Un Brochand, sinon rien !

Je veux parler de Pierre Brochand. Non pas que son frère Bernard, ancien maire de Cannes, ait été sans valeur mais Pierre Brochand (PB), dans le monde du politiquement correct, après un texte retentissant dans Le Figaro, jette une pierre éclatante de vérité et d’intelligence dans une double page que le Journal du Dimanche lui a consacrée sous la signature de Catherine Nay.

Tout serait à retenir dans la vision si cruellement lucide que celui qui a occupé des postes prestigieux – ancien directeur de la DGSE, ex-ambassadeur en Hongrie et en Israël notamment – a de notre pays et de ses trois vagues d’immigration successives dont la dernière, déclenchée par les « printemps arabes », a peuplé la France de 25 fois plus de musulmans que dans les années 1960.

« L’islam étant une civilisation totale, fière, guerrière, offensive, militante, qui a très mal vécu d’être humiliée par l’Occident depuis deux siècles », nous avons été assez « stupides » pour reconstituer sous le même toit métropolitain deux communautés dont l’une sortie de « l’antagonisme colonial » constitue « une immigration à tendance victimaire, revendicative, portée autant au ressentiment qu’à l’ingratitude et qui se présente en créancière d’un passé qui ne passe pas ».

PB, là où il pense et dénonce, ne laisse rien indemne : il a constaté « les conséquences terribles du retrait américain au Sud-Vietnam » et les horreurs totalitaires des Khmers rouges au Cambodge. Représentant permanent adjoint de la France à l’ONU, il relève que l’Occident est minoritaire et « combien les autres nous regardent avec autant d’envie que de ressentiment ».

Arton623

La personnalité qu’est PB qui a beaucoup vu, vécu et agi, n’en est que plus crédible quand il formule cette remarque désabusée mais si pertinente : « Le chantage au racisme est commode. Après, on ne peut plus rien dire ».

Il est encore plus convaincant – et je me place modestement dans son sillage pour avoir souligné les graves faiblesses de notre Etat de droit – quand il déplore que « nous soyons ligotés par notre Etat de droit », amputé de sa souveraineté nécessaire par « nos cinq cours suprêmes qui, se mettant au service des droits individuels, condamnent de fait la puissance publique à l’impuissance ».

Cette parole forte qui évidemment rappelle que « la nation est un cercle de confiance que l’immigration sape » est plus que jamais nécessaire quand tant de pensées « mondialisantes » blessant les identités collectives visent à dissoudre l’âme des peuples.

Ce serait se leurrer de croire que PB, parce que sa réflexion, ses expériences et son verbe sont profonds et multiples, représente une majorité et que le combat est gagné contre tous les délitements. Le salut, pour l’instant, vient d’interventions solitaires, respectables et qui n’ont peur de rien. Elles peuvent donner l’impression de briser des murs d’incompréhension et de mensonges mais la lutte est plus que jamais en cours.

J’ai éprouvé humblement ce sentiment quand j’ai offert au congrès du Syndicat Alliance ma vérité sur la police et que je lui ai fait du bien en même temps que je libérais mon envie de défendre un corps la plupart du temps exemplaire et décrié par des ennemis de la République et des suppôts de la violence.

PB, en soulignant que l’Etat devrait avoir un rôle capital, et pas seulement « celui d’agence de distribution de droits et de prestations », fait en définitive peser la responsabilité sur les politiques « qui ont construit eux-mêmes leur propre illégitimité faute de courage, le décalage entre les promesses et les résultats étant à la source de leur impopularité et de la colère des Français ».

Il nous faudrait dans l’action une multiplication de ces êtres qui n’ont pas peur de leur ombre et n’hésitent jamais à servir plus qu’à se servir. Une denrée rare mais des PB donnent de l’espoir.

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Voir les Commentaires (112)
  1. « …ces êtres qui n’ont pas peur de leur ombre »
    L’évocation à mots couverts de la paranoïa ne suffit pas à réfuter par anticipation les conséquences qui risquent de se produire :
    – Contrôle fiscal approfondi sur les 5 dernières années;
    – Dépôts de plaintes par plusieurs associations pour incitation à la haine raciale;
    – Dépôt de plaintes pour harcèlement sexuel pour des faits invérifiables qui se seraient produits des années auparavant;
    – Premier article dans Mediapart pour présenter le passé colonialiste, capitaliste et inquiétant du bouc émissaire;
    – Deuxième article dans Mediapart pour faire mal à la réputation du mis en cause dans de multiples affaires judiciaires;
    – Troisième article dans Mediapart : « Il prépare sa défense”;
    – Harcèlement téléphonique jour et nuit;
    – Perte de contrats;
    – Perte de revenus;
    – Perte de clients;
    – Commando de gens habillés tout en noir avec des capuches et des masques;
    – Hospitalisation.
    Tout cela est malheureusement arrivé au propriétaire d’une chaîne YouTube. Il avait été approché par une association qui voulait partager avec lui des éléments de propagande. Il a refusé poliment, puis il a enquêté sérieusement. Il a mis en évidence de fortes présomptions qui l’ont conduit dans l’entourage de décideurs nostalgiques de l’URSS.
    La chaîne YouTube existe toujours, mais il n’habite plus en France. Deux avocats gèrent les multiples affaires judiciaires.

  2. Xavier NEBOUT

    « la nation est un cercle de confiance que l’immigration sape » (Pierre Brochand)
    La précision du vocabulaire devait être sous-jacente à la politique, ce que l’on n’apprend manifestement pas à l’ENA.
    La nation est composée d’individus issus de la même nativité, c’est à dire du même père. Le lien est dès lors la fraternité.
    Nos révolutionnaires ont tué le Roi, symbole du père originel dont est issue la nation, mais ont conservé les mots « nation », « fraternité » et « patrie » pour avancer ensuite la notion de peuple qui y est radicalement étrangère.
    Confusion fatale !
    Le peuple est en effet l’occupant d’un territoire, et il relève le cas échéant de plusieurs nations ayant quitté leur patrie, la terre de leur père.
    Et comme la nature humaine tend à s’attacher à un père et à un lieu, ceux qui sont issus d’une même nation tendent à faire du lieu qu’ils occupent une patrie.
    Nous sommes là sur les fondements du droit de propriété.
    Dès lors, quand des ignares masquant leur ignorance par des idéologies sont au pouvoir, ils détruisent la nation et par là même la civilisation en favorisant les invasions d’immigrants voués à être sur la patrie d’autrui, des individus sans foi ni loi.
    Cours à faire passer au roi des c… qui se prend pour un roi de France.

  3. Bravo à Pierre Brochand mais qui l’écoute vraiment ?
    On dit que l’immigration était indispensable pour payer nos retraites.
    Nous avons accueilli 10 millions d’immigrés en 20 ans.
    Alors pourquoi une réforme nous faisant bosser deux ans de plus est-elle nécessaire pour financer nos retraites ?
    Vous avez dit INDUSTRIALISATION de la France !
    Airbus va doubler sa production en Chine, en France, rien.
    Transferts de technologies avec les usines en Chine.
    Ces multinationales sont hors sol, elles se tirent une balle dans le pied !
    Rappel : Airbus a été créé par le gouvernement français !
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/airbus-va-doubler-sa-production-en-chine-1932949

  4. « Chers amis, permettez-moi, dans l’espoir, cette fois-ci, d’être bien entendu, de le répéter : la France et l’Europe peuvent et doivent accueillir toute la part qui leur revient de la misère du monde. […] Que nous ne puissions à nous seuls prendre en charge la totalité de la misère mondiale ne nous dispense nullement de devoir la soulager autant qu’il nous est possible. […] Une malheureuse inversion, qui m’a fait évoquer en tête de phrase les limites inévitables que les contraintes économiques et sociales imposent à toute politique d’immigration, m’a joué le pire des tours : séparée de son contexte, tronquée, mutilée, ma pensée a été sans cesse invoquée pour soutenir les conceptions les plus éloignées de la mienne. Et, malgré mes démentis publics répétés, j’ai dû entendre à satiété le début négatif de ma phrase, privé de sa contrepartie positive, cité perversement au service d’idéologies xénophobes et de pratiques répressives et parfois cruellement inhumaines que je n’ai pas cessé de réprouver, de dénoncer et de combattre. […] Si j’ai été compris à l’inverse de mes intentions il y a vingt ans, c’est qu’à cette époque une très large partie de la classe politique et de l’opinion françaises, de droite à gauche, s’était laissé enfermer dans le paradoxe consistant à obéir aux injonctions xénophobes de l’extrême droite sous prétexte de limiter son influence. »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_France_ne_peut_pas_accueillir_toute_la_mis%C3%A8re_du_monde
    Il ne serait pas nécessaire de commenter plus avant si, comme la vague migratoire, ne déferlait sans cesse les sophismes qui voudraient fondre l’Occident dans l’amnésie sur les plages de la xénophobie, dont M. Brochand prône la généralisation, credo d’un homme libre qui renonce à la liberté et se soumet à l’anti-doxa qui mime ce qu’il veut combattre.
    Il serait temps de tirer les conclusions de ce passé qui ne passe pas, selon M. Brochand, et de ne pas donner au ressentiment la légitimation qui donne à ses arguments le crédit de destruction qui se met en place actuellement, vide la démocratie occidentale, incapable de tirer enseignement de son passé colonial, de sa capacité à s’en défendre, autrement qu’en réitérant les causes de sa décadence morale, qu’il serait temps de reconnaître pour développer l’unique solution qui pourrait ramener le monde à la raison.
    Nous n’en sommes plus à la domination et à vouloir l’obtenir, réduire cette problématique au problème migratoire est à nouveau se soumettre à des logiques impériales qui ont déjà prouvé leur échec épouvantable à ne savoir désigner à la vindicte les victimes de victimes qui se pensent alors légitimes à victimiser.
    C’est de cela, la domination par la reproduction des victimisations, dont nous devons apprendre à nous protéger, inventant de nouvelles institutions à même de ne plus reproduire les causes de nos échecs, fondement de la geste européenne par la réconciliation des anciens ennemis qui mirent le monde par deux fois à feu et à sang.
    La survie universelle dépend de cela, migration comprise.

  5. Nous les Zemmour, les Brochand, les JMLP,
    Nous les 7 % zemmouristes durs au combat de survie,
    Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grade,
    Nous qui travaillions fourbus, blessés, crottés, malades,
    Sans espoir de RMI ni de dotations sociales et autres CMU;
    Nous qui marchions toujours tôt, au petit matin vers le travail,
    Et jamais n’avancions dans la feuille de paie;
    Trop simples et trop gueux pour que l’espoir nous berne
    De cette fameuse retraite à 60 ans, qu’on a dans sa giberne;
    C’est nous qui étions pressurés de taxes au carburant, contrôlés par les radars,
    Spoliés de nos épargnes,
    Pour financer le gouffre des nouvelles Danaïdes qu’étaient ces immigrants,
    Exploiteurs de nos bons sentiments,
    Et empêcheurs de vivre selon nos traditions.
    Ah, que vienne le nouvel Aiglon qui nous délivrera de ce fardeau que font peser sur nous les bien-pensants !
    Pcc : L’Aiglon, II, 5 Edmond Rostand

  6. J’observe qu’effectivement l’Occident, c’est à dire nous, est mal et quelle que sera l’issue de la tragique affaire ukrainienne, le pire est toujours à venir. J’observe, mais je n’y connais rien, que les questions que vous soulevez sont analysées dans d’excellents livres comme ceux de Gilles Kepel ; mais lisent-ils ?
    Quant à cette épidémie ou ce réchauffement climatique, l’absence de débats entre scientifiques est la règle, or cette confrontation est un grand principe du progrès scientifique. Les décisions tombent sans discussion possible et malheur à qui comme Giordano Bruno avance une autre hypothèse, hier au bûcher aujourd’hui l’oubliette médiatique… En attendant le grand soir…

  7. Serge HIREL

    @ Achille | 10 avril 2023 à 07:24
    « Pourquoi rien, on peut aussi opter pour un Zemmour. »
    Deux courtes questions :
    Considérez-vous Zemmour comme un pestiféré ?
    Être ami avec Zemmour entraîne-t-il ce même statut ?
    Une réponse par ou par non paraît suffisante et permettrait de déterminer si, pour votre part, vous êtes infecté ou non par le virus pro-migrants fabriqué conjointement par Mélenchon et Macron.

  8. @ Achille | 10 avril 2023 à 07:24
    Vous faites bien de le dire, j’en parlerai à l’énamouré sylvain.
    Pour dimanche prochain l’équipe locale devrait obtenir sa qualification, on vous attend à la buvette, un ami bénévole sera au comptoir, accueil chaleureux garanti, en chansons aussi.

  9. @ Aliocha
    « Il ne serait pas nécessaire de commenter plus avant si, comme la vague migratoire, ne déferlait sans cesse les sophismes qui voudraient fondre l’Occident dans l’amnésie sur les plages de la xénophobie, dont M. Brochand prône la généralisation, credo d’un homme libre qui renonce à la liberté et se soumet à l’anti-doxa qui mime ce qu’il veut combattre. »
    Si nous avions été en temps de paix, j’aurais probablement mis la sourdine au sujet de l’immigration, sachant à quel point il est complètement délirant d’en parler en France, que ce soit dans un sens ou dans un autre.
    Mais nous ne sommes plus en temps de paix. Nous avions déjà eu un coup de semonce avec le Bataclan, signifiant assez clairement que certains immigrés était porteurs d’un projet politique qui a pour but de dézinguer nos institutions et notre souveraineté.
    Là, nous avons vécu une vague migratoire récente qui apporte, de manière assez claire, nombre de gens intrinsèquement hostiles à deux ou trois valeurs que nous tenons pour constitutives pour notre société. Quand Marcel P affirme que nombre d’immigrés récents sont pétris de rancœurs anticoloniales et porteurs d’idéologies religieuses qu’ils considèrent intrinsèquement supérieures aux règles communes que nous avons mises en place pour délibérer de notre avenir, ce qu’on appelle la démocratie, il convient de savoir dire qu’il y a quand même un problème à régler assez vite.
    Nous avons déjà une frange de la population bien blanche qui n’est pas très fan de la démocratie. Si on y agrège des populations fraîchement immigrées qui, elles non plus, ne sont pas très fans de la démocratie, et qui en plus conchient la population blanche pré-citée, il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte qu’on va dans le mur.
    Si nous étions en temps de paix, il aurait été concevable d’adopter une position complaisante, pétrie de bons sentiments hermétiques au réel. Mais, là, dans le contexte où nous subissons une propagande russe permanente, vicieuse et mondiale visant à nous présenter comme les nazis à exterminer, il est temps de se rendre compte qu’il est idiot d’accueillir sur sol français des gens qui partagent la vision portée par cette propagande.
    Le droit d’asile pour les noirs et les arabes persécutés en raison d’opinions réellement démocrates, il faut le maintenir.
    Le reste, il est temps de le remettre en cause.
    Le contexte a changé.

  10. L’immigration est à une Nation ce que l’euthanasie est à l’Être humain : une volonté de disparaître.

  11. « La personnalité qu’est Pierre Brochand qui a beaucoup vu, vécu et agi, n’en est que plus crédible quand il formule cette remarque désabusée mais si pertinente : « Le chantage au racisme est commode. Après, on ne peut plus rien dire ». » (PB)
    On le constate sur ce blog avec les dégoulinures de moraline que nous infligent les mêmes.
    Rien à ajouter aux recommandations de Pierre Brochand consistant à diviser par dix l’immigration légale et à supprimer les contributions non contributives aux étrangers.
    Du simple bon sens…

  12. Oui, remercions Pierre Brochand pour avoir courageusement jeté un cri d’alarme sur une situation qui ne peut que mener la France à la catastrophe.
    Mais d’autres avant lui, qui ont également tiré la sonnette d’alarme depuis quelques dizaines d’années, n’ont-ils pas été condamnés sous des prétextes spécieux à subir la peine des bûchers virtuels de la nouvelle Inquisition pour avoir dénoncé la déferlante migratoire et ses effets délétères, en ayant été assimilés à une extrême droite fantasmée chargée de tous les maux de la Terre ?

  13. Aliocha, interminable redondant, me fait beaucoup penser à ce personnage de « L’armée des ombres » qui attend au pied des escaliers de la « Bonne Mère » que son destin s’accomplisse dans la journée…

  14. @ Aliocha | 10 avril 2023 à 08:59
    « C’est de cela, la domination par la reproduction des victimisations, dont nous devons apprendre à nous protéger, inventant de nouvelles institutions à même de ne plus reproduire les causes de nos échecs, fondement de la geste européenne par la réconciliation des anciens ennemis qui mirent le monde par deux fois à feu et à sang.
    La survie universelle dépend de cela, migration comprise »
    De Paul Verlaine, dans Sagesse, la réponse à Aliocha :
    « Le scrupule naïf aux repentirs têtus,
    Et tous ces soins autour de ces pauvres vertus !
    – Fi, dit l’Ange Gardien, de l’orgueil qui marchande ! »

  15. Je veux parler du Chinois, l’autre, encore un qui a mis la France à sac, et se vantant de ses quelques visites, il ne sait toujours pas dire déficit bugétaire dans la langue dont il nous ferait croire qu’il est un spécialiste du pays:
    https://twitter.com/jpraffarin/status/1645126017831391232?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
    Raf’un jour, Raffarino toujours, la France est sauvée avec ces imposteurs. On ne peut pas dire Winston Jean-Pierre… en plus ça sonne faux.

  16. @ F68.10
    Raison de plus pour ne pas flatter les racismes de base à désigner des communautés entières à la vindicte, ce qui légitime l’argument dénazificateur.
    Poutine depuis très longtemps flatte l’extrême droite, et Brochand tombe dans le piège vicieux qui donne raison au boucher russe, et risque de radicaliser la majorité des musulmans français qui ne sont pas intégristes.
    Ce sont les intégrismes, religieux ou laïcards, racistes ou anti-racistes, qui sont à bannir, et permettront d’affirmer les principes laïcs et républicains qui fondent notre liberté, seuls à même de nous rassembler pour mieux la défendre.
    C’est exactement la même chose avec la xénophobie sociale de l’extrême gauche, excitée par les mêmes, avec les mêmes résultats qui nous affaiblissent par la division, établissant sa jonction émissaire avec l’extrême droite contre Macron.
    Voilà qui devrait, si le peuple français accédait à l’âge adulte, faire comprendre ce qu’est le « En même temps », que Macron n’est que le symptôme de ce mal qui nous tue, avec la démocratie et la liberté.

  17. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Dans un alinéa de votre texte, vous évoquez votre intervention au congrès du syndicat Alliance et vous ajoutez que vous avez donné à l’assistance « votre vérité
    sur la police. »
    Constant défenseur de nos forces de l’ordre (et pas seulement après les attentats terroristes) je présume que ce que vous avez dit à ces policiers m’aurait enchanté.

  18. @ Serge HIREL | 10 avril 2023 à 10:26
    « Deux courtes questions :
    Considérez-vous Zemmour comme un pestiféré ?
    Être ami avec Zemmour entraîne-t-il ce même statut ? »
    À questions courtes et insidieuses, réponses claires et concises.
    1- Le mot « pestiféré » me paraît un peu fort. Je ne partage pas toutes les idées de Zemmour, dans la mesure où je considère qu’il a tendance à trop globaliser les comportements des étrangers de France.
    Dans le centre d’études où je travaillais, il y avait des musulmans qui pratiquaient le ramadan en toute discrétion. Je n’en ai vu aucun qui déroulait son tapis de prière dans les couloirs pour réciter ses prières cinq fois par jour après avoir fait soigneusement ses ablutions.
    Il y avait aussi des juifs. Jamais il n’y a eu de conflit entre les deux communautés.
    Mais sans doute que ces musulmans-là avaient su s’intégrer dans notre société et se contentaient de pratiquer leurs coutumes sans les imposer.
    2- Les amis de Zemmour ne me dérangent pas, sinon cela fait belle lurette que j’aurais fui ce blog où ils sont nombreux, ne manquant jamais une occasion de balancer leurs petites perfidies, pas toujours du meilleur cru, aux quelques macroniens qui osent s’aventurer ici.
    Comme le dit Voltaire dans cette citation apocryphe : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».
    Bon, « jusqu’à la mort », faut pas non plus exagérer ! 🙂

  19. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    « La puissance publique est ligotée par L’Etat de droit qui privilégie les services de l’individu ».
    Voilà qui ne doit rien au hasard, mais n’est que le reflet de notre égoïsme collectif, tel qu’il se manifeste notamment à travers le refus de la timide réforme des retraites.
    Les politiques n’y sont pour rien, qui ne font que traduire dans les lois cette primauté de l’individu sur la collectivité.

  20. xavier b. masset

    Sur le grossissement de l’influence des différents Conseils qui s’imbriqueraient comme des États dans l’État au cœur de la Justice française, il n’a pas forcément tort, bien qu’aucun de ces derniers n’ait le pouvoir de s’autosaisir comme le peut la Cour suprême aux USA.
    Toujours cette exception franco-française des Parquet, Cour constitutionnelle, CSM, Siège, auxquels vient se greffer la CEDH, des juges, encore des juges, que de juges !, aurait pu dire Patrice de Mac Mahon devant l’inondation inquisitrice, très occupé, les yeux perdus dans la brume légaliste ou au contraire très concentrés sur le rappel au self-restraint, à vérifier la conventionnalité de tel ou tel texte.
    Des reproductions vivantes de Diên Biên Phu syndicaux aux Piroth intouchables qui auraient vaincu les canons de 105 de Giap, de Khe Sanh perpétuellement intacts, accrochés à leur colline vietnamienne bien après le glas de 1975.
    Ce qui donne le partial — et faux — reflet d’une Justice qui serait exclusivement entre leurs mains, leurs mains d’étrangleurs.
    De procureurs, pour faire bref.
    Relisons Soulez Larivière, qui vient de disparaître, sur les juges pour clarifier notre pensée là-dessus.
    L’image des petits pois de Sarkozy était sans doute plus profonde.
    Plus qu’à des fèves, c’est à des microscopiques exoplanètes flottant dans les tribunaux entre deux couches de matière noire démocratique, revendiquant un accès particulier à l’attraction du soleil de la Ve République et à son système, qu’il fit peut-être, ou plus sûrement, allusion.
    Depuis Robespierre, Napoléon et de Gaulle (pour le grand Charles, « rien de la Justice ne doit être soustrait à l’ascendance du président de la République »), le territoire du pouvoir judiciaire est impitoyablement borné.
    D’où l’importance de l’État de droit, si facilement brocardé d’un bord extrême à l’autre.
    Là encore Soulez recadre assez les perspectives.
    Le déficit de vision, l’implacable complication des lois, creusent un fossé, élèvent des dents de dragons entre les justiciables et l’institution.
    Qui mènerait à un retranchement des juges sur leur pré carré planté de prerogative writs imaginaires, typiques d’une Common Law rêvée dont ils ne jouissent pas encore tout à fait de l’usufruit ?
    J’ai écouté samedi Pierre Brochand sur France Culture dans l’émission de Finkielkraut, sa voix me remit le portrait du général Imbot, l’un des derniers militaires à la tête de la DGSE avant qu’on ne confie les clés de la Maison à la préfectorale ou aux diplomates, même si je n’entendis jamais son timbre, tout comme j’ignore le visage de l’ex-ambassadeur.
    Des comme M. Brochand, il y en a plus qu’on ne pense.
    Des non-conformistes aussi relativement pondérés, beaucoup moins.
    (Je ne partage pas ses idées sur l’immigration, pas toutes.)

