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Est-ce que protestants et la CGT c’est la même chose ?
Vous allez peut-être finir par vous réveiller.
Macron étrangle financièrement les avocats libéraux, garants d’une saine justice.
Pour faire diversion, le petit théâtreux fait le guignol à Chamonix.
Vous aimez bien les faits divers ignobles dans vos billets.
Ce n’est pas le cas de tout le monde.
Il y a de vrais sujets, de portée générale, que vous évitez soigneusement.
Merci pour cet impromptu !
Cher Philippe,
Philippe Bilger et l’art de déplaire.
Eclaireur des ténèbres
Traqueur des obscurités,
Adorateur des transgressions suprêmes,
Arbitre de la comédie judiciaire,
Profiler de la vérité,
Humaniste sans compassion,
Torrent et fragilité,
Ordre et désordre,
Contradicteur de la liberté d’expression,
Briseur des anomalies ostensibles,
Adorateur du citoyen,
Penseur des pustules de l’indépendance.
Continuez de faire vibrer le cœur de la justice
de votre authenticité magistrale.
françoise et karell Semtob
Vous êtes exactement comme je l’imagine, Philippe Bilger. Une sorte d’anarchiste intellectuel de droite dont la carrière a été contrariée par son impertinence et son esprit d’indépendance.
Une sorte d’incorruptible en somme, ce qui est une qualité souvent pénalisante pour faire carrière.
Mais, inconsciemment ou pas, vous avez une certaine fascination pour l’élite puisque vous avouez vous-même votre timidité à l’égard des personnes bien nées. Une sorte d’humilité envers, je cite, ceux qui ont de la « classe » et n’ont pas besoin de vigueur intellectuelle, de liberté d’expression façonnée, parce qu’ils sont du bon côté de la barrière et qu’ils plairont dans une sorte de superficialité noble où vous apportez une certaine rusticité authentique mais parfois déplaisante.
Le complexe du petit-fils de paysan sans doute et qui colle à la peau de tous ceux d’origine modeste qui ont atteint un haut niveau dans la société.
Ne vous sous-estimez pas. Vous les valez bien !
Bonjour, pourrais-je avoir le mail perso du directeur de la communication de Bilger Inc. ? C’est pour une réclamation.
J’apprends que cette émission existe depuis des mois, et nous sommes les derniers au courant ? Qu’est-ce que c’est que ce binz ?
Excellente interview, d’autant plus réussie qu’elle est aux antipodes de celles que vous menez vous-même lorsque vous soumettez à la question, en dentelier et maïeuticien de la justice.
Votre intervieweuse avait besoin de ce ton nerveux pour nous faire découvrir l’être intranquille, intrépide, susceptible, préoccupé, mais mal à l’aise avec lui-même et avec son intensité personnelle, ami des extrémités intellectuelles et psychologiques (mais ça, vous nous l’avez souvent dit), littéraire et pas du tout juriste (un portrait que j’avais lu de vous dans la presse le soulignait déjà), partisan paradoxal d’une instruction accusatoire et d’une audience inquisitoriale, qui vous autorisait en tant qu’avocat général à ne pas systématiquement endosser le rôle de l’accusateur public que la société attendait de vous en requérant comme vous le pensiez, non pour cultiver l’art de déplaire à titre de provocateur, mais de personne entrant dans la compréhension d’une autre personne, sans pour autant vous faire un devoir de connivence qui vous aurait forcé à justifier a priori ses transgressions, mais en voulant entrer dans la zone grise où toutes les frontières entre le bien et le mal qui tiraillaient les accusés n’étaient pas les vôtres, mais où le coupable n’était pas un monstre, et où vous vouliez vous donner l’expérience de les franchir mentalement pour découvrir et déplier l’espace du roman vrai que vous ne pourriez écrire à regret, ce que vous compenseriez en vous enthousiasmant, sur le tard, et en investissant tous les espaces publics de parole et d’écrit qui seraient à votre portée, qu’on vous proposerait et dont vous profiteriez pour rester un mystère inépuisable avide de se dire, en entrant en dialogue avec vos concitoyens et en mettant à l’occasion les rieurs de votre côté, à la fois civil, populaire, courtois, affable, en quête de prestance et détestant la vulgarité, ennemi de l’affrontement physique, mais prêt à toutes les rixes intellectuelles, dans un calme emportement qui est votre température spirituelle, servie par un verbe d’une douceur angevine, quoique d’un Alsacien d’origine.
Paraphrasant une pensée célèbre, je n’ai rien à dire à tout le monde lorsqu’il ne s’agit pas de la personne, mais de l’être qu’elle masque, surtout lorsqu’il se dévoile peut-être plus qu’il ne l’aurait voulu.
@ Julien WEINZAEPFLEN | 15 février 2020 à 05:51
Imaginez un asthmatique essayant de lire votre commentaire à voix haute, et cherchant désespérément un point de respiration !
Vous auriez un mort sur la conscience !
@ Tipaza | 15 février 2020 à 11:57
Vous avez raison, Tipaza, mais je l’aime bien, mon commentaire, même après relecture. Il n’a pas de point de respiration, mais il ne manque pas de souffle. Marqué par l’alambic qui me sert de style, il est émaillé de virgules et est d’une seule longue traite comme une phrase de Proust, ne doutons de rien, et continuant de m’exalter, je trouve qu’il a quelque chose d’un portrait moral un peu maladroit, mais à la Saint-Simon, rien que ça, d’un portrait moral assez complet de notre hôte dépeint par lui-même et résumé par moi. Mais je crains de me montrer tel qu’en moi-même, or il ne faut jamais s’afficher. Maurras disait qu’en démocratie, « il ne faut jamais se montrer ». (In « Mes idées politiques »)