Quelle est la République de Nicolas Sarkozy ?

Le récent Bureau politique de l’UMP a validé la nouvelle appellation « Les Républicains » à la seule exception notable et intelligente d’Edouard Philippe qui s’est abstenu.

Je regrette que Xavier Bertrand qui avait suggéré un autre nom bien meilleur, « Les Populaires », ne l’ait pas suivi.

Dès que « Les Républicains » sont apparus dans l’espace politique et médiatique, à gauche, très nettement, comme à droite, sur un mode plus feutré, des oppositions se sont manifestées et si toutes méritaient l’attention, les réactions socialistes étaient gangrenées par leur évidente partialité.

Pourtant le sujet n’est pas anodin.

D’autant moins que si, pour ma part, je vais tenter d’apporter ma pierre modeste à la cause d’Alain Juppé, je suis de plus en plus inquiet sur l’issue de la primaire de 2016. Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, est en position de force pour la suite et des sondages semblent mettre à mal ce qui apparaissait pour une évidence : qu’un corps électoral élargi favoriserait le maire de Bordeaux (lepoint.fr).

Unique obstacle mais de taille sur la route de celui qui aspire à revenir : la justice. Elle vient heureusement de valider les écoutes des conversations de Nicolas Sarkozy qui s’est pourvu en cassation. Sous le tintamarre corporatiste des avocats, il y a le noyau dur du réel et de la procédure.

Il est plus que jamais nécessaire de questionner la conception de la République de Nicolas Sarkozy, celle qu’il a incarnée durant cinq ans comme président et celle dont il prétend à nouveau nous faire don en 2017.

Quand, de surcroît, il est impliqué, au sens commun, dans plusieurs affaires qui pourraient permettre de douter, à leur issue, de sa qualité de républicain exemplaire.

Cette interrogation est d’autant plus légitime que Nicolas Sarkozy a mis la main et l’esprit sur le parti et que son désir affiché d’unité constitue une démarche subtile pour contraindre ses rivaux à rentrer leurs griffes et à aller ainsi inéluctablement vers une défaite dont le faux « nouveau Sarkozy » aura brillamment été l’instigateur et le bénéficiaire.

J’avoue ma stupéfaction face à l’atonie de la droite devant ces proclamations républicaines assénées sans relâche par le président de l’UMP alors qu’elle a dû constater comme, durant son quinquennat, la promesse de la République irréprochable de 2007 avait été gravement trahie et dévoyée. Notamment sur le plan de la Justice. A cause du mépris dont le corps judiciaire a été accablé et qu’en apparence, il a accepté sans frémir mais, surtout, parce que la domestication d’une magistrature choisie et privilégiée pour sa soumission a dévasté l’état de droit au-delà de tout.

J’en veux moins à la lâcheté ou à la dépendance intéressée de celle-ci qu’à celui qui a favorisé ces honteuses pratiques pour le seul souci de la sauvegarde de son pouvoir et de ses affidés douteux.

Est-ce cette République malmenée qui reviendra en majesté demain ?

Ou bien Nicolas Sarkozy a-t-il changé si radicalement que son tempérament et ses actions ne seront plus ceux d’un partisan mais d’un homme qu’on pourrait enfin respecter ?

Parce que la Justice sera encore davantage demain au coeur des attentes françaises.

Non pas seulement la justice judiciaire, notamment pénale, démolie, avec l’aval de François Hollande, par Christiane Taubira qui confond les époques et, faute de mieux, veut nous faire pleurer sur elle (lefigaro.fr), mais la justice démocratique et sereine sous l’égide de laquelle le président de la République avait placé son futur mandat en 2012.

C’est moins le problème de l’autorité de l’Etat qui est posé que celui d’une République ferme certes, mais surtout impartiale. Quand Nicolas Sarkozy, dans un procès à charge, affirme que « la République a trop cédé » (Le Figaro), il a partiellement raison seulement parce que, même de 2007 à 2012, le volontarisme des mots n’est pas toujours parvenu à dissimuler la faiblesse, les erreurs des actes ou les abstentions coupables.

Ces trois premières années du président Hollande, par rapport à la mansuétude dogmatique de la garde des Sceaux, ont tout de même, par la grâce de Bernard Cazeneuve, permis à la communauté nationale de ne pas trop rougir du ministère de l’Intérieur et donc de ses entreprises multiples.

En revanche, on n’a jamais été affronté à une République aussi vindicative, discriminante, arbitraire, partiale, à géométrie variable, dure ici, molle là, idéologique alors que le service de tous devrait exclusivement l’inspirer et la mobiliser. Ses ennemis, même les plus pacifiques, ont droit aux rigueurs extrêmes quand ses soutiens actuels ou espérés profitent de son indulgence. Une République détournée.

Il est proprement effrayant d’entendre, par exemple, le président de la République soutenir la « réforme du collège », malgré une opposition pluraliste, parce qu’elle battrait en brèche « les intérêts particuliers ». Notre président cherche à imiter François Mitterrand sans le génie de celui-ci. Homme d’infinie culture, François Mitterrand n’aurait jamais eu l’idée saugrenue de nommer à l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et, encore plus, de valider un projet aussi destructeur et absurde.

Quelle République, demain, Nicolas Sarkozy a-t-il l’ambition de présenter à la France ? Celle calamiteuse qu’il lui a infligée, celle qui ne serait que pure autorité avec un réel qui à tout instant la ferait fléchir ou une République absolument aux antipodes de celle d’aujourd’hui avec ce pouvoir qui en effet est d’abord socialiste et donc soumet l’universel à ses appétences partisanes ?

Je ne me fais aucune illusion sur le vote des militants. « Les Républicains » seront sinon plébiscités, du moins acceptés sans difficulté. Il est vrai que ce nom va représenter une forme de privatisation de cette belle notion mais le pouvoir socialiste ne cesse pas au quotidien de s’abandonner à la même dérive au nom de ses intérêts.

Ce qui m’importe est de savoir de quelle République notre prochain président sera le nom.

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Voir les Commentaires (105)
  1. Le citoyen français est décontenancé, désabusé. Trois années sous Hollande n’ont en rien apporté ‘le changement c’est maintenant’. Les seules inflexions sont l’accentuation du chômage et l’appropriation de l’Etat par l’idéologie et le clan socialistes. L’UMP pouvait se redresser après le triste épisode Copé. Mais le parti bascule du chaos à l’appropriation de l’appareil par Sarko futur candidat. Il n’a pas changé, il nous jouera la même partition, à moins que les affaires brisent son élan. Ce n’est pas un changement de nom du parti qui effacera les ardoises. A quand la relève par les quadras compétents (pas les béni-oui-oui) ? Alors, un coup d’œil du côté du FN : dernier round de Papa. Il persiste à déverser son fiel dans la feuille de chou Rivarol, joue à la victime alors qu’il est l’agresseur. Il voudrait couper les jarrets de Marine, même au risque de sabotage du parti. Par ailleurs, le FN est aussi empêtré dans des affaires financières. Pendant ce temps, les nervis du FN se substituent aux forces de l’ordre et tapent sur les Femen. Bruno Gollnisch fait virevolter méchamment son petit parapluie. Le film politique actuel est nul, affligeant. Je zappe. C’est triste pour le pays.

  2. protagoras

    La République de M. Sarkozy ?
    La libération ! Enfin, celle de la « beaufitude à gourmette ».

  3. Cher Philippe,
    Quand les socialistes brutalisent avec préméditation les républicains pour tenter d’empêcher Nicolas Sarkozy de se représenter pour 2017.
    Nous hurlons notre mécontentement concernant la décision politique d’un parquet rouge aux ordres de Hollande.
    Nous avons un exemple criant de dictature politique et judiciaire main dans la main en France.
    Que pouvons-nous faire ?
    Manifester contre la dictature anti-républicaine FNPS ?
    Saisir immédiatement la justice européenne car une justice partiale, politique n’a pas lieu d’être.
    Les droits de la défense et des avocats sont bafoués par la justice rouge.
    C’est insupportable, c’est une torture morale pour des millions de Français qui soutiennent et soutiendront Nicolas Sarkozy jusqu’à sa réélection. Nous attendons la sanction d’un parquet qui valide des pratiques d’écoutes illégales et irrecevables par le droit et ses principes et ses institutions républicaines.
    Nous combattrons avec acharnement, ténacité et jusqu’au bout pour défendre les valeurs de respect de la République et de la Vraie Justice.
    La justice a franchi le mur du son au même titre que le jour de l’abominable mur des cons.
    Sauvons la République avant qu’il ne soit trop tard car l’heure est grave.
    Cela les fait tellement rire et jouir en grand sadisme que nous rejetterons les idées socialistes systématiquement et les dénierons pendant des décennies parce que les démonstrations de l’injustice, cela suffit.
    françoise et karell Semtob

  4. Choubidou

    L’actualité laisse envisager ce que serait cette République
    Suppression du juge d’instruction
    Chambre de l’instruction à sa botte
    Magistrats de la Cour de cassation à sa botte

  5. Savonarole

    Philippe Bilger me fait penser à Christian Clavier dans « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? », il soupire à chaque prétendant.

  6. Aux USA, les « Républicains » en rouge sont opposés aux « Démocrates » en bleu. Après le rattachement de la France à l’OTAN, voici une nouvelle manière de se rapprocher de l’oncle Sam.

  7. N. Sarkozy quoi qu’on en pense est le mieux placé – je n’ai pas dit le meilleur -, sans doute les affaires pour l’ennuyer, mais si peu.
    Il n’y a pas de candidat plus pugnace que lui. Les électeurs ont la mémoire courte, ou ne veulent pas voir les repas du Fouquet’s ou la retraite méditative… sur un yacht.
    Balayé, ignoré, oublié le bling-bling, dans le fond les gens s’en fichent et vouloir le rappeler n’apportera rien : soit tout élu condamné est éloigné définitivement de la vie politique soit on continue comme cela et tout va bien pour des électeurs qui ne se soucient de rien, et de continuer de voter Balkany et consorts.
    N. Sarkozy est finalement le meilleur, il a bien assimilé tout cela et la faiblesse d’un électorat, quoi qu’on en dise bien conservateur.
    Il faut le dire le citoyen est craintif, il a peur de son ombre et a besoin de se rassurer au travers de personnages connus – en bien ou en mal – peu importe.
    Alors cela va continuer, encore et encore avec les mêmes, toujours pareil en somme, il est vrai que la nouvelle venue du FN va rebattre les cartes, mais au nom d’une idée moutonnière qui se perpétue dans nos élections, l’ancien président n’a certainement rien à craindre de ses piètres concurrents ou adversaires.
    Voilà maintenant que l’on prête à notre Président navigateur de plaisance une stratégie de conquête, sur un bateau qui s’apparente plus à une coquille de noix qu’à un trimaran de combat.
    Face à un marin hauturier tel que N. Sarkozy il ne fera pas le poids après un quinquennat bien triste et mollasson.
    Et sans doute les mousses qui l’accompagnent pas très à la hauteur pour ne serait-ce que hisser les voiles quand le temps le permettra.
    Rien de neuf à l’horizon, on a beau scruter les alentours, bien triste avenir d’un pays qui se réfugie toujours derrière l’UMPS… euh, les « Républicains ». Nous sommes faits pour dupliquer et les institutions le permettent, du changement sans changement, des élus sans électeurs. Désespérant.

  8. Savonarole

    Les « petits pois » ont été sonnés par l’Elysée, et vlan ! Un Bygmalion ! Et vlan ! Les écoutes ! Et ça va durer jusqu’en 2017…
    Peu importe qu’Areva licencie 4000 salariés français, non, l’important c’est Sarkozy, mais non, l’important c’est Copé.
    Et comme prévu ici même par mes soins, Philippe Bilger tresse des couronnes à Juppé qui n’a rien fichu depuis 1995, et qui a regardé les trains passer alors que de son temps il nous a fait découvrir la marche à pied avec ses gigantesques grèves SNCF.
    Vous verrez que Juppé va nous dire que « le Bordeaux ne ment pas et qu’il fait don de sa personne à la France »…
    Un nouveau Maréchal que voilà !…

  9. Robert Marchenoir

    Christiane Taubira, ministre de la « justice », menace ouvertement les Français de guerre ethnique :
    Le monde n’est pas à eux [les « racistes »]. Les enfants qui me ressemblent ont toute légitimité au monde. Il faudra qu’ils s’y habituent. La lucidité les conduira à voir que les gens qui me ressemblent sont plus nombreux. Et qu’il vaut mieux ne pas trop défier ce monde-là.
    http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Ils-n-auront-pas-mon-suicide-757754
    Elle se plaint des « racistes », dont elle se prétend la victime, mais, d’un même souffle, elle se plaint aussi des « antiracistes », qui sont, naturellement… « racistes » ! Bref, tout le monde est « raciste », sauf les Noirs ! Voyez plutôt :
    — Quand avez-vous été confrontée au racisme ?
    – Enfant à l’école à Cayenne, puis étudiante à Paris. Mais c’est en 2005, après les émeutes en banlieues que je suis devenue noire. Sans arrêt, on m’invitait sur les plateaux de télévision pour parler des Noirs. Je ne savais pas quelles compétences particulières j’avais, je n’ai pas fait des études spéciales sur les Noirs… […] Le système médiatique m’a enfermée dans ma couleur.

