Il y a la France légale, la France officielle et, en son sein, une multitude de territoires réels, transgressifs, violents, riches du trafic de drogue et assurés d’une quasi-impunité. Des sociétés en autarcie malfaisante et en certitude d’être laissées tranquilles se multiplient et la France n’est plus en France partout. Il faut la reconquérir.
Le président de la République n’a pas voulu d’un nouveau plan pour les banlieues et a annoncé un changement de méthode. Il a sans doute raison sur le premier point mais pour le second, il a énuméré avec lucidité les maux affectant les cités – principalement le trafic de drogue avec ses ramifications internationales que la désertion policière rend infiniment lucratif et serein -, proposé avec pragmatisme des pistes, incité à la mobilisation les grandes entreprises, souhaité la multiplication des stages et la disparition des freins à l’embauche et, enfin, rêvé d’une société de « la vigilance ». Il y a du volontarisme et de la sincérité dans le propos présidentiel mais il a résonné étrangement, à cause notamment de sa dénonciation de la drogue – à juste titre il refuse sa légalisation – et de son trafic, dans une conjoncture où notamment à Marseille, à Pau, à Toulouse, à Grenoble et à Paris, des événements graves se sont déroulés qui ont démontré qu’on pouvait dans notre pays faire à peu près n’importe quoi, en particulier le pire sur le plan des violences et des dévastations comme à Paris, de l’appropriation guerrière d’une cité comme à Marseille et du massacre d’un homme par une bande de tout jeunes gens comme à Pau (Le Monde, Le Parisien).
La drogue, à Marseille, à Pau et à Toulouse – 5 policiers blessés alors qu’ils contrôlaient un véhicule près d’un point de deal – était à la source de ces comportements scandaleux.
Mais à Paris, à nouveau les Black Blocs ont sévi au cours d’une manifestation où on a brûlé l’effigie du président de la République représenté avec une balle dans la tête. Cette incurie parisienne est criante qui avait déjà été précédée – et donc largement alertée – par la terrifiante manifestation de casse et d’agressions du 1er mai quasiment en liberté. A Grenoble, des CRS en repos, rentrant dans leur cantonnement, étaient agressés par « une quinzaine de voyous embusqués dans des buissons » (Le Figaro).
Dans une cité de la région parisienne il a fallu dix ans pour que soient expulsées cinq familles qui, avec leur trafic, pourrissaient un environnement qui n’aspirait qu’à la tranquillité.
Je ne mélange pas au hasard des péripéties même si je ne méconnais pas le caractère particulier de la délinquance dans certaines cités de Marseille et que la longueur des procédures incriminerait plutôt la Justice. J’ai conscience de la facilité du « il n’y a qu’à » et de l’incantation exigeant seulement du courage politique, comme si miraculeusement moyens, policiers et restauration de l’ordre allaient advenir sans tarder. Aucun pouvoir, sur ce plan, n’a manqué de bonne volonté ni de résolution. Mais toujours de constance. En préférant de manière ostentatoire les opérations coups de poing, d’ailleurs rares, à l’action empirique, efficace et soutenue dans la quotidienneté de ces lieux et de ces cités où la France, je le répète, est à reconquérir.
Il me semble qu’on passe trop de temps à expliquer les motifs de notre effondrement et de notre dépossession mais qu’on met trop peu d’énergie pour y remédier.
Non pas que ce soit aisé mais j’incline à croire que rien ne s’accomplira jamais si on ne tient pas pour nécessaires quelques données.
On a bien compris que l’autorité était discutée partout et à tous les niveaux et que ce délitement ne diminuera pas au fil du temps. Ce constat fait, il est essentiel que l’Etat et les pouvoirs publics n’en prennent pas seulement acte mais s’engagent pour le réduire, s’y opposer, s’imposer et manifester, à chaque arbitrage significatif, que la France officielle, légale n’a pas vocation à passer sous la table démocratique au profit des multiples dissidences qui la fracturent et se comportent comme si elles étaient chez elles et persuadées de ne jamais en être délogées.
On ne peut pas systématiquement accuser la police d’inaction et se plaindre de ses interventions trop rares et toujours dangereuses dans les cités si on continue, même au plus haut niveau, à ne pas la soutenir systématiquement, sauf preuve de transgressions irréfutables de sa part, en la présumant coupable quasiment à tout coup. Une police qui, dans les situations difficiles qu’elle est amenée à affronter, n’a pas la certitude d’une adhésion à la fois politique et républicaine, est une police tentée par l’abstention plus que par l’action, répugnant aux crises et aux tensions inévitables au profit d’un abandon tactique et d’une fuite habile de ses responsabilités. Une attitude solidaire de l’Etat, ne se lavant pas les mains lâchement, comme trop souvent, des risques et des conséquences préjudiciables des missions de police, aurait pour effet de susciter plus de confiance chez celle-ci et donc plus de maîtrise de son pouvoir au quotidien.
Il n’y aura pas la moindre chance de restaurer l’ordre républicain partout où il est nié si la multitude des opérations contraignantes et vigoureuses nécessaires à cette fin n’est pas approuvée, validée, légitimée et défendue par les autorités politiques.
On me cite trop l’exemple de New York et de Rudolph Giuliani son maire de 1994 à 2001 – avec sa tolérance zéro et son éclatante réussite – au regard de notre « guerre » française pour l’instant perdue pour que je ne m’y arrête pas pour conclure. Je ne connais pas l’ensemble des modalités procédurales qui entravaient ou facilitaient l’action de ce responsable d’exception mais il est certain qu’il devait bénéficier d’une latitude autorisant une large autonomie de sa part et d’une relation exemplaire avec la justice new-yorkaise. Rien n’aurait pu prospérer sans cette double condition.
Est-il même utile de souligner combien chez nous les rapports entre magistrature et police, entre le pointillisme de l’une et l’efficacité de l’autre sont biaisés, contradictoires, parfois même hostiles ? Bien au-delà du militantisme du Syndicat de la magistrature !
Reconquérir la France ! Ce n’est pas une injonction vide de sens, une provocation. C’est l’obligation que se formule un citoyen navré de l’impuissance de son pays, de l’impunité des désordres et des violences et de l’acceptation apparente d’une fatalité qui n’en est pourtant pas une.
Reconquérir la France ! Une exigence républicaine, une condition de survie.
On voudrait y croire !!
Hélas, le traitement risque d’être pire que le mal. Nettoyer un endroit ne fera que déplacer le sujet. C’est bien connu. Et je ne parle pas que de la France mais bien au-delà.
Certes il y a des solutions. Mais pourquoi naîtraient-elles demain quand hier, avant-hier, et encore avant, elles furent délaissées ?
En attendant, au hasard et pour l’exemple :
2004 / Extrait de Bordes Philippe, Labrousse Alain, « Économie de la drogue et réseaux de corruption au Maroc », Politique africaine, 2004/1 (N° 93), p. 63-81. DOI : 10.3917/polaf.093.0063. URL : https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2004-1-page-63.htm
« Au Maroc, la culture du cannabis représente la plus importante source de devises dans l’économie du pays. Les profits de la drogue sont à l’origine de réseaux de corruption et de clientélisme allant du village aux plus hauts niveaux des autorités de l’État. Ces réseaux se prolongent jusqu’en Europe. Les faux-semblants de la répression confortent l’inscription du trafic dans l’espace économique et politique marocain ; l’Europe, de son côté, fait silence sur une culture dont l’éradication pourrait provoquer l’émigration de dizaines de milliers de paysans ».
Avant 2004, je n’ai pas cherché.
Depuis, et à ce jour, que dire si ce n’est :
« A qui profite le(s) crime(s) ? »
Je sais bien que le principe que chacun devrait faire ce qu’il veut de son corps est trop avant-gardiste pour beaucoup, mais la diminution de la criminalité ?
https://www.franceinter.fr/emissions/les-histoires-du-monde/les-histoires-du-monde-15-janvier-2018
Mais non, soyons en retard d’une guerre, comme d’habitude. On croirait qu’on a trop de moyens pour assurer la sécurité des personnes et des biens… Curieux de s’en prendre à la gabegie administrative, que je dirais être une mauvaise tactique, et de promouvoir ce que je dénonce, une mauvaise stratégie.
Or les deux vont ensemble.
Vive la police !
Je ne peux que souscrire à vos lignes de ce jour.
Tout le monde sait qu’il existe des milliers d’endroits en France où des groupes d’individus enfreignent nos lois, signalent l’arrivée de la police, quand ils ne lui tendent pas des guets-apens.
Le nombre de policiers blessés est effarant et scandaleux. Nous devrions tous aimer, admirer, soutenir les policiers et les gendarmes, et pas seulement après les attentats islamistes.
Un point qui peut sembler mineur à beaucoup d’entre nous est l’indulgence que l’on a souvent pour les insultes qu’ils doivent subir en toute impunité. Beaucoup rentrent chez eux en civil et cachent le plus possible leur métier ! Certains sont tués, d’autres ne sont que frappés ou bafoués dans des supermarchés, quand ils sont avec leur famille. C’est toute la mentalité de la population française qui serait à changer.
Pour le dire en passant, un gouvernement digne, sérieux, respectable, devrait dissoudre le Syndicat de la magistrature, profondément hostile aux policiers et aux gendarmes, cela se voit tous les jours dans les enceintes judiciaires.
Ne parlons pas de « désertion policière » dans certains quartiers dits sensibles, mais de « désertion politique ». Les forces de l’ordre font ce qu’on leur demande de faire et ne font rien quand on leur demande de ne rien faire.
Vaste programme aurait dit Charles de Gaulle. Nous sommes englués dans cette génération soixante-huitarde et post-soixante-huitarde sans doute d’origine scolaire pour ce qui est de la repentance et des sentiments humanistes. Loin des yeux près du coeur qui fait que tout étranger ou d’origine étrangère est forcément un homme bon, victime de notre Histoire.
Je tiens un blog très local puisque principalement voué à ma petite commune, racontant son histoire et les potins d’ordre public.
Vous avez cité « les événements » de la cité d’Henri IV dans votre billet obligeant François Bayrou à sortir du bois. Pour peut-être en suivant se rendormir. La réaction n’est pas son style. Dans les années 70, les militants centristes dont il faisait partie se faisaient copieusement casser la figure devant son lycée mais il ne fallait surtout pas réagir sous peine de passer pour des provocateurs et réactionnaires. Déjà un parfum d’homme politique de consensus d’extrême centre.
En même temps, alors que ce pugilat entre Tchéchènes, Azerbaïdjanais et Burkinabés faisait la petite une, un Go Fast poursuivi par la gendarmerie loupait un virage au village étalant sa cargaison. Bien évidemment je m’en faisais l’écho en donnant les prénoms maghrébins des Savoyards auteurs des faits cités par le journal local.
Immédiatement, comme un réflexe pavlovien, on m’en faisait le reproche. Je n’avais pas à le dire.
La couverture des journaux doit rester molletonnée.
Reconquérir la France ! Une exigence républicaine, une condition de survie.
Ah ! La république aurait donc des exigences ?
Mais n’est-ce pas elle-même qui, à travers certains de ses séides, a mis le bazar (pardon pour cette expression triviale) ?
…une police tentée par l’abstention plus que par l’action, répugnant aux crises et aux tensions inévitables au profit d’un abandon tactique et d’une fuite habile de ses responsabilités.
Exemples concrets : les gens qui viennent porter plainte parce que leur véhicule a été incendié à l’occasion d’une « fête » s’entendent dire benoîtement : « mais vous avez bien une assurance ? » ou bien ceux qui évoquent leurs conditions de vie impossibles du fait de leur voisinage qui les menace parfois de mort s’entendent suggérer de déménager, comme ceux qui ont fait de mauvaises rencontres dans les transports se voient conseiller de changer d’horaire…
Tant que vous aurez en face de la police, qui se décarcasse au péril de sa vie et monte en première ligne face à la délinquance, un syndicat extrême gauchiste du SM mur des cons haineux antiflics, qui relâche les ixièmes multirécidivistes, et des élus de la République classés à gauche, complices des malfrats divers, casseurs, bloqueurs, zadistes, islamistes infiltrés chez les migrants, qui appellent et souhaitent une invasion-immigration encore plus fournie, des cégéterroristes tueurs d’économie, vous ne pourrez empêcher cette anarchie violente haineuse de se propager jour après jour dans notre pays jusqu’au fascisme inévitable et à la poigne de fer terrible qui nous attend tous.
Les provocs islamistes continuent : voir l’UNEF et sa présidente voilée, arrogante et donneuse de leçons.
Les casseurs s’en donnent à cœur joie en toute impunité.
Les syndicats détruisent avec un zèle épouvantable leur outil de travail.
Scènes de guerre quotidiennes dans les teucies de la Franchouie devant des flics paralysés de trouille.
Les zones de non droit se multiplient dans le pays : comme à la Porte de la Chapelle, une nouvelle ZAD, drogue, prostitution sauvage, « vigiles » du Caïdat qui filtrent les passants, zombies shootés à l’extrême qui agressent les commerçants et les clients qui ont encore le courage kamikaze d’aller faire leurs courses dans cette jungle sans foi ni loi ; merci Hidalgo !
Des polices des moeurs qui ont mis à genoux les citoyens bâillonnés sous chape de plomb et les embastillent au moindre froncement de sourcils : associations totalitaires de ce grand goulag de la pensée unique gauchislamiste : SOS Racisme, SOS homophobie, SOS islamophobie, sexisme machisme féminisme, les « balance tout et n’importe quoi », délations dénonciations calomnies diffamations etc., un régime de nouvelle Terreur culturelle totalitaire s’est emparé de ce pays de fous.
Le sommet de l’extrême bêtise et du ridicule a été atteint par la montée des marches de Cédric Herrou et ses migrants en costard nœud pap’ et doigts d’honneur au festival politique de la pire débilité humaine : celui de Cannes et ses milliardaires gauchistes solidaires humanistes moralistes ; mais pour les autres comme d’hab !
Bonjour,
Pour reconquérir la France, il faut revenir aux définitions de la devise qui figure sur le fronton de toutes les mairies de France : Liberté, Egalité, Fraternité.
– La liberté d’abord, concept fourre-tout et un peu ambigu qui ne parvient pas toujours à définir la frontière entre la démocratie et le foutoir, c’est-à-dire le droit du citoyen français à disposer de sa liberté d’opinion, de revendiquer son orientation sexuelle, de pratiquer sa religion avec son particularisme, ceci sans imposer aux autres citoyens sa différence, partant du principe que la liberté de chacun s’arrête là où commence celles des autres.
– L’égalité qui voudrait que tous les citoyens français disposent des mêmes droits, que ce soit dans le domaine de la Justice, bien sûr, mais aussi de l’accès aux soins, de l’enseignement de qualité, sans oublier l’accès aux responsabilité dans le monde du travail quels que soient son sexe, sa couleur de peau, ses origines sociales.
Il y a encore beaucoup à faire dans tous les domaines cités où nous assistons à un régime à deux vitesses.
– La fraternité, terme un peu flou, qui voudrait que l’on accepte les autres malgré leurs différences sociales, culturelles ou religieuses, est en voie de perdition, remplacée par un communautarisme absurde qui a pour effet d’exacerber les positions extrêmes : nationalistes : identitaires d’un côté et islamo-gauchistes de l’autre.
