sa façon de mettre en place les priorités pour ses propres résidents. Pour les USA, la Russie, la Chine et récemment la Turquie, l’Europe est un terrain de jeu.
Boris Johnson repousse les municipales de six mois, en Espagne même chose.
Notre Narcisse espère qu’avec le Coronavirus et ses gesticulations hygiéniques afin que les Français se lavent enfin les mains, il va faire tripler les intentions de vote de LREM demain.
Ici je reçois LCI, je ne sais comment Roland Cayrol peut encore se regarder dans un miroir. Ce Poussah médiatique sera passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel politique, une horreur médiatique, il n’est pas le seul sur cette chaîne TV.
L’autre octogénaire, Alain Duhamel, icône des nonagénaires, a au moins le tact de tremper son orteil dans l’eau avant de savoir s’il peut plonger.
C’est une révélation pour moi de constater que ce sont les plus vieux qui sont les plus lâches.
@ fugace
« Ainsi, si le nombre de cas explose dans la semaine qui suit, le lien sera facile à faire. »
Il faudra entre autres surveiller de près les statistiques des éventuelles contaminations des milliers de scrutateurs.
Bien entendu, il est évident que nous ne cherchons pas à les inquiéter outre-mesure et que nous espérons que les mesures de précaution élémentaires seront respectées et suffisantes.
@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 16:14
Rassurez-vous, être votre « con » ne me pose aucun problème. Je trouve même ça plutôt amusant ! 🙂
Monsieur Bilger n’en demandez pas trop au Gaulois réfractaire.
@ Robert | 14 mars 2020 à 18:36
Il est vrai que l’on ne fait pas référence aux soins dits privés, pourquoi ?
@ Jabiru
@ Exilé
Ainsi que je le faisais remarquer sur un autre billet, le COVID-19 n’est pas pour l’égalité car il frappe en majorité les anciens…
Néanmoins, quoi de surprenant si l’on se réfère aux statistiques en matière de mortalité, s’agissant des grippes hivernales habituelles. C’est bien pourquoi il est recommandé de longue date à toute personne de plus de soixante ans de se faire vacciner chaque année avant l’hiver.
Bref les personnes âgées étant plus fragiles et souffrant parfois de maladies plus ou moins sévères, il n’est pas surprenant qu’elles soient plus réceptives et doivent d’autant mieux se protéger. Idem pour toute personne, quel que soit son âge, souffrant de pathologies lourdes…
Quant à moi il me semble que cet affolement généralisé impulsé par un pouvoir aux abois est de très mauvais augure et certainement pas de nature à rassurer les Français, notamment les millions de parents qui se voient brutalement sommés de se débrouiller pour faire garder leurs enfants privés d’école, ou bien être réduits au chômage technique ou à la perte d’une bonne partie de leur salaire, sinon de leur emploi.
@ Lucile | 14 mars 2020 à 14:48
Je vous sens inquiète, éthanol ménager pour une utilisation générale et un prix très modique, vous nettoierez poignées de portes et tout ce qui est en contact avec la peau, des murs au plafond.
Comme tout bon chirurgien, un lavage savonné très soigneux des mains et en avant Guingamp !
CH₃-CH₂-OH
L’éthanol est un alcool présent dans les boissons alcoolisées et qui est utilisé dans l’industrie comme solvant ou désinfectant. Concentré et hydraté, l’éthanol devient le bioéthanol, biocarburant qu’on mélange à l’essence ou au diesel pour la consommation des moteurs… Je l’utilise pour abreuver la cavalerie sous mon capot à 10 %, elle en est friande.
Trêve de plaisanterie, le produit multiforme et idéal des chaumières.
Souvenir cuisant d’un tirage au sort d’un sujet d’examen pendant lequel je devais dérouler ce qu’était la fonction alcool, je n’ai pas été brillant à l’époque.
Coronavirus, pour une fois, pas de foot dès 19 h 30 sur les radios un samedi soir… un vrai bonheur !
Par ailleurs, concernant les décisions gouvernementales de ce soir, bien difficile de savoir ce qui « aurait dû » être fait, plus vite, différemment, etc.
Mais on souriait aux annonces de fermetures des bars et restaurants des Belges hier, pour voir annoncer en France à 19 h un samedi que tout ferme à minuit alors que les réservations des repas du dimanche midi sont faites et les approvisionnements en victuailles réalisés… C’est encore un truc d’énarques qui ne connaissent rien à la gestion des stocks…
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@ Marc GHINSBERG | 14 mars 2020 à 17:53
@ Pierre Blanchard
Quand je dis qu’entre les deux mon cœur ne balance pas, il faut comprendre entre aucune des deux.
C’est plus clair ?
Pas vraiment « plus clair » car vous avez écrit :
Entre les deux mon cœur ne balance pas, on aura compris vers qui vont mes suffrages.
Osez donc assumer, car si votre suffrage ne va vers aucune des deux, il va donc vers… au hasard… Danielle Simonnet « binômée » avec l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo
😉
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@ Ellen | 14 mars 2020 à 18:53
« Plier en quatre une écharpe en soie, lavée au préalable et y intercaler une feuille de papier ou une feuille de buvard épaisse pour la rendre plus étanche pour filtrer les particules. Je l’ai fait pour faire mes courses en grande surface et ça marche. On respire normalement sans recevoir le souffle d’air de la personne en face si elle ne respecte pas bien les distances. »
Ellen, je ne souhaite pas être blessant à votre égard, mais il ne faut pas croire tout ce que l’on lit sur le Net:
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=vrai-faux-protection-coronavirus-je-peux-fabriquer-moi-meme-un-masque-de-protection
Je peux fabriquer moi-même un masque de protection
Faux – On voit fleurir sur internet de nombreux articles et vidéos expliquant comment fabriquer soi-même un masque de protection, généralement à l’aide de papier essuie-tout. Les arguments séduisent car c’est économique et nous en possédons généralement tous à la maison. De quoi rassurer quand le prix des masques s’envole sur internet et que les pharmacies étaient jusqu’ici en rupture de stock.
Cependant, cela ne vous sera d’aucune utilité pour vous protéger du coronavirus ou de n’importe quel autre virus. Attention donc aux fausses informations circulant sur la toile.
De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation.
@ Ellen | 14 mars 2020 à 19:06
« Pour les USA, la Russie, la Chine et récemment la Turquie, l’Europe est un terrain de jeu »
La Turquie ferme sa frontière ? Il me semble plutôt qu’elle les ouvre afin de déverser trois millions de migrants via la Grèce.
Par ailleurs il faut lire ce que j’écris avant de raconter n’importe quoi.
J’ai rendu hommage à J-L Mélenchon uniquement pour son message disant que le moment n’est pas à la polémique mais à la solidarité. Pour une fois qu’il ne sort pas une ânerie le moins que l’on puisse faire est de lui en savoir gré.
Ce n’est pas le cas de MLP et NDA qui se prennent pour des professeurs de virologie alors qu’ils n’y connaissent rien.
Emmanuel Macron est entouré des meilleurs spécialistes dans ce domaine et applique les mesures en fonction des conseils donnés par ces scientifiques et non à partir de ragots puisés sur les réseaux sociaux.
Pour l’instant les résultats sont plutôt bons si l’on compare la situation de la France à celle de l’Italie, l’Espagne ou encore l’Iran.
