Tout sauf se moquer de Cyril Hanouna !

Les quelques échanges que j’ai eus fortuitement ou non avec Cyril Hanouna (CH) ont toujours été sympathiques et chaleureux et, puisqu’il faut le préciser à son sujet, je le sais intelligent. Invité deux fois dans son émission, à dire vrai j’ai été heureux de l’annulation : je m’y serais senti mal à l’aise.

Mais je prends au sérieux CH et ne sors pas la dérision dès qu’il parle ou donne son opinion. Et je lui ai offert et offre, sur mon blog, une adhésion ou une contradiction quand ses propos le méritent.

Un député LREM, Saïd Ahamada, l’a mis en cause parce qu’il avait invité un dealer dans son émission. CH lui a répondu vertement, grossièrement et, plus gravement, sur un mode qui ne peut que favoriser un populisme politique qu’en général il dénonce.

L’un de ses chroniqueurs est également un ex-dealer – « je n’avais pas le choix, j’étais en galère », justification avec laquelle je suis en total désaccord – mais le député LREM, ciblant le dealer invité, a appelé les médias à la responsabilité et saisi le CSA sur ce point.

CH s’est autorisé notamment ces termes particulièrement insultants: « Ces mecs qui ne font rien, qui sont derrière leur bureau, qui prennent leur oseille de député et qui ne foutent rien de l’année, et ils viennent nous gonfler ! » (Morandini).

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Ces propos sont doublement condamnables.

D’abord je peux comprendre cet élu qui est scandalisé par la présence d’un dealer dans une émission suivie par de nombreux téléspectateurs, notamment de la jeune génération. Donner une telle visibilité médiatique à un délinquant est offensant pour tous ceux qui se battent contre le fléau de la drogue. D’autant plus que ces derniers jours ont montré à quel point l’usage de drogue et le trafic induit de petite ou de vaste ampleur qui en résulte, sont à la source d’une part importante de la délinquance.

CH affirme qu’il s’agit d’information. D’une part on peut douter du caractère nécessaire du témoignage d’un dealer alors que mille solutions honorables existent pour se renseigner sur ce sujet. Dans tous les cas, présenter ce dealer comme une personne ayant naturellement droit de cité dans une telle émission est une faute.

Certes ce n’est pas la première fois que je remarque la propension de certains médias à être attirés, voire fascinés par la délinquance ou la criminalité, comme s’il convenait de projeter de la lumière sur ces malfaisances en offensant les victimes qu’elles ont engendrées.

Le ton navrant dont CH a usé représente une déplorable synthèse démagogique de tout ce qu’on charrie de pire sur la classe politique. C’est un ramassis d’inepties. CH qui a parfois mené des combats estimables en étant hostile à tout ce qui favorisait une démocratie de mauvais aloi, une République indigne, se livre à un exercice qui contredit en l’occurrence ses bonnes intentions.

Insulter ce député comme il l’a fait n’était pas décent et on peut regretter qu’ainsi il ait conforté ses adversaires dans leur appréciation négative. J’ai par exemple entendu dans les Vraies Voix de Sud Radio le 3 septembre des interventions lui reprochant de ne savoir faire que du buzz et jugeant donc inutile toute contradiction, ne croyant pas qu’on puisse lui faire entendre raison.

Je pense l’inverse. Il ne faut rien lui passer précisément parce qu’il a du talent, de la gouaille et de la vivacité et que lui rappeler à la fois la politesse et la honte d’un dealer médiatique n’est pas inutile.

J’ai cru relever une étrange tendance qui ne cesse de s’amplifier : il faut avoir été ancien délinquant ou criminel pour informer sur la justice, communiste pour avoir le droit de vitupérer le communisme, curé pour dénigrer l’Église, salarié pour maudire l’entreprise, policier pour accabler les forces de l’ordre. On ne croit que ceux qui, au-dehors, sont prêts à maudire ce qu’ils ont quitté.

Il n’était pas nécessaire que ce dealer vienne donner des leçons d’immoralité. Le député LREM, une personnalité, elle, parfaitement honorable, a eu raison de s’indigner.

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Voir les Commentaires (78)
  1. xavier b. masset

    L’Hanouna des anonymes sied bien dans le paysage médiatique.
    Un Gracchus de plus à donner l’impression qu’il fomente une Conjuration des Égaux à chacune de ses émissions, foutraque assemblée phrygienne, tribunal de choc où tous les prévenus regardent leur tête rouler sur les épaules, mais sans effusion de sens.
    Un juge de paix de Gotham City, qui connaitraît aussi bien Bruce Wayne que le Pingouin, caresseur de maroquins en cuir le matin, organisateur de débat toutes greffes de temps de cerveaux disponibles dehors, le soir, dans l’espoir de déshabiller Catwoman pour habiller l’hologramme du Paul Verlaine du show, M. Naulleau.
    One man, one vote à main levée, comme dans les docks de Marseille.
    Un abbé Sieyès à rebours, détenteur d’un privilège dont le soleil des audiences ne se couche jamais sur le finage de ses programmes, plus marais ou marécage que plaine constituée.
    Une figure, souvent plus sympathique que mielleuse – mais cela reste un symptôme -, qui proposerait à l’antenne une sorte de Jury Constitutionnaire pour faire pièce au théâtre législatif, tout en restant dans le domaine et le registre du jeu, apparences sauvegardées contre toute attente.
    Pardoxal juge républicain, comme on en rencontre tant.
    Un Hanounimat animateur ex machina du peuple, pour le peuple unanime, jusqu’au bout le plus sinueux de la nuit, faux exterminateur de positions indues, vrai clown raté à la Arthur Fleck.
    Qu’est-ce que le Tiers-État d’aujourd’hui sinon une infra-verbale masse informe qu’on cherche à faire taire sous des tonnes de gestes et de paroles ?

  2. « Les quelques échanges que j’ai eus fortuitement avec Cyril Hanouna ont toujours été sympathiques et, puisqu’il faut le préciser à son sujet, je le crois intelligent. »
    Que Cyril Hanouna soit intelligent, c’est certainement vrai. Qu’il soit sympathique, tout dépend si vous partagez ou pas ses méthodes borderline qui font le succès de ses émissions.
    Ce billet démontre qu’il peut alors être très désagréable quand on le contrarie.
    Ce type est prêt à toutes les outrances pour faire le buzz, de la plus grossière à la plus provocatrice. Son public est composé essentiellement d’ados attardés.
    Je ne regarde jamais TPMP, mais il m’arrive, en allant sur Twitter, de découvrir une des frasques dont il a le secret.
    La dernière que j’ai trouvée est assez gratinée puisqu’il s’agit d’un antivax qui n’hésite pas à dire fièrement qu’il possède un faux pass sanitaire qui marche très bien partout où il va. Bon, le gars l’a quand même payé 350 €, mais on peut trouver beaucoup plus cher. Tout ça pour dire qu’il a fait une affaire alors que le vaccin lui, est gratuit et permet d’aller où bon nous semble sans risquer une amende de 1 500 €. Mais passons !
    Évidemment cet invité dispose d’un masque, non pas pour se protéger du virus (et protéger les autres), mais d’abord pour qu’on ne le reconnaisse pas.
    Cyril Hanouna fort de son taux d’audience qui paraît-il est plutôt bon, fait partie de ces gens qui se croient devenus intouchables par le seul fait de leur notoriété et peut-être aussi parce qu’il est dans les petits papiers du président.
    Mais qu’il n’abuse pas trop de sa situation car on a déjà vu des bouffons subir la disgrâce de leur protecteur…

  3. Si je dis que nous sommes en plein désordre moral, je vais faire hurler les bien-pensants, qui ont tout oublié et de l’ordre et de la morale, sauf s’il s’agit de leur ordre et de leur morale.
    Bref, une transition entre une société qui tenait debout et une société qui s’effondre ou pire qui se dissout.

  4. Quelques pistes pour cette émission de variétés, l’ultracrépidarianiste et ancienconseillerspécialdemitterrand, le trapéziste de l’économie –https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/c-est-fait-alain-minc-est-devenu-marxiste/ar-AAO5JpS?ocid=msedgntp-, et le philosophe de bazar adepte du reportage sur les lignes de front des cinq étoiles, sans compter tout ce que compte le pays de champions du rire, le chanteur Lalanne pour sa vision… Bon CH a bien compris qu’il avait un filon en carbone pur à exploiter, en cela il est trop malin pour inonder le marché de toutes ces pépites cela ferait baisser son cours à lui.

  5. Que CH soit intelligent je n’en doute pas une seconde. Il est simplement dépourvu de tout sens moral. Il est quoi qu’on en pense « leader d’opinion ». Donc donner de la visibilité a des délinquants (qui apparemment n’ont jamais payé leur dette à la société) est condamnable. C’est vrai que à une époque ou on qualifie d’incivilité des actes de délinquance tout est possible…J’espère que la plainte du député prospérera et qu’il sera condmné.

  6. Hanouna le collabo islamogauchiste lèche-babouches macronien. TPMP au début était une émission sympa, une bande de potaches qui s’envoyaient des vannes, un reflet de ce qui se passe dans la société ordinaire des gens de peu, des sans-dents, des potes de fin de semaine à l’apéro, pas d’intellos bobos méprisants.
     
    Les lobbys progressistes du nouveau meilleur des mondes immondes flairant la bonne affaire se sont emparés de ce qui est devenu depuis une plateforme de propagande LGB, islamogauchiste antiraciste gauchiste raciste antiblancs : on a vu défiler tour à tour des associations homosexuelles pleurnichardes victimaires qui ont donné l’artillerie lourde contre les hétéros homophobes, des antiracistes qui ont eux aussi propagé en boucle leur haine du blanc raciste facho, et des islamistes musulmans maghrébins en bons faux derches se plaindre d’islamophobie quotidienne : ils ont même osé l’étoile jaune, c’est dire ! 
    Très belles manoeuvres machiavéliques de Hanouna (sur ordre) avec l’appui de sa Schiappa la procureur des moeurs seules autorisées pour se donner une image de résistant à ces péquenots de Français de souche qui n’ont rien compris au grand remplacement social sociétal et sexuel genré : une nouvelle race d’humains supérieurs, colorés, de gauche et homos, bi, trans…
     
    Son émission est devenu un vomitorium de débilités, de haine, de racisme antiblancs, d’anti cathos chrétiens taxés de tous les maux de la planète. 
    Hanouna, petit doigt sur la couture du pantalon de Macron, a réussi son coup en trahissant les citoyens et en les dressant les uns contre les autres ; je suis persuadé qu’il sera décoré de la Légion d’honneur par Macron pour services rendus et collaboration à sa politique anti-France.
    Mais le pire que j’aurai vu dans dans cette ordurerie merdiatique de l’odieux visuel, c’est son embuscade violente contre Thaïs d’Escufon, la porte-parole de Génération identitaire, seule contre toute cette meute rageuse haineuse islamogauchiste immigrationniste, un lynchage en direct pire que tous les grands procès soviétiques de sinistre mémoire, elle était blanche, de droite, patriote et aimait sa France, ça ne pardonne plus d’avoir toutes ces tares chez l’inquisiteur Hanouna et sa charia islamogauchiste.
    Je regarde son émission et j’insiste pour dire qu’il faut la regarder pour se rendre compte à quel point de dangerosité peuvent devenir des êtres humains comme ceux qui occupent cette émission de propagande gauchiste islamiste racialiste raciste antiblancs indigéniste LGBT.
    Hanouna futur ministre des moeurs culturelles progressistes de la macronie 2.

