Deux imbéciles ont vulgairement plaisanté sur RMC Sports à propos de la jeune femme brésilienne ayant déposé plainte contre Neymar. Daniel Riolo et Jérôme Rothen – très mauvais commentateur par ailleurs – ont proféré des propos aussi délicats que ceux-ci : « Mais la nana, tu l’as vu la nana… J’attendais un avion de chasse intersidéral… C’est de la 2è division… Il peut avoir tout ce qu’il veut, il a pris une Ligue 2… C’est pour les barrages, c’est un Lorient… » (Morandini).
J’ai immédiatement tweeté pour dénoncer parce qu’il n’est jamais inutile de le faire tant on peut craindre de la complaisance ou une sorte d’indulgence amusée face à cet extrémisme gras et faussement viril.
Marlène Schiappa a, bien sûr, saisi le CSA.
Daniel Riolo a d’abord joué les fier-à-bras avant de s’excuser comme Rothen. RMC a déploré. Puis les a suspendus l’un et l’autre, Riolo privé également des Grandes Gueules.
Si je les ai qualifiés d’imbéciles – et je le maintiens -, cela tient d’abord à l’absence totale de drôlerie de leurs échanges et au fait que Neymar lui-même avait reconnu avoir eu une relation intime avec la plaignante Najila Trindade.
Mais aussi non pas pour minimiser leur responsabilité mais parce qu’il convient de n’attendre de l’humain que ce qu’il peut donner. Dans tous les domaines. On ne demande pas à tous les cinéastes d’être John Ford et à n’importe quel humoriste d’être Sacha Guitry.
A côté de ces dérives verbales au quotidien, de ce sexisme d’une platitude totale, on a les bêtises d’Etat qui surestiment certains épisodes ou mettent en oeuvre des décisions aberrantes, incohérentes.
Sur le premier point, faire quasiment une affaire d’Etat du fait que la Marseillaise a été sifflée en Turquie – incident si prévisible – avant le match Turquie-France est pour le moins exagéré. On laisse la France être maltraitée sur les plans politique et économique dans des registres infiniment plus préoccupants. La réponse la plus adaptée aurait été une belle victoire de l’équipe de France : ce fut au contraire un désastre.
On peut regretter que l’équipe turque n’ait pas eu la classe d’un Buffon qui, un jour, a fait chanter par ses partenaires l’hymne sifflé de l’adversaire.
Plus gravement, alors que ces messieurs Riolo et Rothen ont droit depuis peu de temps à une médiatisation de mauvais aloi, on a pris une décision lourde de sens avant, et ailleurs.
Dans le domaine de la justice criminelle, en effet, avec une expérimentation étendue, on a osé soustraire le jugement du crime de viol au jury populaire pour ne le confier qu’à un tribunal composé exclusivement de magistrats professionnels. C’est une aberration qui ayant prétendu constituer cette transgression comme un enjeu populaire capital prive le peuple de la responsabilité d’avoir éventuellement à la sanctionner. A ce sujet mon billet du 12 mars 2018 : La symbolique du pouvoir mais la banalisation de la Justice… Me Hervé Temime, pour le barreau, tient exactement la même ligne que moi.
Si je m’abandonnais au pessimisme – ce qui est une attitude au fond confortable : rien à espérer donc rien à accomplir -, je dirais que tout cela est inévitable.
Mais je le refuse. Rien n’est fatal pour le singulier comme pour le pluriel. Pour l’anodin comme pour l’important.
On n’est pas obligé d’être Paul Valéry – « la bêtise n’est pas mon fort » – pour résister et gagner.
Sur le premier point, faire quasiment une affaire d’Etat du fait que la Marseillaise a été sifflée en Turquie – incident si prévisible – avant le match Turquie-France est pour le moins exagéré.
Admettons.
Il n’en demeure pas moins que les supporteurs de ce pays semblent être coutumiers des démonstrations d’hostilité voire de haine à l’encontre des pays mécréants…
https://www.lesechos.fr/2015/11/attentats-de-paris-des-supporteurs-de-foot-sifflent-lhommage-aux-victimes-281169
« Bêtises au quotidien, bêtises d’Etat »
Bêtises d’Etat ? Certainement cher P. Bilger !
Mais on pardonnera à l’Etat, car la main qui le conduit en l’occurrence et dans ce domaine de féminisation excessive (Marlène Schiappa) est tellement outrancière, tellement sotte, que ce n’est plus une surprise finalement. Passons !
Bêtises au quotidien ? Ouais, peut être !
Je ne connais pas ces deux lascars de RMC : Riolo et Rothen (puisque je n’écoute pas RMC). Mais ce que je constate : c’est le langage masculin de toutes les conversations populaires.
Je regrette presque qu’ils se soient excusés ! Excusés de quoi ? D’avoir fait une blague (que chacun jugera à sa valeur) sur une affaire salace dont les richissimes footballeurs sont assez coutumiers ?
Voilà bien des pudeurs de chaisières !
La dictature des féministes enragés muselle totalement la raison de nos sociétés. Vous ne vous rendez donc pas compte, que tout doucement – puisque les mâles ne se rebellent pas – nous nous dirigeons vers une société à la Orwell ou à la Huxley ? Les hommes : des robots, à qui il ne sera même pas permis de procréer sauf par éprouvettes interposées !
« Si je m’abonnais au pessimisme – ce qui est au fond une attitude confortable… »
Le pessimisme une « attitude confortable » ? Vous n’avez jamais fait, cher P. Bilger, le rapprochement entre pessimisme et suicide ? Creusez un peu !
Cordialement.
Des présentateurs-animateurs médiocres dont on se demande comment ils ont pu être recrutés, des ministres qui n’ont rien d’autre à faire que de se montrer pour commenter ou porter plainte contre toute dérive verbale, d’autres ministres sorties de Sciences Po alors qu’elles y étaient rentrées sans concours pour faire bonne mesure avec la diversité positive. Bref le degré zéro de la politique et du monde médiatique.
Mais comment s’étonner, lorsqu’on voit la France qui part en vrille dans à peu près tous les sens et que le Président pour sa com saute comme un ado dans sa loge pendant un match de foot.
Il est donc normal de voir Alain Finkielkraut recadré par la bien-pensance parce qu’il aurait dit une phrase malheureuse sur les footeuses. D’abord parce que cet intellectuel-là est hors de la pensée moderniste où tout se vaut, critique parfois le Président ou déclare des opinions qui vont à contresens de la pensée obligatoire.
Tous les jours nous descendons une marche de la hauteur intellectuelle et culturelle, de la bienséance et du bien vivre ensemble dont par ailleurs on nous rebat les oreilles. Le pire c’est que personne ne veut être en reste pour suivre les pas d’un Président infantile mais prétentieux, modernité et progressisme oblige.
Plus que jamais je crois reconnaître dans la macronie le joueur de flûte de Hamelin qui emmène les rats se noyer.
Substituer des magistrats au bon sens populaire concernant le viol, c’est en fait le soumettre au politiquement correct, qui plus est avec une notion de plus en plus extensive du viol.
On a déjà le viol en époux même s’ils couchent ensemble tous les soirs, et que dire s’il n’y a qu’un PACS !
On a maintenant le délit de harcèlement pour regard appuyé, et en toute logique, déshabiller du regard va être assimilé à un viol.
En ajoutant une imprescriptibilité de trente ans, on met la moitié des Français en prison !
C’est la vengeance de celles qu’on n’a jamais regardées, ou pire, de celles qu’on ne regarde plus !
Personnellement, les propos licencieux ou les blagues machistes sur les femmes ne me font ni chaud ni froid ! J’ajoute que les femmes, entre elles, ne sont pas en reste quand il est question de se payer certains hommes qui n’ont pas l’heur de leur plaire et que pour les petites « vacheries » susurrées d’un ton suave (certes moins vulgaire) elles en connaissent un rayon !
S’agissant de la Marseillaise sifflée en Turquie, je trouve cela inadmissible, choquant et honteux et bien évidemment j’approuve la protestation de notre gouvernement.