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 21:53
« Souvenir cuisant d’un tirage au sort d’un sujet d’examen pendant lequel je devais dérouler ce qu’était la fonction alcool, je n’ai pas été brillant à l’époque. »
Votre « déroulé » ferait-il donc supposer que depuis… vous avez progressé sur la connaissance de la fonction « alcool » ??
Tout comme Bourvil
https://m.ina.fr/video/I05057828/bourvil-interprete-un-sketch-l-eau-ferrugineuse-ou-la-causerie-du-delegue-de-la-ligue-anti-alcoolique-video.html
Je plaisante bien sûr, bien que sérieux !!
:-)))
@ Pierre Blanchard
« De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation. »
Arrêtez de répéter bêtement ce qu’on vous raconte.
N’importe quel masque est mieux que rien du tout.
Pendant que vous vous promenez avec votre masque en sopalin, vous ne mettez pas vos mains à votre bouche. Rien que ça, ça va dans le bon sens.
Par ailleurs, le monde entier porte un masque, dès lors qu’il n’y a pas pénurie ! Il n’y a qu’en France qu’on nous serine que les masques ne servent à rien sauf si on n’est pas malade.
Et JUSTEMENT, si on EST MALADE sans le savoir, en portant en masque, on protège les autres.
Protéger les autres, c’est essentiel, non ? Il faut vraiment avoir un cerveau tordu pour ne pas le voir.
Je n’en peux plus de cette propagande débile. On nous raconte ces conn*ries parce qu’on n’a pas anticipé et qu’on se retrouve à cours de masques.
Je n’en peux plus d’entendre des conn*ries comme « le virus n’a pas de passeport ». Je n’en peux plus de tous ces c*ns qui nous gouvernent.
@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 21:59
Je ne suis pas naïve et je ne prends jamais des idées farfelues sur le Net. Je sais encore faire la différence. Rassurez-vous, c’était mon idée personnelle. Voilà. A prendre ou à laisser, mais c’est quand mieux que ne rien faire, non ?
Pour exemple : lorsqu’il y a de la fumée dans la pièce due à un incendie, que faites-vous en premier sinon se protéger la bouche, le nez et les yeux avec une serviette mouillée pour minimiser au maximum l’intoxication et protéger les voix respiratoires et les poumons ? Pas vrai ?
« De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation. »
Vous plaisantez j’espère. Je ne voudrais pas vous vexer, mais faites attention, le Net véhicule bien des fantaisies.
Pour être plus sérieux, comment pouvez-vous savoir si la ou les personnes en face de vous ne sont pas déjà porteuses de la maladie avant d’être dépistées ?
Stop aux fausses rumeurs. Dites ça aux médecins, dentistes, infirmières et ils vont sursauter de stupeur d’entendre que tant qu’ils ne sont pas contaminés, aucune raison de porter un masque de protection.
Fermer les frontières est une absurdité pour les raisons suivantes :
1- Une fois que le virus est entré dans le pays, il se propage en interne et donc il est déjà trop tard.
2- Les Français qui sont dans un pays étranger ne peuvent plus rentrer au pays et s’ils sont infectés par le virus ne peuvent pas bénéficier des soins des services hospitaliers français souvent bien meilleurs que ceux de l’étranger.
3- Réciproquement les étrangers qui veulent regagner leur pays ne peuvent pas quitter le territoire français et dans le cas où ils ont le virus ils occupent des lits qui pourraient être utilisés par les malades français.
La solution ce n’est donc certainement pas de fermer les frontières mais de contrôler tous les passagers français et étrangers qui viennent en France et la quittent. En cas du moindre doute mettre ces passagers en quarantaine.
@ Tipaza | 14 mars 2020 à 18:21
« L’épreuve de vérité oblige l’individu à se dévoiler et à devenir ce qu’il est.
C’est un cynique opportuniste, et compte tenu de la situation, je dirai même plus, c’est un sinistre opportuniste.
Rien à attendre de lui, cela je le savais, mais tout à craindre de lui, cela aussi je le savais.
Confirmation faite. »
Je suis d’accord.
Et depuis, tout le monde a oublié le 49.3.
@ Patrice Charoulet | 14 mars 2020 à 07:31
Je remarque qu’à aucun moment de vos conseils, vous ne vous êtes encore lavé les mains.
Porterez-vous un masque (des gants) en un lieu qui malgré les dispositions prises, ne sera pas absolument sain ?
Même en y allant très tôt, le personnel du bureau n’a pas de masque, et personne n’aura eu un test (réservé aujourd’hui) assurant de leur non potentialité (faible ou majeure) à transmettre le virus déjà présent partout, lequel demeurera des heures et des heures sur tout objet ou support non désinfecté.
En sus, combien de manipulations ont subi les courriers arrivés dans votre BAL ? et par combien de porteurs sains ou non ?
Certes le « Politique » n’avait d’autre choix que de maintenir les élections municipales (quoique à quel prix ?). Malheureusement, il est probable si ce n’est certain que ce sera ajouter du malheur à certaines familles. Bien entendu en la circonstance ce sera difficile à prouver, même si l’annonce de E. Philippe ce soir, est en pleine contradiction avec la décision prise à propos du maintien du premier tour des élections.
Le second tour aura-t-il lieu ? Je l’espère vivement. Cela prouvera qu’une très grande majorité de citoyens aura pleinement joué la distanciation sociale. J’ai de gros doutes à ce sujet. A partir de 200 ou 300 morts peut-être que la prise de conscience s’imposera.
Je remets ici le lien très intéressant en date du 13 mars, déjà publié :
https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-agissez-aujourdhui-2bd1dc7838f6
Nota : ce lien doit être copié/collé dans une nouvelle fenêtre pour y accéder avec certitude.
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@ Tipaza | 14 mars 2020 à 18:21
« Macron a traversé dans son mandat deux épreuves vitales »
Pour la (traversée) « virale », il n’en est qu’au début. Le chemin risque fort d’être long pour tous, lui inclus.
Et malheureusement – nous le saurons très vite – la situation a de fortes probabilités de laisser des cicatrices profondes. En conséquence, il ne pourra que passer son tour en 2022, quand bien même il aura (ou aurait) pris de bonnes décisions au bon moment. Les gens ne se souviendront que du noir. Et du noir il y en aura hélas ! Cette fois sans le rouge qui jusqu’à présent avait l’habitude de le précéder.
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@ André BOCQUET | 14 mars 2020 à 18:40
« Envoyer voter les participants à ce blog ? Compte tenu de l’âge moyen, ça va être un massacre ! »
Pas du tout. Et pour la principale raison qu’ils avancent « masqués » (dont moi) majoritairement.
Vous venez de soulever l’explication partielle d’une évidente pénurie.
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@ Ellen | 14 mars 2020 à 18:53
« Hier j’ai fait douze pharmacies, pas une seule n’avait de masques chirurgicaux à vendre et ils ne savent pas quand ils seront approvisionnés. »
Pour l’anecdote, j’en ai trouvé (ayant anticipé) tout simplement chez « Ya tout ce qu’il faut… » en ligne. Ce sont les mêmes références (3M/UK) qu’en pharmacie s’agissant des FFP3 (élastiques rouges). Je les réserve pour la période du pic prochain, en cas de stricte nécessité d’approvisionnement ou autre.