  7. « À partir de quarante ans on a la gueule qu’on mérite »
    Degas… ou Savonarole… je ne sais plus…

  8. Je ne me prononce pas sur le degré d’intelligence de CH dans la mesure où, vivant à l’étranger, je ne peux voir son (ses ?) émission. Cependant, avant mon départ de France, ce monsieur sévissait déjà sur les antennes et je l’évitais comme on le fait pour une bouse de vache.
    En fait, je m’étonne, ou plutôt je déplore, qu’une telle attention soit portée (par vous) à ce type. Intelligent, sans doute, astucieux sûrement. Il a su mettre à son profit la liberté d’expression des réseaux sociaux qu’il a été l’un des premiers à exploiter à la TV, média à la portée de tous, des plus jeunes aux plus vieux. Il a conquis les premiers avec des plaisanteries de potache et une vulgarité digne de Bigard.
    Quant aux adultes, en flattant leurs plus bas instincts, il les a rendus « addict » de ses émissions où, véritable Torquemada, il jouit de voir l’un ou plusieurs de ses invités se faire démolir par lui-même et ses comparses.
    J’ai lu quelque part qu’il est question qu’il anime des émissions de débats entre candidats lors de la prochaine campagne présidentielle.
    La devise du surintendant Fouquet était « Jusqu’où ne montera-t-il pas », celle de Cyril Hanouna serait alors « Jusqu’où ne descendra-t-il pas ».

  9. « Les quelques échanges que j’ai eus fortuitement avec Cyril Hanouna ont toujours été sympathiques et, puisqu’il faut le préciser à son sujet, je le crois intelligent. » (PB)
    M. Bilger, c’est parce que vous êtes une personnalité respectable et vous ne cherchez pas d’accrocs ni de conflits avec quiconque. Vous savez débattre avec calme, élégance et conviction. C’est l’un de vos points forts pour garder l’autre à distance sans l’outrager.
    Revenons à l’idole des jeunes qu’est CH. À n’en pas douter, il est intelligent. Marlène Chiappa, l’ex-porteuse de la bonne parole sur TPMP, poussée par Emmanuel Macron, une deuxième idole des jeunes, vous le confirmera. Mais avant tout, gardons à l’idée que c’est un homme d’affaires, soucieux de gagner un pognon de dingue. Son plus grand public est, en majorité, toute la jeunesse en transit par certains invités et amis de CH depuis longue date. À l’époque quand CH a créé son émission pendant que d’autres se cassaient les dents en présentant du classique, il avait parfaitement compris qu’il fallait se démarquer du vieux monde et innover dans du sensationnel grossier. Ça a l’air de convenir à certains. L’audimat est à son point le plus élevé.
    Tant que CSA ne montre pas ses dents et tant que la justice ne vient pas mettre ses menaces à exécution pour se tenir correct, il ne changera pas de stratégie. Attaché à ses invités et à sa clientèle de jeunes révoltés transis par l’idole CH pour qui le classique c’est ringard et ennuyeux, CH compte bien ne rien changer. Ne dit-on pas que l’argent c’est le nerf de la guerre ? C8 ne s’en plaint pas et empoche au passage une tune grâce à CH et puis gagner luxueusement quelques millions d’euros par an, qui s’en plaindrait ? Non mais, il est interdit d’interdire de faire la fine bouche comme dirait un certain vieux révolutionnaire franco-allemand.

  10. Michel Deluré

    J’avoue sincèrement n’éprouver que très peu de sympathie pour ce personnage. Vous lui attribuez Philippe quelque intelligence. Je veux bien vous croire mais trouve alors qu’il en fait un bien mauvais usage.
    Mais vous avez sans doute raison puisque bâtir dans le domaine médiatique sa notoriété en se forgeant une image de trublion, en franchissant allègement certaines limites, en n’hésitant pas à heurter, à provoquer, voire à mettre ses propres invités dans des situations inconfortables, à la limite parfois du ridicule, dans le seul but de créer le buzz et de servir son audimat, voilà qui peut être après tout considéré comme une certaine marque d’intelligence. À chacun ses références.
    Toujours est-il que l’épisode que vous narrez dans votre billet ne fait que confirmer le jugement que je porte depuis longtemps sur cet agitateur.

  11. Cyril Hanouna est indécent et condamnable, mais il est protégé par Macron et ne risque rien.
    Théophile de Viau était encore plus indécent et condamnable, mais bien que protégé par le prince de Condé, il a failli finir rôti.
    Je me demande d’ailleurs si quelqu’un oserait publier aujourd’hui un texte comparable à son sonnet de 1624, fût-ce en prose :
    « Phylis, tout est foutu, je meurs de la vérole,
    Elle exerce sur moi sa dernière rigueur :
    Mon vit baisse la tête et n’a point de vigueur.
    Un ulcère puant a gâté ma parole.
    J’ai sué trente jours, j’ai vomi de la colle,
    Jamais de si grands maux n’eurent tant de longueur,
    L’esprit le plus constant fût mort à ma langueur,
    Et mon affliction n’a rien qui la console.
    Mes amis plus secrets ne m’osent approcher,
    Moi-même, en cet état, je ne m’ose toucher :
    Phylis le mal me vient de vous avoir… foutue.
    Mon Dieu, je me repens d’avoir si mal vécu :
    Et si votre courroux à ce coup ne me tue,
    Je fais vœu désormais de ne foutre qu’en cul ».
    CQFD.

  12. En ce moment j’assiste à un débat hanounesque hallucinant sur CNews, qui dépasse tous les entendements, au sujet de l’ouverture d’une salle de shoot dans une école maternelle à Paris.
    C’est épouvantable, irréel mais vrai, même pas besoin de se pincer pour le croire.
    Évidemment le seul invité qui soutient cette démarche diabolique est EELV, ça ne s’invente pas.
    Toutes les limites de l’horreur ont été dépassées, merci Hidalgo, merci les EELV.
    Zéribi le fourbe ne condamne pas, il est dans son rôle de procureur islamogauchiste chez Hanouna.

  13. C’est amusant de voir Hanouna traité d’islamogauchiste par des intervenants sur ce blog alors qu’il est issu d’une famille de juifs tunisiens.

  14. Cette crapule fait partie des nuisibles. Serait-il intelligent qu’il n’en serait que plus dangereux.
    Parler de lui avec la douceur bilgérienne n’est pas qu’une faute de goût, c’est une faute tout court.
    Cette boursouflure sent suffisamment mauvais, il n’est pas nécessaire de lui faire de la pub. La déchetterie n’est pas la pièce principale de la maison Télé.

  15. Ne connaissant pas ce monsieur H, et ne regardant jamais d’émissions autres que des films, je me suis rendu sur Wikipédia pour consulter l’article éponyme.
    Ben mon colon… Intelligent ? Jamais démontré ; malin, débrouillard, audacieux, esbroufe et culture du milieu de l’industrie du spectacle, très connoté, oui, c’est sûr. Qu’il n’ait aucun parchemin à exhiber n’a pas grande importance, mais je trouve notre collègue Masset bien bon d’évoquer des références comme « juge républicain » ou conjuration des égaux qui hisserait ce bateleur au niveau de Babeuf, c’est un peu fort de café. J’aime le propos du préopinant, le verbe, la couleur du discours et respecte l’opinion, mais je n’arrive pas à rapprocher le terme et sa comparaison.
    Certes, je n’ai jamais suivi une émission de ce monsieur H, et parle donc sans savoir ; tout ce qui me resterait c’est le délit d’antipathie, indigne vis-à-vis de quelqu’un qu’on ne connaît que par l’ouï-dire et surtout la magnifique phrase de X.B. Masset : « Qu’est-ce que le tiers état aujourd’hui sinon une infra-verbale masse qu’on cherche à faire taire sous des tonnes de gestes et de paroles. » Terrifiant de vérité.
    Mais, cher hôte, qu’alliez-vous donc faire en cette galère ?

  16. hameau dans les nuages

    @ Lonicera | 04 septembre 2021 à 13:30
    Ne dites pas du mal des bouses de vaches. En dehors de la fumure elles sont bien utiles si votre troupeau s’est égaré. En posant le dos de votre main sur elles vous pouvez estimer à la chaleur dégagée depuis combien de temps ou pas votre troupeau est passé par là.
    Pour le reste je suis bien d’accord avec vous. Deux tartes (aux myrtilles bien sûr) pour rendre à la raison ce genre d’individus.

  17. Un camelot ne peut vendre que de la camelote et de la communication en trompe-l’oeil ! Comme quoi tout ce qui est célébré comme « produit » tête de gondole à la télé, y compris certains animateurs se prenant manifestement pour des vedettes alors qu’ils font seulement figure de nains de jardin et autres potiches, est loin d’être synonyme de qualité et d’authenticité et s’apparente sans conteste à de la daube !
    À fuir !