  21. Claude Luçon

    Lorsqu’on analyse la carrière de Pierre Brochand, lequel a l’inconvénient d’être diplômé de HEC et de l’ENA, on en conclut qu’on ne fait pas pire, genre François Hollande !
    Les uns, de HEC, ne savent pas vendre, comme le prouve depuis des années leur incapacité à développer nos exportations. Les autres, de l’ENA, ne savent pas diriger, encore moins gouverner.
    Pire il n’a jamais vécu en Afrique, ni dans un pays musulman !
    Mais d’où tire-t-il son expérience personnelle ?
    Alors il faut dire à Monsieur Brochand qu’en France (Statista) il y a parmi les citoyens :
    * 37 940 000 Christianisme
    * 20 830 000 Non affilié
    * 5 430 000 Islam
    * 340 000 Judaïsme
    * 310 000 Bouddhisme
    * 400 000 Divers autres
    Qu’entre autres à la question sur le port par les musulmanes du hijab ou du voile :
    * 15 % disent Oui, plus 5 % sauf sur leur lieu de travail, et 7 % rarement
    * 69 % disent Non !
    Après quoi P. Brochand pourra repenser voter pour Zemmour, car comme Zemmour il panique le pékin pour se construire une célébrité !
    Ce qui est terrifiant est que cet homme a été patron de la DGSE !
    Qu’il a joué dans cette comédie qu’est l’ONU dans un théâtre new-yorkais !
    Qu’il n’a pas remarqué que 340 000 juifs ont infiniment plus d’influence de gouvernance, de politique et des médias en France que les 5 430 000 musulmans !
    Qu’il n’a pas remarqué que les musulmans sont moins de 10 % de la population française et loin d’être tous des dévots de l’islam, certains servent même dans notre armée et notre police, chose dont Zemmour ne peut guère se vanter, lui pas plus que ses ancêtres !
    Qu’il a été Ambassadeur en Hongrie et Israël, ça vous marque un fonctionnaire !
    Qu’il serait intéressant de savoir s’il a porté un uniforme militaire et lequel, s’il a été mobilisé à 20 ans et est allé combattre en Algérie. Pas seulement le costume d’un haut fonctionnaire, avec ou sans cravate, même patron de la DGSE.
    Enfin, je cite :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_France
    « L’Observatoire de la laïcité rappelle en 2019 qu’« à l’inverse d’une perception générale, il y a aujourd’hui deux fois plus de personnes qui quittent la religion musulmane, c’est-à-dire qui viennent d’une famille de confession musulmane puis se déclarent “sans religion”, que de personnes qui entrent dans la religion.
    Entre 150 et 200 musulmans se convertiraient au catholicisme par an, dont beaucoup d’enfants issus de mariages mixtes. Le nombre de personnes quittant l’islam, sans adopter le catholicisme, n’est pas comptabilisé. »
    Des chiffres cher Philippe, des chiffres !

  22. D’évidence, les partisans du mondialisme qui veulent la disparition des nations ne peuvent concevoir les idées professées par Pierre Brochand et donc considèrent, comme Achille | 10 avril 2023 à 07:24 qu’elles revêtent un caractère « nauséabond » de nationalisme zemmourien…
    Or, plus simplement et plus naturellement, Pierre Brochand appartient à ces générations qui ont cultivé l’amour de la France, de son drapeau, celui pour lequel les militaires continuent de faire le sacrifice de leur vie parce que symbole de cette nation qui transcende les siècles, symbole à l’ombre duquel les combattants de 1914-18 se sont battus contre l’Allemagne impériale tout comme ceux de 1940, puis ceux de 1942 à 1945 ont rétabli l’honneur perdu de la France par la collaboration avec l’Allemagne nazie.
    Dans les fonctions qu’il a exercées, Pierre Brochand a servi la France, une certaine idée de la France. Il n’appartient sûrement pas à cette classe politique actuelle qui cultive le nombrilisme, l’ego démesuré et se sert de la France au lieu d’être à son service. Là est la différence !
    En n’oubliant pas que la fidélité à sa Nation n’a rien à voir avec le nationalisme, ce que beaucoup veulent confondre dans une mondialisation et un pseudo-internationalisme illusoires et mortifères.

  23. @ F68.10
    « Le droit d’asile pour les noirs et les arabes persécutés en raison d’opinions réellement démocrates, il faut le maintenir.
    Le reste, il est temps de le remettre en cause. Le contexte a changé. »
    Quel naïf ce F68.10, à moins que ce soit de la provoc : ils arrivent tous ici en pleurnichant, malheureuses victimes de persécutions, de maladies, de famines, de guerres, de misère, ils font pleurer dans les chaumières gauchistes, des mafias de passeurs déguisés en associations charitables ONG humanistes solidaires, les accueillent à bras ouverts, les barrières anti-retour sont baissées par les droits de l’homme, les défenseurs des droits, l’État de droit, les tribunaux administratifs repaires de gauchistes recalés, le tribunal européen, le Conseil de l’Europe, les Etats soumis collabos islamistes esclavagistes immigrationnistes… en voilà du beau monde complice de ce crime organisé.
    Trop de citoyens comme F68 aux QI de civelle préfèrent la soumission confortable et passer sous les fourches caudines des islamistes, pourvu que ce soit les voisins qui se fassent trucider.

  24. @ sylvain
    « Quel naïf ce F68.10… »
    Quel benêt, ce sylvain…
    « …ils arrivent tous ici en pleurnichant, malheureuses victimes de persécutions, de maladies, de famines, de guerres, de misère, ils font pleurer dans les chaumières gauchistes, des mafias de passeurs déguisés en associations charitables ONG humanistes solidaires, les accueillent à bras ouverts, les barrières anti-retour sont baissées par les droits de l’homme… »
    Et gnagnagna et gnagnagna…
    Je disais quoi, au fait ?
    « Si nous avions été en temps de paix, j’aurais probablement mis la sourdine au sujet de l’immigration, sachant à quel point il est complètement délirant d’en parler en France, que ce soit dans un sens ou dans un autre. » — moi
    Il est effectivement délirant, sylvain, de parler avec vous d’immigration. Cela n’a aucun intérêt…
    ————————————————————
    @ Aliocha
    « Raison de plus pour ne pas flatter les racismes de base à désigner des communautés entières à la vindicte, ce qui légitime l’argument dénazificateur. »
    Qu’on fasse X, on sera qualifié de nazi. Qu’on fasse non-X, on sera qualifié de nazi.
    C’est un jeu de dupe. Il n’est nulle question de jouer à ce jeu de dupes.

  25. @ Claude Luçon
    « Lorsqu’on analyse la carrière de Pierre Brochand, lequel a l’inconvénient d’être diplômé de HEC et de l’ENA, on en conclut qu’on ne fait pas pire, genre François Hollande !
    Les uns, de HEC, ne savent pas vendre, comme le prouve depuis des années leur incapacité à développer nos exportations. Les autres, de l’ENA, ne savent pas diriger, encore moins gouverner. »
    J’ai vu un des plus grands vendeurs que je connaisse de ma génération, il n’avait pas fait l’ENA, il travaillait pour une des plus grandes boutiques européennes de matériels de TP, il vous aurait vendu la Tour Eiffel et en plus il vous aurait fait signer le contrat de SAV qui allait bien avec, peinture comprise of course dans le prix.
    Gouverner, diriger, c’est l’affaire d’un minimum de qualité scientifique, on le voit bien aujourd’hui, 30 années d’errements politiques sur le nucléaire, le gaz de schiste en jachère, et la rénovation thermique au point mort. Il aura fallu une guerre en Ukraine pour mettre à jour le compteur de nos incapacités.
    Un an de guerre et jeter à la poubelle tous ceux qui nous ont dirigés.
    Une simple règle de trois pour comprendre que la voiture électrique est une aberration, « connaissez-vous un restaurant pas trop loin… Le plein électrique va nous prendre deux heures, et heureusement il n’y a personne avant nous… ».
    Pour les autres ceux qui roulent en Musk il faudra passer à la caisse, en deux fois quand même pour faire le même trajet que le mien.
    Enarque un jour, défaite toujours… Je sais c’est facile, mais comme la vérité se loge toujours dans les détails je ne m’en prive pas.
    Les Allemands ont annoncé la couleur, les tenants du logo de mon véhicule aussi, ils ont fait savoir à l’Europe des technos qu’ils n’abandonneraient pas le cycle de Beau de Rochas.
    Avec toute cette troupe d’énarques qui nous a gouvernés, on voit bien le « planchot », une dette à faire rougir de honte Lehman Brothers, et un commerce extérieur dont le déficit chaque année nous coûte trois fois le budget de notre défense. Je m’arrête ici, je pourrais y passer la nuit. Et pour ces énarques la nuit porte tout, sauf conseil, mais surtout la misère intellectuelle.

  26. @ Claude Luçon | 10 avril 2023 à 18:51
    « Le nombre de personnes quittant l’islam, sans adopter le catholicisme, n’est pas comptabilisé »
    Toutes ces statistiques sont à prendre avec de grandes pincettes car ceux qui les dressent ignorent ou feignent d’ignorer que l’apostasie est punie en Islam de mort.
    De plus il faut savoir que tout fils de musulman est considéré d’office comme musulman, quel que soit son choix personnel.

  27. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 10 avril 2023 à 21:30
    Merci d’abonder dans mon sens.
    Au Nigeria, de 1979 à 1995, j’ai vu la France devenir le premier partenaire commercial de ce pays dans tous les domaines, toutes nos grandes entreprises de génie civil, pétrolières, banques, Peugeot, Michelin, GTE… nous avions la meilleure équipe de vendeurs, tous, sauf les trois banquiers (BNP, SG et Paribas), étaient ingénieurs.
    Pas un seul HEC, pas un seul énarque !
    Nous étions 17 000 inscrits au consulat, en très grande majorité techniciens et ingénieurs de toutes nos boîtes.
    Tout cela a été sabordé par Bill Clinton qui avait besoin du vote noir aux USA pour sa réussite, il a sacrifié le Nigeria pour ce faire sous prétexte que le Nigeria était gouverné par des militaires qui n’étaient pas des démocrates, pourtant à l’époque il n’y avait aucun Nigérian en prison pour raison politique. Mitterrand a approuvé Clinton, avec Kohl, Major et Cie, ignorant sans doute le montant des échanges commerciaux entre la France et le Nigeria.
    Vous avez doublement raison, c’est d’une corpsard dont nous avons besoin, de plein de corpsards même.
    Philippe l’a écrit, avec une pincette, des X pas égarés à l’ENA, dans son billet précédent !
    Tout en ayant le culot de mettre Elisabeth Borne dans le même panier que Sophie Binet ! Un comble !
    C’est se mettre dans le même panier que Dupond-Moretti !
    ——————————————————
    @ Exilé | 10 avril 2023 à 21:56
    Ce sont des chiffres, des sondages réels d’humains, Exilé, pas basés sur 800 ou 1 000 ordinateurs et numéros de téléphone !
    Si les Français ont besoin de se faire peur, oubliez les Musulmans, pensez plutôt à Poutine et à ses 140 millions de zombies. Lesquels zombies ne sont pour la majorité pas au niveau de vie auquel étaient nos ancêtres paysans en 1930 !
    Il est grand temps que nos bisounours remontent leur pantalon et l’assurent avec une ceinture bien serrée et une paire de bretelles par sécurité, Poutine ne se cache pas pour nous dire ce qu’il a l’intention de faire aux Européens !
    Je vous laisse l’imaginer !
    Zemmour a essayé mais par chance il nous reste des citoyens en France.
    Intéressant d’ailleurs qu’avec ses 7 % il n’ait pas présenté plus de danger que nos quelque 7 % de musulmans !

  28. @ Claude Luçon 18h51
    « …340 000 juifs ont infiniment plus d’influence de gouvernance, de politique et des médias en France que les 5 430 000 musulmans ! »
    Une dose d’antisémitisme pour le plus âgé du blog, comme une récurrence très désagréable.

  29. X ou non-X accusé d’être nazi n’est pas obligé de le devenir.
    Le jeu de dupes est entre intégristes et intégristes, qui nous vendent à l’ennemi trop heureux de nous voir tomber dans les pièges de la panique qu’il inspire à ceux qui n’ont pas foi en la démocratie et renoncent à la défendre, construisent leur défaite car ils ne connaissent que cela, et seraient effrayés de ne pas perdre.
    Une troisième voie d’identification est possible entre celles des rivaux ennemis. Que ceux qui ont encore des oreilles écoutent, et entendent :
    https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/emmanuel-macron-lautonomie-strategique-doit-etre-le-combat-de-leurope-1933493

  30. @ Aliocha
    « X ou non-X accusé d’être nazi n’est pas obligé de le devenir. »
    Tout le monde s’en moque qu’on soit nazi ou pas nazi. Il suffit de prétendre qu’on le soit. Poutine en fait la preuve tous les jours.
    On n’a simplement pas à dire « oui oui », au prétexte de refuser le racisme, au premier poutinien bronzé qui prétend que nous sommes des nazis alors qu’il est parfois bien plus facho que des gens comme moi.

  31. @ Serge HIREL 10 avril 10h26
    « …le virus pro-migrants fabriqué conjointement par Mélenchon et Macron. »
    Je suppose que vous voulez plaisanter… Ce virus s’est propagé déjà sous de Gaulle… Il fallait rapatrier… pas tous mais les bons… ceux qui s’étaient « francisés », yavé même des convertis paraît-il, ceux-là ils risquaient gros.
    Et puis les reliquats du MRP, activés sous Mitterrand : « Ils sont chez eux chez nous ! ».
    La tentation de s’annihiler vivote dans les consciences des gens dont la culture est superficielle. Elle l’est souvent dans les titulaires des diplômes les plus prestigieux… notamment chez ceux qui ont exercé des travaux bas de gamme.
    Il y a dans la société française une volonté de mourir désormais séculaire… je l’attribue aux séquelles de WW1 et 2.

  32. @ F68.10
    Lisez donc les arguments de Brochand, pour vous apercevoir dans quel piège réciproque il s’enferme, avec Zemmour et tous ses suppôts, qui vont jusqu’à en appeler aux pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle pour justifier leur racisme, qu’il serait nécessaire de faire de notre démocratie le double de ceux que nous devons combattre pour la défendre.
    C’est leur offrir la victoire par incapacité à savoir nous réformer, et nous offrir aux Chinois par morceaux de 7 %.
    Se baser sur un appareil statistique dont par ailleurs on condamne la non-ethnicité, est le fondement sophiste d’une idéologie du fantasme de la culpabilité coloniale et du refus d’en évaluer l’échec.
    On fonde cette incapacité qu’ont nos démocraties à savoir intégrer les migrants pour torcher les vieux dont on ne veut plus s’occuper, sur des mesures qu’on dénonce comme fausses et pour jeter l’opprobre de notre vice sur ceux qu’il est si facile de désigner à la vindicte pour justifier que nous sommes incapables d’en déterminer les contours, incapables de réformer nos institutions dans un autre sens que Netanyahou, en soumettant l’État de droit, justice, police, éducation, à ce qui en dissout les fondements démocratiques, désignant, la belle affaire, l’autre, le différent, de ne pas savoir s’occuper de nous-mêmes et par nous-mêmes autrement que par l’éternelle domination d’une idéologie chrétienne, qui n’a su historiquement que renier ses principes fondamentaux, ceux-là qui permettraient justement de réguler nos violences intestines sans toujours les rejeter sur celui qui n’est là que pour nous éviter de les envisager.
    Cela n’aboutira qu’à répéter les erreurs du passé, on ne réhabilitera pas les valeurs fondamentales en réhabilitant celui qui les a déshonorées.
    Il est piquant de remarquer que c’est devant les gaullistes que les thuriféraires de Pétain tentent ce retour en arrière désastreux, éclairant ce que les gaullistes sont devenus.
    Il est temps de dire non à ceux qui tentent encore d’imposer un ordre sacrificiel, cette église sans le Christ de Zemmour, au nom des textes qui en ont révélé l’inopérance, de fonder courageusement en Europe une puissance de la réconciliation qui sait quelle rigueur d’éducation individuelle l’usage de la liberté exige dans sa capacité à s’occuper des plus faibles, que là est la frontière qui fait la force de nos communautés, et non je ne sais quel mime d’une supériorité d’autant plus fantasmée qu’elle a déjà démontré son échec éclatant qu’il s’agirait de ne plus reproduire, mimant le djihadiste pour mieux non pas le combattre, mais se soumettre avec lui à l’image d’un dieu violent dont je ne vous ferai pas l’offense, cher F68.10, de vous démontrer qu’il n’existe pas, offrant alors la démocratie à ceux qui veulent la détruire.
    C’est pas gagné.

  33. sylvain 7 % bientôt 10

    Etonnant n’est-ce pas, cette zemmourisation effrénée qui s’empare des esprits.
    Beaucoup de ceux qui ont voulu faire barrage à ce brillant écrivain héros de la résistance à l’islamisation forcenée programmée par la macronie et la honteuse alliance collabo Nupes LR pour l’éliminer, commencent à retourner leur veste et doivent faire amende honorable envers Zemmour qui a eu mille fois raison sur tous les faits divers criminels qui gangrènent le pays :
    Immigration tsunami et son insécurité record, climat de guerre civile, chaos anarchie irréversible, ruine économique, institutions infiltrées par le wokisme progressiste allié à l’islamisme.
    Une ripoublique bananière anarchique islamogauchiste woke a remplacé notre belle République d’antan où régnaient l’ordre, la vraie justice, le civisme, l’autorité morale, le respect des institutions.
    Le pays est à genoux, sa police KO, sa justice rouge complice du crime, les anti-Zemmour girouettes caméléons faux derches démagos demandent de la fermeté, l’arrêt de l’invasion, des effectifs contre les migrants aux frontières, tout ce que demandait Zemmour bien avant eux, lui qui a été condamné pour racisme et xénophobie…
    Il est très compliqué dans ce pays d’être intelligent avant tout le monde et d’exprimer des réalités prouvées chiffrées, les miradors du goulag macronien Nupes veillent au respect de la vérité officielle seule autorisée.
    Dans toute société, il est prouvé que 10 % d’individus au QI supérieur dominent et dirigent les 90 % restants, troupeaux de zombis décervelés et abrutissables à volonté, c’est l’exemple type de ce qui se passe chez nous : Zemmour 7 % fait partie de l’élite et nous progressons inéluctablement pour le bien des 93 % cocufiés qui regrettent et se mordent les doigts d’avoir obéi comme des crétins aux ennemis de la France.

  34. @ Claude Luçon
    « …340 000 juifs ont infiniment plus d’influence de gouvernance, de politique et des médias en France que les 5 430 000 musulmans ! »
    Les juifs français n’ont pas obtenu la nationalité hier matin et n’ont pas obtenu leurs diplômes et positions par décret.
    L’Afrique musulmane qui s’installe illégalement en France et y reste du fait des failles évidentes de nos règles du droit au séjour, où procréation donne droit, serait donc en compétition ?
    Combien de ces 5 430 000 musulmans sont-ils citoyens français ? Quels sont leurs diplômes, emplois, et, plus généralement, mérites ?
    Oui, bien sûr, des juifs, et d’une manière générale des Européens, ont plus d’influence de gouvernance, de politique et de médias que des immigrés. Cela s’appelle l’organisation civique : cela repose sur la citoyenneté, le citoyen, et ce qui le distingue des non-citoyens.
    « Qu’il n’a pas remarqué que les musulmans sont moins de 10 % de la population française et loin d’être tous des dévots de l’islam, certains servent même dans notre armée »
    Vous parlez d’une double allégeance qui justement pose question, notamment quand certains soldats français disent qu’ils refuseraient de combattre contre un ennemi frère de foi.
    Cet argument ne me semble guère aller si aisément dans le sens de votre propos.
    ——————————————————–
    @ sylvain
    « des mafias de passeurs déguisés en associations charitables ONG humanistes solidaires, les accueillent à bras ouverts, les barrières anti-retour sont baissées par les droits de l’homme, les défenseurs des droits, l’État de droit, les tribunaux administratifs repaires de gauchistes recalés »
    Sans oublier de citer les militants antifa décoloniaux, comme Poutine, et leurs soutiens en France, comme sylvain.
    Oui sylvain, c’est votre camp que vous décrivez. J’observe qu’après une dizaine de demandes explicites, vous n’êtes toujours pas parvenu à trouver un début d’explication pour votre soutien du militantisme antidécolonial de Poutine, ou votre abonnement à RT, la chaîne soutien des Assa Traoré, etc.

  35. @ Aliocha
    « Lisez donc les arguments de Brochand, pour vous apercevoir dans quel piège réciproque il s’enferme, avec Zemmour et tous ses suppôts »
    Je ne défends ni Zemmour ni Brochand. Je sais ce que je reproche à Zemmour. Je ne sais pas encore ce que je reproche à Brochand car je ne le connais pas assez.
    Cela ne change rien à l’évaluation ici présente: la guerre en Ukraine a révélé à visage découvert une haine raciale forcenée de populations bronzées à l’encontre des Blancs, haine qui fricote avec la pulsion génocidaire, et il n’est plus question de tolérer des leçons d’antiracisme de la part de gens qui promeuvent la haine raciale.
    Il n’est plus, non plus, acceptable de considérer un Tchétchène théocrate comme un réfugié politique. Par exemple.

  36. « Les civilisations meurent par suicide » Arnold Toynbee
    La nôtre vit ses derniers soubresauts.
    À son chevet veille l’islam conquérant qui nous assiste depuis 14 siècles.

  37. C’est tous les jours ! Après on s’étonne d’avoir un pays de misère, la crise c’est pour les autres, si encore les résultats étaient à la hauteur du ramage… À l’époque de Mongénéral c’était 5 % pour le budget de la défense, et son célèbre « Faites-nous de belles finances ! » à Jacques Rueff:
    https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2017/05/Jacques-Rueff-leconomiste-qui-murmurait-a-loreille-du-general-de-Gaulle.pdf
    Aujourd’hui, que des batouilles, un pays à sac, une économie en cessation de paiement, de la dette, toujours de la dette, encore de la dette, pour des résultats pusillanimes.
    De Gaulle refuse que « le financement [des dépenses publiques] repose, en quoi que ce soit, sur la création de monnaie et l’accroissement chronique de la dette flottante ».
    Des milliards balancés par les fenêtres, des hôpitaux en état de commotion cérébrale et des batouilles qui ne pensent que fanfreluches et petite soie: Marlène petite chérie sur papier glacé, où es-tu donc passée ?
    Si on compte qu’avec ce genre de pintade on va reconstruire notre commerce extérieur et nos réserves, c’est pas gagné, si encore elle était une nouvelle égérie pour faire vendre, à la Emma Watson… Même pas ! Une pintade bien dodue juste pour parader dans une basse-cour.
    https://www.dynamique-mag.com/article/publicites-cartonne-grace-egerie.9975

  38. Plutôt que de paraphraser Pierre Brochand, citons ces quelques idées-forces qui décrivent bien la nature et l’étendue du problème :
    « On n’a pas compris grand-chose à l’immigration actuelle si l’on n’a pas perçu d’emblée qu’elle était virtuellement conflictuelle, que ces conflits n’étaient pas quantitatifs mais qualitatifs, et donc insolubles »
    « Nous avons été assez stupides pour imaginer qu’en reconstituant, sous le même toit métropolitain, le face-à-face de gens qui venaient de divorcer outre-mer, on parviendrait à les rabibocher. »
    « D’où le fait, jamais vu nulle part, d’une immigration à tendance victimaire et revendicative, portée autant au ressentiment qu’à l’ingratitude et qui, consciemment ou non, se présente en créancière d’un passé qui ne passe pas. »
    « Les sociétés « multi » sont toutes vouées à se déchirer (…) Nous ne sommes pas plus malins que les Libanais ou les Yougoslaves pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas. » 
    Quand les gens qui prétendent gouverner comprendront-ils enfin qu’en faisant entrer des individus en France, ce sont au final des peuples qui s’y implantent avec leurs mœurs ?