Dans le même esprit d’anticipation, j’ai commandé en ligne des masques chirurgicaux (bleus). Quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai vu la facture en chinois. Du coup, j’ai hésité à ouvrir le paquet immédiatement.
Il est probable que ces masques étaient sur une plateforme en région parisienne, et donc partis depuis des semaines, voire des mois de Chine.
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@ Robert | 14 mars 2020 à 18:36
« Il est vrai que l’on ne fait pas référence aux soins dits privés, pourquoi ? »
« La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, venue aux Rencontres de la FHP la semaine dernière, y a souligné de son côté que son objectif concernant les urgences était « une meilleure régulation des soins non programmés. Il y a une meilleure organisation territoriale à trouver. Le secteur privé y a toute sa place ». De quoi donner quelques espérances aux cliniques. »
Extrait de : https://www.lopinion.fr/edition/economie/cliniques-privees-veulent-aider-a-desengorger-urgences-172228
C’était en 2018 !!
La donne devrait donc changer incessamment sous peu.
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 21:53
Intéressant, je vais essayer ça chez moi s’il faut se mettre à désinfecter. Merci du tuyau. J’utilise plutôt le vinaigre d’alcool pour nettoyer les surfaces dans ma cuisine, mais c’est sans doute moins puissant.
Je suis d’accord avec F68.10, pourquoi les élections locales se tiendraient-elles toutes le même jour ?
Si j’avais eu voix au chapitre, j’aurais reporté celles de demain. Ce n’est vraiment pas le moment, et c’est moins urgent me semble-t-il que le contrôle de cette épidémie qui enfle déjà de façon suffisamment vertigineuse.
@ Achille | 14 mars 2020 à 20:57
@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 16:14
Rassurez-vous, être votre « con » ne me pose aucun problème. Je trouve même ça plutôt amusant ! 🙂
Je n’ai jamais écrit que vous étiez « mon con », je ne me serais pas permis,
😉
j’ai écrit :
Facile, trop facile, de traiter les manifestants contre la Loi « retraite » de « cons » lorsque l’on est soi-même à la retraite et donc non concerné… sauf comme tout un chacun par la connerie, car sachez que l’on est toujours « le con de quelqu’un », et vous en valez bien d’autres
Je n’ai donc jamais dit de « qui » vous étiez « le con » !!
@ Florence | 14 mars 2020 à 22:58
Je vois que vous avez beaucoup de bon sens aussi.
Merci de porter votre voix à ceux qui manquent de logique et répètent des bêtises insoutenables pour les personnes avisées et disciplinées dans le bon sens.
@ Achille
C’est ça, vous avez 300 000 douaniers avec une formation d’infirmier sous la main pour faire les contrôles ? Vous avez des locaux prêts pour la quarantaine à laquelle tout nouvel arrivant devrait se soumettre ?
Face à la crise sanitaire deux options:
– laisser tout ouvert en appelant à l’initiative individuelle. Catastrophe sanitaire assurée, si une épidémie de grippe bis est une catastrophe sanitaire.
– tout fermer pour limiter les dégâts et tant pis pour ceux qui sont en vacances à l’étranger et tant mieux pour les étrangers se faisant soigner en France. Quand on part au Maroc en vacances le 1er mars 2020 c’est qu’on est un peu bête, franchement.
Personnellement je choisirais la première option, considérant d’après les informations dont je dispose que la situation n’est pas gravissime sur le plan sanitaire. Mais si j’étais un homme politique élu, je choisirais la seconde, en laissant entrouvertes les frontières pour des cas particuliers qui seront plus traitables que des déplacements massifs.
Macron n’est pas bête et veut être réélu, et puis il voit bien que tout le monde fait comme ça, alors il ferme. En maintenant les élections municipales, ce qui est contradictoire…
Expérience économique intéressante si ça dure plus de deux/ trois semaines. Je suis impatient de voir ça !
@ hameau dans les nuages | 14 mars 2020 à 09:19
« Je me demande si ce ne sont pas vos pertes actuelles en bourse qui vous rendent si haineux et vindicatif. »
Bien sûr. C’est vous qui jouissez à l’idée d’affamer vos contemporains, et c’est moi qui suis haineux et vindicatif.
C’est vous qui jouissez à l’idée que je perde beaucoup d’argent, et c’est moi qui suis haineux et vindicatif.
Je conteste vos idées politiques, et c’est bien sûr parce que j’aurais « des pertes en Bourse ». Je mettais en cause les idées politiques d’un autre commentateur, il y a quelques heures, et c’était « parce que j’étais imposé à l’ISF ».
Merci de nous apporter, sur un plateau, à la fois la preuve que vous êtes un communiste, et que l’essence du communisme est la jalousie et le ressentiment.
« Mon pauvre ! Dénoncer les excès du mondialisme est pour vous la preuve que le ‘pti paysan’ veut affamer les gens. »
Non, la preuve, ce sont vos propos. Comme vous avez du mal à les assumer, et qu’un lien vers votre commentaire ne suffit pas à rabattre votre malhonnêteté, je les reproduis ici :
« Une belle histoire pour celui qui estimait il y a peu que l’on n’avait pas besoin de culs-terreux pas rentables alors que grâce au mondialisme il suffisait d’un claquement de doigt… »
http://www.lagri.fr/le-virus-les-ecologistes-et-le-paysan
« La lourde porte de la réalité va revenir dans la figure de certains. »
Souhaiter que vos compatriotes se prennent une lourde porte dans la figure, c’est certainement le fruit de votre amour immodéré envers l’humanité.
Celui qui « estimait il y a peu », c’est moi. Vous n’avez même pas le courage de nommer vos adversaires.
Je vous confirme que personne n’a besoin d’entreprises non rentables. Qu’elles soient agricoles ou industrielles. Et en effet, heureusement que le commerce, intérieur et international (et non le mondialisme, qui est une chose différente) a éradiqué la famine depuis longtemps.
« Alors que cette ‘ptite bestiole’ est en train de vous démontrer, démonter et mettre KO vos arguments. »
Seulement dans vos rêves. Dans les fantasmes stupides et criminels d’aigris vindicatifs dans votre genre, qui mélangent tout : l’épidémie et l’immigration, le commerce et la souveraineté, le socialisme et la santé…
Que je sache, le coronavirus ne s’est pas répandu via l’immigration chinoise. Quant au bilan (actuel ou prévisible) de l’épidémie, il n’a rien à voir avec celui de la peste noire de 1350, ni même avec celui de la grippe espagnole, que certains estiment plus élevé (100 millions de morts). En 1918, il n’y avait aucune mondialisation en vue.
Ce n’est pas la première fois que vous avez trahi votre fantasme, votre jouissance de vous imaginer en train de refuser de la nourriture à vos compatriotes, lesquels seraient obligés de venir vous la mendier.
Vous nous avez déjà fait le coup en rêvant à voix haute à une catastrophe, qui rendrait au pitit paysan de la campagne le rôle qu’il avait eu dans le marché noir sous l’Occupation. On mesure la force de l’esprit collaborationniste en France…
Pour qu’on comprenne bien à quel point ça vous fait bicher de faire crever de faim vos compatriotes, vous nous avez mis un lien vers un article d’un autre « paysan ». Puisque vous ne savez ni lire ni écrire, apparemment, voyons quelques extraits de cette prose propre à recréer le « lien social » détruit par l’affreuse mondialisation.
