Sur le thème de la trahison on a évoqué, en mêlant tout allègrement, au cours des dernières années, Eric Besson, Manuel Valls, François de Rugy, Edouard Philippe ou Gérald Darmanin. Et d’autres moins connus. Dans la vie politique essentiellement.
Mais on verra que le citoyen se fait souvent aussi reprocher vertement d’avoir changé d’avis comme si c’était une honte et qu’il en était le seul responsable.
Il faut se déprendre, dans l’univers du pouvoir, d’une sorte de fatalisme triste et résigné qui vous ferait presque considérer comme inéluctables la violation des engagements et le reniement des promesses. En même temps, rien ne serait pire que de se faire plaisir en stigmatisant à l’envi la moindre évolution, le plus léger glissement comme s’il convenait d’être fier de son dogmatisme et de son immobilisme intellectuel.
Talleyrand qui s’y connaissait et était étranger à toute naïveté avait soutenu que la trahison n’était qu’une question de date. C’est joliment dit mais un peu court.
Tout passage d’un camp à un autre est-il une trahison ? Je ne crois pas même si on peut s’y laisser prendre puisque la trahison politique n’a de sens ni d’intérêt que dans un monde où la victoire est certaine ou probable. Abandonner une cause pour une autre dans un espace minoritaire et sans espoir même à moyen terme n’est plus une trahison mais une manière de masochisme ou une spéculation géniale, une anticipation fulgurante.
Reprenons l’exemple de Manuel Valls et de François de Rugy. Lors de l’exercice de la primaire de la gauche, l’un et l’autre avaient pris des engagements qui en toute logique auraient dû les conduire à soutenir son vainqueur dont le score à l’élection présidentielle a été très médiocre. La situation de l’ancien Premier ministre est éclairante. Certes il transgresse ce à quoi il s’était engagé mais par rapport à ses convictions profondes il a été plus en accord avec lui-même par sa volte que s’il était allé au bout de sa solidarité avec Benoît Hamon.
Ce qui est sûr et renvoie à une apparence peu séduisante de la politique au jour le jour est que l’un et l’autre auraient pu, dû réfléchir d’emblée à l’incompatibilité de leur promesse tactique avec leur être véritable.
On a pu constater que Manuel Valls, pour des raisons qui tiennent plus à son inconfort, à sa quasi-relégation au sein de LREM qu’à une envie irrépressible de s’engager en Espagne, n’a pas terminé son chemin mais je n’irai pas, comme tant qui ne le valent pas, me moquer de son parcours. J’espère seulement qu’il ne gâchera pas le capital que, de droite ou de gauche, on lui prêtait au service de notre pays.
Edouard Philippe, lui, n’a trahi personne en l’occurrence puisque son champion Alain Juppé a été défait et qu’en forçant le trait il pourrait faire valoir que de l’ancien au nouveau, il y a une différence de tonalité mais pas de nature.
Gérald Darmanin n’a pas fait dans la demi-mesure. Il n’a pas louvoyé pour déserter ce qui l’avait mobilisé hier pour mettre son talent au service d’Emmanuel Macron. Je lui reprocherai tout de même, parce qu’il a un zeste de mauvaise conscience, de trop cracher sur sa famille passée et d’exploiter abusivement le RN comme explication de tout.
Une fois que le pas a été franchi, que pour diverses raisons on a rejoint un autre rivage politique, qu’on a subi l’opprobre, des ricanements, des leçons de morale, il ne me semble pas choquant de vouloir en tirer bénéfice. On a apparemment fait le sacrifice de son intégrité : au moins que ce sacrifice vous profite.
Je n’irai pas tourner en dérision François de Rugy, dont on oublie un peu trop qu’il n’est pas un écologiste de fraîche date, parce qu’il s’est dit heureux de passer du perchoir à une fonction ministérielle qu’il pratiquera en donnant moins de maux de tête au Premier ministre et au président de la République (Le Figaro).
Il y a une multitude de situations, de conjonctures, d’hésitations et d’opportunités qui rendent injuste, voire simpliste l’accusation de trahison. Je n’ai même pas besoin d’exploiter cet argument commode qui revient à soutenir que la seule trahison regrettable est celle qu’on a à l’égard de soi-même.
J’ai fait allusion au début de mon billet aux citoyens. Evidemment ils ne sont pas sur le même plan que les politiques puisqu’ils ne s’engagent à rien mais suivent ou non une fidélité initiale. J’ai toujours considéré comme arbitraires – peut-être pour en avoir trop pâti – les griefs qu’on adresse à ceux qui changent de position, qui évoluent dans leur perception ou ne se résignent pas à détester ou à idolâtrer en gros mais préfèrent penser et juger au détail. Un politique, une politique ne sont pas des blocs et on a le droit, le devoir même – l’intelligence sans cette liberté est peu de chose – d’appréhender avec nuance ce que la vie publique offre, de récuser ses ombres et d’applaudir ses lumières.
Surtout quel procès sans équité intenté aux citoyens qui par lucidité, intuition ou tristesse changent leur fusil d’épaule, leurs positions de place ! Parce que ce ne sont pas eux qu’on doit blâmer comme s’ils avaient l’obligation de demeurer fixes et immuables quels que soient le paysage politique et son histoire fluctuante et contrastée.
Puis-je alléguer que ce n’est pas moi qui ai changé mais Nicolas Sarkozy de sa campagne de 2007 à sa présidence et que sans forfanterie il n’a pas tenu les promesses qu’en ma qualité de citoyen il m’avait faites ? Pour François Hollande, l’observation est la même malgré la différence absolue du terreau.
Durant cinq ans, il a ridiculisé ceux qui avaient voté pour lui pour échapper à une réélection de Nicolas Sarkozy. Il m’a donc trahi en tant que citoyen et je n’ai pas à assumer à sa place un ressentiment que lui seul mérite. Pour Emmanuel Macron, il reste encore du temps pour qu’il redresse la barre et arrête net cette étrange banalisation impérieuse qui à succédé à une année quasiment magique.
Il y a un droit du citoyen à se voir respecté dans les engagements auxquels il a cru et qui étaient bons en eux-mêmes pour la République.
La société n’est pas coupable, le sont ceux qui ont eu l’honneur d’avoir été choisis par elle et qui oublient trop vite les raisons profondes de leur victoire.
Nous devons nous attendre à avoir une fripouille à la tête de l’Assemblée, et une arriviste sans foi ni loi à la tête du groupe parlementaire majoritaire sans que quiconque du microcosme au pouvoir songe à en rougir.
Nous avions souvent connu l’immoralité dans le monde politique, mais sous en sommes à l’amoralité absolue.
Il y a un droit du citoyen à se voir respecté dans les engagements auxquels il a cru et qui étaient bons en eux-mêmes pour la République.
En fait, il existe deux types de trahison.
La première concerne évidemment celle qui fait l’objet du billet de Philippe Bilger et qui consiste pour un homme politique – voire pour le parti qu’il représente – à tromper sciemment l’électeur, en menant un politique opposée à celle qu’il a annoncé suivre.
Pensons par exemple à tous ces hommes politiques de la fausse droite qui, des municipalités aux plus hautes fonctions de l’État, conduisent depuis plus de dix ans une politique que ne renierait pas la gauche, en s’abritant derrière des discours de fermeté sans suite pratique pour amuser la galerie.
Mais cela concerne aussi l’électeur trompé, qui est logiquement supposé – mais la logique et la politique font-elles bon ménage ? – ne pas les reconduire dans leurs fonctions aux élections suivantes.
« Qui me trompe une fois, honte à lui ; qui me trompe deux fois, honte à moi » (proverbe anglais).
La seconde, beaucoup plus grave, surtout dans les circonstances de guerre souterraine que nous vivons actuellement, concerne tous ceux qui, dans le monde de la politique mais aussi dans celui de l’administration et celui des médias, prennent fait et cause pour des gens qui sont de manière ouverte ou potentielle des ennemis de la France et qui y commettent des crimes d’une gravité variée, pouvant aller jusqu’à l’attentat de masse.
Qu’on ne vienne pas nous dire que tous ceux qui ont laissé entrer en France puis entretenu aux frais du contribuable des gens qui sont devenus des tueurs, ce qu’une analyse de leur profil pouvait laisser prévoir, ne portent pas une lourde responsabilité en la matière.
Et là, nous ne nous trouvons plus face à une simple trahison politique mais bel et bien face à une forme d’intelligence avec l’ennemi (il y a même un vieux militaire qui a été jugé pour cela à une époque) dans la mesure où, en dépit de la répétition de tels crimes, ils ne prennent aucune mesure de fond pour y mettre fin.
Et que tous ces gens-là, qui se moquent du monde en invoquant un prétendu « risque zéro qui n’existe pas » alors qu’ils sont les premiers à accumuler des risques inconnus il y a une quarantaine d’années, ne se réjouissent pas trop vite : si les choses continuent sur cette voie, les Français sauront bien les retrouver pour leur demander des comptes, qu’ils soient ou non en poste, que le délai de prescription soit passé ou bien que le crime de forfaiture ait été supprimé en catimini du Code pénal par un certain M.Sarközy avec l’aval de gens qui, à gauche, ne devaient pas avoir non plus la conscience bien tranquille.
Pourquoi vouloir puiser dans Shakespeare ce que l’on trouve dans Courteline ?
Laissons la trahison à Iago, parlons plutôt, simplement, ici, des éternels cocus.
Sans remonter à Brutus, la trahison est chose commune en politique. Pour s’en tenir à la France et à la Cinquième République, on peut dire que Giscard a trahi de Gaulle en 1969, que Chirac a trahi Chaban en 1974, qu’il a trahi Giscard en 1981, qu’il a été trahi en 1994 par Sarkozy, que Macron a trahi Hollande en 2016. Il s’agit bien sûr d’exemples et non d’une liste exhaustive.
Le présumé traître ne reconnaît pas son forfait et clame son innocence en invoquant toujours la même défense : je n’ai trahi personne, clame-t-il, car c’est celui qui s’estime trahi qui ne tient pas ses promesses ou qui n’est plus fidèle aux valeurs que nous partagions. Le traître c’est l’autre.
Ainsi en 1940 de Gaulle est déclaré traître à la nation, condamné à mort, déchu de la nationalité française, alors que lui se considère comme fidèle à la France dont il affirme incarner la légitimité.
Le citoyen Philippe Bilger éprouve le besoin de se justifier de l’accusation de trahison qui lui est parfois faite, vis-à-vis de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, qu’il avait soutenus.
« Puis-je alléguer que ce n’est pas moi qui ai changé mais Nicolas Sarkozy de sa campagne de 2007 à sa présidence et que sans forfanterie il n’a pas tenu les promesses qu’en ma qualité de citoyen il m’avait faites ? Pour François Hollande, l’observation est la même malgré la différence absolue du terreau.
Durant cinq ans, il a ridiculisé ceux qui avaient voté pour lui pour échapper à une réélection de Nicolas Sarkozy. Il m’a donc trahi en tant que citoyen et je n’ai pas à assumer à sa place un ressentiment que lui seul mérite. »
Pour Nicolas Sarkozy vous dites cher Philippe que ce n’est pas vous qui avez changé mais lui, qui n’a pas tenu ses promesses. C’est oublier un peu rapidement que dès 2008 les conditions ont radicalement changé avec la crise financière et économique.
Quant à François Hollande, il vous aurait ridiculisé et donc trahi. Voilà un nouveau grief à porter à l’actif, si j’ose dire, de celui que vous traitez déjà de pervers, de sadique, de cynique, de narcissique. Heureusement il est moins susceptible que vous.
On attribue à Henri Queuille cette fameuse phrase : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. » Le naïf ne serait donc jamais trahi que par lui-même.
Cher Philippe,
Il y a tout d’abord une différence notable entre le citoyen partisan (ou membre d’un parti politique), lequel devrait être tenu par la discipline de son organisation, et le citoyen non partisan, qui est libre de ses engagements.
« Edouard Philippe n’a trahi personne », s’étant déporté sur un candidat qui proposait à peu près le même programme qu’Alain Juppé, avec des différences sur le ton, donc climatiques ou atmosphérique. Edouard Philippe est un réfugié climatique du juppéisme dans l’écurie d’Emmanuel Macron. C’est le premier réfugié climatique à servir en politique. Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’Edouard Philippe, qui a le même tempérament qu’Alain Juppé, s’efforce de le dompter pour ne pas être aussi cassant que son mentor, de sorte que Premier ministre et président jouent à contre-emploi : c’est Macron le bien élevé qui se montre cassant, il est le président vertical de l’éloignement qu’on dit jupitérien, tandis que le Premier ministre, tendu et cassant par tempérament, se montre un gouvernant de proximité.
François de Rugy et Manuel Valls étaient soumis à d’autres obligations que des citoyens non partisans comme vous et moi. Manuel Valls a connu une véritable dérive qui, de la loyauté envers François Hollande renonçant à briguer un second mandat, l’a fait commencer par démissionner d’un poste de Premier ministre qu’il prétendait puérilement occuper « jusqu’à la fin du quinquennat », se présenter au nom du parti socialiste en anti-Hollande, être certain d’être élu et se montrer mauvais perdant quand le parti socialiste, revenant à lui-même, choisit Benoît Hamon contre lui. Les électeurs du PS ne pouvaient se montrer plus longtemps sensibles au charme du « Sarko de gauche » qui avait été l’assassin de son parti, voulant d’abord qu’on en change le nom parce que lui-même avait changé d’idées, puis se faisant le théoricien des deux gauches irréconciliables, si tant est que Valls soit capable de produire la moindre théorie. Hamon n’aurait pas dû quitter le navire socialiste comme Valls pour obliger l’appareil de ce parti, qui peine à reprendre vie sous la conduite du peu charismatique Olivier Faure, à être fidèle à son ADN de gauche, qui avait été réaffirmé par les militants à l’occasion de la primaire.
Quant à l’ombrageux Catalan, ce patriote, opportuniste jusque dans sa naturalisation française obtenue pendant ces années étudiantes, lorsqu’il a envisagé de faire une carrière politique et compris que son destin serait celui d’un intrigant d’appareils, a bien espéré se ménager un avenir au sein de la République en marche, mais ne parvient pas à devenir la créature de celui qui était son rival au gouvernement, ce Macron qu’il a plus d’une fois humilié parce qu’il avait plus de prestance que lui et qu’il présentait mieux que son Premier ministre, et qui est tout de même assez intelligent pour savoir, à l’exemple d’Emmanuel Todd ou de Michel Onfray, que Valls est un crétin. Valls est une ambition contractée et contrariée qui s’ennuie. Il avait joué les « plus Français que moi tu meurs ». Il invente un nouveau profil politique de cumulard où on pourrait être député dans un pays et maire dans un autre. Valls a vraiment toute honte bue.
Quant aux présidents qui trahissent les promesses électorales dont leur élection est issue, c’est ici qu’on voit, sinon la justesse de la proposition de J.L. Mélenchon sur le mandat impératif ou le référendum révocatoire, du moins l’urgence de transformer la démocratie en sorte que le président élu ne fasse pas ce qu’il veut et exerce son pouvoir sans aucun contrôle, encore moins le contrôle parlementaire, le Parlement n’étant qu’une chambre d’enregistrement de la volonté présidentielle. La démocratie doit se transformer d’urgence pour passer du combat personnel au combat des idées. Mais je gage qu’Emmanuel Macron, qui n’a que le mot de « transformation » à la bouche, ne sera pas l’homme de cette transformation.
La trahison c’est vieux comme Judas Iscariote qui, allant trouver les princes des prêtres leur dit « que me donnez-vous si je vous le livre ? ». Ils lui comptèrent trente pièces d’argent et il embrassa son maître » (Matthieu)
La trahison c’est souvent une question d’argent, quelquefois d’amour. Parfois les deux.
Et ne surtout ne pas croire que cela ne se passe qu’en politique. Lorsque Rédoine Faïd sera repris c’est qu’il aura été trahi, mais comme sa tête n’est pas mise à prix cela prendra plus de temps, c’est tout.
En 1979, Margaret Thatcher révélait que Sir Anthony Blunt avait été un espion soviétique pendant des décennies.
Un journaliste anglais lui avait demandé comment il avait pu ainsi trahir l’Angleterre, sa mère patrie, « cow-boys and Indians » avait-il répondu avec humour, flegme et cynisme.
Au fond pour lui, tout cela n’avait été qu’un jeu où la morale et les principes n’avaient aucune place.
On aurait tort de croire que les hommes politiques, que cite Philippe Bilger, souffrent de suées et angoisses métaphysiques la nuit…
« Il y a un droit du citoyen à se voir respecté dans les engagements auxquels il a cru et qui étaient bons en eux-mêmes pour la République.
La société n’est pas coupable, le sont ceux qui ont eu l’honneur d’avoir été choisis par elle et qui oublient trop vite les raisons profondes de leur victoire. » (PB).
Tout le reste est faux-semblant, littérature et mensonge à soi-même et pire que tout c’est cracher sur ceux qui ont mis leurs espoirs en un champion, les électeurs.
Appeler cela trahison ou pas c’est quand même cracher à la figure de celui qui vous a porté, passer de Sarkozy ou Juppé à Fillon il y avait tout de même en pourcentage d’engagement plus qu’une nuance, les primaires ont été la pige en vrai.
Pépère et son discours du Bourget a menti, personne ne lui a pardonné il a compris qu’il était fini et a renoncé devant une déroute et devant l’humiliation qui l’attendait. Et maintenant il faudrait le croire à nouveau ?
