Un président sous influences…

Comme on peut se tromper !

Une présidence verticale et solitaire, une parole rare, une autorité sans partage, des choix clairs et nets, des desseins cohérents et lisibles par tous…

Emmanuel Macron, un temps, avait semblé mettre en évidence ces orientations fondamentales de sa gestion du pouvoir. Acceptons l’idée que parfois elles ressurgissent mais que, sans que le « en même temps » y soit pour quelque chose, elles sont fortement entamées par le fait que nous n’avons jamais connu un président aussi ostensiblement sous influences.

À tel point que ses prédécesseurs, sur les plans personnel, conjugal et politique, semblaient, eux, détachés autant que possible de sollicitations et d’interventions extérieures. Ce n’est pas qu’on ne cherchait pas à les convaincre mais ils paraissaient plus rétifs à se laisser dominer…

Faut-il rappeler la manière dont la Première ministre Elisabeth Borne a été nommée in extremis après que Catherine Vautrin avait été écartée le matin même à la suite de tractations, d’oppositions et de luttes internes entre ses partisans et ses adversaires qui en définitive l’ont emporté !

On a connu, par exemple avec François Mitterrand, des séquences où il sollicitait des avis et des conseils, pour le maintien ou non de ses Premiers ministres, mais il demeurait le maître, n’était pas ballotté dans des fluctuations qui l’auraient rendu dépendant des autres.

D’autres péripéties ministérielles manifestent encore plus clairement comme le président a varié sous des influences diverses à tel point que sa décision initiale, souvent fondée, était battue en brèche par un concert qui la lui faisait abandonner.

Il m’a été indiqué ( confirmation par le Canard enchaîné du 25 mai) qu’Emmanuel Macron, décidé à renvoyer Eric Dupond-Moretti, s’était vu vigoureusement contesté sur ce point par son épouse, ayant de surcroît l’appui d’Alexis Kohler. L’une et l’autre auraient souligné que le maintien d’Olivier Véran justifiait qu’on gardât aussi le garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs Isabelle Boulay, compagne du ministre, est une amie de Brigitte Macron, ce qui n’aurait pas été sans effet !

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Cet épisode a au moins le mérite de nous éclairer sur l’absurdité d’un renouvellement ministériel qui a été imposé au dernier moment au président. On peut d’ailleurs se demander, sans être discourtois, à quel titre Brigitte Macron avait la moindre légitimité pour s’immiscer dans un tel débat purement politique. Si je comprends bien, Eric Dupond-Moretti lui doit d’abord d’avoir été nommé puis en 2022 sauvé.

Ce qui révèle que, bien au-delà des activités généreuses et caritatives, l’épouse du président a sur lui une influence capitale dans des domaines qui ne devraient pas être de son ressort.

Tout cela ne serait pas grave si en définitive ce n’était pas le peuple qui payait les frais de ces manoeuvres en vase clos ! Il est accablant de devoir constater que pour ce microcosme il vaut mieux sauver « la peau » d’un ministre incongru et fragilisé que de respecter la magistrature, un pilier de la démocratie. Cette démagogie qui coule sans retenue est écoeurante !

La nomination de Pap Ndiaye à l’Education nationale marque en effet « un tournant idéologique ». Il est étonnant est que le président, contre toute évidence en le qualifiant « d’universaliste », soutienne que ce nouveau ministre serait dans la continuation de Jean-Michel Blanquer alors qu’il sera aux antipodes.

Intellectuel et philosophe de qualité, Pap Ndiaye a évidemment le droit de penser ce qu’il pense, de louer le wokisme, de dénoncer un racisme « systémique », de cibler les violences policières, de nier l’influence de l’islamogauchisme dans l’Université et de paraître familier avec les thèses indigénistes et décolonialistes. Le problème, avec un tel terreau, est d’en avoir fait un ministre alors qu’à l’évidence l’état de la France et de l’enseignement, les fractures de l’école, les pesanteurs communautaires et immigrationnistes auraient imposé la poursuite d’une ligne à la « Blanquer » même si ce dernier n’était plus dans les bonnes grâces du président.

Je ne peux pas croire qu’Emmanuel Macron dont l’attention avait déjà été attirée sur Pap Ndiaye du n’avait tout de même pas perçu à quel point il pouvait sembler aberrant, erratique de sa part, après avoir validé une laïcité exigeante et sans démagogie tenue par Blanquer, d’opérer une radicale embardée en nommant une personnalité en totale contradiction avec ses propres valeurs affichées.

Ce n’est plus du « en même temps » mais l’expression, si j’ose dire, d’une exemplaire incohérence qui révèle que des choix fondamentaux ont été effectués par un président sous influences, acceptant une composition de gouvernement de bric et de broc et plus soucieux en définitive de surprendre que de permettre la réussite de notre pays sur des plans capitaux : Justice, Education…

Pour qu’un Jean-Pierre Chevènement ayant rallié la cause macroniste craigne cependant que la nomination de Pap Ndiaye ne « désoriente » le monde de l’éducation, il faut que le problème soit sérieux.

Le paradoxe, avec toutes ces influences intimes, amicales et politiques, est qu’on n’est pas loin d’avoir la nostalgie d’une présidence respectueuse des citoyens et capable, avec une authentique boussole démocratique, de décider, dans son for intérieur et librement, des ministres mauvais à renvoyer, des compétents à maintenir, surtout de ce qui est bon ou non pour la France.

Seul celui qui a été élu compte en République.

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Voir les Commentaires (78)
  1. Les baltringues s’expulsent d’eux-mêmes :
    « Dans les commentaires au sujet de Pap Ndiaye, il y a pourtant matière à divergences. Et il ne faudra pas se priver de le critiquer. Pourquoi serait-il intouchable ? Mais c’est sur le terrain des idées qu’il faut rester. Et juger sur les actes. Est-ce trop demander aux oppositions dans ce pays ? Quand ce n’est pas l’idéologie qui pense à leur place, c’est le réflexe pavlovien qui les fait tirer sur tout ce qui bouge. L’époque n’est pas à la foire. Il est temps de sortir les baltringues. »
    https://www.lepoint.fr/postillon/la-siderante-mediocrite-de-l-opposition-a-macron-23-05-2022-2476735_3961.php

  2. Claude Luçon

    « Un président sous influences… »
    Oui mais tout cela s’explique simplement !
    On comprend maintenant pourquoi Emmanuel Macron ne se préoccupait pas trop de sa réélection aux premier et deuxième tours, pourquoi il a fallu tant de temps pour choisir une Première ministre, attendre encore pour avoir un gouvernement, pourquoi il ne communiquait plus avec Poutine, pourquoi l’énervement de Zelenski, pourquoi il ne savait pas que Damien Abad était un coquin… il y allait de l’avenir du pays !
    Il fallait sauver le PSG en y gardant le soldat Mbappé, sur fond de Rafale et accord militaire, relations France-Qatar privilégiées, concession pétrolière à Total, et enrôler l’Emir du Qatar pour calmer Poutine.
    Tout cela a dû prendre beaucoup de temps au téléphone et sur Skype !
    Enfin un joueur de foot français patriote qui ne se vend pas aux Espagnols, aux Italiens ou aux Anglais !
    Non seulement il marque beaucoup de buts, gagne beaucoup de sous pour lui-même, mais il en gagne aussi pour nos industries pétrolières et militaires ! Un vrai ministre du Commerce extérieur et même des Relations extérieures, le Qatar est une puissance importante au Moyen-Orient, réellement !
    Bravo Mbappé !
    Il sera ministre un jour ! Et le méritera s’il continue sur cette voie !

  3. Carole COEN-COMONT

    La macronie a toujours été pour moi un théâtre politique ! Tout y est, les élèves et les profs !
    M. Macron est la marionnette de son propre spectacle et ce « en même temps », c’est ceci qui explique cela naturellement puisque c’est précisément selon ce que ses « influenceurs » lui ont soufflé ! Ainsi ce « en même temps » qui devrait apporter des nuances ne fait que contredire le premier propos ! Ce n’est plus du « en même temps » c’est du « malgré tout » !!

  4. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    La femme de M. Macron a-t-elle plus d’ascendant sur lui que Sarah Knafo sur votre ami M. Zemmour ?
    Le livre de François-Xavier Ménage et Ava Djamshidi (« L’Intrigante Sarah Knafo » – ed. Robert Laffont)
    sur cette très jeune énarque permet de répondre à ma question.

    Touchant M. Pap Ndiaye, je ne partage pas votre avis. Attendons quelques années pour juger son action. Il est sage de juger les gens sur leurs actes, pas seulement dans les prétoires. Et il est injuste et téméraire de juger un ministre dans la première semaine de son ministère. Patience !

  5. « Un président sous influences… » (PB)
    J’ai cru un temps qu’il s’agissait de M. Sarközy…

  6. Ce billet « cri du cœur » me rappelle, Monsieur Bilger, que vous avez commis il y a déjà un certain temps un livre intitulé « Le bal des complaisants ». Ce titre aurait pu s’appliquer comme sous-titre au présent billet.
    Tout le problème vient de ce que monsieur Macron n’a aucune « colonne vertébrale politique », surtout pas républicaine. Toute son action montre qu’au fond il est un anti-républicain congénital. Sa vision de la France est totalement étrangère à celle que la plupart des Français attachés à leur mœurs et leur Histoire, dont vous ou moi, partagent.
    Sa vision de l’Histoire de France est très approximative et sans doute assez proche de celle de monsieur Ndiaye, influencée par l’idéologie en cours dans les universités nord-américaines, états-uniennes tout particulièrement.
    Donc la composition du gouvernement n’est que la traduction de cette absence de colonne vertébrale idéologique. Contrairement à ses plus anciens prédécesseurs (le Général bien sûr, tout comme monsieur Pompidou), le redressement des comptes de la France n’est pas sa priorité. Ainsi, il joue uniquement sur les allégeances à sa personne et non sur les intérêts supérieurs de la Nation qui devraient guider ses choix et décisions. Or, il gouverne seul et « à vue ».
    Il est entièrement soumis aux intérêts des puissances financières qui gouvernent le monde, non par idéologie politique de droite ou de gauche, mais uniquement par l’économie et le commerce érigés en principes cardinaux. Il est adepte de Davos et de George Soros sans aucun doute.
    Ses notions de stratégie ne sont aucunement nationales et défendre les intérêts de la France n’est pas sa préoccupation fondamentale puisqu’il est un fédéraliste convaincu qui veut fondre l’Europe dans un système fédéral dont l’objet est bien la destruction des nations et la disparition des peuples en tant qu’entités politiques.
    Par ailleurs, il convient de toujours se souvenir que la plupart des dirigeants en France comme dans l’Union européenne sont des Young Leaders, ce qui implique une certaine vision américaine de la construction européenne à laquelle, malgré quelques rodomontades du type « l’OTAN est en mort cérébrale » ou une petite réaction lors de la dénonciation du marché des sous-marins avec l’Australie ou encore une velléité de tenter de construire une Europe-puissance, il est intégralement soumis.
    Par ailleurs, ses références pour refonder la France restent les BlackRock et autres cabinets de conseil du Nouveau monde, considérant que nous n’avons pas en interne les ressources nécessaires, la fonction publique étant par nature trop autocentrée sur la France…

  7. Nous pouvons parfois lire ça et là que le véritable Premier ministre de la France serait Alexis Kohler ; si on considère le poids de l’Élysée dans la conduite des affaires ça se tient.
    Pour EDM c’est de bonne guerre si certains avaient ensuite besoin d’un excellent avocat. Bref, sincèrement, qui dirige ce vieux pays qu’est la France ? J’ai parfois l’impression que notre Président est disons sous influence de la Reine Ursula Gertrud qui serait elle-même sous pilotage des USA. Je crois qu’on peut souligner que la dernière vraie décision de la France fut son refus de participer à la guerre d’Irak. Quand réentendrons-nous un discours comme celui prononcé par Monsieur de Villepin au conseil de sécurité de l’ONU ? Avec la disparition du corps des diplomates, peut-être jamais… Pauvre Marianne.

  8. À la lecture du billet, me viennent deux adages bien connus.
    Le premier est vieux comme l’Olympe et dit :
    « Ce que femme veut, Jupiter le veut. »
    Et le second plus récent date de François Ier, mauvais roi s’il en fut, mais bon juge de la féminité… de l’époque en tout cas.
    « Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie »
    Je précise que cela ne concerne pas nos percutantes et pertinentes collègues féminines.
    Sinon, que celui qui n’a pas été influence de gré ou de force par son épouse, sa compagne, sa maîtresse… et pour ne pas être accusé d’homophobie… par son compagnon, jette à Macron la première pierre virtuelle.

  9. La rare véhémence de votre billet témoigne de la gravité du moment. La France n’est pas dirigée, Macron cherche des allégeances à son propre ego. Il se rêve en président d’une Europe fédérale, parlant en anglais d’égal à égal avec le président des États-Unis. Probablement la désaffection des Français pour la politique et l’abstention font-elles le jeu d’un pouvoir cynique qui, installé, se moque de son manque de légitimité réelle.

  10. Ne pouvant vendre de Rafale aux Allemands et certains autres importants, il est évident que notre représentant de commerce footeux Mbappé est à ménager, et puis comme le foot est fou, autant qu’il reste en France. Au fond l’essentiel des fonds vient d’ailleurs et si ça fait plaisir à tous ceux qui vont sur les stades voir si la misère est plus douce sous le soleil de la pelouse, alors…
    Le fait est que même avec les meilleurs joueurs du monde, le PSG n’a pas encore ouvert le score en Europe… Le sport parfois a des rebonds capricieux, les amoureux du ballon ovale et les acteurs sont préparés à ces échecs… Par contre le montant du chèque compte un zéro de moins, alors forcément ils relativisent.

  11. Claude Luçon

    @ Tipaza | 24 mai 2022 à 20:19
    « Sinon, que celui qui n’a pas été influence de gré ou de force par son épouse, sa compagne, sa maîtresse… et pour ne pas être accusé d’homophobie… par son compagnon, jette à Macron la première pierre virtuelle »
    OUI !
    Et pourtant aujourd’hui la bataille est pour l’égalité des femmes 🙂

  12. Je sens un peu d’aigreur dans ce nouveau billet. J’aurais cru qu’au moins ici, vu l’âge moyen des participants et l’expérience de vie qu’ils « paradent », l’osmose et la synergie des couples bien avancés sur le sentier de la vie n’était plus à démontrer. Surtout dans le cas des époux Macron, où, si ma mémoire est bonne, l’attirance fut surtout intellectuelle, au point de braver quelques sérieux interdits.
    À mon sens, c’est pourquoi il est difficile de croire, de surcroît après avoir pesé les arguments des amitiés coupables de Brigitte Macron, qu’elle dut batailler avec son époux sur un terrain vierge. Il est fort probable que le sujet Eric Dupond-Moretti fut pinaillé pendant des années, vu le gabarit intellectuel et le charisme de ce dernier. Reste à voir si l’information comme quoi E. Macron voulait s’en séparer est confirmée.
    Moi j’ai toujours vu ces personnages controversés comme des souffre-douleur bien coriaces dont Macron se sert pour s’offrir un peu de quiétude. Pendant qu’on passe son temps à assiéger Dupond-Moretti et Pap Ndiaye, on oublie le chef marionnettiste. Jolie diversion digne d’un esprit machiavélique.

