Maintenant que chaque jour nous a apporté son lot d’informations et de révélations sur l’affaire dont Alexandre Benalla (AB) est le centre de plus en plus vilipendé, il est permis de mesurer véritablement son importance en ne se laissant plus prendre à des faux semblants.
On a le droit de s’épargner les ragots et supputations ridicules qui ont incité le président à dénier, sur le ton de la plaisanterie, que AB ait été son amant.
On a le droit de n’être pas dupe de la fausse habileté d’Emmanuel Macron qui l’a conduit tardivement et sans risque, devant une assemblée de fidèles, à revendiquer toute la responsabilité en proférant, sûr de soi, « qu’on vienne le chercher ». Il lui était évidemment facile de prendre à sa charge – gratuitement – une responsabilité exclusive puisque son directeur de cabinet, sans surprendre, avait déjà dit qu’elle lui revenait (Libération).
Il est clair aussi que l’affaire Benalla n’est pas une affaire d’Etat au sens où, malgré les outrances politiques et médiatiques, si elle est susceptible un temps d’entraîner une perte de crédit du président, elle n’empêchera en rien, sur le fond, la continuation de la stratégie présidentielle ni ne fera obstacle à la poursuite de cet étrange cavalier seul, dans un univers décomposé, d’Emmanuel Macron, pourtant de moins en moins nouveau dans son registre, de plus en plus ancien dans sa pratique. Laisser croire que les retombées de cette crise pourraient profondément affecter la gestion des affaires du pays est une absurdité.
Pourtant, sur un autre plan très différent et bien plus préoccupant, cette histoire qui dure est la première, sous l’ère Macron, qui batte en brèche la morale publique et l’état de droit. A ce titre déjà, éclatant comme un coup de tonnerre dans un ciel qu’on espérait obstinément bleu pour l’éthique républicaine, il est normal qu’elle ait focalisé une attention suspicieuse qu’il serait malséant de qualifier « d’hystérie ».
Surtout, cette « première » en elle-même digne d’intérêt, offre la particularité unique, dans notre vie politique, d’être totalement plurielle, d’enfermer en son sein, comme pour une leçon de choses, une infinité de dysfonctionnements, d’irrégularités, de lâchetés et d’hypocrisies.
A propos de AB et de ses dérives, il n’est pas un service qui puisse se dire impeccable, pas une institution, pas un corps, la préfecture de police comme la gendarmerie, qui soient à l’abri de tout soupçon, le ministère de l’Intérieur lui-même est sur la sellette, le monde parlementaire avec ses moyens de contrôle est en première ligne, et surtout l’Elysée a été et est la cible de reproches fondés pour sa communication et sa part décisive dans tout ce qui a été octroyé d’exorbitant à AB.
L’affaire liée à AB est une affaire d’Etat tout simplement parce que l’Etat, à tous niveaux, est concerné et s’y trouve peu ou prou impliqué. S’il a fallu attendre pour ce désastre sous la présidence Macron, on peut soutenir que la relative indulgence dont il pourrait bénéficier en raison de son caractère pour l’instant unique est malheureusement très largement compensé par l’ampleur de ce qu’il révèle et qui se rapporte au premier chef à l’Elysée.
C’est d’ailleurs une autre avancée démocratique qui paradoxalement va être suscitée par cette effervescence qui de la base au sommet a troublé, agité et indigné. Apparemment c’en est fini des reconnaissances de culpabilité mensongères. Nulle part on n’a hésité à pourfendre, pour se défendre, le niveau d’au-dessus jusqu’à incriminer en définitive l’Elysée auquel AB était rattaché avec la confiance inébranlable que lui accordait Emmanuel Macron. Le temps où l’Elysée était forcément sauf est révolu : maintenant l’Elysée est coupable. Changement de méthode, de discours et peut-être banalisation du régalien ?
Impossible de prétendre, comme le Premier ministre, qu’il ne s’agit que d’une « dérive personnelle » alors que tout un système a failli qui l’a facilitée et permise. Le président de la République a dénoncé le comportement inacceptable de AB en déclarant qu’il s’était senti « trahi ». Sans doute par lui, je veux bien l’admettre, mais lui-même ne nous a-t-il pas trahis par trop d’indifférence à l’égard de la qualité et de la validité de certains compagnonnages adoubés seulement parce qu’ils étaient fidèles au chef ?
D’ailleurs, quand il soutient, au risque de se contredire, qu’il est « fier de l’avoir embauché et que la sanction était proportionnée (sanction au demeurant jamais effective et sans retenue de salaire !), il montre bien le fond de sa pensée qui peut laisser dubitatif.
Je regrette que pour la première fois le président de la République ait manqué d’allure en se moquant de nous. Avec lui on ne serait plus dans la République des fusibles ?
Je serais curieux de savoir ce qu’en pense vraiment son directeur de cabinet.
Il y a quelque chose de curieux dans cette affaire Benalla, voici ce qu’on nous dit :
Mercredi 18 juillet, Le Monde identifie un conseiller d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, dans une vidéo tournée le 1er mai où il violente un couple, place de la Contrescarpe à Paris.
Résumons nous : Le Monde identifie le 18 Juillet un outrage commis le 1er Mai et filmé sur iPad bien sûr le même jour ?
Les réactions sont plutôt lentes chez Le Monde !
Douze semaines pour commenter un fait divers, douze semaines pour en faire un scandale politique ?
Ou se serait-il passé quelque d’autre suffisamment important entre le 1er Mai et le 18 Juillet qui aurait volé la vedette à nos journaleux et politicards ?
Nos rabat-joie et pisse-froid avaient perdu le contrôle du pessimisme en France ?
Ou n’auraient-ils pas aimé le défilé du 14 Juillet ?
Ils se « footent » vraiment de nous !
J’ACCUSE !
J’accuse les journalistes et les politiciens de l’opposition en France d’avoir délibérément caché l’affaire Benalla par calcul politique.
Sachant que la Coupe du monde de football arrivait, sachant qu’elle monopoliserait l’attention des Français et que, s’ils mettaient cette histoire sur les ondes TV et radios et les pages de leurs journaux, personne n’y aurait prêté attention !
Je les accuse de tromperie délibérée !
Sachant que c’est ce qu’ils font de mieux depuis des décades, nous tromper, rien d’étonnant en fait !
Selon Elisabeth Lévy, la crainte de voir AB promu encore une fois dans la perspective de la nouvelle force de sécurité affranchie des circuits traditionnels de commandement pourrait avoir incité certains à faire circuler la vidéo du 1er mai. Cela me semble plus plausible qu’un calcul journalistique lié au foot.
Pour ma part je trouve inapproprié que le président s’emploie à dénier, même sur un ton badin, les ragots sur sa sexualité. S’il y a un domaine qui ne regarde que lui, c’est bien celui-là.
Contractuel de l’Etat français, chargé de mission attaché à la chefferie de cabinet du président de la République, un jeune homme distingué par E. Macron sur des critères occultes commet une faute grave le 1er mai.
Cette faute grave serait sanctionnée par une mise à pied de 15 jours assortie d’une retenue sur salaire, cette sanction lui ayant été notifiée par écrit.
Mais cet écrit, réputé adressé le 4 mai à l’intéressé, n’est pas communiqué à l’appui des déclarations de ceux qui sont appelés à répondre devant les commissions d’enquête.
Des réponses du directeur de cabinet du président de la République, il découle que le salaire de mai a été maintenu en totalité : sans « retenue ».
Qui a décidé du paiement du salaire de mai ?
C’est à l’évidence le président de la République, roublard, qui déclare avoir validé la décision prise par son directeur de cabinet (lequel apparaît ainsi avoir fixé les limites de sa mansuétude) mais qui l’a visiblement privé d’effet en intervenant pour que le salaire soit versé en mai, comme si de rien n’était.
Faut-il être entiché d’une personne pour se comporter avec autant de désinvolture !
Faut-il être dépendant d’une personne pour s’attacher à elle envers et contre tout !
@ Claude Luçon
Quoi qu’on puisse pense de Macron, et moi, pas du bien, il faut reconnaître que vous faites ce que vous dites :
« « Débusquer ce qui rompt le cours des choses… »
Simple !
Il suffit de lire les commentaires sur Justice au Singulier ! »
Rédigé par : Claude Luçon | 25 juillet 2018 à 19:32
Je ne suis pas un inconditionnel d’Emmanuel Macron il s’en faut de beaucoup. Mais j’estime que cette affaire Benalla, si elle n’est pas glorieuse, a été exagérément montée en épingle.
Visiblement EM a accordé sa confiance à quelqu’un qui ne la méritait pas. Il reconnaît avoir été déçu et trahi.
Benalla a commis une faute inadmissible. Il n’a pas pour autant commis de crime. Il n’y a pas eu de « tabassage », il n’y a pas eu de blessés, les personnes molestées n’étaient pas de paisibles touristes. La première sanction semble-t-il plus formelle que réelle peut être jugée insuffisante, pas la seconde. Cette affaire révèle des copinages malsains, pour reprendre l’expression du préfet, comme on en rencontre dans toute organisation. Dans ce registre elle est bien moins grave que celle de Solère-Urvoas. Mais l’une n’excuse pas l’autre.
Le directeur de cabinet de l’Elysée, supérieur hiérarchique direct de Benalla, a pris dignement ses responsabilités. Tout le monde considérait qu’il constituait, avec le préfet de Paris, le fusible idéal. EM, et c’est à son honneur, le couvre et se déclare seul responsable. Certes le PR n’est pas responsable devant le parlement, mais il sait qu’il est devant les Français. Il en subira les conséquences au travers des sondages d’opinion et des prochaines élections.
Les oppositions pour leur part s’en sont donné à cœur joie, saisissant l’occasion pour saboter l’examen du projet de réforme de la Constitution, avec près de 300 rappels au règlement. Elles ont accepté de reprendre leurs travaux lorsque le gouvernement a annoncé le report de l’examen du texte. On voit donc quel était leur but de guerre. Elles ont obtenu la création de deux commissions d’enquête. On peut comprendre la demande pour une, mais non ce n’est pas suffisant. Il en faut deux parfaitement redonnantes dont les auditions se recoupent pour l’essentiel. A l’Assemblée nationale on a tout de suite perçu, que plus que la recherche de la vérité, l’objectif était de démontrer l’existence d’une police parallèle organisée et dirigée par l’Élysée (cela rappelle la fable du cabinet noir de François Hollande dont plus personne ne parle aujourd’hui et pour cause, alors qu’il y a quelques mois c’était un scandale d’État).
L’autre objectif de la commission portée par Guillaume Larivé est de mouiller toute la hiérarchie de l’Élysée pour se rapprocher au plus près du Président. Démarche qui devient absurde dès lors que EM s’est reconnu responsable de tout.
En voulant transformer une dérive individuelle inacceptable en affaire d’État, en instrumentalisant un dysfonctionnement de l’exécutif pour saboter une réforme qui prévoit la diminution de leur nombre, les parlementaires de l’opposition ne rendent pas service à la démocratie.
Bonjour,
Non, Philippe Bilger, l’affaire Benalla n’est pas une affaire d’Etat. C’est une affaire d’état. L’état de notre classe politique qui n’a jamais atteint un tel niveau de médiocrité. Même pas au temps de la IVe République où pourtant elle nous a montré bien des bassesses.
Ah ils sont beaux ces parangons de vertu qui donnent des leçons de moralité.
*MLP sommée de rembourser 300 000€ par le Parlement européen qui reproche à la présidente du Rassemblement national d’avoir payé son actuelle chef de cabinet sur des deniers européens dédiés à la rémunération des assistants parlementaires.
*JLM qui fait l’objet d’une enquête de la part du Parquet de Paris pour ses comptes de campagne concernant une « éventuelle violation » des règles et lois sur le financement des campagnes électorales.
*Idem Benoît Hamon qui a bénéficié d’un gros budget et de gros rabais suspects de la part de la société d’événementiel Match Event pour de la location de matériel de meeting.
*Je ne m’étendrai pas sur la défaite du candidat de LR qui avait course gagnée à trois semaines de l’élection présidentielle, mais battu pour cause de Penelopegate.
Oui, ils sont vraiment vertueux tous ces gens qui jouent les « Grand Inquisotor », les Torquemada au petit pied, les Fouquier-Tinville à la petite semaine, les Robespierre de circonstance. Eux qui ont tous largement tapé dans la caisse des deniers publics uniquement pour leur petite carrière et qui s’indignent pour le comportement irresponsable d’un garde du corps d’EM qui s’est soudain pris pour Rambo.
S’attaquer au lampiste pour atteindre le maître, c’est la pratique habituelle des fourbes. Seule la victoire est belle et au diable l’élégance.
Même si de nombreux citoyens français ont été choqués par cette affaire qui montre certains aspects malsains du pouvoir (qui au demeurant ont toujours existé), je doute fort qu’ils continuent à suivre la cohorte des indignés qui n’ont pas accepté leur défaite cuisante à l’élection présidentielle de 2017 par celui qu’ils ont toujours considéré comme un usurpateur.
J’ai beaucoup de mal à m’intéresser à l’affaire Benalla.
Certains journaux ont manifestement cherché le scoop et comme ils n’ont rien d’intéressant à nous proposer, les partis d’opposition ont suivi.
Un autre scandâââââle m’intéresse beaucoup plus, c’est le nouveau report d’un an de l’EPR de Flamanville alors que les Chinois, eux, ont réussi à faire démarrer le leur.
Et là, juste quelques lignes dans les journaux. Personne ne demande la tête du directeur d’EDF. Et pourtant EDF est devenue la risée du monde entier. Comment va-t-elle faire pour honorer la commande de quatre EPR en Angleterre ?
Il est probable que nous allons une fois de plus être mis à contribution par une augmentation des taxes sur l’électricité et cela au nom de la transition énergétique.
[ @ sbriglia dans Etat d’âmes 2
« Quoi que dise Liliane Guisset, elle aura sur vous l’avantage d’assumer ses propos en signant de son nom, et pas de se planquer derrière un pseudo. » Marc GHINSBERG ( 25 juillet à 22 h 40 ) |
« Cher courageux anonyme,
Vous avez bien de la chance d’être autorisé à avancer masqué dans cet espace où quelques belles signatures clôturent tout aussi bien un billet pertinemment laudateur qu’un post à charge.
Ne confondez pas l’expression d’une reconnaissance avec la louange servile. » Liliane Guisset ( 25 juillet à 18 h 58 ) ]
C’est l’été ! Il fait chaud ! Il ne se passe rien dans le monde. Pas plus qu’en France ! N’est-ce pas le moment de se préoccuper de cette question fondamentale qui obnubile les gens responsables depuis la nuit des temps : interdire les patronymes sur les blogs.
Zonzon a déjà attiré votre attention sur ce sujet. On a ri de lui. On a eu tort. Camarades, reprenez-vous ! Il y a en cette matière grande source d’injustice pour ceux qui, avançant masqué, sont à la merci de tous ces gens qui se pavanent avec leur identité en bandoulière !
C’est intolérable !
Cher Philippe,
Votre deuxième alinéa est le suivant :
« On a le droit de s’épargner les ragots et supputations ridicules qui ont incité le président à dénier, sur le ton de la plaisanterie, que AB ait été son amant. »
Qu’en savez-vous ? Pour ma part, certes, je pourrais dire ce que Michel Serres répondit cette année : « Je suis un hétérosexuel militant. » Vous diriez, je pense, la même chose.
Fogiel, Ruquier, Bern et quelques autres affichent clairement une préférence différente.
Je me permets d’attirer très respectueusement votre attention sur le fait qu’une troisième catégorie d’hommes ont eu au cours de leur vie les deux expériences.
Aragon, c’est bien connu, le fou d’Elsa, a fini sa vie en aimant les garçons.
Jouhandeau a d’abord aimé une dame, puis a changé d’avis. Les exemples surabondent.
J’ai écouté hier, à la radio et à la télé, tous les débats politiques sur le discours d’une demi-heure du président à ses troupes. La SEULE phrase qui n’a été
prudemment commentée par personne (journalistes politiques ou hommes politiques) est la phrase : « M.Bentalla n’a jamais été mon amant. » J’ai plusieurs explications.
D’une manière générale, on n’a aucune certitude sur ce qui se passe dans le cerveau d’autrui et dans le lit des autres.
Prudence, prudence, prudence !
Onfray, qui en est à son énième AVC, et qui ne pense pas mourir centenaire, n’a pas cette prudence et il a une intuition contraire à la vôtre. Qui a raison ?
Allez savoir ! Pour les gens qui ont pour idole M. Macron, le fait, s’il était avéré, serait manifestement un rude coup.
Je regrette que pour la première fois le président de la République ait manqué d’allure en se moquant de nous.
Ah ! Notre cher Philippe Bilger descend enfin de son petit nuage…
Hystérie médiatique : hier la coupe du monde de football ! Aujourd’hui l’affaire Benalla ! Demain… ?
Bonjour
Cette affaire aura, espérons-le, un effet bénéfique, celui de recadrer les petits marquis, ceux qui les nomment ainsi que ceux qui par crainte ou espoir copinent avec eux.
Quant aux dernières réaction de M. Macron elles me semblent, sans en avoir lu le détail, consternantes…
Entre autres étonnements, il est celui de constater que les syndicats de police entendus se sont exclusivement plaints des rapports « exécrables » entretenus par AB et non du fait que les deux manifestants aient pu insulter et lancer des projectiles sur les forces de l’ordre et n’être pas inquiétés après leur identification. Le Monde, si impitoyable dans son acharnement à vouloir faire passer une bavure pour une affaire d’Etat, reste bien silencieux sur cet aspect. C’est d’une complaisance suspecte.
Une ola pour Benalla !
Avec ma femme on a décidé que notre prochain bébé s’appellera Benalla ; nous sommes fans de ce garde du corps, le meilleur au monde, qui a réussi à décrocher le badge suprême de l’Elysée et tout dernièrement acquis une célébrité mondiale et rendu jaloux des millions d’insignifiants, vermine politique comprise, condamnés à galérer dans leur haine d’éternels losers.
Benalla devrait faire une descente des Champs-Elysées à pied entouré de quelques célébrités, je suis sûr qu’il battrait tous les records de selfies enregistrés jusqu’à ce jour, sa gloire est devant lui dorénavant, tous les médias vont se l’arracher.
@ Claude Luçon
JE M’ACCUSE de me moquer éperdument de cette affaire…
Le président de la République n’est concerné que par le droit constitutionnel, alors de quoi s’agit-il exactement ?
Faut-il aussi que je m’intéresse à l’intimité de celui-ci, et si je m’y refuse, cela est-il le signe de la fin des temps ?
Faut il que l’opinion publique soit aussi basse et inculte que les médias pour se gargariser avec de l’eau fétide et faut-il que la présidence soit de pacotille pour ne pas se sentir tenue par les honneurs et la charge ? Je conjecture et m’interroge sur les choses graves dont il ne faut pas parler…
Quousque tandem abutere… patientia nostra !
Finalement tout le monde se fiche que Benalla ait filé deux tartes et un pain à deux flancs gauchistes. Ce n’est que la cerise sur le gâteau.
Beaucoup plus grave est le fait du « prince Lu » exposant ses macarons, sa religieuse et son petit mitron à la face du peuple derrière les grilles de sa boulangerie-pâtisserie : « Venez les chercher ! »
il me semble avoir lu que dans les temps anciens en pareilles circonstances on soit venu les chercher.
https://www.lejsl.com/edition-autun/2016/05/17/elle-est-licenciee-pour-ne-pas-avoir-paye-deux-baguettes-de-pain
Bien engraissé quand même le AB :
http://www.lettres-adhesives-stickers.com/stickers/445-635-thickbox/logo-ab-certifie-agriculture-biologique-.jpg
Tout est-il réellement si rose dans la vie de Benalla ?
Mais bon, il synthétise beaucoup d’éléments et est intéressant à ce titre.
L’homme est talentueux et intelligent à n’en pas douter… Mais il est aussi un Macron bis…
Il a un ego surdimensionné avec le culot qui va avec, il veut réussir vite et ne supporte pas qu’on l’entrave.
Pas étonnant qu’il se soit si bien entendu avec notre Jupiter.
Il n’est pas le premier personnage de la sorte.
Dans l’Histoire il y a eu bien des êtres « de faible extraction » qui ont occupé des places considérables en sous-main, et obtenu l’oreille et les faveurs des rois et empereurs.
Benalla me fait penser à Raspoutine qui a subjugué les Romanov.
Ou à Schulmeister, l’espion personnel de l’empereur Napoléon.
A mi-chemin, Benalla est le « barbouze » de Macron.
Le problème est que plus ces personnages montent, plus ils sont enivrés, pensent qu’ils détiennent la vérité et donc que tout leur est dû.
Et plus leur pouvoir se renforce, plus ils se croient autorisés à faire plier les autorités légitimes.
Benalla n’a pas échappé à ce phénomène.
Ce sont les riches et les puissants qu’il a toujours visés (Cotillard, Aubry…).
Plus il s’est approché du soleil, plus il a pensé que tout lui était permis pour la bonne cause, que tout lui était dû, port d’armes, grades, titres, et qu’il pouvait les obtenir sans respecter les règles, par le seul fait de sa conviction.
Ne manquant pas d’influence, il en a convaincu Jupiter lui-même.
La question est de savoir où cela se serait arrêté dans la dérive qui s’est fait jour.
Un Macron réélu en aurait-il fait son préfet de police, un ministre ?!
Au final ce genre de personnage est dangereux puisqu’il s’affranchit des règles, dépasse les limites de la démocratie en pensant être dans son bon droit.
Macron est peut-être chanceux que le coup de frein se fasse sur un simple geste de violence sur un manifestant.
« L’affaire liée à AB est une affaire d’Etat tout simplement parce que l’Etat, à tous niveaux, est concerné et s’y trouve peu ou prou impliqué »
Regarder et écouter la commission d’enquête parlementaire devrait être conseillé à des élèves de Sciences Po ou même de l’ENA pour comprendre la façon dont les hauts fonctionnaires interrogés déploient toutes les ressources de leur intelligence pour répondre à côté (je n’ai pas bien compris votre question), ne pas répondre du tout (ce que vous me demandez n’entre pas dans le champ des compétences de votre commission), mentir (Collomb, Gibelin) sous serment…
Toutes les postures sont présentes et donnent une image généralement désastreuse d’une haute fonction publique aux abois.
La plupart d’entre eux sont honorables, très peu corrompus et plutôt compétents, mais ils sont à peu près tous paralysés par l’idée de déplaire aux politiques ou supérieurs hiérarchiques. Flagrant est leur manque de courage.
Ceux d’entre eux que j’ai croisés dans ma carrière, qui avaient fait preuve d’originalité ou de courage, à moins qu’ils aient bénéficié d’un fort soutien politique, ont fini dans des culs-de-basse-fosse, je veux dire dans des services peu valorisants.
Le drame de la technocratie c’est son extrême formatage et la crainte perpétuelle de sortir des rails qui la conduisent gentiment jusqu’aux plus hauts grades, assortis d’une bonne pension !
@ Marc GHINSBERG | 26 juillet 2018 à 07:07
« Démarche qui devient absurde dès lors que EM s’est reconnu responsable de tout ».
Se reconnaître « responsable de tout » est de la mégalomanie ou de l’embrouillage, ou les deux à la fois. C’est une manière de dire « maintenant occupez-vous d’autre chose », car comme vous le dites vous-même, cela vise à rendre caduque toute investigation.
Peut-être a-t-il pris les devants en assumant « tout », avant que les résultats de l’enquête en cours ne soient pas publiés. Le registre de la trahison cherche à le faire passer pour la première et unique victime.
Quant aux tendances sexuelles du président, elles le regardent, et lui seul. L’homosexualité n’est pas répréhensible, c’est le favoritisme qui pose problème. On peut se demander si EM ne mélange pas le délictueux et l’anecdotique pour noyer le poisson. Je trouve qu’il a l’air très secoué par cette affaire.
Une petite remarque, Benalla aurait été radié de la franc-maçonnerie d’après certains journaux, cela peut le rendre plus prolixe.
« Je serais curieux de savoir ce qu’en pense vraiment son directeur de cabinet. »
Le directeur de cabinet me fait penser à une balayette sans poil qui a pour fonction de faire couler le liquide.
Voilà ce que nous pensons de tous ces fonctionnaires qui vivent au-dessus de nos moyens et ils sont mille autour du petit Jésus qui fait en permanence des caprices. Quant aux commissions parlementaires ce ne sont que des réunions de faux-culs.
Comme le dirait en rageant sylvain, le prochain président sera AB, quelle bande de cloches que les Français, voilà ce qui arrive quand on a un morveux pour Président.
« Je regrette que pour la première fois le président de la République ait manqué d’allure en se moquant de nous. Avec lui on ne serait plus dans la République des fusibles ? »
Le président a répondu à des allusions perfides par des propos ironiques.
Je pense que la réplique est à la hauteur de l’attaque.
Il assumé qu’il était le seul responsable des dysfonctionnements qui sont reprochés à son service de sécurité. Ça nous change des réponses du genre « responsable mais pas coupable » que l’on a pu entendre pour des fautes bien plus graves que celle qui est reprochée à son sous-fifre un brin mytho.
Un chef c’est fait pour « cheffer » a dit un jour Jacques Chirac. Eh bien, il cheffe, il assume et ensuite il corrige les anomalies. Que demander de plus ?
L’affaire d’Etat n’est pas en effet qu’un individu ait à quelque titre que ce soit ou sans titre donné un coup de main à la police face à des manifestants violents, mais la lamentable suite de mensonges, faux fuyants, hypocrisies et dissimulations d’avantages illégalement acquis dont se sera rendu coupable la nébuleuse entourant le chef de l’Etat et lui-même pour couvrir un frère.
Car il s’agit d’un frère maçon, couvert par d’autres frères maçons.
Rappelons pour la énième fois que le serment de maître maçon prononcé par les francs-maçons au bout de quelques années d’adhésion comprend celui d’assistance MÊME HORS LA LOI.
C’est ainsi que nous avons un président de la République et ses frères qui violent les lois pour respecter leur serment de maître maçon.
Mais dites-nous, M. Bilger, vous ne saviez pas cela ?
Ce qui diffère d’avec les copinages d’antan, c’est que le ciment n’en était pas totalement occulte, alors qu’il est maintenant totalement occulte.
Pourquoi l’affaire Benalla est-elle en effet une affaire d’Etat ? (PB)
C’est une affaire d’Etat ! A partir du moment où il y a dissimulation systématique :
« Mathilde Mathieu :
Mediapart révèle les contrats de travail d’Alexandre Benalla et de cinq autres « chargés de mission » de l’Élysée. Ces conseillers officieux, dont la nomination n’apparaît pas au Journal officiel, échappent aux contrôles de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. »
Les auditions ont été bien sympathiques à part celles du Sénat un peu plus incisives, pour le reste les langues ont été mesurées.
Personne parmi ceux appelés à répondre n’osait désigner qui était le chat, « copinage malsain », et alors ? Cela ne dit pas grand-chose, certes tous se retranchaient vers les enquêtes en cours, mais il ne faut pas perdre de vue que ceux qui sont au sommet ont dû sans doute jouer des coudes et parfois en écraser quelques-uns.
Le Roi a bien senti que personne ne voulait jouer le fusible, devant sa cour il a bien avoué, usant du ton de la dérision qui sied bien à un équipage conquis d’avance, Marlène avait ce sourire conquis qui fait courber l’échine et râper les genoux – elle n’était pas la seule.
Que pouvait craindre notre saigneur… seigneur, pardon, sachant qu’il est intouchable et élu pour un quinquennat.
La confrérie des arrivistes se serre bien les coudes.
Le pouvoir personnel, la toute-puissance et impunité qui va avec, dont Mongénéral par sa frugalité savait gérer le niveau d’étiage, tous ses successeurs en usent avec boulimie.
Le Roi a du souci à se faire, voir A. Benalla frapper sur les jambes cette gamine pour la faire tomber – pas tout seul – prouve bien que ce personnage avait complètement déraillé, et certainement pas bien câblé.
La duplicité du favori savait comment utiliser ce milieu qui vit suspendu à des carrières futures, forcément soumises à l’acceptation d’un prince à qui l’on passait tout et que la Constitution protège aussi de tous les excès.
La Constitution entre les mains de de Gaulle était un beau miroir, entre les mains de ses successeurs il est devenu sans tain.
@ Achille | 26 juillet 2018 à 10:00
« Il assume et ensuite il corrige les anomalies »
Décidément… Il aurait mieux valu qu’il ne soit pas à l’origine de ces anomalies et les avoir couvertes comme il a été dit par « copinage malsain ».
Enfin, vous semblez oublier que grâce au manque de courage de votre Jupiter, trois policiers sont actuellement mis en examen pour avoir « obéi ».
Votre président déclare tardivement qu’il est le seul responsable, mais ça, on le savait déjà.
J’ai l’impression que vous n’avez toujours pas compris et que votre protégé vient de se prendre une correction et qu’il est allé mordre la poussière.
On connaît le cas de cet homme qui, jugé pour avoir tué père et mère, en appelle à la clémence du jury parce qu’il est orphelin. Bonne chance à lui sur ce coup-là, il peut toujours espérer que le jury soit constitué d’imbéciles.
L’ironie n’est pas une bonne arme de négociation, or maintenant c’est son image que Macron négocie avec l’électorat. L’ironie ne fait que trahir sa blessure et son ressentiment, de plus elle asticote inutilement l’opinion.
Dernier point, dans un discours aux étudiants à New Delhi, EM avait conseillé à son auditoire de « just do it », « ne respectez jamais les règles ». On peut lui reconnaître d’appliquer ses propres principes (si on peut appeler ça des principes). Lui-même ne cherche pas de « reconnaissance » de son action chez les autres, dit-il, mais fonce « dans la direction qui me semble être la bonne ». Il prône l’ambition, mais pas la compétition. (https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-a-des-etudiants-indiens-ne-jamais-respecter-les-regles_2658304.html).
Nous avons là un résumé saisissant de sa méthode, illustrée par l’affaire Benalla. Pourtant c’est la compétition qui permet que soient sélectionnés les meilleurs, plutôt que les plus arrivistes.
L’affaire d’Etat, c’est aussi d’imaginer que le président comptait (ou compte – rien n’indique que c’est annulé) se créer une petite police privée avec à sa tête de serviles employés sans qualifications établies, qui déjà revendiquaient avoir toute autorité sur la force publique.
Cela en dit long sur la manière dont le président envisage l’emploi des forces de l’ordre ou du renseignement.
@ duvent | 26 juillet 2018 à 09:37
« JE M’ACCUSE de me moquer éperdument de cette affaire… »
Non ! C’est inadmissible !
Vous ne pouvez pas vous moquer éperdument des deux politiciens et experts les plus importants de France, enfin, au moins de BFMTV : Mélenchon et MLP, attristés, désespérés même, par cette affaire.
Leur indignation devrait vous éplorer, c’est pas gentil !
« Between you and me and the lamp post » (je ne connais pas d’équivalent français)… Moi aussi, mais elle m’amuse et je ne réussis pas à ne pas exploiter l’occasion.
La France de Pépère, Martine, Jacques et François n’a pas encore été entièrement éradiquée par Macron.
Celle de Jean-Luc et Marine ne m’attire pas.
J’avais un faible pour le petit Nicolas (pas Hulot) et le François de Pénélope.
L’enchantement s’est évanoui, quoi qu’il en résulte la tache est et sera indélébile.
Après la honte subie par les Français avec le quinquennat de Hollande on se retrouve comme Sisyphe au pied du mur.
On aurait préféré un drame absolu, les Cinq de Cambridge, Watergate, un assassinat de Kennedy, ou l’assassinat d’un archiduc emplumé déclenchant une boucherie internationale, enfin un truc qui nous remue, corps et tripes.
Mais là, que voit-on ? Un c.. qui se prend pour Jupiter.
Merci Monsieur Bilger pour ce billet où vous faites la preuve de votre profonde honnêteté intellectuelle et de votre totale indépendance d’esprit.
J’en retiendrai ce passage quasi final :
« Impossible de prétendre, comme le Premier ministre, qu’il ne s’agit que d’une « dérive personnelle » alors que tout un système a failli qui l’a facilitée et permise. Le président de la République a dénoncé le comportement inacceptable de AB en déclarant qu’il s’était senti « trahi ». Sans doute par lui, je veux bien l’admettre, mais lui-même ne nous a-t-il pas trahis par trop d’indifférence à l’égard de la qualité et de la validité de certains compagnonnages adoubés seulement parce qu’ils étaient fidèles au chef ?
D’ailleurs, quand il soutient, au risque de se contredire, qu’il est « fier de l’avoir embauché et que la sanction était proportionnée (sanction au demeurant jamais effective et sans retenue de salaire !), il montre bien le fond de sa pensée qui peut laisser dubitatif.
Je regrette que pour la première fois le président de la République ait manqué d’allure en se moquant de nous. »
Ainsi que je l’avais écrit dans un commentaire précédent, monsieur Benalla n’est que le doigt pointé vers la lune, laquelle est bien l’affaire d’État telle que vous la décrivez.
L’autre aspect de cette affaire d’État est lié à l’origine des fuites qui semblent émaner de services de l’État pour s’opposer à une volonté présidentielle de réorganiser les services de sécurité du Palais de l’Élysée.
En réalité, ces fuites ont été organisées pour nuire directement à l’autorité du chef de l’État et l’amener à annuler son projet de réorganisation des services de sécurité du « Château ».
Cela est à mon sens l’aspect le plus grave de cette affaire qui voit tous les plus hauts responsables du Palais, sans exception autre que la personne du Président pour cause d’immunité personnelle, conduits à s’expliquer publiquement devant les commissions parlementaires.
Le président de la République, avare à ses débuts de la parole présidentielle, s’est ensuite pris au jeu de la communication et a ainsi détruit lui-même la distance et la hauteur qu’il avait prises pour descendre dans l’arène avec ses derniers propos peu dignes de sa fonction, même s’ils sont qualifiés de « privés » par ses proches, alors que caméra et enregistreurs de sons étaient placés bien en vue pour que ces enregistrements soient ensuite l’objet d’une exploitation médiatique.
Je crains qu’à présent monsieur Macron ne puisse plus, ainsi que vous l’aviez en son temps reproché à monsieur Sarkozy, retrouver la hauteur qui sied à l’exercice de la fonction suprême dans notre République. Celle-ci sort bien mal en point de cet épisode, quoi qu’en dise le président qui ne semble pas avoir conscience des dégâts produits dans l’opinion par cette affaire qui ridiculise l’autorité présidentielle.
Honorable honoraire, c’est forcément une affaire d’État à cause de ces deux trucs-là :
Code de procédure pénale, article 40 :
Le président de la République est un magistrat, un fonctionnaire, une autorité, il avait donc l’obligation de saisir le procureur de la République.
Il n’a pas dénoncé à la Justice deux personnes : Crase Vincent et Benalla Alexandre.
Ce qui enclenche l’article 68 de la Constitution française :
Continuer à parler de l’affaire en la nommant « Affaire Benalla » est une disposition d’esprit qui porte un nom en psychologie comportementale. C’est de l’autisme.
Une loi sur la moralisation de la vie publique a été votée au début du mandat de Macron. Elle vise principalement les élus qui, désormais, doivent rendre des comptes sur leurs dépenses et sur leur comportement face au fisc. Elle définit un cadre d’emploi pour les collaborateurs des parlementaires.
Pourquoi ne pas avoir prévu pour l’Elysée de telles dispositions ?
En effet l’impression laissée par Macron est qu’il se satisfait d’un « deux poids deux mesures ». D’un côté je renforce les contraintes sur les parlementaires, de l’autre j’en exonère le Palais qui reste placé sous mon bon vouloir.
« Qu’ils viennent me chercher » a dit Macron d’un air bravache. Il est à craindre pour lui que la réponse à cette invite ne se trouve dans les urnes prochainement…
Dans un autre registre mais tout aussi bête, des morpions sans finesse, qui se croient affranchis de tout.
Heureusement un bon coup de crampon à l’ancienne ne leur fait pas de mal de temps en temps.
Je trouve même certains médias bien complaisants.
S’essuyer les pieds sur certains de ces morveux qui n’ont jamais vu l’ombre d’un outil même fossile, et qui n’ont même pas l’intelligence des mains, devrait les sortir de leur monde de start-up, aussi éphémère qu’ils vont le devenir.
« Yes, la meuf est dead » : Sibeth Ndiaye violemment arrachée de son piédestal.
Avec le recul, je pense que Macron a raison, il s’agit d’une tempête dans un verre d’eau. Certes la chaîne des responsabilités n’a pas fonctionné correctement. Mais connaissons-nous des systèmes absolument sans faille ? L’erreur fait progresser. Les améliorations vont être apportées. Le Président se déclare entièrement responsable. Au crédit de Macron, le non usage des fusibles à faire sauter ; à son débit, une confiance accordée sans contrôle à un jeune qui a pris la grosse tête. Pourtant, il y avait des signes précurseurs d’un comportement déviant et dangereux. A-t-il été mal informé ou bien a-t-il fermé les yeux par fidélité ? Personne n’a activé l’article 40. Ce qui est le plus embarrassant.