Un régime démocratique ne peut vraiment se prévaloir de sa supériorité sur les dictatures que s’il parvient à faire respecter les valeurs fondamentales de notre République, subtil mélange de compréhension et de fermeté.
La tolérance ne doit pas se transformer en un laxisme pernicieux guidé par des raisons bassement électorales. Cette attitude a conduit notre pays vers une situation confuse et dangereuse.
On peut mesurer les effets de ce comportement irresponsable en Italie, qui est train de revenir aux valeurs nauséabondes des années 30.
Si nous n’y prenons pas garde, cette peste brune risque bien de se propager en France.
Reconquérir la France consiste d’abord à remettre l’église au centre du village et également à ne pas donner toujours plus toujours aux mêmes.
Au début des années 90, Mitterrand, les socialistes, les communistes (Marie-George Buffet) et leurs électeurs nous avaient enseigné que le trafic de drogue était bon car cela faisait vivre des familles…
La prostitution de ces partis, comme en Belgique à Molenbeek, a permis le développement de mafias qui traditionnellement s’arment et défendent leur territoire, leur business…
Le plus drôle sont nos merdias, notre justice, nos politiques, les électeurs qui ont cautionné, qui découvrent la déliquescence de leurs actions.
Du baratin, rien que du baratin.
Tout le monde sait bien qu’il faudrait dix fois plus de places de prison et des bagnes à l’américaine pour y mettre dix fois plus de délinquants.
Et évidemment mettre fin au droit du sol et faire face à l’invasion.
Des millions d’euros ont été déversés dans les banlieues pour un piètre résultat. Les trafics en tout genre empêchent toute remise en ordre dans les quartiers où vivent des milliers d’habitants confrontés à une délinquance de plus en plus violente. Et ce n’est pas ce plan Borloo à 5 milliards qui va changer quoi que ce soit au quotidien de ces quartiers.
Avant de rouvrir le robinet à fric il faut d’abord rétablir l’ordre dans les cités et surtout en sortir les porteurs d’islam radicalisé et les trafiquants qui ne souhaitent que favoriser un climat de guerre civile dans notre démocratie.
Un policier déclarait hier que l’on connaissait les fauteurs de troubles et où ils étaient mais que l’on regardait ailleurs. Qu’attendons-nous disait-il pour envoyer le GIGN et le RAID pour faire le grand ménage ?
Le chef de l’Etat a fait un grand discours sur le sujet, qu’attend-il maintenant pour agir et envoyer la troupe ?
Le laisser-aller est général et n’est pas propre aux banlieues.
Certains cheminots ont saboté des caténaires et des stations d’alimentation électrique. Beaucoup de très riches continuent de cacher leur fortune au fisc. Combien de Français ne mettent jamais leur clignotant ?
Combien de passe-droits et de petites combines ?
L’exemple doit venir d’en haut !
On pourrait peut-être actualiser le chant suivant :
« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne,
Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme !
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes… »
et donner un coup de main aux forces de l’ordre !
Peut être pas sur nos plaines, mais incontestablement sur nos banlieues.
La France est aussi à nous, pas seulement au gouvernement et aux policiers.
Se battre pour reconquérir le pays c’est aussi observer et passer l’information.
Résister avant de reconquérir.
Isoler les quartiers chauds et leur rendre la vie impossible : pannes récurrentes d’électricité, d’eau et de gaz, camions et tracteurs bloquant la libre circulation dans leurs rues sous forme de manifs, brûler leurs voitures, déshabiller leurs dirigeants…
Mélenchon et nos syndicalistes devraient y penser.
C’est aussi leur pays et ils se doivent de défendre leur droit de grève.
De plus ils savent faire et il leur suffit de prévenir les Black Blocs et les casseurs.
Casser du truand est quand même plus excitant que de casser des vitrines.
Les zadistes pourraient aussi participer en allant occuper quelques HLM, se coltiner avec les « forces de voyous » les changerait des « forces de l’ordre ».
Pour reconquérir le pays il faut avant tout que les Français redeviennent des patriotes.
Il y a de l’espoir, Marion Maréchal vient de créer une école pour cela !
Encore que, à bien y penser, il aurait mieux valu qu’elle garde le « Le Pen » plutôt que « Maréchal » pour enseigner le patriotisme !
Il est vrai toutefois qu’elle veut redonner, en anglais, la France aux Français, pas sa personne, et qu’elle est allée se former aux USA !
Il me semble préférable de ne pas commenter ce billet. La colère ferait place à la haine.
Billet lucide, mais je crains que la partie qui se joue entre des populations hors la loi, quand bien même elles seraient minoritaires, et les forces de l’ordre ou en général les autorités publiques, ne soit déjà perdue.
Ne remarquez-vous pas que doucement mais sûrement l’opinion s’anesthésie petit à petit devant ces désordres ?
Marseille et son cortège de malfaisants des quartiers nord, Grenoble avec le quartier Villeneuve, Paris et la Seine-Saint-Denis, une partie de l’Essonne, une partie des Hauts-de-Seine, une partie du Val-de-Marne, partout des cités en sécession larvée.
Et pire, ce qu’on croyait circonscrit à la périphérie des métropoles s’étend à toute la France. Pas une ville moyenne qui n’ait son quartier « difficile » (on l’a vu à Carcassonne ou à Pau) comme on dit en novlangue. Plutôt des populations qui ne parviennent pas à se fondre dans la masse de ceux qui veulent travailler correctement à l’école et au lycée, trouver un emploi, un logement, sans forcément se singulariser par des coutumes barbares, des revendications absurdes et des surgissements de haine incontrôlables…
Il m’arrive de penser qu’un jour on assistera à une partition du territoire national à l’instar de l’Afrique du Sud et ses « townships »…
Un jour, un conseil municipal sera élu qui appliquera, dans une ville du genre de Roubaix, les principes de la charia. Les arrêtés du maire seront suspendus par le préfet et le maire s’en moquera. Le préfet alertera le ministre de l’Intérieur qui lui conseillera de ne pas mettre de l’huile sur le feu pour se garantir d’émeutes urbaines violentes.
Progressivement cette municipalité constituera une enclave dans laquelle se retrouveront tous ceux qui ne supportent pas les us et coutumes français…
J’espère ne pas voir ça de mon vivant, mais compte tenu de l’état de lâcheté de nos élites gouvernantes, ce scénario n’est pas à écarter…
Non, pas possible de réprimer la rage qui monte : nous sommes criminels permanents, assassins de la route, incapables de penser, et maintenant, animalisés par le président qui n’aime en hommes que les financiers en cravate.
Espérons qu’une crise grave touchera le pays, quelque chose d’énorme, qui nous permettra de respirer l’air de la panique et voir comment se comportent les énarques arrogants devant le danger, ceux que Martin-Chauffier, récemment encore, pointait sur le tableau des médiocres malfaisants, c’est du moins chez eux qu’on les recrute. Mais tant que ce sont de pauvres flicards ou des gens du quotidien qui se font bastonner, interdit de se défendre, défense d’en parler, parler est mauvais, mauvais est l’esprit, pas d’esprit dans le peuple, le peuple a droit au trotskisme judiciaire.
La reconquête ? Les Espagnols y sont bien arrivés, la Reconquista.
Et ce, sans Internet, fichiers S, caméras vidéo à tous les lampadaires, mais simplement avec des destriers, sabres et cottes de mailles, ils y sont arrivés.
Emmanuel Macron est insincère, il nous ment.
Il nous prépare un envahissement, une agence de communication sortie d’on ne sait où affirme qu’un million et demi d’emplois ne sont pas pourvus en France, façon de nous glisser que l’immigration est une chance pour la France.
Dans les années 20, un jeune médecin français, du nom de Louis Ferdinand Destouches, avait été envoyé par la SDN (Société des Nations) à Chicago dans les usines Ford, pour y observer les méthodes de travail, conditions sanitaires et sociales, chaînes de montage, automatismes, etc.
À son retour, son rapport comportait une curieuse observation annonciatrice : « Dans soixante ans, des chimpanzés pourront construire des voitures »…
PS : Depuis quand n’avez-vous pas vu ni entendu Pierre Gattaz, ni le MEDEF, qui paradait tous les jours sur nos médias ? Tapi dans l’ombre il attend les kwassa-kwassa pour monter ses bagnoles.
Lire les commentaires est édifiant : nous sommes en train de capituler, par lâcheté, par bien-pensance absurde, autruches terrifiées que nous sommes devenus…
Heureux comme diable en France.
PS : Vol MH17 abattu en Ukraine : le missile provenait d’une unité militaire russe, selon les enquêteurs.
Hors sujet… mais Achille va encore nous parler des névroses marchenoiresques.
L’eau tiède me fait bouillir…
Les Français de France sont les mêmes aujourd’hui que ceux qui vivaient ici en 39-45, il y a des exceptions mais on les accuse d’être racistes-xénophobes-islamophobes-antisémites… alors tel père, tel fils de quoi vous plaignez-vous ?
Cela fait quarante ans que l’on crie au feu et vous avez dit « en prison » !
Vous avez le président que vous souhaitiez, non !
Les vrais Français sont morts entre 1789 et 1918, pour vous instruire lisez Ivan Rioufol (le Figaro) !
« Deux mâles blancs qui ne vivent pas dans les banlieues se remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça ». Cette phrase, sidérante dans la bouche du garant présumé de l’unité nationale.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
Reconquérir la France ! (PB)
On dit qu’un problème bien posé est à moitié résolu.
Cela fait quelques années que l’autre moitié attend : il paraît que tout y est, l’arsenal juridique, les moyens aussi puisque nous avons les qualités d’une armée d’intervention extérieure, un sous-marin nucléaire, la bombe atomique, des Rafale que sais-je ? et toujours les mêmes recettes, hier mise en joue des policiers, demain ce sera quoi ?
Un pays démocratique mis en échec par quelques Apaches, décidément c’est à n’y rien comprendre.
Le discours d’Emmanuel Macron sur ce sujet nous a scotchés. Qui aurait pu avoir le culot de parler « d’hommes blancs », alors que tout propos est amplifié, déformé et assimilé à du racisme, de la xénophobie ou encore du sexisme.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Le problème des banlieues est un abandon, une lâcheté de nos hommes politiques depuis quarante ans, tous partis confondus au prétexte d’ouverture sur le monde, de modernité, d’humanisme, de xénophilie, ravalant toute critique au rang d’extrême droite ou de racisme primaire ou de populisme.
Ainsi nous en sommes là avec des incidents graves quasi quotidiens, entre caillassages des services de secours, agressions, incendies de voiture ou de bâtiments publics, trafics, tirs à la kalachnikov auxquels s’ajoutent l’islamisme avec ses attentats « perlés ». Inutile de se voiler la face, nous savons aussi que dans les prisons, les gardiens vivent l’enfer et que couteaux, cutters, portables circulent presque librement en coulisse et que la radicalisation se développe.
Comment après tant de laisser-aller, changer les choses ? en ouvrant les grandes entreprises aux stages sous-rémunérés où à l’emploi des jeunes, ceux-là qui gagnent 20 000 € par mois avec leurs trafics, ne se contenteront pas de 1 500 €. C’est une illusion, un emplâtre sur une jambe de bois.
C’est encore et toujours croire que le seul et unique problème c’est de donner diplômes, emplois ou aides financières pour calmer le jeu. C’est un leurre et en plus au détriment comme toujours de la classe moyenne.
Donc rien de nouveau avec Macron, pire, dire que les « mâles blancs » même s’il s’agit du président de la République, ne peuvent se mêler des affaires des banlieues, c’est accepter l’entre-soi, le communautarisme et le rejet de notre République et de nos valeurs civilisationnelles.
Une faute et une grosse. A moins que ce ne soit pour dire aux autres que nous sommes qu’ils ne sont plus dans leur pays avec leurs us et coutumes mais que ce sont les petits caïds de banlieue qui font la loi.
Bien sûr, il y a dans toutes ces zones de non-droit des gens qui sont au mieux gênés, au pire très malheureux, mais le problème et des trafics mafieux et de l’islamisme, c’est que ces gens-là ferment les yeux par sens de la communauté ou par peur, alors aidons-les.
C’est à l’Etat d’agir, peut-être en mettant l’armée comme l’avait réclamé une députée marseillaise. En sanctionnant les familles sur les aides financières lorsqu’elles sont complices. Mais pour cela il faut de la volonté pour faire face à une extrême gauche et une gauche qui protège tout cela depuis si longtemps.
Et donner un signal fort pour n’accepter qu’une immigration d’asile politique et non plus des flux impossibles à intégrer et impossibles à prendre en charge vu notre dette, notre taux de chômage, nos problèmes de sécurité, nos hôpitaux engorgés et tout ce que nous savons. Un moment il faut du courage politique, celui de dire non.
Or, entendre le discours de nos politiques, les récurrents « inacceptables » de nos ministres de l’Intérieur successifs, c’est cela qui est inacceptable.
Quant à Macron, c’est le changement dans la continuité avec de la communication et de la provocation en plus.
La France et même l’Europe sont en danger et ensuite on ne peut s’étonner de voir les partis d’extrême droite au pouvoir.
Genau espère une crise grave pour éviter que la colère ne se transforme en haine, d’autre voudrait remonter à 1918 pour ressusciter la France, et sbriglia voit son point d’ébullition s’abaisser dangereusement.
L’urgence est au micro-local, à la responsabilité individuelle, au niveau de la cellule familiale au premier chef.
De cette concordance dépendra l’établissement d’un consensus autour de l’application des lois, œuvre de police, et de leur enseignement, œuvre d’éducation. Tout autre injonction ne fait que déborder sur de la communication inopérante.
L’État, c’est nous, la démocratie, c’est nous, que l’on arrête au moins chez les âmes sensibles et éduquées, de tomber dans ce qui ne fait que compliquer la recherche de solutions au bénéfice de l’illusion d’un apaisement des colères, travaillons autour de nous à l’application des lois ou à leur amélioration.
Nous sommes le souverain, aucun Zuckerberg ne pourra prétendre le contraire et aucun Macron le servir, si nous sommes déterminés, nous, immense armée silencieuse et mondiale qui ne réclamons que la paix pour mieux éduquer nos enfants.
Le reste est perte de temps.
@ Michelle D-LEROY 24 mai 2018 à 15:20
Décidément E.Macron n’en rate pas une en faisant état dans une de ses saillies de « l’homme blanc ».
Ce genre de provocation va lui nuire s’il continue à pavoiser de la sorte.
Je suis vraiment consterné par son manque de retenue qui ne colle pas avec la fonction qu’il occupe. Attention au syndrome de la grosse tête.
Reconquérir la France ? Reconquérir les banlieues ?
Pas avec les « mâles blancs » d’après notre président.
Puisque les « mâles blancs » n’ont plus leur mot à dire sur les banlieues, sortons-en aussi les flics blancs, les professeurs blancs, les juges blancs etc.
Donnons donc ces territoires aux non-blancs.
@ sbriglia | 24 mai 2018 à 13:51
Dites donc sbriglia, vous n’allez pas vous mettre à jouer les Herman. Vous valez mieux que ça ! Enfin je suppose…
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France… Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que, seules, de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans grandeur. » (Charles de Gaulle, Mémoires de guerre)
« Seigneur éloigne de ma mémoire la France qui n’est pas la France, ce masque de petitesse et de haine sur le visage de la France… » (Léopold Sedar Senghor)
Qu’est-ce que la France pour nous et quels Français sommes-nous ? Quels sont nos valeurs, nos combats, nos engagements ou résistances au quotidien, là où nous sommes, pour que notre patrie retrouve sa place et son rayonnement dans le concert des Nations ?