    La malhonnêteté est flagrante. Dans un premier temps, elle se plaint du racisme, elle bâtit toute sa carrière politique sur la lutte « antiraciste » et le fait qu’elle est noire, elle parle des « enfants qui lui ressemblent », elle exige de Paris Match que cette interview soit consacrée à l’esclavage, elle réclame, des siècles après l’abolition de celui-ci, que les Blancs indemnisent les Noirs pour l’esclavage, et lorsque les journalistes, aux états de service « antiracistes » impeccables, lui donnent la parole en tant que Noire pour défendre le point de vue d’émeutiers noirs, elle trouve le moyen de s’indigner en prétendant qu’elle n’est pas noire et que la question ne l’intéresse pas !
    Donc d’un côté, Taubira et ses amis hurlent à la mort parce que les Noirs ne sont pas assez représentés dans la société, parce qu’on ne leur donne pas assez la parole ; et de l’autre côté, lorsqu’on lui donne la parole, elle hurle à la mort parce qu’elle n’est pas spécialiste en questions noires, parce que ce serait « raciste » de s’apercevoir qu’elle est noire et de lui demander son avis en tant que noire !
    Il est bien connu que lorsque les journalistes traitent de la médecine, ils n’interrogent jamais de médecins ! Ce serait du racisme anti-médecins ! De même, lorsqu’ils traitent de la Pologne, ils n’invitent jamais de Polonais ! Ce serait du racisme anti-polonais ! Ils enfermeraient les Polonais dans leur nature de Polonais !
    Voilà bien un raisonnement typiquement tribal, profondément raciste, révélateur d’un enfermement radical dans son groupe humain, d’une radicale fermeture à l’Autre, et, disons-le franchement, d’un certain dérangement mental.
    A suivre Christiane Taubira, les seuls autorisés à parler de la question noire ou à en traiter, ce seraient donc les Noirs. Et comme, parallèlement, elle réclame de plus en plus de pouvoir pour son groupe ethnique, l’implication est claire : les Noirs doivent avoir tout le pouvoir. Ce que confirme l’ahurissante menace de guerre ethnique qu’elle fait, du haut de son ministère, à l’écrasante majorité des Français – qui ne sont pas noirs.
    Bien entendu, pas un seul fait n’est allégué à l’appui de l’épouvantable « racisme » dont elle aurait été l’objet à l’école et à l’université. Nous sommes tenus de la croire sur parole.
    Ses manières de diva arrogante se conjuguent avec une hystérie narcissique et une stupéfiante ignorance.
    Elle accueille le journaliste de Paris Match avec ces mots :
    Je sors d’une réunion budget, autant vous dire que je ne suis pas ravie de vous voir !
    Voilà qui met tout de suite à l’aise. Je suppose que cette insigne grossièreté est tout à fait compatible avec les leçons de morale que Madame Taubira passe son temps à donner aux Français qu’elle est censée servir. Mais il s’agit sans doute d’une juste rétribution pour l’esclavage…
    Le journaliste précise :
    Elle a 15 minutes de retard et, après l’interview, il lui restera moins d’une demi-heure pour déjeuner et préparer un débat organisé par l’Unesco avec les musiciens de jazz Herbie Hancock et Marcus Miller.
    Pardon ? Elle est ministre du jazz ? A moins qu’elle ne soit ministre des Noirs, Hancock et Miller étant noirs… Mais là, ce n’est pas un « enfermement dans la couleur », n’est-ce pas, puisque c’est elle qui s’y livre !
    Elle prétend qu’on la pousse au suicide :
    – Vous avez été la cible d’un déferlement de haine depuis votre arrivée au ministère de la Justice. Comment le vivez-vous ?
    – C’est de plus en plus violent. […] Cette violence est incommensurable. Un journaliste a écrit que depuis Salengro, on n’avait jamais vu un personnage public attaqué avec une telle violence… Mais ils n’auront pas mon suicide.

    Il est interdit de critiquer la politique d’une femme noire. Non seulement il faut nommer des Noirs au gouvernement (sans les « assigner à leur couleur », bien entendu), mais en plus il ne faut surtout pas les contredire une fois nommés, car sinon c’est « une violence incommensurable ».
    Extraordinaire ignorance d’une femme qui prétend être en butte à une violence inédite dans l’arène politique ! Que dirait le général de Gaulle, qui, lui, a non seulement été haï et insulté sa vie entière (et jusqu’à aujourd’hui), mais a été victime d’un nombre incalculable de tentatives d’assassinat !
    Ahurissante ignorance historique, encore, mensonge éhonté au profit des intérêts tribaux de son groupe ethnique, lorsqu’elle prétend :
    Avant la grande vague de la traite et de l’esclavage, le niveau de développement de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie était équivalent.
    Heureusement qu’elle « traîne dans les bibliothèques » et qu’elle « lit toute sorte de livres »
    Voilà, Mesdames et Messieurs, ceci est un « ministre de la République ». Responsable de la « justice ».

  10. Sans doute, M.Bilger, avez-vous raison, l’individu Sarkozy ne peut rien apporter à la France, si ce n’est copier en creux les socialistes.
    En ce qui concerne le projet Belkacem, vous avez peut-être raison. Personnellement, il me satisfait, car ce sera un échec et que le résultat sera de drainer vers les écoles privées ceux qui constitueront l’élite de demain et peut-être le premier noyau de résistance aux menées politiques de dhimmitude de la France.
    C’est vrai par ailleurs qu’il y a un mouvement profond dans certains pays musulmans pour une réforme spirituelle déclassant cette religion du domaine purement politique. Il faut y participer et l’accompagner mais rester le doigt sur la queue de détente : solidarité avec les hommes, opposition farouche aux politiques dont le passé a démontré l’incroyable faculté de se tromper ou d’abuser les peuples.
    Sarkozy fait partie des pires politiques, engoncés dans une fourrure confortable d’illusions volontaires, il n’est plus rien. La place de demain est aux réseaux, aux ententes, aux clubs, aux églises discrètes, au travail en profondeur de la population, par l’exemple et par la culture, laissant aux serviteurs volontaires les ânonnements des « valeursdelarépublique » et le culte du bulletin de vote acheté.
    Les gouvernements matérialistes ne peuvent rien nous indiquer, n’ont aucun exemple à montrer, qui oublient que Jaurès croyait en Dieu et qu’il correspondait avec Péguy, que les spiritualités ont besoin d’une certaine violence intellectuelle, que la bouillie tiède est faite pour engraisser les oies et les porcs, pas les hommes.

  11. D’autant moins que si, pour ma part, je vais tenter d’apporter ma pierre modeste à la cause d’Alain Juppé (…)
    Alain Juppé !!
    Quelle calamité !
    Le candidat Juppé, une sorte de croisement entre une jument de la fausse droite et un âne de la vraie gauche, n’est qu’un hybride mis en avant par certaines officines pour tenter de contrer un raz-de-marée de mécontentement populaire contre les hommes du Régime en 2017, afin de sauver les meubles et les avantages des copains et des coquins, ceux qui ne savent que trahir les Français tout en jouant aux parangons de vertu en invoquant à tout bout de champ les valeurs de la république

  12.  » …de quelle République notre prochain président sera le nom.  »
    Je viens de parcourir Le Point en ligne, une nouvelle mise en examen pour B. Tapie et d’autres encore connus, toujours les mêmes protagonistes.
    Une partie du mariage de JF. Copé payé par Bygmalion, les dragées de la République, et nous n’avions même pas été conviés à son mariage, quel manque d’élégance ! Il est vrai que l’on ne peut pas nager dans la piscine d’un homme d’affaires au passé sulfureux et être à s’occuper du bien-être de ses concitoyens.
    La vision voudrait que l’on se satisfasse d’une République exemplaire – sans rire – mais le titre a été déjà déposé. Alors pensons à « sans coquins ni copains ».
    L’honneur insigne d’animer un pays est chaque fois et de plus en plus mis à mal. Que se passe-t-il donc dans cette nation pour que l’on ne puisse pas obtenir un peu d’exemplarité et de rectitude au plus haut sommet des fonctionnaires et des politiques ?
    Tout se délite, alors on se retourne vers une réforme de plus de l’enseignement, avec des responsables sans épaisseur. L’éducation est malade de sa politique et de sa gestion désastreuse de l’élève sacré.
    On détourne ainsi la vision positive d’un pays à coup de réformettes qui occupent un terrain bien vide d’idées.
    Plus le temps passe, rien ne se passe, je ne parle même pas de l’inversion de la courbe du chômage ou du retournement économique bien loin derrière nous et de nous parler de frétillement.
    Le pouvoir d’achat en berne et d’amuser la galerie avec de tout petits débats, la soupe dans son coin dans des petits pots, chère à de Gaulle, rien de plus.

  13. Marc GHINSBERG

    Cher Philippe vous êtes un paradoxe permanent. Vous qui prônez le dialogue serein, argumenté, pacifié, qui enviez le respect que les Anglais portent à la royauté, vous n’arrêtez pas de vous indigner pour un oui ou pour un non, de râler, de pester, de vitupérer, de tonner, de fulminer à la moindre occasion, d’interpeller la République.
    Aujourd’hui c’est le tour de Nicolas Sarkozy, de Christiane Taubira, tous deux souvent à l’honneur, de François Hollande, de Najat Vallaud-Belkacem de subir les feux de votre courroux. Évidemment tout était mieux avant. François Mitterrand, d’autant plus grand qu’il est mort depuis maintenant longtemps, n’aurait jamais nommé un tel ministre à l’Education nationale, lui qui a placé à Matignon la catastrophique Edith Cresson et qui a fait descendre dans la rue un million de personnes contre le projet Savary concernant la création d’un « grand service public unifié et laïque de l’Education nationale. »
    Allons, keep cool Philippe, comme on dirait outre-Manche.

  14. Michelle D-LEROY

    J’avoue ma stupéfaction face à l’atonie de la droite devant ces proclamations républicaines…
    Les proclamations républicaines sont aussi l’apanage de la gauche et de Manuel Valls en particulier qui ressasse en boucle ses valeurs républicaines, sa République, et toutes ses récurrentes références aux républicains.
    Républicains des USA pour Nicolas Sarkozy qui rêve depuis 2007 de gérer la France comme les Etats-Unis. Républicains espagnols pour Manuel Valls et ses socialistes parce qu’ils y voient des réminiscences communistes et anticléricales.
    C’est bien tout le problème c’est que « la République » n’est pas un gage de démocratie si on en juge par beaucoup de républiques aux mains de dictateurs et notamment celle que fut l’URSS.
    Tant et si bien que ce mot « républicain » ne veut plus rien dire.
    Par ailleurs, l’atonie est partout et surtout dans l’opposition qui vote loi après loi concoctées par cette gauche qui cherche à étouffer, contrôler, museler le peuple. Une opposition trop occupée à régler ses comptes, à préparer sa candidature aux primaires, puis à la présidence.
    Que voulez-vous faire dans un petit quinquennat où les hommes politiques à peine élus ou battus commencent la campagne suivante ? Alain Juppé comme les autres ne s’oppose pas aux lubies de François Hollande pour récupérer un maximum de voix de gauche, pour ne pas se griller. Toutefois, ce n’est pas un bon calcul, s’il récupère des voix de gauche, il en perdra forcément à droite.
    L’atonie est aussi dans le peuple qui râle sur les réseaux sociaux, qui rechigne en payant ses impôts, mécontent sur tant de choses dans les conversations privées, mais qui attend les élections tranquillement en n’allant même plus voter.
    Du velours pour un Président qui abat jour après jour ses rivaux politiques en jouant « aux soldats de plomb » pendant que la liste des licenciements et fermetures de sites augmentent, pendant que son ministre de l’Intérieur va câliner les migrants à Calais pour qu’ils restent chez nous et que son ministre des Affaires sociales diminue les prestations familiales aux français moyens.
    Du velours pour la pensée unique qui fait taire toute velléité de dire ce que l’on voit, ce que l’on constate de visu. Nous nous soviétisons progressivement et tout le monde se tait par motif personnel, Nicolas Sarkozy n’est pas le seul à être illisible. Mais qui peut s’opposer normalement comme dans toute démocratie s’il est immédiatement stigmatisé par une presse déchaînée dès le moindre mot comme s’il était le diable, si ses conversations sont écoutées et divulguées comme en république bananière, s’il est inquiété dès qu’il soulève un lièvre ?
    Alors que le nom de l’ex-UMP soit sans brio, c’est comme le reste, terne et affligeant. Mais Nicolas Sarkozy n’est pas pire que les autres, il a au moins l’avantage, bien souvent, de dire ce qu’il pense pendant que les autres, trop veules, trop couards, s’agenouillent devant l’engeance socialiste qui aura fait perdre cinq ans à la France.

  15. Franck Boizard

    Ce nom, les Républicains, est ridicule. C’est, une fois de plus, se soumettre au magistère moral, pourtant bien faisandé, de la gauche. On en crève de cette fausse droite avec ses petites habiletés et ses grands manques.
    Nicolas Sarkozy aurait pu choisir les Patriotes ou les Conservateurs, portant vraiment une idée de droite, mais on dirait que c’est précisément ce qui lui fait peur.
    De toute façon, ce type de nom, les Nimportequoi, sent son idée de publicitaire branchouille et formaté à des kilomètres. Aucune substance. Comme Nicolas Sarkozy, dont vous faites bien trop de cas.
    Et pourquoi pas les Rapaces ?

  16. sylvain @ semtob

    @ françoise et karell Semtob
    Rédigé par : semtob | 07 mai 2015 à 13:12
    Tout est dit et tellement vrai, j’ai l’impression de me relire ! J’arrive trop tard, je me ramollis depuis un bon moment, promis j’essayerai de faire mieux que françoise et karell Semtob une autre fois !

