Au Macron et à la Hollande !

Au Macron et à la Hollande !

Au chat et à la souris !

Il y avait quelque chose de pitoyable, presque de pathétique dans la volonté manifestée par François Hollande de revenir tout de suite dans le jeu après la victoire d’Emmanuel Macron, à laquelle il avait cru moins que tout autre. Mais au moins, longtemps il n’a gêné personne.

D’abord, il n’avait pas supporté de ne pas se représenter en 2017 même si, avec un humour de plus en plus jaune, il en tire la conclusion, face à ce qui lui reste de soutiens, qu’il n’a pas été battu à l’élection présidentielle.

Surtout, depuis quelques mois – et le succès de son livre n’y est pas pour rien avec la confusion qui l’incline à croire que ses lecteurs sont de potentiels électeurs, méprise dont Nicolas Sarkozy avait lui-même pâti – il mène un combat singulier contre Emmanuel Macron que, paraît-il, il méprise (mais il vit mal de n’avoir pas été invité à l’Elysée !).

Il ne lui pardonne pas, alors qu’il se vantait de n’être pas naïf en politique, d’avoir été floué. Il s’était laissé abuser par des avancées que son « poulain » lui présentait comme socialistes et solidaires alors qu’elles ne servaient que la cause d’Emmanuel Macron. Celui-ci gagnant d’ailleurs haut la main le défi de l’emporter, nouveau et jeune, dans un monde trop usé et convenu.

François Hollande se laisse doucement bercer par l’encens tardif et rétrospectif que d’aucuns déversent sur lui. L’amour de Julie Gayet fait dire à celle-ci que beaucoup de gens « attendent son retour ». Elle sans doute, mais qui d’autre ?

Des jeunes hollandistes ont lancé un tract pour 2022 en déclarant que l’histoire n’était pas « terminée » et en brossant sommairement un bilan élogieux et tronqué du bilan de leur champion.

On pourrait sourire, sans la tourner en dérision, de cette énergie indéracinable qui a conduit François Hollande, à peine le temps de se dire qu’il ne serait plus dans la joute présidentielle, à s’y relancer mais sur un mode aigre et vindicatif qui ne l’honore pas. Que n’aurait-il pas dénoncé si Nicolas Sarkozy, vaincu en 2012, s’était montré si rapidement aussi peu élégant envers lui et si peu accordé avec l’esprit républicain qui l’avait élu pour cinq ans !

François Hollande me semble depuis quelque temps clairement sorti de la compétition politique normale pour laisser toute sa place à un ressentiment personnel qui l’incite d’une certaine manière à ridiculiser la démocratie et donc le pouvoir macronien par contrecoup.

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Je ne peux pas analyser autrement cette plaisanterie qui consiste à suivre le président à la trace, en signant son livre par exemple à soixante kilomètres de Brégançon. A cause de François Hollande, ce qui aurait pu être un retour politique dans la dignité – il l’est d’ailleurs si peu qu’il cherche autant à damer le pion au président qu’à gêner Olivier Faure et le parti socialiste – est devenu plutôt une sorte de course à l’échalote, de suivisme, presque de vaudeville où l’un s’imagine qu’en demeurant à tous points de vue dans les basques de l’autre il découvrira peut-être ses secrets et pourra, lui aussi, un jour, ressurgir dans la lumière (Le Monde).

Même ce mimétisme médiocre, cet empressement à faire oublier 2017 en se projetant vers 2022, ne seraient pas trop dommageables s’ils ne troublaient pas la posture présidentielle. Après une année de mandat tous comptes faits très positive – avec cette affaire Benalla qui est venue pourtant il y a quelques semaines nous rappeler qu’il est extrêmement difficile de résister aux coteries et aux fidélités clientélistes alors qu’on a la chance d’être en charge du peuple -, on peut déplorer que François Hollande pollue la présidence avec son jeu du chat et de la souris. Qu’il inscrive l’élection d’Emmanuel Macron dans le registre du coup de chance et de la manipulation et qu’il dégrade ainsi ce qu’elle a permis jusqu’à aujourd’hui.

Petit dans son obsession de revanche, François Hollande ne risque-t-il pas par contagion d’abaisser son vainqueur en stratégie et en tactique en le mettant par force dans une comédie sans allure ?

Je suis persuadé que l’Elysée est plus qu’exaspéré par ce qui se passe, la meilleure preuve en étant l’apparente sérénité avec laquelle les provocations de François Hollande sont accueillies : celui-ci ne serait pas un sujet ! Quelle manière de dire au contraire qu’il en est un, même si on peut tout à fait douter du retour de François Hollande en 2022 et même le juger inconcevable.

Il n’empêche que maintenant il est un trublion pervers jouant petit bras obsédé par les bâtons amers et narcissiques qu’il met dans les roues présidentielles.

Pourrait-on rappeler à François Hollande que la démocratie n’est pas un jeu et qu’il gagnerait à faire oublier son passé plutôt qu’à se prêter un avenir ?

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Voir les Commentaires (79)
  1. Hollande n’a pas fini de nous faire rire. Comme homme de cirque y a pas pire. Plus il se fait botter le derrière et plus il en demande. Mais Julie Gayet est là pour lui appliquer des cataplasmes.

  2. Ce que je vais dire ne prend que les pires aspects des politiciens, mais dans ce cadre, est l’expression de leur comédie.
    Quand ils le peuvent, ils promettent, mentent, trahissent électeurs et proches, dans le plaisir de la séduction et du pouvoir, et plus encore les gens de leur camp, plus ou moins séducteur et abandonné selon les cas, Don Giovanni ou victime de ce dernier.
    https://www.youtube.com/watch?v=3NCxlWRSUmY
    Quand un politicien en trahit un à qui il doit tout, tue, comme on dit, le père, ainsi Hollande, la victime peut revenir le hanter.
    https://www.youtube.com/watch?v=2Hf9z0qoE50
    Cela va-t-il nuire à Macron ? Possible, comme on l’a vu, Macron n’a cessé de provoquer tout le monde, comme Don Juan, a tué le père comme Don Juan, alors… Le commandeur ne ressuscite pas, il est content d’entraîner l’autre dans la mort… Punir suffit à beaucoup.
    En plus, on n’est jamais mort en politique.
    La comparaison s’arrête là, puisque la politique est plus un feuilleton qu’autre chose.

  3. Claude Luçon

    C’est la faute à Macron !
    S’il se confiait plus aux journalistes ceux-ci n’auraient pas besoin d’aller chercher leurs ragots auprès de Pépère.
    Les chansonniers doivent passer de bonnes vacances en pensant à la reprise de leurs activités. Ils avaient peu d’inspiration du côté de chez Macron, mais avec Pépère de retour, la Revue de presse va de nouveau être hilarante.
    Dans ce cas le ridicule paie !

  4. Hollande a commencé son « règne » de président en tournant ostensiblement le dos à Nicolas Sarkozy au moment de la passation des pouvoirs. La messe était dite. Tout est petit et mesquin chez lui jusqu’à ses maîtresses successives.

  5. Sur la forme, Hollande continue à faire ce qu’il sait faire de mieux, des blagounettes, simplement il est passé des blagounettes verbales aux blagounettes factuelles. Rien de grave, il y a là une certaine forme de comique à la Marcel Pagnol.
    Tout le monde se souvient de la pissotière mobile dans Topaze, qui se déplaçait au gré des versements des bistrotiers et de l’intérêt du responsable de la municipalité.
    C’est le même esprit qui préside au suivisme de Hollande avec la même ambiguïté d’un comique teinté de tragique, d’un tragique qui n’y paraît pas, mais qui se trouve au fond du cœur, celui d’une rancune et d’un désir de vengeance dissimulés sous les sourires et l’amour de Julie Gayet, sous un ciel bleu, mais c’est du vrai Marcel Pagnol.
    Rien d’indigne là, pourquoi parler de pathétique ou de pitoyable dans ce comportement, le pitoyable était dans le mépris affiché des sans-dents, qui vaut bien celui de Macron à l’égard des gens de rien.
    Et du coup se pose la seule question valable en politique : quelle est la nouvelle offre politique de Hollande face à Macron ?
    On attend avec gourmandise de quelle façon il va se différencier de son successeur, qui suit pourtant la ligne social-démocrate que « lui Président » avait initialisée avec ledit Macron.
    Un vrai sac d’embrouilles pour employer le langage des Tontons flingueurs.
    Bien sûr il va certainement nous jouer la comédie à la Mitterrand en faisant un virage à gauche toute comme candidat avant de revenir servilement dans les marques de Bruxelles et de l’U.E comme d’habitude, puisque nos dirigeants ne sont que les serviles laquais d’une Union européenne au service de la finance mondialisée. (*)
    Et pendant ce temps-là, celui qui fut le Premier ministre de Hollande et donc de Macron va annoncer probablement sa candidature à la municipalité de Barcelone.
    J’entends d’ici le squelette de Marcel Pagnol qui cliquette dans sa tombe tellement il rigole en regrettant son manque d’imagination, prouvant d’ailleurs que la réalité dépasse toujours la fiction !
    (*) Cette phrase indiquant la fin de la trêve estivale et la reprise du combat… Millediou !

  6. Michel Deluré

    Les agissements de FH depuis quelques mois ne font que révéler à ceux, assez naïfs, qui n’avaient pas encore ouverts les yeux sur la personnalité réelle de notre ex-Président, son véritable visage.
    Nous pouvons certes comprendre qu’il n’ait pu encore digérer l’attitude de son ancien poulain à son égard et l’habile stratégie de ce dernier que lui, le vieux routard de la politique, n’a même pas vu se mettre en place.
    Mais il est surtout navrant de constater que FH est apparemment incapable d’admettre aujourd’hui que son échec est avant tout celui de la politique qu’il a menée pendant son quinquennat et qui a conduit à un rejet sans précédent de sa personne par la grande majorité du peuple français.
    Un jugement lucide de sa part sur son propre bilan devrait le conduire aujourd’hui à adopter un comportement plus modeste, plus empreint d’humilité.

  7. Robert Marchenoir

    Je ne comprends pas. Ancien président de la République française, c’est plutôt cool, comme job, non ? Ca ne lui suffit pas ? On a une bonne retraite, des avantages en nature dans tous les coins, on peut pousser toutes les portes, téléphoner à n’importe qui, faire des conférences payées dix millions de bourzoufs pièce… écrire des livres… lutiner sa blonde…
    Julie Gayet, tout de même ! Je ne voudrais pas être désobligeant, mais c’est autre chose que Madame Chirac ! Il n’est pas temps qu’il profite de la vie, un peu ?

  8. Pourrait-on rappeler à François Hollande que la démocratie n’est pas un jeu et qu’il gagnerait à faire oublier son passé plutôt qu’à se prêter un avenir ?
    Il ferait mieux effectivement de se cacher sous le tapis en s’estimant heureux que le Peuple ne vienne pas lui demander des comptes.

  9. Xavier NEBOUT

    « Après une année de mandat tous comptes faits très positive »
    Alors, Monsieur Bilger, vous devez refaire vos comptes :
    Retour de l’emploi : zéro ou à peu près
    Retour de la croissance : zéro
    Amélioration de la balance commerciale – l’essentiel – : zéro
    Pression fiscale : moins que zéro.
    Réduction du nombre de fonctionnaires : à peu près zéro
    Retour de l’enseignement « classique ». Réalité ou voeu pieux ?
    Amélioration de la pratique de nos institutions : beaucoup moins que zéro
    Le sentiment de positivité ne viendrait-il pas seulement de la sortie du guignol – fraise des bois ?
    Alors comparons Macron à Sarkozy.
    Plus élégant certes, mais pour l’efficacité diplomatique, il ne lui arrive pas à la cheville.
    Aurait-il fait mieux face à la crise ? Difficile de faire mieux qu’a fait Sarkozy.
    Pratique de nos institutions : avons-nous gagné au passage de francs canailloux à une mafia franc-maçonne totalement opaque ?
    Pour le reste, c’est zéro zéro, mais on peut d’autant plus préférer Carla qu’elle coûtait moins cher que maman.