Ça se propulse dans un truc nommé L’Agri, « le journal d’informations agricoles et rurales de l’Aude et des Pyrénées-Orientales ». C’est l’éditorial de Jean-Paul Pelras, donc pas un loquedu quelconque qui passait par là. C’est le Chef, un mec Important, un type qui Sait, et qui va apprendre à tous les petits c… qui peuplent ce pays de m… ce qu’est la vraie Agriculture de chez Agricole.
« Nous sommes le lundi 20 avril – 8 h 30. »
C’est donc une fiction. Le type, en plus d’être Paysan, est un Écrivain. Ça va envoyer du bois.
« La file d’attente longe la galerie commerciale et s’étire jusqu’au milieu du parking. Les premiers sont arrivés dans la nuit. Ils sont collés à la grille qui va s’ouvrir d’une minute à l’autre. »
Bon, vous avez compris le topo, j’abrège. C’est le genre de texte dont on peut deviner le contenu à l’avance, les yeux fermés. L’intéressant est plus loin :
« À la sortie du supermarché Yannick, Élise, José et Nicolas échangent sur cette situation de plus en plus préoccupante qui impacte leur quotidien et vide les garde-manger. Sur le chemin du retour, ils décident de s’arrêter chez Joseph, l’agriculteur installé en apostille du village où, après avoir quitté Paris, ils sont venus s’installer voici quelques années. »
Les personnages sont campés. D’un côté, le gentil, l’auteur, le paysan. De l’autre côté, les méchants, les bobos parisiens venus voler le pain du premier en s’installant dans son village.
Notez que « l’agriculteur est installé en apostille du village ». Le gars nous la joue au paysan taiseux aux mains calleuses, mais il ose une cuistrerie qui ferait rougir de honte l’essentiel des bobos parisiens.
« Joseph passe la herse dans le champ qui se trouve derrière la grange. Il les voit arriver. Il ne se presse pas, fait encore deux ou trois tours. »
Le brave paysan franc comme l’or jouit de faire attendre ses compatriotes qui ont besoin de lui (d’après la fiction). La générosité socialiste commence à se déployer.
« Bonjour Joseph. Nous venions pour vous acheter quelques légumes, des fruits s’il vous en reste, des œufs, quelques bouteilles de vin, un peu de viande, volaille ou autre. Votre prix sera le nôtre… »
L’aiguille du déconnomètre rentre dans le rouge. Les bornes de la vraisemblance volent en éclats. Un tel discours ne peut exister que dans la tête malade de son inventeur. Nous sommes dans un mix de Martine à la ferme et de mauvais feuilleton sur l’Occupation.
« Et le Joseph qui passe une main entre le front et la casquette, tire le paquet de tabac de la salopette, roule son clope, plisse les yeux, se dirige vers le tombereau, racle un peu de bouse qui tombe des ridelles, revient, déplie un couteau, fait sauter une écharde qui s’était plantée sur l’aire d’un doigt. »
L’auteur prétend remettre les pendules à l’heure en nous expliquant la réalité du monde agricole. En fait, pour tracer le portrait de son paysan emblématique, il emprunte les pires clichés du paysan d’opérette tels qu’ils traînent dans les films ou la BD. Exactement comme n’importe quel bobo parisien.
Il est bien clair qu’aucun agriculteur, aujourd’hui, ne « tire un paquet de tabac de la salopette », ne « déplie un couteau », ne « fait sauter une écharde »… Le véritable agriculteur, il a un smartphone à la main, un œil sur le GPS de son tracteur, et il surveille toute la journée les cotations des marchés à terme. Par Internet.
Le paysan fantasmé de Jean-Paul Pelras « s’est planté une écharde sur l’aire d’un doigt ». L’aire d’un doigt ? Je pense que Pelras est un bobo-prof reconverti dans la paysannerie de gauche, et furieux de voir d’autres bobos rappliquer derrière lui.
« Pour les fruits, ce n’est pas la saison des raisins, ni des pommes. Si vous en voulez, il doit y en avoir du Chili au supermarché. Et des fraises d’Espagne aussi… »
Attardons-nous sur cette phrase. Sa malhonnêteté est complexe à détricoter, parce qu’il y en a plusieurs couches.
On a bien compris que le propos consiste à diaboliser la grande distribution et à sanctifier sa victime, le Petit Paysan.
Le Petit Paysan nous explique (air connu) que c’est un crime de manger des fruits hors saison. Ces derniers nous sont fourgués par les criminels contre l’humanité que sont Carrefour, Auchan, etc. Lesquels entraînent la mort du Petit Paysan.
Alors que ces gros c… de bobos parisiens devraient faire confiance au Petit Paysan, lequel leur déclare… qu’il ne peut pas leur fournir de fruits hors saison.
Je ne comprends pas : si l’hypermarché du coin est incapable de me fournir des fruits hors saison (à cause du coronavirus), et que le Petit Paysan en est tout autant incapable (à cause de la nature), à quoi ça sert que je privilégie le Petit Paysan par rapport au monstre capitaliste mondialisé ?
Le message est simple : le but du Petit Paysan n’est pas de me nourrir, c’est de m’empêcher de manger. Et il faut que j’aille chez lui pour me faire insulter, par-dessus le marché.
A moins de prétendre que les producteurs de pommes en saison crèvent la dalle parce que les gens préfèrent acheter des fraises hors saison — mais le raisonnement est stupide, et aucune étude ne l’accrédite de toute façon.
Les gens profitent de la formidable opportunité apportée par le capitalisme et le commerce, consistant à manger ce qu’ils veulent indépendamment des saisons, ce qui veut dire qu’ils achètent à la fois des produits de saison et des produits hors saison.
Il n’y a aucune raison de penser que les consommateurs se privent de pommes françaises quand c’est la saison, au profit de fraises qui viendraient du Chili.
Si, maintenant, le propos consiste à vilipender la concurrence (forcément « déloyale ») de producteurs étrangers moins chers, alors j’aimerais entendre davantage les Petits Paysans (et leurs amis) sur les subventions dont bénéficient les agriculteurs français, aux dépens des producteurs étrangers. La moitié des exploitations françaises ne seraient pas viables sans les aides de la PAC. Or, il s’agit de subventions déguisées à l’exportation…
J’aimerais également que les Petits Paysans (et leurs amis) mettent la sourdine sur la vilaine politique occidentale à l’égard de la Russie, qui les empêche d’y exporter leurs pommes et leurs cochons. C’est du commerce international, donc c’est mal. Très mal.
Enfin, vous remarquerez que le paysan fantasmatique de Jean-Paul Pelras se vante, implicitement, de pouvoir fournir à ces abrutis de villageois des pommes, des raisins et des fraises. Pour peu qu’on consente à les acheter à lui, à ses conditions, et que Marine Le Pen punisse les grandes surfaces comme il se doit.
Mais aucun agriculteur véritable ne produit à la fois du raisin de table, des pommes et des fraises. Ce n’est que dans Martine à la ferme, et dans la désinformation malhonnête des paysanistes, qu’un tel personnage existe.
La grande distribution est bel et bien nécessaire pour accomplir un tel exploit. C’est bien le secteur du commerce qui fournit ce travail : procurer un grand nombre de produits différents, au même moment et au même endroit.
