Avec ce titre, misérable parasite, je m’inscris dans la lignée de « 1984 », ce chef-d’oeuvre de George Orwell.
« La Ferme des animaux » en est un autre.
« George Orwell penseur du XXIe siècle », nous dit Le Monde dans une double page passionnante.
Pourquoi pas ?
Mais à condition que cette approche ne serve pas à rapatrier à toute force dans le camp de la gauche ce penseur incurablement libre et indépendant parce que la droite, péché intellectuel mortel, aurait éprouvé à son égard une dilection coupable.
Pourtant quand l’excellent journaliste Nicolas Truong nous prévient que « face à la réécriture de l’Histoire par les éditoriaux nationaux populistes, il est devenu nécessaire de le rappeler : Orwell n’est pas de droite mais de gauche », il tombe dans cette propension à vouloir actualiser Orwell qui n’en a pas besoin et à l’ancrer dans une idéologie de gauche ; comme si là se trouvait l’essentiel d’une personnalité qui échappe précisément à l’enfermement sectaire.
A y regarder de près, George Orwell offre pour 2020 des lumières et des analyses qu’il serait aussi absurde de qualifier de droite qu’il serait aberrant de les privatiser à gauche. Impossible de soupçonner en cet esprit si riche quelque intolérance que ce soit, sa pensée singulière s’inscrivant dans un universel caractérisé principalement par une intuition géniale et lucide – donc pessimiste – du futur.
Il me semble qu’au-delà de la dénaturation du langage et de l’usage d’une « novlangue » perverse visant à déformer le réel pour que les dictatures puissent se présenter sous le jour le plus favorable qui soit, il y a cette perception capitale qui met en évidence le drame de notre modernité sous toutes ses facettes.
Il s’agit de l’effroi d’Orwell face au « sentiment que le concept de vérité objective est en passe de disparaître du monde » au point que « les bombes » lui inspirent moins de peur.
Cette donnée fondamentale m’obsède car il n’y a pas de plus grand délitement de notre société et de la vie intellectuelle que cette impossibilité de faire confiance à qui que ce soit, à quelque instance que ce soit, pour dire le vrai. Cette dérive, paradoxalement, explique la surabondance nominale des experts dans tous les domaines. Moins on est assuré de la fiabilité des informations et du regard sur le réel, plus, pour faire illusion, on multiplie des experts dont la mission principale, malgré leur vision engagée et fragmentaire, est de nous persuader qu’ils seraient, eux, au coeur d’une vérité incontestable parce que vérifiable.
Les débats politiques, économiques et médiatiques sont entravés, relativisés, malgré leur apparence sérieuse, par la certitude que nulle part n’existe un organisme susceptible de trancher, départager et d’éclairer. Un vivier ayant réponse à tout, dans lequel on pourrait puiser pour se rassurer, nous rassembler.
Alors qu’aujourd’hui on a le droit de proférer n’importe quoi sans qu’il puisse résulter de l’échange autre chose que des vérités approximatives jamais objectivement questionnées. Ce n’est pas trop grave quand les subjectivités n’en réfèrent qu’à elles-mêmes sans prétendre s’imposer aux autres mais cela devient dramatique quand elles se piquent de dominer par un prétendu savoir irréfutable.
Le seul royaume qui pourrait demeurer étranger à cette obligation de vérité objective serait celui du goût dans le registre de la culture et de la critique mais encore faudrait-il que le clientélisme ne brouille pas la donne, affectant ainsi la validité des avis.
Orwell ne s’arrête pas là. Puisque, anticipant les controverses liées à la littérature et à l’immoralité, il donne à nouveau un formidable grain à moudre à ceux qui n’ont jamais surestimé la première pour occulter la seconde.
Par exemple il ne dénie pas le talent de Dali mais le qualifie « d’homme répugnant » à cause de son appétence trouble pour la nécrophilie et l’exhibitionnisme.
Il aide à arbitrer nos joutes sur Gabriel Matzneff: en récusant, bien en avance sur notre temps, le fait que « l’arbitre doive être exempté des lois morales qui pèsent sur les gens ordinaires », il refuse toute immunité artistique au prétexte « qu’il suffirait de prononcer le mot magique d’art et tout est permis ».
Fulgurant. Tout est dit.
Orwell penseur du XXIe siècle, certes. Mais ni de droite ni de gauche. Au-delà.
Un exemple parmi bien d’autres, le « plan de paix » de Trump.
Trump vient de présenter son plan de paix pour la Palestine à Netanyahou. Les Palestiniens n’ont pas été consultés. Une conclusion s’impose, ce n’est un plan de paix que par antiphrase, à la façon de la novlangue d’Orwell, il s’agit en réalité d’un plan de guerre.
N’ayons de cesse de le dénoncer !
Le monde orwellien c’est ici :
https://ripostelaique.com/patricia-61-ans-aidait-les-migrants-farid-32-ans-la-assassinee.html
Bilger, le macroniste qui loue Orwell, à son âge, après avoir voté pour tous les candidats pour qui la médiacratie officielle lui a dit de voter ! HAHAHA !
« Les c*ns, ça ose tout… »
« Mais ni de droite ni de gauche. Au-delà. »
Il est mort ! Donc au-delà forcément !
Orwell écrivain de droite ou de gauche ?
Il était dans la bibliothèque de François Mitterrand : il est donc de droite.
« …sa pensée singulière s’inscrivant dans un universel caractérisé principalement par une intuition géniale et lucide – donc pessimiste – du futur. » (PB)
Une phrase qui concentre la philosophie réactionnaire. Une vision du monde, une conception de la vie dans laquelle le futur ne peut être que pire. Demain sera pire qu’aujourd’hui. Le progrès n’existe pas. C’est une illusion, une imposture, un mensonge. L’avenir est sombre.
La devise du réactionnaire : Ce sera mieux avant !
Très bon plan de paix présenté par Trump mais impossible à appliquer avec ces Palestiniens et leurs complices pays arabes voisins qui ne veulent comme plan de paix qu’un seul et unique plan de destruction d’Israël et de génocide du peuple hébreu. Le nazislamisme pur et dur.
Israël devra composer pour l’éternité avec ces menaces terroristes arabes s’il veut survivre ; en outre les Palestiniens sont comme nos Maghrébins musulmans islamistes de banlieues : protégés et soutenus intellectuellement par les ligues islamogauchistes intellos bobos, les droits de l’homme, les antiracistes, qui en ont fait des martyrs romantiques face aux méchants Israéliens ; toutes les gauches, du Tout Paris froufrou plumes aux c*l, les socialauds, les cocumunistes NPA LFI, indigénistes antiFrance jusqu’aux crasseux gauchiasses des squats, des ZAD et des racaillistan, se sont accaparé leur combat et leurs actes terroristes.
Un petit coup de pub en passant pour Benbassa et ses étoiles jaunes qui s’est ridiculisée à tout jamais. C’est dire le niveau de tous ces crétins.
Il faut continuer à soutenir Israël face à ces barbares islamistes et leurs alliés européens islamogauchistes.
« Avec ce titre, misérable parasite, je m’inscris dans la lignée de « 1984 », ce chef-d’œuvre de George Orwell. »
J’ai lu le livre « 1984 » de Georges Orwell il y a bien longtemps. La trame s’inscrivait dans un contexte bien précis, la sortie de la Seconde Guerre mondiale et les deux blocs qui dominaient alors le monde : les USA et l’URSS.
Deux blocs enfermés dans leur idéologie. L’un censé représenter la liberté, la démocratie, le progrès et à ce titre s’octroyant le droit d’être le gendarme du monde.
L’autre qui se voulait le défenseur de l’égalité entre les peuples, bien malgré eux et qui n’était autre qu’un collectivisme dévoyé.
La mondialisation galopante, les flux migratoires incontrôlés, les conflits communautaires, auxquels nous assistons depuis le début du XXIe siècle, ont eu pour effet la montée des partis populistes de gauche comme de droite qui s’autorisent à donner des leçons de démocratie tout en soutenant des régimes où règnent des dictatures sanglantes. Tout ceci, bien sûr, en vantant les bienfaits de la Terreur avec des manifestants montrant l’effigie du président au bout d’une pique.
Robert Badinter a su répondre mieux que personne à ces imbéciles suite à cette pitoyable démonstration qui relève plus de la bêtise que de la juste défense de ses revendications
Il est grand temps de remettre les pendules à l’heure avant qu’il ne soit trop tard.
C’est tout à fait cela. Votre texte est ce que j’aime lire, comme une étoile qu’on peut suivre dans une nuit noire ou une oasis dans un désert. Ce n’est pas volonté de lyrisme de ma part mais bien plutôt besoin de témoigner du désarroi dans lequel ce que vous décrivez, et nommez, m’inquiète et me consterne. Une nourriture fraîche quand tant d’autres me semblent avariées. Cette phrase en particulier est forte à mes yeux : « Il n’y a pas de plus grand délitement de notre société et de la vie intellectuelle que cette impossibilité de faire confiance à qui que ce soit, à quelque instance que ce soit, pour dire le vrai ». Je fais confiance aux esprits libres, car il y en a, même si leur nombre semble écrasé par le nombre d’autocrates. Est-ce le nombre de penseurs libres qui diminue ou celui des autocrates qui augmente ? Je ne sais pas…
Orwell penseur du XXIe siècle, certes. Mais ni de droite ni de gauche. Au-delà.
Certes, mais les premiers à avoir sciemment introduit le système consistant à vider les mots de leur sens pour, en leur donnant une autre signification, tromper des auditeurs naïfs, ont bel et bien été les doctrinaires de la gauche marxiste-léniniste révolutionnaire et personne d’autre que cette gauche ne l’a employé de façon aussi systématique.