  13. « Il m’a été confirmé qu’Emmanuel Macron, décidé à renvoyer Eric Dupond-Moretti, s’était vu vigoureusement contesté sur ce point par son épouse, ayant de surcroît l’appui d’Alexis Kohler. L’une et l’autre auraient souligné que le maintien d’Olivier Véran justifiait qu’on gardât aussi le garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs Isabelle Boulay, compagne du ministre, est une amie de Brigitte Macron, ce qui n’aurait pas été sans effet ! » (PB)
    Il faudrait savoir ! Après avoir été comparé à Jupiter, qui dirigeait d’une main de fer le royaume des dieux, voilà maintenant qu’il est reproché à Emmanuel Macron d’être un époux sous influence, comme il en existe tant dans les ménages français. Quelle déception !
    Si EDM est resté au gouvernement c’est la faute à Brigitte, ceci de source sûre, évidemment !
    En fait que ce soient nos rois, nos empereurs ou nos présidents, nos chefs d’État ont toujours subi l’influence de leurs épouses ou maîtresses. Et nombre de ministres doivent leur carrière ou leur déchéance simplement à l’humeur de celle qui a l’oreille, et même un peu plus, du président.
    Reste à savoir ce qu’il adviendra si un jour une femme devient présidente de la République. Pas sûr que son époux aura autant d’influence. Mais il faut déjà s’y préparer…
    Enfin pour l’instant nos avons une femme Premier ministre, ce n’est déjà pas si mal !

  14. Sous quelle influence serait donc la nomination de Pap Ndiaye, dont les premières déclarations indiquent qu’il va avoir l’occasion de décliner la même orientation républicaine que Blanquer selon ses propres codes culturels, permettant de rassembler ceux qui admettent que les réflexes partisans doivent être dépassés ?
    Pur produit d’une méritocratie aujourd’hui effacée par les luttes radicales dont notre hôte témoigne qu’elles contaminent jusqu’aux plus éclairés, il aura l’occasion de concilier avec sa fine connaissance de la cancel culture ceux qui préféreraient continuer au bénéfice du clivage délétère indispensable à la démission généralisée qui détruit notre système éducatif.
    Face à l’inertie du mammouth, Blanquer a fini par céder même si sa longévité témoigne et de la détermination présidentielle et des orientations remarquables du redressement engagé, on peut voir dans le choix présenté ce qui a l’occasion d’être un coup de maître du « En même temps », qui aurait pour but de réunir des entités diverses autour d’une priorité absolue, comptant sur la capacité des uns et des autres à maîtriser leurs réflexes claniques dont la jeunesse ne peut qu’être victime.
    Si l’ancien avocat général à la cour d’assises au sein de la cour d’appel de Paris n’a plus la lucidité pour comprendre cela, on ne peut que conclure qu’il est désormais aveuglé par son ressentiment, celui qu’il est parfaitement libre d’exprimer, mais qui le rend sourd au son du préfixe ré-, celui qui dans la gamme et sous les pieds de l’organiste des -conciliations, sait faire résonner à l’oreille de ceux qui ont encore faculté d’entendre le bourdon grave de la réalité, note fondamentale des accords de la maturité.

  15. C’était perceptible (quoique plus discret) dès le début du premier quinquennat et même avant.
    À Bercy, Brigitte Macron assistait à de nombreuses réunions.
    À quel titre ?
    Après tout, l’emprise commencée au lycée par une enseignante sur un jeune ado, élève dans la même classe de 2nde que sa fille, se perpétue…
    Cette dame aurait dû être poursuivie en son temps et interdite de toute fonction auprès de mineurs.
    Désormais, elle se mêle du destin de la nation !
    « Il y a quelque chose de pourri au Royaume… de France. »

  16. Bruno Crayston

    @ Giuseppe
    Les journaux indonesiens parlent eux aussi de Mbappe et du PSG… pourtant l’Indonesie sportive a assez de quoi causer ici… ne serait-ce qu’en badminton…

  17. Pierre Durand

    Donc Macron est sous influences. Nous le sommes tous. Elles peuvent infléchir nos décisions. Faut-il dire que nous y cédons ? Si nous n’en tenons pas compte nous sommes obstinés, rigides, autoritaires, jupitériens. Dans le cas contraire nous sommes conciliants et à l’écoute. Être ferme, déterminé est suspect. Être droit dans ses bottes qui devrait aller de soi, serait ici et maintenant un vilain défaut.
    Si l’on approuve les décisions on n’évoque même pas les influences. On le fait dans le cas contraire. Le jugement qui sera porté ne dépend ni de la nature ni de la qualité des conseillers mais de l’appréciation que l’on a des décisions prises.
    EDM est pistonné. En France, et sans doute ailleurs, tout le monde rêve d’être pistonné. Et pour certains le rêve se réalise. Je connais des exemples précis, comme celui d’une personne haut placée dans l’Assurance maladie qui a fait entrer une jeune parente dans cette administration sans passer par la voie normale du concours. Je cite cet exemple d’un emploi modeste. Mais à un certain niveau d’emploi il ne suffit pas d’avoir fait HEC ou Sciences Po, les relations des parents font la différence. Ce serait un comble de critiquer ce dont rêve tous les Français.
    EDM ne respecterait pas la magistrature. C’est possible. C’est avec tristesse que je dis que cela m’indiffère. J’espère que je suis le seul, sinon la magistrature devrait s’interroger.
    Moi, ce qui me gêne chez EDM c’est son manque d’allure et sa vulgarité qui me sautent à la figure comme autant d’injures. Quand on est un homme public on ne se présente pas comme cela. À chaque fois que je le vois je me rappelle qu’il n’y a rien à espérer, la caque sent toujours le hareng. Vieille expression franco-néerlandaise qui me transporte vers la Bretagne et ses ports de pêche et surtout vers l’Europe du Nord et ses villes hanséatiques. Il est injuste avec ce beau et bon poisson, lequel se venge car chez eux on dit « ça sent le Moretti ».
    La raison invoquée pour le garder peut se résumer ainsi : si on ne vire pas Véran, on ne peut pas virer EDM. J’ajoute : mais Blanquer, on peut le virer. Mais vous imaginez la somme de connaissances des hommes et de la politique qu’il faut avoir accumulée pour sortir un raisonnement comme celui-là, dont le cheminement logique qui n’est pas révélé est un mystère total pour moi ? Ils ne sont pas de trop à trois pour un tel coup de billard, à peine un par bande.
    Au lieu de Catherine Vautrin, une femme de droite, on a Elisabeth Borne. Est-ce dramatique ? Pour moi, bien que LR-tendance Ciotti, non. Je n’ai rien contre Madame Borne. Prenons ses qualités dans le bon ordre et commençons par l’essentiel. Elle a une belle ligne, de l’allure et elle est présente bien. Elle a de beaux traits, mais elle doit être impérativement relookée, son visage de grand-mère c’est très bien mais nous ne sommes pas ses petits-enfants. Elle pourra jeter un oeil sur la dernière version de Ségolène Royal pour avoir une idée de ce que je veux dire mais appliquer son propre discernement pour trouver elle-même la bonne mesure.
    Elle a montré sa compétence et des qualités de femme politique dans le quinquennat précédent. Elle n’est pas clivante alors qu’une LR à ce poste l’aurait été. C’est pour moi une sage décision, et les conseilleurs nous ont épargné une nouvelle cagade du patron.
    Je considère donc que l’influence n’a pas créé de problème. Ce qui me met en rage c’est l’exercice solitaire du pouvoir de cette poignée de décisionnaires et un parlement à la botte et non représentatif. C’est si grave et si préoccupant que cela pourrait justifier un petit développement annexe.

  18. Pierre Durand

    Le pays est gouverné par un homme et une clique de quelques personnes qui le conseillent.
    C’est, en France, beaucoup plus préoccupant qu’aux USA. D’abord parce qu’en France la Constitution donne plus de pouvoirs au Président qu’aux USA. Ensuite parce qu’aux USA le contre-pouvoir du Sénat et de la Chambre des Représentants est réel. Ce n’est pas le cas chez nous.
    La lecture gaullienne de la Constitution aggrave encore la situation.
    C’est au Premier ministre et au gouvernement que la Constitution confie le soin de conduire la politique, pas au PR. Le PR a son domaine réservé.
    C’est par une interprétation extensive de ce domaine réservé que le général de Gaulle a pris la main. Je ne regrette pas de lui avoir donné ma confiance car il avait à la fois la compétence et l’amour de la France et il s’en est montré digne. Mais Macron n’est pas de Gaulle, très loin de là. Nous ne devons pas accepter de lui ce que nous avons accepté du général de Gaulle .
    Macron est le patron de l’hôtel, Madame Borne est la gouvernante qui ne gouverne pas, celle qui surveille le travail des femmes de ménage et doit composer avec l’ego du chef cuisinier. À l’occasion Macron peut solliciter son avis sur une question, comme il peut le faire de ses autres conseillers. Son pouvoir se limite là et c’est inconstitutionnel.
    Entre le pouvoir inexistant du Parlement et l’interprétation abusive de la Constitution nous ne sommes plus dans un régime démocratique, mais dans une autocratie. Ce qui est déjà extrêmement grave, mais en plus l’histoire, la culture, le tempérament du détenteur du pouvoir personnel ne font pas l’unanimité.
    Il faut mettre un terme à cette lecture abusive de la Constitution, établir le scrutin proportionnel et rendre son pouvoir au Parlement.
    Delenda Carthago.

    Après cette série de banalités insipides et de rappels historiques connus de tous que je viens de vous infliger, si nous passions aux travaux pratiques, histoire de se détendre un peu.
    Question : Ce que pense Macron des retraites vous intéresse-t-il ?
    Élève qui doit encore progresser et devra relire le cours :
    Ben oui, il est le Président, je lui fais confiance. D’ailleurs on ne parle que de ça.
    Le bon élève moyen :
    J’en ai rien à cirer, d’ailleurs, c’est à désespérer, il change tout le temps et tergiverse. Ce qui m’intéresse c’est ce qu’en pensent Madame Borne, son gouvernement et le Parlement.
    Le fayot ajoute :
    …mais Madame Borne, le gouvernement et le Parlement ont perdu l’habitude de penser il y a belle lurette. Il faut la proportionnelle comme vous nous avez expliqué si souvent, M’sieur.
    Il est bien, ce petit.

  19. Début de deuxième quinquennat sous la risée du Volatile cher à Mongénéral, et puis pour couronner le tout; la Une de Charlie qui m’a fait gagner un apéro-champagne avec des amis. Il ne pouvait en être autrement.
    Entre se rêver Président de l’Europe et digne des dessins de Pellos, Macron est aussi une imposture à sa façon.
    Bon, bon, cinq ans de plus… Heureusement, le sport pour se changer les idées, sous le plus beau panorama du monde.

  20. @ Tipaza | 24 mai 2022 à 20:19
    « Sinon, que celui qui n’a pas été influence de gré ou de force par son épouse, sa compagne, sa maîtresse… et pour ne pas être accusé d’homophobie… par son compagnon, jette à Macron la première pierre virtuelle. »
    La grand-mère Brigitte n’a toujours pas l’air de comprendre que continuer à materner son bébé Emmanuel et à lui souffler dans l’oreille ses propres volontés capricieuses – « je veux que tu fasses ce que je te dis » – conduira la France à la défaite et à la colère des Français. À ce stade, c’est Emmanuel qui paiera les pots cassés. Un homme qui se laisse influencer à ce stade n’est qu’une mauviette. Certains hommes, politiquement incorrects, diraient qu’il n’a pas de couil*es !

  21. Sans en avoir la certitude, j’ai tendance à penser comme tout le monde que Madame Macron a plus d’influence sur son époux que n’en avaient Yvonne de Gaulle, Claude Pompidou, Danielle Mitterrand ou Anne-Aymone Giscard d’Estaing.
    Mais compte tenu du comportement décousu de l’intéressé, je considère l’emprise qu’elle exerce sur lui comme un moindre mal. Elle me paraît avoir relativement plus de sagacité que lui malgré une forme de snobisme culturel et mondain qui lui fait par exemple apprécier Dupond-Moretti pour l’avoir vu jouer au théâtre.
    Elle a joué et joue encore avec succès le rôle de coach auprès de son époux dans la compétition pour l’accès et le maintien au pouvoir. Elle encourage ses ambitions, mais prévient sans doute un certain nombre de coups de tête. Elle lui fait observer les rites et les pompes de la présidence, veille au bon ordonnancement et au renouveau constant de la représentation, de sorte que la façade tient toujours aussi bien au bout de cinq ans.
    On peut se rebiffer à l’idée qu’elle participe à la distribution des rôles à Matignon. Mais avec ce couple, à quoi bon se rebiffer, on nous a bien dit qu’il était « fusionnel », cela fait partie de la narration. Et puis on ne voit pas Emmanuel Macron exercer son pouvoir autrement qu’avec l’envie de narguer ceux qui sont sous sa domination.
    Il ne s’agit après tout que d’un gouvernement provisoire. D’autre part le Premier ministre et les ministres ont un rôle tellement réduit et si peu de marge de manœuvre qu’il ne sert pas à grand-chose de s’interroger sur leur positionnement politique. C’est sur le positionnement politique d’Emmanuel Macron qu’on peut s’interroger. Mais là encore, à quoi bon ? Nous sommes dans le vague, et j’ai bien peur que nous y restions.

  22. @ Patrice Charoulet
    Concernant Eric Zemmour, avez-vous quelque chose de palpable qui appuierait l’idée qu’il soit un homme très influençable, alors que son discours semble cohérent depuis des années, si ce n’est d’inviter à lire un bouquin ?
    Quant à Pap Ndiaye, il serait injuste de juger ses faits et gestes jusqu’à présent ? Ah bon, il y a un droit à l’oubli immédiat de l’homme qu’était un ministre avant de le devenir ? Mais dans ce cas, pourquoi est-il devenu ministre, s’il n’a pas été choisi pour l’homme qu’il était jusque-là ? Loterie ?

  23. @ Tipaza | 24 mai 2022 à 20:19
    « Ce que femme veut, Jupiter le veut. »
    Maxime permettant d’affirmer que les féministes actuelles qui mènent tout un cirque en accusant un patriarcat imaginaire de tous les maux de la Terre alors que les femmes mènent l’humanité par le bout du nez depuis Eve se moquent vraiment du monde.

  24. @ Exilé | 25 mai 2022 à 16:18
    « L’homme commande, la femme gouverne » avait coutume de dire ma mère qui tenait cet antique adage de sa propre mère, etc.
    Et je vous assure qu’à la maison c’était une réalité qui nous amusait beaucoup mes frères et moi lorsque maman faisait mine de s’incliner, jouant à merveille les femmes soumises devant les crises (épisodiques) d’autorité de mon père, tandis qu’elle continuait à manoeuvrer en douce afin de parvenir à ses fins.

