Nicolas Sarkozy est constant : il continue à plomber son camp.
D’abord il affirme que, « s’il ne soutient pas Macron, il ne s’y oppose pas », ce qui n’est pas la meilleure manière d’apporter son soutien à sa famille politique.
Mais, pire, face à des visiteurs, l’ex-président battu en 2012 déclare : « Je ne vais pas inventer pour la droite un candidat crédible. Elle n’en a pas !…Il faut plein de qualités pour être président, il faut aussi une gueule, aucun des candidats potentiels n’a la gueule d’un président » (Le Canard enchaîné).
On peut avoir été président de la République durant 5 ans, n’avoir pas été réélu en 2012, avoir été sèchement défait à la primaire de la droite et du centre en 2017 mais s’estimer cependant légitime pour décerner les bons et les mauvais points, se poser en arbitre et prétendre départager, à partir de critères discutables, les personnalités dignes de la charge suprême. Quelle incommensurable vanité est la sienne et j’en veux beaucoup à son proche environnement, au sein duquel j’ai des amis, qui le conforte dans la certitude qu’il est l’unique !
Ainsi nous n’aurions aucun candidat plausible pour l’échéance de 2022, en particulier parce que nul n’aurait « la gueule d’un président ».
Quelle appréciation absurde, superficielle, qui vise à dégrader ceux qui pourraient défendre la cause des LR ! Je ne peux pas m’empêcher de juger sans élégance cette pique à l’encontre de Xavier Bertrand et de Bruno Retailleau, comme si leur apparence, leur esthétique, leur personnalité étaient radicalement désaccordées d’avec leurs ambitions.
Faut-il entendre que son favori François Baroin aurait eu, lui, la « gueule » qui convenait ? L’énergie et l’envie en tout cas lui ont manqué.
Je ne pousserai pas l’indélicatesse jusqu’à m’interroger sur la « gueule de Nicolas Sarkozy » hier, je craindrais d’en tirer des conclusions aussi peu fiables que celles concernant ceux que j’ai nommés.
Allons à l’étranger et considérons qu’à l’évidence John Fitzgerald Kennedy ou Barack Obama ont eu « des gueules de président » mais qu’ils ont été de médiocres présidents en dépit de leur aura superficielle et de leur lustre médiatique.
En revanche Richard Nixon se voyait souvent dénigré pour sa « sale tête » mais, faute d’avoir « la gueule d’un président », durant son premier mandat il a sans doute été le plus remarquable président que les Etats-Unis ont eu depuis longtemps.
J’accepterais volontiers que certaines destinées exceptionnelles n’auraient sans doute pas eu la même facilité pour s’imposer et dominer si physiquement elles avaient été moyennes, ordinaires. Un de Gaulle petit aurait rendu plus malaisée la haute conscience qu’il avait de lui-même et cette dimension physique lui a permis un surplomb sur les autres qui anticipait sa supériorité intellectuelle, politique et historique.
En dehors de rares exemples, la « gueule de président » est une notion aléatoire, trop subjective pour autoriser un jugement citoyen valide. En revanche je crois profondément qu’un président « qui a de la gueule » se remarque tout de suite et que cette intuition relève d’une pluralité de données tenant à l’allure, à l’élégance et à la densité. Au sérieux, à la gravité, à l’impression qu’on laisse.
Pour bien me faire comprendre, l’exemple qui me semblerait devoir le mieux illustrer ce « président qui a de la gueule » serait celui de Georges Pompidou dont la présidence a été exemplaire, trop tôt interrompue par sa mort.
Barack Obama, dans ses mémoires, a décrit Nicolas Sarkozy comme « un petit coq qui parlait beaucoup …tout en emportements émotifs et en propos hyperboliques… » contrairement à Angela Merkel plus économe de son verbe (entretien avec François Busnel, France 2).
Et si Nicolas Sarkozy ne se mêlait plus des LR ?
« Un coq nain qui bombe le torse », ce que pense Barack Obama de Nicolas Sarkozy.
Obama a habillé Talonnettes en deux coups de cuiller à pot. Carla a dû rester sans voix… Enfin, ce n’était pas bien difficile pour elle non plus.
Obama devait penser à Charlie le coq.
Comme disent les jeunes, MDR.
Sarkozy essaie de récupérer les électeurs qui ont apporté leur suffrage à Macron, donc il est obligé de ne pas s’opposer à lui.
Sarkozy veut se présenter aux élections, il essaie de démontrer qu’il est le seul candidat possible de la droite.
Sarkozy veut être élu de nouveau.
Je ne sais pas si parmi les candidats LR il y en a un ou une qui a la gueule d’un président ou s’il y a un candidat ou une candidate qui a de la gueule, mais je n’en vois pas qui ait une stature d’homme ou de femme d’État, c’est-à-dire ce mélange d’autorité naturelle, de courage, d’intelligence, de lucidité, de sûreté de jugement, de capacité de recul sur l’événement, de sang-froid, de volontarisme, d’exemplarité. Je n’en vois pas plus à gauche.
Certes il est difficile de trouver chez un même individu toutes ces qualités portées au plus haut degré. Mais indépendamment de leurs options politiques, des Fabius, Chevènement, Juppé, Bayrou ont, pour moi, des statures présidentielles, alors que Bertrand, Retailleau, Pécresse et même Baroin semblent jouer dans une division inférieure.
Macron, qui a acquis durement l’expérience de la fonction, par ses qualités et en dépit de ses défauts, se situe au-dessus du lot des candidats potentiels. C’est de mon point de vue ce que voulait signifier Sarkozy.
Cela étant, ces gammes sur la « gueule » du Président me semblent bien futiles par rapport à certaine proposition de loi…
Extrait du livre d’Obama:
« Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens (son père était hongrois, son grand-père maternel juif grec) et de petite taille (il mesurait 1,66 m mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d’un tableau de Toulouse-Lautrec. Bien qu’issu d’une famille aisée, il reconnaissait volontiers que ses ambitions étaient en partie alimentées par le sentiment d’avoir été toute sa vie un étranger(…).
Ecrite par Trump, Le Pen ou le chancelier Kurz, cette phrase « nauséabonde » pourrait passer pour antisémite, mais il s’agit de sa Sainteté Obama…
À force on va bien finir par trouver Sarko sympa en lisant ce genre de prose abjecte.
Obama a-t-il pris des leçons chez Hollande ?
Comment dit-on « sans dents » en anglais ?
Honnêtement j’aime encore mieux voir Sarkozy accueillir Kadhafi et montrer que c’est un homme de parole (infirmières bulgares contre invitation), que voir ces propos d’Obama. Sarkozy, qu’on l’apprécie ou pas, a quand même été président de notre pays.
C’est inadmissible et si Obama a le droit de dire ce qu’il veut au nom de la liberté d’expression, la France n’est pas obligée de lui dérouler le tapis rouge.
Et que dire d’un Trump, grossier, impulsif, pour tout dire imbuvable, mais dont le bilan sera reconnu à terme ?
Finalement l’idée de flouter certaines photos n’est pas si mauvaise que ça.
Mais alors il faut flouter également les photos d’un ex-président, qui en disent bien plus et sont bien plus féroces que les propos de sa Sainteté Obama ou les critiques du billet.
Pareille photo met au chômage pour longtemps les caricaturistes de Charlie.
Elle est un hymne à l’analphabétisme, inutile de lire le billet on sait ce qu’il dit.
Quand je pense que je me retiens parfois de dire tout le mal que je pense de Sarkozy, et qu’il suffit d’une photo pour en dire plus !
Moralité : ne jamais confier à une femme l’illustration d’un texte, surtout si on dit du mal de quelqu’un. L’illustration, en toute objectivité photographique, en dira pire.
« On aurait dit un personnage sorti d’un tableau de Toulouse-Lautrec… »
On a échappé au pire…
https://www.laboiteverte.fr/henri-de-toulouse-lautrec-fait-caca-sur-la-plage/
Nous allons devoir nous cotiser, 1 euro chacun, pour offrir un miroir à Nicolas Sarkozy qu’il puisse y voir ce que n’est pas une gueule de président.
Puis plagiant un vieil adage (l’habit ne fait pas le moine), on peut dire à Nicolas Sarkozy « la gueule ne fait pas le Président » en lui donnant lui-même comme exemple.
Il n’était pas un mauvais président, il a seulement été un président peu chanceux, seulement « subprimé ».
Nixon un grand président ?
Ah bon… vous êtes bien le seul à le penser !
https://www.wikiwand.com/fr/Classement_des_pr%C3%A9sidents_am%C3%A9ricains
Belle plume de polémiste.
Une gueule de président. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre… La plupart des pays du monde sont dirigés par des chefs d’État qui n’ont pas « une gueule de président ». Il faudrait arrêter ce narcissisme chauvin qui prétend que la France est spéciale, qu’elle a besoin d’un président avec une gueule de président, d’un type avec du « charisme » conféré par Dieu lui-même…
Quant à Sarkozy, il avait assuré, lors d’un repas mémorable avec des journalistes, qu’il ne briguerait pas un second mandat, parce qu’il voulait faire de l’argent. Sous-entendu : c’est beaucoup mieux que de m’occuper de ce pays de m… qui ne me mérite pas.
Je ne doute pas que, depuis, il y soit parvenu. Il n’est que de considérer sa surprenante volte-face envers Vladimir Poutine, qui l’a proprement insulté en tête-à-tête, à tel point que les journalistes ont unanimement cru, lorsqu’il s’est présenté devant eux quelques instants plus tard, qu’il était ivre.
Par la suite, ils sont devenus les meilleurs copains du monde. Poutine ayant la main sur le robinet à pognon qui permet d’arroser qui il convient, à l’étranger, via une tuyauterie compliquée mais sûre, il serait bien étonnant que l’ex-président à gueule de président n’ait pas bénéficié, d’une manière ou d’une autre, des largesses du « seul chef d’État au monde » (Philippe de Villiers).
Il pourrait peut-être laisser la place à quelqu’un qui a vraiment à cœur le sort de la France ? Comme s’il était déshonorant d’avoir été président de la République, et de ne plus l’être ! S’avoir s’effacer, savoir laisser la place à d’autres, c’est aussi une marque de sagesse. Il n’y a que chez nous qu’on donne du « Monsieur le Président » à vie à un type qui a logé quelques années à l’Élysée, du « Monsieur le Ministre » à quelqu’un qui, il y a trente ans, a détenu un maroquin…
______
P.-S.: En effet, Barack Obama est un beau contre-exemple. En voilà un qui avait une belle gueule de président… ça ne l’a pas empêché de prononcer le scandaleux discours du Caire, où, sous couvert de paix entre les nations, il a vaporisé tous les poncifs de l’islamo-complaisance :
« Je sais aussi la dette que la civilisation doit à l’islam. C’est l’islam […] qui a brandi le flambeau du savoir pendant de nombreux siècles et ouvert la voie à la Renaissance et au Siècle des Lumières en Europe. C’est de l’innovation au sein des communautés musulmanes que nous viennent l’algèbre, le compas et les outils de navigation, notre maîtrise de l’écriture et de l’imprimerie. […] »
« Tout au long de l’histoire, l’islam a donné la preuve, en mots et en actes, des possibilités de la tolérance religieuse et de l’égalité raciale. […] »
« L’islam a de tout temps fait partie de l’histoire de l’Amérique. Depuis notre fondation, les musulmans américains enrichissent les États-Unis. […] »
« Chaque État de notre union compte au moins une mosquée et qu’on en dénombre plus de mille deux cents sur notre territoire. C’est pour cette raison que le gouvernement des États-Unis a recours aux tribunaux pour protéger le droit des femmes et des filles à porter le hijab et pour punir ceux qui leur contesteraient ce droit. »
« Quand il s’agit de combattre l’extrémisme violent, l’islam ne fait pas partie du problème – il constitue une partie importante de la marche vers la paix. […] »
« Je réaffirme fermement l’engagement de l’Amérique à vouloir un monde dans lequel aucun pays ne possède d’armes nucléaires. […] »
C’est qui le gars sur la photo, à côté d’Obama ?
Le physique des candidats a toujours eu son importance, mais il venait plutôt en second par rapport à d’autres critères (carrière politique, élocution, représentativité). Or avec la place que prend la télévision dans la course présidentielle, la qualité télégénique d’un candidat devient un critère prévalent ; elle entre pour une bonne part dans ce que l’on appelle son charisme.
C’est ainsi qu’un candidat inconnu, mais bien de sa personne, l’air en bonne santé (physiquement « fit »), sachant s’habiller et capable de faire vibrer une foule par sa parole, a plus de chances d’être élu qu’un candidat prometteur mais rabougri, pâlot et manifestant peu d’inspiration quand il harangue un public. Autour de cette figure, les gens chargés de mettre son image en valeur peuvent construire une sorte de récit, de roman, ce que les publicistes et spécialistes de relations publiques appellent un « narrative » en anglais. Idem si le candidat a ce que les cinéastes appellent une gueule. Exemples : Trump, peu séduisant, mais ne ressemblant pas à Monsieur tout-le-monde, facile à caricaturer, d’une laideur distinctive. Exception : Hollande, mais c’est l’exception qui confirme la règle, son insignifiance (faussement) rassurante lui ayant servi de marque de « narrative ». Il était « le président normal ».
Au total la remarque de Sarkozy, quoique cynique et désastreuse pour son camp, ne me paraît pas dépourvue de réalisme. La seule solution que je vois face à ce biais dans l’élection du président viendrait d’un rétrécissement de ses pouvoirs, et irait avec le renforcement du rôle du parlement. Avec la disparition des partis et la première sélection reposant sur des primaires, l’élu ne doit rien et n’a plus de comptes à rendre à personne.
Tout ne doit pas dépendre d’un seul, même s’il n’est pas élu sur son look, mais à plus forte raison s’il l’est. Pour l’instant, on cherche encore et toujours une vedette au pouvoir, et non une équipe c’est peut-être surtout de là que vient le problème.
Si l’on regarde attentivement le visage de nos présidents de la Ve République, aucun n’a eu vraiment une gueule de président.
*De Gaulle n’était pas spécialement beau, mais il était grand, ce qui n’est pas négligeable lors des photos de groupe des grands de ce monde. Mais plus que sa grande taille il avait une stature et c’est cela qui compte finalement.
*Georges Pompidou n’était pas beau non plus, mais il avait une présence qui s’imposait naturellement.
*Giscard d’Estaing n’était pas beau, mais il était grand, ce qui le poussait à poser un regard dominateur sur ses adversaires. Certes il essayait bien de « faire peuple » en mettant de temps en temps un col roulé, en allant s’inviter dans une famille de prolétaires, en jouant au football avec des jeunes de quartiers défavorisés, ou encore en jouant de l’accordéon à Danièle Gilbert. Mais tous ses efforts sonnaient horriblement faux et ne pouvaient effacer ses airs de grand bourgeois.
*François Mitterrand n’était pas beau, il n’était même pas grand. Il suffit pour cela de regarder la photo avec Helmut Kohl.
Mais ses airs de monarque ont toujours su impressionner le public et surtout ses adversaires.
*Jacques Chirac lui était beau, et grand. Voilà une vraie gueule de président. Ceci étant, si l’on excepte son « Non » à la guerre en Irak qui a rendu folle furieuse la presse américaine, ses deux mandats n’ont pas vraiment marqué la Ve République.
*Nicolas Sarkozy n’est pas laid, soyons juste. Certes il est petit, un peu agité, mais il a quand même un brin de charisme qui lui a permis de devenir président malgré ses défauts. Il a commis quelques erreurs, trempé dans des affaires un peu louches qui l’ont discrédité. Mais il s’est plutôt bien sorti de la crise des subprimes.
*François Hollande n’est pas beau. Rien dans son apparence physique qui ferait retourner les passants dans la rue. Mais il est intelligent, spirituel avec toujours la bonne répartie. La baratin ça compte aussi, c’est sans doute ce qui explique son succès auprès des femmes sinon je vois pas.
*Emmanuel Macron est jeune et sans être d’une beauté tapageuse il est plutôt séduisant et surtout n’en déplaise à ses détracteurs, il a une « gueule de président », ce qu’aucun de ses adversaires du moment ne possède, il faut bien le reconnaître. Et en ce moment c’est un atout qui compte et surtout qui comptera en 2022…
Et pourquoi pas une présidente avec le sens du politique, un sens de l’humour qui n’omet pas l’autodérision, un sens de ses responsabilités, une certaine densité ainsi que le nécessaire prosaïsme, qui ne manquent pas à cette personnalité très sensée qu’est Roselyne Bachelot ?? Il faudrait cependant qu’elle revienne dans sa famille politique naturelle.
@ caroff 14:42
« Extrait du livre d’Obama:
« Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens (son père était hongrois, son grand-père maternel juif grec) et de petite taille (il mesurait 1,66 m mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d’un tableau de Toulouse-Lautrec. Bien qu’issu d’une famille aisée, il reconnaissait volontiers que ses ambitions étaient en partie alimentées par le sentiment d’avoir été toute sa vie un étranger »… »
Je ne suis pas certain que beaucoup d’Américains sachent qui est Toulouse-Lautrec…
Peut-être sur la côte Est, à la rigueur Boston ou New York, et encore, limité au Upper East Side de cette merveilleuse ville hors du commun.
Mais cette référence à Toulouse-Lautrec permet à Obama de nous signaler son immense culture. On peut en rire.
Même notre Johnny national ignorait qui était ce curieux peintre, un journaliste lui pose la question « que pensez-vous de Toulouse-Lautrec ? », « je crois que c’est Toulouse qui va gagner » répond Johnny (Manuel de la pensée yé-yé, 1966, de Francis Girod, plus tard devenu réalisateur de cinéma).
Je ne pense pas qu’il faille retenir d’Obama qu’il ait tenu des propos antisémites à l’égard de Sarkozy, toutefois, il faut revoir la vidéo où il visite Auschwitz accompagné d’Elie Wiesel, qui lui explique le fonctionnement du camp. Obama déambule, mains dans les poches, décontracté à la Marvin Gay, presque sifflotant, et jetant des regards indifférents à Wiesel qui s’essouffle à lui faire partager l’horreur du site.
Un instant ahurissant, accablant, faut dire qu’il allait rencontrer Angela Merkel tout de suite après.
« Et si Nicolas Sarkozy ne se mêlait plus des LR ? » (PB)
Cher PB,
Je transpose: « Et si Philippe Bilger ne se mêlait plus de Nicolas Sarkozy ? »
J’ai lu vos derniers billets. Vous vous référez à Ruth Elkrief pour reprendre le terme de « voyou », surtout pour en faire un titre, à Barack Obama pour reprendre la qualification de « petit coq » et maintenant à des propos de NS trouvés dans le Canard enchaîné pour reprendre l’expression « gueule de président » et encore en faire un titre.
Vous ne vous grandissez pas, à mes yeux, de cette dérive qui vous pousse à mettre votre style au service d’une critique constante – et parfois injuste – d’un ancien président à mes yeux bien moins pire que d’autres, que les médias de gauche n’ont pas apprécié, et ont combattu au point de lui accrocher des batteries de casseroles que vos confrères magistrats ne réussissent pas à transformer en accusations prouvées.
Je vous reconnais le droit, et même le devoir, d’utiliser des déclarations effectivement faites par votre cible mais pas d’utiliser des propos rapportés par le Canard enchaîné : laissez donc cela à Ruth Elkrief ou Yann Barthès et essayez au moins une fois de trouver un élément positif d’appréciation dans la personnalité ou l’action politique passée de Nicolas Sarkozy.
Il vaut mieux « ne pas avoir la gueule d’un président » que pas de gueule du tout.
Pourtant certains politiques n’ont pas de gueule.
Certains ont des gueules de de faux derches, c’est bien plus gênant.
J’aurais bien vu Chevènement comme président. La France s’est privée de son talent, au vu de ce qui s’est passé, je pense qu’il aurait bien occupé l’habit.
Parité oblige, et les femmes de président, quand ce n’est pas un homme.
Tous les ex (Giscard, Sarkozy, Hollande) devraient nous lacher les baskets.
Qu’ils se taisent et retournent à la vie civile.
Ils n’ont pas fait de miracles pendant leurs présidences respectives, alors STOP. Parler d’eux, c’est leur faire trop d’honneur.
@ Savonarole | 19 novembre 2020 à 18:03
« Je ne suis pas certain que beaucoup d’Américains sachent qui est Toulouse-Lautrec… »
Moi, je suis certaine que beaucoup de Français en ignorent tout…
« Je ne pense pas qu’il faille retenir d’Obama qu’il ait tenu des propos antisémites à l’égard de Sarkozy… »
Si, il faut le retenir !
