Ces derniers temps, au sujet de l’hostilité systématique que le président de la République semble inspirer, je songe au mot sarcastique de Philippe Séguin sur Edouard Balladur : « Même s’il faisait quelque chose de bien, je ne suis pas sûr qu’il descendrait dans les sondages… »
Je peux comprendre que sur le plan politique il suscite une forte opposition. Il est clair que son comportement personnel, ce que d’aucuns qualifient d’arrogance, n’est pas majoritairement apprécié. Ce qui me gêne est le caractère obsessionnel de cette dénonciation, comme s’il était devenu impossible de trouver dans la moindre de ses actions, dans n’importe lequel de ses projets, de quoi contenter le citoyen.
Pire, comme si on n’avait même plus le droit sinon à la nuance du moins à une approche à peu près équilibrée de sa personnalité aux prises avec un second mandat difficile alors que le premier déjà n’avait pas été de tout repos.
À dire vrai, je dois être le premier à me repentir dans la mesure où il m’arrive, à partir d’une critique légitime de ses oeuvres, de sa faiblesse régalienne, de ses défaillances démocratiques et de ses erreurs, graves ou non, d’en rajouter comme s’il était interdit à son égard de faire preuve de mesure.
Comme si paradoxalement il était d’autant plus coupable qu’il s’était fait réélire, certes dans des conditions républicaines inachevées, et qu’il quittera la scène politique nationale en 2027. On aurait pu supposer que cette échéance, si elle allait naturellement libérer un certain nombre d’ambitions, apaiserait l’ire à l’encontre d’Emmanuel Macron.
Pourtant on n’y arrive pas. Je ne m’empêche pas assez.
Il faut ne rien retenir à sa décharge. Le sentiment dominant dans le pays est une sorte de détestation dont on se débarrasse trop vite en affirmant que le président en est exclusivement responsable et que tout est alors permis à son encontre. Ce qui est une injustice et une absurdité.
Convenons qu’il a parfois mis du sien dans cette approche dont il pâtit. Un certain nombre de ses attitudes et de ses propos n’ont pas été conformes à la dignité présidentielle et lui ont été renvoyés, tel un boomerang, à l’occasion de mises en cause de quelques citoyens exaspérés ou insultants ayant dépassé les bornes.
L’exemple récent de cette femme qui sur Facebook l’a traité « d’ordure » est éclairant. Elle est poursuivie et sera sans doute condamnée. Mais j’imagine que son avocat, faute de pouvoir plaider la provocation stricto sensu, invoquera quelques grossièretés sorties de la bouche du président pour s’efforcer de justifier cette insulte. L’argumentation ne prospérera peut-être pas mais il est déjà symptomatique qu’on puisse faire état de ce possible moyen de défense.
Il n’empêche que, pour continuer dans le registre de ma contrition – j’aspire à savoir m’arrêter au plan politique et à ne pas tomber dans une exaspération plus instinctive que partisane et argumentée -, je me suis surpris plusieurs fois, dans les Vraies Voix sur Sud Radio, face à mon amie Françoise Degois si constamment socialiste, à ne même pas oser mettre en avant l’intelligence et la singularité du président, comme si mon regard politique devait emporter le déni des qualités pourtant indiscutables du Président.
Cette configuration d’un Président honni presque mécaniquement – ce qui lui permet de proférer ce poncif qu’il a à accomplir son devoir et à subir des avanies pour le bien de la France – est d’autant plus préjudiciable qu’il n’est pas entouré que de conseillers ou de ministres d’un modeste niveau mais qu’en tout cas aucun d’eux n’est capable d’assumer une part de la vindicte pour l’en délester si peu que ce soit.
J’en arrive enfin à ce qui m’a toujours frappé chez Emmanuel Macron. Il a sa nature, son tempérament, il aura beau faire, il n’en changera pas. Je suis convaincu – c’est mon désaccord avec ses ennemis compulsifs – que sa lucidité sur lui-même n’est pas absente, qu’il s’efforce d’offrir, partout où il passe publiquement, le meilleur de soi mais que son être est le problème. Comme si une authentique modestie ne parvenait jamais à se rendre visible. Comme s’il nous condamnait à lui trouver, trop souvent, un air supérieur. Et ce n’est pas sa faute véritablement.
Je renvoie à mon billet du 1er septembre 2022: « Apologie d’un président qui ne pourra pas changer… »
En politique, dans une démocratie, le citoyen a tous les droits. Contester comme approuver.
Mais c’est à cause de ces autres éléments, dont je prends ma part, que je demande pitié pour le président.
Dieu du ciel !
Philippe Bilger touché par la grâce macronienne ! Allez-vous bien cher Philippe ?
« Comme si paradoxalement il était d’autant plus coupable qu’il s’était fait réélire, certes dans des conditions républicaines inachevées, et qu’il quittera la scène politique nationale en 2027 »
C’est vrai, mais rien ne l’empêche de revenir en 2032 car il n’aura que 54 ans. Chacun sait que nos anciens présidents font souvent l’objet d’un retour en grâce après leur départ. D’autant que le mandat 2027-2032 risque d’être calamiteux. Qui vivra verra…
P.-S.: Fichtre ! La CGT a sacrement changé de tête !
« Comme si une authentique modestie ne parvenait jamais à se rendre visible. » (PB)
Et pourtant il ne cesse de nous répéter qu’il est l’homme le plus modeste du monde, et il le pense vraiment.
Si ça, ce n’est pas faire preuve de modestie, on se demande ce qu’il faut ! 😉
En politique, comme en amour, la détestation est un bloc qu’il faut accepter ou rejeter dans son intégralité a dit Clemenceau, à peu de choses près.
« À dire vrai, je dois être le premier à me repentir » (PB)
Probablement le seul.
Pourquoi ne pas attendre demain, 1er avril, pour ce genre de repentir ? C’est ce que je fais régulièrement.
Cher Philippe Bilger,
Je vous rejoins en tous points.
(Je salue au passage votre capacité à faire amende honorable sur votre propension passée à fustiger le président. Soyez néanmoins rassuré : quelque importante que soit votre influence sur les esprits, elle n’explique pas totalement la haine viscérale et féroce que lui voue une majorité de Français.)
Il est en effet assez insupportable de s’en prendre de façon aussi hystérique à une personne. Voilà qui me rappelle un magnifique passage de L’Ensorcelée, de mon écrivain préféré (Barbey d’Aurevilly), où une foule en proie au délire va traîner au sol jusqu’à la mort une pauvre vieille accusée de sorcellerie.
Et comme vous, je suis plutôt enclin à prendre la défense de celui qui est chassé en meute (d’où mon engagement pour le Z).
Trois raisons expliquent cette détestation irrationnelle :
1) Le comportement du président lui-même, et surtout sa façon de jouer avec le feu concernant le climat insurrectionnel qui s’installe : plutôt que d’arrêter les Black Blocs qui sont connus de tous, il laisse prospérer une violence dont il espère tirer les marrons plus tard.
2) L’infantilisation des Français, rendus immatures par l’Etat-providence et le « quoi qu’il en coûte », et habitués à cracher en permanence dans la soupe.
3) L’action de la clique à Mélenchon et de ses sbires, accueillie avec une certaine bienveillance par les médias, qui parvient à délégitimer la police, les institutions, le Président… et l’Etat.
France gauche ou droite, nous sommes les rois de l’immobilisme, on ne supporte pas le changement, on se complaît dans notre petit confort et on ne veut surtout pas que ça change.
Marre d’être taxés, imposés mais pas très regardants quand il s’agit de toucher les nombreuses aides de l’État en bons parasites sociaux.
Nous ne voulons pas qu’on touche à notre retraite ou à notre sécurité sociale mais nous ne voulons pas comprendre que notre système social le plus ubuesque au monde dont nous sommes si fiers, est en train de nous tuer.
C’est mathématique vu tout ce qu’on distribue en France comme aides, faut bien le prélever quelque part !
Alors oui n’en déplaise à toute cette racaillerie facho gauchiste, à cette syndiracaillerie stalinienne, je préfère travailler deux ans de plus et toucher une retraite que de ne pas en toucher du tout, je vois plus loin que le bout de mon nez et je pense à l’avenir de mes enfants.
Il faut parfois savoir donner avant de recevoir, l’argent ne tombe pas du ciel mais allez expliquer ça à tous ces millions de crétins abrutis gauchistes qui défilent comme des gronazes dans les rues, tous futurs remplacés par les envahisseurs fachislamistes.
Zemmour a eu encore le nez fin à ce sujet, tout se passe comme il l’avait prédit.
NOTA BENE : la nouvelle femme à la tête de la CGT ressemble trait pour trait à Arlette Laguiller jeune, le bras levé, propos guerriers, violence, aucun argument positif sauf la haine, la menace, la provocation.
CGT – Nupes, le nouveau fascisme gauchiste, les black blocs peuvent aller se rhabiller.
Vous reconnaissez avoir été excessif à l’égard du Président, c’est bien. Mais on ne peut comprendre l’hostilité que suscite actuellement Macron dans la population à partir, pour l’essentiel, d’éléments psychologiques. Le sujet est essentiellement politique.
Emmanuel Macron a pris lors de sa campagne électorale un engagement : porter l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Cet engagement n’était pas sans arrière-pensées. Il est allé le chercher dans le programme de LR, c’était clairement un signal aux partisans de ce parti. Nul doute que le stratagème a fonctionné quand on voit le score catastrophique de Valérie Pécresse (ce n’est pas la seule cause bien sûr, mais il y a contribué).
Entamant son second mandat, Emmanuel Macron s’est fait un devoir de tenir son engagement, condition pour pouvoir mener ensuite les réformes qu’il estimait nécessaires. Mais dans cette opération il ne pouvait compter sur les syndicats pour lesquels il n’était pas question de négocier quoi que ce soit, ils refusaient toute mesure d’âge, y compris la CFDT qui lors de son dernier congrès s’était prononcée en ce sens sans ambiguïté. Raison qui explique l’intransigeance têtue de Laurent Berger, alors que le Président avait fait un geste en acceptant de descendre à 64 ans.