  18. CH est un imbécile roué qui sait bien en jouer, et il le sait, en plus malin comme un singe il n’hésite pas à se moquer de lui-même – c’est lui le patron donc c’est bien, c’est très tendance et très peuple, et il pense très fort: « voyez braves couillons je suis comme vous ! » -, capable d’humilier les autres, ses obligés, leur cracher à la figure, c’est vendeur, et comme ils sont très bien rémunérés, ils en avalent les postillons.
    J’ai regardé, pour voir, il fait de l’audience à ce niveau d’émission, il a donc un public, mais quand on bat de la m*rde un jour on suce le bâton aussi.
    Vous avez dit potache ? En se mettant à son niveau je répondrai « potache mon c*l ! », pognon oui doit-il penser très fort, bien sûr qu’il est de gauche, c’est bien de le dire, il est aussi avec les Gilets jaunes, en fait il est avec tout le monde pourvu que le tintement de son tiroir-caisse ne s’arrête pas.
    Son bouclard est une bonne affaire, il faut bien le reconnaître, et des imbéciles ou ceux qui sont à vendre iront proposer la camelote qui plaît à ceux qui le suivent, mais c’est le boutiquier qui décidera de qui a le droit de vendre chez lui. Il est très fort, une vraie centrale d’achat, aux dents bien aiguisées, mais lui est modeste, il ne montre que le sourire et le rire pour tout et n’importe quoi, en fait c’est son vrai talent, une mécanique bien huilée, un potache ne finit jamais millionnaire.

  19. Xavier NEBOUT

    « je m’y serais senti mal à l’aise. »
    Cher Monsieur Bilger, vous devriez être plus à l’affût de vos intuitions, car il n’aurait jamais dû vous venir à l’esprit d’y aller.
    Vous vous offusquez à juste titre de l’attrait des délinquants et ce n’est pas nouveau ; que ne l’êtes-vous pas à l’égard de la mafia intellectuelle, de Soros à Hanouna et ses captations comme Macron.
    Elle veut détruire les nations sauf une, et le meilleur moyen qu’elle a trouvé est de détruire la civilisation.

  20. Xavier NEBOUT

    @ sylvain
    L’islamogauchiste est une notion vide de sens.
    Le gauchisme est progressiste jusqu’à la destruction de la civilisation, alors que l’islam est conservateur.
    Si bien que la question se pose aujourd’hui de savoir si on ne doit pas prendre acte de l’effondrement de l’Eglise, et se satisfaire de la résistance de l’Islam qui n’est ni plus ni moins que le christianisme à coups de pied au c.l.
    Le défaut, c’est que l’Islam n’arrive pas seul…

  21. @ hameau dans les nuages | 04 septembre 2021 à 19:46
    « Ne dites pas du mal des bouses de vaches. »
    Votre commentaire sur les bouses de vache me fait penser à cette fable « Le petit oiseau, la vache et le renard. »
    Un petit oiseau tombe du nid. Pour éviter qu’il n’attrape froid, une vache se soulage au-dessus de lui d’une bouse bien fumante, idéale pour le réchauffer. L’oisillon transi a du mal à voir l’intention bienveillante du bovidé. Le caca, lui, il n’aime pas ça, mais il doit bien admettre qu’il n’a plus froid. Réchauffé, il se met à appeler sa mère pour lui montrer ce nouveau domicile improvisé. Attiré par les cui-cui, le renard s’approche du petit, le retire de son abri, le lave avec délicatesse et… l’avale.
    Moralité de ce conte : « Celui qui te met dans le caca ne le fait pas forcément par méchanceté. Celui qui prétend t’en sortir n’agit pas toujours par gentillesse. Aussi quand tu es dans le caca, arrête de toujours te plaindre ! »
    À méditer en cette période électorale qui s’annonce fort agitée et où beaucoup de renards rôderont pour manger les petits zoziaux.
    https://livresse.fr/le-petit-oiseau-la-vache-et-le-renard-mathis-thierry-magnier/

  22. L’être parfait, l’homme supérieur actuellement, le modèle à suivre impérativement sous peine d’être largué ringard relou facho raciste extrême droite c’est (roulements de tambours) : notre brillantissime icône islamogauchiste Hanouna, bridé par Macron, il a passé tous les tests avec succès.
    Il faut aussi noter les performances hallucinantes et hallucinogènes des islamogauchistes EELV, des écolos qui ne font surtout pas d’écologie mais beaucoup de gauchisme, une ruse politique qui a leurré tous les citoyens naïfs bisounours cocufiés à l’extrême ; ça tombe bien, y a Grand Dîner chez eux en ce moment, qui sera élu invité d’honneur ? suspense insoutenable.
     
    Pour le moment c’est Sandrine Rousseau qui détient la palme avec ses amis talibans, Jacques Villeret ne me démentirait mais Hanouna peut mieux faire, je pense que ces deux-là devraient fusionner en juste noces à la mairie de Grenoble, y a un bon là-bas aussi et qui en tient de sacrés couches indécrottables ; « ils furent heureux et ils eurent beaucoup de petit islamogauchistes », ça en jetterait non ?
    L’islamogauchisme, la nouvelle religion de la Haine absolue, est la porte ouverte à toutes les tares et les futures saloperies à venir de ce nouveau siècle, tout est permis : la haine de son pays, de sa race, de son histoire, de sa couleur, de sa religion, même le sexe sera sous surveillance, gare aux hétéros ! ça s’appelle le progressisme repentiste décolonialiste enseigné dans les amphis extrêmes gauchistes genrés LGBT américains et importé en France dans les zuniversités de nos futures zélites, un néonazisme stalinien chargé de détruire toutes les traditions, moeurs, cultures, des nations qui en sont victimes.
    Le service public extrême gauchiste de Delphine Ernotte et le tribunal inquisiteur du CSA mettent un zèle impressionnant à collaborer avec les gourous de cette secte mondialiste dont le but est d’accoucher d‘un nouvel être supérieur tant attendu, remplaçant de la vieille race blanche honnie affublée de tous les maux de la terre et qu’il faut remplacer d’urgence ; la grossesse a assez duré !
    Le nouveau monde de Macron et ses fausses couches EELV – LFI, Attali, Soros et ses mafias ONG passeurs esclavagistes « très humanitaires », tous les gouvernements collabos immigrationnistes etc. ce n’est pas ce qui manque, on a l’embarras du choix pour achever ces hommes blancs de plus de cinquante ans, ces pelés, ces galeux !

  23. Michel Deluré

    @ Achille 05/09 07:54
    Ne craignez-vous point que dans la future campagne électorale à laquelle vous faites référence, les candidats soient en fait les vaches qui nous mettent dans le caca, l’heureux élu le renard qui nous avale et nous, braves citoyens, les oisillons tombés du nid et les victimes en fait du conte ?

  24. @ Aliocha | 05 septembre 2021 à 08:37
    Merci Aliocha pour cet hommage à Michel Corboz, l’un des chefs d’orchestre et interprètes de Bach les plus doués.
    Il fait partie de ceux qui l’ont le mieux compris, à mon avis. Ses interprétations de la Passion selon Saint Matthieu et de l’Oratorio de Noël sont sublimes.
    J’ai eu envie de le signaler sur le blog, et puis je me suis dit que c’était hors sujet.
    Pour une fois, j’approuve votre hors-sujet, mais seulement pour cette fois !
    Lecteur du journal suisse Le Temps, j’ai appris cette triste nouvelle il y a deux ou trois jours, et cherché en vain dans les pages culture du Figaro la moindre mention de cette mort.
    Par contre le même Figaro parlait du nouvel album du groupe Abba !
    Voilà où nous en sommes.

  25. @ Michel Deluré | 05 septembre 2021 à 11:52
    Je ne sais pas trop à quelle sauce les oisillons que nous sommes seront mangés en avril prochain.
    Les fables sont toujours très morales. Normal, elles sont écrites pour les enfants.
    Mais dans la vraie vie c’est toujours le plus fort qui l’emporte. Parfois c’est la vache qui écrase par mégarde l’oisillon qui est à ses pieds, mais le plus souvent c’est le renard qui l’avale sans états d’âme.

  26. Je demande pardon aux défenseurs de la bouse de vache, évoquée dans mon commentaire. Pour ma défense, je ne voulais pas employer le mot d’un célèbre général napoléonien, de peur de choquer l’auditoire.
    Plus sérieusement, je réfute totalement le qualificatif d’islamo-gauchiste appliqué à CH. Un type comme ça n’a pas d’opinion politique. C’est un caméléon, il s’adapte à son milieu environnant. Il est ce que son public veut qu’il soit, ni plus ni moins. Est-il protégé par Macron, peut-être, parce qu’au fond, ils sont assez semblables, deux bateleurs.
    Je suis un peu déçue, Monsieur Bilger, que vous ayez galvaudé votre talent sur ce médiocre personnage. Par contre, j’aurais aimé lire vos commentaires sur le verdict prononcé par un de vos collègues qui a libéré un chauffard qui a tué une fillette de 5 ans alors qu’il conduisait sans permis.
    Avec cette décision, ce magistrat a enfoncé un clou supplémentaire dans le cercueil de la justice à la française.

  27. @ Tipaza | 05 septembre 2021 à 12:42
    @ Aliocha | 05 septembre 2021 à 08:37
    Il est si extraordinaire sur un billet destiné à CH, d’avoir à se souvenir accessoirement de Michel Corboz…
    Oui, c’est ce temps qui est le nôtre, ignoble et puant, médiocre et arrogant, ignorant de tout et le gueuloir béant, qui permet cette bassesse.
    Il suffirait désormais du poids d’une plume pour me faire tomber dans le plus grand des désespoirs, s’il ne restait cette bouffonnerie qui m’habite et m’agite comme si rien n’était perdu…
    Cependant, les hommes s’entretiennent de combien de vide ils sont remplis, et satisfaits ils vaquent à leur perte qui n’est pas si grande…
    Malum non mihi videtur esse mors (Cicéron)

  28. hameau dans les nuages

    @ Achille | 05 septembre 2021 à 12:58
    Toujours à propos de bouses. Voyez ce qu’un épicier seul dans sa toute petite boutique dans un village de 700 habitants a dû coller sur sa vitrine suite à une dénonciation avec menace de fermeture administrative.
    https://zupimages.net/viewer.php?id=21/35/i487.jpg
    Vous croyez que cela va bien se passer ? Vous les voyez arriver « les heures sombres » avec leurs fidèles collaborateurs ?
    On va vivre une époque formidable.

  29. « Intelligence » ?… avec l’ennemi du bon sens.
    CH ne fait qu’ajouter une palme à cette cohorte d’animateurs télévisuels imbéciles.

  30. @ hameau dans les nuages | 05 septembre 2021 à 14:25
    Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Lorsque des consignes sont données par les pouvoirs publics, les citoyens doivent s’y conformer, sinon, ce n’est plus une République mais l’anarchie.
    Les gestes barrières et donc le port du masque sont des mesures de santé publique auxquelles chacun doit se conformer, même si on n’aime pas EM.
    Un autre parti politique serait au pouvoir, ce serait exactement la même chose et je ne suis pas sûr du tout que le RN serait plus clément avec les contrevenants.