  10. Hollande n’est pas très courageux.
    S’il a réellement la nostalgie de la fonction présidentielle, il aurait dû se présenter à l’élection ce qui lui éviterait de passer son temps à tacler Macron.
    Il a fui. Donc il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, mais un peu aussi à ses frondeurs qui n’ont cessé de lui mettre des bâtons dans les roues.
    Le comportement d’Obama est bien plus noble : hauteur de vue et respect de la démocratie. Et pourtant il en avale des couleuvres avec Donald T qui passe son temps à tout détricoter, à critiquer. J’espère vivement qu’un jour quelqu’un déboulonnera Trump, le Narcisse ridicule à vite renvoyer à son fric, ses golfs, la niaiserie de ses émissions de télé…

  11. Tous ces anciens présidents encore en vie (et la plupart vivent longtemps !) vivent en fait à nos crochets. Il faudrait peut-être le leur rappeler et leur enlever ces énormes avantages dont ils bénéficient à vie.
    Ou alors, conditionner ces avantages aux progrès qu’ils ont fait faire au pays.

  12. Bonjour
    Je pense que celui qui rit le plus jaune c’est le PS à qui le sparadrap Hollande va continuer de coller…

  13. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 16 août 2018 à 09:32
    « Il n’est pas temps qu’il profite de la vie, un peu ? »
    Il en profite beaucoup depuis toujours : dilettante, un rien fainéant, coureur de jupons, dîners intimes avec des journalistes, trahir les copines Ségolène et Martine en politique, quoi de plus plaisant ?
    Au contraire il a peut-être envie de bricoler un peu à l’Elysée ? Ou Philae veut y retourner utiliser ses arbres favoris dans le jardin !

  14. Vous soulignez à juste raison, Monsieur Bilger, le caractère pitoyable et pathétique de l’attitude de monsieur Hollande. Ce faisant, il souligne la petitesse du personnage qui conserve des illusions sur sa propre grandeur à ses yeux. Sans doute, comme dans Blanche Neige, le miroir lui renvoie-t-il une belle image de lui-même, alors que la réalité est inverse !
    J’apprécie tout particulièrement votre phrase de conclusion : « Pourrait-on rappeler à François Hollande que la démocratie n’est pas un jeu et qu’il gagnerait à faire oublier son passé plutôt qu’à se prêter un avenir ? »
    Mais, Monsieur Bilger, à la lumière de la session parlementaire écoulée et après l’affaire Benalla, ne pensez-vous pas que l’on pourrait sans vraiment se tromper remplacer ‘François Hollande’ par ‘Emmanuel Macron’ ? Sa volonté de rabaisser la démocratie en la comparant à une lèpre populiste n’en est-elle pas le symptôme ?
    La preuve que l’affaire Benalla ne semble pas avoir conduit monsieur Macron à corriger sa trajectoire est le fait que sur les dernières photos officielles de l’intéressé à Brégançon et ses environs, les deux gardes du corps les plus proches du président de la République me semblent avoir un look d’islamistes, ne serait-ce que par la barbe parfaitement taillée ! Peut-être s’agit-il d’une fausse impression, les subtilités de la communication subliminale pouvant tromper ma vigilance.

  15. Bon, bon, la messe est dite. Hollande nous a bien fait rire, ses séides également : plus nuls, difficile, et nous traînons toujours Moscovici à l’Europe.
    Et alors ? Hollande continue son sketch, sans honte. Il a raison d’aller ainsi car la mandature de Macron est difficile à décrypter ; il peut espérer que le jeune énarque ne se prenne les pieds dans le tapis, et n’arrive pas à redresser la barre avant les élections. Il aurait alors l’avantage de la bonhomie car il faut bien reconnaître qu’à part les sourires dentifrice, Macron ne fait guère rire. Fiscalité explosive, ambiguïté de la politique extérieure, négation des sentiments populaires envers l’immigration mais rupture de la fourniture des visas aux Algériens, Premier ministre totalement antipathique et arrogant jusqu’à l’humiliation des Français, et pourtant de bonnes mesures dans le sens des économies, quoique limitées et pratiquées comme pour un test.
    Non, bien sûr, Hollande n’a aucune chance, mais, partant, la France non plus.
    Le phénomène religieux n’arrange rien, car le christianisme rabaissé et abandonné même, renaît doucement de ses cendres en formant déjà un îlot de résistance alors que l’Islam, récemment triomphant, suscite l’horreur par sa barbarie et les excès un peu crétins de ses imams. C’est la courte vue du XVIIe siècle qui a amorcé la déchristianisation, aujourd’hui l’Islam, avec ses théories absurdes ouvre les yeux des indifférents qui n’ont pas envie d’aller vers des gens qui croient que la terre est plate.
    Le challenge politique réside dans le choix clair que fera le gouvernement de conforter ce qui reste de notre génie européen ou national ou, par goût excessif du pouvoir facile, de nous plonger dans les limbes de l’histoire. A ce compte Hollande a sa chance. Il est dommage que ce soit dans le domaine du médiocre.
    Ne nous y trompons pas, Macron a montré, malgré ses prétentions théâtrales, son mépris pour tout ce qui est national, passé, culture, tradition religieuse et philosophique. Il pousse à une laïcité doctrinale et robespierriste qui semble faire le lit de la franc-maçonnerie auprès des QI<90. Mais Robespierre est mal mort et la suprême erreur serait d'abolir le 15 août pour en faire une robespierrade, à ce compte, il faudra envisager de remettre la guillotine en service.

  16. @ Xavier Nebout
    D’après la Cour des comptes :
    Budget annuel de Mme Macron à l’Elysée : 270 750 euros
    Budget annuel de Mme Trieweiler au même endroit : 481 900 euros
    Budget annuel de Carla Bruni à l’Elysée : 720 000 euros.
    Pourquoi ne pas appeler « papa » les innombrables hommes beaucoup plus âgés que leur femme (Trump, Moscovici, Strauss-Kahn, Estrosi, Julien Clerc, et même Sarkozy, la liste est interminable) ?
    Etrangement, ces hommes ne sont jamais raillés ni soupçonnés de déviance pédophile, ni leur épouse de gérontophilie. Les femmes, et non les hommes, ont donc une date de péremption après laquelle leur partenaire a un souci de santé mentale pour les apprécier ?

  17. François Hollande l’illusion de lui-même, il pense que quelques dizaines de livres vendus en font un guerrier sur le retour, finalement il a la jalousie des petits, des envieux, des boutonneux.
    Rappelez-vous son besoin intense de teindre et d’utiliser un figaro pour redonner du lustre et du brillant au crâne dont il avait honte, la chevelure était trop maigre la pensée pas assez puissante, et le coup de peigne ne pouvait rien pour lui, il ne s’en rendait même pas compte, la risée des réseaux sociaux.
    Comme s’il cherchait à fuir et à cacher toujours un aspect des ses défauts, en creux il les soulignait davantage.
    Il a tout loupé, le bavard de ces dames, le cynique des sans-dents, dont je suis sûr qu’il pensait ce qui était écrit, lui le replet de la politique aussi étriqué que ses costumes et cravates de travers, grassouillet de sa position, égoïste de lui-même, faire des blagounettes cache toujours un manque flagrant de dimension intellectuelle, le paravent des pauvres d’esprit qui ne font rire que les courtisans et courtisanes, le pouvoir le servait en ce sens mais il ne savait pas s’en servir, il a gaspillé la charge qui lui était attribuée, le scooter était sa réflexion ultime, un gamin à qui on permettait tout, sauf qu’il était le Président.
    Enarque de la pensée, il s’est fait déborder comme un naïf qu’il est au fond, il n’avait ni la carrure ni l’embarcation adéquate.
    Au début il a choisi Ayrault un grand mou dont les idées étaient aussi usées que ses costumes de vieux. Sa coupe de cheveux légendaire et sa frange faisaient le régal des caricaturistes.
    Tous les codes d’une nouvelle politique, moderne et inventive, avec un capitaine de pédalo et un conducteur de camping-car, l’avenir était en marche… Il suffisait de le croire.
    Puis vint le champion des castagnettes, qui aimait trop les prébendes – j’ai en mémoire un reportage où il estimait qu’il était mal payé pour nous servir – le matador d’opérette n’avait pas senti le vent de la révolte. Ses coups de menton ne servaient à rien il n’était plus dans l’air du temps, la soif de changement était là, Macron est suffisamment jeune pour avoir senti et respiré l’encens d’un pays qui en avait assez de ces baudruches politiques qui hantaient les assemblées depuis des décennies et qui n’apportaient plus rien que du rance et du recuit.
    François Hollande dont les sondages sont toujours aussi négatifs pour sa personne, l’immobilisme dans toute sa splendeur, il se croyait malin il était naïf, Davet et Lhomme l’ont piégé comme un jeune communiant, trop heureux de dispenser des fadaises dont les autres se fichaient éperdument, riant sous le manteau en le ramenant au clapotis de sa bassine dont il avait perdu la boussole.
    Hollande veut s’enivrer d’un possible retour qui n’est que dans sa tête, tout bon journaliste devrait lui conseiller de prendre une bonne cuite pour qu’au réveil, enfin, il puisse voir la réalité en face.
    Bon client des people et des fenêtres désertiques de l’information, c’est sa voie, qu’il continue à l’exploiter et puisqu’il fait bien rire sa starlette qu’il continue, moi il m’a bien fait pleurer.
    http://www.stacian.com/vrai-bilan-economique-quinquennat-hollande/

  18. @ Xavier NEBOUT | 16 août 2018 à 10:15
    Hélas votre réquisitoire est fort juste et argumenté. Je pensais au vu de ses derniers billets que notre hôte commençait à faire preuve de réalisme, mais ce n’était qu’illusion passagère.
    Même sur l’affaire Benalla, il en est à reprendre les éléments de langage que nous distillent les ministres et députés LREM : difficulté de résister aux coteries et aux fidélités clientélistes. Mais naturellement cet écart anecdotique ne traduit en rien la pratique du pouvoir de Macron !
    Oubliés, le renvoi humiliant du Général de Villiers, ses multiples phrases blessantes et humiliantes sur le peuple, l’invitation pour la fête de la musique à l’Elysée d’un groupe summum du transgressif BCBG !…
    Quant à ses succès en politique étrangère : ridiculisé par un Trump hilare, méprisé par Poutine et ignoré par Merkel…