« La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. »
Orwell, qui a été le témoin de près du recours à de telles méthodes, a eu l’honnêteté, bien qu’étant de gauche, de se poser des questions sur un système qui reconnaît cyniquement s’appuyer sur le mensonge pour parvenir à ses fins, comme Lénine l’a proclamé :
« Le mensonge n’est pas seulement un moyen qu’il est permis d’employer, c’est le moyen le plus éprouvé de la lutte bolchevique ».
Notons au passage que ce principe est encore de nos jours au cœur du discours de certaines centrales syndicales en France, ce qui fait que des millions de Français dont en principe les moins idiots continuent de tomber dans le panneau…
Par ailleurs, quand l’URSS prétendait participer à des mouvements « pour la paix » ou bien à des conférences diplomatiques sous le même motif, elle trompait en réalité délibérément les benêts sur la marchandise alors qu’en même temps elle était le premier facteur de guerre dans le monde en soutenant et en armant la plupart des mouvements subversifs ou révolutionnaires voire terroristes.
Cette politique de tromperie s’est traduite par des effets jusque chez nous, par exemple un livre scolaire d’histoire, évoquant les problèmes contemporains, montrait sur une page une photographie de scène de la guerre menée par les États-Unis au Vietnam, la page opposée montrant la délégation soviétique participant à une conférence de paix…
Plus c’est gros, mieux ça passe.
« Orwell penseur du XXIe siècle, certes. Mais ni de droite ni de gauche. Au-delà. » (PB)
La vie douillette, en somme. Malheureusement, les humains en sont loin, ils semblent préférer le conflit et l’orgueil démesuré.
« — La meilleure des sagesses. Il suffit d’écouter ses réels besoins et de les satisfaire. Revenir à Épicure, mon vieux ! Le bonheur c’est d’abord le confort. Et ça, tu l’obtiens grâce à un pouvoir d’achat même modeste. Le bonheur c’est aussi se contenter d’une vie amoureuse sans passion, sans trop de sexe, sans enfants surtout. Enfin, c’est se garder de toute ambition professionnelle, ou artistique, ou politique. Ah, j’oubliais : il faut renoncer aux voyages, cesser de vouloir découvrir le monde qui, de toute façon, devient de plus en plus laid et dangereux. Pourquoi les gens des classes moyennes-moyennes ou des classes moyennes inférieures, se sentent malheureux ? Parce qu’ils visent le luxe, la réussite, le succès, le grand amour, l’aventure, et, parce que faute de fric et d’habileté, ils ne peuvent pas atteindre tout ça. S’ils regardaient en face leur statut social, s’ils réglaient leurs désirs sur leurs moyens, s’ils craignaient moins la solitude, s’ils faisaient moins de gosses, ils seraient satisfaits de leur sort. Mais il leur manque le courage de se résigner…
—Et tu penses être parvenu à l’idéal de la vie douillette ?
—J’y suis parvenu. Je suis un sage selon ma philosophie.
— Rappelle-toi ce qu’écrit Pavese…
— Quoi donc ?
— « Il y a plus triste que rater ses idéaux : les réaliser. » Tiens, puisque tu as fait main basse sur l’armagnac, ça ne t’ennuie pas de me resservir ?
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Les heures passaient. L’alcool s’épuisait. Les mots des deux amis s’enfonçaient dans une atmosphère de plus en plus propice à un papotage de lycéens fatigués. […] » F. Schiffter
Fatiguée pour ma part de papoter avec des personnes qui vous traitent de « racaille communiste » ou vous cataloguent à l’extrême droite, c’est selon, parce que vous ne pensez pas exactement comme eux.
Tchao la compagnie !
Ni de droite, ni de gauche. Difficile à pratiquer quand on subit chaque jour un peu plus la tyrannie des minorités et leurs susceptibilités. La guerre de tous contre tous est à nos portes.
LA TYRANNIE DES MINORITES
« A vous entendre, on s’achemine vers une société des «susceptibles»…
Oui ; c’est le modèle de l’individu-roi qui impose sa vision des choses au reste du monde. Le respect n’est considéré comme obtenu que lorsque le point de vue individuel est reconnu et apprécié.
Il n’y a aucune limite à ce processus. On ne peut pas deviner quand et où cela s’arrêtera. L’individu obsédé par le rejet de tout déterminisme est entré dans une course sans fin. Ce qui est certain c’est que cette attitude produit une société de lutte, où les citoyens sont constamment en guerre les uns avec les autres. Le culte de l’offense est au centre de notre société et ne produit que de la division. »
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/30/31001-20181130ARTFIG00354–les-minorites-et-leurs-dogmes-etouffent-nos-libertes.php
@ Denis Monod-Broca
On peut tout aussi bien dénoncer les types qui, depuis la France, ont un avis très tranché ce qu’il convient de faire des territoires palestiniens. Avez-vous l’impression d’être un partisan de la paix ?
Il est vraiment farfelu d’imputer Orwell à la gauche lorsque l’on connaît son itinéraire.
Choqué par le sort réservé aux mineurs sans-emploi d’Irlande du Nord, il se déclare socialiste tout en reconnaissant être trop libéral pour devenir communiste.
En 1937, il milite à Barcelone avec le Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) anti-stalinien. Il est obligé de fuir, pourchassé qu’il est par les communistes staliniens qui veulent liquider les militants ou sympathisants du POUM.
Il décrit les horreurs commises par les communistes staliniens dans « Hommage à la Catalogne » en 1938 et plus encore dans la « Ferme des animaux » en 1946 où il caricature les méfaits de Staline.
Orwell était un homme épris de vérité qui n’hésitait pas à nommer le réel, une étrangeté dans notre époque.
Le rattacher à une quelconque obédience comme le fait l’ex-journal de référence est donc une imposture.
J’aime l’idée que la vérité existe mais que la connaissance que nous pouvons en avoir reste approximative. La seule dont nous pouvons être sûrs est la tautologie mathématique. Les autres nous sont atteignables plus ou moins bien ; plutôt moins bien dans les sciences molles que dans les sciences dures.
L’exemple le plus simple est celui de savoir si la terre est plate : dire oui est une vérité d’évidence, parfaitement efficace dans notre vie quotidienne et qui a longtemps suffi à nos aïeux ; dire non est aller un peu plus loin dans la vérité, c’est énoncer une vérité « plus vraie » que la précédente. Les experts qui nous assomment avec leurs évidences économiques, leurs urgences écologiques, leurs révélations anthropologiques, leurs évidences sociologiques ne sont pas honnêtes : ils oublient dans l’étalage de leurs certitudes les points essentiels qui sont le degré d’approximation qu’ils attribuent aux chiffres qu’ils citent, et le degré de probabilité qu’ils donnent à leurs scénarios.
Alors que triomphe la vérité quand elle n’est pas dans la bouche de menteurs.
George Orwell : 2020 !
La récupération par le journal Le Monde de George Orwell en tant que « de gauche », ne s’inscrit pas dans une démarche récente cher P. Bilger.
Le Monde comme la gauche intello, s’agace de voir le message – plutôt réactionnaire et conservateur – de cet immense écrivain visionnaire, être repris et interprété par les « populistes ».
Au passage, je vous trouve bien indulgent pour Nicolas Truong, que vous qualifiez d’excellent journaliste ! Plus que l’adjectif « excellent », il me semble que le mot « sectaire » conviendrait mieux !
Vous développez dans votre billet ce qu’est devenue en fait notre société : d’un relativisme absolu. Mais cher P. Bilger, pourquoi s’en étonner. Il y a longtemps que le constat est fait. La déconstruction de tous nos repères a commencé il y a cinquante ans. Nous sommes au pic !
Comme il n’y a plus aucun repère puisque tous les cadres de pensée, d’autorité, de respect, ont été balayés, il est normal que chaque individualité s’exprime comme détenteur du savoir, de la raison, des solutions ! Et ce avec de plus en plus de violence. Et que fleurissent les experts en tous genres. Finalement nous sommes tous devenus experts !
On revient toujours et encore une fois à la sentence de Bossuet « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
Bientôt, à la lueur de ce qui passe dans la rue, le balancier va vraisemblablement repartir dans l’autre sens et un besoin d’ordre et de réaction va devenir dominant.
Déjà, les belles âmes comme Badinter s’indignent – en grand bourgeois – des excès de cette rue qu’elles méprisent, qu’elles vomissent, et nous n’allons pas tarder à lire dans les journaux « de référence » par « d’excellents journalistes » des appels à mater ce peuple qui ne veut plus ni écouter ni suivre les oukases des élites.
Elites qui, comme dit plus haut, ont contribué plus que d’autres à la déconstruction de nos repères.
Le balancier est prêt pour son retour cher P. Bilger. Pour reprendre un terme plus éclairant : l’Histoire s’écrit en sinusoïde !
Cordialement.
La BBC a, devant son bâtiment, érigé une statue d’Orwell de quatre mètres en 2017.
On y a gravé sa phrase : « Parler de liberté n’a de sens qu’à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre. »
C’est un principe fondateur de la liberté d’expression.
Si quelqu’un vous dit quelque chose que vous n’aimez pas, vous lui répondez par des arguments plutôt que par des pierres.
Aujourd’hui, les gens se regroupent sur les réseaux sociaux en ne laissant pas de place à des opinions divergentes. C’est un monde triste.
ll se qualifiait comme un « socialiste vieux jeu », mais il aimait critiquer les deux camps.
Il voyait les mauvais côtés à droite comme à gauche.
Aujourd’hui, Orwell serait probablement au centre gauche, mais son combat, c’étaient les gens ordinaires et leurs libertés. En même temps, il ne critiquait pas la nécessité d’un leader politique, car c’est la nature humaine. Pour paraphraser « La Ferme des animaux », nous sommes tous égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres.