  17. J’admire Philippe Bilger d’aborder une énième fois le thème de Sarkozy, et d’avoir le courage ou l’honnêteté de poser certaines questions qui dérangent ou confinent à l’absurde : « Quelle République, demain, Nicolas Sarkozy a-t-il l’ambition de présenter à la France ? ». Avant de poser la question et de pouvoir y répondre, encore faut-il imaginer que l’intéressé fusse élu.
    Pourtant dans le même billet, P.B. nous donne l’information capitale du matin concernant l’affaire Herzog/Azibert : « …Unique obstacle mais de taille sur la route de celui qui aspire à revenir : la justice. Elle vient heureusement de valider les écoutes des conversations de Nicolas Sarkozy qui s’est pourvu en cassation. »
    On a sempiternellement répété sur ce blog qu’il ne fallait pas qu’un seul des membres de la triade mortifère Hollande/Sarkozy/Le Pen franchisse le pas de l’Élysée en 2017. Pourquoi reconduire deux médiocres ou élire une folle dangereuse à l’ascendance louche ? Tirons les leçons du passé.
    En 2012, Sarkozy a triché à la présidentielle en dépensant presque deux fois plus d’argent que son adversaire François Hollande pour la campagne électorale, et en échouant malgré cette inégalité manifeste des moyens. C’est comme si deux gladiateurs s’affrontaient aux temps anciens dans l’arène de Rome, l’un armé d’un glaive affûté-tranchant et l’autre d’un cure-dent élimé. Que croyez-vous qu’il advint en la circonstance ? En 2012, ce fut le porteur du cure-dent qui l’emporta dans un combat placé sous le sceau de la déloyauté.
    Je ne comprends pas comment Philippe Bilger peut encore imaginer une issue noble dans le comportement déviant de Sarkozy. Quelle abnégation !
    On l’a déjà dit cent fois : Sarkozy, bon pour se faire élire à coups de manœuvres politiciennes de bas étage, plus ou moins habiles (la dernière en date est le rapt de la présidence du parti de l’opposition républicaine pour s’en servir comme d’un instrument de conquête du pouvoir dans un esprit d’iniquité vis-à-vis de la concurrence interne), est nul pour gouverner : une ardoise de 600 milliards, pas de colonne vertébrale dans la vision d’avenir du pays et un magma informe de réformettes démagogiques sans nom, destinées à complaire aux sondages d’opinion. Est-ce cela qui nous attend à nouveau en 2017 ? Par pitié, non ! On a beau avoir raison de tirer sur l’ambulance Hollande pour délit d’incompétence, on craint qu’avec Sarkozy le convoi suivant ne soit un corbillard.
    Comme cela n’a pas marché la première fois, Sarkozy demande en toute simplicité aux Français de le réessayer. Il plaisante, j’espère ! N’est-ce pas cela un propos relevant du ridicule le plus convenu ? Donne-t-on à un salarié viré pour incompétence ou faute lourde l’occasion de resservir le couvert dans une entreprise qui l’a déjugé ?
    Sur quelle planète Sarkozy vit-il pour croire revenir à la tête d’un État dont les trois quarts des citoyens le rejettent épidermiquement tant en peinture qu’en effigie ? N’est-ce pas un ticket sans retour pour la guerre civile ?
    N’est-il pas cynique, après l’avoir mal exercé, de vouloir reprendre le pouvoir par manipulation politique, en s’imposant par la bande, et en donnant mandat à un groupuscule de militants énergumènes, encore fidèles, de désigner le candidat de la droite classique à la présidentielle 2017 en lieu et place du peuple français lui-même ?
    Dans quel pays se trouve-t-on pour que ce triste sieur vienne encore encombrer nos médias avec ses lubies et élucubrations d’un autre âge, sentant fortement le réchauffé ?
    Sa dernière sortie revient à peu près à ceci : François Hollande est le recordman français des promesses politiques non tenues (résonnez musettes, gloussez gorges chaudes : l’accusateur en chef dénie avoir été champion en titre hors catégorie !).
    Philippe Bilger nous dit : on ne veut pas revivre la justice « petit pois » bafouée et humiliée qu’on a connue de 2007 à 2012 (juge Courroye vendu à Sarkozy, honte à lui). Puisse son souhait être exaucé.
    Dans l’affaire Bygmalion, dont Sarkozy ignore jusqu’au nom, on vient d’apprendre qu’il était parfaitement au courant du dépassement légal du budget de campagne et que, malgré cela, il a demandé l’organisation de quinze meetings supplémentaires. Dans l’affaire Herzog/Azibert, on vient de comprendre que Sarkozy était de nouveau sous la menace de la correctionnelle. Est-cela le pedigree d’un ex-chef d’Êtat qui repostule ? Ce même Sarkozy se moquait d’un certain Imad Lahoud dans l’affaire Clearstream et déclarait, sans barguigner, ne pas imaginer une seconde que cet individu louche puisse être compté au rang de ses fréquentations au motif d’un pedigree judiciaire peu reluisant. La corruption active & Co confère-t-elle à ses yeux un pedigree judiciaire suffisamment reluisant ?
    Il faut tout de même que les juges soient sympas avec Sarkozy et comprennent que sa motivation pour redevenir P.R. est simplement de se mettre à l’abri d’eux et de se venger de Hollande. Rien de plus, rien de moins.
    Jamais Sarkozy n’a eu à l’esprit ce qu’a dit John Fitzgerald Kennedy : « ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country… » Affirmer cela serait de la diffamation pure et simple. Et puis les juges ne peuvent lui imposer de retourner à ses conférences ce qui serait pire que tous les supplices pénaux qui le menacent. Un peu de charité chrétienne, diantre !

  18. Sur le projet de réforme des collèges, une idée débile : supprimer les classes euro, celles qui accueillent ceux qui ont envie de réussir donc de travailler. Et demain tous dans le même moule, plus une tête qui dépasse et surtout ne plus parler de mérite. Mais peut-être que nos élites, pour garder leurs prébendes, ne souhaitent pas de concurrence ? Au secours qui… ? Jeanne a été sacrifiée sur le bûcher, enfin c’est la légende, et on ne voit pas bien le nom de celle ou de celui qui pourrait stopper la destruction de l’existant.

  19. Je dénie à Monsieur Sarkozy l’appropriation indue qu’il fait du terme générique « les républicains ».
    Si, ailleurs, le mot « républicain » peut avoir une autre consonance, en France il est un système, un régime politique, certes hérité des principes de la Révolution française, qui concerne l’ensemble du peuple français et non une infime fraction représentée par un parti politique. Pour s’en persuader, et j’apprécie Monsieur Bilger votre emploi de la majuscule pour désigner notre système institutionnel, il suffit de se reporter à l’article 1er de notre constitution qui concerne l’ensemble des citoyens de France.
    En revanche, que l’adjectif « républicain » soit accolé à un autre terme pour désigner un parti politique, ce n’est là que notre tradition républicaine, à gauche comme à droite, et je n’y vois aucun inconvénient.
    Si je m’affirme républicain, c’est exclusivement par adhésion aux principes fondamentaux de notre système politique symbolisés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. En aucune façon je me considère comme devant me justifier de mon républicanisme, dont Monsieur Sarkozy veut récupérer le terme et en tout cas pas le sens, par l’affirmation préalable et systématique de rappeler ma non appartenance au parti de Monsieur Sarkozy, le changement de nom n’étant justifié que pour redonner une virginité apparente à ce parti après les affaires qui l’ont gravement secoué et qui ne sont pas étrangères à son président. Car, s’il était vraiment républicain, Monsieur Sarkozy ne s’arrogerait en aucune façon le droit de s’approprier le terme.
    J’ose espérer que des avocats constitutionnalistes ou d’autres personnes (je pense par exemple à Monsieur Chevènement comme à de nombreuses personnalités réellement républicaines et non liées à l’UMP) sauront intenter de légitimes procédures pour interdire cet abus manifeste.

  20. Alex paulista

    Edouard Philippe ?
    Avec un tel nom, c’est un descendant du Roi des Français ?
    Pas étonnant qu’il désapprouve Les Républicains.
    « Les Populaires », c’est une blague ?
    La com c’est l’art de compenser par des slogans ce qui pose problème dans la réalité.
    Renault dominait les moteurs en F1 pour mieux refourguer son Cléon fonte ancestral dans ses voitures de série.
    On sait donc en creux ce qui cloche à l’UMP.

  21. Franck Boizard

    @ Parigoth | 07 mai 2015 à 15:16
    Tout à fait.
    Juppé, l’homme qui ne sent rien, ne comprend rien et trahit la France.
    Je dois dire que notre hôte, révérence gardée, a une certaine propension politique à préférer les ânes bien comme il faut : Bayrou, Hollande, puis Juppé. Visiblement, il confond une élection présidentielle avec une invitation à déjeuner le dimanche chez les Bilger. Son principal critère semble être de savoir si le futur président s’essuie ou non les doigts sur la nappe.
    Chez un président, la tenue fait partie de la fonction mais ne doit pas devenir le critère principal, voire unique.
    Nul doute qu’Albert Lebrun, très excellent homme et fréquentable à tous égards, aurait eu les suffrages de notre hôte. Mais il fut un président catastrophique parce que, justement, il ne sut pas, à l’heure du destin, mettre les pieds dans le plat.
    Rappelons qu’au soir funeste où il fut décidé, par défaut, de se diriger vers le calamiteux armistice, les ministres opposants étaient peut-être en majorité et que, si Albert Lebrun avait, contrairement aux usages et comme certains l’y encourageaient, pesé de son poids de président de la République pour que le conseil des ministres vote, le destin de la France en aurait été changé. Mais, pendant ces jours fatidiques, Albert Lebrun, dépassé par les événements, insistait sur son devoir de protéger les institutions, sans parvenir à s’élever à la protection de la France.
    Si cela vous rappelle une insistance contemporaine obsessionnelle sur le régime et l’oubli concomitant du pays, ce n’est pas totalement un hasard. Les mêmes caractères, les mêmes habitudes, les mêmes ambitions, les mêmes petitesses…

  22. Savonarole

    J’avais écrit à l’UMP pour leur proposer « Les Républicons », mais il ne m’ont jamais répondu.

  23. Michelle D-LEROY

    Mme Taubira dit « qu' »ils » n’arriveront pas à la faire se suicider » : tant mieux, avant il y a la démission. Mais elle n’a pas honte de se victimiser, quand on voit le harcèlement contre ceux qui défient la pensée socialiste.
    Les Ménard, Sarkozy, Tapie, Millet, Zemmour, etc. etc. auraient beau jeu de se plaindre et de penser au suicide.
    Toujours la même chose, la gauche ne peut être critiquée… elle serait parfaite. Quelle morgue et quel culot !

  24. Savonarole

    Mon maître à penser, le regretté Ferdinand Lop, avait inscrit dans son programme électoral le versement d’une pension de réversion à la veuve du soldat inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe à Paname.
    Ce n’est pas plus idiot que le discours du Bourget, ou de la fracture sociale de Chirac, ou de la « nouvelle société » de Chaban-Delmas.

  25. La classe politique traditionnelle est tellement indigente de ses réformes et de son courage à entreprendre qu’elle se suicide elle-même.
    Nul effort à fournir au FN pour gagner des voix. Il en est pour preuve que ce dernier n’a plus besoin du patriarche pour convoler en juste conquête du pouvoir.
    MLP l’a bien senti elle a élargi son périmètre d’action et peut se passer sans problème de ce qui faisait toute la lie de son parti, et de s’en défaire peu à peu. Les éléments les plus vindicatifs ne se sentiront plus dans leur élément premier qui était la provocation grossière et acide, ils peuvent partir elle n’en a cure, elle écarte bien son père.
    Un boulevard s’offre à cette nouvelle compétitrice, il est bien évident que le fonds de commerce est le même, seule la façade de la boutique a été rénovée le personnel aussi aux costumes bien ajustés.
    N. Sarkozy le sait bien, il va naviguer dans les mêmes eaux, pas pour tout ce que propose cette dernière, par contre le plus dur à faire c’est de concrétiser ses victoires électorales, lui n’a pas changé. Pour transformer l’essai il faut qu’il mette sous l’éteignoir tous ceux de son parti, en fait ils sont déjà rentrés dans le rang… Juppé, un chef de batterie sans doute, mais pas un commandant de garnison.
    Qui vivra verra, mais en désespoir de cause s’il fallait revivre les années bling-bling et sans doute en plus fort, l’averse qui s’abattra sur nous sera de la même violence que celle qui s’abattit sur le Président actuel lorsqu’il a été élu. La notable différence est que l’orage sera devant nous pendant cinq années, et la pluie aura cessé de tomber sur son prédécesseur.
    Mais plus l’échéance approche, moins on voit poindre celui qui est attendu depuis bien longtemps maintenant. Le pays s’essouffle et une grande partie des citoyens suffoquent.

  26. Si au lieu de Républicains ils avaient choisi « Populaires », ils auraient eu droit à « Popus », « Populistes » et ce genre de joyeusetés lancées par France Inter et la cohorte des bas du plafond.
    Sur la complainte taubirienne, c’est à pleurer de rire !!
    En tant que partie prenante du lobby créole guyanais, elle méprise les Amérindiens et les Noirs marrons (les Bushinengués qui sont les véritables « Guyanais de souche » (Mon Dieu la patrouille va me tomber dessus !!)…
    Par ailleurs pour lui avoir adressé la parole une fois en Guyane, je confirme qu’elle est aussi agréable qu’une porte de prison : aurait-elle employé un ton plus sucré si j’avais été noir ? Je le crains !!
    Enfin : Sarko ou Juppé ?
    Terrible que dans notre beau pays on n’ait guère que ce choix calamiteux si l’on veut éviter le cancer socialo-bobo !!