Ainsi qu’Aliocha l’a rappelé, cette formidable remontée ne dépend pas que de quelques-uns, mais de nous tous. Et c’est d’abord en replaçant l’éducation et l’autorité au centre de toute action et sur des bases solides que le pays se relèvera et pourra venir à bout de tous les désordres et des multiples transgressions qui ont sapé insidieusement les fondements de nos institutions.
@ Jabiru | 24 mai 2018 à 12:01
« Avant de rouvrir le robinet à fric il faut d’abord rétablir l’ordre dans les cités et surtout en sortir les porteurs d’islam radicalisé et les trafiquants qui ne souhaitent que favoriser un climat de guerre civile dans notre démocratie. »
Totalement d’accord avec vos propos : tant que l’ordre ne sera pas rétabli dans toutes ces cités, toutes les mesures d’ordre social et d’urbanisme n’auront aucun effet. Cynisme ou incompétence de politiciens, toutes les mesurette annoncées par Macron, cela fait près de quarante ans qu’on les applique, et bien évidemment sous d’autres noms.
Quand est-ce que Jupiter Macron se décidera à être intransigeant sur l’ordre public et la laïcité, cela en actes concrets ? Évidemment il lui était plus aisé et sans risque de vider tel un laquais l’ancien chef d’état-major de nos armées, et cela pour des propos déplaisant à Bercy…
Monsieur Philippe Bilger, quand comprendrez-vous que Macron, ses principaux ministres et ses députés godillots de LREM, ne sont qu’habile verbiage dans tous les domaines ? Vous espériez un clone de Mongénéral mâtiné de Bonaparte, et vous n’avez qu’une médiocre copie de Badinguet !
Reconquérir la France, cher P. Bilger, c’est exactement faire le contraire de ce que propose E. Macron ! Que propose-t-il : un saupoudrage soporifique d’actions gouvernementales et un transfert des responsabilités et de l’action aux entreprises et aux élus locaux. Autant dire que rien ne va changer !
Avant de reconquérir la France, il faut reprendre les quelques centaines de quartiers ou de villes qui échappent à tous les contrôles.
Une seule solution, qui a fait ses preuves ailleurs : la tolérance zéro et l’application stricte de la loi. Toute la loi et sans faiblesse, même pour les petits délits.
La méthode Giuliani a largement fait ses preuves, je l’ai vécue à New York. Son essence : l’autorité, le courage politique et les convictions. Après avoir fait le nettoyage dans les services municipaux et de la police, ce courageux politique a mis les juges devant leur responsabilité (dont beaucoup ne sont pas des fonctionnaires mais élus) en leur rappelant publiquement qu’ils seraient jugés sur leurs résultats. Les New-Yorkais, sceptiques au départ, l’ont très vite plébiscité au vu des résultats quasi immédiats.
L’urgence et la gravité de la situation exigeraient la création d’un ministre délégué sur ce problème avec autorité sur tous les autres ministères. Ciblage absolu pour commencer sur cent quartiers avec une masse de moyens humains et financiers. Et au Kärcher SVP !
Et surtout revoir cette politique stupide de la lutte contre la drogue qui consiste – sous prétexte d’arrêter les gros bonnets (qu’on n’arrête jamais d’ailleurs depuis quarante ans) – à laisser faire leur job aux jeunes dealers et autres guetteurs. Si je me souviens bien, Giuliani avait commencé par ça en mettant les familles des gamins, là encore devant leurs responsabilités.
Encore une fois la politique bisounours ! La déclaration jupitérienne étant faite, hop, Macron va se pavaner en Russie. Allez les gars, pour le reste… débrouillez-vous !
Cordialement.
« Décidément E.Macron n’en rate pas une en faisant état dans une de ses saillies de « l’homme blanc ». »
Rédigé par : Jabiru | 24 mai 2018 à 16:33
Un psychanalyste en ferait son miel : aujourd’hui l’homme blanc nourrit un complexe vis-à-vis de l’homme noir qu’il a trop longtemps opprimé et qu’il ne préférait applaudir que sur un ring de boxe ou derrière un orchestre de jazz.
Reflux du politiquement correct aidant, la tyrannie du faible sur le fort se révèle alors comme la seule qui va durer.
A croire que les yeux ne savent jamais être à l’horizontal.
A mes yeux Macron vient de commettre sa première grosse bourde.
PS : Merci à Mary pour ces deux piqûres de rappel.
@ Trekker 24 mai 2018 à 17:07
J’ai eu l’occasion de rencontrer le Général Pierre de Villiers lors de la dédicace de son livre « Servir ». Une poignée de main chaleureuse et quelques mots sympathiques de la part d’un grand soldat. Je ne pardonne pas à E.Macron l’humiliation publique que ce chef d’Etat-Major a subie de la part du chef de l’Etat. Quel gâchis !
@ Patrice Charoulet
« C’est toute la mentalité de la population française qui serait à changer. »
La population française…
Vous savez ce qu’elle vous dit, la population française ?
Que reste-t-il de vraiment français dans cette population, une fois que l’on a décompté les porteurs de « papiers français »?
Et s’il est exact que depuis le travail de sape mené par Guignol les Français n’ont jamais beaucoup aimé – à tort – les gendarmes, ce ne sont pas eux qui, à part les gauchistes qui n’ont plus grand-chose de vraiment français, mais des gens qui appartiennent à d’autres groupes humains qui agressent les forces de l’ordre, qu’elles soient en uniforme ou en civil.
Je vous laisse le soin de deviner de qui il s’agit.
@ Bill Boquet | 24 mai 2018 à 13:55
« Les vrais Français sont morts entre 1789 et 1918, pour vous instruire lisez Ivan Rioufol (le Figaro) ! »
J’espérais mieux, j’aurais indiqué Tunis en 1270, une mort avec Louis IX cela a quand même plus de gueule ?
J’adore l’adjectif « vrai » cela n’a aucun sens mais cela relève la phrase …
@ genau | 24 mai 2018 à 13:00
« Espérons qu’une crise grave touchera le pays, quelque chose d’énorme, qui nous permettra de respirer l’air de la panique »
Je suis toujours surpris par les personnes qui espèrent une catastrophe comme un moyen pour trouver une solution
Cela ressemble à « Meurs et tu vivras ensuite en bonne santé ».
@ Aliocha | 24 mai 2018 à 15:29
Vous correspondez vraiment à votre pseudo, ce que vous proposez c’est ce qui se passe depuis quarante ans et voyez le résultat. Vous devez prendre l’apéro dans le même bistro qu’Achille le boiteux.
Mais je vous assure qu’il ne se passera rien, l’Euro sera bientôt encore plus dévalué, la France est en faillite, les banlieues sont en guerre civile, nos Présidents voyagent et mangent bien, Brijou fait la causette avec des dames voilées ou complétement dévoilées.
Sympa non ?
@sbriglia @ Jabiru et Mary | 24 mai 2018 à 17:53
Bien vu, Macron a fait une gaffe qui va lui coller aux Berluti.
Avez-vous analysé nos publicités télévisuelles ou radio ?
L' »homme blanc » est toujours un imbécile, un crétin sur son sofa, barbe de trois jours ou bedonnant, il ne sait rien faire c’est son épouse qui lui explique (Leclerc/ radio) ou les Furets.com), un autre sexagénaire se méfie des banquiers (Crédit Mutuel/TV), mais pour nous vanter un Kinder on a trouvé un joueur de tennis noir, Jo-Wilfried Tsonga.
Mercedes-Benz vante son dernier modèle à 40 000 euros avec un noir au volant, on se demande combien de noirs allemands peuvent se payer une telle voiture…
Macron, notre wonderboy, rêve d’une Angleterre où les policiers Siks font la circulation en turban dans les rues de Londres.
Son problème c’est qu’il n’est plus français, c’est un enfant de TripAdvisor…
Les habitants des banlieues sont-ils des citoyens ou des humains non-blancs ?
La question est moins naïve qu’il n’y paraît. Les droits de l’homme, de l’hommisme, de l’humain enfin, et pire les droits de la femme (ça c’est juste pour flatter les féministes), ont complètement effacé, rendu obsolètes les droits du citoyen qui figuraient explicitement dans la déclaration fondamentale de la Révolution française.
S’en tenir aux droits de l’homme, comme on le fait, Macron y compris, c’est nier tout le caractère national par lequel le pays se structure et tient debout.
Le citoyen a des droits, en tant qu’homme, mais il a des devoirs comme participant à la nation. Les premiers devoirs étant de défendre la patrie et contribuer par des impôts librement acceptés, parce qu’en principe votés par des représentants du peuple, aux finances du pays.
L’humain tel qu’on nous le sert chaque fois que les médias bien-pensants parlent des migrants, semble n’avoir que des droits, le droit à notre sollicitude, le droit au bien vivre, parfois mieux que certains vieux retraités ou paysans.
Si le migrant comme humain a des droits oubliant qu’il a des devoirs, au motif qu’il est pauvre et qu’il est non-blanc, ce qui dans les deux cas relève de sa seule responsabilité, je ne saurais être responsable de sa couleur ni de sa pauvreté, ici ou ailleurs, alors c’est la solidarité nationale qui disparaît.
Pourquoi y aurait-il des humains nationaux appelés citoyens qui devraient fournir finance et assistance à des humains extra-nationaux valides qui demandent beaucoup et ne donnent rien en échange ?
Déjà dans les médias on considère comme un exploit le fait que les migrants fassent « l’effort » d’apprendre le français, alors que nous citoyens, nous avons fait ce même effort « en même temps » que nous apprenions à parler, double difficulté dont aucun bien-pensant ne nous donne quitus.
Dans la perspective qui se présente, les citoyens vont se sentir de moins en moins citoyens et de plus en plus humains, revendiquant des droits sans devoirs.
La disparition de l’esprit citoyen signifie à terme la fin de la démocratie qui repose sur un consensus volontaire si je puis dire, et nous nous acheminerons vers une société technocratique.
C’est d’ailleurs ce qui commence à se profiler avec un taux d’abstention record aux dernières élections et la toute-puissance de la technocratie bruxelloise qui cherche à imposer le grand remplacement pour pouvoir gouverner sans rendre des comptes comme c’est la règle en démocratie.
Monsieur Philippe Bilger vient de nous faire un billet sur ce qui se passe dans notre pays. Certes, nous avons tous une solution comme Aliocha : ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre.
Je vous propose de lire un article sur l’endettement de la France. Il faut que vous vous rendiez compte que nous sommes proches de la faillite et que grâce à Macron, que vous aimez en silence, tout se passera bien.
Ceci dit nous avons encore de la place et des biens que nous pouvons ou pourrons partager sans reçu. Le suicide collectif est une autre solution.
https://www.contrepoints.org/2018/03/26/312662-dette-publique-la-france-sapproche-de-la-barre-symbolique-de-100-du-pib
Le sieur Macromagnon a encore gaffé. Trop de mâles blancs à vouloir restaurer la loi dans les cités de non-droit selon lui. Alors que Valls (ex-ministre de l’Intérieur et Premier ministre) disait l’inverse lors d’une déambulation dans la ville d’Evry dont il fut le maire : pas assez de blancs, de white, de blancos autrement dit ras le bol de cette cité devenue ghetto ou tour de babel (comme tu veux tu choises !). C’était en 2009. Remarque de bon sens qui lui valut néanmoins l’opprobre de tous les bien-pensants ! Pour y voir un quelconque racisme il fallait vraiment avoir mauvais esprit, sachant que Valls dénonçait seulement par ses remarques un communautarisme dangereux et contraire aux valeurs républicaines.
Pour la Reconquista de la France il faudrait commencer par la justice et non par les banlieues.
Voyez cette affaire exemplaire et édifiante.
Au Royaume-Uni, il aura suffi de huit mois pour que la justice de sa Majesté juge et rende une sanction, pour l’assassinat de Sophie Lionnet, une jeune française.
Frank Berton, avocat français de ses parents, n’a pas arpenté les médias, Ardisson, ou Ruquier, comme un Dupond-Moretti, non, il a tout simplement fait son métier.
Cette affaire en France aurait pris quatre ans…
http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-de-sophie-lionnet-sabrina-kouider-et-ouissem-medouni-reconnus-coupables-24-05-2018-7733007.php
Macron sait que le « mâle blanc » et sa femelle, la « femelle blanche », voteront pour lui aux prochaines élections, pas très heureux mais faute de mieux. Il n’a donc pas besoin de les ménager. Il suffira pour lui de se retrouver face à Mélenchon ou à Marine Le Pen au deuxième tour. Mais il a besoin du vote des banlieues, alors il les flatte. Car c’est un flatteur quand c’est lui le demandeur. Cela devient malgré tout assez voyant et ça en dit long sur le mépris qu’il porte aux habitants des banlieues également ; il adopte la mentalité qu’il leur prête, le temps de les amadouer. Ce n’est pas la première fois qu’il dénigre les siens. Pas très élégant. Il a bien tort de nous prendre pour des paillassons en plus de nous essorer.
Pour la reconquête de la France il faudrait dire à Macron de ne plus nous réciter l’Iliade et l’Odyssée pour arriver à bon port. Son discours à Saint-Pétersbourg aurait assommé Homère.
La France est un pays dont le pouvoir politique est verrouillé. Il est donc impossible que la libération nationale (puisque nous parlons de cela) vienne d’un mouvement interne. Le peuple français n’est pas assez fort, faute d’outils, pour renverser la ploutocratie mondialiste dont Emmanuel Macron est le gauleiter pour la France.
Le salut, s’il arrive, viendra de l’extérieur (Italie ? Allemagne ?…).
Cher Philippe,
Il nous semblait que les enfants devaient naître libres et égaux !
Mais que reste-t-il aux enfants ?
Des tours dessinées par des irresponsables, des espaces de plus en plus restreints, de la pelouse plastifiée pour jouer au foot, des parents absents, du bruit, des cris, de la violence, des prédateurs.
Les jeunes des banlieues avaient dit il y a une dizaine d’années que les plus jeunes seraient encore plus durs qu’eux et nul n’a su écouter ce message.
Macron n’a pas entendu et poursuit le naufrage de Hollande.
C’est sa Claudette !
Trouver des stages pour les collégiens, cela ressemble à une « blagounette ».
Relancer l’apprentissage que Hollande a déstructuré avec Macron serait une action prioritaire.
Il faut retrouver l’esprit de projet encadré et quelques structures ont des compétences pour le faire. Beaucoup reste à inventer.
La France dispose de nombreux bâtiments en ruine à rénover et l’éducation devrait s’inscrire dans la réalisation de projets touristiques en faisant appel à des architectes des beaux-arts, à des accompagnateurs de jeunesse.
Il serait possible de filmer les réalisations, de les faire connaître. Cela inscrirait un grand nombre d’enfants et d’adolescents dans des approches concrètes et serait plus porteur d’avenir que les stages proposés.
Il est possible d’organiser des cours de langues dans toutes les régions pour faire décoller le niveau des jeunes et que les séjours linguistiques soient accessibles à tous.