Il n’y a pas qu’en Turquie que la Marseillaise a été sifflée. Au Stade de France également et par des Français, enfin des Corses qui sont (encore) censés être aussi des Français.
C’était en 2002 lors de la finale de la Coupe de France entre Lorient et Bastia.
D’où la colère de Jacques Chirac qui avait quitté la tribune officielle avant le coup d’envoi, qualifiant ces sifflets d’inadmissibles et inacceptables.
Comme quoi avant de s’en prendre à des supporters fanatiques étrangers, il serait bon de faire le ménage chez nous.
Concernant l’affaire Neymar, le mieux est d’attendre que l’enquête révèle ce qui s’est exactement passé entre le joueur du PSG et cette demoiselle avec qui il avait déjà des relations suivies d’après ce que j’ai pu lire.
Le fait d’être une richissime star internationale du football peut conduire à bien des tentations pour récupérer une indemnité substantielle.
Il se peut aussi que Neymar, sous l’effet de l’alcool ou d’une substance illicite, ait perdu tout contrôle.
Les deux cas se valent et il convient de déterminer quelle est la vraie version.
Peu probable que cette ténébreuse affaire se traite au pénal, mais plutôt, comme pour l’affaire DSK, au civil, c’est-à-dire à l’amiable… Une bonne enveloppe permettant à la demoiselle, sans oublier son avocat, d’empocher un coquette somme d’argent pour réparer le préjudice subi.
En attendant, le joueur est en train de perdre des contrats publicitaires en or. Il convient donc de régler le litige rapidement !
Il me paraît curieux de voir sur le même billet les frasques sexuelles de Neymar et l’insulte faite à la France en Turquie.
Neymar au niveau de la Marseillaise ?
Je crains qu’il y ait là ce que les LR demandent : une perte des valeurs nationales.
Neymar n’est qu’un gamin vaniteux qui ne vaut pas qu’on lui accorde quelque importance que ce soit, lui et ses caprices !
Philippe a vraiment perdu sa droite !
Que des dizaines de milliers de sauvages, les Turcs, des gens qui ont massacré des millions d’Arméniens et s’élisent un dictateur, sifflent notre hymne est une tout autre affaire car ils insultent un pays théoriquement ami !
Théoriquement seulement quand on pense à WW1 et WW2.
D’autant plus qu’ils n’ont jamais cessé de siffler l’équipe de France pendant tout le match !
Deschamps aurait dû faire ce qu’avait fait Chirac en pareille circonstance en France : quitter le terrain, mais le quitter avec toute l’équipe, et le Président de la FFR devrait déposer plainte et demander à le FIFA de reprogrammer le match en pays neutre en y interdisant l’accès au supporters turcs.
Ce qui est une pratique courante en ce genre de circonstances.
Cher PB,
« Bêtises au quotidien »
La confrontation médiatique entre deux avocats brésiliens, madame Maira Fernandes et monsieur Danilo Garcia de Andrade, semble passionner le Brésil.
Le client de la première est un très riche ressortissant brésilien, qui réside en France et qui y gagne beaucoup d’argent (on parle de 36 millions d’euros de revenus en 2017), jeune (27 ans) et déjà célèbre.
La cliente du second est un modèle, encore jeune (mais plus très jeune pour un modèle : 26 ans), mère d’un petit garçon de six ans et séparée depuis un an de son compagnon, et d’un train de vie relativement modeste.
Ils se sont retrouvés dans une chambre d’un Sofitel de Paris (tiens : un Sofitel) au mois de mai, après s’être déjà rencontrés au mois de février. Les informations se distillent au goutte à goutte : qui a payé le billet d’avion Brésil-Paris, qui a payé la chambre d’hôtel, qui a filmé la totalité de la scène sur son portable ? La dernière information lue involontairement sur O Globo, il y a quelques heures, que je vous donne en VO pour faire plus vrai : « Ex-marido de Najila diz que a modelo tem mania de conspiraçāo ».
Une partie de la scène filmée au Sofitel est arrivée sur les réseaux sociaux, l’autre partie est déclarée par madame Trindade Mendes de Souza perdue avec le vol de son portable lors du cambriolage de son appartement mais la police de Sāo Paulo n’a pas trouvé sur la porte d’autre traces que celles de la résidente et d’une employée.
Combien tout cela va-t-il coûter, ou rapporter, à monsieur Neymar da Silva Santos ?
Cher PB, j’ai fait oeuvre de journaliste d’investigation, j’ai fait mon Elise Lucet ou mon Edwy Plenel pour attirer l’attention de ceux qui sont friands d’informations importantes. Par compensation, essayez de me dire pourquoi la France n’arrive pas à savoir quand elle sera capable de démarrer l’EPR de Flamanville !
Ce n’est pas du tout de la deuxième division. Monsieur se vante, visiblement. Cela dit, ce genre de propos de vestiaire a toute sa place dans le lieu approprié, mais pas à la télévision. Où un minimum de tenue est de rigueur.
En revanche, Marlène Schiappa, qui, elle, est manifestement de deuxième division, aurait pu s’abstenir de saisir le CSA, attirant de ce fait, une fois de plus, l’attention sur cette réalité incontestable. Ce n’est pas comme si des milliers de bonnes âmes n’étaient pas volontaires pour « saisir le CSA » à chaque fois qu’il y a un pet de travers à la télé.
Il n’y a pas que sur le plan physique que Marlène Schiappa est de deuxième division.
@ boureau à 11:28
« …une affaire salace dont les richissimes footballeurs sont coutumiers »
Cher boureau,
Les efforts de madame la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes seront couronnés de succès quand nous lirons, sous la plume d’une dame bourelle, « une affaire salace dont les richissimes footballeuses sont coutumières » : il faut au moins une vingtaine de sélections en équipe nationale pour atteindre une notoriété médiatisable. C’est comme le choix du Sofitel : il faut une chaîne d’hôtels ayant ses références internationales !
Le langage machiste employé à l’égard de Najila Trindade est méprisant. Que diraient les journalistes si on s’exprimait ainsi en parlant de leurs conjointes ?
Sur la forme, c’est abject et sur le fond ce n’est même pas justifié. La demoiselle est fort jolie d’après la photo intégrée au billet de Philippe Bilger.
S’agissant de la Marseillaise, Macron ne pouvait pas faire moins. Imaginons un instant la situation inverse. L’hymne national turc sifflé. Erdogan ne fait pas dans la dentelle. Il rugirait.
Enfin, pour les cours d’assises. C’est dommage d’en arriver là, cependant il faut tenir compte des réalités du terrain. Est-ce que les victimes ne préféreront pas la cour criminelle départementale en mesure de se prononcer beaucoup plus rapidement ? Les victimes retrouveront leur honneur sans attendre exagérément. Et puis, pas d’affolement, il s’agit d’une phase expérimentale.
Si je m’abandonnais au pessimisme – ce qui est une attitude au fond confortable…
Nous pourrions dire la même chose de l’optimisme béat qui lui ne tient absolument pas compte des leçons de l’expérience qui montrent en autres que l’histoire est tragique et que si les choses peuvent aller mal, elles iront mal.
Cher PB,
Vous avez été surpris, comme beaucoup d’entre nous, par les sifflets turcs mardi soir. Comme vous l’avez remarqué, la nuit était tombée sur le stade plein à craquer de supporters locaux, majoritairement de religion musulmane. Or, ce mardi 4 juin était le jour de la fête musulmane de l’Aït-el-Fitr, qui marque la fin du mois de ramadan. Il ne faut donc pas s’étonner qu’une telle multitude manifeste collectivement, à ce moment-là et même après, sa joie après sa longue privation, de n’avoir rien pu siffler pendant un mois !
Tout employeur de salarié musulman, sans être musulman lui-même (comme par exemple tout président ou entraîneur de club de football professionnel, aussi bien de Guingamp que de Liverpool) sait cela. Mais le Président d’un pays qui compte peut-être 3 millions, ou plus, de concitoyens musulmans pratiquant le ramadan, ne le sait pas et n’a aucun conseiller susceptible de l’informer : les inconvénients de la pratique solitaire du pouvoir ? Achille nous indiquera ce qu’il faut en penser, à nous, simples hétéronomes !