Cinq années sont trop courtes les plaies saignent encore, Pépère le romancier n’a pas écrit un livre de médecine appliquée et ce n’est pas un roman emplâtre qui pourra guérir les moribonds perfusés qui croyaient en lui et qu’il a laissés au bord de la route.
Il fut un temps où la trahison était servir sous deux drapeaux, ou plus !
Mais c’était avant Cohn-Bendit, Manuel Valls et Anne Hidalgo.
Avoir le drapeau de l’UE et notre tricolore côte à côte a dû européaniser même le patriotisme.
Le curieux est que dans la novlangue le mot trahison n’ait pas été remplacé par quelque chose du genre « afidélité » ?
Commençons par les deux personnages qui illustrent le billet, le mafioso Valls et le benêt de Rugy (superbes photos qui les représentent si bien !), en vérité ni l’un, ni l’autre n’a trahi, c’est une évidence.
Valls n’est et ne sera fidèle qu’à lui-même, à Paris ou à Barcelone, quant à de Rugy, telle la feuille morte il suit le cours du vent qui souffle, il monte ou descend en fonction des tourbillons qui le dépassent.
Qu’est-ce que la trahison ?
C’est une manie chez moi de définir les mots et les concepts utilisés, vieille déformation professionnelle.
La trahison c’est passer avec armes et bagages à l’ennemi, pour participer à la victoire du camp adverse ce qui changera le cours de l’histoire.
Mais la politique que subit, il n’y a pas d’autres mots, la France depuis des décennies, est une et unique, tautologie pour insister sur l’unité de pensée et d’action qui a prévalu.
Depuis Giscard, une seule volonté a prévalu, effacer la nation, dissoudre l’identité française dans une UE technocratique, oligarchique, et surtout mondialiste, c’est-à-dire au service de…?
À vrai dire, si j’ai laissé des points de suspension, c’est que je ne sais pas au profit de qui, mais je suis sûr que ce n’est pas à mon profit ou celui de mon entourage familial, amical ou relationnel.
Les gouvernements qui se sont succédé ont tous chanté les vertus du libre échange mondialiste, de la non préférence nationale, de l’axe franco-allemand.
Il fut un temps où l’Axe était l’ennemi, le voilà indispensable au présent et à un avenir de plus en plus incertain, et plus cet avenir est incertain, plus cet axe est invoqué comme un mantra !
Alors devant cette comédie d’un changement qui n’en n’est pas un, tant que nous serons ligotés par l’UE, il ne saurait y avoir de trahison, tout au plus des petits arrangements entre amis, coquins et copains, pour se partager le gâteau du pouvoir, un grand classique de l’oligarchie, dans un mouvement de chaise musicale, en passant du PS et LR à LREM.
Bref les prédateurs changent de déguisement mais la prédation du pays, de la nation, de l’identité, continue comme avant, ou plutôt « as usual » comme disent les financiers anglo-saxons.
Une remarque, le RN se voit privé de crédits par une justice française indépendante évidemment, en Italie la justice tout aussi indépendante, prive la Ligue de financement, et l’UE travaille sur une réduction de crédits à la Hongrie de Orban.
Il faut avoir l’esprit tordu du complotiste pour voir dans ces manoeuvres une volonté d’affaiblir les souverainistes avant les élections européennes.
Billet fort bien tourné, Monsieur Bilger, billet auquel je reprocherais une forme de justification, plus à l’égard de vos lecteurs sans doute, que du personnel politique.
De fait, la Constitution de 1958 fait référence aux principes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et au Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946.
Le premier texte cité, en son article 15, rappelle que « La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration », sachant que « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression » (article 2), tandis que les articles 10 et 11 garantissent la liberté d’opinion et la libre communication des pensées et opinions sous réserve de ne pas troubler l’ordre public établi par la Loi.
Par voie de conséquence, aucun dirigeant politique ne saurait reprocher au peuple quand, après analyse critique des politiques menées, il change d’opinion.
Donc, Monsieur Bilger, l’évolution de vos opinions ne saurait en aucun cas vous être reprochée.
Pour compléter le commentaire d’Exilé | 07 septembre 2018 à 14:54, sans doute n’est-il pas inutile de se replonger dans la lecture du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946.
La définition du droit d’asile est très claire : « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République ». Ce que ce texte prévoit, c’est bien limitativement la persécution pour une action en faveur de la liberté.
Il est par ailleurs évident que, l’union française n’ayant pas survécu aux indépendances des ex-colonies, les articles 16 à 18 sont caducs.
Dans le cadre actuel de mise en cause de la laïcité dans ses fondements, il me semble aussi indispensable de rappeler que l’article 3 précise clairement : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. » L’incise « dans tous les domaines » me semble essentielle en ce sens que la différenciation que voudrait nous faire accepter une religion est de ce fait inconstitutionnelle et ne saurait entraîner la moindre tolérance de nos dirigeants politiques. Or, combien de politiques, y compris monsieur Macron, voudraient bien se faire les chantres d’une « intégration inclusive », y compris un vice-président du Conseil d’Etat ! Ne serait-ce pas là le domaine où les citoyens français auraient par essence le droit imprescriptible de se rebeller face à tous ces accommodements indignes que nous imposent nombre de nos (ir-)responsables politiques ?
Enfin, en ce qui concerne le cas de monsieur Manuel Valls, Julien WEINZAEPFLEN | 07 septembre 2018 à 16:09 a parfaitement exposé ce que l’on est en droit de penser des choix de ce personnage qui, au fond, mange à tous les râteliers, français comme catalans, voire espagnols.
Il conviendrait en ce cas que vous définissiez, cher honorable honoraire, ce qu’eut été une trahison, car votre glissement sémantique intrigue.
La trahison implique d’être un traître, cela définit que l’on a trompé quelqu’un volontairement, que l’on a joué de perfidie.
Cela ne s’applique pas à soi, il n’y a aucune trahison de soi-même, mais bel et bien de quelqu’un d’autre.
En droit c’est un crime intentionnel, donc une préméditation.
Messieurs de Rugy et Valls ont bien trahi, car rien ne les obligeait à soutenir publiquement telle ou telle personne, ils pouvaient tous les deux s’effacer, garder le silence, ce qu’ils n’ont point fait, ils sont allés soutenir l’adversaire de leurs propres partis.
Ils avaient accepté toutes les règles avec profession de foi !
Ils ont détourné les moyens financiers de leurs propres partis pour financer leur campagne de réélection à la députation. Monsieur Valls a financé sa campagne sur les fonds du parti socialiste pour aller se ranger derrière Emmanuel Macron et de demander à rejoindre sa majorité, de Rugy a fait la même chose avec son parti, ce n’est aucunement sur les fonds de la République en Marche qu’ils ont été financés.
Ils ont rejoué « Prends l’oseille et tire-toi » et vous leur cherchez une excuse.
Ils n’ont pas d’honneur, d’intégrité, de probité, de conviction, d’opinion, ils ne cherchent qu’à exercer, et se maintenir, au pouvoir.
Ils veulent le pouvoir pour le pouvoir.
Manuel Valls cherche même à se présenter à une élection municipale au Royaume d’Espagne sous l’étiquette d’un parti conservateur, se servant de sa deuxième nationalité, après avoir tenté de faire passer une loi en France pour criminaliser le fait de posséder une seconde nationalité ; et tout ce truc imbécile sur la déchéance de nationalité.
– Trahison depuis 1330 : http://www.atilf.fr/dmf/definition/trahison
– Trahison depuis 1606 à 1935 :
http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=trahison
Cher Philippe,
A la lecture de votre billet nous attendions quelques remarques concernant l’utilisation du mot « trahison » par Donald Trump.
Et non. Alors nous nous sommes demandé la raison de cette non évocation.
La plus grosse trahison de Hollande a été celle de divulguer des secrets militaires. Et d’autres choses qui aurait dû alerter Plenel, le copain de Hollande qui a contribué à nuire à la droite de Fillon pour préparer la réélection du gélatineux qui a fini par se dégonfler comme une baudruche.
Aucune trahison de Macron citée dans votre billet alors qu’il a préparé sa place en bon opportuniste.
Et gros oubli également de la trahison Bayrou qui n’a pensé qu’à son parcours en crachant sur les électeurs de droite qui l’ont aidé à un moment où il était bien mal en point.
Hulot a éclairé les pressions des lobbyistes auprès des parlementaires et leur rôle se trouvera grandement facilité si par malheur le nombre des parlementaires était restreint par le projet de réforme constitutionnelle.
Massacrer le pouvoir parlementaire serait une trahison majeure à l’égard des Français.
Ferrand songe au perchoir quand Fillon et son épouse se trouvent devant la justice. La justice rouge n’est-elle pas une trahison majeure faite à la République ?
Il semblerait que des membres de la famille Macron aient participé à la campagne Macron et cela est beaucoup plus exemplaire, beaucoup plus moderne.
Les taupes en politique ce n’est pas le top. Stop !
françoise et karell Semtob
@ Xavier Nebout 07 septembre 2018 à 14:39
Pas glorieux du tout et surtout pas un exemple d’intégrité comme nous l’avait vendu Jupiter.
@ Robert
« Ne serait-ce pas là le domaine où les citoyens français auraient par essence le droit imprescriptible de se rebeller face à tous ces accommodements indignes que nous imposent nombre de nos (ir-)responsables politiques ? »
C’est tout simplement ce que prévoyait l’article 35 de la constitution de 1793 :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Comme par hasard, cet article a sauté depuis.
Il y avait probablement des gens – et il y en a probablement encore plus de nos jours – qui n’avaient pas la conscience bien tranquille…
Bonjour,
Mitterrand a dit un jour : “Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n’y aura plus que des financiers et des comptables.”
Cette phrase manque certes de modestie, qui n’a d’ailleurs jamais été la qualité première de FM, mais il faut bien reconnaître que sur ce coup-là, il n’avait pas tort.
Les présidents de la République qui lui ont succédé sont devenus de véritables pantins aux mains de la haute finance et des multinationales. La démission fracassante de Nicolas Hulot, excédé par l’influence des lobbys à tous les niveaux de décision de l’Etat, en est la meilleure démonstration.
Concernant la trahison, ce n’est pas faire du mauvais esprit que de dire qu’elle fait partie des pratiques courantes de la vie politique. C’est la seule façon de faire carrière dans ce métier. La fidélité ne conduit qu’à un rôle de « collaborateur » qui ne saurait satisfaire les ambitieux. Pour ces derniers, la fidélité n’est qu’une situation d’attente. Une fois bien introduit dans le circuit, l’ami de trente ans, le fidèle compagnon des campagnes électorales, n’hésitera pas à trahir son mentor et la jouer perso.
En politique, seule la victoire est belle.
Darmanin – Darmalin pour le sobriquet dans son entourage – a bien dit que le poste proposé ne se refusait pas, Bruno Le Maire qui mangerait de la pâtée pour chat s’il le fallait pour une litière douillette et bien soyeuse, tous, tous, tous transfuges d’un parti pour le pouvoir, les ors et les paillettes, en prime une République qui astique l’argenterie, de la vaisselle précieuse à discrétion, il y a de quoi émouvoir tous ces politiques vivants de subsides et en endogamie : le luxuriant ne se partage pas il se transmet.
La seule vraie nouveauté de EM est que son avènement a sorti beaucoup de tous ces parasites qui donnaient l’impression de défendre nos intérêts, mais dans le fond ronronnaient au fond de la classe en pensant pourvu que ça dure.
Aurélie Filippetti qui découvrait qu’elle allait devoir travailler avais-je lu, rebelle à bon compte et place choyée qui lui tendait les bras pour l’accueillir pour son retour, aucun risque encouru, la faim qui ne vous tenaille pas, comment voulez-vous qu’elle soit une bonne ministre ? Pourtant de son niveau ils sont légion et postulent parfois longuement pour un poste fermé aux autres.
La « caste dorée des conducteurs de train » nous avait dit l’ingénieur de l’immobilier de la SNCF il y a bien longtemps, les temps n’ont pas changé, rien n’a bougé.
Imaginez un Méluche qui n’a jamais travaillé, qui n’a fait que de la politique, toute sa vie, et un patrimoine à faire pâlir d’envie tous ses confrères, ils ne le diront pas, l’Assemblée est un excellent employeur, on y est bien au chaud, la réforme des mandats n’a pas eu lieu, trop timide, chacun y trouvant son compte.
Bon, les indemnités d’obsèques ont été revues il y a peu, ces cachottiers pensaient à leur vieux jours, forcément ils étaient élus à vie la plupart du temps.
Désespérant, ils se vendent aux plus offrants en disant mécaniquement qu’ils sont là « pour servir », Cahuzac qui planquait son sale pognon à l’étranger, et qui pouvait vous donner les plus glaciales leçons de morale dans les yeux, à ceux qui comptaient tous les mois et qui alimentaient sagement de taxes et impôts l’Etat, parce qu’eux ils y croyaient à leur République, égalité, fraternité ; triste constat, la Constitution est bien une passoire, sans doute une béquille mais pour combien de temps encore ?
@ breizmabro | 07 septembre 2018 à 16:22
Vous avez raison, tout a un prix et davantage, ce matin il m’a été proposé sans vergogne d’acheter une carte de fidélité dans un magasin pour 4€, si on en est rendu là c’est que tout peut se vendre et s’acheter.
J’ai failli tomber à la renverse, imaginez, l’entrepreneur qui vous a délesté de quelques milliers d’euros vous demande en plus de lui rembourser la valeur du timbre de l’envoi de la facture.
Enseigne de vêtement pour bébés, la poche était payante, la boîte cadeau était payante, et je suis certain que cela fonctionne.
Alors pour quelques dollars de plus le reniement n’est pas loin, il suffit de demander.
Quel texte édifiant !
Dès le début on en devine le but et on sait comment ça va se terminer.
Quand j’ai lu le titre, je savais plus ou moins ce qu’il y aurait dans le texte. Je n’ai pas été surpris.
C’est un texte que j’attends depuis le mois de mai 2017.
Dès le début on sait que M. Bilger énumère toute une série de traîtres politiques parmi les plus connus, dont la fourberie n’a fait que dégoûter de plus en plus de monde de la politique et donc in fine du bien commun pour rendre les gens de plus en plus individualistes et égocentriques, pour justifier son énième retournement de veste.
Mais rendre les gens individualistes, n’est-ce pas le but au fond ?… Quand le peuple est individualiste il est moins dangereux. On appelle ça « diviser pour régner ».
Mais c’est un autre sujet.
M.B. nous fait donc son énumération de traîtres politiques pour simplement justifier son retournement de veste envers Macron comme il a tourné sa veste avec tous ses prédécesseurs pour qui il a voté et il va même jusqu’à oser dire que c’est de leur faute et pas de la sienne parce qu’ils n’ont pas respecté leurs promesses. HAHAHA ! Il faut un certain toupet, pour rester poli.
D’abord, si l’auteur était un perdreau de l’année on pourrait être indulgent pour sa naïveté envers les promesses politiques, mais un homme en principe intelligent et cultivé de 75 ans… soyons sérieux. Ça ne tient pas la route trente secondes.
En plus, comme si les électeurs n’étaient en rien responsables de l’incompétence ou de l’immoralité de ceux pour qui ils votent ! Personne n’est plus responsable de rien dans la France du XXIe siècle. « C’est po moi M’sieur, c’est lui ! » ; « Dis-moi qui tu es, je te dirai de qui tu es victime ».
Ça fait des années que je vous le dis Monsieur Bilger et ce n’est pas de moi : « On a la classe politique qu’on mérite ».
Le pire n’est pas que vous vous soyez trompé pour la xième fois, il y a des gens qui se trompent toute leur vie, mais que vous n’assumiez pas vos égarements intellectuels et que vous rejetiez votre propre… comment le dire gentiment… manque de clairvoyance, de lucidité (version soft, la version hard se résume en un mot qui commence pas C et se termine par IE) sur ceux que vous avez adorés.
Et probablement que vous recommencerez la prochaine fois.
Certains disent qu’on devient sage en vieillissant et d’autres que la vieillesse est un naufrage. Allez savoir… moi, je sais.
Un trahison sera toujours un coup de poignard dans le dos.

Il faut lire et/ou relire les bouquins de Sébastien Schehr,
« Traîtres et trahisons, de l’Antiquité à nos jours », Berg, 2008 entre autres.
« La trahison ; de l’adultère au crime politique »
Sébastien Schehr, Claude Javeau
extrait de :http://www.reseau-terra.eu/article864.html
A peine élu, le Président est massacré par tous, médias, émissions politiques à la télévsion, articles de presse, plus sur la forme que sur le fond d’ailleurs, sa supposée arrogance (oui il est intelligent et malheureusement ça se voit), son soi-disant mépris de la province alors qu’il y est né et qu’il y passe certains week-ends, sa haine des pauvres disent certains, son amour des riches disent d’autres dont certains le sont (et notamment beaucoup de socialistes)… Il ne nous aime pas, clament aussi des gens quelquefois.
Tout cela est idiot.
Pour gouverner, un président ne doit pas aimer…
Ce n’est pas ce qu’on lui demande !
On lui demande de faire des choix dans ce monde si complexe et le plus difficile pour lui est sans doute de mettre de côté une affectivité qui appartient naturellement à l’Homme quand il est sain d’esprit (je fais référence à un autre président dont la question de la santé mentale se pose avec acuité). Il faut être un peu « fou » ou hors norme pour subir de tels coups.
Courage monsieur le Président ! Certains vous soutiennent dans votre objectif de faire évoluer positivement notre pays !