  19. Patrice Charoulet

    LES DICTIONNAIRES DE PHILOSOPHIE
    Comme vos intéressantes réflexions sur Hollande me laissent muet et comme je n’ai pas lu une seule ligne du penseur René Girard (ce qui m’empêche d’échanger avec d’excellents commentateurs), je ne puis qu’évoquer ce que je connais un peu.
    Il est bon de lire Platon, Aristote, Augustin, Descartes, Pascal, Leibniz, Hobbes, Spinoza, Hume, Locke, Rousseau, Kant, Fichte, Kierkegaard, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Bergson, Alain… et quelques autres.
    Encore faut-il comprendre le sens des mots philosophiques, quand on lit, quand on pense et quand on écrit en ce domaine.
    Quel dictionnaire de la langue philosophique utiliser ?
    A mon humble avis,
    Le dictionnaire de la langue philosophique, de Paul Foulquié, PUF, est recommandable. Sa particularité : il contient une foule de citations référencées de nombreux auteurs du XXe siècle parfois peu connus.
    Le vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, de Louis-Marie Morfaux, ancien prof de prépa, Armand Colin, est sobre et précis.
    Le dictionnaire de philosophie, de N. Baraquin, Anne Baudart, Jean Dugué, Jacqueline Laffite,François Ribes, J. Wilfert (profs de prépa à Louis-le-Grand ou Henri-IV), publié chez Armand Colin. Il est rigoureux et incite le lecteur, pour chaque sens d’un mot, à lire tel ou tel passage précis de telle ou telle œuvre de philosophie.
    La merveille des merveilles me semble être :
    André Lalande, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, revu par MM. Les membres et correspondants de la Société française de philosophie et publié avec leurs corrections et observations, publié aux PUF, 1325 p., relié.
    Les indications données en sous-titre ne sont pas vaines. Les bas de page fourmillent d’apports rarissimes dans le domaine des dictionnaires : précisions, contestations, références, citations éclairantes…
    On y rencontre certes, parfois, Emile Chartier (= Alain !), mais beaucoup plus souvent une vingtaine de gloires philosophiques du début du XXe siècle, Jules Lachelier (longtemps président du jury d’agreg), Edmond Goblot, Maurice Blondel, Louis Couturat, Alfred Fouillée, Mentré, Boisse, Bernès, Egger, Dunan, Halévy, Ranzoli, Pécaut, Bréhier, Ravaisson, Lagache, Berthelot, Marsal…
    Un seul exemple : Victor Egger suggère de ne plus utiliser le mot «introspection» et de le remplacer par le mot «réflexion» .« J. Lachelier, Ogereau, Bernès, Brunschvicg, Boisse, Drouin, protestent contre la substitution du mot «réflexion», qui a déjà reçu dans l’usage philosophique les sens le plus divers, au mot introspection, qui est technique, clair, et sans équivoques. »
    Il doit coûter assez cher ; je ne pourrais plus l’acheter aujourd’hui. Est-il sur Amazon ou la FNAC ? Je ne vérifie pas.
    En tout cas, j’ai le plaisir de l’utiliser fort souvent… pour y voir clair dans ce que je lis, en philosophie. Et pour ne pas utiliser les mots à tort et à travers, en parlant ou en écrivant.

  20. Les « ex » ont sans doute lu l’excellent livre « Les Jours d’après » de Patrice Duhamel et de Jacques Santamaria.
    On y retrouve les états d’âme de ceux qui n’ont plus besoin d’agenda.
    De Gaulle le haut chagrin, Georges Pompidou la grande douleur de juillet 68, Chaban les blessures, Giscard la morsure, Mitterrand le résilient, Barre la retraite du professeur, Delors le renoncement, Chirac le blues du vieux lion, Jospin le cauchemar, Séguin le destin manqué, Balladur une profonde tristesse, Rocard les occasions perdues, la peine des grands barons, Juppé et la tentation de Venise, Sarkozy l’éternel retour et pour clôturer Hollande l’abdication.
    Et quand ils se lèvent le matin c’est le déjeuner en pantoufles avec Bobonne.
    Ils s’emm…, tournent en rond et ne savent pas comment compliquer la vie de leur prédécesseur car « de mon temps », pensent-ils, « c’était autre chose ».
    C’est dur de laisser la place !

  21. Macron/Hollande
    Une fois de plus, cher P. Bilger, votre amour pour l’icône en place vous égare ! Votre charge contre Hollande est excessive.
    Et une vos phrases vaut son pesant de cacahuètes :
    « Après une année de mandat tous comptes faits très positive… »
    L’amour est aveugle c’est bien connu et je n’aurai pas le désagrément de rappeler ici les plus gros problèmes qui taraudent la France et que le Petit Prince n’a pas encore, à ce jour, pris à bras-le-corps !
    Avez-vous oublié qu’il a été nommé secrétaire général adjoint de l’Elysée en 2012 et ministre de l’Economie en 2014 ? Et que donc depuis quatre ans – oui quatre ans – aucune des grandes réformes nécessaires pour la France ne peut lui être étrangère ? On les attend encore.
    C’est très heureux pour la droite et je me réjouis politiquement que François Hollande commence à l’asticoter. Cela pourrait changer la donne pour les prochaines élections. N’oublions pas que parmi les électeurs de Macron il y a un gros bataillon de socialistes et que les électeurs LR commencent à fuir le navire.
    Si détestable que soit la personnalité de Hollande, je trouve encore une fois bienvenue pour la droite cette entrée en lice cachée de l’ancien Président. On ne se méfie pas assez de ceux qui ont l’air bonasse. Le coup de pied de la mule du Pape du conte d’Alphonse Daudet, ça vous dit quelque chose ?
    Allons cher P. Bilger, les quelques années qui viennent peuvent être passionnantes politiquement.
    Restent les problèmes économiques, le chômage, la pauvreté, l’immigration, l’islam, le tissu industriel, le déficit…! Ils attendront ! Hélas !
    Cordialement.

  22. Je me permets un hors-sujet concernant le drame de Gênes qui va faire des vagues.
    Atlantia le gestionnaire du viaduc de Gênes qui a engrangé des milliards est très présent en France.
    Il gère la SANEF et notamment l’aéroport de Nice-Côte d’Azur.
    De quoi se faire du souci sur le sérieux de ce groupe.

  23. Xavier NEBOUT

    @ Exilé
    Dans la Grèce antique dite mère de la démocratie, on lui aurait coupé la tête depuis longtemps.
    C’était en effet le respect des promesses électorales ou la mort.

  24. @ Tipaza
    « On attend avec gourmandise de quelle façon il va se différencier de son successeur, qui suit pourtant la ligne social-démocrate que « lui Président » avait initialisée avec ledit Macron. »
    C’est ce que je pense aussi.
    Macron réalise ce que Hollande n’osait pas faire : se fâcher avec les syndicats de cheminots, se faire engueuler par les retraités, bref tenter des réformettes s’inscrivant toutes dans l’idiosyncrasie de la « social-démocratie ».
    Rappelons que Gerhard Schröder, chancelier SPD au début des années 2000, est allé encore plus loin que Macron dans le serrage de kiki mais il ne faut pas désespérer il lui reste encore 45 mois pour y parvenir !!

  25. L’hypothétique candidature de François Hollande pour 2022 est un non-sujet et le présent billet une vague bulle spéculative. Qui pourrait en effet croire, une seule seconde, en la réélection de François Hollande (dernière adresse connue : rue du Cirque…🤡) à la présidence de la République ? 😂
    Hollande est mythomane. Julie Gayet divague par passion. Hollande a été un président honteux (comportement et compétence…), élu en 2012 par défaut car la France ne voulait plus du prédécesseur, à commencer par Philippe Bilger en personne, qui a voté pour la compétence nouvelle supposée pour ne surtout pas revivre un quinquennat calvaire où la justice n’avait pas été la seule à avoir été malmenée.
    Le fait que le livre de François Hollande soit un best-seller n’augure en rien du succès électoral aspiré. La mythomanie génère la cécité et tue la lucidité. Laissons le spécimen déambuler à sa guise.
    J’ai acheté il y a trois jours le livre de Hollande alors que je m’étais promis de n’en rien faire il y a plusieurs semaines quand il est sorti, tant je devinais un contenu éreintant à force d’autosatisfaction, d’auto-promotion de ce qui n’a été que néant. Je suis tombé tardivement dans le piège de la curiosité en retenant les vertus historiques du témoignage, sans illusions sur le caractère frelaté.
    Hollande revendiquait d’être de gauche : cela a généré une incompatibilité entre posture—« mon ennemi, c’est la finance »—et prétentions : relancer l’entrepreneuriat pour créer des emplois. Il a fallu trente ans de fréquentation de la gauche bourgeoise à Fabrice Luchini pour finir par avouer : « J’adorerais être de gauche, mais je trouve que c’est une vertu tellement élevée que j’y ai renoncé. Le génie moral, le génie de l’entraide, c’est trop de boulot ». Hollande a donné dans la même partition🎼.
    La France n’a eu—depuis Mitterrand inclus—que des médiocres à la tête de l’Etat. Dans l’intervalle, le pays s’est appauvri, endetté et son tissu industriel laminé. Une horrible gestion a abouti à ce qu’on en soit maintenant réduit à racler les fonds de tiroir. La disparition de la taxe d’habitation proposée par le dernier fléau en vigueur—pure propagande électorale racoleuse—ne dépareille pas dans la galerie de portraits.
    Le billet de Philippe Bilger aurait pu s’intituler : « On ne ressert pas deux fois un plat avarié ». Même si l’électeur français a mauvaise mémoire, l’arrière-goût saumâtre en bouche conserve la dent dure.
    Un livre brûlot s’intitulait : « Un président ne devrait pas dire ça… ». On pourrait ajouter : qui parle mal à propos, pense faux et aspire de travers. Des présidences douloureuses ont été enterrées. Préservons les cadavres encore tièdes. Inutile d’aller jouer aux Dracula pour prétendre laisser une nouvelle trace dans l’histoire…
    Sarkozy s’y était essayé. Giscard aussi, après le cuisant échec de 1981…

  26. Mary Preud'homme

    @ Xavier NEBOUT | 16 août 2018 à 10:15
    Bien vu. De l’excellent Xavier Nebout, ce qui mérite d’autant plus d’être souligné que c’est la première fois (en dix ans de fréquentation de ce blog) que je me retrouve synchro avec lui.

  27. Comme le dit Mano, il suffisait de voir Hollande tourner le dos à Sarkozy sur le perron de l’Elysée pour comprendre que cet homme était petit et mesquin. Bien plus que Sarkozy qui a su montrer une certaine élégance dans la défaite.
    Il suffisait aussi de voir Mme Trierweiler poursuivre Ségolène Royal de sa vindicte pour comprendre la médiocrité de son compagnon. Ne dit-on pas « qui se ressemble s’assemble » ? Son inélégance lors de sa séparation par tweet était tout autant révélatrice d’un esprit mesquin.
    Et, bien avant toutes ces lamentables péripéties, ne suffisait-il pas d’entendre ses blagounettes à deux balles ?
    Hollande n’avait jamais rien fait de concret de sa vie politique. Qui a pu imaginer qu’il pourrait faire un président convenable ?
    Bref, Hollande continue de faire du Hollande. Et c’est toujours aussi laid à regarder.