La réforme ne pouvant se faire avec les syndicats, il fallait donc obtenir une légitimité au parlement. Sans majorité absolue, le gouvernement s’est tourné naturellement vers LR qui avait toujours affiché son attachement à cette mesure. Ceux-ci, et c’est de bonne guerre, ont exigé des aménagements du projet initial, à tel point que Bruno Retailleau a pu dire que désormais c’était le projet de LR qui était soumis au vote des parlementaires. Le texte avait du reste recueilli l’accord du Président du groupe du Sénat, de celui de l’Assemblée nationale, du Président du parti, le texte avait été voté au Sénat et à la Commission Mixte paritaire.
Ne manquait plus que le vote final à l’AN où l’alliance du Groupe Renaissance et du Groupe LR forme majorité absolue. Et là le député Aurélien Pradié, reniant ses convictions, sans respect de la parole donnée par les responsables LR, sans aucun esprit de discipline, arrive à convaincre suffisamment de députés pour constituer une fronde qui rend aléatoire le résultat du vote de la loi. D’où la décision de passer par le 49.3, procédure parfaitement constitutionnelle, mais que le gouvernement avait en quelque sorte diabolisée en répétant qu’il passerait par la procédure ordinaire.
Cerise sur le gâteau, la censure transpartisane de l’inconséquent député centriste Charles Amédée du Buisson de Courson, qui réalise l’alliance de LFI et du RN, n’est repoussée que par neuf voix.
Cette série de maladresses, de trahisons, d’inconséquence, est un cadeau fait à LFI qui bien sûr déclare la réforme illégitime, et qui dans la pure tradition trotskiste pousse les manifestants à provoquer les forces de l’ordre pour ensuite dénoncer la répression policière, encourage, soutient les grévistes dans leurs blocages pour obliger à recourir à des réquisitions et dénonce ainsi le caractère autoritaire du pouvoir.
Après avoir demandé la démission du ministre du Travail, celle de la Première ministre, celle du président de la République, on en est maintenant à réclamer l’instauration de la VIe République !
Dans ces conditions, comment s’étonner que le président de la République, porteur d’une réforme par nature impopulaire et perçue comme illégitime, soit détesté par une partie importante de la population chauffée à blanc par les professionnels du conflit ?
Merci Monsieur Pradié et tous les stratèges qui ont souhaité et pratiqué la politique du pire au motif qu’il ne fallait pas venir au secours de ce pouvoir si toxique.
À méditer Philippe Bilger cette citation d’Albert Camus : « On se fatigue de la pitié quand la pitié est inutile ».
Toute cette outrance sert évidemment ceux que ces excités accablent.
Macron paraît seul crédible, au final. C’est lamentable mais c’est ainsi.
À l’instant même, je vois dans l’actualité de « Révolution Permanente » :
« Marseille. Action blocage des voies de tram au cour Belsunce à l’initiative de la CGT éducation, ainsi que des agents territoriaux.
« Aucune, aucune, aucune hésitation, c’est la, c’est la, c’est la révolution ! » #greve31mars » (sic)
Ainsi, des fonctionnaires d’Etat ou territoriaux contestent les institutions ? Mais qui sont ces gens-là et est-il admissible qu’aucune enquête disciplinaire ne leur rappelle leurs obligations ?
Ou encore : « Ils essayent de nous faire peur en envoyant les flics sur les piquets des grévistes, et maintenant directement chez des manifestants. La meilleure réponse, comme on le fait ici, c’est l’unité par en bas pour montrer qu’on ne se laissera pas intimider ! Anna, cheminote en soutien aux manifestants d’Albi interpellés à leur domicile »
Je comprends l’intérêt de principe, pour l’Etat, d’avoir des chemins de fer nationalisés, par logique d’aménagement du territoire et de disponibilité de moyens stratégiques. Mais on est obligé d’admettre que, par le fait, la nationalisation semble produire l’effet opposé à celui recherché.
L’outrance et la bêtise de cette extrême gauche ne peut que conduire à son isolement – ou alors à la réussite d’un épisode révolutionnaire menant à un régime autoritaire/totalitaire.
Ce qui rend cet homme inenvisageable est sa propension à favoriser les intermédiaires de tout poil (les cabinets conseil, les think tanks, les instituts de sondage, les appels à projet, les confréries… liste non exhaustive).
Cette caste ne produit rien mais organise et/ou vit plus ou moins sur le dos des personnes qui ne savent que produire en apportant la primo valeur ajoutée.
Peut être les seconds ont-ils besoin des premiers pour être organisés mais non point pour se faire racketter et encore moins prendre des leçons d’hubris, leçons que ces humiliés retournent sans élégance, et avec colère parce qu’assignés à de l’insignifiance.
Au moins François Hollande, plus humble, moins enflé, moins morgueux, avait le don de remplir nos nappes phréatiques et sans doute une conception du contrat social plus humaine.
« Pitié pour le président de la République ! »
Emmanuel Macron n’a pas besoin de votre pitié qui soit dit en passant, ressemble plus à de la condescendance qu’à de la compassion.
Le pays est en train de vivre un véritable coup d’État organisé par l’ultra-gauche avec l’appui d’officines étrangères ainsi qu’on a pu le constater à Sainte-Soline mais aussi dans les rues de Paris et des grandes métropoles où les black blocs détruisent tout sur leur passage. Que dire aussi de l’université de Bordeaux saccagée par des étudiants-voyous.
Ce dont a besoin Emmanuel Macron c’est d’un soutien sans faille des Français qui en ont assez de ces exactions commises par des individus qui ne veulent rien de moins que renverser notre République.
Il est grand temps de réagir comme l’a fait le peuple responsable au lendemain de Mai 68.
Je comprends, Monsieur Bilger, que vous manifestiez à présent un peu de contrition après la dureté de certaines de vos analyses précédentes. Mais je retiens de ce billet ce passage :
« Cette configuration d’un Président honni presque mécaniquement – ce qui lui permet de proférer ce poncif qu’il a à accomplir son devoir et à subir des avanies pour le bien de la France – est d’autant plus préjudiciable qu’il n’est pas entouré que de conseillers ou de ministres d’un modeste niveau mais qu’en tout cas aucun d’eux n’est capable d’assumer une part de la vindicte pour l’en délester si peu que ce soit. »
Dans un de mes précédents commentaires, j’avais rappelé que mon attitude à l’égard de monsieur Macron n’était pas animée par la moindre haine. En revanche, je formule des critiques fermes sur ses choix et ses attitudes.
D’abord parce qu’il n’a jamais adopté un cap clair dans ses choix pour la France. Ses « en même temps » ne font qu’alimenter la confusion sur sa politique. J’en veux pour preuve ses choix actuels en matière de politique industrielle et/ou nucléaire. Comment un ancien ministre de l’Économie, conseillé par McKinsey, qui a vendu Alstom et ses secrets industriels à General Electric, peut-il vouloir relancer notre industrie nucléaire (il hérite certes de la volonté de ses prédécesseurs, sous la pression politique des écologistes, de réduire pour ne pas dire de supprimer ce domaine à terme, d’où le choix des dirigeants d’EDF de perdre progressivement son savoir-faire industriel), tandis que l’Allemagne fait tout pour couler industriellement notre pays, y compris sur ses choix nucléaires.
Ensuite, parce que ses choix européens ne visent aucunement à défendre la nation française contre la réduction de ses compétences dans tous les domaines, mais à la réduire à la dimension du Danemark ou des Pays-Bas qui nous taillent des croupières sans que cela émeuve particulièrement le corps de nos très hauts fonctionnaires dont est issu monsieur Macron.
Et cette allégeance est encore aggravée par le fait qu’il embarque madame von der Leyen dans son voyage en Chine. D’une certaine manière, cela donnera aux dirigeants chinois la vision inverse, à savoir que la présidente de la Commission européenne exerce une forme de primauté sur le président de la République française…
Enfin, vous écrivez ce qui me sert de conclusion : « Convenons qu’il a parfois mis du sien dans cette approche dont il pâtit. Un certain nombre de ses attitudes et de ses propos n’ont pas été conformes à la dignité présidentielle et lui ont été renvoyés, tel un boomerang ».
Vous êtes très généreux en lui concédant l’adverbe « parfois ». Car cette attitude est constante, à commencer par la manière dont il s’en est pris au chef d’État-Major des armées dès la veille du 14 juillet 2017. Parce que, n’ayant pas a priori d’autorité naturelle, n’ayant aucune vraie expérience politique, agissant en haut fonctionnaire, il s’impose par un caractère autoritaire et par l’exercice strictement vertical de son pouvoir.
Il joue donc sur ses talents d’acteur et sa maîtrise de la stratégie de la communication pour tenter d’effacer ses travers. Mais cela ne suffit pas à changer la perception qu’en ont les Français dans leur majorité.
Votre supplique vous honore, mais elle est futile. Les Français réclament un roi, ils l’obtiennent, et c’est pour lui couper la tête.
Comme si le personnel politique (ou fonctionnarial) avait jamais été modeste, dans s’pays. Balladur, modeste ? Pompidou, que je vois célébré ici à longueur de pages, modeste ? A-t-on oublié sa Porsche ? Parlez-moi de la modestie de Monsieur Charles de Gaulle, tiens ! Je pensais qu’il était le parangon de tout ce qui se fait de beau et de bien chez nous…
Macron roule en 4L, ou peu s’en faut. Il porte des costumes dont le bas prix ferait rougir de honte le premier apprenti rappeur de banlieue (ne parlons pas de Fillon, celui qui aime l’argent russe).
Bon, il pose trois Pléiade bien en évidence sur son bureau, pour que la caméra les attrape (alors qu’il pourrait se contenter de Garnier Flammarion), mais enfin le premier Michel Onfray venu fait bien pire, en s’affichant devant un mur entier de la collection qui prouve que vous êtes un homme cultivé et intelligent.
Je salue Macron qui est un fin tacticien pour enfumer un peuple et qui a réussi au-delà de toute espérance.
Il a mis toute la populace au pas, maté les Gilets jaunes, créé un univers carcéral sanitaire grâce au covid en terrorisant et bouclant les citoyens suivistes soumis chez eux, enfin avec cette réforme de retraites, tous ces zombis sont descendus dans les rues, en y rajoutant une bonne pincée de Blacks Blocs casseurs fascistes antifanazis de gauche pour agrémenter le climat de guerre civile organisé par ce Néron squatteur de l’Elysée, pyromane incendiaire de tout le pays.