  25. Michelle D-LEROY

    On voit depuis cinq ans qu’Emmanuel Macron gouverne à hue et à dia. C’est criant.
    Ceux qui le défendront toujours, quelles que soient ses décisions, y verront de la diplomatie. Pourtant, clairement, on constate avec inquiétude que ce qu’il disait hier est contredit aujourd’hui.
    Son épouse, son « vice-président » Alexis Kohler, ses conseillers, son Cabinet conseil préféré, chacun y va de ses préconisations. Et, sachant qu’il veut élargir sa base électorale pour pouvoir ensuite gouverner à sa guise, il essaie de faire plaisir (pour l’instant) au plus grand nombre, prenant le risque de mécontenter tout le monde.
    Que ce soit sa campagne électorale raccourcie et bâclée, le temps qu’il a pris pour nommer sa Première ministre puis ses ministres, on voit bien que c’est la valse-hésitation. En disant clairement qu’il ne gardera pas les ministres non réélus aux législatives il prend un risque assumé ou plutôt garde-t-il un espoir de remaniement.
    Le fait même d’aller dans toutes les directions en s’entourant de ministres de divers horizons, semble indiquer qu’il va gouverner à vue, sans ligne politique précise, sans cap, s’adaptant aux circonstances et espérant convaincre de ses décisions par des discours sans fin. Ce n’est pas très rassurant.
    Comme quoi on peut être un type brillant, un intellectuel, un stratège politique mais ne pas avoir un caractère si affirmé que cela et rester un enfant capricieux.

  26. Claude Luçon

    @ Axelle D | 25 mai 2022 à 20:06
    Les Italiens disent : « Il padrone di casa sono Io, chi commanda e mia moglie ! »
    J’ai vu, il y a longtemps, ce diction inscrit sur un petit carreau de céramique pendu sur le mur près de la porte d’entrée d’une villa toscane.
    Le truc est de s’en servir comme excuse pour ne rien faire à la maison 🙂

  27. Pierre Durand

    @ Patrice Charoulet | 25 mai 2022 à 17:12
    « La vie est courte. J’aime les auteurs brefs. »
    À peine commencé, déjà fini !
    Désir d’oiselle et de lapine.
    À peine commencé, déjà fini ?
    Regret d’amante au creux du lit :
    « De développer et vous étendre
    Prenez le temps, mon doux ami. »

  28. Maxime Martin

    L’important est de gagner du temps et de faire dégoiser, de la façon la plus bavarde possible if you please, sur les nominations en guise de campagne électorale pour les législatives. Après les élections, on verra…
    Sous la « tyrannie » de l’Ancien Régime, la « faveur » des Louis et des Pompadour était le bien le plus précieux des courtisans. En arriver à louer son remplaçant, en tout son exact opposé ou la personnification même des manques de son action, était souvent la cruelle et impérative condition afin d’espérer garder la faveur du maître, si fidèlement suivi et à qui l’on devait tout jusqu’à ses propres reniements, et bien qu’il vous ait cependant déjà lâché et trahi.
    On a souvent le sentiment diffus qu’avec le « Nouveau Monde », quelque chose qui tenait à la France, à son histoire, à sa culture, à ses références, est en voie rapide de disparition, pour ne pas dire de remplacement. Heureusement nos moeurs politiques ne changent guère et seul le soleil doit briller, sous l’influence des planètes de son système ou pas.

  29. Patrice Charoulet

    @ Marcel P
    « Concernant Eric Zemmour, avez-vous quelque chose de palpable qui appuierait l’idée qu’il soit un homme très influençable, alors que son discours semble cohérent depuis des années, si ce n’est d’inviter à lire un bouquin ? »
    Vous me reprochez de citer, le 24 mai, le livre consacré à Sarah Knafo et à son grand ascendant sur Zemmour.
    Or, tous ceux qui ont écouté l’émission « Restons zen », le 25 mai sur Paris Première, ont pu noter que les deux auteurs qui ont écrit ce livre ont été invités à parler de ce livre et ont amplement confirmé ce que j’avais rapidement dit ici.

  30. Pierre Durand

    @ xc | 26 mai 2022 à 07:08
    « Le « domaine réservé » (Affaires étrangères, Défense et Algérie) du Président est une pure invention du Général. »
    C’est intéressant tout ça.
    À part vouloir réparer mes lacunes sur le droit constitutionnel français et sa pratique gaullienne – je trouve cela très bien et je vous en remercie – qu’est-ce que vous voulez (me) dire à propos du sujet de mon commentaire (le pouvoir autarcique de Macron et sa clique) ? Éclairez-moi, s’il vous plaît. Ou alors, c’est moi qui suis prié de faire le boulot ? Je prends votre remarque sur le domaine réservé, je me dis que vous connaissez bien la Constitution de 1958, ce qui n’est pas donné à tout le monde, et je me débrouille pour deviner où vous voulez en venir ?

  31. Hier dans le Figaro, Bruno Retailleau disait : « Il y a chez Macron cette volonté constante de provoquer pour rester au centre du jeu ».
    La nomination ou le maintien de MM. Ndiaye, Abad, Dupond-Moretti et Darmanin sont le parfait exemple de la propension de Macron à « faire des coups ».
    Pendant que tout le monde disserte sur ces nominations, on ne remarque pas que le président a soigneusement laissé tomber la remise en ordre des comptes de la nation, la lutte contre l’islamisme et a sournoisement abandonné la laïcité, un des piliers de notre Constitution.
    Qu’en 2017 les Français aient voté Macron était compréhensible, inconnu d’eux, il présentait bien et serait en mesure de restaurer la fonction présidentielle mise à mal par son prédécesseur.
    Après 5 ans de présidence, on sait qu’on a affaire à un homme qui ne vit que par le buzz, qui est mal entouré et mal conseillé par ses deux éminences grises : Kohler et Brizitte. Cette dernière elle-même influencée par la délétère Mimi Marchand qui flatte en elle son attirance pour les « people ».
    Donc, c’est en toute connaissance de cause que vous avez voté pour lui.
    Cicéron disait : « C’est le propre de l’homme de se tromper, seul l’insensé persiste dans son erreur ».
    Cher Monsieur Bilger, ne vous plaignez pas de la dérive autocratique de Macron, c’est grâce à vous et à d’autres comme vous qu’il pourra continuer son oeuvre malfaisante en attendant de devenir président de l’Europe, la France étant devenue trop petite pour lui.

  32. Le tout est que que les influences soient bonnes, cher hôte.
    Le satrape de l’Élysée serait sous la coupe de sa rombière.
    Si c’est le cas, il devrait réaliser que Birgit n’a pas été élue. Déjà il l’est fort mal donc elle…
    Le Kadyrov cabriole dans les salons en gnagnatant les opposants à coups de nomination de débiles qu’on a vus dans leurs basses oeuvres, Véran, Ducon-Mojito dont on s’obstine à essayer de faire croire à l’intelligence ce qui m’échappe sincèrement. Il est médiocre, prend des poses inspirées pour dégoiser des banalités de bistrot, sa réflexion est pôvrissime, réécouter votre propre interview de cet âne. Il n’existe que par l’infamie de ses comportements de rouleur de mécaniques, qu’il n’a physiquement pas les moyens d’assumer, mais il est vrai qu’il ne vit pas dans un monde de vrais costauds sinon il en rabaisserait un peu.
    Pour le Véran, le Ferrand et les autres, des bons coups d’lattes dans les rouleaux, c’est tout ce qu’ils méritent.
    Bande de voyous.
    Valls présenté pour la députation, I dream.
    Abad, le Abad, il pensait passer à travers les gouttes biscotte l’indulgence due à son handicap. Que nenni. Z’avez vu l’histoire de son couple de potes qui a voulu faire assassiner un représentant syndical, et lui de s’enquérir de l’avancée de l’enquête… Pour ? Les tenir informés. Que des gens bien.
    Et la Borne qui fait semblant de ne pas savoir.
    En fait, il est tellement pitoyable le Kadyrov et sa bande de boomers électeurs progressistes… pour eux-mêmes, que je ne suis pas certain que les influences supposées changent quoi que ce soit à l’insuffisance dont il fait preuve.
    Un petit parano qui veut ligoter la justice, la police pour assurer sa tranquillité avec l’approbation inepte de ses thuriféraires.
    Résultat, une bande de débiles gouverne.
    Je le hais. C’est bon de le haïr.

  33. @ Patrice Charoulet
    « « Concernant Eric Zemmour, avez-vous quelque chose de palpable qui appuierait l’idée qu’il soit un homme très influençable, alors que son discours semble cohérent depuis des années, si ce n’est d’inviter à lire un bouquin ? »
    Vous me reprochez de citer, le 24 mai, le livre consacré à Sarah Knafo et à son grand ascendant sur Zemmour.
    Or, tous ceux qui ont écouté l’émission « Restons zen », le 25 mai sur Paris Première, ont pu noter que les deux auteurs qui ont écrit ce livre ont été invités à parler de ce livre et ont amplement confirmé ce que j’avais rapidement dit ici. »

    Alors que je vous dis explicitement que l’invitation à lire tel bouquin n’est pas une démonstration, vous me dites maintenant qu’il faut regarder une émission télévisée. Qu’ont-il « confirmé » dans cette émission télévisée, le fait d’avoir écrit un bouquin ?
    Par palpable, j’entends: à telle date, Zemmour disait X, à telle date Zemmour disait Y, en concordance avec la position de Knafo.

  34. « Un président sous influences… » (PB)
    Au fond toutes ces supputations c’est que l’on n’a pas beaucoup de soucis, le Festival de Cannes, Roland-Garros… Cela me rappelle la société bourgeoise des années trente en Allemagne qui continuait à danser, sans se rendre compte que le ciel était noir.
    Rester en veille et éveillé:
    « Il n’y a jamais eu de président comme cela et il n’y en aura pas d’autres », affirme ainsi Quiril, dans les rues de Kiev, mercredi 25 mai. Il avait voté pour Volodymyr Zelensky en 2019. Aujourd’hui, plus que jamais, il assure être fier de son président. Le temps où le président faisait rire à la télévision semble très loin. « Ce n’est pas le moment de le critiquer », défend Vladimir, qui estime qu’on ne peut plus se moquer de celui qui unit la nation comme jamais.
    « Il fait tout son possible et tout le monde commet des erreurs, même lui. Il se comporte vraiment comme doit le faire un président responsable. »
    L’UE27 si elle veut sauver ses miches va devoir accélérer, on en est loin.

  35. @ Claude Luçon | 26 mai 2022 à 00:05
    En fait l’exact contraire de ce qui se disait et pratiquait à la maison.
    Ce qui je l’avoue m’agaçait énormément, ne supportant pas plus qu’un homme se fasse manoeuvrer par sa conjointe que l’inverse.
    Question de respect et de liberté partagée, gage de solidité d’un couple vraiment uni, en même temps qu’exemple d’équilibre et d’harmonie pour leurs enfants.

  36. Serge HIREL

    On conviendra qu’un adolescent de 16 ans, même doté d’un QI hors norme, est sous l’influence d’une personne, homme ou femme, de 25 ans plus âgée que lui, qui plus est lorsqu’elle détient l’autorité que lui confère son statut de professeur.
    On conviendra qu’un jeune homme de 20-25 ans, même doté d’un QI hors norme, qui poursuit ses études jusqu’à l’ENA, s’il entretient une relation fusionnelle avec une personne de 25 ans plus âgée que lui, ne connaît pas la même vie estudiantine que ses condisciples, accaparé qu’il est par sa passion, et demeure sous l’influence de sa dulcinée, qui, elle, a déjà l’expérience des relations conjugales.
    On conviendra que ce couple enfin marié, lui à 30 ans, elle à 55 ans, qui s’admire mutuellement dans un univers qu’il ne partage pas, pris dans le tourbillon d’une vie déjà dorée – il est inspecteur des finances, elle est prof dans une boîte huppée -, ne pouvait rêver que d’un destin extraordinaire commun, tout en poursuivant leur relation elle aussi peu commune.
    On conviendra que, dix ans plus tard, après un parcours sans faille – Rothschild, Elysée, Bercy -, les tourtereaux enfin parvenus à la Présidence, il eut été bien peu imaginable que le rapport d’autorité qui unit Manu et Bribri depuis 29 ans s’inverse au point que celle-ci se faufile dans la modestie tant louée de Tante Yvonne ou le dédain aristocratique d’Anne-Aymone.
    Et voilà pourquoi l’épouse légitime, mais sans autre légitimé que celle-là, dans la discrétion, mais aussi parfois par une indiscrétion savamment distillée, influence le Président, y compris dans ses activités régaliennes, tels le choix et la nomination des ministres. Et voilà pourquoi Acquittator a sauvé sa peau…
    Une question, toutefois, reste sans réponse : pourquoi cette dame apparemment bien élevée s’est-elle entichée de ce malotru ?… Trente ans après avoir succombé au charme d’un jeune comédien, retrouverait-elle en lui, qui est aussi monté sur les planches, un peu de cette force destructrice de l’ordre établi qui animait alors et anime encore son amant devenu roi ?
    Certes, il n’est pas nouveau que les grands de ce monde se laissent mener par le bout du nez par une épouse ou une maîtresse. « Si le nez de Cléopâtre avait été plus court, toute la face du monde aurait changé », a écrit Blaise Pascal… Et, ne serait-ce que sous la Ve République, Emmanuel Macron n’est pas le premier à avoir à concilier les devoirs de sa charge et les désirs matrimoniaux…
    Mais jamais cela n’avait atteint un tel degré de transgression de notre Constitution. C’est aussi en cela que le maintien de Dupond-Moretti place Vendôme est inacceptable. La faute est double : politique et morale.

  37. Michel Deluré

    Il faut s’y faire, notre société numérique fait désormais une place de choix aux influenceurs en tous genres !
    Qu’il s’agisse de vous vanter la qualité du dernier papier toilette sorti, de vous démontrer l’efficacité de la toute nouvelle crème anti-rides ou de vous conseiller les prouesses du dernier iPhone, ne vous inquiétez pas, un influenceur est là pour vous aider dans votre décision.
    Il se dit même que Mbappé en a trouvé deux, et non des moindres, pour l’aider à se décider entre partir à Madrid et rester à Paris !
    Dans ces conditions, il n’est donc pas si surprenant d’apprendre qu’EM, lui aussi, a cédé à la mode pour constituer son équipe gouvernementale ! L’ennui est cependant qu’à céder à ces influenceurs, EM n’a pas pris les décisions les plus judicieuses concernant certaines nominations, ce qui augure sans doute de quelques lendemains difficiles pour cette équipe gouvernementale.