  28. Bonjour,
    « François Hollande se laisse doucement bercer par l’encens tardif et rétrospectif que d’aucuns déversent sur lui. L’amour de Julie Gayet fait dire à celle-ci que beaucoup de gens « attendent son retour ». Elle sans doute, mais qui d’autre ? »
    François Hollande, le Retour ? Oui, cela peut prêter à sourire quand on sait que ce dernier n’a même pas osé se représenter devant les électeurs à la dernière élection présidentielle de peur de connaître l’humiliation de la défaite que laissait supposer sa cote de popularité particulièrement mauvaise. D’autant que la victoire semblait destinée au candidat de LR.
    Et puis il y a eu le Penelopegate qui a complètement brouillé les cartes, le débat de l’entre-deux-tours où MLP a été pitoyable.
    Avec le recul on se dit que finalement, s’il avait posé sa candidature, la victoire était à sa portée. François Mitterrand et Jacques Chirac ont bien été réélus alors que, quelques mois avant les élections, leur cote de popularité était très basse.
    Et puis quelle personnalité est capable de ramener la gauche au pouvoir en 2022 ?
    Certainement pas Olivier Faure premier secrétaire du PS qui, jusqu’à présent, ne s’est pas vraiment révélé par son talent de leader de parti.
    Pas d’avantage Pierre Laurent, le secrétaire général du PCF, parti fossile qui a vu l’essentiel de ses troupes rejoindre le FN (RN).
    Les écolos ont totalement disparu du paysage politique et rien ne permet d’affirmer qu’ils reviendront un jour, enfin sous la formule « Duflot ».
    La France Insoumise dispose bien d’un leader charismatique en la personne de J-L Mélenchon, mais son dogmatisme et son programme utopiste lui laissent peu de chance de figurer un jour au second tour d’une élection présidentielle.
    Il restait bien Manuel Valls, mais ce dernier lorgne désormais sur la mairie de Barcelone. Pour lui la France, le PS c’est de l’histoire ancienne. Il a même quitté sa femme pour une autre, c’est dire s’il est bien décidé à changer de vie.
    Alors qui est-ce qui reste de vraiment crédible pour affronter les autres partis en 2022 ? Ben François Hollande qui a l’expérience de la fonction, le vécu politique et qui se défend plutôt bien dans les débats.
    A noter qu’à LR, l’harmonie entre la direction du parti et la branche Juppé-Pécresse est loin d‘être au beau fixe. Les « bullshits » volent bas.
    Alors qui sait, si EM n’est pas en mesure de présenter un bilan satisfaisant en mai 2022, peut-être verra-t-on un remake du duel Hollande-Sarkozy de 2012 ? Ce dernier a encore de nombreux partisans dans les rangs de LR.
    Après tout, quand la relève n’est pas à la hauteur des espérances des électeurs, faire du neuf avec du vieux peut être une solution.
    Bon je rigole ! Encore que…

  29. Je vous vois tous goguenards ou indignés devant le comportement de Hollande préparant son retour.
    Et si ce « brave homme » s’était souvenu par un retour à ses origines hollandaises supposées, d’un des princes qui ont gouverné les Pays-Bas, je veux parler de Guillaume de Nassau, prince d’Orange, comte de Nassau, dont la devise était :
    « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer »
    C’est exactement l’attitude actuelle de Hollande.
    Le hic dans cette hypothèse, c’est que Guillaume de Nassau était également appelé Guillaume le Taciturne, et je vois mal Hollande devenir Hollande le Taciturne.
    C’en serait fini des blagounettes, et il perdrait l’amour de Julie Gayet qui a déclaré qu’en privé il était amusant.
    Mais bon, il pourrait aussi ajouter à cette devise une autre :
    «Qui veut la fin, veut les moyens, et donc se changer soi-même pour changer le monde, »
    Hum, un ex-président doit-il dire ça ?

  30. Je me fiche totalement de Hollande au niveau politique mais ce qui m’intéresse c’est qu’il est la caricature du pouvoir qui attire les femmes.
    C’est un vrai sujet sociologique.
    Quand on voit les belles femmes que ce berlingot s’est tapé, on ne peut être que stupéfait devant la vénalité ou la c**nerie, c’est selon, féminines.
    Même Einstein n’avait pas résolu le mystère de la femme parce qu’il avait été un mauvais mari et un mauvais père.
    Comme quoi être un génie ne veut pas dire être un génie dans tous les domaines.
    Un c’est déjà beaucoup trop pour la médiocrité moyenne de l’humanité.

  31. Sergio Carioca

    « Je suis persuadé que l’Elysée est plus qu’exaspéré par CE QUI se passe »
    Ah bravo ! Vous ne cédez pas à la mode épidémique (redondance pléonastique certes) du « ce qu’il ». Qui est correct au sens strict, mais sonne si mal.

  32. Claude Luçon

    Dans le débat sur les leaders possibles pour 2022 il serait peut-être bon de garder un oeil sur Edouard Philippe.
    Ses origines et son parcours personnel sont intéressants, il boxe mais aussi, clairement, il sait naviguer et garder son cap.
    Il ne trahit pas comme Macron, il louvoie !
    Barre à bâbord, barre à tribord, barre au centre en ce moment.
    Second aujourd’hui, Pacha demain ?
    La discrétion et l’apparente soumission avaient presque réussi à Fillon, E. Philippe en a peut-être tiré quelques conclusions utiles ?
    « C dans l’air » traitait aussi du succès du bouquin de F. Hollande aujourd’hui, mais un peu comme un livre d’histoire plus qu’un manifeste pour un retour politique.

  33. Marc GHINSBERG

    « Il n’empêche que maintenant il est un trublion pervers jouant petit bras obsédé par les bâtons amers et narcissiques qu’il met dans les roues présidentielles. »
    En deux lignes, Philippe Bilger nous donne un aperçu de son talent, de son sens de la nuance, de son goût pour la litote, de sa délicatesse dans l’expression, de sa finesse dans l’analyse, de la subtilité de son propos, de l’élégance de son style, de sa capacité d’empathie, de sa bienveillance naturelle. On reconnaît l’admirateur, l’amateur éclairé de Proust. On découvre qu’il existe « des bâtons amers et narcissiques », même Céline n’aurait pas osé.
    Ainsi quand Jupiter est à Brégançon, François Hollande serait interdit de Côte d’Azur. Ainsi quand Emmanuel Macron ignore ostensiblement celui qu’il a conseillé, celui qui l’a fait ministre, François Hollande devrait se cacher. Ainsi quand celui qui se présentait comme ni de droite, ni de gauche mène une politique pour les riches, François Hollande n’aurait pas le droit de parler. Curieuse conception de la démocratie que la vôtre cher Philippe. Celui qui a raison selon vous a droit à la parole, François Hollande n’aurait que le droit de se taire. Je vous ai connu plus soucieux du respect de la liberté d’expression.
    François Hollande n’est pas politiquement mort. La preuve, vous essayez de l’abattre. Continuez ainsi, vos outrances vont finir par rendre désirable son retour.

  34. Bonsoir… et merci pour le plaisir que j’ai eu à lire votre analyse que j’avoue partager en tous points ! Il est rare qu’un personnage public exprime de manière aussi lucide et sans concession un tel portrait, pourtant fort juste, des manoeuvres de monsieur Hollande. Celui-ci use pourtant les mêmes ficelles depuis bien longtemps. Depuis très longtemps.
    Vous dites très exactement ce qui l’anime actuellement et comment il s’emploie, aidé de quelques soutiens bien rodés à cette méthode, à la fabrique d’une mythologie : la sienne et uniquement cela. Son bilan deviendra ou doit devenir ce qu’il voudra que l’on en retienne. Dénégation. Fabrication pure et simple d’un mythe. Et cette méthode est soutenue par des bataillons de corps intermédiaires qui communient dans ce même mouvement ayant eux-mêmes très souvent quelques intérêts personnels à protéger, sous couvert de grands principes de gauche.
    F. Hollande s’est retiré car, tout de même un peu conscient du bilan terne et poussif de son quinquennat, il savait qu’il serait battu. Il a beaucoup plus craint le candidat Fillon du reste que le candidat Sarkozy et a bien attendu le résultat des primaires de droite avant de se déclarer non partant.
    Mais c’était avant l’affaire Fillon ! Celle-ci est venue à point nommé pour éloigner ce candidat, qui non seulement l’inquiétait comme candidat mais également comme éventuel Président. En effet, avec son élection, tout l’édifice visible et invisible autour de FH et de la gauche de pouvoir se serait écroulé tres vite. Enfin, c’était à craindre compte tenu de l’animosité très importante entre les deux hommes comme entre M. Hollande et M. Sarkozy. A tort ou à raison, je ne cherche pas à savoir. Mais en tout cas, que Fillon vacille permettait à F. Hollande d’espérer un peu de marge de manœuvre avec Macron car qui d’autre que Macron pouvait accéder dans ces conditions au poste suprême ?
    Macron donc, que Hollande ne détestait pas du tout alors puisqu’il détestait la droite incarnée par Fillon. Souvenons-nous de la passation de pouvoir chaleureuse. Mais voilà que M. Macron disant vouloir s’attaquer au vieux monde visait précisément la manière dont Hollande et les siens avaient tenu le pays au cours du mandat précédent. Eh oui. Macron a certes poussé dans ce gouvernement mais il n’avait pas les mêmes codes. Ainsi, comme vous l’analysez avec précision, si juste, et si salutaire, cela ne plaît pas du tout à M. Hollande et quelques militants politiques et syndiqués.
    N’ayant strictement rien d’autre à faire puisque ne sachant rien faire d’autre dans la vie ordinaire, M. Hollande a tout le loisir de construire une légende pour miner le terrain de son successeur et ceci non pas au motif de l’intérêt général mais de sa petite personne comme il l’a toujours fait. Et si encore il était bon lorsqu’il obtient le pouvoir par cette méthode de basse politique politicienne mais non… il accède au pouvoir et recase ses soutiens, c’est tout. Ses convictions ne les cherchez pas sauf le cynisme et l’étroitesse.
    J’imagine que Macron doit être exaspéré de la manipulation dont il se sent être indirectement l’objet. Car si l’élection de M. Macron peut faire l’objet d’un débat sur un plan de la tactique électorale (face à Marine Le Pen, tout candidat a ses chances d’être élu), il est certain que M. Hollande n’aurait jamais être choisi (élu) autrement que par le soutien des médias et l’orchestration qui va avec. Or, il n’est pas un bon acteur politique. Tout juste un commentateur. Mais personne ne doit le dire dès lors que la gauche prend le pouvoir. Sous peine de descente aux enfers sûrement… ou purgatoire au moins.
    Quand je me souviens des ministres de son gouvernement, eh bien j’aime mieux l’équipe actuelle même imparfaite. JM Blanquer me rassure vivement par exemple mais qui peut prétendre à la perfection ? Personne.
    Je souhaite donc, pour ma part, que vous parveniez à résister aux pressions auxquelles vous allez être exposé si vous maintenez cette tendance « juste » car les moyens de vous faire changer d’avis seront copieusement déployés… si besoin ! En tout cas, pour l’heure, merci pour votre analyse !

  35. @ Wil
    « Quand on voit les belles femmes que ce berlingot s’est tapé… »
    Très drôle ! Je me pose aussi cette question à laquelle s’ajoute, mais pourquoi les hommes de pouvoir croient nécessaire à leur panoplie une femme très jolie ?
    A mon avis c’est juste une question d’équilibre, d’ailleurs Fernandel, grand philosophe et chansonnier du siècle dernier, a chanté quelque chose dans le genre : un gros avec une maigre, une laide avec un beau, blablabla…
    Je n’ai jamais compris l’amour, il est parfois aveugle et sourd…
    Le pouvoir hypnotise d’accord, mais un petit gros même avec du pouvoir, non ça ne peut être que le véritable amour, celui avec un grand A, comme Atchoum !!