« La devise du réactionnaire : Ce sera mieux avant ! »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 29 janvier 2020 à 07:32
La devise du progressiste : « C’était mieux après », est encore plus topique…
(Pour Jean le Cauchois, notre petit Capelo, « topique » au sens premier du terme… non au sens second…)
@ Denis Monod-Broca
« Plan de paix de Trump »
Ce plan n’aura effectivement pas d’effet.
Mais non pas pour ce que vous écrivez, mais tout simplement parce que les Palestiniens ont perdu sur tous les plans. Et surtout ont refusé à plusieurs reprises dans l’histoire récente des accords, certes coercitifs, mais qui auraient vraisemblablement débouché sur des conditions meilleures pour les Palestiniens.
Ils n’ont plus aucun atout en mains. Leurs deux grands protecteurs : l’Arabie Saoudite et l’Egypte sont devenus des alliés d’Israël. Le train de l’Histoire est passé pour eux.
De plus, il existe peu dans le monde de dirigeants de nomenklatura plus corrompus que ceux qui contrôlent cette communauté. Presque toute l’aide financière internationale file vers les précieux comptes bancaires du Liban.
Il ne faut pas oublier que l’Union européenne (dont la France) finance régulièrement la paie des fonctionnaires palestiniens. Sans oublier de multiples autres compensations financières. Avec une Europe diplomatique muette !
Un voyage récent en Israël montre que finalement, les Palestiniens vivant dans l’Etat d’Israël ne sont pas si mécontents. Contrairement à ce que nous serinent beaucoup de médias français.
Ce que l’on s’obstine à nommer l’Etat palestinien va se dissoudre dans les sables de cet antique site de nos religions monothéistes.
Reste que la puissante démographie arabe pourrait inverser le rapport des forces en Israël dans les années à venir.
Mais de grâce, arrêtez la naïveté à deux sous avec votre slogan : »N’ayons de cesse de le dénoncer ». Si je puis dire vulgairement : « les carottes sont cuites pour l’Etat palestinien » !
Cordialement.
Il serait intéressant de mettre à jour « La Ferme des animaux » et « 1984 », avec les énarques dans le rôle des cochons pour le premier et les Mark Zuckerberg, Bill Gates, Steve Jobs, NSA, CIA et quelques Chinois dans le rôle de Big Brother pour le second.
Il est bien dommage que nous n’ayons plus aujourd’hui d’analyste de la société de ce calibre.
Il n’était ni de gauche, ni de droite, tout bêtement humain, mais intelligent, avec un grand cœur sans pacemaker et un solide cerveau pas encore bombardé par des micro-ondes !
La gauche d’Orwell n’a rien à voir avec la gauche française, ni avec la gauche d’après-guerre.
Orwell a été anarchiste avant de se rapprocher du socialisme, tout en gardant toute sa vie une haine inextinguible du communisme, à l’encontre de nombreux intellectuels de gauche de l’époque. Il a aussi dénoncé le pacifisme, qui pensait-il, finissait toujours par servir les intérêts de l’agresseur, au moment où Hitler commençait à montrer ses intentions. On aura par conséquent du mal à reconnaître les gauches française ou anglaise de l’après-guerre dans ses idées politiques. Il a penché à gauche parce qu’à l’époque la gauche indubitablement était moins éloignée que la droite de sa position ; elle permettait alors à un « libertarian » comme lui de se rallier à elle.
Il se peut que le journal Le Monde sente à quel point la politique par lui souvent défendue est visée par l’œuvre d’Orwell. Peut-être est-ce la raison pour laquelle il prend soin de préciser qu’Orwell était de gauche, ce qui a posteriori, donnerait à cet auteur le droit de fustiger le politiquement correct et de mettre en lumière le penchant épisodique de la gauche pour certains des pires régimes politiques qui puissent exister.
Orwell est d’abord et avant tout l’ennemi des utopies.
Il s’est battu contre le totalitarisme, aucun camp ne peut se l’attribuer, sinon celui de la lucidité, du langage vrai, et de la liberté de l’individu contre la tyrannie du tout-Etat. Mais si la gauche se réclame d’Orwell et adopte sa vision politique, magnifique, on n’aura plus à craindre le désastre si intelligemment décrit dans « La Ferme des Animaux ». Chiche ?
Méditons, méditons, me dit-on.
La démocratie se suicide si elle se laisse envahir par le mensonge, le totalitarisme s’il se laisse envahir par la vérité (?);
« J’aime la vérité. Je crois que l’humanité en a besoin ; mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge » (Anatole France)
« Les convictions sont des ennemies de la vérité plus dangereuses que les mensonges » (Friedrich Nietzsche)
« L’État nous ment, l’Etat nous vole, l’Etat nous pille et notre premier devoir est de nous opposer à ses entreprises » (Friedrich Nietzsche)
De manière originale, Friedrich Nietzsche part d’une analyse du mensonge et de son accueil par le public pour montrer que la vérité comme le mensonge sont discrédités lorsqu’ils sont préjudiciables à l’homme. Il en conclut que l’homme n’accorde de valeur à la vérité que lorsqu’elle lui est bénéfique.
« Sa pensée singulière s’inscrivant dans un universel caractérisé principalement par une intuition géniale et lucide – donc pessimiste – du futur »
Que oui !
Une rapide recherche sur Internet m’a appris que, s’il existe plusieurs chestnut cafes aux Etats-Unis, il n’y a encore aucun café du châtaignier dans la ville de Washington. Mais je suis sûr qu’on en ouvrira bientôt un, surtout si Donald Trump est réélu.
Je rappelle que dans les établissements de ce nom, des progressistes du genre d’Edwy Plenel ou de Bernie Sanders, dont les doutes coupables ont été levés lors d’un séjour dans les caves du Ministère de l’Amour, boivent du mauvais gin en résolvant des problèmes d’échecs inutiles et écoutent les nouvelles au télécran. Ces annonces retentissantes, dont chacune revient sur celle de la veille, sont toujours prononcées dans une novlangue impeccable truffée de « good », « bad », et au superlatif de « terrific » et autres « tremendous ». Un modèle possible :
Des fragments de phrases triomphantes traversaient le vacarme : « Vaste manœuvre stratégique – parfaite coordination – défaite complète – un demi-million de prisonniers – complète démoralisation – domination de toute l’Afrique – amène la guerre à une distance de sa fin que l’on peut évaluer – Victoire ! la plus grande victoire de l’Histoire de l’humanité ! Victoire ! Victoire ! Victoire ! ».
Si ma mémoire est bonne, à la fin de 1984, Big Brother n’a pas encore réussi à rétablir la paix au Moyen-Orient, en dépit de tous ses unbelievable successes, big victories et autres faits alternatifs…
@ Isabelle
« L’individu obsédé par le rejet de tout déterminisme est entré dans une course sans fin. Ce qui est certain c’est que cette attitude produit une société de lutte, où les citoyens sont constamment en guerre les uns avec les autres. »
Il s’agit là d’une conséquence d’une idéologie des droits de l’homme débridée, ayant pris le pas sur l’approche plus modeste et plus humaine qu’était le droit des gens.
De nos jours, l’homme (certains diraient l’Homme) se prend pour le centre du monde, après en avoir chassé Dieu et se croit tout permis.
Et les prétendus droits de l’homme ne peuvent que conduire à une infinité d’affrontements de « droits », non accompagnés des devoirs correspondants, dans une lutte de tous contre tous.
« On revient toujours et encore une fois à la sentence de Bossuet « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
Rédigé par : boureau | 29 janvier 2020 à 11:33
Quelle est la punition, déjà ?
Allez, un gage : lire dix fois dans la journée un commentaire de Lodi/Noblejoué et en faire un résumé en deux lignes.
Ce n’est pas mission impossible pour vous, cher boureau.
Mais attention : le prochain qui nous ressort cette phrase c’est une compilation in extenso des commentaires du susdit depuis sa présence sur le blog.
@ sbriglia
« La devise du progressiste : « C’était mieux après », est encore plus topique… »
La devise du germanopratin nostalgique (pléonasme) : « Il n’y a plus d’après… »
@ Metsys
« …des progressistes du genre d’Edwy Plenel ou de Bernie Sanders, dont les doutes coupables ont été levés lors d’un séjour dans les caves du Ministère de l’Amour »
Mais nous avons la chance d’avoir grâce au travail de sape de madame Nyssen et de son successeur, de bénéficier de fait d’un Ministère de la Vérité chargé de traquer les fake news (dialecte orwello-macronien) c’est-à-dire les nouvelles non fidèles à la doxa.
Pour empêcher les médias non conformes de remplir leur sale besogne consistant à appeler un chat un chat, une nouvelle loi a été votée permettant de leur couper les vivres en dissuadant leurs annonceurs potentiels de faire affaire avec eux.
Et c’est ainsi qu’au pays de la liberté (quinte de toux), sachant que la liberté c’est l’esclavage, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
La question principale, la seule qui compte au fond, est celle-ci : croyons-nous au sens de nos mots ?
« Plan de paix » dans la bouche de Trump n’a pas le sens de « plan de paix ». Ne nous lassons pas de le répéter.
Si le mot « paix » est utilisé à la place du mot « guerre », ou à la place du mot « domination », comment espérer la paix ? C’est vrai, ce n’est pas bien nouveau, la pax romana n’était la paix que pour les Romains. Ce constat vaut-il consolation ?
—————————-
@ Marcel
« Avez-vous l’impression d’être un partisan de la paix ? »
Au moins je ne prétends pas avoir rédigé un « plan de paix » qui n’a de paix que le nom.
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@ boureau
« Ce plan n’aura effectivement pas d’effet »
Dénommé « plan de paix, il n’est ni « de paix », ni même « plan », mais tout au plus une description du statu quo.