C’est une véritable valeur ajoutée. Et elle doit être rémunérée. Contrairement au clicheton franchouille des « intermédiaires qui ne servent à rien ».
Revenons maintenant sur cette phrase :
« Nous venions pour vous acheter quelques légumes, des fruits s’il vous en reste, des œufs, quelques bouteilles de vin, un peu de viande, volaille ou autre. »
Le ridicule saute aux yeux. La propagande paysaniste veut nous présenter l’agriculteur comme quelqu’un qui produit à la fois des légumes, des fruits, des œufs, du vin, de la viande et de la volaille !
Le paysan fantasmatique de Jean-Paul Pelras et de hameau dans les nuages produit toute la nourriture dont les Français ont besoin pour vivre. Et il vit, lui-même, en autarcie. Il découpe son bifteck à même ses vaches (avec le couteau qu’il vient de déplier, je suppose), il est en même temps viticulteur et il produit lui-même son café.
D’ailleurs, paysan = bouffe. La France n’est pas le premier producteur mondial de lin, et le lin est un truc qui se mange, ça ne sert pas à faire des vêtements et des peintures. En fait, les médias du système nous mentent, le lin français n’est pas massivement exporté vers la Chine. La Chine est exclusivement peuplée de Chinois fourbes et cruels, qui nous exportent des virus mortels et des bricoles qui tombent en panne. Nous n’exportons rien dans leur direction.
La vérité est que les Petits Paysans (comme les gros) font leurs courses chez Auchan. Comme tout le monde.
Le violon larmoyant de certains (ceux qu’on entend le plus, car il y en a d’autres) est intégralement basé sur une fiction, un conte de fées.
S’ils se contentaient de pleurnicher, encore. Mais non. Il faut encore qu’ils manifestent, comment disiez-vous, déjà ? leur « haine » et leur « vindicte » envers la quasi-totalité des Français (vérifiez les effectifs de la profession agricole), en nous mettant sous le nez des fables où ils se réjouissent de s’imaginer leur refusant de la nourriture afin qu’ils meurent de faim :
« Il sait qu’il les tient par l’estomac. »
Vous rêvez de tenir les Français par l’estomac, au moment où ils viendraient vous supplier de leur céder à manger à n’importe quel prix (alors que vous ne produisez rien, de toute façon : vous êtes un paysan d’opérette) ; et c’est moi qui serais haineux et vindicatif ?
L’inversion accusatoire communiste est tout de même flagrante.
La fable de votre faussaire s’intitule « Le virus, les écologistes et le paysan ». Autrement dit, le coronavirus va provoquer la famine et nous allons tous mourir. Sauf hameau dans les nuages, qui a un gros congélateur.
Mais c’est un mensonge. Il n’y a aucune pénurie. Les gens se ruent dans les hypermarchés pour faire des stocks. C’est cela seul qui crée des trous dans les étagères. Mais la consommation n’augmente pas. Ce qu’ils achètent aujourd’hui, ils ne l’achèteront pas demain.
Quant à la chute du commerce international, il est évident qu’elle ne portera pas sur les denrées alimentaires dont l’importation serait nécessaire. Et si certaines filières ont des problèmes, d’autres les remplaceront : c’est justement l’intérêt de la mondialisation. C’est bien pourquoi les famines étaient fréquentes lorsque le commerce était local et difficile, et qu’elles ont disparu depuis qu’il est devenu facile et mondial.
Les hypermarchés s’entendront très bien à nourrir les Français, rassurez-vous. Y compris les agriculteurs, qui mourraient de faim comme les autres sans la bienfaisante grande distribution capitaliste. Ils n’ont pas besoin de retraités marxistes pour prendre la décision de rationner temporairement le papier toilette, le riz ou le gel hydro-alcoolique, si cela s’avérait nécessaire. Le temps de reconstituer les stocks.
Et les États sont là pour exercer leur rôle de régulation exceptionnel, qui est tout à fait normal dans une situation extraordinaire comme celle-ci.
A condition, justement, de ne pas tout mélanger, et de ne pas profiter de l’angoisse des gens pour tenter de leur refourguer, à nouveau, les recettes pourries du communisme.
Pour finir, j’aimerais donner la parole à un paysan typique de ceux qu’on n’entend jamais : ceux qui réussissent, et qui défendent le modèle libéral. Il s’appelle Daniel Sauvaitre, et tiens ! lui, il produit vraiment des pommes. Il est même président de l’Association nationale pommes-poires, ce qui l’autorise à se payer la poire, mezzo-voce, de certains qui sont vraiment de pauvres pommes.
Il explique, en prenant l’exemple du lait, que la fameuse loi censée permettre une « juste » rémunération pour l’agriculteur ne peut pas fonctionner. On ne peut pas échapper aux lois du marché :
« Est-ce à dire que les prix obtenus par les producteurs en agriculture sont condamnés à être des prix de misère ? Bien sûr que non. Mais l’amélioration des prix perçus par un producteur commence toujours par la prise de conscience de sa propre responsabilité dans les prix obtenus. […] »
« Si je ne suis pas satisfait de cette situation, je peux faire d’autres choix. Je peux arrêter de produire et changer de métier. Je peux m’associer avec d’autres producteurs […]. Je peux aussi adhérer à une coopérative que je vais cogérer […]. Je peux aussi artisanalement transformer mon lait pour en faire des yaourts et des fromages et les vendre en direct […]. »
« Je peux aussi m’associer avec d’autres producteurs, ou même rester seul, augmenter au maximum la taille de mon élevage, automatiser plus, avoir un vétérinaire salarié à plein temps, optimiser la production de lait par vache, créer ma propre entreprise de transformation. Non, là, je rêve… Sommes en France, quand même. Ici, on fait des lois cosmétiques qui ne sont que des pansements sur des jambes de bois, et on veille à ce que le paysan reste petit quand l’entreprise à laquelle il livre est encouragée pour être un géant mondial. »
Tiens, curieux : un « paysan » qui dit la même chose que moi. Il y en a… C’est juste qu’on les entend moins.
@ Mary Preud’homme | 14 mars 2020 à 21:15
« C’est bien pourquoi il est recommandé de longue date à toute personne de plus de soixante ans de se faire vacciner chaque année avant l’hiver. »
Je fais partie de ce cheptel depuis trois ou quatre ans. Avec l’insistance du généraliste. Mon épouse s’y résout aussi, même si c’est à reculons.
Sauf que la plupart du temps les souches des derniers vaccins correspondent à des virus du passé et qui entre temps ont muté. Quid donc de leur efficacité ? Quand on sait le pognon de dingue que ça génère, on peut raisonnablement s’interroger.
Actuellement, ce sont les virus grippaux de type A et B qui circulent cet hiver en France, mais on constate précisément une prévalence des virus A de type H1N1 et B/Victoria : 82 % de virus de type A (dont 21% A(H1N1)) 18 % de virus de type B.
Les virus de type A et B sont responsables des épidémies grippales annuelles, mais seuls les virus de type A sont à l’origine des pandémies grippales. Le virus de type C semble lié à des cas sporadiques et donne le plus souvent une grippe d’expression modérée.
Extrait de : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/1551976-grippe-2020-symptome-incubation-contagion-epidemie-traitement/
Grippe saisonnière depuis le 1er janvier 2020 : 406 décès
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@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 21:59
« De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation. »
C’est qui on ?