Je n’aime pas ce qu’écrit Obama, je n’aime pas ce que dit Sarkozy.
Je pensais que l’un des deux était moins idiot que l’autre…
Mais les hommes ne sont pas comme les femmes (ici, c’est une spéciale dédicace aux deux furieux du blog, et leur permettre de se précipiter sur l’occasion, pour nous rappeler qu’il ne faut pas confondre des ficelles ou que c’est l’autre qui a commencé…), ils ne veulent pas comprendre que tout ne se résume pas à poser ses bijoux de famille sur la table, non, des fois, il faut les garder pour plus tard et pour autre chose.
Les hommes ont beau nous faire croire qu’ils sont très très forts, très très solides, très très intelligents, très très ceci et cela, ils appellent tous Maman quand c’est la fin !
Maman ! C’est beau, c’est grand, c’est doux, ça sent bon, et alors la fin du monde n’existe pas !
Mais qu’est-ce qui fait courir Sarkozy en politique ? « Un Président qui a de la gueule » ou un Président sexy en short ? Ne réfléchissez pas trop Mesdames.
Pour moi, y en a un qui présente bien, c’est Bruno Le Maire. Il a une belle tête, est grand et a un beau physique.
Au point où nous en sommes, je ne vois que Frank Berton comme gueule présidentielle.
Voyez ça sur Google images. Un physique de tueur.
Il aurait pu jouer dans Le Parrain.
Avec lui, plus de black blocs (les intermittents de la DGSI), plus d’immigrés, plus de restaurateurs qui nous entubent 365 jours par an et qui pleurent pour un confinement de quelques mois, plus de boutiquiers qui nous vendent à prix d’or des colifichets made in China fabriqués par des esclaves, plus de pleureuses gorgées de subventions et au patrimoine dissimulé qui viennent pleurer chez Pascal Praud, qui a rétropédalé depuis et sortit les rames. Piteux.
« La France est une nation de boutiquiers », c’est de moi je crois, ou alors c’est de Napoléon, je ne sais plus.
Quoi qu’il en soit, on est désormais loin des Gilets jaunes, voici la révolte des boutiquiers, des Rabiot, des Thénardier sans Cosette, mais avec 10 Maliens en cuisine et sans papiers.
Après le délit de faciès, la palme de gueule… Amusant ! Nous atteignons des sommets de la pensée…
Mais ça dit quelque chose, en creusant un peu : le charisme de quelqu’un ne lui est pas propre, intrinsèque, c’est la foule qui en décide et le lui accorde, ou pas. Sarkozy joue là le rôle de la foule et s’accorde ce charisme si recherché…
Qu’on aime ou pas Nicolas Sarkozy, les propos médiocres de Barack Obama ne relèvent pas le niveau des Présidents américains.
Le livre pourrait s’intituler : « Quand Obama nous fait du Trump » ou « l’Art de démontrer le niveau politique du prix Nobel de la paix ».
Et si c’est avec sa taille qu’on voudrait disqualifier Nicolas Sarkozy c’est niveau zéro. Je ne pense d’ailleurs pas qu’Emmanuel Macron soit beaucoup plus grand et ce n’est pas ce qui me fait ou pas l’apprécier.
À 18 mois de la présidentielle, je vois que tout est mis en oeuvre pour arrêter tout élan de Sarkozy mondialement parlant avec les arguments les plus convaincants.
Pierre Messmer était le président qu’il aurait fallu à la France.
@ duvent
« Mais les hommes ne sont pas comme les femmes (ici, c’est une spéciale dédicace aux deux furieux du blog, et leur permettre de se précipiter sur l’occasion, pour nous rappeler qu’il ne faut pas confondre des ficelles ou que c’est l’autre qui a commencé…) »
Le furieux vous informe qu’il apprécierait que vous lui lâchiez la grappe si vous n’avez rien à lui dire.
« …ils ne veulent pas comprendre que tout ne se résume pas à poser ses bijoux de famille sur la table, non, des fois, il faut les garder pour plus tard et pour autre chose. »
Sûrement pas pour vous honorer.
« Les hommes ont beau nous faire croire qu’ils sont très très forts, très très solides, très très intelligents, très très ceci et cela, ils appellent tous Maman quand c’est la fin ! »
Ou le degré 0 du féminisme. Prenez Brahmagupta comme pseudonyme. Cela vous sied comme un gant.
Cher Philippe,
Avoir une belle âme ou être de grande taille et avoir des traits réguliers, est-ce la question posée pour devenir président ?
Le choix de votre citation a quelque chose de malsain ou de très maladroit.
Obama s’était bien amusé en proposant un petit banc à Hollande et Trump a retiré les pellicules du cuir chevelu de Macron devant les caméras.
Il est étonnant de la part d’une personne qui a fréquenté la 17e Chambre de promouvoir la médiocrité d’extraits commerciaux. Et votre billet ressemble à une revue de salon de coiffure pour midinettes ce soir qui entoure les genoux de Caroline de Monaco, ce qui ne correspond pas à l’intelligence qui se cache derrière vos yeux lumineux et votre front réfléchi.
Le charme, le sex appeal, le magnétisme d’un individu, ses qualités de cœur sont une partie de l’incarnation d’un président et pour s’attaquer au physique d’un président c’est petit, vicieux et méchant et il faut manquer d’arguments, de convivialité et de savoir-vivre.
Autre essai de réponse par l’absurde.
Johnny Hallyday – « Ma gueule »
https://www.youtube.com/watch?v=4LyLFIs2d18
« Quoi ma gueule?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule?
Quelque chose qui ne va pas?
Elle ne te revient pas?
Oh je sais que tu n’as rien dit
C’est ton œil que je prends au mot
Souvent un seul regard suffit
Pour vous planter mieux qu’un couteau
Quoi, ma gueule?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule?
Si tu veux te la payer
Viens je rends la monnaie
T’as rien dit tu l’as déjà dit
On ne va pas y passer la nuit
Ma gueule et moi on est de sortie
On cherchait plutôt des amis
Quoi, ma gueule?
Mais qu’est-ce qu’elle a ma gueule?
Quoi, ma gueule?
Qu’est ce qu’elle a ma gueule?
Quoi, ma gueule?
Qu’est ce qu’elle a ma gueule?
Oui elle a une grande gueule
Oui elle me fait la gueule
Elle s’imagine que je lui dois tout
Sans elle je n’aurais jamais plané
Sans elle je ne vaudrais pas un clou
Ma gueule a bien le droit de rêver
Quoi, ma gueule?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule?
De galères en galères
Elle a fait toutes mes guerres
Chaque nuit blanche, chaque jour sombre
Chaque heure saignée y est ridée
Elle ne m’a pas lâché d’une ombre
Quand j’avais mal, même qu’elle pleurait
Quoi, ma gueule?
Mais qu’est-ce qu’elle a ma gueule?
Quoi, ma gueule?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule?
Quoi, ma gueule?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule?
Je m’en fous qu’elle soit belle
Au moins elle est fidèle
C’est pas comme une que je connais
Une qui me laisse crever tout seul
Mais je ne veux même pas en parler
Une qui se fout bien de ma gueule »
françoise et karell Semtob
À tous les pessimistes qui désespèrent d’avoir un Grand Président, un Grand Conseiller de Président vient de changer de camp par désespoir devant notre pitoyable monde politique :
https://www.mondedesgrandesecoles.fr/jacques-attali-les-ingenieurs-sont-les-combattants-davant-garde-du-nouveau-monde/
@ duvent | 19 novembre 2020 à 19:31
Pas faux tout ça, mais c’est tout de même un bric à brac infernal ou brocante du dimanche.
Curieusement aucune citation latine ne clôt votre envoi. Déçu, j’en déduis que Rome m’ignore.
Mais j’ai été sensible à votre évocation de « maman ».
J’ai retrouvé mon cahier de poésie de sixième au collège Sainte-Barbe à Paris. Près du Panthéon.
« Maman, le premier mot qu’on balbutie, le dernier qu’on murmure »
Je dois vous avouer que j’ai toujours trouvé cela ridicule.
Toutefois, continuez à ferrailler et défourailler contre les Infâmes, j’apprécie.
Les poésies longues comme le bras, ou les paroles de chansons, basta ! On n’en peut plus !
Ou alors je vous passe tout Paul Géraldy, l’imbécile qui a écrit « Baisse un peu l’abat-jour… »
Ça vous apprendra !
Ne plus me déranger.
Le petit Nicolas a été un drôle de président 🙂
Obama a bien sûr cette désinvolture et le mépris de ce qui ne leur ressemble pas, eux, les représentants d’une puissance mondiale.
Encore récemment, dans une série américaine récente de télé-réalité, les dialogues faisaient état de la liquéfaction de la France en 40, c’est toujours dans leur esprit, nous n’avions rien valu, heureusement ils étaient là.
On peut comprendre la volonté de Mongénéral de se soustraire à cette hégémonie dont il avait tant souffert surtout du temps de FDR.
Sarkozy est passé au laminoir, il aurait mesuré deux mètres, les rapports auraient été différents. La scène du Dictateur dans laquelle Charlie Chaplin, devant un personnage, cherche toujours à se hisser matériellement plus haut que lui, n’a pas pris une ride.
Je n’ai pas encore lu le livre, à part les extraits de la presse, je serais curieux de savoir en quels termes il parle de Vladimir Poutine.
Le problème des petits c’est que souvent ils voudraient paraître plus grands qu’ils ne sont, occuper l’espace, une tête d’écart c’est beaucoup, surtout de l’autre côté de l’Atlantique qui considèrent que nous sommes tous petits.
Je pense que la connaissance d’Obama sur Toulouse-Lautrec se limite à Moulin Rouge et Nicole Kidman.
Petit coq Sarkozy se dressera-t-il sur ses ergots et du coup augmentera la hauteur de ses talonnettes ?
Obama n’est pas le seul à avoir méprisé un président français. Déjà Roosevelt ne cachait pas son aversion pour de Gaulle. Il ne pouvait pas tolérer qu’un chef autoproclamé de la France libre tienne tête au président du plus puissant pays du monde.
Trump aussi, après une courte période de relations amicales avec Macron, s’est mis à le traiter avec condescendance.
En fait les Américains sont intimement convaincus d’être le peuple le plus évolué du monde. Ils ont les écoles les plus prestigieuses, les entreprises high tech les plus performantes, la plupart des prix Nobel du monde, quelle que soit la matière, sont Américains.
D’ailleurs dans leurs films d’action, ce sont toujours les Américains qui sauvent la planète.
Certes ils sont reconnaissants aux Français de les avoir aidés à obtenir leur indépendance au XVIIIe siècle avec La Fayette, mais ils ne sauraient supporter que ceux-ci viennent jouer les trouble-fêtes dans leur pré carré de gendarme du monde.
Chacun à sa place. Les grands avec les grands et les petits avec les petits. Nous on est les petits…
On peut pas lui donner tort au Sarko: dans le régime quasi monarchique qui est le nôtre, un président doit effectivement avoir une gueule pour attirer le gros tiers d’électeurs votant à la tête du client ou en fonction de leurs humeurs du jour. On voit mal Xavier Bertrand et encore moins Retailleau (rien que l’évocation de son nom ou de son visage me font pouffer) faire l’affaire. Vous vous souvenez du score de Bellamy aux européennes ?
Je ne comprends pas pourquoi vous qualifiez Kennedy ou Obama de « mauvais présidents », je n’ai pas remarqué que vous étiez un grand spécialiste des questions internationales en général (vous nous auriez parlé de l’Etat de droit en Hongrie et en Pologne sinon, un juge a sûrement des choses intéressantes à dire là-dessus) et américaines en particulier. Mais peut-être consacrerez-vous un billet à l’action de Trump un jour pour nous éclairer !
@ Marc GHINSBERG
Oui vous avez raison, notre hôte élude le sujet du moment, alors que le droit est sa spécialité. Mais ce ne sont pas les invités qui font le menu !
Qu’aurait dit le piètre Obama de Clemenceau (1,63 m), de Staline (1,62 m), de Churchill (1,67 m), voire de Napoléon (1,68 m) ?
@ Catherine JACOB | 19 novembre 2020 à 18:00
Inscrivez-moi au soutien de Roselyne B… toutefois sous conditions.
Vous avez redondé dans le paradigme de « sens, sensée », convenons-en : elle est une excellente scientifique titulaire d’un doctorat en pharmacie que je tiens pour plus probant que la plupart des spécialités médicales et au même titre que l’art vétérinaire sans compter l’épidémiologie et la médecine du travail. Elle a eu fait le métier lors d’une menace virale et somme toute le virus lui avait joué un sale tour en s’escamotant …
J’ai eu l’agrément de la rencontrer en présentiel à sa permanence de députée près la gare d’Angers, elle fille du gaulliste Narquin, ex-épouse Bachelot. Un fort sympathique imprimeur de Guérande (44), Jacques G., m’avait promis de bénéficier d’une écoute de haute sympathie à la cause, c’était au début de 1993, alors je m’exposai à être le délégué de l’abominable « SOS Papa » pour le 44 et si possible au-delà.
Et le « au-delà » fut une litanie non achevée de rétorsions abjectes…
Sa nomination au titre de « réparation » envers la méchanceté injuste subie à cause d’un virus grippal HxNy suicidaire : sympathique geste politique, une fois n’est pas coutume.
Toutefois la réserve concerne son silence à propos du non-dit qui galope dans les arcanes de la CUL-ture depuis évidemment 50 ans et même depuis Boris Vian qui en parlait : l’OPA noyauteuse des « homo-pratiquants » sur la culture devient insupportable dès lors où cela s’assortit de dérives néo-obscurantistes et carrément scientophobes biophobes génophobes.
On va se sauver grâce à des raisonnements et services à l’ADN, à l’ARN: Roselyne B… le sait très bien, va-t-elle faire comme le lamentable « généticien » (sic !!) Axel Kahn qui fait déni paranoïde de la génétique dans la filiation ? La France décadente est ce pauvre néo-petit pays qui interdit et punit de prison la soif de savoir-génétique en l’espèce sur la vraie paternité pas achetée au marché, la pitoyable ex-ministre de la Santé avait jappé à cet égard il y a environ un an. La haine du père bio, du point de vue de la religion régressive de l’Utérus (le film post-nazi Helga, prémonitoire de l’esprit-68) : c’est l’abcès néo-obscurantiste.
Personnellement malgré son pseudo-gauchisme, la candidature en 2007 de Ségolène R… m’aurait plu autant qu’à Evelyne Sullerot (avez-vous eu la chance comme moi de la côtoyer ?) à ceci près qu’en juin 2006 Ségolène R… se déculotta auprès d’un titre propagandiste gay.
Dommage ! Je faisais partie de ces anciens de Normale Saint-Cloud qui avions assisté consternés aux sarabandes des militants pro-homo-pédo au printemps 1978 (pour le 10e de leur « Mai »…) … depuis avec les affaires dont Matzneff, et les docs détenus à l’étranger, on va pouvoir parler… c’est pour bientôt, je ne suis qu’un membre d’un Cercle très large …
Homophile et « homo-textuel » : pourquoi pas ? Le tout est de ne pas être hétérophobe ! L’hétéro-phobie : c’est CELA la haine de l’Autre !
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@ Savonarole | 19 novembre 2020 à 19:47
« Je ne vois que Frank Berton comme gueule présidentielle »
Oui, Berton… pas assez « étranger », et puis Frank : trop français (d’adoption, faut pas déc***er).
Mais là grâce à Jonathann (encore plus français adoptif !) Daval (ça nous mène à la mer-mère !) : un superbe bestiau avec une de ces g…..s à vous défigurer un James Bond : Randall Schwerdorffer !! Le « M »ec Plus Ultra !
Cher Philippe,
En disant ce qu’il a dit, Sarkozy s’est simplement souvenu de ces mots de Chirac (qu’il a beaucoup fréquenté !) : « Pour faire de la politique, il faut une bonne gueule. » Et, indéniablement, à trente ans, à quarante ans, Chirac avait une bonne gueule. Cela ne nuit pas. D’autres, en politique, n’ont pas eu cet atout. On ne citera personne, pour ne blesser personne.
Parmi nos commentateurs principaux, certains n’ont pas craint de mettre leur binette sur Facebook. D’autres, fort prudemment, la cacheront, comme ils cachent leur métier, leur ville, leur adresse, leur mail et leur téléphone.
Combien ont une belle gueule ?
Je ne poserai pas la question à nos dames d’ici. Je présume qu’elles ont toutes un sourire enjôleur, des yeux magnifiques et un corps de rêve.
Et Jean Messiha, il n’a pas une gueule de président ?
Quand on pense que tous les « gros lards », pour ne pas dire éléphants, terme réservé au PS, centristes de LR (pléonasme) défilent chez Sarko le nabot et Carla son éminence grise, qui est de gauche et qui l’a fait perdre contre Hollande (quelle honte !), pour lui baiser la main tel le Parrain et lui demander conseil sur leur carrière politique de losers il y a vraiment de quoi se fendre la gu*ule en pensant au vide sidéral qui se situe entre les deux oreilles de ces gens.
Il est fort probable qu’en faisant l’expérience scientifique de cracher dans une oreille d’un crétin de LR, la substance visqueuse ressorte par l’autre quasiment intacte.
Ceci étant dit, pour faire mon « équilibré bilgérien », total oxymore me concernant parce que l’équilibre mental et moi ça fait au moins deux, Sarko n’a pas tort en disant qu’il n’y a personne à droite qui ait la carrure d’un président.
Sarko parle par expérience puisque lui ne l’avait pas.
Franchement, Bertrand et Retailleau, soyons sérieux. Et pourquoi pas Larcher pendant que Monsieur Bilger y est.
Je me souviens de lui, le président du Sénat !, se faisant taper la joue par Sarko comme un gamin qui a fait une bêtise, sur une scène devant tous le monde pendant la primaire.
Il serait bien lui non ?
Bref, Sarko continue à plomber son camp parce qu’il espère – probablement bien conseillé par Carla qui espère toujours devenir reine de France, sinon connaissant son arrivisme sans limite elle l’aurait largué depuis longtemps – qu’il apparaîtra un jour comme le seul recours de la droite.
Evidemment qu’il y croit encore !
Depuis 2012, tous les matins en se rasant il chante…
https://www.youtube.com/watch?v=qnZbxuI_M-M
Ce qui est toujours drôle quand on lit les commentaires des Français, quels que soient les sites Internet, au sujet des présidents de la République passés, c’est qu’on a toujours l’impression qu’ils sont tellement nuls que personne n’a jamais voté pour eux et qu’ils ont pris le pouvoir par un coup d’Etat.
Je persiste à dire que le niveau pitoyable des présidents de la République successifs depuis 50 ans, de Gaulle donc, en dit plus sur la c*nnerie des Français que sur ceux pour qui ils votent.
Comme on dit, « on a la classe politique qu’on mérite ».
P.-S.: J’ai vu Monsieur Bilger ce soir chez Praud avec sa blessure de guerre. Bon, Madame B., OK, le confinement n’est facile pour personne mais les coups de poêle sur la tronche ça laisse des traces quand même ! La preuve.
Allons, soyez intelligente et faites comme les anciens flics qui « interrogeaient » à coups d’annuaires, utilisez un gros bouquin sur la tête ! Mais c’est vrai que parfois c’est plus fort que soi, on n’a pas le temps de réfléchir : « Tiens c*nnard, prends ça dans ta face ! ». Je comprends.
@ stephane | 19 novembre 2020 à 20:06
« Pierre Messmer était le président qu’il aurait fallu à la France. »
Lui à l’Elysée et Marie-France Garaud à Matignon, ça aurait vraiment eu de la gueule !
Monsieur Obama ne pardonne pas à Nicolas Sarkozy ce que ce dernier s’autorisa à écrire sur lui au bout de la première année de son mandat, « Pourquoi Barack redouble-t-il d’efforts à ne rien faire, est-il donc cet homme faible ? »
Il reprenait ici les commentaires de la presse conservatrice américaine qui n’était pas sans arguments dans l’exposition d’un caractère.