« Il aide à arbitrer nos joutes sur Gabriel Matzneff: en récusant, bien en avance sur notre temps, le fait que « l’arbitre doive être exempté des lois morales qui pèsent sur les gens ordinaires », il refuse toute immunité artistique au prétexte « qu’il suffirait de prononcer le mot magique d’art et tout est permis ». »
D’où George Orwell est-il plutôt kantien, de ce Kant qui nous dit au chapitre 59 du Livre I de la « Critique de la Faculté de juger » intitulé De la beauté comme symbole de la moralité que, « Le beau est le symbole du bien moral » – Cf. analyse par agrégé de philo ENS -, plutôt que nietzschéen, de ce Nietzsche qui p. 192 et 193 du Crépuscule des Idoles, nous dit ceci : « La lutte contre la fin de l’art est toujours une lutte contre les tendances moralisatrices dans l’art, contre la subordination de l’art sous la morale. L’art pour l’art [en français dans le texte allemand] veut dire : « Que le diable emporte la morale ! » »
Il me paraît intéressant que cette expression « L’art pour l’art » qui fait écho quelque part à « tout est permis », soit mise en français dans le texte nietzschéen.
Maintenant, l’écrivain pédophile est-il un si grand écrivain qu’on puisse considérer que l’homme ait le droit de disparaître derrière l’œuvre comme on peut considérer que la pingrerie d’Hegel soit négligeable en regard de l’intérêt de « La logique du Concept » ?? et ce qui est en définitive le fond de la question.
Ce n’est pas la récompense et la reconnaissance de ses contemporains qui font le prix de l’œuvre, en témoigne si besoin était l’œuvre musicale de Mozart ainsi que cette célèbre anecdote :
« Après la première représentation du singspiel L’enlèvement au sérail en 1782 à Vienne, cette remarque de l’empereur Joseph II passée à la postérité: « Une musique formidable mon cher Mozart, mais il y a cependant quelque chose… Il y a je pense trop de notes dans cette partition ! ». Sur quoi, Mozart répondit : « mais quelles notes voulez-vous donc que j’enlève ? », ce qui ne fut pas sans embarrasser le souverain.. »
Pour en revenir à la pédophilie, j’ai appris grâce à « Secrets d’Histoire » que l’empereur Tibère descendant de la gens Claudia était un pédophile qui se livrait à ce vice en public à l’occasion des fameuses orgies de Capri (rapporté par Suétone, amateur de détails scabreux). D’autres contemporains (le républicain de cœur, Tacite) le décrivent également comme capable d’une infinie cruauté, mais ce que retient l’historiographie contemporaine, c’est une grande intelligence politique et des capacités stratégiques remarquables. Faut-il rayer ces qualités de l’Histoire pour sanctionner post mortem ses vices présumés et marteler ses bustes comme les Talibans ont dans le cadre de leur politique de répression du vice et de promotion de la vertu, entrepris la démolition des grands Bouddhas de Bâmiyân ???
@ Denis Monod-Broca
Ôte ta barbe Zemmour, on t’a reconnu. Plus sérieusement, bien d’accord.
@ sbriglia
Les phases finales se dessinent, le crunch arrive, on vous sent en cannes, notre équipe locale est dans le ventre très mou du classement, on compte sur vous.
Orwell c’est un nom pour trois-quart inspiré…
@ sbriglia 29 janvier 2019
« Quelle est la punition, déjà ? »
Je proteste votre honneur ! La peine requise me semble d’une très excessive raideur !
Je l’avoue votre honneur, je lis très rarement la prose de Noblejoué. Est-ce une crime ? Mon aveu me vaudra-t-il une certaine indulgence ?
Car lire dix fois ces textes longs comme des jours sans pain, me semble au-dessus de mes forces. Il n’est d’ailleurs pas le seul de ce blog à me voir sauter ces longues tirades.
Les deux seuls longs textes que je lis et relis : celui de Philippe Bilger bien sûr et plutôt deux ou trois fois qu’une, et accessoirement le mien pour me corriger ou éviter de dire trop de sottises. Autant que je peux !
Je requiers l’indulgence votre honneur : ma bonne foi est sûre.
Mais je n’hésiterai pas à reprendre cette expression tant elle me semble actuelle et profondément vraie !!
Cordialement.
« Il s’agit de l’effroi d’Orwell face au « sentiment que le concept de vérité objective est en passe de disparaître du monde » (PB)
C’est un sentiment assez banal que l’on peut avoir lorsqu’on lit des ouvrages philosophiques, mais l’effroi qui gagne Orwell c’est de constater la disparition concrète de ce concept de vérité objective.
La première fois que j’ai eu ce sentiment, de façon physique et pas théorique, ce fut au cours des AG dans les amphis en Mai 68.
Lorsqu’un intervenant essayait de s’exprimer de façon plus ou moins objective, ça existait, il était interpellé par les maoïstes ou les trotskistes qui contrôlaient ces AG, et qui invariablement posaient la question devenue emblématique: « d’où tu parles camarade ? ».
Il faut bien mesurer l’importance de la question. L’essentiel n’était plus dans l’expression de ce qui venait d’être dit, mais dans l’appartenance à un clan, un parti, une idéologie, de celui qui parlait.
Au fond c’était une question policière par laquelle l’identité de celui qui parlait donnait du sens ou pas, de la vérité ou pas, à ce qu’il disait.
Le « d’où parles-tu ? » signifiait: qui es-tu, quelle est ta carte, ton rattachement idéologique, es-tu marxiste, maoïste, trotskiste, les autres ceux qui étaient plus à droite ou moins à gauche étaient immédiatement éjectés, sans que leurs propos ne soient considérés.
La vérité n’était pas dans le contenu des propos, mais dans l’identité de l’intervenant.
Orwell avait senti qu’une certaine évolution de la société faisait que l’on passait d’une vérité objective à une vérité qui n’était même plus subjective, mais qui allait devenir identitaire.
La vérité subjective dépend de l’individu, nous n’en sommes plus là.
Vérité objective trop universelle et vérité subjective trop individuelle, ne sont plus de mise.
Orwell l’avait bien compris, ces concepts ont été remplacés par le concept de vérité identitaire, celle issue d’une communauté suffisamment forte pour s’imposer et imposer un point de vue, en refusant le débat contradictoire, fondement de la démocratie.
Depuis quelque temps, nous sommes en présence d’une vérité identitaire, définie par le clan, la tribu.
Au fond cette vérité identitaire issue d’une communauté, en est en même temps le fondement, puisqu’elle définit le bien ou le mal pour cette communauté.
En principe il faut adhérer à cette vérité pour être de cette communauté.
En réalité la puissance de cette communauté, instituée en groupe de pression, est telle que cette vérité identitaire tend à devenir la vérité générale, et par là même la vérité objective, objective dans le sens qu’elle n’admet plus de contestation.
Si on observe ce qui se passe en France, mais aussi d’une façon plus générale en Occident, (USA, GB, etc.) la vérité identitaire des groupes de pression largement minoritaires, mais détenteurs des moyens de pression médiatiques et donc politiques, s’impose de plus en plus.
Avec le corollaire de survie, la montée en puissance du populisme qui est tout simplement le refus de la majorité de se voir imposer une vérité identitaire minoritaire.
@ fugace
« L’État nous ment, l’État nous vole, l’État nous pille et notre premier devoir est de nous opposer à ses entreprises » (Friedrich Nietzsche)
S’il continue comme cela, il va avoir des ennuis avec la justice, ce Nietzsche 😉
Billet, Monsieur Bilger, que j’apprécie tout particulièrement car il remet en place ce qui, dans ces temps sans repères, est sans cesse victime d’un relativisme généralisé.
J’ai extrait cette simple phrase de votre texte : « A y regarder de près, George Orwell offre pour 2020 des lumières et des analyses qu’il serait aussi absurde de qualifier de droite qu’il serait aberrant de les privatiser à gauche. »
Ceci est vrai pour nombre d’auteurs de cette période, à commencer par Albert Camus que vous avez évoqué dans un récent billet. C’est aussi vrai pour un écrivain aujourd’hui quasiment oublié : Arthur Koestler qui a également démonté les mécanismes du totalitarisme marxiste-léniniste et stalinien. Ce n’est pas pour rien que nombre d’intellectuels de gauche français, à commencer par Simone de Beauvoir, ont tenté de le disqualifier intellectuellement comme ils l’ont fait pour Camus.
Ne voulant pas paraphraser d’autres commentateurs, je retiens particulièrement les commentaires d’olivier seutet | 29 janvier 2020 à 10:46, Isabelle | 29 janvier 2020 à 09:29, boureau | 29 janvier 2020 à 11:33 ou encore Claude Luçon | 29 janvier 2020 à 12:24 qui traduisent ce que j’aurais voulu exprimer et qu’il me paraît inutile de reprendre.
@ Mister Bean | 29 janvier 2020 à 07:33
« Très bon plan de paix présenté par Trump »
Ça a même pas commencé que c’est déjà hors sujet ?!
Un plan qui se voudrait de paix avec trois parties impliquées dont une qui n’a jamais été consultée, dont une qui est amputée d’un tiers de son territoire, dont une qui est virée de sa capitale ; le nom n’est donc pas plan de paix, mais : plan d’occupation !
Typique de Mister Bean, dans les plans à trois, il joue les voyeurs !
« Le concept de vérité objective est en passe de disparaître du monde »
C’est bien cela.
– Je crois en la vérité, dit l’insensé.
– Tu as ta vérité et j’ai la mienne, lui assène-t-on aussitôt en retour.