Je ne crois pas cela. Parlez-en aux médecins quels qu’ils soient.
La vérité, c’est que nos gouvernements successifs ont été tout simplement défaillants s’agissant de la veille sanitaire élémentaire sur ce seul point (stock de masques). Ils auraient tout aussi bien été nécessaires pour un incident chimique d’envergure.
C’est plus qu’une faute, car de nombreux décès auraient déjà pu être évités. Sans parler de ceux qui s’annoncent par centaines.
Et ce d’autant plus que Roselyne Bachelot nous à récemment informés que lors de la dernière épidémie de grippe aviaire (H1N1) en 2009, elle aurait signé un décret permettant d’utiliser le stock (des masques) du stock de l’époque au-delà de leur date de péremption.
– Mais que fait l’ARS ?
– Vous imaginez du matériel de sécurité périmé mis à disposition des salariés, dans les boîtes privées ?
Il est probable que sur ce seul sujet des procès poindront.
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@ Florence | 14 mars 2020 à 22:58
« Protéger les autres, c’est essentiel, non ? Il faut vraiment avoir un cerveau tordu pour ne pas le voir.
Je n’en peux plus de cette propagande débile. On nous raconte ces conn*ries parce qu’on n’a pas anticipé et qu’on se retrouve à cours de masques. »
Qui plus est, puisqu’il est impossible d’en équiper les centaines de milliers, demain des dizaines de millions de porteurs sains (dont parmi eux des champions dans leur catégorie), il eut été très précautionneux d’en équiper le maximum des personnes dites à risques, dont nos anciens.
Une faute majeure a été commise par des responsables mais pas coupables.
Les ministres de la Santé depuis 2009 le sont de toute évidence.
Faut-il remettre en surface l’affaire du sang contaminé ?
A croire qu’il existera toujours dans la hiérarchie administrative, des « espèces » (je pensais race d’individu) intouchables. Que l’on condamne au moins le groupe qui a failli !
Petit article qui devrait intéresser Wil , grand pratiquant de l’onanisme. 🙂
Terrain souple, affluence normale, temps doux et ensoleillé, les arbitres sont en place, pour moi c’est fait, et vous ?
Le bureau de vote était ouvert, le marquage au sol, les explications, le gel etc. relèvent plus de la méthode Coué que d’une véritable rigueur organisatrice où les contacts de jeu et les croisements à distance, sans être hors-jeu, me semblent sanctionnables parfois, l’arbitrage est large …
Bon cela ne paraît trop affecter les participants, le match semble se dérouler à peu près dans des conditions habituelles, on verra, en attendant que l’arbitre siffle la fin de la partie…
Il y a une semaine, Macron allait visiter un Ehpad et rassurait tout le monde.
Sibeth N’Diaye stigmatisait ces pauvres Italiens, comme si notre « gestion » était un modèle pour la planète (l’éternelle arrogance française !)
https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200312.OBS25952/sibeth-ndiaye-se-justifie-apres-avoir-critique-la-gestion-du-coronavirus-par-l-italie.html
Fermer les frontières serait inefficace selon le ministre de la Santé qui oublie de préciser: « La seule façon de contrôler qui passe par les frontières et de surveiller s’ils présentent des signes d’infection, c’est en les faisant passer par des points de passage officiels » (Christian Lindmeier, porte-parole de l’OMS)
https://www.ledevoir.com/politique/canada/574969/fermer-la-porte-ou-non
On fait un verrouillage du pays un peu tard, mais on laisse les municipales se dérouler en se défaussant sur Baroin et Larcher, les méchants inconscients de LR !
Comment accepter les résultats d’élections naturellement faussées ?
Quelle suite de pataquès !
@ Achille
« La solution ce n’est donc certainement pas de fermer les frontières mais de contrôler tous les passagers français et étrangers qui viennent en France et la quittent. En cas du moindre doute mettre ces passagers en quarantaine. »
En tout cas, au vu de ce qui passe depuis plusieurs jours en allées et venues avec l’Italie du côté de Menton d’après le gens du cru, ce n’est manifestement pas ce qui a été fait par les gens qui nous rebattent les oreilles avec leur « civisme » à géométrie variable.
Incohérences et beaux discours…
(Enfin beaux, façon de parler).
@ Lucile
« Je suis d’accord avec F68.10, pourquoi les élections locales se tiendraient-elles toutes le même jour ? »
Je crois que c’est une marque historique du centralisme français, et qu’une des raisons en aurait été les économies d’échelle de tout synchroniser à un seul instant. Je trouve que c’est un peu cher payé pour des économies d’échelle, mais bon…
Raté pour le vote en masse, maintenir les élections était sans doute une erreur car on ne peut pas vraiment se réjouir alors qu’il y aurait de quoi: le FN stagne, LR continue de se déliter, la gauche et les Verts se maintiennent bien. Mais peut-on, vu la faible participation, considérer ces tendances comme fiables ?
@ Mary Preud’homme | 15 mars 2020 à 16:51
Vous avez raison.
Idée : pour achever un déprimé, dites-lui de s’occuper davantage de son intérieur, activité assez ennuyeuse en temps normal : de quoi lui faire stopper ses quelques efforts en la matière et dans d’autres.
Être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Enfin ça ou autre chose, quand il pleut, on ne peut pas dire quelle goutte vous trempe.
On passe son temps à imposer, interdire et désapprouver n’importe quoi. Par exemple de fermer ses volets pour mieux se concentrer sur son ordinateur, mais c’est idéal, de même que le soleil pour lire un livre.
On prétend que fermer ses volets, enfin certains, pour l’ordinateur, déprime ? C’est faux : calligraphier la lumière de son intérieur était propice à la concentration.
Laquelle renvoie la dépression à plus tard.
C’est facile comme ouvrir et fermer des volets. Rien ne peut égaler l’intensité du résultat et la simplicité de ses moyens : une découverte fortuite. Je ne dis pas que ce soit beau ou laid ou rien, j’affirme que l’effet sur le mental est total.
J’ai appris plus tard que toute personne se concentrant essayait de s’isoler en regardant partout voire en fermant les yeux. Quelle singerie ! Contrôler l’espace par la lumière à ma façon si évidente a des résultats dont je me passe mal, maintenant, enfin, je contourne, par exemple poster un commentaire quand les volets ne peuvent être que fermés aide.
D’un autre côté, il ne faut pas inquiéter les voisins qui a vrai dire ne l’étaient pas vraiment car des volets restaient ouverts, mais bon, cela aurait pu, alors… Et puis, je tiens compte de ce que m’a dit la personne dont les conseils avisés ont contribué à cette concentration : sauf qu’elle pense ma méthode risquée. Depuis… j’ai renoncé.
Mais avec de moins en moins d’espaces accessibles dehors, je ressens un désir intense de me replonger dans cette isolation sensorielle.
Comme de nager sous l’eau à la piscine avant que les maîtres nageurs ne gâchent tout, cela fait un bien difficile à décrire, un laissez aller et une maîtrise, une harmonie.
Les inconséquents croient qu’on porte tout en soi, mais ils oublient, eh oui, que l’être humain est un animal qui se sert d’un outil pour fabriquer un autre outil. Se concentrer sans les moyens de le faire est, comment appeler ça ? Hum… Présomption ?