Les commissions d’enquête parlementaire donnent un goût amer. Les princes de l’absentéisme habituel sont bien présents, épaule contre épaule, pour le jeu de massacre en kermesse. Parmi eux, des personnes qui ont mis les doigts dans le pot de confiture. Il ont affaire à la Justice. Alors les voir s’ériger en juges donne envie d’éteindre le poste de TV. Des réformes importantes ne sont pas examinées par les Assemblées, trop préoccupées qu’elles sont par la curée. Il faudrait vite passer aux étapes suivantes.
@ Paul Duret
Je vous rejoins totalement.
L’emprise de l’affaire Alexandre Benalla étouffe tout.
Les médias et les Assemblées se régalent, se repaissent.
Comme vous le dites fort justement, on ferait bien de s’intéresser de plus près à l’EPR de Flamanville. On ne mesure pas trop les conséquences des dysfonctionnements successifs et de l’ardoise financière qui ne cesse de croître.
« Le directeur de cabinet me fait penser à une balayette sans poil qui a pour fonction de faire couler le liquide. »
Rédigé par : agecanonix | 26 juillet 2018 à 09:57
Perso je le trouve épouvantable, une belle tête de mandat d’arrêt.
Benalla m’inspire plus confiance avec sa bouille de Cyril Hanouna marmiton chez le Roi du couscous à Barbès.
« Je regrette que pour la première fois le président de la République ait manqué d’allure en se moquant de nous. »
La première fois c’était avec beaucoup d’allure, et c’est pour cette raison que beaucoup ont été abusés.
Cette affaire « Benalla de sa propre initiative », n’en est que la énième.
Il reste un long parcours dans ce quinquennat, et il semble désormais impossible que le summum ne fut atteint avant son terme.
Je préfèrerais bien entendu me tromper. Et comme c’est souvent le cas, je sens comme un souffle d’espoir pour la jeunesse.
Jupiter est monté aux cieux aujourd’hui, j’ai pris mon noisette matinal à distance, l’altitude lui aura sans doute éclairci les idées.

Sous le plus beau panorama du monde, bien sûr.
« Zonzon a déjà attiré votre attention sur ce sujet. On a ri de lui. On a eu tort. Camarades, reprenez-vous ! Il y a en cette matière grande source d’injustice pour ceux qui, avançant masqué, sont à la merci de tous ces gens qui se pavanent avec leur identité en bandoulière !
C’est intolérable ! »
Rédigé par : Zonzon | 26 juillet 2018 à 07:36
*************
Mon cher Zonzon (quel joli nom) je vais me permettre de recopier votre message en interchangeant quelque peu les termes. Voici donc notre Zonzon attaquant sauvagement les utilisateurs de pseudo :
Zonzon a déjà attiré votre attention sur ce sujet. On a ri de lui. On a eu tort. Camarades, reprenez-vous ! Il y a en cette matière grande source d’injustice pour ceux qui, avançant avec leur identité en bandoulière, sont à la merci de tous ces gens qui se pavanent sous un pseudo !
Ne me remerciez point Zonzon, c’est avec plaisir que je vous dévoile l’escroquerie que vous avanciez précédemment.
« Les députés PS pourraient voter la motion de censure »…
Qui ça ??
@ Patrice Charoulet | 26 juillet 2018 à 07:41
« Votre deuxième alinéa est le suivant : « On a le droit de s’épargner les ragots et supputations ridicules qui ont incité le président à dénier, sur le ton de la plaisanterie, que AB ait été son amant. » Qu’en savez-vous ? »
A mon sens, le mot « ridicules » ne se rapporte pas à la réalité ou non de ce qui est supputé. Ce qui est ridicule, c’est l’existence même de telles supputations. Ce qui est ridicule, c’est qu’il y ait des gens pour les faire et pour s’y intéresser. Ce qui est ridicule, c’est votre attitude.
« J’ai écouté hier, à la radio et à la télé, tous les débats politiques sur le discours d’une demi-heure du président à ses troupes. La SEULE phrase qui n’a été
prudemment commentée par personne (journalistes politiques ou hommes politiques) est la phrase : « M.Bentalla n’a jamais été mon amant. » J’ai plusieurs explications.
D’une manière générale, on n’a aucune certitude sur ce qui se passe dans le cerveau d’autrui et dans le lit des autres. »
En effet, et ça ne vous regarde pas. Les journalistes et hommes politiques dont vous parlez (je n’ai pas vu ni écouté) ont eu l’intelligence de ne pas entrer dans le registre douteux dans lequel vous vous complaisez. J’ai de moins en moins de sympathie pour EM, mais je me moque bien de ses galipettes quelles qu’elles soient, tant qu’elles n’ont pas lieu dans son bureau pendant ses heures de travail.
Certes, il convient de donner à l’affaire en question la juste dimension qu’elle mérite mais ceux qui affirment qu’il convient de la relativiser semblent tout de même omettre que les faits reprochés à celui qui n’était pas moins qu’un homme de confiance du Président sont pénalement qualifiables !
Par ailleurs, et même si la réaction des opposants au pouvoir actuellement en place peut paraître disproportionnée et évidemment non dénuée d’arrière-pensées politiques, pourquoi condamner une telle attitude alors qu’elle n’est au final que de bonne guerre ? Ceux-là même qui s’offusquent de cette attitude auraient-ils été assez naïfs pour penser que l’opposition n’allait pas saisir une si belle opportunité offerte par le pouvoir en place ? Auraient-ils déjà oublié par exemple la violence avec laquelle politiques et médias n’avaient pas manqué de tirer en son temps, qui n’est pas encore si éloigné, sur la cible Fillon qu’il fallait abattre à tout prix ?
EM a péché par là justement où il voulait marquer sa différence, à savoir être irréprochable. Ce désir d’exemplarité aurait dû le conduire à réagir dès la commission des faits, en faisant preuve de transparence et en sanctionnant comme il se devait ces actes répréhensibles. Cette affaire n’aurait alors pas pris l’ampleur qui est la sienne aujourd’hui et il en aurait au contraire tiré des bénéfices. En optant pour la dissimulation et l’indulgence coupable, il a pris un risque dont il doit payer aujourd’hui le prix politique. Ce fut manifestement une mauvaise stratégie.
Juste pour dire que la tempête n’est pas forcément dans un verre d’eau mais dans un verre de champagne :
« En pleine affaire Benalla, pointé du doigt pour les nombreux avantages dont il bénéficiait malgré son simple statut de chargé de mission (appartement de fonction, voiture de fonction, permis de port d’arme, accréditation secret défense, badge d’accès à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, etc.), la Cour des comptes a publié aujourd’hui son rapport annuel sur la gestion des comptes de l’Élysée.
Parmi les nombreux éléments mis en avant : 280 000 euros de rémunération pour les conseillers de Brigitte Macron, 40 personnes recrutées l’an dernier, etc.
Les magistrats s’inquiètent de l’envolée des dépenses de sécurité.
En effet la Cour des comptes s’étonne de voir le budget de la sécurité flamber : entre 2016, dernière année pleine de François Hollande, et 2017, première année d’Emmanuel Macron, la masse salariale de la sécurité du chef de l’État a grimpé de 1,3 million d’euros pour atteindre 22,1 millions, soit une hausse de 6,25 %. À quoi s’ajoutent diverses dépenses annexes (frais de repas, dépenses d’équipement, etc.).
Là encore ces dépenses seraient légitimes si elles n’avaient pas augmenté de… 42 % en une seule année ! »
Le pouvoir s’est révélé minable.
Ils mentent tous comme ils respirent et se moquent ouvertement de nous.
Ils se servent sans vergogne dans le grand sac des privilèges de la République.
Celle-là est trop jolie pour que je ne la relève pas :
@ Patrice Charoulet | 26 juillet 2018 à 07:41
« Cher Philippe,
Votre deuxième alinéa est le suivant :
‘On a le droit de s’épargner les ragots et supputations ridicules qui ont incité le président à dénier, sur le ton de la plaisanterie, que AB ait été son amant.’
Qu’en savez-vous ? Pour ma part, certes, je pourrais dire ce que Michel Serres répondit cette année : ‘Je suis un hétérosexuel militant.’ Vous diriez, je pense, la même chose. »
La rage de transparence et d’inquisition charoulétienne ne connaît plus de limites. Je rêve, ou il vient de sommer Philippe Bilger de décliner son « orientation sexuelle », comme on dit aujourd’hui ?
J’ai tort de me formaliser, finalement. Le professeur est d’un tact et d’une discrétion de rosière à mon égard, en comparaison.
Je suis stupéfait de l’ampleur de cette affaire.
Dans le métro quand une personne est violentée et que personne n’intervient, nous sommes scandalisés (non assistance à personne en danger).
Mais si l’on vient prêter main forte aux policiers en danger c’est un scandale. Il est vrai que nous sommes prompts à les accuser de violences policières.
Pendant ce temps on commémore la mort du père Jacques Hamel assassiné par deux terroristes.
Remettons les choses en perspective.
Macron a bien de la chance d’avoir quelqu’un à côté de lui qui ne manque pas de de courage.
J’espère qu’il va être réembauché. Et qu’on va enfin réduire ces assemblées clownesques grâce à la réforme constitutionnelle.
Vivement les vacances !
« L’affaire liée à AB est une affaire d’Etat tout simplement parce que l’Etat, à tous niveaux, est concerné et s’y trouve peu ou prou impliqué. » (PB)
Cette affaire-là semble enterrée puisque très courageusement, selon certains, Macron s’est « dénoncé » comme seul coupable et a demandé qu’on vienne le chercher, éventuellement si on voulait lui chercher des noises.
Il faut lui reconnaître un courage certain, puisqu’il ne risque rien de rien, étant protégé par une totale immunité politique et judiciaire. Il fait ce qu’il veut, quand il veut, à l’Élysée, circulez il n’y a rien à voir et encore moins à dire. Et la phalange des macronistes d’applaudir à l’ironie (?) de ses propos. Il est quand même meilleur quand il déclame des textes écrits par sa plume officielle que quand il improvise.
Le moins qu’on puisse dire est que l’expression « venez me chercher » c’est du machisme de bas étage de bistrot des quartiers Nord marseillais (je m’excuse pour les Marseillais qui me liraient). Je remarque que Marlène qui était à ses côtés a applaudi, il faudra s’en souvenir.
Donc, c’est n-i, ni, c’est fini, dont acte.
S’ouvre alors une autre affaire, du moins c’est ce qu’il me semble, et c’est une affaire politique. J’appelle affaire politique des éléments nébuleux dont les effets peuvent à long terme produire des résultats surprenants.
Cette affaire Benalla a été lancée sur la place publique par le journal Le Monde qui fut le soutien le plus fort de Macron lors de la campagne, et qui il n’y a pas très longtemps l’était quasi inconditionnellement.
D’une façon plus générale, les médias ont été déterminants dans la campagne en enfonçant outrancièrement Fillon, qui il est vrai était difficilement défendable, et en soutenant non moins outrancièrement Macron.
Et voilà que la presse se met au diapason de Monde, pour crier au scandale Benalla, que même la télé publique y va de sa petite musique piano, piano, et tire sur l’ambulance Benalla-Macron !
Et Manu, en bon bagarreur de bistrot relève le gant et critique une presse à qui il doit beaucoup !
Tiens j’y pense cela relève du billet précédent sur l’ingratitude, trop tard.
Enfin tout ça pour dire que je suis surpris d’un tel revirement, surtout de la part du journal Le Monde, le journal des « penseurs de la bien-pensance » et aussi de la finance et du libéralisme mondialiste, pour faire vite.
Les journaux de province suivant les instructions données par le Grand Frère en la matière, la presse est entre les mains d’un petit groupe de grands patrons.
J’ai l’air de parler comme un communiste, mais il se fait que certains diagnostics passent nécessairement par le même chemin.
Donc pour faire bref, est-ce que le « marché » et ses organisateurs mondialistes auraient décidés de lâcher Macron, je ne le crois pas, mais je pense qu’ils ont voulu lui donner un avertissement, un blâme peut-être, et que la période de silence de Macron correspondait peut-être à une période de négociations pour remettre les pendules du macronisme en phase avec les lois du libre échange et autre mondialisme.
Déjà Le Monde a ouvert ses colonnes à Benalla, qui dédouane certaines personnes et en enfonce d’autres.
À suivre donc car il s’agit d’une affaire qui se jouera sur le long terme du quinquennat.
@ Marc GHINSBERG | 26 juillet 2018 à 07:07
Ce n’est pas faux. Mais reste encore des dizaines de questions sans réponse. Alexis Kohler a promis de les transmettre par écrit (après consultation du futé Macron ?)
@ hameau dans les nuages | 26 juillet 2018 à 09:41″
Comment voulez-vous qu’une certaine catégorie de la population française ne trouve pas l’affaire Benalla-Macron injuste quand un salarié de chez Carrefour a été froidement licencié pour avoir mangé une banane ? Pendant que le PDG de chez Carrefour, après avoir licencié plus de 289 000 salariés, est parti avec quatorze millions d’euros. C’est ça la République inébranlable chez nous d’après Macron ?
Je suis de droite mais je déteste l’injustice.
Une nouvelle qui vient de tomber : l’ex-employeur de Macron – la banque Rothschild – commence à avoir des soucis pour avoir blanchi de l’argent sale.
« Qu’ils viennent me chercher ».
Après le « Je vous aime » lors de sa campagne présidentielle.
Aujourd’hui c’est : « Allez vous faire voir ! »
Petite lecture amusante :
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/1127/reader/reader.html#!preferred/1/package/1127/pub/1128/page/6
« Emmanuel Macron, fraîchement élu président de la République, a un homonyme dans l’Antiquité. Coïncidence, ce Macron du Ier siècle était un haut fonctionnaire, proche de l’empereur romain Tibère, qu’il a trahi. »
Macron devant les députés En Marche (devant un petit comité ne comptant que ses alliés, pour l’instant) et non pas devant tous les Français. Voici le décryptage d’un sémiologue extraordinaire.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/07/25/31001-20180725ARTFIG00281-macron-devant-les-deputes-en-marche-le-decryptage-d-un-semiologue.php
Sa carabistouille a été préparée à l’avance et l’a lancée à partir de son smartphone lors de son déplacement dans les Pyrénées. Pourquoi, allez-vous me dire ? Et bien, c’est simple. A mon avis, Macron commençait à devenir inquiet et nerveux, attendait les réponses de tous les personnages auditionnés par la commission parlementaire et des lois pour savoir s’il n’y avait pas dans son entourage proche au sein de l’Etat un ou plusieurs qui balancerait la vérité. Voyant que ça devenait risqué de ne pas intervenir au bout du cinquième jour, Macron n’a plus eu le choix et s’est jeté sur le micro pour nous déclarer : stop les gars !, ne leur dites plus rien, vous étiez super, pas une seule boule puante, je vous couvre, je vous en remercie. Et puis, sorti de sa clairière Macron avoue en demi-teinte hypocrite : c’est moi, c’est moi le seul responsable… Bon maintenant que j’ai avoué, tout le monde à son boulot et avec les magistrats, j’en fais mon affaire. « Qu’ils viennent me voir » !… Ça c’est du Macron. Je fais ce que je veux et je vous emm…
Cher PB,
Vous avez bien de la chance d’avoir quelques commentateurs comme Claude Luçon, Marc GHINSBERG, et même Achille, pour relativiser bien mieux que vous cette affaire AB que vous pensez monter en affaire d’Etat. Votre dépendance au mainstream des médias m’apparaît clairement mais vous êtes pardonné d’avance… pour cause de vacances. Toute mon admiration pour madame Bilger, dont la charge de travail est à corréler avec le tirage du journal-de-référence.
Reprenons les infos donnés par Breizmabro car deux fois n’est pas de trop dans le flot de commentaires:
« la Cour des comptes a publié aujourd’hui son rapport annuel sur la gestion des comptes de l’Élysée.
Parmi les nombreux éléments mis en avant : 280 000 euros de rémunération pour les conseillers de Brigitte Macron, 40 personnes recrutées l’an dernier, etc.
Les magistrats s’inquiètent de l’envolée des dépenses de sécurité.
En effet la Cour des comptes s’étonne de voir le budget de la sécurité flamber : entre 2016, dernière année pleine de François Hollande, et 2017, première année d’Emmanuel Macron, la masse salariale de la sécurité du chef de l’État a grimpé de 1,3 million d’euros pour atteindre 22,1 millions, soit une hausse de 6,25 %. À quoi s’ajoutent diverses dépenses annexes (frais de repas, dépenses d’équipement, etc.).
Là encore ces dépenses seraient légitimes si elles n’avaient pas augmenté de… 42 % en une seule année ! » »
Dites Deviro, à partir de quand jugez-vous qu’on pourra commencer à parler de voyous de la ripoublique ?
@ Robert Marchenoir | 26 juillet 2018 à 15:28
Vous n’êtes pas charitable avec Charoulet !
Ce doit être un prématuré, et il en reste des séquelles évidentes.
Soyez patient, calme, empathique, bien que de nature emphatique !
PS : C’est fou cette langue française que je découvre encore tous les jours, il suffit d’un H bien ou mal placé pour changer le sens d’un mot ou d’une phrase !
@ Anne Guedes | 26 juillet 2018 à 02:17
« Pour ma part je trouve inapproprié que le président s’emploie à dénier, même sur un ton badin, les ragots sur sa sexualité. S’il y a un domaine qui ne regarde que lui, c’est bien celui-là. »
Vous avez raison et si ce n’est pas AB se sera BA, à moins qu’EM ne le soit pas, mais qu’il le fût ou peut-être le deviendra.
Voyez-vous, de Gaulle tenant le même propos, nous avons affaire à un anormal (rappelez-vous la fête de la musique) et nous sommes incapables de prendre la décision qui s’impose ; à moins que Mélenchon à la rentrée ait une idée explosive car dans ce pays de pétochards, qui pourrait tenter quelque chose hormis lui ? Onfray a déjà dit ce qu’il avait à dire, Houellebecq attend son heure et nos généraux font la guerre ailleurs !
Alors ?
Macron c’est du vent… quel est son plan de relance de l’économie française il n’en a pas… le réindustrialisation de ce pays est impossible seul l’accroissement de son endettement est probable avec autant de fonctionnaires, de main-d’œuvre au chômage et de politiciens crapuleux !
Macron n’est qu’un maillon d’une chaîne qui nous entraîne à l’abattoir.
Merci Ellen | 26 juillet 2018 à 17:54 pour le lien et l’analyse sémiologique.
Certes cette sémiologue éclaire quelques comportements ou attitudes de monsieur Macron.
Toutefois il me semble qu’elle ne souligne pas suffisamment un aspect psychanalytique fondamental : l’absence de ce que Freud a qualifié de « surmoi ».
Par nature monsieur Macron, qui se définit lui-même comme progressiste, reste fondamentalement un « transgresseur » des règles communes et donc un contempteur de nombre de nos institutions, comme de notre histoire nationale.
D’où sa volonté de « transformation » à son image et non plus simplement de réforme du fonctionnement de la France avec pour seule préoccupation l’intérêt général, mais une somme d’intérêts particuliers dont il semble être le défenseur.
@ Xavier NEBOUT | 26 juillet 2018 à 10:09
…Car il s’agit d’un frère maçon, couvert par d’autres frères maçons..
Effectivement Benalla appartient à l’obédience maçonnique GLNF, certes il n’était encore « qu’apprenti » et vient d’être suspendu temporairement :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/25/01016-20180725ARTFIG00155-franc-macon-alexandre-benalla-est-suspendu-de-sa-loge.php
Quant à Gérard Collomb il revendique son appartenance au GODF :
https://www.nouvelobs.com/politique/20170517.OBS9539/10-choses-a-savoir-sur-gerard-collomb-le-fidele-de-macron-qui-entre-a-l-interieur.html
Seuls des esprits étroits voire complotistes, tel Xavier Nebout et moi-même, feront le lien entre les « frères » et cette affaire !
On commence à en avoir plus qu’assez de ce coup d’Etat rampant mené par les députés les plus insignifiants et les moins démocratiques…
Vous avez perdu les élections et vous n’êtes pas près de gagner les suivantes, alors laissez le gouvernement gouverner et la justice faire son enquête et décider des suites à donner.
Vous n’êtes pas la justice, heureusement pour les Français…
A qui je m’adresse ?
Pas compliqué ils se reconnaitront… les assoiffés de pseudo-info.
Ce qui avant tout est choquant, c’est d’avoir commencé son mandat dans l’idée d’un nouveau monde avec une loi sur la transparence politique et d’être pris la main dans le sac entre copinages malsains et couverture d’un incident grave de barbouzerie.
Depuis un an je me méfie de ce jeune coq prétentieux qui est constamment dans la communication, dans l’arrogance et le mépris des Français. Aujourd’hui j’ai la confirmation de ce que je pensais de lui. C’est je fais ce que je veux et je vous em…
Tout est dans l’esbroufe y compris ses réformes. Des réformes qui devraient être nécessaires pour notre pays si elles étaient en profondeur et surtout équitables. Le fait de les faire à toute vitesse sans que personne ne suive prouve que c’est de la poudre aux yeux.
Le fait d’aller s’exprimer dans les Pyrénées alors que son agenda trop chargé ne lui permettait pas de se rendre sur le Tour de France est du même acabit : je fais ce que je veux, je suis le chef et la France populaire ne m’intéresse pas.
Après avoir dénoncé les dépenses publiques, le trop-plein de fonctionnaires, nous découvrons qu’il a recruté des conseillers en pagaille, des dépenses liées à la sécurité dédaignant les forces de l’ordre traditionnelles formées et entraînées, des salaires et avantages exorbitants… il aura beau jeu ensuite de supprimer petits emplois dans une fonction publique parfois au manque de moyens cruciaux.
Cette affaire révèle un personnage ambigu et entêté (dans le mauvais sens).
Forcément il en restera quelque chose de négatif et surtout une suspicion lorsqu’il fera ou dira.
Personnellement j’en arrive à regretter François Hollande qui avait au moins une certaine empathie pour les Français et du moins n’insultait-il pas les « gens de rien » avec morgue.
Il est acquis que EM a su très vite que AB avait commis un délit grave ; personne ne peut croire que l’implication d’AB dans ces faits, relayés sur un média social le jour même, n’a pas été portée à sa connaissance. Son chef de cabinet l’a appris quasiment en direct. Et si l’information lui est remontée, c’est précisément parce qu’elle était grave. Par conséquent EM a laissé son Dircab gérer l’affaire « au mieux ». On ne trouvera évidemment aucune trace des contacts entre le Dircab et EM sur le sujet. C’est le cœur de l’Etat, et on imagine bien que leur rapport, c’est le b.a.-ba à ce niveau, est oral ou couvert par le secret défense.
Il y a, de mon point de vue, deux lectures à avoir de cette affaire :
La première est liée au fait que EM est atteint par le syndrome Giscard ; ce dernier, quand il fut élu, passait, on l’oublie aujourd’hui, pour un jeune branché. Avortement, majorité à 18 ans, nouvelle Marseillaise, etc. Mais très vite, il est retombé dans cet exercice traditionnel du souverain de la Cinquième. L’affaire des diamants de Bokassa ne mettait pas réellement en cause sa probité ; on imagine mal que VGE ait été corrompu par ces cadeaux proches du ridicule. Pour autant, l’affaire révélait que VGE faisait des petits tours de chasse en RCA gratuitement. Pas très d’jeune ni moderne. Et sa communication, par le mépris, fut absolument déplorable. Les séquelles de cette affaire dans l’opinion française furent irréversibles et l’empêchèrent de résister à un vieux briscard de la politique.
EM a réagi d’une manière diamétralement opposée en apparence seulement. En se déclarant totalement responsable. Mais il a commis la même erreur de fond. Traiter de haut une affaire qui le touche pourtant personnellement.
La deuxième, c’est la révélation que rien n’a changé au somment de l’Etat depuis des décennies. Il y a une zone de non-droit à l’Elysée. Pour peu qu’on connaisse Paris, la présidence, les ministères, on sait bien qu’une caste politique vit hors-sol. Nos gouvernants n’échappent pas à cet appareil fait de palais, de chauffeurs, de coupe-files, d’invitations, de contacts secrets, de services aux ordres, etc.
Inévitablement, EM, qui était déjà habitué au pouvoir, qu’il soit financier ou ministériel, s’est coulé sans difficulté dans ce système. Il ne lui a donc pas paru anormal de convenir de la stratégie à adopter avec son Dircab pour « gérer » l’affaire AB. Le punir gentiment (encore qu’à ce jour la mise à pied n’est nullement documentée) et laisser filer, d’autant que la première diffusion de la vidéo avait semble-t-il fait long feu, et que les deux manifestants avaient été opportunément relâchés, sans suite.
On retrouve là le syndrome Giscard.
En revanche, François Mitterrand a surmonté bien pire, et sans grand dommage irréversible. L’affaire de l’Observatoire dans laquelle il fut inculpé ne l’a pas empêché d’avoir une carrière extraordinaire. L’affaire du Rainbow Warrior est encore plus emblématique des capacités de résistance de FM ; on sait maintenant qu’il a donné personnellement l’autorisation de traiter ces écolos en terres australes ; à la bombe. Et pourtant, pas d’angoisse majeure. L’Amiral Lacoste et Charles Hernu furent sommés de mentir effrontément. FM n’était pas au courant… Et les Français ont avalé, il est vrai grâce à une presse traditionnellement tendre, la fable de la trahison des proches.
Moralité, il faut être un dur, sans pitié, sans quoi les proches lâchent…
@ marie
« Emmanuel Macron, fraîchement élu président de la République, a un homonyme dans l’Antiquité. Coïncidence, ce Macron du Ier siècle était un haut fonctionnaire, proche de l’empereur romain Tibère, qu’il a trahi. »
Eh oui, bien des situations présentes ne sont que le pendant d’événements qui se sont produits dans l’Antiquité…
Mais qui de nos scribouillards ou de nos bavards médiatiques, englués dans le quotidien et ignorants de l’Histoire, a entendu parler de l’Antiquité, qui n’est probablement pas au programme des écoles de journalisme ou de Science Po ?
@ Patrice Charoulet
Tout le monde a le droit de garder ses mœurs secrètes s’il en a, j’informe en passant qu’il y a des asexuels que l’inquisition sexuelle et autres choses semblables ne devraient pas inciter à « se soigner », comme si c’était une maladie, par contre, l’addiction à cela ou à d’autres choses me semble problématique.
J’imagine que vous connaissez mieux que moi Pascal Quignard qui a écrit entre autre « Le sexe et l’effroi ». Donc, ce n’est pas qu’il craint de regarder le sexe, la violence et la peur du sexe, et… bref, l’obscur.
Néanmoins, il défend la pénombre, le secret, et il écrit quelque part « celui qui n’a pas de secret n’a pas d’âme ». Etre hétérosexuel ne pose pas de problème, mais sauf pour certains, il est assez ridicule de se revendiquer de ce qui, justement, ne leur pose aucun problème, qui ne commande de réaction contre rien, et qui est une base.
Quand on est marié à une femme, on peut espérer que plutôt que d’être seulement hétérosexuel, ce qui semble avoir plus de sens si on est en couple que dans le cas inverse, on revendique de l’aimer, peut-être de s’émerveiller de ses qualités et de l’amour qu’elle vous donne, ainsi que de ses enfants, si on en a. Parce que l’amour, qui peut fort bien être pour ses amis, platonique, peut aussi bien se trouver avec et au-delà du sexe.
Mais on peut, aussi bien, pour protéger les siens, ne pas les exposer. Les exposer pour les faire exister davantage, pour montrer et au monde et aux intéressés qu’on les aime ? Car parfois, les gens ne perçoivent pas ce qu’on pense… Les protéger d’un monde qui peut être mauvais et la flamme de l’amour des vents mauvais ? Dépend de la situation, personnalité de chacun et de celle des proches.
Ce qui compte, c’est qu’on les aime, certes attiré par sa femme par ce que vous avez dit, mais aussi par ce que l’interaction de nous deux a d’unique et qui n’est pas un drapeau. Malheureux les gens qui ont besoin d’un drapeau pour exister et ceux qui sans même cette excuse les imitent ! Heureux, les heureux, formule qui fera rire les rieurs, mais dit exactement ce qu’elle dit, et plus heureux encore ceux dont on ne demande pas de disséquer le bonheur de sorte qu’il en sorte vivisectionné.
J’espère que je ne vous parle pas d’un ton trop agressif, puisque vous ne m’avez pas attaqué. Cependant, je vous trouve dangereux… Arracher les masques, arracher les mœurs, quoi encore ? Qu’est-ce qui est si étrange, ou confus, ou ce qu’on voudra, pour tenter de l’éclaircir par des arguments extra-textuels.
Mais vous n’êtes pas le seul. Certains ont tourné autour de mes présumés caractéristiques, et pas pour me complimenter de leurs fictions. Alors, en prime, sachant comment les gens fonctionnent, on l’a vu avec moi, en plus d’être inquiétantes, vos questions paraissent rabaissantes aux gens, faites pour classifier et normaliser.
Moi par contre, j’essaie de comprendre. D’où vient telle démarche intellectuelle, pourquoi agir, par identité ou pour améliorer le monde ? Quand je ne comprends pas quelque chose, je souffre. Est-ce que je serais addict au sens dans un monde insensé ? Quelle situation ridicule ce serait, la dépendance à des exceptions ou des illusions. Ah, ah !
Que le savoir ait un sens ou non, on n’en décidera pas ici, c’est en tout cas le pouvoir, donner un renseignement sur soi, c’est du pouvoir, probablement de vous nuire, aux autres. Alors les gens ont peur de céder, de dire ce qui les enfermera dans une définition les empêchant d’être jugé sans préjugé et de changer, car on renvoie chacun au passé.
Donc, ils vous en veulent… Quand vous livrez des renseignements aussi. Je pourrais m’en moquer, je porte un masque. Mais je ne pense pas qu’à ma peau, il y a des principes comme d’autres personnes à défendre.
Vous voulez de plus en plus de renseignements sur les gens, qui vous répondent de plus en plus brutalement.
J’aimerais que votre goût de l’ailleurs se porte sur la littérature étrangère plutôt que la dissection de l’identité des autres.
Cher Philippe,
Sabotage des institutions et de la démocratie, humiliation de la police, de la préfecture pour protéger une bande de petites frappes qui veut faire sa loi au mépris des lois.
Il serait temps de mettre un terme à ce que le président considère comme un jeu.
Non, il est impossible de s’installer dans le déni comme nous le propose Macron et la commission des lois.
Les Français ont le droit à la vérité et ce n’est pas une assemblée de lapins Duracell qui compose une claque théâtrale sans se poser la moindre question qui mettra un terme à l’émergence de la vérité.
Nous comprenons que nous étions proches de la création d’une milice privée élyséenne initiée par Macron et ses protégés pour donner des ordres aux professionnels de l’ordre. C’est d’une immense gravité ou irresponsabilité.
Nous ne souhaitons pas que l’honneur des Officiers de l’ordre de la Cinquième République soit remis en question par une mainmise élyséenne sur les forces de l’ordre.
Il est nécessaire de renforcer les pouvoirs de contrôle du Parlement et du Sénat contrairement à ce qui se prépare et de descendre dans la rue pour exiger un référendum qui interroge sur la nécessité de défendre la proximité des élus avec la population.
Nous continuerons à suivre la commission du Sénat qui est d’une grande tenue pour entendre les contradictions élyséennes et les protégés de Macron.
A l’Assemblée, Madame Belloubet a dit qu’Alexandre Benalla n’avait pas l’autorisation préfectorale tandis que Collomb prétendait le contraire cinq minutes après. Nous avons le droit de comprendre !
Ce n’est pas « une tempête dans un verre d’eau » mais l’amer reste à boire et l’eau y est bien troublée.
Est-ce que le recel de vidéos par l’Elysée ou l’atteinte à l’honneur des hiérarchies des forces de l’ordre pourrait inaugurer un nouveau 68 par l’article ou dans la rue?
NOS INSTITUTIONS DE DEFENSE TREMBLENT ET NOTRE DEVOIR EST DE LES PROTEGER.
françoise et karell Semtob
Cette affaire Benalla, somme toute ridicule et qui aurait pu inspirer des chansonniers à une autre époque, est en train de devenir une affaire d’État dans la mesure où, agissant à la manière d’un révélateur, elle met en évidence nombre de dysfonctionnements de l’appareil d’État, du haut de la pyramide jusqu’à sa base.
Tout y passe : la Présidence, des ministères, des administrations, des fonctionnaires, des hommes politiques sans oublier probablement des hommes de l’ombre qui pour la plupart mentent comme des arracheurs de dents : c’est une grande lessive de linge sale sur la place publique qui s’annonce.
N’oublions pas non plus que ce sont souvent les mêmes qui se permettent de nous donner des leçons en matière de démocratie…
Pour donner une idée de l’ambiance, voilà par exemple comment une commission de parlementaires est soumise à diverses obstructions émanant de personnes dont le rôle est pourtant en principe de permettre de comprendre en toute sérénité comment nous avons pu en arriver là :
http://www.lefigaro.fr/politique/2018/07/26/01002-20180726LIVWWW00029-en-direct-benalla-kohler-commission-senat.php#925315
Bref, une pétaudière, à l’image de la France actuelle.
Emmanuel qui revient sur ses terres, l’histoire est attachante en période de crise, Mongénéral avait Colombey, Pompidou avait Cajarc, Mitterrand les Landes, j’oubliais Giscard et son Auvergne.
Tout un roman photo, Intimité ou Nous Deux, ça fait peuple, Montgaillard son clocher et ses origines, tremplin pour aller faire du ski, la pâtisserie de sa jeunesse, un vrai conte de fées.
Le berger et son restaurant d’altitude, c’est vrai il n’est pas ingrat, il a pris Benalla et d’autres on peut comprendre, il faut des soldats de confiance ; mais le projet de rattacher la sécurité et son commandement à l’Elysée pouvait faire peur, qui donc a eu cette idée ?
Le Président ou le favori ? Ou bien quelqu’un d’autre.
Bien des interrogations subsistent, le régime présidentiel mérite d’être analysé, ce ne sont pas les quelques bouffes appuyées à un jeune qui sont importantes, bien que la jeune fille ait été un peu secouée, mais que pouvait donc contenir ce projet qui a fait trembler l’Etat républicain ?
Le petit peuple aime les monarques, mais comme à Monaco ou ailleurs en Espagne ou bien en Angleterre pour les plus proches, ils les aiment en costume sans les lettres de cachet.
@ Claude Luçon
Vous m’avez secouée et un instant, je me suis demandée si tout cela était bien sérieux de ma part !?
J’avoue (et croyez bien que j’en ai honte) que je n’ai pas le temps de regarder les informations télévisuelles et d’ailleurs si je l’avais ce temps précieux, et bien il resterait que je n’ai pas de téléviseur.
Je pense que ce détail d’importance doit être collecté pour ma fiche signalétique, pour le jour J où il faudra en faire bon usage !
Je suis étonnée de voir ici des collecteurs d’informations, lesquels collecteurs ont un fort penchant pour une sélection de qualité, je dirais que séparer le bon grain de l’ivraie, est assez…
Mais il apparaît que non, il faut tout, absolument tout connaître, savoir et répertorier afin bien évidemment de ne pas commettre l’irréparable, quel est-il ?
Moi, je n’en ai aucune idée… Et donc je me tamponne le coquillard de qui a tué le colonel Moutarde dans la bibliothèque !
Vous avouerez M. Luçon que nous perdons beaucoup de temps, mais après tout, puisqu’il s’enfuit secrètement.. (Tempus fugit irreparabile, spéciale dédicace aux amateurs…)
@ Achille
J’ai lu sur un autre fil, je crois, votre fine analyse, comme d’habitude, et vous m’avez charmée… Auriez-vous une liste à partager avec nous sur les bouffons latinistes ?
Je chausse du 34 et demi, est-ce que suis chinoise, personne de taille inhabituelle, âgée de 8 ans, ou menteuse ? Les fins limiers vont me démasquer avant que l’affaire d’Etat ne soit résolue…
Fatigant ces règlements de comptes.
On ne sait jamais qui allume la mèche mais le monde politique et les médias foncent dessus tête baissée et s’ils réfléchissent un peu c’est souvent bien après, le scoop est plus important que la réalité.
D’ailleurs quel que soit le sujet nos chers médias en rajoutent toujours des tonnes.
Les députés venimeux qu’on n’entend jamais proposer de loi mais qu’on entend toujours critiquer, éructer, invectiver ; les Mélenchon, Le Pen, Wauquiez, Ciotti, Coquerel etc. sont bien marris.
Leur tentative de déstabiliser le pouvoir a lamentablement foiré.
Il se trouve que la commission d’enquête a montré que le sieur Benalla a mis hors d’état de nuire un caillasseur de flics de nationalité grecque.
Que la violence dont il a fait preuve n’a entraîné aucune blessure (pas de plainte ni d’arrêt de travail).
Qu’il n’y a pas eu de dysfonctionnement au niveau de la police.
Bref qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Alors les voilà qui retournent à leurs petites affaires la queue entre les jambes.
Peut-être que les médias vont arrêter de nous bassiner avec cette histoire et s’occuper de ce qui intéresse les Français, ce ne sont pas les sujets qui manquent.
Sacré nom de nom, il y a beaucoup d’événements bien plus graves et inquiétants dont on ne parle pas du tout.
Certains ont l’air de confondre l’affaire Benalla avec l’affaire Ben Barka.
Et pourtant, à l’époque, pas de commission d’enquête parlementaire, mais mort d’homme.