Des millions de crétins qui n’ont pas vu, pas voulu voir, pas su, ni voulu savoir, que toutes ces manoeuvres machiavéliques n’étaient que des écrans de fumée pour masquer un danger bien pire encore, fomenté par ce fou dangereux traître à la (Allah) France : l’invasion fasciste islamiste qui détruit notre pays, sa population, sa culture, son histoire, ses coutumes, sa religion et ses racines historiques.
Seul Zemmour l’avait dénoncé, il a été embastillé, je l’ai rejoint et j’ai adhéré à ses idées par respect pour ce héros de la résistance à l’islamisation forcenée de la France, au sectarisme genré LGBT dans les écoles et au fascisme extrême gauchiste des Nupes alliés de Macronéron.
Bravo Macron, belle réussite, ce peuple mérite son sort, nous ne sommes que 7 % à posséder un QI supérieur à cette masse de collabos soumis ramollis du bulbe ; c’est notre fierté.
Aucun responsable politique n’a le droit de ne pas aimer le peuple, c’est-à-dire de ne pas le respecter, de ne pas l’écouter, de le désespérer.
Sous la Ve République, aucun des prédécesseurs du président actuel n’a éprouvé le besoin de se comporter comme lui, aucun n’a érigé le mépris, l’entêtement, la provocation en moyens de communication avec le peuple. Certes, ils n’ont pas été exempts de maladresses, mais ils ont su soit reculer à temps, soit, comprenant qu’ils n’étaient plus compris, se retirer avant d’aggraver les fractures qu’ils avaient provoquées.
Aucun de ses prédécesseurs n’a tenté avec le même aplomb de pulvériser notre histoire. Aucun n’a joué autant avec le feu en matière de diplomatie. Aucun ne s’est fait virer sans égard de notre pré carré africain. Aucun n’a tant mis à mal note corps diplomatique respecté partout dans le monde depuis l’Ancien Régime. Aucun n’a tenté d’humilier à ce point les corps intermédiaires, le dernier exploit en date étant de les recevoir en l’absence de l’Association des Maires de France. Aucun n’a pris seul des décisions budgétaires qui ont entraîné une dette nationale abyssale qui pèsera sur les générations futures…
Aucun de ses prédécesseurs n’avait réussi à réunir l’ensemble des syndicats professionnels contre sa politique, y compris les syndicats les plus souples. Aucun n’avait été aussi machiavélique en misant sans vergogne sur les violences de rue pour essayer de pourrir un mouvement de protestation s’exprimant dans le respect des lois et ainsi d’attirer à lui ceux des Français plus enclins au respect de l’ordre qu’à celui de leurs convictions.
Aucun n’avait transformé aussi complétement « ses » députés en godillots disciplinés sous peine de ne plus être « sélectionnés ». Aucun ne les avait autant considérés comme ses serviteurs, alors que leurs seuls maîtres sont leurs électeurs. Aucun n’a constitué ses gouvernements en n’y nommant que des obligés aux ordres et des technos avides de pouvoir, soit-il insignifiant. Aucun ne s’était permis de faire surveiller ses ministres régaliens grâce à quelques-uns de ses fidèles placés dans chacun des cabinets.
Aucun n’a pas respecté la volonté des Français de se définir, les uns conservateurs, les autres progressistes, les uns de droite, les autres de gauche, et de considérer l’alternance, organisée par la Constitution, comme le meilleur moyen de conquérir le pouvoir et d’appliquer leurs projets. Malgré six ans de macronisme au pas de charge, ce clivage continue d’exister au sein du peuple, les macronistes pur jus ne parvenant même pas à former un parti digne de ce nom.
Certes, aucun de ses prédécesseurs ne s’est trouvé face à une Assemblée privée de majorité… Situation inédite due exclusivement à la faillite du « en même temps ». Mais, pour reconstituer sa garde, aucun n’aurait tenté de finasser pour débaucher tel ou tel adversaire en amendant ses projets de réforme afin, sinon de les convaincre, du moins de les prendre en otages, nonobstant la mission que leur avaient assignée leurs électeurs.
Aucun de ses prédécesseurs n’a conçu une telle verticalité du pouvoir. Aucun ne s’est servi aussi ostensiblement de son Premier ministre pour tenter de se protéger du peuple en colère. Aucun n’a osé tenter de faire croire au Peuple qu’il respectait à la lettre la Constitution et dire sans ambages que c’était Matignon qui avait décidé de l’emploi ou non du 49.3. Sur ce point, il me semble que Borne a fort peu apprécié cette inélégance et que sa promesse de ne plus employer cette arme que sur un texte budgétaire est plus une réponse cinglante à l’Elysée que l’expression d’un regret ou une manœuvre pour amadouer l’intersyndicale.
Aucun n’a autant fait fi de notre sécurité intérieure. Aucun n’a été aussi laxiste en matière d’immigration. Aucun ne s’est autant incliné devant l’Europe qui s’empare, pan après pan, de notre souveraineté. Aucun n’a fait tant pour qu’il en soit ainsi. Comment expliquer autrement que par sa volonté de Grande Europe avalant les Etats qui la composent, la décision de Macron de se faire accompagner par Ursula von der Leyen lors de son prochain voyage officiel en Chine en qualité de président de la République française ? Finalement, qui Xi Jinping considérera-t-il comme son véritable hôte ? Ursula, impératrice ou soubrette ? Emmanuel, suzerain ou vassal ?
Accumulées, toutes ces fautes, toutes ces dérives du président démontrent sa volonté d’exercer un pouvoir personnel, à la limite de ce que permet la Constitution, élaborée à une autre époque, en un temps où la France disposait d’un vrai chef, guide et protecteur du peuple. Deux qualités qui s’accordent bien mal avec le caractère individualiste et peu charismatique de Macron, plus banquier froid et calculateur que tribun populaire et aimable.
Alors, oui, il a poussé le bouchon assez loin et le pousse chaque jour un peu plus – même quand il parle d’un sujet consensuel tel que l’eau – pour que, au-delà d’un combat musclé et salutaire contre les réformes qu’il tente d’imposer, ses adversaires – aucun, pour l’instant, n’est son ennemi, y compris les aboyeurs de LFI – éprouvent à son égard un sentiment proche de la haine. Un sentiment qui se construit, non en raison des choix politiques qu’il tente d’imposer, ce qui fut le cas pour le Général de Gaulle, qui est allé du « Je vous ai compris » aux Accords d’Evian, pas même par refus de ses minables tactiques politiciennes, mais parce que son attitude personnelle n’est pas celle indispensable à l’exercice du pouvoir suprême dans une démocratie.
Pour ma part, je ne crois absolument pas à une possible rédemption… et il serait plus que salutaire pour la France que ce défi dans lequel il se complaît cesse au plus vite. La Constitution fait qu’il est le seul maître de son destin… mais il ne peut ignorer le choix du Général face à l’adversité… Peut-on espérer qu’il ne présidera pas l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris qu’il a voulu pharaoniques, ni la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont il entend considérer la reconstruction comme son apport le plus éclatant à l’Histoire de France ?
Emmanuel Macron a un gros avantage : il est Président !
C’est lui le patron !
Même quand nous avons près de 68 millions de candidats (moins un) à la Présidence, tous convaincus que chacun ne pourrait pas faire pire, qu’ils offrent leurs conseils et expertise en dépit de toutes ces connaissances de gouvernance qu’ils n’ont pas, et que lui n’en fait qu’à sa tête !
Et comme, en plus, quelqu’un (?) écrivait récemment que nous sommes dans le pays de « la lutte des classes à la bouche, le marxisme en bandoulière et une haine ostentatoire du patronat », et qu’EM les écoute mais ne les entend pas, ne fait que semblant, c’est rageant !
À propos de semblant j’ai lu récemment un magistrat qui fait semblant d’être ironique 🙂
Dire qu’il « s’était fait réélire, certes dans des conditions républicaines inachevées » (PB)…
Il S’EST fait réélire ?
Allons bon, nous avons un Poutine sans le savoir !
Et, en plus, qu’il « s’était » fait réélire, « dans des conditions républicaines inachevées ».
Dans des conditions républicaines inachevées ?
Un Poutine vous dis-je !
Mélenchon, à l’aide !
@ Serge HIREL | 31 mars 2023 à 19:38
Mélenchon, sors de ce corps… à moins que ce ne soit Ruffin. Lui aussi fait une fixette sur son ancien camarade de classe. Chez lui c’est carrément psychosomatique ! 🙂
Sur la photo : le visage d’EM est particulièrement dissymétrique dans l’expression plutôt que dans les traits. Si l’on cache la partie droite du visage (partie gauche sur la photo), on voit quelqu’un de dur, de tourmenté, agité par des sentiments inconfortables. Si l’on regarde seulement le côté droit, donc la partie gauche du portrait, c’est le contraire ; l’expression est calme, disponible et réfléchie.
D’autre part, pour qu’EM suscite autant d’opinions divergentes, pour que nous oscillions entre des sentiments aussi contradictoires à son égard, et lui cherchions des torts comme des excuses en nous intéressant à sa personnalité plus qu’à son action, il faut qu’il exerce une forte emprise sur les esprits, et qu’il y ait semé une certaine confusion.
Je ne pense pas que le registre de la pitié soit indiqué à son propos. Le respect pour sa fonction et l’honnêteté intellectuelle devraient suffire. Pour juger objectivement de la manière dont le président de la République remplit son rôle, et compte tenu des remous affectifs qu’il provoque, il me paraît prudent de prendre de la distance, et de s’en tenir à la clarté aveuglante de la réalité politique du pays.
@ sylvain | 31 mars 2023 à 18:20
« nous ne sommes que 7 % à posséder un QI supérieur à cette masse de collabos soumis ramollis du bulbe »
Il faudrait être plus précis ! Nous donner une échelle de QI !
Penser à ceux qui ont un QI supérieur à ces 7 % et savoir combien. Vous situer dans l’échelle.