@ Exilé | 07 septembre 2018 à 21:10
Non, c’est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793, elle en comptait alors 35 (et non celle de 1789 l’originale qui n’en comptait que 17).
Amputé de 18 articles sous la 1ère République de 1795, appelée Directoire, qui impose un régime censitaire où seuls les riches ont le droit de vote, seuls ceux qui paient des impôts ont le droit à la citoyenneté, donc pas étonnant qu’ils aient retiré 18 articles qui en gros interdisaient la pauvreté, imposait l’accès à l’école et aux universités et accordaient le droit de vote universel.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est abrogée en 1799.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 avec ses 17 articles, donc pas celle de 1793 avec 35 articles, est rétablie sous la IVe République de 1946 après la Seconde Guerre mondiale et ses génocides, soit 147 ans après son abrogation.
Ainsi la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est un mythe pendant 147 ans, elle n’a pas été appliquée en France.
« Qui trahit et quand ? »
En politique cher P. Bilger, la trahison n’est qu’une ambition légitime, disent-ils ! Et peut-être ont-ils raison ?
Quant aux citoyens, ils n’ont, pour la plupart, que l’opinion imposée par le système médiatique. Des veaux, disait déjà de Gaulle.
A preuve : la campagne délirante en faveur de Macron du journal Ouest France (4 millions de lecteurs chaque jour). Résultat : le meilleur score du Président a été réalisé en Bretagne. Et tous les jours, préparant 2022, Ouest France encense Macron sans vergogne et savonne la planche des opposants quels qu’ils soient.
« Pour Emmanuel Macron… une année quasiment magique »
Je rêve d’entendre de telles déclarations d’amour ! En quoi cher P. Bilger l’année qui vient de s’écouler était-elle magique pour la France, les salariés, les retraités, le déficit public, la dette, le commerce extérieur, la réforme de l’Etat, le pouvoir d’achat, la démocratie…?
Cordialement.
LE FAUX TRAITRE
Cher Philippe,
Vos réflexions sur la trahison en politique sont des plus intéressantes. Deux commentaires, parmi d’autres, m’ont paru également intéressants : celui de Julien Weinzaepflen et celui de Marc Ghinsberg. Ce dernier rappelle plusieurs hommes politiques, depuis 58, qui passent pour avoir trahi. Il a été bien inspiré d’avoir omis Edouard Balladur.
Combien de fois ai-je entendu cette contre-vérité selon laquelle Edouard Balladur aurait trahi Chirac en étant candidat à la présidentielle. Je souhaite corriger cette légende.
Edouard Balladur, homme de confiance de Georges Pompidou, sut mériter l’estime de M. Chirac, pendant des lustres, par ses immenses qualités et par sa compétence. Jacques Chirac ayant, pendant une fameuse cohabitation, été Premier ministre de Mitterrand, avait fait l’expérience de l’impopularité liée à ces fonctions, en échouant à la présidentielle face au socialiste.
Quand une autre cohabitation se profila et que Mitterrand songea tout naturellement au chef de la majorité, Chirac, pour Matignon, celui-ci, à la lumière de son expérience précédente, ne voulut pas encourir l’impopularité qu’il avait subie et eut peur d’un nouvel échec à l’élection suprême. Il proposa l’homme qui lui semblait le mieux fait pour Matignon à Mitterrand : Edouard Balladur.
Or, qu’arriva-t-il ? Loin de devenir impopulaire, pendant un an et demi le Premier ministre resta, ce qui était très inhabituel, très haut dans les sondages, atteignant des cimes. Chirac, lui, se trouvait de ce point de vue dans les abîmes. Progressivement, l’idée se fit jour que Chirac serait battu s’il se portait sur les rangs et que Balladur l’emporterait face à un candidat socialiste. Au point que 90 % des hommes politiques de droite et de l’UDF devinrent « balladuriens ».
Chirac ne l’entendit pas de cette oreille. Il avait mis Balladur là pour qu’il devienne impopulaire et le seul candidat possible et légitime à l’Elysée, c’était, selon Chirac, lui-même.
Il se porta candidat. Toute sa campagne fut intensément démagogique, mensongère et injuste pour Balladur. Chirac osa, avec le soutien fougueux de Séguin, sur les estrades, pourfendre « la fracture sociale » (censée être incarnée par Balladur, sans toutefois le nommer). La campagne marcha du feu de Dieu, fut terriblement efficace et, quand Balladur fut aussi candidat, sa campagne marcha moins bien. Les deux courbes d’intentions de vote se croisèrent.
Chirac fit un peu mieux que Balladur au premier tour et ce dernier appela très vite à voter Chirac le soir des résultats.
Balladur fut un excellent Premier ministre, aurait fait un excellent Président, mais n’était ni un excellent serreur de mains, ni un excellent faiseur de bises, et n’aurait pas fait de selfies avec Kévin Dugland et Germaine Brougnard, comme sait si bien le faire Macron maintenant.
Sa tête enfin et son double menton n’ont pas fait merveille. Dès l’ENA, Chirac était un beau gosse qui ravissait les dames. Balladur fait encore sourire, par sa tête, quand on évoque son nom.
En tout cas, moi, du fond de mon obscurité, en 2018 je garde mon estime à Edouard Balladur, considère qu’il n’a trahi personne et que la France a raté une excellente occasion et un excellent chef de l’Etat.
@ Achille | 07 septembre 2018 à 21:57
« Mitterrand a dit un jour : “Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n’y aura plus que des financiers et des comptables.”
De Gaulle avait déjà dit : « Après moi, ce sera le vide ou le trop-plein. » Si Mitterrand a prononcé cette phrase, c’est parce qu’il n’y connaissait rien en économie.
Mitterrand n’a pas été un grand président. Il a été le premier des petits présidents de la Ve République. Une sorte de faux curé de « la France physique », comme dirait Paul-Marie Couteaux, par opposition à de Gaulle qui croyait en « la France éternelle », même si on l’a beaucoup mythifié et que lui-même a été un mythologue, faisant reposer la France libre sur le mythe d’une légitimité délocalisée.
Quant à Mitterrand, il a été furieusement Algérie française étant ministre de la Justice et de l’Intérieur ; il a fait appliquer la peine de mort sans état d’âme avant de l’abolir au nom de la conscience humaine ; un réflexe maurrassien l’a empêché de prendre la mesure de la nécessité de la réunification allemande après la chute du mur de Berlin ; il a cru au coup d’Etat de Guennadi Ianaïev et a soutenu, en ne s’y opposant pas et en les reconnaissant pour ses interlocuteurs légitimes le soir même de leur putsch à la télévision française, les conjurés qui s’étaient fait les tombeurs de Gorbatchev et de la perestroïka ; dans le sens inverse, il a fait de la France un vassal de l’atlantisme reaganien à un niveau qui n’avait jamais été atteint avant lui ; il a fait entrer la France dans le choc des civilisations en l’entraînant dans la première guerre du golfe aux côtés de George Bush senior ; sans parler de son double jeu pendant la Seconde Guerre mondiale. En bref, il a trahi tous ses principes et n’a fait preuve d’aucune anticipation dans ce qui était pourtant son domaine réservé, les affaires étrangères, où il aura été aussi mauvais qu’en économie. Comment peut-on continuer à entretenir la légende qu’il fut le dernier de nos grands présidents de la République ?
Après de Gaulle, il y a eu des hommes compétents et sans doute patriotes : Pompidou et Giscard. Après Mitterrand, il y a eu des arrivistes: le premier était Chirac, un arriviste qui avait encore quelque chose de l’esprit français, et puis il y a eu les deux autres : Nicolas Sarkozy, une ambition qui s’était intériorisée en trouvant un substrat religieux et comme une intériorité au ministère des cultes et François Hollande, le « président normal », qui a ouvert la voie au candidat des banques, des multinationales et des affaires qui se sont choisi leur commis, ce Rastignac, Emmanuel Macron, qui n’a de charismatique que son narcissisme pour nous le rendre attachant, à mi-chemin entre le héros du Père Goriot et du Lys dans la vallée, et dont le couple est une réhabilitation vivante, en pleine dénonciation de la pédophilie, de cet épisode de la chronique française que fut l’histoire tragique de Gabrielle Russier, même si, à part cela, Macron est un bourgeois, ce qui est un vice depuis le marxisme quand le bourgeois n’est pas de gauche, et pour aggraver le cas de Macron, un bourgeois plein de morgue. Encore Sarkozy pouvait-il passer, du fait de ses origines cosmopolites, pour un homme qui avait eu une revanche à prendre sur la vie. Macron est né coiffé ou avec une cuillère en argent dans la bouche, comme vous voudrez.
Depuis le départ de de Gaulle d’abord, puis de Chirac dans une seconde déclivité de la pente descendante, il y a eu baisse de la qualité des présidents de la Ve République. Cette baisse de la qualité présidentielle est sans doute à corréler à la montée de l’individualisme et à la baisse du lien social, voire à une baisse de l’exigence morale à la base de la société, car un peuple a toujours les gouvernants qu’il mérite. En vain se refait-il une virginité en s’indignant de leur corruption qui trahirait sa pureté de souverain démocratique. Le populisme au sens où je l’entends, qui est un prolongement du fait que la démocratie est le pouvoir du peuple, exige de refuser toute démagogie qui flatterait le peuple au détriment de ses élites, et prononcerait un divorce entre celles-ci et celui-là aux torts exclusifs de ces dernières.
Je viens de lire ou relire les commentaires et le billet.
Une remarque amusante, j’avais écrit de Rugis, au lieu de de Rugy, erreur que Madame Bilger a fort aimablement corrigé.
Pour quelqu’un d’aussi falot et insipide que ce personnage, dire qu’il rugit relevait du souhait freudien.
Il nous fallait effectivement un rugisseur à l’Assemblée et il le faudrait comme ministre, ne serait-ce que pour s’opposer aux traités qui maltraitent nos agriculteurs et autres industries alimentaires.
Sur la trahison elle-même, il me semble que la doxa mondialiste et universaliste libre échangiste qui imprègnent nos politiques, les conduit naturellement là où la soupe au beurre est la meilleure. La pente naturelle et si confortable de la facilité.
Plus que de trahison, il s’agit dans ces cas de retournement de veste, de manque de loyauté, cette loyauté clanique que l’on trouve dans les sociétés qui n’ont pas la chance d’être aussi évoluée que la nôtre, et pour qui la parole donnée a une sens.
Loyauté, honneur sont des mots qui ont disparu du langage commun, pour devenir des concepts étranges même pas virtuels puisqu’on ne les trouve pas sur Twitter ou Facebook.
C’est peut-être le drame des démocraties, qui ont perdu le sens de ces mots pour le remplacer par celui des droits de l’homme, oubliant le devoir de rectitude.
Au fond, des droits pour ne pas avoir à se tenir droit et pas seulement dans ses bottes, mais aussi dans sa tête et ses convictions.
Il est intéressant de remarquer que les sociétés où existe encore le sens de l’honneur, tel qu’il nous est impensable, sont les sociétés où les droits de l’homme n’existent pas… pas encore ?
Quelques traîtres
Valls, un exemple de la Légion étrangère à l’envers : embauché par la France, il se carapate en Catalogne quand ça pue pour lui dans l’Hexagone !
Bayrou, parangon de Béarnais louvoyeur jouissant de l’effet « bascule » (sans moi tu ne gagnes pas les élections et je te taxe de quelques sièges pour continuer d’exister et de gratter des subventions publiques !) mais incapable et pour cause de définir une ligne politique : trahison donc à tous les étages !
Bruno Le Maire et Gérald Darmanin qui ont fait croire à leurs électeurs qu’ils votaient pour la droite…
La liste est trop longue et c’est pourquoi je suis devenu agnostique en politique !
Chez LREM la trahison est interdite !
La pression : oui ! La trahison : non !
Le matin, la présidente LREM de la commission des lois était déterminée à briguer la présidence de l’Assemblée nationale face au président du groupe macroniste Richard Ferrand.
« Notre Assemblée est prête à élire une femme à sa présidence » lançait-elle sur RTL avant d’ajouter : « Richard Ferrand (…) n’incarne pas le renouvellement promis par Macron ».
Changement d’ambiance l’après-midi, dans un courriel envoyé au groupe LREM :
« Je choisis d’annoncer le retrait de ma candidature et mon choix personnel de voter pour Richard Ferrand » (Marianne)
Il est beau le nouveau monde de notre Poutine français…
@ Giuseppe | 07 septembre 2018 à 22:00
« Désespérant, ils se vendent aux plus offrants en disant mécaniquement qu’ils sont là « pour servir », Cahuzac qui planquait son sale pognon à l’étranger, et qui pouvait vous donner les plus glaciales leçons de morale dans les yeux, à ceux qui comptaient tous les mois et qui alimentaient sagement de taxes et impôts l’Etat, parce qu’eux ils y croyaient à leur République, égalité, fraternité ; triste constat, la Constitution est bien une passoire, sans doute une béquille mais pour combien de temps encore ? »
Ces mots soulignent la fracture quasi insurmontable qui sépare le citoyen standard de la classe politique, celle qui, pour se distinguer du vulgum pecus qu’elle est censée représenter, traite ceux qui, non issus de cette classe, s’y aventurent pour exercer des fonctions ministérielles d’issus de la société civile, comme si eux-mêmes n’en faisaient pas partie !!
Dans le Figaro Magazine de cette semaine se trouve un entretien avec Chantal Delsol qui explicite très clairement l’opposition entre la société et ses dirigeants politiques qui traitent ceux qui veulent rester et se sentir toujours citoyens français attachés à leur langue, à leur culture, à leurs pays et ses frontières, de « populistes ». Elle y énonce un certain nombre de vérités dérangeantes.
Tout d’abord elle rappelle que le mot « populiste » doit toujours être écrit avec des guillemets, s’agissant d’un qualificatif par lequel les « courants progressistes universalistes, cosmopolites, libéraux-libertariens » injurient leurs adversaires.
Elle rappelle également que « les partisans de l’universalisme veulent la suppression des frontières, la liberté individuelle et la fin des particularismes comme la nation ou l’identité culturelle ».
Elle ajoute : « Pour quelqu’un comme Macron, les courants populistes sont inexplicables, incongrus, leur présence n’entre pas dans son logiciel intellectuel parce qu’il n’imagine même pas qu’on puisse vouloir mettre des limites au ‘progrès’, ni à rien d’autre d’ailleurs – Macron est, par définition et à tous points de vue, hors limites. Donc il faut en faire des épouvantails, créer un manichéisme pour les intégrer au camp du mal. Remarquez cela : quand on commence à traiter ses adversaires de noms d’animaux ou de noms de maladies (‘la lèpre’), c’est qu’il s’agit non plus d’adversaires, mais d’ennemis, d’un combat haineux à la vie à la mort ».
Tout est dit ici et l’on comprend mieux ainsi pourquoi monsieur Macron ose insulter le peuple français au cours de ses voyages à l’étranger, à commencer par l’Algérie pour en arriver en Allemagne ou au Danemark.
Donc, Monsieur Bilger, qui trahit le peuple français, la nation française et, par voie de conséquence, la République française si ce n’est ses dirigeants actuels et passés qui ont bradé la France sur le fondement de leurs concepts fumeux ?
L’on comprend dès lors pourquoi la Constitution comme les principes juridiques millénaires sur lesquels repose notre Droit sont considérés comme des gênes insupportables. Je me souviens de monsieur Moscovici estimant, dans les années 1995, que la Constitution devrait être modifiable comme une loi ordinaire !
De gauche ou de droite, ces « élites » sont animées par le même logiciel, les lois devant servir à museler l’expression des citoyens dès lors qu’il s’opposent à leur thèses et leurs politiques.
Alors, Monsieur Bilger, où est la trahison : chez les peuples européens ou chez leurs élites ? Poser cette question c’est y répondre : le peuple reste souverain, c’est donc la trahison des élites contre leurs peuples.
Il est intéressant de rapprocher les moeurs politiques publiques des privées.
La série en vogue à l’Assemblée nationale est « nous nous sommes refourgué nos femmes ».
Les femmes changent de compagnon comme ces derniers de ministère.
Toubon/Séguin, Fabius/Baylet, De Rugy/Guedj.
Et avec le mariage pour tous on peut s’attendre à tout. Les essais littéraires fleurissent, Actes Sud cherche des locaux.
Si Richard Ferrand est Président de l’AN, il saura faire les aménagements nécessaires à ces pratiques, et surtout investir opportunément dans l’immobilier.
@ Tipaza
Il est intéressant de remarquer que les sociétés où existe encore le sens de l’honneur, tel qu’il nous est impensable, sont les sociétés où les droits de l’homme n’existent pas… pas encore ?
Mais ce sont surtout des sociétés où les droits des gens – et non pas ceux d’un homme impersonnel et artificiel – sont respectés sans avoir besoin de proclamer à tort et à travers avec des trémolos dans la voix de pseudo-grands principes qui sont le plus souvent foulés aux pieds par ceux-là mêmes qui les mettent en avant.
Cela a été le cas en France et dans d’autres pays européens bien avant la plaisanterie de 1789.
Nous voilà beau, notre poulpe psy prête ses sous-textes à Macron.
Heureusement qu’il ne sait pas qu’il ne nous parle que de lui-même.
@ Tipaza
« Au fond, des droits pour ne pas avoir à se tenir droit et pas seulement dans ses bottes, mais aussi dans sa tête et ses convictions », nous dit celui qui les assume en s’exprimant sous pseudo !