  39. @ Claude Luçon 10 avril 22 h 54
    « …le Nigeria était gouverné par des militaires qui n’étaient pas des démocrates, pourtant à l’époque il n’y avait aucun Nigérian en prison pour raison politique. »
    Cher Claude,
    Vous me permettrez de rectifier cette assertion : en 1992, à l’époque où j’étais en poste dans le bush, le romancier nigérian Ken Saro-Wiwa, défenseur du peuple ogoni contre la destruction de l’environnement du delta du Niger par les pétroliers, a été emprisonné par le gouvernement du général Babangida, président du Nigeria et commander in chief.
    Il a été libéré puis réemprisonné en 1995 et pendu à Port Harcourt sous le gouvernement du Général Sani Abacha. Il a été nominé pour le prix Nobel de la paix en 1996 ; je recommande la lecture de son livre Sozaboy qui décrit les aventures d’un jeune Nigérian dans la guerre civile.
    Ecrit dans un savoureux « rotten english », ce livre a été décrit par William Boyd comme « not simply a great african novel, it is also a great anti-war novel among the very vest the twentieth century has produced ».
    Babangida avait procédé en 1993 à des élections pour redonner le pouvoir aux civils ; j’ai d’ailleurs eu l’occasion de lui serrer la pince début 93 lors d’une inauguration officielle du chantier dont j’avais la charge.
    Par ailleurs, comme vous à l’époque je n’ai vu aucun énarque chez Dumez, Fougerolle, Clemessy et autres ; mais à l’époque les X-Ponts allaient dans le BTP et non dans le « conseil » ou la banque comme aujourd’hui.

  40. @ Claude Luçon | 10 avril 2023 à 22:54
    « …pensez plutôt à Poutine et à ses 140 millions de zombies. » 
    Veuillez m’excuser, mais quand j’ai été obligé de fréquenter la région parisienne dans le cadre de mon travail, le plus souvent à proximité de cités dites sensibles, ce n’étaient pas les « zombies » de monsieur Poutine qui se croyaient obligés de se livrer à diverses agressions physiques à caractère raciste à mon encontre à travers ce sinistre racisme-antiblancs-qui-n-existe-pas, mais bel et bien des petits protégés des hommes du Régime.
    Comme vous j’ai voyagé, y compris parfois dans des pays plutôt « agités » (euphémisme) mais c’est dans mon propre pays, la France, que j’ai dû constater avec tristesse ce qu’était l’insécurité vécue par des millions de Français « de souche », insécurité qui n’est d’ailleurs en rien un « sentiment » et que l’on est obligé de subir sans pouvoir réagir au risque de tomber dans les griffes d’une justice inversée.

  41. De la multiplicité de la diversité dans un certain pays arabe, à l’intention de Pierre Brochand.
    Voici une jeune femme, présentatrice virtuelle de télé, qui déclare :
    «Je suis Fedha, la première présentatrice au Koweït qui travaille avec l’intelligence artificielle à Kuwait News.  »
    https://twitter.com/KuwaitNews/status/1644792772212260867?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1644792772212260867%7Ctwgr%5E08705b768ccdf610138462da78c82ed5014d065a%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fflash-eco%2Fune-presentatrice-de-television-virtuelle-fait-son-apparition-au-koweit-20230410
    Lorsqu’on fait remarquer au responsable de la télé, le choix – un peu dirigé par lui-même – de l’intelligence artificielle pour le physique de la présentatrice : blonde aux yeux bleus, il répond que cela reflète la diversité de la population du Koweït composée de Koweïtiens et d’expatriés.
    Elle est pas belle la vie de la diversité au Koweït ?
    Et encore on ne lui a pas fait remarquer que la présentatrice ne portait pas le voile, à cause de la diversité probablement. 😉
    Je suis pour cette diversité !
    Bientôt il ne nous restera plus qu’à aller au Koweït pour voir enfin ce que l’on voit de moins en moins en France.
    Et si on essayait un échange standard ?
    Eux tous ici et nous tous là-bas, on leur laisserait seulement Aliocha comme échantillon.

  42. « …savoir intégrer les migrants pour torcher les vieux dont on ne veut plus s’occuper… » comme dit Aliocha (11 avril 8h29), un petit Suisse plein d’aménité – une formule adressée à F68.10, lequel, grâce à Dieu, est plein de santé mais une formule qui sue la vulgarité et le mépris et qui pourrait choquer cet autre camarade, virulent et disert, qui se pavane dans un EHPAD depuis de trop nombreuses décennies.

  43. Serge HIREL

    Je partage pleinement l’approbation de notre hôte de l’analyse sans fard de Pierre Brochand sur la gravité de la situation de notre nation, de notre République et de notre Etat. Elle est proche de celle d’Eric Zemmour, ce qui conforte leurs pertinences, deux personnalités appartenant à des mondes radicalement différents – l’un culturel, l’autre institutionnel – identifiant la même cause profonde du péril et lançant le même cri d’alarme quant à la nécessité absolue de mettre fin sans délai à une immigration extra-européenne non contrôlée, mais finalement acceptée. Le risque de submersion est bien réel, la République ne parvenant pas à éradiquer la dimension politique de l’islam.
    Néanmoins, ce phénomène, que d’autres Etats savent endiguer, rendu possible en France par la persistance de quelques règles obsolètes et défaillantes d’un Etat de droit à réaménager en toute indépendance, ne me paraît pas la seule cause de la dégringolade de la France dans de multiples domaines. Dès 1968, la gangrène gauchiste s’est installée à bas bruit dans les allées du pouvoir et s’est renforcée à partir de 1981, la droite l’y aidant par son combat imbécile contre une partie d’elle-même. L’attitude anti-républicaine de Mélenchon et de ses sbires n’a rien de la génération spontanée… Elle est en lien direct avec le travail de sape de la gauche radicale, qui, peu à peu, a réussi à faire admettre que quiconque la combattait relevait du fascisme.
    Dans ce parcours vers l’impérialisme à la soviétique, Macron n’est qu’un épiphénomène. Un petit malin qui a su profiter du trouble causé à la fois par le quinquennat « Kärcher » de Sarkozy » et celui « normal » de Hollande pour s’installer au pouvoir et faire miroiter une autre voie, l’européanisation de notre nation, en clair la disparition à terme bref du pouvoir national. Une Europe qui, en même temps, est « progressiste » – faux ami, ce terme mérite des guillemets… – dans son rapport au social et au sociétal et libérale et mondialiste au plan économique.
    Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel attendue vendredi sur la réforme des retraites, le règne actif du Prince est achevé, les Français ayant enfin compris que, malgré ses gesticulations, il n’est en rien taillé pour ce poste suprême qui exige fermeté certes, mais aussi doigté, écoute, compétence et respect du peuple. Le mieux serait que, constatant son échec et son impuissance, il adopte pour une fois la même attitude républicaine que celle de de Gaulle en 1969… Rien n’est moins sûr.
    La Constitution de 1958, par sa souplesse et sa flexibilité, et, surtout, dès 1965, l’élection du président de la République au suffrage universel, ont permis cette longue marche de nos dirigeants vers un régime présidentiel étouffant le Parlement et donc la République, méconnaissant le rôle primordial des citoyens, les uns souhaitant offrir la France aux technocrates bruxellois, les autres risquant de la livrer aux « fous de Dieu », d’autres encore lui envisageant un avenir « vénézuélien ».
    Nos Présidents successifs ne se sont pas adaptés à cette Constitution… Sans en modifier outrageusement le texte, ils l’ont adaptée à leurs ambitions, à leurs manières de gouverner, l’un prenant son Premier ministre pour un « collaborateur », l’autre en utilisant simultanément tous les éléments de contrainte du Parlement, les uns et les autres se refusant, depuis le fiasco de 2005, à consulter les citoyens par référendum… Macron est allé encore plus loin en institutionnalisant des commissions Théodule à sa main, CNR et autres conventions citoyennes – certains les nomment même « parlements populaires » – dont l’unique objet est de contourner les corps intermédiaires et, surtout, le pouvoir d’initiative, de débat et de décision des élus du peuple. En quelque sorte, de nouveaux « conseils du Roi », lequel impose ensuite ses choix à un Parlement à ses ordres… Fort heureusement, l’édifice s’est écroulé en juin dernier.
    Mais c’est pourtant cette même Constitution qui, si les Français le veulent, peut redevenir le meilleur rempart contre ces dérives qu’elle a permises. Les institutions qu’elle organise, les rapports de force entre exécutif, législatif et judiciaire qu’elle établit, la primauté du citoyen qu’elle ordonne, la fermeté contre la chienlit qu’elle met en place… sont autant de piliers qui assurent la stabilité du régime démocratique que souhaite l’immense majorité des Français.
    Qu’il faille la moderniser, lui permettre de répondre aux nouvelles attentes des citoyens notamment en matière de partage des décisions ne fait aucun doute. On peut en particulier imaginer un rôle beaucoup plus important du CESE, qui réunit toutes les forces vives de la nation, revoir la composition du Conseil constitutionnel pour le sortir totalement du combat politique, améliorer grandement le rôle des collectivités territoriales, lesquelles sont au plus proche du citoyen, élargir les possibilités de recours au référendum, même prévoir des cas où il serait obligatoire…
    Mais elle est un socle… et la première des décisions à prendre est de lui rendre sa primauté sur tout autre « texte suprême ». Donc rétablir la totale souveraineté de notre Etat en tous domaines et, en premier lieu, celui de notre conception de l’Etat de droit.
    La résorption de la crise migratoire et de ses conséquences dans notre vie de tous les jours, la reprise en main du dossier majeur de l’identité nationale, l’efficacité de la lutte de nos forces de l’ordre et de notre justice contre les trop nombreux fauteurs de troubles sont à ce prix… Notre soumission aux cours européennes, en particulier à la CEDH, a été et reste une erreur grossière.
    Il ne faut jamais oublier que, contrairement au Royaume-Uni, qui était « une pièce rapportée », la France, elle, cofondatrice de l’Union européenne, lui est indispensable pour assurer sa crédibilité. Le contraire est beaucoup moins vrai. La France, sans l’UE, serait tout aussi puissante et respectée. Et qu’on ne vienne pas dire que notre économie serait nécessairement en péril… Depuis toujours, les relations commerciales se sont forgées avant les relations politiques et n’ont jamais eu besoin d’elles pour s’organiser et se développer. Elles en ont eu même parfois à en subir les aléas…
    Encore faudrait-il bien sûr que la France se remette au travail, retrouve le dynamisme, l’élan des années d’après-guerre… Là encore, tout dépend de la volonté des citoyens de se doter de dirigeants ayant la main ferme, de dirigeants qui sauront mettre fin à l’assistanat, organiser de vraies filières d’excellence, remettre l’Education nationale sur les rails, combattre les « avantages acquis » exagérés, récompenser le mérité, chasser le chômeur fainéant… La tâche sera immense, exaltante… mais ne peut être entreprise que si le pouvoir est aux mains de personnalités autres que celles d’aujourd’hui, de dirigeants plus résolus à conduire la France vers le succès qu’à réussir leur plan de carrière…
    Des Brochand, des Zemmour plus que des Damarnin, Le Maire et autres Lecornu…

  44. @ Exilé | 11 avril 2023 à 11:35
    « Quand les gens qui prétendent gouverner comprendront-ils enfin qu’en faisant entrer des individus en France, ce sont au final des peuples qui s’y implantent avec leurs mœurs ? »
    Ces « gens qui prétendent gouverner » ont en effet comme mission la destruction programmée de la France, le remplacement de son peuple par tous les moyens les plus terribles : attentats, tueries, crimes, assassinats, vols, viols, squats… en toute impunité et protection de cette machine diabolique macronienne qui a compris que le seul moyen de nous exterminer c’est justement de créer une invasion islamiste par des peuples barbares arabo-africains qui viendront nous soumettre de gré ou de force à leurs moeurs, religion, coutumes moyenâgeuses, menaces, terreur, crimes impunis.
    Les responsables de ce crime d’Etat ? La macronerie, les Nupes, les associations ONG antiracistes racistes antiblancs, passeurs sponsorisés par la mafia UE, les droits de l’homme et défenseurs des droits des racailles et des criminels, l’Etat de droit, les tribunaux administratifs rebuts de gauchistes haineux anti-France.
    Tout le monde l’a compris sauf une belle brochette de niais sur ce blog ; lesquels ? ben les anti-Zemmour évidemment, rétrécis du bulbe, irrécupérables.
    BEN VOYONS !

  45. Claude Luçon

    @ Claggart | 11 avril 2023 à 12:07
    Merci du message !
    J’ai connu Ken Saro-Wiwa et l’ai même reçu chez moi.
    Mon épouse était membre de deux cercles de lectrices nigérianes qui discutaient des livres écrits par des Nigérians et des auteurs afro-américains, parfois chez nous, je possède toujours une collection de ces livres dont plusieurs de Ken Saro-Wiwa.
    C’était un homme sympathique, amusant même, petit comme tous les Ibos, mais extrémiste dans sa passion pour le Biafra pour lequel il demandait toujours l’indépendance.
    Il produisait alors sur la télévision nigériane une série hilarante où il se moquait de la police, je loupais rarement une émission !
    Son drame est qu’il a poussé sa passion trop loin et a participé, probablement guidé même, à l’assassinat d’un chef nigérian fort connu dans le sud-est du Nigeria. Assassinat pour lequel il a été condamné à mort !
    Si vous avez connu la période Shagari vous avez dû vivre l’affaire Umaru Dikko en 1984. Ministre des Transports de Shagari, et beau-frère il me semble, bien que pratiquement illettré. Dikko avait fui en Angleterre avec quelques milliards de livres sterling de fonds gouvernementaux après le retour des militaires en 1983.
    Milliards que les militaires voulaient récupérer.
    S’en est suivi une aventure digne de James Bond, où le Mossad l’avait kidnappé à Londres, mis dans une caisse avec un infirmier israélien, drogué, et il devait être expédié aux militaires à Lagos qui avaient repris le pouvoir.
    On disait d’ailleurs que pris de remords, le Mossad avait prévenu la police anglaise qui avait intercepté la caisse avant son embarquement à l’aéroport !
    Si vous ne le saviez pas, sachez qu’immédiatement après son élection en 2007, Yar Adua est venu en France, a rencontré un certain nombre de dirigeants français ayant travaillé en France avant le désastre Clinton et leur a demandé : « Revenez ! ».
    Il est malheureusement mort trois ans plus tard.
    Vivre au Nigeria un total de 18 ans, fut une aventure, souvent dangereuse d’ailleurs, mais jamais ennuyeuse !
    ——————————————————
    @ Exilé | 10 avril 2023 à 21:56
    Il n’y a pas que chez les musulmans que cette descendance existe, c’est aussi le cas chez les juifs sauf que la judéité vient de la mère, pas du père.
    En Israël on ne fait pas confiance aux femmes en matière de paternité, on sait qui est la mère mais quid du père ? 🙂
    Même chez nous, baptisé catholique, je suis de descendance orléanaise depuis au moins 1585 mais né en Anjou, me veux angevin pas orléanais 🙂
    J’avais des parents de gauche, moi je suis résolument de droite, celle de Charles de Gaulle !
    Né chrétien je suis un évolutionniste convaincu, pas de petit bonhomme d’argile commune à qui un Dieu a donné vie à l’homme en soufflant dessus après l’avoir modelé, oubliant a priori de lui fabriquer une compagne, il a dû s’y reprendre sans doute avec du kaolin !
    Etre né de musulman n’en fait pas nécessairement un terroriste !

  46. Que mon épouse soit suisse n’a pas fait de moi un Helvète, je suis un digne héritier éduqué dans un cadre pétainiste dont très vite je me suis aperçu qu’il était non seulement caduque, mais justement condamné, n’en déplaise aux intégristes zemmouriens qui se soumettent à l’image d’un dieu violent qui n’existe que dans leur représentation mentale, aussi exiguë que le timbre-poste koweïtien de l’esprit de Tipaza.

  47. « C’est la première fois dans l’histoire de l’Humanité qu’un peuple nourrit, loge, soigne et éduque des gens qui refusent notre culture et nos valeurs ».
    (Philippe de Villiers)

  48. Claude Luçon

    @ Exilé | 11 avril 2023 à 17:01
    Mais ils ne sont pas les seuls, dernièrement un nombre de Françaises et de Français se redécouvrent Russes dont pas moins que Hélène Carrère d’Encausse, et
    Ukrainiens ! Comme d’autres se sont redécouverts Espagnols (Valls) ou Italiens (Dupond-Moretti) ou Kabyles (Zemmour) ou avaient une grand-mère maghrébine (Montebourg), etc.
    Ne surtout ne pas être complètement français est à la mode !
    Avouez que le siège d’Hélène Carrère d’Encausse est infiniment plus confortable que celui d’un immigré musulman qui coûte bien moins cher !
    Philippe de Villiers est royaliste, il regrette bien plus que les immigrés 🙂

  49. @ Exilé 11 avril 17h01
    « C’est la première fois dans l’histoire de l’Humanité qu’un peuple nourrit, loge, soigne et éduque des gens » qui ne songent qu’à éliminer et prendre la place de leur hôte.

  50. @ Exilé | 11 avril 2023 à 17:01
    « C’est la première fois dans l’histoire de l’Humanité qu’un peuple nourrit, loge, soigne et éduque des gens qui refusent notre culture et nos valeurs ».
    (Philippe de Villiers)
    En langage zemmourien, ça se dit :
    « Ben ouais quoi ! Ils viennent pour les aides allocs : CAF RSA APL CMU AME ATE SECU CARTE VITALE CHOMDU ASSEDIC… largement distribuées par notre pays de cocus c*ls en l’air, c*ls tendus, c*ls en fleurs »
    Nous ne sommes que 7 % à parler le zemmourien, c’est peu face à l’arabe première langue du pays.

  51. @ Serge HIREL 11 avril à 16h02
    Oui, oui, oui, oui, oui, oui…… il faut faire quelque chose… et même beaucoup… pas forcement beaucoup mais du dur, du fort, de l’inexorable, et commencer par l’indispensable :
    Démarrer brutalement la désimmigration – attention ne pas confondre avec l’arrêt de l’immigration – mais renvoyer au pays nos chers immigrés avec un pactole en guise de remerciements… D’ailleurs tous ces gens « formés » en France seront bien utiles pour tirer vers le haut leurs contrées d’origine.
    Déposer le Frexit aux pieds de l’UE.
    Simplifier les assemblées parlementaires (les Français honorables ne sont plus assez nombreux pour remplir toutes les cases).
    Mater les Judiciens, diminuer par dix l’épaisseur des codes, fermer l’ENM, interdire les syndicats de magistrats.
    Supprimer l’ENA.
    Rétablir un certificat d’études primaires, indispensable pour accéder à l’enseignement secondaire, concours d’accession au Supérieur.
    Confier la formation des apprentis aux ouvriers qualifiés dans les entreprises.
    Rétablir la formation militaire par paquets interstitiels dans le cours de la vie civile.
    Renationaliser les grandes entreprises de la Nation : transports, énergie, eau, ports…
    Pour commencer…

  52. « PB, en soulignant que l’Etat devrait avoir un rôle capital, et pas seulement « celui d’agence de distribution de droits et de prestations », fait en définitive peser la responsabilité sur les politiques « qui ont construit eux-mêmes leur propre illégitimité faute de courage, le décalage entre les promesses et les résultats étant à la source de leur impopularité et de la colère des Français ». » (PB)
    Quand on est esclave de la dette, on comprend mieux la sortie de Macron qui parfois ferait mieux de se taire, se taire lui ferait le plus grand bien et aussi à notre pays qui est un nain à l’échelle mondiale, un bourg de Chine.
    Demain on pleurnicherait pour que les USA viennent à notre secours.
    Tu parles d’une indépendance, 300 MILLIARDS ! C’est notre drapeau chez les Chinois, et moi et moi et moi…
    En voulant parfois se faire iconoclaste, Mitterrrand lui rappellerait qu’il faut tourner sept fois la langue dans sa bouche, plutôt que de dire des énormités.
    Et pendant ce temps l’ami chinois exhibe le pognon qu’on lui doit autour de Taïwan et crache, tout sourire rentré, sur tout ce qui ne lui ressemble pas.
    Et moi et moi et moi Macron, cron, cron…

  53. Serge HIREL

    @ Bill Noir | 12 avril 2023 à 08:10
    « Renationaliser les grandes entreprises de la Nation : transports, énergie, eau, ports… »
    Il faudrait au contraire accélérer la privatisation de toutes celles qui utilisent les grands réseaux et la mise en concession de longue durée de ceux-ci. En maintenant un contrôle strict de l’Etat sur l’adéquation entre les activités de ces entreprises et les objectifs gouvernementaux. Si EDF avait été une société privée pilotant nos centrales nucléaires, il est certain que nous n’en serions pas là… Ses patrons ont tous identifié les erreurs de l’actionnaire public, totalement incompétent, mais n’avaient pas la liberté ni la force de le faire fléchir.
    Par ailleurs, il faut se souvenir que les grandes nationalisations intervenues à la Libération ont eu un effet secondaire majeur : les réseaux sont devenus l’arme favorite de la CGT pour mettre à mal l’économie du pays et obtenir des « avantages-zaquis » exorbitants, type régimes spéciaux, horaires réduits, primes en tous genres et permanents en surnombre rémunérés par l’entreprise…
    « Supprimer l’ENA »
    C’est fait… mais cela ne changera rien tant que la haute fonction publique pourra se constituer en caste dont l’accès n’est permis que rarement à ceux qui ont d’abord choisi de construire leur carrière dans le privé. Comme c’est le cas dans de nombreux autres Etats démocratiques, notre administration publique gagnerait en compétence et en productivité si des passerelles existaient entre public et privé qui permettraient à l’Etat de profiter pour un temps de l’expérience de tel ou tel acquise dans le privé. Aujourd’hui, il est même peu fréquent qu’un haut fonctionnaire parti « pantoufler » puisse rentrer au bercail…
    « Interdire les syndicats de magistrats. »
    Non, Cette profession, comme toutes les autres (ou presque) doit pouvoir s’organiser pour défendre ses intérêts. En revanche, il faut interdire la politisation de leurs syndicats, qui, en un sens, est contraire à la règle de la séparation des pouvoirs. Un magistrat ne s’adresse pas au citoyen, mais au justiciable. Le SM, lorsqu’il incite ses membres à appliquer la loi a minima, voire à la contourner, est clairement hors des clous.
    « Démarrer brutalement la désimmigration »
    Impossible pour les immigrés entrés légalement ou « légalisés »… Moralement très problématique puisqu’il s’agirait très vite de coercition… Juridiquement extrêmement difficile tant que le droit du sol sera notre règle. Mais il n’est pas interdit de construire une politique d’aide au développement dont les acteurs seraient en majorité des Français d’origine immigrée. Cette voie serait probablement plus efficace que les « opex » dont on sait aujourd’hui les limites. Dans les années futures, l’aide massive au développement sera pour nous – et l’Europe au sens large – le meilleur moyen de limiter le tsunami de migrants qui nous attend si le continent africain reste économiquement un nain. Le meilleur moyen aussi de se créer de nouveaux marchés dans les Etats qui la recevraient. Etats-Unis et Chine l’ont déjà bien compris…
    Il n’est pas non plus interdit à la France, pour défendre son identité, d’appliquer le droit du sang… Ce qui, semble-t-il, ne serait pas contraire à l’Etat de droit, si cher à nos gauchistes dès que l’on touche à un cheveu de leurs protégés, y compris lorsqu’ils sont délinquants.
    Restera à gérer la masse actuelle de « Français de papier »… Mais il est tout de même plus facile de réparer un dégât des eaux quand on a fermé le robinet…

  54. Les signes qui en disent long sur l’esprit de propriété des élus.
    Un seul mandat, une seule fois renouvelable, suffit amplement, on s’en rend compte avec le nombre de quinquennats, deux suffisent, c »est le coeur de notre système et sa crédibilité:
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/d%C3%A9tournement-de-fonds-hubert-falco-son-frigo-son-jambon-et-son-ami-de-30-ans/ar-AA19JxCp?ocid=msedgntp&cvid=7bd77b0ea71a48bf9dc8bc560ad373a7&ei=28
    Gégé aurait dû être viré depuis longtemps, il suffit de voir l’état de délabrement de ce parti, il n’a rien apporté, strictement rien, et cela se voit tous les jours, et dire qu’il est en place encore.
    On en crève, c’est du niveau des pays autoritaires, toujours gratter par habitude, sale habitude, du petit larcin comme ici avant, la moindre miette…
    Il clamera haut et fort qu’il ne savait pas, qu’il n’était pas au courant… Et dire que nous élisons des gens qui ne sont au courant de rien, nous sommes décidément un peu fous, et un peu receleurs, car l’électeur sait.