  31. CH est de la caste des plus détestables, ce sont les pires, ceux qui défendent la veuve et l’orphelin, qui vont donner quelques subsides en secret à une quelconque association – mais dont ils laisseront filtrer l’information -, ces personnages vivent dans le luxe rampant, celui qu’ils adorent:
    « Par Liane Lazaar | Publié le 03 septembre 2021 – 14h30
    Cyril Hanouna n’aura pas tardé à changer d’avis ! Seulement deux mois après avoir acquis une somptueuse villa à Los Angeles pour plusieurs millions d’euros, l’animateur a décidé de s’en séparer. Avec une plus-value à la clef… »
    Bien sûr il s’est imposé dans ce milieu, il connaît la veulerie de ceux qu’il embauche ou qu’il met en scène, des arrivistes comme lui prêts à luire, quitte à essuyer des crachats… Il faut bien vivre… Pas tous, il en est certains dont c’est une façon de sentir la vraie odeur de la bouse, les autres pour le plus grande partie aiment la prendre en pleine figure, juste pour exister.
    Pour moi il est un thermomètre, tant qu’il existera je me sentirai en sécurité de liberté, et en plus sans besoin de le mettre dans le coquillard, mais la bouse fraîche ça pue quand même un peu, sauf quand on y est habitué, c’est comme pour les coqs à la campagne.

  32. Claude Luçon

    « Tout sauf se moquer de Cyril Hanouna ! »
    Il faut le dire à Zemmour, il risquerait de reprocher à Hanouna de ne pas avoir un nom bien français et de lui demander d’aller à l’état civil pour le changer en Ânonner sous prétexte que lui Zemmour, qui s’aime bien, va changer le sien en Mamour !

  33. Robert Marchenoir

    N’y allez pas. Lorsqu’on se bat avec un cochon (ou avec une cochonne, d’ailleurs), on se salit. La différence, c’est que le cochon aime ça. D’ailleurs, il se paye votre fiole : il a déjà annulé votre participation deux fois.
    Non seulement vous ne parviendriez pas à faire valoir votre point de vue, mais votre présence cautionnerait ses procédés détestables. C’est ainsi que fonctionnent ces pervers.

  34. @ Xavier NEBOUT
    « Le gauchisme est progressiste jusqu’à la destruction de la civilisation, alors que l’islam est conservateur. »
    Bizarre votre analyse, j´en déduis que l’islam est lui aussi progressiste puisqu’il a pour but de détruire notre civilisation, notre culture, notre religion, notre République.
    C’est pour cela que gauchisme et islamisme sont compatibles et forment un couple parfait pour détruire notre pays et organiser le grand remplacement prévu par Macron.
    Zemmour l’explique parfaitement avec des preuves chiffrées avérées et il est condamné par les tribunaux islamosgauchistes juges rouges complices du crime.

  35. Hanouna et l’EN : deux armes fatales de destruction massive de l’intelligence.
    À donner le bac, à rehausser les notes en université, notre Éducation nationale socialiste de sinistre mémoire ne forme plus depuis longtemps des cerveaux mais des troupeaux de crétins malléables et lobotomisables à volonté ; le jus crasseux qui suinte chez Hanouna suffira ensuite pour nettoyer définitivement les derniers réfractaires à cette idéologie nauséabonde.
    Il n’y aura même plus fuites de ces cerveaux vu qu’il n’y en aura plus, on aura trépané nos jeunes.
    Le XXIe siècle sera le siècle de l’Âne nouna, du benêt, du zombi, un terreau riche pour la conversion islamique.

  36. Michel Deluré

    @ hameau dans les nuages
    @ Achille 05/09 14:25
    Confrontés à un enjeu majeur de santé publique, la moindre des choses à attendre de la part d’un individu capable de faire preuve d’un minimum de bon sens, a fortiori d’un commerçant accueillant de la clientèle, n’est-elle pas d’appliquer un comportement responsable préservant la santé d’autrui à défaut de la sienne et cela sans même qu’une autorité quelconque soit dans l’obligation de lui dicter sa conduite ?

  37. @ Lonicera
    « C’est un caméléon, il s’adapte à son milieu environnant. Il est ce que son public veut qu’il soit, ni plus ni moins. »
    Bien entendu. Comme disait Audiard : « Si les Chinois débarquaient, il se ferait mandarin. Si les nègres prenaient le pouvoir, il se mettrait un os dans le nez. Si les Grecs… oui enfin, passons ! » (Un taxi pour Tobrouk)
    Évidemment, cette saillie serait aujourd’hui considérée comme éminemment scandaleuse, raciste et homophobe !

  38. @ sylvain 06 septembre-07:16 (@Xavier NEBOUT)
    « Le gauchisme est progressiste jusqu’à la destruction de la civilisation, alors que l’islam est conservateur. »
    Quoi ? L’Islam conservateur ? Est-ce une fake news NEBOUT ? À moins que ses adeptes fanatiques aient conservé leur idole invisible au sommet de l’Himalaya. La glace éternelle, ça conserve…

    @ sylvain | 06 septembre 2021 à 07:41
    « Le XXIe siècle sera le siècle de l’Âne nouna »
    Aurions-nous de nouvelles élites nées à l’image d’Âne Nouna ?
    Je n’invente rien, c’est tiré du:
    https://www.letudiant.fr/bac/bac-2021-pres-de-deux-bacheliers-sur-trois-ont-une-mention.html
    « Si la réussite de cette année 2021 frôle avec insolence celle de l’an dernier, c’est notamment grâce aux lycéens généraux : 97,6 % d’entre eux ont décroché leur diplôme, soit l’exact niveau du taux de réussite définitif de 2020. À partir des mêmes bases de données, le taux de réussite au bac technologique baisse très peu : –0,8 point, pour passer de 94,8 % en 2020 à 94 % cette année de 2021. »

  39. @ Robert Marchenoir | 05 septembre 2021 à 22:48
    Bob, je me permets, vous avez parfois des fulgurances qui vous réhabilitent.

  40. xavier b. masset

    Bonjour monsieur genau, TPMP est une émission qui accueille les revendications des uns, qui essaye – paravent principal de sa raison d’être – de soigner les blessures des autres, chacun ayant une histoire unique à raconter.
    La nature des grands comme des petits hommes a horreur d’une chronique vide, les Babeuf sont parmi nous, brillants ou ternes.
    Est-on médiocre quand on est à la tête d’un tel programme ?
    Ce n’est même plus une question puisque son enjeu s’est perdu.
    Sylvain passa bien en revue l’historique de la production aux bons soins du gars de C8 (même si je regrette ses obliques anti-judéennes qui ne s’imposent pas, mais enfin, il a le droit).
    Cyril Hanouna n’est pas le seul dans cette branche, sa petite entreprise dicte les accords téléspectateurs/chroniqueurs-témoins que l’on retrouve partout dans le secteur de l’information.
    Quotidien, le programme redresseur de torts du groupe TF1, ne déroge pas à la règle, si vous aviez des jeunes ados autour de vous, vous verriez qu’ils sautent sur leur ordi, de l’une à l’autre émission, légèrement fascinés, sans pour autant être des idiots.
    En bon entertainer, en bon artiste de télévision, il gère les émotions, les fait mousser, les crée avant de faire semblant de les filtrer, quitte à les sabler au jet l’instant d’après.
    Il connaît les banlieues 13 de l’horrible film de Pierre Morel (2004), participe à d’autres salons dans d’autres quartiers, rebat les cartes du people avec celles du populisme, en cornant du doigt les as les plus populaciers, ceux qui savent garder la Poker face en toute occasion.
    Ce qui n’empêche pas chez lui un « souci » – mot devenu clé – d’autrui, une attention, voire une inquiétude, une prise de conscience qu’il faut « réparer le monde ».
    Il n’est même pas exemplaire d’une génération spontanée, Dechavanne, les gros niqueurs de l’esprit Canal, le précédèrent sur ses terres.
    Le dernier de la classe (cf. FR3, du temps de Fabrice) ne fait qu’imiter le premier des Français lorsqu’il fit ses balades dans les belles provinces, pressé de recueillir les doléances de gens paradoxalement plus aisés que le public d’Hanouna.
    Les publics ne se mélangent pas tant que ça en France.

  41. CH est dans l’air du temps, il plaît c’est incontestable, il crache sur sa clientèle, il adore ça, cracher sur les gens, faire croire qu’il leur tend un mouchoir, mais leur urine dessus.
    Le percheron – un tantinet obèse – du gouvernement adore, elle y a participé, elle irait partout pourvu qu’elle existe, pas toujours à son avantage, hier renvoyée dans ses buts par une excellentissime Sonia Mabrouk, belle et intelligence suprême de la répartie cette dernière, mais est-il besoin de le préciser ?
    CH et son émission me font penser aux toilettes d’un hall de gare, c’est propre mais toujours l’odeur de l’urine sous-jacente malgré la blancheur éclatante des murs.
    Il est très fort il les ferait, ces urinoirs, passer pour une salle de bain grand luxe, à des esprits – qui comme le chien de la banquette arrière qui n’arrête de pas d’osciller la tête de bas en haut – inertes et désamorcés.
    Lui et un autre de ce calibre, Michaël Youn, me sont insupportables, la France aime les daubes, pas tout le pays mais quand même.
    Une fois, je me rappelle, le second s’est vu humilié dans une émission, un sketch sur le « frotti-frotta » (je ne suis pas très sûr de l’exactitude de l’intitulé), il a quitté le plateau tellement son détracteur lui faisait toucher du doigt sa nullité.
    Il est toujours là lui aussi, la preuve qu’il plaît aussi à un public, c’est ainsi… Un peu désespérant, mais après tout on peut toujours zapper, cela permet d’éviter de marcher sur les crottes sans le vouloir.
    Comme toutes les déjections elles ont droit de cité, sauf quand c’est devenu encombrant comme dans certaines villes, comme dans certaines émissions.

  42. Herman Kerhost

    @ Claude Luçon | 05 septembre 2021 à 22:09
    Ce ne sont pas les noms qui sont visés par les reproches de Zemmour, ce sont les prénoms. On ne peut changer le nom dont on hérite, alors qu’il est très facile (et souhaitable, je trouve) de donner un prénom français à sa progéniture.
    Vous détestez Zemmour, pour son supposé racisme, alors que vous ne savez même pas de quoi vous parlez. Cette manie qu’ont les ingénieurs, sur ce blog, de raconter n’importe quoi… Faut-il s’en inquiéter ?
    ———————————————
    @ Robert Marchenoir | 05 septembre 2021 à 22:48
    Je ne suis pas d’accord. Il faut y aller. Je connais des gens qui regardent l’émission d’Hanouna. Il est bon que les gens qui regardent ce type d’émission entendent aussi la voix de la raison. S’il n’ont droit qu’à des saltimbanques ou des démagogues, comment voulez-vous qu’ils ne se retrouvent pas sur les rond-points avec leur gilet jaune ? Ces gens votent aussi, hélas ! Par ailleurs, je ne suis pas certain qu’il soit impossible d’y faire entendre son point de vue.