@ Ellen
« Pendant que le PDG de chez Carrefour, après avoir licencié plus de 289 000 salariés, est parti avec quatorze millions d’euros… »
Pour pouvoir en licencier autant, il aurait fallu qu’ils en embauchent en urgence plusieurs dizaines de milliers.
En fait, je crois qu’ils ont licencié 2100 employés.
Bonsoir,
C’est curieux : je trouvais votre précédent billet sur ce sujet équilibré et juste. Et voici celui-ci qui me semble le résultat d’une somme d’influences dont vous auriez pu être, consciemment ou non, destinataire et qui vous éloigne de votre premier regard. Ce n’est pas la première fois. Et curieusement votre seconde approche ne me paraît pas aussi équilibrée et juste, comme si la première était trop difficile à tenir publiquement, comme un équilibre instable, une ligne de crête difficile à emprunter sur le long terme, pourtant à laquelle j’aime croire, sorte d’alchimie d’intelligence et de sensibilité. Mais je ne suis jamais exposée publiquement ou presque jamais. Je n’ai pas de parti pris politique. Je supporte difficilement l’injustice en politique. C’est peine perdue pourtant. C’est bien une affaire politique ici comme il y en a toujours eu.
Macron a dit « qu’ils viennent me chercher » comme il aurait pu dire « je les attends » : ou j’ai des arguments contre la tornade à laquelle vous prenez part. Il se dit responsable et ne fait pas sauter un ou deux fusibles : c’est à son honneur. Cela correspond à la réalité. Le vrai problème de Macron est qu’il ne se protège pas. Avez-vous d’ailleurs pensé à ce que sa sécurité pouvait représenter comme enjeux ? À mon avis, ils sont élevés car Macron dérange. Kennedy a été assassiné. La sécurité d’un PR, ça compte. Ce qu’a fait Benalla est bien exprimé par lui-même dans les colonnes du Monde d’aujourd’hui. Macron est moins jacobin que la plupart des représentants politiques et cela dérange. Il prétend s’attaquer aux corps intermédiaires. C’est là le vrai sujet de discorde. C’est infranchissable ou alors sous méteo et conditions extrêmes. J’espère que ses ministres sont solides et fidèles. La spontanéité et la confiance de Macron ne pourront continuer à l’être que si son entourage reste convaincu.
Et sinon quelle alternative? De bonnes idées existent peut-être ailleurs mais portées par qui sérieusement ? Ce que fait ou essaie de faire Macron aurait été encore plus difficile à réaliser si FF avait été élu. Les mêmes qui lui ont fait son affaire l’année dernière, jubilent aujourd’hui de la même méthode pour d’autres faits aujourd’hui, mais contre Macron. C’est du même acabit.
Exemplaire ne veut pas dire infaillible. La nuance me semble essentielle et humaine.
Je ne me fais aucune illusion sur ma capacité à vous convaincre et bien au contraire, la majorité des avis sera de nature à vous conforter dans un autre sens. J’aurai maladroitement exprimé un peu de mon for intérieur. Et tant pis pour le reste. Bonne continuation.
Les politiques d’opposition avec à leur tête les mélenchoniens et les lepénistes ont traité cette affaire, plutôt mineure, comme s’il s’agissait d’assassinat (comme on l’a vu sous d’autres présidents de la République), de suicides non élucidés comme on l’a vu également sous un autre président de la République dont l’un à l’Elysée, de mises sur écoutes de particuliers et par des services de gendarmerie attachés à l’Elysée.
Des prévarications, la liste est sans fin. Là, ça hurle trop fort pour une histoire de casque, de brassard, de gauchiste qui s’est fait secouer.
Arrêtons.
On a compris que c’est une grande manipulation pour faire avorter le grand chambardement mis en route par le jeune Président qui n’a jamais vécu dans tous ces systèmes politiques éculés et organisés pour une nomenclature qui s’en met plein les poches à coup de réélections, de mandats pléthoriques, d’avantages, de copinage d’une armée de politiques.
Cette histoire va se terminer en eau de boudin.
@ Xavier NEBOUT | 26 juillet 2018 à 19:13
Reprenons les infos donnés par Breizmabro car deux fois n’est pas de trop dans le flot de commentaires:
« En effet la Cour des comptes s’étonne de voir le budget de la sécurité flamber : entre 2016, dernière année pleine de François Hollande, et 2017, première année d’Emmanuel Macron, la masse salariale de la sécurité du chef de l’État a grimpé de 1,3 million d’euros pour atteindre 22,1 millions, soit une hausse de 6,25 %. À quoi s’ajoutent diverses dépenses annexes (frais de repas, dépenses d’équipement, etc.).
Là encore ces dépenses seraient légitimes si elles n’avaient pas augmenté de… 42 % en une seule année ! »
Dites Deviro, à partir de quand jugez-vous qu’on pourra commencer à parler de voyous de la ripoublique ?
—
Et encore, la pétomane ne vous a pas tout dit !
Car ça a dû coûter bonbon, toutes les opérations de l’épouse du président : la Cour des Comptes devrait éplucher ça…
« Remonter la poitrine au plus haut : ça, c’est fait.
La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
Le lifting, ça, c’est fait.
Les implants capillaires, ça, c’est fait.
Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ? »
Rédigé par : breizmabro | 21 novembre 2017 à 20:59
Mais vous m’avez posé une question et je vais y répondre, en vous épargnant les « frais de bouche » du ménage Chirac à la Mairie de Paris : 600 € PAR JOUR, soit 18 000 euros par mois…
Par charité, on fermera les yeux sur les salaires familiaux de Fillon et le prix de ses costards correspondant à un smic net annuel…
Ah oui, votre question : »à partir de quand jugez-vous qu’on pourra commencer à parler de voyous de la ripoublique ? »
—
Mais voyons, à partir du moment où, après une analyse politique dont vous avez le secret, vous aurez conclu que « le président de la République française est un escroc »
D’accord ?
Je ne suis pas macroniste, mais curieusement, il faut bien reconnaître qu’Emmanuel Macron a tout résumé en une phrase : « une tempête dans un verre d’eau » !
Car qu’est-ce qui est plus ridicule que ces commissions-tribunaux de salut public, que cette opposition toujours aussi lamentable (pour qui j’ai voté autrefois, je dis bien autrefois) en continuant à faire de la politique politicienne, n’ayant toujours pas digéré le coup de pied « occulte » reçu au deuxième tour ?
Quant aux media, il y a longtemps qu’ils ne jouent plus leur rôle d’informer, et seulement d’informer, étant devenus une presse à scandale, essayant de faire passer une bavure même pas policière en affaire d’Etat : ne gobons plus ce que la presse veut nous faire gober, et lorsqu’avec un peu de recul, on sait comment tout cela s’est passé, on se demande encore pourquoi ces tribunaux de salut public, pour un type qui a dérapé et même pas déshonoré son titre… puisqu’il n’en avait aucun !
Quant à la chaîne de commandement qui aurait été en dessous de tout, certes… mais il se trouve que AB n’était pas un élément susceptible d’entrer dans une chaîne de commandement !
Alors vous voulez destituer Emmanuel Macron ? Et le Général, vous allez aussi le destituer à titre posthume pour le SAC ? Et Mitterrand pour les écoutes ? Et Hollande pour avoir été la honte de la France ? Et Chirac, Premier ministre, pour avoir ordonné d’ouvrir une boutique de luxe après fermeture… pour sa maîtresse ?
Macron a fait une bêtise en ayant un garde du corps (qui pouvait risquer sa vie) un peu trop sanguin et cet AB a donc dérapé et il en paye les pots cassés… mais il n’y en a même pas : il n’y a pas eu mort d’homme… et les deux anarchistes n’ont même pas porté plainte (et pour cause, étant à l’origine de ce qui leur est arrivé).
Alors excusez-moi, mais le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques, la malbouffe, la maltraitance animale, les flux migratoires incontrôlés, le communautarisme galopant, la délinquance impunie… c’est cela les vrais sujets dont il faut parler et qu’il faut traiter… et tous les mégots que l’on continue à jeter par terre, sans même les écraser et ainsi polluer les rivières ça oui c’est un vrai scandale à traiter !
Macron s’accuse en espérant clore cette affaire vite fait bien fait, et en même temps il fait bénéficier AB de l’impunité présidentielle. Ce qu’il n’a absolument pas le droit de faire et qui ne doit pas empêcher la justice d’enquêter et les médias de chercher la vérité parce qu’il y en a une à découvrir et elle n’est pas petite !
Toute l’hésitation puis cette déclaration subite en milieu clos de sa totale responsabilité dévoile à quel point le morceau doit être important et grave.
C’est Macron qui le dit lui-même.
Vous avez dit Théâtre de Guignol…
Les petites marionnettes poursuivent leur théâtre, qu’elles sont bien les seules à encore trouver passionnant.
1- La commission d’enquête parlementaire prouve qu’il n’y a RIEN dans le dossier. Donc aucun bénéfice politicien à en tirer : les marionnettes la quittent dans la précipitation, pour échapper au ridicule.
Trop tard ! Le ridicule de leur démarche est déjà criant.
2- Baroud d’honneur : une motion de censure pour la forme.
Il s’agit de faire comme si les marionnettes avaient encore quelque chose à sauver de cet épisode médiocre où ils auront échoué dans une manœuvre cousue de fil blanc.
3- Mention spéciale du jury pour les ci-devant macronphobes : ils poursuivent leur chemin, imperturbables dans leur tunnel psychologique, répétant en boucle des accusations réfutées qui ne tiennent plus la route.
J’ai suivi les auditions devant les deux commissions parlementaires : il y a comme un décalage, entre les « sanctions » prises par le chef de cabinet et sa réputation établie de préfet, sérieux, minutieux : mon humble avis est qu’il a été obligé de se comporter ainsi puis de le revendiquer, en fonction des caprices du roitelet et du favori trappeur.
Triste fin de carrière…
Par ailleurs, la dignité présidentielle revendiquée mais évanouie depuis un moment vient encore de se fracasser : entre les propos d’un président un peu ivre et les photos de celui-ci, en train de réaliser des dabs pour la foule qui le photographie, tel un animal de cirque complaisant… Comment dire ? Après l’Elysée-boîte de nuit, si c’est
ça le nouveau monde, on peut regretter
son avènement.
Ce Bayrou, quel en..lé !
Il a déclaré que l’affaire Benalla n’était pas une affaire d’Etat alors qu’il n’a cessé de nous casser les noix avec la « moralisation de la vie publique » !
C’est bien un centriste mou faux-jeton comme notre hôte les aime.
La France en crève de ces types. Je suis navré qu’on ne fasse pas un usage intense des fossés de Vincennes.
Mathieu Gallet/Alexandre Benalla
Je demande à tous les lecteurs de ce blog de faire toutes les recherches qu’ils voudront sur le Net pour savoir quel candidat à la présidentielle française et quel président de la République française a démenti en public, dans un meeting de campagne ou sur un perron devant les députés de son parti, qu’il avait une liaison avec Monsieur X ou Monsieur Y.
Le seul, à ma connaissance s’appelle Macron.
Avant le tout récent : « Monsieur Benalla n’a jamais été mon amant », je rappelle que nous avions pu entendre ceci, en février 2017 : « Si dans les dîners en ville, si dans les boucles de mail, on vous dit que j’ai une double vie avec Mathieu Gallet* ou qui que ce soit d’autre, c’est mon hologramme qui soudain m’a échappé, mais ça ne peut pas être moi, je ne le connais pas ! »
Il y a deux possibilités. Ou M. dit vrai ou il ment. Qui le sait de façon catégorique ?
Je ferai une remarque aux commentateurs qui ont ici déclaré : « La vie intime ou les préférences sexuelles de M. Macron ne m’intéressent pas. » Si X ou Y peut préférer les dames ou les hommes, il n’est pas indifférent de savoir si le président de la République préfère les dames, les hommes, ou les deux à la fois en alternance. Ce n’est ni de l’homophobie, ni de l’intolérance, c’est un droit d’électeur et de citoyen.
Et la vie intime de mon chef de l’Etat m’importe. Imaginons un seul instant la vie (intime) de patachon à laquelle on a échappé avec un DSK (sûr d’être élu, sans un fâcheux grain des sable américain) à l’Elysée.
« Respect de la vie privée », très beau slogan, très belle formule, mais sûrement pas pour le « roi de France électif ».
*Ancien président de Radio France
@ Zonzon le 26 juillet à 12 h 40
« Continuer à parler de l’affaire en la nommant « Affaire Benalla » est une disposition d’esprit qui porte un nom en psychologie comportementale. C’est de l’autisme. »
Nous n’avons pas l’habitude d’être vulgaire mais, alors là, ce Zonzon quel c** ! [*]
Il n’a rien compris au film ! [**]
A n’en pas douter il s’agit bien d’une « Affaire Benalla » !
A l’Elysée il y a celui qui parle et celui qui cogne. Le vrai patron c’est l’autre !
Cela est ainsi dans tous les lieux depuis le commencement du monde !
C’est comme cela que ça marche !
D’ailleurs le 1er mai, tandis que l’un était dans le bleu des mers du sud, l’autre était sur place (de la Contrescarpe) !
[*] Nous savons que c’est le seul RM qui est autorisé par la strasse à transcrire les mots de la langue française dans toute leur « acception ». Le vulgum doit mettre des * ! Cette pratique a dans ce présent cas l’intérêt de faire coup double : on peut lire c*n ou c*l. C’est comme on veut !
[**] cf. La mégère apprivoisée, Zeffirelli, 1966, Burton, Taylor
@ duvent | 26 juillet 2018 à 21:10
« Auriez-vous une liste à partager avec nous sur les bouffons latinistes ?
Je chausse du 34 et demi, est-ce que suis chinoise, personne de taille inhabituelle, âgée de 8 ans, ou menteuse ? Les fins limiers vont me démasquer avant que l’affaire d’Etat ne soit résolue… »
Je me doutais bien que vous vous sentiriez visée par ma petite phrase sur les locutions latines, vu que vos commentaires en sont généreusement garnis.
Ne le prenez pas en mal. Moi-même au lycée, je m’étais aperçu qu’une petite citation latine puisée dans les pages roses de mon Larousse, me valait régulièrement quelques points de plus sur la note de ma copie. Placée en conclusion elle fait toujours son petit effet.
Bon, vu que vous chaussez du 34 et demi, et si je pars du principe que vous n’êtes pas une menteuse (mais avec les femmes on n’en est jamais sûr), j’en déduis à vue de nez que vous devez mesurer environ 1m 40. Je suppose quand même que vous n’êtes pas Mimie Mathy ?
Je dis ça parce que je vous trouve un petit air de Joséphine ange gardien.
@ GLW | 26 juillet 2018 à 11:48
« J’ai l’impression que vous n’avez toujours pas compris que votre protégé vient de se prendre une correction et qu’il est allé mordre la poussière. »
C’est curieux cette obsession chez vous qui consiste à penser que je n’ai rien compris.
Mais rassurez-vous, « mon protégé » comme vous l’appelez (ce qui me confère une bien grande importance), lui, a tout compris et il saura retenir tous les enseignements de cette affaire montée de toute pièce pour le discréditer, par certains médias qui se sont érigés en censeurs.
Ce quatrième pouvoir qui a conduit François Hollande à renoncer à se représenter suite à un livre dévastateur pour son image. Ce quatrième pouvoir qui a privé François Fillon d’une victoire qui lui était tout acquise avec les révélations du Penelopegate et qui maintenant transforme une peccadille en affaire d’Etat dans le but de fragiliser le président en exercice.
Que cherche exactement cette presse à sensation qui jongle avec les bullshits et les fake news pour s’ériger en témoin de moralité, on peut se le demander.
Une chose est sûre, elle ridiculise la France aux yeux de la presse internationale.
« 1 200 Black Blocs cagoulés, masqués, armés, ont détourné un défilé syndical et laissé croire à des citoyens éberlués, indignés, que l’autorité s’était mise elle aussi au repos le jour de la fête du travail. » (votre billet du 4 mai)
« L’affaire liée à AB est une affaire d’Etat tout simplement parce que l’Etat, à tous niveaux, est concerné et s’y trouve peu ou prou impliqué. »
L’affaire d' »Etat », à mon sens, tient au fait que pour la totalité des acteurs liés à cet épisode, la priorité ce jour-là était la présence d’un observateur VIP de la présidence de la République dans le carré VIP des services d’ordre de la manifestation.
La priorité, le jour d’après, était la teneur des vidéos de la place de la Contrescarpe.
Cette affaire n’est qu’une affaire de Cour et de courtisans sur fond de guerre entre le service officiel de protection et le garde du corps officieux, privé du président.
« On a le droit de n’être pas dupe de la fausse habileté d’Emmanuel Macron qui l’a conduit tardivement et sans risque, devant une assemblée de fidèles, à revendiquer toute la responsabilité en proférant, sûr de soi, « qu’on vienne le chercher ». »
On a également le droit de penser que susciter une telle enfilade de flagorneries et d’inconditionnalités autour de soi relève du médiocre.
Pas un seul pour dire de façon nette à Alexandre Benalla qu’il n’avait rien à faire, strictement rien à faire dans ce carré VIP d’observateurs, pas un seul pour le dissuader d’accepter l’invitation – totalement sans objet et inutile – qui lui était adressée.
La suite est à l’avenant : sanction fantôme, défausses en tous genres, etc.
Vous découvrez avec horreur qu’en politique tous les coups sont bons pour déstabiliser ou abattre l’adversaire.
Evidemment, tant que c’est votre camp qui adopte cette tactique et en bénéficie, rien à redire.
Quand il en est victime et que cela fait mal, vous vous rendez compte soudain du côté malsain du procédé.
Alors oui, les magouilles de la classe médiatico-juridico-politique française ne sont pas jolies, jolies.
Celles utilisées pour abattre Fillon et son programme ont été un modèle du genre en réduisant le choix de l’électeur au second tour à un parti extrême et un arriviste talentueux soutenu par d’obscures puissances financières.
Franchement la démocratie gagnerait à faire cesser ces coups bas dont on ne sait trop d’où ils viennent et qui les instrumentalise.
Mais bien évidemment, une fois l’arme dégainée, il est logique que tous les protagonistes s’en emparent et ripostent.
Il faut alors avoir une mémoire de poisson rouge ou beaucoup de naïveté pour pleurer sur les mœurs « déloyales » des adversaires.
@ Lome
« Alors excusez-moi, mais le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques, la malbouffe, la maltraitance animale, les flux migratoires incontrôlés, le communautarisme galopant, la délinquance impunie… »
Est-il utile de placer sur le même plan de vrais sujets d’inquiétude, comme effectivement les flux migratoires incontrôlés qui dans certains cas tournent à l’invasion hostile et le prétendu « réchauffement climatique » qui relève d’une fumisterie inventée par des politiciens et des charlatans déguisés en scientifiques ?
@ zonzon
* Donc… *on*on, où donc voulez-vous en venir ?
@ Achille
C’est tout à fait incroyable ! Vous vous doutiez donc que je ne serais pas indifférente à votre finesse. Mais c’est bien ça !!
Cependant, et parce que vos acrobaties de l’esprit sont un peu trop subtiles pour mon entendement, il ne me serait pas désagréable de vous voir abandonner votre style saint-simonien.
Restons simples voulez-vous ? et directs !
Obiter dictum ( soit dit en passant…), j’apprécie à sa juste valeur votre confidence sur l’usage du Gaffiot, dans vos jeune années…
@ M. Charoulet
Il y a quelque chose de désagréable dans vos écrits, je n’ai pas encore défini quoi précisément, mais vraiment c’est désagréable, quelque chose de bas que je n’aime pas du tout !
@ Patricius le 27 juillet à 6 h 58
Cher camarade,
Quel régal de concision, d’exactitude, de vérité ! Sur ce coup-là RM va s’écraser ! Sauf s’il en est bien sûr ! [Emoticône dragueur]
@ Herman Kerhost le 26 juillet à 13 h 57
Vous lisez mes commentaires ! Vous êtes foutu malheureux !
Cordialement
@ Achille
Vous êtes le seul, le dernier ! Ah ! la ! la !
Ils ont entendu votre appel. Une pleine palanquée est arrivée hier jusqu’à tard dans la nuit ! Morbleu !
Voyez vous-même :
Alain Deloin le 27 juillet à 3 h 45
Et pour le 26 juillet, Lome à 23 h 43, J Raff à 22 h 10, Alain Deloin à 21 h 27, A. robegrillé à 19 h 30, jean le Cauchois à 18 h 24, Philofile à 15 h 47, isa à 14 h 11, jack à 13 h 02.
Pour le final le plus beau : Cn à 22 h 08 qui nous déclare « LE VRAI PROBLEME DE MACRON C’EST QU’IL NE SE PROTEGE PAS » !!
Il va sans dire que tous ces « messieurs » heu ! avec leurs pseudos à la c** ne sont probablement qu’un seul et même « homme » heu ! qui veut faire de la mousse.
Tous les anciens de Rioufolnamo connaissent cette sorte de procédé !
Ce que j’en dis c’est pour faire l’intéressant !
Restez couvert cher ami, la journée s’annonce chaude.
@ Franck Boizard | 27 juillet 2018 à 05:51
Oui il est venu ici donner un coup de pédale à M qui avait du mal à gravir le col. Cet homme est une véritable enflure. Une main molle l’autre tenant la dague. Son, mon, notre secteur va être aux premières loges dorénavant avec l’arrivée des clandestins arrivant d’Algérie via l’Espagne. Je vais me faire un devoir de lui rappeler ses qualités d’hôte dont il se vantait.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2018/07/27/bayrou-un-soutien-qui-tombe-a-pic-pour-emmanuel-macron,2393523.php
Ah, ces affaires qui font du bruit et pas de morts !
Tandis que celles qui font des morts ne font pas de bruit, car la « vraie » Justice (la nôtre, celle aux ordres de qui on sait mais que l’opinion, jamais informée, ignore) y veille !
Tiens, ça me rappelle Lactalis.
Le grand paradoxe de toute cette histoire, on pourrait dire cette ironie de l’histoire, est que Benalla est certes fustigé comme cogneur, mais ce qu’il dit est bien plus clairvoyant que les divers politiciens qui s’arrachent la primauté de la critique : Ciotti, Mélenchon, MLP, Faure, Hamon et à la fin le pauvre Jacob.
On peut se demander quel est le l’état de santé de ce pauvre Jacob. Il s’est usé à vociférer contre Hollande, à soutenir Fillon et Wauquiez et maintenant il essaie de casser les reins de Macron. Pauvre Jacob.
C’est clair… Pas pour vous ?
Voilà enfin des explications claires après moult spéculations sur son salaire, son logement…
Les mensonges ne viennent pas forcément de là où on nous le faisait croire mais bien retranscrit par les médias !
Cette cabale médiatique commence à s’essouffler avec les témoignages qui s’accumulent.
Personne ne sortira indemne de cette histoire, surtout pas les élus de l’opposition !
La méthode politique est vraiment écœurante à utiliser, toutes les bassesses pour arriver à ses fins.
On (l’Elysée) nous dit que Benalla n’a pas été privé de son salaire durant sa mise à pied durant le mois de mai, mais que son montant sera déduit de ses droits à congés payés lors de l’établissement de son solde de tout compte après licenciement ; or ce dernier est survenu en juillet.
Donc si cette affaire n’avait pas éclaté, il n’aurait pas été licencié et donc aurait conservé son salaire intégral de mai.
Ou bien j’ai mal compris le processus, ou bien l’Elysée nous prend pour des niais.
A propos de Macron et de l’affaire AB, on ne peut s’empêcher de s’inquiéter de l’entourage douteux qu’il s’est constitué : dis-moi de qui tu t’entoures et je te dirai qui tu es. Cette maxime tirée de Machiavel m’a été d’une grande utilité pour me faire une idée de certaines personnes !
Par ailleurs, on touche les limites d’un président omniprésent dont presque personne ne connaît les ministres (hormis le geignard Hulot et la chipie Schiappa) qui se retrouve systématiquement en première ligne.
Il pourra dire bientôt devant l’opinion : le chômage j’assume, la pression fiscale j’assume, la délinquance j’assume !
« Venez me chercher » ajoutera-t-il de sa voix onctueuse et nasillarde…
@ duvent 26 juillet 21:10
« Claude Luçon, vous m’avez secouée et un instant, je me suis demandée si tout cela était bien sérieux de ma part !? »
Mais non, mais non, il ne faut jamais rater une occasion, la vie est si courte !…
@ Franck Boizard de 5:51
« Ce Bayrou, quel en..lé ! »
On ne les compte plus ! C’est à croire qu’ils se reproduisent.
Heureusement Patrice Charoulet mène l’enquête.
Nous avons la chance d’avoir sur ce blog le roi de la coloscopie biographique.
@ Achille | 27 juillet 2018 à 07:36
« Il saura retenir tous les enseignements de cette affaire montée de toute pièce pour le discréditer, par certains médias qui se sont érigés en censeurs.
Ce quatrième pouvoir qui a conduit François Hollande à renoncer à se représenter suite à un livre dévastateur pour son image. Ce quatrième pouvoir qui a privé François Fillon d’une victoire qui lui était tout acquise avec les révélations du Penelopegate et qui maintenant transforme une peccadille en affaire d’Etat dans le but de fragiliser le président en exercice.
Que cherche exactement cette presse à sensation qui jongle avec les bullshits et les fake news pour s’ériger en témoin de moralité, on peut se le demander. »
Et donc, si j’ai bien compris ce que vous voulez dire c’est qu’il y aurait deux sortes de presse. Celle qui vous arrange et celle qui vous dérange. Tout comme moi, mais moi, j’appelle ça la liberté de la presse.
Et puis quand vous dites « une affaire montée de toute pièce », quels sont donc les éléments connus qui auraient été montés de toute pièce, la vidéo serait-elle fausse, Benalla n’existe pas, etc. etc.
Et aussi, le quatrième pouvoir qui serait responsable des malheurs de Hollande et de Fillon.
Alors celle-là est super bonne.
Est-ce que vous voulez dire que les photos de la rue du Cirque étaient des photos montage ? Est-ce que vous voulez dire que le livre écrit par ces deux journalistes a été écrit à partir d’aveux de l’intéressé recueillis sous la torture ?
Quant au « Penelopegate », c’est bel et bien la justice qui s’est saisie de cette affaire pour empêcher Fillon de se présenter, la presse n’a fait que révéler des faits qui existaient bel et bien.
« Fake news » vous avez des éléments qui permettraient d’établir la liste des fake news de cette histoire.
La presse informe, elle n’est pas comptable des errements des politiques qu’elle dénonce. Chacun est libre de se faire une idée de ce qu’il vient de lire.
Mais je peux comprendre votre déception, avoir voté pour un monde nouveau dont l’affaire Benalla se révèle être aujourd’hui le côté le plus obscur de l’ancien.
A.robegrillé | 26 juillet 2018 à 19:30
Alain Deloin | 26 juillet 2018 à 21:27
Cn | 26 juillet 2018 à 22:08
J. Raff | 26 juillet 2018 à 22:10
Deviro | 26 juillet 2018 à 22:37
Lome | 26 juillet 2018 à 23:43
A.deloin | 27 juillet 2018 à 03:45
Achille | 27 juillet 2018 à 07:36
Embrouillamini, mauvaise foi, macroniens dignes de Manu !
Il y a quelque chose de grave qui n’a pratiquement pas été dit à ce jour sur cette affaire, autrement plus grave que d’avoir brutalisé des manifestants. Ceci devrait intéresser notre ami ancien avocat général. C’est la violation flagrante des textes régissant la protection du secret de défense avec l’habilitation manifestement abusive d’AB au « secret défense ».
Le « secret défense » protège les informations dont la divulgation causerait un grave préjudice à la nation. Ces règles n’ont pas été respectées dans le cas d’AB. Je peux en parler. J’ai travaillé dans un service dont l’objet était précisément d’instruire ces dossiers.
Ce manquement constitue un délit, voire un crime contre la sûreté de l’État. Il devrait pouvoir être demandé des comptes à celui qui en est seul responsable comme il l’a dit lui-même.
@ Patrice Charoulet | 27 juillet 2018 à 06:58
« Mathieu Gallet/Alexandre Benalla
Je demande à tous les lecteurs de ce blog de faire toutes les recherches qu’ils voudront sur le Net pour savoir quel candidat à la présidentielle française et quel président de la République française a démenti en public, dans un meeting de campagne ou sur un perron devant les députés de son parti, qu’il avait une liaison avec Monsieur X ou Monsieur Y.
Le seul, à ma connaissance s’appelle Macron. »
Je crains d’être des commentateurs qui ne suivront pas votre invitation pour une raison simple : elle est du ressort de la vie privée et à ce titre ne nous concerne nullement comme citoyens.
Je n’ai aucunement l’intention d’aller fureter dans les alcôves.
En revanche, ce qui motive ma réaction est ce passage : « Quel président de la République française a démenti en public, dans un meeting de campagne ou sur un perron devant les députés de son parti… »
Vous touchez ici le fond du problème de l’exercice de la fonction présidentielle et de ses dérives initiées depuis l’institution du quinquennat. De fait, la Constitution fait du seul Premier ministre le chef de la majorité parlementaire, tout au moins celle de l’Assemblée nationale. Ce que nous avons vécu dans le cadre des cohabitations, par exemple Chirac-Jospin.
Le président de la République devenant, dès son élection celui de TOUS les Français, ne saurait être chef de parti.
A ce titre, monsieur Macron a commis une faute grave contre l’esprit de la Constitution, d’abord parce que se comportant en chef de parti, ensuite en ignorant la séparation des pouvoirs.
Là me semblent être les vrais problèmes et non pas ceux en dessous de la ceinture qui ne relèvent que de la seule vie privée qui, tant qu’elle n’interfère pas avec la vie publique et l’exercice de la fonction présidentielle, n’a aucunement à être prise en considération.
Question, avec une pointe volontaire de vulgarité : qui s’est un jour posé la question de quelle manière le Général « troussait » son épouse ?
@ Ruteaudon
D’après ce qu’a dit le Secrétaire général de l’Élysée, tous les chargés de mission de l’Élysée sont habilités « secret défense. »
@ caroff
« Dis-moi de qui tu t’entoures et je te dirai qui tu es. »
Il ne faut jamais oublier que Judas était très bien entouré.
@ caroff | 27 juillet 2018 à 09:49
N’oubliez pas que monsieur Macron s’est lui-même dit, au-delà de Paul Ricœur, grand lecteur de Machiavel.
Effectivement, dans son exercice du pouvoir il y a bien quelque chose de « machiavélien »…
A noter que l’audition de ce matin du commandant de la CRS 15 devant les seuls députés de la majorité a eu une vertu : celle de constater l’extrême médiocrité de leurs questions et l’interrogation qu’on peut avoir sur le QI de parlementaires qui reposent trois fois les mêmes questions sans écouter les réponses déjà produites.
Idem pour la rafale de défenseurs de la macronie déferlant sur ce blog comme une nuée de sauterelles !
Soyez rassurés bonnes gens de cet excellent blog, les aoûtistes vont débarquer et alors les Maximilien Robespierre présents de façon quasi permanente ici vont probablement être victimes d’un AVCésar.
La fin de cette « affaire » est proche.
Les vacances du mois d’août arrivent, et les médias trouveront bien un autre produit d’appel pour remplir leurs colonnes.
On pourra alors faire le bilan pour voir qui a tiré profit de ce fait divers qui a vu un vigile de supermarché mettre deux baffes à des sympathisants LFI.
Je pense que c’est Macron et LREM qui vont en sortir vainqueurs, tant leurs opposants et les médias ont rivalisé de sornettes et de médiocrité.
On pourrait presque les soupçonner d’avoir organisé ce carnaval, mais ils n’ont pas le niveau.
Je résume : nous avons droit, ici entre autres, à un déversement de m…
Les ennemis jurés du président de la République se gaussent en poussant sans retenue leurs plus beaux cris d’orfraie.
Pas beau ça !!
Que de bruit pour un problème mineur.
Payons nos députés et sénateurs pour tout ça.
Il n’y a pas mort d’homme, peut-être à tout casser quelques bleus et encore faits par qui ?
Les casseurs ont-ils droit au même traitement aussi acharné de la part de nos députés et sénateurs ?Décidément quelque chose ne tourne pas rond en France.
On caillasse la police, les pompiers, les ambulances et j’en passe et on nous sert les grandes orgues parce qu’un collaborateur dévoué a voulu faire du zèle pour que la loi et l’état de droit puissent prévaloir sans qu’il y ait impunité.
Décidément beaucoup moins de députés et sénateurs de meilleure qualité et plus concentrés sur les vrais problèmes permettrait d’économiser pour mieux construire des prisons et faire purger leur peine à ceux qui le méritent, renforcer et donner des moyens à une justice qui se doit d’être impartiale et non politisée. Etc.
Il n’y a vraiment plus rien en été pour qu’on nous rabâche ce problème sous toutes ses facettes.
Où sont les médias qui parlent du problème USA/Iran, guerre commerciale, situation avec Israël et transfert de lˋambassade à Jérusalem, etc.
Plus important que cet épiphénomène qui sera vite oublié..!
Donnez-nous des sujets solides, documentés, qui aient du corps et moins de bouillie pour les chats… Ou de chiens écrasés…
@ Savonarole
« Mais non, mais non, il ne faut jamais rater une occasion, la vie est si courte !…
Bon sang !! Savonarole, vous êtes un sans cœur, pourquoi me dites-vous une chose pareille ?
Vita brevis, ars longa, occasio praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile.
Que de brutalité ! Comparée à la finesse d’analyse d’Achille, vraiment !
Oui, parce que figurez-vous que lui pense que les locutions latines ont pour usage de « faire classe » !! Un frisson d’horreur me parcourt l’échine de porc… Comment se peut-il une bipbipbip… pareille ? No sé…
Est-ce que je vous ai dit que je parlais couramment 5 langues auxquelles il faut ajouter l’espéranto ? Je ne compte pas la langue des signes que j’ai apprise en Italie…
Puis, avez-vous remarqué que je me sers de vous pour avoir l’air classe ?
Car en effet, il n’est aussi remarquable de connaître le latin qu’il n’est honteux de l’ignorer.
Savonarole, je vous salue, car je dois vous laisser ayant rendez-vous avec la lune !!
@ Exilé
Allègre Claude… sors de ce corps !
@ patriote
Je le suis tout autant, patriote et j’ai même fait mon service militaire !
Je ne suis pas macronien, mais je pense avoir un peu plus de recul politique et historique que vous. Au fait patriote, vous avez fait une faute de frappe car je pense que votre pseudo doit s’écrire patriot… puisque vous envoyez des missiles dans tous les sens et n’importe comment 😉
Allez ne restez pas au chaud… et surtout n’ayez pas un coup de chaud comme AB 😉
Certes Robert, vous avez raison, mais qu’il la ferme sur ce sujet.
@ duvent ( 27 juillet à 8 h 43)
« Donc, où voulez-vous en venir ? »
Bonbon, Concon, Dondon, Fonfon, Monmon, Ponpon, Ronron, Tonton… et Zonzon : « Une tournante peut-être ! »
@ Ruteaudon | 27 juillet 2018 à 11:45
Ce rappel au « Secret Défense » mérite que les magistrats instructeurs en tiennent compte et obtiennent, avec la plus grande minutie et précision, les documents et tous les renseignements qui ont été divulgués à Alexandre Benalla. D’autre part, que faisait Benalla dans la salle des commandes à la Préfecture de Police, lieu où ne sont réunis que des hauts officiers de la Police et de la Gendarmerie ?Imaginez un instant Poutine ouvrir grand les portes à un de ses gardes du corps dans des lieux hautement stratégiques de l’Etat ? Et Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, celui qui n’a rien vu, rien entendu, rien dit, qui ne sait plus rien, comme par hasard a laissé faire ?
Non, ce n’est pas Benalla qui trahit Macron, c’est Macron qui a trahi tous les Français en donnant illégalement toutes les clés à son garde du corps personnel. Un garçon de 26 ans nourri d’ambition si gracieusement offert par Emmanuel Macron ne se refuse pas. Oui, c’est M. Macron qui a commis les plus grandes fautes. Ceci explique pourquoi l’affaire Benalla est devenue une affaire d’Etat.
Je ne serais pas étonnée que Macron mène une pression sur toutes les équipes et les hauts gradés comme il l’a fait avec le Général de Villiers. « Je suis votre chef »… « et vous faites ce que je vous dis de faire, sinon c’est la porte ».
Bien sûr que Macron a trahi.
Il a trahi la France, son électorat et, surtout, il a trahi la confiance que les Français pouvaient placer en lui.
Comment continuer à croire en un Président de la République aussi léger, émotif et, n’en doutons aucunement, « gouroutable » au dernier degré… Certains regards ne trompent pas.
Il est très urgent de réformer la Constitution afin que le Président quel qu’il soit ne demeure plus « intouchable » à ce point et que le cas échéant il engage son entière responsabilité.
Qui nous garantit aussi que l’actuelle « garde prétorienne » de Macron, selectionnée par ses soins, soit aussi digne de confiance que cela ?
Ya Deviro qui n’fait que’dire du mal de moi, snif, snif. Je ne sais si je vais pouvoir y survivre, snif, snif…
En même temps il faut qu’il comprenne que Macron n’est qu’un p’tit c.. arrogant. Point.
Quant à Bribri : qu’elle profite bien de sa retraite en compagnie des 40 personnes à son service exclusif… 😉
« Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ?