Si cette masse de collabos est à 60 ça vous situe à 67 ! Pas brillant !
Des précisions sylvain ! Des précisions !
Il se moque de notre pitié comme de son premier macaron d’Amiens.
@ Achille | 31 mars 2023 à 23:15
« Mélenchon, sors de ce corps… »
Que diable n’accepteriez-vous pas pour protéger votre Dieu vénéré ! Vous voici reconverti en prêtre exorciste, maniant nuitamment l’encensoir, le goupillon et le Saint-Livre « Révolution » pour chasser le démon qui se tapit dans le Vieux-Port et le Judas qui sommeille en Somme.
Dieu ! Et moi qui croyais que, sur le site de son diocèse, l’évêque de Marseille, pour complaire aux us et coutumes du temps béni où la France aimait le poisson d’avril, plaisantait en signalant l’existence d’un service « exorcisme » à Notre-Dame-de-la-Garde ! C’est bel et bien une vérité ! En êtes-vous le bedeau ou l’exécuteur de la besogne qui, dit-on, exige un certain talent de gesticulateur ?
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@ Marc Ghinsberg | 31 mars 2023 à 15:52
« Emmanuel Macron a pris lors de sa campagne électorale un engagement : porter l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Cet engagement n’était pas sans arrière-pensées. Il est allé le chercher dans le programme de LR »
Est-ce à dire que EM avait anticipé le fait qu’il ne disposerait plus de la majorité absolue à l’Assemblée ? Cette prémonition ne lui ressemble pas. À bien y regarder, dès 2019, il faisait dire à son Premier ministre, Edouard Philippe, que l’âge pivot permettant d’obtenir une retraite à taux plein serait de 64 ans…
« Et là le député Aurélien Pradié, reniant ses convictions, sans respect de la parole donnée par les responsables LR, sans aucun esprit de discipline, arrive à convaincre suffisamment de députés pour constituer une fronde qui rend aléatoire le résultat du vote de la loi. »
Faut-il rappeler que l’article 27 de la Constitution stipule : « Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel. » ? Olivier Marleix et Eric Ciotti ont probablement oublié ce « détail », qui, à lui seul, fait que la République française est une démocratie. Un député ne doit des comptes qu’à ses électeurs. À l’Assemblée, théoriquement, le port du godillot est tout aussi proscrit que celui des tongs…
« D’où la décision de passer par le 49.3, procédure parfaitement constitutionnelle »
Oui… Mais le Conseil constitutionnel dira, le 14 avril, si son emploi cumulé avec celui des articles 44-3 (procédure du « vote bloqué ») et 47-1 (réservé aux projets de loi de financement de la sécurité sociale) est contraire ou non à l’esprit de la Constitution, a altéré ou non la sincérité des débats, a entravé ou non le libre exercice de leurs prérogatives par les députés.
« Cerise sur le gâteau, la censure transpartisane de l’inconséquent député centriste Charles Amédée du Buisson de Courson »
Bien sûr, il est désagréable qu’un petit groupe hétéroclite fasse trébucher le président… Mais l’initiative de Charles de Courson est parfaitement légale et, loin d’être inconséquente, bien dans l’esprit de la défense des institutions par l’ensemble de l’Assemblée quand celle-ci est agressée. De plus, il s’agit d’un député depuis longtemps respecté par ses pairs… Me trompé-je si j’ose penser que son nom d’aristocrate vous chatouille les narines ?
Bref, cher maître, votre plaidoirie qui vise à innocenter EM et à demander son acquittement, présente quelques faiblesses… Et l’on se rend compte que vous en êtes conscient. Avant de désigner ceux que vous considérez comme les vrais coupables de cette crise majeure – à mes yeux, ils ne sont que des idiots utiles, ce qui ne minimise en rien leurs responsabilités dans cette chienlit -, ne reconnaissez-vous pas que des « maladresses » ont été commises ?
Pour ma part, j’ajouterai à ces errements condamnables que l’enquête de personnalité concernant l’accusé ne lui est pas favorable…
Sainte Soline, vierge et martyre,
Faites que je ne devienne jamais comme ces pseudo-gens de gauche qui font dans leur culotte dès que volent quelques pavés…
Faites que je n’ai jamais à encenser, à dézinguer puis à demander pardon de mes volte-face successives,
Faites que je pense plutôt à l’avenir de mes petits-enfants qu’à l’échéance de ma retraite,
Faites que je préfère le silence au pépiement,
Et laissez-moi toujours savoir distinguer le bon grain de l’ivraie, l’essentiel du futile, le redondant de l’utile et le Champfleury du Cyrano.
Amen
Cher Philippe,
Avant votre texte, je venais de dire que je ne comprenais pas les millions de gens qui taxent le chef de l’Etat d’arrogance. Je ne vois aucun arrogance chez lui.
Un peu plus bas, dans votre texte, vous dites « un air supérieur ». Tout est là.
Il n’a pas un air supérieur, il est supérieur. Supérieur certes à moi et à nous tous ici. Mais aussi supérieur à tous ses rivaux politiques. J’ai réclamé à cor et à cri en divers endroits du Net qu’on me cite un seul nom de politique français vivant qui aurait fait mieux que (ou qui serait supérieur à) lui. Nul n’a pu me répondre. Vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas.
Et l’immense haine dont il est l’objet vient de là : ce que les gens ne lui pardonnent pas, c’est sa supériorité.
Je suis ultra-minoritaire et d’une espèce en voie de disparition : aucune supériorité ne me gêne ou ne me blesse. Je reconnais, en tout domaine, les rangs, les niveaux et je les salue. En littérature, en politique, et dans la vie ordinaire. Vous avez un grand niveau, Monsieur ? À la bonne heure et je m’en réjouis.
@ Serge HIREL
« Aucun responsable politique n’a le droit de ne pas aimer le peuple. »
Non.
Le principal et instinctif devoir du père est de se dévouer à sa postérité. C’est que firent nos aïeux.
De nos jours, après avoir tué le Roi et presque expulsé Dieu le père, le patriarcat devient le sujet de haine à la mode. L’être spirituel que nous content les védas et repris par toutes les religions issues des peuples indo-européens y compris le christianisme, est rangé aux oubliettes de l’histoire, la nature biologique n’est que culturelle, et on mourra certain que la notion d’âme n’est que faribole.
Et voilà que survient un président qui nous renvoie l’image d’une machine à se croire intelligent. Alors on ne l’aime pas, car allez comprendre, on ne veut pas d’un chef qui ne transcende pas l’idée de soi.
On nous dira qu’il faut prier pour lui, mais Dieu que c’est difficile de prier pour les suppôts du diable ; et surtout quand on ne sait plus ce que les mots prier et diable signifient !
« Je me suis surpris plusieurs fois (…) à ne même pas oser mettre en avant l’intelligence » (PB)
Et vous avez bien fait !
On ne peut admirer quelqu’un pour son intelligence, mais pour ce qu’il en fait.
Et puisque vous avez cité Verlaine, on pourrait paraphraser la dernière strophe du poème « Le ciel est par-dessus le toit… », en écrivant :
« – Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Paradant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ton intelligence ? »
Comme le disent Robert 17:47 et Serge HIREL 19:38, il n’aura pas mis son intelligence au service des Français, mais au service de sa vision d’une UE mondialisée, qu’il met en avant en toutes occasions, fût-ce au détriment des Français.
Il est deux qualités que l’on peut qualifier de vertus cardinales, parce qu’elles ne dépendent pas de notre volonté, mais de la Providence ou de la loterie (appelons-la ainsi) de la naissance : ce sont la beauté et l’intelligence.
La beauté s’offre naturellement, il suffit de la voir et de la reconnaître. On peut admirer quelqu’un pour sa beauté, tant qu’il ne fait que l’offrir.
Dès lors qu’il essaie de l’instrumentaliser, elle devient la beauté du diable avec les résultats bien connus.
L’intelligence ne s’offre pas à voir, elle se manifeste dans son exercice, pour le meilleur ou pour le pire.
Si l’intelligence est au service des autres, alors elle mérite l’admiration.
Si elle n’est qu’un instrument d’influence et de pouvoir au service de celui qui en est pourvu, elle mérite au moins le soupçon, ou le rejet.
C’est bien ce qui se passe avec Macron, à aucun moment il ne montre que son intelligence est au service de la nation ou du peuple qui l’a élu, bien ou mal, mais dont il est serviteur.
Or lui ne se voit pas serviteur de cette cause du peuple français, allant même souvent à l’étranger jusqu’à le moquer.
De ce point de vue, si son intelligence est à son propre service pourquoi l’admirer ?
On admire un arbre fruitier pour les fruits qu’il nous offre, un arbre d’agrément pour l’ombre qui nous rafraîchit en été.
Mais s’il n’y pas de fruits et que l’ombre est une ombre hivernale glaciale, je ne vois pas pourquoi il faudrait admirer ces arbres, je serais plutôt partisan de les éradiquer.
Rêve de somnambule, le Français danse au fil illusoire de ses incapacités à s’apercevoir que, sans l’Europe, il n’est que le vaincu de ses empires coloniaux qui justifient encore la geste des dénazificateurs, alors qu’avec elle, il démontre que le chemin de réconciliation est l’unique rédemption universelle possible.
Le mépris que les Français éprouvent pour leur président n’est que leur incapacité à se mirer au miroir qu’il leur tend, occultant cette image de leur défaite qui leur permettrait pourtant d’assumer leur destin, qui est grand, lui préférant la danse du volatile révolutionnaire qui préfère chanter les pattes dans le fumier de ses atavismes de décapitation qui ne sauront, avec Le Pen, Zemmour ou Mélenchon, que confirmer leur déraison et offrir la démocratie aux adeptes trop contents d’en signifier alors la destruction.
@ Achille | 31 mars 2023 à 17:38
« Ce dont a besoin Emmanuel Macron c’est d’un soutien sans faille des Français qui en ont assez de ces exactions commises par des individus qui ne veulent rien de moins que renverser notre République.
Il est grand temps de réagir comme l’a fait le peuple responsable au lendemain de Mai 68. »
J’adore l’humour spécial d’Achille.
« un soutien sans faille des Français » ??