@ breizmabro | 08 septembre 2018 à 11:00
Si j’en juge par ce qui est rapporté ICI, cette Yaël Braun-Pivet, par ailleurs très contestée en tant que présidente de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla à l’Assemblée ne me donne pas l’impression d’être un personnage très intéressant. Elle me fait un peu l’effet de Ksenia Anatolievna Sobtchak dont on a dit que la candidature avait été lancée par le Kremlin afin de faire barrage. Donc c’est peut-être aussi bien qu’elle retire sa candidature.
La question reste néanmoins de qui aura les ‘c..illes’ de se présenter face au vassal du seigneur et maître sans se dégonfler au dernier moment ni craindre la défaite probable, laquelle serait de toute façon enrichissante, histoire de dire qu’après les :
3/3 présidents sous l’Empire (1804 – 1814) qui ont été des hommes
1/1 président sous la 1ère Restauration (1814-1815) qui a été un homme
1/1 président sous les Cent jours (04/06/1816 – 13/07/1915) qui a été un homme
5/5 présidents sous la 2de Restauration (1815-1830) qui ont été des hommes
7/7 présidents sous la Monarchie de Juillet (1830–1848) qui ont été des hommes
5/5 présidents sous la IIe République (1848 – 1851) qui ont été des hommes
4/4 présidents sous le 2d Empire (1852 – 1870) qui ont été des hommes
26/26 présidents sous la IIIe République (1870 – 1940) qui ont été des hommes
5/5 présidents sous la IVe République (1946 – 1958 ) qui ont été des hommes
16/16 présidents sous la Ve République (depuis 1958 à ce jour) qui ont été des hommes, il faut que la roue tourne !
Car bien évidemment, ce fut également le cas de tous les présidents depuis 1789, que ce soit les présidents des Etats généraux, de l’Assemblée constituante, de l’Assemblée législative, du Conseil des Cinq-Cents (Directoire), du Corps législatif (Consulat et 1er Empire), tous sans exception aucune ont été des hommes.
Soit 250, Robespierre ayant été le 118ème si je ne me suis pas trompée, jusqu’au 18/05/1803 dont seulement deux doyens des présents en 1791 et 1792.
A ces 250 s’ajoutent donc les 73 détaillés ci-dessus, ce qui nous donne ce résultat que 323 / 323 présidents ont été des hommes.
Or donc, j’aimerais bien comprendre, le secrétariat d’Etat à l’égalité hommes-femmes, simple paravent de respectabilité alors ?
Mme Schiappa, que dites-vous de cela ? Mme Brigitte, que pensez-vous de ça ?
Est-ce qu’il n’est pas enfin temps que cela change ? La macronie ne veut pas de Yaël Braun-Pivet ? Qu’à cela ne tienne, il semblerait que la France non plus. Mais j’avais entendu plus ou moins parler de parité à l’Assemblée nationale, n’était-ce qu’une simple rumeur de plus ? N’y-a-t-il vraiment aucune femme digne de s’inscrire dans la succession de ces présidents ayant été tous des mâles ? Alors mesdames ? Tout le monde se couche là ?
Comme le précise le règlement du Palais Bourbon de 1958, « l’Assemblée vote normalement à main levée en toutes matières, sauf pour les nominations personnelles » et notamment à l’occasion de l’élection du Président de l’Assemblée nationale qui a lieu au scrutin secret et non public.
Donc, il faut tenter un coup de poker. Les électrices et les électeurs de candidates ne seront pas punis. Que tous les partis y compris les sans étiquette, organisent chacun leurs primaires, c’est leur droit le plus strict, afin de proposer chacun 1 homme et 1 femme au perchoir. Voilà une parité qui ne se paierait pas que de mots !!
ASSEZ DE BLA BLA !
Il est temps que parmi les 38,82% de femmes députés, on en élise une pour rattraper le retard pris sur les 323 présidents précédents qui tous ont appartenu au genre masculin.
@ Marc GHINSBERG | 08 septembre 2018 à 13:47
Alors Marc, une digestion difficile, des aigreurs d’estomac ?
C’est tout ce que vous avez à dire ?
Ça changerait quoi si je m’appelais Maxence HOHERBERGH ?
De toutes façons nous ne nous connaissons pas autrement que par les commentaires que nous faisons.
Sur ce sujet de pseudo vous êtes stupide, et c’est un peu dommage, car il vous arrive d’avoir de l’humour et d’être intéressant, dans votre errance socialiste.
@ Robert | 08 septembre 2018 à 12:37
Le peuple est exclu, les partis ne sont que des succursales de leur monde dit d’élites qui s’approprient le pouvoir, « le peuple reste souverain, c’est donc la trahison des élites contre leurs peuples. »
Triste constat, alors voter pour éliminer en pensant changer ? Rien n’est moins sûr, désespérant.
Je suis en accord avec vous, mais que faire, résister petitement tous les jours peut-être ici même, dénoncer…
@ Tipaza | 08 septembre 2018 à 09:48
Vous faite du poutinisme de bas étage en confondant sens de l’honneur et sociétés claniques arriérées. Ce qui vous amène à suggérer qu’une bonne petite dictature, ce serait bien, puisque là où existerait encore le sens de l’honneur, les droits de l’homme n’existeraient pas, donc : les droits de l’homme seraient de la daube.
Tout dépend de ce que vous entendez par sens de l’honneur. Si, par là, vous voulez dire violer une femme à douze, puis obliger sa famille à la tuer, parce que c’est une prostituée puisqu’elle a été violée, effectivement vous allez trouver ce genre de comportement dans des sociétés dites de l’honneur, qui en effet accordent peu d’importance aux droits de l’homme. Ce sont des sociétés parfaitement détestables, qui sont des anti-modèles pour nous.
Vous trouverez ça en Inde hindouiste, en Russie musulmane (Tchétchénie, par exemple), au Pakistan, en Arabie Saoudite… eh bien ce n’est pas terrible du tout, comme sociétés, figurez-vous. Ce n’est pas parce que ces gens prétendent défendre leur « honneur » qu’ils sont pour autant honorables.
Les droits de l’homme sont une bonne chose, la liberté est une bonne chose. Le sens de l’honneur à l’occidentale est une bonne chose. Il n’a rien à voir avec le « sens de l »honneur » albanais, qui consiste à décapiter un parfait inconnu dans un hall d’hôtel à la hache, sous prétexte que son arrière-arrière grand-père a « insulté » le vôtre (paraît-il) lors d’une querelle oubliée de tous, en sorte que votre fragile « honneur » ne saurait survivre à moins d’être lavé dans le sang, ce qui fera que vos arrière-arrière petits-enfants, à leur tour…
Il faudrait prendre garde à ne pas prostituer le vocabulaire et à ne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes. De même, la « justice » musulmane est celle qui veut notre mort juste parce que notre tronche ne leur revient pas, la justice sociale est l’injustice socialiste, la démocratie populaire c’est la dictature communiste, etc., etc.
Trahison suppose en aval vraie amitié et confiance. Avez-vous déjà vu cela en politique ?
@ hildegarde | 08 septembre 2018 à 02:37
« Courage monsieur le Président ! Certains vous soutiennent dans votre objectif de faire évoluer positivement notre pays ! »
Mais si vous êtes minoritaire, ce n’est plus une République démocratique, mais une oligarchie.
– Résultats de l’élection présidentielle 2017 – Rappel des résultats au premier tour
M. Emmanuel Macron : 18,19 % des inscrits sur les listes électorales.
Soit 81,81% des inscrits qui n’ont pas voté pour lui.
Au premier tour, nous votons pour nos convictions ; au second tour nous ne votons pas pour, mais contre quelqu’un, et ici les électeurs ont voté contre Marine Le Pen.
Ainsi dès le départ Macron a eu 81,81% des inscrits sur les listes électorales contre lui : https://frama.link/x8Grnu1H
@ Patrice Charoulet
Il y a lieu de rajouter que l’élection de Chirac est due à la mobilisation des électeurs de Balladur qui a lui écarté Giscard.
La trahison des parlementaires par Chirac a conduit à la dissolution de l’Assemblée nationale.
Sarkozy que je n’ai jamais apprécié a eu la correction d’être loyal envers son Premier ministre. C’est à porter à son crédit. On ne peut pas dire que son exemple ait été suivi.
Balladur avait l’étoffe d’être président et même Mitterrand lui a savonné la planche.
Je regrette pour ma part son échec au vu de ce qui a suivi et qui hélas n’a en aucun point été une surprise. Le sommet reste Jospin, bien utilisé par Chirac pour se faire réélire.
Qui a plus trahi les Parisiens qu’Anne Hidalgo ? Franchement, je ne vois pas de personnalité capable de relever ce défi.
Quand a-t-elle trahi ? Elle a déçu à de multiples reprises. Depuis qu’elle a succédé à Bertrand Delanoë, elle n’a eu de cesse de prendre des décisions qui vont à l’encontre de la volonté de la multitude qui lui faisait confiance. Seule contre tous, elle maintient son cap.
Pour rappel, des immeubles de grande hauteur sont actuellement en construction entre le périphérique et les boulevards des maréchaux. Personne n’en voulait, sauf elle. Le Conseil de Paris a voté contre le projet de Jean Nouvel et pourtant elle a fini par signer le permis de construire. Après deux ans de réalisation des fondations dans la nappe phréatique, les sous-sols sont en cours de bétonnage. Dans quelques mois, 190 000 mètres carrés de bureaux seront disponibles à la vente ou à la location et un hôtel de luxe de 20 000 m2 surplombera le sud de Paris.
Pour rappel, l’an dernier, des voitures électriques circulaient dans Paris et en proche banlieue. Les campagnes de communication passaient un message unanime, le projet Autolib’ était un succès. Aucun déficit, aucune perte, les comptes étaient équilibrés, la transition écologique était un succès total. Au début de l’été, un effet d’annonce a brutalement fait apparaître un déficit de 300 millions d’euro et Anne Hidalgo a mis fin au projet toute seule comme une grande fille à sa maman. Sans aucune concertation avec les élus de la banlieue, Anne Hidalgo les a mis devant le fait accompli et ils doivent désormais reprendre le passif, c’est-à-dire éponger les dettes et trouver du travail pour le personnel qui se retrouve en chômage technique.
@ Catherine JACOB | 08 septembre 2018 à 14:48
« 16/16 présidents sous la Ve République (depuis 1958 à ce jour) qui ont été des hommes, il faut que la roue tourne ! »
Petite erreur dans le décompte me semble-t-il.
De Gaulle, Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et aujourd’hui Macron. Pour moi ça fait huit…
———————————–
@ Julien WEINZAEPFLEN | 08 septembre 2018 à 09:21
Commentaire intéressant et bien documenté dont je partage l’essentiel du contenu, même si je vous trouve un peu sévère avec François Mitterrand et Emmanuel Macron.
Ayant été rocardien dans les années 70-80, je n’ai jamais vraiment été un soutien de Mitterrand qui n’a cessé de le torpiller chaque fois qu’il en a eu l’occasion, mais je trouve qu’en tant que président il a su prendre la dimension de la fonction.
Quant à Emmanuel Macron, il est vrai qu’il a connu un petit passage à vide cet été avec les multiples affaires qui se sont succédé. Toutefois, ne voyant personne dans l’opposition capable de reprendre le flambeau dans la conjoncture actuelle particulièrement délicate, je lui accorde un joker pour l’année à venir, en espérant qu’il en fasse bon usage.
@ hildegarde | 08 septembre 2018 à 02:37
Bien sûr, sans remettre en cause la victoire de EM qui s’est faite dans les règles démocratiques, suffrage direct et au meilleur des deux tours, l’adhésion est faible et sa représentativité très modeste.
Une victoire reste une victoire, mais quand il gagne avec pas beaucoup et qu’il dévisse dans les sondages il ne reste plus grand-chose, c’est plutôt embêtant quand 75% est à faire.
Le premier de cordée a quand même du souci à se faire, il n’est pas Louis Lachenal, d’ailleurs cela se sent sur certaines de ses interventions et celles de ses collaborateurs qui n’avaient sans doute jamais mis les crampons pour traverser la langue de glace de la Brèche de Roland – je ne suis pas exigeant.
Entre celle qui parlait de meuf et le franc-maçon révélé, il a du boulot sur la planche votre champion, et il a intérêt à vite trouver un refuge pour l’ascension ultime et se requinquer.
Il avait l’envie de changer les Gaulois – ce qui était un vrai défi – les équipiers de la course n’étaient pas à la hauteur, pour faire il faut des sherpas, des vrais, des lutteurs, le smartphone et le PC ne vous feront jamais trouver du pétrole et encore moins couler du béton, dans les deux cas il faut creuser pour le premier et dans l’autre il faut se coltiner avec des carrières.
Mme Merkel est une scientifique, leur balance commerciale se fait à coup d’industrie haut de gamme, la start-up est la cerise sur le gâteau, quand je me penche sur le tarif affiché de leurs marques industrielles je comprends qu’au lieu de parler de premiers de cordée ils parlent de première industrie, les Chinois en raffolent.
@ stephane | 08 septembre 2018 à 16:28
Depuis quand la trahison a pour définition l’amitié ?!
Même en aval ?!
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/trahison
@ Giuseppe | 08 septembre 2018 à 21:32
« Il avait l’envie de changer les Gaulois… »
Changer les Gaulois, c’est comme changer le Père Noël puisqu’ils n’ont jamais existé !
Aucun peuple ne s’est jamais autoproclamé gaulois, c’est une invention de l’envahisseur.
@ Catherine JACOB | 08 septembre 2018 à 14:48
«Il est temps que parmi les 38,82% de femmes députés, on en élise une pour rattraper le retard pris sur les 323 présidents précédents qui tous ont appartenu au genre masculin.»
C’est complètement idiot votre truc.
Élire une femme, parce que justement femme, sans aucun critère intellectuel, de morale, de probité, d’honneur, d’intégrité, de compétence, uniquement parce que femme, en ce cas votons pour Nadine Morano.
Voire pire, mettons au pouvoir en même temps à la tête de l’Etat-nation : Dati, Morano, Marine Le Pen, Schiappa, Rama Yade, au moins avec ça, nous sommes certains que l’espèce humaine ne se relèvera jamais.
Comme ceux qui nous crient à la face, élisons un noir !
« Quoi, comment ?! n’importe lequel, comme ça ?! Bon, ben, Guy George ! »
@ Catherine JACOB | 08 septembre 2018 à 14:48
Oups petite confusion de ma part. Vous parliez des présidents de l’Assemblée nationale bien sûr, et non de la République. Dans ce cas, le compte est bon !
J’ai trouvé votre document de référence. Vous auriez dû le mettre en lien pour éviter la confusion…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pr%C3%A9sidents_de_l%27Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise_et_des_chambres_assimil%C3%A9es
J’ajouterai que le rôle de président de l’Assemblée nationale, même s’il est prestigieux, ne sert pas à grand-chose, si ce n’est donner la parole aux députés qui ont souhaité s’exprimer et remettre un peu d’ordre dans les rangs de l’Assemblée lorsqu’il y a un peu trop de chahut.
Les seuls vrais postes à responsabilité sont évidemment celui de président de la République et accessoirement celui de Premier ministre, enfin, quand celui-ci n’est pas relégué au rang de collaborateur bien sûr.
Pour finir j’ajouterai qu’Edith Cresson, Premier ministre de François Mitterrand, n’a pas laissé un souvenir impérissable. Elle a été remerciée au bout de 323 jours. Mais à l’époque, François Mitterrand était déjà très fatigué…
@ Achille 8h31
« J’ajouterai que le rôle de président de l’Assemblée nationale, même s’il est prestigieux, ne sert pas à grand-chose, si ce n’est donner la parole aux députés qui ont souhaité s’exprimer et remettre un peu d’ordre dans les rangs de l’Assemblée lorsqu’il y a un peu trop de chahut. »
Les cours d’instruction civique datent un peu semble-t-il ! :
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/les-organes-de-l-assemblee-nationale/le-president-de-l-assemblee-nationale
Il faut lire ce livre pour dépasser l’anecdote, instructif, lisible, inspirant :
https://www.puf.com/content/Chose_promise
Sinon j’avais écrit un texte trop personnel et anecdotique sur les trahisons qu’on m’a faites, celle que je crains de faire par manque de force extrême, je l’ai effacé. Que faire quand on se survit ?
C’est comme si je me réincarnais en ma vie actuelle, après des trahisons, j’ai trouvé des fidélités tout aussi inattendues et que je ne veux pas décevoir, trahir mes proches, me trahir, et peut-être un dieu… Le léger problème, c’est que c’est trop tard.
Et même, je pensais que certaines choses étaient réservées à d’autres, et pour d’autres, moi qui sais certaines choses, en ignorais l’existence comme paraît-il, la plupart des gens, que c’est intéressant, j’en aurais pleuré de joie avant, maintenant, eh bien, il faudrait que je sois toujours dedans pour masquer ce que j’ai perdu or il paraît que personne n’en a la force. Enfin, à voir.
Il faut surveiller tous ceux qui risquent de trahir, en somme, tout le monde, et se surveiller.
Il y a ceux qui se croient tout permis car on leur a tout permis, les crétins qui se vengent sur Siegfried de Sigismond, les arrivistes qui prospèrent dans les milieux fermés or en n’assainissant pas la politique, on encourage l’endogamie qui pousse à la corruption qui, un cercle vicieux, ceux qu’on a prolongés malgré eux et qui sont en droit de penser qu’ils n’ont plus la force de ne pas trahir et se trahir par l’abandon de tout. Une interprétation du cas Pétain est qu’on est « allé le chercher ». Et à un moment, des gens sont allés chercher Ivan le Terrible… Quand quelqu’un s’écarte, ce peut être pour de bonnes raisons, il ne faudrait JAMAIS insister.