  27. calamity jane

    Elle place des pots et des potesses ! Robert Marchenoir.
    J’avoue m’être bien amusée à lire votre rapport sur notre très éloquente ministre de la Justice – garde des Sceaux – et menant un combat d’arrière-garde (des sceaux) ! Un peu comme les « Femen ». On aurait pu l’imaginer déterminée, sachant convaincre pour l’intérêt général du pays dont elle
    est originaire, oups ! d’un département du pays dont elle est originaire…
    Et voilà qu’elle nous surprend à imaginer les vieilles lunes (que le sage ne montre pas) pour qu’elles nous distraient des réalités !
    En fait, c’est un peu comme le quinquennat de sarkoTchev qui après trois années concurrençait « Au théâtre ce soir du jour » où on riait jaune.

  28. @Robert Marchenoir
    «  A moins qu’elle (Taubira) ne soit ministre des Noirs, Hancock et Miller étant noirs…  »
    Certes, ils sont noirs.
    Mais la comparaison s’arrête là.
    Eux ont du talent.
    Et d’ailleurs, j’échangerais volontiers une Christiane contre une Condoleezza.
    Rien qu’au physique déjà, yapafoto.
    Je n’aurai pas la cruauté de mentionner l’intellect.

  29. Savonarole

    Il conviendrait d’être très prudent pour les pronostics de 2017.
    David Cameron est largement en tête ce soir et les travaillistes sont laminés.
    Challenges titrait hier « Pourquoi David Cameron risque de perdre »… et la presque totalité de la presse française prévoyait son naufrage.
    Paul Bismuth conserve toutes ses chances pour la présidentielle de 2017.

  30. Pas d’accord, je trouve ce nouveau nom très bien choisi. Les Ripoux-Blicains, ça leur va comme un gant.

  31. Alex paulista

    @ Robert Marchenoir | 07 mai 2015 à 15:08
    Votre dénonciation de Taubira est amusante, mais il ne faut pas interpréter tout ce qu’elle dit comme du racisme. C’est avant tout de la mauvaise foi (dont vous n’êtes pas exempt non plus : recevoir des bananes ce n’est pas uniquement se faire « contredire »).
    Vous noircissez le tableau.

  32. Bonjour Philippe,
    « Quand, de surcroît, il est impliqué, au sens commun, dans plusieurs affaires qui pourraient permettre de douter, à leur issue, de sa qualité de républicain exemplaire. »
    On peut facilement concevoir que l’UMP veuille changer de nom, ne serait-ce que pour faire oublier les trois dernières années calamiteuses que ce parti a traversées : les affaires politico-financières, bien sûr, qui collent à la peau de Nicolas Sarkozy et à certains de ses amis proches, mais aussi le spectacle pitoyable que nous ont offert François Fillon et J-F Copé pour la conquête du parti.
    Alors que l’UMP qui a déjà connu les noms de UNR, UDR, RPR s’appelle dans l’avenir « Les Républicains », « les Populaires » ou autrement n’apportera rien de vraiment révolutionnaire. Tout juste un ravalement de façade alors qu’il serait bon de revoir les fondations de la maison qui se lézardent.
    Certes J-F Copé a disparu des écrans radars, au moins pour quelque temps, ce qui a permis de retrouver une situation plus apaisée au sein du parti. Mais cette accalmie n’est qu’illusoire car la primaire à venir s’annonce sans concessions de la part des belligérants.
    Qu’y a-t-il de commun entre un Alain Juppé aux allures paternalistes et un Nicolas Sarkozy plus excité que jamais ?
    Bon il y a bien les autres candidats à la primaire qui veulent croire en leur chance, mais ces derniers ne disposent pas des réseaux leur permettant d’avoir la moindre chance de s’imposer, car en politique ce sont les appareils qui désignent les candidats tout en laissant croire que ce sont les militants.
    Tout n’est qu’illusion, rien ne change et ça fait quarante ans que ça dure.

  33. France Danba

    Les « Populaires » pour un parti qui a eu besoin de millions supplémentaires (en loucedé) pour la campagne de son chef adoré, c’est un peu exagéré non ?

  34. George sans voix

    « République malmenée », une bien belle expression.
    ———————-
    Madame Taubira n’a jamais été traitée de « fromage blanc », elle qui semble ignorer que le racisme est une donnée universelle.

  35. Comme le dit Jérôme Leroy dans « Causeur », ce terme Parti Républicain est un hold-up sémantique. J’ajouterai : une confiscation politique gravissime.

  36. Philippe Bilger, à la manière dont vous tournez les choses, on pourrait croire, si on avait l’esprit mal tourné, que vous vous réjouissez que la justice continue de poursuivre Sarkozy, non pas parce que c’est juste, mais parce que ça peut l’empêcher d’arriver de nouveau aux commandes.
    J’avais déjà un peu froid dans le dos en pensant aux juges, mais là ça ne s’arrange pas. Et pourtant je ne tiens pas à voir Sarkozy se représenter. Non plus que Hollande, d’ailleurs. Devrais-je souhaiter que ce dernier soit mis sur écoutes les années suivant son mandat, et qu’on ressorte toutes les casseroles du parti socialiste dont il a été autrefois le premier secrétaire, juste pour l’empêcher, de mise en examen en mise en examen, de nous infliger encore sa politique partisane qui monte dangereusement les Français les uns contre les autres, et son incapacité à gérer la France qui désespère es chômeurs ?

  37. Ces trois premières années du président Hollande, par rapport à la mansuétude dogmatique de la garde des Sceaux, ont tout de même, par la grâce de Bernard Cazeneuve, permis à la communauté nationale de ne pas trop rougir du ministère de l’Intérieur et donc de ses entreprises multiples.
    Il vaut mieux lire cela que de rencontrer de graves problèmes de vision.
    Avec plus de 500 000 agressions par an, pas toutes déclarées, avec d’innombrables incivilités, avec la multiplication des criminels récidivistes gambadant joyeusement dans la nature après avoir accompli une peine de prison symbolique, avec une explosion des vols et des cambriolages y compris dans des campagnes jusqu’ici sans histoires, avec les attentats islamistes que l’on sait – rendus possibles par l’impéritie et parfois par la complicité de fait des hommes du Régime -, avec des frontières transformées en passoires, avec la multiplication des crimes visant des personnes fragiles, avec la montée du racisme anti-français, tout va bien…
    Répétez après moi : « Merci Monsieur Cazeneuve, continuez comme cela, nous en redemandons ».

  38. breizmabro

    « …la justice vient heureusement de valider les écoutes des conversations de Nicolas Sarkozy »
    Connaissant votre animosité (au minimum) envers Sarkozy je ne m’étonne pas que vous ayez ajouté « heureusement » à cette phrase, et pourtant…
    Ainsi nous avons eu le plaisir d’apprendre qu’une loi, pas encore promulguée, est appliquée par anticipation. Du jamais vu !
    En effet la loi dite sur le « renseignement », votée mardi dernier par l’Assemblée nationale, celle qui doit rétablir l’illégalité des écoutes effectuées dans le passé, telles celles de l’avocat Herzog avec ses clients dont les noms ne peuvent justifier cet arbitraire, n’a pas encore été soumise, comme le souhaite Hollande, au Conseil constitutionnel.
    Je suis triste d’apprendre que vous soutenez ces procédés iniques mais je me réjouis de savoir que, après promulgation de cette nouvelle loi administrative, nous pourrons savoir quelles sont les « sources » des journalistes qui adressent aux rédactions de certains journaux des extraits de PV d’auditions et les arrêts de Cours avant que les intéressés en soient eux-mêmes informés (!), puisque la valise magique, celle employée par la DGSE, celle qui « aspire » tous les enregistrements et mails dans un rayon de 500 mètres à 1 km, pourra être posée, discrètement à la brasserie des Deux Palais.
    Cela est une bonne nouvelle…
    Je ne sais pas comme vous « quelle République, demain, Nicolas Sarkozy a l’ambition de présenter à la France » (au cas où ;-), mais ce que je sais c’est que celle d’aujourd’hui glisse habilement vers l’autocratie.
    Sous couvert bien entendu de faire le bonheur du peuple (air connu ;)).

  39. Xavier NEBOUT

    D’Alain Juppé, il est probable que P. Bilger n’en connaisse pas la catastrophe annoncée à Bordeaux.
    Tout d’abord, rénover une ville est à la portée de n’importe quel imbécile : il suffit de prendre l’argent dans la poche du contribuable.
    Mais là où est « l’exploit », c’est de construire un quartier neuf et même quasiment une ville nouvelle au nord de Bordeaux en oubliant ni plus ni moins qu’il faut des routes pour y aller et y circuler.
    On a fait un nouveau pont – excellente idée qui couvait juste depuis cinquante ans avec forces études sur de multiples projets pour alimenter les caisses occultes – mais qui ne débouche sur quasiment rien ! Dommage !
    Alain Juppé, c’est le pro de la carrière politique issu du même tonneau que le nul. Il se dit de droite en faisant du socialisme dont la marque la plus flagrante est le taux de prélèvements obligatoires, le tout avec l’habillage de vent appelé « humanisme ».

  40. Véronique Raffeneau

    Excellent, Savonarole !
    Lire Savonarole et quelques-uns des très talentueux ténébreux du blog, c’est une respiration.
    Merci à eux.

  41. @Xavier NEBOUT
    Je vous trouve très injuste avec Alain Juppé. J’ai découvert cette ville en 1986 avec ses quais lépreux, ses façades noircies par le temps et la pollution. En dix ans la ville est devenue méconnaissable grâce notamment à son tramway et sa rive droite en plein développement. Alors on peut tout critiquer mais c’est aujourd’hui une ville qui accueille de plus en plus de touristes qui font marcher le commerce. Il était temps de réveiller la belle endormie par les deux derniers mandats d’un Chaban usé et fatigué qui avait fait son temps. Le Juppé droit dans ses bottes est un patron respecté, on aime ou on n’aime pas mais le résultat est là.

  42. « Il pleut, il mouille c’est la fête à la grenouille… »
    Ayons une pensée émue en ce jour de 8 mai pour la clémence du temps qui a pour une fois épargné notre Président navigateur.
    Pas de mauvais grains en vue, la trêve des confiseurs, somme toute il a droit aussi à son jour de trêve.
    Par contre je m’interroge sur le sens de « Quelle est la République de Nicolas Sarkozy ? » On pourrait penser à travers ce titre qu’il est déjà élu. Du côté de chez moi, pays d’ours, on dit qu’il ne faut jamais vendre sa peau avant.
    Quoi qu’il en soit j’ai sous les yeux la photo de la quatrième de couverture du livre de Jean Lacouture « Le rebelle », et de me dire que l’image altière de cette marche impose une idée de ce que doit être une République, le noir et blanc de la photo renforce cette image de rectitude, passion et surtout fierté retrouvée après tant d’humiliations et surtout d’abnégation.
    On était loin des comptes en Suisse et autres turpitudes de petits commerçants de marché noir.

  43. Michel Deluré

    République, voilà un ingrédient bien utile pour nos élites politiques qui ne cessent de l’invoquer en toutes circonstances pour légitimer leur action.
    Mais cette République n’est pas la propriété de ces élites ou des partis auxquels elles appartiennent. Elle est celle d’un peuple.
    Elle n’a donc pas à être accaparée par une partie de ces élites qui veulent ainsi se draper de valeurs dont elles ne sont souvent, malheureusement, pas les mieux placées pour s’en revendiquer.

  44. Robert Marchenoir

    @ Alex paulista | 08 mai 2015 à 04:10
    Vous noircissez le tableau.

    Attention, Monsieur Alex paulista, ceci est une phrase raciste.
    Recevoir des bananes ce n’est pas uniquement se faire contredire.
    Ah bon ? Taubira a reçu des bananes ? Quand ça ? Où ça ? Qui donc les lui a envoyées ? Jean-Marie Le Pen ? Nicolas Sarkozy ? François Bayrou ? Frigide Barjot ? Ludovine de La Rochère ? Béatrice Bourges ? Xavier Bébin ? Eric Zemmour ? Le pape Benoît XVI ?
    M’est avis que les 375 000 victimes d’atteintes à l’intégrité physique enregistrées tous les ans par la police (on ne parle pas de celles qui n’ont pas été enregistrées) auraient largement préféré se voir jeter des bananes.
    Opération de désinformation typiquement gauchiste, qui consiste à monter en mousse un délit totalement imaginaire, pour faire oublier des délits réels, graves, innombrables et largement impunis.
    Mais que vous importe, à vous, puisque vous avez choisi de vous réfugier au Brésil, pays multiracial ravagé par une criminalité ultra-violente, pour échapper à d’imaginaires jets de bananes visant votre épouse noire ?
    Assumez vos choix personnels et les motifs qui leur sont associés, au lieu de prétendre les imposer à la totalité des Français qui ont choisi de vivre en France – ou qui y sont contraints.
    Ca doit quand même être le comble du communisme, ça : se barrer de France, mais continuer d’expliquer aux Français, par-dessus l’Atlantique, qu’ils ne voient pas ce qu’ils voient, qu’ils ne subissent pas ce qu’ils subissent et que c’est Madame Taubira qu’il leur faut.
    Pourquoi ne passez-vous pas votre temps sur des blogs brésiliens, à expliquer aux Brésiliens ce qu’ils doivent faire au Brésil ? Vous me paraissez fort peu intégré, comme immigré.