Ben il l’a eu et bien eu, ils ont voté deux fois pour leur bourreau, vous hiberniez ?
« exactions commises » ??
Ben, c’est dans le programme diabolique machiavélique de ce sadique qui veut détruire la France par la violence criminelle des ultras fachos gauchistes Nupes et des envahisseurs islamistes.
Toujours pas réveillé ? Bon alors, dormez bien !
« Pitié pour le président de la République ! » (PB)
Brigitte va-t-elle apprécier ?
Les photos ont fuité, le Percheron du gouvernement s’affiche paraît-il dans des conditions lunaires. Ses courbes débordantes, obèses par endroits, rentreront-elles dans le cadre ?
La Pierrette nouvelle est là, on entend d’ici les quolibets, il y aura bien sûr les pour, « on vit une époque formidable ! ».
Elle adore ça, s’afficher sur papier glacé, ses amours, sa vie, ses bouquins de hall de gare…
Il paraît que les photographes ont eu peur pour elle, qu’elle reste coincée, pourtant elle aurait insisté, et là c’est démonte-pneus et cric pour la sortir d’un mauvais pas, Emmanuel en mécanicien… Je vois d’ici la scène et les futurs défilés dans la rue.
On peut toujours l’imaginer dans un clip équivalent:
https://youtu.be/dSLgcuzgQR8
Les syndicats dans la rue lui proposeront un dumper, les pancartes futures vont être à la hauteur de l’événement, et c’est Emmanuel Macron qui va être content, la relocalisation du tombereau dans notre pays, une industrie nouvelle est née. Il faut remercier Marlène pour son engagement.
Quand on est élu avec le tiers du corps électoral, au terme d’une tambouille politicienne assez tordue, la prudence et l’humilité devraient logiquement s’imposer. Or ce n’est pas le cas, d’où ce profond désamour.
On peut aussi y ajouter une certaine frange de l’opposition qui se distingue plus par ses brûlots que par ses propositions utiles, tandis qu’un autre parti, également d’opposition, est carrément à vendre au détail.
La réforme des retraites était logique et inévitable à terme, et je crois que la majorité des Français l’ont compris, mais Macron et son gouvernement ne sont simplement plus légitimes pour légiférer sur des sujets engageant l’avenir des concitoyens.
Je suis peut-être vieux jeu, mais il me semblait que normalement la pitié s’adressait en priorité aux malheureux plutôt qu’à celui qui les maltraite, se moque d’eux, leur rend la vie impossible, les opprime, les trompe et les trahit avec un cynisme pervers…
@ Lucile 00h36
« Je ne pense pas que le registre de la pitié soit indiqué à son propos. Le respect pour sa fonction et l’honnêteté intellectuelle devraient suffire. Pour juger objectivement de la manière dont le président de la République remplit son rôle, et compte tenu des remous affectifs qu’il provoque, il me paraît prudent de prendre de la distance, et de s’en tenir à la clarté aveuglante de la réalité politique du pays. »
Entièrement d’accord avec vos propos.
L’on peut s’emballer sur les malhonnêtetés intellectuelles des gens de la Nupes qui ne méritent que le dégoût, mais combattons-les malgré tout, parce que la société de l’ignorance qu’ils co-construisent avec les médias est une menace très grave pour notre pays.
D’un autre côté, celui du macronisme, la gestion des crises, le rétablissement éventuel des vérités sur l’immigration sauvage, le déclin économique, le déclin éducationnel, la montée de l’insécurité sont aux abonnés absents.
La rationalité que nous promettait le camp gouvernemental est le point aveugle de son discours et j’éprouve non pas de la pitié, mais plutôt de la colère.
Aujourd’hui 1er avril, et ce n’est pas un poisson:
https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-la-russie-prend-la-presidence-tournante-du-conseil-de-securite-de-l-onu-pour-un-mois-11176670
Comment est-ce possible ? C’est bien la preuve que les organisations et les chartes sont faites par des incompétents, et surtout ne pas dire qu’on ne savait pas.
Jamais ces pays gavés de propagande depuis des lustres, atrophiés du cerveau en grande majorité, ne pourront changer, c’est la fuite ou rien.
Et dire que certains traitent Emmanuel de tyran, il n’est qu’un acteur à la barre d’un bateau, loin quand même du capitaine de pédalo qui m’a toujours fait rire. Personne n’a pensé à offrir à ce dernier la casquette de pacotille de « La croisière s’amuse », et dire qu’il ne m’a jamais fait rire.
@ Claude Luçon | 31 mars 2023 à 21:09
« Un Poutine vous dis-je ! »
Oui, c’est notre Poutine à nous.
Sauf que Vladimir Vladimirovitch, en dépit de ses innombrables défauts réels ou supposés, défend son pays au lieu de lui préférer l’étranger.
@ Serge HIREL
Puisque vous m’interpellez courtoisement, je vous réponds:
– sur le premier point concernant les arrière-pensées. Je ne visais que l’élection présidentielle. Pour sortir en tête du premier tour, EM avait besoin d’élargir son socle électoral. De mon point de vue il est allé draguer chez LR, l’engagement sur les 65 ans s’inscrit dans cette perspective.
– sur le mandat impératif. Le député Pradié a tout à fait le droit de ne pas suivre les consignes de son parti. Mais son parti à tout à fait le droit de l’exclure de son groupe (ce qu’il a eu le tort de ne pas faire). Cela n’a rien à voir avec le mandat impératif.
– sur le Conseil constitutionnel. Mon pronostic, c’est que globalement, la procédure et le texte ne seront pas censurés hormis quelques dispositions secondaires tel l’article 2 qui sera repris dans une loi sur le travail.
– sur le député de Courson. Oui, je trouve assez cocasse que cet aristocrate ait été l’espace d’un instant l’idole de LFI. J’ai le plus grand respect pour son père, grand résistant. Charles a besoin à intervalles réguliers de son quart d’heure de célébrité. Je n’avais pas du tout apprécié la manière dont il avait présidé la commission d’enquête dans l’affaire Cahuzac, cherchant obstinément à charger François Hollande, tenant une conférence de presse avant que le rapport de la commission ait été rendu public, pour en donner une version toute personnelle.
@ Achille | 31 mars 2023 à 17:38
« Il est grand temps de réagir comme l’a fait le peuple responsable au lendemain de Mai 68 »
Ah ! Parce que, 55 ans plus tard, vous croyez encore à la spontanéité de cette marée humaine ? Ce fut l’une des manipulations les mieux réussies du peuple de Paris, envisagée et préparée dès le début des événements par des fidèles du Général habitués à manœuvrer militants et sympathisants et aidés par le SAC…
La seule incertitude reste l’authenticité controversée d’une collusion voulue et organisée entre la date du départ de De Gaulle à Baden-Baden (29 mai) et celle choisie pour la manifestation (30 mai). Version qui suppose le mensonge de Pompidou sur son ignorance de la décision du Général de quitter l’Elysée, et la fourberie de celui-ci, qui savait en quittant le Château qu’il y reviendrait le soir même.
https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1995_num_48_1_4422
Quoi qu’il en soit, pas question pour EM d’imaginer son « 30 mai »… 27 000 militants (annoncés) chez Renaissance… Cela ferait un peu maigre sur le pavé des Champs-Elysées. Peut-être pourraient-ils tenter d’occuper la Cour du Louvre, en souvenir de la marche triomphale et solitaire de leur jeune chef, aujourd’hui bien moins conquérant.
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@ Lucile | 01 avril 2023 à 00:36
« Sur la photo : le visage d’EM est particulièrement dissymétrique dans l’expression… »
Bien vu… si je puis dire. Quelle conclusion en tirer ? Notre président, en son for intérieur, doute-t-il de ses choix ? Se méfie-t-il un peu par avance d’une riposte imprévue de son interlocuteur ? Ou est-ce la longue pratique simultanée des planches, des tribunes et du « en même temps » qui lui permet d’apparaître à la fois serein et sur la défensive ?… À moins qu’il ne s’agisse du symptôme d’un mal plus profond qui ne relève que de la science médicale… Pour ma part, j’ai trouvé qu’à Savines-le-Lac, conscient et satisfait de sa supériorité en tous domaines, il avait l’air de s’ennuyer ferme au milieu de ce cortège improbable déambulant en pleine nature…
« Pour juger objectivement… »
Que voilà un exercice difficile ! L’objectivité n’est pas dans la nature humaine, à tel point que, dans notre langue, la racine du mot est aussi celle du substantif « objectif », qui, synonyme de « cible », désigne un endroit extrêmement précis, et non un point d’équilibre des sentiments. Mieux vaut pour juger s’imposer la seule limite de l’honnêteté intellectuelle. Certains, il est vrai, en sont dépourvus…
« …s’en tenir à la clarté aveuglante de la réalité politique du pays. »
Impossible ! EM en étant le principal acteur, il est hors de question de pouvoir se dispenser de tenir compte de sa personnalité pour appréhender cette réalité et la juger.
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@ F68.10 | 01 avril 2023 à 07:42
« Non »
Réponse lapidaire qui ne vous ressemble pas. Que se passe-t-il ? Êtes-vous à ce point déçu par l’âme humaine que vous vous refusez à tout commentaire à son propos ?
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@ Tipaza | 01 avril 2023 à 08:54
Remarquable ! Vous exprimez mille fois mieux que je ne l’aurais fait mon sentiment sur l’intelligence supposée du président. Finalement, le QI n’est que la mesure de capacités que l’on demande aussi à un ordinateur… et l’IA ne saura jamais, en matière d’expression de la pensée, que reproduire, voire imaginer, une infime part des possibilités infinies du cerveau humain.
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@ Patrice Charoulet | 01 avril 2023 à 06:55
Votre commentaire m’a remis en mémoire un souvenir qui date d’une bonne cinquantaine d’années. Un dimanche matin, dans une église d’un village paumée du Finistère profond. Deux bigotes assistent à la messe en conversant à voix basse. Un jeune homme d’une vingtaine d’années, bien mis et à la diction parfaite, s’avance vers l’autel et lit l’épître.