  43. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 05 septembre 2021 à 14:25
    Comment ? Un Petit Épicier est contraint de respecter la loi ? Dans un Village ? A la Campagne ? Mééé…. mééé… c’est le retour des zeurléplusombres de notristouâr !
    La ruralité, Môssieur, c’est une zone de non-droit : pas de compteur Linky, et pas de masques. Nos ancêtres se sont battus pour ça, non mais zut alors !
    Au fait, vous nous montrez la première page de la lettre, mais pas la deuxième. Tout ce qu’on sait, c’est que votre épicemard crache ses virus à la figure de la clientèle, sans masque. Et qu’il a reçu une mise en demeure de ce fait. Vous omettez soigneusement de nous dire à quoi il a été mis en demeure, ce qui vous permet d’insinuer toutes sortes de choses.
    Selon toute vraisemblance, il a été mis en demeure de… porter un masque. Nous sommes en plein nazisme, en effet.
    J’ironise, mais vous, vous êtes très sérieux :
    « Vous les voyez arriver ‘les heures sombres’ avec leurs fidèles collaborateurs ? »
    Les heures sombres et les collabos. Carrément. Il a peur de rien, le mec. Vous êtes bien un communiste pur et dur, comme je l’ai toujours dit.
    Je vais faire mon vieux croûton, et vous dire que vous mériteriez bien une guerre, une vraie. Avec la famine, la torture et les exécutions sommaires. Histoire de vous apprendre ce que sont vraiment des « heures sombres ».
    Vous devriez poser votre candidature auprès d’Hanouna. Je suis sûr qu’il serait prêt à mettre en valeur des combattants de la liberté tels que vous.

  44. Peut-être auriez-vous dû M. Bilger vous interroger sur le lien de CH avec son public…
    Peut-être qu’en matière de lien l’homo nexus est un minus ??
    Peut-être faudrait-il relire Giordano Bruno :
    « Le lien, pour Platon, est la beauté, ou accord de la forme, selon le genre ; pour Socrate, c’est la suprême vénusté de l’esprit, pour Timée une tyrannie de l’âme,
    pour Plotin un privilège de nature, pour Théophraste une tromperie silencieuse, pour Salomon un feu caché, des eaux furtives, pour Théocrite quelque ivoire dilapidé, pour Carnéade un règne tourmenté; pour moi, c’est une tristesse gaie, une gaîté triste. »
    Tristitia hilaris, hilaritas tristis.

  45. hameau dans les nuages

    @ Michel Deluré | 06 septembre 2021 à 08:56
    Voilà bien le drame de gens qui de là-haut veulent édicter des stupidités sans nom pour ne pas dire plus par correction… Vouloir faire un parallèle entre la galerie commerciale de plus ou moins 20 000 m2 où des milliers de gens se croisent et l’épicier seul dans sa boutique… avec le port d’un masque qui je vous le rappelle dixit Véran himself ne sert strictement à rien.
    https://zupimages.net/viewer.php?id=21/36/xknp.jpg
    Cela m’étonnerait que la loi dont vous faites étalage soit respectée, aussi bien dans les quartiers « difficiles » que dans les banlieues « sensibles ». Arrêtez donc avec cette hypocrisie.
    Il va falloir monter à Paris. Avec ou sans pass sanitaire.

  46. Les publics ne se mélangent pas tant que ça, en France comme ailleurs, et chacun, en son souci des victimes, travaille à la domination de sa caste, quitte à en appeler aux pouvoirs magiques, qui ne sont jamais que la répétition de la danse du scalp, et le retour à l’antique dissimulé désormais à Stanford par la suppression de l’enseignement du grec et du latin.
    Réservons donc Corboz à l’élite autoproclamée qui ne sait plus garantir ses colères que par le désespoir de son jugement tyrannique qui ne changera jamais son objet, et confondra à tout jamais le symptôme et la cause, justifiant ses raisons de ne pas vouloir guérir, pour refuser d’appartenir à la joie, qui est complète :
    https://www.youtube.com/watch?v=QhS65VlDjPQ

  47. @ Herman Kerhost | 06 septembre 2021 à 14:45
    « Ce ne sont pas les noms qui sont visés par les reproches de Zemmour, ce sont les prénoms. On ne peut changer le nom dont on hérite, alors qu’il est très facile (et souhaitable, je trouve) de donner un prénom français à sa progéniture. »
    Je suis même étonné que dans ce climat d’hystérie progressiste, les prénoms qui prévalent encore cette année soient de souche bien franchouïs.
    Je pense que ce peuple doit être bel et bien raciste, refuser d’appeler ces bébés avec des prénoms arabo-africains c’est de la provoc à la haine raciale, les mairies de France devraient instaurer des quotas obligatoires de prénoms très exotiques, Momo Dupont, Azziz Martin, etc. tout comme les LGBT ont fait avec les séries, pubs, films, où on ne voit plus que des Zomos sous peine d’amendes lourdes pour les responsables d’émissions réfractaires.
    Ainsi Reichmann à midi et son candidat en panne de mari, Karine Le Marchand avec ses amours homos dans le pré et la meilleure hallucination : Cyril Lignac avec ses invités culinaires tous deux barbus qui s’embrassent devant leurs fourneaux, ça doit gratter, sacrée cuisine en effet.
    Bref j’arrête pas de zapper ces horreurs, ce qui me fait des économies de télé depuis un bon moment.
    À noter aussi le « grand moment » où l’on voit Hanouna dans son émission fondre en larmes au sujet de Belmondo.
    Jusqu’où ira-t-il ?

  48. Patrice Charoulet

    LOL
    Un frère, très cultivé et qui a fait toute sa carrière dans l’enseignement, me demande ce que signifie « LOL », que j’avais mis dans un message. Je le lui ai expliqué. Il m’a dit n’avoir jamais vu ça de sa vie.

  49. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 06 septembre 2021 à 20:03
    « Vouloir faire un parallèle entre la galerie commerciale de plus ou moins 20 000 m² où des milliers de gens se croisent et l’épicier seul dans sa boutique… avec le port d’un masque qui je vous le rappelle dixit Véran himself ne sert strictement à rien. »
    L’épicier n’est pas seul dans sa boutique : il reçoit des clients.
    Cela m’étonnerait beaucoup qu’Olivier Véran ait dit que le masque ne servait strictement à rien. S’il l’a dit, il se trompe et il a tort. Figurez-vous que la science ne se limite ni à « Véran » ni à la France. Elle s’élabore au plan mondial.
    Mais je crois plutôt que vous déformez délibérément ses propos (*).
    L’obligation du port du masque par votre épicier de village est médicalement justifiée, parce que dans sa boutique sont réunis un certain nombre de facteurs favorables à la propagation du virus :
    – Il exerce son activité à l’intérieur, dans un local dont le volume est limité et où l’air est peu renouvelé.
    – Il accueille ses clients dans un espace où les distances ne peuvent être respectées en permanence.
    – Ni lui ni ses clients ne sont soumis à l’obligation vaccinale.
    Le nombre de ses clients n’a rien à voir avec ces considérations. En l’absence d’obligation du port du masque, il pourrait y avoir contamination entre le commerçant et n’importe quel client pénétrant dans sa boutique.
    Je vous fais d’ailleurs remarquer que l’obligation est réciproque : elle s’impose aussi aux clients. Ce n’est pas le pauvre épicier de village contre le monde entier.
    Enfin, votre nouvelle photo nous montre que votre pauvre victime du dictateur nazi Macron n’est pas seulement un « épicier » : il est aussi un marchand de tabac.
    Autrement dit, il bénéficie, de la part de l’État, d’un privilège rémunérateur soumis à monopole, consistant à vendre une substance addictive et coûteuse.
    La moindre des choses, il me semble, consiste, dans ces conditions, à obéir aux dispositions législatives de ce même État, prises dans le respect du suffrage universel.
    A moins, bien sûr, d’avoir une mentalité de bandit, consistant à gratter n’importe quel avantage dispensé par l’État (autrement dit, par ses compatriotes), tout en faisant le maximum pour échapper à ses propres obligations, dès lors qu’il s’agit de rendre, et non seulement de prendre.
    Vous habitez visiblement un mythe construit de toutes pièces, où la campagne bénéficie d’une exception d’extraterritorialité : ni les lois humaines, ni les lois scientifiques n’y ont cours. Pas plus celles de la biologie que celles de l’électricité.
    Je regrette, mais le reste de la nation ne va pas pouvoir s’adapter à vos fantasmes.
    « Cela m’étonnerait que la loi dont vous faites étalage soit respectée, aussi bien dans les quartiers ‘difficiles’ que dans les banlieues ‘sensibles’. Arrêtez donc avec cette hypocrisie. »
    Qu’est-ce que je disais ? Puisqu’il existe des bandits, alors j’ai bien le droit de me comporter comme un bandit. Charmante mentalité, qui justifie les rigueurs de la loi à votre endroit, et à celui de votre épicier.
    En fait, ça vous arrange, l’immigration de masse. Elle donne un prétexte à votre penchant anarchiste et délinquant.
    ______
    (*) J’ajoute que pour moi, vous ne bénéficiez pas de la présomption de bonne foi : lorsque vous diffusez systématiquement des allégations fallacieuses concernant des faits objectifs et aisément vérifiables, vous ne pouvez plus alléguer l’erreur (ce qu’au demeurant, vous ne faites jamais).
    À ce point de déformation systématique de la vérité, omettre de vérifier, c’est la même chose que mentir. D’autant que le résultat tombe toujours du même côté.
    Malgré votre seconde photo, nous ignorons toujours à quelle peine abominable votre marchand de tabac a été condamné par les autorités. Il vous appartient de nous dire si elle va au-delà de l’obligation du port du masque dans sa boutique, ce qui m’étonnerait beaucoup.