On permet tout aux politiciens, ou au contraire, on les diabolise collectivement, mais pour l’individuel, il y a l’observation de son parcours et en choisir d’autres s’il faillit, et le collectif, changer d’institutions et abolir la politique du je laisse tout pourrir pour ne pas me fatiguer et prendre des airs supérieurs quand je « découvrirais » des abus. Non, les piques contre les politiciens ne coûtent rien, l’attention aux affaires de la cité tout autre chose.
Si on y mettait autant qu’à préserver son argenterie, on serait au niveau nordique.
@ caroff | 09 septembre 2018 à 09:15
« Cela explique que l’Assemblée nationale ait été, sous la Ve République comme sous les Républiques précédentes, présidée par des personnalités politiques de premier plan. Depuis 1958, se sont succédé Jacques Chaban-Delmas (1958-1969, 1978-1981 et 1986-1988), Achille Peretti (1969-1973), Edgar Faure (1973-1978), Louis Mermaz (1981-1986), Laurent Fabius (1988-1992 et 1997-2000), Henri Emmanuelli (1992-1993), Philippe Séguin (1993-1997), Raymond Forni (2000 2002), Jean-Louis Debré (2002-mars 2007), Patrick Ollier (mars-juin 2007), Bernard Accoyer (2007-2012), Claude Bartolone (2012-2017) et François de Rugy (depuis juin 2017). »
Si l’on excepte Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure et Philippe Séguin, les personnalités politiques « de premier plan » me paraissent bien ternes. En particulier les trois dernières.
Mais ce n’est que mon avis…
Quant au rôle de consultant, il ne saurait être comparé à celui de décisionnaire.
@ Robert Marchenoir | 08 septembre 2018 à 16:16
Il y avait dans mon commentaire de 16:28 une part de provocation, ça m’arrive quelquefois, donc sur le plan de l’honneur des sociétés claniques, je n’argumenterai pas, nous sommes d’accord.
Vous dites : « Les droits de l’homme sont une bonne chose, la liberté est une bonne chose. »
Ah, voilà une affirmation qui demande précisions avant d’abonder dans votre sens ou pas.
Parlez-vous le vieux français ou la novlangue orwellienne compatible Macron, qui fait dire aux mots le contraire de ce que la vieille langue leur faisait dire ?
Et dans ces conditions, les droits de l’homme hautement respectables et souhaitables dans leur version initiale sont devenus une arme de destruction massive des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, je l’ai déjà dit ici et je le répète, constatant hélas que chaque jour confirme mon point de vue.
Par exemple, des magistrats italiens ont mis en examen Salvini pour séquestration, parce qu’il a refusé de faire débarquer des migrants. Voilà donc des magistrats rouges (ça devient une tautologie en Occident) qui considèrent que le peuple italien par délégation de pouvoir à ses gouvernants ne peut disposer librement (vous aimez la liberté n’est-ce pas) de sa politique migratoire, mais que celle ci est et doit être le fait sinon du prince du moins de magistrats.
Avec une perversité totale, les droits de l’homme sont utilisés pour déconstruire l’homme avec racines et passé pour le transformer en un homme impersonnel et artificiel (comme le dit très bien Exilé | 08 septembre 2018 à 13:16) encore que j’aurais tendance à dire comme un zombie.
Et ce n’est pas seulement l’homme qui est déconstruit, mais avant lui, toutes les nations qui refusent la doxa libérale et libre échangiste sont dans le collimateur des manipulateurs des droits de l’homme orwellien.
À ce sujet, il faut voir comment l’État de droit, corollaire des droits de l’homme, est utilisé pour stigmatiser les pays qui refusent de se soumettre à la mondialisation.
Car évidemment l’État de droit ne consiste pas pour les détracteurs de la souveraineté des nations à appliquer le droit local, non il consiste à appliquer un droit qui doit offrir à la mondialisation la plus effrénée, la clé des nations, et aux magistrats rouges la possibilité de s’infiltrer pour faire appliquer la loi de l’universalité envers et contre les peuples qui n’en voudraient pas.
Les droits de l’homme isolé contre les droits du peuple c’est-à-dire de l’homme dans sa nation, et contre la liberté qui va avec.
Sans cohésion nationale pont de liberté pour refuser les traités commerciaux de libre échange qui étranglent les travailleurs ouvriers, paysans, parfois je retrouve à mon corps défendant le chant des partisans contre l’élite oligarchique.
Dois-je continuer, allez encore quelques lignes, par exemple sur l’expression « la Communauté internationale », autre schmilblick de la langue orwellienne.
Vous remarquerez que la Communauté internationale, qui condamne par exemple Poutine (cool Marchenoir) ne contient pas la Chine, l’Inde, la Turquie, l’Iran, soit au bas mot trente ou quarante pour cent de la population mondiale.
Je n’ai pas vérifié si les Îles Féroé font partie de la Communauté internationale.
Par contre cette même communauté internationale comprend la Chine, l’Inde, les Îles Féroé, mais pas les USA, quand il s’agit de condamner la politique commerciale de Trump.
Merveille de la langue orwellienne qui fait de la communauté internationale un ensemble à géométrie variable.
L’internationalisme à la demande en quelque sorte !
Quant à « le sens de l’honneur à l’occidentale est une bonne chose » comme vous dites, rassurez-vous je comprends très bien ce que vous dites, ou du moins ce que vous voulez dire.
Il se fait que depuis quelques années le sens de l’honneur à l’occidental est synonyme pour moi des Gay Pride, la fierté d’être homo, vous comprendrez que je sois un tantinet réservé sur la chose, si je puis dire, la chose étant le concept, honni soit qui mal y pense.
Bon je pourrais continuer longtemps comme ça, mais c’était pour rebondir sur une de vos dernières phrases :
« Il faudrait prendre garde à ne pas prostituer le vocabulaire et à ne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes ».
PS : Vous remarquerez que j’ai été particulièrement prolixe, ce qui n’est pas dans mes habitudes.
En fait j’ai essayé de faire un pastiche de vos commentaires sans avoir évidemment le talent qui est le vôtre.
En échange je vous suggère, si l’envie de me répondre vous prenait, de me pasticher avec une sobriété que je ne qualifie pas de bon aloi.
Mais faites comme vous le sentez, de toutes façons j’aime bien vous lire.
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 00:54
Au moins sur cela je peux être d’accord, pour reprendre le mot de EM uniquement.
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 01:12
C’est tout le contraire que je voulais dire, à savoir : Arrêtons d’élire un homme parce que c’est l’habitude d’élire les hommes au perchoir.
Côté femmes, vous citez bien évidemment le pire du pire. Vous pensez vraiment que la gent féminine politique se résume à celles que les hommes ont bien voulu laisser percer parce qu’elles avaient peu de chances de leur faire réellement concurrence et beaucoup plus de nous rendre ridicules, ce qui s’est par ailleurs passé : Dati, Morano, Marine Le Pen, Schiappa, Rama Yade, qui donc les a choisies ?
@ Achille | 09 septembre 2018 à 08:31
« Les seuls vrais postes à responsabilité sont évidemment celui de président de la République et accessoirement celui de Premier ministre, enfin, quand celui-ci n’est pas relégué au rang de collaborateur bien sûr. »
Et c’est bien là tout le problème dont nous nous occupons, de nos jours seule la fonction exécutive paraît avoir à sa tête des « vrais postes à responsabilité » comme vous dites. Et c’est bien là que se donne à voir la faiblesse actuelle du pouvoir législatif qui n’est plus là que pour entériner plus ou moins les idées de l’exécutif, alors que les idées, c’est des commissions, autrement dit des électeurs via leurs représentants, qu’elles devraient émerger en premier !
Et pourquoi ça, parce que les plus créatifs, les plus doués et les plus aptes à nous sortir de la mouise, ne font pas de politique, ils sont occupés à des tâches plus importantes et plus urgentes que de se pavaner sur toutes les scènes médiatiques du monde ! Par ex : ils sauvent des vies, l’argent n’est pas leur priorité mais l’accomplissement de quelque chose d’utile au bien commun, quel que soit leur domaine de prédilection, ce qui inclue bien évidemment, la Défense.
Quant à confondre les présidents de l’Assemblée qui porte, en théorie, la voix du peuple, avec lequel ils sont payés pour avoir des relations concrètes régulièrement via leurs permanences et ceux et celles qui les tiennent, ces permanences, avec les présidents de la République, élus de nos jours au suffrage universel, il eut suffit de lire en tête de liste « 3/3 présidents sous l’Empire (1804 – 1814) » pour éviter la confusion.
@ Achille | 09 septembre 2018 à 08:31
Il veille à bien d’autres choses, le président de l’Assemblée nationale, à l’application du règlement et aussi à l’équité dans l’hémicycle.
Il doit s’effacer et ne plus manifester d’opinion, il doit devenir neutre.
Deux l’ont fait : Philippe Séguin et Jean-Louis Debré.
@ Catherine JACOB | 09 septembre 2018 à 12:05
Donc les femmes seraient des imbéciles à cause des hommes !
Et Frédéric Lefebvre, Éric Besson à cause de qui alors, à moins de supposer que ce sont des femmes.
Qui les choisit alors tous ces hommes idiots ? Dieu ?
Comme les personnes noires qui se génocident les unes les autres en Afrique et qui affirment que c’est la faute des blancs.
Et alors celle-ci, je n’y résiste pas, le docteur en médecine Nora Berra secrétaire d’Etat chargée de la santé sous Sarkozy qui dans Le Parisien a conseillé aux personnes sans domicile fixe, en cas de grand froid, de ne pas sortir de chez elles et de rester à la maison.
Est-ce aussi de la faute des hommes ?!
@ Tipaza | 09 septembre 2018 à 10:07
Pourquoi donc vous pasticherais-je ? D’ailleurs, vous ne m’avez nullement pastiché, vous m’avez très simplement répondu.
Je dirais que je pense important de préserver le sens des mots, surtout quand ils sont dévoyés à des fins partisanes.
A force de dénigrer les droits de l’homme, au prétexte que l’expression est de plus en plus employée dans un sens qui trahit le concept original, on finit par affaiblir ce dernier. Et l’on brouille le débat.
Par exemple, ceux qui adoptent cette position sont-ils pour, ou contre le concept original des droits de l’homme ? Voilà qui me paraît primordial à savoir.
On peut être contre les droits de l’homme. Certains le sont. J’entendais encore, il y a peu, le docteur Dor, héraut de la lutte contre l’avortement, expliquer, à la radio, son opposition aux droits de l’homme d’origine. Ceux qui ont l’AOC, le trademark, ceux qui ont été nourris sous la mère : ceux de 1789 et d’avant. Au motif qu’ils porteraient atteinte aux droits de Dieu.
OK, ça se défend. Je ne suis pas d’accord, mais au moins on peut en discuter.
De même, vous dénigrez le concept de communauté internationale. Mais vous enfumez le débat. Vous affirmez que la communauté internationale ne condamne Poutine qu’à condition d’en retirer la Chine, l’Inde, la Turquie et l’Iran.
Mais c’est faux. Ces pays ne sont pas parmi les rares, très rares, qui ont reconnu l’annexion de la Crimée par la Russie. Seuls 11 pays ont voté contre la résolution de l’ONU condamnant cette annexion, et ils n’en font pas partie. Même l’Iran n’a pas voté contre.
Il est donc parfaitement exact de dire que la communauté internationale ne reconnaît pas cette annexion, et par conséquent condamne la politique impérialiste et néo-nazie de Vladimir Poutine.
Et ce, que l’on donne à cette expression le sens de « grande majorité des pays de la planète », ou de « grande majorité des pays membres de l’ONU, tels qu’ils s’expriment dans les votes officiels de cette institution ».
Communauté internationale ne veut pas dire : gens qui pensent selon la ligne du politiquement correct de gauche. Cela ne veut pas dire non plus : pays alignés sur la politique étrangère américaine.
Certes, ces concepts coïncident parfois. Mais à employer l’un pour l’autre, on prend le risque, à coup sûr d’être mal compris, bien souvent de ne pas se comprendre soi-même et par conséquent de raconter n’importe quoi, et parfois de faire de la propagande pour des objectifs politiques en se masquant derrière un paravent hypocrite.
Autre exemple : vous parlez des « nations qui refusent la doxa libérale et libre échangiste ». En somme, dans vos détestations, se mêlent en un magma informe les droits de l’homme, la communauté internationale, l’Etat de droit, le libéralisme et le mondialisme.
Mais tous ces mots recouvrent des concepts bien différents. Et certains de ces concepts peuvent, à leur tour, faire l’objet de polémiques quant à leur contenu réel.
Prenons l’Etat de droit. Je suis coutumier de la pirouette consistant à attirer l’attention sur le fait que cette expression ne signifie pas, en réalité, Etat de gauche. Car elle est, hélas ! de plus en plus employée en ce sens.
Jusqu’à plus ample informé (et ma documentation n’est pas complète sur ce sujet), lorsque l’Union européenne reproche à la Hongrie de ne pas respecter l’Etat de droit, c’est en réalité qu’elle lui reproche de s’opposer au dogme gauchiste de l’immigration illimitée et obligatoire.
Mais dans les faits (et encore une fois, certains éléments de la situation peuvent m’échapper), il me semble au contraire que ce que l’Union européenne reproche à la Hongrie, c’est d’être trop respectueuse de l’Etat de droit. C’est-à-dire de respecter la volonté du peuple qui a élu un gouvernement anti-immigration, et de faire appliquer les lois du pays qui interdisent l’immigration illégale (on rougit d’avoir à écrire de tels enfoncements de portes ouvertes).
Autre mot-concept épouvantablement piégé : le libéralisme. Vous parlez de « doxa libérale ». Mais c’est quoi, la doxa libérale ? Il y a quoi dedans ? C’est un truc que vous condamnez en bloc ? Ou il y a des choses, dedans, que vous sauvez ? Et lesquelles ?
La doxa libérale, comme vous dites, consiste entre autres à défendre l’idée qu’un policier n’a pas le droit de vous arrêter dans la rue simplement parce que votre tronche ne lui revient pas. Ou parce qu’il n’aime pas les gens qui prennent Tipaza comme pseudonyme sur le net. Ça, c’est l’un des fondements de la doxa libérale.
Vous êtes pour ? contre ? On aimerait savoir. Cela me paraît important.
Pour ma part, je suis libéral. Ultra-libéral, même, comme je l’ai écrit tantôt, sans guillemets, pour une fois, par provocation.
Et pourtant, je suis contre l’immigration de masse. Je suis pour la libre circulation des marchandises et des capitaux (avec des restrictions possibles et raisonnables, si nécessaire), et contre ce qu’on appelle la libre circulation des personnes.
Qui n’est nullement la libre circulation des personnes, mais la liberté revendiquée de violer la frontière de n’importe quelle nation en y pénétrant, et en s’y installant à demeure en contravention des lois en vigueur. Accompagnée du droit de réclamer l’assistance de l’Etat du pays envahi, en plus de tout le reste.
Encore une expression qui est employée pour signifier le contraire de ce qu’elle veut dire en réalité. Libre circulation des personnes, cela voulait dire, à l’origine : liberté de fuir l’enfer communiste de ces ordures de Soviétiques, et de s’installer dans un pays du monde libre avec l’autorisation de celui-ci.
Plus anecdotiquement, cela signifie : liberté, pour les touristes, les hommes d’affaires et les journalistes, de visiter un pays étranger un mois ou deux, puis de prendre ses cliques et ses claques et de débarrasser le plancher vite fait bien fait. En se soumettant, de plus, à des restrictions diverses et variées (visa, obligation de prouver qu’on n’a pas la vérole, etc). Voire en acceptant de bonne grâce le refus pur et simple d’admission dans certains cas.
(Exemple : si vous voulez « visiter » Israël pour expliquer que c’est un pays de néo-nazis qui génocide les Palestiniens, eh bien il y a de bonnes chances qu’on vous remette dans le premier avion. Et cela ne portera nullement atteinte à la « liberté de circulation ».)
Pour être très clair, un nombre non négligeable des « populistes », des rouges-bruns, si vous voulez, s’oppose à ce magma conceptuel composé de droits de l’homme, de communauté internationale, d’Etat de droit et de libéralisme, non pas parce qu’ils s’opposent au dévoiement de la liberté, mais, bien au contraire, parce que ce sont des partisans de la dictature.
Je veux bien qu’on soit contre la liberté et pour la dictature : je réclame simplement que messieurs les dictateurs en herbe aient le courage de leurs convictions.
@ Catherine JACOB | 09 septembre 2018 à 12:05
« Et c’est bien là tout le problème dont nous nous occupons, de nos jours seule la fonction exécutive paraît avoir à sa tête des « vrais postes à responsabilité » comme vous dites. Et c’est bien là que se donne à voir la faiblesse actuelle du pouvoir législatif qui n’est plus là que pour entériner plus ou moins les idées de l’exécutif, alors que les idées, c’est des commissions, autrement dit des électeurs via leurs représentants, qu’elles devraient émerger en premier ! »
En somme vous voulez revenir au bon vieux régime parlementaire de la IVe République qui a largement montré ses lacunes, vu qu’entre 46 et 58 le gouvernement changeait tous les six mois par le jeu des alliances. C’est même pour cela que les parlementaires ont décidé de faire revenir de Gaulle pour remettre de l’ordre.