  45. Véronique Raffeneau

    « La justice vient heureusement de valider les écoutes des conversations de Nicolas Sarkozy qui s’est pourvu en cassation. Sous le tintamarre corporatiste des avocats, il y a le noyau dur du réel et de la procédure. »
    Le noyau dur du réel ?
    « Pourtant, jusqu’en 2013 au moins, la police judiciaire antiterroriste est saisie d’un dossier concernant Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly. L’administration pénitentiaire ne fera rien remonter sur les dérives des intéressés lors de leur passage en prison. Et si la DGSI sera en mesure de fournir des adresses de possibles caches lors des cavales des frères Kouachi et de Coulibaly, aucune alerte ne sera donnée, en amont, sur leur basculement dans l’ultraviolence. » (Le Monde 10-01-15)
    Je veux bien que la police et la justice passent leur temps à écouter l’avocat de N. Sarkozy, et le Pouvoir en place à surveiller ainsi ses opposants.
    Je considère néanmoins que le choix d’écouter l’avocat de NS, par les moyens extravagants mis en place, a été fait au détriment d’écoutes et de procédures à mon sens autrement plus nécessaires à la République et à l’appréhension par le Pouvoir du noyau dur du réel.
    « J’en veux moins à la lâcheté ou à la dépendance intéressée de la magistrature qu’à celui qui a favorisé ces honteuses pratiques pour le seul souci de la sauvegarde de son pouvoir et de ses affidés douteux.  »
    Vous avez tort.
    Dans nos démocraties, sans la lâcheté et/ou la dépendance intéressée, l’abus de pouvoir n’existerait pas.
    Les unes (la lâcheté et/ou la dépendance intéressée) ET l’autre (l’abus de pouvoir) sont indissociables. Chacune et chacun y trouve son compte.

  46. La République de Sarkozy n’était pas exemplaire loin s’en faut mais quand on analyse celle de « Moi Président » c’est loin de l’exemplarité.
    Curieusement, alors qu’Areva envisage sérieusement de supprimer 6000 emplois, aucune de nos élites n’évoque la gestion calamiteuse de ce groupe (quatre milliards de perte) qui se solde par une casse sociale. Et comme d’habitude personne n’est appelé en garantie, pas de responsable pas de coupable. Et curieusement on parle peu de Mme Lauvergeon à qui normalement on devrait demander sérieusement des comptes, elle qui non reconduite à son poste par N.Sarkozy a vite été recyclée par l’ancien Premier ministre Ayrault à un poste régalien aux fins de s’occuper d’innovation avec des fonds publics.
    Que n’aurait-on dit si le responsable d’une telle faillite avait été de l’autre bord ? Comme quoi dans la République Hollande tout est bon, on protège ses amis quels que soient leurs résultats et on ne se prive pas d’éreinter ses adversaires pour leur faire mordre la poussière.
    Alors pour l’exemplarité c’est pas vraiment exemplaire !

  47. France Danba

    J’ai encore confondu milliards et millions à propos de la campagne de l’UMP en 2012, damned, c’est difficile d’avoir une perception « normale » de ces sommes exorbitantes ! Que personne ne se jette sur sa petite souris j’ai vu mon erreur !

  48. Hors sujet mais autrement plus symbolique que le changement de nom de l’UMP. Hollande ne se rendra pas demain à Moscou pour les cérémonies de la victoire de 1945, alors que Poutine était venue à celles du débarquement le 6 juin !…
    Quels que soient les crimes et fautes de Staline, ainsi que l’usage politique de cette cérémonie par Poutine, il ne faut quand même pas oublier que le peuple russe a payé le prix fort pour vaincre le nazisme : ~ 20 millions de morts civils et 6 millions de militaires. En l’absence de ces sacrifices et des qualités de ses maréchaux (pères de la manoeuvre opérative) bien plus compétents que ceux allemands, le nazisme aurait régné des décennies sur l’Europe… Hollande en se contentant d’y envoyer un Fabius montre une fois de plus sa russophobie et sa servilité vis-à-vis des USA, ainsi que sa méconnaissance crasse de l’Histoire !…

  49. Alex paulista

    @Robert Marchenoir | 08 mai 2015 à 15:28
    Lucile a bien raison, vous êtes un marrant vous !
    Mon épouse est noire maintenant… Et moi, communiste !
    Je vais vous laisser à vos délires de races, d’insécurité, de gauchistes… Les médecins disent qu’il ne faut pas contrarier.
    Sur mon intégration au Brésil et ma survie au milieu de l’ultraviolence, ne vous inquiétez pas pour moi tout se passe très bien. Je ne recherche pas l’assimilation, sauf pour mes enfants bien sûr, qui devront se sentir chez eux dans leurs deux pays.

  50. @Véronique Raffeneau
    Justesse de votre propos, pour la conclusion on pourrait traduire par corruption tacite ou dynamique.

  51. Quel Président ? Mais quelle importance ? La France est gérée par son administration qui a chaussé les bas de la noblesse, travaille certainement plus, peut-être mieux… mais ne paye pas le prix du sang. Quant à l’orientation spirituelle, elle semble vouloir venir à présent de la classe journalistique, beaucoup plus inquisitoriale et triste que les évêques du grand siècle, en sus d’être dramatiquement inculte. Coincé entre les coteries des uns et la prétention de l’autre, que peut bien faire un Président à part une sorte de téléréalité ?

  52. Jean le Cauchois

    « Quelle est la République de Nicolas Sarkozy ? »
    Cher PB, vous posez, vous vous posez la question, comme nous tous, et comme nous tous, vous avez la réponse : ce sera celle de Nicolas Sarkozy ET de son gouvernement, ET de ses ministres et j’ajouterai ET de ses préfets, avec les mêmes magistrats et les mêmes fonctionnaires. Le Nicolas de 52-57 ans sera remplacé par un Nicolas de 62-67 ans, qui nommera un Premier ministre et des ministres choisis/cooptés dans le vivier des élus de la droite et du centre républicains. Ce vivier est suffisamment fourni en républicains compétents pour permettre un casting gouvernemental qui pourra être sans difficulté, comparé, poste pour poste, à l’actuel, à son précédent, éventuellement à son suivant et peut-être même qu’Edouard Philippe que comme vous j’apprécie pour le connaître, en fera partie. Ce n’est pas un rêve mais une réalité à notre portée. Vous pourrez nous donner votre point de vue éclairé sur la Justice, sa refondation ? Il m’importe peu que le Nicolas nouveau fasse quelques incartades, de quoi alimenter tous les Obs, nouveau ou ancien, tous les Petit Journal ou tous les Très-Petit-Journal qui pullulent, alimentés par les plus de 36.000 journalistes français ayant une carte de presse (et les avantages fiscaux, sociaux, économiques qui vont avec – je sais de quoi je parle). Par contre, il m’importe que les hauts fonctionnaires des ministères soient orientés par des ministres associés à des conseillers qui auront au préalable réfléchi à ce qui sera possible/nécessaire pour les prochaines années. Voyez vous-même tous ceux qui sont déjà passés à la trappe de l’oubli médiatique depuis deux ans, tous ces incompétents prétentieux menteurs hâbleurs, dont l’actuel Premier ministre est sûrement le plus représentatif. Il se voulait, se voyait en Clemenceau = allez relire « Une journée avec Clemenceau » dans les Mémoires de Winston Churchill. Aujourd’hui, c’est un intellectuel qui s’autoproclame de gauche qui le considère comme un Pétain ! Nous n’avons pas à attacher d’importance à ce que disent ou prétendent les gens qui se disent de gauche. Ils auront toujours raison ou tort, entre eux. Ce n’est pas important pour la France et les Français. Ce qui est important c’est d’avoir des personnes compétentes, conseillées par des personnes compétentes, pour diriger tout ce qui participe à l’efficacité économique de la France. Je retournerai début juin visiter le chantier EPR de Flamanville : si vous voulez, je vous raconterai = ce qui arrive à Areva est dramatique : Manuel Valls l’explique-t-il dans Le Monde ces jours-ci ? Ces gouvernants ne sont pas bons pour gouverner la France : c’est un fait, comme le disent les Anglo-Saxons qui, eux, relèvent les challenges et ne lisent surtout pas le Challenges des Français !

  53. zenblabla

    Bon !…
    Entre les gens qui dansent dans des costards, comme en politique se dit-il misérablement, on attend un minimum d’entregent.
    Mais… on reçoit quoi ?
    -Avec Nicolas, la promotion des jeux d’argent, comme si les repas familiaux suffisaient en populisme… En ligne les jeux d’argent !
    …et le siphonnage de joueurs subventionnés.
    -Avec François, la promotion de la guerre portée en dehors de nos frontières,
    …mais quelques Rafale vendus.
    Ah ! les belles-familles !
    Comme si les repas d’antan suffisaient en belles-familles pour étendre !
    Bref, c’est très loin de mon carnet de commande tout cela, loin des produits dérivés en plus.
    Voilà mon expérience :
    -Je n’ai jamais travaillé pour des militaires, versus serviteur de l’espace public comme prestataire de service installé à son compte et pour autant excentré pour n’être qu’un collecteur de taxes… mais j’ai servi comme deuxième pompe à l’avantage de gradés certifiés.
    Je n’en ai pas conçu le moindre ressentiment, et j’ai bien vu les déperditions.
    -J’ai travaillé pour un distributeur région Est de la Française des jeux, celui qui présentait les gros chèques aux gros gagnants.
    Il m’a reproché de lui avoir conçu une sorte de jardin zen dans la cour intérieure de l’une de ses officines, tandis que son histoire racontait qu’en été le climat faisait tellement de chaleur que, depuis cette officine de vente de tickets, visible depuis les acheteurs de tickets, toutes les plantes qu’il installait dans la cour intérieure pour vendre crevaient et faisaient triste.
    Je ne croyais pas pouvoir lui vendre des plantes en plastique pour faire montre, n’ai pas osé lui indiquer l’arrosage, d’ailleurs il a refusé autant arrosage pénible que plastification douteuse suivant ses principes à la simple évocation.
    Le jardin zen n’était pas trop à la mode il y a 25 ans de cela, et je ne l’avais peut-être pas autant réussi (12m2 de galets genre ceux que l’on trouve aujourd’hui dans les bacs à douche à l’italienne), tandis que l’on a fini par les réussir aujourd’hui en les agrémentant de quelques plantes « verticalisés » en murs végétaux pourvu qu’elle ne crèvent pas et que soit assuré leur financement…
    Mais les oursins étaient dans les poches du vendeur de ticket, j’ai assez de références aujourd’hui pour le savoir…
    Bizarrement, entre les lignes, je reste comme sans ressentiments, juste en suivant l’ordre des choses !
    Pour faire vendre des tickets de Loto, j’avais instigué à l’époque une manière thermodynamique qu’il faut relier à l’effet Venturi, un Monsieur qu’il me faut saluer à l’occasion, puisqu’il avait observé et théorisé le mouvement de l’air qui surchauffé pouvait s’évacuer…
    Mais bon, je n’avais quand même pas conçu plus que des cailloux au sol à ventiler, sans croire plus que vaguement à l’effet zen autant prendrait-il allure de galets noblement ratissés, alors racolant avec une petite verrière de rien du tout pour que l’effet Venturi qui déploierait en ventilant les galets et rendrait mieux facile la gestion des mousses en hiver autant que celle des mousses desséchées en été ! C’était pour 3000 Francs la rigolade, soit 500€, mais communier avec Venturi et relayer l’effet hasardeux que cela soit soit évident, il ne fallait pas que cela doive au hasard !
    L’esprit Bingo va quand même au-delà de la réussite d’un jardin zen serait-il couvert avec 500€ !
    Il y a 25 ans, un jardin zen c’était pas reconnaissable, surtout pas avec 500€.
    T’ain !
    Ce minable client (que je qualifie comme cela depuis une dizaine d’années avec le recul face aux expériences qui instiguent ou dévoient la réussite), rendu par moi allergique au jardin zen (peut-être), c’est le client que j’ai connu le plus Sarkozy-compatible… il n’y a pas de doutes !
    C’est la bêtise en allure martiale sans la moindre Rafale détendue comme serait la charge avec un vendeur de ticket de loterie par la grâce de Venturi, celui qui ne profiterait pas de l’extension d’une autant confortée bêtise… lan faute dans son camp, et tout cela bien avant Sarko qui vend confirmation de l’achat d’un billet (…y’a un truc en catholicisme avant la confirmation, j’ai oublié…) !
    Admirateurs de Sarko le savez-vous, ou bien en bêtise préférez-vous tout confondre comme si au Loto vous misiez sans débourser un sou ?
    Un qui fait tout miser et ne gage rien, c’est bien comme avec lui, Sarko !
    Un qui hurle que soit rempli un container pour qu’il le vende, c’est lui tout craché.
    Remplir un container, il ne sait même pas ce que cela veut dire…, il vend juste qu’il serait plein !
    Et il hurle, parmi les incapables, que ne soit pas rempli le container qu’il pourrait vendre, c’est un peu la honte, sauf le respect que je dois à tous détenteurs d’une vie, ceux qui n’imaginent peut-être pas qu’il ne suffit pas de remplir un container !!
    Combien Sarko a-t-il vendu de Rafale, même si l’Histoire relèvera l’erreur peut-être confondue ?
    Et comment Flamby rapporte-t-il en jouant au Loto ?
    @ Véronique Raffeneau !
    Vous êtes drone vous alors…
    Comment pouvez-vous argumentez au sujet de quelques imbéciles du fondamentalisme autant que cela pourrait faire parallélisme avec un supposé futur Président d’en France ?
    NS, si je vous suis, est juste soupçonné pour autant je vous entends bien, être mis en parallèle avec quelques imbéciles…
    Pas bon, pas bon tout cela… en tout cas pas pour NS !
    C’est la moindre des chose ce que je raconte, isn’t it ?