– Tout n’est que mensonge, alors…
– …
@ Marc GHINSBERG
« Une vision du monde, une conception de la vie dans laquelle le futur ne peut être que pire. Demain sera pire qu’aujourd’hui. Le progrès n’existe pas. C’est une illusion, une imposture, un mensonge. L’avenir est sombre. »
Que voulez-vous, il était difficile d’expliquer à tous ceux qui, en 1793 en France, en 1917 en Russie ou bien en 1975 au Cambodge, pour ne prendre que quelques exemples des magnifiques révolutions progressistes dont la maladie gauchiste nous a gratifiés, que l’avenir s’annonçait radieux.
Et quand de nos jours nous voyons certains individus rêver de remettre ça, nous pouvons nous poser des questions.
Souriez, vous allez passer à la casserole…
Sommes-nous condamnés à accueillir toute la misère du monde par cruauté ou par fumisterie politique ? L’Europe nous assassine-t-elle par ses contraintes, ses riches technocrates et ses heureux élus ? La médecine française en danger : Buzin la casse ! Le foutoir voulu des retraites ! Vive l’Angleterre ! Les chiffres truqués de la presse !
La France est-elle l’eldorado des aides sociales et pourtant la misère est moins dure au soleil.
« Le Samu social de Paris héberge chaque soir 20 000 enfants en hôtels. Le Collectif des morts de la rue a recensé 495 décès en 2019 (un chiffre encore provisoire) après 683 en 2018.
Au total, la France compte quatre millions de personnes mal logées mais il n’existe aucun chiffre précis et récent concernant les sans-abri (qui dorment dans la rue, les parcs, les jardins ou les hôpitaux) ou les sans domicile personnel. La Fondation Abbé-Pierre estime que, fin 2019, environ 250 000 personnes vivaient en centre d’hébergement d’urgence ou d’accueil des demandeurs d’asile.
Malgré la priorité donnée aux familles par le 115 (le numéro d’urgence pour les sans-abri), rien n’y fait. En Gironde, 300 demandes par jour sont laissées sans solution ; à Saint-Etienne, des familles avec enfants vivent dans un tunnel ; dans le Rhône, à l’initiative de parents militants, une cinquantaine d’enfants dorment chaque nuit dans des écoles de Lyon, de Villeurbanne ou de Vaulx-en-Velin.
Selon Manuel Domergue, chargé d’études à la Fondation Abbé-Pierre, « l’année 2019 est ponctuée de sombres records : 49 733 nuitées à l’hôtel financées par l’Etat, en hausse de 7 % par rapport à 2018 ; 2,113 millions de ménages inscrits sur les listes d’attente pour un logement social fin 2018, soit 2 % de plus que l’année précédente ; 15 993 ménages expulsés de leur logement en 2018, avec le concours de la force publique, soit 4,2 % de plus qu’en 2017 ; et on dénombre 572 440 coupures d’électricité ou de gaz pour impayé en 2018 ».
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/30/difficiles-a-mesurer-le-nombre-des-sans-abri-progresse-plus-vite-que-les-efforts-pour-les-reloger_6027725_3224.html
https://ripostelaique.com/patricia-61-ans-aidait-les-migrants-farid-32-ans-la-assassinee.html
@ Sophie | 29 janvier 2020 à 09:12
Vous pensiez pouvoir participer à un collectif de commentateurs raisonnables qui puissent faire travailler nos neurones et évoluer nos consciences. Ce n’est pas le cas.
Vous claquez la porte, je vous regretterai, mais comme beaucoup d’autres vous reviendrez car si certains membres de cette communauté sont détestables la table est attirante grâce aux menus de son chef trois étoiles.
@ Exilé
Vous avez raison. Il n’en demeure pas moins que je préfère vivre dans la France de 2020 plutôt que dans celle de 1792 et que je pense que la très grande majorité des Russes préfèrent vivre dans la Russie d’aujourd’hui plutôt que dans celle de 1916.
ICI BEAN !
Rédigé par : Elusen | 29 janvier 2020 à 23:34
Vos potes terrorislamistes palestiniens vont pouvoir continuer à propager la haine et les crimes, ils n’aiment que la haine, la guerre, la sauvagerie tout comme vous ; la paix leur donne de l’urticaire, ils ne la supporteraient pas.
Tout le monde a gagné, c’est du Jacques Martin chez eux.
Bravo à Trump pour son initiative, bravo et félicitations aux barbares palestiniens champions olympiques de lancers de roquettes et coups de couteau sur des civils, qui vont pouvoir continuer leurs exploits.
Les plans de paix au Proche-Orient sont faits pour ne pas être respectés par définition, ça ne sert qu’avant des élections pour se redorer la cerise, n’importe quel crétin, sauf Elusinou chou le Bean islamogauchiste, s’en est rendu compte.
Honte à ce gouvernement de collabos qui se prosterne et rampe devant l’islam conquérant. Par clientélisme et démagogie, ce gouvernement est face contre terre. Il en lèche la poussière tellement il fait preuve de soumission. Il obéit à une religion qui impose chaque jour un peu plus son fanatisme.
La macronie se couche piteusement, servilement face à cette théocratie qu’on peut assimiler à du nazisme islamiste.
Quelle veulerie, quelle lâcheté ! Quel manque de courage et de fierté !
Nous sommes dans une République laïque et toutes les religions sans exception n’ont pas voix au chapitre. Point barre !
« Mme Belloubet, en prétendant que l’injure envers une religion portait « atteinte à la liberté de conscience », commet un gigantesque contresens qui devrait faire de sa présence au ministère de la Justice un scandale. L’insulte à l’encontre d’une religion est, au contraire, une modalité de la liberté de conscience, et celle qui lui permet d’exister : la liberté d’expression. Au religieux de se défendre et de montrer la solidité de sa foi, non par l’injure ni la menace, mais par la force de ses arguments. Pour la loi, le blasphème n’existe pas, la menace de mort, oui. » Christian Vaneste (BD Voltaire)
Affaire Mila : le CFCM, Schiappa, le parquet et Belloubet s’emmêlent.
https://www.bvoltaire.fr/affaire-mila-le-cfcm-schiappa-le-parquet-et-belloubet-semmelent/
Houellebecq est de plus en plus loin de la réalité dans son livre : « Soumission »…
@ Lotus | 30 janvier 2020 à 10:09
Et vous oubliez de dire que cette fichue opération politique coûte aux Français contribuables 52 000 euros par an pour une seule chambre d’hôtel social. Beaucoup sont encore dans les chambres d’hôtel depuis dix ans : les sans papiers, les demandeurs d’asile en attente de papiers, les vrais et les faux réfugiés, les familles expulsées de leurs logement pour une histoire d’impayés. Si on fait les comptes, la chambre d’hôtel social coûte par personne 4 333 euros par mois, ajoutés aux allocations mensuelles de 520 euros par mois. Pour ce prix, vous avez en location un appartement de presque 200 m² dans le 16ème à Paris.
L’Etat français est le plus mauvais gestionnaire de nos finances. Plus nous payons d’impôts et plus la France est endettée. Il dilapide l’argent du contribuable sans fonds, mais n’hésite pas à se servir dans la caisse pour son bien personnel.
Et le nombre d’arrivée de migrants augmente chaque année.
Vouloir situer Orwell sur l’échiquier politique de 2020 est une gageure, d’autant plus que son parcours fut sinueux.
L’essentiel de son œuvre tient en peu de concepts. 1984 englobe la vérité, la liberté et la simplification du langage.
Parmi tous les pays, la Chine est à mes yeux l’endroit du monde qui s’applique le mieux à ce constat. Le parti unique est au pouvoir, la vérité est dictée et contrôlée par le parti. Quant au langage écrit et parlé, il a subi une cure d’amaigrissement énorme. Par exemple, le mot « ai ren » signifie à la fois époux et épouse, il est construit avec deux mots qui sont aimer et humanité. C’est la révolution culturelle qui a imposé ce mécano linguistique.
Orwell est un rescapé et même un survivant des groupes trotskistes. Forcément déçu de l’évolution pratique de l’idéologie communiste, il ne peut pas être classé à gauche en 2020.
D’après Valeurs Actuelles, Macron aurait dit à une contestataire de la PMA : “Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle ».
La photo qui accompagne cette citation le montre grave et préoccupé par le cas de cette dame, le front traversé de rides. Non non, il ne faut pas croire qu’il plaisante, il est sérieux, cette personne a « un problème », et pose problème. Elle adopte une croyance fausse. Pour elle un père est forcément un mâle…
Vous avez dit bizarre ? Et voilà, il suffisait de s’approprier le mot « père », de changer sa définition, et de persuader ceux qui s’en tiennent à une définition vieille de quelques milliers d’années qu’ils ont un problème. Ceux qui « croient » qu’il faut aussi un géniteur mâle pour faire un enfant ont sans doute un problème. Ils pensent mal. Leur éducation est à revoir.
J’ai mon petit avis sur lequel des deux a un grain. Je sais aussi parfaitement bien qui manipule l’autre avec une outrecuidance consommée. Mais comme c’est lui qui est aux manettes, quoi qu’on en pense et même en République, on a intérêt à parler comme lui devant lui, sans quoi, comme la dame, on a « un problème ».
On cuisine à la même sauce la notion de blasphème. Le blasphème n’est pas interdit, surtout quand il concerne la religion chrétienne, mais il suffit de lui adjoindre « incitation à la haine », et il devient délictueux, surtout dans certains cas, qu’il ne faut pas nommer, car là encore le terrain est miné. Ne pas chercher à comprendre, Il suffit d’écouter les spécialistes du gouvernement si on ne veut pas avoir de problèmes.
Ces assauts renouvelés pour faire plier chacun jusque dans son for intérieur sont pernicieux. Comme Orwelll on est saisi d’effroi face au « sentiment que le concept de vérité objective est en passe de disparaître du monde ».