Le régime parlementaire ne peut fonctionner qu’avec des partis stables comme en Grande-Bretagne avec les Travaillistes et les Conservateurs ou encore aux USA avec les Démocrates et les Républicains. Mais en France nous avons une multitude de partis composés en interne de courants de pensée souvent contradictoires.
Revenir à un régime parlementaire dans le contexte actuel ce serait retourner dans le foutoir de la IVe République, ce qui dans le contexte de crise économique et sociale actuel serait la pire des choses.
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 15:36
« Donc les femmes seraient des imbéciles à cause des hommes ! »
Alors que chacun sait bien que ce sont les hommes qui sont des imbéciles à cause des femmes… ainsi que la sagesse populaire, la littérature et la simple évidence l’ont établi depuis longtemps.
Mais que s’est il passé ce dimanche, et qui m’a échappé ??
Marchenoir se montre sous son plus beau jour avec Tipaza, il est tellement un autre que je me demande si Elusen se charge du rôle de borné implacable qu’il tenait si bien ??
Elusen il va falloir cesser d’être aussi stupide, car cela est lassant…
Quant à Marchenoir qui veut que les dictateurs assument leur penchant, je le trouve charmant. Pourtant, le rire me secoue et j’en cherche la raison… Quel est ce doute qui m’habite ??
Ce doit être une ancienne lecture dont l’effet résiste au temps.
Néanmoins, il convient de saluer l’exploit de Marchenoir nouveau, vifs compliments !
Est-ce que ce ton posé et conciliant va durer ? L’espoir est resté dans la boîte de Pandore…
@ Disputeurs du sexe
Hommes et femmes ont des stéréotypes, par exemple :
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/biologie-hommes-surestiment-leur-intelligence-contrairement-femmes-71019/
Leur guéguerre, sauf films pleins d’esprit, sont profondément ennuyeuses. Bien sûr, comme le lien que j’ai mis plus haut, je suis favorable à ce que personne ne se diminue.
Se surévaluer ? Dans un monde compétitif, il faudrait peut-être que tout le monde le fasse… Je ne suis pas pour que les hommes cessent de se surévaluer, donc, mais pour que tout le monde ait de l’ambition. Eh oui ! Je ne dirais jamais, je crois, quelqu’un trop dynamique non plus, moi c’est la santé et la joie, et enfin, tout ce qui est désirable pour tous, pas le puritanisme.
Donc, on voit les hommes, les femmes, tout le monde ensemble. Et bien sage, un homme est un homme, une femme, une femme, et chacun son apparence idoine. Mais ne nous abonnons pas à l’ennui, et comprenons bien que qui sait avoir le meilleur des deux sexes emporte au-delà des disputes stériles par la beauté comme la justice et l’intelligence par la raison :
https://www.telerama.fr/musique/david-bowie-androgyne-genie,94468.php
https://www.vivrelejapon.com/ville-tokyo/takarazuka-theatre-revue-feminine
Et si les anges n’avaient pas de sexe ? Pour éviter des disputes dignes de celles des humains et demeurer impartiaux.
Ou plutôt, ayant vu les humains, ont demandé à ne plus en avoir… Pour ne pas vexer les humains, jamais le créateur et les anges ne le leur ont dit. Pourquoi pas ? Les serpents, dans l’évolution, ont plusieurs fois perdu leurs pattes, c’était plus adapté pour fouir, les anges auraient pu faire l’impasse sur un objet de dispute… Parfois, moins, c’est plus.
@ duvent | 09 septembre 2018 à 21:12
« L’exploit de Marchenoir nouveau, vifs compliments ! Est-ce que ce ton posé et conciliant va durer ? »
Il n’y a rien de nouveau, sinon pour vous qui avez des lunettes enduites d’une épaisse couche de graisse de boeuf.
Je m’adapte à mes interlocuteurs, je l’ai déjà dit. Tipaza est un homme sensé et honnête qui m’oppose des objections rationnelles de façon courtoise. Pourquoi voudriez-vous que je m’adresse à lui autrement ?
@ duvent | 09 septembre 2018 à 21:12
« Elusen il va falloir cesser d’être aussi stupide, car cela est lassant… »
Parce que vous préfériez votre stupidité à celle des autres ?!
Auriez-vous peur que l’ego duvent prenne le large ?
==========
@ Achille | 09 septembre 2018 à 18:45
« Le régime parlementaire ne peut fonctionner qu’avec des partis stables comme en Grande-Bretagne… »
La dictature, c’est stable !
Vous, c’est l’oligarchie que vous trouvez stable.
Nancy Pelosi, Bernard Sanders, Hillary Clinton, Jesse Jackson stabiliseraient le parti démocrate US ?!
La comparaison avec des systèmes politiques d’États fédéraux et la France, sans oublier d’y ajouter la comparaison d’un système à un seul tour avec un système à deux tours, c’est sûr que c’est porteur de sens.
La GB et les USA un seul tour et celui qui arrive en tête rafle la mise, le tout en étant minoritaire ; alors qu’en France deux tours et il faut faire du 50% de l’électorat.
C’est quoi déjà le truc ?! Comparaison n’est pas raison !
Pour les USA et la GB, c’est faux, il y a pléthore de parti politique, mais aucune loi pour donner le même temps de parole. Les médias, ni aux USA, ni en UK, ne sont tenus à l’équité et l’égalité du temps de parole.
À cela j’ajoute que pour les USA, c’est raté ! Ce ne sont pas les électeurs qui élisent le Président des USA, ni les sénateurs, ni les représentants, mais un 3e groupe : les grands électeurs. Et ils ont le droit de voter pour qui ils veulent, y compris pour des personnes qui ne se sont pas présentées.
En plus, il faut voir le mode de sélection des grands électeurs, s’il y a vingt partis dans un Etat, le premier qui arrive en tête rafle tous les grands électeurs, vngt partis pour 100% d’électeurs, il suffit donc qu’un parti fasse plus de 17% pour gagner la mise.
La colonne « Other » indique que certains grands électeurs n’ont voté ni Clinton, ni Trump, la note en bas de page indique pour qui ils ont voté.
Trois grands électeurs ont voté : Colin Powell !
https://www.archives.gov/federal-register/electoral-college/votes/2000_2005.html#2016
@ Achille | 09 septembre 2018 à 18:45
Quand vous tentez de faire valoir auprès de quelque sous-fifre de quelque administration que ce soit, un brin de logique et de rationalité, il fait semblant deux minutes de vous écouter puis passe à autre chose en disant : « Je vous comprends ma brave dame et je suis d’accord avec vous mais, à mon niveau, qu’y puis-je ? Parlez-en donc à votre député. » Phrase magique qui le dédouane de tout et que seul un arrêt du TA pourra lui faire rentrer dans la gorge.
Les députés ont donc une existence présumée devoir être consacrée à la résolution des problèmes qui affectent le vivre ensemble paisible dans un relatif confort matériel, que ce soit dans l’esprit du public, comme dans l’esprit d’une administration ou une autre.
Je ne veux donc revenir à rien du tout. Je veux que leurs députés qui sont indemnisés à cet effet, consultent régulièrement leurs électeurs dont beaucoup sont nettement moins ploucs qu’eux-mêmes, sans les prendre de haut, c’est-à-dire les reçoivent et les écoutent et ne se prennent pas pour le chef de la tribu rose, verte, bleue etc. Ce n’est pas parce qu’un député sort de Polytechnique qu’il n’a rien à retirer d’un entretien avec l’employée de surface de Savonarole et que n’en ayant rien à cirer, il la renvoie purement et simplement à son argenterie.
Je veux donc qu’ils portent les idées de la population qu’ils représentent dont tous les individus ne sont pas nécessairement dans l’identification à l’élu ; la meilleure preuve en est cette désaffection de Français pour les élections dont ils ont le sentiment qu’elles ne servent à rien et ne servent qu’un seul, l’élu, et qui donc se disent : « Puisque c’est comme ça, ce sera sans moi. »
Une action efficace ne peut avoir lieu que si les députés ont leur propre conscience et ne désactivent pas leurs neurones dès que pointe le bout de son nez une directive émanant de la direction du parti vu que les députés sont de civils et non pas des militaires et qu’ils n’ont de comptes à rendre en vérité qu’à leurs électeurs. Sinon, lorsque par l’effet d’une berlue de l’électeur, il est devenu majoritaire, la direction du parti et l’exécutif c’est alors bonnet blanc et blanc bonnet, la preuve en est le soutien à Ferrand d’un chef de l’Etat pourtant présumé se tenir au-dessus de la mêlée des partis et se borner à présider un gouvernement réputé au service des intérêts de la Nation, laquelle n’est pas composée que de banquiers.
L’électeur lambda et non pas arbitrairement en fonction de ses seuls propres intérêts, son représentant élu, car ce serait en effet de la trahison, est parfaitement admis à changer d’idée au terme d’une réflexion personnelle et son représentant se doit de l’écouter et de porter ses éventuelles doléances à l’Assemblée, laquelle représente en théorie 1/3 des pouvoirs dont, à titre personnel, je souhaite qu’ils existent dans un équilibre effectif et tant pis si la technique ne va pas assez vite au gré de certains, car de toute façon, là où nous allons tous, nous y arriverons bien assez tôt et ce n’est pas la peine de précipiter les choses comme en Panurgie, un sparadrap sur la bouche pour clore toute discussion ; la discussion et le débat qui font qu’il peut être agréable d’y vivre pour une majorité de citoyens même dans un patchwork d’idées ou non et en préférer les marges, sont en effet l’essence même de la démocratie.
Lorsque le peuple a décapité son roi, il a en même temps décapité la seule fonction qui plaçait ce roi au-dessus de lui, la sacralité. Lorsque l’Assemblée de l’époque a voté les lois de 1901 et, selon les régions, 1905, qui consacrent la séparation du spirituel comme relevant de la sphère privée de la conscience individuelle quelle que soit la religion dans laquelle il se reconnaît, d’avec le pouvoir politique (et non pas d’avec l’essence du politique car c’eût été l’amputer dommageablement de sa substance que d’interdire à la conscience l’appréciation des réalités de l’action politique), elle a par là même consacré la laïcité des pouvoirs, autrement dit leur nécessaire respect mutuel et non pas la primauté de l’un ou de l’autre pouvoir dans l’action.
Or, ce qui malheureusement se passe avec l’immixtion dans les affaires internes de celui des trois pouvoirs qui permet aux citoyens lambdas d’exister dans la sphère publique, c’est à terme, la condamnation de son existence, à savoir une dictature, même si cette dictature n’est pas une théocratie comme dans certains pays. Et moi, je n’en veux pas ! C’est tout, car une dictature laïque est une contradiction dans les termes.
@ Tipaza
« Et dans ces conditions, les droits de l’homme hautement respectables et souhaitables dans leur version initiale sont devenus une arme de destruction massive des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes »
Je ne crois pas. Je crois que les « droits de l’homme » portent en essence, dès le départ, la destruction des peuples, et que ce qu’on voit aujourd’hui n’en est que l’aboutissement, l’application méthodique et non un reniement.
N’ayant pas une connaissance historique de ces choses très poussée, je dis peut-être des bêtises, et je vous laisse le soin de me corriger si nécessaire, mais je vais quand même tenter d’exposer mon point de vue.
D’abord, les « droits de l’homme » proviennent de la déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’ONU, qui elle-même s’inspire de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.
Pour l’instant, je vais laisser de côté la question du « citoyen ».
Ce qui me semble important c’est de ne pas oublier le caractère universel de cette déclaration. Il n’est pas question des droits de l’homme français, ou allemand, ou italien, mais de l’homme « universel », de partout. L’individu est clairement mis en avant au détriment du « peuple ».
Et pour cause, depuis 45 on sait que le « peuple » c’est mal, via son avatar administratif : la nation. La nation, c’est le mal, parce que la nation a engendré le nazisme. Bon, nazi = national socialisme. On a rejeté le « national », mais on a gardé le « socialisme », allez savoir pourquoi.
Ceci dit, je pense que la négation de la nation et donc du peuple (en simplifiant je dirais « un peuple, une nation ») est déjà inclue dans le caractère universel des droits de l’homme, c’est-à-dire de l’individu (qui s’oppose aux peuples). Les droits de l’homme c’est précisément de défendre l’individu contre l’oppression des Etats, qui représentent les peuples.
Enfin, je l’ai compris comme ça, j’ai peut-être compris de travers.
Quant à l’état de droit … Zemmour le dit très bien, l’état de droit, ce n’est pas la démocratie. L’état de droit, c’est la souveraineté des juges. La démocratie c’est la souveraineté des peuples.
Bon, on laisse de côté le fait que la démocratie a été mathématiquement démontrée impossible (cf Théorème d’Arrow), c’est une question connexe, mais annexe (puisque la démocratie ne pourra jamais être atteinte, il y aura toujours une sorte de compromis).
Donc l’état de droit, justement, c’est précisément l’outil des droits de l’homme contre les peuples et la démocratie.
En tout cas pour moi, ce qu’on observe aujourd’hui n’est pas une perversion des concepts originaux, mais au contraire leur application.
Le problème, c’est que à l’époque, on voulait échapper à l’arbitraire (du roi, de la noblesse, du clergé) et qu’on n’a pas mesuré que ces « fonctions » (roi/noblesse/clergé) étaient justement l’incarnation du « peuple », et que donc, à terme, on allait nier l’essence du peuple.
Et c’est bien ce qui s’est produit. Si le peuple n’existe pas charnellement, si ce n’est qu’une abstraction politique, alors, un homme africain est autant un candidat à faire partie du peuple français qu’un français indigène. Quel droit le français de sang (français de par sa lignée) aurait-il de plus qu’un Japonais de sang ou qu’un Camerounais ? aucun. Le droit du sol au lieu du droit du sang, c’est l’application des droits universels de l’homme dont le juge est garant, y compris contre le « peuple » lui-même, surtout si le peuple en question utilise des arguments fascistes (on est chez nous, blablabla).
Et donc, si la nation c’est le mal, si le peuple est une « idée » (comme dirait Hollande), que reste-t-il comme critère pour dire « celui-ci peut être français ou non » ? aucun. Il reste la pression démographique et économique.
Mais à l’époque de la rédaction des droits de l’homme, l’arme migratoire n’avait pas été théorisée et prise en compte.
Alors, faut-il abandonner les droits universels de l’homme ?
Eh bien pour ma part, tels qu’ils sont oui. Il faudrait penser des droits de l’homme au sein de son peuple. Et par peuple, j’entends les gens qui ont une lignée commune, des ancêtres communs. Biologiquement parlant, les êtres (tous les êtres vivants sexués) ont tendance à se reproduire avec leurs semblables. Sauf cas particulier, ou idéologie, on préfère tous avoir des bébés qui nous ressemblent, et on préfère tous se marier avec un locuteur de la même langue que nous. Concrètement il y a une tendance des peuples à se reproduire entre eux.
Génétiquement nous avons environ 32 000 gènes. Ce qui fait que nos gènes ne peuvent avoir été transmis que par un nombre limité de personnes, 32 000 max. Donc notre lignée, l’ensemble de nos ancêtres, n’est pas la planète entière. Génétiquement les populations s’organisent tendanciellement en silots (qu’on retrouve dans les analyses d’ADN). C’est « ça » le peuple au sens charnel. C’est pour ça qu’une analyse de votre ADN peut vous dire si vous êtes à 80% français, 18% anglo, etc.
Donc les droits de l’homme devraient être vis-à-vis de son peuple. Et là, on pourrait équilibrer l’individu et le collectif, au lieu de les opposer.
Mais le problème, c’est que si on donne une existence au collectif, au peuple (existence qu’il a génétiquement parlant, mais qui est en train de disparaître en Occident, un peuple ça peut mourir, ça s’appelle un génocide, et ça peut se faire de manière invisible, subreptice) on prend le risque que les peuples s’opposent, et donc du retour de la nation, et donc de la guerre entre nations. Avec les armes actuelles, c’est simplement inenvisageable.
Donc, le plus sûr, c’est de nier les peuples…
@ Robert Marchenoir
« Je m’adapte à mes interlocuteurs, je l’ai déjà dit. Tipaza est un homme sensé et honnête qui m’oppose des objections rationnelles de façon courtoise. Pourquoi voudriez-vous que je m’adresse à lui autrement ? »
Voilà, dans une seule phrase le résumé de votre façon de faire… Où et quand ai-je écrit que je voulais que vous vous adressiez autrement à Tipaza ? Nulle part, mais cela ne vous empêche pas à peu de frais de prétendre être celui que vous n’êtes pas.
S’il vous plaît, afin d’asséner votre point de vue, de tordre la vérité, cela ne me gêne nullement, je le relèverai de manière à ce que la réalité demeure visible.
Souffrez que je dise ici ce qu’il me plaît de dire qui n’est pas passé par votre tamis car vous n’êtes pas Socrate, et donc, je ne vous permets pas de déformer mes propos, car je n’ai pas l’habitude d’accepter ce genre de procédé tout à fait déloyal.
@ Elusen
Vous vouliez être drôle ? Si tel est le cas, et sans vouloir vous peiner, il me paraît judicieux d’envisager de prendre quelques leçons auprès de Savonarole.
Ensuite, éventuellement je pourrai sourire à votre saillie ! Disposez !
@ Tipaza
Bien d’accord.
« On attache les bœufs par les cornes et les hommes par les lois, pour tracer un sillon droit »
Antoine Loisel, jurisconsulte (1536-1617)
@ yoananda | 10 septembre 2018 à 10:06
Vous compliquez à plaisir. Que des catholiques convaincus récusent la notion même de droits de l’homme en vertu de la soumission à Dieu, c’est cohérent. Mais la récuser au motif que ces droits auraient vocation à l’universalité, et donc qu’ils seraient destructeurs des nations, c’est absurde. Absurde, et a-historique.