@ Achille 13h41
« Il n’y a pas qu’en Turquie que la Marseillaise a été sifflée. Au Stade de France également et par des Français, enfin des Corses qui sont (encore) censés être aussi des Français. C’était en 2002 lors de la finale de la Coupe de France entre Lorient et Bastia.
D’où la colère de Jacques Chirac qui avait quitté la tribune officielle avant le coup d’envoi, qualifiant ces sifflets d’inadmissibles et inacceptables.
Comme quoi avant de s’en prendre à des supporters fanatiques étrangers, il serait bon de faire le ménage chez nous. »
Oui, bien sûr, bien sûr, c’est ce match qu’il convient de retenir, mais surtout pas France-Algérie d’octobre 2001 où la Marseillaise avait été conspuée et le terrain envahi avant la fin… La tête de Jospin et ses yeux globuleux restent un grand souvenir !
Et puis plus tard, France-Tunisie en octobre 2008, on prend presque les mêmes et on recommence: hymne national sifflé, comportements odieux de supporters d’outre-Méditerranée…
Il serait temps que le ménage puisse en effet commencer… mais quand et avec qui ?
@ Jean le Cauchois 10 juin 2019 19:10
« …quand nous lirons sous la plume d’une dame bourelle… »
Pourquoi le futur cher Jean ?
La féminisation agressive et extravagante en a créé des centaines, toutes plus débiles et castratrices les unes que les autres : voyez Marlène Schiappa !
Elle a déjà à son palmarès le président de la France : il ne fait rien, paraît-il, sans la consulter ! C’est du moins ce que son cabinet s’efforce de créditer.
Je dois quand même avouer, avec tout le respect que je dois à la gent féminine, que le mot n’est pas bien joli : boureau oui, bourelle non !
Cordialement.
@ Exilé
« Nous pourrions dire la même chose de l’optimisme béat qui lui ne tient absolument pas compte des leçons de l’expérience qui montrent en autres que l’histoire est tragique et que si les choses peuvent aller mal, elles iront mal. »
Chochotte. Vous appartenez à une espèce qui a quatre millions d’années. Il y a des centaines, des milliers, des millions d’expériences dans votre ADN et vous venez cracher le noyau dans la soupe alors que vous tenez encore assis voire debout. Moi je dis que c’est de l’ingratitude, pire de l’abandon de poste d’homo erectus. De la tenue SVP et on sourit sous les bombes, l’éclat de l’émail va aveugler les pilotes 😉
Quelle infantilisation nous impose ce blog !
Une semaine après le D-Day nous voici revenus à Closer et Gala et ses miasmes, ses raclures de bidet, élevées en stèle, « immédiatement j’ai tweeté », nous dit Philippe Bilger.
Ah, si Jean Moulin avait pu tweeter ! Quelle Résistance !
Aucun billet sur le D-Day, curieux, ça doit être un jour de deuil pour certains.
Florilège de résistants français :
Pierre Arditi (comédien) « si Marine Le Pen arrive au pouvoir je prends le maquis »
Yannick Noah « je pars à New York »
Le plus comique, Enrico Macias « si MLP est élue, je quitte la France et je m’installe en Corse ! »
D’autres, face à la mitraille et n’écoutant que leur courage s’exclament « j’ai immédiatement tweeté ».
Ça fera un tabac chez Pascal Praud la semaine prochaine, j’irai au Panthéon voir Jean Moulin.
@ jack à 19:23
« La demoiselle est fort jolie d’après la photo intégrée au billet de Philippe Bilger »
Je n’en disconviens pas mais la réalité peut être interprétée différemment. La SBT a consacré une émission, il y a 5 jours, à l’affaire. Le reporter Roberto Cabrini (qui a, par exemple, interviewé le président Bolsonaro en octobre 2018 lors d’une émission de plus d’une heure) vient d’interviewer « la femme qui accuse Neymar » et vous jugerez vous-même.
https://www.youtube.com/watch?v=6_3kFdL2UfQ
Les images sont parlantes et je vous fais grâce du reportage chambre 203 au Sofitel de la rue Beaujon. Et j’arrête là ma transmission d’information sur cette affaire de plus en plus sordide, qui n’a d’intérêt – jusqu’ici – que pour la propagation des idées des mouvements féministes.
@ Exilé
Mais non !
Il y a des pays d’un chauvinocrétinisme avancé. C’en est un. Il y en a beaucoup d’autres et je me souviens même en coupe Davis de tennis, ou en handball. Et ceux que j’ai à l’esprit sont de tradition chrétienne.
Hélas, cela me fait mal il y a un gradient Nord-Sud.
Serait-ce corrélé au degré d’éducation ?
Ce genre d’incident se traite par le mépris.
Idéalement lors d’un match de l’équipe turque en France, une ovation massive de l’hymne à sa conclusion serait la réponse la plus appropriée à ces gens.
@ Savonarole | 10 juin 2019 à 22:49
Toujours après le D-Day et l’opération « Overlord ». Cela change du consensus:
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-6-juin-de-la-vassalisation?mode=text
Et de l’éclairage scolaire que nous avons reçu.
Je l’ai déjà suggéré et écrit…
Avant toute intention, décision ou possibilité de fornication, de coït ou d’abandon à la copulation… faire signer un cerfa ad hoc descriptif et précis…
Il se passe tellement d’imprévus, d’inattendus et d’imprécisions dans la chaleur d’un string… souvent exhibé bëtement et naïvement.
N’est pas marquis de Sade le premier venu…
Ces deux journalistes ont dit des bêtises mais l’événement rocambolesque qu’ils commentaient s’y prêtait, incontestablement.
Elle avait accepté billets d’avion et nuits d’hôtel, donc implicitement sexe. S’il a été violent, cela mérite sanction, mais pas la qualification de viol.
Pareil entre époux. Parler de viol n’a pas de sens. En se mariant les époux mettent en commun leurs intimités sexuelles respectives. Il peut y avoir violence bien sûr, ô combien !, mais il ne peut plus y avoir viol.
Quelle histoire insensée ! Naguère, dans contes et mythes, la même goutte de sperme pouvait être remède, miracle ou poison mortel. Nous voilà retombés dans le même arbitraire, l’amour pour un rien devenant haine.
En devenant homme, l’homme s’est donné des interdits sexuels. Le mariage en est issu, poli par les siècles et les siècles. Nous avons tout envoyé promener, alors forcément…
Liberté, que de crimes on commet en ton nom !
Dans le flux furieux de bêtises qui se déverse quotidiennement sur les ondes, il faut de temps à autre, arbitrairement, faire un exemple. C’est tombé sur nos deux lourdingues. Une bêtise de plus…
La liberté c’est aussi la liberté de dire des bêtises, ou supposées telles, c’est aussi la liberté de dessiner des bêtises, ou supposées telles.
Après une polémique, le « New York Times » renonce aux dessins politiques.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/11/apres-une-polemique-le-new-york-times-renonce-aux-dessins-politiques_5474507_3210.html
C’est à désespérer de l’intelligence…
@ S Carioca
« Serait-ce corrélé au degré d’éducation ? »
C’est plutôt corrélé à la composante « culturelle » de ladite éducation.
Quand des gens entendent répéter plusieurs fois par jour qu’ils sont « les meilleurs des hommes » et que les autres sont des chiens, il ne faut pas ensuite venir se poser des questions sur leur comportement dans divers aspects de l’existence.
« C’est à désespérer de l’intelligence… »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 11 juin 2019 à 08:08
Si c’est pour commencer une collection…
Voilà, c’est nouveau, ça vient de sortir, c’est du tout frais…
Des têtes pensantes avec cerveau façon boule à neige viennent d’en pondre une nouvelle, histoire d’entretenir le machin…
Le nouveau truc, c’est que maintenant si vous voulez parler de foot féminin, il ne faudra plus dire foot féminin, ce ne serait pas bien… parce qu’on ne dit jamais foot masculin.
Ce monde devient fou…
« Prozac » pour tout le monde, c’est ma tournée.