@ Tipaza | 29 janvier 2020 à 19:26
Merci pour votre commentaire auquel j’adhère totalement.
Mais il a aussi fait remonter à ma mémoire le souvenir de mes années en école d’ingénieur, notamment en 1967, année où déjà pointait 1968. Le président de notre association d’élèves-ingénieurs, communiste encarté, en était arrivé à dénier à notre directeur général le droit d’entretenir des liens avec les industriels de la région… Comme si sa fonction ne devait pas intégrer le souci de favoriser le placement des ingénieurs sortis de son école !!
Faire table rase du passé et surtout détruire l’avenir en renversant les principes… Une bonne définition de la subversion qui repose sur le double langage que pratiquent nos gouvernants, à commencer par le premier d’entre eux. il suffit de relire quelques lignes de l’essai « Révolution » signé Emmanuel Macron https://www.babelio.com/livres/Macron-Revolution/898985/extraits pour mesurer l’espace entre les intentions affichées et la réalité de l’exercice du pouvoir !
@ Marc GHINSBERG
« « …sa pensée singulière s’inscrivant dans un universel caractérisé principalement par une intuition géniale et lucide – donc pessimiste – du futur. » (PB)
Une phrase qui concentre la philosophie réactionnaire. Une vision du monde, une conception de la vie dans laquelle le futur ne peut être que pire. Demain sera pire qu’aujourd’hui. Le progrès n’existe pas. C’est une illusion, une imposture, un mensonge. L’avenir est sombre.
La devise du réactionnaire : Ce sera mieux avant ! »
—————
« Le progrès n’existe pas ». Et pourtant si !
Nous avons un ordinateur, accès à Internet, pouvons poster des commentaires ici ce qui était encore impossible il y a 50 ans !
« L’avenir est sombre »
Hélas oui, et, pire, à cause du progrès !
Les gens, travaillant moins, ont plus de temps libre et ne savent qu’en faire. Leurs cerveaux n’ayant pas progressé comme les sciences et technologies, ils s’emm…nuient, ont trop de temps pour penser, mais à quoi ??
Les Gilets jaunes, la CGT, les manifs pour ceci ou cela, le ski l’hiver, la plage l’été, les fleurs des champs des balades du printemps, les champignons des balades d’automne, n’occupent qu’un temps.
Les journalistes, les premiers eux qui ne pensent que tsunami, virus corona (la nouvelle forme du péril jaune d’antan) ou autre, terrorisme, tornades, grand remplacement, plaques tectoniques indisciplinées…
De quoi voir l’avenir sombre, sombrer dans la dépression tout en sombrant dans la m…pourriture dont nous couvrons la planète.
Ayant connu l’avant, le pendant et l’après, courage, nous rentrons dans un nouveau cycle.
Les prochaines générations pourront concentrer leur enthousiasme et leur ardeur à réoxygéner l’atmosphère, ramasser toutes nos ordures sur terre comme en mer et envoyer le tout sur Mars, Vénus ou Mercure.
Grâce au progrès !
@ Lucile
On marche sur la tête, Lucile. Macron et ses propos délirants.Un père ne serait donc pas un mâle… On aura tout entendu. Voici ce qui nous attend avec cette équipe de branquignoles !
Pour les féministes à géométrie variable. Celles qui s’attaquent aux mâles blancs mais se gardent bien de dénoncer les actes des autres (courageuses mais pas téméraires, les fifilles). Bientôt des femmes flagelleront les autres femmes non conformes à la religion d’Etat !
« Indonésie : une brigade féminine flagelle les femmes au nom de la charia.
A Aceh, cette province indonésienne très conservatrice, on applique la loi islamique, la charia, rapporte CNews. Là-bas, l’adultère, les relations sexuelles hors mariage ou avec une personne du même sexe sont sévèrement punis d’une peine pouvant aller jusqu’à 100 coups de fouet. Un geste d’affection en public en vaudra dix, quand la consommation d’alcool en mérite 40, selon la justice locale. Jusqu’à présent, on pouvait régulièrement voir des bourreaux hommes frapper des femmes placées sur des estrades devant des foules bruyantes prenant photos et vidéos avec leur smartphone. Ces dernières années, le nombre de femmes condamnées pour crimes religieux a augmenté et Aceh a décidé de créer une brigade féminine de bourreaux. Si bien qu’aujourd’hui, elles sont huit dédiées à la flagellation, contre dix hommes. Sur la seule année 2019, 43 hommes et 42 femmes ont été condamnés à la flagellation pour crimes religieux dans la seule ville de Banda Aceh.
Et la tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt. En effet, cet été, le Conseil des oulémas d’Aceh a, par exemple, émis une fatwa interdisant le jeu vidéo ultrapopulaire PUBG, accusant sa violence d’insulter l’islam. Les matchs de football féminins sont également interdits, sous prétexte qu’il n’y a pas de stade pour les femmes. En ville, les patrouilles de police religieuse sont partout. Elles parcourent les espaces publics, les restaurants, les cafés, surveillant la population nuit et jour. »
https://www.valeursactuelles.com/societe/video-indonesie-une-brigade-feminine-flagelle-les-femmes-au-nom-de-la-charia-115548
La France de demain, grâce à la macronie et à tous les pro-islamistes… Qui en veut ?!
@ Lucile | 30 janvier 2020 à 12:15
@ Isabelle | 30 janvier 2020 à 14:09
@ Ellen | 30 janvier 2020 à 11:30
En tant que mâle, je suis d’accord avec vous et je respecte votre féminité et notre complémentarité ce que Macron ne peut pas comprendre………
Ce président est une catastrophe pour notre pays et pour me remonter le moral je regarde et j’écoute tous les matins l’homme qui nous avait prévenus :
https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s
@ Tipaza
« Le « d’où parles-tu ? » signifiait: qui es-tu, quelle est ta carte, ton rattachement idéologique, es-tu marxiste, maoïste, trotskiste, les autres ceux qui étaient plus à droite ou moins à gauche étaient immédiatement éjectés, sans que leurs propos ne soient considérés.
La vérité n’était pas dans le contenu des propos, mais dans l’identité de l’intervenant. »
Cette formule adaptée en « d’où parlez-vous » peut être parfois entendue à l’occasion de débats médiatiques ce qui montre l’imprégnation idéologique ultra-gauchiste qui peut régner en France.
Et comme vous le dites si bien, peu importe le fond, seule compte la position politique de l’intervenant.
Le totalitarisme se porte toujours très bien.
Avec les « premiers de cordée », nous atteignons des sommets d’indécence !
« Drôle de t-shirt brandi avec sourire par Emmanuel Macron.
Un outil de propagande anti-police qui n’a rien à faire entre les mains du président de la République qui a le devoir d’être aux côtés de nos policiers. » Eric Ciotti
https://www.facebook.com/ECIOTTI/photos/a.164952470262426/2665404803550501/?type=3&theater
Alors que c’est Macron et Castaner qui ont donné les ordres de tirer sur les Gilets jaunes !
ANONYMAT
« Je souhaite qu’on lève l’anonymat sur les réseaux sociaux. » (Damien Abad, chef du groupe LR à l’Assemblée nationale, 30 janvier 2020).
Je le souhaite aussi.
@ Lucile
« D’après Valeurs Actuelles, Macron aurait dit à une contestataire de la PMA : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle ». »
Voilà qui va compliquer singulièrement la recherche en paternité s’il faut généraliser l’analyse ADN aux femmes et pourquoi pas aux androïds.
@ Lotus | 30 janvier 2020 à 15:33
Ce psychiatre n’a examiné Macron qu’à travers les médias. Ce n’est pas du boulot !
@ Isabelle | 30 janvier 2020 à 17:02
Ce post d’Éric Ciotti que vous nous indiquez est typique du nihilisme qui caractérise l’idéologie de drouache de nos jours, et qui aboutit à la négation de la vérité prophétisée par Orwell.
Pour commencer, Éric Ciotti devrait s’interdire de diffuser cette photo, et encore plus de la commenter, sans donner le contexte où elle a été prise. Réparons cet oubli.
Relevons ensuite la mauvaise foi des anti-macronistes, qui, un coup, reprochent, comme ici, au président de se montrer avec « un outil de propagande anti-police », et le coup suivant, lui reprochent la répression des Gilets jaunes. Il faudrait savoir.
S’il avait refusé ce cadeau d’un opposant politique gilétiste, il aurait été accusé de « mépris du petit peuple ». Comme il l’a accepté, il est accusé de ne pas être solidaire avec la police. Quoi qu’il fasse, il aura toujours tort.
Ce n’est pas tout que de s’opposer. Aussi faut-il le faire honnêtement. Il faut dire ce qu’on veut à la place. Il faut s’interdire de réclamer une chose et son contraire. Précisément ce que n’ont pas fait les Gilets jaunes.
______
@ Sophie | 29 janvier 2020 à 09:12
« Fatiguée pour ma part de papoter avec des personnes qui vous traitent de ‘racaille communiste’ ou vous cataloguent à l’extrême droite, c’est selon, parce que vous ne pensez pas exactement comme eux. Tchao la compagnie ! »
Ta-ta-ta… vous oubliez un peu vite les épisodes précédents. Votre ego délicat a été froissé. C’est la conséquence de votre prétention à réclamer l’impunité pour le mouvement des Gilets jaunes, sans vous sentir obligée de fournir le moindre argument à cet effet. Puis de votre assertion selon laquelle vous n’aviez pas besoin de fournir d’arguments, puisque vous en étiez, et que par conséquent ce mouvement était bel et bon. Enfin, les voies de fait illégales et immorales auxquelles vous vous êtes livrée ont reçu ici leur rétribution sous forme de… paroles verbales.