  38. Pierre Durand

    @ xc
    « Le « domaine réservé » etc. »
    Ce matin vous vous êtes adressé à moi à propos d’un de mes commentaires. Une phrase de celui-ci a retenu votre attention et vous m’avez fait part à cette occasion de vos connaissances personnelles sur la question du domaine réservé au Président par la Constitution de 1958. Je vous ai à mon tour répondu. Votre réponse n’a pas encore paru à cette heure. J’aurais aimé pouvoir l’attendre mais il n’est pas souhaitable de laisser traîner plus longtemps sur le blog de Monsieur Bilger l’affirmation fantaisiste à laquelle se réduit votre commentaire. Je suis donc contraint, bien à contre-coeur, de faire les observations qui vont suivre.
    Mais auparavant j’indique que le domaine réservé existe bel et bien dans la Constitution de 1958 et que ce n’est pas une « pure invention du Général ». Je vais y revenir après m’être posé la question suivante : qui peut bien être xc ? Je dois me faire une opinion sur cette question car d’elle dépend le niveau choisi pour répondre et le ton.
    Vous désignez Charles de Gaulle par le terme au moins respectueux et peut-être même admiratif de « Le Général », comme le faisaient les Compagnons de la Libération mais vous ne pouvez pas en être car ils sont tous décédés. Vous êtes suffisamment respectueux et affichez une sorte de connivence affectueuse qui permet de penser que vous n’êtes pas de ces blancs-becs qui se croient autorisés à parler de omni re scibili et quibusdam aliis, mais certainement un homme d’âge mûr. Chez moi on désigne de Gaulle par l’expression affectueuse et populaire de « Le Grand Charles ». Mûr et respectueux envers de Gaulle, ce sont là deux conditions sine qua non pour qu’à mon corps défendant je sois en train de taper ces lignes.
    Mais nul n’est parfait et vous n’êtes pas du tout un spécialiste de droit constitutionnel. Ce que vous avez écrit ne permet pas le doute. Notez que j’en ai été conscient dès la lecture du commentaire que vous m’adressiez ce matin mais cela ne m’a pas conduit à enfreindre les règles de la politesse ni à vous ôter vos illusions car je me suis dit qu’après tout xc peut penser ce qu’il veut de la Constitution de 1958, ça ne mange pas de pain. Mais je dois penser à tous ceux qui liront votre commentaire et pourraient le prendre pour argent comptant.
    Vous n’êtes pas un spécialiste de droit constitutionnel, je ne vais donc pas détailler ma réponse sur le domaine réservé, vous trouverez tout ça sur l’Internet.
    Le domaine réservé existe bel et bien dans la Constitution de 1958. Ce sont les prérogatives du PR dispensées du blanc-seing du Premier ministre ou des ministres. Elles concernent les armées, les traités, le déclenchement de l’arme nucléaire, l’article 16 et ce qu’il permet, qui est énorme en matière de pouvoirs etc. etc.
    Le Général de Gaulle, bien sûr, n’a jamais cédé un pouce de ses prérogatives. Il ne s’est pas gêné non plus pour interpréter à l’avantage de la Présidence les prérogatives soumises à blanc-seing. Mitterrand au pouvoir a fait de même, après les avoir fustigées quand il était dans l’opposition. À ce propos on pourrait rappeler le conflit vite réglé qu’il a eu lors d’un sommet européen à La Haye avec son Premier ministre Chirac.
    Cette fois il n’était donc pas nécessaire de me rectifier, mais le sera certainement la prochaine car mon expérience du droit constitutionnel est limitée. Le problème est que la vôtre l’est encore davantage. La sagesse imposait de l’envisager.

  39. Claude Luçon

    @ Axelle D | 26 mai 2022 à 13:14
    J’ai eu la chance de rencontrer une compagne qui m’a supporté 55 ans avant de quitter ce monde et, considérant le zèbre que je suis, du moins du point de vue de quelques-uns de nos amis commentateurs, notre guerre personnelle n’a pas eu lieu ! D’autant plus que nous avions tous deux survécu aux bombes anglo-américaines, ennemies pour elle à Mogadiscio, amies pour moi à Orléans !
    Quoi de mieux pour unir un couple s’étant rencontré au hasard d’explorations pétrolières ?

  40. @ PB
    « Il m’a été indiqué ( confirmation par le Canard enchaîné du 25 mai) qu’Emmanuel Macron, décidé à renvoyer Eric Dupond-Moretti, s’était vu vigoureusement contesté sur ce point par son épouse, ayant de surcroît l’appui d’Alexis Kohler. »
    Bon. Ben faudra que je l’achète, le Canard…
    « Ce qui révèle que, bien au-delà des activités généreuses et caritatives, l’épouse du président a sur lui une influence capitale dans des domaines qui ne devraient pas être de son ressort. »
    Cela révèle surtout les défauts d’une personnalisation du pouvoir dans notre régime présidentiel.
    ——————————————————
    @ Claude Luçon
    « D’autant plus que nous avions tous deux survécu aux bombes anglo-américaines, ennemies pour elle à Mogadiscio, amies pour moi à Orléans ! »
    Semble-t-il que les US canardent encore al-Chabab en Somalie.
    Ces gens là, al-Chabab, veulent une révolution islamique mondiale. Rien que cela.
    Et à l’heure actuelle, les Somaliens sont face à un mouvement régional d’autocrates soutenus par Moscou. L’Érythrée, notamment. Une pure dictature.
    Conclusion: Moscou soutient l’Érythrée qui soutient Al-Chabab qui recherche la révolution islamique mondiale.
    J’dis ça, j’dis rien.
    —————————————————-
    @ revnonausujai
    Vous avez écrit:
    « La démocratie, c’est comme l’alcool, ça fait faire des sornettes aux esprits faibles… alors avec modération ! »
    Je vous suggère aussi de consommer la dictature avec modération.

  41. Le souffreteux Damien A. sera-t-il mieux traité par Macron-Borne que l’élégant Benjamin G. qui se retira de la politique pour une relation toute figurative avec une dame consentante ?

  42. revnonausujai

    @ F68.10
    Ne confondons pas démocratie et chienlit, liberté et licence.
    Quand on voit le compromis entre lupanar et cour de la Grande Truanderie dans lesquelles la religion des drouatsdel’homme a plongé la France, un démocratie type pré-1968 me conviendrait parfaitement ; à la rigueur, un despote éclairé ne me dérangerait pas vraiment.

  43. @ revnonausujai
    « À la rigueur, un despote éclairé ne me dérangerait pas vraiment. »
    Le despote, avec ou sans premier amendement ?
    Le whisky, avec ou sans glaçons ?
    Bref. Vous me semblez avoir un petit problème psychologique avec la notion de droits de l’homme. Ce n’est d’ailleurs pas une religion (faudra que je vous fasse un petit cours sur ce qu’est et ce que n’est pas une religion).
    Petit topo sur les droits de l’homme version ONU:
    « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. »
    Vous souhaitez des droits inégaux ? Vous souhaitez qu’on nie la dignité des gens en, au hasard, castrant les femmes contre leur gré et à leur insu en hôpital ?
    « Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire… »
    Vous niez la liberté de croire ? Vous voulez une religion d’État ? Vous voulez empêcher les gens de parler ? Avec ou sans premier amendement, votre despote éclairé ?
    « …libérés de la terreur et de la misère… »
    Vous êtes pour la terreur et la misère ? (Moi, je vous avoue, j’ai mes jours…)
    « Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression… »
    Vous préférez les transitions de pouvoir dans le sang ? Ou des élections ?
    Bref. Les droits de l’homme sont un corpus critiquable dans leurs fondamentaux et leur mise en pratique. Mais, à la base, c’est quand même difficile de nier que c’est une bonne chose.
    Ce sont les droits de l’homme qui vous permettent d’ailleurs de les contester. Si vous voulez, on peut aussi vous les nier, et vous expliquer que c’est la gégène si vous les contestez.
    À vous de voir.

  44. Michelle D-LEROY

    Il est pratiquement impossible que dans un couple, un conjoint n’ait pas une certaine influence sur l’autre. Sauf que là on ne parle pas d’un couple lambda et d’un emploi quelconque, on parle du Président de la France.
    Même si on avait l’impression d’une grande discrétion de la part de Mme Macron, c’était une illusion car depuis le début, sur différentes interventions de sa part, EM a pris des décisions qui lui ont été soufflées par sa tendre et chère.
    On se souvient de l’organisation des grandioses obsèques de notre Johnny national, c’était BM qui avait pris les choses en main. Même si cela n’avait pas d’incidence sur les affaires de l’Etat, cela pouvait laisser préjuger d’une certaine personnalité influente.
    Si on en croit les médias, Roselyne Bachelot aurait régulièrement pris, non pas les conseils mais les instructions de BM pour gérer son ministère de la Culture.
    EDM aurait été sauvé in extremis par BM parce qu’elle trouve la personnalité de ce grand avocat exceptionnelle et parce qu’elle est amie de sa compagne.
    Alors que JM Blanquer était son chouchou et qu’elle avait déjà influé sur sa nomination à l’époque, elle aurait glissé cette fois le nom de Pap Ndiaye à son mari parce qu’elle l’aurait rencontré et aurait été étonnée par sa personnalité, idem pour la nouvelle ministre de la Culture.
    On peut donc dire qu’elle a aidé à former le gouvernement. Après une valse-hésitation pour la désignation des ministres, BM a eu le dernier mot.
    Je n’irais pas jusqu’à dire que notre Président est influençable, mais souvent par un discours fluctuant, nous avons pu constater qu’il était changeant et prenait des décisions plus par provocation ou par démagogie que par conviction personnelle… ce qui est très gênant.
    Le fait même que par stratégie politique, il ait réussi à s’attirer les voix de politiques de différents partis, lui a aussi imposé de former un gouvernement de bric et de broc en vue des législatives pour récompenser tout le monde. Qu’en sera-t-il après ? Qui peut croire à un consensus permanent sur des sujets importants voire majeurs tels que la Justice ou l’Education nationale ?
    Dans notre pays déjà très divisé, la nomination de ministres aussi clivants est une vraie provocation, et ils sont déjà sous le feu des critiques. Le sérieux JP Chevènement pour le choix de Pap Ndiaye ou Claire Dujardin, présidente du Syndicat des avocats de France et bien sûr de nombreux magistrats, pour la reconduite d’EDM à la Justice… pour ne citer qu’eux.
    À moins que ce ne soit un jeu pour emme*der les Français en titillant leurs vieilles certitudes de Gaulois réfractaires, puisque dans d’autres situations, le Président, bravache, s’en était amusé d’avance.

  45. anne-marie marson

    @ Maxime Martin | 26 mai 2022 à 07:53
    Je suis d’accord avec ce commentaire. Je me demandais pourquoi la campagne électorale de LREM était inaudible.
    En effet c’est la nomination des ministres et le buzz autour de ces nominations qui tient lieu de campagne électorale, de propagande finalement.
    LR et la NUPES, ainsi que le RN et Reconquête! devraient être plus audibles.

  46. revnonausujai

    @ F68.10 | 27 mai 2022 à 16:37
    Vous tombez dans la caricature et l’outrance ; reprenez-vous !
    Vous préférez un régime où on vous assassine pour une cigarette ou un « mauvais regard » et où la justice trouve des excuses psychologiques à l’auteur, où un clandestin viole une femme dans la rue et où la même justice l’absout parce qu’il « n’a pas les codes », où un citoyen qui défend sa vie de nuit chez lui est condamné parce qu’il a blessé son cambrioleur ?
    C’est ça la religion des « drouatsdelhomme » dont je parlais et c’est bien une religion car ses adeptes en font une croyance indiscutable quelles qu’en soient les conséquences ; des leçons sur ce sujet ? fichtre !
    Quant à lier droits de l’homme au sens actuel et liberté d’expression, foutaise pure et simple ; la France du début du siècle dernier, pourtant beaucoup moins laxiste envers les déviants de tout poil, avait une liberté de parole beaucoup plus étendue, il suffit de consulter les collections de presse pour le constater.
    Sec ou avec soda, le whisky ?
    Tiens, je vais faire montre de germanophilie, comme disait l’écrivain allemand, je préfère une injustice à un désordre.
    P.-S.: des générations de candidats aux concours les plus huppés ont planché là-dessus, inutile d’en rajouter !

  47. @ revnonausujai
    « Vous préférez un régime où on vous assassine pour une cigarette ou un « mauvais regard » et où la justice trouve des excuses psychologiques à l’auteur… »
    Assassiner pour une cigarette ou un mauvais regard n’est pas à ma connaissance un droit de l’homme. Faudrait que je vérifie…
    Quant au « psychologique », vous devriez savoir, depuis le temps que je peste contre la psychiatrie, que je hais positivement la doctrine qui consiste à psychologiser les problèmes pour ne pas les traiter judiciairement.
    D’autant que la psychiatrie a pour caractéristique fondamentale d’être un régime d’exception en ce qui concerne les droits de l’homme. Et que les exceptions psychologiques au judiciaire que vous vouez aux gémonies sont les mêmes qui m’empêcheront de jamais avoir recours à la justice pour traiter le principal problème qui me préoccupe depuis un petit bout de temps.
    Il serait donc temps que vous réalisiez que le « psychologique » sert tout autant à excuser des criminels qu’à botter en touche quand il s’agit de traiter les plaintes des cinglés officiels. Vous ne pouvez avoir l’un sans l’autre. À vous de faire un choix. Le mien est déjà fait.
    « C’est ça la religion des « drouatsdelhomme » dont je parlais et c’est bien une religion car ses adeptes en font une croyance indiscutable quelles qu’en soient les conséquences. […] Quant à lier droits de l’homme au sens actuel et liberté d’expression, foutaise pure et simple. »
    Si les adeptes des drouatsdelhomme (avec votre orthographe) vous nient le droit de contester leurs visions des choses, ils s’asseoient sur le principal des droits de l’homme: la liberté d’expression. C’est en effet le principal des droits de l’homme car c’est le droit de l’homme à partir duquel il est possible de reconstruire tous les autres ; ainsi que de critiquer les dérives idéologiques de tout bord.
    Ne sciez donc pas la branche sur laquelle vous êtes assis.
    « La France du début du siècle dernier, pourtant beaucoup moins laxiste envers les déviants de tout poil, avait une liberté de parole beaucoup plus étendue, il suffit de consulter les collections de presse pour le constater. »
    La France du début du siècle dernier avait une liberté d’expression significative, mais il s’agissait là d’un régime d’expression qui touchait les gens capables de l’utiliser. C’est à dire pas vraiment tout le monde. Les moyens technologiques changent la donne. Il demeure que les fondamentaux de la justification de l’importance de la liberté d’expression demeurent.
    Cela étant, votre imprécation des droits de l’homme va plus loin que la simple dénonciation des dérives idéologiques de certains de ses thuriféraires. La liberté d’expression et d’association est le principal mécanisme permettant à la société civile d’avoir une vie indépendante des desiderata du politique. C’est cela que vous, en tant qu’étatiste forcené, tout comme Poutine, n’arrivez pas à comprendre ou à accepter. C’est pour cela que vous prenez prétexte de l’existence d’un Geoffroy de Lagasnerie pour attaquer non seulement les dérives idéologiques de sa secte mais plus fondamentalement, par la bande, la notion même des droits de l’homme.
    Vous en profitez pour jeter le bébé avec l’eau du bain. Ni vu, ni connu…
    C’est en cela que vous masquez votre jeu. Et ce en quoi un Geoffroy de Lagasnerie est complice, car il vous offre un alibi pour attaquer les droits de l’homme.
    Moi, je ne vous le cache pas: je ne considère pas que le droit de grève soit un droit de l’homme.
    Mais, par contre, vous qui pestez contre 1968, devriez comprendre que les ressorts de la liberté d’expression touchent, bien évidemment, la question de l’ordre moral, sexuel, familial (et donc psychiatrique, puisque la psychiatrie en fait ses choux gras et s’en repaît au-delà de l’indécence) et ce depuis les débuts: le but d’Areopagitica de John Milton, en 1644, était bel et bien de défendre son droit de publier son autre ouvrage argumentant en faveur du divorce (alors interdit). C’est à cette fin qu’il ouvrit la brèche en matière de liberté d’expression. Et toutes les thématiques, maritales, raciales, sexuelles, psychiatriques, relatives à l’aide sociale (qui est depuis longtemps la chasse gardée des religieux et de leurs incarnations modernes et laïcisées) sont, bien évidemment, de toute évidence, un des cœurs si ce n’est le noyau des thèmes que la liberté d’expression a vocation à permettre de traiter. Pas le plus reluisant, certes, mais bien celui pour lequel la liberté d’expression prend tout son sens.
    C’est d’ailleurs pour cela que la loi de la presse de 1881 empêche cela en mettant des critères de diffamation automatiquement applicables dès que cela touche la famille (et même lorsque les allégations sont vraies). Car elle n’a pas voulu d’une réelle liberté d’expression alors… et même en 1968, ces thèmes sont des thèmes dont la société « conservatrice » refuse d’entendre parler, et vous râlez encore là-dessus en 2022.
    Donc, non: 1968 s’inscrit dans le mouvement nécessaire de l’ouverture de la parole sur ces thèmes, qui en 2022 réinvestissent le champ public. Le problème est certes que les technologies modernes font que le seul sujet de discussion dans la France actuelle est celui de savoir si un ministre handicapé est techniquement capable de violer des femmes (je veux une reconstitution !!). Le problème est certes que le recul de l’influence de la morale d’origine religieuse en 1968 fut l’occasion d’une apologie du relativisme moral dont nous ne sommes pas encore sortis. Mais, sur le fond, à l’échelle de ces plusieurs siècles, c’est là un mouvement quasiment inévitable qu’il vous convient d’apprendre à gérer sans fantasmer sur les méthodes orbaniennes en la matière.
    Le jour ou vous soutiendrez un premier amendement, on en reparlera, des réelles limites de la liberté d’expression dans la France contemporaine.
    En somme: cessez de faire passer votre anti-démocratisme pour de la rebellitude bon chic bon genre. Vous n’avez pas besoin de cracher sur les droits de l’homme pour nier le monopole moral que la gauche tente de s’arroger sur les droits de l’homme.
    Certaines choses ne sont en effet pas des droits de l’homme.
    Assassiner pour une cigarette ou un mauvais regard n’est pas un droit de l’homme.
    Arrêtez de diffamer ce concept simplement parce que cela vous permet de faire le paon.
    « Vous tombez dans la caricature et l’outrance ; reprenez-vous ! »
    Non. Je ne crois pas.