Faire revivre un village, une carrosserie, une boulangerie pendant quelques semaines en effectuant des rotations dans les écoles changeraient les banlieues et les provinces.
Donner l’envie, faire découvrir, ouvrir des possibilités, c’est tout cela qu’il faut mettre en place pour le bien de tous.
Ce n’est certainement pas de tourner autour de barres de béton, entre dealers et rappeurs qui peut stimuler des projets de vie.
Et ces propositions qui peuvent se multiplier pour le coût de quelques tentes et d’énergie changeraient le paysage et la vie.
Pour aimer un pays, il est nécessaire de le connaître, de le valoriser, d’y inscrire des réalisations d’équipe.
A présent s’inscrire, c’est taguer, c’est faire un parcours de caïd chez le juge, c’est chouchouner, c’est détenir le record de l’ivresse, c’est affronter l’ordre, casser.
A tout casser, il parfois révélateur d’apprendre à construire un projet, un prototype, une connaissance d’ailleurs. Hors de la cité. Hors des murs. Hors des préjugés.
françoise et karell Semtob
@ Savonarole
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/24/01016-20180524ARTFIG00005-ouverture-du-proces-de-la-buraliste-qui-exigeait-que-sa-cliente-retire-son-voile.php
Le Procureur vient de requérir 3 mois de prison avec sursis pour la buraliste et 3 000 euros d’amende…
Il est grand temps que nos dirigeants comprennent et admettent qu’on n’est plus en face de petits délinquants sans grandes conséquences mais en face de groupes armés prêts à tout pour assouvir leur soif de conquête, leur armement montre qu’ils sont déterminés et qu’il n’y a pas de réponses en face de leurs actes.
C’est la même chose avec les auteurs d’attentats, il faut prendre des mesures radicales et des moyens matériels et légaux plus adaptés à ces situations sinon nous allons continuer à déposer des fleurs pour les victimes de ces actes et dire « plus jamais ça » qui ne sert à rien, ce ne sont que des paroles emportées par le vent de l’oubli jusqu’au prochain événement.
Peut-on imaginer de Gaulle confronté à une telle situation qui ne fait qu’empirer ?
Activation de l’article 16 de la Constitution.
La police et l’armée sont mobilisées avec carte blanche pour reprendre le contrôle de toutes les zones de non-droit, par tous les moyens, y compris les moyens légaux .
C’est exactement ce qui a été fait au temps de l’OAS.
Ceux qui osent encore se prétendre du gaullisme sont les principaux responsables par leur démission et leur politique du compromis à tout prix de ce que nous vivons actuellement.
Hélas, j’ai bien peur…
Les malfrats des quartiers c’est pour toujours,
le trafic de drogue c’est pour toujours,
l’immigration clandestine ou pas c’est pour toujours,
l’islam grandissant c’est pour toujours,
les grèves qui paralysent c’est pour toujours,
la pauvreté galopante c’est pour toujours, etc.
La France qui se dégrade c’est pour toujours.
Des types en kalachnikov font la loi dans un quartier, les policiers ont eu peur et n’ont même pas osé faire usage de leur arme, aucun renfort en nombre n’est arrivé rapidement et ce matin en zappant sur BFM avant de prendre mon service j’ai entendu et lu les propos d’un policier qui racontait »on peut rien faire », »on aurait tous pu être tué », »on a une famille » etc.
J’en conclus donc que lorsque des terroristes équipés de kalach tireront dans une rue ce policier et ses collègues n’interviendront pas !!
Ben oui »on peut rien faire »…
Eh ben si, ils peuvent moi je me souviens d’un policier en civil qui, au Bataclan, est intervenu avec son pistolet de dotation et qui n’a pas eu peur avec son collègue de rentrer dans la salle et d’affronter des terroristes équipés de kalach et qui, sûrement, par cette intervention, a sauvé des vies.
En Allemagne, une voiture de police qui a des problèmes reçoit des renforts très très vite, aux USA, des renforts arrivent à la rescousse de collègues en quelques minutes.
POURQUOI PAS CHEZ NOUS ?
J’en ai assez d’entendre et de lire que nos policiers »ne peuvent rien faire alors que tout se désagrège autour de nous »…
Il faut maintenant que cette anarchie cesse.
@ Huvelin | 24 mai 2018 à 22:20
C’est vrai que BFMTV interviewant un syndicaliste d’Alliance police c’est super pour tromper l’opinion et faire gober n’importe quoi au citoyen lambda, lequel n’a aucune idée de la difficulté grandissante du métier de policier de terrain, du courage, du dévouement que cela suppose ; sans compter la capacité à résister au stress, aux insultes et aux basses critiques ou diffamations de toutes sortes de quidams (abrutis de séries télévisées) qui ne connaissent rien de la réalité des différents métiers de la police nationale.
@ boureau | 24 mai 2018 à 17:13

« Une seule solution, qui a fait ses preuves ailleurs : la tolérance zéro et l’application stricte de la loi. Toute la loi et sans faiblesse, même pour les petits délits. »
Totalement d’accord. Sans aucun doute que des tenants et des aboutissants nous échappent. Mais pas que. Quel serait donc le plan et dans quel but ?
Petit rappel :
Extrait de https://www.cidj.com/vie-quotidienne/justice/trafic-de-drogue-les-peines-encourues
Petits revendeurs et gros trafiquants
Les personnes accusées de trafic de stupéfiants s’exposent à de lourdes peines de prison et d’amende.
Les “petits dealers” c’est-à-dire les personnes coupables de cession ou d’offre illicite de stupéfiants à un tiers en vue de sa consommation personnelle peuvent être punis de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. La peine d’emprisonnement peut être portée à 10 ans si les stupéfiants sont offerts ou vendus à des jeunes de moins de 18 ans ou dans des établissements scolaires (collèges, lycées…) ou lors des entrées ou sorties des élèves (art. 222-39 du Code pénal).
Attention ! Vendre ou offrir des stupéfiants, même à des amis, et même en petite quantité, est assimilé à du trafic !
Pour les “gros trafiquants”, le code pénal prévoit des sanctions variables selon le contexte :
• le transport, la détention, l’offre, la vente ou l’achat de stupéfiants exposent à 10 ans d’emprisonnement et 7 500 000 € d’amende (art. 222-37 du Code pénal) ;
• la production ou la fabrication illicites de stupéfiants est un crime passible de 20 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 7 500 000 €, cette peine pouvant être portée à 30 ans si les faits sont commis en bande organisée (art. 222-35 du Code pénal) ;
• l’exportation et/ou l’importation illicites de stupéfiants sont punis de 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 7 500 000 €, cette peine pouvant être portée à 30 ans si les faits sont commis en bande organisée (art. 222-36 du Code pénal).
Des peines équivalentes sont prévues en cas d’importation ou d’exportation illicites de stupéfiants, ou de délivrance de stupéfiants au moyen d’ordonnances fictives ou de complaisance, ou de facilitation, par quelque moyen que ce soit, d’usage illicite de stupéfiants.
Mais que fait la Justice !
@ charles | 24 mai 2018 à 18:19
« @ genau | 24 mai 2018 à 13:00
« Espérons qu’une crise grave touchera le pays, quelque chose d’énorme, qui nous permettra de respirer l’air de la panique »
Je suis toujours surpris par les personnes qui espèrent une catastrophe comme un moyen pour trouver une solution
Cela ressemble à « Meurs et tu vivras ensuite en bonne santé ».
Il est probable que genau pensait à Descartes :
Extraits :
**** Apparaît alors le désordre dans toute sa splendeur, que seules des actions fortes drastiques pourront ralentir, voire réduire considérablement.
Et ce n’est certainement pas des lois nouvelles dites « de moralisation », qui changeront fondamentalement la donne. Nous le savons tous.
Les clés sont surtout ailleurs, et tant que les citoyens demeureront divisés justement par tous ceux qui y ont intérêt, alors point d’espoir en quoi que ce soit, comme de voir par exemple les paradis fiscaux disparaître ne serait-ce qu’en Europe….
Les exemples multiples non sanctionnés ne manquent pas, pourtant, face à des comportements aberrants, impardonnables, même si commis par faiblesse.
C’est ainsi que l’absence d’une exigence dans une application stricte des règles convenues, dans l’organisation du groupe (rigueur et discipline consensuelle dans la société), conduit inévitablement au manquement à l’égard des règles majeures qui structurent l’ensemble de l’édifice (la société).
En découlent (et non l’inverse) la détérioration des nombreuses règles mineures et implicites du bien vivre ensemble transmises aussi de génération en génération…
(Descartes, Discours de la Méthode) *****
@ Savonarole | 24 mai 2018 à 18:42
Il y aurait donc eu une contamination (combien de «röntgen equivalent man» ?)
https://www.lalibrairie.com/livres/donald-trump-la-revanche-de-l-homme-blanc_0-4694070_9782845976443.html
Pour être aimé il faut être aimable. Les policiers français ne le sont pas.
Les politiques et les juges ont une idéologie qui diffère radicalement de ce que la majorité des gens de ce pays voudrait voir mis en oeuvre.
Les médias sont en accord avec la pensée politique dominante du moment.
Reconquérir la France ? Mais à qui parlez-vous ?
Eh bien dites donc, à lire les commentaires, je constate que la petite phrase d’Emmanuel Macron sur les « mâles blancs » a suscité bien des émotions.
S’en prendre simultanément au statut de « mâle » dont certains machos ici sont si fiers et de « blanc » couleur revendiquée haut et fort par quelques franchouillards irréductibles, cela sonne en effet comme une provocation. Les gens sont si susceptibles de nos jours qu’à la moindre allusion à leur appartenance, ils se sentent atteints au plus profond de leur dignité.
C’est assez risible, car lorsque l’on gratte un peu la signification de cette petite phrase, il est facile de voir qu’en fait, elle était uniquement destinée à égratigner J-L Borloo qui s’est soudain vu en homme providentiel pour sauver les banlieues et dont le projet au budget pharaonique n’a pas eu l’agrément de l’Elysée.
Le pauvre J-Borloo. Encore un qui se croit indispensable comme Jacques Attali et consorts dont les propositions ont été régulièrement jetées à la poubelle par les présidents qui se sont succédé.
Borloo qui s’était déjà vu Premier ministre suite au remaniement d’automne 2010 avant de voir son rêve s’envoler vu que François Fillon n’était pas du tout décidé à lui laisser la place.
A croire qu’il lui manque ce petit quelque chose qui appartient aux winners…
Ouvrez les yeux.
Certains commentateurs écrivent « Macron devrait… », « Nos dirigeants devraient comprendre que… ».
Nos dirigeants ne sont pas la solution, ils sont le problème. La technocratie européiste se comporte en France comme des colons en pays conquis. C’est pourquoi je parle de libération nationale. La question n’est pas « Que devraient-ils faire ? » mais « Comment nous en débarrasser ? ».
Beaucoup d’entre vous (c’est statistique) ont voté Macron, soit parce qu’ils n’ont rien compris, soit pour préserver leurs intérêts de classe (ou les deux).
Il n’empêche : si vous aviez plus peur pour la France que pour vous-même et la préservation de votre confortable situation, vous n’auriez que cette idée politique en tête : comment nous en débarrasser ?
C’est un classique : il y a toujours des colonisés pour pactiser avec les colons. Pourtant, la libération finit par arriver.
« Il n’y aura pas la moindre chance de restaurer l’ordre républicain partout où il est nié si la multitude des opérations contraignantes et vigoureuses nécessaires à cette fin n’est pas approuvée, validée, légitimée et défendue par les autorités politiques. »
Pas la moindre chance en effet si je m’appuie sur l’intervention présidentielle dérisoire à propos des banlieues.
Si on peut difficilement contester au Président l’abandon d’un énième plan tant ruineux qu’inefficace, il reste que ce qui frappe dans cette intervention est l’indigence du propos présidentiel.
Philippe, admettez que l’ensemble des points cruciaux que vous soulevez dans votre billet, en réalité, n’intéressent pas Emmanuel Macron.
Trop quotidienne, trop brute, trop lointaine, trop ingrate, trop angoissée, trop mélancolique, trop blessée, trop out, trop dévastée, trop violente, trop tout aux yeux présidentiels, la France à reconquérir n’est simplement pas la sienne.
La réserve jupitérienne n’a pas fait long feu. Overdose de ce président omniprésent qui se mêle si mal de la France qui ne l’intéresse pas, celle qu’il n’aime pas.
« Reconquérir la France »…
Elle est bien bonne celle-là, j’en rigole encore ce matin après avoir lu les multiples « faits divers » sur le site de « La Voix du Nord » du jour.
Alors à la manière de Jean de La Fontaine j’ai envie d’écrire :
« Qu’avez-vous voté en 2017, vous qui gémissez, Macron sans doute et j’en suis fort aise, alors subissez maintenant ».
Qu’on ne me dise pas que le ministère de l’Intérieur ne fait pas preuve de fermeté. J’en veux pour preuve cette interpellation de mineurs suite à l’occupation du lycée Arago (12e arrondissement de Paris), survenue après la dispersion du cortège de manifestants place de la Nation
https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/25/mineurs-interpelles-au-lycee-arago-ils-m-ont-mis-dans-un-bus-avec-les-autres-j-ai-eu-tres-peur_5304169_3224.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1527208703
Sur la quarantaine de jeunes arrêtés à Paris mardi, vingt-sept ont été déférés devant la justice et quatorze devraient être présentés à un juge des enfants. Leurs familles dénoncent des « mesures disproportionnées », l’institution assume.
Texto d’un manifestant en herbe à son papa Arago : « Ils m’ont mis dans un bus avec les autres… J’ai eu très peur »
Eh oui faut pas jouer les petits caïds quand on a un cœur de midinette, mon petit bichon ! 😁
…incité à la mobilisation les grandes entreprises, souhaité la multiplication des stages et la disparition des freins à l’embauche (…)
Ah ! D’après ce discours, nous reconnaissons qu’en tout homme politique actuel, il y a un technocrate qui sommeille…
Qui n’a pas entendu ces gens, sortis pour plusieurs d’une certaine école dont le concours d’entrée est difficile mais qui n’ont rien compris au film, affirmer péremptoirement que certaines formes de violence ou de criminalité ne pourront être résolues qu’avec le retour au plein emploi, éventuellement associé au déversement d’une pluie de milliards que nous n’avons d’ailleurs pas, comme si tout cela pouvait suffire à transformer des loups en agneaux du jour au lendemain.
Non, un « emploi », terme administratif, ne traduit en rien la réalité d’un travail, exercé à partir d’un savoir-faire dans le cadre d’un métier, qui permet à ceux qui ont choisi cette voie de se rendre utiles aux autres, tout en ayant la fierté de gagner honnêtement leur vie.
Parmi les mesures d’insertion qui ont déjà été expérimentées par divers pouvoirs publics ou organisations, combien ont-elles été réellement couronnées de succès ?
Qui a expliqué – puisqu’il faut maintenant tout expliquer – à tous ces jeunes gens quels qu’ils soient qui exigent qu’on l’on donne un « emploi » tout cuit dans le bec, qu’ils ont à faire preuve, outre la technicité propre à la voie qu’ils prétendent vouloir suivre, d’un minimum de qualités tout simplement humaines, comme la discipline, le sérieux, la ponctualité, l’honnêteté, le respect de la hiérarchie, des collègues de travail voire des clients ?