  54. Jean-Dominique Reffait

    Une action de groupe en nullité est engagée contre le dépôt de la marque « les républicains » par l’UMP. Constitutionnellement, la France se nomme « République Française » et tous les citoyens sont donc réputés républicains sans distinction d’orientation politique.
    http://noussommeslesrepublicains.org/
    On voit bien que cette appellation veut faire référence à la vie politique américaine et au grand parti de toute la droite (du centre-droit à l’extrême droite) que recouvre le Parti Républicain transatlantique. Mais le mot n’a pas du tout la même signification aux États-Unis qu’en France, l’histoire politique est bien différente. Être républicain aux États-Unis, c’est, du moins historiquement, privilégier l’intérêt général de l’Union sur les intérêts locaux des États et plus directement particuliers, représentés historiquement par les Démocrates. Rien de tel en France où la République n’est idéalement porteuse d’aucune idéologie politique mais est, au contraire, le creuset commun de toutes les expressions politiques.
    Émanant de N. Sarkozy, il en va de cette nouvelle appellation comme des dictatures communistes qui s’intitulaient Démocraties Populaires : cela relève plus de l’exorcisme que de la conviction. Toute la carrière politique de N. Sarkozy démontre qu’il se fiche comme d’une guigne de la République et qu’il en piétine joyeusement les principes. Il peut bien, dès lors, s’en faire une marque commerciale propre à servir son intérêt personnel, c’est sa conception des choses. Qui sait, il y a peut-être un petit billet à se faire dans l’opération…

  55. Jean-Paul Ledun

    Le Parti républicain (PR) est une ancienne formation politique française créée en 1977 et disparue en 1997, remplacée par Démocratie libérale sous la direction d’Alain Madelin.
    Adhérents á GSL (Génération Sociale et Libérale), je me suis vu, moi et les autres. après l’élection de Giscard, devenir automatiquement adhérent du Parti Républicain.
    Procédé discutable, mais bon, quand on est jeune et écervelé…
    Je ne me souviens pas avoir entendu quelqu’un en faire un plat !
    Alors c’est quoi le problème Philippe ?
    Sarkozy ?
    Je n’ose pas le croire…

  56. Véronique Raffeneau

    @ zenblabla
    Vous n’avez rien compris.
    Mon propos est de dire que des moyens extravagants sont mis à la disposition de la police et de la justice pour écouter l’avocat de Nicolas Sarkozy, quand pour des affaires qui touchent directement à la sécurité du territoire, le citoyen doit se contenter, par exemple, de ce type de pratique dite opérationnelle :
    « Symbole du manque de connaissance de ceux qu’ils sont supposés avoir surveillés durant près de trois ans : la DGSI met sur écoute, après la tuerie de Charlie Hebdo, une ligne de téléphone attribuée aux parents de Chérif et Saïd en Algérie, avant de réaliser qu’ils sont morts depuis plus de vingt ans. » (Le Monde 03-04-2015)
    Diriger, c’est choisir.
    Je pense très simplement qu’au-delà de l’aspect légal ou non des écoutes réalisées sur les conversations entre un avocat et ses clients, il y a d’abord et aussi une question de crédibilité démocratique qui porte sur les choix qui sont opérés au plus haut niveau et les moyens qui sont mobilisés par la police et la justice.

  57. Véronique Raffeneau

    @ Giuseppe
    Je viens de lire « Richie » de Raphaëlle Bacqué, un récit biographique consacré à Richard Descoings, le directeur de Sciences Po décédé en 2012.
    Ou comment l’exercice du pouvoir, dans le micro-monde, conduit de façon inéluctable à l’abus de pouvoir : tous et toutes, par lâcheté et/ou par dépendance intéressée, y trouvent d’abord leur compte.

  58. @Jean-Dominique Reffait | 09 mai 2015 à 00:15
    Il ne vous reste plus qu’à porter plainte contre Sarkozy pour usurpation d’identité ou amalgame ou discrimination, etc., vous trouverez bien un motif quelconque. Les procès contre Sarko sont très tendance et vous seriez adulé par la justice rouge du SM mur des cons, surtout que depuis le fameux 6 mai 2012, la gauche agit beaucoup pour le redressement de la République, on en a la preuve tous les jours. Allez-y, courage, ça se bouscule au portillon des antisarko.

  59. Xavier NEBOUT

    Marine Le Pen a fait passer l’amour de sa patrie avant l’amour de son père.
    Puisse P.Bilger, pour nous et pour lui-même, faire de même avec sa haine pour N.Sarkozy, sachant que le pire qui puisse arriver à notre pays serait la réélection du nul.
    Faire partie de cette minorité qui porte la très lourde responsabilité d’avoir fait pencher la balance en 2012 devrait lui servir de leçon.
    @Jaribu
    Ce qui a forgé l’âme de Bordeaux, ce sont ses petits commerçants. Ces mauvais électeurs du FN ont été quasiment expulsés sauf les restaurants. Bordeaux est devenu une vitrine du « grand remplacement ». Dans le tram de la rive droite, il est exceptionnel d’entendre parler français. Bordeaux devient une ville d’improductifs – fonctionnaires, retraités, étudiants, parasites divers, des restaurants et quelques boutiques de luxe. Le tourisme peut faire vivre une ville de 20 000 habitants, mais pas de 200 000. La ville qui prospère vraiment, c’est Toulouse.

  60. Garry Gaspary

    @ Alex paulista
    Robert Marchenoir est effectivement un clown ridiculisé sur tous les blogs américains qu’il fréquente depuis que le seul argument qui, selon lui, justifie les injures racistes contre les Noirs est « What about les agressions physiques contre les Blancs ? »

  61. @Alex paulista
    Je n’y suis pour rien, ce n’est pas moi qui ai dit à Robert Marchenoir qu’il était « marrant », mais plutôt que je lisais avec intérêt ses commentaires car ils étaient « controversiaux », je ne croyais pas si bien dire. Je reconnais m’être un peu avancée en ajoutant « juste ce qu’il faut », ce n’est pas toujours le cas, mais le Brésil, ça fait rêver.

  62. Robert Marchenoir a raison, mais il sera vilipendé par les bonnes âmes du politiquement correct.
    Les agressions physiques contre les blancs en Amérique dépassent l’entendement et battent tous les records de criminalité et de délinquance. Mais comme chez nous, pour acheter la paix sociale et taire ce phénomène routinier devenu quotidien et lassant, on en parle très peu sur les médias : par contre dès qu’un blanc fronce un sourcil en réaction à une agression de noirs contre lui, toutes les bonnes âmes lui sautent dessus et s’ensuivent bagarres, émeutes, marches « blanches » (LOL) ; les policiers qui, eux seuls savent et connaissent ce phénomène, sont saturés et disjonctent régulièrement mais c’est très politiquement incorrect d’en parler, comme chez nous, sous peine d’être taxés de racisme discrimination, etc. Comme chez nous !
    @Garry Gaspary | 09 mai 2015 à 09:25
    « Robert Marchenoir est effectivement un clown ridiculisé »…
    Notre Gaspounet a oublié « christianisé » ; clown ridiculisé christianisé c’est important ça ! ça fait mieux non ?

  63. Bonjour,
    Quant à l’usurpation d’identité, Nicolas Sarkozy (alias Paul Bismuth) est imbattable dans ses tours de passe-passe. Il n’y a rien de nouveau dans ses idées, sinon que de faire un copier-coller de « Les Républicains » ex. UMP pour aller vite. Cette marque française est déposée et est constitutionnelle, donc incompatible avec les scandales politico-financiers et des affaires du passé, du présent et à ceux qui vont suivre, surtout avec la nouvelle loi « Les Renseignements ». On a des clowns à la tête de l’Etat, mais ceux-là ne sont pas drôles du tout.
    « La France adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même ». (Honoré de Balzac)
    Bien à vous

  64. breizmabro

    Souvenez-vous qui affichait « Un républicain jeune pour une France moderne » ?
    François Mitterrand candidat des républicains en… 1965.
    Réjouissez-vous M. Bilger ce nom ne l’a pas aidé a être élu président de la République, il a fallu qu’il nous invente la force tranquille comme un autre plus tard nous dira : je veux réenchanter le rêve français et affichera « le changement c’est maintenant » 🙁
    Quelle république nous ont-ils concoctée ces deux-là ? Certainement pas une république égalitaire, je n’ai jamais connu une république plus divisée que depuis Hollande, sur tous les sujets, sauf, il faut le noter, sur la nouvelle loi sur « le renseignement bon pour le peuple » que la droite a votée en se disant que si elle revient en 2017 elle va pouvoir s’en servir à volonté ; et elle ne se gênera pas, vu que…
    La presse écrite a encore quelques belles années devant elle en perspective, notamment notre procureur général adjoint de la place de Paris Monsieur Plenel.

  65. Xavier NEBOUT

    @Jean-Dominique Reffait
    Heureux de vous voir écrire que la république issue de 1789 n’est porteuse d’aucune idéologie politique mais le creuset de tout et n’importe quoi.
    Dommage que vous ne sachiez pas aller plus loin que le couillon moyen dans votre analyse, car les diverses faces de la gueuse se synthétisent dans le nihilisme de Tourgueniev pour aboutir en toute logique au stalinisme.
    Il est vrai que si vous saviez, vous ne seriez pas socialiste.

  66. Xavier NEBOUT

    @Marc GHINSBERG
    Un humaniste faisant passer l’homme avant Dieu, il se prend un râteau chaque fois qu’il s’enthousiasme pour un homme en découvrant qu’il n’est pas Dieu.

  67. breizmabro

    @Jean-Dominique Reffait | 09 mai 2015 à 00:15
    « Une action de groupe en nullité est engagée contre le dépôt de la marque « les républicains » par l’UMP »
    Une action de groupe est défendue par des avocats ? (oui-non-ne se prononce pas;-))
    J’ose croire qu’ils (les avocats) conversent avec leur clients avec des moyens autres que le téléphone car sinon ils vont être, comme du temps de Mittrand (comme disait Pasqua) sur écoutes (pas encore légales) pendant de longs mois, et longs ça peut être plus de quatre mois il faut qu’ils le sachent.
    On ne peut plus demander son avis à mon ami Edern mort dans un accident de vélo inexpliqué (*), sans témoin, à Deauville. Dommage.
    Que c’est beau, c’est beau la vie (politique) nous chantait Jean Ferrat le communiste préféré des Français.
    (*) je dis inexpliqué parce que l’autopsie a été refusée.

  68. calamity jane

    Clairvoyant, Jean-Dominique Reffait ! et forcément impopulaire !
    Sinon, les combines de sarkoTchev circonvolutées entre les Yankees et les tribus libyennes n’effrayent personne.

  69. Robert Marchenoir

    Alex paulista | 08 mai 2015 à 20:38
    @Robert Marchenoir | 08 mai 2015 à 15:28
    Mon épouse est noire maintenant… Et moi, communiste !

    C’est pourtant vous qui l’avez écrit, concernant votre épouse. Si vous vous êtes mal exprimé, ça ne change rien. Vous donnez des ordres aux Français après avoir fui au Brésil. Vous ne connaissez rien à la France, sinon les clichés gauchistes que vous en lisez dans les médias et les préjugés qui sont dans votre tête. Ce n’est pas vous qui souffrez des conséquences des politiques criminelles que vous soutenez à distance alors qu’elles ne vous regardent en rien.
    Vous êtes effectivement un communiste culturel, car vous vous mêlez de régenter la vie des autres, sans le moins du monde assumer la responsabilité de vos fâcheux préceptes, ayant pris soin de mettre un océan entre vous et les conséquences de vos paroles.
    Vous bavardez beaucoup mais vous ne risquez rien. Je comprends que vous ne « recherchiez pas l’assimilation » là où vous êtes… Vous ne risquez pas de la trouver avec de telles attitudes !

  70. @ Véronique Raffeneau 7h02
    Il fallait être mal embouché ou embué d’emblée, pour ne pas saisir la disproportion de moyens à laquelle vous faites allusion, alors qu’effectivement comme dans toute action il y a des priorités.

  71. @calamity jane | 09 mai 2015 à 13:26
    « …les combines de sarkoTchev circonvolutées entre les Yankees et les tribus libyennes n’effrayent personne. »
    En effet, à la libération de la Libye du dictateur Kadhafi par Sarkostar ou tchev ou tchik, on a vu son nom attribué à tous les bébés naissant à cette époque en hommage et à la gloire de notre Président ; peut-être bien qu’il y a là-bas à ce moment un enfant du nom de Khadafi Sarkozy, allez savoir !