  48. revnonausujai

    @ F68.10
    Vous liez de manière irréfragable droits de l’homme et liberté d’expression ; vous avez quelques décennies de retard ; actuellement ce sont bien les idéologues qui prétendent défendre ces droits qui sont les plus grands adversaires de cette liberté.
    Premier amendement à l’américaine ? bof, pourquoi pas, abolissons les lois Gayssot et consorts mais soyons stricts sur la répression de la diffamation.
    Il est exact qu’il y a un siècle, tout un chacun ne publiait pas dans la presse ; néanmoins tout le monde savait et pouvait lire et l’éventail des idées était largement ouvert dans les journaux. Internet et les réseaux sociaux n’ont pas tant apporté que ça, censure exercée obscurément des textes dissidents aidant.
    Bien évidemment que l’égorgement n’est pas un droit de l’homme ; ce qui est scandaleux, c’est le laxisme envers les égorgeurs au nom de ces droits ; à mon avis, ils devraient être soumis à un régime si strict qu’ils regrettent chaque seconde de leur survie.
    La première des libertés et le premier des droits, c’est de vivre en sûreté ; laisser prospérer les égorgeurs, c’est le nier
    Arrêtez de nous bassiner avec la « société civile », au mieux prétexte à discussions oiseuses sous l’arbre à palabres, au pis paravent du noyautage par des minorités pas toujours bien intentionnées.

  49. @ revnonausujai
    « Vous liez de manière irréfragable droits de l’homme et liberté d’expression ; vous avez quelques décennies de retard ; actuellement ce sont bien les idéologues qui prétendent défendre ces droits qui sont les plus grands adversaires de cette liberté. »
    Eh bien, si ce que vous dites est vrai, bien vrai de chez vrai, c’est bien en liant de manière irréfragable droits de l’homme et liberté d’expression qu’on peut justement mettre en exergue que ce sont des imposteurs.
    Le problème, au fond, et je ne vous le cache pas, c’est que quiconque entreprend la tâche de dénoncer des idéologues qui instrumentalisent les droits de l’homme se doit aussi de faire l’effort d’identifier qui défend les droits de l’homme sans être l’espèce d’idéologues imposteurs que vous conchiez.
    Je ne vous vois pas faire ce travail. Vous crachez sur les droits de l’homme en bloc.
    « Arrêtez de nous bassiner avec la « société civile », au mieux prétexte à discussions oiseuses sous l’arbre à palabres, au pis paravent du noyautage par des minorités pas toujours bien intentionnées. »
    Voilà. C’est bien la preuve que vous ne comprenez pas ce qu’est une société civile, ni à quoi elle sert. Comme Poutine. C’en est lassant.
    Et c’est bien pour cela que je mets en doute votre capacité à discriminer les idéologues imposteurs, chez les défenseurs des droits de l’homme, des autres.
    « Premier amendement à l’américaine ? bof, pourquoi pas, abolissons les lois Gayssot et consorts mais soyons stricts sur la répression de la diffamation. »
    La défense de la liberté d’expression ne se résume pas à demander l’abrogation des lois Gayssot et consorts. J’ai des objections à ces lois. Est-ce les mêmes que les vôtres ? Pas sûr. Pour promouvoir l’abrogation des lois Gayssot, il faut un argumentaire. À l’heure actuelle, je ne vois que peu de gens déployer un argumentaire doté de consistance pour l’abrogation des lois Gayssot et consorts.
    En ce qui concerne la diffamation, vous voulez des lois strictes ? Lesquelles ? Celles qui permettent de poursuivre les gens qui crachent sur les institutions ? Comme la police, à la sauce Darmanin ? Comme la médecine, à la sauce du premier médecin venu ? Comme la justice, à la sauce du premier Courroye venu, qui semble-t-il chatouille judiciairement notre hôte en ce moment ?
    Vous devriez réfléchir à deux fois sur les limites de la pénalisation de la diffamation. Trouvez-vous normal qu’en France un propos vrai et prouvable puisse être considéré diffamatoire par notre justice ? Pas moi. Aucunement. Cela favorise une culture du mensonge, et c’est inscrit noir sur blanc dans notre droit.
    Petit topo de ce qui ne va pas en matière de diffamation en France, par une organisation de la « société civile », rien que pour vous:
    « La liberté d’expression est généralement protégée en France, bien qu’elle soit limitée par des lois strictes en matière de diffamation et de respect de la vie privée. Plusieurs lois ont été adoptées depuis 1972 qui ont encore restreint ce droit fondamental. En plus des lois strictes sur la protection de la vie privée, les lois françaises sur la diffamation facilitent les poursuites en diffamation. Perdre une affaire de diffamation contre un agent public est passible d’une amende plus élevée (45 000 €) que la diffamation contre un particulier (12 000 €), ce qui refroidit les critiques d’intérêt public à l’égard des politiciens et des responsables gouvernementaux. […] Un autre défi pour la liberté des médias en France a été l’intervention de l’État pour empêcher la révélation de la corruption. Selon le Comité pour la protection des journalistes, l’ancien président Nicolas Sarkozy a utilisé les services de sécurité pour identifier les sources de fuites autour de l’affaire Liliane Bettencourt en 2010. Outre l’accès aux relevés téléphoniques d’un journaliste du Monde, des journalistes de grands journaux ont également fait l’objet d’enquêtes. Non seulement le chef du renseignement a violé la confidentialité des sources journalistiques, mais il a mis en cause le droit du journaliste d’enquêter sur la corruption publique. La loi française sur la protection de la vie privée est souvent décrite comme la plus stricte au monde. En effet, la publication de détails privés sur la vie d’une personne sans son consentement est une infraction punissable, avec des défenses d’intérêt public limitées. La vie privée est protégée non seulement par des dispositions de droit civil, mais aussi par l’existence d’infractions pénales spécifiques qui favorisent indirectement la rétention d’informations et l’autocensure et limitent l’exposition de la corruption politique. » — L’Index de la censure, une voix pour les persécutés, 19.08.2013.
    J’ai mis en italique des points clés.
    Donc, non: ces lois sur la diffamation doivent être revues. De fond en comble.
    « Internet et les réseaux sociaux n’ont pas tant apporté que ça, censure exercée obscurément des textes dissidents aidant. »
    Internet a fait l’objet d’une reprise en main par l’autocensure (conforme au premier amendement) des plateformes. Je ne reconnais plus vraiment mon Internet du début des années 2000. Il demeure le fait suivant: personne ne vous interdit de prendre votre babasse (ordinateur, dans ma sous-culture geek perso), d’installer nginx (un serveur solide, puisqu’il est conçu pour soutenir la charge des sites de fesses) et de lancer votre blog. Deux ou trois détails techniques sur les DNS, mais bon… vous voulez monter une plateforme ? Renverser la tendance ? Libre à vous.
    Ça, c’est la méthode bon marché. La méthode Golden Deluxe, c’est d’envoyer des fusées sur Mars et de racheter Twitter. Mais au final, la même morale demeure: c’est à la société civile, vous, donc, de faire en sorte qu’Internet ressemble à ce pour quoi il est censé servir. Vous êtes à égalité des chances avec Elon Musk: libre.
    « Bien évidemment que l’égorgement n’est pas un droit de l’homme. »
    Alors ne faites pas mine de prétendre que c’est un droit de l’homme juste pour taper sur les drouad’lômistes (et les droits de l’homme par la même occasion.)
    « Ce qui est scandaleux, c’est le laxisme envers les égorgeurs au nom de ces droits ; à mon avis, ils devraient être soumis à un régime si strict qu’ils regrettent chaque seconde de leur survie. »
    Les droits de l’homme sont là pour garantir des procès équitables non soumis à l’arbitraire. Et qu’ils aient donc lieu. Ils n’ont jamais eu vocation à assurer l’impunité ou la culture de l’excuse. Ils empêchent par contre la torture en guise de punition, et c’est très bien. Ce que la psychiatrie n’a jamais trop voulu comprendre.
    « La première des libertés et le premier des droits, c’est de vivre en sûreté ; laisser prospérer les égorgeurs, c’est le nier. »
    Non. La première des libertés, c’est celle de pouvoir l’ouvrir. Et vous le comprenez justement quand vous n’êtes plus en sûreté, comme je l’ai fait lors de mon épiphanie. C’est justement la liberté de pouvoir l’ouvrir qui vous permet de réclamer de la sécurité et d’argumenter en quoi les argumentaires prônant l’insécurité aux nom des droits de l’homme (ou de la « santé », article 25 des fameux droits de l’homme) sont abscons et fallacieux.
    N’inversez pas l’ordre des priorités.
    En France, en matière de sécurité, je ne vois jamais de flics dans les rues, sauf quand ils arrivent trop tard, et ils sont assez souvent odieux et imbus de leur petit pouvoir. En Suisse, je les vois partout, et ils sont polis. Ce qui ne les empêche pas d’être ferme.
    Les droits de l’homme n’ont jamais interdit la présence policière. Ils interdisent par contre à la police certaines pratiques. C’est pas pareil. Ne faites pas semblant de ne pas le comprendre.

  50. Patrice Charoulet

    Vous avez raté le très bon documentaire sur le Ku Klux Klan diffusé le dimanche 29 mai à 20 h 55 sur France 5 ?
    Même si vous croyez savoir des choses là-dessus, vous allez en apprendre beaucoup en voyant cette émission en replay. Terrifiant !

  51. L’arthrogrypose est une maladie qui n’est pas sexuellement transmissible.
    On peut se permettre !

  52. revnonausujai

    @ F68.10
    Un bon argumentaire se doit de tenir en vingt lignes.
    «  »La première des libertés et le premier des droits, c’est de vivre en sûreté ; laisser prospérer les égorgeurs, c’est le nier. »
    Non. La première des libertés, c’est celle de pouvoir l’ouvrir. »
    Pour pouvoir l’ouvrir, faut-il encore être vivant.
    Le problème de vos affirmations, c’est qu’elles sont souvent à l’aune de celle-là, hors-sol et détachées des basses réalités matérielles.

  53. Patrice Charoulet

    Le nouveau ministre de l’Education est la cible de l’extrême droite et d’une partie de la droite.
    Il est « noir de peau » (Claude Nougaro). Qui prétend lui reprocher ça ? Sa mère fut prof dans le secondaire. Très bon élève, il est admis en prépa au lycée Henri IV de Paris, reçu à Normale Sup, agrégé d’histoire et aura ensuite un doctorat d’Etat.
    Sa compagne, Jeanne Lazarus, descendante du général Charles Mangin, a écrit plusieurs livres :
    « Sauver les entreprises », « L’argent des femmes », « Gouverner les conduites par l’éducation financière », « Le biais comportementaliste »… Ils ont deux enfants, Rose et Lucien.
    Universitaire, le nouveau ministre de 56 ans a été prof à Sciences Po.
    Il a notamment écrit « Les Noirs américains », « Obama », « La Condition noire »…
    Politiquement, il a été longtemps socialiste, et avait appelé à voter pour François Hollande.
    Depuis sa nomination, on l’accuse de tous les maux. Certains ont le toupet de venir nous parler d’« islamo-gauchisme ». Or, les mots ont un sens, il n’est pas gauchiste (ni mélenchoniste, ni trotskiste, ni maoïste…), il fut simplement socialiste, et n’est ni islamiste, ni musulman.
    Je signale au journal « Valeurs actuelles » et à Pascal Praud (animateur de CNews, la chaîne Zemmour) qu’un Noir n’est pas forcément musulman.
    Moralité  : attendons le travail de ce nouveau ministre, qui restera peut-être cinq ans. Pas d’impatience et pas de jugements précipités !