Ce n’est pourtant pas ma tasse de thé – vert – comme un fouteux, mais faudrait peut-être arrêter d’emm**der les journaleux et les présentateurs qui font autre chose que de la délation financière ou idéologique bon chic bon genre dans les cénacles aux convenances et charabia convenus et aux sempiternelles litanies dites et redites, surveillées et guidées du PAF.
Ainsi faut encore et toujours se farcir les vieilleries radoteuses habituelles de, Fressoz, Cotta, Carreyrou, Lescure, Villeneuve, Cayrol sans oublier la Chazal et son ancien étalon Poivre et Sel d’Arvor et tant d’autres, dans le besoin d’exister dans la pleurnicherie, le sensationnel, le politiquement et médiatiquement correct malgré leurs retraites et salaires indécents que curieusement personne ne leur demande jamais.
Faut bien laver plus blanc que blanc.
Est-ce qu’on se rend compte que le copinage et cette douceur du « qu’est-ce qu’on est bien entre nous » dirige et cornaque toute l’info grand public ?
Tout ce beau monde n’a évidemment pas vu venir le monde en jaune.
Il faudrait alors qu’il sortent des beaux appartements et des belles villas bien isolées et imperméables aux bruissements de la plèbe qui n’est invitée, elle, que dans les émissions « qu’est-ce qui se passe dans ta culotte ? » où on fait voter les voyeurs neuneu et nunuche avec des SMS à 3€.
Heureusement que la France est un pays riche et le plus taxé du monde grâce à sa nomenklatura et ses apparatchiks nombreux et zélés, pour pouvoir entretenir tous ses privilégiés de tous niveaux et de tout poil bien luisant.
Mais vite, revenons au Moyen Âge concernant cet épisode.
@ hameau dans les nuages | 11 juin 2019 à 00:05
Merci à vous pour le lien vers l’article de Michel Onfray qui rétablit quelques vérités hors de la propagande habituelle.
J’ai apprécié les passage sur la « poche de Falaise », ce qui montre la culture historique de notre président de la République.
De fait, monsieur Macron est le parfait symbole du changement de civilisation auquel nous assistons, fondé sur une inculture profonde alors même que nos énarques sont censés être les élites de notre pays.
Sur ce point, le plus grand des hasards m’a fait tomber hier sur un entretien avec Marc Luyckx Ghisi, ancien conseiller de Jacques Delors à Bruxelles, datant de 2017. La partie intéressante commence à partir de la 8e minute : https://www.youtube.com/watch?v=JDRzEdRQF5s
Réflexions d’une grande profondeur, me semble-t-il…
@ hameau dans les nuages à 00:05
Cher hdln,
Vous nous servez du Michel Onfray, toujours aussi approximatif dans ses références historiques. Pour nous parler de vassalisation par l’Amérique, il se base sur la destruction de la ville de Caen par l’armée américaine, et ses tapis de bombes. Caen a été détruit / libéré par les Anglo-Canadiens, qui ont mis près de 80 jours après le Jour J pour vaincre les Allemands fanatisés (SS, Hitlerjugend…). Ce sont les Allemands nazis qui, pendant quatre ans, ont vassalisé la France. Le grand philosophe issu de la campagne normande voit dans l’Allemagne des philosophes comme il les aime et dans l’Amérique des incultes assoiffés de fric comme il les déteste. Aurait-il été fusillé à la prison de Caen, le matin du 7 juin 1944, comme la centaine de Caennais résistants à la vassalisation nazie, s’il avait eu 20 ans à cette époque ?
@ Mary Preud’homme
« Personnellement, les propos licencieux ou les blagues machistes sur les femmes ne me font ni chaud ni froid ! J’ajoute que les femmes, entre elles, ne sont pas en reste quand il est question de se payer certains hommes qui n’ont pas l’heur de leur plaire et que pour les petites « vacheries » susurrées d’un ton suave (certes moins vulgaire) elles en connaissent un rayon ! »
Soit, je suis d’accord avec vous ! Mais on n’est pas obligé d’aller raconter ses salades salaces devant les caméras.
J’ajoute que, compte tenu de l’hystérie du politiquement correct qui est à cette heure si fort en crédit, les deux blaireaux auraient pu se douter, s’ils avaient un peu de cervelle, que leurs vannes à deux balles allaient soulever moult indignations, feintes ou réelles.
Ils sont consignés, bien fait pour eux. La prochaine fois, ils réfléchiront… s’ils en sont capables.
A propos des deux « imbéciles » :
« Daniel Riolo et Jérôme Rothen suspendus par RMC Sport: chronologie de la polémique
Le journaliste et le consultant sont privés d’antenne jusqu’à nouvel ordre après leurs propos controversés tenus jeudi dernier durant l’émission L’After. »
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/daniel-riolo-et-jerome-rothen-suspendus-par-rmc-sport-chronologie-de-la-polemique_1c3e676e-8c1c-11e9-a1d8-288fabc3d734/
bêtise d’Etat
Pléonasme.
« Deux imbéciles ont vulgairement plaisanté sur RMC Sports à propos de la jeune femme brésilienne ayant déposé plainte contre Neymar. Daniel Riolo et Jérôme Rothen »
« Le jour où on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner » disait César dans le film « César » de Marcel Pagnol (phrase reprise plus tard par Audiard).
Cette phrase convient parfaitement aux deux cons que sont Daniel Riolo et Jérôme Rothen et je crains malheureusement qu’ils ne tournent encore longtemps dans l’orbite… médiatique.
@ Savonarole 10 juin 2019 à 22:49
😀 ! :)*
Si Daniel Riolo est limogé de RMC je ne me fais pas de souci pour lui, il sera illico embauché par Sud Radio.
Nous aurions aimé que les chiffres qui s’alignent sur la paye de Neymar l’incitent à s’illustrer beaucoup plus sur le plan footballistique au service de son club que dans la rubrique de ses frasques sexuelles. Mais qui sait, ces dernières constituent peut-être pour ce joueur une méthode spécifique d’entraînement !
En tout cas, laissons cette navrante affaire dans la rubrique des faits divers. Elle ne mérite pas mieux.
Quant aux sifflets honteux à l’égard de la Marseillaise, fallait-il s’attendre à mieux compte tenu du contexte et du pois chiche que certains supporters ont dans la tête ? Dans le cas présent, il ne s’agissait d’ailleurs même plus de supporters mais d’une foule fanatisée.
Tout cela est profondément irrespectueux et condamnable, quel que soit d’ailleurs l’hymne sifflé, mais quelle sanction a été prise par les instances internationales du football ?
Ne pas sanctionner, donc tolérer, c’est laisser ce mal se perpétuer, voire empirer.
« C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases » (Audiard)
Curieusement quelques marins – bénévoles – de la SNSM sont allés, sans faire de phrases, au secours d’un des leurs en perdition en mer dans le gros temps.*
Moi qui ai l’honneur de cotoyer quelques-uns de ces hommes de la SNSM à Ouessant, parfois chez Jacky par mer calme, j’ai plus de respect pour eux que pour quelques agrégés sentencieux ou autres énarques fonctionnaires.
*Yann Chagnolleau, Dimitri Moulic et Alain Guibert ont perdu leur vie en mer le 7 juin pour avoir tenté de sauver un des leurs.
@ Jean le Cauchois | 11 juin 2019 à 12:59
Vous pensez bien que l’on ne parle pas en l’occurrence des soldats ou civils des deux camps, éternelles victimes, mais des décideurs. Et l’on rejoint la suite des événements avec le livre de Philippe de Villiers « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu ».
@ hameau dans les nuages | 11 juin 2019 à 00:05
Lisez aussi le site suivant :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Caen
Onfray a quelques problèmes avec l’histoire récente !
Peut être sa récente découverte du champagne, un peu sur le tard pour un épicurien, champagne auquel il a consacré 50 pages délirantes dans une de ses dernières oeuvres, a-t-elle gazéifié sa mémoire.
Le plus extraordinaire est qu’il avait créé son Université Populaire précisément à Caen.