C’est une bien légère conséquence pour les actions (et non les mots) que vous avez revendiquées.
Mais on reconnaît, dans cette suite d’événements que j’ai dû rappeler, la prétention totalitaire du mouvement des Gilets jaunes : vous voulez bien bloquer la France entière, et créer les conditions d’accidents mortels pour les automobilistes, mais vous refusez que vos actes soient contestés ou même discutés.
Et l’on reconnaît l’arrogance de la mentalité de gauche : toujours prête à donner des leçons de morale politique à autrui, mais faisant mine de s’indigner dès lors qu’elle se heurte à la moindre critique en retour.
Souffrez donc que l’on prenne avec un grain de sel votre air de Castafiore outragée qui se retire en ses appartements.
Quant à papoter, je ne suis pas sûr que dupliquer ici des commentaires que vous avez déjà déposés sur le blog d’Ivan Rioufol corresponde à cette description.
@ Isabelle | 30 janvier 2020 à 11:30
Quand on en est à instrumentaliser des enfants dans le débat public et politique, il ne reste plus que la mort !
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@ Mister Bean | 30 janvier 2020 à 11:02
« Vos potes terrorislamistes palestiniens »
Il est surpenant que vous connaissiez mes potes alors que vous ignorez qui je suis !
Toutefois, je note que vous les connaissez ces terrorislamistes, qu’ils sont donc de vos fréquentations.
Deux parties se réunissent pour spolier la troisième et c’est dénommé : plan de paix. Les nazis et les pétainistes ont donc trouvé leur argumentation pour la spoliation des biens juifs : c’était un plan de paix.
Un braquage, c’est un plan de paix bancaire ; les génocides, c’est de la pacification ; le Daech ce sont des pacifistes ; Trump a réclamé le prix Nobel de la paix.
En somme, la vision du monde selon le raélien-droitiste qui ne sait même pas qui est Orwell, le confondant avec Trump.
@ Tipaza
« Voilà qui va compliquer singulièrement la recherche en paternité s’il faut généraliser l’analyse ADN aux femmes et pourquoi pas aux androïds. »
https://www.youtube.com/watch?v=i4VxbnGbWbM&t=33s
« Si vous nous piquez, ne… fuyons-nous pas ? » — Androïde Data, Star Trek, épisode « L’Entreprise en Folie ».
@ xc | 30 janvier 2020 à 18:24
Non, d’après sa bibliographie, son enfance et ses discours pendant la campagne présidentielle 2016-2017.
@ Elusen
« Deux parties se réunissent pour spolier la troisième et c’est dénommé : plan de paix. »
De ce que j’analyse de la situation, depuis que les acteurs régionaux ont compris que l’Iran avait réussi à développer d’inquiétants missiles et des capacités de frappe par drone, certains commencent à baliser un peu. Les riches Saoudiens commencent à se poser quelques questions sur la fiabilité de leur allié américain, et donc de la stabilité de leur pouvoir face aux Iraniens. Nombre d’acteurs locaux balisent aussi, et Israël semble comprendre que ce n’est plus à de simples roquettes qu’il doit faire face…
Dans ce contexte, la bêtise électoraliste trumpienne peut aisément prendre le dessus: grignotons davantage le territoire palestinien, et comme tous les potentats sunnites feront de la lèche aux US de peur de perdre leur appui contre les Iraniens, Israël peut profiter d’un alignement des planètes dans la trouille desdits potentats sunnites. Et avancer tranquillement dans son plan d’annexion.
Mais le plus grave dans ce plan de paix, c’est le contrôle que les Israéliens s’arrogent sur les ressources en eau des Palestiniens. Un Etat ou une entité qui n’a même pas le contrôle sur son approvisionnement en eau est un Etat dont il est inutile de discuter l’existence. C’est un mort-vivant.
Un des gros problèmes au Moyen-Orient est l’hydrodiplomatie. Et les (très) mauvais élèves sont… Israël et la Turquie.
Coucou Elusinou chou ici Bean !
Allons allons, n’ayez pas honte de vos amis terroristes islamistes, assumez vos choix, n’en ayez pas honte.
Moi je suis fier d’être de droite XXXXtrême, catho tradi, chrétien, hétéro, blanc de souche, mes amis sont du même bord que moi, nous sommes racistes fascistes xéno islamophobes homophobes et tutti quantiphobes… nous le revendiquons haut et fort et plaignons tous ceux qui ne sont pas comme nous ; notre Jedi intellectuel est Zemmour, nos modèles, les maires comme Ménard et ses collègues.
Nous n’écoutons que du Wagner, nous faisons nos footings au pas de l’oie, on se salue le bras tendu, le papier peint de notre permanence est imprimé de croix gammées que nous avons achetées chez Leroy Berlin.
Vous voyez comme nous sommes fiers et heureux, nous ne déprimons pas comme vous qui avez honte de vous avouer islamogauchiste, je sais c’est une tare mais nous avons de bons psys dans notre pays, consultez-les. Ne me remerciez pas, je suis très humain avec les fausses couches de la société.
Un Kleenex ?
En lisant les commentaires, je me suis rappelé que le meilleur moyen de comprendre les propos d’Orwell sur la vérité était encore de demander à la droite catholique de nous parler:
– de l’esclavage dans la Bible (Exode 21 et la possibilité de tabasser son esclave s’il met plus de deux jours à agoniser) et dans l’article 38 du code noir
– du lien entre homophobie biblique et rejet du mariage pour tous et de la PMA pour les homos
– de la liberté d’expression avant 1789
– de la manière d’évangéliser pendant les croisades baltes
– et des croisades contre les Albigeois.
@ Mister Bean | 30 janvier 2020 à 21:42
« Moi je suis fier d’être de droite XXXXtrême, catho tradi, chrétien, hétéro, blanc de souche […] nous sommes »
Quand quelqu’un se sent obligé de l’affirmer systématiquement, de bomber le torse, c’est qu’il en doute ; cherche-t-il à en convaincre les autres ou lui-même ? à l’ordinaire, cela fleure bon l’homosexuel refoulé, après tout l’on dit : bander un muscle.
Mais un raélien-droitiste ça c’est sûr.
@ Patrice Charoulet | 30 janvier 2020 à 17:34
« Je souhaite qu’on lève l’anonymat sur les réseaux sociaux. »
1° les réseaux sociaux cela n’existe pas ! Ils n’ont rien de réseaux et encore moins sociaux ; c’est un slogan publicitaire.
2° votre incompétence en informatique frôle le ridicule !
En informatique, il est matériellement impossible de l’empêcher ; la seule chose qui peut être faite c’est l’affichage de l’adresse IP et du Hostname (DNS reverse)
L’IP est rattaché à un compte client, mais rien n’indique que c’est lui qui écrit, elle peut avoir été piratée, ou une autre personne s’en servir.
De plus, chaque blog, chaque média, Facebook, Twitter devraient ainsi avoir accès aux bases de données des fournisseurs d’Accès à Internet (FAI).
Le seul moyen serait que tous ces médias exigent une inscription avec une copie de la pièce d’identité, or ils ne sont pas officiers de police judiciaire, ils n’ont donc pas le droit de contrôler l’identité des personnes ; placer les médias sur le même plan que la police judiciaire, y a un truc pas net chez vous.
eBay et Facebook exigent déjà illégalement, dans certains cas, une copie de la pièce d’identité.
Comme ça, quand ils seront piratés, les hackers russes ou de Corée du Nord auront en plus la pièce d’identité des individus.
Facebook, Twitter, Instagram, les blogs, ne servent à rien, s’ils posent plus de problèmes qu’autre chose, il suffit de les interdire.
Le cyanure pose problème, eh bien il n’est pas en vente libre !
Sur ce blog, il suffit de laisser Elusen et Robert Marchenoir discutailler tous les deux. Ils ont un point commun, ils vouent un culte à Macron…
@ Elusen | 31 janvier 2020 à 07:14
« Mais un raélien-droitiste ça c’est sûr »
Raélien ou israélien ? jy pas comprendu ??
Vous auriez pu rajouter : zoophile pédophile coprophile etcétérophile… Y a pas que des phobes, y a aussi des philes chez nous, y en a plein à l’drouâââte ; ce sont nos décorations, nos médailles.
Je suis très déçu, vous faiblissez, reprenez-vous !
@ Isabelle | 31 janvier 2020 à 09:38
« Sur ce blog, il suffit de laisser Elusen et Robert Marchenoir discutailler tous les deux. Ils ont un point commun, ils vouent un culte à Macron… »
Et moi alors à quoi ça sert que je me décarcasse ?
Le mieux est encore que vous retourniez sur le blog de Rioufol d’où vous venez. Là-bas les quelques macroniens qui osaient s’y aventurer ont été évacués via un cordon sanitaire. 🙂
@ Elusen | 31 janvier 2020 à 07:34
Mon petit, sur ce coup je joue à la baballe avec vous.
Je ne rentrerai pas dans les détails, mais les rézoksocios sont déjà une mine d’informations pour les hackers, il ne manquerait plus que d’y ajouter les caméras.
Quand on sait qu’aujourd’hui les cartouches d’encre arrivent directement sur mon bureau, sans avoir besoin de les commander… D’ailleurs… Bon ceci est une autre histoire.
@ Isabelle | 31 janvier 2020 à 09:38
« …ils vouent un culte à Macron… »
En fait, vous ne savez pas quoi dire et vous vous êtes dit : « tiens, je vais l’ouvrir ! »
Par contre que vous amalgamiez juifs et Macron continue à être écrit sur ce blog.
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@ Mister Bean | 31 janvier 2020 à 11:01
Tout ça pour détourner l’attention d’une de vos phrases qui laisse transparaître votre homosexualité, comme le type sous le pseudonyme Hitler qui écrivit dans ‘Mein Kampf’ que sa mère avait peur pour lui car il fréquentait « de robustes garçons ».