  54. Julien WEINZAEPFLEN

    Je suis en train de lire le maître-livre de Pap Ndiaye dans ses études françaises, « La Condition noire », pour me faire une idée de cet intellectuel. Au vrai, il est plus proche de l’indigénisme que d’une histoire classique. Il se dit très attaché au « monde associatif » des Noirs de France qu’il fréquente « depuis quelques années », écrivait-il en 2008. Il fait de la socio-histoire à la serpe. Selon lui, « la race » n’existe pas comme catégorie biologique, mais ce concept imaginaire est très utile pour lutter contre la discrimination. Sous-entendu, les races n’existent pas, mais le racisme existe. « Les nations » sont aussi des « catégories imaginées ». Elles reposent en effet sur des mythes fondateurs, mais faut-il tout démystifier ? Pap Ndiaye est contre le « communautarisme », mais pour le « minoritarisme ». Les Noirs sont minorés, allègue-t-il. Ils n’existent pas assez, Georges Dillinger aurait dit qu' »ils sont naturellement (sic) réduits en minorité » (au sens où ils seraient comme des enfants mineurs, à l’instar des femmes (resic)).
    J’en suis au chapitre 3, qui dresse une histoire synthétique et pas assez fouillée des Noirs en France. Sous des dehors très scientifiques, on s’aperçoit qu’il n’y avait que peu de Noirs affranchis présents dans les ports négriers de la métropole, qui se rendaient souvent coupable de « rixes » ; que certains entraient dans la domesticité de nobles dames où ils avaient remplacé les singes ; mais que l’esclavage était interdit dans la France métropolitaine, ce qui a donné un désir de France aux Noirs américains qui découvraient au début de l’entre-deux-guerres cette absence de ségrégation.
    En revanche, il y a toujours eu un peu les mêmes a-priori contre les Noirs: on a souvent tenté de soumettre leur présence à une autorisation de l’amirauté ; il y avait une police des Noirs dont on ignore quand elle a été abolie, car le XIXe siècle documente très peu la présence des Noirs en France: Pap Ndiaye ne cite pas Maupassant qui parle beaucoup de Tombouctou ou dont les héros de la nouvelle « Boitel » refusent la fiancée de leur fils parce que « tout de même, elle est trop noire », en quoi ils ne se distinguent guère des « Noirs coloristes » que Pap Ndiaye étudie au chapitre précédent, où les Noirs établissent entre eux une hiérarchie sociale, qui valorise les plus clairs et dévalorise les plus sombres.
    Dès l’Ancien Régime, on ne permettait pas aux Noirs d’épouser une Française par crainte d’abâtardissement de « la race française ». Plus de constantes que de changements dans une société qui craignait déjà l’hétérogénéité alors que les Noirs ne représentaient qu' »une part infime » de la population, comme le souhaitait de Gaulle.
    Le wokisme me paraît un phénomène aussi naturel que le communautarisme, lequel est dangereux parce que « les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles » dans leurs « combinaisons identitaires » où les identités doubles ou triples priment les identités simples des mononationaux, qui n’ont qu’une voix dans leur pays, ce qui est une discrimination démocratique, et pas un endroit où se retirer. Quand j’étais petit, je m’étais imaginé un héros ancien esclave (je l’avais appelé Garmand Alain) qui avait réduit en esclavage tous les Blancs qui tombaient sous sa juridiction. Je jouais le rôle de cet ancien esclave, mais j’avais intériorisé la vengeance que valait aux opprimés des générations précédentes ma culpabilité de Blanc (dire qu’on met maintenant des majuscules à Blancs et Noirs comme si ces noms de couleur désignaient des nationaux). On chercherait en vain un « privilège blanc » dans notre société.
    L’histoire de Pap Ndiaye n’importe-t-elle pas une « machine ressentimenteuse » au sein d’une Education nationale qui n’a pas besoin de ça ? Et une histoire imaginaire où tout est socialement construit et où « le fait d’être noir » comme s’intitule le premier chapitre de son livre, se réduit au « fait d’être considéré comme noir », car il y a une limite à la négation du visible: c’est la couleur de la pigmentation. Pigmentation et segmentation doivent-elles devenir les deux nouvelles mamelles de l’école ? Mais ma métaphore mammaire est suspecte, car le lait est blanc…
    En tout cas, Emmanuel Macron a bien su tirer la leçon de sa réélection. Il a moins nommé l’anti-Blanquer (je me garderais de dire l’anti-blanc) que celui qui réaliserait le contraire du modèle zemmourien de scolarisation. Pap Ndiaye s’inscrit dans la lignée des ministres militants à la Vincent Peillon.
    Moi qui n’aime pas des concepts comme l' »islamo-gauchisme », je crains avec Pap Ndiaye l’efflorescence tribale dans la République indivisible, qui a autant tort d’imposer son universalisme abstrait que de naturaliser des minorités avant qu’elles ne se sentent françaises et que ce sentiment ne soit leur plus petit dénominateur commun, ce qu’Eric Zemmour appellerait l’assimilation, pas moi, car je ne suis pas cannibale, je ne désire pas m’assimiler autrui.

  55. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 02 juin 2022 à 10:31
    « [Pap Ndiaye] est ‘noir de peau’ (Claude Nougaro). Qui prétend lui reprocher ça ? »
    Ne faites pas l’imbécile. Personne ne lui reproche d’être noir. Ce qu’on lui reproche, c’est d’être un Noir professionnel. Et vous le confirmez benoîtement :
    « Il a notamment écrit ‘Les Noirs américains’, ‘Obama’, ‘La Condition noire’… »
    Le jour où il écrira « L’efficacité de la molécule poudoupoudou contre le cancer des doigts de pied », vous nous ferez signe.
    « Politiquement, il a été longtemps socialiste. »
    Oui, c’est bien le problème. Le jour où un Noir proéminent sera conservateur et libéral, vous nous ferez signe. Bon, il y en a. Pour ma part, j’en connais trois. Thomas Sowell, Clarence Thomas et un autre dont le nom m’échappe à l’instant. Bizarrement, ils sont tous trois américains.
    Curieusement, vous ne nous avez jamais fait l’éloge de Thomas Sowell. Il est vrai qu’il ne passe pas son temps à vilipender le prétendu « racisme ». Il passe son temps à le justifier : c’est parfaitement normal que les chauffeurs de taxi ne s’arrêtent pas pour prendre des Noirs dans la rue, dit-il. Puisque les Noirs commettent 8 fois plus de meurtres que les Blancs.
    Il passe son temps à dire aux Noirs de se bouger les fesses et d’arrêter de chouiner. Forcément, ce n’est pas votre genre de beauté.
    Vous ne nous avez jamais fait l’éloge de Clarence Thomas, non plus. Forcément : dans ses fonctions de juge à la Cour suprême, il s’est opposé aux mesures « anti-racistes ».
    Pap Ndiaye nous a ramené, des États-Unis, l’idéologie du ressentiment racial sur fond de marxisme, ce qu’on appelle le wokisme. Il aurait pu nous ramener le libéralisme traditionnel américain. Il ne l’a pas fait.
    « Depuis sa nomination, on l’accuse de tous les maux. Certains ont le toupet de venir nous parler d’islamo-gauchisme. Or, les mots ont un sens, il n’est pas gauchiste (ni mélenchoniste, ni trotskiste, ni maoïste…), il fut simplement socialiste, et n’est ni islamiste, ni musulman. »
    On s’en tape. Il est de gauche, il est donc gauchiste. Il prétend que les Noirs sont victimes des Blancs et qu’ils méritent réparation, c’est donc un fauteur de guerre ethnique, un homme dangereux sous des dehors suaves, un ennemi irréductible de notre race.
    Il n’est pas, en plus, musulman. Il n’est pas, non plus, pédophile, végétarien ou adepte de la trottinette. On ne peut pas être porteur de tous les vices à la fois.
    « Le nouveau ministre de 56 ans a été prof à Sciences Po. »
    N’importe quel clochard peut être prof à Sciences Po. Avez-vous seulement consulté la liste des personnes concernées ?
    « Très bon élève, il est admis en prépa au lycée Henri IV de Paris, reçu à Normale Sup, agrégé d’histoire et aura ensuite un doctorat d’Etat. »
    D’innombrables crapules sont agrégées et titulaires de doctorats. Vous pratiquez un culte imbécile du diplôme et de la bonne note. Les résultats scolaires et l’intelligence ne sont nullement un gage de vertu.
    Je vous rappelle que l’école et l’université française ont formé un nombre étonnant de criminels communistes étrangers parmi les plus notoires…

  56. @ revnonausujai
    « Un bon argumentaire se doit de tenir en vingt lignes. »
    Non. Un bon argumentaire se doit d’être exhaustif et de traiter tous les angles et tous les arguments contraires. Un bon argumentaire est souvent long.
    Vous confondez avec les concours d’éloquence et la culture de la punchline.
    « Pour pouvoir l’ouvrir, faut-il encore être vivant. »
    Pour rester vivant, il faut pouvoir l’ouvrir et appeler à l’aide. Si vous n’avez pas besoin d’appeler à l’aide, c’est que vous pouvez vous défendre tout seul et que vous n’avez nul besoin d’un cadre juridique qui vous garantisse la sécurité.
    Je maintiens donc ma position: la liberté d’expression est plus fondamentale car c’est elle qui permet d’interrompre la violence en permettant que d’autres se saisissent du problème que vit la réelle victime.
    « Le problème de vos affirmations, c’est qu’elles sont souvent à l’aune de celle-là, hors-sol et détachées des basses réalités matérielles. »
    Le problème, c’est que vous n’avez visiblement jamais été une victime. Vous sauriez à quel point c’est important de pouvoir l’ouvrir.
    Demandez aux victimes de Jimmy Savile.
    « Jimmy Savile a abusé (sexuellement) de 63 personnes liées à l’hôpital Stoke Mandeville, mais la seule plainte officielle déposée a été ignorée, selon un rapport indépendant. Il a révélé que la réputation de Savile en tant que « ravageur sexuel » était un « secret de polichinelle » parmi certains membres du personnel – mais les allégations n’ont probablement pas atteint les responsables. La plainte officielle – déposée en 1977 par le père d’une fillette de 11 ans – aurait dû être signalée à la police, a-t-il ajouté. » — BBC, 26.02.2015.
    Voilà à quoi cela sert, la liberté d’expression: empêcher que les violents se cachent derrière des excuses foireuses comme la philanthropie dans le cas de Savile pour perpétrer leurs s**o**r**s.
    Un droit à la vie et à la sécurité aurait été inopérant. Il était nécessaire de détruire sa réputation par la parole avant que quoi que ce soit soit possible.
    C’est parce que vous ne comprenez pas ces dynamiques que vous êtes déconnecté de la réalité.
    C’est parce que vous ne comprenez pas ces dynamiques que vous ne comprenez pas que les gens qui se plaignent sur ce blog de l’insécurité pour y mettre fin (avec peut-être d’autres arrière-pensées un peu plus inavouables) se saisissent justement de ce droit de l’homme fondamental qu’est la liberté d’expression pour tenter de mettre fin aux agressions.
    C’est exactement ce que je me tue à expliquer.
    Si vous ne pouvez pas critiquer X ou Y sous prétexte que c’est un philanthrope comme Savile ou un Noir ou un médecin ou un flic corrompu ou que sais-je, vous êtes dans l’incapacité de construire votre sécurité.
    Voilà pourquoi il existe une hiérarchie de ces droits.
    Et voilà ce que vous vous acharnez à nier.
    Et voilà pourquoi la liberté d’expression est nécessaire: pouvoir vous confronter aux réelles réalités et mettre un terme à la culture du déni.

  57. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir 2 juin 18h55
    Vous nous dites : « Il est de gauche, donc il est gauchiste ». Sur ce blog, vous nous avez déjà dit ça. Je vous ai déjà répondu. Vous ne voulez rien savoir. Le terme « gauchiste » a un sens précis : il signifie « d’extrême gauche ». Sont gauchistes les deux candidats trotskos, et Mélenchon par exemple. Hollande, Mitterrand n’étaient pas gauchistes. Le nouveau ministre a appelé à voter Hollande. Comme Le Drian ou Richard Ferrand. Vous rendez-vous compte du ridicule qu’il y a à dire que Le Drian est gauchiste ?
    Votre conduite est symétrique de tous ces gens de gauche qui voient des fachos partout. Chirac, Sarkozy, Pécresse n’étaient pas ou ne sont pas fachos, mais de droite.
    En second lieu, quand vous avancez que personne ne lui reproche d’être un Noir.
    C’est faux. Etudiez bien la pensée de Le Pen, Zemmour, Pascal Praud et « Valeurs actuelles » et vous verrez qu’ils désignent à la vindicte générale les Noirs et les Arabes.
    Enfin relisez tous vos écrits sur ce blog. Un jour, vous en souvenez-vous ?, vos écrits nous ont appris que les deux principaux dangers étaient « les communistes et les bronzés ». Je n’apprécie pas plus les communistes que vous (les vrais, pas tous les gens de toutes les nuances que vous décrétez communistes). Pour les « bronzés », vous avez entièrement tort et ce ministre, d’après votre langage, étant un « bronzé », votre jugement était connu d’avance.

  58. revnonausujai

    Déclaration du directeur général d’Interpol:
    « « Un grand nombre d’armes envoyées en Ukraine finiront par tomber entre les mains de criminels en Europe et au-delà, s’est inquiété le directeur général d’Interpol, exhortant les Etats à s’intéresser au traçage de ces armes. »
    «La grande disponibilité d’armes pendant le conflit actuel entraînera la prolifération d’armes illicites dans la phase post-conflit», a déclaré l’Allemand Jürgen Stock devant l’Association de la presse anglo-américaine à Paris, où il s’était rendu depuis Lyon, le siège d’Interpol. «Les criminels sont déjà en train, en ce moment même, de se concentrer sur cela», a-t-il poursuivi, voyant dans l’Union européenne «une destination probable pour ces armes, car les prix de ces armes à feu sur le marché noir sont nettement plus élevés en Europe, notamment dans les pays scandinaves».
    «même les armes qui sont utilisées par les militaires, les armes lourdes, seront disponibles sur le marché criminel», a averti Jürgen Stock. «Nous encourageons déjà les pays membres d’Interpol – nous avons une base de données sur le partage d’informations sur les armes – à utiliser ces bases de données parce qu’aucune région ou pays ne peut s’en occuper seul». «Les criminels dont je parle opèrent au niveau mondial, donc ces armes seront échangées à travers les continents», a encore commenté le directeur général d’Interpol. »
    Voilà, voilou, ça confirme la folie du choix d’armer l’Ukraine, les Américains, eux, ils s’en fichent, ils se débrouillent très bien tout seuls pour se flinguer eux-mêmes.
    ————————————————-
    @ F68.10
    « pour rester vivant, il faut pouvoir appeler à l’aide… »
    Quoique ! c’est encore mieux de dissuader les agressions.
    À part ça, pour appeler à l’aide, il faut être vivant ; l’œuf ou la poule ?

  59. @ revnonausujai
    « Quoique ! c’est encore mieux de dissuader les agressions. »
    Les agressions, cela se dissuade en créant un climat qui soit dissuasif. Cela ne peut se faire sans une liberté d’expression pour que la population se mette au clair sur ce qu’elle accepte et ce qu’elle n’accepte pas.
    Le seul recours à la police sans la création de ce consensus, cela entretient les climats de violence. La dissuasion sans la liberté d’expression, c’est la terreur. Ce que vous refusez de comprendre: vous gagnerez vraiment à vous faire cogner en psychiatrie pour comprendre deux ou trois trucs sur la nature de la violence et celle du droit à l’ouvrir.
    Vous pourrez retourner le problème dans tous les sens, il n’est pas possible de construire de la sécurité sans une liberté d’expression qui permette d’appeler à la sécurité et de créer les contours de ce qui est acceptable ou pas en la matière.
    Il est hors de question de laisser des services de police, des entités militaires ou des services de renseignement avoir recours à des procédés impliquant la violence si un niveau de contrôle consubstantiel à la liberté d’expression n’existe pas. Aucune institution ne peut échapper au regard critique sous prétexte de sécurité (ou de soin, même topo).
    « À part ça, pour appeler à l’aide, il faut être vivant ; l’œuf ou la poule ? »
    Ne vous essayez pas aux paradoxes avec un logicien. Je viens de me taper la lettre de Russell à Frege en 1902. Nous, on sait dépiauter les paradoxes, pendant que vous restez en extase devant l’impénétrable que vous voulez impénétrable car cela vous arrange.
    Si vous voulez savoir qui de l’œuf ou de la poule vient en premier, je vous réponds: les dents. Car oui, les poussins ont des dents.