@ Denis Monod-Broca | 11 juin 2019 à 06:01
« Elle avait accepté billets d’avion et nuits d’hôtel, donc implicitement sexe. S’il a été violent, cela mérite sanction, mais pas la qualification de viol.
Pareil entre époux. Parler de viol n’a pas de sens. En se mariant les époux mettent en commun leurs intimités sexuelles respectives. Il peut y avoir violence bien sûr, ô combien !, mais il ne peut plus y avoir viol. »
Qu’est-ce que c’est que ce charabia ?!
Je m’explique. Abonnée à la newsletter de Bercy, j’ai donc reçu en date d’hier 11 juin, une information ainsi libellée:
« Oups.gouv.fr : Vous avez droit à l’erreur.
Droit à l’erreur : ouverture du site oups.gouv.fr
Mardi dernier, le ministre de l’Action et des Comptes publics a lancé le site internet oups.gouv.fr. Ce nouveau site répertorie les erreurs administratives les plus fréquentes et les conseils pour les éviter. »
Sur cette base, on peut en effet penser que « accepter billets d’avion et nuits d’hôtel » est une erreur, au sens d’une naïveté, ou encore d’une inconséquence, donc d’une bêtise. Certaines femmes sont effectivement inconséquentes si peu sont réellement naïves, je vous l’accorde. La meilleure façon de ne pas se retrouver dans une situation gênante est sans doute d’éviter de contribuer à la créer, je vous l’accorde encore.
Mais même une femme inconséquente a droit à l’erreur et le viol n’est pas une simple erreur administrative susceptible de rectification ultérieure, c’est un crime.
Il n’existe pas d’acceptation implicite de relations sexuelles, en particulier dès lors que l’un des partenaires dit clairement « NON ! » et ce quel que soit l’état marital ou non des partenaires impliqués.
Le droit à l’erreur en matière de relations sexuelles, c’est le droit à l’extinction, momentanée ou permanente, du désir, le droit au changement d’avis, le droit tout simplement au « je n’ai pas envie. », enfin le droit au « Je ne veux pas. ».
Exemple peut-être plus accessible à votre comprenette : l’acceptation d’un verre de bon vin n’est pas équivalente à l’acceptation d’un entonnoir par lequel sera versée toute la bouteille et de l’état d’ébriété consécutif avec ses dégâts sur le foie ! Autrement dit, l’acceptation d’un verre de bon vin n’est pas l’acceptation de finir aux urgences bon gré, mal gré ! Est-ce que c’est plus clair comme ça ?
@ Catherine JACOB | 12 juin 2019 à 10:05
Entre époux, il y avait du temps de ma grand-mère et même de ma mère le fameux devoir conjugal auquel toute femme était soumise vaille que vaille et lourdement fautive celle qui s’y dérobait…
Jusqu’au confessionnal où les petits curés pleins d’onction et d’appétit sexuel refoulé s’assuraient qu’elles satisfaisaient aux désirs de leur mari…
Les temps ont bien changé et l’on est passé, hélas, d’une extrémité à l’autre. Alors qu’avec un respect mutuel et la connaissance (ou reconnaissance) de nos spécificités et différences, l’homme comme la femme devraient pouvoir se retrouver et faire jeu égal dans une rencontre et qui plus est une intimité qui ne se partage pas plus qu’elle ne s’expose.
Au jeu de la séduction trop poussée, voire de la surexposition ou de la provocation, toute femme sensée (connaissant la nature de son homologue masculin) devrait aussi se dire qu’elle prend certains risques. A elle de juger jusqu’où elle peut juger jusqu’à l’irréparable. Sachant que « l’esprit est ardent mais la chair est faible ! »
Où est notre ami Zonzon ?
Cassé à coups d’enclume il a disparu.
C’est nouveau sur ce blog, casser la gu**le fait veiller Mme Bilger jusqu’à deux heures du matin pour avoir le dernier Marchenoir. « Oh, purée un Marchenoir ! Phiphi ya un Marchenoir ! Réveille-toi ! »
Pourtant Zonzon nous faisait penser à Léon-Paul Fargue, amoureux de Paris, « Le Piéton de Paris ».
Dieu, que ce blog devient chi*nt.
@ Catherine JACOB à 10:05 (et Denis Monod-Broca boooh)
+1 :))
@ hameau dans les nuages | 11 juin 2019 à 00:05
« Toujours après le D-Day et l’opération Overlord. Cela change du consensus:
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-6-juin-de-la-vassalisation?mode=text
Et de l’éclairage scolaire que nous avons reçu. »
@ Robert | 11 juin 2019 à 12:16
« Merci à vous pour le lien vers l’article de Michel Onfray qui rétablit quelques vérités hors de la propagande habituelle. »
Mais bien sûr. Michel Onfray, grand historien bien connu de la Seconde Guerre mondiale, recycle une « fake news » russo-communiste qui traîne dans les pires bouges du réactionnariat, et cela suffit, à d’insondables neuneus, qui n’ont jamais ouvert un livre d’histoire, pour s’émerveiller des « vérités rétablies » et du « consensus bousculé ».
Commençons par corriger le vocabulaire : consensus, en novlange rouge-brune = vérité historique. Propagande habituelle = vérité établie.
Depuis quelques années, circule ce morceau de désinformation venu en droite ligne de Moscou, selon lequel la guerre ça ne fait pas de morts (sauf quand ils sont russes, et là il faut les vénérer), et la preuve que les Américains sont méchants, c’est qu’ils ont bombardé les nazis. Lesquels se trouvaient en France, dois-je le rappeler.
Le pipeau poutiniste fonctionne ainsi :
1. Seuls les Soviétiques ont vaincu les nazis, les Américains n’ont rien fait. Poutine aurait dû être invité aux commémorations du débarquement, dont il dit pourtant lui-même qu’il n’a servi à rien (et qu’il avait mieux à faire que de se rendre à la cérémonie).
2. La preuve, c’est que les Soviétiques ont eu un nombre effroyable de morts. Il convient de pleurnicher longuement sur leur sort, et de lécher les bottes de Staline et de Poutine pour avoir, quant au premier, mené son peuple au massacre, et quant au second, réhabilité les exactions du premier.
3. En revanche, le fait qu’il y ait eu des morts français, anglais et américains ne prouve nullement que ces derniers ont eu un rôle décisif dans la défaite des nazis. Bien au contraire, du côté américain, la guerre doit faire zéro mort. Si ce n’est pas le cas, eh bien cela prouve que les Américains sont méchants, et quasi complices des nazis.
Non seulement vous avez des milliers de scribouilleurs de blog, nés confortablement dans un pays en paix grâce au sacrifice de leurs aînés, qui accréditent cette abomination logique et cette manipulation de la propagande communiste, mais un « intellectuel » patenté, ayant micro ouvert dans les médias et doté de la carte de « philosophe », s’emploie à la répandre.
Sans que les micros ne se ferment instantanément, et sans que l’intellocratie ne raccompagne Onfray vers la sortie, sous les lazzis et le discrédit définitif.
Voilà ce qui sépare la « pensée » française de celle d’un Mathieu Bock-Côté, par exemple. En termes sophistiqués : la rigueur intellectuelle. En termes de bon sens paysan : l’honnêteté, tout simplement.
Récemment, j’avais trouvé à la radio la voix de Sibeth Ndiaye, sans savoir de qui il s’agissait, incroyablement bête. Et j’avais eu des considérations sur les voix.
Or, aujourd’hui, en bibliothèque, je suis attiré par la couverture de « M », le magazine du Monde, du 8 juin 2019. J’ouvre et je cherche l’article correspondant. L’auteur du papier est l’excellente journaliste politique Raphaëlle Bacqué, que j’ai maintes fois appréciée dans des émissions du type « C dans l’air » depuis des années.
C’est plus qu’un article, c’est un portrait très long, très détaillé, très documenté, avec des témoignages de proches depuis les années de fac. On y apprend cent choses. On savait son parcours : UNEF, Bartolone, Strauss-Kahn, Aubry, Montebourg, puis Emmanuel
Macron. Mme Bacqué a de nombreux bonheurs d’expression. C’est un régal ! Elle nous offre plusieurs scoops : la jeune ministre reconnaît par exemple que DSK qui, dit-elle, « avait un problème avec les femmes » (agréable euphémisme) a « tenté » (le coup ?) avec elle. On espère pour elle qu’elle n’a pas eu à subir – je pense que non – ce que Nafissatou a dû subir dans certain hôtel américain.