« Il parle bien le fils du maire ! », chuchote l’une des bigotes… « Oh oui !, approuve l’autre. Il a tout pour remplacer son père… »
Vous êtes dans le même état d’esprit que ces deux-là. Vous vous soumettez à quiconque vous paraît « supérieur »…
En quoi Monsieur Macron vous est-il « supérieur » ? En quoi est-il « supérieur » à ses concitoyens ? Parce qu’il possède des diplômes ? Parce qu’il arbore la Légion d’honneur ? Parce qu’il s’exprime sur un ton convaincant ? Parce qu’il fréquente « le beau monde » ? Parce que vous approuvez ce qu’il dit, parce que vous pensez comme lui ?
Mais, après tout, ne serait-ce pas lui qui pense comme vous ? Dans ce cas, ne seriez-vous pas « supérieur » à lui ? Non pas au « président » parce que, comme nous tous, vous devez le respect à la fonction et à celui qui l’exerce. Mais à l’homme Macron, dont la culture et l’intelligence, pas plus que les vôtres et les miennes, ne sont des critères permettant d’établir une hiérarchie dominatrice au sein de l’espèce humaine.
Quant à sa singularité, qui vous fait nier l’existence d’une personnalité qui serait son égal, voire « supérieure » à lui, je me permets de ne pas y croire. Il est simplement celui qui a eu la chance, fin 2016-début 2017, d’être au bon endroit au bon moment… À moins que, ex-ministre des Finances, il n’ait quelque peu aidé son destin… en entravant la supériorité de l’un de ses rivaux.
« Je peux comprendre que sur le plan politique il suscite une forte opposition » (PB)
Victor Hugo lui aurait dit :
« Je défends l’égaré, le faible, et cette foule
Qui, n’ayant jamais eu de point d’appui, s’écroule
Et tombe folle au fond des noirs événements ;
Etant les ignorants, ils sont les incléments ;
Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
A vous tous, que c’était à vous de les conduire,
Qu’il fallait leur donner leur part de la cité ;
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D’une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte »
« Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites », ponctuerait Molière.
@ caroff
« L’on peut s’emballer sur les malhonnêtetés intellectuelles des gens de la Nupes qui ne méritent que le dégoût, mais combattons-les malgré tout, parce que la société de l’ignorance qu’ils co-construisent avec les médias est une menace très grave pour notre pays. »
Je ne peux qu’acquiescer. Surtout quand je constate le gouffre qui s’ouvre entre la société de l’ignorance et l’automatisation en cours de l’intelligence. cf. Sam Altman.
Ce gouffre va devenir complètement dingue.
« Faire de l’argent est souvent bien plus marrant que de le dépenser. » — Sam Altman.
C’est sûr que c’est pas Mélenchon et la Nupes qui vont acquiescer…
« J’aimerais être clair. Je pense que ces systèmes d’intelligence artificielle vont faire disparaître plein de boulots. Comme le fait d’ailleurs chaque révolution technologique. […] J’ai entendu quelqu’un, la semaine dernière, parler de GPT4 dire « tu sais, bonhomme, la dignité qu’apporte le travail est une chose si importante; nous devrions vraiment nous en inquiéter ; même les gens qui n’aiment pas leur travail en ont vraiment besoin, car c’est vraiment important pour eux ainsi que pour la société en général ; et, au fait, peux-tu t’imaginer à quel point c’est odieux que la France augmente l’âge de la retraite ?!? » Et je crois que nous, en tant que société, sommes confus quant à la question de savoir si nous souhaitons travailler plus ou travailler moins. » — Sam Altman
Monsieur Bilger s’est trompé en envoyant son papier. Il devait paraître le 1er avril. Son poulet est un poisson.
@ sylvain | 01 avril 2023 à 09:37
« Toujours pas réveillé ? Bon alors, dormez bien ! »
En fait chaque fois que je vous lis je me dis toujours que c’est un mauvais rêve et que je vais me réveiller. : )
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@ Serge HIREL | 01 avril 2023 à 01:23
« En êtes-vous le bedeau ou l’exécuteur de la besogne qui, dit-on, exige un certain talent de gesticulateur ? »
Désolé de vous décevoir mais je n’ai pas réussi à dépasser le stade d’enfant de chœur et chanteur à la chorale. Ah si vous m’aviez vu dans mon aube blanche !
@ Achille | 01 avril 2023 à 21:15
« Je n’ai pas réussi à dépasser le stade d’enfant de chœur et chanteur à la chorale. Ah si vous m’aviez vu dans mon aube blanche ! »
Cher Achille,
C’est très dangereux de se dévoiler ainsi.
Imaginez un intervenant taquin et de mauvaise foi, une foi pas très catholique en quelque sorte, et qui vous dise :
Ainsi donc, vous commençâtes avec une voix de fausset pour finir par une voix de castrat.
Ne me dites pas que vous répondriez à votre interlocuteur qu’il a une voix de baryton, à une lettre près !
Il me plaît de faire la question et la réponse… mais seulement un 1er avril. 😉
@ Exilé
« Oui, c’est notre Poutine à nous.
Sauf que Vladimir Vladimirovitch, en dépit de ses innombrables défauts réels ou supposés, défend son pays au lieu de lui préférer l’étranger. »
Vous pensez qu’il fait bon être Russe en ce moment ? Vous trouvez que la situation géopolitique russe s’est améliorée par l’invasion d’un pays voisin ? Vous pensez que l’image du pays en ressort grandie alors que ses seuls interlocuteurs sont des dictatures communistes ou islamistes ?
Que pensez-vous de Staline ? Il défendait son pays au lieu de lui préférer l’étranger ? Et Pol Pot ?
@ Tipaza | 01 avril 2023 à 23:05
« Ainsi donc, vous commençâtes avec une voix de fausset pour finir par une voix de castrat. Ne me dites pas que vous répondriez à votre interlocuteur qu’il a une voix de baryton, à une lettre près ! »
Je n’accorde pas trop d’importance à la tessiture de la voix. Un bel organe n’a d’intérêt que pour les chanteurs d’opéra, en politique ce qui importe c’est la petite réplique qui terrasse l’adversaire.
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@ Serge HIREL | 01 avril 2023 à 14:20
« La seule incertitude reste l’authenticité controversée d’une collusion voulue et organisée entre la date du départ de De Gaulle à Baden-Baden (29 mai) et celle choisie pour la manifestation (30 mai). Version qui suppose le mensonge de Pompidou sur son ignorance de la décision du Général de quitter l’Elysée, et la fourberie de celui-ci, qui savait en quittant le Château qu’il y reviendrait le soir même. »
Un peu long votre article de Frank Georgi. Je le lirai à tête reposée. Mais là il est déjà très tard.
Emmanuel Macron ne dispose certes pas du réseau du Général, mais dans le contexte actuel où aucune personnalité politique de l’opposition n’émerge, je doute que les Français prennent le risque de le renverser.
Par qui le remplacer ?
@ Giuseppe | 01 avril 2023 à 13:03
« Aujourd’hui 1er avril, et ce n’est pas un poisson. »
Les requins sont des poissons… et ont donc le droit de participer à la plaisanterie… Bravo Vladimir ! Pour riposter, Olaf va vous envoyer quelques-uns de ses « Leopard »… Cela vous remettra en mémoire les « Tigre » d’Adolf…
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@ Marc Ghinsberg | 01 avril 2023 à 13:56
Les 65 ans, drague du candidat Macron chez LR… Je ne suis pas de votre avis. Pendant la campagne, pour encore mieux déstabiliser Pécresse, il aurait fait savoir haut et fort qu’il puisait cette mesure dans sa besace… Dans ce changement de pied par rapport à son programme de 2017, je vois plutôt la main de Bruxelles… qui tente d’uniformiser le paysage social européen.
Pradié… Croyez-vous que l’état de santé de LR permette à Ciotti de virer 19 députés du groupe sur 61 ?
Conseil constitutionnel… Qui vivra verra… Quelle qu’elle soit, sa décision sera politique… et le CC y perdra encore un peu plus de sa réputation d’indépendance, déjà écornée depuis l’arrivée de Fabius à la présidence.
Charles de Courson… Il est vrai que, depuis longtemps, il sait astucieusement attirer l’attention des médias. Ses détracteurs diraient qu’il les manipule.
@ Serge HIREL | 01 avril 2023 à 14:20
« Quelle conclusion en tirer ? »
J’en déduis que ses interlocuteurs les plus perspicaces ne savent pas trop sur quel pied danser avec lui, du fait qu’ils reçoivent des messages contradictoires de sa part. D’autres, peu enclins à se laisser dérouter, ne voient que le côté qui s’accorde avec l’idée qu’ils se font de lui. Je doute qu’il y ait chez lui une intention délibérée de tromper ou de manipuler ; j’aurais plutôt tendance à penser que c’est avant tout à prendre comme l’expression naturelle, spontanée et inconsciente de sa personnalité.
Pour autant que je me souvienne, il y avait de lui deux écritures très différentes dans les papiers que nous avions reçus à domicile pour les élections présidentielles de 2017. L’une à la de Gaulle, projetée vers l’avant, rapide, spectaculaire, dévoreuse d’espace, mouvementée. L’autre contrôlée, scolaire, moulée.
Je suppose que quand il est en forme, ses différentes facettes se complètent et lui donnent un large éventail d’attitudes, en gros envergure des projets, rapidité et ampleur de la pensée, capacité à se mobiliser, communication prestigieuse, capacité de travail, sens de la qualité et rigueur intellectuelle. Mais qu’en cas de stress, ce sont les aspects négatifs qui prennent le dessus : don quichottisme, impatience, gesticulation, et nostalgie pour le système scolaire, avec manies administratives pour dresser les écoliers. Le tout s’exprimant sous forme de messages contradictoires. Et quoi qu’il arrive, goût du pouvoir et sens de la mise en scène.
Mais selon moi, toutes ces études de caractère constituent une sorte d’amusette. Je persiste à penser qu’il y a une manière plus austère, mais moins sujette à caution de regarder les choses : PIB, démographie, prélèvements sociaux, criminalité, balance du commerce, et tous ces implacables indicateurs habituels qu’on a tendance à sous-estimer. Un président est là pour les piloter.