  60. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 02 juin 2022 à 21:00
    « Relisez tous vos écrits sur ce blog. »
    Votre impudence ne connaît pas de bornes. Vous prétendez connaître mieux que moi ce que j’écris. Si ce que je pense vous intéresse tant que cela, demandez-le moi. Je ferai peut-être l’effort de vous répondre si votre demande est faite de bonne foi et de façon polie.
    « Un jour, vous en souvenez-vous ?, vos écrits nous ont appris que les deux principaux dangers étaient ‘les communistes et les bronzés’. »
    Seuls les malfaiteurs intellectuels et les petits flics de la pensée gauchistes dans votre genre s’appuient sur des propos allégués, attribués à un simple commentateur anonyme sur Internet, extrêmement anciens, tenus on ne sait où et on ne sait quand, sans lien à l’appui, dans un contexte que vous vous abstenez, bien sûr, de préciser.
    Votre affirmation est invérifiable par quiconque, y compris par moi.
    Si j’ai dit quelque chose, c’est que j’avais raison de le dire. Je vous le confirme : deux énormes dangers pour nous sont les communistes et les bronzés. La façon dont vous, professeur, fonctionnaire, blanc, français, faites une lèche systématique à ces derniers en est la preuve.
    Pour autant, personne n’a mis en cause la nomination de Pap Ndiaye au gouvernement parce qu’il était noir. Ni moi, ni Éric Zemmour, ni aucun de ceux que vous citez. Vous mentez, tout simplement.
    Je viens, en fait, de vous dire le contraire. Si Pap Ndiaye avait été libéral, conservateur, « suprématiste blanc », anti-anti-raciste et pourvu de toutes les autres vertus nécessaires pour être ministre, alors j’aurais accueilli sa nomination avec joie.
    Or, il y a des intellectuels et des responsables politiques noirs qui correspondent à cette description. Je viens d’en citer plusieurs. J’en avais cité d’autres tout récemment. Évidemment, vous n’avez pas relevé ces propos-là. Vous choisissez ce qui vous arrange.
    Vous êtes un gauchiste sournois, qui utilisez les mêmes méthodes que les communistes pour répandre votre idéologie nauséabonde, immigrationniste et « anti-raciste ».
    Vous vous prétendez de droite, mais vous soutenez la nomination d’un ministre de l’Éducation nationale bien que, de votre propre aveu, il soit socialiste. Pourquoi ? Parce qu’il est noir, et que c’est un suprématiste noir. C’est vous, le raciste.
    Vous pratiquez le terrorisme intellectuel des Blancs de gauche et des bronzés militants anti-blancs, lequel prétend que tous les bronzés sont de gauche et anti-blancs. Lorsque certains d’entre eux prouvent le contraire, alors le politiquement correct s’abat sur eux, les traite de tous les noms et tente de leur interdire la parole.
    Ce sont des méthodes totalitaires.

  61. Pierre Durand

    @ Robert Marchenoir | 03 juin 2022 à 13:39
    « Votre affirmation est invérifiable par quiconque, y compris par moi. »
    Je vois que vous avez un trou de mémoire. Si je puis être utile, sans me mêler de cette histoire, vous avez écrit cette phrase mémorable – donc je ne l’ai pas oubliée – le 25 avril 2022 à 08:40 en répondant à F68.10 dans votre commentaire du billet de Monsieur Bilger daté du 22 avril 2022 et intitulé « Une démocratie bien propre sur elle ? »
    Je cite :
    Bien sûr que le monde est en train de se fracturer. Dans cette situation, l’essentiel n’est pas de tenter de recoller les morceaux : il est de mener la guerre civilisationnelle contre les communistes et les bronzés.
    Si vous avez été hacké et si ce n’est pas du Robert Marchenoir, c’est bougrement bien imité.
    Bonne continuation avec Patrice Charoulet, parce que moi, j’vous dis ça, j’vous dis rien.

  62. @ Patrice Charoulet | 02 juin 2022 à 21:00
    SVP, ayez pitié de Robert Marchenoir qui a (peut-être) tellement honte des propos racistes « innombrables et nauséabonds » tenus sur ce même blog qu’il préfère ne pas s’en souvenir et s’en prendre à vous qui avez le culot de les lui rappeler ! À moins qu’il ne s’adonne à son jeu de bonneteau habituel consistant à alterner pirouettes et provocations afin de jouer au plus rusé et avoir toujours le dernier mot !
    En somme concernant le racisme, RM serait à l’image des résistants de la dernière heure, à la fois opportuniste et récupérateur sans vergogne, individus sans parole ni honneur qui savaient retourner leur veste au bon moment, s’adjuger les mérites et récolter les médailles au détriment d’authentiques combattants, tout en délivrant des leçons de morale à tout le monde, en commençant pas ceux qui s’étaient engagés en prenant tous les risques et avaient montré le chemin.

  63. Pierre Durand

    @ Robert Marchenoir | 03 juin 2022 à 13:39
    « Si j’ai dit quelque chose, c’est que j’avais raison de le dire. »
    Retenez bien la date de ce propos car on pourrait aussi vous le rappeler. Les gens sont méchants.
    Vous pensiez sans doute comme les gens humbles : « Si j’ai dit quelque chose, c’est que j’avais des raisons de le dire. » Nuance !

  64. On devrait toujours garder la trace de nos commentaires. J’en connais un ici qui m’a ressorti un post que j’avais écrit cinq ans en arrière et que j’avais complètement oublié.
    Attention. Il y en a qui font des archives ! 😊

  65. Patrice Charoulet

    @ Pierre Durand
    Grand merci, cher monsieur, d’avoir fourni la citation exacte de Robert Marchenoir, son jour et son heure. Références qu’il me réclamait, me trouvant vague et imprécis.
    Cette phrase m’avait frappé.
    Mais mon indignation ne va pas jusqu’à noter le jour, l’heure des phrases qui m’indignent.
    Je passe une partie de ma vie à lire les meilleurs auteurs français et à noter les phrases dignes… d’admiration. C’est plus agréable.

  66. @ revnonausujai
    « Un grand nombre d’armes envoyées en Ukraine finiront par tomber entre les mains de criminels en Europe et au-delà, s’est inquiété le directeur général […] voilà, voilou, ça confirme la folie du choix d’armer l’Ukraine, les Américains, eux, ils s’en fichent, ils se débrouillent très bien tout seuls pour se flinguer eux-mêmes. »
    C’est amusant comme analyse, de la part d’un Allemand, pays dont la compromission avec l’URSS – pardon, la Russie – ne fait guère de doute.
    Et, du coup, les armes qu’on vend au reste du monde, important, pas important ?
    Si demain la France est attaquée, on désarme la France, pour éviter que des réseaux criminels en profitent à terme ? Allons-y.
    Allons, recentrons sur l’actualité. L’actualité c’est le Stade de France :
    Francs-Moisins, abords du Stade de France, novembre 2018 : découverte de trois fusils d’assaut Kalachnikov, un lance-roquettes et un fusil à pompe mardi dans une voiture stationnée à Saint-Denis
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/saint-denis-un-lance-roquettes-et-trois-kalachnikovs-decouverts-dans-une-voiture-07-11-2018-7936857.php
    Pas très loin de là, toujours à Saint-Denis, mars 2019 : un fusil-mitrailleur et un lance-roquettes
    https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-lance-roquettes-et-munitions-dans-les-parties-communes-19-03-2019-8035437.php
    Pas très loin de là, toujours à Saint-Denis, août 2017 : un lance-roquettes antichar de marque américaine, trois pains de tolite, etc.
    https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-93200/une-cache-d-armes-decouverte-a-saint-denis-20-08-2017-7202961.php
    Apparemment, ça circule déjà très bien. Et sinon on fait quoi, pour les pistolets d’alarme turc, en vente à 150 € sur Internet, qui peuvent tirer du 9 mm parabellum après une modification à la portée de n’importe quel bricoleur, largement utilisée dans les règlements de comptes ci et là ?
    C’est fou, tout ce qu’on peut trouver pour justifier l’invasion d’un pays par un autre. « Revenons au sujet », n’est-ce pas votre pseudo ?

  67. @ Pierre Durand
    @ Patrice Charoulet
    @ Axelle D (@ Robert Marchenoir)
    Robert Marchenoir a bien écrit le texte suivant:
    « Bien sûr que le monde est en train de se fracturer. Dans cette situation, l’essentiel n’est pas de tenter de recoller les morceaux : il est de mener la guerre civilisationnelle contre les communistes et les bronzés. »
    Cela étant, il me semble nécessaire de rappeler le contexte de cet échange. J’y ai d’abord cité Monsieur Macron, puis y ai esquissé mes quelques pensées à ce sujet. Je résume:
    « À côté de notre politique de pressions et de sanctions, nous devons continuer à parler à nos partenaires, dans le Golfe, en Inde, en Chine, pour éviter une fracturation du monde. Une fracturation telle que face à la Russie, il n’y aurait qu’un seul camp qui serait les États-Unis et l’Europe, et que d’autres jouent un jeu d’échappatoire. La responsabilité de l’Europe – à cet égard je pense que nos pays, l’Italie, l’Allemagne, ont ce rôle d’être puissances médiatrices – est de continuer à parler aux autres pour éviter une fracturation du monde. Parce que ce serait la vassalisation de l’Europe, surtout la cassure complète de notre Europe, à terme. Et je pense que ce serait aussi le risque d’une escalade. » — E. Macron, Ouest-France, 22.04.2022.
    « Mes sources d’information asiatiques et africaines me laissent penser que ce risque de fracturation du monde est bien réel. Ce serait bien pire que tous les travers réels ou fantasmés de la mondialisation. » — moi
    Donc. Piqûre de rappel: la guerre en Ukraine est l’occasion pour les poutinophiles de continuer à fantasmer sur un Occident chrétien anti-pédales et autoritaire où on pourra fermer le clapet aux blacks et aux arabes à la télé et p’têt’même dans la rue. Pendant ce temps, à Vera Cruz, Pékin, New Delhi et Pretoria, on fantasme à mots carrément explicites sur les réseaux sociaux du fait que c’est méga-giga-cool que l’anticolonial et antiraciste Poutine casse enfin du blanc et menace de faire péter des bombes nucléaires en Europe. Le panard !!
    Vous avez beau, sur ce blog, vous imaginer qu’il faut être (formellement…) gentil avec les noirs, les arabes, et les autres bronzés, le constat demeure: ces gens de l’autre bout du monde voient la guerre en Ukraine comme l’occasion de nous faire la peau.
    Alors, avant de monter sur vos grands chevaux en anesthésiant la pensée à coup de polémiques débiles sur le racisme, il serait temps de prendre conscience de la réelle nature des enjeux mondiaux de la guerre en Ukraine.
    Prise de conscience. Comme Monsieur de Villepin le fait. Comme Monsieur Hubert Védrine le fait. Comme moi-même et Marchenoir le faisons, en des termes certes moins diplomatiques que Messieurs de Villepin et Védrine. Et ce pour la bonne et simple raison qu’il y a beaucoup de mal-comprenants sur le net.
    La réalité, c’est que oui, il y a bien une guerre civilisationnelle à mener contre les communistes et les bronzés. Une guerre civilisationnelle dans laquelle il faut s’allier aussi avec d’autres bronzés.
    Je vous donne quelques nouvelles du front: il y quelques semaines, les États-Unis ont réussi à tordre le bras à la Chine pour la forcer à divulguer les bilans comptables des boîtes chinoises pour lesquelles elle cherche à lever des capitaux sur les marchés financiers américains. La Chine arguait du secret d’État pour ne pas divulguer les bilans comptables. Les US ont expliqué que, depuis Enron, il fallait faire un petit effort.
    Bras de fer. Bilan: les US ont gagné.
    « Pékin s’efforce d’empêcher les États-Unis d’expulser de Wall Street des entreprises chinoises d’une valeur de 1.4 milliard de dollars. Mais le Congrès n’est pas d’humeur à faire des compromis. » — Fortune, Yvonne Lau, 16.04.2022.
    Pour quiconque est un peu au parfum de comment se structurent certaines thématiques à l’échelle mondiale, nous avons ici évité de précipiter de la fracturation du monde en gagnant une manche contre la Chine sur un point essentiel.
    Cela, c’est bien ce qui s’appelle une guerre civilisationnelle contre les communistes et les bronzés. Il ne s’agit pas d’aller ratonner du black en Afrique et de les mettre sur des cargos pour un autre continent ou pour Mars. Il s’agit d’être lucide sur là où se trouvent les réels enjeux, et d’assumer le conflit contre les communistes et les bronzés tant qu’ils s’acharnent à fracturer le monde.
    Il est aussi important de rappeler que parmi les bronzés, il y a des bronzés qui se battent aussi contre les autres bronzés pour éviter la fracturation du monde. Ce sont nos alliés. Ce sont des bronzés avec qui il faut mener la guerre civilisationnelle contre les communistes et les autres bronzés. Dans la droite ligne des propos de Messieurs Macron, de Villepin et Védrine. Qui sont tous, comme chacun le sait, d’affreux suprémacistes blancs.
    Bref.
    Remettre les pendules à l’heure est nécessaire: oui, cette guerre en Ukraine a été le révélateur que les bronzés veulent faire la peau à l’Occident. C’est clair, c’est net, c’est précis. Donc, avant de hurler qu’on souhaite entamer un énième génocide de bronzés, assumons le fait que le passé n’est pas encore derrière nous, que ces gens ont encore des comptes à régler avec nous, et qu’il convient de ne pas se laisser faire, de rendre coup pour coup, et de forcer la Chine à publier les bilans comptables de ses boîtes cotées sur les marchés américains.
    Dans un contexte de guerre, nous ne sommes plus dans le temps de la palabre et de la négociation. Mais de la force. On ne laisse tomber l’usage de la force que lorsque l’humeur retombe à la négociation. C’est à dire quand les bronzés accepteront que pousser à la roue pour une guerre nucléaire en Europe, ce n’est pas la meilleure des manières de solder l’histoire de la colonisation. Qu’on ne peut pas justifier juste n’importe quoi au nom du « multipolaire »…
    Cette guerre en Ukraine constitue un réel tournant: les bronzés ont clairement indiqué qu’ils se réjouissaient de notre annihilation nucléaire. Le nier sous prétexte que ce serait raciste de regarder la réalité géopolitique en face, ce n’est pas acceptable.
    Donc, oui, encore et encore: il y a bien une guerre civilisationnelle à mener contre les communistes et les bronzés. Il est temps de s’en rendre compte. L’ambiance, en 2022, c’est plus Touche pas à mon pote.
    On le voit d’ailleurs depuis le 11-Septembre qu’il convient de mener la guerre civilisationnelle contre l’islam et donc contre les bronzés qui justifient la guerre contre nous au nom de la religion. Ce n’est pas une thématique neuve. Elle devient simplement purulente avec Internet.
    Libre à vous d’accepter de vous faire lyncher par Poutine pour expier les fautes de vos ancêtres vis-à-vis des bronzés.