N’ayant jamais été macronien, ne l’étant pas devenu, je n’ai pas de raison de plaider pour ses proches. Le moins raciste de ce blog, je n’aurais pas l’idée de critiquer la couleur de cette dame, ni sa coiffure (qui vaut bien celles de la ministre de la Justice ou de la ministre du Travail). Je me permettrai juste de lui conseiller, très amicalement, non pas de changer de voix, impossible ! mais de changer de tailleur. Quelques bornes sont franchies dans ce domaine : ses tenues la desservent assez souvent.
@ Savonarole 12 juin 2019 à 14:10
« Dieu, que ce blog devient chi**nt »
Vous avez raison. Il y a quelques jours je le comparais à Gouyette, la maison de retraite des « Vieux de la vieille » (film de Gilles Grangier de 1960).
@ Mary Preud’homme | 12 juin 2019 à 12:33
« Entre époux, il y avait du temps de ma grand-mère et même de ma mère le fameux devoir conjugal auquel toute femme était soumise vaille que vaille et lourdement fautive celle qui s’y dérobait… Jusqu’au confessionnal où les petits curés pleins d’onction et d’appétit sexuel refoulé s’assuraient qu’elles satisfaisaient aux désirs de leur mari…
Les temps ont bien changé et l’on est passé, hélas, d’une extrémité à l’autre. »
Le temps d’avant :
C’était le temps où le salaire de ma grand-mère employée à la SNCF était versé à mon grand-père qui lui reversait chaque semaine l’argent pour son coiffeur et pour ses bas de soie. Elle aimait la toilette et lui aimait qu’elle se fasse belle tant que cela n’avait pas d’incidence sur le quotidien du ménage. Pour le surplus, il en disposait à sa guise.
Verriez-vous cela encore de nos jours ? et pouvez-vous imaginer le contraire, une épouse qui encaisserait le salaire de son mari et lui donnerait de l’argent de poche pour, allez, mettons son aftershave et son plein d’essence ?
Il y a toujours eu, à toute époque, des unions heureuses et des unions malheureuses et le divorce existait déjà dans la Rome antique, tandis que chez les Grecs anciens, on voit des révoltes féminines contre la domination masculine, telle celle mise en scène par le poète-dramaturge Aristophane dans «Lysistrata », une pièce créée en 411 av. J.-C. à Athènes et dans laquelle Aristophane imagine pour les femmes un mot d’ordre efficace :
« Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »
L’histoire rapporte des tentatives d’accommodement, des pressions diverses de la part des magistrats de la Cité, mais ne fait état d’aucun viol ou tentative de viol.
– Que cette « grève du sexe » ait pu constituer l’argument d’une pièce de théâtre, implique qu’il était concevable de se refuser au « devoir conjugal » et d’en faire un combat politique. Pour le poète grec, « seules les femmes étaient assez folles et en même temps, assez sages » pour remettre d’aplomb sur ses pieds, un monde marchant sur la tête.
Philippe, vous trouvez que les deux loustics (lustig !) ne sont pas drôles.
D’autres vont se tordre de rire sur leur misérable tirade…
C’est toujours la même problématique : peut-on rire de tout ?
Les goûts et les couleurs…
Coluche avait traduit « l’égout et les couleurs ».
A chacun de se faire sa philosophie.
@ breizmabro | 12 juin 2019 à 17:50
Comme quoi vous et moi on peut s’entendre.
« Le jour où on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner » disait César dans le film « César » de Marcel Pagnol (phrase reprise plus tard par Audiard).
Je ne crois pas que Marcel Pagnol ait utilisé le substantif con, mais andouille ou brêle, couillon oui, la phrase est adressée à Escartefigue c’est d’ailleurs celle-ci, fréquente dans le Midi « Quand on fera danser les couillons tu seras pas à l’orchestre ». Mais ce qui reste c’est Audiard et Lautner, évidement, le Pacha, plus chic, parisien.
Vous savez, les méridionaux, je n’ai pas dit les Méditerranéens, ont aussi leurs pudeurs, et le substantif con se référant à un organe intime féminin, ne fait pas partie des injures de ce temps passé. Il se trouve que j’ai bien connu Pagnol par ma famille, et c’était un homme d’une grande délicatesse, même dans son charme ravageur.
Je ne suis pas féministe ni grand-bourgeois et n’ai jamais obéi à personne mais la dérive de ce mot si courant aujourd’hui, même s’il peut m’échapper à l’occasion, me navre.
Quant aux présentateurs de TV, sans doute, qui ont grasseyé sur l’attitude d’une femme vindicative, il semble que l’insulte soit à la mesure du temps: insignifiante, alors qu’il y a tant de choses passionnantes qui se passent, de nouveautés qui se révèlent.
Quant à l’interprétation de l’histoire ou simplement à son récit, j’ai la naïveté de penser que les archives soviétiques donnent de meilleurs renseignements que les déclarations de je ne sais quel journaleux alimenté à des sources plombées. La légende est bien installée des Russes véritables vainqueurs de 44. Lorsqu’on sait que Staline, géant de la cruauté idiote et de la duplicité qui lui servaient d’intelligence, avait décapité la quasi-totalité de l’état-major et que le grand Joukov n’a remporté de victoire que par l’accumulation des morts qu’il entassait comme des médailles, se chargeant personnellement de décimations sur le front des troupes, on ne peut que rire ou pleurer de cette ignominie déformante. C’est le peuple terrorisé qui a marché jusqu’à l’élimination du parti d’en face. Rien à voir avec une tactique militaire. La résistance de Leningrad est une illusion, la mort était recherchée, il fallait qu’elle soit totale pour stimuler la haine, seul sentiment connu des communistes, c’est pourquoi les survivants ont été passés, pour la plupart, par les armes, sous l’accusation de trahison. Idem pour le ghetto de Varsovie dont les Soviétiques ont attendu, l’arme au pied, qu’il fût entièrement liquidé, pour venir le « délivrer ». Honte sur ceux qui glorifient l’URSS, il n’y a que le peuple RUSSE qui puisse être pris en considération.
@ Catherine JACOB | 12 juin 2019 à 18:03
J’avais anticipé vos remarques et c’est pourquoi j’avais pris le soin de préciser que nous étions passé en deux générations d’une extrémité à l’autre.
Je précise néanmoins que dans ma famille, contrairement à la vôtre, les femmes géraient le budget du ménage. Comme quoi…
Mon propos n’avait pour but que de souligner que le viol dans le couple me semble assez difficile à démontrer ainsi qu’un intervenant le faisait remarquer. Et si la femme s’estime victime de violences conjugales, qu’elle porte plainte sans tarder et demande le divorce. Point barre !
A mon avis, il n’y a pas de devoir conjugal type fournir une prestation sexuelle à l’autre, ni, en toute justice, de pertinence à le critiquer d’aller voir ailleurs si on ne veut pas de lui.
Comme l’a dit Catherine JACOB, ne nous permettons pas de gaver l’autre, mais, j’ajouterais, n’organisons pas la famine non plus.
Enfin bon, il y a toujours des gens qui croient que l’autre leur appartient ou qui font ce qu’ils interdisent à l’autre et semblables travers voire cumulent.
Il faudrait être assez près de l’autre pour qu’il ne soit pas un objet, mais assez lointain pour qu’il ne soit pas une addiction ; dans les deux cas, il y a le risque de se servir du partenaire, et, dans le second, de s’asservir à lui.
Rien qui rende l’amour bien aimable. Enfin, on peut dire que le véritable amour n’est pas cette misère, mais cela sonne comme la plaidoirie des défenseurs de toutes les réalités décevantes prétendant que tous les crapauds du diamant ne sont pas de cette matière. Tout dépend de la définition, comme toujours, imposer la vôtre vous imposez le territoire donc gagnez la bataille voire la guerre.