@ Marcel P | 01 avril 2023 à 23:26
« Vous trouvez que la situation géopolitique russe s’est améliorée par l’invasion d’un pays voisin ? » (*)
La guerre est probablement l’activité politique la plus vieille du monde, son but étant de résoudre surtout des conflits d’intérêts, parfois recouverts ensuite d’aspects moraux par le vainqueur, nous pouvons le déplorer, mais c’est comme cela. Et ce n’est pas nécessairement celui qui la déclare sous sa forme martiale qui en est le responsable, car il en existe plusieurs autres comme la guerre économique, subversive, révolutionnaire, etc.
Par exemple, en Ukraine la guerre du Donbass (2014) était du type guerre civile internationalisée, dans un contexte géopolitique assez complexe et a été le déclencheur principal des événements actuels, qui s’intègrent plus largement dans un cadre géostratégique mondial que nous voyons d’ailleurs se préciser avec le rapprochement Russie-Chine, qui risque de sérieusement rebattre les cartes dans le monde.
La Russie n’est pas le seul pays à avoir agi comme il le lui a été reproché par l’ONU, pensez par exemple à la guerre des Six Jours menée par Israël en 1967. https://www.lesclesdumoyenorient.com/Entretien-avec-Frederique-Schillo-Le-cinquantenaire-de-la-guerre-des-six-jours.html
Le Premier ministre israélien d’alors, Levi Eshkol, avait lancé les opérations militaires qualifiées de « contre-offensive préventive », dans un style valorisant repris depuis par d’autres dirigeants dans le monde, qui n’ont en rien été inquiétés en dépit de certains excès (euphémisme) dans les conflits qu’ils ont déclenchés.
Israël a été condamné par la résolution 242 de l’ONU, mais ce pays a-t-il dû supporter des sanctions de la part de la « communauté internationale », hormis les pays arabes ? non.
Levi Eshkol a-t-il été personnellement mis au ban de l’humanité ? non.
Alors ?
(*) Pays voisin qui était d’ailleurs étroitement imbriqué dans ce qui allait devenir la Russie au point que Kiev était considérée comme la « mère de toutes les villes russes ». …
Les mêmes qui pourfendaient Hollande dénigrent aujourd’hui Macron.
C’est la fonction qui veut cela.
Heureusement que les présidents ne sont pas neutralisés, tétanisés, par les critiques venues de toutes parts dans un pays où tout le monde râle.
On me dit que le Président porte moumoute.
Que penser d’un homme qui n’ose pas assumer sa calvitie devant le peuple ?
@ Ninive 1er avril 18h56
« Macron n’est pas un être supérieur mais un psychopathe pervers choisi par Minc, Attali et Rothschild pour servir, assisté par McKinsey, leurs intérêts »
Bon Dieu ! Mais pour quelles raisons les Français l’ont-ils élu ?
@ sylvain
Je suis un peu plus modéré que vous mais je reconnais qu’avec vos amis vous faites le sale boulot pour sauver le pays.
Si je ne partage pas la majorité de vos idées parfois excessives, vos contributions tout comme celles de Zemmour sont indispensables.
Peu de personnes en effet aujourd’hui peuvent nier la vision lucide de Jean-Marie Le Pen en son temps.
@ Exilé
« La guerre est probablement l’activité politique la plus vieille du monde, son but étant de résoudre surtout des conflits d’intérêts, parfois recouverts ensuite d’aspects moraux par le vainqueur, nous pouvons le déplorer, mais c’est comme cela. »
Je ne vous demandais pas de considérations philosophiques de collégien (« de tout temps l’homme », « le plus vieux métier du monde », etc.) mais une réponse à une question relativement simple : trouvez-vous que la situation géopolitique russe s’est améliorée par l’invasion d’un pays voisin ?
« La Russie n’est pas le seul pays à avoir agi comme il le lui a été reproché par l’ONU »
Défense de collégien, de type : lui aussi l’a fait avant moi. Hors-sujet. La faute d’autrui n’est pas une source de droit.
Bonjour monsieur Bilger
Votre billet s’intitule : « Pitié pour le président de la République ! »
Je réponds ceci : « Aucune pitié pour les traîtres »
Car EM est un authentique traître, dont le projet est la destruction de la France et du peuple français, pour les noyer dans un gloubi-boulga « européen » gouverné par Bruxelles, donc par Berlin et Washington.
EM a délibérément
– saccagé notre filière nucléaire et démantelé EDF pour le plus grand bénéfice de l’Allemagne
– vendu à l’étranger nos fleurons industriels et nos pépites technologiques (et ça continue avec Exxelia et Velan)
C’est aussi le président qui aura
– détruit l’hôpital public,
– démoli ce qui restait de l’école
– fait entrer des millions d’immigrés inassimilables
EM est aussi un président qui ne manque pas une occasion d’insulter son pays et son peuple, surtout quand il est à l’étranger.
On ne peut pas le comparer au Maréchal Pétain : ce dernier s’était couvert de gloire à Verdun puis en menant les armées françaises à la victoire.
(Le général de Gaulle a définitivement tranché la question ici :
https://fresques.ina.fr/de-gaulle/fiche-media/Gaulle00255/ceremonie-a-l-ossuaire-de-douaumont.html – à/c 4’10 »)
Tout au plus peut-on le comparer à Pierre Laval,
Et encore, à l’époque, il y avait 1 million de soldats allemands sur le sol français et 2 millions de prisonniers français en Allemagne.
Et Laval croyait qu’il pouvait embobiner les Allemands ; EM, non ; chez lui, c’est volontaire et je dirais même qu’il devance les désirs de von der Leyen ou de Scholz.
@ Philippe Dubois
« Car EM est un authentique traître, dont le projet est la destruction de la France et du peuple français, pour les noyer dans un gloubi-boulga « européen » gouverné par Bruxelles, donc par Berlin et Washington. »
Et pourquoi ai-je l’impression que le traître, ici, c’est plutôt vous ?
Je pense au contraire qu’une intégration plus poussée avec nos voisins européens, Allemagne comprise, malgré tous ses défauts, ainsi qu’une alliance forte avec les États-Unis, c’est là notre intérêt.
Pourquoi, je vous le demande, ne devrais-je pas vous voir, vous, plutôt qu’Emmanuel Macron, comme un traître ? Expliquez-moi…
@ Serge HIREL 1er avril
« Ah ! Parce que, 55 ans plus tard, vous croyez encore à la spontanéité de cette marée humaine ? Ce fut l’une des manipulations les mieux réussies du peuple de Paris, envisagée et préparée dès le début des événements par des fidèles du Général habitués à manœuvrer militants et sympathisants et aidés par le SAC… »
Parfois vous écrivez vraiment n’importe quoi pour faire tantôt le sachant, tantôt le contradicteur !
Où l’on mesure votre ignorance des événements de cette époque et du ras-le-bol qui avait gagné nombre de Parisiens après trois semaines de chienlit. Lesquels n’avaient pas besoin d’être manipulés pour réagir et manifester en masse le 30 mai leur soutien au général de Gaulle et aux institutions.
La personnalité jupitérienne d’Emmanuel Macron provoque des sourires un peu moqueurs d’Andrew Neil, journaliste anglais du Spectator (conservateur), mais il il juge raisonnable de la part d’E. Macron de vouloir faire des économies, quoique dit-il, il ait « mal préparé le terrain ». Andrew Neil dit encore :
« Il est triste pour la France d’être prise entre d’une part son incapacité à accepter la réalité telle qu’elle est, et de l’autre un système politique qui ne répond pas vraiment aux besoins du pays, ou échoue à convaincre les électeurs d’aller de l’avant (…) La dure réalité est que tous ces États-providence, les social-démocraties européennes, ne se maintiennent à flot que parce qu’elles voguent sur un immense océan d’encre rouge (i.e. dette) : l’État-providence ne subsiste qu’en empruntant, c’est ainsi qu’il procède ».
Et : « Le prix payé par la France pour la montée de Macron a été la destruction de la droite et de la gauche traditionnelles. Aussi, si Macron organisait des élections parlementaires, elles profiteraient principalement à l’extrême gauche et à l’extrême droite ».
D’où le sentiment de colère évoquée par caroff (01 avril 2023 à 12:18), et partagé par beaucoup. Nous sommes dans une impasse, et nous y sommes maintenus malgré nous.
https://www.youtube.com/watch?v=_1NMJTp5ib4&list=TLPQMDIwNDIwMjOu3xc-CvQV2g&index=3
TROP FORT !
Tout en faisant autre chose, au lieu d’écouter de la musique, entre dix et onze heures chaque matin, j’écoute l’émission « Avec philosophie » sur France Culture. Les sujets et les invités varient.
Ce mardi 4 avril, trois universitaires sont invités pour parler de Hegel. Une des deux invitées a accompli un petit exploit. Dans la première minute de son intervention, elle a eu le toupet d’inviter les auditeurs de France Culture à participer à la énième manif jeudi prochain.
Chapeau l’artiste ! Trop fort !
@ Exilé | 02 avril 2023 à 12:34
Vous êtes le roi de l’échafaudage bancal, Exilé.
Quelle est donc la raison qui vous pousse à défendre une puissance étrangère qui nous menace du feu nucléaire si nous ne la laissons pas écrabouiller son pays voisin, tout en vantant le soi-disant patriotisme du bourreau qui la dirige ?
Vous n’êtes pas un patriote, Exilé. Vous êtes un traître.
Contrairement à ce que vous suggérez, l’invasion de l’Ukraine n’est en rien comparable à ce qui c’est passé au Moyen-Orient en 67. Si vous voulez faire la démonstration contraire, ce serait bien de nous expliquer en quoi par exemple la Russie était-elle menacée par l’Ukraine.
Et puis, c’est nouveau, dites, l’exploitation de la guerre des Six Jours comme argument servant à justifier la guerre de Poutine. D’habitude, vous nous servez l’Irak et les Américains. Mais bizarrement, on ne sait pas pourquoi, vous ne choisissez jamais de faire la comparaison avec Adolf Hitler. Pourtant, le parallèle est saisissant…
@ Philippe Dubois | 03 avril 2023 à 21:45
Très bon commentaire, je ne peux que plusser encadrer copier coller diffuser, tout est dit sur ce sinistre personnage admiré par les collabos traîtres islamogauchistes.