Enfin, s’il est évident qu’il serait préférable pour tout le monde que le chômage recule, rappelons tout de même que le fait de disposer d’un « emploi » n’a en rien empêché certaines personnes de se livrer à des activités de type terroriste.
C’est donc la preuve qu’il y a autre chose que le chômage pour expliquer certains événements dramatiques qui endeuillent de plus en plus la France depuis quelques dizaines d’années…
1. Il n’y a pas que les banlieues dans la vie. Il y a l’Italie qui présentement nous turlupine. Notre chère Italie, nation sœur, dédale d’œuvres d’art empilées depuis le commencement de l’Europe avec sa langue pleine de musique.
Cette bande de terre, longue et étroite se termine – c’est bien son malheur – par Lampedusa, furoncle du continent, île en copropriété entre Tomaso qui considère que rien ne changera vraiment et Francesco qui veut casser la baraque.
L’Italie au bord du gouffre – dans les mains d’un binôme – qui expérimente à ses dépens la fameuse maxime :
« le nationalisme n’est pas un extrémisme ».
C’est clair, ça va mal se passer. Comment imaginer qu’un pays qui a viré l’an dernier 6 500 de ses « ressortissants » puisse en faire partir 500 000 cette année. Et puis cette envie de quitter EU, ah ! la ! la !
Il va y avoir du grenouillage du côté de Bruxelles, la cohorte des 50 000 fonctionnaires va se mettre en ordre de marche, il s’agit de leur gagne-pain, c’est du sérieux, on ne va tout de même pas laisser ces ritals casser cette somptueuse demeure d’après-guerre signée par le cabinet d’architecture Schuman-Gasperi-Adenauer, mieux connu sous le sobriquet : le M, le R, le P.
L’Italie dans la tourmente ? Comme sa sœur aînée, l’autre latine, elle va sans doute payer pour cet ancien désir d’Empire qui l’anima au début du XXe siècle. Bizarrement le meneur du mouvement politique qui brouille les cartes aujourd’hui joua en vedette, avec d’autres, dans « Le fou de guerre », film ironique et sans pitié qui narre les mésaventures africaines du Duce.
2. Quelques mots sur la reconquête. Tout dire c’est ne rien dire. Et réciproquement. Soyons bref !
La date à retenir c’est 74. Avant ce n’était pas parfait mais après c’est du sûr ! On ne va pas repasser le film, nous savons tous de quoi il retourne !
Alors « remettre l’église au centre du village », ce serait le mieux, naturellement. Sauf qu’il faudrait s’entendre sur le mot « église » lequel devrait être pris au sens de civilisation – encore une « querelle de mots » et l’on sait comment la disputatio finit imperturbablement.
L’Eglise (la catholique) n’a plus les moyens (en personnel) de faire face. Elle a été laminée tout au cours du siècle précédent par des phénomènes multiples et variés, tous déchristianisant. René Girard, qui aurait pu préserver intellectuellement la maison, a été expédié aux US ; il déplaisait aux sorbonnards.
Elle s’est ouverte au monde pendant que le monde se fermait à elle. Ses troupes se sont scindées : d’une part la gaucherie bon enfant style JOC, JEC, JAC, de l’autre Saint-Nicolas-du-Chardonneret où les messes de mariage sont des cérémonies lugubres et sinistres, un avant-goût de la « vie maritale » !
Plus rien à attendre d’elle ! Un miracle ! Peut-être.
Un dernier mot sur le réel. Les banlieues, sites et phénomène. Inutile de se le cacher, l’avenir c’est la banlieurisation intégrale du territoire. Nous n’avons plus les moyens de s’y opposer sauf cataclysme dont personne ne voudra assumer la responsabilité.
La banlieurisation du pays. Nous serons en paix. Nous serons culturellement morts. Mais en paix !
3. On ne peut pas conclure sans citer la « pansexualité ». Bien que certains fassent remonter la notion aux calendes grecques et au dieu Pan disons que « c’est tout nouveau, ça vient de sortir ».
Nous y reviendrons quand l’information complète nous sera parvenue. En gros il n’y a plus du « sexe » mais de « l’être ».
Pour ma part, en tant que mâle blanc de stricte obédience je n’y vois que du bon. Toutes les dames de ce blog seront pour nous des êtres purement sensibles, des pensées qui s’exposent, avec lesquelles il nous sera possible d’échanger sans retenue ni afféterie, dans l’égalitarisme insensible le plus réfrigérant ; ça va cogner !
PS : Savourlagnole redescend régulièrement dans sa cave. Sa Savourlagnolette ne le supportait plus dans l’appartement. C’est que son patron rochefort l’a chargé de nouveaux dossiers. On lui a affecté plusieurs sbires de la chiourme de Rioufolnamo et tout ce beau monde travaille maintenant dans les sous-sols. Inutile de préciser que leur quête souffre de la proximité des nombreux flacons. Dans les souterrains savourlagnolesques on parle de plus en plus d’une guerre des blogs.
Aux USA, s’en prendre à la loi et aux représentants de la loi est considéré par tout le monde comme un acte subversif intolérable, réprimé et pénalisé d’un commun accord en conséquence. En France, cela fait un certain temps que les forces de l’ordre sont attaquées sans que cela ne fasse les gros titres. Même les commissariats sont assiégés, et ça n’émeut pas grand monde. La haine du flic a longtemps fait sourire, quand elle n’a pas servi de blason à des gens intellectuellement adeptes d’une anarchie romantique. Pour eux, l’ordre est petit-bourgeois.
Or il faut être cohérent : ou la loi et l’ordre sont nécessaires, ou l’on préfère s’en passer, à la carte, et on laisse le champ libre à la rue. Dommage qu’il faille en venir aux travaux pratiques pour comprendre la théorie, mais même devant les résultats, certains continuent à penser que le respect de la loi est une soumission à la tyrannie et à l’establishment. Le Français moyen qui n’y connaît pas grand-chose se demande de quel côté est la justice, du moins dans sa pratique.
@ Mary Preud’homme | 25 mai 2018 à 01:33
Je suis bien d’accord avec vous.
Ce que les Français ne veulent pas comprendre c’est que les « poulets » en ont marre d’être pris pour des « pigeons » par leur très haute hiérarchie à chaque fois que le fameux « pourvu qu’il n’arrive rien » n’est pas au rendez-vous.
—————————
@ Achille | 25 mai 2018 à 06:27
Sacré Achille, c’est bien, vous êtes un brave petit soldat.
Dans tous les cas, si Jupiter voulait dire à Borloo qu’il était un imbécile, il pouvait le lui dire directement sans faire ce genre de détour ou alors c’est que votre petit protégé ne maîtrise plus sa pensée complexe.
@ Achille 6h27
« C’est assez risible, car lorsque l’on gratte un peu la signification de cette petite phrase, il est facile de voir qu’en fait, elle était uniquement destinée à égratigner J-L Borloo qui s’est soudain vu en homme providentiel pour sauver les banlieues et dont le projet au budget pharaonique n’a pas eu l’agrément de l’Elysée. »
J’ai gratté moi aussi et contrairement à vous je constate l’emploi d’un discours typiquement racialiste, sans doute pour flatter la racaille islamo-gauchiste…
La présence de Yassine Belattar (« humoriste » musulman qui déclare que les jeunes partis en Syrie sont comparables à des « gamins qui foutent le bordel dans une réunion d’anniversaire ») dans le conseil présidentiel des villes souligne clairement la complaisance de Macron à l’égard des « opprimés de banlieues ».
Le réveil (à l’italienne ?) va être brutal !
Les bilboquets hoquètent leur peur, pensent que garantir police et éducation n’est rien et qu’exiger l’utopie européenne d’un espace de paix pour ce faire n’est qu’illusion, alors que cette utopie n’est que réalisme pragmatique :
« Il nous faut construire un choix ambitieux en redonnant une vision et une vision à 30 ans à nos concitoyens qui permettra ensuite ces petits pas et ces progressions parce qu’eux, ils ont besoin d’un cap, parce que les nationalistes sont clairs, parce que les démagogues sont clairs, parce que les peurs sont claires. Les volontaires de l’Europe doivent l’être tout autant avec force, avec ambition !
…
L’Europe est une utopie, c’est une utopie, mais vous êtes là. Donc cette utopie, elle existe. Quand Denis de Rougemont il y a près de 70 ans, proposait un pas formidable, avec une charte des droits, on disait « c’est un intellectuel, c’est un poète ceci n’existera pas » et nous l’avons fait, peut-être fallait-il être homme de lettres ou artiste pour l’oser. Les utopistes sont des pragmatiques et des réalistes. »
http://www.elysee.fr/declarations/article/transcription-du-discours-du-president-de-la-republique-emmanuel-macron-lors-de-la-ceremonie-de-remise-du-prix-charlemagne-a-aix-la-chapelle/
Oui, le pragmatisme est poétique, expression claire de l’extrême rigueur qu’exige l’exercice de notre liberté, condition nécessaire pour que l’utopie de nos valeurs s’incarne en réalité.
Amusant, pour ne pas dire consternant et irresponsable, d’entendre le Président des Français stigmatiser l’homme blanc ! N’est-il pas un homme et n’est-il pas blanc ? Que veut donc dire sa phrase sinon que lui-même, homme blanc (hugh), est incapable d’apporter une solution ? Qu’il démissionne donc et laisse à un autre le sort de notre pays.
Ceci dit, on relève dans les commentaires sur notre nouvelle guerre des Gaules deux opinions contradictoires. Giuseppe, à 15.05, nous parle « d’un pays démocratique mis en échec par quelques apaches… » alors que Martin Deltombe à 22.15 évoque des « groupes armés prêts à tout pour assouvir leur soif de conquête. »
Il faut hélas craindre que ce soit Martin Deltombe qui voie juste. L’ampleur du phénomène est telle qu’on ne peut plus parler de quelques délinquants mais de groupes de population à tendance autarcique et de plus en plus audacieux pour défier les lois de la République. Pour remettre en question la civilisation du « mâle blanc. » Notre civilisation.
Le trafic de drogue comme tout commerce répond à la loi de l’offre et la demande.
Ce n’est pas de fermer l’offre qui fera baisser la demande !
Il faut attaquer le mal à la racine, tarir la source non de l’offre mais de la demande.
Guérir ce mal-être qui pousse les jeunes de plus en plus jeunes à trouver dans la drogue un exutoire au vide existentiel de leur âme.
Ai-je dit un gros mot en parlant d’âme ?
Quand je parle d’âme je ne parle pas de religion mais de spiritualité ! Et l’islam offre une spiritualité que le christianisme à la française n’offre plus dans son rituel sclérosé !
Osons revenir au fondement de la chrétienté, l’Evangile qui nourrit les âmes et guérit les blessés de la société.
Beaucoup de Français et Françaises « de souche » se tournent vers l’islam qui leur offre une identité et une communauté.
Mais savez-vous que de plus en plus de musulmans se convertissent au christianisme ? remplaçant le Coran par l’Evangile ?
https://www.famillechretienne.fr/filinfo/said-et-fatima-oujibou-honte-a-nous-chretiens-de-cacher-la-lumiere-184528
Le quartier Saragosse à Pau cité dans le sujet est tout petit par rapport aux grandes cités parisiennes. Mais malgré cela…
Encore hier :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2018/05/24/quartier-saragosse-une-boulangerie-fermee-apres-l-agression-d-une-vendeuse,2350064.php
Un conseil citoyen se dit préoccupé et veut se faire connaître :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2018/05/25/quartier-saragosse-a-pau-le-conseil-citoyen-cherche-a-se-faire-connaitre,2350398.php
Photo accablante, jointe à l’article, d’un groupe de vieux blancs.
Et nous sommes dans une région extraordinairement privilégiée, bien à l’abri dans les contreforts des Pyrénées. Pour l’instant.
Robert Marchenoir est absent depuis trop longtemps. Ça devient insupportable.
Soit il est à Saint-Pétersbourg avec Macron, soit il est en congés payés.
Il avait dit à duvent qu’il fallait quitter un blog « sans tambours ni trompettes », sans l’annoncer.
Certes, c’est ce qu’il faut faire, car soudain les hyènes du blog vous dévorent. Trop heureuses de vous régler votre compte sans frais…
Qu’il revienne où je me mets en grève perlée comme à la SNCF.
Bonjour monsieur Bilger
Votre billet et les commentaires oublient quelque chose d’essentiel
Le problème des banlieues se décompose en cinq items
– l’immigration massive
– l’immigration incontrôlée
– l’immigration massive et incontrôlée
– l’islam radicalisé et la délinquance qui résultent des trois précédents.
@ caroff | 24 mai 2018 à 12:47
« Plutôt des populations qui ne parviennent pas à se fondre dans la masse de ceux qui veulent travailler… »
Je dirais : plutôt des populations qui refusent violemment de se fondre dans la masse, càd de s’assimiler (quel mot stigmatisant) ou de simplement s’intégrer et qui veulent même que ce soit cette masse qui s’assimile à leur mode de vie.
@ semtob | 24 mai 2018 à 21:20
« Mais que reste-t-il aux enfants ?
Des tours dessinées par des irresponsables… »
Enfant et jeune ado, j’ai vécu dans cet environnement : je n’ai jamais vu de voitures brûlées, de pompiers caillassés, de profs insultés.
Il est vrai que mes copains avaient des prénoms du calendrier des postes et des noms à consonance française de souche ou espagnole.
@ Herman kerhost | 25 mai 2018 à 03:40
« Pour être aimé il faut être aimable. Les policiers français ne le sont pas. »
Tout à fait d’accord et ce n’est sûrement pas en continuant de transformer police et gendarmerie en Gestapo des routes que ça va s’améliorer.
Je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi je n’entends aucun représentant des syndicats de police sur ce sujet.
@ Achille | 24 mai 2018 à 10:05
« …le droit du citoyen français à disposer de sa liberté d’opinion… »
Oui, mais vous devriez en parler aussi aux « magistrats » de la XVIIe chambre du tribunal correctionnel, celle qui condamne Zemmour et tous ceux qui osent l’ouvrir.
« …de revendiquer son orientation sexuelle… »
Non : cela doit rester du domaine de la vie privée et notre société ne s’en portera que mieux.
Ce sont l’étalage trop souvent d’un goût plus que douteux et les revendications particularistes qui créent les phobies.
« …de pratiquer sa religion avec son particularisme, ceci sans imposer aux autres citoyens sa différence… »
Expliquez-moi comment une femme en abaya voire en burqa ou un barbu en « costume traditionnel de barbu » se promenant dans la rue ne m’imposeraient pas leur différence ?
@ Savonarole | 25 mai 2018 à 12:05
Mon six cylindres ne tourne plus rond il me manque les temps compression et explosion-détente, sur deux cylindres les bien nommés.
En France, depuis trop longtemps l’attitude égoïste a fait son lit. De plus en plus, l’attitude qui prévaut est celle qui consiste à agir en suivant des pulsions personnelles même si elles vont à l’encontre de l’intérêt commun.
Les exemples sont multiples, il suffit de suivre le fil de l’actualité. Ce matin, des syndicalistes CGT ont simulé un accident et volé un camion équipé d’une benne à ordures. Ils voulaient des détritus, ils ont tout simplement volé un véhicule de collecte.