Depuis 2007, le président français s’est sculpté cette statue d’agité de la focale dont le cortex promène l’objectif d’une caméra de poche super 8 sur tous les théâtres du monde en train de se défaire, Géorgie, Pologne, Neuilly, la Principauté de Brégançon, l’Olympia. Les chancelleries halètent, peinent à le suivre, c’est l’Homme pressé, le super-technicien de toutes les surfaces diplomatiques, asséché, le Quai dégraisse en masse ses effectifs et son directeur pointe à la soupe populaire.
Obama change d’assiette, se met à positivement pencher vers l’acceptation du culte rendu à l’essence de son être, dévente à bâbord son rival en un tour de main, lui prend toute la lumière, toujours sans rien faire, persona fendue d’un sourire.
Sarkozy feint d’apparaître l’organisateur de sa propre descente narcissique, en fait des tonnes pour s’élire l’un de ses meilleurs chums, sans plus d’enthousiasme que cela, par imitation ou nécessité, le chiqué n’en élimant que plus encore les habits de sa grandeur passée.
L’un, de plus en plus engoncé dans son manteau de Gogol sur les épaulettes duquel il a recousu les galons du lieutenant d’Anthès pour plaire aux poètes-journalistes culturels, est par les événements requis à traiter dévolution des acquis sociaux perdus puis retrouvés et jouer au mah-jong avec les trois intendants principaux du syndicat d’Etat qui s’appelait alors la CGT, l’autre, simple golfeur dégoulinant d’élégance, explose les records de fréquentation des Kennedy-Eisenhower réunis sur le green de Martha’s Vineyard.
Le premier a beau s’employer, on ne prête qu’aux physiques riches.
Avoir un visage intérieur ne veut plus rien dire, mieux vaut lire Leibowitz que Levinas, rien ne sert de ruser, le regard des gens vous oblige à le museler à point.
Le second se contente d’orchestrer des beer summits dans son jardin.
Très juste rappel de la figure de l’homme Richard Nixon qui, comme N. Sarkozy, dut habilement composer avec l’idée écologiste, très forte aux USA, dès le président Johnson.
Comptant beaucoup d’amis scientifiques, fan ultime du Roosevelt fou de nature, le Theodore, il signe des lois sur le Clean Air, impose son veto sur celle de l’eau, jugée trop chère bien qu’elle vînt de lui, avant de se résoudre à la promulguer, préférant tout de même les jobs and the smoke, placé devant un tel choix, comme beaucoup de maires de comtés démocrates, quelque chose que l’on peut dire calqué sur un mouvement sarkozien, un raisonnement typique du personnage, je dresse la table d’un Grenelle lambda et je la rase lorsque j’en ai marre.
Au moins Nixon, malgré son université d’Ohio, ses bombardements de Noël au Cambodge, ses nombreux fils psychologiques à la patte, avait le sens du courage de se confronter à un problème, sinon le sens de l’Histoire.
La candidature de Baroin était impossible, elle me rappelle ce que disait Saint-Simon des princes légitimés de son temps, en déclinant l’investiture de LR, le Troyen tue le ridicule chiraquien et son idée d’un dernier rejeton plus ou moins historique, admet de bonne grâce n’être qu’une improbable créature, et préfère, comme le duc du Maine, réduire son blason au rang de la pairie, rapatrier la peinture de son portrait vers d’autres terres et châteaux.
Le soi-disant faiseur de rois Sarkozy ayant tout arasé en amont.
S’il avait su ou admis devoir poser son intelligence sur de vrais terrains, quelle chance pour le pays de France. Hélas non.
@ Claude Luçon
Le discours de Jacques Attali aux élèves ingénieurs est complètement creux. Des lapalissades.
Ce Monsieur pond des livres à la vitesse de l’éclair ; je ne comprends pas ceux qui les achètent.
Cette histoire de gueule n’est que le sommet d’erreurs empilées, pétrifiées dans la glace, le sommet de l’erreur de l’iceberg de nos illusions.
Il y en a tant ! L’homme providentiel est la base de nos aberrations. Il existe des gens exceptionnels, je n’en disconviens pas, mais il faut être monocausal pour croire qu’un homme va changer le destin avec ses petits bras musclés.
Le Général n’a pas délivré la France, il a servi à faire croire aux Français qu’ils avaient hautement contribué à leur délivrance, il a flatté leur vanité, voilà : ce qui a été un facteur d’union, donc un bien, mais nous donne encore des illusions dangereuses, donc un mal.
Pas de guerre civile, mais d’un autre côté, pas de remise en cause profonde, et c’est ainsi que pour nous y lover, nous gardons le culte du Général et sa calamiteuse Constitution.
Si on voulait trouver de la Providence : il est providentiel que le peuple français, qui avait abdiqué sa liberté, ait été délivré, et non pour passer sous un autre joug, comme à l’Est, mais vraiment délivré.
Merci aux Alliés !
Ce à quoi nous avons répondu en persistant dans notre anti-américanisme. J’en éprouve une honte profonde, de même que pour notre absence d’équivalent au premier amendement et notre monarque républicain.
Nous n’avons pas de forte tradition de liberté… La nôtre n’est là que par intermittence.
Les intellectuels veulent-ils réformer ça, en général ? Bien sûr que non, ils font la morale aux Etats-Unis, courbettes sur courbettes au nazisme, au communisme et à l’Islam.
Il faut dire que la liberté ne leur inspire rien d’autre que ce qu’on pourrait résumer par « la liberté, c’est très relatif ». On pourrait leur répondre que tout l’est, à ce compte, la vie aussi qu’on ne sait définir, leurs diverses idéologies et tout ce qui compte plus pour eux que la liberté. Donc quoi ? Tout, il suffit de regarder ce qu’on fait les intellectuels français, Sartre plus que Camus. Comme ni la liberté ni la vérité ne leur importent, ils ne peuvent que servir des illusions à un peuple épris d’illusion, et il ne sert à rien de débattre avec eux…
Il faut opposer une autre narration à la leur : il est possible que nous enracinions, nous aussi, notre liberté… Ne crachons pas sur elle parce qu’elle est moins solide qu’ailleurs, soignons-là, au contraire, comme un proche maltraité qu’on protégerait de son bourreau. Et s’il nous faut de la vanité nationale, redécouvrons nos vraies gloire : c’est Jules Verne qui, en en faisant rêver, a ouvert la voie à la conquête spatiale.
Pourtant, malgré cet envol, nous avons une tradition d’abdication au chef, un Président tout-puissant, et de désir d’une plus profonde abdication encore face à quelque homme providentiel comme aux idées les plus douteuses.
Peuple qui ne demande qu’à abdiquer comme quelque soumis pour connaître la jouissance de céder à un maître… Tout ce bavardage sur nos polémiques ! Elles se résument souvent à savoir à qui il faut céder.
Cela ne nous empêche pas de réclamer le plus grand respect du monde entier en faisant la morale à tout propos. Notre liberté n’est pas profonde, pas enracinée et nous sommes prêts à la brader, mais comme elle n’est pas enracinée, justement, nous nous mêlons de tout et de rien, au nom de principes que nous ne savons pas garder. Pourquoi ? Nous vivons toujours par procuration : chez nos voisins ou dans l’attente d’un maître.
Désolant.
Alors ce maître, de droite, de gauche ? Chaque camp a sa petite idée, chaque humain son… Non, ses types physiques, et le chef doit avoir tel ou tel type, comme le gendre idéal tel ou tel type.
Le sauveur fadasse, non, Tintin doit l’être pour que tout le monde s’identifie à lui, mais le chef doit avoir presque autant de caractère qu’un fromage digne de ce nom.
Bref, Sarkozy est comme tout le monde ou presque, il croit au monarque voire à l’homme providentiel, la femme, je ne sais pas. Si possible, je suppose qu’il postule.
Mais c’est comme dans l’amour : on veut faire sa déclaration sans oser, se demandant quand ce sera le bon moment, et on ne se met pas mal face au rival qui vous ressemble peu mais face à ses concurrents plus directs. C’est la, non, une des comédies enkistées dans le drame français.
@ Henri Gibaud | 19 novembre 2020 à 22:03
J’ai été éduquée à ne pas me mêler de la vie privée des gens, à moins toutefois que ma conscience ne m’y contraigne, ce qui est arrivé quelquefois, notamment à propos de maltraitance indubitable dont j’ai été moi-même le témoin.
Je ne suis donc ni homophobe, ni homophile, et je suis bien évidemment pour l’égalité de tous devant la loi ce qui inclut le droit de manifester.
En revanche, je suis anti lobbying et j’ai eu maille à partir une paire de fois avec du lobbying ‘homopréférentiel’ on va dire, mais pas que, dans, effectivement, le domaine culturel, à l’international comme sur notre sol, les deux étant très liés et la liaison se faisant par des acteurs naturels en la matière qui font leurs petites affaires en détournant la puissance de l’appareil d’Etat dans un total déni qui plus est, de leur niveau d’incompétence, mais là, sans doute en ai-je déjà trop dit.
Je peux cependant ajouter que c’est extrêmement compliqué de se battre avec ses propres armes tout en protégeant sa famille et je peux comprendre que Mme Bachelot préfère régler certaines choses « en interne » comme on dit, les médias ayant largement de quoi se mettre sous la dent et calmer leur fringale de croustillant avec le tout-venant de l’actualité.
T’inquiète pas, mon bébé, les sœurs de la tombe ont toujours ton effigie sur le linteau, et maman viendra quand Swann sera parti te donner ton baiser du soir, t’assurant que Merkel, von der Leyen et la reine Christine sont bien celles qui dirigent fort heureusement les destinées françaises malgré tous les désastres, encore occupées à savoir quelle minuscule stature fera la une, et mieux assumer ce destin de mère de l’Europe réconciliée qui permettra grâce à ton géniteur d’affirmer que ton génie, ma belle gueule cassée, sera, si tu l’entends encore sous les sophismes écroulés, de ne plus dominer.
@ duvent | 19 novembre 2020 à 19:31
« Les hommes (…) ils appellent tous Maman quand c’est la fin ! »
Comme dirait Macron il y a celles zé ceux qui…
Il y a ceux qui appellent Maman lors du grand départ vers un ailleurs inconnu d’où on ne revient pas.
Et il y a celles qui appellent maman à chaque petite mort qui les emmène au septième ciel d’où elles reviennent sereines et reconnaissantes.
Une gueule de président ou un président qui a de la gueule ?
Ni l’une ni l’autre !
Prenons l’exemple du roi Louis XI qui ne payait pas de mine et qui était vêtu comme un bourgeois radin : en dépit des caricatures historiques l’ayant visé, il a été l’un des plus grands chefs d’État que notre pays ait connu en ayant travaillé à faire de la France un « pré carré » (c’est aussi à lui que nous devons la création de la Poste…).
http://www.histoire-france.net/moyen/louis11
« Allons à l’étranger et considérons qu’à l’évidence John Fitzgerald Kennedy ou Barack Obama ont eu « des gueules de président » mais qu’ils ont été de médiocres présidents en dépit de leur aura superficielle et de leur lustre médiatique. En revanche Richard Nixon se voyait souvent dénigré pour sa « sale tête » mais, faute d’avoir « la gueule d’un président », durant son premier mandat il a sans doute été le plus remarquable président que les Etats-Unis ont eu depuis longtemps »
C’est curieux cette vision que certains ont des présidents américains, enfin surtout à droite bien sûr.
JFK a longtemps été considéré comme un excellent président. Il a quand même évité une Troisième Guerre mondiale à une époque où les relations avec la Russie étaient des plus critiques.
Obama a quand même essayé d’instaurer un système de sécurité sociale à la française aux Etats-Unis afin de permettre aux plus nécessiteux d’accéder à des soins qui sont très chers aux US. Mais Donald Trump dès son arrivée au pouvoir s’est empressé de supprimer ces mesures.
Par ailleurs je ne pense pas que Richard Nixon ait été dénigré à cause de sa « sale tête » mais plutôt pour ses méthodes de barbouzes qui ont été mises en évidence avec le Watergate.
Allons, allons, Philippe Bilger, vous êtes en train de nous faire du Zemmour là. Un peu de sérieux tout de même !
P.-S.: entre nous, je trouve le choix de la photo un peu dure limite sadique. Le sourire forcé, limite niais de Sarkozy et le sourire condescendant d’Obama. Ça fait mal !
@ Wil | 19 novembre 2020 à 23:39
Ah ! C’est ça ? 🙂
Je ne comprenais pas pourquoi on voyait monsieur Bilger en photo sur CNN, ne comprenant pas bien l’anglais versus américain.
On parlait de Bottins ! Pas d’annuaires ! Ah les p’tits jeunes ! 🙂
@ Savonarole | 19 novembre 2020 à 20:32
« Curieusement aucune citation latine ne clôt votre envoi. Déçu, j’en déduis que Rome m’ignore. »
J’ai fait ça ? Mince, j’ai été distraite, je vous l’envoie illico…
« Favores ampliandi, odia restringenda. »
Laissons les morts (has been) enterrer les morts…
Plus significatif : la débauche d’informations médiatiques sur le procès Daval et le quasi-silence sur le procès de l’attentat du Thalys.
Qui a une gueule indésirable aujourd’hui. Réponse ci-dessous :
https://www.valeursactuelles.com/societe/diversite-et-politique-raciste-lettre-ouverte-de-laurent-obertone-delphine-ernotte-presidente-de-france-televisions-125852
Très grassement payée cette Delphine Ernotte qui veut nous laver le cerveau.
Les hommes blancs, un peu à droite et de moins de 50 ans doivent-ils quitter le pays pour laisser la place à l’invasion migratoire islamiste ?!
Dans un autre registre, Pompili veut nous couper l’électricité et éradiquer le nucléaire. Nous voilà bien ! Comment faire fonctionner les voitures électriques sans électricité, avec du charbon ?
« Pour bien me faire comprendre, l’exemple qui me semblerait devoir le mieux illustrer ce « président qui a de la gueule » serait celui de Georges Pompidou dont la présidence a été exemplaire, trop tôt interrompue par sa mort. » (PB)
Non mais je crois rêver.
Bon d’accord Pompidou a nommé Messmer et avait Balladur comme secrétaire général adjoint de l’Elysée.
Mais à part ça ?
-Une immigration massive en provenance des pays du Maghreb organisée pour éviter l’inflation des salaires en France, dont on paye les conséquences aujourd’hui, tant sur le plan économique, politique, urbain, que dans le mieux vivre ensemble. Pompidou a accéléré la colonisation de notre pays.
Eh oui Philippe, sauf à habiter dans les beaux quartiers, l’héritage Pompidou est sous le nez de beaucoup, et est à la source des mouvements islamistes d’aujourd’hui. Encore faut-il être concerné.
-Une éjection de Chaban-Delmas devenu trop populaire, (Mitterrand et Macron ont suivi ses traces)
-Une succession non préparée
-Une mise en orbite de Giscard par lui-même qui a été un bon président et a poursuivi la politique Nouvelle Société de Chaban-Delmas (Giscard à la barre, ça c’est du slogan), à part l’histoire du regroupement familial
-L’éclosion de Mitterrand qui a conduit la France à la faillite
Présidence trop tôt interrompue par sa mort écrivez-vous cher Philippe.
Heureusement qu’elle a été interrompue, sinon on avait Mitterrand 5 ans plus tôt, à peine sorti des couches de Mazarine.
La mort de Pompidou a donné 5 ans de répit à la France sans Mitterrand. Hélas la suite fut moins joyeuse et le pire fourbe qu’ait connu le pays a été magistralement élu puis réélu. Et là aussi le prix à payer est énorme.
Pompidou a certes accéléré la modernisation du pays, mais je crois que sa mort en exercice, tel Kennedy, dans des circonstances différentes, en a fait le grand président qu’il n’était pas nécessairement.
Comme le dit Mary Preud’homme, Messmer et Garaud, ou l’inverse je rajouterais. Là ça aurait eu une sacrée gueule et le pays n’en serait pas là.
Aujourd’hui, Retailleau (le tricheur d’Intervilles) et Royal ou Alliot-Marie les ont remplacés.
Pire, la promotion Voltaire de l’ENA.
@ Mary Preud’homme | 20 novembre 2020 à 00:30
« Pierre Messmer était le président qu’il aurait fallu à la France. » (stephane)
Lui à l’Elysée et Marie-France Garaud à Matignon, ça aurait vraiment eu de la gueule !
C’est du second degré, c’est ça ? Pour le coup les Gilets jaunes seraient venus avec un demi-siècle d’avance ! 😊
Encenser Nixon et dévaloriser Obama. On a dû vous présenter les bilans à l’envers.
Faut le faire !
Heureusement, vous nous évitez le pire, Trump.
En comparaison, Obama c’est la morale, l’intelligence, la dignité, l’efficacité, une société en voie d’apaisement et la justice sociale. Il contribue à la grandeur des USA.
Trump c’est le nationalisme, le mépris des autres, l’invective, l’inefficacité. C’est la chute de l’empire américain. Poutine et Xi s’en délectent.
@ Mary Preud’homme
@ stephane
« Messmer à l’Elysée »
Ça ne vous aurait donc pas choqués de voir à l’Elysée un homme demandant de sanctionner les officiers français qui voulaient sauver les harkis des griffes des assassins du FLN ?
Belle mentalité !
@ sbriglia | 19 novembre 2020 à 15:41
« On a échappé au pire…
https://www.laboiteverte.fr/henri-de-toulouse-lautrec-fait-caca-sur-la-plage/ »
Sur la plage !! Bonjour les bactéries et plus si affinités !!
Étant jeunes, on voulait toujours que nos parents nous emmènent la plage à quelques lieues de laquelle résidaient nos grand-parents, jusqu’au jour où ma mère nous a confinés à l’énorme citerne d’eau de source mâtinée d’eau de pluie, d’un vert glauque, parfois squattée par quelque couleuvre et pompeusement baptisée « piscine », mais en revanche dans l’eau de laquelle aucun étranger aux enfants de la famille n’avait jamais ni crachouillé, ni uriné, ni, bien évidemment, déféqué.
On se croyait punis, mais avec le temps on a compris qu’il n’en n’était rien.
@ Catherine JACOB | 20 novembre 2020 à 08:43
Sur la forme j’apprécie votre rythme rédactionnel élégant et digeste, vous avez de la chance d’avoir ce talent que je peux envier. Vos réponses honorent mes efforts (« en-deavours », en-devoirs). Pour autant ne vous obligez pas à répondre au présent envoi ouvert.
Sur le fond on ne peut pas me reprocher d’avoir déballé de la lingerie personnelle, notre chère Roselyne, chère pour son intelligence et sa culture scientifique pas frelatée, ne peut se plaindre. Je n’ai rien écrit d’explicite ou de désagréable.
Vous avez en partie répondu et d’ailleurs vous ne devez rien, peut-être une autre fois commenterez-vous la situation littéralement exceptionnelle de la France, exception mondiale de géno-phobie législative dont l’explication se trouve dans l’ultra-noyautage par ce lobby, lobby à terme « acheteur » d’enfants pour lequel l’inexplicable loi de 1966 sur l’adoption « plénière » est un fétiche irremplaçable.
Avec autre jalon totémique : la très explicable loi du 1er août 2018 issue d’une validation par sophisme stupéfiant du Conseil-des-Tas, tandis que Jean « Damned » (un pseudo utilisé par moi naguère ici) siégeait au « Céhessaime » … loi qui je vous le rappelle abolit le critère d’âge du mineur en regard de sa possible « consommation » comme corps-objet pour pratiques « péd-érotiques »… (je refuse d’accorder le paradigme du Sexe à certains phénomènes qui insultent trop le Sexe).
Petite digression pour cracher à la figure de tous ces médias qui dépècent à l’envie Jonathann Daval. Ces pétochards qui n’ont jamais levé le petit doigt ni crié aussi fort et aussi longtemps pour soutenir Charlie et parler du procès et d’autres affaires encore. Et être obligés ces derniers de quémander une signature de soutien.
Ces médias, vendus à des financiers, qui ne sont que des téléréalités de l’info, qui puent le rance et la transpiration de la peur, l’autocensure comme bras armé de leur combat de pleutres.
Heureusement que nous ne sommes pas en guerre, occupés, ce n’est pas avec eux que la Résistance va s’organiser et lever l’honneur de servir.
J’ai aperçu au passage notre hôte dans l’émission de Pascal Praud, hier, qui a eu… l’estimable lucidité de glisser que l’épouse de Jonathann Daval avait sans doute aussi une part (même « très petite » me semble-t-il) de responsabilité qui resterait sans doute à définir. Heureusement qu’il était là pour ouvrir une fenêtre sur une autre approche.