  36. Patrice Charoulet

    L’AMOUR DE JULIE GAYET POUR M. HOLLANDE
    J’ai dit ici que vos intéressantes réflexions sur MM. Hollande et Macron me laissaient « muet ».
    J’ai lu tous les merveilleux avis de vos commentateurs, très variés. Tout a été dit. Je suis toujours aussi muet et sans aucune inspiration. Il y a des jours comme ça.
    Ne me retient qu’un sujet minuscule, fort loin des grands problèmes de fond que vous et vos commentateurs évoquez : l’amour qu’aurait cette dame pour ce monsieur.
    Votre conjecture est pleine de bienveillance. Mais qu’en savons-nous ?
    On peut déjà s’interroger sur l’amour que peuvent avoir des dames pour un grand PDG, un ministre, un député… Mme Trump aime-t-elle M. Trump ? La dame qui aimait Hitler l’aimait-elle vraiment ? Ces choses-là sont-elles croyables ?
    Moi qui suis d’un naturel circonspect, sceptique, j’ai du mal à imaginer qu’une seule femme puisse être amoureuse de l’homme Hollande. Même le pire laideron.
    Amoureuse d’un chef de l’Etat, en Corée du Nord, aux Etats-Unis ou en France ? Mille fois oui, hélas.

  37. Marc GHINSBERG

    @ Patrice Charoulet
    « Moi qui suis d’un naturel circonspect, sceptique, j’ai du mal à imaginer qu’une seule femme puisse être amoureuse de l’homme Hollande. »
    Eh bien cher Patrice, vous venez de révéler que vous avez un point commun avec l’homme Hollande !

  38. Patrice Charoulet

    RACISME ET INDUCTION
    Jules Lachelier, reçu premier à l’agrégation, fut président du jury de l’agrégation de philosophie de 1900 à 1910. C’est un très grand philosophe.
    Sa thèse présentée en 1871 s’intitule « Du fondement de l’induction ». On peut la lire gratuitement sur Gallica. Bonne lecture ! Lecture estivale qui peut être préférée à quelques livres à gros tirages.
    On connaît la première phrase de « La Recherche ». Voici la première phrase de la thèse de Lachelier :
    « L’induction est l’opération par laquelle nous passons de la connaissance des faits à celle des lois qui les régissent. »
    Ma thèse (!) est que le racisme est une induction bâclée, expéditive, boiteuse, bancale et injuste. Que la victime de ce racisme soit un Blanc, un Noir ou un Juif… C’est aussi, parfois, hélas, une induction qui tue.

  39. Le « quotidien du soir » compare M. Hollande à la mouche du coche, ce qui se traduit en anglais par « running around like a headless chicken ». Je pense qu’il bouge pour montrer qu’il est vivant, l’actualité étant faible, et comme il serait un bon client des journalistes, cela occupe le temps.
    M. Hollande souhaiterait aller au Congrès du PS mais le laissera-t-on venir ? Je pense qu’ils ont plutôt une très forte envie de l’oublier…
    Sinon il est fort amusant de constater qu’une analyse du comportement de M. Hollande dérive chez certains commentateurs sur les femmes des présidents.

  40. @ duvent | 17 août 2018 à 00:48
    « Le pouvoir hypnotise d’accord, mais un petit gros même avec du pouvoir, non ça ne peut être que le véritable amour, celui avec un grand A, comme Atchoum !! »
    Remarque frappée au coin du bon sens du mouchoir, sans aucun doute.
    D’abord il faut reconnaître que le « berlingot » ne fait pas non plus dans le frais ni l’immaculé, Ségo en bout de course, VT pour les vieux de retour qui avait tout de même les gommes bien usées, et JG qui n’est pas non plus une Lamborghini qui sort des chaînes de montage avec un compteur kilométrique vierge.
    Je me permets ce parallèle – c’est un peu mécanique, quoique… – justement car je pense que des deux côtés chacun doit y trouver son compte, cela ne va pas bien loin, mais le modèle est quand même dépassé, ceci dit avec moins de cynisme qu’ils ne peuvent en avoir dans des relations que seuls eux connaissent.
    Sans-dents pour lui, humour irrésistible pour elle, l’amalgame parfait au travers d’une vitre sans tain d’une alcôve de bourgeois bon teint ; il aime les gens paraît-il, il n’aime que lui le petit notable de Corrèze élu par hasard ; Don Quichotte de la France dans sa tête il a quand même les bras trop courts et de petites jambes, pas facile pour attraper et courir après l’avenir, et puis obstrué par des costumes étriqués qui devaient l’empêcher de lui faire monter l’esprit jusqu’au cerveau, Davet et Lhomme l’ont bien compris.

  41. @ Giuseppe | 16 août 2018 à 14:57
    En 2014, j’échangeais ceci (ci-dessous) avec Frank Thomas sur son blog. (Il nous a quittés, c’est en ne voyant plus ici ses commentaires de très bon niveau que j’ai été conduit à apprendre qu’il avait quitté ce monde qu’il dénonçait aussi.)
    ► »Je n’ai jamais eu de doute sur la stature (carrure) de ce politique. J’aurais pu me tromper, mais les faits sont ténus. Certes le quinquennat n’est pas terminé, mais qui peut désormais croire que Normal Ier ait reçu dans son berceau un seul échantillon de ce qu’est la hauteur de vue et donc de pensée ?
    Je veux parler de celle qui s’approchant d’une forme de génie permet d’accéder à la compréhension des complexités de notre monde, pour les négocier dans l’intérêt général de la France en premier lieu.
    Cet homme sans aucune pointe de génie sur lui, va donc nous conduire vers un destin que l’on devine déjà. Après une première saignée fiscale, la seconde qu’on nous cache encore semble pourtant se rapprocher à grands pas. Mais ce n’est que le début de la catastrophe annoncée, car le temps perdu ne se rattrape jamais.
    Ni prince, ni général, encore moins un chef (de guerre n’en parlons pas, car c’est à désespérer de la France et de l’Europe…) à qui l’on fait confiance, tant les actes forts nécessaires au bien commun sont malheureusement absents, faute d’audace, de courage et de grandeur d’esprit. Alors que la conscience collective est malmenée, pour ne pas dire violentée, comment admettre que ce petit chef tolère encore que des minorités dont syndicalistes continuent à pousser un troupeau léthargique vers le ravin  ? (Vers le blog de FM THOMAS le 16 04 2014). » ♦
    P.S. Question hors sujet pour l’instant, mais d’actualité : doit-on s’inquiéter aussi de l’état des nombreux barrages hydrauliques en France, dont certains maintenant privatisés ?
    http://lvsl.fr/scandale-de-la-privatisation-des-barrages-une-retenue-sur-le-bon-sens

  42. @ Giuseppe 17 août 2018 à 14:46
    « …je pense que des deux côtés chacun doit y trouver son compte »
    « Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d’être à la fois triomphantes, trompées et sacrifiées. A leurs hommes cruels, violents ou tyranniques, elles font croire qu’ils sont beaux, charmeurs, tout-puissants. Car la sexualité est l’un des ressorts du pouvoir absolu, et ils ont besoin d’enrôler les femmes dans leur entreprise de domination. Elles dirigent parfois dans l’ombre, sous l’égide de leur Pygmalion qu’elles accompagnent jusque dans la mort. »
    Diane Ducret, écrivain.e. le dit mieux que je ne l’aurais fait 😉

  43. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 17 août 2018 à 14:46
    Votre photo lève le mystère du futur de François Hollande !
    Copiant Valls en route pour Barcelone, FH se prépare à partir pour le Kremlin.
    Nos socialistes sont en train de faire revivre l’Internationale ouvrière.
    Moscovici semble avoir refusé d’être la tête de liste des Grecs pour les Européennes ?
    Mélenchon se cherche un parti stable et solide, le sien, il l’a dit, ne serait qu’un nuage, il faut lui suggérer Cuba.
    Alors Pépère chez les Russes, pourquoi pas !

  44. @ duvent
    « Je me pose aussi cette question à laquelle s’ajoute, mais pourquoi les hommes de pouvoir croient nécessaire à leur panoplie une femme très jolie ? »
    Pourquoi, vous êtes masochiste?
    Tant qu’à se taper une femme, autant qu’elle soit jolie vu le prix que ça coûte. Et je ne parle pas seulement d’argent mais aussi de santé mentale. 😉

  45. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 17 août 2018 à 11:08
    C’est-à-dire qu’avant de condamner ce que vous appelez le « racisme », il conviendrait que vous nous expliquiez ce que vous entendez par là. Point n’est besoin d’aller chercher d’obscurs philosophes pour cela, ni de nous expliquer ce qu’est l’induction.
    Il ne vous a pas échappé que si vous prenez dix personnes au hasard, elles auront dix définitions différentes de ce concept qui semble vous obséder. Et qui semble tenir lieu à la fois d’intelligence, de morale et de doctrine à beaucoup de gens. Comme s’il n’y avait pas des choses plus importantes en ce moment.
    ______
    Charles | 17 août 2018 à 11:29
    « La mouche du coche, ce qui se traduit en anglais par ‘running around like a headless chicken’. »
    Ah non, pas du tout. Une mouche du coche peut runner around comme un headless chicken, et elle le fait souvent, en effet, mais cette expression ne traduit nullement les motivations et les actes de la mouche du coche.
    Celui qui court partout comme un poulet décapité se contente de faire n’importe quoi, de réagir de façon réflexe, d’agir de façon irrationnelle et désordonnée, mais il n’a pas pour but de dire au cocher comment il doit négocier ses virages.
    D’ailleurs, cela tombe sous le sens : une mouche du coche a nécessairement une grande gueule. C’est indispensable à l’accomplissement de sa fonction. Comment voulez-vous qu’un poulet décapité se mesure à votre insecte ?
    ________
    @ Giuseppe | 17 août 2018 à 14:46
    « Et personne pour lui dire que nous sommes au plus fort de la canicule. »
    Vous avez bien compris que votre photo de Hollande en fourrure est une vieille image, prise lors d’un voyage officiel au Kazakhstan, je crois, où il lui fut offert ce vêtement local traditionnel ?
    On ne peut pas, à la fois, se payer la fiole de Hollande lorsqu’il est en polo et en short à la plage (il faudrait qu’il se mette en costume-cravate, en pareille circonstance, à l’instar bien sûr de tous les Français ?), et faire de la fake news en prétendant qu’il met des manteaux de fourrure ridicules en plein été. Je serais curieux de savoir où, et sous quelle forme vous avez trouvé ce machin diffamatoire.
    _______
    @ Marc GHINSBERG | 17 août 2018 à 00:35
    « En deux lignes, Philippe Bilger nous donne un aperçu de son talent, de son sens de la nuance, de son goût pour la litote, de sa délicatesse dans l’expression, de sa finesse dans l’analyse, de la subtilité de son propos, de l’élégance de son style, de sa capacité d’empathie, de sa bienveillance naturelle. On reconnaît l’admirateur, l’amateur éclairé de Proust. On découvre qu’il existe ‘des bâtons amers et narcissiques’, même Céline n’aurait pas osé. »
    Eh bien ! mettre des bâtons amers et narcissiques dans les roues, c’est fort bien torché, il me semble. Vous ne trouvez pas ? Vous n’aimez pas le beau style ?
    Quant à « l’empathie et la bienveillance naturelle », voilà bien une sécrétion de notre époque bisounoursique. Le fascisme mou qui nous entoure permet à quiconque de reprendre n’importe qui, en toute circonstance, parce qu’il ne serait pas assez gentil. Pas assez « empathique » (un mot savant, c’est mieux).
    J’aimerais bien savoir en quel honneur il serait interdit de tailler un costard à un ancien président de la République. En quoi ce serait contraire à la morale, à la bienséance, aux « valeurs républicaines » — peut-être même à « l’anti-racisme », qui sait ?
    Voilà des gens qui ont un pouvoir considérable sur nos vies, qui ont la capacité de détruire en profondeur nos libertés, notre prospérité, notre culture, voilà des gens qui ne se privent pas de le faire, et il faudrait, en plus, être « empathique » et « bienveillant » avec eux ? Mais vous avez trouvé ça où ? Dans le manuel du parfait petit komsomol ? Dans Mein Kampf ?
    L’humeur populaire, en ce moment, elle serait plutôt dans cette tonalité-là
    Alors voyez, je serais vous, je serais plutôt reconnaissant à Philippe Bilger de son style « célinien »

  46. @ Wil
    Vous avez raison… J’aurais dû développer, et dire que plus elles sont jolies et plus les inconvénients que vous citez prennent de l’ampleur.
    Moi si j’étais un homme de pouvoir, dégarni, vieux, élégant et plein d’humour je m’acoquinerais avec une vieille acariâtre, moche et dégarnie MAIS, car il faut un mais, je voudrais qu’elle soit excellente musicienne pour me faire oublier l’ensemble…
    Qu’en pensez-vous Giuseppe ?