On est l’humain qui se croit au-dessus de la technique peut-être… Tiens, dans bien des domaines : passez-vous de livre.
Et au-dessus de soi : la méditation m’énerve ou m’endort, et la musique est une sorte d’appoint. Je ne dis pas aux gens de s’en passer, par contre, il faudrait que je fasse sans ce qui me convient : et donc quelque chose à partir de rien. Je compte pour rien les efforts, évidemment : on n’a peut-être rien sans eux, mais ça n’a jamais suffi sauf dans les contes de fée. La seule chose positive, parfois, c’est que la concentration favorisée par quelque artifice ou événement augmente de façon générale et qu’on parvienne à y rester de façon quasiment continue.
Les déprimés n’ont pas tendance à supposer que les choses s’améliorent, cependant, encouragés, si j’ose dire, par le fait qu’on n’est pas sûr de gagner quoi que ce soit dans la vie : comme, je ne sais pas, des proches, mais qu’on est assuré d’en perdre.
Wow. Tant d’intelligence pour finir par débiter pareilles énormités !
Cher Monsieur Bilger, vous auriez tout intérêt à vous pencher un instant sur ce qu’est une épi/pandémie ainsi qu’une progression exponentielle. Vous reconsidéreriez immédiatement le contenu de ce post.
Pour faire court, cette décision du gouvernement de maintenir cette élection physique restera dans l’histoire comme une des grandes erreurs.
Et vous allez vite regretter votre « le virus ne nous brisera pas ». Je crois que vous confondez 2015 et 2020. Il ne s’agit pas aujourd’hui de lutter contre le terrorisme en descendant dans la foule pour montrer qu’on n’a pas peur — mais de ralentir la progression d’un virus précisément en évitant le contact avec la foule, et même les uns les autres.
J’explique volontiers les données disponibles et comment les interpréter si vous le désirez.
En attendant, de grâce restez chez vous et donnez des conseils de distanciation sociale plutôt que l’inverse.
Et rendez-vous dans deux semaines à tous ceux que cela fait sourire.
@ Olivier Durand
J’approuve évidemment votre intervention, en ajoutant que nous ne connaissons l’étendue de la contamination qu’avec une vingtaine de jours de retard – 14 jours plus le temps de réaction au virus quand il y en a une puisque c’est très variable d’un individu à l’autre.
Nous ne devons pas être tendres avec les esprits forts qui se voilent la face au péril de leur vie et aussi de celle des autres, et même les insulter pour tenter de le leur faire entrer dans leur crâne de tit.
@ Marc GHINSBERG | 13 mars 2020 à 18:25
« …certains sont tellement impatients de faire savoir au Président à quel point ils sont mécontents de lui et de son parti, qu’ils veulent absolument aller voter (…) voulant faire des municipales une sorte de référendum contre Macron. »
Sur ce point, je suis en accord avec vous : les municipales ne devraient pas avoir d’autre but que d’élire un maire et son conseil municipal. Mais:
– le droit de vote dont on se gargarise tant ne va-t-il pas avec le droit de voter selon ses propres critères, quels qu’ils soient ?
– Est-ce que les partis politiques (y compris, je vous prie de m’excuser, LREM, le parti de M. Macron qui vous semble cher) ne sont-ils pas les premiers responsables de cette dérive en adoubant officiellement des candidats ? Au hasard, Agnès Buzyn à Paris, Yann Cucherat à Lyon, Yvon Berland à Marseille, Thomas Cazenave à Bordeaux, etc.
La liste complète ici : https://en-marche.fr/municipales/candidats-investis
J’aimerais réellement connaître votre avis à ce sujet.
@ Achille | 14 mars 2020 à 23:22
« Fermer les frontières est une absurdité »
Vous êtes donc, sans surprise, en accord avec la porte-parole du gouvernement Mme Sibeth Ndiaye qui, le 27 février, assurait que « les frontières physiques n’ont pas de sens contre un virus ». Que direz-vous quand la fermeture des frontières sera décidée par M. Macron ?
« Une fois que le virus est entré dans le pays, il se propage en interne et donc il est déjà trop tard. »
Bien sûr, une fois constaté qu’il y a un trou dans la coque du bateau, inutile de s’inquiéter que d’autres trous (des centaines, des milliers, des centaines de milliers) apparaissent derrière. Bien sûr, c’est une absurdité.
« Les Français qui sont dans un pays étranger ne peuvent plus rentrer au pays »
Bien sûr, d’ailleurs le gouvernement n’a pas rapatrié des Français en provenance de Wuhan pour les mettre en quarantaine à Carry-le-Rouet. Il n’y a pas de solution, bien sûr.
« Réciproquement les étrangers qui veulent regagner leur pays ne peuvent pas quitter le territoire français »
Bien sûr, on ne voit pas exactement ce qui s’oppose à les laisser repartir dans leur pays mais bon, bien sûr.
« La solution ce n’est donc certainement pas de fermer les frontières mais de contrôler tous les passagers français et étrangers qui viennent en France et la quittent. »
Bien sûr, nos services douaniers n’ont que ça à faire actuellement. Pas de problème, bien sûr.
Pardon vraiment mais, sans méchanceté je vous assure, je me demande qui lit les commentaires de Robert Marchenoir d’une telle longueur ? Sincèrement, pas moi. Quand c’est tartiné comme cela je ne lis pas, même ceux de personnalités autrement plus connues. Alors…
« J’ajoute que le citoyen a absolument besoin de ces échéances municipales parce qu’il pâtit d’une véritable frustration démocratique et subit comme une fringale républicaine » (PB)
Allez donc dire ça à mon ami Bernard, 64 ans seulement, qui est en assistance respiratoire depuis trois jours ! Il y a forcément eu contamination à cause de ce scrutin !
@ Olivier Durand
Parfait sur le fond comme sur la forme ! 👍
@ HOPE
Je vous exprime toute ma compassion pour votre ami et pour vous-même. Que les gens le fassent ou non, je ne doute pas que beaucoup partagent le même sentiment.
Sinon, pardon de le demander mais on ne sait pas l’avenir et cette information pourrait être utile à tous…
Les visites aux proches atteints sont-elles permises ? Si oui dans quelles conditions ? Ou peut-on les joindre par téléphone de l’hôpital ?
Je hasarde des hypothèses.
Pour nous distraire avec à un sujet plus léger : qu’on soit d’accord ou non avec ce qu’il raconte, les interventions de Robert Marchenoir sont intéressantes.
Et il y a un truc tout bête quand quelque chose est long, sur le blog et ailleurs : en lire le début et y revenir plus tard.
Moi, je regrette bien le passé. Maintenant, les gens se regardent comme des voisins pour voir si les haies de chacun ne débordent pas sur son terrain.
Cela alors que l’espace des commentaires est infini. Petite compensation à un monde fini !
Mais les gens me semblent s’être peu à peu aigris. Ou alors, ai-je perdu mes illusions ?
Bon, si on édicte des règles, si les gens se mettent à critiquer les autres comme si nous étions des auteurs s’écrivant une correspondance faite pour la postérité ou du moins des devoirs notés, on aboutira soit à ce que les gens s’entre-fliquent soit à une correspondance, chaque commentaire étant une oeuvre reliée à celle du seul vrai auteur, en principe, notre hôte, croyais-je, et celle des autres contributeurs. Ce n’est pas exactement gagné…
Vous avez l’impression, vous, que le niveau monte, que les gens se donnent des conseils, des encouragements du moins, s’interrogent pour y parvenir ?