Pascal Praud qui s’est senti obligé de lire les déclarations de J. Duval, lui aussi concourt à cette lapidation, personne ne peut être dupe surtout quand il dit qu’il énonce des faits, pour se défausser sans aucun doute de participer à cet acharnement… Des faits… Ouais, ouais… Prendrait-il les gens un peu éduqués pour des imbéciles ? Faire pleurer dans les chaumières en l’occurrence, c’est tellement porteur, tellement veule d’utiliser ce ressort.
J’ai senti Sophie Davant tellement gênée… Je la comprends et pourtant elle a relevé qu’elle avait participé à des émissions telles que celle de Jean-Luc Delarue, c’est dire en creux le morbide de ces parlottes de plateaux TV qui puent déjà la décomposition d’un homme déchiqueté même pas bon à jeter aux chiens.
J’ai une sainte horreur de ces médias qui tous les jours, grattent jusqu’à l’os cet homme et le drame auquel il est confronté.
C’est tellement facile de chasser en meute, l’esprit de la Collaboration n’est pas mort, et surtout la lâcheté affichée par certains, juste pour vendre du scoop, se vendre, vendre la saleté que porte leur âme et la crasse qui la revêt.
C’est ignoble.
@ Claggart
Si tel est le cas c’est choquant.
Mais 14 ans de Mitterrand et ses combines, qu’en dire ?
Messmer avait ce charisme que ses successeurs n’ont pas eu.
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@ Achille
Vous êtes désopilant, mais dans votre critique feutrée vous ne reniez pas votre vote Fillon de 2017. C’est vrai que c’est mieux !
Vous êtes hypnotisé par l’autre Messmer qui se cache sous les traits de votre dieu.
@ Achille | 20 novembre 2020 à 12:02
Des goûts et des couleurs…
Personnellement en 1981 je faisais partie des 1,33 % qui avaient voté pour Marie-France Garaud.
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@ Claggart
Avec de Gaulle, Messmer avait été à bon école. Et chez beaucoup d’officiers et sous-officiers (ceux de carrière comme les appelés), il se disait que les harkis étaient en quelque sorte des traîtres. C’est pourquoi leur sort ne fut jamais la priorité une fois le cessez-le-feu, même si une partie des accords d’Evian les concernant fut bafouée par les Algériens.
À noter que ceux qui avaient pu se réfugier en France furent longtemps traités comme des parias. Il n’est que de se souvenir des camps où ils furent regroupés, notamment Rivesaltes que j’ai bien connu.
M. Bilger, au s’cours !
Aidez-moi à élucidationner approximativement la solution du casse-tête très chinois de Castex, merci d’avance :
« Les commerces autres que ceux de proximité pourront rouvrir… »
Donc les commerces de proximité :
1. soit ne peuvent pas ouvrir
2. soit sont, sous-entendu, déjà ouverts ??
Dans le premier cas, les petits commerces ne peuvent pas rouvrir puisque pas de proximité ??
Dans le deuxième cas, cela signifie que tous les autres commerces ne sont pas de proximité et donc peuvent rouvrir ??
Tout dépend de la définition de proximité du gouvernement…
On est encore dans un langage à proximité de l’approximatif.
Bon courage !
Sarko aurait déclaré : « Je ne vais pas inventer pour la droite un candidat crédible. Elle n’en a pas ! Il s’est abstenu d’ajouter bien qu’il le pensât très fort : « À part moi bien sûr ». La modestie sans doute.
@ Mary Preud’homme | 20 novembre 2020 à 13:57
« À noter que ceux qui avaient pu se réfugier en France furent longtemps traités comme des parias. Il n’est que de se souvenir des camps où ils furent regroupés, notamment Rivesaltes que j’ai bien connu. »
Ceci peut expliquer la rancœur, voire la haine qu’éprouvent leurs descendants de la seconde et troisième génération qui eux sont Français à part entière puisque nés sur notre territoire…
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@ Giuseppe | 20 novembre 2020 à 13:40
Si vous voulez mon avis, à la première baffe que Jonathann s’est pris de sa femme, il aurait dû prendre ses cliques et ses claques et fuir cette famille de dingues. Maintenant c’est trop tard car il a commis l’irréparable !
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@ stephane | 20 novembre 2020 à 13:46
« Vous êtes désopilant, mais dans votre critique feutrée vous ne reniez pas votre vote Fillon de 2017. C’est vrai que c’est mieux ! »
Je demeure persuadé que François Fillon aurait appliqué sensiblement la même politique que Macron. Tout simplement parce que la situation économique du pays l’exigeait. Il n’aurait donc pas évité les Gilets jaunes et encore moins la Covid-19 et se serait donc, là aussi, rabattu sur les mêmes solutions de secours.
En clair on en serait au même point.
@ Mary Preud’homme
Vous assumez votre vote Marie-France Garaud.
La France se cherche son Angela Merkel, et pourtant elle l’avait ; MFG au moins n’a pas appelé à faire élire Mitterrand entre les deux tours pour sa carrière personnelle.
Même si elle a pris un autre chemin bien plus tard, au point de même se perdre dans les environs de Poitiers, elle aurait fait comme Charles Martel, et pas à moitié.
MFG reste une amoureuse de la France et peu résistaient à un débat avec elle qui étaient des exécutions de ses contradicteurs.
Encore une déçue de Chirac, une de plus, quel gâchis pour notre pays.
Ce soir débat entre Eric Zemmour et J-C Cambadélis dans l’émission Face à l’info animée par Christine Kelly.
Sincèrement je crains le pire. J’aurais préféré que Zemmour ait été opposé à Julien Dray, ceci d’autant qu’il est un débatteur habituel de CNews dans l’émission Punchline de Laurence Ferrari où il a des échanges très intéressants notamment avec Gilles-William Goldnadel, toujours dans le registre du correct. Un autre niveau que les diatribes entre invités de l’Heure des pros.
Enfin ce sera peut-être pour une autre fois…
@ Mary Preud’homme 20 novembre 13 h 57
« Chez beaucoup d’officiers de carrière il se disait que les harkis étaient en quelque sorte des traîtres »
Ces officiers de carrière n’étaient que des carriéristes gaullistes.
Peu d’années après ces tragiques événements je servais comme officier en situation d’activité dans les FFA et il s’y disait plutôt que les officiers qui avaient alors sauvé leur honneur en tentant de soustraire les harkis aux assassins FLN étaient soit démissionnaires soit en prison ; Dieu merci pour ces derniers en Mai 68 à Baden, Massu a convaincu de Gaulle de les élargir.
@ Giuseppe | 20 novembre 2020 à 13:40
Je partage totalement votre dégoût, tout cela est parfaitement répugnant.
J’ai grande pitié pour cet homme dépecé sur la place publique et qui devrait avoir droit à une justice sereine.
« Je ne pousserai pas l’indélicatesse jusqu’à m’interroger sur la « gueule de Nicolas Sarkozy » hier, je craindrais d’en tirer des conclusions aussi peu fiables que celles concernant ceux que j’ai nommés. » (PB)
Bon courage !
Le procès de N. Sarkozy se tiendra le lundi 23 novembre 2020 à Paris
« Selon le Procureur National Financier, les charges contre M. Sarkozy «ne se limitent pas aux déclarations» de M. Takieddine et s’appuient «sur des indices graves ou concordants». »
C’est ICI:
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/les-syndicats-de-magistrats-denoncent-les-attaques-de-sarkozy-contre-les-juges-d-instruction-20201120
Takieddine avait affirmé plusieurs fois avec certitude à tous les médias et aux magistrats qu’il avait livré dans une mallette plusieurs millions d’euros en espèces déposée dans le bureau de Guéant pour N. Sarkozy, puis soudain, le livreur franco-libanais revient sur sa première déposition pour dire le contraire, « je n’ai jamais livré de mallette avec des espèces pour NS »…
@ Mary
Marie-France Garaud ? Pas mal, comme vote ! Chirac fut sa créature.
@ Mary Preud’homme
« Personnellement en 1981 je faisais partie des 1,33 % qui avaient voté pour Marie-France Garaud. »
Malgré quelques substantiels désaccords de fond qui m’opposent à Mme Garaud, je dois reconnaître que sur ce coup, vous aviez particulièrement bon goût. Je vous en félicite. Cela dit, entre l’UDF et le RPR, ma préférence allait, j’espère que vous m’en excuserez, à l’UDF.
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@ Savonarole
« Je dois vous avouer que j’ai toujours trouvé cela ridicule. Toutefois, continuez à ferrailler et défourailler contre les Infâmes, j’apprécie. »
C’est simplement assez ridicule de prétendre que les hommes appellent systématiquement Maman quand ils sont en délicatesse. C’est en effet le degré zéro du féminisme que de croire des âneries pareilles. C’est du niveau « j’ai des couettes, donc j’ai raison ».
Je pense que cela ne fait illusion que chez les simplets.
Et vous en parlerez aux gens qui ont fait l’objet de cette étude:
« Les sujets d’études décrivent une gamme d’expériences vécues allant de l’empoisonnement et des fractures osseuses induites aux exagérations de symptômes. Les sujets d’études se sont généralement ressentis non-aimés et pas en sécurité dans l’enfance ; certains étaient clairement conscients des mensonges de leurs parents. Ils ont fait des tentatives limitées pour alerter autrui, généralement avec peu de réussite. Les sujets d’études rapportent des problèmes émotionnels et somatiques dans l’enfance, et des problèmes à l’âge adulte, incluant l’insécurité, des difficultés de contact avec la réalité, l’évitement de traitements médicaux et des symptômes de stress post-traumatique. La plupart de leurs frères et soeurs furent aussi ainsi maltraités, physiquement ou médicalement. Certains de ces sujets expriment une colère résiduelle considérable vis-à-vis des mères maltraitantes, mais un degré de sympathie surprenant pour les pères qui étaient passivement complices ou qui ont failli à leur protection. Certains des parents MBPS ont continué à fabriquer facticement leur propres conditions médicales ou à harceler leurs enfants adultes avec des histoires à dormir debout factices bien des décennies après ».
Je ne suis pas certain qu’ils appelleraient Maman, ces gens-là, en toute circonstance.
Je profite de ce petit aparté pour mettre en évidence ce petit passage: « Certains de ces sujets expriment […] un degré de sympathie surprenant pour les pères qui étaient passivement complices ou qui ont failli à leur protection. »
Il ne serait pas infondé de voir dans cette remarque une légère, courtoise et polie critique du réquisitoire de M. Bilger dans le cas Kazkaz en 2002.
Je n’ai bien évidemment pas accès aux pièces du dossier, mais ce jugement me paraît problématique, malgré les éléments factuels manifestes incriminant M. Haitham Kazkaz de complicité d’empoisonnement.
Ainsi, avoir la gueule de l’emploi serait finalement aussi important, et qui sait plus, que les qualités et les compétences ?
Le problème est cependant qu’en règle générale on jette l’emballage sitôt le cadeau reçu pour ne garder ensuite que le contenu.
Et sauf aléa, ce contenu est d’un usage prévu en la circonstance pour une durée de cinq ans.
Si ce contenu déçoit, alors c’est long cinq ans.
Je pense donc qu’effectuer son choix à partir de la seule gueule du candidat, c’est prendre un gros risque !
Pierre Messmer… Marie-France Garaud… est-ce qu’il y en a ici qui ont voté pour Napoléon III ? Ce n’est pas parce qu’on est vieux, qu’on n’a pas le droit de s’intéresser à l’avenir.
Il me semble que le choix d’un président pour 2022 devrait se faire en fonction des problèmes de 2022, et non des souvenirs de jeunesse de tel ou tel. Mais puisque seule la « gueule » compte…
Dans le cadre de mon programme facho-libéral pour la France, je propose que toute mention de la Seconde Guerre mondiale ou de la guerre d’Algérie, dans un débat politique, entraîne les peines de prison les plus rigoureuses.
Marchenoir à la barre !
Reste à obtenir 500 signatures.
@ Giuseppe | 20 novembre 2020 à 13:40
Oui, notre époque propose l’obsession mentalement contaminante (*) du « Cinoche-partout » et « Tous cinéastes », alors que ça débouche sur une inflammation contagieuse d’obscénités sous toutes formes : pas surprenant ! (le téléphone-caméra sophistiqué en si peu de place bouleverse bien des choses comme le fit l’imprimerie au XVe siècle).
A un moment, en cours de vous lire, je me suis dit « il va tailler en pièces la reine-mère Mme Babouchka-Trifouillot », pour son monument d’indécence à l’assassin Daval « Portez-vous bien en prison ! ». Seriez-vous au moins en partie d’accord avec ces Anglo-Américains qui parlent de plus en plus de l’instauration en Occident d’une inquiétante « Matriarchy » ?
(*) le phénomène de contagion mentale avait été qualifié de « Sida mental » il y a environ 35 ans par cet intellectuel indépendant et qui recevait des tombereaux d’insultes au quotidien … (Louis Pauwels, pas toujours convaincant mais alors courageux.)
« Nicolas Sarkozy est constant : il continue à plomber son camp » (PB)
Jusqu’à son dernier jour politique cher P. Bilger.
Il y croit encore et il en est – plus qu’on ne le pense – qui lui croient encore un destin national.
Patience, laissons les mois passer. Et parlons-en moins.
Cordialement.
Et pendant que nous nous acharnons sur Nicolas Sarkozy, François Hollande, pendant le confinement, fait tranquillement la promotion de son livre dans les lycées pour expliquer la laïcité et la démocratie et contrer le populisme.
Allant jusqu’à dire : « Macron n’y arrivera pas tout seul… »
Ce qui explique ses propos le jour du 11-Novembre dernier, il veut aider son ami Macron à combattre non pas les islamistes mais les populistes, c’est à dire ce qui représente le plus grand danger pour le pays.
Déplacement avec ou sans attestation ? pour faire le coq comme dirait l’ami Barack, pour se prouver qu’il existe encore politiquement.
@ Giuseppe | 20 novembre 2020 à 13:40
« Heureusement que nous ne sommes pas en guerre, occupés, ce n’est pas avec eux que la Résistance va s’organiser et lever l’honneur de servir. (…) Pascal Praud, hier, qui a eu… l’estimable lucidité de glisser que l’épouse de Jonathann Daval avait sans doute aussi une part (même « très petite » me semble-t-il) de responsabilité qui resterait sans doute à définir ».
J’ai du mal à comprendre. Les journaux sont égaux à eux-mêmes, ils exploitent les faits divers, parce que leur public les aime, et vous n’êtes pas obligé de les regarder si vous les trouvez ignobles. Mais le problème n’est pas là.
Vous appelez « résistants » des gens qui cherchent à « définir » en quoi une victime peut être peu ou prou « responsable » de sa propre mort par strangulation des mains de son conjoint. Elle n’avait pas envie de faire l’amour ce soir-là, c’est ça ? Ou alors elle l’engueulait de temps en temps ? Ils allaient trop souvent dîner chez les beaux-parents, et la belle-mère avait servi de la soupe aux poireaux ? Évidemment, il aurait pu songer à divorcer, mais non, le pauvre, il a choisi la strangulation pour se débarrasser de sa conjointe, et voilà, elle doit bien y être pour quelque chose, et il faut avoir un tempérament de résistant pour le dire, puisque tout le monde le trouve abject. Le malheureux « vit un drame » et les journaux l’exploitent.
Mais alors, ceux qui cherchent à « définir » la « responsabilité » des Juifs gazés, des tués de Katyn, des morts d’Oradour-sur-Glane, des victimes de Jack l’Éventreur, des enfants « punis » à mort, ce sont aussi des résistants…
Chercher des circonstances atténuantes à un meurtrier, c’est le travail de l’avocat. Mais reporter la responsabilité du meurtre sur la victime elle-même me paraît aussi, sinon plus, immoral que de présenter le déroulement des faits en long en large et en travers. Ce n’est pas parce que Pascal Praud l’a fait, d’après vous, que c’est bien. Où est sa déontologie ?
Dans le cas présent, la manière dont l’assassin a essayé d’accuser de son meurtre divers membres de la famille de sa défunte épouse, et son épouse elle-même, en fait une espèce de manipulateur, et un mythomane, en plus d’un meurtrier, on ne peut pas se tromper sur le diagnostic. (S’il n’avait été qu’impulsif et brutal, ce qui n’est déjà pas un label favorable, il aurait appelé les secours immédiatement.)
Le cas du meurtrier reportant la faute sur la victime est archi-courant, il me semble directement lié à la mentalité du tueur.
Joli tableau. Si pour couronner le tout, l’opinion publique lui emboîte le pas, il y a de quoi s’inquiéter.
Un vieux proverbe campagnard dit : « Il n’est pire pied qui ne trouve sabot à sa pointure ».
Initié par notre hôte, ce débat sur le physique des présidents me surprend tant il est à la fois vain et dangereux en ses possibles extensions à tous les hommes et femmes politiques qui ont quelque peu marqué les décennies de l’après-guerre. Je ne nommerai donc personne pour ne désobliger qui que ce soit mais les laideronnes et petits mal foutus n’ont pas manqué… d’exciter la verve des caricaturistes.
La compétence et l’efficacité d’un chef d’Etat ne se mesurent pas à sa taille ou à l’harmonie de son visage, critères dont il est peu ou pas responsable. En revanche, il est maître de ce qu’il dit, de ses présences ou absences, de ses orientations ou inclinations en tant qu’influenceur numéro 1 (mot à la mode).
Il faut bien reconnaître que l’actuel occupant du trône n’est pas servi par les événements qui le transforment en roi du faire-part.
Il est le chantre de la cour des Invalides.
Le troubadour du Panthéon, le ménestrel de la Sorbonne, le clairon du Soldat Inconnu, le Démosthène des estrades funèbres.
Ce qu’il nous chante, c’est la goualante présidentielle, la complainte du co-prince d’Endort !
Il va recommencer la semaine prochaine. Une voix de chef de gare va vous annoncer que « en raison de l’abolition des inégalités des heures de départ, le train pour Bécon-les-Bruyères devant partir à 13h59 sera retardé, comme tous les autres trains, à 0h00, désormais heure unique pour tous les trains de France ».
C’est d’ailleurs en vertu de ce même principe d’égalité que tous les unijambistes de France devront se faire amputer de leur jambe restante pour être à égalité avec les culs-de-jatte (réf. le rayon librairie d’Amazon fermé pour être à égalité avec les petits libraires).
Il n’est nul besoin de présenter un visage glabre-face-d’amidon impeccable pour débiter des âneries qui seront répétées pieusement par tous les broute-pets de la macronerie.
De Gaulle était couramment appelé ‘’mon général’’. Macron restera, pour l’éternité, ‘’mon valait rien’’.
Bon alors, qui a la gueule d’un président ? Bizarrement, ni P. Bilger ni les petits camarades ne citent un nom !
Je dirais Philippe Bas pour un retour à la Quatrième République – plus instable mais moins pourrie que la Cinquième.
@ Lucile (@ Giuseppe)
« Mais reporter la responsabilité du meurtre sur la victime elle-même me paraît aussi, sinon plus, immoral que de présenter le déroulement des faits en long en large et en travers. »
Contre-exemple. En film.
Je ne connais pas le cas Daval. Je ne le vois pas comme un héros et je ne vois pas, pour les mêmes raisons que vous, du peu que j’en ai lu, en quoi il ne pouvait pas divorcer ou fuir. S’il s’avère que 1. la fuite était impossible 2. la négociation aussi 3. les autorités étaient aveugles, alors je veux bien commencer à considérer qu’un meurtre puisse être excusable.
Il va falloir me montrer en quoi les critères 1., 2. et 3. sont validés avant que je ne me décide à rentrer en matière sur l’idée d’excuse dans le cas Daval. Ces critères sont validés dans le lien que j’ai fourni. Je ne vois pas en quoi ils sont validés dans le cas Daval.
Ce qui ne signifie en aucun cas que les nanas sont des anges. (Je n’ai de mon côté connu que des anges dans ma vie sentimentale. Rien à leur reprocher.)
Bon, finalement, face aux tueurs islamistes, à la déconfiture économique, au Moustachu et autres excités, jaunes ou pas, faut-il un « beau gosse », un « gendre idéal », un « garçon de courses », un « beau ténébreux », une « mère poule », une « nana », un « mec », une « frimousse de poupée », un « rondouillard », « une asperge », un « gringalet », un « hercule », « une gueule d’acteur », un « gros », un « grand », un « nain » , un « gras », un « pas mal ! », un « franchement non… » – je laisse à chacun le soin d’identifier ceux et celles qui me sont venus à l’esprit -… ou un(e) Président(e) qui, laid ou beau, Quasimodo ou Adonis, ange ou sorcière, saura réparer la France, protéger les Français et être assez courageux – ou téméraire ? – pour oser la fermeté, non pas la promettre, l’annoncer, mais retrousser ses manches et frapper ?