  50. @ Aliocha | 07 septembre 2021 à 07:27
    « Les publics ne se mélangent pas tant que ça, en France comme ailleurs, et chacun, en son souci des victimes, travaille à la domination de sa caste, quitte à en appeler aux pouvoirs magiques, qui ne sont jamais que la répétition de la danse du scalp, et le retour à l’antique dissimulé désormais à Stanford par la suppression de l’enseignement du grec et du latin.
    Réservons donc Corboz à l’élite autoproclamée qui ne sait plus garantir ses colères que par le désespoir de son jugement tyrannique qui ne changera jamais son objet, et confondra à tout jamais le symptôme et la cause, justifiant ses raisons de ne pas vouloir guérir, pour refuser d’appartenir à la joie, qui est complète »
    Je n’aime pas vos insinuations.
    Je n’aime pas vos obscures proclamations, mais tout cela peut fort bien résulter de ce que je ne comprends rien à votre langage…
    Dès lors, et sur un malentendu possible, je saisis le prétexte pour vous dire en premier lieu que je conchie à peu près tout dans ce bas monde, à commencer par cette infecte humanité, ainsi, conchiant à peu près tout, je conchie comme une pourriture majeure la franc-maçonnerie, puis le participe présent dont vous faites un usage massif et inapproprié.
    Ainsi, et parce que le malentendu est un prétexte qui permet ce que la politesse n’autorise pas, je vous dirai qu’il n’est pas anodin cet usage que vous faites des textes que vous tordez à votre convenance, mais cela n’est pas le pire, le contresens est plus ennuyeux.
    « De Umbris idearum » devrait vous éclairer, si votre formatage funeste le permet, et de cela je doute fortement, j’en doute, certes, mais je m’en tamponne aussi le coquillard.
    C’est pourquoi (vous noterez ici, que le lien avec ce qui précède n’existe pas…), c’est pourquoi donc, je vous invite à mesurer vos affirmations, et pour ce faire laissez donc votre Maître Girard, dont tous ceux qui le lisent (quelle calamité !) sont d’une bêtise colossale.
    J’en veux pour preuve ma belle-sœur, dont j’affirme que la bêtise est monumentale, et qui se gargarise du bouc émissaire comme moi, de la fleur de thym, ce qui vous en conviendrez est l’emplâtre sur une jambe de bois…
    Il faudrait, si vous avez une critique à me faire, la faire, et je vais vous aider, car vous semblez ne pas avoir trouvé la case où me ranger, voici, pour vous faciliter la tâche :
    – mon jugement est toujours tyrannique pour la bonne raison qu’avec les imbéciles le choix n’existe pas,
    – je me moque éperdument de recueillir les faveurs de celui-ci ou de celle-là, pour la bonne raison que je suis ce que vous appelez sournoisement « l’élite autoproclamée »,
    – je n’ai pas l’habitude de penser avec un groupe, pour l’excellente raison que je conchie tous les groupes, femmes, hommes, droite, gauche, vert, gris, riches, démunis, beaux, laids, croyants, non-croyants et tout le bataclan…
    – enfin, pour clore, car je ne voudrais pas ennuyer les ensembles et sous-ensembles, que je crois aux dieux de l’Olympe, aux fromages, aux vins et à tout ce qui est vital, le reste je m’en tamponne mollement le coquillard !
    Ne voulant pas finir sur une trivialité, nous savons tous que le cochon est d’une grande courtoisie, je vous propose de lire la dédicace de Giordano Bruno à la Signora Morgana B, dans Le Chandelier.
    « Le temps enlève tout et donne tout ; toute chose se transforme et aucune ne s’annihile. Un seul ne peut se transformer, un seul est éternel et peut éternellement persévérer, un, semblable et même. Avec cette philosophie, l’âme s’agrandit en moi et en moi se magnifie l’intellect. Cependant, quel que soit le point de cette soirée que j’attends, si le changement est vrai, moi qui suis dans la nuit, j’attends le jour et ceux qui sont dans le jour attendent la nuit ; tout ce qui est, ou est ici ou là, proche ou lointain, maintenant ou après, tout de suite ou plus tard. »

  51. Oui, oui, dit la donzelle fascinée par le clou de ses désespoirs, qui ne sont que l’ombre inversée de ses mondanités, qui conchient l’univers, bien entendu, au bénéfice de l’établissement de sa propre divinité.
    On a compris, duvent, que vous n’admettiez pas d’être aimée, et pourtant je vous aime, petit coquillard, et vous inviterai à vous apercevoir que vous n’êtes que dans la nuit de vos jugements péremptoires, et qu’à force d’attendre le jour, vous vous rendrez compte, mais il sera trop tard, que pour voir la lumière, il suffisait d’ouvrir les yeux plutôt qu’ad libidum se les tamponner.

  52. @ Aliocha | 08 septembre 2021 à 11:53
    « Oui, oui, dit la donzelle fascinée par le clou de ses désespoirs, qui ne sont que l’ombre inversée de ses mondanités, qui conchient l’univers, bien entendu, au bénéfice de l’établissement de sa propre divinité.
    On a compris, duvent, que vous n’admettiez pas d’être aimée, et pourtant je vous aime, petit coquillard, et vous inviterai à vous apercevoir que vous n’êtes que dans la nuit de vos jugements péremptoires, et qu’à force d’attendre le jour, vous vous rendrez compte, mais il sera trop tard, que pour voir la lumière, il suffisait d’ouvrir les yeux plutôt qu’ad libidum se les tamponner. »
    Donc, votre commentaire m’était bien destiné… Comme c’est courageux !
    Il faut donc que je vous réponde avec une clarté qui aveugle.
    Vous m’abreuvez depuis fort longtemps de votre sentimentalité, au fond assez répugnante, et par politesse je me suis abstenue de vous rappeler à la bienséance.
    Mais je constate qu’il y a peu de pas à faire pour que vous versiez dans le mépris et la condescendance.
    Il aura fallu Giordano Bruno !
    Ne trouvez-vous pas que vous êtes bien en dessous de lui, pour vous permettre l’audace d’une facétie bien médiocre ?
    Moi, je vous trouve très en dessous, et en premier lieu, très en dessous de vos hyperboles, c’est pourquoi, sans doute, vous usez de la condescendance, petit défroqué !
    Donc, et pour faire court, je ne vous permets pas la familiarité dont vous usez pour désarmer l’autre, je ne vous permets pas l’arrogance, qui vous fait croire que vous détenez les clés du Paradis, je ne vous autorise pas non plus à vous mesurer à moi, puisque je suis de « l’élite autoproclamée », et que par ailleurs, je nourris un mépris inextinguible à l’égard des vaniteux dans votre genre, qui s’imaginent que les autres, ceux qui se sont libérés des mille et un artifices des religions imbéciles, sont à plaindre.
    Ceux-là, ne vous en déplaise, se tamponnent mollement le coquillard des pharisiens, dont l’esprit étroit ne conçoit que la bande, le clan, la coterie, la secte tant ils sont étreints par la crainte du Cymbalum mundi !
    Et j’ajoute en passant que si ce n’était ma remarquable, estimée, connue, célèbre et grandiose bonté, je ferais de vous des confettis spirituels et légers…

  53. @ duvent
    Permettez-moi, Madame, de vous exprimer mon admiration au motif du point précis de votre citation du Candelaio de Bruno. Je ne connais que peu de personnes qui l’ont lu. La mère de ma fille et vous. Je n’ai fait que le feuilleter.
    Je crois qu’il fut traduit il y a à peu près 15 à 20 ans du napolitain de son temps en français. Aux éditions des Belles Lettres.
    Il est à noter qu’il existe de spéculatifs liens entre Bruno et Shakespeare notamment liés à son voyage en Angleterre. Si je me souviens bien, c’est à l’occasion de ce voyage qu’il écrivit le Banquet des Cendres.
    Le Candelaio, outre son thème ridiculisant la superstitution associée à la boursouflure, est une pièce de théâtre. Mode d’expression qui fait écho à l’intérêt de Bruno pour la mnemotechnie. Si vous ne l’avez déjà lu, je vous suggère fortement le livre que Frances Yates a consacré à Bruno et à ce sujet précis en particulier.
    Ravi de trouver quelqu’un qui prend des textes comme l’Ombre des Idées au sérieux.

  54. Quel plaisir de me voir ainsi éparpillé en confettis spirituels et légers par la déesse autoproclamée !
    Puisque me voilà mêlé aux torchons d’Hanouna et de son public qui n’auraient pas, allez savoir pourquoi, l’honneur de la serviette d’être invité à entendre la sublime cantate, c’est l’occasion, thème girardien s’il en est, au-delà de l’amour refusé qui se voit renforcé, de souligner que la misanthropie n’est qu’une mondanité, qu’il ne suffit pas de se réfugier dans un désert à l’abri des humains pour échapper à la logique clanique de l’Olympe, qui ne sait fonder sa divinité tyrannique que sur un rituel d’expiation, et que l’atrabilaire amoureux finit par s’associer à l’hallali de celle qui l’aimait.
    Laissons donc tous ces dieux morts mêlés à la chevelure d’Ophélie, sortons en s’ébrouant des fleuves hilares de tristesse dont le lit n’est que crainte, éclaboussons de l’eau le souffle vrai des gouttes qui ne sont plus de sang, dessinant au soleil du vivant qu’il est possible de s’aimer, même si la reine ne sait que dédaigner et préfère se noyer aux nuits de son mépris.