Autre exemple, il n’est pas admissible qu’un élu du parti de la France Insoumise puisse parader avec son écharpe tricolore et cautionner le blocage de salles d’examens. L’intérêt particulier ne doit pas se substituer à l’intérêt général. Le droit de grève ne doit pas empêcher ceux qui veulent travailler de le faire.
Reconquérir la France est un vaste sujet qui commence par la responsabilisation des syndicalistes et des journalistes, mais aussi des élus de gauche.
Reconquérir la France ! (PB)
Jean-Luc Reitzer député LR pleurniche sur ses conditions de malheureux député, il trouve qu’il n’est pas assez payé – le pauvre ! – et en plus il trouve que déclarer ses véritables dépenses – « on n’est pas des truands ! » dit-il – serait de la suspicion.
Alors, que ce député se rassure ce n’est pas avec ce genre de déclaration qu’il va reconquérir le cœur des Français, et l’on a vu ce que cela a pu donner par le passé pour les plus connus, Bruno Le Roux, François Fillon, j’en passe et des meilleurs dont notre Berger national des Pyrénées-Atlantiques qui avait acquis sa permanence, certes légalement, mais bravo pour l’éthique.
Ensuite je l’ai déjà dit, déclarer mensuellement ses frais professionnels, des centaines de milliers de salariés le font tous les mois, et les 9 000 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté se feraient un plaisir de mettre un peu de mercurochrome sur leur index meurtri à signer des frais remboursables.
Bonnet d’âne pour ce député, gavé de prébendes alors que les retraités sont ratissés sans qu’on leur demande leur avis, pour que lui puisse exercer avec une pension qui ferait pâlir d’envie beaucoup de nos chirurgiens d’hôpitaux.
Reconquérir la France passe aussi par la confiance, l’abnégation de ceux qui nous gouvernent et qui font les lois, pas par des déclarations de pleureuses qui ne font qu’aggraver ce ressentiment envers cette classe politique de petits commerçants.
Sur les onze premiers mois de l’année l’activité de Reitzer est en dessous de la médiane (la courbe qui passe au-dessus de son activité à lui, en trait fin) – à quelques trop rares dépassements près.
Alors avant de réclamer une augmentation qu’il se mette au boulot un peu plus et quand sa zone rouge dépassera la médiane en tout point, il pourra aller frapper au bureau du patron !
https://www.nosdeputes.fr/jean-luc-reitzer
@ Pierre-Antoine
« Quand je parle d’âme je ne parle pas de religion mais de spiritualité ! Et l’islam offre une spiritualité que le christianisme à la française n’offre plus dans son rituel sclérosé ! »
Ce n’est pas comme cela qu’il faut voir les choses en ce qui concerne certains phénomènes de délinquance et de criminalité voire de « terrorisme », dépendant des mêmes causes, sachant que de plus la comparaison galvaudée entre l’islam et le christianisme n’a pas vraiment de sens, bien que je sois d’accord avec vous sur le fait que notre société matérialiste n’offre que peu d’espoir d’élévation de l’âme pour des gens qui peuvent être épris d’absolu.
Dans leur parcours certains voyous rencontrent parfois, souvent en prison, des gens qui les prennent en main afin de les faire revenir à la pratique de l’islam.
Et quand ils s’entendent dire sourates à l’appui par un prédicateur qu’ils ne sont pas de petits voyous mais des soldats d’Allah chargés de châtier les mécréants en les humiliant, en les dépouillant ou même en les tuant, leur vie prend une tout autre dimension, où la « spiritualité » au sens où nous l’entendons n’a cependant pas vraiment sa place.
Merah – qui au passage avait travaillé avec succès et qui aurait pu continuer à le faire ce qui une fois de plus fait voler en éclats la rengaine de l’explication de la haine antifrançaise par le « chômage » – a lui aussi suivi ce parcours pour aboutir là où nous savons.
@ Savonarole | 25 mai 2018 à 12:05
« Robert Marchenoir est absent depuis trop longtemps »
Elusen aussi…
Etonnant non !
Véronique Raffeneau | 25 mai 2018 à 07:47 exprime dans son commentaire ce que je souhaitais dire en réaction à votre billet, Monsieur Bilger. Il me semble donc inutile de la paraphraser.
Tipaza | 24 mai 2018 à 19:42 de son côté oppose à juste raisons les obligations faites au citoyen français, « de souche » selon l’expression consacrée, obligations que l’on se garde bien d’imposer aux nouveaux admis à notre nationalité. Lesquels se targuent trop souvent de leur faire la leçon et de leur expliquer la francité de leur goût qui n’est pas celle de leurs aïeux… Il y a d’ailleurs comme une contradiction chez nos élites à continuer à parler de nation, de nationalité alors que, par leur culture outre-océanique et « high tech », elles la rejettent. Ce que fait d’ailleurs monsieur Macron, alors qu’il est censé défendre les principes républicains, en réalité, par l’habillage ambigu des mots qu’il choisit en ces occasions, ne les défend aucunement. On attend toujours son discours sur la laïcité par exemple. Je crains que sa conception soit plutôt éloignée des principes édictés par la loi de 1905. Donc il en reporte l’exécution car il sait que la majorité de la population française ne partage pas sa vision.
Par ailleurs, Roland Hureaux indique qu’en ce qui concerne la francophonie, monsieur Macron envisagerait d’en confier la présidence à Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, accessoirement bras droit de Paul Kagame.
http://roland.hureaux.over-blog.com/2018/05/l-invraisemblable-candidature-d-une-rwandaise-a-la-tete-de-la-francophonie.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Quand on sait que le Rwanda de Paul Kagame a rejeté la langue française pour lui préférer l’anglais, que par ailleurs, monsieur Kagame est en réalité le vrai responsable par ses menaces, puis par l’attaque contre l’avion du président du Rwanda à l’époque, Juvénal Habyarimana, du déclenchement du génocide des Tutsis suivi de celui des Hutus réfugiés en République démocratique du Congo. Cela aussi parce que nos amis anglo-saxons ne voulaient pas que la France reste présente dans ce secteur de l’Afrique des Grands Lacs.
Cela tend à montrer que monsieur Macron est là encore dans le choix d’une façon de penser l’histoire de France dans un sens toujours négatif pour son propre pays, comme il l’avait fait à Alger en prétendant que la France était responsable de crime contre l’humanité.
Solon | 25 mai 2018 à 11:21, lorsqu’il écrit qu’il « faut hélas craindre que ce soit Martin Deltombe qui voie juste. L’ampleur du phénomène est telle qu’on ne peut plus parler de quelques délinquants mais de groupes de population à tendance autarcique et de plus en plus audacieux pour défier les lois de la République. Pour remettre en question la civilisation du « mâle blanc. Notre civilisation », me rappelle une entretien avec Jeannette Bougrab dans Causeur :
https://www.causeur.fr/jeanne-bougrab-terrorisme-mesures-exception-151400?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=026d300dc0-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-026d300dc0-57538953
Cet article contient en outre un lien vers une tribune du Figaro (non entièrement accessible) où se trouve une vidéo tout aussi intéressante. Croit-on nos politiciens français capables non seulement de penser de telles mesures, mais surtout de les mettre en œuvre ? Le courage politique, au-delà des coups de menton et autres rodomontades, n’est sans doute pas leur fort !
@ hameau dans les nuages | 24 mai 2018 à 22:09
Je ne comprends pas, moi je lui aurais donné son colis à cette dame.
Dans la figure.
…la France officielle (…)
La France officielle, kekseksa ?
Y aurait-il une France officielle comme il y aurait un indicateur officiel des chemins de fer ?
La France est la France depuis toujours et elle ne doit pas être confondue avec ceux qui, du Prince Noir aux avatars de la République en passant par quelques touristes d’outre-Rhin, ont voulu faire main basse sur elle…
Ce texte de Jean Raspail paru dans Le Figaro du jeudi 17 juin 2004 reste d’une brûlante actualité :
https://minurne.org/billets/6144
@ Robert | 25 mai 2018 à 15:54
Merci pour votre commentaire.
En effet Macron est une espèce rare, inutile et parasite. Il va bien falloir s’en débarrasser avant qu’il ne saborde totalement la France.
Puisqu’on nage la brasse dans le hors sujet…
Youlia Skripal et son père Sergueï sont sortis de l’hôpital et se portent comme des charmes. « Youlia veut rentrer en Russie ». C’est la meilleure…
C’est à se demander si on ne nous a pas enflés avec cette histoire.
Seul Robert Marchenoir peut nous décortiquer cette affaire.
Est-ce une nouvelle machination de Vladimir ?
Macron à Saint-Pétersbourg n’en a pas soufflé mot, d’ailleurs, avez-vous remarqué que nos présidents ne parlent plus des « droitsdel’homme » quand ils se déplacent à l’étranger avec des Airbus, des TGV, des centrales nucléaires et des sous-marins sous le bras ?
@ vamonos | 25 mai 2018 à 14:39
« En France, depuis trop longtemps l’attitude égoïste a fait son lit. »
C’est parfaitement logique dans un système dit « solidaire » où chacun cotise selon ses moyens (dans quelle proportion ?) et reçoit selon ses besoins.
Ceci ouvre la porte à tous les abus si le contrôle social n’existe pas : dans une petite communauté soudée, le glandeur professionnel ou l’hypocondriaque chronique sont repérés et stigmatisés, mot interdit aujourd’hui.
Avec cette usine à gaz étatique dans laquelle personne n’est responsable, sauf celui qui oublie de verser son obole, chacun peut profiter du système.
De plus, vous passez pour un idiot naïf auprès de vos relations si vous ne faites pas valoir votre « droit à »
Et comme vous voyez autour de vous des parasites qui touchent toutes les allocs possibles, vous finissez par vous dire que vous seriez effectivement bien stupide de ne pas en profiter aussi, surtout quand vous regardez votre avis d’imposition.
Comme le dit Eric Verhaeghe :
« Le poids des aides sociales dans la dépense publique illustre bien la faillite de nos élites. Pour conserver le contrôle du « système » (là encore, référons-nous aux critiques portées contre les anti-systèmes par des gens comme Bruno Le Maire pour comprendre ce qu’est le système), la caste au pouvoir est obligée de droguer les petites gens avec une multitudes d’aides qui les endorment et rendent finalement leur misère oisive plus supportable qu’un labeur quotidien. »
http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2018/05/21/le-cout-de-la-solidarite-est-il-encore-soutenable-pour-les-francais/
Et c’est d’autant plus pervers que vous vous rendez compte immédiatement quand on vous diminue une alloc alors que vous n’avez aucun retour sur les économies engendrées sur vos cotisations et impôts.
Il me semble qu’on passe trop de temps à expliquer les motifs de notre effondrement et de notre dépossession mais qu’on met trop peu d’énergie pour y remédier.
Tiens donc, vous l’avez aussi remarqué ?
Reconquérir la France ! Ce n’est pas une injonction vide de sens, une provocation. C’est l’obligation que se formule un citoyen navré de l’impuissance de son pays, de l’impunité des désordres et des violences et de l’acceptation apparente d’une fatalité qui n’en est pourtant pas une.
Effectivement, ce qui se passe actuellement n’a absolument rien d’une fatalité et avait même fait l’objet de mises en garde de la part de personnes clairvoyantes adressées il y a plus de quarante ans aux responsables politiques de l’époque qui avaient pris des décisions imprudentes, surtout en ce qui concerne le regroupement familial, sans avoir jamais consulté les Français sur cette grave question qui met en cause leur survie personnelle et collective.
Mais leurs successeurs n’ont pas fait mieux, ils ont tous continué de faire des trous dans la coque du navire comme s’il n’y en avait pas déjà assez comme cela.
Et même de nos jours, ils n’ont toujours pas compris qu’il fallait cesser ce jeu suicidaire au plus vite, par simple application du principe de précaution.
Que penser de gens qui déplorent des effets dont ils chérissent les causes et qui accusent la fatalité de maux dont ils sont personnellement responsables ?
En ce qui concerne l’impuissance, elle découle aussi de leur aboulie devant la tâche qui est attendue d’eux, qui n’est certes pas facile, mais qui relève directement des attributions des postes qu’ils ont convoités et qu’ils occupent.
Pour excuser leur inaction, ils invoquent sans arrêt le respect de l’état de droit, comme s’ils n’étaient pas les premiers à y porter de sérieux coups de canif quand ça les arrange, pour ne pas évoquer les 800 zones de non-droit qui sont autant de démentis à leur discours laxiste et défaitiste et qu’ils laissent s’étendre comme une lèpre par leur complicité de fait.
Pourtant, les moyens légaux existent, des plus élémentaires jusqu’à l’article 16.
Et depuis le temps que nous voyons les nouveaux arrivés à l’Élysée bricoler la Constitution pour faciliter ce qui les arrange, que l’on ne vienne pas nous dire qu’il ne serait pas possible d’y introduire des clauses de salut public concernant l’ensemble des Français face à ces nouvelles formes de menaces, entre autres en ce qui concerne les dispositions liées à l’acquisition de la nationalité française ou à sa déchéance, voire aux expulsions vers les pays d’origine.
Quand on veut, on peut.
@ Philippe Dubois | 25 mai 2018 à 12:33
1- La liberté d’expression n’autorise pas à tenir des propos racistes ou encore sexistes comme a tendance à le faire Eric Zemmour dans ses mauvais jours.
2- Revendiquer son orientation sexuelle ou faire son coming out n’oblige pas à faire de l’exhibitionnisme outrancier dans les Gay Pride.
3- Pratiquer sa religion ou les traditions de son pays d’origine peut très bien se faire sans ostentation et incommoder son entourage.
Simple question de respect des règles citoyennes d’un régime démocratique.
—————————-
@ GLW | 25 mai 2018 à 10:16
Pour ne rien vous cacher, je n’étais pas parti pour voter Emmanuel Macron en mai 2017. Vous pourrez le constater en relisant certains de mes commentaires de février – mars 2017.
Je suis devenu macroniste sur le tard et si je le suis toujours malgré ses détestables petites maladresses, c’est tout simplement parce qu’il n’y a aucun leader de gauche, de droite ou d’ailleurs capable de faire mieux que lui.
Rarement dans l’histoire de la Ve République le paysage politique a été aussi médiocre. Ce qui explique la cote de popularité de EM plutôt bonne malgré ses réformes impopulaires dans un pays composé de 66 millions de râleurs invétérés.
« Le président de la République n’a pas voulu d’un nouveau plan pour les banlieues et a annoncé un changement de méthode. »
Tu parles d’un changement de méthode !
Franchement, on ne sait plus si M.Bilger est d’une mauvaise foi crasse ou s’il est tout simplement idiot.
Macron demande un rapport sur la banlieue à Borloo qui se fait pas ch*er et répète les mêmes c*nneries depuis vingt ans vu qu’il n’y connaît rien le pote de Tapie (on se demande combien il a touché au passage pour répéter les mêmes c*nneries qui ont prouvé leur inutilité) et finalement Macron dit qu’on va pas faire la même chose qu’avant… pour ne rien faire du tout.
Et ensuite M.Bilger nous dit que not’bon Roy a « énuméré avec lucidité les maux affectant les cités »… Woaw ! Génial ! Heureusement qu’il est là. Non mais attendez c’est encore plus drôle ensuite.