C’est tout de même la théorie d’une personne ayant pour sexualité l’homosexualité qu’à foison vous avez en bouche : le mythe du grand remplacement de Renaud Camus.
Quand l’a-t-il inventé son mythe ?
Après une rupture d’avec son partenaire qui avait la singularité d’être maghrébin.
@ Isabelle | 31 janvier 2020 à 09:38
« Sur ce blog, il suffit de laisser Elusen et Robert Marchenoir discutailler tous les deux. Ils ont un point commun, ils vouent un culte à Macron… »
Je ne discute jamais avec Elusen. Et il suffit de me lire, pour constater que, loin de vouer un culte à Macron, je lui suis résolument opposé.
Mais il ne faut pas vous demander de savoir lire. Vous avez l’intelligence d’une amibe : quiconque ne passe pas son temps à vomir sur Macron est dans le camp du mal.
J’attends toujours que vous nous expliquiez comment vous pouvez, à la fois, critiquer Macron parce qu’il ne soutiendrait pas inconditionnellement la police, et le critiquer parce qu’il réprimerait brutalement les Gilets jaunes.
@ Lorong
L’Eglise, au cours des âges, ne fut certes pas à l’abri de tous reproches mais de quel côté est la novlangue aujourd’hui, du côté de ceux qui, après des milliers de générations, sont convaincus d’avoir enfin découvert la vérité, deux personnes de même sexe peuvent se marier exactement comme deux personnes de sexes opposés, ou du côté de ceux qui voient la réalité biologique, culturelle, sociale telle qu’elle est, le mariage est fait pour unir un homme et une femme ?
C’est bien joli de dénoncer les erreurs et dogmes d’autrui, mais si c’est pour imposer de nouvelles erreurs et de nouveaux dogmes, où est le progrès ?
@ Robert Marchenoir | 31 janvier 2020 à 23:29
« J’attends toujours que vous nous expliquiez comment vous pouvez, à la fois, critiquer Macron parce qu’il ne soutiendrait pas inconditionnellement la police, et le critiquer parce qu’il réprimerait brutalement les Gilets jaunes. »
En fait Isabelle jalouse le président et sa capacité à maîtriser le « en même temps »…
Macron et ses pitreries :
« En l’occurrence, à Angoulême, il n’a respecté ni les policiers, ni les victimes de LBD, ni – ce qui est encore plus grave – la fonction présidentielle. » (Philippe Kerlouan – Bd Voltaire)
https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-et-le-tee-shrit-lbd-demagogie-cynisme-ou-enfantillage/
Spéciale dédicace à Robert Marchenoir, à bon entendeur…
CIORAN
« Dans cinquante ans, Notre-Dame sera une mosquée. » (1987)
« On n’habite pas un pays, on habite une langue. »
Sur sa porte, il hésitait entre plusieurs avertissements : « Toute visite est une agression »,« J’en veux à qui veut me voir. », « Tout visage me dérange. », « Fou dangereux ».*
C’était un fils de pope.
* En 2020, je vois écrit sur le paillasson d’un voisin « WELCOME ». Autre genre.
@llo Elusinou chou ici Bean !
« …Tout ça pour détourner l’attention d’une de vos phrases qui laisse transparaître votre homosexualité…. »
Rédigé par : Elusen | 31 janvier 2020 à 18:07
De quouââââ ? mouâââ ? homo mouâ ? Ah non ça jamais plutôt me faire enc… ! Hahahaha.
@ Patrice Charoulet | 01 février 2020 à 17:22
« On n’habite pas un pays, on habite une langue. »
L’on ne porte pas la culotte, mais on habite son slip !
@ Denis Monod-Broca
Quel est le problème dans le fait de considérer que le mariage, régime juridique, peut se faire entre deux personnes de même sexe ? Il s’agit tout autant d’un concept du langage commun que juridique. Il n’y a aucun problème à considérer que la définition juridique puisse changer dans la mesure où la notion de famille a évolué depuis la période où les patriarches donnaient leurs filles à marier sans égard à leur volonté aux fils de ceux avec qui ils souhaitaient s’allier (militairement, économiquement ou politiquement).
Vous plaignez-vous aussi du fait que les femmes stériles et ménopausées puissent se marier alors que le mariage religieux n’a qu’un but: la procréation ? Un mariage avec une personne stérile, c’est aussi de la novlangue ?
Le droit doit s’adapter aux circonstances nouvelles, et donc apporter une sécurité juridique à de nouvelles formes de vie en commun. Personne n’empêche les chrétiens de conserver leur définition religieuse du mariage. Personne n’oblige les curés à marier les homos.
La novlangue, comme tous ceux qui ont lu Orwell le savent, c’est changer la définition d’un concept pour faire dire l’exact opposé. C’est de là que partait mon intervention. Et il est difficile de nier que les chrétiens y ont recours avec une constance qui force l’admiration.
« Dieu autorise l’esclavage et le tabassage des esclaves s’ils mettent plus de deux jours à agoniser, et intime l’ordre aux esclaves d’obéir à leurs maîtres mais Dieu n’est pas favorable à l’esclavage ». Novlangue.
« Ce n’est pas parce que Dieu a ordonné le massacre de tout les Cananéens, hommes, femmes et enfants, qu’il a ordonné ce que l’on appelle aujourd’hui un génocide ». Novlangue.
« Ce n’est pas parce que l’Eglise a fait interdire l’enseignement de l’héliocentrisme en mettant les travaux de Copernic à l’Index pendant trois siècles tout en faisant traduire Galilée devant un tribunal religieux que l’Eglise est l’ennemie de la science ». Novlangue.
« Ce n’est pas parce que la foi est la croyance indéfectible d’une réalité sans preuve et la raison étant le refus de croire sans preuve que la foi et la raison sont incompatibles ». Novlangue.
« Ce n’est pas parce que je suis contre le mariage entre personnes de même sexe et l’homoparentalité alors que je n’ai aucune preuve de l’aspect néfaste de l’un ou l’autre sur la société ou les individus, et que je ne supporte pas de voir des publicités avec des hommes en couple ou pire des couples homos au cinéma que je suis homophobe ». Novlangue.
Oui la novlangue existe chez les gauchistes biberonnés au post-modernisme. Mais pas sûr que la droite catho soit la mieux placée pour les critiquer sur ce point. Comme on dit… la poutre…
@ Lorong
OK, de même que la pensée unique est la pensée de l’autre, de l’imbécile qui pense mal, la novlangue est la langue de l’autre, de l’imbécile qui inverse le sens des mots, je suis tombé dans le piège.
Je note tout de même que vous écrivez : « Le droit doit s’adapter aux circonstances nouvelles, et donc apporter une sécurité juridique à de nouvelles formes de vie en commun. Personne n’empêche les chrétiens de conserver leur définition religieuse du mariage. Personne n’oblige les curés à marier les homos. » Phrase qui signifie que chaque communauté est légitime à réclamer un droit qui lui convienne, adapté à ses propres formes de vie. Phrase qui donc, implicitement, prône le droit du plus fort, et nie qu’il puisse y avoir un droit commun, voulu, voté, respecté par tous. Cette conception des choses, la vôtre manifestement, tient le haut du pavé. Elle nous conduit, je le crains, à la catastrophe.
Traitez-moi si ça vous plaît de « droite catho », d’autres commentateurs me traitent de gauchiste et je ne suis pas catholique. Encore une fois, affubler l’adversaire d’un qualificatif, bien sûr dévalorisant, est un piètre argument vraiment.
Le hasard a voulu que je tombe ces jours-ci sur un blog où il était prescrit : « Veuillez choisir un pseudo et vous y tenir. »
Ce judicieux et amical conseil était complété par cet avertissement : « Les commentateurs changeant de pseudo sans l’avoir préalablement demandé seront bannis. »
J’avoue que la candeur, la joliesse, la naïveté de ce libellé m’a enchanté.
J’en pouffe encore !
Il est donc admis et reconnu, sous réserve, qu’un quidam éprouve le besoin, en un temps et un lieu donné, de se constituer un trousseau complet de vêtures pseudominales dans le but de faire chatoyer toutes les qualités de son esprit !
Cela me gave ! Qui n’a pas envie, dans la tristesse de cette époque sinistre, de se démultiplier ; il y a tant à faire. Transformer un sinistre blog anonyme en une scène de théâtre où toutes les farces, les bouffonneries, les mystifications seraient représentées ?
Multiplier les dimensions du champ des échanges ?
Raffiné est ce plaisir ! J’ajoute qu’il n’y a là aucune tromperie ; comme au vrai théâtre l’acteur transparaîtrait à force au fil des pièces et des personnages.
Qui ne reconnaîtrait pas, à la lecture d’un envoi de Monsieur Robert Marchenoir, son véritable auteur quel que soit le pseudo dont il se serait recouvert passagèrement ?
Ce n’est pas tout !
Nous vivons une époque merveilleuse où il est question d’interdire les pseudos dans la blogosphère. Il y en a ici qui soutiennent cette ignoble initiative. La classe dirigeante, inquiète, ne se contente plus de détenir tous les moyens de communications de masse, elle veut être la seule à « dire » la vérité !
On sait bien que ce genre de mesure porte en germe le contrôle de la pensée : Orwell, Ray Bradbury, Huxley…
Il semblerait que l’honorable Damien Abad, au nom des LR soit en pointe sur cette question !
Commencé par un sourire, ce commentaire d’un pseudo se terminera par une grimace : il y a encore des gens qui espèrent en la droite !
ROUEN 1431
Brûler une blonde aux yeux bleus ça pollue. Égorger c’est plus propre !