Il est où le bonheur, il est où ?
Il est où ? »
A l’Elysée 😀
Cette affaire est portée par les media, elle est donc totalement contrôlée par les milliardaires qui possèdent ces média, les complices de Macron.
La vraie question est donc POURQUOI on nous parle de ça ?
Pour finir de dégraisser la classe politique qui va bientôt devenir inutile : la dictature directe n’a pas besoin de ces intermédiaires, Collomb en tête de ligne, les parlementaires, les sénateurs, tout le monde dehors. Et les Français trouveront ça bien.
Les ordres arriveront directement aux nouveaux agents de EUROGENDFOR ou EUROCORPS pour exécution. Et cela ne changera pas grand-chose pour nous les sans-dents qui avons déjà presque tout perdu.
Quelle déchéance ! Quel abaissement !
Qu’un président de la République en vienne à déclarer publiquement « non, monsieur Benalla n’est pas mon amant » est proprement inimaginable.
Autrefois, les rois de France, dans leur quasi-totalité, avaient des maîtresses, leur construisaient des châteaux, titraient leurs enfants issus de leurs relations… Les « mignons » étaient reconnus et prébendés. Napoléon Ier et Napoléon III ne se cachaient pas de leurs aventures extra-conjugales. Les présidents de la République pouvaient mourir d’une langue trop bien pendue, participer à des ballets bleus ou roses, élever à grands frais une fille anonyme et investir des sommes considérables pour garder le secret, et personne n’ose imaginer ce que serait devenu l’Elysée si un certain DSK ne s’était pas pris les pieds dans le tapis dans un hôtel new-yorkais. Sans oublier les scènes grotesques et récentes entre Valérie et François.
Tout le monde sait que le Pouvoir attire, les femmes comme les hommes. Aucune pudeur, aucune vertu ne résiste à l’attrait d’être la distinguée, la préférée, la presqu’officielle, la reconnue officieuse, avec privilèges, passe-droits, cadeaux, attentions, promotions, protections et complicités. C’est évidemment valable au masculin. Mais c’est tout de même la première fois qu’un président se croit obligé de démentir une prétendue relation homosexuelle. Le problème n’est pas dans la réalité ou la fausseté de cette relation (c’est son droit d’en aimer ou d’en rejeter le principe) mais dans la maladresse avec laquelle il a traité la situation. Cette légèreté va lui coûter très cher. On attend d’un président de la République de la dignité, de la hauteur, de la distance, alors qu’il s’est comporté comme un subalterne sermonné par son chef ‘’non, c’est pas moi, monsieur’’. Le malaise créé par cette ‘’affaire’’ grossie volontairement par la presse malveillante et bienveillante n’est pas effacé.
Et le bon peuple ne peut oublier toutes les autres turpitudes de l’Etat auxquelles il serait bien nécessaire de s’attaquer vraiment, l’immigration incontrôlée en premier, l’insécurité grandissante qui en découle, la Justice qui ne fonctionne plus, la dette qui augmente etc.
Le bon peuple ne comprend rien non plus à cette histoire de la Sécurité Sociale dont le ‘’trou’’ s’élevait à plusieurs dizaines de milliards il y a quelques mois encore et qu’on nous présente maintenant comme presque excédentaire (selon les branches), et cela malgré les centaines de milliers d’immigrés clandestins ou pas qui, sans jamais cotiser, sont remboursés à 100% beaucoup mieux que la plupart des vieux assujettis. Bizarre…
@ Zonzon | 27 juillet 2018 à 07:28
« Nous savons que c’est le seul RM qui est autorisé par la strasse à transcrire les mots de la langue française dans toute leur « acception ». Le vulgum doit mettre des * ! »
Je viens de fouiller dans mes papiers, et apparemment (malgré le b… qui y règne), il ne s’y trouve pas le moindre badge en provenance de l’Assemblée nationale (ou même de la Haute autorité bilgérienne) m’attribuant ce privilège.
Il doit s’agir de contexte, de nuances… le lieu et le moment, vous savez… ça compte.
« Question, avec une pointe volontaire de vulgarité : qui s’est un jour posé la question de quelle manière le Général « troussait » son épouse ? »
Rédigé par : Robert | 27 juillet 2018 à 11:54
À l’époque en Angleterre on disait à son épouse au moment fatal « pensez à l’Empire britannique ! »…
Et le cafouillage continue, chacun raconte ses balivernes. Emmanuel Macron accuse Benalla de l’avoir trahi et confirme avoir bien signé la demande de sanction et Benalla prétend avec vigueur avoir vécu cette sanction comme une humiliation. De quelle sanction s’agit-il puisqu’il était sur tous les terrains : célébration de Simone Veil, manif, accueil des Bleus et qu’en plus il n’y a pas eu de retrait de salaire pendant sa soi-disant mise à pied de 15 jours. Je vois deux conseillers de sa ligne de défense : son avocat et Macron. Heureusement que les vidéos nous montrent le contraire de ce que le « collaborateur » de Macron tente de nous démontrer.
Ma question et : de quel droit Benalla prend-il la liberté de s’expliquer à la TV en direct ? Je pensais qu’une personne mise en examen n’avait pas le droit d’intervenir sur le plateau en direct pour s’expliquer d’autant que lorsque les membres de la commission avaient demandé d’auditionner Benalla pour l’entendre sous serment, la Présidente de cette commission avait refusé prétextant que la déontologie ne le permet pas à une personne lorsqu’une instruction judiciaire d’un mis en examen est en cours.
De l’affaire Alexandre B. nous allons nous remettre mais que la population des manchots royaux soit en déclin me pose un vrai problème.
@ patriote | 27 juillet 2018 à 11:20
A.robegrillé | 26 juillet 2018 à 19:30
Alain Deloin | 26 juillet 2018 à 21:27
Cn | 26 juillet 2018 à 22:08
J. Raff | 26 juillet 2018 à 22:10
Deviro | 26 juillet 2018 à 22:37
Lome | 26 juillet 2018 à 23:43
A.deloin | 27 juillet 2018 à 03:45
Achille | 27 juillet 2018 à 07:36
Embrouillamini, mauvaise foi, macroniens dignes de Manu !
—
Concernant ma réponse du 26 juillet 2018 à 23:43 à Xavier Nebout, vous écrivez la phrase en gras ci-dessus.
Vous auriez une critique un peu plus argumentée ?
Bernard Émié est le seul dans cette pantalonnade à ne pas s’être exprimé.
C’est normal, c’est son métier.
Il est le directeur général de la DGSE.
Il a dû attraper des sueurs en apprenant qu’un Benalla avait pour comparse un Makao qui jouait à la console avec un Jawad, le logeur de Daech…
Et tout ce beau monde était chargé de la « sécurité » du Président…
Lee Oswald avait été plus discret.
Macron prend des risques insensés. Pour lui, comme pour nous.
Pour lui, ça me fait ni chaud ni froid, mais pour moi ça me dérange.
A Alain Deloin… je vous suis de près 😉
Et dois-je encore préciser que je n’ai pas voté pour Macron et que je ne suis pas devenu macronien ?
Bientôt on va transformer en héros ces individus qui jettent des canettes sur les forces de l’ordre et leur font un doigt d’honneur !
Cela n’excuse pas le comportement de AB, alors qu’il n’est pas habilité à se comporter comme un garde-mobile au plus fort d’une manif, mais franchement, Libé et LFI sont en train de vous monter le bourrichon et pendant ce temps-là les casseurs et la racaille continuent à œuvrer en toute impunité… et nos députés à faire du zèle pour une affaire de fait divers (AB n’a aucun titre et ne représente rien finalement) au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes de notre République.
Dernier scoop !
Un ami dont je ne peux révéler le nom m’a assuré que c’est la FFR qui a monté le coup !
Furieux de la publicité faite aux Bleus de la FFF, la FFR aurait monté le coup avec un joueur de rugby amateur !
La preuve ?
On voit Benalla plaquer un quelconque casseur comme un troisième ligne pour protéger son demi d’ouverture : Macron !
Le drame est qu’il fait le plaquage au cou : carton rouge automatique.
On m’avait dit plus tôt que Benalla aura fait cela pour faire enfin comprendre aux Français qu’on ne cogne pas sur les flics, même s’ils s’habillent comme des joueurs de football-américain pour aller aux manifs !
Après tout, au point où nous en sommes, pourquoi pas ?
Nous sommes en France : pourquoi cogiter simple quand on peut cogiter compliqué !
En plus ça permet de cogiter beaucoup plus longtemps.
En résumé :
Indépendance, pour ces petits commissaires pour lesquels la vérité est déjà connue avant même que cette Commission ait terminé ses travaux ?
Ils nous auront donné le spectacle affligeant de l’Assemblée nationale transformée en basse-cour dans laquelle les losers de 2017, coalisés pour l’occasion, au noble motif d’opposition, se sont offert en spectacle lamentable de l’abaissement de l’institution au sein de laquelle ils ne se sont pas remis d’avoir été laminés : tous les Ciotti, Larrivé, Coquerel, Collard, Le Pen, Mélenchon qui ont trouvé là une tribune où tenter d’exister en direct.
1. Non, ce n’est pas l’effroyable scandale Ben Barka,
2. Non ce n’est pas l’affaire Fontanet
3. Non, ce n’est pas l’affaire de Broglie
4. Non, ce n’est pas l’affaire Boulin
5. Non, ce n’est l’affaire Méry, qualifiée d’abracadabrantesque sans qu’il n’en résulte rien,
6. Non, ce n’est pas l’affaire des sondages de l’Elysée pour laquelle Sarkozy refusa d’être entendu comme témoin volontaire au motif qu’il était président en fonction, donc immune,
7. Non, ce n’est pas l’affaire Bygmalion,
8. Non, ce n’est pas l’affaire Fillon,
9. Non, ce n’est pas l’affaire des attachés parlementaires du FN et des opérations financières électorales imputées à Jeanne, qui mettent en cause la camarilla lepéniste,
10. Non, ce n’est pas l’affaire des avions renifleurs pour laquelle d’Estaing paya « diamant » sur ongle,
11. Non, Benalla n’a rien à voir avec la tuerie d’Auriol non plus qu’avec Debizet.
Oui, « un quarteron d’opposants » en mal de projet, d’existence, s’est déshonoré en tentant de transformer, en direct, une commission d’enquête en tribunal et en faire-valoir…
Oui, la conduite du mis en cause a été un prétexte, de même que le départ de quelques membres de la Commission qui auraient bien voulu faire durer ce sinistre spectacle en auditionnant jusqu’à plus soif une nouvelle kyrielle de fonctionnaires.
Rappelons qu’un bureau de l’Elysée a été perquisitionné alors que, jadis, Sarkozy avait tenté d’en faire un lieu inaccessible, protégé par le secret défense, mais en vain.
« Mais hélas! Qui ne sait que ces loups doucereux. De tous les loups sont les plus dangereux. » Charles Perrault.
Pourquoi je pense à cette citation en regardant l’entretien de Benalla, enregistré vendredi matin sur TF1 et diffusé vendredi soir !?
THE WINNER IS MIMI MARCHAND
Me pardonnera-t-on d’employer des mots étrangers ici ?Dois-je vraiment les traduire ? J’accorde que ce n’est pas en parfaite harmonie avec plusieurs déclarations antérieures où je trouvais un peu impoli d’infliger aux lecteurs des textes entiers en portugais, en japonais, en chinois… Mais je plaide coupable, cette fois.
Lisant, comme tout le monde, l’entretien accordé par M. Benalla, dans Le Monde, j’ai noté un certain nombre de choses très instructives. Je n’en retiendrai qu’une seule : M. Collomb a déclaré ne pas connaître M. Benalla. Or, ce dernier déclare faire parfois la bise à M. Collomb, qui, parfois, le tutoie. Que penser du serment de M. Collomb ? On se perd en conjectures.
J’en viens à mon titre. Chacun d’entre nous le sait, en tout cas Philippe Bilger puisqu’il a parlé de cette dame ici même : Mimi Marchand, chargée d’améliorer l’image de ses clients, a eu pour clients Mme et M. Macron et a eu des rapports très amicaux avec eux.
Or, que nous dit-on dans Le Monde ? Un intermédiaire a proposé au Monde un entretien avec M. Benalla. Le Monde a dit oui. Entretien de… trois heures chez l’intermédiaire. A la fin, « shooting ».On me dit que ça veut dire « séance photos ».
Il y a un certain nombre de millions de Français, un certain nombre de logements en région parisienne, nous sommes au cœur de l’été… Mimi Marchand arrive. On a tout de suite une idée : ben oui, une proche des Macron, prévenue par smartphone, vient voir comment ça se passe.
Que répond Mimi Marchand à ceux qui ont fait ces odieuses (et basses – coucou, chère duvent, dame à pseudo d’ici pour ceux qui ne le sauraient pas) suppositions, accrochez-vous bien :
« Non, je ne m’occupe pas de l’affaire Benalla. Je suis venue ici par hasard, je suis venue pour une histoire de clés de villa pour les vacances ».
Alors, là, je dis : le pompon revient à Mimi Marchand, the winner is Mimi Marchand !
Et maintenant, une nouvelle vidéo qui montre Crase Vincent et Benalla Alexandre arrêter des personnes qui n’ont rien fait, on entend également une femme crier parce qu’ils lui font mal.
Le problème, c’est la destruction de preuve, puisqu’ils ont effacé la vidéo.
Or, comme ils sont mauvais en numérique et en informatique, ils ne savaient pas que l’on pouvait récupérer cette vidéo grâce à un logiciel, car rien n’est effacé définitivement en numérique.
Pour effacer définitivement, il faut réenregistrer quelque chose plusieurs fois sur ce que l’on souhaite effacer, il y a aussi des logiciels pour le faire.
Le logiciel grand public de récupération le plus connu : Recuva, c’est la même société qui fait Ccleaner ; autres logiciels : DiskDrill, Glary Undelete, etc.
Sans compter que selon Le Point, Benalla Alexandre, soi-disant suspendu, se serait présenté à Paris pour récupérer une voiture de l’Élysée, mise en fourrière, le 20 juillet 2018.
http://www.lepoint.fr/video/exclusif-alexandre-benalla-a-t-il-vraiment-ete-mis-a-pied-27-07-2018-2239712_738.php
@ Savonarole | 28 juillet 2018 à 00:16
Houlala…
Ne dites pas cela ici.
Les piliers de la « Cellule riposte » vont venir redire qu’il ne s’agit que d’une histoire de baffes qui du reste n’existe pas sauf en vidéo.
C’est un mystère de la médecine, vivre avec un encéphalogramme plat, sans doute le secret d’une vie tranquille.
CE QUE BENALLA NOUS DIT SUR LA FRANCE
1. Le PC n’est plus un parti de gouvernement. Merci Mitran !
2. Le PS n’est plus un parti de gouvernement. Merci Hollande !
3. Sur ces deux décombres s’est élevé le tribun Mélenchon. Mais il est vieux, son temps est passé et il ne se rend même pas compte que le pays est déjà marxisé au-delà de tout ce qu’il pouvait raisonnablement espérer.
4. Le centre, après le MRP, Lecanuet, Bayrou, Bijou aujourd’hui, est un parti « extrémiste » dont un des penseurs – on a oublié son nom – a déclaré que « l’immigration est une chance pour la France ». Un parti « européen » qui a pleinement atteint son objectif : « l’immigration est une chance pour l’Europe » !
5. La « Droite », ce qu’il est coutume de nommer ainsi – dont le chef actuel s’appelle Wauquiez – est morte avec Chirac 86. Normal c’était un homme de gauche.
6. Les 3 tiers « NDA, De Villiers et CPNT » n’ont une existence réelle que dans l’esprit de notre camarade Achille qui les a évoqués subrepticement le 27 juillet à 7 h 29 !
7. Le RN ex-FN est en réalité une entreprise familiale, la Le Pen SA (Société Anonyme) dont le dernier carré fleure bon Waterloo : Pétain, le Roi, Mgr Lefebvre, l’Algérie française ! Avec le succès afférent.
8. Au terme de ce parcours il ne nous reste plus guère que la « droite de l’extrême droite ». Mais ce n’est qu’un projet dans les cartons du grand RM auquel il ne semble guère s’intéresser sérieusement !
C’est dans ce paysage politique de désolation qu’est apparu hier, dans sa vraie grandeur charnelle, un jeune homme, propre sur lui, quasiment glabre, disert, parfaitement crédible, qui nous vient d’Orient !
Sa prestation télévisée nous a ébranlés, requinqués, ravis ! Cet homme est très fort, il a une assise sérieuse dans le pays, il est « appuyé » par l’Etranger, il a « l’oreille » du chef de l’Etat ; peut-être plus !
Benalla 2022 why not !
Macron a trahi, il a eu l’audace de se faire élire, et d’ouvrir portes et fenêtres de la démocratie française qui voit ses habitudes emportées, bousculant tout son personnel qui se retrouve pêle-mêle au bas de l’escalier, noce à la Courteline emmêlée en tas ne sachant plus qui insulter, franc-macs, bougnoule, espèce de noir, de catho, de parpaillot, de juif ou de pédé, et qui tente à grand-peine de retrouver son lit, sa femme ou son compagnon, se retrouvant pour la nuit allié à celui qui hier était son ennemi, n’ayant d’autre solution en cette quincaillerie que de recommencer à ériger la guillotine pour mieux assassiner son roi.
Le souverain, impavide, répond à Trump qui n’est que le résultat américain des mêmes confusions, continuera à tenter de faire cheminer les entités citées plus haut dans l’espoir de prendre les décisions les moins imparfaites, et qu’une partie de son peuple, espérons-le la plus nombreuse, saura assez éduquer ses réflexes d’Ancien Régime pour permettre à notre nation déjà défaite d’évoluer vers ce qui pourrait représenter le début d’un chemin, difficile et escarpé, pour enfin ouvrir les yeux sur lui-même, et commencer à réellement travailler, s’apercevant alors qu’il a l’occasion de défendre avec son président les valeurs à même de garantir la survie de l’humanité.
C’est pas gagné !
L’IGPN : affaire Benalla + Crase et Cie… Le rapport de la police des polices du 27 juillet est accablant. La vérité commence à sortir grâce à l’IGPN qui s’est plus sérieusement impliquée dans la révélation de la vérité. Donc, les mensonges que Benalla a sortis hier à 20h sur TF1 sont en totale contradiction avec la lecture du lien que voici.
Le responsable, le seul : Césarius Macron ne sera pas content. Oh zut ! l’IGPN a trouvé des fusibles à griller.
https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/deux-nouvelles-plaintes-pour-violences-ciblent-alexandre-benalla-et-vincent-crase_2869875.html
Août sera plus calme, enfin espérons-le. Bonnes vacances.
Généralement pendant les vacances d’été, les médias sortent ce qu’ils appellent un marronnier.
Sujet qui permet de remplir le vide provoqué par le départ en vacances de leurs belles plumes que nous retrouverons tout bronzés et en pleine forme à la rentrée de septembre (deux mois de vacances plein pot quand même…).
Les rédactions font alors appel à quelques stagiaires ou collaborateurs plus ou moins inspirés qui prennent la relève en puisant dans les sujets bateaux susceptibles de donner au lecteur ou à l’auditeur le lot quotidien d’adrénaline auquel il a droit.
Une année c’est la déforestation de la forêt amazonienne en vue de favoriser la production d‘huile de palme. Ingrédient incontournable que l’on retrouve dans les produits alimentaires de nos grandes surfaces.
Une autre fois ce sera la disparition des abeilles et des passereaux suite à l’utilisation de pesticides destructeurs. Sujet sensible, s’il en est, et qui mérite que l’on s’y attarde sérieusement.
Cette année en France, le feuilleton de l’été c’est « l’affaire Benalla ». En clair pas de morts, même pas de blessés, juste deux petits crétins qui voulaient faire les malins et qui se retrouvent sous les feux de l’actualité parce qu’un citoyen, pas tout à fait ordinaire, a voulu prendre la défense des policiers qui se prenaient des bouteilles sur la tête. Que n’a-t-il pas fait là ?
Son parcours professionnel et même sa vie intime sont passés à la loupe par des journalistes d’investigation et presque trois mois après les faits (priorité au Mondial) il se voit jeté en pâture à la vindicte populaire en raison du statut de privilégié dont il disposait.
Dorénavant si vous voyez des petites racailles agresser une personne, surtout un policier, un conseil, changez de trottoir et passez votre chemin en regardant ailleurs. Sinon vous risquez de provoquer la création de deux commissions parlementaires qui se pencheront sur votre cas.
@ breizmabro | 27 juillet 2018 à 16:26
Deviro est un malade mental et il est anormal que le censeur de ce blog accepte de vous laisser perpétuellement insulter… Devons-nous faire une pétition contre Deviro ?
@ PR CALGUÈS | 27 juillet 2018 à 16:04
Nous le réclamons sans cesse, qu’il faut changer de Constitution, car la Ve a enfanté à partir de VGE une Ripoublique et ce n’est plus supportable !
@ Mitsahne | 27 juillet 2018 à 19:26
Excellent commentaire. Ils se moquent de nous et si l’affaire Benalla a été lancée ce n’est que pour désamorcer momentanément l’orage qui gronde dans l’air et qui devrait conduire à la fin de la Cinquième…
Je n’oublierai jamais la photo de Macron lors de la fête de la musique lorsqu’il est encadré par sa troupe de « pédés » noirs, pour Brijou ce sont ses cuisses à l’air lors du premier défilé du 14 juillet… Ce couple n’a pas sa place à l’Elysée.
N’oublions pas que Benalla est considéré comme un espion marocain par certains journalistes algériens qui eux osent dire ce qui est.
L’opposition a quitté la commission d’enquête, on peut considérer que l’affaire Benalla est terminée, comme affaire d’État.
Par contre nous en avons appris beaucoup sur l’éclectisme des relations de Manu.
De Paul Ricoeur, le philosophe, l’intellectuel, à Benalla le manuel chantant en pleine place de la Contrescarpe la chanson de Claude François :
Si j’avais un marteau
Je cognerais le jour
Je cognerais la nuit
J’y mettrais tout mon cœur…
@ Achille 9h18
« Dorénavant si vous voyez des petites racailles agresser une personne, surtout un policier, un conseil, changez de trottoir et passez votre chemin en regardant ailleurs. Sinon vous risquez de provoquer la création de deux commissions parlementaires qui se pencheront sur votre cas. »
La seule question qui vaille est celle-ci : était-il nécessaire que des « observateurs » d’une manif doivent faire le coup de main en renfort d’une compagnie de CRS ? Le commandant de la CRS 15 a répondu à cette interrogation (humoristique) : la place de la Contrescarpe était sous contrôle et nous n’avions besoin d’aucun renfort.
Dès lors, Bennala et Crave commettaient des infractions d’autant plus graves que l’un d’entre eux était le garde du corps du PR.
On ne devrait plus entendre parler de ce jeune homme qui aurait plus sa place comme vigile de supermarché que comme personne de confiance (!!) de Macron.
Ce n’est pas la première fois que E. Macron se moque des Français et se départ de la dignité présidentielle : c’est juste que notre hôte le perçoit pour la première fois.
Tout comme son collaborateur frappeur, l’ivresse du pouvoir lui est montée à la tête, et pour parler familièrement, il a un melon énorme et est complètement hors sol.
En ce qui concerne son directeur de cabinet, mon hypothèse est que ce Préfet, décrit par ailleurs comme extrêmement sérieux, minutieux, a été contraint d’en passer par tous les caprices du roitelet élyséen et de son favori frappeur et qu’il n’a plus qu’à les prendre sur lui publiquement, à présent.
Il prend sa retraite cet automne : triste fin de carrière.
@ caroff | 28 juillet 2018 à 10:10
« On ne devrait plus entendre parler de ce jeune homme qui aurait plus sa place comme vigile de supermarché que comme personne de confiance (!!) de Macron. »
Sur ce point, je suis plutôt d’accord avec vous. Et d’ailleurs c’est ce qui va probablement se passer.
Curieux ce personnage qui s’insinue partout et adapte son apparence au milieu qui l’entoure. Au milieu de gardes du corps, il ressemble à un garde du corps, en présence de policiers, son apparence est celle d’un policier. Et en présence des média (interview TF1/LCI), on le voit comme un technocrate propre sur lui au discours formaté.
En somme un clone pas comique du tout de Zelig, le personnage bien connu du film éponyme de Woody Allen !
@ Ellen | 28 juillet 2018 à 08:44
Il faudrait le lire le rapport avant d’en parler !
Effectivement Alexandre Benalla ment dans son interview à TF1 du 27 juillet 2018.
Il affirme qu’il a été invité sans rien avoir demandé, or en page 2 :
Confirmé en page 12 :
Alexandre Benalla est autorisé à participer à une observation, or il se pointe avec une autre personne sans rien avoir demandé à personne, sans aucune autorisation légale, page 2 :
Confirmé page 13 :
Ainsi pour Crase Vincent, même sa présence est illégale !
Pourquoi le policier de la préfecture n’a rien dit, n’est pas intervenu, page 3 :
Le positionnement hiérarchique insuffisant du fonctionnaire référent illustre la nécessité de formaliser dans une note cadre les grands principes qui doivent présider à l’accueil d’observateurs dans les services et leur présence lors d’interventions.
Le policier qui encadrait indique que le brassard de police n’a pas été donné par la police ou la préfecture, donc sur TF1 Alexandre Benalla ment, page 13 :
Page 14, un ministre a menti sous serment :
19 pages, cela se lit facilement !
— Rapport de l’IGPN relatif à l’accueil des observateurs extérieurs des activités de police.
https://www.interieur.gouv.fr/fr/content/download/111274/889172/file/rapport-igpn-observateurs-exterieurs.pdf
L’une de mes inquiétudes majeures, liées tant aux liens présidentiels évoqués par la presse (https://www.valeursactuelles.com/politique/incontrolables-violents-intouchables-les-7-racailles-de-lelysee-97470) que par des réactions de responsables musulmans (https://www.causeur.fr/hocine-drouiche-islam-imam-france-macron-153027?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=4ae7366840-Recap+de+la+semaine_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-4ae7366840-57538953), repose sur la manière dont le président de la République aborde le problème fondamental que représente l’islam politique quant à son incompatibilité avec les principes républicains dont il ne semble avoir aucune considération autre que purement verbale, c’est-à-dire qu’une simple posture comme il l’a évoqué lors de son déplacement dans les Pyrénées.
Inquiet aussi quand on voit son déplacement dans une boîte de nuit au Nigeria, ou ses attitudes incontrôlées (ou trop bien contrôlées) lors du match de finale de l’équipe de France de football, voire ce que sous-tend son invitation d’un groupe « musical » à l’Élysée lors de la fête de la musique.
Par ailleurs, l’on attend toujours son fameux discours annoncé sur la laïcité. Sur ce point aussi, je crains que sa conception ne soit diamétralement opposée aux principes de la loi de 1905…
@ M. Charoulet
« Que répond Mimi Marchand à ceux qui ont fait ces odieuses (et basses – coucou, chère duvent, dame à pseudo d’ici pour ceux qui ne le sauraient pas) suppositions, accrochez-vous bien :
« Non, je ne m’occupe pas de l’affaire Benalla. Je suis venue ici par hasard, je suis venue pour une histoire de clés de villa pour les vacances ».
Alors, là, je dis : le pompon revient à Mimi Marchand, the winner is Mimi Marchand !
J’ai déjà noté que « pseudo » était pour vous synonyme de « lâche », alors admettons que je sois lâche et vous héroïque.
Cependant, je voudrais préciser que j’ai choisi « duvent », ce qui doit vous conduire à prendre comme une pure et vaniteuse opinion chacune de mes interventions.
Ceci étant posé, je vous trouve bien ingrat car en effet, et pour vous permettre d’élaborer vos collections d’informations, vous savez ceci :
Je suis une femme, j’utilise avec classe les locutions latines, je chausse du 34,5 et last but not least, je n’ai pas de téléviseur, je pense que ce dernier indice est tout à fait capital…
Alors entendons-nous bien, même si vous veniez avec Vidocq me chauffer la plante des pieds, je n’en dirais pas davantage, enfin, peut-être que par lâcheté je vous dirais que mon prénom est Victoire… Faites bon usage de ces précieuses données avant que je ne les modifie, suivant la nécessité du temps qui est le nôtre…
Enfin, dans quel manuel excellent dont je ne dispose pas avez vous pris que se présenter était le nec plus ultra de la pensée ?
C’est en regardant BFM hier soir que j’ai appris l’interview de Benalla par TFI, et que j’ai entendu les commentaires ahurissants de certains journalistes. « Benalla est convaincant, il apporte des informations intéressantes, c’était plus instructif de l’écouter que cette commission parlementaire nullarde et ridicule. Il se défend bien, ses arguments sont solides ».
Benalla passe bien à la télé, il va bientôt devenir le chouchou des media, le voyou sympathique au parcours « différent », dont la saga enrichira le patrimoine national.
L’argument choc : personne n’est mort. C’est vrai, pas encore. Mais au fait, Cahuzac non plus n’a tué personne.
Autre argument choc : il a tabassé des « casseurs », alors il a bien fait. Aux armes citoyens !
Tout ce mélange des genres autour de l’indispensable larbin de Macron, homme à tout faire payé pour le protéger physiquement mais aussi pour organiser sa vie privée, et qui va casser du casseur les jours de manifestation, c’est tout ce qu’il y a de plus normal. Et voilà que Macron se dit trahi, mais il continue de dorloter son valet, et lui envoie la conseillère particulière en communication des people pour une interview dans la maison d’un ami.
Benalla est navré, désolé, affligé, marri d’avoir terni la réputation de son chef, c’est ça son erreur. Autrement il ne voit vraiment pas ce qu’on pourrait lui reprocher. L’homme de la rue qui n’a pas fait l’ENA et qui n’aime pas les Black Blocs, et qui apprécie les passe-droits quand ils lui profitent, peut tranquillement s’identifier à lui.
Ce n’est pas parce qu’en même temps la dette se creuse, la SNCF ne fonctionne plus vraiment, le chômage sévit, on a trop chaud, les immigrants affluent de façon ininterrompue et font partie du paysage, que la situation de Benalla auprès du Président de la République ne mérite pas qu’on s’interroge.
L’affaire Benalla, une anecdote montée en épingle disent certains. Pour d’autres le fil rouge sur lequel il suffit de tirer pour se laisser conduire dans les méandres non officiels d’un certain fonctionnement de l’État.
@ patriote 28 juillet 2018 à 09:33
« Deviro est un malade mental et il est anormal que le censeur de ce blog accepte de vous laisser perpétuellement insulter… Devons-nous faire une pétition contre Deviro ? »
Merci pour votre soutien ! Mais les propos du couple fatal (Deviro/sbriglia) à mon égard sont équidistants des deux pôles de mon indifférence 😉
Le couple Deviro/sbriglia ne supporte pas que l’on « touche » à Bribri, à part les pédés qui ont officié le 21 juin en NOTRE palais, d’où leur verbiage en conformité avec ce jour de la défaite de la musique.
Adéo 😉
@ patriote | 28 juillet 2018 à 09:33
« Deviro est un malade mental et il est anormal que le censeur de ce blog accepte de vous laisser perpétuellement insulter… Devons-nous faire une pétition contre Deviro ? »
—
J’aime bien votre commentaire : Publier un commentaire sale, vulgaire et puant d’un intervenant, c’est l’insulter.
Vous pouvez développer ?
—
« Deviro est un malade mental »
Mais c’est connu du monde entier ! Vous débarquez, ou quoi ?
« Devons-nous faire une pétition contre Deviro ? »
Vous aurez ma signature, promis !
« Emmanuel Macron remonte légèrement dans l’opinion en dépit de l’affaire Benalla, qui a peu affecté les personnes sans préférence partisane, montre la dernière édition du baromètre Harris Interactive – Délits d’Opinion publié ce samedi » – Voir Le Figaro de ce jour.
Comme quoi, les 132 commentaires, la plupart du temps hostiles à Macron, qu’a suscités le post de Philippe Bilger, ne sont pas suivis d’effet.
Finalement, ce Benalla m’est plutôt sympathique. Il dit vouloir servir le Président et il n’est pas fonctionnaire, cad corseté par des procédures, des prudences excessives et des rigidités de toute sorte, le tout en moins de 35 heures par semaine.
Que devient le sémillant Bruno Le Roux, on l’avait oublié :
« Ma responsabilité est de préserver l’action gouvernementale », s’est justifié Bruno Le Roux au lendemain des révélations de l’émission de TMC « Quotidien ».
Pourquoi donc son affaire ne serait-elle pas une affaire d’Etat, esclavagiste qui a fait travailler des jeunes dans une Assemblée qui n’en savait rien, et qui donc a encaissé les salaires versés ? Je vous le demande.
Ils préservent tous l’action gouvernementale, mais surtout aux frais du contribuable, a-t-il remboursé ? Je vous le demande.
Honte à l’opposition !
A droite comme à gauche, le ridicule ne tue pas, heureusement ; mais j’ai honte de l’image donnée au monde par nos élus !
A croire qu’ils prennent les Français pour des imbéciles, même s’ils réussissent à en manipuler quelques-uns.
Et ils appellent ça la démocratie !
Retournez à vos bancs d’assemblée, la récré est finie, la justice fait son travail, et vous, faites celui pour lequel nous vous payons.
Il serait temps d’arrêter les frais.
Et que la presse – toute la presse – commence à nous lâcher la grappe avec cette tempête-là.
Il y a eu faute c’est indéniable…
Encore que peu de mots sont dits sur les actions des deux manifestants jetant des pierres sur les CRS.
L’opposition s’est fait un devoir indigne de faire faire des gros titres à la presse, je ne désigne ni celle-ci, ni celle-là.
Pour elle, l’opposition naturellement, cette affaire est tombée à point nommé.
On peut aussi se dire que tous les gouvernements, les meilleurs et les moins bons, ont eu leur « affaire ». Celui-là se remettra quand les médias et l’opposition auront remis les choses à leur juste place.
Un peu comme la CGT qui donne son dernier râle ferroviaire.
Quant à M. Benalla, il a été extrêmement convaincant sur TF1 hier.
Homme posé, montrant une grande maturité, il a su trouver les mots justes.
Et démontrer comment on peut faire « 15 tonnes de mousse avec 150 g de savon » !
La question qui m’interpelle le plus dans cette affaire, c’est le rôle que veut y jouer la droite (mon ex-famille politique !). Incapable d’avancer la moindre proposition constructive pour faire avancer notre pays, elle se complaît dans ce marigot nauséabond d’un ancien temps qui ne mène nulle part.
Le « prétexte » pour arrêter toutes les réformes indispensables à notre pays a fait pschitt !
Le temps est venu de reprendre le cours des affaires sérieuses et d’avancer… Avec ceux qui le veulent bien !
Retournez au travail, Messieurs les députés de l’opposition.
La France a besoin de réformes.
Avez-vous oublié l’après-68 avec les trotskistes de Mélenchon et le GUD du Front National casseurs de flic et de vitrines ?
Ces mêmes gens + étonnamment LR ! défendent des casseurs qui ne s’inscrivent pas dans un processus démocratique, qui quoi que l’on dise fonctionne en France.
Une enquête est en cours, des sanctions prises ou en route pour un acte qui n’aurait jamais dû se produire. Mais soyons honnêtes, que des casseurs violents se fassent maîtriser, moi je n’ai rien contre !
L’opposition n’a pas réussi à entraver les réformes en cours, au Parlement, dans la rue.
Ils veulent tout simplement faire tomber le gouvernement, tout ceci n’est qu’un prétexte qui nous prouve qu’ils ne sont pas capables de gouverner ou de soutenir des réformes constructives, si jamais ils viennent au pouvoir, ils ne respecteront que leur majorité.
Tout est mensonge et faux dans leur argumentation.
Ou peut-être leurs idéologie et idées sont-elles dépassées.
Messieurs les députés de l’opposition, retournez au travail, la France a besoin de réformes.
Votre fronde vous discrédite et ne convainc que vos partisans.
Les indécis dont vous avez besoin ne vous suivront pas.
@ Aliocha | 28 juillet 2018 à 08:36
Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie, mais en lisant votre solution finale je pense que vous en êtes un et un gros.
Vous ne planez même plus vous pataugez dedans, je suppose que vous avez mis Macron tout nu en croix au-dessus de votre lit.
Je n’arrive pas à comprendre le discours de certains intervenants.
Pour moi à trop vouloir prouver on ne prouve rien et je reste convaincu que toute cette affaire qui, dans n’importe quel autre pays du monde, n’eût été qu’un fait divers dont les médias n’auraient pas fait leur Une, est une image des conflits franco-français orchestrés par la presse et les politiques en mal de sujets et bien déterminés à nuire au Président.
Et pendant ce temps le monde continue de tourner et d’avancer alors que la France qui avait enfin à sa tête un Président jeune et dynamique, très apprécié à l’étranger, qui a pour objectif de réformer la France avec un gouvernement qui enfin travaille, va être discrédité et donc freiné dans ses velléités de modernisation.
Tout le monde sera satisfait, la France va rester dans son jus et poursuivre son inexorable déclin. Il y avait vraiment mieux à faire pour la France.
J’éprouve une grande déception en tant que Français vivant à l’étranger.
Macron vient de déclarer devant les députés macronistes et quelques ministres : « M. Benalla n’a jamais été mon amant. » Il avait déjà fait en février 2017 une déclaration analogue en citant Mathieu Gallet.