« …principalement le trafic de drogue avec ses ramifications internationales que la désertion policière rend infiniment lucratif et serein -, proposé avec pragmatisme des pistes, incité à la mobilisation les grandes entreprises, souhaité la multiplication des stages et la disparition des freins à l’embauche… »
HAHAHA ! Comme si des stages ou de l’emploi payé à coup de lance-pierre allait enrayer le trafic de came des banlieues qui fait vivre tous les parasites d’un quartier entier, islamistes compris et qui est surtout destiné aux bourgeois de Paris qui ne veulent pas risquer la taule en trafiquant eux-mêmes mais qui consomment de la coke en quantité industrielle tout de même.
HAHAHA ! Elle est vraiment très bonne celle-là, il faudra que je la ressorte.
Comment voulez-vous que la France s’en sorte avec des abrutis pareils !
Et là, j’en suis qu’au second paragraphe…
@ Giuseppe
Bof, deux ou plus… Si l’Indre m’était compté…! Pardon…? C’est nul !? OK. Alors coucou à vous et à votre voisin. Et by !
PS : quand vous voyez la photo de Plenel qui pose avec des personnes portant des tee-shirts sur lesquels est écrit : « notre police assassine », il ne faut être étonné de rien je crois. C’est juste scandaleux, voire inadmissible en fait. Non ? Re-by…
« On me cite trop l’exemple de New York et de Rudolph Giuliani son maire de 1994 à 2001 – avec sa tolérance zéro et son éclatante réussite – au regard de notre « guerre » française pour l’instant perdue pour que je ne m’y arrête pas pour conclure. »
Nous en France on est toujours tellement meilleurs que les autres que c’est la tolérance totale.
Je me souviens… eh oui une fois de plus je raconte ma vie, c’est ce que je connais le mieux… qu’un jour, au début des années 90, j’ai parlé un peu dans un café de Trappes avec un employé de la mairie qui m’a raconté vite fait en quoi consistait son boulot.
C’était simple.
Les racailles cassaient les ampoules des halls d’immeubles pour faire leur trafic de came dans le noir, les vitres des portes d’immeubles, la peinture des escaliers à refaire était peinturlurée, etc.
Donc les services de réparations de la mairie venaient une fois, le lendemain il fallait tout refaire, ils revenaient une seconde fois, et c’était rebelote, une troisième fois, dix de der et c’était terminé ils ne revenaient plus ce qui faisait évidemment pleurer les racailles sur leur sort de laissés-pour-compte de la République.
Et ça c’était il y a 25 ans et c’était déjà la « règle ». Imaginez comme c’est devenu une « coutume » depuis.
On casse, personne ne répare et on pleure à la TV parisienne et les bobos s’affolent.
« Reconquérir la France ! »
Ca veut dire qu’on l’a perdue M.Bilger, donc dites-le.
Les Français ont perdu la France.
Si vous croyez que votre « business boy » va vous la rendre vous êtes… peu importe, je n’ai pas envie d’être méchant à ce moment précis, vous avez de la chance pour cette fois, circulez. 😉
@ Savonarole | 25 mai 2018 à 18:16
« Seul Robert Marchenoir peut nous décortiquer cette affaire. »
Il suffit de demander gentiment.
« Ioulia Skripal et son père Sergueï sont sortis de l’hôpital et se portent comme des charmes. Ioulia veut rentrer en Russie. C’est la meilleure… »
J’ai deux questions à ce sujet ; d’où tenez-vous cette information ? Et qu’entendez-vous par « c’est la meilleure » ?
Et j’ai également une information pour vous : ce que vous dites est faux. Je vous en dirai plus long une fois que vous aurez répondu à mes questions. Ainsi qu’à la suivante : vous dites : « C’est à se demander si on ne nous a pas enflés avec cette histoire. Est-ce une nouvelle machination de Vladimir ? »
Qui serait ce « on » ? Qui nous aurait enflés ? Et en quoi consisterait la machination de Vladimir ?
Accessoirement, vous dites : « Macron à Saint-Pétersbourg n’en a pas soufflé mot, d’ailleurs, avez-vous remarqué que nos présidents ne parlent plus des ‘droits de l’homme’ quand ils se déplacent à l’étranger avec des Airbus, des TGV, des centrales nucléaires et des sous-marins sous le bras ? »
Cette phrase est également fausse.
Ah c’est vrai que le vendredi soir c’est « soirée fête » chez les Bilger et qu’ils rentrent tard de leur dîner mondain de la semaine où ils ont rencontré des gens vachement intelligents, voire talentueux ou plus sûrement moins que je ne suis bourré tous les soirs, c’est dire.
C’est triste mais comme ça quand on vieillit et j’en sais quelque chose.
On ne va plus en boîte s’éclater sinon on a l’air c.. et surtout on ne danse pas à moins d’être au bord du suicide et donc ne plus avoir d’amour-propre et le pire c’est pas ça, c’est quand les moins de 30 ans vous disent Monsieur ou Madame comme si vous datiez de la préhistoire.
Ça c’est le pire parce qu’ils vous font sentir sans le vouloir que vous n’êtes plus dans leur monde mais dans une sorte de quatrième dimension de vioque, où ils ne se retrouveront jamais bien sûr…
La mort est terrifiante mais la vieillesse est pire.
Et encore, tous ces petits c… n’ont même pas conscience qu’ils termineront au même endroit que tous les autres avant eux, dans un mouroir plus ou moins pourri mais qui les conduira inexorablement au bout du chemin où on meurt seul.
@ Robert | 25 mai 2018 à 15:54
« …en ce qui concerne la francophonie, monsieur Macron envisagerait d’en confier la présidence à Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, accessoirement bras droit de Paul Kagame. »
Bien évidemment après moult repentance de notre président, il sait très bien faire cela et entre autre à Alger, pour le rôle « génocidaire » de notre pays au Rwanda dans les années 90… Vu que nos responsables politiques et militaires d’alors sont quasiment tous en retraite, on ne prend guère de risques à les charger !
« Quand on sait que le Rwanda de Paul Kagame a rejeté la langue française pour lui préférer l’anglais, que par ailleurs, monsieur Kagame est en réalité le vrai responsable par ses menaces, puis par l’attaque contre l’avion du président du Rwanda à l’époque, Juvénal Habyarimana, du déclenchement du génocide des Tutsis suivi de celui des Hutus réfugiés en République démocratique du Congo. Cela aussi parce que nos amis anglo-saxons ne voulaient pas que la France reste présente dans ce secteur de l’Afrique des Grands Lacs.… »
Vous faites bien de rappeler quelles sont les responsabilités de Paul Kagame dans ce génocide rwandais. Et il ne s’est pas arrêté en si bon chemin, notamment dans la province du Kivu à l’est de la RDC : environ 3 à 5 millions de civils massacrés entre 1996 et 2015, via des milices à sa solde encadrées et armées par sa propre armée. En prime ce bon monsieur Kagame a pillé, et pille toujours les ressources minières de cette province.
Mais il est fort inconvenant d’évoquer tout cela à son sujet, car il est le protégé des USA et aussi d’Israël !
@ Wil | 25 mai 2018 à 23:24
« C’est triste mais comme ça quand on vieillit et j’en sais quelque chose. »
« La mort est terrifiante mais la vieillesse est pire »
Mon pôvre Wil !
Permettez à un très ancien pas vieux d’être compatissant envers le Vieux poivrot que vous prétendez être, vrai ou faux, nous sommes sûrement plusieurs ici à être navrés de votre détresse 🙂
Quelle misérable vie vous avez dû avoir ?
Contraint d’enfumer votre cerveau dans les vapeurs de l’alcool faute de souvenirs mémorables, incapable, en plus, de contrer les jeunes pourtant si naïfs !
De l’audace Wil, pas du pinard !
Vous seriez donc de ces citoyens qui chérissent l’idée d’être vieux et, pour ce faire, insistent à prendre leur retraite au plus tard à 60 ans après avoir travaillé 35 heures par semaine dont 18 à planifier les prochaines vacances.
Le tout pour le regretter ensuite !
Courage mon vieux !
Quant à la mort elle est inévitable alors pourquoi s’en soucier ?
@ Savonarole | 25 mai 2018 à 18:16
Admirable !
Vous avez réussi l’impossible : amener Robert Marchenoir à prendre la défense de Poutine !
@ Robert Marchenoir 25 mai 22:54
Je voulais simplement vérifier que vous êtes toujours sur le blog, c’est une vieille astuce du NKVD. Je constate que ça marche encore.
« …c’est la meilleure » disais-je, comment comprendre en effet qu’après 20 jours de coma, la fille de Sergueï Skripal souhaite rentrer en Russie. Cela pourrait passer pour une tentative de dédouaner Poutine. On imagine l’accueil qui lui sera réservé, elle sera couverte de fleurs par sa mère patrie.
Que Poutine et Macron aient évoqué l’affaire Skripal est probable, mais rien n’a filtré, et d’ores et déjà Macron annonce la participation de la France à la Coupe de Monde de foot et qu’il ira lui-même encourager notre équipe, on est loin des postures de proue de vaisseau du début.
Theresa May appréciera « l’indéfectible soutien de la France au Royaume-Uni dans cette affaire » (Emmanuel Macron).
http://www.lefigaro.fr/international/2018/05/23/01003-20180523ARTFIG00378-ioulia-skripal-la-fille-de-l-ex-espion-empoisonne-espere-retourner-un-jour-en-russie.php
http://www.bbc.com/news/uk-44230380
Le suspense est à son comble et Savonarole, en rupture de liqueur marchenoirienne, désespérait de ne plus contempler son spectacle célinien de fosse aux lions, seul à même d’encore le divertir.
Mes services m’avaient pourtant signalé qu’après un incident de tartine provoqué par l’intervention de Zonzon, expert en décapsulage, notre si gracieux ami avait accepté le départ pour la Crète, guidé par l’adorable et si absente duvent, qui lui proposait un rattrapage mythologique. Je me prenais même à rêver de fondation d’une nouvelle dynastie, et me réjouissais fort du repos de la roulette, pas russe celle-là, de ma souris, stupéfaite de ce repos que l’absence du maître es style et billevesées lui offrait.
Las !
La ligne du moine florentin mais néanmoins exilé en Catalogne a bougé, la bête vit encore, Poutine n’a qu’à bien se tenir, m’en vais devoir faire le ménage en mes services.
Encore un coup des gauchistes, ça va dépoter, à moins que ce ne soit duvent, mais je n’y crois guère, car elle a bien déserté la lâcheuse, qui ait fait prendre conscience à l’interprète de Ménélas que, lui aussi, n’en avait rien à fiche de son pays, et qu’à part l’immolation, personne ne pourrait imaginer d’autre solution :
https://www.youtube.com/watch?v=ROtte5cDJ08&start_radio=1&list=RDROtte5cDJ08
@ Savonarole | 26 mai 2018 à 04:54
Cette façon de présenter les déclarations de Youlia Skripal leur fait dire ce qu’elles ne veulent pas dire. Elle n’a certainement pas dit qu’elle voulait rentrer en Russie maintenant. Elle a dit qu’un jour, elle aimerait rentrer en Russie. Sous-entendu : quand cette ordure de Poutine sera pendue haut et court, et que mon pays sera enfin libéré des siloviki.
Petit rappel : la Russie n’est pas la-Russie-de-Poutine. Elle ne lui appartient pas. Il l’a volée. La Russie appartient à des gens comme les Skripal. Quand vous êtes en exil parce que votre pays est occupé par des dictateurs qui ont tenté de vous assassiner sauvagement, évidemment que vous espérez regagner votre pays, un jour, peut-être.
Mais le titre de la BBC, comme celui du Figaro, sont mauvais et tendancieux (*). La nouvelle n’est pas celle-là. La nouvelle est que les services secrets britanniques, qui protègent Youlia Skripal d’un nouvel assassinat, ont voulu la montrer au monde entier pour désamorcer les répugnantes insinuations du Kremlin selon laquelle elle aurait été prisonnière. Il est évident que chaque mot de sa déclaration a été soigneusement pesé avec les autorités britanniques. Il s’agit aussi d’un message diplomatique.
En attendant, évidemment que Youlia Skripal reste dans le monde libre, sous l’étroite protection des services secrets britanniques. Car elle est en danger de mort actuellement, de même que son père, pendant un temps indéterminé. La Russie a amplement montré de quoi elle était capable à l’égard de ses opposants. Il est parfaitement possible que Sergueï Skripal soit déjà aux Etats-Unis, où il serait plus facile à protéger.
D’autre part, ni Youlia ni son père ne « se portent comme des charmes ». Vous pouvez entendre ici l’intégralité de sa déclaration. Et voir sa cicatrice :
https://www.rferl.org/a/russia-uk-skripal-daughter-of-poisoned-double-agent-says-recovery-slow-painful-/29246021.html
L’essentiel de sa déclaration : « Notre rétablissement a été long et extrêmement douloureux. Je ne veux pas rentrer dans les détails, mais le traitement médical que nous avons suivi était invasif et très déprimant. Je suis sortie de l’hôpital le 9 avril, et je me remets petit à petit grâce au traitement que je suis. Ma vie a été tournée sens dessus-dessous, et je tente de m’adapter aux dommages effroyables que j’ai subis, sur le plan physique comme sur le plan psychologique. »
« J’aborde chaque jour l’un après l’autre. Je tiens à aider mon père jusqu’à son rétablissement complet. Un jour, j’espère pouvoir retourner dans mon pays. Il y a un ou deux points que j’aimerais aborder franchement devant vous. C’est dans ce but que j’ai choisi d’interrompre ma convalescence pour faire cette courte déclaration. Je demande à ce que chacun respecte ma vie privée et celle de mon père. Nous avons besoin de temps pour guérir, et pour prendre la mesure de tout ce qui est arrivé. »
« Je suis reconnaissante à l’ambassade de Russie pour ses propositions d’assistance, mais pour le moment, je ne suis pas prête à avoir recours à cette offre, et je ne le souhaite pas (**). Personne ne peut parler en mon nom, ni en celui de mon père (***). Nous sommes les seuls à pouvoir le faire. Ma priorité demeure ma guérison et la santé de mon père. »
Donc le seul qui nous a enflés, dans cette affaire, c’est comme toujours le pouvoir russe — enfin je veux dire qu’il a enflé les abrutis occidentaux qui ne demandent pas mieux que de se faire enfler, parce que pour croire aux 25 versions différentes (à la louche) diffusées par les canaux officiels et officieux russes pour nier l’évidence, il faut être soit un débile mental confirmé, soit un bandit moral endurci, et souvent les deux.
Concernant le voyage de Macron en Russie, j’ignore s’il a abordé le sujet des Srkipal. En revanche, il a tenu à défendre les droits de l’homme. Pas en disant, comme cet abruti de Sarkozy, à la face de Poutine : maintenant, nous allons parler des droits de l’homme — ce qui lui a valu une bordée d’insultes et d’obscénités en retour, mais en faisant savoir qu’il allait rencontrer, sur place, des « représentants de la société civile ». Ce qui est une façon diplomatique de désigner les organisations russes de défense des droits de l’homme, sans prononcer les mots qui fâchent.
______
(*) La France, et plus encore l’Angleterre, sont pourries par l’argent sale de la junte militaire russe. Cela a forcément des répercussions sur la couverture des médias. La différence, c’est que l’Angleterre, qui profite pourtant davantage de cette corruption exportée, a décidé de s’y attaquer de front.