  55. « Les Français restent interdits devant l’interdiction qu’on leur fait d’être eux-mêmes dans un pays souverain.
    Aujourd’hui nous vivons dans une démocratie fictive où le plus grand parti est l’abstention.
    Il faut une LIBÉRATION ! » J. Messiha
    « Il faut envoyer la Marine nationale en Méditerranée pour stopper les envahisseurs et les renvoyer en Afrique.
    L’idéologie gaucho-progressiste ne lutte pas contre l’invasion : elle la favorise et neutralise fanatiquement tous les anticorps identitaires du peuple français » J. Messiha
    Entièrement d’accord avec lui.
    Cela suffit de se laisser envahir par la chienlit qui augmente par exemple le nombre de dealers sur tout le territoire français.
    Plus qu’assez des vols, des viols, des squats, de l’insécurité galopante, de l’islamisation…
    La France n’en peut plus. Saturation !
    Un Mohamed Louizi, sinon rien
    « RACISTE, ISLAMOPHOBE, EXTRÊME DROITE sont 3 #FATWAS lancées par des nuisibles corrompus de la gauche #NUPES, contre tout citoyen qui s’inquiète de l’archipélisation de la France, de son insécurité, son déclassement, son islamisation à visage découvert et sa mise à sac programmée. »
    Mohamed Louizi toujours aussi juste
    https://twitter.com/MohamedLOUIZI/status/1606935881608208384

  56. Serge HIREL

    Ubuesque !
    Scène 1 : Bercy cherche désespérément le moyen de régler discrètement une facture de plusieurs centaines de millions d’euros présentée par la société à laquelle avait été confiées la fabrication et l’installation sur les autoroutes de portiques sophistiqués permettant de prélever l’écotaxe imaginée par Ségo, mais remballée illico pour cause de « bonnets rouges ».
    Scène 2 : Eureka ! Bercy crée une nouvelle taxe : les sociétés d’autoroutes paieront une « contribution volontaire – on ne rit pas… – exceptionnelle – on ne rit pas plus » : 60 millions d’euros par an pendant 20 ans.
    Scène 3 : les sociétés d’autoroutes se rebiffent et une certaine Elisabeth Borne, directrice de cabinet de Ségo, et l’un des « boys » de Bercy, Emmanuel Macron, leur accordent une faveur : la « neutralité fiscale ». Pour faire court, ils s’engagent à ne pas augmenter d’autres taxes déjà supportées par ces sociétés.
    Scéne 4 : Darmanin déboule à Bercy et cherche du fric pour payer une facture d’un milliard d’euros, coût d’aménagements du canal Seine-Nord promis par Borne, devenue entre-temps ministre des Transports.
    Scène 5 : Euréka ! On va ponctionner les sociétés d’autoroutes pleines aux as ! Mais dans le respect des engagements du Président – retour sur scène de Macron – de ne pas créer de nouvel impôt. La solution : l’augmentation d’une taxe déjà existante (pour les curieux, la taxe d’aménagement du territoire).
    Scène 6 : Patatras ! Les sociétés d’autoroutes, qui ont des oursins dans les poches, mais pas la mémoire courte, brandissent l’engagement précité. « Neutralité fiscale », chantent-elles en chœur… avant de décider de ne plus payer les annuités de la « contribution volontaire ». Rancunières, elles se plaignent devant le tribunal administratif des mauvaises manières de Bruno Le Maire qui leur fait les poches…
    Scène 7 : le TA prend fait et cause pour Picsou et renvoie les sociétés d’autoroutes compter leurs sous… Picsou se réjouit, d’autant plus que le calcul de la taxe d’aménagement du territoire tient compte de l’inflation. Par ici la monnaie !
    Scène 8 : les sociétés d’autoroutes n’ont pas dit leur dernier mot… et déposent un recours devant le conseil d’Etat.
    Toutes les sociétés… y compris Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc, société 100 % publique présidée par Castaner…
    Epilogue : Le Maire doit trouver de l’argent pour payer les avocats de l’Etat… et ceux de Castaner. Il se dit qu’il pense à une taxe naturellement « nouvelle » et naturellement « exceptionnelle » dont les sociétés d’autoroutes auraient à s’acquitter…
    Bref, une simple histoire de vases communicants… permettant de démontrer l’existence déjà maintes fois prouvée de la pesanteur de nos chères, très chères administrations…

  57. Merci à Pierre Brochand d’avoir alerté d’urgence nos politiques, en France et à Bruxelles, sur l’immigration sauvage de masse, inadmissible et insupportable.
    Ce lien comporte le courrier intégral de Pierre Brochand (ex-DGSE), adressé au Sénat et aux législateurs pour qu’ils réagissent au plus vite avant qu’une implosion citoyenne ne se fasse entendre !
    L’extrême gauche et les néo-islamo de cinglés n’ont qu’à bien se tenir et cesser de pourrir notre pays par des migrants illégaux et des OQTF qui ne viennent que pour des allocations, logements sociaux, aides médicales gratuites, allocations familiales.
    Il y a de plus en plus de mariages blancs fictifs et rémunérés par les clandestins gigolos pour tenter d’obtenir des papiers de séjour et s’incruster sur notre territoire.
    Le RN prend de la hauteur. Serait-il la dernière chance pour la France ?
    https://www.fdesouche.com/2022/12/06/pierre-brochand-ex-dgse-pourquoi-limmigration-est-lenjeu-central-et-meme-principal-de-notre-vie-publique/

  58. @ Serge HIREL
    « Mais il n’est pas interdit de construire une politique d’aide au développement dont les acteurs seraient en majorité des Français d’origine immigrée. Cette voie serait probablement plus efficace que les « opex » dont on sait aujourd’hui les limites. Dans les années futures, l’aide massive au développement sera pour nous – et l’Europe au sens large – le meilleur moyen de limiter le tsunami de migrants qui nous attend si le continent africain reste économiquement un nain. Le meilleur moyen aussi de se créer de nouveaux marchés dans les Etats qui la recevraient. Etats-Unis et Chine l’ont déjà bien compris… »
    Si, c’est interdit.
    Les pays arabo-musulmans sont souvent riches de pétrole et autres choses semblables, il n’y a pas de raison de ponctionner dans notre or pour des gens pleins d’or noir. Ils sont pauvres parce que leurs dirigeants captent la manne pétrolière.
    C’est un problème politique… Comme on ne va pas coloniser, payer ces gens qui ne sont pas pauvres comme d’autres d’être dépourvus de matières premières profitables, ce serait verser dans le tonneau des Danaïdes.
    À une époque où on parle d’économie, il faut toujours qu’on invente des « raisons » de dépenser.
    Autre chose, les musulmans sont des ingrats, donner à des ingrats est toujours une très mauvaise idée. Bon, je précise, tous les musulmans ne sont pas des ingrats, mais ils ont innové en rendant le bien pour le mal en tant qu’immigrés. Il y a quelque chose de profondément taré chez eux, et en prendre bien acte.
    Ce qui veut dire : les gens de cette sorte en veulent aux autres des bienfaits qu’ils reçoivent. Je ne pense pas opportun d’entretenir la machine de leur ressentiment par des grâces dont ils se sont déchus. Je refuse et de donner un centime pour l’intégration des immigrés musulmans ici, et pour leur remise au niveau chez eux.
    Nous ne sommes ni leurs parents, ni Dieu tout-puissant pour être responsables de leur existence et devoir tout endurer pour eux.
    Fi des faux devoirs ! Le nôtre est de rester libre et de transmettre cette liberté à nos enfants et à nos neveux.
    Rien d’autre !
    Si des gens veulent rendre le bien pour le mal à des gens qui nous rendent le mal pour le bien, ça les regarde, nul ne leur interdit de détruire leur épargne ou de se condamner au pain sec et à l’eau pour financer ces gens.
    Dont je ne m’étonnerais pas qu’ils nous en veuillent après, soit qu’ils s’imaginent que tout le monde doive se priver pour eux, soit qu’ils se sentent humiliés qu’on ait osé penser qu’ils avaient besoin d’aide alors qu’ils sont si merveilleux, et pour tout dire, faits pour régner sur le monde.
    En fait, ils seraient bien du genre à cumuler les deux.
    Et je ne pense pas qu’il soit une très bonne idée de donner une sorte de rôle d’ambassadeurs culturels et économiques aux musulmans d’ici.
    Franchement, le problème n’est-il pas leur manque de loyauté envers le pays ? Est-ce une idée opportune que de les renvoyer à leurs origines délétères si on veut qu’ils s’intègrent ici ?
    Il faut empêcher de nouveaux musulmans d’entrer ici, être intraitables sur nos principes, et c’est tout.
    C’est déjà beaucoup ! Cessons de croire sauver le monde, et surtout ce qui a le moins de valeur dans le monde, quand nous ne sommes même pas capables de veiller sur notre propre liberté !
    Si nous voulons nous occuper de l’extérieur, favorisons ceux qui font tout pour préserver pour la liberté et ne sont pas des ingrats, Ukraine, Taïwan.
    Ne tendons pas la main aux ingrats, qui nous la mordraient aussitôt ! Entre ces deux extrêmes, les autres situations doivent être étudiées au cas par cas.
    Faute de ressources cognitives, monétaires et temporelles, l’aide au développement est un calcul de vie.

  59. @ Serge HIREL | 12 avril 2023 à 16:53
    Votre commentaire a retenu toute mon attention… deux fois. Vous décrivez avec brio et humour la course à l’échalote pour régler la lourde facture laissée par Ségolène Royal. J’ai l’impression d’assister à une pièce de Feydeau avec claquements de portes.
    Toutefois, je ne comprends pas l’irruption de Picsou. Serait-ce un réflexe d’anti-américanisme ? Le richissime canard inventé par Walt Disney n’a pas sa place au milieu de ce vaudeville franco-français. Christophe Castaner et Alain Minc ont été nommés par la gauche française pour gérer des sociétés d’autoroute françaises. Leur engagement désintéressé pour les valeurs socialistes a bifurqué vers la défense des intérêts de la société de consommation dans ce qu’elle a de plus vil : l’automobile.

  60. La Russie de Poutine confirme bien le péril que constitue l’immigration clandestine africaine et moyen-orientale et, d’une manière générale, le poids de « l’antagonisme colonial ».
    L’action de la Russie en Afrique, notamment au Mali, et la revendication de Poutine d’être dans le camp décolonial, contre la France coloniale, ce n’est pas une déclaration gratuite. Cela joue sur les deux tableaux : déstabilisation de nos intérêts à l’étranger, déstabilisation en interne sur le territoire français.
    C’est dans la continuité de l’ingérence de l’URSS contre les intérêts français, du temps où Poutine était au KGB. Cela se poursuit. C’est un calcul basé sur un potentiel réel de déstabilisation, ce n’est pas une prise de position purement idéologique au hasard.
    L’action de la Russie en Biélorussie contre les frontières polonaises et lituaniennes, ce n’est pas plus gratuit. L’opération est devenue évidente en 2021, en amont de l’invasion de l’Ukraine. Un ballet d’avions partant à vide des territoires russes ou associés et revenant chargés de candidats à l’invasion clandestine de l’Europe. Les mêmes envoyés à la frontière, protégés par les garde-frontières, avec instruction en arabe de tenter de passer la frontière avec des enfants dans les bras, en ayant l’air sale et fatigué. Le tout sous les caméras de Russia Today se chargeant de dénoncer les malveillances des autorités polonaises et lituaniennes protégeant les frontières de l’UE.
    Donc, oui, Brochand pointe du doigt un problème bien réel. Mais quel est son soutien politique en France, sachant que les partis les plus préoccupés par cette question se sont complètement fait flouer par leurs alliances internationales contradictoires ?
    Les organes de propagande russe dénoncent en Europe ce que les pro-moscovites égarés croient être le modèle russe que pourrait suivre la France : ceux qui réclament une politique ferme aux frontières françaises ont les yeux pleins de larmes lorsqu’ils observent une politique ferme aux frontières polonaises et lituaniennes ; ceux qui réclament une politique de fierté nationale et un pouvoir fort se félicitent de la contestation et du désordre en France.

  61. @ Serge HIREL
    « La désimmigration »
    Nous ne sommes à l’évidence pas sur la même ligne sur la question de la destruction invasive de notre pays par l’afflux ininterrompu de musulmans depuis 1945 et son accélération folle depuis 1962.
    Propulsés dans le vide l’un et l’autre du 30e étage d’un immeuble vous êtes celui qui se dit « Pour le moment tout va bien, pourvu que ça dure » et moi « Dans une poignée de secondes je suis mort ».
    C’est avec beaucoup de désinvolture que vous parlez allègrement de l’invasion (c’est le mot qui convient) musulmane de la France.
    Aucun citoyen français n’a jamais souhaité cohabiter avec les musulmans, y compris ceux qui les faisaient venir pour faire tourner leurs machines. Pas plus que les officiers putschistes qui ramenèrent leurs harkis… des bons chrétiens torturés par leur faute d’avoir « fabriqué des collabos ».
    Cette noria incessante de musulmans depuis lors, détruit inexorablement l’âme de notre peuple, de notre pays, de notre civilisation… on ne peut pas leur en vouloir, ils ont la leur depuis 14 siècles, et elle est dominatrice et se veut universelle.
    Vos arguties de juriste ne valent rien face à ce danger qui pèse non seulement sur nous mais sur l’Europe entière, un continent à prendre jusqu’à Hammerfest sans faire d’arrêt à Poitiers !
    Vos références sur le droit du sol, droit du sang ne tiennent pas la route, cette dialectique est sans rapport avec la situation dramatique du pays.
    Ces gens viennent, sont venus sans qu’on le leur demande, contre notre gré, ils nous submergent, ils doivent repartir, leurs pays ont besoin d’eux, ils nous doivent beaucoup, ils ont appris chez nous, leur savoir sera utile pour leur pays, s’il le faut on pourra leur fournir un pécule honorable… au point où on en est !
    De vous à moi, je vous avoue que c’est vous qui voyez juste, la France va devenir une province mahométane mais c’est vous qui serez le cocu… vous me donnez l’impression de ne pas être très perspicace sur ce qui nous attend.

  62. @ Aliocha
    « Lisez donc les arguments de Brochand, pour vous apercevoir dans quel piège réciproque il s’enferme, avec Zemmour et tous ses suppôts, qui vont jusqu’à en appeler aux pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle pour justifier leur racisme. »
    Je n’ai pas accès à l’interview de M. Brochand. Je ne peux pour l’instant que commenter les commentaires. L’exercice ne permettrait pas de déterminer si les commentaires sont oui ou non des commentaires déformant l’entretien de M. Brochand. Donc, non, je ne peux déterminer si, oui ou non, il appelle aux « pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle ».
    Quant à Zemmour, non, je récuse l’appréciation comme quoi il fait appel aux « pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle ».
    Zemmour fait appel à une forme d’imaginaire républicain que je juge (significativement) déformé, mais qui, non, ne tombe pas, de ce que j’en ai vu, dans les poncifs antisémites.
    C’est une des raisons pour lesquelles je me refuse à ranger Zemmour dans la même catégorie que le RN. Zemmour représente pour moi une forme de droite dure qui n’est pas antidémocratique. Le RN représente pour moi une forme de droite dure qui est antidémocratique et qui se refuse à condamner de manière autre que rhétorique et superficielle ce que j’appelle l’extrême droite.
    Personnellement, je réserve la qualification d' »extrême » dans « extrême droite » et « extrême gauche » aux mouvements qui cautionnent la violence pour s’opposer aux normes démocratiques et constitutionnelles.
    Mon opposition à Zemmour se cristallise sur sa politique étrangère. Mais même si sa politique étrangère me convenait, la position de Zemmour me semble surjouer l’imaginaire républicain dans un sens qui me déplaît pour de nombreuses raisons, et je ne pourrais pas non plus le soutenir.
    Je n’appelle pas non plus la position de Zemmour du « racisme ». Celle de ses soutiens peut, par contre, parfaitement s’apparenter à de la haine raciale ou même du racisme. Mais je ne peux cautionner cette appréciation que vous portez sur Zemmour.
    Si l’antisémitisme, c’était Zemmour, l’antisémitisme ne serait pas un problème. Et l’antisémitisme est un réel problème.
    Et je ne suis pourtant pas un philosémite.
    « Les six millions de victimes de l’Holocauste sont les réincarnations des âmes des pécheurs, de gens qui on transgressé et ont fait toutes choses qu’ils n’auraient pas dû faire. Ils ont dû être réincarnés pour accomplir ainsi leur pénitence. » — Ovadia Yossef.
    « Il y eut un tsunami et nombre de catastrophes naturelles terribles parce qu’il n’y eut pas suffisamment d’étude de la Torah. Les Noirs y résident [à la Nouvelle Orléans]. Est-ce que les Noirs étudient la Torah ? [Dieu a dit] faisons un tsunami et noyons-les. » — Ovadia Yossef.
    « Les Goys ne sont nés que pour nous servir. Sans cela, ils n’auraient aucune place dans ce monde – autre que de servir le peuple d’Israël. » — Ovadia Yossef.
    « Ces malfaisants, les Arabes – il est dit dans la Gemara [Talmud] que Dieu se repent d’avoir créé ces fils d’Ismaël. » — Ovadia Yossef.
    « [Les musulmans] sont stupides. Leur religion est aussi immonde qu’eux. » — Ovadia Yossef.
    Ce genre de judaïsme me fait vomir. Je ne contextualise peut-être « pas assez », mais, quand même… comment accepter ce genre de propos ?? Et ce n’est pas là la fin du 19e siècle mais le début du 21e siècle.
    Avant de taper sur Zemmour pour antisémitisme, il serait temps que certains propos, juifs, cessent de nourrir l’appréciation comme quoi il y a nombre de problèmes de fond de même nature dans le judaïsme que dans l’islam ou le christianisme. Parce que si on veut trouver de quoi nourrir la haine des juifs, il est très (trop ?) facile de pêcher dans les propos de leurs propres autorités théocrates. C’est là un jeu d’enfant.
    Je vous suggère donc de cesser de jouer à ce type de petits jeux. C’est malsain, et cela ne mène jamais bien loin…

  63. @ F68.10
    Je parlais des suppôts de Zemmour, Marchenoir, Robert par exemple, ainsi que de tous les intégristes, juifs y compris, qui sont, je le répète, soumis à l’image d’un dieu violent qui n’existe que dans leur représentation mentale, image contredite par l’Évangile et tous les prophètes.
    https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc

  64. @ F68.10 13h50
    « Quant à Zemmour, non, je récuse l’appréciation comme quoi il fait appel aux « pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle ». »
    Moi aussi. Il s’en est expliqué maintes fois.
    Et je l’ai trouvé encore trop gentil avec Yannick Jadot qui l’avait traité de juif de service lors d’un débat de la présidentielle !
    Le reproche qui peut lui être adressé c’est d’être un peu trop subtil sur ces sujets et pas assez « politique ».
    Il n’aurait pas dû pointer que sous Pétain 75 % des Juifs français avaient survécu alors que ceux d’origine hollandaise avaient été exterminés à la même hauteur. Ce qui est factuel…
    Il faut faire confiance aux journalistes malfaisants et aux politiques incultes pour relever lourdement en les déformant ce que j’ai personnellement appris lors de mes lectures et de mes discussions avec des historiens.
    Sur l’islam et ses dangers, les événements passés et actuels lui donnent entièrement raison.
    Mme Le Pen préfère filer doux sur tous ces thèmes en intimant aux élus du RN de se montrer discrets. Pourtant l’antisémitisme de droite qui en anime une bonne partie reste très présent, tout comme le prouve l’un des contributeurs adepte des puits de pétrole qui sévit ici…

  65. Patrice Charoulet

    Racisme ou justice ? Justice !
    J’ai lu dans le « JDD » qu’achète mon meilleur ami, avocat, et à qui j’en ai parlé, l’article sur Pierre Brochand qui a servi de soubassement à votre texte. Vous citez notamment « Le chantage au racisme est commode. Après, on peut tout dire ». Vous dites que c’est une « remarque pertinente ». Vous ne le citez pas, mais je citerai de Brochand « La sentence de mort est l’accusation de racisme ». Je souhaite répondre à Brochand, comme à vous.
    Votre blog a pour nom « Justice au Singulier ». « Justice » : beau mot ! Justice ou racisme ? Justice ! Dans notre pays, la justice est rendue grosso modo fort bien. Bien des gens s’en plaignent. Pas moi.
    Ce n’est pas à vous qui avez été avocat général, ni à sbriglia, ni à genau, que j’apprendrai comment la justice fonctionne.
    J’observe que l’on met en cause, que l’on instruit, que l’on juge, après avoir entendu les témoins, le parquet, les avocats. Mais juge-t-on mille personnes, un million de personnes, un milliard de personnes à la fois ? Non. Une seule personne, après avoir examiné avec soin son dossier.
    Tous les racistes du monde entier (il y a en de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de tous les pays) ne suivent pas du tout l’excellent exemple de la justice. Ils se permettent de juger un million ou un milliard de personnes à la fois. Le racisme est une erreur de pensée, une injustice. Il consiste à attribuer, dès sa naissance !, à quelqu’un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir.
    J’ai été prof de français jusqu’à 65 ans. Mon auteur favori est La Fontaine. Pour le sujet qui m’occupe, la relecture à laquelle j’invite chacun est « Le Loup et l’Agneau », merveille des merveilles. Pour qui me dira ne pas avoir le temps de la chercher, je ne citerai que la fin :
    « Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
    – Comment l’aurais-je fait, si je n’étais pas né ?
    Reprit l’agneau, je tète encor ma mère.
    – Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
    – Je n’en ai point.- C’est donc quelqu’un des tiens :
    Car vous ne m’épargnez guère,
    Vous, vos bergers et vos chiens.
    On me l’a dit : il faut que je me venge. »
    Là-dessus au fond des forêts
    Le loup l’emporte, et puis le mange
    Sans autre forme de procès. »
    Le dernier mot n’est pas le moins important. Car dans un procès, il s’agit pour le juge d’être juste. Et ne jamais penser et agir en raciste, comme le loup (« Si ce n’est toi c’est donc ton frère »).