Le plus juste est de traiter les autres comme ils vous traitent, partout et toujours ; le souci de soi rend pointilleux, celui des autres indulgent… L’amour tient des deux : on est plus sensible à l’être aimé, donc vulnérable et aurait tendance à être réactif pour se défendre, mais aussi plus porté à l’indulgence qu’avec quiconque et désireux de le conserver.
Le Riolo, il n’a honte de rien en disant que la starlette arriviste (pléonasme) qui accuse Neymar de l’avoir violée n’a pas l’air d' »un avion de chasse intersidéral » quand tu vois la trogne de sa gonzesse Géraldine Maillet chez Hanouna.
Remarque, justement, elle cachetonne chez Hanouna donc elle n’a honte de rien non plus et donc « qui se ressemble s’assemble ».
On imagine le niveau intellectuel quand la paire décide de discuter « sérieusement » le soir après une journée de boulot, et eux n’ont pas l’excuse d’être épuisés par un boulot proche de l’esclavagisme comme d’autres.
Donc on pourrait pousser le réflexion jusqu’à se demander s’il faut être un crétin ou une crétine pour exister dans les médias mais ça nous emmènerait sûrement trop loin.
Ce qui est sûr, c’est que le football rend c*n.
@ Mary Preud’homme à 12:33
« L’esprit est ardent mais la chair est faible »
La célèbre définition du mot croisé du Canard Enchaîné avait l’esprit ailleurs, et sans même le citer : « on est heureux, quand elle est faible, de la trouver si ferme ».
@ Mary Preud’homme | 12 juin 2019 à 21:32
Il y a là le point de départ d’une discussion risquant d’être fort intéressante. Mais bon, je ne peux pas prendre le risque que mes propos soient répétés et/ou déformés.
Disons brièvement que mardi dernier, les Canadiens bénéficiant de congés de paternité assez conséquents, nous avons pu passer la journée avec mon neveu et ses enfants et il me disait que chez les autochtones du Canada il existait des clans à matriarche.
@ Patrice Charoulet | 12 juin 2019 à 16:52
Ceci va vous rajeunir je présume : vous avez pile poil une mentalité de ménagère de moins de 50 ans, coach Patrice. En parcourant votre prose, j’ai cru entendre madame Michu commenter sa dernière lecture chez sa coiffeuse de quartier. Ben oui DSK a entrepris madame Ndiaye. Vous ne saviez pas que les juifs influents sont souvent attirés par les atours d’une femme black a fortiori subalterne ? A propos de la même, ses tenues chamarrées vous dérangent. Africanité du tissu de la porte-parole et République, ça titille, comme du sucré/salé dans l’assiette. Ça nous distrait du gris, vous savez celui de votre bibliothèque à poussière et de votre complet préféré 😉
REJETÉ
FRANCE TÉLÉCOM AVANT
« Chaque fois qu’il rentrait, il me disait qu’il n’y arrivait pas ! »
Un jour il y est arrivé.
Il n’est plus rentré !
Le « pauvre homme » aurait dit Orgon !
« Salauds de fonctionnaires » ajouteront les monstres d’aujourd’hui !
Les gilétudes ne sont pas des villégiatures.
MST : Un million de transmissions par jour ! Chez les humains ! C’est pas possible, ils ne pensent qu’à ça !
– La France négocie le sort de nos » compatriotes » condamnés en Irak.
– Ça va coûter des sous tout ça !
– Quand on aime on ne regarde pas !
Londres. Un couple lesbien agressé par plusieurs hommes pour avoir refusé de s’embrasser.
Elles n’étaient pas passées devant le maire !
Suite à un accident de la route, aussi fâcheux que dramatique, nous apprenons qu’il y a une communauté turque à Lorient.
Les conquérants de l’espace ont raison. Avec tout ce qui s’y passe notre planète va devenir rapidement invivable !
Tous ceux qui haïssent également Mignon et Mignonne n’ont plus d’avenir chez les frankaouis. Leur restera la possibilité de se convertir à l’islam !
L’arbre, symbole de l’amitié Trump-Macron is dead. Qui peut s’en étonner ?
Edouard Philippe a travaillé à Areva. Ce n’est pas rassurant !
Aux élections à venir serons-nous amenés à nous prononcer entre Mignon et Mignonne ? Et peut-être même, le jour venu, entre Mignon et Mignonnette ?
Comment ils disaient déjà du côté de Syracuse ?
Onze millions regardent la CDMF à l’Athélée. Ce sont les électeurs de Macron !
Après la coupe du monde, la CDMF. Encore heureux qu’il n’y ait que deux sexes !
CDMF. En cas de victoire de la France nous allons avoir à nouveau besoin de Benalla. Pour le car ! Sera-t-il intéressé ? Nostalgie pour les beaux gars de l’équipe masculine ?
Trump et Boris Johnson. Entre ces deux blondinets notre princelet va avoir du mal !
Boris Johnson ne veut pas payer la facture de sortie. Tiens bon Boris ! Envoie-les promener !
72 élus du « territoire » en marche vers En Marche ! Il faut comprendre, ces gens-là Monsieur, c’est leur casse-croûte !
De la colonisation de l’Afrique à l’africanisation du monde.
Les sociétés proches de la nature sont prolifiques.
Les blancs sont christiques. Ils savent qu’ils vont mourir. Tout leur amour s’est porté vers ceux qui vont les faire disparaître.
Ghosn. Quand on ne veut pas être exposé aux « dépenses douteuses » mieux vaut être pauvre !
Le New York Times renonce aux dessins politiques. Charlie Hebdo, non !
On veut nous faire croire que le tandem Wauquiez-Bellamy s’est planté à cause de petits faits sociétaux : PMA etc.
On ne sait pas comment interpréter ! Etaient-ils trop ou pas assez sévères ?
L’espace économique du « privé » ne peut s’admettre que dans la mesure où il est moins corrompu que le public.
Être l’ami du Chef ou du Patron ?
Cf. la Bulgarie et ses promoteurs, l’Assemblée nationale des années 60 !
FRANCE TÉLÉCOM APRÈS
« Vous pleurez Monsieur Lombard ? »
Vous allez danser maintenant !
Un de ceux que nous rencontrâmes ici et là sur la blogosphère est un professionnel macronien stipendié. Trois raisons pour qu’il soit interdit d’accès !
Nous parlons de cet espace où le citoyen de base échange avec ses contemporains. Un forum réservé aux hommes libres. Des Ferrante Palla !
@ Savonarole | 12 juin 2019 à 14:10
« Dieu, que ce blog devient chi*nt. »
Vous trouvez ? Je trouve au contraire que certains échanges sont captivants.
Certains « vieux de la vieille » (cf Gouyette) sont de vrais boute-en-train, n’en déplaisent aux bonnes sœurs qui font la fine gueule. Ils n’hésitent pas à faire dans la provoc, l’exagération systématique.
Certes ce ne sont pas toujours de grandes envolées intellectuelles et sur le plan purement culturel on n’y retrouve pas toujours son compte, mais qu’est-ce qu’on se marre !
@ Savonarole hier à 20:06 (à Breizmabro)
« Comme quoi vous et moi on peut s’entendre »
Oui mais pour s’entendre, il faut se rapprocher. J’imagine notre Catalan allant là-bas, la senyera à la main (la bandera cataluna sangre y oro), prêt à lui en faire voir de toutes les couleurs. Elle nous le transformera en banal kouing-amant de lit clos de village et le film espéré en Technicolor finira en documentaire noir et blanc, triste comme un Le Drian, avec sa bannière Gwenn-ha-Du à la main.
La solution : que notre Catalan se fasse passer pour le Messie du Barça, à défaut de Rome, lui paie un billet Brest-Paris, ce dont elle raffole et un Vueling CDG-BCN, compété d’une réservation de chambre 5A7 à l’équivalent du Sofitel local. Ils apprendront à faire à Barcelone ce que les Romains font à Rome.