Une fois de plus, Sarkozy a été égal à lui-même : moi… moi… puis les autres. Déjà, lors de l’entretien diffusé sur BFM TV, il avait annoncé la couleur en précisant, après avoir affirmé « J’ai tourné la page », qu’il était prêt à « être utile » pour « dire sur tel ou tel candidat » ou discuter avec Macron… sans le conseiller. Les LR n’ont pas attendu longtemps son opinion : « pas de candidat crédible, pas une gueule… ». Tout le monde a plus que compris, entendu : « sauf moi »…
Pourquoi cette sortie à cet instant ? Il n’y avait pas d’urgence à matraquer ceux qui se sont laissé aller à émettre un semblant de candidature alors que lui n’a encore rien dit… Pas d’urgence… sauf un détail : « Paul Bismuth » est convoqué lundi par ses juges. N’espère-t-il pas les faire hésiter à le condamner, lui, un candidat potentiel aux présidentielles ? Beaucoup reprochent déjà à la justice son immixtion dans la campagne de 2017… Remettre le couvert pour 2022… Ils n’oseront pas… Dans le bras de fer qui l’oppose à l’autorité judiciaire depuis qu’il a quitté l’Elysée, tout est possible dans la défense de Sarkozy… mais pas obligatoirement judicieux, ni gagnant.
Le petit Nicolas est un coq de combat plus qu’« un petit coq », dear Barack, vous qui ressemblez à un grand escogriffe au sourie narquois d’un grand frère de banlieue. Mon propos n’est pas courtois, dites-vous ?… C’est comme dans la cour de récré… C’est vous qui avez commencé ! Et un Français, M. Obama, ça n’aime jamais son Président quand il est au pouvoir, mais ça l’adore quand il l’a quitté. Regardez, Flanby est parti sous les quolibets. Aujourd’hui, deux mots – « Ça va ? » – suffisent pour qu’il revienne sur scène… Prenez-vous-en à Trump, cet éléphant mal léché !… Mais il vous traitera d’âne…
Halte au feu… Revenons à nos moutons. Si quelqu’un me démontre scientifiquement que la « gueule » du Président a une quelconque importance dans la réussite ou non de son quinquennat, je suis prêt à prendre des cours de morphopsychologie et de physiognomonie avant d’aller voter. C’est vrai, c’est tout de même un peu ringard, à l’époque de la reconnaissance faciale, de choisir un candidat sur ce qu’on sait de son intelligence, de son projet et de sa volonté de l’appliquer. Vive Sarko !
@ Giuseppe 20 novembre 2020 à 13:40
Jonathann Daval a commis trois fois l’irréparable. Il a tué son épouse, trompé ses beaux-parents… et baladé la presse. Pendant trois mois. Et, dans ce laps de temps, son avocat en avait fait des tonnes sur son malheur… Ce crime-là non plus ne se pardonne pas et les journalistes qui ont suivi l’enquête et aujourd’hui couvrent le procès, à la fois victimes, juges et observateurs, s’en donnent à cœur joie. D’autant plus que ça fait de l’audience… Au diable la retenue, l’analyse, le doute…
Philippe, lui, fort heureusement, fort de son expérience professionnelle, sait que les choses ne sont jamais si simples – un meurtrier, une victime – et a bien fait d’oser cette note discordante dans ce pitoyable concert univoque.
Je crois l’avoir déjà écrit, j’ai été juré d’assises dans une session consacrée à des viols sur mineurs commis par des ascendants. De cette minuscule expérience, j’ai acquis la certitude que, bien souvent, si l’auteur du crime est dans le box, celui ou celle qui en partage la responsabilité – sans pour autant en être en rien complice au sens pénal – échappe à la justice… et ne se pose même pas de questions.
Ceci ne signifie pas pour autant que ce soit le cas dans l’affaire Daval, sur laquelle je ne sais rien. Et, compte tenu du comportement des journalistes sur place et en plateau, je n’en saurai jamais plus.
Est-ce que cette dame a une « gueule de président » ? Je dirais non, pour ma part, bien qu’elle ait beaucoup de dents. Mais c’est le Premier ministre de Nouvelle-Zélande, et ce pays peut se vanter de l’une des meilleures réussites du monde dans la lutte contre le Covid-19 : 25 morts seulement.
En août, il a connu une seconde vague, tout comme la France actuellement, et beaucoup d’autres (malgré les dénégations des complotistes). Après 100 jours sans aucune nouvelle contamination, un unique cas a été détecté dans la capitale. Cela a suffi à Jacinda Ardern pour reconfiner immédiatement le cœur économique du pays, soit 1,5 million d’habitants sur les 4,8 millions au total. Six heures seulement après la détection de ce nouveau cas…
Imaginez les hululements de l’extrême droite française (et de toute l’opposition, en fait), si Macron en avait fait autant ! Je vous laisse imaginer les éditoriaux indignés dans Marianne, les gros titres dénonçant la « dictature sanitaire », Ivan Rioufol annonçant la fin du monde…
Il se trouve que la Nouvelle-Zélande est un pays… ultra-libéral, selon les critères en vigueur en France. Pas de CGT obèse incrustée dans tous les rouages de la nation pour réclamer la « concertation », à chaque fois qu’il s’agit de déplacer une corbeille à papier sous le bureau d’un fonctionnaire, pas d’agences et de hautes autorités par dizaines pour s’occuper du même problème…
L’État n’est pas fort et stratège, il s’occupe simplement de ses oignons, et il décide vite.
Quant aux habitants, ils ne passent pas leur temps à tresser des vers sur les blogs pour se plaindre des atteintes à leurs « libertés fondamentâââl’s ». Quand ils sont détectés comme porteurs du virus, ils acceptent bien volontiers l’isolement obligatoire qui leur est imposé… dans des locaux spéciaux gérés par le gouvernement.
Pas chez eux, comme en France, avec un système où ils peuvent s’auto-autoriser à sortir dix fois par jour sans la moindre justification.
En contrepartie, le port du masque n’est plus obligatoire.
En Corée du Sud, autre modèle de lutte contre le Covid (51 millions d’habitants, 496 morts), la seconde vague a conduit à de nouvelles restrictions. En particulier, les rassemblements religieux ont été interdits.
En France, les catholiques réussissent à être encore plus stupides que les musulmans, en réclamant le rétablissement des messes (où l’on chante, ce qui est une abomination au regard des règles de prophylaxie). Même les musulmans n’ont pas réclamé le rétablissement du prêche du vendredi, à ma connaissance.
L’autre jour, un journal a titré sur des « prières de rue ». Et c’étaient des catholiques ! des abrutis qui se sont rassemblés devant leur église pour prier ! C’est bien la peine de dégoiser tant et plus sur les prières de rue lorsqu’elles sont le fait des musulmans, pour en faire autant dès que le gouvernement dérange un tout petit peu ses propres habitudes.
En Russie, le clergé orthodoxe, qui a pareillement fait l’imbécile au début de l’épidémie (les saintes icônes étant censées repousser le virus), figure de façon disproportionnée au bilan des morts du Covid-19.
Mais parlons de la « gueule » de nos présidents, c’est plus intéressant.
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@ stephane | 20 novembre 2020 à 16:16
Sous l’affectueuse pression de mes amis… sait-on jamais… Eric Drouet y va bien, lui.
@ Lucile | 20 novembre 2020 à 18:06
Je dis simplement que JD est lynché, tous les jours, on ne peut ouvrir ou écouter un seul média qui garde un peu raison.
Jamais il n’est mentionné un bout, même un tout petit bout d’examen de ce qu’était la vie de celui-ci dans ce couple. Je n’ai aucun moyen de porter le moindre jugement sur cette affaire, je n’en ai pas les compétences.
Il a fallu que j’écoute par hasard Philippe Bilger qui a levé un coin de cette chape d’accusations, de chasse à l’homme, et tenté – me semble-t-il – d’ouvrir un coin de ciel sur ce qui est un drame terrible, et sans aucun doute bien plus complexe que ce qui est déversé tous les jours.
Après, vos comparaisons sont bien trop compliquées pour moi. Je ne lis pas les chiens écrasés, ni les faits divers… Mais avez-vous bien lu ce que j’ai écrit ?
Je ne suis pas juriste, « Chercher des circonstances atténuantes à un meurtrier, c’est le travail de l’avocat ».
Je ne cherche rien du tout dans cette affaire, j’ai des yeux et j’écoute ce qui peut tomber dans mes oreilles, je constate simplement… Au fait je n’ai rien compris à ce que vous avez écrit, et les comparaisons hallucinantes ou ridicules que vous alignez… Je me fatigue pour rien.
Achille a peut-être fait un raccourci mais au moins lui je l’entends bien, « entender » en espagnol, comprendre, je le comprends bien et je le cite :
« Si vous voulez mon avis, à la première baffe que Jonathann s’est pris de sa femme, il aurait dû prendre ses cliques et ses claques et fuir cette famille de dingues. Maintenant c’est trop tard car il a commis l’irréparable ! »
Et pour vous, je vous cite, « Dans le cas présent, la manière dont l’assassin a essayé d’accuser de son meurtre divers membres de la famille de sa défunte épouse, et son épouse elle-même, en fait une espèce de manipulateur, et un mythomane, en plus d’un meurtrier, on ne peut pas se tromper sur le diagnostic. » Sans nul doute Charles Exbrayat et certains autres comparés à vous sont d’aimables auteurs de romans policiers.
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@ Henri Gibaud | 20 novembre 2020 à 16:33
J’avoue que mon constat s’arrête à ce que je ne peux éviter, il me semble, je dis bien il me semble – parfois on ne peut malheureusement pas tout esquiver – que les mêmes médias manipulent et se servent des parents pour en faire de « bons clients », je n’irai pas plus loin, je m’échappe systématiquement de ce type d’actualité.
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@ Serge HIREL | 20 novembre 2020 à 20:13
« Philippe, lui, fort heureusement, fort de son expérience professionnelle, sait que les choses ne sont jamais si simples – un meurtrier, une victime – et a bien fait d’oser cette note discordante dans ce pitoyable concert univoque. »
Totalement d’accord avec vous, c’est exactement ce que j’ai écrit.
Daval suite
On voit beaucoup trop Isabelle Fouillot, la mère de la victime.
Il y a trop de charges contre Daval, ce qui va finir par le rendre sympathique,
Il semble qu’il y ait beaucoup de femmes chez les jurés.
Et enfin, Bertrand Cantat a été condamné à dix ans pour avoir massacré Marie Trintignant.
Je ne suis pas juriste, mais je suis prêt à parier que Daval ne va pas avoir perpétuité, d’autant que la préméditation ne semble pas établie.
Dans moins de 16 ans, avec le jeu des remises de peine, il sortira sans doute.
Il aura alors 52 ans, voire 49 si on tient compte des 3 ans déjà effectués.
@ Achille | 20 novembre 2020 à 14:30
« Je demeure persuadé que François Fillon aurait appliqué sensiblement la même politique que Macron. Tout simplement parce que la situation économique du pays l’exigeait. Il n’aurait donc pas évité les Gilets jaunes et encore moins la Covid-19 et se serait donc, là aussi, rabattu sur les mêmes solutions de secours.
En clair on en serait au même point. »
En ce qui me concerne, j’avais décroché de Fillon bien avant ses histoires de costumes. Il a été décevant dans sa défense et pourquoi ne pas avoir dit « Bourgi se venge face à mon refus d’entrer dans ses combines » ?
Le programme de Fillon supprimait trop rapidement trop de fonctionnaires, et c’est la cause de la perte de voix.
Malgré la déception Macron, je pense que nous n’en serions pas au même point, ça aurait été pire et bien plus rapidement, tant Fillon aurait fait preuve d’un manque de souplesse fasse à la réalité du pays. Tout ne se règle pas dans la douleur et il faut garder les punitions pour qui les méritent.
En ayant voté Fillon, je comprends donc mal votre décalage à trouver étonnant voire ringard le messmero-garaudisme de certains dans une époque qui aurait pu éviter le naufrage lié à la personnalité de Mitterrand le fourbe ; à moins que ce ticket ne fut pas assez à droite à vos yeux ?
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@ Xavier NEBOUT | 20 novembre 2020 à 18:46
« Je dirais Philippe Bas pour un retour à la Quatrième République – plus instable mais moins pourrie que la Cinquième. »
Bien d’accord avec vous mais vraisemblablement pas pour les mêmes raisons.
Philippe Bas a réussi à démontrer que le Sénat pouvait être utile. Belle performance.
Au niveau LR, il se détache nettement.
Mais ne vous semble-t-il pas un peu trop à gauche ?
Après, d’autres ont des gueules de président :
Bayrou pour le club des collectionneurs de papillons,
Gérard Collomb ce serait plutôt la philatélie, comme Le Maire ou Ayrault.
Larcher président des trompes de chasse de Sologne,
Retailleau, ce serait la présidence des nostalgiques d’Intervilles et de la mémoire de Guy Lux et Léon Zitrone…
@ F68.10 | 20 novembre 2020 à 19:02
D’accord avec vos critères.
J’ai regardé tout ce qui se trouvait sur Internet se rapportant au cas de Gypsy. C’était à mes yeux un cas de légitime défense. Une horreur de mère, timbrée, manipulatrice, sadique, immature, qui avait fait procéder entre autres à l’ablation des glandes salivaires de sa fille parce qu’elle trouvait qu’elle bavait trop, qui l’obligeait à se déplacer dans un fauteuil roulant alors qu’elle pouvait marcher, qui trompait tout le monde, y compris les médecins, trop complaisants, prêts à mutiler encore et encore l’enfant à l’aide de soins inutiles et nocifs, sur ordre de la mère. La petite était son objet, obligée de jouer le jeu, de participer en souriant à son propre calvaire. Elle a expliqué qu’elle n’avait aucune issue, sa mère ayant persuadé tout le monde qu’elle était mentalement déficiente, et la police étant prête à la remettre entre les mains de son bourreau si elle cherchait à s’enfuir. Je crois me souvenir que Gypsy avait plus ou moins essayé de s’enfuir, qu’elle avait été rattrapée, remise à sa mère qui l’avait battue, tondue et menacée de faire pire avec elle encore que d’habitude.
La justice lui a pourtant infligé une peine assez lourde, quoique légère comparée à ce que vaut d’habitude un tel crime aux USA. La jeune femme retrouve en prison une vie presque normale, comparée au cauchemar qu’elle a vécu quand elle était entre les mains de sa mère. On dirait que cela ressemble pour elle à un sas de décompression, où elle se décontamine peu à peu de sa mère et ne vit plus sous la menace de maltraitance maternelle ou médicale. C’est terrible pour le garçon qui a tué pour elle, victime lui aussi de cette femme complètement tordue. Il reste ébloui par l’histoire d’amour qu’il a eue avec elle. C’est à la fois navrant et bouleversant.
On ne peut avancer rien de pareil dans le cas Daval. Je ne suis pas le procès de près, mais il me semble que le meurtrier est adulte, autonome financièrement. Il n’a fait état d’aucune maltraitance, pas la moindre. Je veux bien qu’il soit faible, qu’il n’ait pas su régler un conflit avec sa femme autrement que de manière violente, et qu’elle n’ait pas été parfaite, personne ne l’est, mais objectivement le meurtre qu’il a commis n’a rien d’une légitime défense, de près ou de loin, sinon son avocat l’aurait fait valoir. Je pense également qu’il a comme tout le monde en pareil cas des raisons, qu’il s’est peut-être piégé lui-même. Mais de là à accuser la victime pour le défendre, non. Il y a les faits, et c’est ce qui importe d’abord.
Gypsy était entre les mains d’une personne qui attentait à sa vie tous les jours, qui la mutilait et la faisait souffrir dans son corps. Ne serait-ce que pour rendre justice aux enfants qui subissent le même martyre que Gypsy, il me paraît très important de bien montrer la différence de situation.
Et Jonathann Daval n’aura peut-être pas plus d’années de prison que Gypsy. Je ne le plains pas trop.
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@ Giuseppe
Je ne regarde pratiquement pas la télé, donc je ne sais pas comment les journalistes parlent de l’affaire. J’imagine bien qu’ils font de Jonathann Daval un monstre et qu’ils poussent la famille de la victime à dire beaucoup de bêtises. Ce n’est pas nouveau. Mais parler pour les contrer de « responsabilité » du côté de la victime me paraît grave.
Les exemples que j’ai pris viennent de ce que vous avez décerné le titre de « Résistants » à ceux qui cherchent à « définir » les « responsabilités » de la victime. Les Résistants pendant la guerre étaient du côté des victimes, pas du côté des bourreaux. À l’heure actuelle, on peut déjà résister en évitant de trop regarder le dépeçage de JD par les journalistes de télé.
Si je considère les faits, dans cette affaire, Jonathann Daval n’est pas la victime, et sa femme n’est pas responsable de s’être fait tuer par lui.
Questions sans réponses :
Emmanuel Macron aurait-il été élu à la présidentielle s’il avait eu le physique de Bruno Retailleau ?
Je réponds « non » sans hésiter (95 %).
Mais à supposer qu’il ait été élu, Bruno Retailleau pourrait-il être élu à la prochaine présidentielle s’il avait le physique d’Emmanuel Macron ?
Ma réponse est : « peut-être » (49 %)
@ Michelle D-LEROY | 20 novembre 2020 à 17:33 « Déplacement avec ou sans attestation ? pour faire le coq comme dirait l’ami Barack, pour se prouver qu’il existe encore politiquement. »
D’où cette expression sur notre cocorico emblématique bien français :
« Que le coq ait ou pas les pieds dans la me*de, il chante toujours »
Tous les pays connaissent cet adage, dans leur langue of course.
@ Lucile
« On dirait que cela ressemble pour elle à un sas de décompression, où elle se décontamine peu à peu de sa mère et ne vit plus sous la menace de maltraitance maternelle ou médicale. »
Exact.
« C’est terrible pour le garçon qui a tué pour elle, victime lui aussi de cette femme complètement tordue. »
Exact.
« Il reste ébloui par l’histoire d’amour qu’il a eue avec elle. C’est à la fois navrant et bouleversant. »
Exact.
@ stephane 20 novembre 2020 à 22:03
Mais pourquoi voulez-vous expatrier Gérard Larcher en Sologne ? En matière de trompes de chasse, il a ce qu’il faut chez lui, à Rambouillet, dont il a été maire 28 ans au total : le Rallye Saint-Hubert et le Rallye Bonnelles-Rambouillet…
https://www.leparisien.fr/yvelines-78/rambouillet-78120/rambouillet-fete-son-jumelage-avec-waterloo-et-la-chasse-13-05-2016-5792775.php
Personnellement, si ce n’était son âge (71ans), il me paraîtrait un candidat LR tout à fait crédible et je trouve que les bonnes blagues sur ses mœurs gastronomiques masquent trop souvent la qualité du travail qu’il a accompli au Sénat, qui, aujourd’hui, est le principal vecteur de l’opposition conservatrice. Sans éclat inutile, il tient tête à Jupiter et sa façon d’être lui permet de fréquenter toutes les chapelles de son parti et du centre… De plus, le protocole républicain et la Constitution en font un personnage incontournable.
Hélas, sa « gueule » ne lui laisse aucune chance. Sarkozy, Grand Maître des faciès, a donné son avis dès 2016, dans un feuille politique réputée, « Closer » : « Trop laid »…
Pour ma part, je lui fais deux reproches : le 5 mars 2017, avant le discours de Fillon au Trocadéro, il était en position de lui imposer son retrait dans l’honneur et de se présenter à la Présidence. Il n’a pas osé faire le pas, prendre le risque d’un combat difficile, mais gagnable.
Quant au second… l’anecdote est amusante : peut-on élire président de la République française un ancien maire qui, voici 35 ans, a choisi de jumeler sa ville avec Waterloo ! Et qui fait sonner les trompes de chasse locales pour honorer cette commune honnie ! Sûr et certain que Zemmour ne le soutiendrait pas !
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@ Achille 20 novembre 2020 à 14 :30
Pouvez-vous nous rappeler le nombre de postes de fonctionnaires que François Fillon s’était engagé à supprimer en cinq ans ? 500 000, sur les trois fonctions publiques.