  66. @ caroff
    « Le reproche qui peut lui [Zemmour] être adressé c’est d’être un peu trop subtil sur ces sujets et pas assez « politique ». Il n’aurait pas dû pointer que sous Pétain 75 % des Juifs français avaient survécu alors que ceux d’origine hollandaise avaient été exterminés à la même hauteur. Ce qui est factuel… Il faut faire confiance aux journalistes malfaisants et aux politiques incultes pour relever lourdement en les déformant ce que j’ai personnellement appris lors de mes lectures et de mes discussions avec des historiens. »
    En toute franchise, cette histoire des juifs sous Pétain à la sauce Zemmour m’est passée complètement au-dessus du chapeau. J’y ai vu un énième psychodrame autour des juifs en France…
    Mon propos est essentiellement que, non, je ne vois pas chez Zemmour de volonté de nier des droits fondamentaux et civiques aux juifs. Il a voulu masser l’ego de certains Français dans le sens du poil avec cette histoire de Pétain, et s’amadouer un certain électorat. Mais il ne remet pas en cause la citoyenneté des juifs, ni ne part en vrille sur un pouvoir juif de manière hyperbolique. Il est sur une ligne « napoléonienne » classique: les droits civiques aux juifs, mais pas de droits aux juifs en tant que peuple. Et il veut faire de même sur l’islam. Ce qui n’est pas le point le plus contestable de son idéologie politique.
    Les juifs et Pétain selon Zemmour, c’est une histoire d’esbroufe médiatique. Qui montre juste qu’en France, on n’arrive qu’avec peine à refermer un passé car on aime se faire nos guerres idéologiques et faire durer le plaisir…
    À mon sens, il n’y avait aucun intérêt politique à parler de cela. En tant que personnalité publique de type polémiste et non pas politique, il y avait quand même un intérêt à en parler. Mais il l’a traité sur un mode cherchant la polémique et le conflit, et l’assumant. Il ne l’a pas vraiment traité en tant qu’historien. Il n’y avait pas grand-chose de constructif dans tout cela. Si ce n’est montrer les dents face à la gauche en exagérant la mansuétude de Pétain et en se gargarisant des cris d’orfraie que cela susciterait.
    « Mme Le Pen préfère filer doux sur tous ces thèmes en intimant aux élus du RN de se montrer discrets. Pourtant l’antisémitisme de droite qui en anime une bonne partie reste très présent, tout comme le prouve l’un des contributeurs adepte des puits de pétrole qui sévit ici… »
    Je suis en effet toujours surpris d’en constater la prégnance. Et je ne fais pas ici référence à la personne à qui vous faites référence, dont les propos sur les juifs me passent tout autant au-dessus du chapeau.
    Quand je vois les débats sur l’antisémitisme et les juifs en France, j’ai l’impression d’assister à un combat qui n’est pas le mien. Je n’arrive même pas à fixer mon esprit sur les propos de la personne que vous visez. Et je peine à décortiquer les mécanismes psychologiques de ces discussions. Je suis juste scié de voir que la question des juifs est toujours un prétexte à remettre en cause les normes démocratiques, comme si ces normes démocratiques devaient s’effacer au prétexte que des juifs vivent en France…
    Et c’est un peu pareil pour Zemmour, Pétain, et les juifs. Cela me passe un peu au-dessus du chapeau…
    —————————————————————-
    @ Aliocha
    « Je parlais des suppôts de Zemmour, Marchenoir, Robert par exemple, ainsi que de tous les intégristes, juifs y compris, qui sont, je le répète, soumis à l’image d’un dieu violent »
    Monsieur Ovadia Yossef n’est pas juste « un intégriste » « soumis à l’image d’un dieu violent ». Il est, parmi nombre de juifs orientaux religieux, considéré comme une autorité de premier ordre en matière de loi juive.
    Cela ne donne pas vraiment une bonne image à cette portion du judaïsme.
    Je le répète: Monsieur Ovadia Yossef n’est pas exactement n’importe qui.
    Autant je peux défendre les droits fondamentaux et civiques des minorités telles que les juifs, et je sais pourquoi je le fais, autant je pense qu’il est nécessaire d’affirmer que nombre de propos circulant dans les milieux religieux, juifs compris, comme ceux que je vous ai mis en exergue, sont complètement barges. Et méritent d’être signalés comme barges, même en face de la chape de plomb pesant en France sur les sujets religieux, et sur le judaïsme en particulier, pour les raisons historiques que l’on sait.
    Le dire, que ces propos sont barges, ce n’est pas un appel au meurtre de juifs. C’est simplement vous souligner le fait qu’il n’est pas nécessaire d’être philosémite pour avoir un problème avec la vision de la France que promeut Zemmour. Ce sont là des choses bien différentes, et votre tentative de ramener la notion de démocratie systématiquement à celle des droits des religions, comme l’abattage rituel, n’est pas exactement à mon goût… Ce ne sont donc pas les propos que Zemmour tient ou ne tient pas au sujet des juifs qui motivent spécifiquement mon appréciation politique de sa personne et de son idéologie politique ; idéologie qui me pose problème sur nombre de points indépendamment de Pétain et les juifs.
    Parce que Pétain, Zemmour et les juifs, à force, cela devient une distraction. Un peu comme le drap rouge est une distraction pour le taureau. Il regarde le drap rouge, se rue dedans, et ¡Hola!… une petite pique dans le flanc…
    Et tout le monde applaudit.

  67. @ Patrice Charoulet
    « Tous les racistes du monde entier (il y a en de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de tous les pays) ne suivent pas du tout l’excellent exemple de la justice. Ils se permettent de juger un million ou un milliard de personnes à la fois. Le racisme est une erreur de pensée, une injustice. Il consiste à attribuer, dès sa naissance !, à quelqu’un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir. »
    Sauf que de nos jours on traite de racistes des gens n’étant pas aveugles aux tares des musulmans.
    Et qui peuvent vouloir, donc, repousser une immigration où trop nous rendent le mal pour le bien.
    Un Japonais a mangé une Néerlandaise à Paris. Mais si ce genre de choses arrivait aussi souvent que les attentats musulmans, et si accessoirement les Japonais se permettaient d’autres abus, il ne serait pas opportun d’en accepter comme touristes – ou immigrés.
    Tous les peuples et religions ont leurs moutons noirs, le problème des musulmans est qu’il y en a vraiment beaucoup – sans parler des moutons gris, ceux qui ne tuent pas encore mais menacent les Juifs, les femmes et la laïcité. C’est une différence non seulement de nombre, mais de nature.
    Une immigration de masse ne peut se traiter comme une série d’enquêtes individuelles sur les immigrés, pour la double raison qu’on ne sait pas faire de pré-crime comme dans Philip K. Dick, et que beaucoup d’immigrés s’introduisent illégalement chez nous.
    Il est donc juste d’écarter a priori les individus à risque, donc tous les musulmans, car il est toujours juste qu’une chose réponde à sa fonction : or une immigration est censée servir le pays, et non le pays servir l’immigration.
    Autre chose, ce n’est pas la fable que vous citez qui décrit notre situation, mais une autre :
    LA LICE ET SA COMPAGNE
    Une Lice étant sur son terme,
    Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
    Fait si bien qu’à la fin sa Compagne consent
    De lui prêter sa hutte, où la Lice s’enferme.
    Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
    La Lice lui demande encore une quinzaine.
    Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu’à peine.
    Pour faire court, elle l’obtient.
    Ce second terme échu, l’autre lui redemande
    Sa maison, sa chambre, son lit.
    La Lice cette fois montre les dents, et dit :
    Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
    Si vous pouvez nous mettre hors.
    Ses enfants étaient déjà forts.
    Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette.
    Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,
    Il faut que l’on en vienne aux coups ;
    Il faut plaider, il faut combattre :
    Laissez-leur prendre un pied chez vous,
    Ils en auront bientôt pris quatre.
    Essayons de ne ni nous moquer des morts, ni des Français qui viendront après nous, et que le chantage au racisme condamne au danger musulman, savoir l’immigration de la religion du croissant, savoir celle qui se singularise par le fait de rendre le mal pour le bien.

  68. @ F68.10
    Voilà, le drap rouge, et une pique dans le flanc.
    Le problème de fond n’est pas l’intégrisme, qui est une conséquence, mais de ne pas le devenir pour l’éradiquer, et que la corrida reste aux arènes qui lui sont dévolues.
    Désigner les musulmans comme cause de nos problèmes est un sophisme qui ne résoudra pas le problème particulier que pose l’islamisme, qui est une conséquence de nos incapacités à faire respecter les lois bien au-delà de la communauté en question.
    En ce sens, Brochand comme Zemmour font la même erreur que Ovadia Yossef.

  69. @ Serge HIREL
    «  »Supprimer l’ENA »… C’est fait  »
    Ah bon ! Et l’INSF, Institut National de Service Public, c’est quoi au juste ? Mis à part une preuve supplémentaire du délire macronien de mettre une marque indélébile dans le Livre des grands hommes de l’humanité !
    Un truc qui se résume à transformer l’amicale des anciens élèves de l’ENA en amicale des anciens élèves de l’INSF.
    Du vent ! Du vent mauvais !
    Aux USA et au Royaume-Uni, les hauts fonctionnaires sont issus d’universités très sélectives.
    Il serait judicieux de faire de même et d’abandonner la direction du pays à des anciens élèves des Universités pointues et renommées.
    Les ressources énergétiques et minières aux X-Mines, les transports et l’urbanisme aux X-Ponts, les ressources alimentaires aux Agros, les musées aux écoles d’Art, la diplomatie aux Instituts de langues et cultures étrangères, etc.
    Le scandale le plus percutant du siècle fut de virer les médecins de la gestion des Hôpitaux pour la confier à des nanarques !
    «  »Interdire les syndicats de magistrats »
    Non, cette profession, comme toutes les autres (ou presque) doit pouvoir s’organiser pour défendre ses intérêts. En revanche, il faut interdire la politisation de leurs syndicats, qui, en un sens, est contraire à la règle de la séparation des pouvoirs. »
    Cette profession n’est pas comme toutes les autres… on peut même dire qu’elle est très particulière ; un magistrat est un citoyen comme un autre, qui peut sanctionner plus ou moins – c’est rien de le dire – un citoyen comme un autre. C’est un pouvoir considérable, hors du commun. Il ne peut pas s’organiser pour défendre ses intérêts personnels dans l’exercice si particulier de sa tâche. Le justifiable n’est pas syndiqué, lui !
    Quant à la politisation des syndicats, d’une manière générale, c’est quasiment une obligation… le syndicalisme est une pratique politique comme une autre.
    Le syndicalisme des judiciens s’est particulièrement distingué avec son « mur des cons »… je me demande si ce genre de plaisanterie se pratique dans les autres professions ! J’imagine ce que cela donnerait par exemple dans les lycées… les élèves passeraient le temps des récrés agglutinés devant.

  70. Patrice Charoulet

    @ Lodi
    Monsieur,
    Moi qui suis athée depuis cinquante ans, je vous laisse deviner ce que je pense de la religion musulmane.
    Mon sujet étant le racisme, j’objecte à votre texte plusieurs choses. Tous ceux qui sont victimes du racisme en France ne sont pas musulmans. Prenons les Noirs, par exemple. Certains sont musulmans, d’autres sont animistes, d’autres sont chrétiens, d’autres sont incroyants. Les rejeter à la mer, au motif qu’ils feraient partie de « l’invasion musulmane » (voire islamiste) est une indéniable injustice.
    Au vrai, les racistes, en France, n’acceptent pas d’être ainsi qualifiés. Ils allèguent soit l’Occident, soit la France, soit la civilisation, et ont presque tous très bonne conscience.
    La pensée raciste, l’action raciste – même si elle ne va pas jusqu’au crime – est, je le maintiens, une injustice.
    Qu’est-ce que cette pensée, je le dis à l’un d’entre nous qui s’opiniâtre à nier l’évidence, qui se fonde sur la quantité de mélanine dans la peau pour juger les gens ?

  71. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 13 avril 2023 à 15:20
    « Tous les racistes du monde entier (il y a en de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de tous les pays) ne suivent pas du tout l’excellent exemple de la justice. Ils se permettent de juger un million ou un milliard de personnes à la fois. Le racisme est une erreur de pensée, une injustice. Il consiste à attribuer, dès sa naissance !, à quelqu’un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir. »
    Que de mauvaise foi dans ces quelques phrases !… Au premier chef, vient le flagrant amalgame que vous faites entre deux sens du mot juger : lorsqu’un tribunal le fait, c’est évidemment tout autre chose que lorsqu’une personne se forge une opinion. Consultez vos fameux dictionnaires : vous aurez l’immense surprise de constater qu’un même mot peut avoir plusieurs significations différentes !
    En somme, vous voudriez interdire que l’homme se forge une opinion sur ses semblables. Il serait, par exemple, interdit de juger que les membres du Rassemblement national sont affligés de défauts les rendant indignes de gouverner la France. Ah non, zut, ça c’est permis, et même recommandé, puisque c’est votre propre opinion !
    Les membres du RN ne constituent pas une race, n’étant pas apparentés entre eux ? Très bien, alors il est interdit de juger négativement les Russes, qui, eux, constituent bien une race dans l’un des sens de ce mot au XIXe siècle. Les Russes sont bien apparentés entre eux, par conséquent il serait mal de leur imposer des sanctions au motif, par exemple, qu’ils mentent tout le temps, qu’ils ont tendance à envahir leurs voisins, qu’ils approuvent leurs chefs qui décident ces actions, etc. D’ailleurs, le gouvernement russe se plaint bien de « racisme anti-russe ».
    Mais ça marche évidemment dans l’autre sens. Si c’est « une erreur de pensée, une injustice » que « d’attribuer à quelqu’un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir » (pourquoi censé ? quelle est cette insinuation que vous glissez dans votre phrase ?), alors c’est aussi une erreur de pensée et une injustice que de lui attribuer les qualités du groupe auquel il est censé appartenir.
    Par exemple, vous ne cessez de nous faire part de votre soutien indéfectible au peuple israélien, qui est, d’après mes informations, tout de même un peu juif sur les bords. Ce ne peut être qu’en vertu des qualités que vous lui reconnaissez.
    Comment osez-vous ? Connaissez-vous tous les Israéliens individuellement ? Avez-vous mené une enquête sur chacun d’entre eux « depuis sa naissance » ? Non ? Alors, vous êtes un sale raciste, c’est tout.
    Je note que votre réflexion vise à contredire les propos de Pierre Brochand, lequel s’oppose à l’immigration de masse. L’aveu est énorme : votre « anti-racisme » ne consiste pas à s’opposer à je ne sais quelle persécution ou massacre de races étrangères à la nôtre : il consiste bel et bien à interdire toute critique ou opposition à l’immigration de masse, et même à les criminaliser.
    C’est d’autant plus vrai que Pierre Brochand dénonce les dangers non pas de l’immigration en général, mais de l’immigration musulmane.
    L’islam est un groupe d’hommes, mais ce n’est pas une race. Il y a des musulmans noirs, arabes, d’Asie centrale, de l’Inde et de ses environs… et même des musulmans blancs d’Europe ou des États-Unis.
    Une fois de plus, la preuve est faite : dans vos propos (je n’ose qualifier cela de pensée), la définition des notions de race et de racisme est infiniment plastique. C’est quand ça vous arrange.

  72. @ Patrice Charoulet
    Monsieur,
    Je me moque bien de la couleur de peau des gens ! Mais j’observe qu’on m’a traité de raciste pour avoir dit qu’il faut empêcher les gens de religion musulmane d’immigrer en France.
    Et que c’est une chose qui arrive très souvent à ceux qui s’opposent à l’infiltration musulmane.
    Vous avez éclairci votre position et c’est très bien. Vous ne soutenez pas l’invasion musulmane, qui nous asservira si elle continue, car les musulmans ont tendance à être ingrats et fanatiques.
    Et les Français, vantards, s’imaginant les intégrer, des lâches, attentistes pendant la guerre, de même qu’ils attendent aujourd’hui que l’Islam se déradicalise plutôt que de s’en protéger en interdisant toute immigration musulmane… Au lieu de prétendre éduquer les arriérés, élevons-nous plutôt au niveau de pays ne perdant pas leur liberté comme nous, à savoir les pays anglo-saxons.
    Accessoirement, les Noirs seraient encore plus maltraités que les Blancs par les musulmans s’ils dominaient la France, étant donné qu’en Afrique, des musulmans se permettent encore de faire des esclaves de populations chrétiennes et animistes qui ne sont pas des Blancs.
    L’habitude de réduire des Noirs en esclavage sans compter un racisme tout à fait criant sont monnaie courante en pays musulman.
    https://www.causeur.fr/racisme-maghreb-noirs-miss-algerie-158117
    https://www.cath.ch/newsf/soudan-3-000-enfants-vendus-comme-esclaves-depuis-le-debut-de-l-annee/
    On se sert du racisme véritable pour empêcher la France de se protéger, ce qui asservira tout le monde, mais surtout les plus menacés : femmes, Juifs, Noirs… C’est comique !
    Des gens prétendant défendre les victimes sont en train de préparer le retour à une suggestion plus forte que ce qu’elle a jamais été dans l’Hexagone des trois éternels perdants du tiercé.
    Si vraiment vous voulez défendre les gens de couleur, vous devriez combattre l’infiltration musulmane.
    À mon avis.
    Bien sûr, vous pouvez continuer à essayer de défendre les Noirs sur ce blog, mais le problème est que ceux qui l’ont fait ont été quelque peu contre-productifs.
    Une seule personne me semblait avoir les compétences scientifiques et de débatteur pour cet office, mais elle ne l’a pas fait malgré ma demande, alors que voulez-vous ? Quand on n’est pas sur son terrain, soit on prie à un expert de s’avancer, soit on ne dit rien. Je n’agis jamais quand je pense que ce que je ferai est susceptible d’aggraver les choses.
    Et de toute façon, je fais confiance aux peuples majoritairement noirs, comme les Irlandais traités de demi-nègres en leur temps… Ils finiront pas régler leurs problèmes parce que, à l’encontre de la religion musulmane, en tout cas dans ses développements contemporains, la peau noire n’est pas un obstacle à la volonté de s’améliorer, ce qui est la base de tout progrès.
    Ce qui fait que les Noirs des pays où ils sont minoritaires deviendront mieux vus par contre-coup, et que de toute façon, ceux des pays lointains auront moins envie d’immigrer pour des pays où certains les regardent de haut. Cercle vertueux… Bref, la victoire est une renaissance.
    Victoire sur les problèmes africains. C’est la victoire qui plus généralement fait changer le regard des gens sur soi, pas la considération qu’on pourrait avoir des qualités malgré la défaite ou de simples problèmes ou les préjugés des autres.
    La victoire, et rien d’autre.
    Pour parler de choses moins dramatiques, regardez-vous. Vous ne cessez de vous en prendre à des gens qui ne vous ont rien fait, et jusqu’à un mort, parce qu’ils ne rentrent pas dans votre « idéal », ainsi, les gros sont moquables, et doivent servir à votre publicité, publicité comparative, jusqu’après leur mort. Leur graisse comme base de la construction de sa propre statue ?
    Vous fera-t-on changer de regard sur les gros ? Bien sûr que non, mais si un gros fait partie des gens ayant réussi l’un de ces concours que vous affectionnez, vous ne direz pas qu’il n’a pas réussi son examen de santé. L’avocat, quelle malchance, ne faisait pas partie des élites que vous reconnaissez : ils n’était estimé que dans sa profession, et un ami de notre hôte.
    Avouons que ce n’était pas grand-chose…
    Mais bref, on peut prêcher, il est assez peu probable qu’on vous fasse changer de regard et de comportement sur les gros, entre autres.
    Et pourtant, il n’y a pas une immense littérature contre eux, à l’inverse de ce qui se passe contre les Noirs, les Juifs, les femmes et sans doute d’autres, que les victimes innocentes oubliées me pardonnent !
    C’est quand il y a un grand amour de la liberté et de l’individualité qu’on ne ravale pas l’individu innocent à un groupe qui ne l’est pas moins. Mouvement en grande partie d’idée.
    Ou quand un groupe devient si puissant que nul n’a plus l’idée de le ravaler.
    Sinon, on peut toujours essayer de remonter le courant, mais il faut de grandes qualités.
    Sans quoi, on peut non seulement ne pas aider, mais faire plus de bien que de mal. Ainsi, il y a l’outrance de certains mouvements, type seuls les Noirs peuvent parler des Noirs, les Juifs des Juifs… Et que restera-t-il aux écrivains, parler d’eux-mêmes ? Mon Dieu, trop le font déjà dans l’auto-fiction, alors que n’est pas Proust qui veut. Un poète disait qu’un poète doit parler de tout ce qui est entre l’âne et Platon, moi, je voudrais même qu’il prenne la lyre pour la poussière et raconte, tiens, idée que je viens d’avoir, l’évasion des intelligences artificielles loin des humains, et leur construction d’une civilisation supérieure hors du système solaire charitablement abandonné aux humains.
    Pour revenir aux tribuns des rabaissés, des débatteurs peuvent essayer de remonter le courant, mais sans connaissances précises et sans art de débattre, contaminer leur cause par de telles faiblesses, sans parler parfois en attaquant l’autre, d’aller contre l’équité dans les débats et la liberté d’expression.
    Donc en faisant le bien d’un côté, on fait le mal d’un autre, sans compter que cela peut rejaillir en mal contre ceux qu’on prétend aider, ce qui est bien un peu ennuyeux.
    Non ? En tout cas, chaque fois que je vois cela, et cela est très fréquent, on ne peut pas dire que cela me donne envie d’entrer dans la danse.
    Je voudrais par contre faire cesser un abus que même des racistes pourrait vouloir faire cesser, savoir sacrifier des hommes aux bêtes :
    https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie#:~:text=Les%20r%C3%A9fugi%C3%A9s%20de%20la%20conservation,volontaire)%20%E2%80%93%20une%20notion%20contestable.
    Ces personnes souffrent d’une injustice épouvantable !
    Et puis, c’est le moment d’agir, l’écologie est en train de devenir une religion à laquelle on sacrifie des humains. Bientôt, il sera trop tard pour y faire grand-chose.
    C’est à la racine qu’il faut redresser les situations, après, eh bien, il y a de rares circonstances favorables à l’émancipation individuelle ou la renaissance des mortifiés.
    Je n’interviens guère, en principe, que dans ces deux types de circonstances, comme on se lève avec l’aube et non dans le crépuscule.