Premier contre-exercice intellectuel que je soumets à votre réflexion : OK, les droits de l’homme, c’est de la daube. Vous voulez les remplacer par quoi ? La réponse me paraît indispensable pour étayer votre opposition.
Ceux des catholiques intégristes qui récusent les droits de l’homme au nom de la nocivité foncière de 1789 se gardent bien d’employer votre argument. Il s’auto-détruirait. S’il y a une croyance qui promeut l’universalité de l’homme indépendamment des nations, c’est bien le christianisme.
Donc, entretenir la nostalgie « du roi, de la noblesse et du clergé » ne va pas suffire à démontrer la nocivité des droits de l’homme. D’autant que ces derniers n’ont pas surgi tout armés du néant en 1789 : leur histoire est beaucoup plus ancienne. Ils ont été revendiqués au coeur de la monarchie chrétienne britannique. Ils sont compatibles avec cette dernière, qui subsiste à ce jour.
Vous affirmez que les droits de l’homme de 1789 avaient vocation à effacer les nations, de par leur universalité. C’est méconnaître complètement le contexte historique. La Révolution a été un mouvement patriotique, en plus de tout le reste. Certes, les droits de l’homme ont été définis comme universels, et à bon droit.
Mais c’était à la fois par générosité, et par volonté conquérante. La Révolution, et son prolongement napoléonien, ont propagé l’idéologie française à l’étranger, mais ce n’était nullement pour diminuer la France. Bien au contraire. Le contresens est parfaitement flagrant. On voit mal comment La Marseillaise serait un hymne à la disparition des nations…
Votre raisonnement est typique d’un absolutisme logique qui ne tient pas compte des équilibres, des compromis et des multiples dimensions de l’homme. C’est la même affirmation erronée qui attribue au libéralisme l’effacement des frontières et la déchristianisation.
Le fait qu’une nation se revendique des droits de l’homme ne signifie nullement qu’elle souhaite abdiquer sa souveraineté. Que les Français (ou les Moldo-Valaques) tiennent à la liberté et à la propriété, quoi de plus naturel ? Cela n’entraîne pas qu’ils admettent l’envahissement de leur pays par des hordes étrangères. Bien au contraire.
Car un tel envahissement porterait atteinte à leur liberté, et à leur propriété. La seconde étant le garant de la première, faut-il le rappeler ?
Le fait que les Français veuillent que l’Etat soit leur serviteur, et non leur tyran (si tant est que ce soit le cas) ne signifie pas, pour autant, qu’ils soient prêts à ce que des Somaliens ou des Afghans deviennent leurs maîtres. Qu’y a-t-il de mystérieux là-dedans ?
Le pays libéral le plus idéologiquement pur est sans doute la Suisse. La Suisse est « ultra-libérale » au regard des chiffres. Sa dépense publique est presque deux fois plus basse que la nôtre en proportion. La Suisse est aussi le pays ou « milice » n’est pas un gros mot, n’est pas synonyme de « gros nazis bottés qui torturent les Juifs », mais au contraire une vertu et un motif de fierté.
La Suisse est le pays qui a une armée de milice. Chaque homme reste un soldat sa vie durant. Chaque homme a l’obligation (le droit, depuis peu) de posséder chez lui son fusil de dotation militaire, pour protéger sa patrie.
La Suisse est le pays de la démocratie, le pays des droits de l’homme. Aucune contradiction là-dedans, bien au contraire.
@ duvent | 10 septembre 2018 à 10:43
Je crois que vous êtes complètement folle. Enfin, c’est l’hypothèse la plus indulgente pour vous. L’autre étant que vous trollez purement et simplement.
Vous prétendez :
« Voilà, dans une seule phrase le résumé de votre façon de faire… Où et quand ai-je écrit que je voulais que vous vous adressiez autrement à Tipaza ? Nulle part, mais cela ne vous empêche pas à peu de frais de prétendre être celui que vous n’êtes pas. »
Où, et quand, ai-je écrit que vous disiez que vous vouliez que je m’adresse autrement à Tipaza ?
J’ai dit le contraire. Vous avez cru bon de me reprocher de n’avoir pas, avec tout le monde (comprendre : avec vous en particulier) le « ton posé et conciliant » que je viens d’avoir avec Tipaza.
Je vous ai répondu que j’adaptais mon ton à mes interlocuteurs. Pour ne pas citer des noms de façon futile, et aller directement à l’essentiel, celui qui vous préoccupe sans nul doute : je vous traite comme vous le méritez, en raison de votre comportement constamment stupide et odieux à mon égard.
Vous faites partie de ceux que j’ai nommés les brols, ceux dont on ne sait jamais s’ils font les imbéciles, ou s’ils le sont réellement. Votre mélange à vous est particulièrement réussi, dans le genre.
Vous êtes sûre de n’avoir rien à faire de mieux dans la vie que troller ? Je ne sais pas, moi : faites la vaisselle, relisez Proust, aidez un vieillard à faire sa promenade…
Et puis, quand vous aurez à dire le quart de la moitié de ce que Tipaza a à nous dire, revenez nous voir. Depuis que je lis votre prose, vous n’avez jamais rien dit. Vous n’avez jamais rien fait d’autre que déverser vos attaques personnelles, vos sarcasmes incohérents, votre afféterie et votre haine.
@ Catherine JACOB | 10 septembre 2018 à 08:58
« Je veux donc qu’ils portent les idées de la population qu’ils représentent dont tous les individus ne sont pas nécessairement dans l’identification à l’élu ; la meilleure preuve en est cette désaffection de Français pour les élections dont ils ont le sentiment qu’elles ne servent à rien et ne servent qu’un seul, l’élu, et qui donc se disent : « Puisque c’est comme ça, ce sera sans moi. »
Chaque semaine il y a à l’Assemblée nationale une séance consacrée aux questions des députés et ceci même sous le régime présidentiel actuel. Votre député peut donc transmettre votre revendication au gouvernement et le ministre compétent lui donne sa réponse. Vous pouvez l’entendre en direct ou attendre que votre député vous la transmette.
Mais, de vous à moi, combien d’électeurs pensent à aller voir son député à sa permanence ? Et pour lui demander quoi ? Personnellement je ne l’ai jamais fait en plus de quarante ans.
Pire, combien d’électeurs connaissent le nom de leur député ? A part peut-être pendant la campagne législative, puis ils l’oublient aussitôt une fois l’élection passée.
@ duvent | 10 septembre 2018 à 10:43
Décidément vous ne maîtrisez pas grand-chose, je laisse l’humour de beauf de type Bigard à vos soins !
=========
@ yoananda | 10 septembre 2018 à 10:06
« N’ayant pas une connaissance historique de ces choses très poussée, je dis peut-être des bêtises… »
Effectivement, à ce stade-là, il vaut mieux se taire !
Quand on parle de quelque chose, on se bouge les fesses et on va le lire !
Une Nation est une fédération de plusieurs peuples.
Un peuple se définissant par une langue commune et d’autres critères.
Les différentes déclarations des droits de l’homme donnent des droits à des individus parce que le groupe peut éventuellement prendre le pas sur des individus en décidant que certains doivent en être exclus : les femmes, voire l’esclavage, mais pas une fois elles ne disent que les Peuples ou les Nations n’ont pas à exister, ni qu’il doit y être mis un terme.
La Déclaration universelle des droits de l’homme – ONU 1948 :
Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.
Article 21
3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Article 29
1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations unies.
https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/
Il est donc clairement établi l’existence de l’intérêt général !
De plus, je constate que vous bénéficiez de la protection de ces mêmes déclarations que sans elle, il n’est pas certain que vous ayez eu un quelconque droit à la parole ou d’être en vie.
« Biologiquement parlant, les êtres (tous les êtres vivants sexués) ont tendance à se reproduire avec leurs semblables. »
Non mais alors là !
« tu t’es vu quand t’as bu ?! »
Comme si un éléphant allait procréer avec une chèvre ?!
Comme si un humain allait procréer avec un hamster ?!
@ duvent 10 septembre 2018 à 10:43
« Il me paraît judicieux d’envisager de prendre quelques leçons auprès de Savonarole »
Pour la misogynie ou pour les blagues de comptoir ?
Il faut être précise… 😀
J’ai trouvé dans le numéro hors série de Valeurs actuelles intitulé « De Gaulle-Pétain – Histoires secrètes » quelques citations du premier nommé et que je ne résiste pas à soumettre aussi bien à notre hôte que surtout aux commentatrices et commentateurs de ce blog :
La première est en lien direct avec ce billet :
« Le snobisme anglo-saxon de la bourgeoisie française est quelques chose de terrifiant… Mais il y a plus grave. C’est l’esprit d’abandon ! Cette espèce de trahison de l’esprit dont on ne se rend même pas compte…Comme si le but d’une politique française était de faire plaisir aux autres pays et de faire en sorte qu’il n’y ait plus de France ! Surtout ne pas faire de peine aux étrangers ! Il y a chez nous toute une bande de lascars qui ont la vocation de la servilité. Ils sont faits pour faire des courbettes aux autres. Et ils se croient capables, de ce seul fait, de diriger le pays ! (30 janvier 1963) »
La deuxième complète la précédente et se trouve avoir une actualité toute particulière liée aux choix du président Donald Trump :
« Je suis sûr qu’un jour […] on s’apercevra qu’ils [Les Américains] veulent étendre leur hégémonie sur le monde entier. Le bandeau tombera des yeux des Européens. On verra la loi du plus fort s’imposer brutalement. Il dépend de nous, les Européens, que les Américains ne soient pas les plus forts. Encore faut-il qu’il y ait des Européens, et qu’ils soient décidés à ne pas se coucher. (19 décembre 1962) »
La troisième et dernière se rapporte à l’Europe. Où l’on voit que les choix de monsieur Macron, comme ceux de ses prédécesseurs (à l’exception de Georges Pompidou), sont diamétralement à la conception gaullienne que j’ai fait mienne :
« Chaque peuple est différent des autres, incomparable, inaltérable. Il doit rester lui-même, tel que son histoire et sa culture l’ont fait […]. Si vous voulez que des nations s’unissent, ne cherchez pas à les intégrer comme on intègre une purée de marrons. Il faut respecter leur personnalité. Il faut les rapprocher, leur apprendre à vivre ensemble, amener leurs gouvernements légitimes à se concerter, et, un jour, à se confédérer, c’est-à-dire à mettre en commun certaines compétences, tout en restant indépendants pour le reste. (12 janvier 1960) »
Cette citation est à rapprocher de l’entretien ce matin sur France Inter de Léa Salamé avec le politologue américain Yascha Mounk. Il confirme que l’objectif reste de constituer des sociétés multiethniques et un développement de la notion de ‘nationalisme inclusif ». A écouter ici :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-10-septembre-2018
@ Catherine JACOB | 10 septembre 2018 à 08:58
Merci pour ce commentaire dont j’ai tout particulièrement apprécié la lecture. De fait, vous rappelez les principes fondamentaux de la République, tout comme la fonction réelle des députés qui sont les représentants du peuple, de ceux qui les ont élus et non des machines à voter, le petit doigt sur la couture du pantalon, les textes que leur soumet l’exécutif, ce que l’on appelle les « députés godillots » que vous dénoncez à juste titre.
Il suffirait pour cela qu’il connaissent et fassent leurs les principes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, placée en préambule de notre Constitution, qui est autre chose que la déclaration universelle des droits de l’homme, compromis qui ouvre la porte à des interprétations contraires à notre Droit.
De même, la Cour européenne des Droits de l’Homme reste un organe qui tend à imposer à toute l’Europe une conception anglo-saxonne, conception qui se heurte à celle de l’Europe latine, fondée sur les concepts du Droit romain.
@ yoananda | 10 septembre 2018 à 10:06
J’allais vous répondre lorsque j’ai vu que Robert Marchenoir avait déjà répondu. Il est plus rapide que moi !
Je suis « globalement » d’accord avec ce qu’il dit.
Globalement ce mot magique, utilisé par Georges Marchais pour signifier des différences consistant à considérer le verre du sujet à demi-plein ou à demi-vide.
Votre commentaire reposait sur une faiblesse de postulat, qui le rend incohérent à mon sens, vous écrivez :
« D’abord, les « droits de l’homme » proviennent de la déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’ONU, qui elle-même s’inspire de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.
Pour l’instant, je vais laisser de côté la question du « citoyen ». »
C’est précisément ce qu’il ne fallait pas faire, au contraire si vous laissez tomber « la question de l’homme », alors votre commentaire est cohérent, et sur la base de ce postulat vous avez raison, sauf évidemment que ce postulat tronque une partie du sujet, et qu’il rend le commentaire largement inapplicable ou faux.
Robert Marchenoir 14:50, a bien vu le problème qui termine sa réponse par :
« La Suisse est le pays de la démocratie, le pays des droits de l’homme. Aucune contradiction là-dedans, bien au contraire. »
Mais, il oublie de préciser qu’en Suisse la citoyenneté est très importante et a été déterminante dans l’application des droits, même si c’est moins vrai actuellement.
On est citoyen suisse et citoyen de sa commune d’origine, et de sa commune de domicile.
La citoyenneté est liée à la nationalité d’une façon qui est complexe (pas trop quand même) pour nous.
Je renonce à rentrer dans les détails de l’obtention de la nationalité, vous aurez les détails dans le lien.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalit%C3%A9_suisse
L’obtention de la nationalité suisse est déterminée par des conditions fédérales, mais aussi par des conditions cantonales et communales, et elle est très difficile à obtenir.
Il s’agit des anciennes coutumes résultat de la fédération des trois cantons primitifs : Uri, Schwytz et les deux demi-cantons d’Obwald et de Nidwald regroupés sous le nom générique d’Unterwald.
Bref tout ça pour dire qu’on ne peut dissocier à mon avis, et aussi à celui des Suisses, en toute modestie (sourire), la citoyenneté, la nationalité et les droits de l’homme.
C’est un point sur lequel nos dirigeants aveuglés par l’aspect dogmatique et purement idéologique c’est-à-dire le mauvais côté des droits de l’homme, refusent de se pencher.
@ Robert Marchenoir
Écoutez, maintenant que vous m’en parlez, je me pose la question et sérieusement !
Est-ce que par hasard je ne serais pas complétement folle ? Je crois, sans prendre un risque énorme, pouvoir répondre, pas plus que vous !
Erasme, qui a fait le portrait de la folie et de certains fous, semble nous décrire vous et moi, et j’ai même cru reconnaître l’illustre Tipaza…
Par ailleurs, je suis d’accord pour les activités intéressantes que vous me proposez de faire et plus particulièrement celle qui consiste à emmener en promenade quelques vieillards, dès lors je vous donne rendez-vous demain dès potron-minet, merci de me confirmer que vous aurez bu votre décoction lorsque je tirerai la chevillette et qu’elle cherra, je parle de la décoction qui prévient les crises d’angoisse qui vous poussent à tant de méchanceté…
Je ne vous abandonnerai pas à votre sort lamentable, et maintenant que vous avez découvert de quoi je souffre, une sorte de solidarité entre fous va nous unir !
Est-ce que vous êtes satisfait de moi ? Si ce n’est le cas je serais très peinée et cela durablement…
Ah ! J’allais oublier l’essentiel, je ne suis pas ici pour satisfaire un ego malmené, ou des frustrations inguérissables, que nenni, je ne fais que passer… Et vous ? Ah, mais oui, cela me revient, Napoléon et Pasteur m’ont dit que vous êtes notre sauveur, Jésus ou Marx, je ne me souviens plus…
@ Breizmabro
Oh, vous savez, la misogynie, cela ne me dérange pas du tout, je suis moi-même à mes heures perdues raisonnablement misanthrope.
Par ailleurs, j’adore avoir des activités de gueuse, voyez celles que me propose le délicat Marchenoir. Lui au moins sait combien il est admirable d’admirer. Il sait aussi comme tous les gentilshommes de ce blog, ce que les femmes ont de supérieur, excessivement et définitivement supérieur, mais nous n’allons pas leur faire la danse des sept voiles…
Je vais donc prestement lustrer moi-même mon argenterie qui brille déjà de mille feux, ma bonne Françoise a pris son jour.
Après, je me précipiterai non moins prestement relire Proust, qui je ne vous le cache pas est d’un ennui mortel (mais les hommes adorent sa lecture… Pourquoi ? No se !) puis, avec langueur je jetterai mes cheveux hors du donjon, en espérant que Gollum ne passera pas à proximité…
En effet, je n’ai pas tellement de goût pour la laideur, oui je suis très superficielle l
Ensuite, dans mon cerveau de femme un peu princesse, naîtra certainement, à la fréquentation d’hommes de haut parage quelques idées frappées au coin du bon sens et novatrices comme il convient à une âme bien née !
Je dois vous laisser car : Demain dès l’aube à l’heure où blanchit la campagne, je dois emmener en promenade un vieillard qui n’a que moi, pour faire choir sa chevillette !
@ Tipaza | 10 septembre 2018 à 19:04
Deux de mes factoïdes favoris concernant la conception suisse du « vivre-ensemble » (ou de la politique, si vous voulez).
Quand on parle d’Etat, en Suisse, on désigne, non pas le gouvernement du pays… mais celui du canton auquel on appartient.