  55. Nous sommes ici sur le blog d’un personne de bonne compagnie, dont l’ouverture d’esprit permet à peu près tout, c’est rare et c’est heureux !
    Dès lors, et par ces temps mornes, je propose un divertissement qui vaut peu mais qui ambitionne de distraire la compagnie, en m’adressant une dernière fois au petit défroqué…
    Deux personnages de comédie, sans envergure et prétentieux, voilà la distribution des rôles.
    La déesse autoproclamée (par les soins du petit défroqué) :
    – Je n’ignore pas que celui qui tente d’enseigner à un âne, est un âne lui-même. Mais enfin, je suis Déesse, autoproclamée par un autre !!
    Le petit défroqué :
    – Mais Déesse autoproclamée par mes soins, que dois-je faire de mon amour girardien ?
    La déesse autoproclamée (par les soins du petit défroqué) :
    – Va donc te pendre, avec la religion, qui en effet relie la corde faite d’ignorances et de superstitions à la branche qui est assez haut ! Puis attends sagement que ton petit cerveau rassis dessine devant tes yeux exorbités les monts et les merveilles remplis de religiosités. Fais donc ce que je te dis parce que je suis la déesse autoproclamée (par les soins du petit défroqué) !
    Le petit défroqué :
    – Ô déesse autoproclamée par mes soins, comme vous êtes bonne avec une rognure d’ongle de panaris telle que moi ! Comme vous êtes aimable et girardienne à souhait ! Comme ce monde est beau et comme je suis bon. Diable, je suis peut-être trop bon ? Dites-moi, déesse autoproclamée par mes soins, ne croyez-vous pas que le Diable m’habite ?
    La déesse autoproclamée (par les soins du petit défroqué) :
    – Petit défroqué, petit paltoquet, quand tu auras fini de te lustrer la poire avec Girard, pense donc à ce que tout le monde sait et que tu feins d’ignorer, tu n’es petit gnome, qu’une enflure et le propre de l’enflure est le déballonnement, c’est pourquoi tu serais inspiré, âne bâté, de détourner ta face de moi, de cesser tes couinements, et de te rendre sans tarder au temple de Delphes où t’attendent qui tu sais…
    Le petit défroqué :
    – Ô déesse autoproclamée par mes soins, je ferai tout ce qu’il vous plaira, car mon amour girardien l’exige. Mais que dois-je faire précisément à Delphes, et sans vouloir vous offenser le moins du monde, qui donc m’attend à Delphes ?
    La déesse autoproclamée (par les soins du petit défroqué) :
    – Ignoble petit défroqué, infâme ignorant ! Comment oses-tu m’interroger ? Suis-je donc à ton service ? Crois-tu pouvoir tourner ta face vers moi ? Girard ne te sera d’aucun secours, lorsque dans ton infortune, la Pythie t’annoncera qu’il n’existe pas plus grande offense que celle de l’ignorance revendiquée ! Va petit défroqué ! Et surtout ne te retourne pas !
    Ici, le petit défroqué, tremble et remplit son froc… Oui car le déballonnement de l’enflure est souventes fois suivi de cet effet peu reluisant !
    TO BE CONTINUED…

  56. Autoproclamée, n’est-ce pas par soi-même ? Merci du divertissement, duvent, même contre moi, vous êtes délicieuse, à me rappeler ainsi ma grand-mère. Quant à Girard, évitez votre belle-sœur, elle vous irrite trop et, effectivement, vous n’y entendez rien, mais, je vous en prie, continuez ainsi à régaler la galerie, plus vous êtes insultante, plus vous corroborez ce que vous ignorez, bien chère divinité.

  57. @ duvent
    « Nous sommes ici sur le blog d’un personne de bonne compagnie, dont l’ouverture d’esprit permet à peu près tout, c’est rare et c’est heureux ! »
    C’est assez exceptionnel, en effet. Si le Paradis existe (j’ai bien dit « si ») je suis à peu près sûr que cet exercice ouvrira les portes du Paradis à nos deux hôtes. (Moi, je ne veux pas y aller, mais bon, c’est très personnel…)
    « Va donc te pendre, avec la religion, qui en effet relie la corde faite d’ignorances et de superstitions à la branche qui est assez haut ! Puis attends sagement que ton petit cerveau rassis dessine devant tes yeux exorbités les monts et les merveilles remplis de religiosités. Fais donc ce que je te dis parce que je suis la déesse autoproclamée (par les soins du petit défroqué) ! »
    Il n’y a qu’une seule déesse que j’accepterais d’idolâtrer: Éris, déesse de la discorde. Celle qui, fut un temps, décida d’offrir une pomme d’or τῇ καλλίστῃ.

  58. À quelle extrémité voilà duvent rendue !
    Et tout cela pourquoi, pour lui avoir dit qu’on l’apprécie et oser répondre à son apostrophe manifestement sectaire ?
    Si l’on connaît la théorie mimétique, on est à même de comprendre combien cela témoigne à quel point de démence sacrificielle la psyché collective en est arrivée, que c’est cela qui détruit l’équilibre mental des individus.
    Il est temps de redescendre sur terre, la communauté humaine ne vit pas dans la réalité.

  59. C’est signé, F68.10, merci de reconnaître que vous êtes encore idolâtre. Comme quoi, l’ippon n’est même plus nécessaire.

  60. Robert Marchenoir

    Comme le savent tous les parents d’enfants en bas âge, le meilleur moyen de neutraliser un fou, c’est de le mettre aux prises avec un autre fou. Pendant ce temps, on a la paix.

  61. Il est vrai que Marchenoir nous démontre à chacune de ses interventions qu’il échappe à la démence sacrificielle de la psyché collective, où on ne sait plus qui imite qui, duvent imite Marchenoir, ou Marchenoir imite duvent ?
    Cela n’a aucune importance, les ennemis deviennent les mêmes sous le doux regard qui voit et comprend, car il aime.

  62. @ Robert Marchenoir | 10 septembre 2021 à 09:19
    « Comme le savent tous les parents d’enfants en bas âge, le meilleur moyen de neutraliser un fou, c’est de le mettre aux prises avec un autre fou. Pendant ce temps, on a la paix. »
    Ploutos, qui rêvait de jouer avec les fous, s’était juré de s’en tenir à son serment : « Jamais, ô grand jamais, je ne me commettrai avec les fous ! Je le jure et si par un grand malheur il advenait que je sois parjure, que ma langue se colle à mon palais ! »…
    Mais voilà, le malheur, Erasme « le Batave » en parlait déjà, celui qui entraîne Ploutos dans un tourbillon qui fera sa perte…
    Et alors, Ploutos qui pour une fois dans sa vie de comptable affairé, est bref, dit sans le savoir combien la folie le tente, combien il l’envie, combien il rêve de ce jeu délirant et sans but, sans burnes et sans cothurnes…
    Il rêve ! Il rêve ! Il rêve !
    Pendant ce temps, le fou le plus atteint se perd en conjectures, et plutôt que de s’examiner, ce qui lui ferait véritablement perdre la tête, examine les autres, il les examine attentivement et trouve son bonheur de fou dans son diagnostic, il est plaintif et croit que sa plainte court les rues et dévale jusqu’à Dieu au plus haut des cieux…
    Tout cela est normal, tout cela est plaisant et distrayant, mais pas vraiment pour tous ceux qui ne sont pas timbrés, cintrés, fols ou dingos.
    Par compassion je les plains et les soutiens !
    C’est pourquoi je leur adresse ce message amical :
    « Passe ton chemin, homme de bien, vaque à tes occupations et ne vient pas lire les élucubrations d’aliénés, dont seul Savonarole connait la putride perniciosité. Va, éloigne-toi et oublie les fous. Ils n’aiment qu’une compagnie, celle des roys dégénérés et des reines perverses, quelques fois ils s’accoquinent avec un dictateur, mais ce n’est pas aussi harmonieux… Va, passe ton chemin, homme de bien ! »
    À toi Ploutos le comptable besogneux, je dis sans ambages que si les plaisirs et les jours devaient paraître sur ton boulier de bois vermoulu, il ne s’y trouverait que deux boules, deux petites boules racornies, celles que l’habitude permet de prendre en affection mais qui ne le méritent pas car elles ne pourraient certes pas offrir autant de joie et de bonheur que la folie échevelée en donne chaque jour, chaque heure et chaque instant, à qui ne ventile pas plus haut que la béance, le trou du truc, comme nous l’a appris le divin Aristophane…

  63. « Comme le savent tous les parents d’enfants en bas âge, le meilleur moyen de neutraliser un fou, c’est de le mettre aux prises avec un autre fou. Pendant ce temps, on a la paix. »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 septembre 2021 à 09:19
    Quant aux adultes, Sartre, qui n’était pas le dernier des crétins, avait une savoureuse méthode rapportée par Jean Cau, dont chacun sait qu’il fut son secrétaire particulier…
    Qu’on en juge :
    « Jean Cau décrit (in « Croquis de mémoire », livre admirable que je recommande vivement à Savonarole et Patrice Charoulet : pour quelques euros, en livre de poche, vous passerez de bons moments):
    « Bien des années auparavant, Sartre est au sommet de sa gloire et le docteur Lacan n’est pas encore gourou ; il téléphone, il doit voir Sartre le plus vite possible, c’est grave. Il n’a pas tout a fait sombré dans ses délires contrepéteurs et ses triples sauts langagiers avec réception sur la tête et ne passe, en ce temps-là, que pour raisonnablement atteint. Ce n’est qu’avec ses prédications dans les caves de la rue d’Ulm qu’il perdra complètement la boule et naufragera, devant ses disciples, dans le culte de la personnalité, à l’Ecole Anormalement Supérieure.
    Il déboule dans le petit bureau, au quatrième étage du 42 rue Bonaparte.
    Quand il en ressortira, je dis à Sartre:
    – Il avait l’air agité.
    – Vous savez ce qui l’a amené ? Il me dit : « Sartre, ce qui m’arrive est horrible. Vous n’imaginez pas ce qui m’arrive. C’est horrible. Vous connaissez ma fille, hein ? Vous savez comment je l’élève, vous savez avec quel soin, quelle attention, je l’observe, hein ? Oui, hein ? Eh bien, vous n’imaginerez jamais ce que ce matin j’ai surpris cette enfant en train de faire. C’est horrible. Elle avait glissé ses petits pieds dans mes grands souliers et marchait dans sa chambre ! Effrayant ! Elle me tuait, hein ? Elle marchait avec ses pieds minuscules dans mes chaussures et riait. Elle me hait, c’est un meurtre, Sartre… »
    – Vous l’avez calmé ?
    – Difficile, si je lui avais dit que sa gosse s’amusait, il m’aurait pris pour son complice. Ensuite il m’a débité dans son emportement toute une théorie, sur les sabots de Noël dans les cheminées, assez marrante. Je lui ai conseillé d’en écrire ;
    -Ah oui ?
    – Quand on veut se débarrasser d’un maboul, il faut toujours lui conseiller d’écrire. C’est radical ; il saute sur son stylo et, avec un peu de chance, vous n’entendez plus parler de lui pendant trois mois. »
    À lire sur ce blog les longs pensums de certain psychiatyrisé (néologisme de mon cru, au singulier…), je pense que Sartre n’avait pas tort…

  64. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 10 septembre 2021 à 10:41
    « On ne sait plus qui imite qui, duvent imite Marchenoir, ou Marchenoir imite duvent ?
    Dans votre délire de chef de secte monopersonnelle, vous omettez l’éventualité que je puisse vous imiter, vous. Non, c’est forcément duvent, que vous avez dans le nez. Vous, vous êtes toujours exempt, par définition. Vous trônez comme Dieu le père au-dessus de nous autres.
    L’hypothèse aurait été tout aussi imbécile que la vôtre, mais il faut bien rentrer momentanément dans la logique des fous.
    Avec modération, bien entendu. Je n’ai pas l’intention d’en abuser.
    « Cela n’a aucune importance, les ennemis deviennent les mêmes sous le doux regard qui voit et comprend, car il aime. »
    Oui, eh bien cessez de nous aimer deux minutes, voulez-vous ? Ça nous fera des vacances.