  47. @ Wil | 17 août 2018 à 16:43
    « Tant qu’à se taper une femme, autant qu’elle soit jolie vu le prix que ça coûte. Et je ne parle pas seulement d’argent mais aussi de santé mentale. 😉 »
    Serait-ce une allusion au milliardaire septuagénaire Donald Trump et à sa santé mentale ? Bigre ! La très belle Melania a beaucoup de courage de supporter son mari.

  48. @ Patrice Charoulet | 16 août 2018 à 16:07
    Quand même ! Ça vaut le coup de chercher !
    Mon image
    « Il doit coûter assez cher ; je ne pourrais plus l’acheter aujourd’hui. Est-il sur Amazon ou la FNAC ? Je ne vérifie pas.
    Mais non, mais non,
    https://www.livre-rare-book.com/search/current.seam?author=lalande&title=vocabulaire+philosophie&description=&ISBN=&l=fr&actionMethod=search%2Fcurrent.xhtml%3AsearchEngine.initSearch
    https://www.etudes-litteraires.com/vocabulaire-analyse-litteraire.php
    J »ai recherché « introspection » pour l’exemple.
    Voici de la lecture :
    https://www.etudes-litteraires.com/recherche.php?cx=partner-pub-0768452422149094%3A9155870728&cof=FORID%3A10&ie=UTF-8&q=introspection&sa=Rechercher&siteurl=www.etudes-litteraires.com%2Ffigures-de-style%2F&ref=www.etudes-litteraires.com%2Fvocabulaire-analyse-litteraire.php&ss=6951j5624751j13
    J’ai bien compris que vous aviez tout sous la main.
    Est-ce qu’Internet peut vous être utile en votre domaine et spécialisation ?
    J’en demeure convaincu.

  49. Patrice Charoulet

    Je suis prié de dire ce que j’entends par le mot « racisme ». N’étant ni une autorité, ni un auteur, ni une référence, je ne puis qu’inviter à lire des livres sur ce sujet.
    Si l’on n’a pas le temps, on peut lire l’article d’Albert Memmi, dans l’Encyclopaedia Universalis.
    On peut ouvrir aussi le Dictionnaire d’éthique et de philosophe morale, de Monique Canto-Sperber, PUF, 1720 p. On y lira avec profit l’article « Racisme » de Dominique Schnapper, pp.1247-1252. Cette dame, à la bibliographie impressionnante (vous la trouverez sur Wikipédia) est la fille de Raymond Aron.
    Depuis février 2016, elle est présidente du conseil scientifique de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA).
    En décembre 2017, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer la désigne pour devenir la présidente du futur Conseil des sages de la laïcité.
    Cette double lecture vous donnera, je l’espère, les éclaircissements que vous souhaitez sur une notion qui mérite que l’on y songe un peu et sur un comportement, ce me semble, qui n’est pas des plus recommandables.
    Mes pauvres lumières (que vous avez la bonté de souhaiter) seraient d’un bien maigre secours, à côté de celles que je soumets à votre examen.

  50. @ Robert Marchenoir | 17 août 2018 à 17:47
    Bob – je me permets -, c’était de l’humour ! Bon je m’y suis essayé… Je sais bien que cette photo, qui avait fait le tour des réseaux sociaux, avait été prise lors d’une visite au Kazakhstan.
    J’aurais pu faire la même en hiver avec sa sortie du fort de Brégançon en tenue de plagiste si on avait été en hiver.
    Pour souligner combien les blagounettes de FH sont bien pourries, et que sa Julie le bade partout pour son humour.
    Bob, de l’humour ! Bon je dois être aussi mauvais que Pépère, ventrebleu !

  51. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 18 août 2018 à 08:15
    Vous êtes vraiment d’une hypocrisie dégueulasse. Vous avez passé des mois, ici, à m’accuser d’être raciste, je vous demande pour la énième fois ce que vous entendez par là, et au lieu d’assumer vos opinions, et, par conséquent, vos accusations comme un homme, vous tortillez onctueusement du popotin en me donnant les références d’un dictionnaire.
    Comme si j’étais incapable, et les lecteurs de ce blog avec moi, de trouver des centaines d’ouvrages et d’articles écrits par des bonshommes plus éminents les uns que les autres, et traitant du « racisme ».
    Et vous n’oubliez pas de finir par votre petit coup de pied de l’âne en douce, selon lequel « ce comportement, ce me semble, n’est pas des plus recommandables. »
    Donc j’accuse, j’accuse, j’accuse, mais je ne dis jamais de quoi, et quand on me demande j’accuse encore, mais toujours sans rien dire. Cela s’appelle de la calomnie et de la diffamation, et vous êtes un petit, un très petit monsieur.
    Vous employez délibérément à mon encontre l’accusation dont vous savez qu’elle est la plus infamante qui soit dans notre société de pleutres, parce qu’elle ne veut rien dire mais qu’elle peut vous valoir la mort sociale comme la persécution judiciaire, quand ce n’est pas le meurtre pur et simple, et lorsque je vous demande des explications, vous vous liquéfiez une fois de plus derrière votre bibliothèque.
    J’avais dénoncé ici votre lâcheté, il y a quelque temps, suite à vos répugnantes tentatives de harcèlement et de manipulation. Vous avez fort imprudemment pris les lecteurs de ce blog à témoin, afin de vous faire décerner un certificat de bonne vie et mœurs. Eh bien, tout le monde sait à quoi s’en tenir maintenant.
    Sans surprise, vous tenez à nous faire savoir, alors que personne ne vous a demandé si votre grand’mère faisait du vélo : « Je n’ai jamais eu une seule amende de ma vie, même pour une infraction routière. Je ne suis jamais ivre. Je n’ai jamais insulté un fonctionnaire de police. Je ne participe à aucune manifestation. Je respecte toutes les lois que je connais. »
    Il y a une loi que visiblement vous ignorez : c’est celle de l’honneur.

  52. Ainsi M. Hollande a fait une séance de dédicace à quelques kilomètres du fort de Brégançon où se prélasse la famille Macron. Dont acte, ce n’est qu’une coïncidence puisque la très bourgeoise ville de Mougins est sur la Côte d’Azur. M. Hollande se rendait régulièrement chez ses parents pour manger des fraises gariguettes et de la viande qui ne provient pas d’un supermarché. Accessoirement il gère ses petites affaires immobilières qui lui assurent des revenus sans avoir à payer d’impôts démesurés, colossale finesse de l’éléphant dans un magasin de porcelaine.

  53. @ Robert Marchenoir | 17 août 2018 à 17:47
    Bob – je me permets -, j’en remets une couche ; il suffit d’écouter Michel Sapin vanter l’action de FH, maintenant il aurait, paraît-il, des velléités de pouvoir.
    Il a un vrai succès de librairie d’estime et de curiosité, mais au fond personne n’ose lui dire qu’il est à contre-temps de ce qui l’entoure aujourd’hui en politique, et son humour irrésistible pour courtisans ne faisant rire que lui.
    Sarkozy n’avait pas franchi les primaires et pourtant il a eu lui aussi du succès en librairie.
    Voilà, cette remarque que j’avais faite sur la photo le moquait et son entourage avec, la vérité est parfois difficile à dire et parfois impossible à entendre et Pèpère se complaît dans une façade qui n’est plus dans l’air du temps et donc de se vêtir d’autres arguments pour être en accord avec ce qu’il est devenu : un citoyen ancien Président déchu sans combattre.
    Rendez-vous à l’estaminet du coin, un demi-brut champagne pour moi et l’addition pour vous, scrogneugneu !

  54. L’éventuel retour aux affaires de François Hollande est tout à fait plausible.
    On devrait cesser de se gausser et d’en rire. Le pire peut se produire.
    La nullité de Macron apparaît de jour en jour, ce dernier ayant tout misé sur la Kommunication qui a des accents staliniens, BFMTV et Challenges ne suffiront pas à le faire réélire.
    Jeune homme brillant, il est rejeté par une France qui veut que rien ne change, que tout continue comme dans le Saint-Tropez de Louis de Funès, depuis la Corrèze au Zimbabwe de nos banlieues il ne passe pas, il est rejeté.
    L’overdose que ressentent les Français devant sa meuf sexagénaire qui tantôt fait du vélo tantôt du scooter de mer, écoeure les électeurs.
    À trop vouloir jouer les Kennedy, il va se brûler les ailes, tel Icare.

  55. C’est assez cocasse de lire Philippe Bilger.
    Moi, dès le discours du Bourget j’ai compris que François Hollande était un humoriste hors pair.
    « Faut-il qu’il lui en arrive de bien sévères pour que dans le cerveau d’un couillon la pensée fasse un tour », c’est de Michel Audiard…

  56. Patrice Charoulet

    Je viens de suggérer à une personne qui me demandait mon avis la lecture de quelques pages, en nombre très limité, avec un luxe de précisions, sur le ton le plus courtois et le plus modeste.
    Cédant à l’emportement, il s’écrie :  « hypocrisie dégueulasse », « très petit monsieur », et, à l’en croire, j’ignorerais « la loi de l’honneur ».
    En répondant à des services par des invectives, il me surprend un peu. Je ne descendrai pas, ni ce jour ni plus tard, aux invectives, quant à moi. Et ne lui rendrai plus de services.

  57. Franchement, j’ai trouvé ce billet hallucinant : comme si F. Hollande n’était pas libre d’agir comme bon lui semble, devait être redevable à Jupiter 1er (c’est plutôt l’inverse qui s’est passé, en fait), voire avait commis un
    véritable crime de lèse-majesté ! Et quoi encore ?
    Je ne crois guère au retour de François Hollande, mais son livre a de l’intérêt, ses dédicaces sont sympathiques et on ne peut plus banales.
    Son quinquennat fut contrasté, assombri par le terrorisme, mais il ne nous a jamais imposé son mépris, son arrogance, ses dépenses somptuaires et ses mises en scène propagandistes permanentes.
    F. Hollande a bien raison sur un point : son successeur est bien le Président des très riches.
    Et aussi de lui-même et de sa petite coterie.

  58. @ Patrice Charoulet
    C’est précisément ce rôle de vierge effarouchée que Robert Marchenoir vous reproche. Il ne vous demande pas d’étaler votre culture livresque (ou vos états d’âme) mais d’expliquer ce qu’est pour VOUS (avec vos mots) le racisme que vous lui reprochez. C’est en effet assez « dégueulasse » après une telle accusation (dont on ne peut nier la gravité) de ne pas lui laisser la possibilité de se défendre en explicitant votre pensée.
    Enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre du moins… je ne connais pas l’entièreté de votre historique commun.