  72. Robert Marchenoir

    Garry Gaspary | 09 mai 2015 à 09:25 @ Alex paulista
    Robert Marchenoir est effectivement un clown ridiculisé sur tous les blogs américains qu’il fréquente depuis que le seul argument qui, selon lui, justifie les injures racistes contre les Noirs est « What about les agressions physiques contre les Blancs ? »

    Nous avons ici un grand classique gauchiste, la calomnie sur Internet basée sur des propos invérifiables – et bien sûr imaginaires. Je suis incapable de réfuter les faits et les arguments de mes adversaires, par conséquent je vais faire allusion à ce qu’ils auraient écrit sur d’autres blogs, non cités, dans des conversations qu’aucune des personnes présentes n’a suivies.
    Il n’y a qu’en France que les gens se laissent aller à de telles bassesses. Je n’ai jamais vu ce procédé ignoble utilisé ailleurs.
    Allez-y, Gaspary, expliquez-nous quels sont ces fameux « blogs américains » sur lesquels je serais « ridiculisé ». Expliquez-nous donc quels sont les mystérieux critères qui vous permettraient de dire qu’un commentateur dont vous n’arrivez pas à réfuter les arguments serait « ridiculisé » sur tel ou tel blog.
    Ca aussi, c’est un grand classique de la boîte à outils, hum, « intellectuelle » du gauchiste (il faut le dire vite…) : prétendre que quelqu’un est « ridiculisé ». C’est comme « raciste », « fasciste », « nauséabond », ou « pas conforme aux valeurs républicaines » : c’est irréfutable parce que ça ne veut rien dire. Mais cela se veut infamant, et c’est cela qui compte…
    Le recours à cette imputation permet, en creux, de comprendre ce que sont les valeurs gauchistes. Le gauchiste se croit au summum de la dignité et de la respectabilité. Le gauchiste a une peur bleue d’être « ridicule », c’est-à-dire de ne pas être conforme au consensus du politiquement correct.
    Bref, le gauchiste, c’est le bourgeois de notre temps.
    Pour ma part, je me contente de chercher la vérité. Excusez-moi d’être si banal et tellement passéiste.
    Quant aux propos que vous m’attribuez (sans la moindre source, bonne vieille habitude de la désinformation communiste), vous mentez bien évidemment.
    Je ne peux pas avoir dit que les agressions contre les Blancs justifiaient les insultes racistes contre les Noirs aux Etats-Unis, tout simplement parce que les Blancs n’adressent jamais d’insultes racistes aux Noirs aux Etats-Unis : ce serait la mort sociale assurée, la perte de leur emploi, l’opprobre de tous, la ruine financière, etc. En revanche, l’inverse est quotidien.
    Ce qui est vrai, c’est que les Noirs sont responsables d’une part complètement disproportionnée de la délinquance par rapport à leurs effectifs dans la population, et que les victimes blanches de la délinquance noire sont extrêmement nombreuses, tandis que les victimes noires de la délinquance blanche sont très peu nombreuses.
    Ajoutons que les victimes noires de la délinquance noire sont innombrables. Ces braves gens s’entretuent sans la moindre intervention des Blancs, et s’entendent fort bien à faire un champ de ruines des quartiers et des villes où ils sont majoritaires. Surtout quand le maire de la ville est noir !
    Tout ce que j’écris là est irréfutable. C’est établi au-delà de tout doute par les statistiques officielles du ministère de la Justice américain. Le gouvernement et les médias américains sont certes infectés par le socialisme, mais les Américains ont ce qui manque aux Français : l’horreur du mensonge. La propagande gauchiste est donc bien présente aux Etats-Unis, mais la différence avec la France est que la vérité est là aussi, exposée au public, pour peu qu’on se donne la peine de la chercher.
    Il faut admirer la stupidité des gauchistes, qui croient faire avancer leur cause en calomniant leurs adversaires. Continuez comme ça, Gaspary, vous me rendez service. A chaque fois que vous raconterez des ignominies sur mon compte, vous me fournirez une occasion supplémentaire de rappeler les vérités que vous avez une peur bleue de voir exposées.
    Et puisque ça a l’air de vous intéresser, je vous rassure : mes interventions sur différents blogs américains sont non seulement bienvenues, mais sollicitées.

  73. calamity jane

    Alex paulista, ce n’est pas ce que j’avais compris d’après vos anciens développements concernant l’attribution de résidence à celle qui est devenue votre épouse, comme tend à l’expliquer Robert Marchenoir !
    Une forme d’intolérance s’installe dans cet espace et cela est une nouveauté !
    Attention, je vais sûrement déguster… avant ce soir les amabilités d’aucuns.
    (Et, accessoirement, me reviennent des souvenirs de Leuven(B) avec Mauda qui préparait la « fais-joie-à-deux » (alors que nous étions une dizaine) à la perfection dans le plat pays et que la saudade prenait à chaque fin d’agape.)

  74. Robert Marchenoir

    Le racket des Noirs contre les Blancs passe la vitesse supérieure :
    http://www.lepoint.fr/justice/traite-negriere-le-baron-seilliere-dans-le-viseur-de-la-justice-09-05-2015-1927360_2386.php
    Quand on ne sait rien faire de ses dix doigts (et ne parlons pas de sa tête), on tente de vivre de prédation. La modalité moderne du pillage a ceci de particulier qu’elle se revendique de la justice. Les Anciens n’avaient ni cette hypocrisie ni cette lâcheté : certes, ils justifiaient le pillage, mais au moins ils faisaient de la force et du courage physique un arbitre. Il fallait risquer sa vie pour profiter des biens de l’ennemi.
    Les clients importés du politiquement correct sont des rebelles de confort : il leur suffit d’envoyer du papier bleu, et de faire reluire leur belle âme auprès des médias asservis.
    « Une bonne partie de la fortune du baron Seillière est issue de ces crimes », nous assure Le Point, journal de « droite », en titre, sans sourciller. Pas de présomption d’innocence pour les capitalistes blancs : une association de voleurs noirs affirme que ce sont des criminels, donc c’est vrai.

  75. Jean-Paul Ledun

    « …Qui sait, il y a peut-être un petit billet à se faire dans l’opération… »
    JD Reffait
    Petit billet c’est fait.
    Le vôtre est petit.
    Vous n’avez pas mis à profit votre « Bilger’s blog absence ».

  76. Merci à JDR pour le lien qu’il a mis en ligne.
    Certaines réactions à son commentaire montrent où se trouve l’intolérance la plus absolue. L’Inquisition semblerait avoir encore de beaux jours devant elle !!

  77. @Robert | 09 mai 2015 à 17:53
    Très vrai, et l’inquisition gauchiste dont fait partie JDR a beaucoup de beaux jours devant elle.

  78. Garry Gaspary

    @ Robert Marchenoir
    Vous nous avez encore pondu un commentaire long comme un régiment mais, comme souvent lorsque vous vous étalez, complètement hors sujet. Je me suis juste amusé à relever que vous êtes incapable de respecter les règles de débat made in USA que vous cherchez à imposer ici. Vous moquiez il y a peu le whataboutisme de vos contradicteurs, whataboutisme dans lequel vous vous êtes pourtant vautré avec délice dans votre réponse à Alex paulista sur C. Taubira.
    Prenez des vacances, mon vieux, le Brésil vous ferait le plus grand bien…

  79. Alex paulista

    @ calamity jane | 09 mai 2015 à 15:44
    C’est amusant les clichés et l’image que se font les gens des Brésiliens. Mais peu importe que la peau de Brice Hortefeux devienne celle de Taubira dans l’imaginaire, malgré Gisèle Bündchen, Gustavo Kuerten…
    C’est comme ce film (Hulk) où le général, ayant découvert que Hulk travaille à Rio de Janeiro dans une fabrique de Guarana, ordonne à ses hommes « trouvez-moi le blanc » et se poursuit sur des moustachus qui parlent en portugnol…

  80. Savonarole

    On peut d’ores et déjà s’interroger sur ce que sera la République de Ségolène Royal.
    Le pacte est scellé, si Hollande arrive en slip en 2017, il cèdera sa place à la mère de ses quatre enfants, histoire de se faire pardonner. Et entre Juppé, candidat de Philippe Bilger, et la belle Ségolène il y a fort à parier que la testostérone des Français penchera pour la belle.
    Quitte à s’ennuyer pour cinq ans, autant ne pas se cogner une tronche de notaire bordelais tous les soirs au JT.
    Il faut être aveugle et sourd pour ne pas s’en apercevoir.

  81. @Garry Gaspary
    Robert Marchenoir n’a sûrement pas besoin de moi pour se défendre, mais peut-être est-il fatigué de répondre à des âneries. Garry Gaspary, vous dites que la réponse de Robert à Alex se réduit à du « whataboutisme » mais vous vous trompez camarade, soit vous ne savez pas lire, soit vous êtes effectivement un menteur. Je trouve que parfois l’ami Marchenoir s’emporte un peu lorsque le sujet aborde les noirs ou le socialisme, mais pour autant la plupart de ses arguments sont appuyés sur des faits bien réels et vérifiables.
    Quand il répond à Alex « attention c’est une phrase raciste » je pense qu’il faisait allusion au fait qu’aux EU on n’a plus le droit de parler de noir, et effectivement ça peut vous valoir des problèmes de le dire même s’il s’agit de dire du bien d’un… noir. Par ailleurs ma femme qui a grandi dans un quartier un peu chaud de New York arrive très bien à comprendre pourquoi des policiers en viennent à tirer un peu trop rapidement, hélas, sur des noirs. Ils sont parfois excédés ! Je ne sais pas ce qu’en ont dit les médias français, mais je vois que Arrêt sur images (Schneidermann) diffuse une émission sur les violences policières sur les noirs (plusieurs tués ces derniers mois). La presse a-t-elle parlé des assassinats de policiers blancs dans leur voiture de fonction ?
    En France je ne sais pas où ça en est au niveau de la loi, mais on sent bien qu’on arrive dans le même délire. On a le droit de dire « blanc » mais pas « noir » ! C’est n’importe quoi !
    Ceci étant je ne suis aucunement raciste mais là encore je suis d’accord avec Robert Marchenoir, on a tout à fait le droit de l’être. Ce sentiment n’aurait pas le droit d’exister ? La personne se sentant raciste devrait-elle se suicider ? Que faudrait-il faire ? Aller en camp de rééducation ?
    Garry Gaspary, même si je suis très content de vous lire, vous le savez, je pense néanmoins, tout à fait cordialement, que vous êtes un âne. Je lis de vous tous les commentaires, je ne lis plus que les commentaires qui me distraient, et les vôtres en font partie. Je vous ai vu vous contredire de manière très flagrante jusqu’à me faire penser que peut-être n’étiez-vous finalement qu’un troll, mais je crois plutôt que vous vous situez du côté des imbéciles. Votre dénonciation permanente et vos crachats sur « l’esprit christianisé » en témoignent. A mon sens…
    Nietzsche était un peu c.. sur les bords mais ne parlons même pas de ses héritiers… Au moins Onfray, bien qu’empli de défauts, échappe à ce délire.
    Robert Marchenoir, intervenez autant que vous le voulez, vos commentaires sont une bouffée d’air frais à nos esprits endormis par l’air du temps. Et je le redis, j’adore l’humour féroce de vos billets…
    PS : Je me souviens maintenant de votre contradiction… Vous vantez l’héritage des Lumières, la justice républicaine, l’égalité devant la loi mais soutenez les immigrés en louant leur délinquance, défendant celle-ci en appuyant cette défense sur le fait que la République ne leur donne pas tout ce qu’ils méritent. Puis dans votre élan vous fustigez les « sans-dents » incapables de se débrouiller sans qu’on leur apporte ce qu’il faut sur un plateau… Ah, Garry…! Gaze, part, et rit comme vous avait finement nommé sbriglia, en pleine forme ce jour-là…

  82. Alex paulista

    Mais à la fin, ma femme est blanche ou noire. J’avoue qu’avec notre ami Bob, si pointu sur les faits, j’en arrive à douter !!
    Plus sérieusement, quelle France fabrique-t-on ?
    Car enfin nous sommes sur un blog où le plus étranger est un Français de six siècles marié avec une descendante de Vénitien, où les gauchistes extrémistes ont voté Bayrou, et c’est déjà intolérable pour M. Marchenoir qui ne supporte pas qu’on le contrarie depuis une IP de fuyard hors de l’Hexagone. En gros son credo c’est le droit du sang mais le non-droit du non-sol, ce qui se conjugue parfaitement avec les politiques d’expulsion massive.
    Mais cette logique ne choque pas Lucile ou Herman, tant qu’on fait des bons mots.
    Non, mon cher Bob, je reste là pour vous dire que vous vous plantez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.
    Vous pourrez le tourner de toutes les façons, même de manière amusante en ridiculisant Taubira, il se dressera toujours un plus Français que vous pour vous dire que vous avez tort sur le racialisme, le racisme, la xénophobie, le déclinisme, la recherche d’un bouc émissaire.

  83. Garry Gaspary

    @ herman
    On n’a pas le droit d’être raciste en France puisque c’est interdit par la loi.
    Sur le reste, vous confondez le jugement moral et le jugement légal : jamais vous ne m’entendrez dire que voler, tuer ou avorter, c’est mal, et jamais vous ne m’entendrez dire non plus que celui qui a volé ou qui a tué ne doit pas rendre des comptes à la justice de son pays qui condamnerait ces actes. Dit autrement, je peux éprouver humainement plus de respect pour un voleur ou un meurtrier que pour un honnête sans-dent. Ce qui ne signifie pas que je trouve illégitimes les décisions de justice qui condamnent les deux premiers.
    Je respecte la justice des hommes mais je conchie tout jugement moral sur autrui.

  84. Savonarole

    Dites donc, ça barde ici, pourquoi vous disputer, rien n’est grave, sauf la mort.
    Allons, allons…

  85. @Garry Gaspary | 10 mai 2015 à 15:33
    « Je respecte la justice des hommes mais je «  »con-chie » tout jugement moral sur autrui. »
    Hahahahahaaa elle est bien bonne, MDR

  86. « On n’a pas le droit d’être raciste en France puisque c’est interdit par la loi.
    […]
    Je respecte la justice des hommes mais je conchie tout jugement moral sur autrui. »
    Rédigé par : Garry Gaspary | 10 mai 2015 à 15:33
    On pouvait donc être un légitime citoyen antisémite du IIIe Reich, tout jugement moral porté sur ses dignitaires étant à conchier.