  65. Robert Marchenoir continue de tout confondre, Girard en rigole sans doute bien de son rire d’enfant, ce n’est pas moi, Dieu au doux regard, mais Celui que j’imite, bien humblement, et dont je ne suis que le faible instrument.
    Qu’il adresse donc ses prières à qui de droit, je le remercie en revanche de me faire rire aux éclats, ça rime avec alléluia !
    De surcroît, et pour corroborer les dires de notre sévère censeur, le gourou d’une secte qui ne compte qu’un seul membre, c’est de moi ! Comme quoi, Marchenoir m’imite aussi, mais pour les royalties, je serai bon, c’est gratuit !
    À propos, alléluia, ça rime, pauvrement certes, avec Hanouna !

  66. Robert Marchenoir

    @ sbriglia @ RM | 10 septembre 2021 à 15:37
    J’ai lu, en effet, cet excellent bouquin. Quant au conseil donné par Sartre à Jean Cau…
    « Quand on veut se débarrasser d’un maboul, il faut toujours lui conseiller d’écrire. C’est radical ; il saute sur son stylo et, avec un peu de chance, vous n’entendez plus parler de lui pendant trois mois. »
    …je l’avais déjà donné à un maboul de ma connaissance. Lequel a suivi ma recommandation, a réussi à se faire publier, et, ma foi, en a tiré une somme assez rondelette…
    Mais vous avez tort pour F68.10. Non seulement il est nettement plus facile à comprendre que Lacan (ce qui ne veut pas dire grand’chose, nous sommes d’accord), mais en plus il dit nettement moins de sottises. En fait, il dit souvent des choses très intéressantes.

  67. @ Robert Marchenoir (@ sbriglia)
    « Mais vous avez tort pour F68.10. Non seulement il est nettement plus facile à comprendre que Lacan (ce qui ne veut pas dire grand’chose, nous sommes d’accord), mais en plus il dit nettement moins de sottises. En fait, il dit souvent des choses très intéressantes. »
    Ce que les gens ne supportent pas, c’est généralement que je ne laisse plus rien passer. Je n’ai pas toujours été comme cela. Mais c’est parce que j’ai trop laissé passer de choses, en croyant qu’on pouvait négocier et être raisonnable avec certaines personnes (notamment du corps médical) qui ne le sont pas, que j’ai compris, au bout de plusieurs décennies, que laisser passer les choses ou s’imaginer que les gens sont plus raisonnables qu’ils ne le sont réellement revient dans le meilleur des cas à de la naïveté, dans le pire des cas à de la lâcheté.
    Et aussi compris que nombre de gens font profession d’abuser des autres en jouant sur leur sens de l’amabilité et de la civilité. Il y a donc bien des gens face auxquels il convient de ne pas les laisser instrumentaliser notre propension collective naturelle à l’amabilité et à la civilité. Et pour cela, il convient de revendiquer de n’être ni aimable ni civil quand ils se permettent des choses qu’ils ne devraient pas, comme par exemple d’exiger de vous que vous tendiez l’autre joue.
    Ce qui est bien ce qui se passe en psychiatrie, et qui fait bien de moi ce que vous appelez un « psychiatrisé »: une personne à qui vous cautionnez que l’État lui ordonne de tendre l’autre joue pour des motifs qui ne sont toujours pas élucidés après plusieurs décennies.
    Donc, oui, je suis dur. Et je suis pénible pour certains, très probablement pour la majorité des gens. Mais je n’ai plus aucun complexe à ce sujet.
    Je n’attends pas de vous que vous me jetiez des fleurs. Mais je n’accepterais pas que vous attendiez de moi que j’attende de quiconque, vous inclus, des fleurs ou même simplement des satisfecit de civilité.
    Je m’exprime dans l’ensemble de manière claire. Contentez-vous en. Je n’ai rien d’autre à vous offrir.

  68. sbriglia@F68.10

    « Ce qui est bien ce qui se passe en psychiatrie, et qui fait bien de moi ce que vous appelez un « psychiatrisé » » (F68.10)
    Relisez-moi : j’ai écrit « psychiatyrisé » et non « psychiatrisé »…
    Tout est dans le « y »…
    P.-S.: indiscrète question : votre mère vous lit-elle sur ce blog ?

  69. @ sbriglia (@ F68.10)
    « …indiscrète question : votre mère vous lit-elle sur ce blog ? »
    Espérons que non ! Et s’il échange avec des gens sur une boîte mail, je suppose qu’il efface les messages compromettants s’il en est pour sa mère.
    De toute façon, il serait inconséquent d’avoir un pseudonyme pour le livrer aux autres, et surtout dans une situation où on risque d’être enfermé… Que jamais nul ne lui suggère d’ôter son masque et qu’il ne le fasse pas lui-même.
    D’habitude, les gens peuvent être agressés par quelqu’un de l’extérieur, là ce serait par une personne dans la place.
    Double danger !
    Selon moi, le suicide social est le pire : on se survit pour être rejeté ou dévoré par les autres, toute la vie n’est qu’agonie.
    Et si la personne se tue, il est trop tard pour être du moins parti en beauté, sans compter que même ça, elle peut le rater, et donc obtenir une tournée de crachats supplémentaire.
    Donc notre ami ne va pas faire comme dans « Le Démon de la perversité » savoir faire quelque chose parce qu’il ne doit pas le faire.
    On ne l’y poussera pas non plus.
    On lui dira : « débats et tais-toi ». Variante : « ferme-là et fais tes maths »… Autre variante « Quand on est menacé, on fuit ou on se cache. Si tu ne fuis pas, tu te caches, sois logique ».
    Je crois que l’opposition savoir ou pas les bases n’est pas totalement vraie, parfois, les bases, on les oublie…
    Ce n’est pas pour autant que je n’apprécie pas une chanson qu’il nous a fait découvrir ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=2bjk26RwjyU

  70. @ sbriglia
    « Relisez-moi : j’ai écrit « psychiatyrisé » et non « psychiatrisé »… Tout est dans le « y »… »
    J’avais vu le « y », mais je n’ai pas osé lui donner un sens particulier. « Psychiatrisé » est en soi déjà considéré un néologisme, voyez-vous.
    Cela étant, je vous présente mes regrets d’avoir réagi un peu au quart de tour.
    « …indiscrète question : votre mère vous lit-elle sur ce blog ? »
    Je ne pense pas, non. Mais, au risque de me répéter, mon ire est bien davantage dirigée vers le corps médical que je considère complice et responsable d’une situation dans laquelle je ne peux que me résoudre à constater l’irresponsabilité de ma mère (au sens technique du terme) sur le plan moral. Inutile d’en dire plus: je ne serais pas compris. Et cela indiffère tout le monde de toutes façons.

  71. @ F68.10 | 13 septembre 2021 à 00:10
    Mais non, tout le monde n’est pas indifférent, les gens sont justes prudents pour toutes sortes de raisons.
    De toute façon, il est facile de comprendre qu’on puisse en vouloir davantage à ce qui a incliné quelqu’un à commettre des abus plutôt qu’à cette personne elle-même.
    Au cas où un endormi ne l’aurait pas compris et qu’il m’ait lu, il l’aurait compris, maintenant.
    Ou alors ? Jamais. Donc inutile d’insister.

  72. Le martyr d’une oppression saura-t-il ne plus céder à la tentation de martyriser son oppresseur, se libérant de l’oppression de son martyr ?
    Faisons donc plus confiance au poète qu’au mage, pour accéder au parti de la raison :
    « Quoique, par de grands torts, ils m’aient blessé au vif, je me range contre mon courroux, du parti de ma raison plus noble que lui ; il y a plus de gloire à la vertu qu’à la vengeance. Qu’ils se repentent, la fin dernière de mes desseins ne va pas au-delà ; ils n’auront même pas à essuyer un regard sévère. Va les élargir, Ariel. Je veux lever mes charmes, rétablir leurs facultés, et ils vont être rendus à eux-mêmes.
    …tout dénaturé que vous êtes, je vous pardonne.
    …Vous êtes le bienvenu, seigneur. Cette grotte est ma cour : là j’ai peu de suivants ; et de sujets au dehors, aucun. Je vous prie, jetez les yeux dans cet intérieur : puisque vous m’avez rendu mon duché, je veux m’acquitter envers vous par quelque chose d’aussi précieux ; du moins je veux vous faire voir une merveille dont vous serez aussi satisfait que je peux l’être de mon duché.
    (La grotte s’ouvre, et l’on voit dans le fond Ferdinand et Miranda assis et jouant ensemble aux échecs.)
    …Je vous raconterai l’histoire de ma vie et des hasards divers qui se sont succédé depuis mon arrivée dans cette île ; et dès l’aurore je vous conduirai à votre vaisseau, et de suite à Naples, où j’espère voir célébrer les noces de nos chers bien-aimés.
    …Maintenant tous mes charmes sont détruits ;
    Je n’ai plus d’autre force que la mienne.
    Elle est bien faible ; et en ce moment, c’est la vérité,
    Il dépend de vous de me confiner en ce lieu
    Ou de m’envoyer à Naples. Puisque j’ai recouvré mon duché,
    Et que j’ai pardonné aux traîtres, que vos enchantements
    Ne me fassent pas demeurer dans cette île ;
    Affranchissez-moi de mes liens,
    Par le secours de vos mains bienfaisantes.
    Il faut que votre souffle favorable
    Enfle mes voiles, ou mon projet échoue :
    Il était de vous plaire. Maintenant je n’ai plus
    Ni génies pour me seconder, ni magie pour enchanter,
    Et je finirai dans le désespoir,
    Si je ne suis pas secouru par la prière[6],
    Qui pénètre si loin qu’elle va assiéger
    La miséricorde elle-même, et délie toutes les fautes.
    Si vous voulez que vos offenses vous soient pardonnées,
    Que votre indulgence me renvoie absous.  »
    https://fr.wikisource.org/wiki/La_Temp%C3%AAte_(Shakespeare)/Traduction_Guizot,_1864/Acte_V

  73. Monsieur Hanouna, puisqu’il est intelligent se moque du sens de son émission. Pourvu qu’elle fasse du bruit (je traduis pour le public moderne: « le buzz »). C’est un marchand de soupe télévisuelle. L’essentiel est d’en vendre beaucoup. Mais personne n’est obligé d’en manger. La zapette…

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