  59. @ Savonarole | 18 août 2018 à 14:41
    « L’éventuel retour aux affaires de François Hollande est tout à fait plausible. On devrait cesser de se gausser et d’en rire. Le pire peut se produire. »
    Croire que François Hollande veut revenir au royaume de l’Elysée, c’est mal le connaître. Il s’en amuse, il nargue et provoque, il adore faire le contraire de ce qu’il dit ou de ce qu’il laisse paraître. De mon point de vue, ne serait-ce pas plutôt sa stratégie d’énerver Macron décidé à lui mener la vie dure juste pour lui faire comprendre qu’il doit changer de comportement et respecter les Français pour ce qu’il sont et pas ce qu’ils ont ? Cet après-midi, j’ai vu Emmanuel Macron faire des bisous aux petits enfants et adolescents. Il était comme ce papa gâteau cajolant les joues des jeunes comme pour les rassurer et se faire pardonner. Aurait-il eu un pincement au coeur après avoir sévèrement sermonné en public cet ado de 14 ans qui pensait que « Manu » était son meilleur copain ? Ne dit-on pas : pour que la jeunesse passe il faut qu’elle se fasse ?

  60. Catherine JACOB

    @ fugace | 18 août 2018 à 01:55
    Ah ça existe encore ?!
    Je me souviens avoir racheté cet ouvrage qui se présente ainsi sur Amazon.fr : « Ce vocabulaire est un succès inégalé depuis sa première édition en fascicules dans le Bulletin de la Société française de philosophie, de 1902 à 1923 puis en volume (18 éditions reliées, 2 éditions en poche). Le but originel de l’auteur était de contribuer à l’unité de la philosophie à travers la définition d’un langage philosophique commun, ce vocabulaire est ainsi devenu un manuel du « bon usage du langage philosophique permettant l’accord des esprits ». » – Broché: EUR 16,00 // 8 d’occasion à partir de EUR 30,00 // 4 neufs à partir de EUR 16,00 – à un ex-étudiant en philosophie recyclé en droit, ce qui lui a bien réussi puisqu’il roule en Ferrari (premier modèle à partir de 226 039 €) et vient de revendre son chalet dans une station de sports d’hiver pour un million d’euros.
    Comme quoi, d’un point de vue strictement macronien, il a fait le bon choix et ce n’était donc pas la philosophie…

  61. @ duvent | 17 août 2018 à 19:36
    Ce blog est formidable !
    Je n’ai pas de chance, j’ai eu un pouvoir certain – tout est une question de référentiel bien entendu – mais par contre je vais chez une coiffeuse régulièrement, cheveux coupés assez courts, j’aime le fonctionnel, et puis quand vous pratiquez le home-trainer 40/45 mn tous les jours et/ou deux heures de piscine par semaine il vaut mieux être à l’aise.
    Bedonnant non plus, diantre ! Aucun critère pour être accompagné par une acariâtre, pour la musicienne vous avez raison, la moindre fausse note était corrigée et pourtant nous avions affaire à un futur premier prix de conservatoire… Depuis je suis un admirateur du Bayan, Bach a dû écrire pour cet instrument en pensant à Glenn Gould… enfin je l’imagine.
    Quand on n’est pas un homme de pouvoir – au sens entendu le plus souvent politique -, dégarni qui plus est, les acariâtres passaient leur chemin… Le sacrifice a ses limites c’est ainsi qu’aucun d’entre nous de ma génération n’a fini président.
    Pourquoi une coiffeuse ? Couper les cheveux chez un homme ne prend que quelques minutes, alors vous êtes pris sans rendez-vous à coup sûr.
    Ayant oublié que la mienne était en congé, je me suis présenté dans un salon au hasard, la jeune coiffeuse m’a pris sur-le-champ sans rendez-vous et tout sourire.

  62. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 18 août 2018 à 19:20
    Le troll prévisible comme du papier à musique. Je céderais à l’emportement, et ce ne serait pas bien. Je ne cède à rien du tout. Je vous applique la correction soigneusement calculée que vous méritez.
    Et maintenant, vous franchissez un pas supplémentaire dans le culot : vous m’auriez rendu des services. Je me demande bien lesquels… N’hésitez pas pas à m’indiquer la page du dictionnaire où ils figurent.
    ______
    @ yoananda | 18 août 2018 à 20:48
    « @ Patrice Charoulet : C’est précisément ce rôle de vierge effarouchée que Robert Marchenoir vous reproche. Il ne vous demande pas d’étaler votre culture livresque (ou vos états d’âme) mais d’expliquer ce qu’est pour VOUS (avec vos mots) le racisme que vous lui reprochez. C’est en effet assez ‘dégueulasse’ après une telle accusation (dont on ne peut nier la gravité) de ne pas lui laisser la possibilité de se défendre en explicitant votre pensée. »
    Bien entendu. Et il le sait fort bien. Mais il fait l’imbécile… et il prend les lecteurs de ce blog pour des imbéciles, par la même occasion. C’est pourquoi je le qualifie de lâche et d’hypocrite, ce qui correspond parfaitement à son comportement.

  63. Ce ne sont ni Hollande ni Macron qui nous gouvernent, ce sont les financiers créanciers du pays qui en réalité décident de tout, même si Macron est leur homme lige plus qu’aucun président ne l’a été avant lui. Entre la dette qui continue à s’accumuler et les emprunts qui arrivent à échéance qu’il faut consolider c’est un milliard d’euros par jour que le Trésor public doit trouver sur les marchés financiers. Le pouvoir est pieds et poings liés. Et ce d’autant plus que ces mêmes financiers détiennent aussi les médias. La seule vraie alternance politique possible sera celle qui arrivera à convaincre de sa capacité à briser ce joug mortel.

  64. @ Sophie
    « Franchement, j’ai trouvé ce billet hallucinant : comme si F. Hollande n’était pas libre d’agir comme bon lui semble, devait être redevable à Jupiter 1er (c’est plutôt l’inverse qui s’est passé, en fait), voire avait commis un
    véritable crime de lèse-majesté ! »
    Tout à fait d’accord, mais ce genre de propos arrive tout le temps, partout, si tu es populaire, tu as tous les droits, impopulaire, aucun.
    C’est la nature humaine – on prend son mouchoir et on se bouche les narines. On défend la justice comme vous, on se défend si on est mis en cause.
    Mais il n’y a pas de quoi s’étonner, les gens sont tout le temps comme ça. Pour eux-mêmes essentiellement, pour ceux qu’ils aiment et pour leur groupe.
    Ils peuvent même reprocher de ne pas être comme ça : mais c’est untel (un gibier à abattre même s’il n’a rien fait de mal, on le piétine) mais c’est untel (au firmament donc il peut tout).
    Vous illustrez, contre ceux qui ne veulent pas m’entendre, que beaucoup tient du combat de la place qu’on occupe, comme on l’avait déjà repéré il y a longtemps :
    « Le combat est le père et le roi de l’univers,
    il a créé les hommes, il a créé les dieux,
    il a fait les uns esclaves, les autres libres. »
    Pour ceux qui croiraient à une religion, il y a la question de la prédestination en prime.

  65. @ Giuseppe
    Je vous admire parce que vous faites tous ces efforts et aussi parce que vous savez remettre en marche une 4L, et gâcher du béton…
    Pour ce qui me concerne je rêvais d’être cantatrice chauve… J’ai d’autres ambitions à présent mais je n’ai pas encore atteint mon nouveau but qui est d’être une acariâtre dégarnie occupant le poste très convoité d’épouse d’homme de pouvoir névrosé… mais puissant.
    Je ne désespère pas, car les progrès scientifiques me font croire que la Bible n’avait pas tort en fixant la date limite à 120 ans !
    Ce qui me désespère davantage c’est l’oubli de l’utilité des Mythes car comme vous le savez, il n’y a pas que la Loi, et la Religion.
    Cependant, dans ce monde où tout est égal, la mémoire ne remonte pas plus loin que la dernière cotation en bourse, et la frayeur qu’elle suscite remplace orgueilleusement la séculaire tradition attachée aux mythes qui éduquaient, enseignaient le monde aux hommes superficiels, légers et inconséquents…
    Mais il y a la musique, 7 notes seulement pour partir ailleurs…

  66. @ Sophie | 18 août 2018 à 19:39
    L’attitude de Pépère a quand même des relents de revanche et de mesquineries, qu’il critique EM je peux le concevoir, qu’il relise le livre de François Mitterrand sur la paille et la poutre.
    Quant à vous bien sûr, crayon à la main et recherches précises sur les sites concernés, je vous invite à noter ce qui a fait que François Hollande n’a même pas osé se représenter.
    https://www.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/sources-brutes/20120122.OBS9488/l-integralite-du-discours-de-francois-hollande-au-bourget.html
    On pourrait rappeler ici les écrits de Davet et Lhomme, s’ils n’étaient pas arrogants pour certains de ses ministres ils étaient pour le moins pas très honorables et sans doute blessants.
    Toujours cette envie sous-jacente de meurtrir qu’il avait dans sa position de Président.
    Aujourd’hui au PS je ne pense pas que son retour soit attendu, certains s’essuient plus élégamment leurs crampons sur son dos comme il a pu le faire, juste retour des choses.
    Son futur de président, il suffit de le croire comme dirait le Palmipède.
    Commentateur invétéré de l’actualité, chez nous on appelle cela une « batouille » on peut imaginer la colère du matador Valls que j’aimais bien mais il n’était pas Luis Miguel Dominguin.
    Ceci dit quand on renonce sans combattre, c’est qu’on se sent, comment dire… comment dire… enfin comme on dit, de la morve au nez ; il aura mieux fait de se moucher plutôt que lancer des piques dont les Français se fichent un peu, lesquels pensant sans doute plus à leur quotidien qu’aux états d’âme d’un bourgeois de Corrèze qui n’a fait qu’endetter son officine ; vivant grassement d’un confort octroyé justement par les électeurs, un grand bourgeois qui gère ses affaires privées avec plus d’acuité qu’il n’a géré les nôtres : je pense aux portiques et au milliard d’euros jetés par les fenêtres, la piscine à 34 000 € est comment dire… comment dire… une goutte d’eau dans son désert de mandature immobile.

  67. Parlons de Ségolène !
    L’ex de, chez elle ce qui m’a le plus marqué est sa capacité à réinventer le monde – sa voiture électrique – alors que les grands constructeurs mondiaux avancent pas à pas avec les compétences et leur outil industriel peaufiné au fil du temps, elle, dans son petit coin faisait sa petite soupe sur son petit feu, d’ailleurs les électeurs l’ont renvoyée dans ses foyers ou plutôt aux antipodes.
    Elle avait décrété avec ses petits bras – je n’ose pas dire le cerveau – et avec le portefeuille de ses contribuables, imaginer la voiture électrique de l’avenir et se lancer dans un fiasco à tombeau ouvert, dans le fond cela ne lui coûtait pas un centime, la partition et l’estimation de son immobilier avec Pépère étaient sans aucun doute approchées de plus près et mieux gérées.
    Nous l’avons échappé belle ! La plus grande gabegie du siècle n’aura pas eu lieu, élue à la tête de l’Etat nous pourrions imaginer la suite avec l’entêtement qui va avec, à La Rochelle les contribuables avaient compris. François Mitterrand ne lui confiait pas les clefs du coffre.
    Reconditionnée écologiste, elle rêvait de la place de Nicolas Hulot, EM mine de rien se méfie comme de la peste de ces dirigeants qui comptent avec les billets des autres, son passage dans la banque lui a appris le contraire, il fallait compter avec l’argent des autres.
    La famille Pépère repue quand même aux entournures, n’a jamais eu à envisager de vivre d’un travail, précaire encore moins, les sans-dents était un sujet de plaisanterie propre à ceux qui n’ont jamais courbé l’échine pour savoir que pour beaucoup la terre était basse.
    Vite des professionnels dans les cabinets et surtout pas des commerciaux en éoliennes, assez de ventilateurs qui brassent à longueur de journée de l’air pour leur propre fraîcheur de vivre.