La paparazette qui sommeille en elle aurait probablement voulu immortaliser la rencontre sur son portable coincé actif dans le dressing et il en sera quitte pour une simple brutalité numérique d’effaçage sans trace rémanente, s’il ne veut pas être publié dans le Télégramme, car la donzelle aurait bien espéré en tirer quelque subside, pour maintenir son train de vie ar med.
@ Jean le Cauchois | 13 juin 2019 à 10:20
Quel cirque ! Quelle imagination !
Depuis l’excellente Lucile et sa « Nonne espagnole » je vous remercie de ces exploits que vous me prêtez.
@ Achille | 13 juin 2019 à 10:10
Salut Achille,
J’étais en colère, depuis j’ai été à Canossa…
@ Boulevard Bourdon | 13 juin 2019 à 09:39, alias Zonzon
Vous représentez à merveille une catégorie d’imbéciles particulièrement vaniteuse, qui passe son temps à prendre les autres pour des imbéciles.
Il faut vraiment être un sous-doué pour s’imaginer que vous allez pouvoir vous dissimuler en changeant de pseudonyme.
Il faut aussi être prodigieusement sot pour s’imaginer, comme vous l’écrivez, que je puisse être « un professionnel macronien stipendié ».
Ainsi que vous le faites, avec votre hypocrisie caractéristique, sans me nommer ni même vous nommer :
« Un de ceux que nous rencontrâmes ici et là sur la blogosphère est un professionnel macronien stipendié. Trois raisons pour qu’il soit interdit d’accès ! »
Vous ajoutez l’odieux à la bêtise, en réclamant mon bannissement à l’hôte de ces lieux. Vous vous seriez-vous fait retoquer quelque commentaire particulièrement venimeux, à l’instar de ceux dont vous êtes coutumier ?
Vous n’êtes pas le premier à débarquer ici toutes trompettes dehors, puis à tenter de m’évincer de ce blog. Vous pouvez toujours essayer.
Peu après votre arrivée, vous m’avez demandé ce qu’était un troll. La réponse est simple : l’archétype du troll, c’est vous. On vous l’a déjà fait remarquer, « ici et là sur la blogosphère », comme vous dites avec votre sournoiserie consommée. Mais vous n’avez toujours pas eu l’air de percuter.
@ Savonarole | 13 juin 2019 à 14:32
« J’étais en colère, depuis j’ai été à Canossa… »
Salut Savonarole !
Bah nous y sommes tous allés à un moment ou à un autre de notre vie !
Et en ce moment beaucoup de politiques en prennent le chemin !
Mais c’est très beau la Toscane ! 🙂
@ Breizmabro
Chère Breizmabro,
Mon souvenir très lointain, acquis lors d’une unique escapade dominicale du Richelieu au Conquet, m’a conduit à déformer / réduire « Penn ar Bed » en « ar med » tout court, ce qui n’est pas du tout pareil. Pour me faire pardonner, je vous propose d’aller déguster une langouste nature à l’hôtel-restaurant d’Ar-Men, sur l’île-plate-comme-une -crêpe, ce qui vous changera de vos îles plus structurés, sur votre route directe pour l’Amérique. Et nous pourrons aussi inviter le Catalan, qui prétend se morfondre sur ce blog au point d’enlever les i du Chianti, comme un Toscan mal élevé. Et aussi Achille qui vient d’essayer de le distraire, et avec qui vous pourrez macronphager. A quand le grand festin collectif de tous les commentateurs de ce blog, et où ?
@ Savonarole | 12 juin 2019 à 20:04
« Comme quoi vous et moi on peut s’entendre »
Pourquoi ne nous entendrions-nous pas ?
————————————————-
@ Jean le Cauchois 13 juin 2019 à 10:20
« kouing-amant de lit clos de village… »
C’est de l’humour normand ? P’tète ben qu’oui…
« La paparazette qui sommeille en elle aurait probablement voulu immortaliser la rencontre sur son portable coincé actif dans le dressing »
La paparazette en question ne fait pas de photo depuis un portable, comme vous visiblement qui ne connaissez que ce moyen, la paparazette fait ses photos avec un Hasselblad et des objectifs Zeiss pour l’objectivité.
Elle travaille en argentique, en noir et blanc (elle n’est pas raciste ;)).
Dans votre dictionnaire normand/breton le mot photo se traduit comment ? 😀
@ Jean le Cauchois 13 juin 2019 à 17:48
« …unique escapade dominicale du Richelieu au Conquet… »
Ah ouais quand même… Une escapade du Richelieu, cuirassé de 250 mètres de long et d’environ 30 000 tonnes… au Conquet ! (Petit, tout petit port surtout renommé pour sa navette le Conquet-Ouessant, et retour si le temps le permet.)
Mais qu’était-il donc arrivé ce jour-là à ce cuirassé pour qu’il se retrouve en escapade au Conquet ?
Yavait plus de rameurs à bord ? Ou alors une très très grosse vague, mais alors très très grosse, une qui aurait pu amener ses 30 000 tonnes depuis la rade de Brest jusqu’au Conquet sans parler de la difficulté que ça a dû être pour la grosse vague de faire passer les 30 000 tonnes du Richelieu en virant la pointe Saint-Mathieu dans les remous entre Manche et Atlantique !!
Rien que d’y penser je regrette de ne pas avoir été là ce jour-là 😀
Jean le Cauchois – Edouard Philippe – deux amis qui savent ce que parler veut dire, et surtout parler pour ne rien dire ;))
@ Breizmabro
Chère Breizmabro,
Le titre du billet étant « Bêtises au quotidien », il vous revenait de droit de dire les dernières. Pour ma très ancienne escapade dominicale du Richelieu au Conquet, j’avais pris l’autocar en payant ma place, comme tout le monde : à cette époque, le Richelieu était déjà le très inconfortable hôtel flottant, à literie mobile chaque jour, qui a fait sa réputation.
Pour votre équipement technique de paparazette, le Télégramme vous avait équipée de matériel époque Depardon, bien sûr en argentique, pour vous obliger à revenir chaque jour au journal pour les développer, permettant au rédacteur en chef d’être le premier à choisir l’éventuel cliché convenant à l’article à illustrer.
Pour ma prétendue amitié avec Edouard Philippe, vous faites un contresens : j’ai défendu la considération que j’ai pour la ville où j’habite, bien plus que ma considération pour un maire de passage, de plus né à Rouen et dont la famille, femme et enfants, a continué à résider à Paris pendant ses années de mandat.
Pour votre entente avec Savonarole, il n’y a pas de Sofitel à Barcelone : vos chances de célébrité dans un Ibis s’en trouvent réduites.
Pour finir, dites-nous clairement que vous êtes une Bretonne de migration récente, certes adoptée avec gentillesse par des Le Guen ou des Le Du, mais pas par des Le Fur.
@ Catherine JACOB | 12 juin 2019 à 18:03
« Il y a toujours eu, à toute époque, des unions heureuses et des unions malheureuses et le divorce existait déjà dans la Rome antique, tandis que chez les Grecs anciens, on voit des révoltes féminines contre la domination masculine, telle celle mise en scène par le poète-dramaturge Aristophane dans «Lysistrata », une pièce créée en 411 av. J.-C. à Athènes et dans laquelle Aristophane imagine pour les femmes un mot d’ordre efficace :
« Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »
Les révoltes féminines dites-vous ? Allons, allons il existe des principes de base pour s’assurer d’une union heureuse dans un couple.
Je pense que Marlène Schiappa devrait s’en inspirer ! 🙂
@ Achille | 15 juin 2019 à 11:49
« Les révoltes féminines dites-vous ? Allons, allons il existe des principes de base pour s’assurer d’une union heureuse dans un couple.
Je pense que Marlène Schiappa devrait s’en inspirer ! 🙂 »
Lui suggéreriez-vous de décréter un statut de zombie pour le mari, ce que le sien propre semble déjà avoir entériné qui se considère comme « le prince Philip », ce qui a contrario désigne son épouse comme cette reine qu’il appelle du surnom affectueux de « Lilibet », ou encore de « Sausage », que l’on traduit par… saucisse.
Et donc, Sausage – Marlène aurait-elle la bonne recette du bonheur conjugal ?