Sur ce thème, quelques personnes un peu connues avaient déjà dit des choses :
Et cette autre licence grecque est justement abhorrée par nos moeurs. (Montaigne)
*
Rimbaud, l’amant de Verlaine, arrivait au café et,se couchant la tête sur le marbre d’une table, criait tout haut : « Je suis tué, je suis mort, il m’a enculé toute la nuit ! » (Goncourt, 1886)
*
« Homosexuel » est trop germanique et pédant. (Proust)
*
Il n’y avait pas d’anormaux quand l’homosexualité était la norme. (Proust)
*
Claudel a fait représenter «L’Echange» devant le Tout-Sodome. (Mauriac, 1913)
*
Il n’y a pas loin de l’affection grecque à l’aversion latine. (Prévert)
*
L’homosexualité, c’est vouloir que le monde ne continue pas. (Jean Genet)
*
Les femmes ne sont plus respectées que par les homosexuels. (Jouhandeau,1963)
*
Tous les goûts sont dans la mâture. (Antoine Blondin, à propos d’un marin homosexuel)
*
La Luchina, faute de se meubler le derche, se meuble l’esprit ! (Un client du jeune coiffeur Fabrice Luchini, vers 1970, selon Fabrice Luchini lui-même)
*
(Parlant de Gide et de Jouhandeau) Mais quelle manie avaient donc ces homosexuels de se marier ! (Roger Peyrefitte, 1980)
*
Un homosexuel moyen, d’après les statistiques, rencontre environ quatre-vingt-neuf partenaires par année. (Matthieu Galey, 1983)
*
Pour un gay qui s’avoue, il en est dix qui ne s’avouent pas, et cent qui ne se sont jamais fait d’aveux à eux-mêmes. (Yourcenar, 1983)
*
Plus un oncle reste célibataire longtemps, plus il a de chances d’être appelé ma tante. (José Artur, 1993)
*
Un homme inverti en vaut deux. (Pierre Cami)
*
Gomorrhe et Sodome ne sont pas des contrées jumelles. (Mona Ozouf, 1995)
*
On peut mourir au nom de Dieu, quand on est homosexuel, en Arabie saoudite. (Elisabeth Badinter)
*
On parle souvent d’homophobie, mais jamais d’hétérophobie. C’est étrange. (Sollers, 1998)
*
Etre homosexuel, c’est comme être gaucher. (Pierre Bergé, 2001)
*
L’homosexualité n’est pas vivable. (Renaud Camus, 2000)
*
Aux baptêmes, je peux faire marraine ou parrain, au choix. (Jean-Claude Brialy, 2003)
*
Je trouve qu’il y a assez de cocus pour ne pas y ajouter les homosexuels.
(André Labarrère, maire homosexuel opposé au mariage des homosexuels, 2004)
*
Roland Barthes, c’était pas un fou des meufs ! (Fabrice Luchini, 2011)
*
L homosexualité se définit par la sodomie. (Alain Soral, 2012)
Tous ceux qui, ici ou ailleurs, font preuve d’une extrême d’indulgence envers M.Benalla en dépit de ses comportements pour le moins limites, auraient-ils réagi exactement de la même manière si un membre de l’entourage de Marine Le Pen – qui aurait pu occuper la place actuelle de M.Macron – s’était permis d’agir de même dans un contexte similaire ?
De même, auraient-ils exonéré la Présidence de toute responsabilité en la matière ?
@ Lucile | 28 juillet 2018 à 12:29
« L’homme de la rue […] peut tranquillement s’identifier à lui. »
Pensez-vous réellement que les personnes sans domicile fixe ont accès à des téléviseurs, des tablettes, la 4G ?
« Autre argument choc : il a tabassé des « casseurs », alors il a bien fait. Aux armes citoyens ! »
Cet argument des commentateurs autorisés à commenter les commentaires de M. Benalla est fallacieux, car au moment où j’écris il n’y a aucune preuve que la dame était un casseur, aucune preuve que l’homme battu à terre en était un aussi.
Même dans le rapport de l’IGPN qui en réalité n’a que cinq pages maximum qui concernent l’affaire, il n’est pas indiqué que les personnes de la vidéo soient des casseurs, il est notifié qu’il y avait des casseurs et que M. Benalla a attrapé des personnes que la police ne cherchait pas à appréhender.
D’ailleurs, sur l’une des vidéos filmées, sous un autre angle, la personne que bat M. Benalla, la police ne l’arrête pas, elle le laisse repartir quand il se relève.
Une autre vidéo parue depuis le 27 juillet 2018 sur le site de Libération montre messieurs Crase et Benalla s’attaquer à des personnes dans un parc, alors qu’elles n’ont rien fait, elles sont dans un parc, l’on entend même la femme violentée hurler.
Pour messieurs Benalla et Crase, ce n’est pas leur violence qui est choquante, c’est l’usurpation d’insigne et de fonction.
Imaginez-vous dans la rue en train de vaquer à vos occupations puis des types se présentent à vous en se faisant passer pour des policiers, ils vous font une fouille corporelle.
Moi, cela m’ennuierait, mais comme ce sont des policiers j’aurais tendance à me dire : ouais bon.
Brutalement l’on me dit : « mais les deux gugusses qui vous ont fait une fouille corporelle ne sont pas flics ».
Moi je serais scandalisé et je voudrais leur mort.
J’ai passé un contrat social avec la police, la justice, la Nation, donc je suis amené à accepter certaines choses qui peuvent me déplaire.
Mais là ?!
Chaque fois qu’un type me dira être flic, je vais en douter.
Messieurs Crase et Benalla sont responsables de leurs actes qui n’ont jamais été commandités par l’Élysée. L’Élysée n’est pas responsable.
Le problème de l’Élysée, c’est quand ils ont su et c’est cela qui devient une affaire d’État.´
Code de procédure pénale, article 40 :
Et maintenant, la presse indique qu’en réalité il n’aurait même pas été suspendu, que l’Élysée nous balade ; M. Benalla a été vu dans une fourrière en train de récupérer un véhicule de l’Élysée pour le ramener à l’Élysée pendant sa suspension.
« L’homosexualité se définit par la sodomie. (Alain Soral, 2012) »
Tiens, tiens, Patrice Charoulet notre roi de la coloscopie biographique, cite Alain Soral comme référence…
Notre proctologue en chef cite donc des auteurs d’extrême droite quand ça l’arrange… et devrait s’interroger sur lui-même…
En effet la psychanalyse dès 1914 a déterminé que l’homophobie pouvait s’expliquer par une peur inavouée de ses propres penchants homosexuels…
Ça donne à réfléchir, avant de nous asséner votre Almanach Vermot de l’homophobie.
À props de cette affaire je pense au vieux film de Losey, The Servant.
Il était peut-être temps pour le président de la République de couper les ponts avec ce personnage qui aurait pu fini par avoir de l’emprise sur lui, et lui attirer d’autres ennuis, plus graves, qui sait? Espérons que les ponts sont réellement coupés.
Certains militants « en marche » présentent la situation comme binaire, insinuant que pour s’émouvoir du côté incontrôlable de Benalla et de la manière dont il s’affranchissait de certaines règles, il faut être allergique à toute réforme. Ce n’est pas nécessairement le cas.
@ Alain Deloin | 28 juillet 2018 à 13:59
Il vous paie combien pour vos babillages ?
Bigre, je ne suis pas de jour sans croiser un connu ou inconnu et… personne ne me parle de cette pseudo A.fer.
Alors…
Malgré l’affaire Benalla, la confiance en Macron remonte :
Selon un sondage Harris Interactive, réalisé de mardi à jeudi et publié samedi 28 juillet :
« Avec 42% d’opinions positives chacun, Emmanuel Macron et Edouard Philippe progressent de 5 points auprès des Français interrogés qui n’expriment aucune préférence partisane. »
Je suppose que certains vont dire que ce sondeur est de gauche, ou que c’est le fils à Brigitte, ou le cousin à Benalla le patron, ou je ne sais quoi trop, leur imagination est tellement fertile.
@ A.Deloin 13h59
« Messieurs les députés de l’opposition, retournez au travail, la France a besoin de réformes. »
« Retournez à vos bancs d’assemblée, la récré est finie, la justice fait son travail, et vous, faites celui pour lequel nous vous payons.
Il serait temps d’arrêter les frais. »
Je ne pense pas que cette adresse trouvera un écho dans ce blog !!
Et puis n’est-il pas réjouissant que notre démocratie fonctionne pleinement en permettant que le Parlement ne soit pas uniquement une chambre d’enregistrement ?
L’opposition, voyez-vous, doit être en mesure de s’opposer même si cela semble vous défriser.
Cher PB,
J’ai été surpris de l’aisance orale de monsieur Benalla, pour « un jeune homme de 26 ans, sorti d’un quartier populaire d’Evreux, etc. », il m’est apparu différent d’un homme politique, d’un (haut) fonctionnaire, d’un artiste…
Je suggère au président de l’Institut de la parole de l’inviter pour un entretien : nous pourrions apprendre des tas de choses sur le fonctionnement du pouvoir, pour le meilleur et pour le pire.
Une voix manque dans le concert des indignés de « l’affaire Benalla », c’est celle de Laurent Wauquiez. Il ne s’est pas encore exprimé, préférant envoyer sur le front ses deux portes-flingues préférés que sont Eric Ciotti et Christian Jacob.
Sage précaution car l’émotion suscitée par cette affaire est en train de retomber comme un soufflé sortant du four. Je dirais même qu’elle est en train de se retourner contre les auteurs de cette cabale qui a pris une dimension disproportionnée au regard de l’importance des faits.
Déjà les Français commencent à se lasser de ce mauvais feuilleton de l’été. Laurent Wauquiez a sans doute compris qu’il ne fallait surtout pas qu’il joue les premiers rôles dans cette mauvaise farce, jouée par de mauvais comédiens.
Il n’a pas fait partie de la meute. Bien vu !
@ duvent | 28 juillet 2018 à 12:24
J’ai proposé à Achille la descente du Pic accompagné, vous sans aucun doute nul besoin, juste la lecture de la carte et en avant !
Vous êtes une excellente skieuse, j’ai jeté les miens, des VR17, j’avais tourné la page et ils étaient au bout ; c’est ce que je vous aurais conseillé, pour la croûte glacée, les meilleurs, maintenant je me contente de regarder ou de lire, mais je sais reconnaître les champions des carres bien affûtées – je m’amuse, mais à vous lire c’est toujours un plaisir, ne lésinez pas sur le fart il fait aussi la différence, mais je sais que vous en avez en stock.
@ Lucile 28 juillet 2018 à 12:29
J’ai beaucoup aimé votre commentaire (faut dire que je suis d’accord avec ce que vous avez écrit, ce qui arrange tout :D)
Benalla médiatrainé, bien rasé, petites lunettes intello (sic), mains bien à plat sur la table, voix douce et maîtrisée, avoue sa faute, sa bêtise, les yeux dans l’oeil de la caméra, et comme tout homme/femme affecté à l’intendance d’un maître, il justifie ses actes « vigoureux et non violents » parce qu’ils étaient civiques, afin que son (?) dérapage ne puisse être imputable à son employeur.
Bon petit soldat Benalla, son maître saura le récompenser en temps utile, ce n’est pas un ingrat avec ses partisans ; mais à l’entendre répondre à une salariée d’un groupe premier de cordée, j’avais cette étrange sensation d’entendre une parole qui venait d’ailleurs, un peu comme Don Camillo/Fernandel quand il entend Jésus lui souffler la bonne parole.
@ Elusen | 28 juillet 2018 à 17:21
J’ai dû mal m’exprimer pour que vous me compreniez de travers. Je reprenais cette argumentation (c’étaient des casseurs, il a bien fait de les tabasser) pour la dénoncer. Je n’ai pas été assez explicite.
@ Exilé | 28 juillet 2018 à 16:32
Exilé, analysez les faits que nous avons maintenant à disposition :
1- quelqu’un (?) filme Benalla molestant un inconnu un peu casseur le 1er Mai,
2- le 3 mai le patron de Benalla et Benalla ont déjà copie de cet enregistrement qu’un autre inconnu a remis à Benalla,
3- Benalla est sanctionné de 15 jours de mise à pied et part en Bretagne le 4 mai.
Personne, pas un seul des journalistes qui espionnent l’Elysée sans cesse ne remarque quoi que ce soit début mai. Personne ??
4- Derniers matchs de préparation des Bleus, départ en Russie, Coupe du monde, retour triomphal des Bleus le 16 juillet.
5- Surprise ! Le 18 juillet, Le Monde et Mediapart découvrent le scandale Benalla.
Le Canard enchaîné semble être resté discret ce coup-ci.
6- Mélenchon, MLP et le Chauve Républicain des Alpes-Maritimes (je n’arrive pas à mémoriser son nom je l’ai surnommé CRAM pour mon usage personnel) s’indignent et le font savoir, surtout à BFMTV,
7- Macron, chef de nos armées, contre-attaque, il y voit une tempête dans un verre d’eau, pour défendre le lieutenant-colonel Benalla mouillé par la tempête,
8- Benalla donne sa propre version des faits sur TF1 pendant 20 minutes, concoctée peut-être mais logique,
9- Boum ! Un autre enregistrement sort de nulle part, toujours fourni par un inconnu, montrant Benalla tabassant deux autres pékins, deux ou trois jours AVANT le 1er Mai, dans un parc.
On se moque de nous cher Exilé car :
* soit nous sommes tous constamment filmés, donc nous sommes en dictature et il va falloir que je m’arrête de tabasser les autres seniors sur le gazon de la résidence dont 80% de femmes,
* soit quelqu’un a remarqué la proximité de Benalla et Macron depuis la campagne présidentielle et suit Benalla en le filmant avec espoir de sortir un scoop,
* soit, et je penche dans ce sens, ayant travaillé en Algérie de 1961 à 64, il y a plusieurs couches de police « discrète » en France et la première couche, celle proche de Macron, est surveillée par la deuxième, etc.
Les journaux paient cher pour ce genre d’information et puisque Macron est moins bavard que Hollande, ils créent, et financent, des « petites fuites » ?
On nous refait le coup du salaire de Penelope et des vestes de Fillon !
Sauf que cette fois-ci Benalla a des amis dans la deuxième couche qui l’ont prévenu, le 2 mai.
Le monde entier rit de nous ! Pas de Macron ! Pas de Benalla !
De nous les Français capables d’avaler une telle couleuvre. Heureusement nos compatriotes ne semblent pas l’avoir vraiment avalée.
CNN et BBC n’en parlent plus, pourtant ils adorent se moquer de nous.
Il n’est pas question d’avoir de l’indulgence pour Benalla, il est question d’empêcher nos journalistes de nous humilier tous aux yeux des étrangers.
Il est question de comprendre qu’il faut abattre Macron car « si » par malheur il réussissait à redresser la France JLM, MLP, CRAM et quelques autres se retrouveraient à Pôle
Emploi ou à la retraite où ils devraient déjà être avec Hollande, Sarkozy, Juppé et, hélas, Fillon.
J’ai écrit « si » car j’ai des doutes !
Redresser les Français ?
Surtout nos politiciens et journalistes ? Humm !
Même Charles de Gaulle n’a pas réussi !
Bien qu’ils aient dû s’y reprendre à deux fois pour l’abattre, ceux-là je les ai vu faire d’abord en 1946 puis en 1968.
PS @ Achille | 28 juillet 2018 à 20:05
Merci ! Eric Ciotti, pas CRAM donc.
Ainsi que je l’ai promis à Trekker, voici donc quelques petites révélations sur l’affaire Benalla. Oh ! révélations est un bien grand mot, les informations que je présente sont à la disposition de tous — mais elles ne font pas partie de celles que les médias de masse propulsent en haut de l’affiche.
L’affaire Benalla constitue le type même de matière malodorante et explosive qui attire les espions russes, comme d’autres attirent les mouches.
Sans surprise, les services de désinformation du Kremlin ont tenté d’exploiter cette affaire comme il l’ont fait pour tant d’autres, dans l’espoir, une fois de plus, de déstabiliser Emmanuel Macron. Ce dernier est un adversaire prioritaire, car il est le seul, à ce niveau, à s’opposer encore efficacement à l’impérialisme russe en Europe : l’Angleterre a signé son bon de sortie, l’Allemagne est affaiblie par la corruption gazière, et Trump est carrément un espion russe placé à la tête des Etats-Unis.
Pour Moscou, il est essentiel de subvertir la France, pilier de l’Union européenne, seule puissance nucléaire de l’UE et soutien résolu des sanctions contre le Kremlin.
Sans surprise, c’est une fois de plus l’espion russe Nicolas Dhuicq qui s’est collé à cette basse besogne. Nicolas Dhuicq, ancien député Les Républicains, agent d’influence et de subversion russe pratiquant ouvertement son métier : membre du bureau du Dialogue franco-russe (*), et ancien secrétaire du Groupe d’amitié France-Russie de l’Assemblée nationale (pour les questions de défense !…).
Nicolas Dhuicq, qui a fait deux fois le voyage illégal en Crimée occupée, quatre fois le voyage à Moscou et trois fois le voyage en Syrie pour saboter la politique étrangère de la France. Dans les valises, à chaque fois, de celui qui est l’ambassadeur officieux de la Russie en France, le « Français » Thierry Mariani, député Les Républicains.
En Crimée occupée par l’envahisseur russe, Nicolas Dhuicq a déclaré que le vin local était « riche en sucre et assez fort », pendant que les autorités d’occupation torturaient et tuaient les opposants. Avant de regretter que les sanctions contre la Russie privent la France « des excellents fruits de Crimée ».
A ses côtés, son chef de délégation Thierry Mariani jugeait que « les gens avaient l’air joyeux » et que « les routes étaient meilleures que l’année dernière ».
Je vous laisse retrouver les déclarations tout à fait similaires faites par différents visiteurs français en URSS, en pleine terreur stalinienne.
A Moscou, dans le sillage de son chef, Nicolas Dhuicq a rencontré Sergueï Narychkine, ex-officier de carrière du KGB, ex-président de la chambre des députés russe, et, aujourd’hui… directeur du SVR, le service d’espionnage étranger.
A Damas, il a rencontré, à chacune de ses visites, le tortionnaire Bachar el-Assad, dont les camps de concentration et d’extermination n’ont guère à envier à ceux des nazis, en dehors du nombre des victimes. Celui-ci a profité de la visite des députés « français » pour insulter la France et son gouvernement.
Chacun de ces déplacements a été l’occasion, pour Nicolas Dhuicq et les autres députés membres de sa délégation, de critiquer la politique étrangère de leur pays devant des dirigeants étrangers, de soutenir ces derniers dans leur opposition à la diplomatie française, et, plus généralement, de diffamer leur pays et ses alliés. L’intégralité des déclarations de Dhuicq et de ses camarades a consisté à soutenir les positions de la Russie.
Il y a un mot dans la langue française pour cela, c’est : trahison. Ce n’est pas un hasard si poutinisme rime avec pétainisme.
Il fallait rappeler ces états de service de Nicolas Dhuicq, « député de la nation » à l’époque.
On ajoutera que c’est le même Nicolas Dhuicq qui, lors de la dernière campagne pour l’élection présidentielle, a tenté d’empêcher l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, seul, parmi les candidats les mieux placés, à ne pas être dans la poche de la Russie (contrairement à François Fillon et à Marine Le Pen).
Das ce but, il a tout simplement donné une interview au site de désinformation russe Sputnik (mais à sa branche en langue anglaise, pour que l’origine de la « fake news » soit plus discrète), en affirmant qu’Emmanuel Macron était homosexuel.
Entendons-nous bien : en bon calomniateur sournois et visqueux, Dhuicq n’a pas dit, en toutes lettres : « Macron est un homosexuel ». Il a « seulement » fait de lourdes allusions, soigneusement calibrées pour que le lecteur comprenne immanquablement ce qu’il voulait dire… sans le dire… tout en le disant. Et sans prêter le flanc à des poursuites pour diffamation…
Il vaut la peine de reproduire à nouveau cette ordure, pour bien mesurer la bassesse dans laquelle peuvent sombrer certains qui prétendent, de surcroît, assainir la politique :
« Macron est un ancien banquier d’affaires à la banque Rothschild. Il a exclusivement travaillé dans la banque. Tout au long de sa carrière, il a joué le rôle d’agent des puissants intérêts de la banque américaine. »
« Concernant sa vie privée, la vérité est en train de sortir au grand jour au moment même où nous parlons… Macron est appelé le chouchou [en français dans le texte], c’est-à-dire le chéri des médias français, qui sont entre les mains d’une poignée de gens, comme nous le savons. »
« De plus, l’un des ses soutiens est le célèbre homme d’affaires Pierre Bergé, qui fut l’associé et l’amant au long cours d’Yves Saint Laurent, et qui est un homosexuel déclaré, promoteur du mariage gay. [Macron] a derrière lui un très riche lobby homosexuel. Voilà qui dit tout. »
En préambule à ces propos, l’article rapportait que Dhuicq avait déclaré qu’à sa connaissance, « les détails controversés de sa vie privée et de ses liens allaient être révélés d’un jour à l’autre ».
Admirez tout de même ce petit chef-d’œuvre de saleté… Au passage, nous attendons toujours les « révélations » imminentes que l’extraordinairement bien informé Nicolas Dhuicq nous promettait, il y a un an et demi déjà — mais les escrocs dans son genre savent qu’une nouvelle chasse l’autre. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
Au plan des idées politiques (si l’on peut dire), on admirera aussi l’harmonieuse fusion qui s’opère dans la dénonciation du « lobby juif », du « lobby homosexuel » et de la finance cosmopolite sous la coupe des Etats-Unis. Très élégant. Hitler doit être jaloux.
Revenons à l’affaire Benalla, qui met, aujourd’hui, le gouvernement en difficulté. Comment attiser les flammes, en jouant du légendaire pschitt-pschitt au kérosène tant prisé par les services secrets russes ? Comment profiter de ce cafouillage, livré sur un plateau, pour subvertir la France encore un peu plus, déstabiliser son gouvernement encore davantage, et semer, une fois de plus, la dissension et la haine entre Français de bords opposés ?
Eh bien, exactement comme on a fait la dernière fois. Les espions russes ont la mémoire longue, et l’esprit paresseux. Quand des trucs ont marché par le passé, ils n’hésitent pas à les réutiliser.
On va donc envoyer à nouveau Nicolas Dhuicq en mission d’inspection des slips. Seulement, cette fois-ci, on va le faire plus discrètement. Dhuicq utilisé par Sputnik pour accuser Macron d’être homosexuel, ça signe un peu le crime, tout de même.
Donc, pour décupler l’effet de souffle de la bombe Benalla, on va employer, cette fois-ci, un autre « canal historique » de la désinformation russe, non officiellement lié à Moscou : Radio Courtoisie.
Et l’on va s’arranger, par exception aux pratiques habituelles, pour qu’il n’y ait pas de reprise écrite du virus informatif ainsi introduit dans l’espace public : les sites « amis » qui transcrivent, habituellement, les « fake news » injectés par les relais du Kremlin, vont, cette fois-ci, se taire.
C’est, du moins, ce que je présume. Je n’ai nulle part trouvé la retranscription de la calomnie du jour, et en particulier pas chez Sputnik ou RT.
Nicolas Dhuicq doit encore avoir les oreilles qui sifflent, suite aux insultes qu’il a reçues, au téléphone, au lendemain de ses « révélations » bidon lors de la campagne présidentielle.
Mais la désinformation déversée par voie radiophonique, cela fait son chemin tout aussi bien. On arrive assez vite au « tout le monde sait bien que », à « la cousine de mon beau-père qui connaît la concierge d’un officier supérieur de gendarmerie, et qui m’a dit que… ».
Voici, donc, la transcription, par mes soins, des nouvelles « révélations » de Nicolas Dhuicq — qui n’est plus « député de la nation », mais qui a gardé sa sale mentalité. C’était le 24 juillet dernier, dans l’émission Le Libre journal de la vie française, de Laurent Poultier du Mesnil, sur Radio Courtoisie (première partie, à partir de la 32e minute).
Personne ne s’étonnera de leur contenu : Alexandre Benalla est l’amant d’Emmanuel Macron, insinue Nicolas Dhuicq plus que lourdement. Le texte est un peu long, mais il vaut la peine de le lire pour mesurer l’hypocrisie et la malveillance de l’intéressé, et pour comprendre comment se fabrique une « fake news ».
« — Vous êtes l’homme idéal pour nous parler de l’affaire Benalla, puisque vous êtes […] officier supérieur de réserve… »
« — Attendez : de réserve citoyenne, c’est-à-dire que ce sont des grades honorifiques, pour promouvoir les liens armée-nation, représenter les armées, ce qui demande une certaine tenue. Raison pour laquelle j’ai été très surpris des grades qu’avait obtenus Monsieur Benalla. Et si vous voulez commencer par ce qui est aujourd’hui l’affaire Benalla, je trouve très étonnant l’ensemble des dons, des gratifications qu’il a reçues de la part du roi républicain. »
C’était l’objet de mon propos sur le fil Benalla précédent : le système français de la « réserve » militaire, « citoyenne » ou non, est un aspirateur à espions russes. Nicolas Dhuicq se sert de son grade d’opérette de capitaine de frégate pour se faire l’agent de l’espionnage russe, pour subvertir la nation, pour saboter la politique étrangère de son pays ; il se sert de cette fonction honorifique pour prêter une crédibilité fallacieuse à ses propos, qui portent atteinte à la sûreté de l’Etat. Et les autorités, civiles comme militaires, ne disent rien… Il conserve son grade… il n’est pas traduit devant un tribunal… Poutine doit éclater de rire face à notre naïveté. Mais continuons sur les prétendus « cadeaux » faits à Benalla.
« …Puisqu’on nous parle d’un appartement de grande taille dans le centre de Paris, de travaux pour 180 000 euros qui étaient prévus, d’un salaire tout de même très élevé pour un garçon de 26 ans… »
« — 10 000 euros… sympathique… »
« — …d’entrées dans ce que nous appelons le périmètre sacré à l’Assemblée nationale… »
Suit une interminable digression, où Dhuicq joue les guides touristiques à l’Assemblée nationale. Avançons.
« Bref, vous avez, devant, un couloir, et c’est cet ensemble de ces deux couloirs, des deux salons et de l’entrée de l’hémicycle qui constitue ce que nous appelons le périmètre sacré. »
Ah oui, quand même ! Les gars, ils incarnent les « valeurs républicaines », la « laïcité », et ils ont un « périmètre sacré » dans leur turne… Première nouvelle, en ce qui me concerne.
« Or, lorsque j’étais parlementaire, dès mon deuxième mandat, mon assistante n’avait même pas le droit de pénétrer dans cet espace protégé qu’on appelle le périmètre sacré. Donc, c’est dire, que, alors que le président de la République, je le rappelle, n’a, constitutionnellement, pas le droit de pénétrer dans le Palais Bourbon… »
Suit une nouvelle digression historique sans intérêt.
« Donc c’est tout à fait ahurissant qu’un conseiller du président, de 26 ans, sans aucun titre officiel, ait eu ce badge. […] En tout état de cause, c’est tout de même une attribution exorbitante. Au sens premier du terme. »
« Donc, qu’est-ce qui peut justifier de tels cadeaux, si ce n’est, au moins, une fascination du président de la République actuel pour ce garçon ? Garçon qui me semble cultiver à l’extrême la virilité, qui a un côté voyou, et le président de la République est issu d’un milieu plutôt protégé, plutôt bon élève, style classes préparatoires. […] »
« En tout état de cause, il y a, pour le moins, pour moi, une fascination du président de la République pour ce garçon, et on peut s’interroger sur la nature de la proximité entre les deux hommes, parce que ce sont des cadeaux exorbitants, qui sont sans aucun rapport rationnel avec les fonctions qu’il devait exercer. »
« Je pense que l’affaire est aussi grave que le fut l’affaire du collier de la Reine. »
Ah ouais. Carrément… C’est un homme instruit, en plus, Monsieur Dhuicq. Il doit avoir raison.
« — Est-ce que vous avez déjà vu des cadeaux aussi importants, au cours de votre mandature de député, sous d’anciens présidents ? »
« — Alors, non… […] il ne me semble pas que, ni sous François Hollande, […] ni sous Nicolas Sarkozy, ni même sous Jacques Chirac. Il faut remonter à François Mitterrand, et encore. François Mitterrand avait le culte du secret, et les prébendes ne sont pas allées jusqu’au niveau de proportions que nous avons atteint aujourd’hui, pour un garçon de 26 ans. Qui n’a aucune qualification. »
« — Est-ce que vous avez déjà vu un officier de réserve d’un tel âge ? »
« — Dans le grade de lieutenant-colonel, non. En fait, il faut différencier. Vous avez la réserve opérationnelle, qui sont soit d’anciens militaires d’active, et les gendarmes ont un statut militaire, soit la réserve honorifique à laquelle j’appartiens, qui est la réserve citoyenne. »
« Les fonctions sont différentes. Moi, j’ai un grade qui est purement honorifique, bien sûr. Exceptionnellement, la marine donne un uniforme, mais rien que pour avoir le droit de porter l’uniforme, je dois respecter les règles de sécurité, et je dois rapporter au délégué militaire départemental, pour qu’il m’autorise ou non, lors d’une cérémonie, à porter l’uniforme. »
« Ce que je n’ai pas fait, puisqu’étant élu, je vais en civil aux monuments aux morts, avec l’écharpe tricolore. J’ai des camarades qui l’ont fait, nous avons des règles très précises à respecter. »
« Ce qui est grave, surtout, c’est que vous avez une personne qui porte des insignes qui laissent entendre qu’il appartiendrait à la police nationale ou à la gendarmerie, alors qu’il les utilise sans autorisation, il participe manu militari à des opérations de maintien de l’ordre, sans y avoir été autorisé. »
« L’affaire est extrêmement grave, puisque nous avons un ministre de l’Intérieur, c’est surtout ce que j’ai trouvé surréaliste dans l’audition de Monsieur Collomb, hier, qui ne sait rien, qui ne connaît pas ce garçon, qui ne sait rien de ses attributions […]. »
« — Il avait également les clés de la villa, c’est ce qu’annonce CNews. »
« — Oui, c’est pour ça que je parlais d’une très grande proximité entre les deux hommes, et que je parle, a priori, pour le moins, d’une fascination du président de la République pour ce garçon. Et je pense que dans la fascination, il y a deux axes psychologiques qui me semblent importants… »
« — Là, c’est le psychiatre qui parle. »
Dhuicq est effectivement psychiatre des hôpitaux. D’ailleurs, il se vante de pouvoir diagnostiquer ses patients sans les connaître, simplement en les regardant : « Quand j’ai vu Bachar el-Assad, je l’ai regardé droit dans les yeux. Je n’ai lu aucune perversité dans son regard. » Non, bien sûr, ça tombe sous le sens…
Si Nicolas Dhuicq est aussi bon, dans ses activités médicales habituelles, qu’en diagnostic de présidents pervers ou homosexuels, ses patients sont mal barrés… Mais revenons à nos moutons.
« — Ben, je pense, l’aspect un peu voyou du garçon, et puis, son aspect hyper-viril. »
« — Bon… euh… bon, vous savez que vos propos peuvent être… »
« — Déformés ? »
« — Oui… enfin, pas forcément déformés : continués… »
« — Mais, je, oui, mais moi… »
« — Prolongés… »
« — Je pense qu’il y a… parce que je ne m’explique pas, en dehors d’une fascination et d’une grande proximité entre les deux hommes, quelle que soit sa nature, je n’en sais rien, c’est pas mon souci… »
« — Non, mais bien sûr ! ça ne nous regarde pas… »
« — Je ne vois pas, en dehors d’un lien… »
« — Ça pourrait expliquer, en effet, autant de cadeaux à la personne. »
« — … affectif… »
« — Voilà, c’est ce que je comprenais dans vos propos. »
« — Et encore une fois, qu’on ne déforme pas mes propos, quelle que soit la nature de leurs liens, parce qu’on ne peut pas expliquer, du fait de ses fonctions, de ses compétences, les dotations, les attributs, les dons qu’il a reçus du chef de l’Etat. C’est totalement disproportionné par rapport à ses compétences. »
« — Et qui dépassent tout ce qui a été fait jusqu’à présent par les présidents de la République. »
« — Exactement. Exactement. »
Ici, un long dégagement.
« […] Or, [Emmanuel Macron] est étrangement absent dans cette affaire, où tout le monde attend sa parole. Et il est incapable de la donner, et pour cause, parce que je pense qu’il y a eu une fascination pour ce garçon. Quelle qu’elle soit. »
« — Oui, parce qu’il l’accompagnait tout le temps, donc vos propos sont illustrés par les nombreuses photos que l’on a pu voir. »
« — Vous pouvez avoir, quand nous parlons des policiers spécialement entraînés pour protéger les très hautes personnalités du pays, vous avez une proximité obligatoire, affective, avec la personne que vous protégez, c’est tout à fait normal. Mais, là, nous sommes quand même dans quelque chose qui me semble quand même assez fort, et en tous cas je pense que le président de la République a une fascination, pour ce garçon, quelle qu’elle soit, de l’affection, et je pense que nous entrons dans un domaine qui est assez irrationnel, en fait. »
Sept fois l’expression « fascination pour ce garçon ». Douze fois le mot « garçon » — pour désigner un homme adulte, chargé de mission au cabinet du président de la République et exerçant des fonctions de sécurité…
Si vous n’avez pas compris ce que Nicolas Dhuicq essaye de vous dire, c’est soit que vous êtes un saint, soit que vous êtes un enfant en bas âge (et encore, de nos jours…), soit que vous êtes un débile mental.
Une sorte d’admiration dans le dégoût s’impose, pour l’art avec lequel l’intervieweur et l’interviewé se renvoient la balle pour dire les choses, sans les dire, tout en les disant. Vingt et une minutes d’antenne pour nous dire une chose et une seule : Tutur […] Tatave, ainsi que le déplorait Céline (et Dhuicq, ce n’est pas du Proust !).
Ce qui est certain, c’est que l’opération, de la part de l’ex-député de l’Aube, et tout juste maire de Brienne-le-Château aujourd’hui (2 907 habitants), est parfaitement délibérée. La transcription ne laisse aucun doute là-dessus.
Si la préméditation et le caractère intentionnel du délit sont des circonstances aggravantes, je ne doute pas que le contre-espionnage de notre pays s’intéresse rapidement à ce Monsieur Dhuicq.
J’ajoute que Nicolas Dhuicq a abordé deux autres sujets lors de cette émission : l’un qui concernait la philosophie de la politique étrangère liée à la raison d’Etat, l’autre les Casques blancs syriens. Les trois sujets qu’il a abordés font tous partie des préoccupations stratégiques russes. Sur ces trois sujets, 100 % de ses propos allaient dans le sens ce ce que Moscou essaie d’imposer à l’Occident. Tout cela est un hasard, bien évidemment…
Je vous encourage à écouter l’émission. Elle n’est disponible gratuitement que 7 jours après sa première diffusion, mais un unique don de 5 euros devrait vous permettre d’accéder à toutes les archives pendant un an. Cela vaut vraiment la peine pour comprendre comment fonctionne une certaine France, une partie de l’administration et du monde politique. Outre l’éclairage qu’elle jette sur les mécanismes des réseaux russes, cette interview, au passage, entrouvre une lucarne sur les racines de l’incroyable conservatisme français (au mauvais sens du terme).
Celui qui fait que le père de Mitsahne attendait déjà deux ans et demi que l’Etat le paie lors des Trente Glorieuses, et que les entreprises d’aujourd’hui attendent toujours des années, parfois, que l’Etat les paie. Lorsqu’il les paie…
______
(*) Le Dialogue franco-russe est une organisation dont le nom fleure bon le mensonge soviétique : elle n’a nulle vocation au dialogue. C’est un tuyau de diffusion de la corruption russe en France, strictement à sens unique. En échange, ses membres français diffusent la parole de Moscou. Le contre-espionnage français considère cette officine comme « vérolée par le SVR », l’agence russe officiellement chargée de l’espionnage à l’étranger.
Voir, à ce sujet : Les Réseaux du Kremlin en France, Cécile Vaissié, Les Petits matins, 2016. Ainsi que La France russe, Nicolas Hénin, Fayard, 2016.
L’IMPORTANT:
« L’examen de la réforme constitutionnelle a été reporté à la rentrée »
« Il est reporté, mais aura lieu. [… ] Les Français souhaitent que ces mesures soient appliquées, parce qu’ils ont voté pour ces mesures ».
J’ai participé à deux manifestations de retraités contre la CSG,
J’ai constaté que beaucoup avaient voté, il est vrai Macron, mais surtout contre « la blonde » ce qui change la donne concernant les mesures.
Selon un article sur Atlantico de ce jour :
Le président de la République vient de renoncer, du fait de cette affaire, à la réforme constitutionnelle qu’il ambitionnait. Cette réforme devait aboutir à une présidentialisation du régime et un encadrement important des pouvoirs du Parlement et de l’opposition.
A ce titre ces déboires représentent une opportunité qu’a su saisir l’opposition et une chance pour le maintien du complexe équilibre institutionnel porté par la Ve République. Il est prévu la réduction du nombre de parlementaires, cette diminution éloigne le niveau national du niveau local.