  68. Pierre Durand

    @ Patrice Charoulet | 03 juin 2022 à 19:54
    « Mais mon indignation ne va pas jusqu’à noter le jour, l’heure des phrases qui m’indignent. »
    Comme je n’ai pas pour but dans la vie de passer pour magicien ou hypermnésique, je vais vous dévoiler le truc.
    Il s’appelle Google. Essayez ceci (je l’utilise dans Chrome)
    « les communistes et les bronzés » (n’oubliez pas les guillemets) et vous obtiendrez la seule et unique référence, celle que j’ai citée.
    Si j’avais reçu de Google un nombre trop important de réponses j’aurais ajouté d’autres critères : progressivement bilger, blog, etc.
    Vous tous qui avez aussi cité le membre de phrase pour le commenter, vous vous demandez peut-être « et pourquoi pas moi ? », ne vous désespérez pas, votre tour viendra. Et le tour de commentaire-ci aussi, comme c’est le cas de « Félicie aussi ». Essayez… aussi, c’est amusant.
    Rien de bien mystérieux dans tout ça.

  69. Robert Marchenoir

    @ Pierre Durand | 03 juin 2022 à 17:21
    Pas du tout. Je ne vois pas pourquoi j’afficherais la moindre humilité. Je répète donc : si j’ai dit quelque chose, c’est que j’avais raison de le dire.
    Si vous voulez, vous, pratiquer l’humilité, ne vous gênez surtout pas : cela consiste, pour commencer, à ne pas reprocher aux autres d’en manquer. Quel hypocrite vous faites…
    Et ne vous gênez surtout pas pour nous expliquer pourquoi ce serait une bonne chose d’avoir un suprématiste noir au ministère de l’Éducation nationale, ce qui était le sujet dont nous parlions, lorsque le militant négro-gauchiste Patrice Charoulet a tenté de faire dérailler la conversation.
    Allez-y. Expliquez-nous en quoi Pap Ndiaye était le choix le plus indiqué pour remettre d’aplomb le consternant foutoir gauchiste qu’est l’école française.
    Et relevons une fois de plus la mauvaise foi des chochottes « anti-racistes » qui réclament leurs sels lorsqu’on affirme la nécessité de la guerre civilisationnelle contre les communistes et les bronzés, alors que Samuel Huntington a écrit 350 pages pour dire à peu près la même chose.

  70. Pierre Durand

    @ Robert Marchenoir | 04 juin 2022 à 07:04
    « Pas du tout. Je ne vois pas pourquoi j’afficherais la moindre humilité. Je répète donc : si j’ai dit quelque chose, c’est que j’avais raison de le dire. Si vous voulez, vous, pratiquer l’humilité, ne vous gênez surtout pas : cela consiste, pour commencer, à ne pas reprocher aux autres d’en manquer. Quel hypocrite vous faites… »
    Dans ce cas-ci je ne prônais pas l’humilité, je pratiquais la charité.
    Cette réponse devrait suffire mais l’expérience me dicte que je dois expliquer. Je le fais.
    C’est une horreur intellectuelle et morale d’écrire : « si j’ai dit quelque chose, c’est que j’avais raison de le dire ». Ce qui est la façon le plus claire de dire : la vérité découle de ma bouche. Aucun de mes propos ne peut être une erreur. Il est absurde de me contredire. Ces paraphrases honnêtes ne trahissent pas votre pensée mais l’explicitent.
    On est bien au-delà du manque d’humilité.
    C’est un premier effet de la charité que de le réduire à un manque d’humilité.
    Le deuxième est d’y voir un lapsus. Vous n’avez donc même pas cette excuse.
    Le troisième est de vous avoir épargné le fond de ma pensée.
    « Et ne vous gênez surtout pas pour nous expliquer pourquoi… »
    « Allez-y. Expliquez-nous… »
    Je le ferai peut-être mais certainement pas à votre invitation pour la raison évoquée plus haut.

  71. revnonausujai

    @ F68.10
    « Les agressions, cela se dissuade en créant un climat qui soit dissuasif. »
    OK avec ça ; toutefois, le climat dissuasif s’installe en tapant impitoyablement (au propre comme au figuré) sur les délinquants, pas en les choyant ni en leur trouvant des excuses.
    Encore une fois, vous niez la réalité, la sécurité physique des personnes n’a que peu à voir avec la liberté d’expression.
    Anecdote qui n’a la valeur que d’une anecdote mais qui suffit à vous contredire: dans les années 2000, donc du temps d’Assad père (ouah, l’horreur et le méchant vilain, je prends mes précautions, hein !), un proche se promenait nuitamment dans Damas et constatait la parfaite tranquillité de la ville et la totale indifférence des gens à son égard ; son accompagnateur local lui expliqua qu’un mois auparavant un voleur avait agressé une touriste allemande pour lui voler son sac et que l’individu avait été pendu dans les 15 jours. Comme quoi, ça calme !
    ———————————————-
    @ Marcel P
    Justement, nous sommes au cœur du sujet ! Le DG d’Interpol est peut-être allemand, mais c’est avant tout un policier expérimenté qui a accès aux meilleures sources. Il sait manifestement de quoi il parle et, en plus, il a le courage de le faire contre le narratif mainestrime. Bref, votre exact contraire !
    J’insiste: le danger pour les Français est bien plus de voir massivement armée une racaille terroriste et/ou délinquante que de voir arriver les hordes russes au pont de Kehl avec de faux billets entre les dents !

  72. @ revnonausujai
    « Anecdote qui n’a la valeur que d’une anecdote mais qui suffit à vous contredire: dans les années 2000, donc du temps d’Assad père (ouah, l’horreur et le méchant vilain, je prends mes précautions, hein !), un proche se promenait nuitamment dans Damas et constatait la parfaite tranquillité de la ville et la totale indifférence des gens à son égard ; son accompagnateur local lui expliqua qu’un mois auparavant un voleur avait agressé une touriste allemande pour lui voler son sac et que l’individu avait été pendu dans les 15 jours. Comme quoi, ça calme ! »
    Votre « anecdote » illustre au contraire à merveille ma position:
    Avec la liberté d’expression, il est possible de reconstruire le droit à la sécurité. Mais, comme l’illustre votre « anecdote », avec seulement le droit à la sécurité, il n’est pas nécessairement possible de reconstruire la liberté d’expression. Comme l’illustre à merveille Bachar.
    C’est cette asymétrie fondamentale entre ces deux droits qui fait que la liberté d’expression est plus fondamentale que le droit à la sécurité.
    Vous ne faites qu’illustrer, comme toujours, que vous avez le béguin pour les régimes dictatoriaux.
    Comme Poutine.
    —————————————————-
    @ Pierre Durand (@ Robert Marchenoir)
    « C’est une horreur intellectuelle et morale d’écrire : « si j’ai dit quelque chose, c’est que j’avais raison de le dire ». Ce qui est la façon le plus claire de dire : la vérité découle de ma bouche. »
    C’est surtout une manière de dire: « Si tu me cherches des noises sur des détails, je vais enfoncer mes talons dans le sol. »
    Le contexte est effectivement que nous discutions, dans les propos visés, Marchenoir et moi, de la question de savoir que faire du soutien des bronzés à Poutine. Leur soutien obéit à une logique de revanche à courte vue en réaction à l’histoire coloniale, esprit de revanche qui va aboutir à une fragmentation du monde sous prétexte de « multipolarité ». Cette fragmentation mène à la guerre.
    Il est donc urgent que l’Occident fasse l’effort de pousser les pays anti-occidentaux à se rappeler ce qu’ils ont à perdre à s’asseoir sur l’ONU et le droit international comme la Chine le fait sous prétexte que l’ordre mondial actuel serait un délire de Blancs.
    Ce n’est pas un délire de Blancs.
    S’ils persistent à penser, comme la Chine, que c’est un délire de blancs, nous allons vers de réelles guerres.
    Il convient donc de mener une guerre civilisationnelle pour éviter cette issue funeste. Ce qui signifie sourtout, à l’heure actuelle, convaincre le reste du monde qu’un cadre international comme l’ONU et ce qui en découle est indispensable pour que des règles de jeu nous évitent la guerre.
    C’est avant tout une guerre d’idées à mener, pour des motifs civilisationnels. Mais, devant la taille de l’enjeu qu’a révélée la guerre en Ukraine, il n’est pas exclu que cela devienne, de gré ou de force, une histoire militaire.
    Taïwan risque de devenir le point d’abcès menant à une telle escalade.
    « Aucun de mes propos ne peut être une erreur. Il est absurde de me contredire. Ces paraphrases honnêtes ne trahissent pas votre pensée mais l’explicitent. »
    Cela signifie plutôt: « Je peux avoir tort, je peux me tromper, mais je ne me coucherai pas devant des insinuations au doute qui ne traitent pas du fond. » Il est nécessaire, sur le net, de savoir enfoncer ses talons dans le sol pour affirmer ses positions. Sinon, on laisse tout passer.
    Robert Marchenoir se réfère à Huntington. Avec la guerre en Ukraine, il suffit d’enlever la gangue de politiquement correct et de courtoisie de Messieurs Macron, Védrine et de Villepin, et vous verrez de tous s’accordent à pointer du doigt qu’il convient de faire comprendre aux pays non-occidentaux qu’il est de leur intérêt de surmonter l’histoire coloniale pour défendre un ordre international. Certes, ces pays nous accusent d’être de gros hypocrites, et ils ne veulent donc pas en entrendre parler. Mais s’ils persistent à ne pas vouloir en entendre parler, il n’y aura pas moyen d’éviter que le monde ne se fracture selon les lignes de Huntington en bloc civilisationnels, dans un climat de guerre froide mondiale.
    Et là, il faudra que les souverainistes s’alignent sur les ricains pour défendre leur civilisation. Et pas seulement leur pays.
    À moins que souverainisme ne rime avec poutinisme, et que la France fasse le choix d’un mode de gouvernement poutinien. Ce qui s’accompagnera d’une sévère chute de notre puissance économique.
    Il est temps que la France décide si elle veut appartenir à la plaque anti-democratique centrée sur l’Asie centrale (Chine, Iran, Russie) ou à un Occident démocratique (US, Canada, Australie, UE). Car ce sont les deux blocs de la nouvelle guerre froide, blocs face auxquels les autres pays s’aligneront ou pas.
    Ce sont deux modèles de société. Deux modèles civilisationnels. Et la question est désormais posée au reste du monde. Auprès de qui nous avons une guerre civilisationnelle à mener, qui soit d’abord affaire de conviction. Et qui deviendra militaire dès que la question du commerce sur les mers deviendra critique.
    Avec Taïwan, par exemple.
    D’où l’importance d’écraser Poutine. Ou a minima de lui faire payer un prix extrêmement dissuasif pour son aventurisme. Pour un créer un climat dissuasif qui envoie un message très clair à la Chine.
    Je crois que ni revnonausujai ni Bachar Al-Assad ne me contrediront quand j’affirme la pertinence du dissuasif pour créer les conditions de la sécurité.
    Donc, oui, assumons la guerre civilisationnelle: elle est déjà lancée depuis l’invasion de l’Ukraine.

  73. Patrice Charoulet

    J’avais rappelé que le nouveau ministre de l’Education nationale a notamment été prof à Sciences Po. M. Marchenoir répond : « N’importe quel clochard peut être prof à Sciences Po. »
    N’hésitez pas à nous indiquer votre profession, nous pourrons comparer avec « prof à Sciences Po ».
    Il est vrai que vous avez dénigré cent fois les fonctionnaires : cela fait du monde (les magistrats, les policiers, les infirmières, les pompiers, les professeurs…).
    Antiraciste nauséabond, gauchiste, communiste sournois, totalitaire, je suis gratifié d’une nouvelle dénomination : « chochotte ». C’est tout ? Je suis sûr que vous pouvez mieux faire : cherchez bien.
    Les habitués de ce blog jugeront si ces injures sont bien pertinentes. Et qui se ridiculise et se disqualifie par de telles façons de faire.

  74. Patrice Charoulet

    @ Pierre Durand 3 juin 19h54
    « Comme je n’ai pas pour but dans la vie de passer pour magicien ou hypermnésique, je vais vous dévoiler le truc.
    Il s’appelle Google. Essayez ceci (je l’utilise dans Chrome)
    « les communistes et les bronzés » (n’oubliez pas les guillemets) et vous obtiendrez la seule et unique référence, celle que j’ai citée. »
    Grand merci, cher Monsieur. Moi, je vais vous faire un aveu : il y a cinq ans, en entrant ici, j’étais un infirme informatique absolu. Notre consoeur Lucile m’a appris comment faire ce qu’un enfant de dix ans sait faire, à savoir un copier-coller. Quelle merveille que le copier-coller ! Avant, quand je citais un texte un peu long, je recopiais mot par mot.
    Mais l’info que vous me fournissez donne à penser. Si , en mettant sur Google « les communistes et les bronzés » on tombe sur le texte de Marchenoir, cela prouve quoi ? Sur le Net, il est le premier francophone à écrire ça. Je suis certain que bien d’autres avant lui avaient écrit soit « les communistes et les Arabes » soit « les communistes et les Noirs ». Avec le merveilleux esprit de synthèse qu’on lui connaît, il est le premier à avoir écrit « les communistes et les bronzés », dans une intention dénigrante bien entendu. Le monde nous l’envie : Marchenoir est une manière de pionnier.

  75. @ revnonausujai
    « Justement, nous sommes au cœur du sujet ! Le DG d’Interpol est peut-être allemand, mais c’est avant tout un policier expérimenté qui a accès aux meilleures sources. Il sait manifestement de quoi il parle et, en plus, il a le courage de le faire contre le narratif mainestrime. Bref, votre exact contraire ! »
    Le DG d’Interpol est un type qui est dans un emploi stratégique politique. Il n’a accès qu’à ce que chaque Etat veut bien et peut communiquer, c’est tout sauf la définition « des meilleures sources ».
    Pour mémoire, Interpol à partir de 1938 était contrôlé par la Gestapo, avec comme présidents des criminels nazis comme Arthur Nebe, Reinhard Heydrich ou Ernst Kaltenbrunner. Recréé en 1946, Interpol esquivait tout échange d’informations liées aux crimes du régime nazi car « de nature politique ».
    Vous parlez de son « courage de le faire contre le narratif mainestrim ». Tout le problème à trouver des vertus dans un propos uniquement par le fait qu’il soit rebelle, c’est qu’un propos est rarement rebelle partout. Son propos est-il rebelle alors qu’il concorde avec celui des leaders politique de son pays ? Et son propos, revenons-y : « Un grand nombre d’armes envoyées en Ukraine finiront par tomber entre les mains de criminels en Europe et au-delà » ; sans blague. Comme à chaque guerre. Fallait-il abandonner les Sudètes, en conséquence ? Fallait-il diviser la France entre une zone libre et une zone occupée, en conséquence ?
    « J’insiste: le danger pour les Français est bien plus de voir massivement armée une racaille terroriste et/ou délinquante que de voir arriver les hordes russes au pont de Kehl avec de faux billets entre les dents ! »
    Ce qui est drôle, c’est que la base de la guerre froide, c’est d’armer des tiers pour faire la guerre par proxy.
    C’est déjà du factuel que Poutine, via la Biélorussie, nous envoie des clandestins africains.
    C’est déjà du factuel que Poutine, via Russia Today et similaires, fasse de la propagande pro-Black Lives Matter et Comité Adama Traoré.
    L’action des Russes est d’ores et déjà susceptible de constituer la matière première de la « racaille terroriste et/ou délinquante » que vous dénoncez. Les Russes agissent déjà sur le danger que vous pointez du doigt, parce qu’ils l’ont bien identifié comme tel.

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