Pouvez-vous nous rappeler le nombre de postes de fonctionnaires qu’Emmanuel Macron s’était engagé à supprimer sur cinq ans? 120 000, dont 50 000 au sein de l’Etat.
Pouvez-vous nous rappeler ce qu’a dit Bruno Le Maire lors du débat d’orientation budgétaire 2021, en juillet dernier ? : « Nous avons pris la décision de maîtriser l’évolution de l’emploi public en visant la stabilisation de la création d’emplois publics ». En clair, d’ici la fin du quinquennat, la barre des 10 000 suppressions de postes ne sera pas franchie.
« Je demeure persuadé que François Fillon aurait appliqué sensiblement la même politique que Macron », dites-vous. Pour ma part, je suis persuadé que Macron n’applique pas du tout la même politique que celle à laquelle s’était engagé Fillon. Pas même celle qu’il avait promise.
Finalement le bon candidat à droite est celui qui aurait dû débrancher Fillon… Et donc il n’y en a pas.
Un seul s’y était risqué à l’époque, Georges Fenech. Celui-là je l’aurais bien vu ministre ; trop bon peut-être.
Gérard Larcher, qu’il reste avec les chasseurs et admire « l’Hallali du cerf » de Courbet. Ce président du Sénat dont j’appréciais le côté protestant est de plus en plus aussi franc qu’un âne qui recule.
La g…, la g… bon d’accord mais : et le reste ?
La taille, en mémoire de 1965 avec M. Pierre Marcilhacy toisant très haut comme l’autre le grand homme grand à qui il devait pomper des voix… la taille !
Et le poids alias le volume, alors ? Tiens par exemple le succès de l’avocat Du….-……i à l’intérieur des box crâniennes des magistrats, c’est l’impression massive et même l’intimidation inconsciente du colosse qui peut vous dévorer sur pied… le super-quintal ça vous pose une autorité, de justice, pourquoi pas l’exécutif un jour ?
Et la voix ! Même nabot… l’effet roquet, pas du gazouillis de Twitter : de l’aboiement de molosse… idéal à la radio dans les années 30… puis transposé à l’écran par Chaplin… la voix ! On en connaît au moins un ici qui va penser à la voix du vociférateur au Kärcher !
Enfin, en hommage au Vert-Galant lequel évoqua cela élégamment comme « jusqu’à 40 ans un os » : la q…e ! Félix Faure et la fameuse « porte de derrière » de l’Elysée pour « sa connaissance » !
Pour certaines dames électrices quoique non érectiles, la g… est secrètement le prolongement de la q… !
Et d’ailleurs non-non-non-non Valéry n’est-pas-mo-o-ort : car il b..de encore (bis, puis au refrain) :
« Il a aussi fait parler de lui en mai, visé par une enquête pour agression sexuelle après la plainte d’une journaliste allemande. Cette dernière l’accusait de lui avoir touché les fesses lors d’une interview plus d’un an plus tôt. »
https://www.ouest-france.fr/politique/valery-giscard-d-estaing/l-ancien-president-valery-giscard-d-estaing-est-sorti-de-l-hopital-7058569
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/05/06/valery-giscard-d-estaing-vise-par-une-plainte-pour-agression-sexuelle_6038886_823448.html
@ Serge HIREL | 21 novembre 2020 à 02:03
Vous avez juste oublié un petit détail dans votre démonstration. Trois fois rien, simplement qu’entre-temps, disons depuis janvier dernier, le coronavirus a fait son apparition et que donc toutes les prévisions faites sans tenir compte de ce facteur ont été évidemment chamboulées.
La dette publique en dessous de 3 % du PIB a été remplacée par le « quoi qu’il en coûte », pour sauver les entreprises et les emplois.
Les fonctionnaires notamment dans les hôpitaux publics plus question d’y toucher. Pour les autres je pense qu’il faut attendre le retour à la normale.
Quand un fléau tombe sur un pays, il n’est plus question de faire des modélisations sophistiquées sur le moyen terme, il faut sauver les meubles.
Et c’est ce que Macron et le gouvernement s’efforcent de faire, malgré les vociférations des « y’a ka » de l’opposition qui ne feraient certainement pas mieux s’ils étaient aux commandes, voire pire.
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@ Lucile | 20 novembre 2020 à 22:54
« Emmanuel Macron aurait-il été élu à la présidentielle s’il avait eu le physique de Bruno Retailleau ?
Je réponds « non » sans hésiter (95 %) »
Bruno Retailleau n’est pas laid. Il est quelconque, sans plus. Bref, pas vraiment sexy. Ce qui a une incidence surtout sur le vote des femmes, enfin celles qui sont hétéros, bien sûr. Il en reste encore quelques-unes…
François Hollande a bien été élu et on ne peut pas dire que son physique ait été vraiment le facteur premier de son élection, même s’il avait pris soin de faire une cure d’amaigrissement au demeurant bien fugitive puisqu’il a repris les kilos perdus depuis.
Bon, depuis sa « normalité » a beaucoup déçu.
Prenez Gérard Larcher, il occupe une position intéressante sur l’échiquier politique. Son défaut est qu’il est trop gros et les Français n’aiment pas les gros, ceci depuis toujours.
Ils se moquent aussi des petits. Il suffit de voir les moqueries et caricatures sur Nicolas Sarkozy quand il était président.
Un bon président finalement qu’est-ce que c’est ? Un gars plutôt jeune, dynamique, avec un brin d’autorité, un physique agréable mais sans plus, et avec une bonne dose de bagou.
Emmanuel Macron remplit toutes les cases.
À noter qu’Arnaud Montebourg aussi, mais il a un côté « chien fou » qui n’est jamais très bon en politique.
@ Lucile | 20 novembre 2020 à 22:36
« Les exemples que j’ai pris viennent de ce que vous avez décerné le titre de « Résistants » à ceux qui cherchent à « définir » les « responsabilités » de la victime. »
Pas du tout ! Décidément vous êtes dans le contre-sens, ou vous le faites exprès…
Je voulais dire que ces médias ne font pas dans l’éthique, pour se vendre ils sont près à occulter ce qui devrait faire leur objectivité et le droit de la défense, ils ont des convictions fluctuantes uniquement en fonction de leurs bas intérêts.
@ Ellen | 20 novembre 2020 à 15:21
Je viens de vérifier si une personne avait relevé l’information ahurissante que vous avez offerte : eh bien non, n’y aurait-il pas une peur générale de se faire salement repérer par les s…..ats de m……ats ?
Car ensuite une condamnation prétextée d’innocent « qui ne plaît pas », c’est si vite arrivé…
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/les-syndicats-de-magistrats-denoncent-les-attaques-de-sarkozy-contre-les-juges-d-instruction-20201120
On se campe à la fois juge et partie, cette dérive dure depuis plus de 50 ans et il faudra une crise gravissime avec peut-être les morts qu’il n’y a pas eu en Mai 68 pour abroger cette monstruosité. Attention, il y a bien sûr par Sarkozy une atteinte à l’autorité présumée de ses juges, par voie de presse : mais de prétendus « syndicats » qui ne devraient pas exister n’ont pas à intervenir sinon ils justifient a posteriori leur vulnérabilité en tant que partie « politique » !
Le Grand Corps semble en réa, que faire ?
« Et si Nicolas Sarkozy ne se mêlait plus des LR ? » (PB)
Mais il le fait, comme je l’ai déjà remarqué, pour rester le dernier président de droite: c’est sa revanche sur tous ces électeurs qui ont osé l’éliminer à la primaire !
On a vu comme il a plombé la campagne à Paris, pourtant bien partie, de Rachida Dati…
Franchement si le meilleur exemple de « gueule présidentielle » est celui de Sarkozy je préfère un candidat qui en soit dépourvu !
Beaucoup de gens trouvent, comme Obama (quelle élégance !),que NS est vraiment cari-catural, mais ses soutiens le trouvent chari-smatique !
Je pense que l’important n’est pas la gueule mais la stature présidentielle et nos trois derniers Présidents en sont, hélas, dépourvus.
À gauche on peut remarquer l’empathie, l’absence d’arrogance et quelques idées intéressantes chez le possible candidat Arnaud Montebourg, à droite, dans les noms cités pour le moment, je ne sens rien de tout cela !
L’image du billet est terrible pour le poussin Sarkozy sous l’aile déployée de Barack (le bien nommé !) Obama.
L’aile de son bras déployé protégeant le coq nain Sarkozy, la main qui s’apprête à tapoter le dessus de la tête de Talonnettes comme dans la série Benny Hill.
Le physique est un élément de la panoplie de séduction, il ne fait pas tout, mais il peut être sans conteste rassurant.
Je ne sais s’il y a des études – je compte sur le laboureur Bob pour nous éclairer – mais ma leste coiffeuse y est sensible, le ramage et le plumage.
Je ne suis pas dupe, la beauté intérieure, « en général » (Rita Mitsouko), c’est pour les moches, pourquoi se mentir, regardez vos journalistes sur vos chaînes préférées, je ne parle pas des plus en avance en Espagne, pays de soleil et de vacances, il y a belle lurette que les miss journaux du jour et du soir habillent l’écran.
Maman préférait Mario Del Monaco, pourtant il lui manquait le contre-ut. Seule persiste l’énigme de Caruso qui chantait un demi-ton, voire un ton en dessous de la partition originelle, en plus il était de petite taille… Il faudra que j’évoque ceci avec ma merveilleuse coiffeuse, d’autant plus qu’avec le confinement j’ai les cheveux qui ont pris, eux, de la longueur.
Ce bras d’Obama est terrible, jamais je n’aurais supporté de me mettre à portée d’une main condescendante de ce genre, qui vous écrase, vous diminue, surtout dans un contexte officiel.
C’est à cela que l’on voit l’acuité d’esprit, Obama est comme tous les autres, pour exister il déballe.
Le monde du business n’admet pas la médiocrité, il mérite toujours votre vigilance, même si on y fait de belles rencontres, ce n’est jamais la vraie amitié, celle de la pierre tombale et du silence: « un seul secret des dieux, deux, secret de tout le monde », disait mon papa.
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AFP, publié le samedi 21 novembre 2020 à 12h48
L’avocat général a requis:
« J’en appelle à votre courage », a lancé Emmanuel Dupic aux jurés. « Du fait de la médiatisation de cette affaire, cette décision sera regardée », a-t-il relevé, avant de requérir « la réclusion criminelle à perpétuité, sans peine de sûreté… »
Le fait de l’annoncer (la médiatisation) en avant-propos, c’est affaiblir le propos, il en devient hémiplégique si dans la même position le coin de ciel plus lumineux, levé par notre hôte, n’a pas été dévoilé.
@ stephane
« Messmer avait ce charisme que ses successeurs n’ont pas eu. »
« Bonjour Messmer, alors toujours aussi con ?
– Eh oui, mon Général, toujours gaulliste ! »
@ Achille | 21 novembre 2020 à 09:36
« Et c’est ce que Macron et le gouvernement s’efforcent de faire, malgré les vociférations des « y’a ka » de l’opposition qui ne feraient certainement pas mieux s’ils étaient aux commandes, voire pire. »
Macron a un problème, c’est Bruno Le Maire.
Vous me décevez pour le coup car je sens une perte de foi en votre Dieu. Or sur le coup de la crise, il a fait ce qu’il pouvait, et je doute que d’autres auraient fait mieux.
Il serait souhaitable que l’opposition vocifère des « y’a ka », ça prouverait qu’il y a des idées, mais c’est bien pire que cela, l’opposition ne propose rien. Elle attend les résultats et c’est « y’avait qu’à ». Aucun sens du risque, des responsabilités, et donc aucune chance d’être élue dans la situation actuelle. Mieux vaut un gouvernement qui se trompe qu’un gouvernement qui n’a rien osé faire.
Macron parle trop certes, je ne l’apprécie pas à cause de cela, mais en face, c’est d’une vacuité jamais rencontrée dans la Ve République.
Prenez Jacob, quand on lui demande, « Vous Christian Jacob, que proposez-vous ? », sa réponse est « Ce n’est pas à nous de proposer, que le gouvernement apporte des idées et nous en débattrons s’il le faut ».
Les LR se ridiculisent de jour en jour, construisant la passerelle vers LREM qui est devenu « Les LR avec Emmanuel Macron ».
Macron sera réélu, il aura adhésion s’il règle le problème de l’invasion islamiste, et d’un autre côté, qu’y a-t-il en face ?
Par contre je reste dans l’attente de votre réticence au messmero-garaudisme, qui ne cesse de me surprendre.
@ Achille | 21 novembre 2020 à 09:36
Je n’ai pas dit que Retailleau était laid. Ce n’est pas du tout le cas ; il fait un peu sortie de messe dans un quartier pour cols blancs, ni très bourgeois ni très ouvrier, sans qu’on puisse définir si c’était il y a 20 ans ou maintenant tant il représente un courant immuable. Il a une bonne tête, il a l’air honnête, discret, réfléchi, de bonne volonté, son apparence physique est de bon aloi.
Maintenant si vous vous souvenez de la dernière campagne électorale, on est totalement dans un autre monde, avec EM, dans d’autres représentations. On l’a vu en couverture de magazines un nombre record de fois, à la plage, à bicyclette, au bureau, en meeting, avec ou sans Brigitte, en short, en polo, en costume cravate, au Touquet, à Paris, en gros plan, de loin, tout seul, en groupe … On a vu des photos anciennes de lui, sa première communion, ses premiers pas sur une scène de théâtre au collège, son mariage avec Brigitte ; il y a eu ce récit romanesque de ses amours de jeune homme rebelle et passionné. Il a été représenté comme différent, jeune, beau, singulier, nouveau. Il incarnait bien cette image.
À cet égard Retailleau ne fait pas et ne fera jamais le poids. Aucun journal n’aurait pu, à partir de son image, bâtir un tel récit, ni créer une telle attente. EM et Brigitte sont devenus des stars en quelques semaines, ils s’y sont prêtés parfaitement et ils ont bien pris la lumière, sans avoir à forcer leur nature. Autant l’apparence physique de Retailleau était discrète, autant celle du couple Macron a tout de suite été mise en avant, parce qu’il y avait là un vrai potentiel pour les RP.
Je n’ai pas dit que c’était bien, mais je pense que c’est ainsi, qu’on le veuille ou non. La concentration du pouvoir sur un seul homme que donne la Constitution française accentue encore son aura.
Au fait j’ai vérifié, vous avez raison, les femmes ont été nettement plus nombreuses que les hommes à élire EM président ; du moins au deuxième tour, c’est à dire en compétition avec MLP. « Le vote Macron est plus féminin (68 %, contre 62 % des hommes) ».
https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/qui-sont-les-electeurs-d-emmanuel-macron-08-05-2017-2125665_1897.php
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@ Giuseppe
J’ai dû faire un contresens. Nous sommes d’accord au moins sur un point, certains médias font une présentation démagogique de l’actualité.
C’est curieux, cette susceptibilité des Français lorsqu’on parle d’eux. J’ai lu une ou deux recensions du dernier livre d’Obama, et il est évident qu’il n’est pas particulièrement critique à l’égard de Nicolas Sarkozy : il en fait le portrait, voilà tout. Tout comme il fait le portrait des autres chefs d’État qu’il a été amené à rencontrer.
Dans un portrait, il y a des appréciations flatteuses, et d’autres qui le sont moins. D’après plusieurs commentateurs, ici, il semblerait qu’il soit interdit de publier autre chose que des appréciations exclusivement élogieuses sur quiconque a représenté la France. Ce n’est pas le cas, et c’est être bien peu sûr de soi que de le prétendre.
De ce que j’ai lu, il apparaît que le livre d’Obama est un produit banal, convenu, rempli de commentaires que n’importe quel journaliste aurait pu faire — bref, qui pourrait avoir été écrit par un nègre.
Ceux qui font semblant de s’indigner qu’Obama n’ait pas loué la grande taille de Nicolas Sarkozy, sa placidité de vieux sage et son peu d’ambition, n’ont pas remarqué les portraits qu’il a tracés d’Erdogan, de Poutine ou d’autres.
Quant à voir de l’antisémitisme dans le fait de mentionner les origines juives de l’ancien président français, on atteint au summum de l’irrationnel. Il s’agit d’un fait, et, contrairement à l’hypocrisie prévalant en France, il est parfaitement normal, aux États-Unis, de rappeler l’origine nationale ou raciale des personnes.
Comme si l’ascendance d’un homme n’avait aucune influence sur son caractère !…
Obama passe son temps à rappeler la sienne. Il a même écrit un livre à ce sujet. Il s’en est servi pour accéder à la présidence des États-Unis. S’offusquer qu’il s’intéresse aux origines familiales de Nicolas Sarkozy, c’est le dénigrer sans motif. Il y a suffisamment d’actes de sa vie politique qui méritent la critique, pour ne pas lui imputer des défauts imaginaires.
@ Alpi
Le propos que vous prêtez à de Gaulle se serait adressé en fait à Massu (et non à Messmer) qui aurait répondu : « Toujours gaulliste, mon général ! » En fait, il n’existe aucune confirmation sérieuse de ce bref dialogue, très probablement inventé de toutes pièces.
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@ Giuseppe | 21 novembre 2020 à 13:12
Comme vous je trouve le geste de Barack Obama sur cette photo terriblement condescendant ! Un choix sans doute voulu pour ridiculiser Sarkozy, choix qui du même coup rabaisse aussi l’ancien président américain qualifié par ailleurs de médiocre, tandis que bien d’autres clichés auraient pu illustrer la connivence, voire la sympathie réelle entre ces deux chefs d’Etat qui, l’un comme l’autre, dans des parcours atypiques et semés d’embûches n’ont pas démérité.
@ Achille 21 novembre 2020 à 09:36
Là, vous avez atteint le morceau de bravoure, l’apothéose, votre chef-d’œuvre ! Plus obséquieux, on ne fait pas ! Tout cela, c’est de la faute du vilain virus… ben voyons ! Entre l’élection de Jupiter et l’arrivée du « fléau », 34 mois se sont écoulés, soit près de la moitié de son quinquennat. Qu’a-t-il fait en matière de suppression de postes de fonctionnaires ?… Ben oui, mais il y a eu les Gilets jaunes… Ben oui mais le Moustachu lui a cherché des noises… Ouais, mais a-t-il bien géré ces deux crises ? Et n’avait-il pas, lui aussi, méprisé le personnel hospitalier ? Quant aux masques qui avaient disparu, sa ministre n’en savait rien…
« Quoi qu’il en coûte »… et « Nous sommes en guerre »… Vous croyez vraiment que François Fillon, après avoir été cinq ans Premier ministre, aurait sorti ces deux âneries ? Les avez-vous entendues dans la bouche d’un autre chef d’Etat ?
« pour sauver le entreprises et les emplois »…On n’en prend pas le chemin, d’autant plus que Jupiter lui-même l’obstrue. Parlez-en à vos petits commerçants préférés…
« Les fonctionnaires notamment dans les hôpitaux publics, plus question d’y toucher. »… Mais si justement. Renforcer les équipes hospitalières actives est nécessaire. Trancher fermement dans le personnel administratif est indispensable.
« Pour les autres je pense qu’il faut attendre le retour à la normale. » Et pourquoi, grand diable ? Êtes-vous certain que tous se battent contre le virus ? Plus aucun n’est planqué ? Tous sont devenus nécessaires à la bonne gestion du pays ?
« Quand un fléau tombe sur un pays… ». Vous parlez du coronavirus ? Ou du résultat du vote du 7 mai 2017 ? Premier symptôme : les Gilets jaunes. Cause de l’accès de fièvre : de nouvelles taxes écolos sur le carburant et – en même temps – le 80 km/h voulu par un Premier ministre obtus que Jupiter a laissé faire… Deux chiffons rouges, c’est mieux qu’un seul pour exciter le taureau.
Quant à votre conclusion, elle n’engage que vous et j’ose espérer qu’au moins vous y croyez… Vive Jupiter !