Quand un étranger sollicite la nationalité suisse, les formalités peuvent varier selon les cantons, mais parmi les personnes qui ont droit de regard sur la décision, figurent… vos voisins. Si votre tronche ne revient pas à vos voisins, vous risquez fort de ne pas pouvoir devenir suisse. Et c’est très bien comme ça.
Imaginez la même disposition appliquée chez nous, dans certaines zones en cours de… basculement dans la sensiblerie, disons.
Je ne parle pas des traîtres, je suis pour ne jamais les réintégrer, quoi qu’ils trahissent et comment, mais…
mais pour les libres confrontations comme les nôtres, il faudrait, peut-être, le faire à fleurets mouchetés ce qui ne me semble pas le cas, ou être capable de se réconcilier, ce dont certes, je ne suis pas le meilleur exemple, d’accord !
Est-ce que j’ai vu Jésus ? Pas vraiment, Apollon, enfin, se concentrer vraiment, donne envie de toujours l’être, donc dépasser la rancune comme à vrai dire aussi l’attachement, est-ce un bien, mais c’est ainsi.
Odin, l’idée de salut du monde, en tout cas de la liberté pour nos débats, implique le combat mais pas qu’on se déteste entre débatteurs, ou alors, il faudrait que l’on n’ait plus de blessures d’amour-propre, de rancune contre l’autre, après, et hop, on repart, on s’entraîne au combat en espérant que cela serve à un éventuel combat face à l’ennemi.
Je pensais aux guerriers d’Odin qui ne cessent de s’étriper puis ressuscitent, banquettent ensemble, un peu comme les Gaulois dans Astérix à la fin, tout cela, chez les Germains, avant le temps où cet entraînement servira à se battre contre les forces démoniaques. Pour une illustration d’un lieu où des personnalités reposent, et qui s’appelle Walhalla, comme le lieu où résident les guerriers :
https://huguespiolet.jimdo.com/germanie-insolite/walhalla/
@ Tipaza
Sur la question du « citoyen » : je ne l’ai pas laissée de côté, puisque j’ai bien expliqué que ce n’était que temporaire. Je suis revenu dessus ensuite (à travers la question de la nation).
Mais de toute manière, à la rigueur, j’aurais pu mettre de coté cette question puisque c’est ce qui a été fait (par l’ONU et donc par beaucoup de monde), puisque maintenant c’est la « déclaration des droits de l’homme » et il n’y a plus « et du citoyen ».
Le fait que la Suisse serait un contre-exemple… bah et alors ? en quoi ça invalide l’évolution générale que j’ai décrite ? La Suisse fait plutôt figure d’exception (en Occident).
Et vous, que faites-vous du caractère « universel » de la fameuse déclaration ? Parce que bon, le fond de l’affaire, c’est bien ça : au nom de quel principe vous interdisez à Mamadou de devenir français ?
En Suisse aussi, il y a borne aux fantasmes :
https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Naturalisation-imposee-a-une-commune-par-le-TF-20246174
Mais il vaut mieux pour obtenir la nationalité accepter de serrer les mains :
https://www.tdg.ch/suisse/suisse-romanderefusent-serrer-main-naturalisation/story/18259915
Avec l’accent vaudois :
«C’est l’occasion de rappeler l’égalité entre hommes et femmes et de souligner que la Constitution est au-dessus de la bigoterie».
Comme dirait mon frère, naturalisé suisse et américain bien qu’encore Français, qualifiant la croix blanche sur fond rouge :
True flag of freedom !
Mais je vous dis pas comme là-bas, il vaut mieux marcher droit et ne pas insulter son prochain, Marchenoir, sinon on s’en va !
Et, en complément, on ne plaisante pas non plus sur les droits fondamentaux :
https://www.20min.ch/ro/news/romandie/story/Le-TF-balaye-l-initiative-anti-foulard-a-l-ecole-15698246
@ yoananda | 11 septembre 2018 à 09:11
C’est fou à quel point vous ne maîtrisez rien !
Vous pouvez discuter des concepts, mais avant il vaut mieux savoir ce qu’ils signifient et à quoi ils s’appliquent.
1°) un Peuple, c’est un groupe qui partage au minimum une même langue, une même culture, des codes sociaux, etc.
2°) Nation, c’est une fédération de plusieurs peuples basée sur une union contractualisée par une Constitution ou une loi constitutionnelle.
3°) Nationalité, c’est un statut juridique, rien de plus, rien de moins.
4°) Citoyen, c’est une personne qui a le droit de vote, elle peut ne pas avoir la nationalité du pays, ni être membre du peuple. Une personne qui a le droit de cité, de prendre une décision sur les affaires publiques.
– Le membre d’un peuple peut en avoir la nationalité, sans être citoyen, les mineurs en dessous de 18 ans pour la France.
– Les étrangers peuvent avoir le droit de vote, c’est le cas en France pour les membres de l’Union européenne aux municipales et aux européennes.
– Les femmes, les personnes noires peuvent être exclues du droit de vote, donc de la citoyenneté.
– Les pauvres peuvent être interdits de vote, comme en France par le régime censitaire des précédentes Constitutions.
– En France l’on peut aussi perdre le droit de vote par condamnation judiciaire, donc perdre ses droits de citoyen.
5°) ‘Démocratie’ parle du peuple et non du citoyen, or aucun pays n’accorde le droit de vote aux enfants, pourtant ils sont bien membres du peuple.
– Aucun pays n’est donc une démocratie, puisque ce n’est pas le peuple, ou les peuples qui votent, mais les citoyens. Il n’y a aucun Demos qui vote !
@ Aliocha de 11:25
« Comme dirait mon frère, naturalisé suisse et américain bien qu’encore Français… »
Malheureux ! Vous allez vous attirer les foudres de Breizmabro !
Ainsi donc, votre frangin vit en Suisse avec sa carte Vitale, ne paye pas ses impôts en France et vient se faire soigner en France, chez nous !
Une honte !
(Vous allez l’avoir sur le dos une semaine, bon courage Aliocha !)
@ yoananda | 11 septembre 2018 à 09:11
« Que faites-vous du caractère ‘universel’ de la fameuse déclaration ? Parce que bon, le fond de l’affaire, c’est bien ça : au nom de quel principe vous interdisez à Mamadou de devenir français ? »
C’est un faux problème. Rien, dans aucune version de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, n’oblige un pays quelconque à accorder sa nationalité à un étranger.
Aucun pays, d’ailleurs, n’est obligé de souscrire à aucune version de la déclaration des droits de l’homme. Ceux qui l’ont fait ont agi de leur plein gré, soit en adoptant des lois internes, soit en signant un traité, soit en adhérant à une organisation internationale, actes par lesquels ils s’engagent à en respecter les règles.
Que les philosophes auteurs de la notion des droits de l’homme les aient proclamés universels, c’est une chose. C’est du domaine de la philosophie, des idées. Et c’est parfaitement défendable. Le domaine politique, juridique est distinct.
De nombreux raisonnements erronés, de nos jours, viennent de la confusion des différents domaines de l’activité humaine. Ou de l’absolutisme irréfléchi qui consiste à pousser une notion jusqu’à l’absurde.
N’importe quelle conception du monde deviendra fallacieuse, voire nocive, si vous vous amusez à la dérouler à l’extrême, dans une autonomie totale.
Je suis libéral, mais je me heurte fréquemment aux libertariens français, qui se rendent coupable de ce vice intellectuel. (A ne pas confondre avec les « libertarians » américains, qui sont les libéraux classiques).
Les libertariens français vont vous assurer, par exemple, que le problème de l’entretien des routes et de l’immigration se résout d’un coup d’un seul, en privatisant l’intégralité des routes. De sorte que si je possède une maison, je peux posséder aussi le bout de route qui passe devant. Et je suis libre, alors, aussi bien d’imposer aux Français qui veulent passer dessus de sauter à cloche-pied en me payant dix millions de dollars, que d’inviter la moitié de l’Afrique à y circuler gratuitement — mais ce droit se limite au bout de route que je possède.
Je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi cette conception politique est idiote, mais le dire dans certains cercles libertariens français vous attirera des tombereaux d’insultes.
Ce qui ne vous empêchera pas de vous faire insulter par les socialistes, pour lesquels vous êtes un sale ultra-libéral qui boit le sang des petits enfants (avec l’aide des Rothschild).
Il n’y a besoin d’aucun « principe pour interdire à Mamadou de devenir français ». L’attribution de la nationalité à un étranger est un privilège, une exception. Mamadou n’est pas français, par définition, puisqu’il s’appelle Mamadou. On peut faire une exception en sa faveur, ce qui est un acte positif. C’est cet acte qui requiert certains principes, pas le fait de s’en abstenir.
Le fait que les gauchistes essaient de vous persuader du contraire, et appellent les droits de l’homme à la rescousse, n’entraîne pas que les droits de l’homme soient coupables dans cette affaire.
Si un pédophile justifie ses actes au nom de l’amour, cela ne remet pas en cause le bien-fondé de l’amour. La chose qui manque le plus, en ce moment, c’est le discernement et le bon sens.
Un remarquable article, paru aujourd’hui sur Taki’s Magazine à ce sujet :
http://takimag.com/article/holocaust-denial-triumphant
En surface, c’est une dénonciation de ceux qui nient l’Holocauste. Dans le détail, c’est la réfutation d’un article écrit par un jeune imbécile à la mode, dénonçant la négation de l’Holocauste, qui réussit à produire, à l’appui de sa thèse, un document mensonger utilisé par les négateurs de l’Holocauste. Document dont la fausse légende est pain bénit pour les négationnistes, puisqu’elle décrit comme étant une chambre à gaz ce qui est, en réalité, une étuve à désinfection des poux.
L’auteur de l’article de Taki’s Magazine étant, lui-même, un ancien négateur (partiel) de l’existence des chambres à gaz, ayant depuis reconnu son erreur (j’espère que vous suivez). Et le jeune imbécile soutenant mordicus, malgré toutes les preuves qui lui furent mises sous le nez, que, naaan, puisque c’était marqué « chambre à gaz » par son fournisseur Internet de photos autorisées à la publication, eh bien les historiens de Yad Vashem pouvaient aller se faire voir et c’étaient des gros nuls.
Le vrai propos de l’article de David Cole étant que la pensée-Internet tend à rendre les gens de plus en plus décérébrés, à abolir le discernement et le bon sens.
C’est amusant, ça frite entre yoananda et Robert Marchenoir.
Dans un premier temps les élans d’amour de yoananda ont flatté le Condottiere, « tutafé d’accord avec vous, formidable, évangélisez-moi sur l’URSS et Poutine ». Ah oui, cher Maître !
Magnanime, le Condottiere a bien voulu lui inculquer quelques notions sur le communisme qu’elle découvrait à un âge avancé…
Puis voilà qu’elle se met à pérorer de tout et de rien, péremptoire, je sais tout, j’ai réponse à tout, rien ne l’arrête.
Encore une qui nous pompe l’air.
@ Savonarole | 11 septembre 2018 à 20:27
C’est curieux, votre réflexion.
@ Tipaza | 08 septembre 2018 à 15:41
« Ça changerait quoi si je m’appelais Maxence HOHERBERGH ? »
Ce serait rudement difficile à écrire. On ne saurait jamais où placer tous ces h.
@ breizmabro | 10 septembre 2018 à 16:23
D’autant que
«Les hommes veulent bien que l’on rie de leur esprit, mais non de leur sottise.»
Qui trahit, et quand ?
Inédit, de nos jours, deux trahisons inédites, achetez le journal !
Les écologistes trahissent l’humanité, sacrifiant des hommes aux bêtes. Voir les réfugiés de la conservation.
Les arabo-musulmans trahissent leur société d’accueil, à bas bruit en s’attaquant quotidiennement à nos valeurs, ou de façon plus médiatique avec des attentats.
Quoi de pire moralement que la trahison ? Rien. Quoi de plus délétère pour qui la subit ? Rien, mais on me dit que ce n’est rien.
Mais trahir l’humanité, ce n’est rien tandis que parmi les humains, dire que certains sont nuisibles, pure vérité, les traîtres, avant tout, ce serait mal, autant voire plus mal que trahir.
Que les traîtres ne se privent donc pas, les écologistes tuer tous les humains comme certains en ont le projet, les arabo-musulmans détruire la nation.
Car à notre époque, ce ne sont pas les traîtres qui sont montrés du doigt, mais ceux qui appellent les traîtres par leur nom de conséquence, nuisibles, comme traître est le nom de cause d’une certaine catégorie de nuisibles, c’est parce qu’ils trahissent leur groupe que certains sont nuisibles.
De même, les abuseurs d’enfants sont des nuisibles… J’attends que quelqu’un dise qu’il est nauséabond de les appeler ainsi. Il n’y a pas de raison de ne pas les défendre aussi, sauf la peur des réactions. On me dira que tous les arabo-musulmans ne trahissent pas. Oui, mais à part eux, quels immigrés ont jamais trahi leur pays d’adoption, rendu le mal pour le bien ? Et bénéficié de la couverture des leurs. L’Eglise est justement attaquée chaque fois qu’on voit qu’elle couvre les pédophiles… Et les arabo-musulmans dans leur globalité ne seraient pas mis justement en cause pour ne pas faire le ménage chez eux ? Singulier privilège.
Tous les traîtres du monde sont une même racaille, traîtres à leur pays, leur espèce, les enfants.
Tous doivent être traités sans le respect qu’on a pour les gens qui n’ont pas trahi ces trois groupes importants, l’humanité, qui englobe tous les groupes, le pays, qui est nôtre groupe, et les enfants en tant que les plus vulnérables et l’avenir.
Nuisibles n’est pas un mot trop fort… Il y a bien trop longtemps des traîtres à leur pays, mais jamais un nombre significatif d’immigrés, gens qui doivent tout à leur pays d’accueil. Autres ingrats, les écologistes qui se retournent contre notre espèce. On les dit moins mauvais que les industriels ? Folie, les industriels, malgré leurs abus, n’ont jamais arbitré en faveur des bêtes et projeté de détruire tous les humains comme certains écologistes.
Par contre, on leur doit, je ne sais pas ?
– La pilule, qui permet au couple, mais surtout aux femmes, de maîtriser leur fécondité… Et comme la force compte moins, le travail des femmes, qui a toujours existé, est plus valorisé qu’autrefois. Donc plus de liberté et d’égalité qu’il n’y en a jamais eu.
– Par les médias si critiqués, mais il faut, après tout, que chacun discrimine dans l’offre comme les riches aient un minimum de goût pour des loisirs plus aristocratiques voire faire du mécénat, qui donnent à chacun de l’information, du loisir et… de l’expression.
Si nous pouvons prétendre les industriels pire que les écologistes pourtant traîtres à l’humanité, ici, c’est bien grâce à eux*.
– J’oubliais la survie, signe de richesse… Nos sociétés sont si riches que je n’ai pensé qu’en troisième à ce point, en vérité fondamental, loin des famines de l’époque où l’agriculture était biologique, contrainte et forcée.
Il y a aussi des broutilles comme l’allongement de la durée de vie et une culture supérieure offerte à beaucoup plus de gens qu’avant sous la forme d’études supérieures et de toutes sortes d’ouvrages sur des sujets de plus en plus divers, accessibles et transversaux.
* Moi qui suis contre les ingrats et pour la justice doit bien les défendre. Sous un masque, on ne pourra pas dire que j’en attends je ne sais quoi, quel confort moral que d’écrire sous pseudonyme. On peut défendre des gens dont tout le monde se moque, les pauvres réfugiés de la conservation, et dire du bien des industriels sans qu’on vous soupçonne de flatterie, pourquoi, ils vont me chercher pour faire du lobbying ou plus si affinités ? Mettre un masque, c’est se placer sous le signe de l’objectivité, sortir des contraintes sociologiques et de la subjectivité, parler selon son cœur et sa raison, et par aucun bas calcul.
Les industriels sont comme tout le monde, leurs abus doivent être combattus, leurs accomplissements applaudis. L’inaccessibilité aux coups comme aux récompenses revient à se trouver en état de pureté, il serait dommage de ne pas en profiter pour dire ce qu’on estime vrai, hors de l’indulgence contemporaine horripilante pour les traîtres et l’ingratitude pour ce qui nous libère. Evidemment, les polémiques font perdre cette sérénité, mais on peut en remettre l’habit, quand hors masque, il n’existe pas, on est ravalé aux plus basses déterminations de soi et non à ce que l’on veut être ou dire, c’est-à-dire, son but et sa liberté.
La plume, pour être juste et puissante, doit être libre, et en somme, je plains ceux qui pour une raison ou une autre ont dû se montrer, et perdre par là cet indéterminé de la personne qui donne tant de liberté !
Je sens qu’on va me dire que je ne suis rien de ce que je vise… Du moins, il faut me rendre cette justice de me mettre dans les conditions d’accession à cet état.
Oui, je peux tout me permettre ! Comme l’a dit quelqu’un d’injuste pour me dénigrer.
Renversant le stigmate, je dis que c’est en effet le cas. Je suis libre, oui, encore libre de défendre toutes les personnes trahies ou calomniées, et de ne pas laisser passer le mal. Je ne comprends à vrai dire pas comment cela est encore possible d’ailleurs, mais passons. Il ne faut pas que quiconque remette cela à demain, car on peut s’affaiblir, s’aigrir ou fuir, comme je le comprends. Et alors, il sera trop tard pour soi et peut-être pour le monde si un des nombreux dangers qui existent devient écrasant. Alors pour me réconforter en espérant que cela en encouragera d’autres :
https://www.youtube.com/watch?v=v15EER36RMk