En 1958, il y avait 45 millions d’habitants, le nombre de députés à l’AN est de 487 pour la métropole soit 1 député pour 92 403 habitants, 301 sénateurs soit 1 sénateur pour 149 502 habitants. A noter qu’il y avait 82 députés pour l’Outre-Mer et l’Algérie.
2018 = 67,2 millions d’habitants : Ass. Nat = 587 députés soit 1 député pour 114 140 habs., le Sénat : 348 sénateurs soit 1 sénateur pour 192 529 habs.
Réforme Macron : Ass. Nat. = 404 députés soit 1 député pour 192 529 habs., 244 sénateurs = 1 sénateur pour 274 590 habs.
Déjà avec le non cumul appliqué sans discernement le maire d’une ville de 50 000 habs n’a aucun rapport avec le maire de Paris ou Lyon.
Quant à l’introduction de députés élus à la proportionnelle, merci pour la « chienlit », l’Allemagne et l’Italie doivent donner à réfléchir. Par contre revenir au septennat « sec » serait plus intelligent.
Réforme de la Constitution mais bien expliquée, on laisse croire aux Français que moins de députés coûterait moins cher, ce qui est faux.
GRAND MERCI, MONSIEUR BENALLA !
Sans une petite vidéo (version moderne du grain de sable pascalien, relire d’urgence Les Pensées), il n’y aurait pas eu d’affaire Benalla. La souris accouche d’une montagne. Catastrophe enflant de jour en jour pour le pouvoir en place, aubaine pour toutes les oppositions, alliées d’une manière sans doute éphémère pour affaiblir le gouvernement et, d’abord le chef de l’Etat. Combien de temps cela va-t-il durer ? Nul ne le sait. Tout l’été ? Plus que l’été ? On verra bien.
Le petit avocat de M. Benalla a eu une trouvaille verbale (assez facile), reprise en boucle par les commentateurs politiques et par son client à la télé : « Ce n’est pas une affaire d’Etat, c’est une affaire d’été ». Il s’avance beaucoup.
L’affaire a permis un certain nombre de révélations, à mon humble avis, que l’on soit macroniste ou non.
Je commence par souligner une évidence. M. Macron est locataire de l’Elysée et, sauf coup de théâtre ou grain de sable pascalien (une liaison effective d’EM avec Monsieur B. et une sex tape, rigolons un peu), il y restera. Sa majorité parlementaire aura la même durée de vie.
Les bons côtés de cette catastrophe sont tout ce que nous venons d’apprendre.
Tous les supporteurs (idiots) de foot, tous les fans hurleurs du tour de France, tous ceux qui bronzent idiots, tous les ivrognes, les apprenties coiffeuses, les charcutiers, n’ont rien appris et continueront à ne rien apprendre.
Mais ceux qui lisent la presse politique, ceux qui ont eu le temps d’écouter les commissions parlementaires ont pu s’instruire… grâce à M.Benalla. D’où mon titre.
Dans la commission des sénateurs, le président, dont je reparlerai, a fait comme Philippe Bilger dans ses dialogues d’anthologie. Ph. Bilger dit : « Auriez-vous la gentillesse de vous présenter ? Philippe Bas a demandé à Alexis Kohler de préciser quelles sont ses fonctions exactes. Le secrétaire général de l’Elysée s’est exécuté fort bien et n’a pas craint de dire cette importante vérité
(connue d’un Français sur mille) : « JE SUIS LE PRINCIPAL COLLABORATEUR DU PRESIDENT. » Bien sûr chacun d’entre nous, ici, savait ça, vu le niveau d’information exceptionnel des lecteurs de ce blog influent, mais qui le savait au bar-tabac du coin et chez les supporteurs des Bleus qui ont attendu comme des glands quatre heures le passage du bus ?
Le nom Philippe Bas (pas le pseudo Platon) étant venu sous ma plume, il faut en dire un mot. J’invite chacun tout d’abord à lire sa fiche Wikipédia, que je ne résumerai pas. Il y a encore moins de gens qui savaient ce qui va suivre que ce qu’il faut savoir pour Alexis Kohler. Mais quel régal ce fut que de l’entendre ! Top niveau, ancien secrétaire général de l’Elysée, précision, langage de cardinal, intelligence très vive (gros QI – coucou RM – c’est vrai qu’il est de couleur blanche), humour, fermeté sous le velours, autorité souriante, suscitant un respect unanime (salué même par MLP !). Une découverte. Cela nous change des nuls ou des médiocres omniprésents. Merci monsieur Benalla.
Autre découverte aveuglante. Dans la commission des députés, qui a explosé en vol, ce que chacun sait même par le JT, il faut avoir écouté les débats pour comprendre. Je rappelle d’abord un fait politique absolument capital. Le parti macroniste étant né comme les champignons après la pluie, on a certes eu (comme aux temps gaulliens) des députés godillots. Cela pourrait sembler une bonne chose, en songeant à la Constitution de la Ve République (un président fort et qui a les mains libres pour agir sans les entraves de la IVe). Mais dans ce moment de crise, on a eu une petite dame sans expérience et qui n’avait pas le niveau pour présider. Comparons avec son homologue du Sénat !
On a recruté sur Internet des candidats, presque tous inconnus et sans expérience, c’est le cas de cette présidente, première dans un concours de circonstances. Sur tous les panneaux de France, on avait la tronche de Macron à gauche, et la binette de l’inconnu macroniste Tartempion, qui s’est retrouvé député, souvent à son grand étonnement. La présidente (nulle) de cette commission a battu… Jacques Myard, député LR, certes controversé, mais indéniablement expérimenté et informé.
Autre découverte – merci Monsieur Benalla – Guillaume Larrivé. Lisez aussi la fiche Wikipédia, qui vaut le détour. Mais on a pu le voir à la manoeuvre, sans Wikipédia. On dit souvent que LR est en loques. En voilà un qui devrait être mis dans la lumière et invité à la télé et à la radio. Intelligent, informé, rigoureux, implacable, homme de caractère, ne lâchant jamais sa proie. M. Wauquiez (que j’apprécie, je le redis) devrait en faire son second (tant pis pour le principe idiot chabadabada).
L’affaire Benalla a permis de révéler de nombreuses fragilités, les mensonges de M. Collomb (« Benalla, connais pas »), de M. Castaner (« Benalla bagagiste des Bleus », réponse de B , vexé : « Pas du tout !), et surtout le pétage de plombs de M. Macron : « Qu’ils viennent me chercher ! » devant ses godillots. Passons sur son incroyable déclaration : « Monsieur Benalla n’a jamais été mon amant. »
Avoir trouvé comme remède d’aller faire des bises, joue contre joue, avec des dames et des enfants dans les Pyrénées, c’est un peu court, jeune homme !
Mais il a raison de se moquer du monde : il va rester là cinq ans, sauf grain de sable.
Pour ma part, je ne voterai ni pour lui, ni pour ses candidats aux européennes, aux municipales, et aux législatives.
Merci, Monsieur Benalla.
Il n’y a pas « d’affaire Benalla ». Il n’y a que DES affaires montées de toutes pièces par des opposants (qu’ils soient de droite, de gauche, du centre, qu’importe) frustrés mais ravis de monter n’importe quoi en épingle et en « affaire » d’Etat, pourvu que l’on puisse attaquer le pouvoir en place et faire marcher la presse avide de sensations.
Cet homme a fait une bêtise certes, et il doit être puni pour cela, mais il a certainement agi seul, il a « pété un câble » et non sur ordre d’un quelconque gouvernant.
Toute cette hystérie anti-tout est totalement contre-productive et ne peut que nuire aux intérêts de la France qui une fois de plus se couvre de ridicule.
Suite au feuilleton Benalla : bravo nos médias !!
Ne parlons pas d’alternative, j’ai côtoyé de près les hommes politiques de tous bords pour être suffisamment lucide sur ce que l’on peut en attendre…
De Mitterrand le fossoyeur (conseillé par Attali) avec ses nationalisations et tous ses fantasmes, à Hollande le degré zéro, en passant par Chirac le roupilleur, torpilleur de Juppé en 95, puis aux abonnés absents à partir de 97 (sauf pour la CM de 98 !), en n’oubliant pas le trio magique Lionel-Martine-Dominique et leurs célèbres 35h et en passant par Sarkozy plein de bonnes intentions mais englué dans la crise de 2008 et finalement velléitaire…
Je reste sur le regret de l’assassinat politique de Barre en 88 par le duo Mitterrand/Chirac, le premier qui s’accrochait au pouvoir en jouisseur éternel, le second qui visait son tour à la suite…
Quant à Macron, sa virginité laissait espérer une autre démarche. Il lui reste quatre ans, OK. Mais le constat de la première année est sévère : rien de fondamental, et de plus une affaire lamentable qui le fait retomber dans les ornières de la République des copains…
Et je reviens sur mon leitmotiv : qui osera d’attaquer à la France des élus repus et des fonctionnaires inamovibles ?
Ce faux pas risque de lui coûter cher !
« Cette histoire qui dure est la première, sous l’ère Macron, qui batte en brèche la morale publique et l’état de droit. […] Surtout, cette « première » en elle-même digne d’intérêt, offre la particularité unique, dans notre vie politique, d’être totalement plurielle, d’enfermer en son sein, comme pour une leçon de choses, une infinité de dysfonctionnements, d’irrégularités, de lâchetés et d’hypocrisies. » (PB)
la vague bleue du mondial 2018 qui l’a sorti de l’ornière, EM veut bien qu’en toute logique de la responsabilité imputable au chef, des « Ils » viennent le chercher. Où ça ? Qui ça ?
Nonobstant : « Après deux mois de forte baisse, le chef de l’État et son Premier ministre progressent de 5 points auprès des Français interrogés qui n’expriment aucune préférence partisane, ce qui porte leur cote de popularité à 42% d’opinions positives chacun. Ce regain de confiance profite également aux membres du gouvernement, dont la cote moyenne reste cependant limitée (30%, +3).
Une hausse corrélée à la victoire de la France en Coupe du monde de football, qui permet au chef de l’Etat de gagner 11 points auprès des moins de 35 ans. Il n’en gagne au contraire que 5 chez les plus de 65 ans. »
Celles et ceux qui ont cru surfer sur ‘une tempête dans un verre d’eau’ ont échoué« , a réagi sur Twitter le président du groupe LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand [….] la faute d’un homme ne fait pas une affaire d’Etat. Nos oppositions, qui espéraient y voir l’antidote à leur coma profond, en sont pour leurs frais, s’est, de son côté, félicité l’un des porte-parole du groupe, Gilles Le Gendre. » – WEB.
Quel mépris inadmissible ! Leur ‘coma profond’ n’a pas empêché ces oppositions de se lever de leur siège sans l’aide de Christine Malèvre (celle qui en deux ans a abrégé, souvent à leur insu, la souffrance de nombreux malades de l’hôpital de Mantes-la-Jolie), pour quitter la commission d’enquête parlementaire afin de laisser dans leur petit entre-soi les vainqueurs de la coupe du monde de football 2018.
Si la faute d’un homme – un ? j’aurais cru trois, sur la base de la nouvelle vidéo dont l’enregistrement a précédé d’une heure celui de celle dont la diffusion est à l’origine de l’émotion populaire – ne fait pas une affaire d’Etat bien qu’elle en mette en cause les rouages à tous les niveaux, la victoire de onze hommes est considérée en revanche comme manifestement la victoire d’un seul, bien que Didier Deschamps ne soit que le sélectionneur de l’équipe et non un chargé de mission de l’Elysée.
Autrement dit afin de pouvoir continuer à surfer tranquillement sur
On rappellera incidemment, que LE joueur élu meilleur joueur du Mondial 2018 n’est pas Mario Mandžukić-Benalla mais Luka Modric-Macron dont l’équipe a perdu contre une équipe techniquement plus contestable, sans aller jusqu’à la qualifier de « comateuse » !
Bon, c’était juste une petite réflexion d’une citoyenne lambda de plus de 35 ans sur les limites, les avantages et les inconvénients de la métaphore…
Cette affaire Benalla qui ridiculise la France aux yeux du monde entier, me fait un peu penser à la phrase d’Edouard Herriot : « La politique c’est comme l’andouillette, ça doit un peu sentir la m… mais pas trop ».
Finalement rien n’a vraiment changé en un siècle depuis la IIIe jusqu’à la Ve République. Et tout laisse à penser que passer à la VIe ne changera pas l’odeur de l’andouillette.
Il est évident que cette faute du garde du corps n’est pas une affaire d’Etat.
On a assassiné un jeune homme noir de 18 ans dans le 13e ce mois de juillet, les journalistes n’en parlent pas et donc l’opinion ne se déchaîne pas à ce sujet.
Avant-hier avenue d’Italie face au Monoprix, un jeune homme noir a accroché en mobylette une voiture qu’il dépassait, chose banale, sauf que peu après de mon trottoir je l’ai vu donner un coup de boule au conducteur qui avait eu la mauvaise idée de sortir de sa voiture.
J’ai été la seule à hurler pour arrêter le massacre. Peu après les accidentés se sont éclipsés, pas de journalistes pour montrer la violence ordinaire du 13e à Paris.
Personne ne rappelle la journée du 1er mai si longue pour les forces de l’ordre ou toujours dans le 13e l’avenue de l’Hôpital avait été dévastée par les casseurs.
Je me demande pourquoi tous, opinion, médias, politiques et autres ne pensent qu’à casser (voitures, mobilier, mais aussi aspiration à construire ensemble un pays moderne, sans chômage pour les jeunes et apaisé).
Bon dimanche à tous les intervenants et lecteurs de cet excellent blog.
Que du bonheur.
Un chef qui assume et qui pisse sur les grenouilles coassant dans la mare, j’adore.
Un chef qui ne se défile pas pour laisser les siens recevoir les coups à sa place, j’aime.
Un chef qui garde son cap et sait que l’on en veut surtout à son programme de réformes, approuvons-le.
M. Benalla a tabassé un tabasseur de serviteurs de l’ordre, de ces gens qui servent constamment de punching-ball aux excités de tout poil ?
Où est le mal ?
N’est-ce pas lui qui a défendu le faible et l’opprimé ?
Nous devrions avoir honte de notre affaissement moral, de ce que nous prenons toujours le parti ennemi du bien commun, creusant avec une obstination inlassable la tombe de la liberté et de la démocratie.
À nous vautrer avec délice dans la chienlit, nous finirons par récolter la guerre civile et la dictature que nous aurons méritée.
Manifester, aujourd’hui, c’est hurler, casser, cogner.
Il n’y en a pas un peu marre, non ?
@ breizmabro | 28 juillet 2018 à 22:56
Bernadette, il entend la voix de Bernadette Soubirous, il était très proche de Lourdes pour mieux percevoir ces derniers jours.
EM est un pèlerin, il a emmené avec lui ses apôtres, bon, Alexandre ne portait le prénom d’aucun, alors il pouvait se permettre il faisait partie de l’équipe, par contre il a mal interprété la voix de son maître.
Bien propret sur lui, le langage bien léché, les petites lunettes de premier de la classe il ne lui manquait plus que le brassard de petit communiant.
Un saint aux dents longues ; et si on nous parlait de son projet de police de l’Elysée ?
@ Claude Luçon 28 juillet 2018 à 23:41
Petit conseil mon cher Claude, lorsque l’on procède à un récapitulatif voulant être éclairant il ne faut se tromper ni dans les jours ni dans les dates, sinon l’éclairage s’estompe et l’image redevient floue (et quand c’est flou…)
Ainsi donc votre rappel des faits est incorrect lorsque vous écrivez :
« 9- Boum ! Un autre enregistrement sort de nulle part, toujours fourni par un inconnu, montrant Benalla tabassant deux autres pékins, deux ou trois jours AVANT le 1er Mai, dans un parc »
Non mon cher Claude, ce n’est pas deux ou trois « JOURS » AVANT le 1er Mai (?) mais deux ou trois « HEURES » avant l’intervention citoyenne de M. Benalla portant secours à des CRS inadaptés à la circonstance 🙁
Si j’étais madame la Présidente de cette blogueuse audience je vous dirais que vous tentez d’influencer le noble jury de ce blog en publiant des fake news tel un vulgaire journaliste incontrôlable.
Je vous accorde la circonstance atténuante de l’horaire de rédaction.
Adéo quand même 😉
Ce matin, la cote de popularité de Monsieur Macron fait des montagnes russes selon les sondages de différents médias. Mettez-vous d’accord Messieurs car vous avez l’air ridicule.
J’apprécie assez souvent vos commentaires R.Marchenoir, même si j’ai une grande préférence pour ceux de Lucile, mais pourquoi une telle digression sur « l’affaire Benalla russe ». C’est vraiment devenu votre dada de tout ramener à la Russie.
Si l’on observe les trois livres qu’E.Macron avait posés sur son bureau lors de la prise de la photo présidentielle, on pouvait raisonnablement comprendre que la transgression faisait partie de sa personnalité et ceci sans procès d’intention. Il ne s’en est jamais caché d’ailleurs. Alors voir des espions russes partout…
Ci-joint le lien du blog d’Autheuil, conseiller parlementaire qui résume bien la situation et qui fait sourire quand la politique française serait paraît-il libérale, voire ultra-libérable. Quelle farce !
http://authueil.fr/post/2018/07/27/L-Affaire-Benalla-est-un-avertissement-politique-pour-Macron
Bon dimanche à tous.
Benalla estime avoir « dérangé » la « haute hiérarchie policière » en tant que « jeune rebeu » et pointe le ministère de l’Intérieur (Huffington Post).
Ben voilà ce qu’il aurait dû dire au 20h de M. Bouygues au lieu de remuer ses lèvres pour faire une interview en playback !
C’est vrai que c’est un argument qui manquait et qu’aucun journaliste n’a osé soulevé de peur de…
(Il paraît que Bribri lui brode un tee-shirt sur le modèle de celui de Kiddy Smile en prévision d’une éventuelle réapparition télévisée. Mais chuuuut !)
PS : Monsieur B., licencié, ne faisant plus partie du personnel élyséen s’est tout de même présenté à la fourrière pour « récupérer » (sic) son véhicule de fonction, pardon, de service, accompagné d’un policier vrai ou faux (l’enquête dira si c’était M. Crase 😉
Le gardien qui a l’habitude des rebeux ne la lui a pas remise 🙁
Bien commode cette affaire Benalla ! Si elle n’existait pas, Monsieur Macron aurait dû trouver autre chose pour occuper le peuple et faire oublier qu’un an après son élection, malgré toute la fumée autour de la nouvelle politique, les discours moralisateurs, les mises en scène, on constate que la croissance mollit, que le chômage ne recule pas, qu’il n’y a aucune diminution des dépenses publiques, que l’influence internationale de la France n’a pas réellement évolué, que la SNCF reste bordélique (malgré l’exercice d’autosatisfaction de Pépy sur RTL), que de nombreux bacheliers sont encore dans le flou, etc. Bref, vive la Coupe du monde et l’affaire Benalla !
@ Elusen
L’article 40 qui impose à toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire de donner avis au Procureur de la République, concerne les crimes et les délits et non pas les contraventions.
Or, en matière de violences volontaires, il n’y a délit que si celles-ci s’accompagnent d’une ITT de plus de huit jours :
https://www.village-justice.com/articles/Les-violences-volontaires,18413.html
Sinon, c’est une contravention de 4ème ou 5ème classe.
Concernant les faits commis place de la Contrescarpe, les victimes avaient été interpellées puis relâchées, et n’avaient pas porté plainte. Impossible donc début mai d’établir un délit.
Ce n’est que depuis que les victimes ont été identifiées et que le jeune homme par ailleurs lanceur de projectiles a produit un certificat médical établi 10 jours plus tard avec une ITT de 6 jours. A cette époque, la procédure judiciaire avait été lancée.
Au vu de ces explications simples, je ne comprends pas que la polémique concernant l’article 40 continue à prospérer, de surcroît avec deux commissions parlementaires curieusement inefficaces sur ce point pourtant essentiel.
@ p- Malberghe
« …un Président jeune et dynamique, très apprécié à l’étranger (…)
Voilà un argument qu’il est profond…
Il est certain que le fait d’être « jeune et dynamique » lui permet de faire le zouave partout où il passe pour amuser la galerie.
Mais les Français ont-ils réellement besoin de voir un zouave à la tête de l’État, où il n’a fait que multiplier des actions en trompe-l’œil au lieu de faire son devoir ?
Au fait, si selon vous le fait d’être jeune est une qualité -alors que la jeunesse n’est qu’une maladie qui passe très vite – comment considérez-vous les gens dans la force de l’âge ou plus âgés ?
Comme des gens bons à mettre à la poubelle ?
Enfin, le fait qu’il soit apprécié à l’étranger nous fait une belle jambe : ce ne sont pas ces étrangers qui apprécieraient selon vous M.Macron qui sont obligés d’habiter une France de plus en plus invivable et d’y payer des impôts écrasants.
@ Achille | 28 juillet 2018 à 20:05
« Déjà les Français commencent à se lasser de ce mauvais feuilleton de l’été… »
Vous vous trompez. Je ne connais pas votre statut social mais je suis personnellement au rez-de-chaussée des strates de la société et je peux vous dire que cela ne passe absolument pas même s´il y aura un intermède dû aux congés payés.
Punaise ! Ras-le-bol !!
Et alors, la presse, on se réveille !
Chez nous un barbouze colle deux baffes à des manifestants et on ne parle que de cela !
Pendant ce temps…
La Grèce brûle (80 morts), la Suède brûle, la Californie brûle…
Le Japon suffoque et c’est le climat qui nous est réservé demain !
Trump menace l’Iran, Israël menace la Syrie, qui elle extermine ses opposants…
Au Nicaragua, on assassine… Au Venezuela… il n’y a plus rien à assassiner… On meurt de faim…
La Chine colonise l’Afrique !
Au secours… Et nous… On se penche sur la bavure d’un cow-boy… Qui a été viré !
Il serait temps de tourner la page…
Une panne SNCF a mis fin à la saga Benalla.
C’est à se demander qui a mis le feu dans la grange SNCF pour détourner à ce point les Français de l’affaire Macron ? Bizarre, non ?
En pleine déconfiture on nous dit que Macron remonte dans les sondages, que Benalla est un type très bien comme il faut, un gendre idéal.
Les Français sont des poissons rouges, dès qu’ils ont fait un tour de bocal, ils redécouvrent un monde différent, au second tour.
Hier on nous disait l’inverse d’aujourd’hui. Non, Macron n’est pas l’homme qu’ils attendaient et plus nous avancerons dans le temps plus ce sera catastrophique car il n’est pas à sa place :
SONDAGE
« BAROMETRE JDD – L’affaire Benalla n’est pas qu’une simple « tempête dans un verre d’eau »
Notre sondage a été réalisé en deux temps. Une première vague d’enquête a été effectuée les 18 et 19 juillet, alors que l’article du Monde révélant l’affaire a été publié le 18 juillet. Il gagnait alors 1 point de popularité par rapport à juin, à 41%. L’effet Coupe du monde a été limité. Dans la seconde vague, opérée entre le 25 et le 27 juillet, une semaine après l’éclatement de la polémique, il perd alors 4 points, à 37% de satisfaits ! L’impact est donc bien là, même si, une fois les deux vagues reconstituées, le chef de l’Etat est mesuré à 39%.
Macron perd 12 points de popularité chez les sympathisants du MoDem.
Dans le détail, c’est un vrai coup de tabac : le Président perd des plumes surtout auprès des 35-49 ans et des 50-64 ans. Il perd 7 points chez les commerçants et artisans, 4 au sein des professions intermédiaires, 2 chez les ouvriers… Il perd également 6 points chez les sympathisants socialistes et 8 chez ceux des Républicains. Surtout, il voit s’évaporer 12 points chez les sympathisants MoDem, passant de 58 à 46% entre juin et juillet.
Ce n’est pas encore la catastrophe pour autant : au même moment dans leur quinquennat, les cotes de popularité de Nicolas Sarkozy et de François Hollande étaient plus basses : 38% pour le premier, et 27% pour le second. Pour autant, ce n’était donc pas une simple tempête dans un verre d’eau.
* Enquête réalisée les 18 et 19 juillet puis les 25, 26 et 27 juillet auprès d’un échantillon représentatif de 1 981 personnes.
Une enquête s’impose sur la RTE, responsable de la gigantesque panne SNCF qui a mis fin à l’affaire Benalla/Macron.
Je n’y crois pas un seul instant.
C’est une imposture, un miroir aux alouettes, une fuck news, on nous entube.
@ Robert Marchenoir | 29 juillet 2018 à 00:36
Eurêka, grâce à vos talents de fin limier, nous savons enfin qui est la manœuvre dans cette affaire Benalla : l’infâme Poutine secondé pour la circonstance par le traître Nicolas Dhuicq !
@ Claude Luçon | 28 juillet 2018 à 23:41
On ne peut qu’admirer votre constance à prendre la défense zélée des causes les plus désespérées. Il y a 12 à 18 mois, Fillon et ses multiples arrangements avec la probité, et maintenant Macron empêtré dans ses mensonges au sujet de Benalla. Comme toujours, les grands fautifs à vos yeux, ce sont les journalistes !
Quel dommage que ces derniers ne soient pas soumis à la même éthique que ceux des dictatures, entre autre africaines, que vous avez connus professionnellement. Le must devant être pour vous ceux de feu « La Pravda » !
@ Robert | 28 juillet 2018 à 12:19
Merci pour l’article de « Causeur » que vous nous permettez de lire. Il est significatif de la situation actuelle de notre pays, qu’un grand nombre de commentateurs n’ont pas intégrés dans leur cheminement intellectuel qui se perd dans l’irrationnel.
(https://www.causeur.fr/hocine-drouiche-islam-imam-france-macron-153027?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=4ae7366840Recap+de+la+semaine_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-4ae7366840-57538953),
L’affaire Benalla est le moyen de mieux comprendre ce qui se passe dans le cerveau du psychopathe Macron et c’est en cela qu’il est dangereux à la tête de notre Ripoublique. Je crois que le moment est venu pour qu’un comité de psychiatres et de militaires soit constitué pour suivre les évenements au jour le jour et agir conciencieusement le cas échéant, car notre parlement et le Conseil constitutionnel ne sont plus à la hauteur de leurs fonctions.
https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s
Les journalistes, les scribouillards ne sont que des bavards, des étudiants retardés qui continuent à pondre des dissertations en vue d’une note à l’examen et rien d’autre.
Ils nous montrent qu’il ne comprennent rien à l’exercice du pouvoir.
Des intellos de bureau.
Ils interprètent, à leur niveau d’appréhension, la conduite du président.
Le président, en dépit du sens étymologique du mot, ne se contente pas de présider, de s’asseoir à la première place.
C’est un général sur le champ de bataille.
C’est Bonaparte face à l’ennemi.
C’est un général qui planifie, qui a son état-major, qui envisage le problème dans son ensemble, qui surtout sait décider, déterminer, et se fait obéir.
Faire preuve d’une ignorance crasse sur le fonctionnement du pouvoir. Pas étonnant. Les journaleux et journalistes ne sont que des bavards, forts en plume et bêtes en réalité, « doctus cum libro asinus in foro ».
Qu’ils descendent dans l’arène politique et se mesurent aux politiques au lieu de rester bien calfeutrés derrière leur fauteuil pour vendre leurs feuilles de chou qui à l’origine n’étaient qu’une feuille de publicité.
Le contre-pouvoir de la presse est d’essence un pouvoir négatif, un pouvoir de critique, un pouvoir de nuisance.
Qu’est-ce que les journalistes ont fait de positif en politique ?? Renverser Nixon ?
Lâcher la foule contre de Gaulle en 68 ?
Exalter le maréchal Pétain le sauveur de la France ?? Pfft !!
Les journalistes ressemblent aux banquiers qui ont créé la dernière crise financière : ils titrisent des contenus, font de l’emballage pour vendre indifféremment des produits tantôt bénéfiques tantôt mortels.
Affaire Benalla : Macron veut mettre la haute fonction publique au pas
Eh bien ! en voilà, une bonne idée…
@ Alain Deloin « Un chef qui assume et qui pisse sur les grenouilles coassant dans la mare, j’adore ».
Vous avez mis le doigt sur ce que je déteste chez les supporters de ce genre de « chef ». Ils adorent voir le chef pisser sur les copains, ou se faire pisser dessus par le chef. Eh bien adorez, adorez…
Là, votre chef s’est quand même aussi fait un peu pisser dessus par son homme à tout faire, un jeune homme si équilibré, si réfléchi, si convaincant, d’après certains esprits faibles ébranlés par sa prestation sur TF1, mais qui m’a tout l’air d’avoir un profil, disons de manipulateur. Benalla a un bel avenir devant lui, les portes des media lui sont grandes ouvertes.
@ Breizmabro, Joséphyne
Merci.
Qu’est devenu l’Elysée dans la macronie ? Une pétaudière, un cloaque ou bien peut-être la cour du roi Ubu ? Il est difficile de savoir, c’est opaque. Ce qui est certain c’est que ça ne sent pas bien bon. Le temps de la rose au poing est bien loin… Le « nouveau monde » des macronistes c’est l’ancien monde mais en pire. Courage les macronistes, il reste encore près de quatre ans à tirer, après c’est la quille !
Benalla a malmené un jeune qui lançait des bouteilles sur un CRS.
Bon ! La justice, le ministre de l’Intérieur, les deux Chambres, les médias, en font l’affaire de l’été où de l’Etat… Et pendant ce temps. Trump. Xi Jinping. Poutine, les dictateurs sanguinaires, l’Europe moulent notre futur et on n’est pas fichu de parler des réformes en cours ou à faire dans notre vieille France emmêlée dans ses archaïsmes, ses avantages acquis, son nombrilisme.
Je veux toutefois faire remarquer le luxe inouï dans lequel nous sommes en France. On voit tout le monde s’émouvoir car un agent de sécurité a un peu malmené un manifestant.
Pendant ce temps Erdogan moleste et emprisonne à tour de bras, son ami Khamenei fait la même chose, el-Assad tue en masse, Maduro tue et emprisonne, Poutine réduit au silence les gêneurs.
Conclusion : il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreur, et l’administration en est surpeuplée.
Décidément, plus les oppositions le lapident, plus je trouve ce garçon sympathique.
Triste opposition d’ailleurs qui devrait utiliser son énergie à des sujets plus importants que ce fait divers.
Bientôt on va découvrir qu’à six ans, il avait volé des billes à un petit camarade.
@ hameau dans les nuages | 29 juillet 2018 à 12:14
Mais qu’est-ce qui vous chagrine dans cette affaire ?
* Le fait que les personnes qui assurent la sécurité du président disposent d’un statut privilégié ? Cela a toujours existé sous la Ve République.
* Qu’une de ces personnes se soit prise pour Rambo et décide d’intervenir pour prêter main forte à des policiers qui étaient agressés ? Geste citoyen dont on aimerait qu’il soit plus spontané dans la population.
* L’arrogance d’Alexandre Benalla envers les officiers de police et de gendarmerie, allant, paraît-il, jusqu’à les insulter ? Il est en train d’en payer le prix.
* L’indulgence d’EM envers ce collaborateur un peu trop zélé et un brin mégalo, qui a assuré sa protection durant toute la campagne présidentielle et avec qui, du fait d’être en contact quotidien, il a noué des relations amicales (je dis bien amicales) ? Qui ne serait pas poussé à agir de même ?
Alexandre Benalla, totalement inconnu du grand public, y compris par les services du ministère de l’Intérieur (ce qui n’est pas surprenant vu qu’il ne faisait pas partie des effectifs de ce ministère), n’est plus au service du président et va retourner dans l’anonymat qui était le sien avant son excès de zèle.
EM va revoir complètement l’organisation intérieure des services de l’Elysée afin que ce genre de situation ne se reproduise plus. Que faire de plus ?
Il me semble qu’il y a des sujets bien plus sensibles à traiter en ce moment, à commencer par les problèmes de sécurité intérieure du territoire et non du seul président. Sans oublier la relance de l’économie qui a du mal à démarrer après dix ans de crise ininterrompue.
Effectivement, patriote, vous ne savez pas grand-chose.
Quant à vous, mon cher et doux professeur, pour éviter de tomber dans une forme de marchenoirisme à l’égard des homosexuels, il est urgent de relire le texte qui inspira la théorie du genre sans empêcher ceux qui la conçurent de le contredire, cela vous éviterait de manquer de voir la fécondation de la fleur d’orchidée par le bourdon, donnant des arguments trop faciles aux proctologues de pacotille qui vous harcèlent :
https://fr.wikisource.org/wiki/Sodome_et_Gomorrhe/Partie_1
Bien à vous.
Drôle et pathétique ce quatuor à tonneaux vides
Avec ses pupitres constituant : scripteurs outranciers, scandeurs hurleurs, insulteurs forcenés, suiveurs benêts.
Alimentés qu’ils sont par une certaine horde de médias fixés (opportunément) dans leurs légitimes prérogatives.
A l’évidence, sans minimiser la gestuelle du chargé de mission, le dossier vire à l’eau de boudin.
En mariage carpo-lapinoïde, FI LR FN se retrouvent dans un marigot vaudevillesque inouï.
Leur crédibilité déjà ébranlée va se réduire à une misère telle une guigne !
L’immense découverte lors cette non affaire, est le constat de la très haute résistance de la Ve République et sa Constitution, face à cette horde barbare sans précédent, galvanisée à l’hystérie par le gavage des nouvelles technologies.
Le Général qui méconnaissait l’avènement de celles-ci, est un visionnaire comme jamais entrevu dans ce pays et cette minorité de révoltés perpétuels.
Il doit sourir goguenard dans sa retraite.
Éternelle reconnaissance au fondateur de la Vème et sa légendaire stabilité !
Très vite l’exécutif doit reprendre ses réformes et notamment diminuer drastiquement le train de vie de l’Etat devenu Moloch ainsi que celui des régions et territoires aux dépenses ubuesques avec à la tête, leurs rois Ubu.
Le reste n’est que clapotis voué à rejoindre l’océan du néant des turpitudes politiques.
@ Achille | 30 juillet 2018 à 06:18
Personnellement rien ne me chagrine car je m’y attendais dès le début en voyant son hystérie d’estrade.
Ce qui « chagrine » ce sont ces scories qui s’accumulent silencieusement dans l’inconscient des gens. Dans le désordre les illettrées, la vaisselle du roi, le costume puis l’affaire Benalla et j’en oublie… Scories qui auraient été facilement évitables par quelqu’un qui aimerait et respecterait son peuple malgré ses défauts. Un peuple à qui on va demander de gros efforts…
Me chauffant au bois, ma comparaison va vous paraître osée ou ridicule, s’il est un danger ce sont ces scories anodines qui au fil du temps tapissent le conduit… Jusqu’à son embrasement. Macron devrait relire son contrat d’assurance-habitation.
@ Achille
« Finalement rien n’a vraiment changé en un siècle depuis la IIIe jusqu’à la Ve République. Et tout laisse à penser que passer à la VIe ne changera pas l’odeur de l’andouillette. »
Peut-être faudrait-il commencer par se demander, nous avons encore le droit de nous poser des questions, si le problème ne serait pas la nature de cette république.
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » (Albert Einstein)
@ Achille
« EM va revoir complètement l’organisation intérieure des services de l’Elysée afin que ce genre de situation ne se reproduise plus. Que faire de plus ? »
Je n’en fais pas une affaire personnelle…
Mais là quand même,vous le faites exprès.
Vous allez bientôt nous sortir que Macron n’avait pas vu que « Alexandre » lui collait aux basques et que ce dernier pouvait être quelque chose comme le garde de son corps à l’insu de son plein gré.
Est ce que nos présidents n’étaient pas en sécurité avant Macron ?
Est-ce que le service de protection des personnalités présentait des dysfonctionnements avant Macron ?
Pouvez-vous citer un incident de ce genre avec un de nos anciens présidents qui aurait fait appel à un garde du corps hors recrutement des services habituels ?
Venir dire vouloir remettre de l’ordre dans un service qui n’a été désorganisé que par la seule volonté de Macron de vouloir imposer la présence de Benalla parce que « tel était son bon plaisir » est quand même quelque chose qui doit se situer à 9 sur l’échelle du « foutage de gueule ».
Le Président de la commission du Sénat est un homme habile tout heureux…
De ne plus se morfondre dans cette seconde chambre législative où l’opposition LR est majoritaire mais qui a essentiellement un rôle de conseil, de proposition au gouvernement et à l’Assemblée nationale si ce n’est la modification de la Constitution, le vote des lois organiques et de celles concernant le Sénat.
A la différence de la minorité LR et de la minorité de gauche qui se précipitent dans le symbolique de la démission théâtrale et de la censure impossible.
Comptons sur lui pour multiplier les auditions tout azimut pour exister des mois entiers.
Bien plus grave est sa tentative de fait de modifier totalement la Constitution de 1958 pour revenir à un régime parlementaire où un pouvoir législatif tout-puissant, s’imposant à un gouvernement éjectable et un chef de l’Etat symbolique…
Il ne doit pas oublier que l’Assemblée et le Président ont été élus au suffrage direct des citoyens… Alors qu’il n’a été élu qu’indirectement par des élus… locaux.