(**) En d’autres termes : l’hypocrite sollicitude de l’ambassade de Russie à Londres pour les Srkipal est à peu près aussi immonde que l’auraient été des soucis exprimés par Himmler en faveur du sort des Juifs. Les nazis, eux, contrairement aux ordures au pouvoir à Moscou, avaient au moins le courage de leurs abominables convictions.
(***) Sous-entendu : et pas sa cousine, qui a contribué à répandre la désinformation officielle en Russie, à l’instigation évidente du Kremlin.
Emmanuel Macron renoue des liens passablement dégradés après le mandat de François Hollande et l’affaire des Mistral.
Je pense qu’il a compris qu’avec Donald Trump et son protectionnisme délirant, tout comme avec Theresa May et son Brexit, il n’y avait pas grand-chose à attendre. La France a mieux à faire que des embrassades avec des gens qui vous font des enfants dans le dos.
Avec Vladimir Poutine il est possible de travailler dans le concret et d’ouvrir des relations commerciales fructueuses.
Relations commerciales sérieusement détériorées par François Hollande avec pour conséquences directes des entreprises françaises mises en grande difficulté suite au blocus avec la Russie. Décision irresponsable quand on pense que les raisons invoquées étaient soi-disant humanitaires, alors qu’en fait, il ne s’agissait que de grosses magouilles destinées à privilégier les intérêts de grands groupes américains et les ambitions expansionnistes israéliennes du régime actuellement en place.
https://actu.orange.fr/france/macron-veut-ancrer-la-russie-de-poutine-en-europe-CNT0000013pFDy/photos/le-president-francais-emmanuel-macron-et-son-homologue-russe-vladimir-poutine-lors-du-forum-economique-de-saint-petersbourg-le-25-mai-2018-04f52baa813e63ed0a18c16080f1746f.html
@ Wil
Vous n’êtes probablement pas plus alcoolique que je ne suis évêque. J’apprécie votre délicatesse qui vous fait prétendre à l’éthylisme pour moins blesser.
@ Exilé
« Dans leur parcours certains voyous rencontrent parfois, souvent en prison, des gens qui les prennent en main afin de les faire revenir à la pratique de l’islam. »
Il y a aussi l’inverse, des personnes qui viennent ou reviennent à l’Evangile !
Je parle par expérience de treize ans comme aumônier protestant de prison.
Et j’ai remarqué (toujours par expérience) que les convertis à l’islam recevaient moins de moquerie que les convertis au christianisme. Certainement que la peur qu’inspire l’islam incitait au respect de l’article 18 de la DUDH de 1948 :
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
Mes services sont pardonnés, malgré leurs erreurs crétoises, ils m’ont quand même transmis un message du vent qui souffle, l’intrépide, où il veut :
https://www.youtube.com/watch?v=5LGxK5xhrp4
Où va le jeune Hindoue,
Fille des Parias,
Quand la lune se joue
Dans les grands mimosas ?
Quand la lune se joue
Dans les grands mimosas ?
Elle court sur la mousse
Et ne se souvient pas
Que partout on repousse
L’enfant des parias.
Elle court sur la mousse,
L’enfant des parias ;
Le long des lauriers roses,
Rêvant de douces choses,
Ah !
Elle passe sans bruit
Et riant à la nuit à la nuit !
@ Achille | 25 mai 2018 à 21:26
Vous avez une conception bien étriquée de la liberté d’expression.
Conception typique de la gauche d’ailleurs.
En ce qui concerne l’orientation sexuelle, c’est le terme « revendiquer » qui me met mal à l’aise. Assumer, oui, mais cela doit rester du domaine privé.
« Pratiquer sa religion ou les traditions de son pays d’origine peut très bien se faire sans ostentation et incommoder son entourage. »
Je vous encourage à aller expliquer ça à Trappes
@ Robert Marchenoir de 08:36
Merci pour cet éclairage exhaustif, véritable plongée dans les méandres d’une Russie toujours pas remise après cent ans de communisme.
La première réaction de la fille de Skripal, évoquant un possible retour au pays, reste pour moi une énigme.
@ Savonarole | 26 mai 2018 à 14:45
C’est votre interrogation qui est une énigme. N’importe quelle personne en exil aurait envie, un jour, de retourner dans son pays.
Vous traduisez cela par une espèce de syndrome de Stockholm, ou insinuez que les choses ne seraient pas aussi simples que les Occidentaux nous le racontent (enfin c’est le sentiment que j’ai eu en lisant votre commentaire. Mais il faut bien admettre qu’il est difficile de savoir ce que vous pensez vraiment…).
Vous faites dans le complotisme, ni plus ni moins.
@ Savonarole | 26 mai 2018 à 14:45
« La première réaction de la fille de Skripal, évoquant un possible retour au pays, reste pour moi une énigme. »
Pour ma part, cela me paraît très clair. « Un jour, j’espère pouvoir retourner dans mon pays » signifie, en langage diplomatique, exactement le contraire : je n’ai certainement pas l’intention, pour l’instant, de retourner dans ce pays qui est pourtant le mien, et dont les dirigeants (qui sont des assassins) ne se contentent pas de tenter de tuer mon père, alors qu’ils ont eux-même consenti à l’échanger jadis contre des espions russes, prouvant ainsi qu’ils n’ont aucune parole et aucun honneur, pas même l’honneur relatif qui prévalait, jadis entre les espions du monde libre et de l’URSS, pourtant ennemis jurés.
Ils n’ont pas hésité à tenter de m’assassiner, moi aussi, un membre de sa famille, une femme, qui n’a pourtant rien à voir ni de près ni de loin avec ses activités professionnelles, et qui ne faisait que venir le visiter en Grande-Bretagne, alors que je vivais en Russie.
Je me présente devant vous et je fais cette déclaration pour démentir les odieuses calomnies de la désinformation russe, lesquelles prétendent que je serais retenue emprisonnée contre mon gré par le gouvernement britannique, que ce serait ce dernier qui m’aurait empoisonnée, qu’il m’empêcherait de rentrer chez moi librement en Russie, et que sais-je encore.
Donc, oui, j’aimerais plus que tout retourner en Russie qui est mon pays, mais si je ne le fais pas pour l’instant, ce n’est nullement en raison d’une contrainte purement imaginaire exercée par le gouvernement de Sa Majesté, contrairement à vos allégations diffamatoires, mais bien parce que je risquerais ma liberté et ma vie si je le faisais.
« Je suis reconnaissante à l’ambassade de Russie pour ses propositions d’assistance » veut dire, là aussi, exactement le contraire : ne me prenez pas pour une imbécile à la face du monde, en plus d’avoir tenté de me faire mourir dans des souffrances atroces.
Vos prétendues propositions d’assistance consulaire sont des actes d’une hypocrisie sans fond, qui joignent au crime l’insulte aux victimes. Je les ai bien entendues, j’ai bien compris et je n’en veux pas : l’assassin n’est nullement qualifié pour secourir sa proie.
Je me présente au monde entier moi-même, en chair et en os, je tiens à vous dire tout cela en personne, devant une caméra, et à confirmer ma déclaration de ma propre main, en double exemplaire, en russe et en anglais, pour que les personnes qui ont pu être abusées par votre immonde désinformation puissent se convaincre que je fais tout cela de mon propre gré, que ce sont les Anglais qui non seulement nous protègent mais nous ont sauvé la vie, à moi et à mon père, et que c’est l’Etat russe qui nous persécute et a failli réussir à nous tuer.
D’ailleurs, je prends soin, et à plusieurs reprises, de remercier chaleureusement et les médecins britanniques, et le peuple britannique, sans lesquels je ne serais plus ici pour vous parler. (J’ai coupé ces passages dans la déclaration, pour abréger, mais vous les retrouverez sans peine à l’audition.)
La longueur et la teneur de mes remerciements aux Britanniques sont soigneusement calibrées pour montrer, par contraste avec la brièveté et et le contenu de mes remerciements purement formels à l’Etat russe, où vont mes véritables préférences, librement exprimées aujourd’hui.
Cependant, je reste polie et je me conforme aux usages diplomatiques, car le gouvernement britannique, qui m’a sauvée, et qui a sauvé mon père, respecte ces usages dans le but de préserver, autant que faire se peut, la paix entre les nations. Contrairement à la prétendue diplomatie russe (et en particulier à l’ambassade de Russie à Londres, célèbre pour cela), qui s’emploie à insulter sans retenue les pays et les peuples qu’elle considère comme ses ennemis. En plus de semer le mensonge, la calomnie, la subversion et la mort dans des nations pacifiques qui ne lui ont rien fait.
Notez qu’on peut déduire une information supplémentaire des propos de Youlia Skripal, si on les examine de près : bien que, par miracle, et grâce à la présence dans l’hôpital de spécialistes des armes chimiques et de la disponibilité rapide d’antidotes, l’assassinat de Skripal et sa fille ait échoué, il est tout à fait possible qu’ils en conservent des séquelles à vie, comme les médecins l’avaient laissé entendre à une époque où ils étaient beaucoup plus pessimistes sur l’issue du crime.
https://www.rferl.org/a/russia-uk-skripal-daughter-of-poisoned-double-agent-says-recovery-slow-painful-/29246021.html
La malhonnêteté (ou l’incompétence, ou les deux), du site de la BBC et de celui du Figaro, qui les conduisent à titrer, sans autre précision, sur un surprenant souhait de Youlia Skripal de rentrer en Russie, tendant ainsi à confirmer la désinformation du Kremlin, sont à comparer avec l’honnêteté et la justesse de RFERL, dont je vous ai indiqué l’article et qui reproduit l’intégralité de la déclaration filmée de la fille de Skripal. Ce site titre sur la véritable information, la plus importante : « La fille de l’ex-agent double russe empoisonné dit que son rétablissement et celui de son père ont été longs et douloureux ».
Vous pouvez en conclure quel est le média le plus fiable et le plus honnête : de la BBC, géant étatique britannique, financé par la confiscation fiscale et faisant preuve depuis des décennies d’un biais gauchiste et islamo-complaisant maintes fois dénoncé ; du Figaro, journal prétendument « de droite », aux mains de gros intérêts économiques industriels, qui fait preuve d’une complaisance ahurissante envers l’idéologie de gauche, et se fait le véhicule délibéré de la désinformation poutiniste, défendant ainsi le lobby fort influent des grosses entreprises françaises très actives en Russie ; ou bien de RFERL, média américain de réinformation, destiné aux pays qui manquent d’une presse libre, financé par le gouvernement de Washington mais indépendant sur le plan éditorial, rigoureux dans le traitement de l’information, respectueux avant tout des faits, et faisant largement écho aux positions officielles de Moscou, ainsi qu’aux événements qui pourraient présenter les Etats-Unis sous un jour peu favorable.
Contrairement aux médias de propagande et de désinformation du Kremlin style RT ou Sputnik, dont la directrice elle-même dit (mais seulement à l’intention des Russes…) qu’ils constituent des armes de guerre destinées à préparer le terrain à l’armée d’invasion russe.
Voilà, cher Savonarole. Une fois de plus, la loi de Brandolini (dite également « the bullshit asymmetry » ou « teoria della montagna di merda » se confirme :
« La quantité d’énergie nécessaire à réfuter une ânerie est supérieure d’un ordre de grandeur à celle qui suffit à la produire. »
Raison pour laquelle tant de producteurs intensifs de la substance en question, ici même, prennent leurs airs de duchesse effarouchée lorsque mes commentaires dépassent la longueur d’un ou deux tweets.
Et font leurs gros malins avec leur humour pas drôle, seul registre qui semble à leur portée.
@ Herman kerhost | 25 mai 2018 à 17:22
Voilà la salle d’audience du tribunal d’Albi lors du procès de la buraliste :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/albi-prison-sursis-requise-contre-buraliste-qui-refusait-servir-ses-clientes-voilees-1481317.html
Bientôt les tribunaux islamiques ?
Reconquérir la France !
Vaste programme, cher à tous les Français navrés de voir ce que leur pays est devenu.
Mais à part l’assistance directe du Ciel qui nous enverrait une nouvelle Jeanne d’Arc, sur qui pourrions-nous compter pour ce qui ressemble à un des douze travaux d’Hercule ?
Sur les charlots d’hommes politiques de tout poil qui sont à l’origine de la situation par leur impéritie doublée de fatuité et qui devraient réparer ce qu’ils ont détruit ?
Sur ceux d’entre eux qui ont livré, au propre et au figuré, la France à l’étranger pour quelques jerricans de naphta, pour une poignée de dollars ou bien pour quelque espoir de nomination dans un organisme international ?
En tout cas, les collaborateurs et les successeurs de l’évêque Cauchon sont déjà là, ils se bousculent même au portillon, dans les assemblées élues, dans les salles de rédaction et même dans les palais de justice.
Suite aux échanges un peu musclés qui ont opposé Zonzon et Savonarole, je suis allé sur le blog de Rioufol-Le Figaro par simple curiosité. J’y ai trouvé quelques intervenants du blog de Philippe Bilger qui semblent y avoir leur rond de serviette.
Là on plonge carrément dans le monde de la droite forte et sans nuance. Le maître des lieux y est adulé tel un gourou. Sur les deux ou trois billets que j’ai parcourus rapidement je n’ai trouvé aucune opposition frontale ou de propos insultants envers l’hôte des lieux.
Peut-être que la modération est beaucoup moins tolérante que sur le présent blog.
Bref, c’est véritablement l’entre-soi entre les adeptes de la France identitaire.
Inutile de vous dire que je suis parti en courant et ne suis pas près d’y remettre les pieds !
@ hameau dans les nuages | 26 mai 2018 à 21:57
Le réquisitoire du procureur est affligeant de gauchisme bêlant ! Il donne froid dans le dos…
Une « mauvaise idée » m’est subitement venue à l’esprit en relisant le titre de votre billet, monsieur Bilger.
De fait, en ce jour où un attentat islamiste a été commis à Liège, le rapprochement s’est fait avec ce que les Espagnols ont appelé « La Reconquista », c’est-à-dire les presque sept siècles (de 711 à 1492) qui leur ont été nécessaires pour chasser les Arabes de la péninsule ibérique, après qu’ils ont tenté de coloniser la Gaule en commençant par le Languedoc, avant d’être arrêtés par Charles Martel en 732 à Poitiers et d’entamer leur reflux vers Gibraltar… Même si je n’ai pas trop d’affinités avec Wikipédia, un petit tour sur ce sujet n’est pas inutile : https://fr.wikipedia.org/wiki/Reconquista
Votre conclusion : « Reconquérir la France ! Une exigence républicaine, une condition de survie » rappelle effectivement la nécessité d’un retour à nos principes de vie en société européenne, alors que celle-ci subit un pression islamisante de plus en plus prégnante. Il suffit de voir le comportement des Turcs au Pontet quant à une affiche présentant le président Erdogan comme un dictateur pour voir que ces étrangers n’ont qu’une intention : imposer aux Français leurs points de vue, politiques comme religieux, en mettant à profit notre liberté d’expression qu’eux-mêmes tentent de museler chez nos seuls nationaux.
Qui sera le prochain Charles Martel ? Surtout que maintenant la cinquième colonne est nombreuse et parfaitement établie dans l’ensemble des nations européennes !
Sans doute, monsieur Bilger, n’était-ce pas l’intention sous-jacente à votre titre. Et pourtant !!