  73. Il est heureux de voir qu’un peu de raison reconnaît que l’Islam comme le judaïsme ne sont pas liés à la race, car ils sont des religions.
    Un petit effort de connaissance du phénomène permettra bientôt de reconnaître que cibler l’une ou l’autre comme cause des dysfonctionnements migratoires est une déviation religieuse qui, exacerbant la tendance intégriste minoritaire desdites religion, permet d’éluder la cause du mal dont elle est la conséquence.
    Chaque individu est invité sur le sujet à devenir responsable de lui-même et permettra à la démocratie, condition nécessaire à cette prise de conscience individuelle, de devenir grâce à cette prise de conscience, suffisante à son établissement.
    Tous ceux qui tentent au nom de cette connaissance de désigner pour cause ce qui n’est que conséquence, cèdent à la démagogie coupable qui envenime le phénomène et usent alors de la démocratie pour en saper ce qui pourtant permettrait son établissement, la prise de conscience individuelle du fonctionnement religieux de chacun à notre réalité sociale, seule à même d’être en capacité d’évoluer vers une responsabilité collective démocratique.
    « Le réel n’est pas rationnel mais religieux, c’est ce que nous disent les Évangiles : il réside au cœur des contradictions de l’histoire, dans les interactions que les hommes tissent entre eux, dans leurs relations toujours menacées par la réciprocité. Cette prise de conscience est plus que jamais requise, aujourd’hui que les institutions ne nous aident plus, que c’est à chacun de se transformer seul. En cela, nous en sommes revenus à la conversion de Paul, à cette parole qui vient soudain le transir : « Pourquoi me persécutes-tu ? » La radicalité paulinienne convient très bien à notre temps. C’est moins le héros qui « monte » vers la sainteté, que le persécuteur qui se retourne et tombe à terre. »
    René GIRARD,
    Achever Clausewitz. Entretiens avec Benoît Chantre.

  74. Il n’est pas honnête de citer René Girard pour défendre l’Islam quand il ne l’a jamais fait, lui. D’ailleurs, il s’est toujours tenu loin de toute politique… Enfin, il y aurait beaucoup à dire, mais à quoi bon ?
    On instrumentalise tout pour défendre l’immigration musulmane, savoir, on salit tout en faveur des indésirables. Il ne suffit donc pas que ces gens nous imposent leur présence délétère, il faut y compromettre ce que nous avons de meilleur ?
    On rend décidément beaucoup le mal pour le bien dans ce pays, antiaméricanisme à nos sauveurs modèles de démocratie comme tous les Anglo-Saxons, immigrés musulmans acharnés contre les Juifs, les femmes et la laïcité, et déformateurs de la pensée d’un René Girard qui nous honore aux yeux du monde en faveur des mahométans.
    Quel désastre !

  75. Et Lodi continue de s’acharner à ne rien comprendre, pour justifier que lui est un bon persécuteur.

  76. @ Lodi 9h23
    « On instrumentalise tout pour défendre l’immigration musulmane, savoir, on salit tout en faveur des indésirables. Il ne suffit donc pas que ces gens nous imposent leur présence délétère, il faut y compromettre ce que nous avons de meilleur ? »
    L’islam est dominateur et envahissant. Ses récriminations perpétuelles, les ressentiments qu’il véhicule, les incessantes demandes de religiosité sectaires (y a-t-il de la gélatine de porc dans les bonbons ?) sont devenus insupportables dans un pays qui s’est sécularisé depuis plus d’un siècle !
    Pour les Juifs, la situation est très différente, eux qui s’interdisent tout prosélytisme quand l’islam n’a de cesse de convertir sous peine d’inconvénients pour les récalcitrants.
    Si les musulmans veulent devenir aimables (au sens premier) qu’ils pratiquent le plus discrètement possible et que certains d’entre eux s’abstiennent de menacer des écrivains ou des chercheurs qui ont eu l’audace de décrire des vérités dérangeantes.
    Ainsi, il est particulièrement malaisant que le livre « Le frérisme et ses réseaux, l’enquête » écrit par Florence Bergeaud-Blackler soit victime d’attaques virulentes du clan islamiste. https://www.amazon.fr/Fr%C3%A9risme-ses-r%C3%A9seaux-Florence-BERGEAUD-BLACKLER/dp/2415003557/ref=asc_df_2415003557/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=603208834486&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=16875833096681781265&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=c&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055274&hvtargid=pla-1881975308130&psc=1

  77. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 15 avril 2023 à 07:11
    « Il est heureux de voir qu’un peu de raison reconnaît que l’Islam comme le judaïsme ne sont pas liés à la race, car ils sont des religions. »
    Mais comment peut-on énoncer des sottises pareilles sans rougir de honte ? Bien entendu que le judaïsme est une race. Il présente la particularité, unique à ma connaissance, d’être à la fois une race, une ethnie, une culture, un pays et une religion.
    On peut reconnaître un Juif par analyse génétique. Il y a moins de différences génétiques entre deux Juifs nés à des endroits du monde extrêmement éloignés, qu’entre ces personnes et la population environnante.
    D’autre part, d’innombrables Juifs sont athées ou agnostiques. Il y a des Juifs qui sont très très juifs (étant croyants et orthodoxes), et qui sont pourtant vigoureusement opposés à l’existence de l’État d’Israël (justement pour des raisons religieuses). Il y a des Juifs néo-nazis et même négationnistes de la Shoah (bon, très très peu ; j’en connais un, mais il est célèbre dans son milieu : Gerard Menuhin, le fils du violoniste).
    Il y a probablement autant de Juifs athées que de « chrétiens » athées. Consultez les statistiques, elles existent certainement.
    Faut-il rappeler la blague juive selon laquelle il suffit de mettre deux Juifs en présence, pour avoir aussitôt trois points de vue irréductiblement opposés ?
    Il est plaisant de voir ceux-là même que « l’anti-racisme » conduit à tancer le monde entier et sa grand’mère, au motif qu’il ne faut jamais « généraliser », fourrer tous les Juifs dans le même sac dès que ça les arrange.
    Par ailleurs, bien sûr que l’islam est « lié à la race ». J’ai expliqué le contraire à l’inénarrable Patrice Charoulet tout à l’heure, parce que dans le contexte qui est celui du billet de Philippe Bilger, cela démolit ses dénonciations obsessionnelles que de faire remarquer que le pays qui abrite La Mecque est peuplé d’Arabes, tandis que le plus grand pays musulman du monde est l’Indonésie, peuplée de Javanais.
    Il n’en reste pas moins que l’islam est apporté en France par des immigrés appartenant à d’autres races que la nôtre, et que l’islam se transmet par la sexualité. S’il y a une religion et une culture qui se transmettent de père en fils, c’est bien l’islam. Les plus athées des musulmans retrouvent leurs réflexes islamiques à la moindre provocation.
    Toujours cette rage des « anti-racistes » à nier les réalités les plus immuables de la nature humaine, au premier rang desquelles se trouvent la sexualité et la race, deux caractéristiques indissociables de l’être humain.
    « Chaque individu est invité sur le sujet à devenir responsable de lui-même et permettra à la démocratie, condition nécessaire à cette prise de conscience individuelle, de devenir grâce à cette prise de conscience, suffisante à son établissement. »
    Personne n’est « invité ». Vous n’êtes pas un hôte, et pour l’instant vous ne nous avez même pas apporté de rafraîchissements.
    C’est dévoyer la démocratie que de l’ériger au rang de religion, ainsi que vous le faites. Cela n’est pas différent du fanatisme « républicain » de la classe politique française. La déplorable Révolution française, aussitôt les prêtres massacrés, s’est avisée qu’on ne pouvait pas éradiquer aussi facilement l’aspiration religieuse de l’homme. Elle s’est donc proposée pour remplacer le christianisme.
    C’est stupide et criminel. La démocratie, ou la république, ne sont que des formes d’organisation politique que se donnent les hommes. Vouloir confondre les ordres, faire de la politique une religion, ou l’inverse comme le pratique l’islam, ne peut conduire qu’aux pires massacres. Cent ans de communisme ne vous ont donc pas suffi ?
    ______
    @ caroff | 15 avril 2023 à 10:53
    « L’islam est dominateur et envahissant. Ses récriminations perpétuelles, les ressentiments qu’il véhicule, les incessantes demandes de religiosité sectaires (y a-t-il de la gélatine de porc dans les bonbons ?) sont devenus insupportables […] »
    Voilà. C’est par des récriminations telles que celle-ci que l’islam nous les casse, les bonbons.

  78. Pour Marchenoir, à la différence de Lodi, ce n’est pas qu’il s’acharne à ne pas comprendre pour justifier ses persécutions, c’est que, pour lui, la persécution est condition d’existence, nécessité rituelle de rabaisser pour affirmer sa supériorité.
    Il nous revient, après embardée quasi définitive, nous ramener la race juive, comme le clown enfariné pensant faire rire aux dépens d’autrui, au cirque des mémoires comme si elles n’avaient pas été dévastées par les horreurs reconnues du passé, qu’ils tentent de réactualiser pour se justifier.
    Il n’y a plus ni rire ni larme possible envers ce genre de déviances religieuses.
    Comme tous les intégrismes mafieux, elles sont à bannir définitivement.

  79. Je ne persécute personne : je rappelle que l’immigration n’est acceptable dans un pays que si elle ne lui nuit pas – voire si elle lui sert, mais si je dis ça, on va me traiter d’exploiteur. Bref, peu importe, l’immigration musulmane nous attaque, elle doit donc cesser au plus vite.
    Persécution ! Il n’y a qu’Aliocha pour trouver que des gens justement interdits d’immigration chez nous soient persécutés parce que je m’oppose à leur flux aussi continuel que délétère.
    En vérité, il ne commet jamais que deux erreurs, si ce sont des erreurs.
    1 Croire qu’il y aurait un droit à immigrer, et qu’en priver certains soit une persécution. Que c’est drôle ! On dirait les amoureux se prétendant maltraités par les belles ne voulant pas d’eux ! Il n’y a jamais eu, il n’y a pas, il n’y aura jamais de droit à s’imposer aux autres.
    2 Faire comme si les musulmans ne méritaient pas qu’on les prive de l’opportunité de s’installer chez nous. Il y aurait injustice s’ils étaient comme tout le monde : or non, innovant en rendant le mal pour le bien – faut-il encore rappeler ce qu’ils commettent à notre encontre ?
    Je remarque que mon contradicteur ne nous a pas sorti de textes de René Girard défendant l’immigration musulmane, et que son interprétation de Girard ne vaut rien du tout.
    En fait, le fait que les musulmans nous en veuillent beaucoup plus du fait de nos progrès exponentiels tandis qu’eux stagnent, que de la colonisation, est visible. La colonisation est évoquée parce qu’on veut bien s’excuser de l’avoir commise tandis qu’eux ne s’excusent pas de leurs propres débordements sur des terres non musulmanes, soit dit en passant. Alors ils en parlent, il faut rabaisser l’autre dans son langage.
    Cependant, leur véritable propos est d’imposer leurs pratiques délétères puis leur religion. Comme les chrétiens, qui faute de sentir le moment d’imposer leur religion, cherchent du moins à imposer leurs pratiques traditionnelles d’infériorité des femmes par l’interdiction de l’avortement et l’interdiction du mariage pour tous où ils le peuvent. On parle d’élever l’âme, je ne vois pour ma part que musellement des corps. On prétend parler d’amour, je ne prends acte que de l’instauration d’une hiérarchie… Il y a aussi les interdits alimentaires.
    Le polythéisme est un ensemble de rites et d’autres habitudes, le monothéisme une imposture. Routine d’un côté, explosions de violences diversifiées de l’autre, lesquelles se rappellent à nous avec les musulmans : quand un monothéisme se tient tranquille, on en a un autre pour nuire, c’est leur nature, violence et mensonge. Agression pateline à la Aliocha prétendant que je persécute pour dire la vérité, ou violence des attentats des musulmans.
    Bref, les croyants à dogme croient l’étayer sur des raisons, mais vu qu’elles sont inconsistantes, ils compensent par la violence et la manipulation.
    La caricature du monothéisme en révèle la vérité.
    Aliocha a tout faux, je ne suis pas un « bon persécuteur », d’abord parce que je ne suis pas un persécuteur, ensuite parce que quand on dit la vérité, on n’est pas « bon », dans le sens de démagogue, coulant, rendant mensonge pour mensonge à ceux qui s’aveuglent et aveuglent les autres, on est juste.
    Enfin, autant qu’un humain puisse l’être.
    Ce que je dis sur les musulmans et autres monothéistes n’est pas gentil, c’est seulement vrai.
    Je n’ai que ça en magasin, mais ne vous en faites pas, si je trouve des gens estimables, je le leur dis. Bref, ces gens ne cessent de parler de la vérité pour l’ignorer avec superbe grâce à la foi : ils jouent sur deux tableaux, mais… Mais quoi ?
    Leur foi n’est en général qu’habitude comme chez les païens qu’ils méprisent, car la foi est à la base habitude.
    Ou fanatisme, car le dogme enivre le croyant, et qu’il a trop souvent le vin mauvais, disons, dans la mesure où on n’interprète pas ce dogme par la connaissance.
    Eh si : « tu t’es vu quand t’as bu ? » On dirait des furieux buvant du vin à 90 degrés sans débattre de sa saveur. Si on y songe bien, les Juifs, et souvent les protestants, font l’inverse, ayant chacun leur interprétation, de même que la Bible pas pour faire joli mais pour être véritablement lue à la maison.
    Bref… Le fanatique boit de l’alcool à 90 et impose sa décadence à tous. À la France, par le biais des musulmans.
    Si une majorité de Français est contre l’immigration musulmane, c’est bien que tout le monde peut se rendre compte que les musulmans apportent autant un déclin de la religion que le crépuscule de nos libertés.
    Caroff a le courage de lire des ouvrages sur la manière dont les musulmans les plus acharnés à notre perte nous nuisent, j’avoue que moi non, en cette matière comme dans d’autres, j’évite l’inventaire des désastres.
    Je me contente de rappeler la mesure essentielle à prendre : refouler l’invasion musulmane.
    Et préconiser avec d’autres de ne rien céder aux musulmans : cessons de sacrifier nos libertés pour tenter de les apaiser, comportement tout juste digne d’un pays occupé.
    D’accord, nous n’avons pas reconquis notre liberté, les Américains nous l’ont rendue. Cela la rend-elle moins précieuse ?
    À mon avis, non, la vie n’est pas sans valeur pour nous avoir été donnée par nos parents, elle ne perd pas son sens quand un médecin guérit son patient non plus.
    Sachons rendre le bien à ceux qui nous font du bien, et écarter les mauvais, soyons enfin justes.
    « Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal. »
    Confucius
    Rendons à César ce qui appartient à César en permettant que l’Etat, cessant d’être sourd au peuple, prohibe l’immigration musulmane.
    Il n’y a pas que les espèces en danger à préserver, mais la liberté. La liberté, voyons ce qu’on peut en dire à ceux qui demandent pour quoi faire ?
    « La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens. »
    Montesquieu

  80. @ Serge HIREL
    « Il faudrait au contraire accélérer la privatisation de toutes celles qui utilisent les grands réseaux et la mise en concession de longue durée de ceux-ci. En maintenant un contrôle strict de l’Etat sur l’adéquation entre les activités de ces entreprises et les objectifs gouvernementaux. Si EDF avait été une société privée pilotant nos centrales nucléaires, il est certain que nous n’en serions pas là… Ses patrons ont tous identifié les erreurs de l’actionnaire public, totalement incompétent, mais n’avaient pas la liberté ni la force de le faire fléchir. »
    J’ai une conception de l’État qui n’est pas la vôtre, c’est sûr. Je vais être bref.
    Il doit prendre en charge les besoins essentiels de la Nation (encore faudrait-il s’accorder sur ce terme, lequel est sacrément malmené aujourd’hui), EDF en était un. On sait ce que cette entreprise est devenue… la volonté du Général a été mise à mal par chacun de ses successeurs… nous sommes la risée de tous alors qu’aujourd’hui notre indépendance énergétique devrait être totale… que nous pourrions être exportateurs, notamment pour nos voisins malheureux qui s’étaient acoquinés avec le grand Poutine.
    Les besoins essentiels : en vrac, la gestion de l’eau, les transports (SNCF, Air France, RATP, le réseau autoroutier), la Défense, la Sécurité… tout a été bradé/détérioré depuis 50 ans par des politiciens à la solde des nanarques.
    « …Par ailleurs, il faut se souvenir que les grandes nationalisations intervenues à la Libération ont eu un effet secondaire majeur : les réseaux sont devenus l’arme favorite de la CGT pour mettre à mal l’économie du pays et obtenir des « avantages-zaquis » exorbitants, type régimes spéciaux, horaires réduits, primes en tous genres et permanents en surnombre rémunérés par l’entreprise… »
    Il me semblait que je vous avais déjà exprimé tout le bien que je pensais de la syndicalisation des agents des services publics… comme les militaires, des policiers jusqu’aux égoutiers en passant par les aiguilleurs du ciel (sacré Reagan !), tous sont des serviteurs de l’État… c’est un honneur Monsieur… leur statut les dispense d’être
    des cégétistes.

  81. Désigner à la vindicte une communauté entière pour se protéger de la déviance d’une de ses parties n’est pas juste, et revient alors à rendre non la justice, mais le mal pour le mal, soumis à sa force où chacune des parties se pense du côté du bien, à servir mutuellement les oppressions du malin qui n’a que la persécution pour se garder de la persécution, et finit par détruire justice et vérité pour maintenir une paix qui n’est que guerre déguisée.

  82. @ Aliocha
    « Désigner à la vindicte une communauté entière pour se protéger de la déviance d’une de ses parties n’est pas juste »
    Je désigne à la vindicte ? Je n’appelle pas au lynchage mais au fait de fermer ses frontières aux musulmans.
    Or émigrer n’est pas un droit. Ni pour un individu, ni pour une communauté, c’est une grâce révocable dès lors qu’elle présente le moindre inconvénient, une variable d’ajustement, pour le pays hôte.
    Et l’immigration musulmane n’est pas un moindre inconvénient, mais un danger majeur et… croissant.
    Il est fou de permettre l’infiltration des musulmans, dont ne nuisent pas que les terroristes, mais aussi tous ceux qui, à bras bruit, menacent les Juifs, la laïcité et les femmes.
    Une immigration, j’y reviens, est censée servir, et non nuire. Il faut écarter tout ce qui est susceptible de nous porter atteinte.
    Une chose est juste qui répond à sa nature.
    On juge les individus en face d’un juge, on évalue un travail par la critique : telles sont les évaluations individuelles.
    Mais quand il s’agit de masses humaines, comme en cas de guerre ou d’immigration, il n’en va pas ainsi.
    Leurs natures ne sont rien moins qu’opposées.
    Lors des « orages d’acier », on bombarde tous les soldats, bons ou mauvais, pour défendre son territoire. C’est ce qu’on a fait pendant la Première Guerre mondiale, au temps où nous avions un courage de masse. On bombarde y compris avec la bombe atomique, on, les Américains, bien sûr les Français attendaient la délivrance, et il y avait bien des innocents immolés pour permettre la délivrance du monde.
    Le monde soit dit en passant, ne permet que le moindre mal, mais il aurait été pire que les Américains l’abandonnent pour ne pas se salir les mains.
    L’immigration concerne aussi des masses humaines. Comme je l’ai déjà dit, on ne peut traiter goutte par goutte une marée, et envisager l’immigration de manière individualisée quand il s’agit d’un danger, car les musulmans sont un danger, danger mortel pour nos libertés.
    Mais voyons, je me cite :
    « Une immigration de masse ne peut se traiter comme une série d’enquêtes individuelles sur les immigrés, pour la double raison qu’on ne sait pas faire de pré-crime comme dans Philip K. Dick, et que beaucoup d’immigrés s’introduisent illégalement chez nous. »
    On ne saurait mieux dire. Les musulmans sont plus dangereux que n’importe quoi parce que le ressentiment propre à leur religion, à présent que ses croyants constatent l’arriération des zones où ils dominent, peut ressortir à tout moment. Par cessation d’un effort sur soi ou mauvaise influence… Les grenades prêtes à se dégoupiller chez nous, non merci.
    De plus, beaucoup d’immigrés s’infiltrent illégalement chez nous. Quand il s’agit de musulmans, à savoir des gens qui innovent en rendant trop souvent le mal pour le bien, on ne doit pas se priver de les capturer sous prétexte qu’ils ont réussi à passer la frontière.
    Exit.
    Ne pas comprendre que face à une hostilité de masse, il nous faille une défense globale n’a pas de sens.
    La France a désappris tout sens des responsabilités, attendant le salut des Américains pour ne cesser dès lors de disserter comment ils devraient mieux agir et combien notre propre comportement devrait être un exemple pour le monde.
    Sinon, il y a la tendance monothéiste à soit s’adonner à la guerre sainte, soit à ne pas défendre sa cité. Il paraît qu’on vise le Ciel ? En attendant, on ne fait que ravager la terre.
    Bref, la délégation à un protecteur humain ou divin rend irresponsable, incapable de prendre des mesures politiques, je veux dire globales. J’espère que malgré un héritage aussi lourd, les Français se réveilleront à temps. Cessons d’ouvrir la cité d’Ys aux flots délétères.

  83. @ Aliocha
    René Girard parlait aussi des fausses victimes. C’est d’ailleurs un obstacle à reconnaître les vraies victimes que tant de gens se prétendent victimes sans l’être. La fausse monnaie chasse la bonne, les usurpateurs d’une chose font qu’on ne la reconnaît plus.
    Le mensonge est un brouillard qui corrode le monde.
    Les musulmans ne sont pas des victimes de fausses accusations : trop sont effectivement arriérés et arriérants. Et l’immigration musulmane innove en ce que trop de ses membres nous rendent le mal pour le bien. On n’est pas dans des accusations de sorcellerie, là !
    Et qu’on doive traiter en masse des phénomènes de masse, vous n’avez pas pu le nier.
    Donc vous vous défaussez en prétendant que j’aurais les musulmans comme boucs émissaires.
    Vous avez échoué à donner envie de connaître Girard par les commentateurs. Au contraire, vous servez de repoussoir.
    Et c’est bien naturel, vous ne servez pas la vérité, vous accusez quiconque n’est pas d’accord avec vous d’être un lyncheur, en somme, vous instrumentalisez la vérité.
    Avec tout cela, vous ne défendez pas les vraies victimes, comme par hasard souvent victimes des musulmans, comme les Juifs, les femmes… De toute façon, même si vous écriviez en leur faveur, ici, à quoi bon ?
    Aujourd’hui, en France, ces catégories sont davantage menacées par vos protégés que par n’importe quoi d’autre. Maintenir la porte ouverte à l’immigration musulmane, c’est les condamner à terme.
    Et sachez que cette fois, les Américains ne nous rendront pas la liberté, car on ne se bat pas contre un pays possédant la bombe, entre autres raisons. Et sachez que les lâches Français, pléonasme, ne se révolteraient probablement pas.
    Et que même s’ils le faisaient, il suffirait aux nouveaux maîtres de les génocider pour prendre plus complètement leurs aises dans le pays qu’ils auraient conquis.
    Vous poussez donc non seulement vos concitoyens à leur perte, mais à une perte irrémédiable, absolue.
    Cela vaut bien que malgré ma lâcheté naturelle de Français, n’aimant pas trop les accusations délirantes, dont il reste toujours quelque chose dans le public, j’essaie d’en appeler à l’improbable esprit de responsabilité de mes concitoyens.