  87. « Dites donc, ça barde ici, pourquoi vous disputer, rien n’est grave, sauf la mort.
    Allons, allons… » (Savonarole)
    Oui mais après la mort plus moyen de se disputer…

  88. Garry Gaspary

    @ MS
    Conchier tout jugement moral sur autrui ne signifie pas non plus conchier la morale lorsqu’elle sait rester personnelle ou s’interdire toute critique rationnelle au sens le plus restreint du terme qui implique la cohérence logique.
    Ainsi, lorsque je reprends Marchenoir sur son whataboutisme qu’il a pourtant lui-même conchié ici, je lui demande juste un minimum de cohérence dans le discours.
    De la même façon, si le IIIe Reich avait interdit à tous ses citoyens les valeurs ou les fonctions qu’il a interdites aux citoyens allemands juifs exclusivement, il ne m’aurait posé aucun problème. Je reprends souvent ici Xavier Nebout sur son antisémitisme – qu’il nomme pour sa part antijudaïsme mais pour moi, l’homme se définissant par les valeurs qu’il porte, il existe une totale équivalence entre l’antisémitisme, l’antijudaïsme et l’antisionisme – non pas pour lui dire qu’être antisémite, c’est mal, mais pour lui demander la cohérence d’interdire, pour l’exemple, chez tous les peuples le nationalisme qu’il interdit exclusivement au peuple juif.
    Pour moi, tout chrétien qui n’est pas un martyr, un ascète ou un cénobite porte en lui des valeurs qui sont aussi juives et je n’accorde le droit à l’antisémitisme qu’à ceux qui se sont exclus volontairement de la temporalité mondaine qui est au centre du culte juif.

  89. Rédigé par : Garry Gaspary | 11 mai 2015 à 09:01
    Conchier tout jugement moral sur autrui ne signifie pas non plus conchier la morale lorsqu’elle sait rester personnelle ou s’interdire toute critique rationnelle au sens le plus restreint du terme qui implique la cohérence logique.
    Vous prônez donc un « je n’en pense pas moins mais je le garde pour moi », dont on se demande jusqu’à quel point il permet de rester en cohérence logique avec soi-même.
    De la même façon, si le IIIe Reich avait interdit à tous ses citoyens les valeurs ou les fonctions qu’il a interdites aux citoyens allemands juifs exclusivement, il ne m’aurait posé aucun problème.
    Votre réponse à l’interrogation ci-dessus est manifestement : au point de la plus totale soumission à partir du moment où cette soumission s’avère dans un espace donné parfaitement inclusive. En d’autres termes, tout vous paraît acceptable dès lors que ce tout s’applique à tous.
    La seule « cohérence logique » qui puisse résulter de votre approche est que vous tenez absolument – étrange paradoxe – à ce que tout procède ex nihilo des hommes, le paradoxe étant que votre relativisme globalisant leur dénie de facto toute liberté de conscience.

  90. @Garry Gaspary | 11 mai 2015 à 09:01
    Il a raison notre Gaspounet : « et quand on a envie de conchier, faut pas s’priver » !

  91. Garry Gaspary

    @ MS
    Je prône la morale personnelle et la responsabilité légale. Aucune des deux n’enfreint ni la liberté de conscience, ni la liberté d’expression.
    Il y a ainsi une différence entre dire : « Personnellement, je considère que l’âme est attribuée par Dieu dès la conception et je n’avorterai donc jamais » et dire : « Toutes les femmes qui avortent sont des criminelles. »
    De même, un Dieudonné peut cracher sur les Juifs tant qu’il veut à partir du moment où il paie les amendes que lui inflige la justice française.

  92. Votre pur légalisme a ses conséquences, Garry Gaspary. Par exemple, dans un pays où l’avortement est interdit, « toutes les femmes qui avortent sont des criminelles » et leur morale personnelle ne les soustrait aucunement à devoir payer leur crime.
    Je suppose que cela ne déroge en rien à votre cohérence logique.

  93. sylvain @ G. Gaspary

    Cher Gaspacho, je sais que vous êtes pressé mais ce matin j’ai oublié : « pour conchier, c’est au fond du couloir à gauche » désolé de vous avoir fait vous retenir si longtemps ; je ne le referai plus !

  94. Noblejoué

    @herman
    «  »Dites donc, ça barde ici, pourquoi vous disputer, rien n’est grave, sauf la mort.
    Allons, allons… » (Savonarole)
    Oui mais après la mort plus moyen de se disputer… »
    Excellent !

  95. Robert Marchenoir

    @ herman | 09 mai 2015 à 22:37
    Ma femme qui a grandi dans un quartier un peu chaud de New York arrive très bien à comprendre pourquoi des policiers en viennent à tirer un peu trop rapidement, hélas, sur des Noirs.

    A ce sujet, la presse française en général, et l’Agence France-Presse en particulier (qui est à la source d’une bonne partie de ce que publient les médias français) se livrent à ce qu’il faut bien appeler un mensonge généralisé et une désinformation systématique, dont le KGB lui-même n’aurait pas à rougir.
    A chaque fois qu’il est question des fameux Noirs « si souvent tués par la police américaine », les médias citent la litanie des « victimes » sans jamais indiquer les cas où les policiers ont tiré en légitime défense, y compris quand ce fait a été établi par les tribunaux après de longs et minutieux procès.
    Or, c’est le cas le plus fréquent. Voyez le nombre de fois où les médias français parlent encore de Trayvon Martin comme de « l’adolescent noir non armé qui a été tué par George Zimmerman » (un civil, lui), sans préciser que ce dernier a été acquitté par un tribunal parce qu’il avait agi en légitime défense : l’enfançon noir était armé de ses mains, qui sont amplement suffisantes pour tuer, surtout si vous êtes doté de la force physique d’un adolescent noir ; il était à califourchon sur George Zimmerman, qu’il avait jeté à terre, et lui frappait la tête sur le ciment.
    Des milliers de gens ont été tués par des Noirs de cette façon, ou avec des méthodes similaires, simplement avec les pieds et les poings ; aux Etats-Unis, en France et à travers l’Europe.
    Et ce n’est pas comme si l’establishment américain n’avait pas tout fait pour faire condamner George Zimmerman : le procureur initialement chargé de l’affaire a été évincé, parce qu’on ne le pensait pas suffisamment asservi au lobby « antiraciste ». Tandis qu’Obama, s’essuyant les pieds sur la séparation des pouvoirs et le fédéralisme imposés par la constitution, déclarait que Trayvon Martin aurait pu être son fils.
    Autrement dit, le président américain a apporté son soutien à l’auteur d’une tentative de meurtre, faisant passer la solidarité raciale avant la justice et la Constitution de son pays.
    Vous trouverez dans les médias français, encore aujourd’hui, les mêmes mentions obsédantes de « bavure » et de « Noir désarmé tué par la police » au sujet de Michael Brown, le voleur noir dont un tribunal a établi qu’il avait été abattu en légitime défense par le policier Darren Wilson, provoquant des émeutes dans la ville de Ferguson et amenant même Obama (toujours lui) à présenter des excuses pour le « racisme » de son propre pays lors d’un discours aux Nations Unies !
    Michael Brown (1,96 m, 130 kg) n’était peut-être pas armé, mais il a attaqué le policier à l’intérieur de sa voiture, l’a frappé, a tenté de se saisir de son pistolet, a fait mine de s’enfuir, puis s’est retourné et a chargé le policier.
    Mais ça ne fait rien, si vous ne lisez que la presse française, vous devriez être persuadé que les policiers américains sont de gros cochons racistes qui tirent au petit bonheur sur des Noirs pris au hasard dans la rue, juste pour s’amuser.
    Et quand (ce qui arrive aussi), des policiers, en butte à la violence systématique et meurtrière de Noirs massivement (et illégalement) armés, se livrent à des arrestations excessivement violentes qui aboutissent à une mort injustifiée, comme à Baltimore récemment, les gauchistes qui tiennent la presse française omettent de vous préciser que, sur les six policiers inculpés suite à cette affaire, trois sont noirs, dont celui sur lequel pèsent les soupçons les plus graves. Ce qui est normal, puisque Baltimore est une ville noire à 60 %.
    Le résultat de cette propagande incessante aura été atteint : vous persuader que la police américaine est profondément raciste, jusqu’au meurtre.
    Ce n’est pas une figure de style si j’ai évoqué le KGB : la diffamation des Etats-Unis au prétexte de leur racisme supposé est l’une des opérations de désinformation les plus longues et les plus massives menées par les services secrets russes. Les espions soviétiques en poste à Washington sont même allés jusqu’à écrire des lettres anonymes d’insultes racistes aux diplomates africains de l’ONU à New York – en les attribuant à des citoyens américains, bien entendu.
    Or, la France est l’un des pays occidentaux les plus massivement infiltrés par les espions russes et par les agents d’influence locaux à leur solde, et ce depuis au moins les années 30… jusqu’à ce jour.

  96. Garry Gaspary

    @ MS
    Depuis le début de cette discussion, je soutiens la différence entre le jugement moral et le jugement légal. Je ne vois donc pas en quoi votre exemple déroge à la cohérence de mon discours. Je doute par contre que vous réussissiez à me convaincre que dans la France qui criminalisait l’avortement, aucune Française n’avortait.
    Tout cela pour vous dire que la loi qui contraint le sans-dent ne limite pas la liberté humaine, d’où mon respect pour les criminelles françaises d’alors qui ont avorté et mon mépris pour celles qui n’ont pas avorté par peur du gendarme.

  97. Depuis le début de cette discussion, je soutiens la différence entre le jugement moral et le jugement légal.
    […]
    Tout cela pour vous dire que la loi qui contraint le sans-dent ne limite pas la liberté humaine, d’où mon respect pour les criminelles françaises d’alors qui ont avorté et mon mépris pour celles qui n’ont pas avorté par peur du gendarme.

    Rédigé par : Garry Gaspary | 12 mai 2015 à 08:26
    Votre jugement moral l’emporte donc en l’espèce sur votre jugement légal.
    Plus paradoxalement encore, votre « mépris pour celles qui n’ont pas avorté par peur du gendarme » vient en contradiction avec votre « je respecte la justice des hommes mais je conchie tout jugement moral sur autrui. »
    Jetez quand même un œil sur vos pompes, c’est peut-être pas du cirage.

  98. anne-marie marson

    On peut d’ores et déjà s’interroger sur ce que sera la République de Ségolène Royal.
    Le pacte est scellé, si Hollande arrive en slip en 2017, il cèdera sa place à la mère de ses quatre enfants, histoire de se faire pardonner.

    Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2015 à 20:33
    D’ailleurs, François et Ségolène sont en voyage de noces (a posteriori et rétroactif), d’abord en Guadeloupe sous le prétexte d’une conférence sur le climat, puis d’îles en îles jusqu’à Cuba où on la voit au pied de la passerelle.
    Pour la mère de ses quatre enfants, c’est justifié, et surtout qu’aux frais du contribuable, c’est moins cher.
    De même pour les communistes qui faisaient partie du voyage à Cuba, et qui seront les alliés reconnaissants pour 2017.

  99. Garry Gaspary

    @ MS
    Le respect et le mépris ne sont pas nécessairement liés à un jugement moral, je respecte pour l’exemple la vie de l’éléphant alors que j’ai plutôt tendance à mépriser celle de la fourmi, et n’étant pas juge, je ne peux juger les gens légalement, je n’ai donc aucun jugement légal. Par contre, je respecte tout jugement légal. Ainsi, je respecte la décision de justice qui condamne un criminel mais je peux respecter aussi le criminel qui sait dépasser la contrainte sociale au nom de sa liberté. Ce qui est le cas d’une femme qui avorte.
    Et ne vous inquiétez pas pour mes pompes, elles sont bien plus brillantes que vous. Faut dire que je les lustre assez souvent sur les fonds de pantalon de contradicteurs qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui pensent que malgré ce léger souci, ils vont avoir raison.

  100. sylvain à Gasparry

    Eh oh Gaspatchou, il est temps de regagner vos abris souterrains : Ascension, Pentecôte, Fête-Dieu… Houlala, va-t-il supporter tout ce tintouin chrétien notre Gaspinou ??

  101. Vous êtes le roi de la contorsion, Garry Gaspary, au point de n’avoir besoin de personne pour lustrer vos pompes d’un fond de pantalon.
    Sachez quand même qu’un jugement moral procède de sentiments moraux – le respect, le mépris, l’indignation, la honte… -, lesquels expriment toujours notre rapport à un ensemble de valeurs ou de normes qui constitue précisément une éthique ou une morale, la nôtre ou celle d’autrui.

  102. Garry Gaspary

    @ MS
    La seule personne que je me permets de juger moralement est moi-même et pourtant j’éprouve du respect pour tout humain qui agit librement, y compris si son acte est totalement contraire à ma morale personnelle.
    Mais j’ai un avantage sur vous : je sais que la liberté se situe au-delà du bien et du mal, dans un lieu où seule la volonté règne et que les gens comme vous se refusent à voir. Par faiblesse d’esprit.

  103. Mais j’ai un avantage sur vous : je sais que la liberté se situe au-delà du bien et du mal, dans un lieu où seule la volonté règne et que les gens comme vous se refusent à voir. Par faiblesse d’esprit.
    Rédigé par : Garry Gaspary | 13 mai 2015 à 14:21
    Un modèle d’Ipse dixit pour tout dictateur, de préau ou pas.

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