@ agecanonix | 29 juillet 2018 à 15:45
Voici le dernier texte qui enfin dévoile une partie de l’action de monsieur Macron à l’intention des musulmans :
https://www.causeur.fr/islam-cfcm-collomb-macron-153138?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=9864a9677b-Newsletter_14_juin_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-9864a9677b-57538953
Une réflexion me vient Monsieur Bilger : il faut croire que l’influence de votre blog est si importante qu’elle déclenche de la part des services de communication de monsieur Macron l’intervention d’un nombre considérable de commentateurs avec les mêmes éléments de langage en faveur de leur Jupiter.
Comme tout système de communication, celui-ci bute sur le fait que la plupart des commentateurs fidèles à votre blog sont des gens qui ont réfléchi, ont des opinions affirmées et fondées sans qu’elles soient du même bord et que ces tentatives de « conversion » au point de vue de ces nouveaux intervenants est l’exacte image du coup d’épée dans l’eau !
@ agecanonix | 29 juillet 2018 à 15:45
« L’affaire Benalla est le moyen de mieux comprendre ce qui se passe dans le cerveau du psychopathe Macron et c’est en cela qu’il est dangereux à la tête de notre Ripoublique. Je crois que le moment est venu pour qu’un comité de psychiatres et de militaires soit constitué pour suivre les évenements au jour le jour et agir consciencieusement le cas échéant, car notre parlement et le Conseil constitutionnel ne sont plus à la hauteur de leurs fonctions. »
Un comité de psychiatres et de militaires pour sauver l’pays… C’est tout ce qui nous manquait, en effet. Je propose un homme pour diriger ce comité : Nicolas Dhuicq, ex-député Les Républicains, ayant perdu son siège avec la vague macronienne. Il est à la fois psychiatre et capitaine de frégate. Toutes les qualifications requises, comme on le voit…
Votre ahurissante proposition illustre bien ce que je dénonce avec ces histoires « d’officiers de réserve » et de « colonel Goya » : le vieux fantasme franchouille du coup d’État militaire qui nous sauvera enfin de la chienlit. La vieille appétence française pour la dictature et la servilité.
Les militaires, ils sont faits pour rester dans les casernes. Le plus loin possible du pouvoir. C’est comme les curés : qu’ils s’occupent de leur boulot, et qu’ils n’essaient pas de faire celui des autres.
Au passage, on notera l’incohérence de tous ces militaristes : ils font des rêves érotiques en pensant au jour où le général de Villiers prendra le pouvoir, mais ils fustigent l’autoritarisme de Macron. il faudrait savoir : la dictature, c’est bien ou c’est pas bien ? Le : je sais ce qui est bon pour vous, alors vos g…, c’est une bonne chose, ou une mauvaise chose ?
A moins, bien sûr, qu’on ne pense qu’une certaine catégorie d’hommes (les de Villiers, les « colonel Goya », les Poutine) sont d’essence supérieure, en vertu de quelque privilège de naissance…
______
@ Trekker | 29 juillet 2018 à 15:30
« Eurêka, grâce à vos talents de fin limier, nous savons enfin qui est la manœuvre dans cette affaire Benalla : l’infâme Poutine secondé pour la circonstance par le traître Nicolas Dhuicq ! »
Merci de nous confirmer votre mauvaise foi intégrale, avec ce morceau d’ironie pas drôle qui remplace avantageusement l’argumentation loyale, depuis quelques décennies, dans notre époque décadente.
Personne n’attendait, de votre part, de l’honnêteté sur ce sujet, mais enfin, vous auriez pu, prudemment, vous taire. Pas du tout. Il a fallu absolument que vous nous confirmiez de quel côté vous étiez : celui des ennemis de la France. Pas mal, pour un militaire à la retraite…
« L’infâme Poutine » est en effet « à la manœuvre » dans cette affaire, avec l’aide de quelques « officiers de réserve » français. Je viens de le prouver, et vous êtes incapable de me réfuter. Vous ne vous en donnez même pas la peine.
Évidemment, « être à la manœuvre » est une expression stupide de manipulateur malhonnête. Ca fait très ronflant, mais ça ne veut rien dire. C’est poutiniste, quoi.
La Russie (et non Poutine : les méfaits du Kremlin continueront, selon toute vraisemblance, lorsqu’il ne sera plus au pouvoir) n’a pas créé l’affaire Benalla. Elle l’a exploitée. Vous comprenez la différence ? Même un soldat doit avoir deux sous d’intelligence, pour faire correctement son métier.
Vous êtes comme ces malfaiteurs intellectuels poutino-lécheurs, qui prétendent que l’espionnage russe n’a pas modifié le résultat de l’élection américaine (ou française, d’ailleurs !). On s’en moque, qu’il ne l’ait pas modifié, et on s’en moque d’autant plus qu’il est évidemment impossible de prouver une telle chose — ou son contraire. Ce qui compte, c’est que les Russes ont tenté de modifier le résultat des élections américaines. Qu’ils ont tenté de l’influencer de façon clandestine et déloyale.
Ce qui compte, c’est que cette opération a été montée par le GRU (l’agence d’espionnage militaire) et par le FSB (la police politique domestique, successeur du KGB, qui n’a officiellement aucune compétence en matière d’espionnage à l’étranger, mais qui est néanmoins un acteur majeur dans ce domaine — un acteur d’autant plus dangereux qu’il n’a pas la culture de l’espionnage « officiel », si je puis dire, propre au SVR, l’agence russe chargée de cette mission).
Autrement dit, c’est un acte de guerre. A l’égard de l’opération similaire montée en France pour tenter d’empêcher l’élection de Macron. Mais à part ça, « le méchant Poutine » et blablabla. Les communistes, eux, au moins, avaient un discours bien rodé pour tenter de détruire notre civilisation. Fallacieux, mais argumenté. Les néo-marxistes de droite dans votre genre se contentent de mauvaises plaisanteries d’écoliers — d’écoliers imbéciles, tous ne le sont pas.
Je vous signale, puisque nous sommes sur un blog juridique, que la tentative de commettre un délit est un délit. Bonne chance si vous essayez de tuer votre voisin, mais que, par malheur, le poison, ou la balle, ne fait pas son effet !
______
@ Joséphyne | 29 juillet 2018 à 11:00
« Pourquoi une telle digression sur ‘l’affaire Benalla russe’. C’est vraiment devenu votre dada de tout ramener à la Russie. »
Parce que cela correspond à la véracité des faits. Excusez-moi de continuer à penser, à l’instar de quelques rares imbéciles préhistoriques, qu’il est important de savoir comment les choses se sont passées réellement.
Que tout ne se résume pas à : j’aime, j’aime pas. Ch’pense que, ch’pense pas que. Machin c’est mon champion, si tu dis du mal de lui je vais te casser la figure. Trucmuche il me revient pas (car il lit Gide), donc si tu ne craches pas sur lui, t’es une ordure.
Mais encore une fois, je reconnais que je suis un dinosaure. Rassurez-vous, le « sens de l’histoire » (s’il y en a un) est de votre côté.
______
@ Claude Luçon | 28 juillet 2018 à 23:41
« Boum ! Un autre enregistrement sort de nulle part, toujours fourni par un inconnu, montrant Benalla tabassant deux autres pékins, deux ou trois jours AVANT le 1er Mai, dans un parc. […] On se moque de nous cher Exilé car : soit, et je penche dans ce sens, ayant travaillé en Algérie de 1961 à 64… »
En Algérie, en 1964, il n’y avait pas de téléphones portables. (En France non plus, d’ailleurs.) Ces « enregistrements » ne sont pas sortis de nulle part : ils ont été filmés par des particuliers à l’aide de leur totoche moderne, c’est-à-dire leur smartphone. C’est le cas en particulier de votre vidéo dans un parc — en l’occurrence, le Jardin des plantes à Paris. La séquence a été filmée par la femme qui s’est fait rudoyer — et d’ailleurs, elle s’est fait rudoyer justement parce qu’elle filmait.
Le moindre incident sans importance, de nos jours, est filmé, parfois par plusieurs personnes. Le monde a un peu changé, vous savez…
Le socialisme, comme le communisme, ont été virés du monde qui entoure la France, mais ici les gardiens du temple veillent au grain et maintiennent leurs prébendes, en s’abritant derrière les pauvres et la morale supérieure du partage forcé.
La liberté individuelle leur est insupportable, comme l’argent des autres leur est odieux, les entrepreneurs sont des exploiteurs libéraux, qui ne cessent de vouloir sucer le sang du prolétariat, le capitalisme n’est qu’oppression, les riches s’accaparent les richesses, les lobbies des méchantes grosses sociétés empoisonnent les citoyens et polluent la planète, le monde va s’écrouler pour n’avoir pas compris le collectivisme partageur et écologique…
Pourtant, tous ces adeptes de l’idéologie du marxisme-leninisme, parfois sans même le savoir, tellement l’endoctrinement est ancien, ne veulent toujours pas voir que leur idéal n’a jamais existé et que tous les peuples libres ont rejeté leurs principes, en voulant adopter le mode de vie occidental !
Personne ne veut être pauvre et personne n’a envie de partager l’idéologie de la pauvreté, ce qui explique que cette idéologie de la fin du XIXe siècle ait disparu dès que les citoyens ont été libres de s’y soustraire.
Hélas, la France est le dernier pays en Europe qui n’en est pas encore sorti, mais les effets économiques désastreux du modèle socialiste finiront par en avoir raison, car on ne sort du socialisme que par une révolution (libérale) ou une faillite.
Macron ne parviendra pas à sortir la France du socialisme, à supposer qu’il le souhaite et en ait le courage, car le propre de cette idéologie est d’être irréformable et irréversible.
La croissance faible en France est l’illustration tragique que les réformes de Macron sont insuffisantes pour remettre en cause le socialisme structurel français.
« Etat des lieux » ?
Très simple à établir :
Les (non)réformes ont été promises avant le 7 mai.
Elles ont été annoncées après.
Elles continuent de l’être. Que voulez-vous de plus ?
Ça se passe au Moyen Âge. Un portefaix se repose un instant devant l’étal d’une boulangerie. Le boulanger courroucé sort et demande au portefaix de lui payer l’odeur de ses croissants et brioches.
Le portefaix tire son bâton et se met en défense.
Un attroupement se forme alors.
Arrive Jean le Fol, un rêveur, un poète, un sage. On le prend pour arbitre.
Celui-ci demande au portefaix de lui prêter un instant une pièce de monnaie.
En possession de celle-ci, il la fait tinter trois fois sur l’étal du boulanger et prononce la sentence « il est dit que le portefaix qui s’est nourri de l’odeur des produits du boulanger a payé celui-ci du son de son argent ».
Le rapport avec les (non) réformes du petit ?
Cherchez bien, il est étroit.
Constat après trois semaines Outre-Rhin
Le budget de l’Etat est difficilement comparable : l’Allemagne est un Etat fédéral où l’essentiel du pouvoir appartient aux Régions ; ainsi, par exemple, nul besoin d’un ministère de l’Education nationale ou d’un ministère des Transports au niveau fédéral ces deux compétences relevant exclusivement du pouvoir des Régions.
Ceci étant, bien entendu, l’Allemagne a toujours été plus vertueuse que la France en matière de gestion des finances publiques.
Les dépenses publiques sont plus élevées en France qu’en Allemagne : bien évidemment, l’Allemagne ayant 3 niveaux d’administration (commune, région, Etat), là où la France en a 5 (commune, intercommunalité, département, région, Etat), Car les dépenses publiques englobent non seulement celles de l’Etat mais aussi celles de tous les autres niveaux.
L’Allemagne a 12 000 communes contre près de 36 000 en France : l’Allemagne serait-elle trois fois plus peuplée que notre pays ?
Si nous sommes prêts à diminuer drastiquement le nombre de nos communes, et à supprimer au moins un échelon administratif, nul doute que les dépenses publiques pourraient diminuer nettement.
Je ne suis pas certain que l’Association des Maires de France ou celle des Départements y soit disposée.
Or, là se situe l’essentiel du problème, car l’Etat verse quand même 75 milliards d’euros en dotations de fonctionnement aux collectivités locales.
Ce montant n’est-il pas excessif ?
Des économies substantielles existent donc.
@ Exilé | 29 juillet 2018 à 11:49
Il faut lire aujourd’hui le billet de Michel Onfray qui est repris
chez ,http://corto74.blogspot.com/ il y est dit notamment :
– L’Elysée a donc mobilisé le ban et l’arrière-ban des communicants, des habitués de cabinet de crise, des personnes habilitées à faire courir les bruits et à créer les rumeurs dans Paris, donc en France, à les lancer aux bons lieux, en présence des bonnes personnes, là où l’on sait que la propagande se répandra en métastases médiatiques. Quelques journalistes qui soutiennent éhontément le président en temps normal activent leurs réseaux et l’intoxication n’a jamais été autant avérée.
…/…
-Cette femme a commencé sa carrière dans la casse de voitures, elle a eu deux maris qui ont fait de la prison, elle a régné sur des établissements bien connus des nuits parisiennes, elle a travaillé pour une revue d’amateurs d’armes, elle a été journaliste à Voici, elle a fourni nombre d’informations people à la presse du même nom, elle a été mise en détention provisoire pour une affaire de fausses factures qui impliquaient des célébrités, elle est aujourd’hui mariée avec un homme qui travaille pour les renseignements généraux. On ne sache pas qu’elle soit chargée de mission à l’Elysée, encore que, mais on sait qu’elle est une amie du couple Macron et qu’elle se trouvait avec Alexandre Benalla dans cet appartement où Le Monde avait été convoqué pour relayer la riposte élyséenne. Il est dit que ladite Mimi est responsable de la communication élyséenne de madame Macron. Du beau monde pour et avec du beau monde…
…/…
-Quelles conséquences tire-t-il de cet aveu ? Aucune. Bravache, hâbleur, matamore, suffisant, prétentieux, insolent, méprisant, si peu président de la République et tellement Enfant-Roi couronné »
——————-
Comme nous pouvons le constater depuis plusieurs jours des fantassins de Macron viennent ici tenter d’écrire des absurdités, ils représentent en cela le niveau intellectuel de leur chef.
@ Trekker | 29 juillet 2018 à 15:30
Le problème est que la dictature chez nous ce sont les journalistes qui l’imposent car ils ont à leur seule disposition une arme fatale : la télévision.
Le lavage mental est à la fois verbal et visuel, plus besoin de drogues ou de séance de torture, simplement de l’hypnose et du bourrage de crâne.
Nos médias manipulent les gens tout en appelant cela de l’information.
Voici un extrait du Journal des Psychologues:
Toute démocratie se fonde sur un débat d’idées, sans lequel elle irait à sa perte. Pourtant, en nos jours de campagne présidentielle, il n’est de constat plus saillant que l’influence recherchée sur l’inconscient du public. Le concept de propagande, qui fait ordinairement référence à cette tentative consciente de persuasion, trouve aussi tout son sens dans les mouvements inconscients sous-jacents au traitement de la question politique par les médias.
@ Claude Luçon | 28 juillet 2018 à 23:41
« …nous sommes tous constamment filmés, donc nous sommes en dictature et il va falloir que je m’arrête de tabasser les autres seniors sur le gazon de la résidence dont 80% de femmes… »
Je comprends mieux maintenant pourquoi vous devenez si « acide » et que vous glissiez parfois vers le macronisme avec des fakes news volontaires ou non ! Dommage, mais on ne peut pas être et avoir été !
@ GLW | 30 juillet 2018 à 10:10
Je ne nie pas le fait que l’importance accordée par EM à Alexandre Benalla est une anomalie.
Un garde du garde du corps ne doit, en aucun cas, outrepasser la mission qui lui a été confiée qui est la sécurité du président. Il ne doit surtout pas se croire autorisé à donner des ordres et surtout insulter de hauts responsables de la police et de la gendarmerie au prétexte qu’il est un collaborateur rapproché du président.
Il eut été judicieux de remettre Benalla à sa véritable place avant qu’un incident regrettable se produise. Incident qui a été largement exploité par tous ceux qui voulaient qu’il dégage de l’entourage du président, mais aussi par une opposition qui s’est ruée dans la brèche pour redorer son blason déjà bien terni, vu que l’une comme l’autre se trimballent de belles casseroles de nature politico-financière.
A charge pour EM de tirer les leçons de cette pitoyable affaire dont il aurait bien pu se passer. Ceci étant, il est temps de passer à d’autres choses plus sérieuses.
@ Robert Marchenoir | 30 juillet 2018 à 12:46
Nous sommes tous ici habitués à votre esprit de contradiction sans commune mesure et parfois brutal. Vous déformez les intentions, même lorsqu’elles sont louables. On ne pourrait envisager un changement de Constitution sans que le principal intéressé ne soit destitué pour une raison médicale et l’application de l’avis médical ne pourrait se faire sans l’appui des forces armées. Une révolution passerait elle aussi par la riposte des forces armées et une guerre également ; voilà ou nous en sommes sans cela l’Islam prendra le pouvoir dans peu de temps avec l’aide de nos Présidents.
Mais ôtez moi d’un doute : êtes-vous passé de l’extrême droite chez Macron et pour quelle raison ?
@ Exilé | 30 juillet 2018 à 08:43
« Peut-être faudrait-il commencer par se demander, nous avons encore le droit de nous poser des questions, si le problème ne serait pas la nature de cette république. »
Il a suffi d’une voix pour que notre bon roi Louis XVI ne soit pas décapité et que l’on s’achemine vers une monarchie constitutionnelle à la britannique.
Notre pays serait-il mieux géré pour autant ? Rien ne permet de l’affirmer car les Premiers ministres britanniques sortent du même moule que nos énarques.
@ Tendance | 29 juillet 2018 à 11:27
Je pense que vous n’avez pas compris grand-chose, vous intervenez de manière inopinée, sans avoir lu tout de ce qui précédait, permettez que je vous aide.
Dans cette affaire
1° Messieurs Crase et Benalla :
> Délits :
– Des atteintes à la liberté individuelle – 7 ans de prison.
– De l’usurpation de fonctions – 3 ans de prison.
– De l’usurpation de signes réservés à l’autorité publique – 1 ans de prison.
– Des entraves à la saisine de la justice (par destruction de preuve) – 3 ans de prison.
– Des atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données – 2 ans de prison.
> Crime :
– De l’enlèvement et de la séquestration – 20 ans de prison.
2° Monsieur Crase
– Du trafic d’armes – 5 ans de prison
Circonstances aggravantes
– Ce sont des agents de l’État.
Article 40 du Code de procédure pénale
@ Lucile | 28 juillet 2018 à 23:34
Vous parliez des commentateurs qui s’autorisent à dire.
J’ai donc bien écrit sur eux et non sur vous :
@ agecanonix
Vous avez eu l’amabilité de partager un lien nous dirigeant vers des écrits de M. Onfray, et je vous en remercie.
Celui-ci est, d’après moi, de plus en plus mauvais et de moins en moins brillant…
Je suis très étonnée de le voir nous exposer la trahison dont les Français ont été, paraît-il, victimes, sachant que ce président jeune n’a pu le devenir que parce que de vieux briscards rompus aux jeux politiques ont perdu le nord, le sud, l’est et l’ouest…
Dès lors, le jeune corsaire s’est mis joyeusement au gouvernail, et je vous le dis en vérité, il n’est ni pire ni meilleur, et ce qui est certain c’est qu’il n’a pas trahi grand monde parce que peu de monde le connaissait avant ce coup de maître… (moi par exemple, je ne le connaissais pas et vous ?)
M. Onfray, semble-t-il, se charge de nous ouvrir les yeux, que n’a-t-il pensé à venir faire son exposé avant la grande marée ??
Vous me direz que pour avancer ces arguments, il lui fallait sans aucun doute un chauffeur de salle, et voilà bien à propos le chauffeur de salle idéal, qui lui apporte un édifice remarquable et tellement imposant à démolir…
Cette analyse que je fais, avec tout ce qu’il y a en moi de conscience politique, repose exclusivement sur une lecture sélective des conjonctions de coordination et des noms propres, le reste je le laisse aux experts horrifiés, et ils ne l’avaient jamais été auparavant, ce qui me fait regretter amèrement tous ces hommes brillants, dignes, et incorruptibles que nous avons conspués parce qu’ils le méritaient !
Bref ! Pour ce qui est pourri au royaume, suivez la flèche et vous tomberez sur le local poubelles, ensuite tournez à droite ou à gauche, et vous verrez indiqué SORTIE-WAYOUT- USCITA- AUSGANG
@ agecanonix 30 juillet 2018 à 13:26
Pour compléter :
Silence radios (et TV) sur le rôle important de Mimi Marchand, la responsable image du couple Macron. Et pourtant Mimi Marchand née Michèle Marchand en mars 1947, est passée de reine des paparazzi à amie de Brigitte Macron » (elle le dit elle-même en avril 2018).
« Ex-gérante de boîtes de nuit comme « Les Mémories » réservées aux lesbiennes, copine avec l’ex-patronne de la PJ Madame Monteil qu’elle a connue à la « Mondaine ».
Forte d’un réseau exceptionnel et varié, fait de show-biz et de politique, de grands bandits et de grands flics, de concierges d’hôtels, de garçons de bar et de filles diverses », lit-on dans Le Monde, son parcours ressemble à celui de la fameuse Régine dont elle est l’amie.
Mimi Marchand, anciennement mariée à un braqueur, est depuis 2015 marié à un commandant de police à la retraite devenu gérant de Chouet’press, raison sociale « Bestimage », a obtenu l’exclusivité des photos du Président et de Madame.
Mimi ne tarit pas d’éloges : « Brigitte est formidable. Lui aussi est incroyable. Ce sont des gens tellement intègres et vrais » (vu par elle ça interroge ;))
Très futée et très redoutable, copine de flics comme de voyous, elle n’a pas son pareil pour mener ses affaires. La rémunération de ses indics ? En espèces fort sonnantes et trébuchantes, ce qui lui vaudra d’être convoquée par le pôle financier pour blanchiment d’argent sale (braquage).
Alors que les bruits sur l’homosexualité d’Emmanuel Macron s’amplifiaient et que la parution de photos compromettantes dans Closer paraissait imminente, Xavier Niel, PDG d’Iliad, copropriétaire du Monde, au cours d’un dîner avec les Macron leur recommande les services de la « Mata Hari » des paparazzi » (Le Monde), avant d’organiser une rencontre dans son hôtel particulier du Ranelagh quelques mois plus tard : « Il arrive souvent qu’[il] recommande Mimi à des amis soucieux de protéger leur vie privée. Il connaît l’étendue de ses qualités et de son circuit interne qui branche toutes les lignes intérieures de l’Élysée à Beauvau, du Canard enchaîné à BFMTV ».
Depuis, toute la presse aura été abreuvée par les photos d’un couple idyllique vendues par Mimi/Bestimage. C’est encore elle qui a convaincu Emmanuel Macron de court-circuiter l’affaire Mathieu Gallet entretenue par le banquier homosexuel Philippe Villin, lors d’un discours à Bobino en février dernier.
Mimi offre (sic) alors aux Macron de s’occuper de leur image. La tranquillité vaut bien quelques photos posées choisies et retouchées, en bonne intelligence. [ …]
« Avec Brigitte la ligne fonctionne désormais vingt-quatre heures sur vingt-quatre » dit-elle lors d’une interview à Vanity Fair.
Que sait-elle ? Que tait-elle ? Difficile d’enquêter sur cette femme, puissante et redoutée. Ses amis se taisent et ses obligés ont peur.
Garagiste, tenancière de boîte de nuit, mariée à des braqueurs puis à un policier, reine de la presse people avant d’arriver au cœur du pouvoir, la vie de Mimi est une énigme et un vertige mais Michèle Marchand, septuagénaire au parcours sinueux, veille à présent sur l’image d’Emmanuel et Brigitte Macron » (divers Presses)
Brigitte et Mimi ? les deux faces d’une même médaille dit-on en coulisses.
Qui a fait embaucher « Alexandre le bienheureux » auprès du couple Macron ?
Qui a dit, sans rire, au Monde lorsque le beau benêt allait être interviewé par une journaliste de TF1 en sa présence : « j’étais là absolument par hasard ! Je rapportais les clés d’une location de vacances à Biarritz… » ? (les bureaux de TF1 se trouvant justement sur sa route de retour ;))
Qui a dit « copinage malsain » déjà ? 😉
On a échappé à DSK mais pas AUX Macron visiblement.
PS : A quel moment la presse nous dira que le jour ou les époux Macron ont reçu les « Bleus » à l’Elysée, Madame l’épouse du roi Macron, reine consort, portait à la main droite une bague Dior d’une valeur de TRENTE NEUF MILLE euros (voir le site internet Dior) ? En même temps si un.e goujat.e de journaliste lui posait la question la réponse serait sans doute « c’est un prêt de la maison Dior pour valoriser l’image de la France » (les « Bleus » n’étant préoccupé ce jour là que par la joaillerie française naturellement) car ce n’est pas avec sa retraite de l’Education nationale de Brigitte peut s’offrir une bague qui coûte un super pognon de dingue !
@ agecanonix | 30 juillet 2018 à 19:29
« Mais ôtez moi d’un doute : êtes-vous passé de l’extrême droite chez Macron et pour quelle raison ? »
Vous ne comprenez pas, hein… Dès qu’on n’appartient pas à un camp ou à un autre, ça brise tous vos repères, vous ne savez plus où vous habitez, pour vous c’est du chinois. Que voulez-vous : vous, vous appartenez au parti des partidaires. Moi, j’appartiens au parti de la vérité. Nous n’avons pas les mêmes valeurs, comme disent les marchands de rillettes.
Vous voyez de « l’esprit de contradiction » là où il y a simplement de la liberté de pensée. Vous voyez de la « brutalité » là où il n’y a que de la précision et de la rigueur. Mais c’est tellement plus confortable, n’est-ce pas, de ne jamais « contredire » les préjugés et les intérêts de son parti ? Parti étant entendu au sens large, naturellement…
Quant à vos délires militaro-psychiatriques, ils confirment le bien-fondé de mes propos sur le prurit dictatorial d’une partie des Français.
C’est un coup d’Etat militaire qui pourrait nous défendre de l’islam ? Sans blague ? Vous avez vu la proportion des musulmans et des « issus de » dans l’armée ? Vous voulez nous défendre d’une dictature à l’aide d’une tyrannie ?
Et c’est moi qui suis « brutal », en plus ! Vous, vous êtes un doux et mignon bisounours qui caresse des chatons, je suppose ?
Vous croyez malin de mobiliser (de façon parfaitement imaginaire, vous le savez très bien), une profession dont le métier est de soulager les souffrances des gens, de soigner des individus, dans le respect le plus strict du secret médical, aux fins de justifier des menées subversives et politiciennes, en menant un procès psychiatrique public d’un patient qui, par définition, n’est pas volontaire ? Ce qui est, je vous le signale, rigoureusement interdit par tous les codes déontologiques de la profession — et c’est heureux ?
C’est vous, le fou. C’est vous, qu’on devrait enfermer. Vous êtes communiste ? Vous êtes nostalgique de l’enfermement psychiatrique des opposants en URSS ? Quel médecin digne de ce nom accepterait de se prêter à une mascarade telle que vous la proposez ? Depuis quand le fait de n’avoir pas les mêmes idées politiques que vous relève-t-il de la médecine ?
On pourrait écrire dix pages pour démonter l’énorme sottise que vous venez de nous démouler, mais je dirais seulement ceci : admettons que la loi, le Conseil de l’ordre des médecins, les médecins eux-mêmes, les Français dans leur majorité soient favorables à votre psychiatrisation de la politique. Hypothèse absurde, c’est totalement impossible, mais admettons.
Admettons que vous, vous arriviez au pouvoir. Vos amis. Peu importe lesquels. Appelons-les le parti des gentils poneys roses, pour ne froisser personne.
Une fois que vous aurez fait admettre, par les lois, les corporations concernées, l’opinion publique, votre règle selon laquelle un comité de psychiatres pourrait destituer par la force un chef de l’Etat, comment ne voyez-vous pas que vous ouvririez la porte à ce que cette arme soit utilisée aussitôt contre vous et vos amis ?
Vraiment, vous ne voyez pas le problème ? Vous ne voyez pas la sottise profonde de votre proposition ? Vous ne voyez pas, surtout, l’absolue incompatibilité entre le caractère fortement aléatoire, et largement contestable, de la pratique psychiatrique, même pour soigner de vraies maladies mentales, et le rôle de supplétif d’une milice fasciste « aux louables intentions » que vous voudriez lui voir jouer ?
Vous ne savez pas qu’il y a un nombre non négligeable de médecins musulmans, dans s’pays ? Et donc de psychiatres ? Vous êtes sûr que vous voulez leur donner le droit de vous mettre en prison pour « islamophobie » ?
Je t’en donnerai, moi, des « louables intentions »… vous croyez qu’elles n’étaient pas « louables », les intentions d’Hitler et de Lénine ?
@ Robert Marchenoir
« Admettons que vous, vous arriviez au pouvoir. Vos amis. Peu importe lesquels. Appelons-les le parti des gentils poneys roses, pour ne froisser personne. »
Là vous allez trop loin !! Beaucoup trop loin…
Je possède plusieurs gentils poneys roses, que j’aime et qui ne méritent pas votre mépris. Que croyez-vous Marchenoir, qu’il est possible d’utiliser ces braves bêtes innocentes pour servir votre propos, eh bien, il va falloir vous conduire, dans des délais très bref, dans une jolie ferme où ils vivent tout roses, entourés de vert, loin de tout ce tapage inutile et vain.
Vous prendrez alors toute la mesure de votre ignoble excès !
Sur un autre fil je crois avoir lu quelque chose sur la confiture d’oranges, figurez-vous, hasard que seul les dieux de l’Olympe ont pu vous inspirer pour me permettre de parler de mon incroyable compétence en ce domaine… En effet, je ne suis pas Mimi Jenesaisquoi, cependant je suis la reine, que dis-je ? l’impératrice, la Déesse, de la confiture d’oranges, et il me tarde d’en parler, en long, en large, et en travers !!
Car en effet, tous les arts qui ont pour but la culture de l’esprit sont unis entre eux par un lien commun et par une sorte de parenté étroite…
Et donc me direz-vous ? Eh bien, il faut que vous soyez meilleur avec les petits poneys roses et « leave them alone !! »
Je viens d’apprendre fortuitement que les médias et leurs arsouilles sont sur le point de nous donner un nouvel os à ronger et je m’en tamponne le coquillard !
@ duvent | 30 juillet 2018 à 23:37
Chère madame,
Vous terminez bien souvent vos sottises par :
« Bref ! Pour ce qui est pourri au royaume, suivez la flèche et vous tomberez sur le local poubelles, ensuite tournez à droite ou à gauche, et vous verrez indiqué SORTIE-WAYOUT- USCITA- AUSGANG »
Êtes-vous la gardienne du local que vous évoquez et seriez-vous, en conséquence, une proche de Mimi Marchand et de Brijou (voir le commentaire de Breizmabro) ?
@ Robert Marchenoir | 31 juillet 2018 à 03:24
Mon Dieu j’avais oublié que monsieur Robert Marchenoir est lui aussi un psychopathe et qu’il ne faut jamais dialoguer avec lui.
@ agecanonix
« Chère madame,
Vous terminez bien souvent vos sottises par :
« Bref !
Êtes-vous la gardienne du local que vous évoquez et seriez-vous, en conséquence, une proche de Mimi Marchand et de Brijou (voir le commentaire de Breizmabro) ? »
Par égard, puisque votre pseudo m’indique votre grand âge, je m’en vais vous répondre par une sottise de mon cru, étant sotte, je suis très avantagée sur cet exercice…
Ainsi et comme vous l’avez déduit fort judicieusement, je suis de mon état gardienne du local poubelle, ce qui rend mon propos particulièrement intéressant mais surtout, excessivement pertinent…
Vous êtes bien sourcilleux, Mathusalem, oups ! Je viens de vous confondre avec votre mentor…
Il demeure, et j’en suis très désolée pour vous, que dans ce bas monde, il n’est pas tellement possible de ne trouver sur son chemin que des hommes (ou des femmes) illustres, il y a fort malheureusement, beaucoup de sots dont je suis…
Enfin, pourquoi donc m’indiquez-vous Breizmabro ? Croyez-vous, mais sincèrement, que sa lecture me fera du bien ? Pensez-vous, mais vraiment, que je pourrais m’améliorer ? Êtes-vous persuadé, mais véritablement, que je pourrais envisager une reconversion professionnelle ?
Merci pour tous vos bons conseils ! Car je ne vous cache pas que le local poubelle n’est pas très épanouissant et que j’ai beaucoup déçu mes parents professionnellement, ils avaient fait le rêve de me voir organiser des fêtes à l’Elysée, comme je ne sais plus qui…
Mais la vie est un songe ! Et je ne veux pas me réveiller…
Sottement vôtre !
Nos théoriciens du complot s’agitent depuis dix jours avec Benalla dans l’espoir vain d’en faire une « conspiration au plus haut niveau ». Même si toutes les auditions leur prouvent le contraire, ils n’en ont cure. Ils s’accrochent à leur lubie comme le noyé se cramponne à sa bouée.
Remarquez, cela ne fait que dix jours. Leurs congénères « comploteurs » prétendent depuis 50 ans que les Américains n’ont pas marché sur la lune, que tout aurait été tourné en studio.
Il y a aussi le fameux vaisseau extraterrestre de l’Area 51 au Nevada qu’on nous cacherait depuis 70 ans.
En France, nos théoriciens feront vivre le complot Benalla.
Pas très glamour comme complot, ils font avec ce qu’ils ont sous la main
La roche Tarpéienne est proche du Capitole.
L’affaire est, en réalité, bénigne, quand on la compare à la déclaration de guerre à la Syrie, illégale, ou à la tentative d’abaissement supplémentaire du pouvoir législatif dans notre pays par le biais de la réforme constitutionnelle.
Je viens de lire ceci :
« Dommage, mais on ne peut pas être et avoir été !”
Rédigé par : patriote | 30 juillet 2018 à 15:30
C’est l’inénarrable patriote qui s’adresse ainsi à M. Luçon, ce qui me contraint à lui adresser ce petit compliment :
Patriote vous qui avez été, qui êtes et serez pour toujours un âne bâté, comment ne voyez-vous pas l’indigence de votre trait et bien précisément, parce que vous êtes un âne bâté… J’ajouterai que l’on a oublié probablement de vous enseigner certaines manières.
Quand l’âge viendra s’il n’est déjà là, il vous souviendra que rien n’est au-dessus de l’expérience ce qui rend votre sentence creuse et triviale, comme vous…
@ agecanonix | 31 juillet 2018 à 09:41
« Mon Dieu j’avais oublié que monsieur Robert Marchenoir est lui aussi un psychopathe et qu’il ne faut jamais dialoguer avec lui. »
Eh bien voilà ! L’éminent politologue (et fasciste amateur) agecanonix faits pschiiit en deux allers-et-retours. Effectivement, il ne faut dialoguer avec moi que si vous êtes prêt à le faire. Si vous vous contentez de raconter n’importe quoi et que vous êtes incapable de faire face aux objections, ça ne va pas suffire.
Arrêtons la mascarade, laissons la justice jouer son rôle, plus le schmilblick avance, plus les arguments dégénèrent, plus les corps constitués se dévalorisent, Assemblée nationale, journalistes, certains élus et ne parlons pas des commentateurs partiaux et partisans.
Sûrement que ce monsieur a pété un plomb mais il faut bien avouer qu’il reste inadmissible que des gens se permettent de canarder les forces de l’ordre sans que la police les arrête et que la justice les condamne.
Cela nous conduit à la création de ces groupes de casseurs voleurs profitant maintenant de toutes les manifestations pour dénaturer les causes les plus valables.
On a tant entendu de bêtises sur cette affaire dite d’Etat qui n’en est pas une, uniquement voulue par une opposition qui ne sait plus quoi trouver pour démolir E. Macron !
Un juriste a stipulé que les protagonistes dits coupables ne pouvaient pas avoir de retenue de salaire compte tenu de leur contrat temporaire. A. Benalla n’a jamais détenu en permanence les clefs de la maison du Touquet et quand bien même ; c’est aux propriétaires de décider à qui ils les confient !
Cette affaire est indigne et certains Français comme moi et mes amis en ont ras le bol !
L’action du gouvernement est interrompue, l’opposition dont les LR (dont j’ai honte d’avoir adhéré) se sont couverts de ridicule, cette pauvre présidente de la commission insultée, menacée alors qu’elle a été expérimentée et professionnelle et pourquoi tant de haine à caractère juif (l’est-elle et alors ?).
Tout cela montre le caractère déliquescent de notre société, qu’il n’y a plus de limites à la violence et tant de gens qui la pratiquent.
C’est terrible et ne peut que générer de la peur !
TOUTES les questions que vous vous posez ont DÉJÀ obtenu des réponses, largement reproduites dans la presse de tout bord. Afin que vous retrouviez le sommeil, je vous rappelle ces réponses et où elles ont été obtenues :
Lieutenant-colonel : c’est le général de gendarmerie Richard Lizurey qui l’a nommé à la réserve *opérationnelle* (commission d’enquête du Sénat).
Port d’armes : accordé par arrêté du Préfet de police de Paris (commission d’enquête).
Habilitation Secret défense : accordée par la DGSI, comme pour toutes les personnes travaillant à proximité immédiate du président.
Observateur : c’est le commissaire Laurent Simonin, mis en examen (commission d’enquête)
Recommandé ? c’est Benalla lui-même qui s’était proposé au tout début de la campagne de Macron pour travailler à la sécurité.
Vous avez parfaitement le droit de ne pas vous informer.