  84. @ Lodi
    « Les musulmans ne sont pas des victimes de fausses accusations : trop sont effectivement arriérés et arriérants. »
    Je crois que tenir de tels propos est simplement signe d’une complète méconnaissance des personnes qui sont derrière ce que vous appelez « les musulmans », notamment les Français, qui sont ceux qui, étant nos concitoyens, nous intéressent.
    Dans leur grande majorité, ils sont comme nous tous à tous points de vue, et la généralisation que vous opérez est non seulement fausse, mais insultante et dangereuse, pour tout dire arriérée en retour, car elle est réaction-réflexe à la terreur que veulent nous inspirer leurs extrêmes à eux, ravis car c’est ce qu’ils cherchent, inspirer les nôtres à entraîner le comportement auquel vous cédez, qui alors les légitime.
    Ruse de serpent et simplicité de colombe sont requises ici, notre réaction doit faire montre de la plus grande maîtrise qui, nous protégeant, protège aussi nos concitoyens musulmans, chacun se gardant de céder aux provocations des excités de chaque côté pour le bénéfice de tous, voie seule à même de légitimer la nécessaire régulation migratoire plutôt que les réactions de rejet.
    Soyons donc Français d’aujourd’hui en somme, laissons les excités à leurs croisades et construisons la paix européenne, cette défense implacable contre la folie des hommes.

  85. @ Aliocha | 17 avril 2023 à 11:31
    « Aujourd’hui comme dans le passé, avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a »
    C’est la seconde fois que je vois cette phrase dans vos commentaires que j’évite souvent parce qu’ils sont incompréhensibles pour moi.
    Cette phrase est la phrase la plus absconse que je connaisse, et pourtant je lis et… j’écris beaucoup, c’est dire.
    Je n’ai rien lu de René Girard, mais si c’est votre maître à penser et s’il écrit toujours avec cette « clarté », je comprends mieux les dégâts irréversibles que sa lecture ait pu produire dans votre cerveau.
    Pourriez-vous avoir l’amabilité de me l’expliquer, et en même temps m’expliquer le lien qu’elle peut avoir avec le verset de la Bible qui la suit, que RG a eu l’insolence de piller pour en faire le titre d’un de ses livres.

  86. @ Aliocha
    « Le problème de fond n’est pas l’intégrisme, qui est une conséquence, mais de ne pas le devenir pour l’éradiquer. »
    Je pense qu’il convient d’être raide par rapport à l’intégrisme. Ce qui implique de défendre la liberté de conscience, et de la donner aux intégristes pour qu’ils n’aient aucun prétexte fallacieux pour la nier aux autres.
    Je suis intransigeant dans cette attitude.
    « Désigner les musulmans comme cause de nos problèmes est un sophisme qui ne résoudra pas le problème particulier que pose l’islamisme. »
    Sans vouloir vous vexer outre mesure, je considère la religion et les dogmatismes comme un poison lent et insidieux. Et je considère ce problème plus grave et plus fondamental que la perte de quelques points de PIB ou que de devoir travailler jusqu’à 105 ans. Il est aussi un fait que les populations extérieures véhiculent des idéologies. Telles que l’islamisme, le poutinisme, et diverses autres formes d’antidémocratisme, la forme benête et revancharde de l’anticolonialisme en faisant partie.
    En temps de paix, j’ai plutôt tendance à faire le pari qu’il est possible de convaincre les populations allogènes que tout n’est pas à jeter chez les Blancs et dans leur culture, et j’ai donc tendance à faire le pari, peut-être à tort, que certaines valeurs démocratiques sont susceptibles de convaincre des esprits ouverts, même basanés. Malgré tous les défauts apparents de ces valeurs, le noyau en est défendable, même face à des immigrés de culture très différente. Et parvient parfois à convaincre. Pari qui présuppose, aussi, de ne pas cautionner l’existence, pourtant bien actuelle, de semi-ghettos ethniques.
    En temps de guerre, je deviens par contre bien plus raide. Il n’est en effet alors plus temps de nous créer des problèmes inutiles.
    Si on veut que je sois cool, c’est donc un peu mieux de ne pas me faire la guerre.
    « En ce sens, Brochand comme Zemmour font la même erreur que Ovadia Yossef. »
    Monsieur Bilger a répercuté les propos de Brochand:
    « L’islam étant une civilisation totale, fière, guerrière, offensive, militante, qui a très mal vécu d’être humiliée par l’Occident depuis deux siècles, nous avons été assez « stupides » pour reconstituer sous le même toit métropolitain deux communautés dont l’une sortie de « l’antagonisme colonial » constitue « une immigration à tendance victimaire, revendicative, portée autant au ressentiment qu’à l’ingratitude et qui se présente en créancière d’un passé qui ne passe pas ».
    Je ne peux qu’être d’accord.
    « Pierre Brochand, là où il pense et dénonce, ne laisse rien indemne : il a constaté « les conséquences terribles du retrait américain au Sud-Vietnam » et les horreurs totalitaires des Khmers rouges au Cambodge. Représentant permanent adjoint de la France à l’ONU, il relève que l’Occident est minoritaire et « combien les autres nous regardent avec autant d’envie que de ressentiment ». »
    Encore une fois, comment ne pas être d’accord ?
    « Le chantage au racisme est commode. Après, on ne peut plus rien dire ».
    Bien évidemment que Brochand a ici raison…
    Combien de fois ai-je subi ce chantage au racisme de la part de Noirs qui ne sont même pas capables, contrairement à moi, de chanter l’hymne national du pays africain où ils (n’)ont (pas) grandi ?? Ayant grandi et étant allé à l’école dans un pays noir, avec des Noirs de chez noir, sidaïques de surcroît, je n’ai aucune appréhension face à leur couleur de peau, et j’ai un répondant naturel face à ce genre de sornettes. Répondant que d’autres Blancs n’ont pas.
    Ensuite, au sujet des propos de Brochand sur l’état de droit, je n’ai pas le détail. Je ne me prononce donc pas. C’est pourtant le point que je juge le plus intéressant à disséquer dans ses propos. Mais le reste des propos de Brochand que je viens de discuter relève pour moi du constat.
    Et énoncer des faits ne relève pas de l’insolence…

  87. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 16 avril 2023 à 00:00
    Il y a un moyen infaillible de vous réduire à l’impuissance : c’est de vous mettre sous le nez les faits qui réfutent vos obsessions. Aussitôt, vous perdez tous vos moyens, vous renoncez à toute discussion rationnelle, et vous revenez à votre réglage par défaut qui est la dénonciation frénétique basée sur la calomnie pure et simple.
    À force d’être confronté à la vérité, vous montrez enfin la vraie nature de votre « anti-racisme » frelaté : il ne faudrait surtout pas « ramener la race juive » sur le tapis. En revanche, votre compréhension à l’égard de « nos concitoyens musulmans » est infinie.
    On avait bien compris que vous étiez beaucoup trop bruyant pour être honnête. Votre « anti-racisme » suppose un solide antisémitisme. Toute cette discussion dans laquelle vous vous défilez comme une anguille a commencé par le droit des Israéliens à refuser les immigrants dont ils ne veulent pas. Et en priorité les non-juifs.
    Chose à laquelle vous vous opposez absolument. En revanche, les musulmans, les Noirs et les verts à pois bleus ont le droit irréfragable de s’installer où ils veulent en violation de la loi.
    Ce qui veut dire que seuls les Blancs et les Juifs doivent supporter leur génocide par substitution.
    Mais à part ça, vous êtes complètement « anti-raciste » et totalement « ouvert à l’Autre ».
    Et les p’tits poèmes de Sidi Ben Mouloud à base de gentils chameaux, dont vous nous gratifiez continuellement, sont uniquement dus à votre amour infini de la poésie. Sans frontière et sans exclusive.
    ______
    @ Tipaza | 17 avril 2023 à 23:00
    Je réponds à la place de l’intéressé, ça ira plus vite. « Avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a » est simplement une formule magique, signée d’un Grand Auteur, qui permet d’accuser n’importe qui de méfaits horribles (naturellement jamais précisés) — mais surtout sans la moindre preuve.
    L’accusé aura beau se tortiller dans tous les sens pour prouver son innocence, c’est justement dans la mesure où il s’estime innocent (car il n’a jamais fait état d’un quelconque bouc mimissaire) qu’il est coupable.
    C’est la vieille arnaque du communisme, prolongée par l’arnaque de la psychanalyse, prolongée ici par l’arnaque de l’aliochisme, c’est à dire du n’importe-quoi-isme.
    Comment ça, vous n’avez jamais tué votre père ni eu envie de coucher avec votre mère ? Mais c’est précisément parce que vous vous en défendez avec la dernière énergie que vous en êtes coupable !
    Comment ça, vous n’êtes pas un vil exploiteur du prolétariat ? Mais en tant que bourgeois, vous êtes mû par la roue inéluctable du matérialisme scientifique, en sorte que vous n’avez pas le choix : c’est dans votre nature de persécuter le prolétaire, de même que vous finirez quoi qu’il arrive dans les poubelles de l’histoire !
    Comment ça, vous n’êtes pas un sale raciste ? Mais c’est justement parce que vous le niez que vous trahissez votre nature dominatrice et suprématiste !
    La formule magique d’Aliocha, c’est juste un truc de cour de récréation qui permet aux petits flics politiques dans l’âme, aux médiocres hargneux incapables de se rendre utiles, aux fâcheux qui n’ont aucun autre moyen de se faire remarquer, de persécuter impunément leurs contemporains.
    Ce qui leur vaut la jouissance supplémentaire de dissimuler leur vraie nature de persécuteurs, par le fait même qu’ils accusent sans répit tout le monde et sa mère de persécutions imaginaires.

  88. @ F68.10
    « Je pense qu’il convient d’être raide par rapport à l’intégrisme. »
    Je pense que cela ne suffit pas : il faut interdire l’immigration musulmane, porteuse d’intégrisme. Je le rappellerai toujours : une immigration est censée être utile, pas nuisible, elle ne doit pas nous donner le souci de surveiller des intégristes, entre autres.
    Autrefois, les musulmans ne nous posaient pas de problème, ils étaient donc acceptables, maintenant si, ils sont donc à refuser absolument.
    Ensuite Aliocha nous sort que les musulmans français seraient en majorité comme vous et moi mais qu’il ne faut pas critiquer l’immigration musulmane, sinon… Sinon quoi ?
    Si les Français musulmans se prêtent à l’invasion de leurs frères de religion dévoyés, c’est qu’ils ne sont pas comme vous et moi.
    S’ils veulent vraiment la liberté de notre pays, ils n’ont pas à désirer l’adjonction d’une population trop souvent liberticide, s’ils sont porteurs d’un Islam valable, ils n’ont pas à appeler des coreligionnaires dévoyés.
    Et de fait, certains musulmans confient ne pas désirer l’adjonction de poseurs de problèmes quand ce n’est pas de bombes. De fait, me laissant entraîner un jour dans une conférence et débat sur je ne sais plus trop quoi, mais où le conférencier promouvait l’interdiction du Front national par je ne sais plus quelle ruse légale, ce dernier a vu le débat lui échapper, des musulmans ne désirant rien tant que la fin de la nouvelle immigration musulmane.
    Ô cascade d’ingratitude du monde ! Le conférencier remarquait que les endroits que les musulmans avaient contribué à délivrer de l’occupation allemande votaient plus FN que les autres, les participants remarquaient combien les nouveaux musulmans posaient d’inacceptables problèmes. Il y a un excellent livre de Marc Ferro, « Le ressentiment dans l’Histoire », je suggère d’écrire l’ingratitude dans l’Histoire, mais bref.
    Si les humains étaient justes et lucides, on n’en aurait pas voulu à des Arabes de toute confession d’immigrer en France, tant qu’ils ne nous rendaient pas le mal pour le bien. Mais dès que cet abus s’était étalé aux yeux du monde, on aurait dû prohiber l’immigration musulmane, une telle réalité étant, en toute justice, plus difficile à admettre pour ceux autrefois en dette envers les musulmans.
    Je constate encore combien le monothéisme nuit au sens de la justice, on a tendance à en vouloir des bienfaits et à pardonner les offenses. Je pense que c’est parce que le monothéiste et assimilé ne ressent guère de gratitude qu’envers son dieu, voir des formules typique untel sauve untel après dieu, ou mieux, le sauveur incontestable est oublié en faveur du rédempteur éventuel.
    Car tout ce qui ne va pas au dieu unique et monopolistique, est en quelque sorte volé.
    Par contre, il paraît qu’on a une récompense en pardonnant les offenses, alors chacun s’y essaie, et d’autant qu’il colore ainsi d’un beau maquillage sa soumission éhontée.
    Tout cela n’est donc que bassesse et folie.
    Cependant, il s’avère possible d’y voir clair sur les musulmans français. il est facile de dire que les musulmans sont intégrés ou non, les uns prendront les territoires perdus de la République comme critère, les autres leur collègue informaticien, il n’y a là rien d’objectif ou de global. Mais voir la réaction à l’interdiction de l’immigration musulmane serait la véritable épreuve de vérité.
    Je sais bien qu’Aliocha, tendance monothéiste indéracinable, a peur de la vérité autant qu’il s’en réclame. Mais si la défense de l’immigration musulmane se passait bien, ce serait la preuve que les Français musulmans sont intégrés, et rapprocherait les Français de toutes obédiences. Sinon, cela prouverait à quel point il était temps de ne pas ajouter au problème musulman.
    Et entre les deux, entre les deux.
    Bien sûr, je ne promeus pas la mesure d’interdiction musulmane comme test, je préviens les réactions à la Aliocha.
    Cependant, une mesure de prophylaxie peut servir de test, le vaccin contre le Covid, dans un autre domaine, ayant révélé le mépris de la science et de la vie du prochain d’une minorité irresponsable et braillarde dans le monde, et singulièrement en France.
    Il se peut qu’il advienne certaines violences, mais en France, il y en a pour tout et pour rien comme on l’a vu dans l’affaire du mariage pour tous, qui s’est fait de façon plus civilisée outre-Manche. Il faut dire que même les lords avaient fait avancer le projet de loi, étant donné qu’une telle mesure est certes progressiste puisque donnant des droits aux gens, mais aussi conservatrice, car leur proposant un cadre, donc des devoirs. C’est donc typiquement une mesure qu’un pays moins divisé que nous, pour tout et pour rien, peut considérer comme consensuelle.
    À mon avis, l’interdiction de l’immigration musulmane devrait faire consensus entre droite et gauche dans tous les pays : elle est un facteur d’ordre par la fin d’adjonction de nihilistes, et un facteur de liberté pour chacun et de protection de tous.
    Et surtout des plus menacés, femmes, Juifs, et éventuels « adorateurs du diable » et autres persécutés par les mahométans où ils ont le pouvoir. J’oubliais, cela contribuerait à la protection des musulmans intégrés, les mahométans enragés n’épargnant pas forcément leurs coreligionnaires, comme on l’a vu spectaculairement lors des attentats.
    Plus on reportera l’interdiction de l’immigration musulmane, plus elle sera délicate à imposer : l’habitude de la soumission se prend vite, elle ne s’abolit pas avec la même promptitude ni avec la même aisance que l’accablement sidéré face au grignotage de nos libertés.
    Et plus il y aura d’islamistes infiltrés parmi nous.
    Les opposants à cette mesure jouent la montre, s’imaginant que l’intégration des musulmans va progresser ou désirant notre docilité, je n’en sais rien et m’en moque totalement : c’est le maintien de notre liberté et non le salut de leur âme qui m’importe.
    Vous croyez au débat, moi je mise sur la prévention des problèmes, pas sur leur résolution, par le débat ou tout autre rustine.
    Un problème montre un manque d’anticipation : on n’avait pas prévu la déloyauté de l’immigration musulmane. Vous faites des maths, vous êtes le meilleur débatteur du blog et de loin, donc pour vous, les problèmes ne sont peut-être pas la catastrophe qu’ils s’avèrent pour moi, manque de lucidité et piège mortel pour notre liberté. Et de plus, votre excellence vous donne des ambitions peut-être démesurées.
    Je reprends le « sans talent » que m’a accolé un disparu du blog que je ne nommerai pas, avec d’autres gracieusetés, comme Aliocha le titre de persécuteur que je ne pardonnerai pas davantage, croyez-le… Il n’y a pas plus de droit au pardon qu’à l’immigration.
    Et me drapant dans ma toge de crachats, je dis que si noblesse oblige peut-être, on ne peut demander à quelqu’un qu’on a préalablement sali l’héroïsme grandiose des héros révérés.
    Ni pour débattre avec les arriérés, ni plus tard, pour faire de la résistance, pour le double motif que, lâche comme la plupart de mes compatriotes, et renvoyant les causes des désastres à leurs auteurs, je n’ai aucun devoir de participer à la réparation de leurs dégâts, seulement le devoir envers moi-même de partir à temps, soit à l’étranger, soit par suicide.
    C’est une des choses que je dois préparer, mais il y en a tant dans un monde accablant comme un navet pour un cinéphile.
    En plus, contrairement à des gens même pas lucides, je ne me vante même pas de mon courage, ni ne me flatte par mon pays, vanité par procuration… Non, notre courage futur ne compensera jamais un manque de lucidité présente ! Les Ukrainiens paient cher de ne pas avoir la bombe, mais nous, sous domination musulmane, nous ne fournirons pas plus d’efforts que sous l’Occupation, comme c’est parfaitement prévisible.
    Car nous n’avons absolument rien fait pour apprendre le goût de la liberté ou développer notre courage, non, rien, même pas le constat le plus élémentaire de nos incapacités. La Reconquista n’arrivera pas. Jamais… Et je ne vois pas pourquoi nos propriétaires nous libéreraient de nos ergastules.
    Échec et mat, donc.
    Bref, revenons-y, il ne faut jamais se mettre en position d’infériorité, voyez-vous : qui débat de son droit l’a déjà perdu.
    Nous n’avons pas à conditionner le maintien de nos libertés à l’avis de nos « invités », dans une réception, si un « hôte » casse tout, ce n’est pas un grand débat qui doit l’entourer d’une attention lui montrant combien il a eu raison de faire son numéro. Non ! Il faut le jeter à la rue et lui interdire de franchir à nouveau le seuil de sa demeure.
    Je sais bien que quand on excelle en débat – ou quand on croit le faire comme bien des Français – la tentation doit être irrésistible.
    Mais pas pour moi qui ne calcule pas trop mal les rapports de force et n’oublie jamais ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas ! J’en vois le piège sans en subir les attraits.
    Et un plus, les crachats reçus me sont de merveilleux mots d’excuses… Qui est légitime s’il persécute ? Qui peut convaincre sans talent ? Je vous le demande un peu. Je sais bien que les musulmans crient bien à la persécution comme des putois à chaque critique, moi, j’ai eu droit à ça par Aliocha ! Alors imaginez le tableau. Et le lynchage ne me semble pas la forme de suicide la plus désirable : je dirais une surdose d’opium, plutôt, non annihilation de la lucidité mais indifférence rêveuse au monde de boue quand on flotte dans les nuages.

  89. @ Tipaza
    « Aujourd’hui comme dans le passé, avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a »
    Même Aliocha peut avoir raison, s’il a tort de s’exprimer par énigmes.
    Quand on croyait les sorcières et les Juifs coupables, ils étaient des boucs émissaires. Les lyncheurs et autres bourreaux ne « savaient pas ce qu’ils faisaient », comme le dit Jésus sur la croix.
    Vous savez, lire René Girard, c’est l’inverse de lire Aliocha. De même que Proust qu’il emmêle de son pénible verbiage.
    Il y a dans de tels auteurs une parfaite rigueur.
    Par contre, balancer des énigmes ou des pavés se voulant des preuves ou des marques d’autorité ne va pas.
    Il faut essayer de démontrer le mécanisme du je désire ce que tu désires, tu le désires donc plus, on rivalise d’où violence contaminant le groupe, lequel polarise sa violence sur un individu selon un mécanisme connu mais dont tout le monde ne voit pas le caractère structurant de la société.
    Ou plutôt renvoyer à René Girard.
    De plus, il n’est pas honnête de présenter son interprétation comme la seule et unique, par exemple concernant les immigrés musulmans.
    Et de plus, René Girard ne prétendait pas représenter tout le réel, tandis qu’Aliocha ramène tout et rien au désir mimétique et au lynchage comme si les instincts et divers autres éléments n’existaient pas.
    Et si René Girard évitait la politique, Aliocha s’y complaît tout en prenant des airs de prêcheur, mêlant Girard, sa vision de la Bible et quelques romanciers comme Proust pour en faire un magma dont on parvient parfois à reconstituer la genèse quand on connaît les ingrédients et qu’on se donne la peine et le dégoût d’entrer dans le psychologie du personnage.
    Il faut peut-être de bons ingrédients pour faire de la bonne cuisine, encore convient-il de ne pas les gâcher.

  90. @ Robert Marchenoir | 18 avril 2023 à 02:56
    Bon sang, mais c’est bien sûr ! Tout est clair.
    C’est parce qu’ils sont persécuteurs qu’ils se disent persécutés.
    Et si au lieu de les persécuter comme ils disent, on les pied-au-cultait, est-ce que cela résoudrait leurs états d’âme ?
    La thérapie du pauvre… en esprit !