Je n’ai pas noté qu’on se soit dit : eh bien, si la spontanéité est abolie, il faut compenser par la perfection de sa prose. Parce que ce qui n’est ni naturel ni maîtrisé ne vaut rien, vous savez… Evidemment, il est trop tard pour qu’on se donne des conseils sur le style : si des gens avaient balancé des ordures dans votre jardin, vous n’écouteriez pas leurs conseils d’aménagement, par la suite.
Ma parole ! On a été aussi aimables que des écrivains dénigrant les chers confrères. Les gens disant que le blog faisait office d’atelier d’écriture m’étonnent un peu : il me semble que le public ne voulait ni apprendre ni enseigner mais que beaucoup se comportaient en rivaux littéraires, écrivains et critiques, alors que j’aurais pensé que les commentaires faisaient plutôt figure d’expression libre.
Illusions perdues.
@ Lodi
« Les gens disant que le blog faisait office d’atelier d’écriture m’étonnent un peu : il me semble que le public ne voulait ni apprendre ni enseigner mais que beaucoup se comportaient en rivaux littéraires, écrivains et critiques, alors que j’aurais pensé que les commentaires faisaient plutôt figure d’expression libre. Illusions perdues. »
La critique est aussi un exercice légitime. Que ce soit pour permettre courtoisement à son interlocuteur d’affiner son opinion ; ou que ce soit, comme j’ai eu l’occasion de la faire, pour contrer des énormités de niveau stellaire.
C’est à chacun d’utiliser son expression de la manière qu’il juge propice. Il y a une place pour la critique exacerbée, comme il y a une place pour l’expression libre: ce sont deux exercices quelque peu différents, qui ne sont pas pour autant antinomiques, et dans lesquels il est possible d’atteindre différents niveaux d’efficacité ou même d’excellence.
Vous remarquerez que je ne me suis que rarement comporté avec vous de la même manière que je me suis comporté avec d’autres intervenants. Ce n’est pas pour rien: je suis conscient que vous n’êtes pas intéressé par certains types d’interaction ; et c’est parfaitement votre droit, que nous nous devons de respecter tant que d’autres impératifs ne viennent pas le remettre en cause.
Tout cela en respectant au mieux la charte du blog sur « les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet »…
@ F68.10
Je parlais de critiques des plus injustes, je les collectionne : raciste quand je n’ai jamais défendu qu’il y aurait différentes races, sans talent quand cela n’est pas une opinion et que nous ne créons pas d’oeuvre.
Attaques à la personne.
Pardon, c’est plutôt ce genre de critiques, les énormités, à mon avis, et on a jeté des gants pour moins que cela autrefois.
Pour ce qui concerne les autres gens, entre eux, ça les regarde, bien évidemment, mais je ne pense pas qu’on soit plus honnête en s’en prenant à l’autre ou qu’en le massacrant on lui ouvre l’esprit. Plus on rabaisse la personne de l’autre, moins on se concentre sur les arguments, ce qui ne me semble pas bon pour sa thèse. Certains pourraient même tricher dans les arguments pour vaincre à tout prix, ce n’est plus la vérité qui compte, mais la dominance.
D’autre part, insultez quelqu’un, vous en faites un ennemi, et comme on ne se rend pas à l’ennemi, on ne se rend pas à ses arguments.
J’ai parfaitement conscience que je devrais remettre les compteurs à zéro pour les discussions avec ce genre de considération et la pure recherche de la vérité.
Pas pour un succès mondain ou le paradis, non, pour le bien du monde…
Mais où voyez-vous que la justice ou ma dignité aient été restaurées ? Les gens confondent ce qui est et ce qui devrait être : ce n’est pas parce qu’on est dans son droit qu’on obtient le prix : la victoire.
Mais on prétend que du mal sort le bien : je vais soigner les formes, faire oeuvre.
Ce sera un faux bien, cependant, car moindre que la perte de liberté et l’offense.
Autre chose ! Maintenant qu’il y aura un peu plus de raisons de parler de talent, vu qu’il y aura un peu plus de lissage de plume, la critique reviendra confirmer : j’avais vu juste, le brouillon ne valait rien, et le mis au propre, encore moins ! Ou bien la personne pensera que la copie vaut mieux qu’avant et qu’il faut lui dire merci.
Pourquoi ? Pour rien, c’est un honneur qu’on ne vous enseigne jamais que le mépris.
Et puis, il n’est pas grave que l’autre soit contraint car la liberté, c’est bien relatif.
Trop de gens ont la volupté de la bassesse.
@ Olivier Durand
Vous avez raison mais le problème est d’avoir décidé trop tard. Le dimanche des élections, tout le monde se promenait dans les parcs, avant de partir à la campagne le lendemain ou le surlendemain après avoir vidé les supermarchés.
Nous avons perdu la mémoire de ces épidémies des temps passées qui étaient mortelles. Nous payerons cher je crains d’avoir retrouvé ce réflexe, comme avec la canicule. Mais je suppose que le pli est pris pour l’an prochain et les années suivantes…
@ Lodi
« D’autre part, insultez quelqu’un, vous en faites un ennemi, et comme on ne se rend pas à l’ennemi, on ne se rend pas à ses arguments. »
C’est essentiellement vrai. Cela étant, quand les discussions tournent à l’injure publique, il faut répondre et accepter l’escalade. Tout en gardant à l’esprit qu’il faut travailler à permettre la désescalade. Soit l’interlocuteur le comprend, et on peut revenir à de meilleurs sentiments via la désescalade ; soit il ne le comprend pas, et il ne reste plus que l’annihilation possible. C’est triste à dire, mais c’est le lot des joutes publiques.
Les discussions privées sont moins soumises à cet enjeu de perdre la face que les joutes publiques.
« Mais on prétend que du mal sort le bien : je vais soigner les formes, faire oeuvre. Ce sera un faux bien, cependant, car moindre que la perte de liberté et l’offense. »
Le but n’est pas de faire oeuvre. Mais de rendre votre position la plus solide et la plus inattaquable possible. Montrer que la volonté de vous nuire ne peut passer que par la mauvaise foi est le moyen le plus sûr de défendre votre « dignité », comme vous l’appelez: par le contraste. Et contrairement à ce que vous semblez croire, il ne s’agit pas de vaincre son interlocuteur, mais de le révéler tel qu’il est: de mauvaise foi.
Ne continuons pas cette discussion ici: nos hôtes ont été suffisamment patients avec mes infractions à la charte du blog.
Bonjour,
Beaucoup de personnes ne se sont pas déplacées pour aller voter (moi y compris), comprenant le danger que cela représentait. Tant mieux.
Rétrospectivement je suis heureux de ne pas l’avoir fait, l’histoire nous ayant malheureusement donné raison, bien qu’il soit difficile de quantifier combien ont été contaminés par le virus en allant voter (voir Le Monde du 26/3/2020, « « J’ai agi en kamikaze de la démocratie » : les regrets et la colère des assesseurs des municipales confrontés au coronavirus »). Ce qui est certain, c’est l’extrême contagiosité du virus.
On remarque que le jour même de l’élection, sur France 2, au journal de 13 h, un médecin laissait transparaître ses doutes sur la nécessité d’aller voter.