P.-S.: en lisant votre commentaire adressée à Lucile, je m’aperçois que vous êtes aussi sur les rangs pour briguer le titre d’arbitre suprême des faciès présidentiables… Le combat va être rude avec Sarko… Faites-vous le poids ? Pardon, la question est mal posée : vous n’aimez pas les gros…
@ Robert Marchenoir 17h18
« Quant à voir de l’antisémitisme dans le fait de mentionner les origines juives de l’ancien président français, on atteint au summum de l’irrationnel. Il s’agit d’un fait, et, contrairement à l’hypocrisie prévalant en France, il est parfaitement normal, aux États-Unis, de rappeler l’origine nationale ou raciale des personnes. »
Je suis ici celui qui s’est étonné de cette mention établie par Obama et je ne vois pas en quoi elle serait irrationnelle. S’il est normal de faire ce type d’allusion raciale aux USA, ça ne l’est pas en France… enfin jusqu’à présent puisque suivant les coutumes américaines qui gangrènent de plus en plus la société française, il devient usuel qu’au lieu de voir des citoyens, fussent-ils célèbres, on ne perçoive plus que des phénotypes.
Ça me dérange profondément et c’est pour ça que j’ai souligné la grossièreté de l’allusion.
@ Lucile
« À cet égard Retailleau ne fait pas et ne fera jamais le poids. Aucun journal n’aurait pu, à partir de son image, bâtir un tel récit, ni créer une telle attente. »
Eh bien il faut faire des photomontages factices et grossiers. Retailleau en haltérophile. Retailleau en train d’égorger des lions à mains nues. Retailleau décapitant des djihadistes. Bref, un panorama d’exploits à faire pâlir Poutine. On s’en moque que ce soit du chiqué. Pour deux raisons: 1. Plus c’est gros, plus ça passe. 2. Cela serait effectivement sympa un jour qu’on se moque en bonne et due forme de cette pîpolisation de la politique.
@ stephane | 21 novembre 2020 à 14:30
« Par contre je reste dans l’attente de votre réticence au messmero-garaudisme, qui ne cesse de me surprendre. »
Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70.
En ce temps-là je ne m’intéressais absolument pas à la politique et donc je les connais très peu.
Ils représentent une droite rigoureuse plutôt réac. Ils ont bien essayé de ramener la France aux valeurs anté-soixante-huitardes, mais n’ont jamais réussi à y parvenir.
Il suffit pour s’en convaincre de regarder le score de Marie-France Garaud à l’élection présidentielle de 1981 (1,81 % nous dit Mary Preud’homme qui a voté pour elle et peut-être aussi Patrice Charoulet). C’est pas brillant !
Qu’apporteraient ces deux personnalités aujourd’hui ? Il est bien hasardeux de le dire. Mais si l’on regarde la cote de popularité de Nicolas Dupont-Aignan dans les sondages, on peut déjà se faire une petite idée…
@ Achille
« Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70. […] Qu’apporteraient ces deux personnalités aujourd’hui ? »
Bien que je ne partage pas les options politiques de Marie-France Garaud, j’ai énormément apprécié l’analyse qu’elle fit en 2012 sur le plateau de « Ce soir (ou jamais !) » chez Taddéï de la situation partisane de la droite et des notions de nation et de souveraineté. Je l’ai trouvée un peu trop apocalyptique, mais néanmoins extrêmement lucide sur les enjeux.
On m’a gonflé dans ma jeunesse tardive avec le concept de jeunisme – à l’époque où on considérait que des trentenaires n’étaient que des adolescents attardés – mais bizarrement, j’ai toujours apprécié écouter les vieux schnocks: des mines d’informations et de recul ; et dans le cas de Marie-France Garaud, son recul historique et politique est éminemment appréciable. Pas besoin d’être de droite pour le constater.
C’est quand même une grande dame.
@ caroff | 21 novembre 2020 à 19:38
Je n’ai pas lu des extraits du livre d’Obama, mais je ne voulais pas vous mettre dans l’embarras en appuyant à 100 % votre propos. Je le fais donc par la présente, sans rancune par rapport au fait que vous m’avez assimilé à Tomas dans un billet précédent. On a frôlé le procès !
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@ Achille | 21 novembre 2020 à 19:50
« Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70.
En ce temps-là je ne m’intéressais absolument pas à la politique et donc je les connais très peu.
Ils représentent une droite rigoureuse plutôt réac. Ils ont bien essayé de ramener la France aux valeurs anté-soixante-huitardes, mais n’ont jamais réussi à y parvenir.
Il suffit pour s’en convaincre de regarder le score de Marie-France Garaud à l’élection présidentielle de 1981 (1,81 % nous dit Mary Preud’homme qui a voté pour elle et peut-être aussi Patrice Charoulet). C’est pas brillant !
Qu’apporteraient ces deux personnalités aujourd’hui ? »
Il ne s’agit pas d’aujourd’hui, MFG ayant appelé à voter Marine Le Pen en 2017.
Il faut se remettre dans le contexte des années 74/80.
Robert Boulin mystérieusement suicidé, l’appel de Cochin, et une primaire du premier tour chez lesdits « gaullistes » opposant Marie-France Garaud, Jacques Chirac et Michel Debré.
Actuellement la primaire a écrasé le premier tour de la présidentielle, et MF Garaud ne dépasserait pas le score de Jean-Frédéric Poisson qui pour moi était un très bon candidat dont il aurait été dommage de se priver des idées lors de la primaire.
Mais en 74/81 la France n’était pas apte à accueillir le réformateur Giscard qui pour moi a été un président moderne dont le bilan sera réévalué par l’Histoire. Je souhaiterais que le quinquennat de Macron soit aussi novateur, mais il a besoin de trop d’arrivistes disparates et le navire dont il a la charge a bien du mal à quitter le quai.
Une transition messmerienne avant Giscard aurait peut-être évité l’arrivée au pouvoir de Mitterrand qui à l’image de Jonathann Daval en a berné plus d’un ; seulement les quatorze ans, c’est nous qui les avons eus.
@ Lucile | 21 novembre 2020 à 15:48
Au moins deux contresens de votre lecture que je qualifierais d’ajourée… Et je suis gentil.
Scrogneugneu, v’m’ferez 20 pompes, rompez !
Ecoutez ce qu’a dit Jean-Yves Le Borgne sur une chaîne où il officie parfois. J’apprécie de plus en plus sa loyauté d’esprit et d’âme, j’ai trouvé magnifique son mot « effraction », et son analyse où le mot complexe faisait plus que son poids.
Je n’ai aucune connaissance du droit, ni aucune compétence, mais je pense que cet avocat aurait été capable de mener à bien le chantier de Notre-Dame.
@ Achille | 21 novembre 2020 à 09:36
« Un bon président finalement qu’est-ce que c’est ? Un gars plutôt jeune, dynamique, avec un brin d’autorité, un physique agréable mais sans plus, et avec une bonne dose de bagou.
Emmanuel Macron remplit toutes les cases. »
Ne serait-ce pas là le profil d’un vendeur de voitures, d’accessoires ménagers, voire de babioles inutiles sur un marché ?
Je ne suis pas sûre que votre description soit des plus flatteuses pour votre président bien-aimé comparé de ce fait à un vulgaire camelot !
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@ Achille | 21 novembre 2020 à 19:50
« Pierre Messmer et Marie-France Garaud appartiennent à une autre époque, celle des années 70 »
Pour rappel MF Garaud fut candidate à la présidentielle de 1981 et non dans les années 70…
1981, année de l’élection de Mitterrand, difficile de ne pas s’en souvenir et encore plus de croire qu’à l’époque, eu égard à vos confidences antérieures, vous n’aviez pas l’âge de vous intéresser à la politique.
« …le score de Marie-France Garaud à l’élection présidentielle de 1981 (1,81 % nous dit Mary Preud’homme qui a voté pour elle) »
J’avais écrit 1,33 % et non 1,81.
J’ajoute que ce qui n’est pas brillant ni glorieux, c’est avant tout de juger sans savoir, sans connaître, sans réfléchir, sans esprit critique et finir honteusement par s’en remettre (à défaut d’une conviction éclairée) au choix d’un candidat à la présidentielle à la mode du moment, au doigt mouillé ou à des sondages d’opinion entièrement bidouillés !
@ caroff | 21 novembre 2020 à 19:38
Je persiste à penser que vous vous trompez sur toute la ligne.
Vous dites que si l’évocation des origines ethniques est normale aux États-Unis, elle ne l’est pas en France. Je vous signale que Barack Obama n’a pas écrit son livre à destination de la France… C’est un ouvrage publié aux États-Unis, destiné à une diffusion mondiale, et certainement traduit dans un nombre conséquent de langues.
Exigeriez-vous une version caviardée spécialement pour la France, au motif de ne pas froisser les indigènes ? Voulez-vous nous ravaler au rang d’une vulgaire URSS ?
D’autre part, il est tout à fait faux de dire qu’il soit inconvenant de mentionner les origines ethniques en France. Tout dépend des intérêts politiques de la personne qui parle. C’est la politesse à géométrie variable.
Quand c’est un chef d’entreprise d’origine arabe qui s’exprime, et qu’il a été nommé par Nicolas Sarkozy pour faire de « l’anti-racisme », il est tout à fait conforme aux usages, de sa part, de relever qu’il y a quand même beaucoup de députés blancs à l’Assemblée, et que donc « c’est pas très frais », tout ça.
En bon français : les Blancs puent, mais là on a le droit de faire allusion aux origines, et même de le faire d’une façon insultante et ordurière, qui vaudrait des poursuites à Eric Zemmour s’il en disait le quart de la moitié.
En revanche, quand il se trouve, par le plus grand des hasards, que le millième auteur d’un crime odieux est d’origine africaine, alors là, les « valeurs républicaines » reprennent le dessus, et on n’a ni sa photo, ni son nom — ne parlons pas d’une mention explicite de la race ou du pays d’origine.
A l’inverse, on ne peut plus voir une publicité ou un document promotionnel sans qu’on nous fourre sous le nez des « phénotypes », comme vous dites, ostensiblement africains, arabes, asiatiques et en tous cas non blancs — et là, soudain, il devient extrêmement important que nous remarquions la race, on se demande pourquoi.
De même, il est de la première importance que le meurtre de Sarah Halimi soit reconnu comme antisémite.
En revanche, il serait « grossier », nous dites-vous, ne serait-ce que d’évoquer la branche juive de la famille de Nicolas Sarkozy ; tandis qu’il fut un temps, au Nouvel Observateur, haut lieu du politiquement correct juif de gauche, on considérait que simplement s’apercevoir que le premier Cohen ou Lévy venu avait un nom juif, cela rappelait déjà les heures les plus sombres de notre histoire (je crois qu’ils se sont un peu calmés depuis).
Fort heureusement, vu la tournure des événements, disons, géopolitiques, un nombre croissant de Juifs français (et de tous pays, d’ailleurs) ont pris conscience que le logiciel « anti-raciste » de 1945 était désormais obsolète. Puisque ceux qui disent le plus fort que les Juifs sont juifs sont aussi, par un étrange hasard, ceux qui sont le plus portés à les massacrer, il serait peut-être temps d’arrêter de considérer les origines juives comme une maladie honteuse qui devrait absolument être tue.
Cela étant, et pour l’anecdote, on remarquera que même au regard des lois nazies, Sarkozy n’aurait pas été considéré comme juif. Cela n’empêche pas qu’il soit absurde de voir un quelconque antisémitisme dans la façon dont Obama relève ses origines, son teint et ses manières.
Que je sache, personne ne hurle au « racisme » (mais ça ne saurait tarder) lorsque l’on relève que les Méditerranéens sont volubiles, et parlent avec les mains.
Comme le disait je ne sais plus quel chroniqueur juif d’un grand quotidien américain : comment ça, nous ne contrôlons pas Hollywood ? je vous interdis de dire une chose pareille, c’est antisémite.
@ Mary Preud’homme
« Pour rappel MF Garaud fut candidate à la présidentielle de 1981. »
J’ai d’ailleurs regardé cet entretien télévisé de 1981. J’avoue particulièrement apprécier son mode de pensée et d’expression (au-delà de son phrasé aux intonations surannées). Je suis fan. Madame me donne des vapeurs. L’art de donner des beignes tout en délicatesse. Perles relevées:
« On ne peut jamais que se répéter ou se contredire. »
« Les relations internationales sont comme les autres relations. Ce sont les résultats qui comptent, et pas les intentions. »
« Lorsqu’on veut préserver la paix, on la préserve par la fermeté. Par le dialogue dans la fermeté. »
« En 1974, pour la première fois dans son histoire, la France n’a été gouvernée que par des technocrates. »
« Il faut remettre l’administration à la place qui doit être la sienne, c’est-à-dire de serviteur de l’Etat et pas l’inverse. »
« Je vois beaucoup des hommes qui sont plus soucieux des apparences du pouvoir que de sa réalité. »
« C’est très curieux: je me demande si ce sont les hommes politiques qui déteignent sur les journalistes ou l’inverse. »
« C’est vrai également que lorsque je vois ce qui se prépare, dans cet espèce de syndicat des survivants qu’on appelle la majorité, ce cadavre un peu encombrant, mais qu’on va sans doute essayé de ressusciter, pour les besoins de la cause… »
Mais c’est aussi à ce petit retour en arrière dans le temps qu’on remarque que la scène médiatique et politique actuelle tourne au cirque. Et à quel point les media ne peuvent plus assumer la même place qu’à l’époque dans le marché cognitif. La preuve par trois de la nécessité de recréer les conditions de véritables débats d’idées et débats politiques dans le monde moderne.
@ Mary Preud’homme | 21 novembre 2020 à 23:37
« Je ne suis pas sûre que votre description soit des plus flatteuses pour votre président bien-aimé comparé de ce fait à un vulgaire camelot ! »
En fait les métiers sont très proches. Tout réside dans l’art de séduire plus que de convaincre.
Cela est particulièrement visible lors des élections présidentielles. C’est celui qui a trouvé la petite phrase qui tue qui l’emporte:
« Vous n’avez pas le monopole du cœur » (Giscard).
La tirade « Moi président de la République, je… » (Hollande).
Et le produit n’est pas repris, pas même échangé ou alors il faut attendre cinq ans…
Et même parfois il faut attendre dix ans ! 🙂
Puisque l’on parle du physique des grands hommes, faisons un peu d’histoire.
Par exemple celle de Bertrand du Guesclin, grand connétable de France, dont nous fêtons le septième centenaire de la naissance (déjà, eh oui !).
Mort à Châteauneuf-de-Randon en Lozère en 1380, pour avoir bu de l’eau glacée d’une source après un combat contre les Anglais, ce qui prouve que l’eau peut être aussi meurtrière que les Anglais, mais c’est un autre sujet.
Voici ce que dit Wikipédia sur le personnage:
« Le portrait peu flatteur qui nous est laissé par les historiens le décrit « petit », « les jambes courtes » et « noueuses », « les épaules démesurément larges », « les bras longs », « une grosse tête ronde et ingrate », « la peau noire comme celle d’un sanglier ». Sa laideur (la Chanson de Bertrand du Guesclin du trouvère Cuvelier dit de lui qu’il fut « l’enfant le plus laid qu’il y eût de Rennes à Dinan ») et sa brutalité lui valent l’opprobre parental. »
Eh bien cet homme-là, dont Obama aurait dit le plus grand mal, bien qu’il eut la peau noire a été un des principaux artisans de la reconquête des provinces françaises et de l’expulsion des Anglais du territoire national.
Comme quoi !
@ Robert Marchenoir 00h24
« D’autre part, il est tout à fait faux de dire qu’il soit inconvenant de mentionner les origines ethniques en France. Tout dépend des intérêts politiques de la personne qui parle. C’est la politesse à géométrie variable. »
Je vous donne raison, mais en l’occurrence nous évoquons la prose de Barack Obama et vous connaissez comme moi l’extrême susceptibilité des Américains (en tout cas de la côte Est) lorsque les mots pour qualifier des personnes non issues des descendants des pères fondateurs sont mal choisis…
Les Français, sans doute parce que leur Histoire est marquée par les affligeants épisodes vichyssois, ont tendance à broncher lorsque des allusions au physique d’un ancien président (il manque presque le nez crochu) se rapporte à ses origines.
Pour m’amuser j’ai écrit la façon dont Sarkozy aurait pu décrire Obama:
« Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens (son père était hongrois, son grand-père maternel juif grec) et de petite taille (il mesurait 1,66 m mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d’un tableau de Toulouse-Lautrec. Bien qu’issu d’une famille aisée, il reconnaissait volontiers que ses ambitions étaient en partie alimentées par le sentiment d’avoir été toute sa vie un étranger »… (version originale)
« Avec sa peau marron, ses traits expressifs, vaguement négroïdes (son père était kényan, sa mère irlandaise) et de grande taille, on aurait dit un personnage sorti de « The Old Plantation ». Issu des meilleurs écoles qui l’inclinait à l’arrogance, il était incapable de parler français »
J’ajoute la référence à la langue car Obama écrit un peu plus loin que l’anglais de Sarko était mauvais: l’hôpital qui se moque…
@ caroff
« L’ex-espion juif américain Jonathan Pollard libre de quitter les Etats-Unis », titre du journal « Le Monde », bien entendu !
Soit, il donnent le pedigree exact de cet ex-espion mais pourquoi ne titrent-ils jamais « un voleur noir ou un assassin musulman » ? Etonnant, non ?!
De la même manière, nous assistons à une nouvelle manie (Plenel, le New-York Times, les islamistes, les gauchistes) : les musulmans abreuvés par nos allocations diverses et variés qui se comparent aux victimes de la Shoah.
Honteux, détestable !
@ caroff | 22 novembre 2020 à 10:41
Cessez de ramer, vous attaquez la falaise.
@ Giuseppe | 21 novembre 2020 à 21:01
Puisque vous insistez et m’infligez des pompes à moi que le confinement a fini d’amollir, je m’explique :
Nous ne parlions pas de la même chose. Vous fustigiez les media, à juste titre sans doute, mais j’ai surtout cru comprendre que pour défendre J. Daval contre les journalistes, vous mettiez en cause la victime.
C’est assez souvent que la victime finit par se faire soupçonner plus ou moins. Cela m’inquiète.
À supposer par exemple qu’un couple soit dans une logique qui peut faire penser à une relation sado-maso, uniquement sur le plan psychologique ; les deux se cajolent mais aussi se rabaissent épisodiquement, chacun à sa façon, parfois comme un jeu, parfois sérieusement, et pour arranger le tout, ils sont trop pris dans leur relation pour se détacher l’un de l’autre, alors que ce serait la seule façon de casser le cercle vicieux dans lequel ils sont engagés. Ils ont tous les deux un métier, ils n’ont pas d’enfants, donc la séparation serait envisageable sans trop de dommage, sauf qu’ils n’y pensent pas, tout absorbés qu’ils sont chacun à tirer les ficelles de l’autre. Ils restent donc ensemble à se dorloter et à se maltraiter réciproquement, tour à tour.
Si l’un des deux tout d’un coup passe à un palier supérieur, et, opérant un franchissement irréversible, étouffe son partenaire « intentionnellement » jusqu’à ce que mort s’ensuive, le juge chargé de sanctionner ce meurtre (et non un mode de relation entre deux conjoints) doit-il attribuer à chacun une part de responsabilité dans ce meurtre ? Je ne le pense pas. Ils ont tous les deux joué avec le feu, sans doute inconsciemment, mais celui qui a fait sauter les barrières et pulvérisé l’interdit doit encourir la peine prévue pour ce genre de crime, même s’il s’est lui-même sabordé en le commettant.
Pourquoi ? Parce qu’une société doit poser des limites et ne peut pas passer l’éponge, elle n’y survivrait pas. Elle doit mesurer la peine à la gravité de l’acte, c’est encore le moins injuste. Sans quoi l’on finira par trouver des excuses même aux terroristes, et pire, on attribuera de manière déguisée une responsabilité aux victimes.
Si JD est transformé en monstre par certains, c’est en raison de cette logique qui veut que l’on punisse les gens parce qu’ils sont intrinsèquement méchants, et si sa défunte épouse est accusée d’y être pour quelque chose par d’autres c’est parce que sentant bien que le meurtrier est autant un pauvre type qu’un monstre, on se retrouve obligé en quelque sorte de l’accuser elle aussi, et de partager les torts. Les circonstances atténuantes devraient pourtant y suffire, et elles sont précisées par la loi.
Sonder les reins et les cœurs, si c’est bien fait, je dis bien, et même très bien, mais ça risque tellement d’être mal fait, et en particulier de salir la victime, que je préfère m’en tenir à des critères objectifs. De plus, c’est dangereux pour la survie d’une société. Finalement, dire au criminel qu’on doit l’enfermer parce qu’il a enfreint les règles les plus sacrées et les plus élémentaires de la société est moins cruel que de chercher à juger de sa valeur humaine.
