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Also sprach Burgalat.
Philippe Bilger sait faire sécréter des confidences sur l’eau rayée des disques fourrés de plumes d’eider de jadis, le meilleur des vinyles, aux sillons les plus beaux, larges comme des pistes d’atterrissage semées de gazon, qu’aime emprunter la conversation libre.
« Goûte mes frites », comme de chauds souvenirs gainsbouriens, c’est ce qu’il fit de mieux, avec une Lemercier qui revisitait – les pieds sur le guidon du triporteur de Cowl, pianiste lui aussi, et la tête sur le garde-boue du fêtard en vélo de Tati -, l’humour des musiques de Jean Yatove ou de Michel Legrand.
Toujours ce retour aux fondamentaux, non nationalistes, de la touche française.
Nos hebdomadaires en firent impunément des caisses sur la French House, comme on disait joliment à Londres après les fades festivités mémorielles de 1989, purent se démener tant qu’ils voulurent, jusqu’à obtenir de nous bourrer le gosier de Scott Walker, de Neil Hannon, d’Aphex Twin, on prêtait une oreille, jouait les sérieux, puis, distraits, on se réfugiait dans les bras des airs de Corynne Charby, de Beck, et Pierre Henry, comme d’autres démembrés le commirent, dix ans avant, en se jetant sur les scies du space disco de Cerrone, de Sheila, de Boney M.
Burgalat est ce conducteur de loco, machine célibataire pas assez bête pour trop longtemps laisser sur la voie la vie humaine, qui remonte l’avant-garde vers son bruit originel, comme le font tous les chauffeurs d’avant-garde, dans les charbons du cosmos qui roulent dans des veines de l’arrière-ciel invisibles, bien au froid.
Combien de mecs d’extrême gauche écoutaient en cachette Rammstein et Laibach, comme d’ailleurs Michel Sardou ?
Des tonnes.
Moi aussi, cette impossible imagerie totalitaire des groupes allemand et slovène – qui me repoussait – ne pouvait être qu’un commentaire, une charge, contre l’impuissance, déjà établie, de l’Europe, encore à la remorque des USA pour la dépense militaire, à genoux et bouche ouverte devant la Blédine de l’Ostpolitik, cuiller tendue, téléguidée dans l’ombre par la main froide du séditieux Markus Wolf.
Là aussi, l’humour affleurait, et la musique était bonne.
Après tout Brian Jones et le Prince Harry aimaient se déguiser en gestapiste, c’est un incontournable carnaval chez les Brits dépossédés de quelque chose d’intime.
Pas marxiste, Bertrand Burgalat, un peu quand même lorsqu’il préconise la redistribution industrielle de l’insuline, faisant passer la logique de volume sur l’actuelle, plus orientée vers la pénurie de fait, surtout à destination de l’Afrique, lui connaît bien mieux la situation, et sans lui faire de procès malvenu, on pourrait lui répondre que les fabricants ont des protocoles qualitatifs très exigeants, et qu’ils réfléchissent à redéfinir la répartition du produit (sous forme de cartouches), un médicament déjà sur la liste de l’ONU.
Chouette réflexion du musicien-producteur baba devant la virtuosité des jeunes musiciens experts en doses de rappel de la pop d’hier, surfeurs d’argent sur YouTube, cette grosse sainte ampoule des sons d’un passé qui n’en finit pas de repasser.
On sent bien qu’il doit potasser son Danhauser, entre deux arrangements avec le solfège, ce qu’il avait d’ailleurs avoué lors d’un entretien papier.
Ne jamais, peut-être, prendre au comptant ce que disent nos anciens rockers sublimes à propos de leur productions historiques.
Je lisais hier David Gilmour mettre plus bas que terre (‘shit music’), les expérimentations atonales d’Ummagumma et d’Atom Heart Mother, des albums qui servent de référence à bien des amateurs devant leur console, aujourd’hui.
Vieux comme le monde. On mourait pour le Lennon d’Imagine, mais pour se ranimer on écoutait Ram de McCartney, sans le dire aux potes, tout comme on s’imbibait des sons de The Fireman, en cachette.
Bertrand Burgalat est un personnage intéressant, comme le sont souvent les musiciens.
J’ai jeté un petit coup d’œil sur sa fiche Wiki (qu’il n’a pas lue).
J’ai lu que durant sa jeunesse, il a milité à l’ultra-droite, dans la mouvance nationaliste révolutionnaire. Mais il a reconnu ensuite qu’il avait fait des « conneries ».
La leçon qu’il tire de ces années en politique est la suivante : « Ce qui m’a également sidéré, c’est l’incroyable médiocrité de la plupart des cadres et des dirigeants de droite que j’ai croisés (…). Là, le seul moteur, c’était l’ambition. Aucune vision, aucune pensée. ».
Désormais il affirme voter toujours PS aux élections locales.
Que dire d’autre ? 🙂
Bertrand Burgalat et Jef Barbara en duo, cela envoie du pâté dans les amplificateurs. Follow me est une chanson qui s’écoute bien, qui donne de l’optimisme. Les musiciens sont heureux d’être ensemble, de donner de la bonne vibration au public.
Merci d’avoir alerté sur le drame des 30 millions de diabétiques qui frôlent la mort, faute de médicament. Je l’ignorais, et cela paraît à peine croyable bien que ce soit la réalité. À ce propos, j’ai trouvé sur Internet un article datant de décembre 2021 :
https://www.ouest-france.fr/sante/30-millions-de-diabetiques-n-ont-pas-acces-a-suffisamment-d-insuline-selon-l-oms-0ea246fc-43c6-11ec-bbd9-998ea1ad5f9a