Mais ce n’est pas une raison pour prétendre qu’on ne sait rien.
Lire Le Monde (mercredi 31 juillet) – EXCELLENT PAPIER de Georges Kiejman.
@ Alain Deloin | 31 juillet 2018 à 12:46
Auriez-vous l’extrême obligeance de bien vouloir indiquer qui, mis à part vous, aurait employé le mot de « conspiration » ?
Vous en remerciant.
J’ai beaucoup apprécié la prise de parole de Franck Riester au nom de UDI-Agir pour rejeter les deux motions.
Une attitude raisonnable, équilibrée, sans complaisance ni pour le gouvernement, ni pour le ramassis de circonstance, fait de bric et de broc, des oppositions.
Arc-boutées sur leurs critiques de tout ce qui a été entrepris depuis un an, tentant de masquer tout à la fois leur passé si peu reluisant, leurs insuffisances présentes et la vacuité de leurs projets, celles-ci n’ont dû leur union qu’à l’imbécillité d’un mauvais cow-boy qui s’est cru investi d’une mission salvatrice.
Pour des groupes d’opposition qui n’ont aucune vision commune de l’avenir qu’ils pourraient proposer au pays, totalement désunis sur tout ce qui est essentiel, ces deux motions de censure constituent évidemment la première occasion de se donner l’illusion d’une revanche sur leurs défaites de 2017.
Le but avoué étant d’ailleurs pour LR, pour MLP, pour l’union de la gauche reconstituée de bloquer la réforme constitutionnelle, c’est-à-dire, au bout du bout, de « défendre sa petite soupe ».
Oui, la position de F. Riester et de son groupe s’est située « ailleurs », ce qui est tout à leur honneur.
Cher Philippe,
Je vous signale, à titre de curiosité, que Le Monde du 31 juillet a publié une tribune de l’avocat Georges Kiejman développant la thèse que l’affaire Benalla N’EST PAS une affaire d’Etat.
Libre à chacun de comparer les argumentations et d’avoir un avis.
@ Julien Benda | 31 juillet 2018 à 18:26
► « Lire Le Monde (mercredi 31 juillet) – EXCELLENT PAPIER de Georges Kiejman. »
En somme, vous venez nous hurler à la face que c’est excellent et nous n’avons rien à dire, nous serions là juste pour vous subir.
► « […] il reste inadmissible que des gens se permettent de canarder les forces de l’ordre sans que la police les arrête et que la justice les condamne. »
Quel est le rapport avec les actes de Messieurs Crase et Benalla ?
Quel est le rapport avec un magistrat Macron Emmanuel qui a couvert ?
En ce cas, il reste inadmissible que des gens se permettent de tuer des baleines sans que la police les arrête et que la justice les condamne.
► « On a tant entendu de bêtises sur cette affaire dite d’État qui n’en est pas une […] »
Le problème pour vous, c’est qu’il y a deux affaires, une Crase-Benalla et une Palais de l’Élysée.
Un enseignant apprend qu’un de ses élèves a violé et tué un jeune garçon, de fait il ne lui donne que 3 heures de colle.
Emmanuel Macron est président de la République, donc fonctionnaire, sous le titre de magistrat, il a ainsi l’obligation de signaler au Procureur de la République tous les délits et crimes dont il a connaissance pendant sa charge, article 40 du Code de procédure pénale, ce qu’il n’a pas fait, cela entraîne donc une sanction disciplinaire, en l’occurrence l’article 68 de la Constitution.
Une sanction sur un président de la République ne serait, ainsi selon vous, point une affaire d’État ?!
► « […] menacée alors qu’elle a été expérimentée et professionnelle et pourquoi tant de haine à caractère juif (l’est-elle et alors ?) »
Menacée par qui ?
Qui a dit qu’elle était juive à part vous ?!
@ Elusen | 01 août 2018 à 04:32 (Monsieur je sais tout)
J’ignore votre parcours, probablement celui d’un rond-de-cuir. À choisir, je préfère vous laisser tranquillement maugréer sur vos propos d’une tristesse sans nom.
L’Assemblée nationale vient de faire une brillante démonstration.
Elle ne sert à rien.
Les »orateurs » inscrits viennent lire leur petit papier, se font applaudir par les seuls membres de leur parti réciproque.
Qu’en reste-t-il ?
Des emplois d’huissiers, de sténotypistes, des questeurs toujours luxueusement logés et grassement payés.
Je sais évidemment qu’on ne peut pas supprimer l’A.N. ; mais si au moins on supprimait une des trois assemblées (A.N., Sénat, CESE) et qu’on réduisait le nombre de ceux qui siègent (ou pas) dans les autres ?
Vieille demande des électeurs, à laquelle les intéressés sont évidemment opposés ; que peuvent-ils faire d’autre pour gagner autant en travaillant si peu ?
Leur seul effort dure le temps de la campagne pour leur élection.
Si j’ai bien lu : 143 il en fallait 289 puis 74 pour la motion de gauche. Tant de bruit et pas plus convaincu que cela ?
M. Macron, gardez-nous de tous ces petits revanchards, juste capables d’obstruction.
La France a besoin de réformes, pas de tapage.
Oui c’est pathétique !
Les Français payent les députés pour travailler, pas pour faire les guignols depuis quinze jours à l’Assemblée et tout ça pour un commando qui n’a fait qu’usurper la panoplie de la vraie police !
Après toutes ces gesticulations, que MLP, Ciotti, Jacob, JLM et compagnie aillent faire prendre l’air à leurs synapses avant de travailler sérieusement à la rentrée sur les vrais problèmes : le laxisme, les casseurs, les zones de non-droit, la violence, l’islamisme et tous les enjeux de société bien plus graves.
L’affaire Benalla est une fausse affaire.
Pas plus intéressante que celle d’une sardine qui bloquerait le port des Sables d’Olonne où je suis en vacances.
Le parti LR est soi-disant au travail.
Ses militants aussi, je suppose.
On peut alors penser que parti et militants brassent des idées, cogitent depuis un an afin de proposer un programme crédible, une alternative aux réformes actuellement menées. Apparemment, ce n’est pas le cas.
A l’AN spectacle vengeur et inutile, sur ce forum commentaires revanchards et revue de presse stérile de la part de militants déclarés visent à dézinguer le gouvernement qui met en place les réformes que le parti LR a rêvé de mettre en œuvre.
Nous avons besoin d’une opposition crédible qui PROPOSE un programme alternatif et non un règlement de comptes à OK Corral.
Comment Jacob peut il applaudir Mélenchon ?
Le parti LR a-t-il perdu ses repères ?
PS : j’ai voté Fillon au premier tour de la présidentielle, pour ses réformes. Mais j’ai conscience aujourd’hui qu’il n’aurait pas pu les appliquer, la rue aurait gagné.
Comment peut-on accuser un pouvoir d’être monarchique quand on n’a RIEN à lui opposer ?
Une opposition de guignols, de Jacob à Le Pen, sans oublier Mélenchon, en passant les PS et les communistes qui ne représentent plus grand-chose.
Que vont-ils faire quand cette ridicule affaire sera classée ? Quand on sait l’urgence des vrais dossiers, comment ne pas les trouver désespérants dans l’hémicycle.
Aigris et refoulés, ils n’ont aucun souci du pays.
Leur objet, exister, faire obstruction, casser, sans avoir la moindre idée, ni la moindre envergure pour proposer une alternative crédible.
Pathétique !
Dans ce bien déplorable contexte, Macron reste un réel espoir.
@ Julien Benda | 31 juillet 2018 à 18:26
« …Lieutenant-colonel : c’est le général de gendarmerie Richard Lizurey qui l’a nommé à la réserve *opérationnelle* (commission d’enquête du Sénat). »
Les explications de ce général sur ce sujet sont pour le moins peu convaincantes. A ce compte, nombre de brigadiers de réserve de la gendarmerie devraient être promus directement lieutenant-colonel à titre de réservistes spécialisés !
« …Port d’armes : accordé par arrêté du Préfet de police de Paris (commission d’enquête). »
Il est pour le moins inhabituel d’obtenir de la préfecture de police un port d’arme, alors que par trois fois celui-ci lui a été refusé au cours des deux dernières années !
« Habilitation Secret défense : accordée par la DGSI, comme pour toutes les personnes travaillant à proximité immédiate du président. »
Cela est loin d’être systématique. Ce n’est le cas pour des collaborateurs mêmes proches du président, que si ceux-ci de par leurs fonctions ont à connaître d’informations relevant du secret défense. Les tâches officielles de Benalla n’avaient rien à voir avec cela. Mais elles étaient peut-être bien plus étendues officieusement que ce qui est proclamé par les ministres et hauts fonctionnaires interrogés par les deux commissions d’enquête parlementaire.
@ Julien Benda
« A. Benalla n’a jamais détenu en permanence les clefs de la maison du Touquet »
il n’avait pas non plus les clefs de son appartement alors qu’il accompagnait la police pour la perquisition de son domicile. Scellés posés puisque porte restant hermétiquement close grâce à un système sophistiqué qu’un serrurier n’a pas réussi à contourner, le lendemain la porte finalement ouverte le coffre détenant les armes avait disparu… Étonnant non ! pour des armes légalement détenues.
Je vous dirais que je n’ai jamais argent et clefs sur moi mais encore moins un soufflant.
Pour les maquereaunistes du blog, la version in extenso de 2 minutes et 14 secondes… (BBC News)
https://mobile.twitter.com/T_Bouhafs/status/991381135631486976/video/1
@ Julien Benda | 01 août 2018 à 12:30
Ainsi, fatalement, vous vous posez comme un « monsieur je ne sais rien ».
La fameux « je ne sais rien mais je dirai tout ».
Bien évidemment, avec des individus tels que vous, le problème, c’est toujours les autres, jamais eux.
Ils battent leurs femmes, mais le problème ce sont elles.
@ Varilux | 01 août 2018 à 12:41
► « L’affaire Benalla est une fausse affaire ».
Pour la bourgeoisie et les classes supérieures !
Ah, au fait, si une sardine bloquait un port entier, bien évidemment que si, cela serait une affaire, vu la taille de plusieurs kilomètres qu’aurait cette sardine !
Je me demande si les gens réfléchissent avant de l’ouvrir ?!
@ Elusen | 02 août 2018 à 00:58
Je commence à croire que vous êtes l’un des rares êtres normaux de ce blog.
Question :
Pensez-vous que AB soit l’amant de EM pour qu’il lui ait été donné autant de pouvoir, de promotion, de droits illégitimes en seulement une année de côtoiement avec le citoyen Macron et sa dame.
Sera-t-il dégradé, privé de port d’armes, interdit d’entrée à l’Assemblée nationale et à l’Elysée, logera-t-il ailleurs que dans un palace de fonction, sera-t-il condamné, fera-t-il de la prison, sera-t-il admis à s’inscrire chez Pôle emploi ?
Cette affaire met en relief des failles, juridiques et administratives de notre Ripoublique, et des comportements anormaux de notre président.
Je vous saurais gré de ne pas m’insulter en m’accordant votre réponse.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie de croire à mes sentiments respectueux.
Affaire Benalla… C’est fou combien de gens menacent de
se désabonner, de vomir, de cracher ou de je ne sais quoi. C’est franchement « dingue » comme dirait l’autre.
Et pire encore, on retrouve toujours les mêmes.
Qui recommencent à dire, écrire, hurler les mêmes menaces, ils tournent en boucle et ils ne se rendent même pas compte qu’ils sont les idiots utiles du blog et d’autres médias.
Le magazine X ou Y vaque tranquillement à ses journées d’information. Il en rajoute même : la piscine de Macron et de Madame « vue du ciel » et c’est reparti ! « Je me désabonne », « je quitte le journal » « Closer » « Vogue », « Paris Match » et n’importe quoi.
*Je ne juge pas je constate.
Je laisse un peu et parle d’un quotidien du soir.
Le Journal Le Monde (qui au passage avait soutenu la candidature de Macron et son action depuis 15 mois à la Présidence).
Hier le 1er août à 14 h 17… « Article du Monde écrit par François Krug et Simon Piel sur les éléments réunis par les juges, dont le journal a pris connaissance, éclairent les faits reprochés à Alexandre Benalla et Vincent Crase ».
Les FAITS mesdames et messieurs. OK, certains vont hurler à la violation du secret, gnagnagna, hypocrites qu’ils sont, lorsque FF était embourbé ils n’avaient pas cette pudeur-là. Passons.
L’article est payant : 2 euros. Avis à la population.
C’est tout… On apprend des choses et quelles choses !
Personne n’a pas repris encore (pour l’instant) ces différents éléments publiés (des faits je vous dis, recueillis par les juges). Soit par pudeur, soit par éthique à l’égard de leurs confrères du Monde. Je ne sais… Bref.
Il y a eu 467 réactions de lecteurs je répète 467 réactions à la suite de cet article, dont environ les 3/4, avec des insultes contre les journalistes, injures, calomnies contre le journal et le monde entier (en transe, les types ils étaient complètement).
Vous avez bien lu ? Et l’article est toujours en ligne.
Ce matin en tout cas le flot nauséabond continue à monter.
Pour vous dire quoi ? Ceux qui ont envie de partir : simple Partez ! Personne ne vous retient.
Qui veut se désabonner ? Faites-le ! Allez ! Ne revenez plus ! Un de perdu dix de retrouvés.
Pensez-vous ? Ils reviennent toujours à la charge. Afin de remettre leur disque rayé jusqu’à la corde, qui tourne qui tourne. Et Le Monde « pisse » dessus.
Le blog, faites pareil. Il fait très chaud, buvez beaucoup ! Ça fait fonctionner les reins.
Votre article fait un rappel des faits de cette sale affaire… On les connaît. Le Monde fait plus… Il décrit les faits que le deux « apprentis barbouzes » ou comme tels ont déclaré aux juges.
C’est effarant… Surréaliste… En 2018 « dans le nouveau monde ».
Lisez le : 2 euros. Moi je ne suis pas là pour vous informer. Et faire du copier-coller… (vous pouvez courir)
Salutations à des amis qui résistent malgré les flots d’insultes… Certains se disent modernes et in the wind ! Ah là là… (des nuls oui).
* Macron se barre demain… Sa piscine ?
On s’en tape totalement, un peu « beauf » je trouve même sa piscine… Même à 34 000 euros (il s’est fait avoir sûrement).
Les paparazzi vont avoir des photos de madame en maillot de bain je vous fiche mon billet.
Trois semaines de vacances (ils auront le temps).
Bonne vacances Madame et Monsieur.
*On reprendra en septembre. Oui oui, l’affaire Benalla-Crase. Eh oui ! Ne vous en déplaise. Et boum ! (le timbre du Capitaine Haddock).
Merci…
A 2017 à suivre
Visiblement comme d’autres opposants à Macron cette affaire vous passionne et vous espérez que le président et son gouvernement trébuchent.
Chacun son truc, libre à vous de considérer que c’est une affaire d’Etat et d’occulter le fait générateur, un gentil couple d’amoureux proche de la mouvance autonome qui se rend à un apéritif pour voir une charge de CRS et qui un peu déçu décide de jeter des projectiles sur lesdits CRS.
Un chargé de mission de 26 ans qui croit en son impunité et intervient pour assister les CRS. Le reste est une affaire qui fait vendre du papier ou du clic Internet.
Mariage de la carpe et du lapin, de JLM à MLP DNA JACOB et Ciotti on s’égosille pour exister, un nombre d’internautes forcément plus intelligents que le Français lambda nous expliquent que ce n’est pas un fait divers mais une affaire d’Etat.
Mieux vaut en rire.
Elusen | 02 août 2018 à 00:52
+ + + + + + + +
Il commence à être pénible que d’aucuns posteurs (ils se reconnaîtront) au lieu de simplement donner leur avis se bornent constamment, par manque de respect et d’éducation, à reprendre, critiquer et blablater sans fin sur les posts d’autres contributeurs pour vouloir à tout prix imposer leur « vision » (dont par ailleurs tout le monde se moque moi le premier) du politiquement correct qu’ils voudraient entendre ou faire dire aux autres.
Il serait agréable par politesse qu’ils arrivent à comprendre qu’on ne peut pas toujours être d’accord avec tout et tout le monde, que chacun a un avis ou pas et que la liberté d’expression ne nécessite pas d’être toujours contredite ni moquée.
Bonjour à tous.
@Trekker | 01 août 2018 à 16:36
« …Port d’armes : accordé par arrêté du Préfet de police de Paris (commission d’enquête). »
Il est pour le moins inhabituel d’obtenir de la préfecture de police un port d’arme, alors que par trois fois celui-ci lui a été refusé au cours des deux dernières années !
« Habilitation Secret défense : accordée par la DGSI, comme pour toutes les personnes travaillant à proximité immédiate du président. »
« Les tâches officielles de Benalla n’avaient rien à voir avec cela. Mais elles étaient peut-être bien plus étendues officieusement que ce qui est proclamé par les ministres et hauts fonctionnaires interrogés par les deux commissions d’enquête parlementaire. »
Qui peut encore s’en étonner ? Dans l’ordre hiérarchique : les ordres viennent de Macron le grand manipulateur en premier, en second, par Collomb et enfin en troisième position par le Préfet de Police de Paris qui obéit aux caprices de l’enfant Macron s’il veut garder son job pour ne pas terminer sa carrière comme le Général d’Etat-Major Pierre de Villiers, applaudi chaleureusement par toute son armée qui l’adorait pour ses compétences, son expérience du terrain et son humanisme envers ses hommes.
Arrêtez avec cette affaire.
Heureusement que le ridicule ne tue pas. Vous n’avez pas de problèmes plus cruciaux que celui-là ?
Je ne sais pas moi, par exemple le chômage, les sans-abri, ceux qui sont dans la misère extrême, les femmes et enfants qu’on bat tous les jours…
Des trucs simples quoi…
Ce qui surprend, c’est la haine infantile distribuée tous azimuts par de supposés lecteurs, qui dégobillent leur médiocrité en se prenant pour Céline !
Heureusement qu’ils ont le droit de voter !
Mais on regrette le temps du café du commerce !
On voyait aussi leur tête, c’était savoureux !
J’imagine qu’Elusen doit être jaloux de celle qu’il appelle méchamment la reine mère !
Ou Toupic et son petit gourou…
Ceci étant il est normal qu’un Président qui œuvre perde des points dans l’opinion publique et le dossier Benalla (ce n’est en rien une affaire d’Etat) n’aide en rien c’est certain. Je m’imagine le cinéma qu’on ferait aujourd’hui avec les réseaux sociaux et les chaînes d’info heure par heure sur :
– la mort de Boulin
– la destruction du Rainbow Warrior
– l’affaire du sang contaminé
– la mort de François de Grossouvre
– l’hébergement de la famille Mitterrand bis
– je ne parle pas du scooter de FH qui n’est pas non plus une affaire d’Etat.
Non, franchement les sondages sont ce qu’ils sont et je maintiens mon adhésion à EM, il faut dire que j’ai toutes les tares. J’ai voté VGE en 1981, Barre en 1988, Balladur en 95, Bayrou en 2002, 2007 et 2012 et enfin après avoir voté Juppé aux primaires puis Macron.
Pour une fois j’ai gagné !
Je suis centriste et tout ce qui est excessif devient insignifiant à mes yeux.
@ Anastase du 27 02 août 2018 à 09:57
« Mieux vaut en rire »
Vous avez raison M. Anastase, ici on en rit beaucoup des prestidigitateurs de l’Elysée avec leurs tours de « j’te repasse la patate chaude » de showmen ratés.
@ Savonarole 01 août 2018 à 22:59
Quand je vois (mal) les honteuses violences de ces deux manifestants en jeans et baskets contre un escadron de CRS casqués, tibias protégés, gilets pare-balles, boucliers, gaz lacrymo en vaporisateur pour refouler les intrépides et talkies en alerte, là je me dis : Rétablissons la peine de mort pour ces fouteurs de m…, bordel !
Bon du coup si ya plus de manifestants yaura plus non plus de CRS en déploiement de maintien de l’ordre. Que va t-on faire alors de tous ces braves pères de famille !? Les envoyer tâter du manifestant au Mali ? 🙁
C’est amusant cette escadrille de macroniens cherchant à faire diversion en allumant des contre-feux dérisoires pendant que el signor Benalla a laissé partout sa signature. Ce soir ce sont ses annonces sur un site de rencontres où il met des photos de lui avec à ses côtés Macron et Trump. Je vous rassure, tout le monde est habillé. Puis en suivant un passeport diplomatique… Quid ?
Quelle pétaudière…! Absolument personne pour recadrer le copain…
@ Odeio66 | 02 août 2018 à 17:12
► « J’imagine qu’Elusen doit être jaloux de celle qu’il appelle méchamment la reine mère ! »
Ah bon, j’aurais dit cela où ?
Une preuve matérielle à apporter ?
Le gugusse attrape un nom au hasard et l’accole à son délire.
Pourquoi ne pas en faire autant :
J’imagine qu’Odeio66 doit être jaloux de celui qu’il appelle tendrement mon papa : Émile Louis.
Affaire d’État, commencez par définir ce que serait une affaire d’État.
Allez-y, expliquez-nous !
Des personnes qui exercent le pouvoir ont su que deux autres personnes sous leur autorité ont commis des délits et un crime et elles l’on tu.
==========
@ Julien Benda | 02 août 2018 à 10:04
► « […] critiquer et blablater sans fin sur les posts d’autres contributeurs pour vouloir à tout prix imposer leur « vision » (dont par ailleurs tout le monde se moque moi le premier) […] »
L’individu affirme se moquer, alors qu’il interpelle, et être à la fois tout le monde, en parlant au nom de ce fameux et mystérieux : tout le monde.
Il déblatère sur celles et ceux qui imposeraient leur vision, pourtant :
Lire Le Monde (mercredi 31 juillet) – EXCELLENT PAPIER de Georges Kiejman.
En majuscules, il nous hurle dessus, c’est ce à quoi servent les majuscules sur Internet à beugler.
Et il affirme de lui-même, tout seul : excellent, c’est un jugement de valeur, donc une vision, une opinion, qu’il impose en vociférant, interdisant, de fait, à quiconque de ne pas trouver cela ‘excellent’.
Se fourvoyant ainsi, il vient pleurer par la suite.
@ Savonarole | 01 août 2018 à 22:59
« Pour les maquereaunistes du blog… »
Ah ! joli, très joli… Au passage, c’est l’une des différences entre le blog de Philippe Bilger et celui d’Ivan Rioufol, auquel on a voulu le comparer : en dehors de la liberté, il y a le style. J’incline à penser qu’il y a un lien entre l’une et l’autre…
Chez Rioufol, tous les commentaires semblent écrits par la même personne.
Par curiosité, je viens de taper le nom de plusieurs journaux étrangers tels le Times, Zeit, Bild, accompagnés de « Benalla » et j’ai pu trouver des articles racontant l’affaire tous les deux ou trois jours détaillant y compris les auditions AN et Sénat.
Par exemple dans le Zeit :
« Der Verantwortliche, der einzig Verantwortliche, bin ich und ich allein. »
En insistant bien sur le fait qu’il a attendu longtemps pour dire : « je suis le seul responsable ».
NB : Pour info, nombre de journaux donnent la traduction des articles.
Si une personne, normalement constituée de corps ou d’esprit peut admettre qu’un employé et son « ami » décident seuls et contre tout le monde de partir le 1er mai en virée de castagne, vous me répondrez que cela est tout à fait possible.
Oui, mais.
Lorsqu’un des employés est la personne vivant très proche du Président de la France, assurant sa garde, sa logistique, organisant une partie de son quotidien et que son « ami » est un employé rémunéré du parti de son patron, alors je me demande si ces deux acolytes ne sont pas Pat et Patachon à la poursuite de la descente infernale.
L’un, Benalla et l’autre Crase propre ne sachant que faire ce jour de fête du travail eh bien ils vont molester du manifestant (youpi !).
Un a un master en droit, un autre est officier de police, mais tous deux sont écervelés et personne de l’entourage d’un président d’une République n’est et ne doit être au courant de leur virée.
Si vous aviez la malchance de voir un tel film au cinéma, la réflexion de toute personne critique serait de se dire « scénario pas plausible, un film de série C avec des acteurs mauvais ».
Cette histoire est tellement grotesque que même à l’étranger, on commence à trouver ça lourdingue.
Conclusion, lorsque le chef a décidé de déclarer qu’il était le seul responsable, qu’il fallait venir le chercher et que pour clore le tout le président de groupe de l’AN gratifie une petite, moyenne ou grande partie de la France de « merde aux cons » alors il est normal que le chef chute dans les sondages, au point de ne jamais s’en remettre.
Grossouvre, quelle affaire ! La fille cachée de Mitterrand, et tant d’autres vrais scandales d’État !
Et la presse nous martèle avec une piscine en plastique et un garde du corps de 26 ans qui a la grosse tête.
Vivement la fin des vacances et le retour des journalistes avec des sujets qui intéressent les Français comme la reprise économique, la baisse du chômage, le suivi des terroristes, la réforme des institutions, le classement international du niveau éducatif, la recherche scientifique française et ses retombées mondiales, etc.
Don’t worry…
Certain.e.s ont cru pouvoir faire du lieu leur bac à sable et croient encore pouvoir introniser les arrivants…
Ils, elles, ne supportent pas que leur bashing nauséeux passe désormais moins bien : il faut dire que depuis leurs implacables défaites électorales, il leur manque un sein auquel se vouer.
« Qu’importe le flacon, pourvu que l’on éructe »*
*dicton que l’on prête à Charles Pasqua du temps où il vendait du pastaga…
Dans cette trêve de vacances estivales, le blog nous réjouira d’autres chroniques que celle-ci, laquelle d’ailleurs n’a amené aucun commentaire qui me fasse rire, le temps que je serais installé dans mon transat préféré… Et si ça continue, j’imaginerai que tous les commentateurs partent eux et elles aussi « en vacance ».
Blague à part, je me souviens qu’il y a trente ans, tous les magazines, L’Express, le Nouvel Obs, proposaient, le temps de l’été, soit un concours de connaissances, soit des pages franchement intéressantes, et nous nous y installions tous, sans l’aide d’Internet, et sans concourir, nous aimions tous chercher, ralliés du moindre dictionnaire ou encyclopédie de papier, la solution à la dernière énigme proposée, laquelle ne serait divulguée qu’au bout des dix semaines d’un parcours fidèle… Nous nous amusions tous de ce « rallye », proposé par L’Express, en même temps que nous nous réjouissions d’embarquer sur la plage le maigre Nouvel Obs… Magazines qu’il était hors de question de jeter à la poubelle, tant leur contenu, pourtant amaigri de plusieurs pages savait être intéressant, et que nous voulions conserver, parce que nous y avions appris quelque chose…
Ce serait juste chouette que durant tout l’été, nous puissions lire dans ce blog ou ailleurs (je n’ai pas trouvé), autre chose que cette vague chronique, quelque chose d’autre, dont visiblement les derniers commentaires démontrent que cette nouvelle chronique n’intéresse absolument personne… CDT…
Le Monde de plus en plus triste… N’est-ce pas Savonarole d’Alésia ?
Cela s’aggrave ?
A l’Elysée des collaborateurs de Jupiter sont soucieux de ne pas se laisser ridiculiser sans précaution comme l’ont été nombre d’entre eux jusqu’à aujourd’hui.
L’état troublé dans lequel se trouve notre pays frise la paranoïa lancée par des fauteurs de troubles : « à la vitesse actuelle le réchauffement de la planète aura tué les deux tiers de la population du globe en 2100 ».
Par les temps qui courent Macron préfère que l’on parle mal du mauvais temps plutôt que de lui, et bien que cette énormité justifierait son démenti, il laisse dire.
Les pôles Nord et Sud représentent 90% des plus de 900 000 km2 de glaces terrestres et maritimes, dont une partie non négligeable est bien loin de disparaître, quoi qu’en disent les menteurs officiels chargés de nous faire peur pour tenter de sauver la COP21, complètement en perdition et décrédibilisant Jupiter autant que l’âme damnée dont il se montre toujours fier et qu’il semble plus que jamais continuer à protéger, tant ils sont liés à la vie et à la mort.
La peur assez généralisée d’une vacance du pouvoir dans cette période de désarroi se manifeste.
Faut-il se regrouper derrière Macron malgré tout, ou attendre que son échec soit plus avancé, ou chercher un homme qui fasse consensus, moins flamboyant et moins imprudent et culotté, mais plus fiable ?
En attendant, la récupération à la fourrière du véhicule mal garé par Benalla a fâché la justice à cause du non-respect du droit par l’Elysée !
@ Vladimir 03 août 2018 à 17:16
Drôle ! 😉
« En attendant, la récupération à la fourrière du véhicule mal garé par Benalla a fâché la justice à cause du non-respect du droit par l’Elysée ! »
En même temps, comme dit l’autre, il était de son DEVOIR citoyen de récupérer sa voiture de… service qu’il avait garée négligemment parce qu’il avait la carte.
Pas de pot il avait été viré la veille (ou deux ou trois jours avant, j’ai du mal à suivre), du coup le gardien de la fourrière voyant un rebeu qui voulait récupérer une voiture de police a dit : Non, Niet, Nada, et le bel Alex est reparti à pied avec son pote flic qui l’accompagnait (?).
Non mais, c’est pas un rebeu qui va faire la loi à la fourrière bordel ! 😀
—————————
@ de villavard 41
« un sein auquel se vouer »
Oooh cachez ce sein, malheureux, un saint homme n’y résisterait pas 😀
« dicton que l’on prête à Charles Pasqua du temps où il vendait du pastaga. »
Pastaga, oui MAIS du 51 lui, monsieur de villavard 41.
En même temps… on ne prête qu’aux riches, et beaucoup trop à Pasqua pour les citations politiques 😉
Benalla a un culot monstre, c’est pourquoi il ira très loin et sera peut-être un jour ministre de l’Intérieur, voire Premier ministre !
Ainsi, contrairement à ce qui est convenu, le monde n’appartient pas aux gens qui se lèvent tôt mais bien à ceux qui ont du culot et de l’entregent ; les timides, les timorés, n’ont jamais d’avenir, or Alexandre Benalla fait partie de cette catégorie de gens qui ont du culot et de l’entregent et en plus il est intelligent !
Bravo à lui !
@ liebesard | 03 août 2018 à 22:31
► « […] et en plus il est intelligent ! »
Rien que ça ?!
La première définition de l’intelligence, c’est :
La deuxième définition, c’est :
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/intelligent
Je ne peux qu’en conclure que vous partagez la couche de l’être aimé !
Vive Pampers !
Je voudrais ici oser prendre la défense d’A. Benalla même si son comportement lors des manifestations du 1er mai doit être sévèrement condamné par la justice mais je pense qu’il bénéficie de circonstances atténuantes.
Essayez de vous mettre à sa place.
Vous avez 25 ans, la double nationalité franco-marocaine et êtes issu d’une zone dite « sensible ».
Après avoir milité au PS puis à LREM, votre candidat, qui vous a pris sous son aile, ainsi que son épouse, entre à l’Elysée comme président de la République.
Il vous attribue, auprès de lui, un poste d’adjoint à son chef de cabinet, avec un bureau individuel, un salaire de ministre, une prestigieuse voiture de fonction.
A peine un an plus tard, vous avez obtenu en plus, un permis de port d’armes (illégal), une habilitation « secret défense », un badge vous permettant d’accéder à toutes les parties de l’Assemblée nationale, un grade de lieutenant-colonel de réserve, un passeport diplomatique, un appartement de fonction dans une des plus prestigieuses résidences de la République et en plus vous terrorisez les plus hautes autorités policières de la capitale, si bien qu’à 26 ans vous êtes devenu le seul personnage de toute l’histoire de notre République à bénéficier d’un tel pouvoir si jeune.
Comment dans ces conditions ne pas avoir la tête qui enfle démesurément au point de péter les plombs à la première occasion et de commettre ainsi un ou des dérapages ?
Je ne connais personne qui, dans de telles conditions, aurait pu résister au goût du pouvoir avec tous les excès que cela comporte. Benalla n’est donc à mon sens que très peu responsable de cette situation incroyable.
Les (le) responsables sont ceux qui ont attribué à ce gamin tous les titres, les pouvoirs, les privilèges dont il bénéficie et qui ne pouvaient que lui donner « la grosse tête ».
Les Français doivent connaître les vraies raisons de cette promotion plus qu’exceptionnelle et si rapide.
@ Vladimir | 03 août 2018 à 17:16
Seriez-vous le Vladimir qui sévissait sur le blog de J-M Aphatie voici une dizaine d’années ?
@ Liebesard | 04 août 2018 à 08:27
Vous découvrez le fil à couper le beurre fondu par ces chaleurs. Nous demandons à voir la lune que cache le doigt.
@ Liebesard | 03 août 2018 à 22:31
Alors là Liebesard vous faites une sacrée erreur d’appréciation ! Benalla un jour ministre dites-vous ? Autant se faire servir une paire de merguez cramés que de voir la citrouille de Benalla au gouvernement quel qu’il soit. Vous voulez faire condamner la France au suicide assisté par les islamistes révolutionnaires ? Il a une double nationalité et aime la castagne, ne l’oubliez pas !
@ Liebesard | 04 août 2018 à 08:27
► « Essayez de vous mettre à sa place »
De fait un bourgeois, un nanti qui ne connaît rien à la réalité de la pauvreté, dans un vécu charnel, demande aux autres de se mettre à la place de monsieur Benalla.
Le tout sous une forme qui insinue que tous les jeunes pauvres auraient fait la même chose que lui.
25 ans serait une excuse. Quel âge ne serait plus une excuse ?
Saupoudrez le tout d’un propos raciste : double nationalité, qui par principe n’existe pas et que monsieur Benalla n’a jamais revendiqué publiquement.
En quoi posséder deux nationalités serait criminogène, ferait perdre pied ?
En droit nous possédons deux nationalités, elles sont distinctes, et non une double qui serait la même chose avec deux faces.
Deux nationalités distinctes parce que nous ne pouvons pas les utiliser en même temps, c’est soit l’une, soit l’autre ; double impose un usage unique d’une même chose sur un mystérieux pays France-Maroc.
► « Je ne connais personne qui, dans de telles conditions, aurait pu résister au goût du pouvoir avec tous les excès que cela comporte. »
Projection nombriliste : à partir de moi, je définis le monde.
En cela si vos connaissances sont limitées puisque vous affirmez méconnaître, il conviendrait de ne point être affirmatif.
Messieurs Crase et Benalla ne sont pas le problème, ce sont celles et ceux qui ont à charge la gestion du pouvoir en tant que mandataire des citoyens et qui par voie de conséquence sont tenus par l’article 40 du Code de procédure pénale.
Au début de l’affaire Benalla, j’étais en vacances en Catalogne et complètement déconnecté. Heureusement, M. Bilger et ses ouailles m’ont concocté un cours de rattrapage que j’ai complété avec les débats sur la chaîne parlementaire.
Oui, cette affaire est une affaire d’Etat. Le lynchage médiatique d’un salarié est scandaleux. Le fait de s’en prendre à Macron est une injure à l’égard des électeurs qui lui ont confié la charge de président de la République. Je mets cette affaire au même niveau que l’affaire Fillon qui a été une insulte à l’égard des électeurs qui se sont exprimés dans les 12 000 bureaux de vote de la primaire de la droite.
J’aurais souhaité connaître la position sociale du couple de manifestants qui a jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, rue de la Contrescarpe le 01/05/2018. Mais je reste dans l’ignorance car les media ont réfuté par anticipation leur responsabilité en répétant une excuse de gauchiste où il est question de réflexe irraisonné.
De qui se moque-t-on ? Au delà des électeurs, on se moque de la Démocratie.
@ vamonos | 05 août 2018 à 18:40
Macron Emmanuel
– 1er tour : 18,19% Inscrits – 24,01% Exprimés
– 2ème tour : 43,61% Inscrits – 66,10% Exprimés
Cela relative assez votre propos ! Car il apparaît que les électeurs n’ont pas voté Emmanuel Macron au second tour, mais contre une autre personne.
https://miniurl.be/r-1oy9
► « J’aurais souhaité connaître la position sociale du couple de manifestants qui a jeté des projectiles sur les forces de l’ordre… »
Auriez-vous une preuve qu’ils ont jeté des projectiles ?
Vous affirmez, vous prouvez !
Pourquoi en ce cas les CRS les laissent-ils repartir ?
@ Roberto | 03 août 2018 à 17:07

@ villavard 41 | 03 août 2018 à 16:12
« Dans cette trêve de vacances estivales, le blog nous réjouira d’autres chroniques que celle-ci, laquelle d’ailleurs n’a amené aucun commentaire qui me fasse rire, le temps que je serais installé dans mon transat préféré… Et si ça continue, j’imaginerai que tous les commentateurs partent eux et elles aussi « en vacance ». »
Et pourtant :
il leur manque un sein auquel se vouer.
Rédigé par : de villavard 41 | 03 août 2018 à 16:12
Son « saint »; je l’ai trouvé :
http://petitremy.centerblog.net/5724807-Image-de-Sainte-Rita-de-Cascia–Sainte-des-causes-desesperees-
Panique au sommet du gouvernement Macron : un ramassis de crapules et de mafieux d’Etat en goguette au mépris de l’Etat de droit tandis que le peuple révolté par tant d’injustices et d’incompétence est condamné à subir coups de poing et tirs de Flash-Ball !