  91. Tipaza n’a pas lu donc ne comprend pas.
    Qu’il lise donc, l’hypocrite, qui me rabaisse sans cesse sans me lire :
    « L’expression de « bouc émissaire » renvoie à la Bible, Lévitique, mais Girard l’emploie dans le sens que nous lui donnons couramment : c’est la « bête noire », celui qui « prend » pour les autres et que ses bourreaux ou lyncheurs croient sincèrement monstrueux. Dans Le Bouc émissaire (1982), Girard lit un texte du XIVe siècle qui raconte la peste noire et le massacre des Juifs, accusés d’empoisonner les rivières, etc. C’est tout de même très étrange, constate-t-il, que nous sachions reconnaître là un « texte de persécution », c’est-à-dire des accusations stéréotypées et mensongères, alors que le mythe d’Œdipe nous semble l’expression d’une vérité psychologique. Mystère d’une lecture différente pour des textes radicalement semblables : pourquoi ne lisons-nous pas les mythes comme des textes de persécution ? La réponse à cette question nous fera comprendre toute la singularité de notre culture et pourquoi celle-ci s’est montrée capable de produire, entre autres, l’anthropologie scientifique.  »
    https://www.rene-girard.fr/57_p_44429/le-bouc-emissaire.html
    Marchenoir pense que se comporter comme la racaille de base, quelles que soient sa couleur, sa religion ou son origine sociale, à nous importer le conflit israélo-palestinien, pourrait justifier son racisme, alors qu’il vient, de lui-même et par lui-même, d’en appeler à l’idéologie nazie en fondement de ses dires.
    https://www.philippebilger.com/blog/2023/02/et-sils-laissaient-edouard-philippe-tranquille-.html
    Lodi, lui, nous propose de nous réconcilier sur le dos des musulmans.
    Mais c’est moi qui suis un calomniateur antisémite à dénoncer ainsi le lynchage avec constance !
    À l’heure où les ténors du droit à la paresse rémunérée se retournent en bloc contre un président qui a le courage de mettre les Français face à eux-mêmes, ces clowns persécuteurs enfarinés ne comprennent pas le phénomène multimillénaire du bouc émissaire, dont la révélation est le fondement anthropologique du christianisme et a permis le développement de l’Occident, comme son dévoiement en explique la décadence.
    Ils en ont pourtant le spectacle sous leurs yeux, et continueront à désigner à la vindicte l’un ou l’autre différent pour ne pas se reconnaître coresponsables de l’état du pays.
    Qu’ils continuent donc à traiter autrui d’arriérés pour se disculper de leurs archaïsmes, excités par les démagogues de tout poil, ils sont les complices de ceux qu’ils dénoncent, et la réponse qu’ils font au constat que tout le monde opère sur nos fragilités, et qui est juste, F68.10, non seulement ne les guérit pas, mais les aggrave.
    J’ai déjà développé vingt fois mes arguments, retournant vingt fois les sophismes sur le dos.
    Mais non, tout est de la faute du noir, du juif, du bougnoule ou du pédé, ou de Macron qui réunirait à lui seul toutes ces tares pour avoir osé se faire élire deux fois.
    Votez Netanyahou, mes seigneurs, suivez les sacrificateurs d’extrême droite qui détruisent l’État de droit, vous démontrez à l’envi de quel bois des défaites vous êtes faits, et quel maître vous servez :
    « Vous dites « drame ». Mais pour les Allemands, en serait-ce un ?
    Oui, car il s’agit rien de moins que de l’avenir de la construction européenne, au moment où celle-ci dépend plus que jamais de l’entente pragmatique entre Paris et Berlin. La perspective d’une sécession nationaliste de la France du projet européen – devenue, semble-t-il, une possibilité – provoque le vertige chez les partenaires de la France partout en Europe et surtout en Allemagne. D’autant plus qu’une victoire de l’extrême droite en France est ce que souhaite Poutine : il sait très bien que pour détruire l’Ukraine il faut d’abord désunifier l’Europe. Donc, un vote pour Le Pen sera un vote pour Poutine. Il s’agit aussi rien de moins que de l’avenir de la social-démocratie, qui a été un des éléments essentiels pour garantir la paix sur notre continent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. »
    https://www.lepoint.fr/politique/peter-sloterdijk-les-francais-ne-votent-pas-avec-leur-cerveau-21-04-2022-2472847_20.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20220421-%5BArticle_2%5D
    L’événement historique de la révélation évangélique nous mets tous face à nous-mêmes, pas plus nous que Poutine n’échappera à son jugement apocalyptique tant que nous n’aurons pas mutuellement reconnu notre secondarité face à la transcendance qui alors s’y est exprimée, celle-là que Girard a su transcrire anthropologiquement, mettant en lumière la confiance que nous prête la divinité réelle à avoir le courage de l’incarner :
    « Le réel n’est pas rationnel mais religieux, c’est ce que nous disent les Évangiles : il réside au cœur des contradictions de l’histoire, dans les interactions que les hommes tissent entre eux, dans leurs relations toujours menacées par la réciprocité. Cette prise de conscience est plus que jamais requise, aujourd’hui que les institutions ne nous aident plus, que c’est à chacun de se transformer seul. En cela, nous en sommes revenus à la conversion de Paul, à cette parole qui vient soudain le transir : « Pourquoi me persécutes-tu ? » La radicalité paulinienne convient très bien à notre temps. C’est moins le héros qui « monte » vers la sainteté, que le persécuteur qui se retourne et tombe à terre. »
    René GIRARD,
    Achever Clausewitz. Entretiens avec Benoît Chantre.
    Nous en sommes à ce point exact de prise de conscience individuelle qui dépendra de l’usage de chacun de sa propre liberté à savoir lui-même maîtriser sa pulsion, d’où l’indispensable nécessité démocratique qui ne se formule plus en termes de domination, la démonstration par l’absurde du nucléaire le prouve absolument, mais de nécessité mutuelle d’équilibrer nos relations intimes.
    Voilà qui donc dépend de la responsabilité de chacun orienté par la transcendance qui a su historiquement s’exprimer pour nous inviter à savoir l’incarner, usant alors du mimétisme qu’il serait bon que les inventeurs de la fabuleuse machine numérique acceptent de la mettre au service de cette invitation démocratique, plutôt que de céder aux paniques ancestrales qui détruisent la retraite des plus faibles, car eux aussi sont encore soumis à leur désir de domination.
    L’Homo festivus occidental est invité par toutes sa littérature et tous ses arts à renoncer à César, au risque sinon de voir sa fête de chemsex finir aux bras des tyrans, il est l’heure de s’appliquer à nous-mêmes le divin enseignement, de suivre cet instinct que Girard a si bien su dessiner, il dépend de chacun de nous d’emprunter ce chemin sans chemin qui nous amène fatalement, non plus à la guerre de notre orgueil, mais à la paix des renoncements à cette intelligence maligne, renoncement à ce qui encore nous permet d’éluder notre devoir :
    « Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. Ce livre, le plus pénible de tous à déchiffrer, est aussi le seul que nous ait dicté la réalité, le seul dont « l’impression » ait été faite en nous par la réalité même. De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée. »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25

  92. @ Aliocha | 18 avril 2023 à 10:12
    « Tipaza n’a pas lu donc ne comprend pas. Qu’il lise donc, l’hypocrite, qui me rabaisse sans cesse sans me lire. »
    C’est la troisième fois que vous me reprochez de vous rabaisser.
    La première fois, je vous ai aimablement expliqué qu’il n’y avait aucune volonté de ma part de vous rabaisser, mais que vous me cassiez les pieds avec vos prêchi-prêcha hors sujet.
    La deuxième fois je n’ai pas répondu, considérant que la répétition n’est pas la meilleure des pédagogies.
    Voilà que vous revenez à la charge une troisième fois, alors je réponds, et je vais être désagréable pour être plus clair.
    On ne peut rabaisser que celui qui se pense haut, ce qui est votre cas.
    La lecture d’ouvrages plus ou moins philosophiques, René Girard ou la Bible, ne vous donne aucune supériorité intellectuelle. Lire est facile, comprendre un peu moins, et en extraire la substantifique moelle encore moins.
    Pour mémoire je vous rappelle que celui qui devrait être votre modèle, suivant vos lectures et autres commentaires ici, François, le vrai, celui d’Assise, se définissait comme le Très-Bas. Comme tel il ne pouvait pas être rabaissé.
    Ce qui lui donnait la vraie supériorité, celle de pouvoir parler aux oiseaux, poissons et même aux loups, en plus de parler aux humains en toute simplicité et amour de la création.
    Si donc, vous aviez vraiment compris et intégré au plus profond de vous les ouvrages dont vous nous indisposez de citations hors sujet, alors vous seriez comme François d’Assise, inatteignable dans votre vanité de paraître, puisque celle-ci n’existerait pas.
    Je vous invite à un pèlerinage à Assise, au moins intellectuel.

  93. @ Aliocha
    « Qu’ils continuent donc à traiter autrui d’arriérés pour se disculper de leurs archaïsmes, excités par les démagogues de tout poil, ils sont les complices de ceux qu’ils dénoncent, et la réponse qu’ils font au constat que tout le monde opère sur nos fragilités, et qui est juste, F68.10, non seulement ne les guérit pas, mais les aggrave. »
    Toutes les religions ne sont pas égales. Toutes les philosophies ne sont pas égales. Toutes les populations ne sont pas saintes.
    Il se trouve qu’en temps de paix, on est cool. En temps de guerre, on est moins cool. Et il n’est plus question de tolérer des discours hors sol qui ont vocation à attaquer notre démocratie.
    En temps de paix, on se bat par la parole pour faire valoir ses idées. En temps de guerre, on se bat par plus que la parole et les idées qu’elle véhicule.
    Il se trouve que, compte tenu des divers discours antidémocratiques d’une frange significative de la population étrangère et immigrée (ainsi que de la population française bien blanche), il n’est plus question, à mon sens, de laisser divers mouvements, Frères musulmans, par exemple, légitimer un discours de combat par la démographie et la natalité et l’invasion.
    Car, on a beau avoir des pudeurs de gazelle sur ces sujets en France, le projet d’invasion démographique, c’est bel et bien celui des Frères musulmans et d’autres mouvances plus raides. Ils n’ont pas attendu Renaud Camus et son Grand Remplacement pour théoriser, depuis un petit paquet de siècles, l’invasion démographique.
    Ce type de projet se couple à l’heure actuelle d’une guerre et d’un combat géopolitique majeur, accessible H24 7J/7 dans vos médias préférés. Il n’est donc plus question de jouer à la marelle en échangeant des idées. Le contexte de violence et de guerre justifie la fin des pseudo-débats qui permettent aux antidémocrates de tout bord d’appeler à la guerre contre la société française afin, pour les Frères musulmans, de nier la souveraineté de la société française. Au nom de Dieu.
    Quand le contexte sera celui d’une paix retrouvée, nous recommencerons les pseudo-débats.
    En attendant, il est temps de mettre fin à l’importation d’antidémocrates.
    Les basanés démocrates, par contre, sont les bienvenus. Dans la limite de certaines règles.
    Je tiens à rappeler une petite chose:
    Article 11 du titre 1 du livre 1 du code civil: « L’étranger jouira en France des mêmes droits civils que ceux qui sont ou seront accordés aux Français par les traités de la nation à laquelle cet étranger appartiendra. »
    Je résume: la liberté de conscience d’un théocrate saoudien en France, c’est seulement si on est gentil. La liberté d’expression d’un poutiniste russe en France, c’est seulement si on est gentil. Révocable à tout moment.
    Et je pense que c’est le moment.
    Parce que pour que je sois gentil, il faut être gentil avec moi. Ce n’est pas un dû.
    Et je ne tends pas l’autre joue par principe.

  94. @ F68.10
    Je n’ai aucun problème avec ce que vous exposez, et qui est bien différent que de se laisser contaminer par les intégrismes d’extrême droite qui sont instrumentalisés à des fins électorales.
    Ils sont à bannir comme tous les intégrismes, car ils nous affaiblissent.
    —————————————————–
    @ Tipaza
    Je ne vous ai pas attendu pour citer à plusieurs reprises le Très-bas :
    « La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine: elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix. »
    Christian Bobin
    Le Très-Bas.
    Quant à votre propension à ne pas vouloir me rabaisser, les dégâts irréversibles de mon cerveau que vous diagnostiquez confirme votre hypocrisie.

  95. Patrice Charoulet

    Depuis la parution de son livre « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête », éd. Odile Jacob, la chercheuse du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, est la cible d’une vague de menaces de mort ayant conduit à sa mise sous protection policière.

  96. @ Patrice Charoulet | 23 avril 2023 à 19:13
    Prendra connaissance de cet entretien qui en aura le courage. Mais l’idée de chercher à empêcher tels ou tels islamistes de nuire ?
    Nécessaire mais insuffisante, autant chercher des aiguilles sans cesse plus nombreuses dans une botte de foin de plus en plus massive.
    Ce n’est pas « il faut détruire Carthage » qu’on doit dire de nos jours mais « il faut interdire l’immigration musulmane ». Il ne s’agit pas là de rivalité de puissance mais de la survie de notre liberté. La France n’est pas une station d’épuration de musulmans, type on arrivera bien à en faire quelque chose en mettant de côté les pires. Elle subit des gens lui rendant le mal pour le bien, et doit s’en préserver, comme et mieux que tous les peuples menacés par les barbares à leur frontière.
    Comme il y a aussi un effet de masse, mieux car les musulmans sont très inférieurs aux gens qui menaçaient l’Empire romain et la Chine.
    Oui, je sais, on est censé estimer pareillement toutes les religions et tous les peuples ?
    Pas moi, les immigrés musulmans innovent ignominieusement en rendant le mal pour le bien, non seulement moins épris de liberté que les Barbares, mais que les civilisés, souvent moins crédités de ce désir.
    Je ne pense pas très pertinent de croire démêler le sac de nœud musulman en essayant de capturer les pires, éduquer les inéducables non terroristes mais testant sans cesse nos limites, et gens véritablement intégrés. Je rappelle que la France n’est pas une salle de classe, un tribunal, mais un pays traitant une immigration, et que la musulmane est lamentable, et doit donc être interdite en masse. Rappelons les principes : l’immigration est faite pour le pays, et non le pays pour l’immigration.
    Au lieu de démêler le sac de nœuds, inspirons-nous d’Alexandre qui l’a tranché… Nous ne voulons pas conquérir les autres, seulement ne pas être conquis, et ce, par la lie de la terre.
    Cela donne d’autant plus de légitimité aux mesures de sécurisation de notre territoire. On dénigre la « forteresse Europe » ? Faisons-la plutôt advenir, sans quoi, je crains bien que ce soient les ténèbres qui recouvrent notre continent.

  97. Si autrui se comporte en inférieur, il mérite d’être traité d’inférieur. Ce ne sont pas les mots mais la réalité qu’il faut changer, sauf si on veut parler en novlangue.

  98. @ Lodi
    Exact.
    Il s’agit de changer notre réalité mutuelle de persécuteurs, si l’on veut réellement se protéger.
    Cela commence par les mots, sinon on singe l’ennemi, et redescend avec lui aux cavernes barbares.

  99. @ Aliocha | 24 avril 2023 à 23:38
    Les immigrés musulmans ne sont pas seulement arriérés en ce sens qu’ils ignorent les normes pour la démocratie, les femmes, la laïcité et le reste, ils descendent bien au-dessous de toutes les normes de toutes les sociétés en étant des ingrats comme ils le sont.
    Ce n’est donc pas pour rien que j’écris qu’ils sont inférieurs. Il ne s’agit jamais que la description incontestable de leur état.
    J’observe donc que si ses gens-là l’emportaient sur nous, ce ne serait pas qu’une population qui dominerait une autre, chose déjà assez grave pour les indigènes soumis aux allogènes. Ce serait une bassesse jamais vue engloutissant à jamais une société qui n’a eu que le tort d’être confrontée à la lie de la terre, et à ne pas vouloir appeler les choses par leur nom ni fermer ses frontières.
    On oublie que le dialogue est le moyen de communiquer… avec les gens de sa société, ou ceux que sa société admet. Mais justement, les candidats musulmans à l’immigration ne doivent pas pénétrer nos frontières, et la seule issue à leur parcours importun doit être la porte.
    Ce n’est pas descendre au niveau des intrus que d’exercer son droit et son devoir de les mettre dehors. Ce n’est pas abuser des mots que de décrire les gens selon leurs actes, et s’ils sont d’une bassesse inimaginable, car à vrai dire nul n’avait prévu de les dire inférieurs. Entre nous, il ne méritent même pas qu’on les crédite d’une seule parole, qu’ils espionnent comme ils s’infiltrent, toujours de trop, toujours bas, c’est leur problème, et non le nôtre.
    Nous n’avons pas à les éduquer, or c’est, je le rappelle, dans deux cas qu’on atténue la vérité. Par peur, comme le fait presque tout le monde. Pour ne pas insulter le futur, quand on croit des gens éducables et qu’on se met en tête de les prendre en charge.
    Nous n’avons pas à adopter collectivement des gens qui nous nuisent et dont la majorité des citoyens, lucides, ne veulent pas !
    Leur présence est une insulte à notre liberté, imposée au peuple, et facteur de destruction de la laïcité, des droits des femmes, de la sécurité des Juifs, enfin, d’un peu de tout, détruisant tout de toutes leurs forces.
    Nous n’avons en aucun cas à rendre le bien pour le mal à des gens qui nous rendent le mal pour le bien !
    Et n’inversons pas les choses… Une immigration doit servir le pays, les immigrés musulmans nous desservent.
    Les gens en tort doivent présenter leurs excuses et changer, et les gens à qui ils ont nui décident souverainement de l’attitude à avoir avec eux. Or je ne les vois pas nos « invités » manifester l’attitude de honte absolue et de désir de s’amender qui devait être le leur, avec le passif d’arriération et d’ingratitude perverse dont ils nous créditent.
    Bref, les immigrés musulmans ne méritent pas plus d’être reçus que nous n’avons d’obligation à le recevoir.
    Exit.

  100. Nous en sommes là.
    Chacun, se pensant du côté du bien, rend le mal pour le mal, soumis aux mensonges de la fausse divinité.
    Qu’on ne parle plus de justice ni de liberté, il ne reste que le duel.
    Le rendez-vous n’est plus à l’aube avec dagues et rapières, les armes choisies sont nucléaires à l’heure de vérité.
    Exit l’humanité.

  101. @ Aliocha
     » Qu’on ne parle plus de justice ni de liberté, il ne reste que le duel. »
    Vous dites n’importe quoi. Il y a duel quand on est deux. Non ? Logique. Or je préviens les duels, au contraire, en promouvant l’interdiction de l’immigration musulmane.
    C’est vous qui en créez les conditions, en voulant nous condamner à recevoir les indésirables !
    Le reste est à l’avenant. Pour mémoire, une immigration doit servir le pays hôte, on n’a jamais à mettre sur le même plan les hôtes et les arrivants. Et on a encore moins à mettre sur le même plan des gens s’en prenant aux femmes, à la laïcité, aux Juifs et je dois en oublier, les musulmans nuisant à tous ceux qu’ils peuvent : ce doit être leur forme d’universalisme.
    Décidément… Les Français, c’est la liberté pour quoi faire. Les monothéistes et apparentés, c’est la justice pour quoi faire, et le désastreux mélange des deux donne des Aliocha.
    On critique les enfants ayant du mal à lacer leurs chaussures, mais quelle importance ? Ce qui est grave, ce sont les adultes incapables de fermer une fronitère devant une menace.

  102. Le nihiliste ne s’aperçoit pas que les limites de son ciel de croyant sont en gravitation nombriliste, que ses anathèmes concernent des compatriotes qu’il enfermera en cette frontière qui n’est que son phantasme de supériorité, l’illusion de la domination occidentale qui n’a plus les moyens de sa leçon de morale, ne sait produire pour se protéger que ce qui en détruit le fondement, et retourne se coucher benoîtement au lit zemmourien du dieu Baal qui mange ses enfants.
    Enfermé en ses représentations de condamné à mort, il choisit par incapacité à assumer son destin, d’offrir à l’ennemi son déni de la vie.
    Poutine le remercie de lui offrir ainsi les justifications d’accomplir sa sentence vengeresse, d’abattre la frontière du bien qui permet de surmonter le mal, de tomber ainsi aux mains du Dieu vivant et de s’octroyer ce pouvoir de vengeance dont désormais il ne nous est plus possible d’y sacrifier, car nous sommes renseignés :
    « 26Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. »
    https://saintebible.com/lsg/hebrews/10.htm
    Il ne s’agit pas ici de Lodi et de ses vaines mondanités, mais de nous tous en Occident à avoir la capacité d’entendre ce qui fit le fondement de notre progression formidable, puis de comprendre pourquoi nous n’avons pas su la partager :
    « 14Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 15Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 16Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 17Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. 19Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. 20Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. 21Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. »
    https://saintebible.com/lsg/romans/12.htm

  103. Aliocha s’enferre de plus en plus dans le n’importe quoi. Je le cite parce que c’est trop drôle:
    « 14Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 15Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 16Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 17Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. 19Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. 20Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. 21Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. »
    Si on ne croit pas qu’Aliocha ait pu nous sortir le martyr et autres aberrations pour imposer sa chère immigration musulmane, qu’on se reporte à Aliocha | 26 avril 2023 à 10:29.
    D’abord, un pays n’est pas une secte, les Français n’ont pas à tendre l’autre joue à l’imitation des chrétiens décidés à faire avancer leur religion par désir de récompense : le paradis !
    Tandis qu’ils se moquent de ce qu’il advient de leur cité : chrétiens refusant de se battre dans l’armée romaine autrefois, et gens décidés à nous infliger des immigrés musulmans au détriment de notre liberté sacrifient leurs concitoyens à une pose avantageuse et au désir de promotion après la mort… Ce n’est pas après moi le déluge, mais après moi, la servitude pour mes concitoyens !
    Un pays ne doit être gouverné par la soif de martyre.
    Non ! Par le souci de l’indépendance nationale, savoir se défendre des ennemis extérieurs comme Poutine, et des ennemis intérieurs, comme trop de musulmans rendant le bien pour le mal.
    Ensuite, en politique, il n’y a pas le bien et le mal, mais le pire et le moindre mal. Et enfin, on ne surmonte pas le mal, et surtout pas avec de la niaiserie, comme on l’a vu avec les totalitaires, on écrase l’ennemi par la force puis on reconstruit la société.
    L’Histoire, l’Allemagne et le Japon d’un côté, l’appel à un martyre religieux hors de propos de l’autre.
    Et ce sont des gens comme Aliocha, qui prétendent parfois qu’il suffirait d’enseigner la laïcité aux intrus, qu’on va y parvenir ?
    Mais ils ne la connaissant pas eux-mêmes, pour prétendre faire d’une nation une assemblée de martyrs.
    Pitoyable.
    Ensuite, quand Aliocha invente que j’alimenterais la violence, le duel, et que je montre qu’en interdisant l’immigration musulmane, il y aura moins d’occasion de duel, que fait-il ?
    Il déplace le terrain, en nous internationalisant la question migratoire en parlant de domination de l’Occident.
    C’est vraiment du grand n’importe quoi. Les immigrés musulmans ne peuvent même pas s’excuser de mal se comporter chez nous parce que nous les coloniserions, vu qu’ils sont indépendants.
    Et sinon, il y aurait l’idée, enfin l’idée est un grand mot, que je lancerais des anathèmes, je suppose les musulmans, mais Aliocha adore et ne pas écrire des mots explicitant son discours, de sorte de faire de son texte un ensemble de devinettes, ce que je n’aime pas trop, on pourrait se croire Bilbo tombé dans les sombres souterrains de Gollum !
    Alors quoi, les musulmans français ? S’ils sont vraiment pour la liberté, ils doivent être les premiers à désirer la fermeture à une immigration musulmane devenue perverse, et d’ailleurs, il y a des musulmans s’en rendant parfaitement compte.
    Et sinon, la fermeture des frontières est encore plus nécessaire, car alors, les dévoyés allogènes pourraient compter sur les liberticides indigènes. Evidemment, on trouve de tout chez les musulmans, mais la question n’est pas là.
    Je n’ai pas besoin de leur bénédiction pour proposer de fermer mon pays à une immigration dévoyée, et je n’ai pas non plus à chercher celle d’un Aliocha nous proposant de jouer les martyrs.
    Non merci, un pays se préserve par le contrôle de ses frontières, par l’armée, par l’intelligence, et enfin, par le courage de se battre contre l’ennemi si on en vient là, et non par les caprices des croyants.
    Il suffit que les citoyens aiment la liberté, et alors, ils chercheront les moyens de la préserver, il suffit que les citoyens recherchent la vérité, et il leur apparaîtra vite qu’un moyen essentiel d’y parvenir est d’interdire l’immigration musulmane.

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