C’est un peu, à mon avis, le problème de l’Europe, qui veut se donner une illusion de perfection morale, et qui à force de perdre de vue la réalité des faits, en oublie de veiller à sa propre survie.
J’adore quand Aphatie se fait déglinguer, laminer, cylindrer, en l’occurrence par Fabrice Arfi dans le cadre du futur procès de N. Sarkozy.
Depuis que Apatouille avait démoli Aimé Jacquet et on connaît la suite, Aphatie-Batouille d’où Apatouille essaie d’exister, et le coup ultime fut quand Arfi lui a expliqué qu’il détenait un chèque de Sarkozy sur son bureau, pour remboursement des frais de procédure.
Et Apatouille s’est retrouvé comme une nouille.
@ Achille | 22 novembre 2020 à 08:14
C’est exactement cela.
Séguéla ou les politologues ne pourraient pas mieux résumer.
Si Macron se débrouille bien, ses déçus reviendront vers lui.
C’est bien pour cela que d’autres politiques ne sont pas fait pour le suffrage universel, mais juste pour une nomination.
Macron lors de sa campagne et à son investiture laissait augurer de belles choses, tel un vendeur de téléachat.
Mais depuis, on a eu Benalla et bien d’autres foireux.
Candidat camelot.
Le meilleur de ces dernières années a été François Hollande et son slogan répété en boucle:
« Si vous votez pour moi, je battrai Nicolas Sarkozy »
Imparable, vrai et… efficace.
Je ne sais pas de qui c’est mais Anne Méaux, Séguéla, Goudard et tous les autres, ça ne valait rien, comparativement.
@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2020 à 00:24
« Cela n’empêche pas qu’il soit absurde de voir un quelconque antisémitisme dans la façon dont Obama relève ses origines, son teint et ses manières. »
Très drôle ! La ficelle est une corde, et votre propos est parfaitement idiot à dessein…
Obama (quel bel homme !) pense exactement ce que je crois qu’il pense et Sarkozy peut rire jaune et sous cape en recevant la monnaie de sa pièce, pour des propos du même acabit.
« Que je sache, personne ne hurle au « racisme » (mais ça ne saurait tarder) lorsque l’on relève que les Méditerranéens sont volubiles, et parlent avec les mains. »
Ici, l’outrance atteint son comble, qui consiste à nous persuader qu’il existe un point commun entre rappeler les origines juives d’une personne et les comportements volubiles des Méditerranéens. Quelle acrobatie fluide et souple, c’est joli à regarder, et c’est assez simple à exécuter, bravo à l’homme élastique !
Par ailleurs, j’ai bien ri. Le rire est le propre de l’homme et une gymnastique très agréable, recommandée pour les bronches, en outre, par les temps qui courent nous savons tous qu’il faut s’occuper des bronches, sinon les bronches s’occuperont des insouciants…
Sur un autre fil, hameau dans les nuages se scandalise de la dénonciation de son adorable petite-fille par des monstres de six ans. Je suis, quant à moi, scandalisée par ce sycophante qui n’a pas l’excuse de l’âge !
En effet, genau a des raisons de se lamenter…
@ Lucile | 22 novembre 2020 à 13:11
« Puisque vous insistez et m’infligez des pompes à moi que le confinement a fini d’amollir… »
Non, non je n’insiste pas ni plus, Lucile, vous avez beaucoup d’imagination, et sans doute d’imaginaire, je vous conseille Dashiell Hammett, je pense me souvenir qu’il fut à l’origine du roman noir.
Ceci dit pour cette fois je vous épargne les pompes, mais vous condamne à regarder « Double indemnity ».
Pour rire un peu – oui un peu quand même – des déboires de Sarko, les connaisseurs de l’industrie apprécieront, un planning de rattrapage digne de la construction de la Tour Eiffel… Sauf que si on lit de près, c’est celui du palais de justice… Pourtant je pensais qu’il était achevé.
https://i.goopics.net/KrKG3.png
Sarkozy le bâtisseur, pour gérer un tel planning il devrait sans problème intégrer l’équipe de pilotage du chantier de Notre-Dame.
@ caroff | 22 novembre 2020 à 10:41
Mais votre « à la manière de » visant Obama me paraît parfaitement bien vu, et tout à fait légitime… personne ne moufterait, aux États-Unis, face à un tel portrait.
Connaissez-vous à Obama des manifestations d’antisémitisme, si l’on met de côté, un moment, son livre contesté ?
« J’ajoute la référence à la langue car Obama écrit un peu plus loin que l’anglais de Sarko était mauvais : l’hôpital qui se moque… »
Singulière approche qui est la vôtre. Voilà qui va me permettre de mettre le doigt plus précisément sur le problème, puisque le passage que vous indiquez ne relève pas d’un procès en antisémitisme, naturellement polémique.
Obama, dans son livre, a une démarche d’observateur. De journaliste amélioré, si vous voulez. D’historien au petit pied, dans le meilleur des cas. C’est ce qu’on attend d’un tel exercice.
C’est, en tous cas, ce à quoi il se livre dans les extraits publiés, concernant les chefs d’État qu’il a rencontrés. Dans ce cadre-là, oui, relever que Sarkozy parle assez mal l’anglais est une notation anecdotique, mais pertinente.
Vous, vous nous présentez ça comme un concours de beauté, ou un match de foot : c’est Sarkozy contre Obama. Le premier est notre champion et l’autre c’est l’adversaire, Obama dit du mal de notre équipe, donc vous, vous nous dites : « Obama, on t’enc… ».
C’est grotesque. C’est consternant.
De plus, si vous voulez vraiment faire un concours de beauté entre Obama et Sarkozy, je vous signale que le premier n’a nullement à connaître le français. La langue internationale de la diplomatie, c’est l’anglais. Vous avez près d’un siècle de retard.
Donc, oui, noter que Sarkozy est une brêle en angliche, contrairement à d’innombrables dirigeants du monde entier, c’est relever un détail qui a une signification dans les capacités diplomatiques du personnage.
Votre nouvel exemple tape en plein dans le mille de ce que je dénonce : le franchouillardisme terminal, incapable de se sortir le nez de son nombril, incapable de prendre du recul sur lui-même, incapable de considérer avec placidité le regard du moindre étranger sur son pays, quand bien même il ne s’agirait, comme ici, que de notations désespérément banales et déjà connues de tous.
Et comme pour me donner raison, Tipaza (22 novembre 2020 à 10:15) part carrément dans un délire, en prétendant savoir ce qu’Obama aurait dit de du Guesclin s’il l’avait rencontré !
Le dernier bouquin d’Obama est un complot ourdi contre la France, c’est évident ! La France est au centre du monde, Obama ne pense qu’à ça soir et matin ! Je signale tout de même que le but premier de ce genre de livre, c’est de tapisser le compte en banque de son auteur (ou auteur présumé).
@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2020 à 19:54
« Et comme pour me donner raison, Tipaza (22 novembre 2020 à 10:15) part carrément dans un délire, en prétendant savoir ce qu’Obama aurait dit de du Guesclin s’il l’avait rencontré ! »
On voit par là que mon humour passe très mal, surtout un dimanche de confinement !
Quand même il n’était pas beau ce du Guesclin.
Le plus amusant c’est que la statue qui lui est consacrée à Châteauneuf-de-Randon où il est mort, le présente en armure, grand, fort, fier et beau.
Barack à qui ma leste coiffeuse d’esprit trouve un charme fou, il faut le voir monter un escalier pour accéder à un pupitre, une souplesse de hurdler, juste ce qu’il faut d’impulsion pour franchir l’obstacle sans qu’il apparaisse le moindre effort. C’est naturel chez lui.
D’ailleurs la photo et sa coupe de cheveux me rappellent qu’il est temps d’envisager la mienne, courte-sportive-habillée.
Je ne jugerai pas la politique de Barack Obama, je n’en ai pas le temps, ni certainement la compétence avisée, par contre je peux juger de son style :
https://www.sport.fr/basket/entre-deux-meetings-barack-obama-claque-des-3-points-a-la-steph-curry-720374.shtm
Quand, en culottes très courtes, j’allais chez le commerçant qui était passionné de vélo pour lire Miroir-Sprint ou l’Equipe-Midol quelques années plus tard, cela m’a aidé à avoir mon bac par le sport et de pouvoir juger de qualités sportives avec objectivité.
Par contre quand je vois le petit Nicolas se mettre en scène sur un vélo, il me fait bien rire, et quelques facétieux de ma connaissance rigolent de sa posture, il pédale un peu en « grenouille » ou en « canard », quant à sa pénétration dans l’air on a envie de lui dire « enlève tes cale-pieds, tu es reconnu ! ».
Pellos se serait régalé à le croquer.
@ Robert Marchenoir 19h54
« Vous, vous nous présentez ça comme un concours de beauté, ou un match de foot : c’est Sarkozy contre Obama. Le premier est notre champion et l’autre c’est l’adversaire, Obama dit du mal de notre équipe, donc vous, vous nous dites : « Obama, on t’enc… ». C’est grotesque. C’est consternant. »
Vous vous méprenez totalement, je me fiche d’Obama à peu près autant que de Sarkozy, mais je m’irrite que le premier soit exonéré de toute idée de vulgarité quand le second paraît nul par son physique disgracieux et emprunté par ses faiblesses en anglais.
« La langue internationale de la diplomatie, c’est l’anglais. Vous avez près d’un siècle de retard. Donc, oui, noter que Sarkozy est une brêle en angliche, contrairement à d’innombrables dirigeants du monde entier, c’est relever un détail qui a une signification dans les capacités diplomatiques du personnage. »
En l’occurrence, ce que je relève est qu’Obama tout sorti d’Harvard et de Columbia qu’il est n’entrave que pouic au français. L’ouverture aux autres prônée mille fois par cette belle âme passe pourtant par la maîtrise d’une autre langue !
Quant à dire que le français a perdu de son prestige diplomatique, ce n’est pas inexact mais sa connaissance est rendue impérative pour de nombreux diplomates et elle demeure l’une des 6 langues des Nations unies.
« Votre nouvel exemple tape en plein dans le mille de ce que je dénonce : le franchouillardisme terminal, incapable de se sortir le nez de son nombril »
Bof, vous vous aventurez à me caricaturer moi qui ai traîné mes guêtres à l’international, souvent beaucoup plus passionné par les étrangers que par mes compatriotes !! Donc, pas bien vu…
@ caroff | 22 novembre 2020 à 21:04
« Vous vous aventurez à me caricaturer moi qui ai traîné mes guêtres à l’international […] »
Je ne parlais pas spécialement de vous. Je parlais de ce que révèle, sur le peuple français en général, la réaction collective à laquelle vous avez apporté votre voix. N’y voyez pas davantage.
Par ailleurs, je ne doute pas que vous soyez doté de nombreuses qualités personnelles que vous ne dévoilez pas entièrement ici… ce n’est pas la question…
@ caroff
« L’ouverture aux autres prônée mille fois par cette belle âme passe pourtant par la maîtrise d’une autre langue ! »
Ça dépend… Oui si on veut vivre en pays étranger ou si, pour une raison ou une autre, on a besoin de traduire des textes dans sa langue.
Non si on est quelqu’un ne cochant pas ces cases et qu’on dispose de traducteurs. Ils ne sont pas fait pour les chiens. Comment le dire plus aimablement pour soi et pour les autres ?
Nul ne saurait avoir le temps ou le talent d’acquérir toutes les connaissances, et il faut, en somme, deux talents dans la vie : celui de savoir posséder directement des compétences et connaissances, et celui de savoir y accéder.
Et en fait, c’est le deuxième le plus important, car la base du premier.
Ce que ne sait pas l’un, l’autre le sait, et chacun doit apprendre et enseigner de l’autre, ce qui peut se dire autrement : chacun est le traduit et le traducteur de l’autre.
Pour le cas qui nous concerne, un chef d’Etat n’a pas l’obligation d’être polyglotte, historien, chef de guerre ou économiste… Il faut qu’il ait assez de connaissances et d’intelligence… et aussi de caractère pour mener une politique efficace.
Qu’on prospecte, qu’on cherche, qu’on crée ou qu’on gouverne, il faut rassembler connaissances et Hommes autour de soi, soi comme individu ou comme projet ou les deux, pour les mener ailleurs.
Pour créer du neuf : le pays, l’entreprise ou un domaine de connaissance ou une narration qui n’avance pas recule.
S’ouvrir au monde, s’ouvrir à l’autre est une nécessité bien plus répandue qu’on le dit mais il n’y a pas une méthode UNIQUE pour le faire.
L’autre, il y a tant d’autres : d’autres Hommes, culture, méthodes, et il y en aura de plus en plus.
Et s’ouvrir à l’autre n’est pas desservir le monde entier en démagogie : pas de blasphème pour l’un, faire semblant qu’un pays s’est délivré et reste l’axe de la culture occidentale pour l’autre…
En France, on n’en a pas pris la mesure, j’ai l’impression… Mais les Américains aiment en principe la vérité. Plus que leur vanité nationale et a fortiori que celle des autres.
Il y a bien sûr des exceptions… Et d’autre part, ils peuvent être ce que j’ai dit et rentrer leurs griffes.
Avec son élégance de panthère et de gentleman, je ne trouve pas qu’Obama ait rien dit de bien méchant sur notre pays à ce qui ressort de la discussion. Est-ce bon ton ou parce qu’il n’ambitionne pas de nous porter comme une croix de Lorraine ?
Il ne s’intéresse pas tellement à l’Europe ou au Moyen-Orient mais se tourne vers le Pacifique.
https://www.lesechos.fr/2013/03/les-racines-et-les-pieges-du-virage-americain-vers-lasie-1096817
Obama se tourne bien vers un autre, mais cet autre, c’est surtout un autre que nous.
Et je ne crois pas que d’ici un avenir prévisible, les Présidents américains vont se passionner à nouveau pour le vieux monde du vieux monde.
Un paon défraîchi qui fait la roue afin de continuer à faire illusion et se moque des tics d’un petit coq déplumé, on pourrait à la rigueur en fabriquer une fable en forme de caricature !
Lorsque je mets en parallèle les deux compères, je me dis que finalement Sarko eut au moins le mérite (contrairement à son détracteur) de rendre jusqu’au bout hommage à sa mère Andrée qui l’avait élevé, nonobstant les obstacles et l’infidélité de son conjoint. Alors qu’Obama fut loin d’avoir les mêmes attentions et reconnaissance pour la sienne, Ann Durham, qui à une époque où la discrimination raciale faisait rage et se retrouvant quasiment abandonnée par un conjoint kényan quelque peu lâche et immature, montra néanmoins une détermination et une force de caractère remarquables pour élever son fils et vaincre les pires préjugés, y compris émanant de sa propre famille.
Une réalité que l’on ne cesse d’occulter en gommant la mère blanche du métis Obama, ainsi que ses grands-parents qui l’ont élevé. Tandis que l’on nous a ressassé en long et en large la généalogie du père kényan de Barack Obama, qui ne fut pourtant que son géniteur.
Un autre monde est possible. On n’est pas obligés de choisir nos hommes politiques parce qu’ils ont une gueule d’homme politique.
Lundi dernier, l’un des huit vice-présidents du parlement grec, un certain Georges Lambroulis, a écrit au président de la chambre pour lui demander d’être temporairement dispensé de ses fonctions. Médecin pneumologue, il a exprimé le souhait d’être autorisé à aller soigner les malades du Covid dans sa circonscription.
« Ma place est aux côtés de mes confrères et du personnel soignant, qui se battent dans des conditions difficiles pour le bien de la population dans les hôpitaux publics de Larissa », a-t-il expliqué.
Il en a profité pour dénoncer le manque chronique de moyens dans le secteur public de la santé.
Tout à fait accessoirement, Georges Lambroulis est député du KKE, l’un des partis communistes européens qui sont restés le plus longtemps fidèles à l’URSS, et qui revendique encore aujourd’hui la dictature du prolétariat.
Deux jours plus tard, il a été imité par vingt autres députés, issus de différents partis politiques.
« Une preuve de plus que les institutions démocratiques du pays, et les hommes qui les servent, honorent et respectent les citoyens grecs », a commenté le ministre de la Santé, Basile Kikilias.
La Grèce est actuellement dirigée par un gouvernement de droite classique, de type conservateur, libéral et pro-américain.
Il y a, actuellement, 34 médecins à l’Assemblée nationale en France. Trente-quatre députés se mettant en congé pour soigner les victimes de l’épidémie dans leur circonscription, voilà qui aurait de la gueule… pour l’instant, je n’ai rien entendu.
En revanche, des pleurnicheries sur le « manque de moyens », ce n’est pas ça qui manque.
Pas plus que des médecins faisant de la politique — et pas de la bonne. A l’heure où les savants du monde entier se félicitent des extraordinaires résultats obtenus, par plusieurs équipes, en matière de vaccins contre le Covid — une efficacité supérieure à 90 %, des principes jamais appliqués auparavant, un succès obtenu en dix mois là où il fallait dix ans autrefois –, le mauvais perdant Didier Raoult s’obstine à nier l’évidence, et prouve une fois de plus qu’il a quitté les rangs des scientifiques pour rejoindre ceux des charlatans et des complotistes.
Pas plus tard qu’il y a une semaine, il déclarait : « Pour l’instant, il n’y a pas de vaccination contre le Covid-19 […]. Pour l’instant, la question ne se pose pas. C’est de la science-fiction […]. Le jour où on sera dans la réalité, je vous donnerai une opinion. Je ne fais pas de prévision. »
Sans craindre de se contredire, comme tous les complotistes, il affirmait dans le même souffle : « Je suis sûr que les actions de la Bourse montent comme des fous [sic]. »
Bien sûr. Les investisseurs, qui tentent de perdre le plus d’argent possible, achètent des actions des laboratoires pharmaceutiques précisément parce que ceux-ci se sont vautrés gravement dans leurs recherches, que leurs vaccins, c’est de la daube, et que tout cela n’est que de la science-fiction.
« Celui qui va gagner le plus d’argent, c’est celui qui en a gagné le plus jusqu’à maintenant : Bill Gates avec Moderna. »
Tûtafé. Si Bill Gates gagne de l’argent, c’est la preuve qu’un vaccin ne peut pas être efficace contre le Covid.
« Je suis un peu sceptique et je me demande si ce n’est pas un jeu de Bitcoin. »
L’effort complotiste suprême de celui qui n’a plus rien à dire : jeter le mot de Bitcoin dans la conversation, une chose qui n’a absolument rien à voir, mais à quoi le grand public ne comprend rien, et qui traîne derrière lui une aura de scandale suffisante pour suggérer les pires méfaits.
Et comme il est incapable de se battre sur le terrain des faits, Didier Raoult menace et fait de l’intimidation judiciaire. Il porte plainte contre le vice-président de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône, devant lequel il est appelé à comparaître, et auquel il reproche ses tweets à son encontre.
Et il prétend qu’il poursuivra « toutes les personnes qui se rendront coupables de diffamation, injure, dénonciation téméraire ou calomnieuse à son égard ou à l’égard de l’IHU et de ses activités ».
Dénonciation téméraire. C’est nouveau, c’est frais, c’est intéressant. Moi, je connais deux sortes de dénonciations : les vraies, et les fausses.
Mais Raoult, ridiculisé par ses confrères du monde entier sur le terrain scientifique, a recours à la terreur : dites du mal de « mon » IHU, et je vous ruinerai en frais d’avocat.
Comme si dire du mal des activités de tel ou tel chercheur, ou centre de recherches, n’était pas au cœur du travail scientifique, qui se nourrit de la critique et de la contradiction. Raisonnées, bien sûr. Basées sur des faits vérifiables.
Raoult nous invente la recherche scientifique menée par les avocats. Au même moment où Donald Trump nous invente les élections revues et corrigées par les avocats.
La différence étant qu’aux États-Unis, devant les tribunaux, on n’a pas le droit de mentir. On ne compte plus les avocats de Donald Trump, plaidant des procédures pour fraude devant tel ou tel tribunal, se voyant demander par le juge : « Affirmez-vous qu’il y a eu fraude dans le cas qui nous occupe ? », et répondant : « De la fraude ? où ça, de la fraude ? no-no-non… aucune fraude, votre honneur ».
Autant, aux États-Unis, on a le droit de raconter n’importe quoi devant des caméras de télévision (premier amendement), autant le moindre mensonge devant un juge peut vous conduire directement en prison.
Un bien beau pays.
Didier Raoult a une belle gueule de chef politique — voire plus. Georges Lambroulis, pas vraiment. Georges qui ?