  68. Autrefois, au mois d’août, les journaux en mal de sujets nous servaient la réapparition du monstre du Loch Ness.
    Aujourd’hui, c’est le retour d’Hercule Fécond ! Avec toutes les supputations extravagantes qui vont avec.
    A propos de médiocrité, saluons le coup de gueule du maire de Saint-Gervais qui s’insurge contre les ‘’incivilités’’ des touristes qui grimpent sur le Mont-Blanc, ordures non ramassées, abus d’occupation des refuges, coups échangés entre cordées, insultes aux guides, non-respect des consignes de sécurité…
    En somme, c’est le règne des gougnafiers, que l’on retrouve d’ailleurs intégralement sur les plages ou sur les pistes de ski : le panneau ‘’interdit de baignade’’ ou ‘’risque d’avalanches’’ est systématiquement ignoré, ce qui provoque des centaines d’accidents mortels et des coûts énormes de tentatives de sauvetage.
    On fait toute une histoire du voyou qui refuse d’obtempérer tué par un policier, mais le skieur qui déclenche une avalanche sur une piste interdite et provoque six morts n’est pas considéré comme un criminel. Déchets résiduels de Mai 68 et du socialisme réunis.

  69. @ Giuseppe 19 août 2018 à 11:46
    « Il aura mieux fait de se moucher plutôt que lancer des piques dont les Français se fichent un peu, lesquels pensant sans doute plus à leur quotidien qu’aux états d’âme d’un bourgeois de Corrèze qui n’a fait qu’endetter son officine »
    Petit remember pour la route Giuseppe ?
    François Hollande a déclaré, en 2012, posséder une maison de 130 m2 (plus 1 500 m2 de terrain) à Mougins (Alpes-Maritimes) d’une valeur, déclarée, de 800 000 euros.
    Selon les experts en immobilier, le prix de l’immobilier à Mougins dans le quartier où se situe la maison de François Hollande, est de 8 989 euros le m²… EN 2013 !
    Une villa de 130 m2 aurait donc dû s’évaluer aux alentours de 1 165 970 euros (sans compter la valeur du terrain !).
    Toujours selon la déclaration officielle de patrimoine du président celui-ci possède en outre deux appartements à Cannes, le premier de 54m2 est déclaré pour une valeur de 230 000 euros (François Hollande déclare posséder 70% de cet appartement où logeait son frère).
    Le deuxième appartement situé à la même adresse que le premier, géré par une SCI, d’une surface de 80 m2. Valeur déclarée : 140 000 euros.
    De ces deux appartements situés à la même adresse, l’un des deux (a priori le deuxième) semble sous-évalué.
    Quant à la SCI la Sapinière c’est une société civile immobilière créée en 1990 par le couple Hollande-Royal afin d’acquérir des biens immobiliers : en l’occurrence un appartement à Boulogne-Billancourt.
    Les comptes d’une SCI n’ont aucune obligation d’être rendus publics, ce qui est avantageux : il n’y a aucun moyen de connaître l’inventaire exact des biens gérés par la SCI la Sapinière.
    François Hollande affirme qu’au moment de la séparation le couple s’est partagé les biens ; à Royal, l’appartement de Boulogne, à Hollande la maison de Mougins.
    Dénomination
    SCI LA SAPINIERE
    SIREN :377 552 955
    SIRET (siege): 37755295500017
    N° de TVA Intracommunautaire
    Activité (Code NAF ou APE) :Location de terrains et d’autres biens immobiliers (6820B)
    Forme juridique : Société civile immobilière
    Date immatriculation RCS : 10-04-1990 (Voir les statuts constitutifs)
    Date de dernière mise à jour : 01-01-2018 (Voir les derniers statuts publiés)
    Tranche d’effectif :0 salarié
    Capital social : 914 694,10 €
    Mandataires gérants : Depuis le 01-01-2000
    MME Marie-Ségolène ROYAL
    Au 05-04-2016
    M. François HOLLANDE
    —————————
    – D’où proviennent les 914 694 euros apportés au capital de la SCI en 1990 par F. Hollande et S. Royal ? Mystère.
    – Pour quelle raison ce capital social n’apparaît-il pas dans leur déclaration de patrimoine respectif ?
    Bonne lecture !
    Adéo Giuseppe 😉

  70. On ne peut pas faire confiance à quelqu’un qui se teignait les cheveux, je pense au capitaine de pédalo, et qui payait un figaro aussi cher, les deux ensemble ne riment pas avec efficacité ; cela me rappelle une scène culte de « Il était une fois dans l’Ouest » quand Henry Fonda tire sur un indicateur qui lui apportait des nouvelles et de préciser que quelqu’un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles n’est pas fiable.
    Pourquoi j’écris cela ? Parce que je suis « entre deux », qu’il fait bon et que je suis dans mon bureau ouvert qui donne directement sur la pelouse, sans ceinture et sans bretelle, en short.
    La politique est l’art de paraître le plus frais possible, les gens y sont sensibles, écoutez les premières interviews de Macron à la suite de son élection, gendre idéal dans son jus, sans teinture ni cravate mal ajustée, juste le coup de peigne souple pour un électorat qui ne supportait plus les régimes yoyos et fonds de teint qui cachent la misère.

  71. @ breizmabro | 19 août 2018 à 20:13
    Il est un peu tard, mais la soirée est douce alors je prends du temps pour répondre, François Hollande n’aimait pas les riches a-t-il dit, lui est un faux pauvre ou un très riche qui s’ignore – bien sûr à chacun son référentiel.
    En l’occurrence Pépère a bien des revenus de rentier, il n’y a rien de pire que les normaux ils cachent toujours leur cassette sous les matelas ils ont trop peur que les sans-dents pillent les banques et que l’Etat fasse faillite.
    Ces grands bourgeois – appelons-les ainsi – détestent les obligations financières, ils adorent les SCI et tout ce qui est pierre, ils n’ont jamais fait confiance aux lingots d’or, le ciment et le sable est leur vraie valeur et la SCI c’est toujours du discret et du feutré comme vous le dites.
    Par contre dans leur milieu on adore les implants de dents – pas de partage avec les sans dents – c’est pour mieux tout dévorer sans doute, et le granit c’est un peu dur, mais un faux pauvre ou un vrai riche normal possède un gros appétit, le régime haricot vert/salade n’a pas duré bien longtemps il a retrouvé le lustre physique de sa villa de Mougins mais par contre là il ne peut rien sous-évaluer, il est devenu bien enrobé Pépère.

  72. La Julie et le François, c’est le théâtre des deux cloches.
    Pour une fois le François s’est trouvé son parfait double féminin.

  73. @duvent | 19 août 2018 à 10:40
    « Je vous admire parce que vous faites tous ces efforts et aussi parce que vous savez remettre en marche une 4L, et gâcher du béton… »
    Allez, après breizmabro j’en profite, je pense que le sujet a été largement débattu, j’espère que notre hôte le pardonnera.
    Rien d’exceptionnel – mais pas que – l’effort physique est un plaisir et derrière existe toujours une raison, mais ceci est une autre histoire.
    Jeunes et peu fortunés, le meilleur moyen d’avoir une mobylette à bas coût était de connaître rapidement le fonctionnement du moteur à 2 et/ou 4 temps quand vous êtes en âge aussi d’acheter une 4L. Nous apprenions vite.
    Gâcher le béton, faire le métier dont on rêve enfant, pour beaucoup c’était pompier, pour moi… bétonnier.
    Je vous livre une anecdote – Claude Luçon est bien meilleur conteur que moi. A cause d’une angine je loupe un partiel, l’ingénieur de recherche qui dispensait les cours me convoque dans son laboratoire et me pose une question, il m’a mis 9 je méritais 0.
    Belle leçon d’efficacité de sa part, il m’a gardé tout l’après-midi pour le 9, la solution s’inscrivait en trois minutes, j’en ai retenu l’expérience pour plus tard.
    Euh… Tout ça n’est pas bien tourné vers le futur quoique…

  74. Comme à l’accoutumée notre stratège national Normal premium a laissé planer le doute sur sa présence au congrès du PS, même style, mêmes louvoiements pour expliquer en fin de compte qu’il ne sera pas présent.
    Aurait-il trop peur, l’ancien chef des armées, de se faire cracher dessus et de se faire traiter de croque-mort d’un parti aujourd’hui sous perfusion et moribond ?
    Pathétique occupation du terrain, heureusement les réseaux sociaux avec plus de cruauté se chargent de lui rappeler son bilan et lui conseillent de retourner à la niche, enfin comme on dit, la cabane est déjà tombée sur le chien.
    Il s’est dérobé des primaires, comme Jacques Delors il aurait souhaité être l’unique et adulé candidat, l’homme providentiel, en général les contes de fées se terminent à minuit, et son charisme immense est redevenu scooter.

  75. @ Guiseppe
    « Euh… Tout ça n’est pas bien tourné vers le futur quoique… »
    Le futur c’est le passé qui le porte et le présent qui le fait germer…
    Depuis que je regarde les cathédrales, je suis écrasée et éblouie et cela m’inspire le plus grand respect pour ceux qui comprennent pourquoi cela tient debout…
    Je crois que vous savez.
    Moi, je sais faire des cabanes en bois pour les oiseaux et elles ne sont pas d’équerre… C’est un début, plus tard je ferai quelque chose comme un dôme à la Brunelleschi…

  76. Juste pour le plaisir, on pourrait trouver les mêmes chez les autres, mais lui il les embellit, il les sublime, il les transcende, sacré Pépère ! Lui Président… Electeurs nous sommes de drôles de rigolos, des collégiens sans aucun doute.
    https://youtu.be/Rx5sBqdysCI

  77. @duvent | 20 août 2018 à 12:32
    « Depuis que je regarde les cathédrales, je suis écrasée et éblouie et cela m’inspire le plus grand respect pour ceux qui comprennent pourquoi cela tient debout…
    Je crois que vous savez.  »
    Un ancien compagnon charpentier, qui était bien plus âgé que moi, moquait gentiment certains de ses confrères qui se prenaient pour des cadors, il se référait toujours aux anciennes cathédrales qui défiaient le temps et aux structures ajustées sans niveau ni laser électronique.
    Certaines de ces très vieilles dames ont été aujourd’hui confortées mais qui ne le serait pas à leur âge, mais toujours pimpantes et sourire moqueur au coin des lèvres.
    C’est la cathédrale de l’ère moderne je crois l’avoir citée, s’il faut en voir une en plus de toutes les autres c’est bien cette jeunette.
    http://www.sagradafamilia.org/antoni-gaudi/
    Dans une des stations de la visite on vous montre une maquette réalisée pour simuler les forces exercées avec des ficelles et des poids minuscules quand a débuté la construction.
    Bien évidemment qu’aujourd’hui logiciels et autres calculs est affaire de bureaux de spécialistes, ils ont affiné les méthodes pour des ouvrages de plus en plus complexes, mais cathédrales et aqueducs se penchent toujours sur ce que nous faisons : pour poser des poutres de ponts sur des poteaux on utilisait il n’y a pas si longtemps les boîtes à sable des Romains et la poutre se posait en douceur sur son appui ; quand vous n’avez rien sous la main le théorème de Pythagore est encore utilisé… Sans oublier le bon sens, et je vous assure tout vous contemplera pour des siècles et des siècles.
    Je me suis encore un peu éloigné, tant pis…

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