Très bonne analyse que je fais mienne et qui doit en gêner beaucoup, c’est certain.
@ Patrice Charoulet 04/04/03 12:51
Comme quoi vous auriez mieux fait d’écouter de la musique !
@ Axelle D | 03 avril 2023 à 23:43
Vous êtes gaulliste. Je ne le suis pas. Vous avez toujours admiré le Général. Jeune, je l’ai combattu. Aujourd’hui, le comparant à plusieurs de ses successeurs, je le respecte. Nous éprouvons la même détestation de Mai-68 et des soixante-huitards. Nous réprouvons tout autant les propos abjects du sieur Mélenchon. Nous pouvons donc dialoguer calmement à propos d’événements que nous avons l’un et l’autre vécus.
Manipuler, c’est plus qu’influencer, plus que persuader, mais ce n’est pas nécessairement tromper. Hormis celles provoquées par une émotion collective soudaine – après un attentat, après un meurtre particulièrement odieux… -, aucune manifestation n’est spontanée. Derrière chacune d’elles, se trouvent une personne, un groupe, un ou des partis, un ou des syndicats qui veulent faire progresser leurs idées, défendre leurs revendications, protester contre le pouvoir ou, au contraire, le soutenir. Employer tous les moyens (légaux) pour attirer du monde n’a rien de répréhensible. Seul interdit : envisager et utiliser la violence physique.
Divers détails aujourd’hui connus et vérifiés indiquent que l’entourage du Général avait envisagé très vite une telle manifestation de masse. Il était à la manœuvre depuis plusieurs semaines et l’a été jusqu’au dernier moment… Souvenez-vous que l’horaire du discours musclé du Général, rentré la veille au soir de Baden-Baden (annonce de la dissolution de l’Assemblée), a été avancé au milieu de l’après-midi… Dans un seul but : motiver ses partisans encore hésitants quant à leur participation à cette manifestation qui, décidée depuis quarante-huit heures, allait commencer, Une telle manipulation n’a rien d’une machination.
Par ailleurs, je m’étonne que vous, gaulliste, validiez l’argument ressassé par les adversaires du Général pour minimiser le caractère gaulliste de cette marée humaine. Selon eux, bon nombre de Parisiens seraient allés sur les Champs-Elysées, non pour dire leur attachement au Général, mais pour protester contre la pagaille qui sévissait dans la capitale depuis trois semaines. Rien dans les slogans ni sur les banderoles n’indiquait une telle volonté de n’exprimer qu’un tel ras-le-bol. La foule était simplement gaulliste, peut-être plus exactement patriote… Patriote comme le fut celle de la Libération. Un mot qui, en 1968, avait encore tout son sens.
Cette explication douteuse du succès de ce rassemblement, encore impressionnant aujourd’hui, est d’autant moins plausible que le pouvoir n’avait pas hésité à réprimer la chienlit trotskiste avec une sévérité qui ne serait pas admise aujourd’hui. Qu’on approuve ou pas la politique et les décisions de de Gaulle, il faut reconnaître que, même si, parfois, il a caché au peuple son véritable objectif – le fameux « Je vous ai compris » d’Alger masquait sa volonté d’accepter au moins l’autodétermination -, lui n’a jamais laissé pourrir une situation conflictuelle pour se donner plus de chances d’en sortir vainqueur…
Ce n’est pas le cas, semble-t-il, du pouvoir actuel, qui, en particulier pour faire passer sa réforme des retraites, a multiplié les machinations – l’emploi annoncé in extremis du 49.3 en est le meilleur exemple – bien plus qu’employé les techniques douces de manipulation de l’opinion publique. Stratégie de chef d’Etat d’un côté, ruse de joueur de poker de l’autre…
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@ Patrice Charoulet | 04 avril 2023 à 12:51
« Une des deux invitées (…) a eu le toupet d’inviter les auditeurs de France Culture à participer à la énième manif jeudi prochain. »
Le scandale n’est pas qu’elle l’ait fait… Mais que l’animateur ne l’ait pas illico interrompue. Peut-être, par son silence, a-t-il même voulu signifier qu’il l’approuvait… Voilà ce que c’est que d’écouter une radio de « sévice public » ! Vos chastes oreilles en sont toutes choquées !
@ F68.10 | 03 avril 2023 à 22:03
Je pense que je vous ai cité suffisamment de méfaits commis par EM et sa clique de branquignols nuisibles, mais en cherchant, on peut en trouver d’autres, comme
– la présence d’un cabinet de conseil américain au coeur du fonctionnement de l’Etat
– la dilapidation de l’argent public au profit de pays étrangers, alors que la France est à l’euro près, dixit Bruno Le Maire
– l’acte de soumission consistant à emmener Ursula von der Leyen lors d’un voyage officiel en Chine
Vous semblez ignorer que les USA et les Allemands ne pensent qu’à leurs intérêts exclusifs et que les US n’ont pas d’alliés mais des valets.
Vous oubliez aussi que c’est l’Allemagne qui fait encore et toujours le forcing contre notre filière nucléaire.
Alors, si vous pensez vraiment que la France a vocation à devenir le laquais de l’Allemagne et des Etats-Unis, je ne peux que vous inciter à vous référer à la vision du général de Gaulle.
@ Philippe Dubois
« Je pense que je vous ai cité suffisamment de méfaits commis par EM et sa clique de branquignols nuisibles, mais en cherchant, on peut en trouver d’autres »
Non. Je ne crois pas. Sur chacun des points que vous évoquez, je trouve des raisons valables pour qu’il en soit ainsi. Je ne vois pas en quoi les « cabinets muricains » n’ont pas à conseiller les services de l’Etat, pour tout vous dire. J’aimerais d’ailleurs bien qu’on dégraisse sérieusement du fonctionnaire pour le remplacer par des cabinets muricains.
En l’occurrence, c’est le fait que vous voyiez le président élu comme un traître qui témoigne qu’il y a quelque chose qui cloche dans votre caboche. Car quand la personne qui incarne le centre de gravité de la vie politique française représente pour vous la traîtrise, c’est probablement que vous êtes décalé par rapport à ce que « le peuple » a exprimé par son vote.
Macron n’est pas un traître. C’est le centre de gravité de la politique française et l’expression politique du « peuple ». La preuve ? Il y en a autant à sa droite qu’à sa gauche.
Vous, par contre, vous attaquez nos institutions en osant prétendre que Macron est un traître.
@ Serge HIREL | 04 avril 2023 à 16:01
Personnellement j’ai participé à cette manifestation et j’ai discuté pendant et après avec beaucoup de gens pas tous gaullistes loin de là, dont des militants d’extrême droite (Occident)… C’est dire !
Et vous ?
Mon premier se représenta mais ne fut pas réélu.
Mon deuxième ne fut pas réélu parce qu’il ne se représenta pas.
Mon troisième se représenta et fut réélu.
Quel est le moins avisé des trois ?
@ F68.10 20h34
« Je ne vois pas en quoi les « cabinets muricains » n’ont pas à conseiller les services de l’Etat, pour tout vous dire. J’aimerais d’ailleurs bien qu’on dégraisse sérieusement du fonctionnaire pour le remplacer par des cabinets muricains. »
Vous avez eu affaire à des cabinets de consultants type McKinsey ? Des revendeurs de soupe empruntée aux travaux déjà facturés, très chers, à d’autres clients !!
Sans être adepte du « fonctionnariat », j’estime qu’il y a de brillants cerveaux pas assez écoutés dans les différentes institutions que nous payons avec nos sous.
Je reconnais que la pratique de l’évaluation des politiques publiques n’est pas une spécialité française…
Peut-être que nos politiques préfèrent alors dicter aux consultants privés les résultats qu’ils espèrent ?
Pour la première fois dans l’histoire de France, nous avons élu un traître à l’Elysée, nos institutions, traîtres elles aussi, participent à cette grande traîtrise officielle.
Sa mission principale est de détruire le pays, son histoire, ses coutumes, ses moeurs, sa religion et éliminer son peuple par des hordes et meutes des milliers, bientôt des millions, d’envahisseurs arabo-africains islamistes.
Tous ces « nouveaux venus vider les poubelles à Paris » se chargent avec un zèle hallucinant de l’épuration ethnique en vue du grand remplacement organisé par l’UE, Soros, les ONG, Ocean Viking la pire, les passeurs mafieux en renfort, sur ordre du grand Satan US et ses wokistes progressistes racistes anti-Blancs racialistes indigénistes.
Le plan du traître macronien et ses tout aussi traîtres alliés Nupes se déroule à merveille surtout grâce à la justice du crime de Moretti qui leur déroule le tapis rouge : trafic de drogue impuni voire encouragé, en loucedé bien entendu, par ce gouvernement, insécurité programmée pour instaurer un climat de peur, le meilleur facteur de division d’un peuple abruti par la propagande officielle.
Pour satisfaire l’opinion publique, ces éternels cocus, Darmanul envoie quelques pieds nickelés dans des cités racailles qui font la une de l’actualité, ils attrapent trois ou quatre clampins devant les caméras pour la forme, le beau veau de Beauvau bombe le torse, et les juges les relâchent une fois les poses photos terminées.
La preuve est faite que nous avons un traître comme président, le nier c’est collaborer.
@ sylvain
« Pour la première fois dans l’histoire de France, nous avons élu un traître à l’Elysée. »
À partir du moment où vous votez pour un président, c’est difficile de prétendre qu’il est un traître.
La réalité, c’est que vous considérez la déviation de VOS opinions politiques comme de la traîtrise. C’est cela qui fait de vous un anti-démocrate.
@ F68.10 | 05 avril 2023 à 12:44
« …déviation de VOS opinions politiques comme de la traîtrise. C’est cela qui fait de vous un anti-démocrate. »
Erratum : ce sont VOS opinions politiques déviantes qui font de VOUS un traître collabo.
Comme dans beaucoup de communes, le conseil municipal dieppois adresse périodiquement à chaque habitant un Journal de bord et, conformément à la loi, offre une tribune à tous les groupes de ce conseil, y compris aux groupes d’opposition.
Dans le numéro que je viens de recevoir, je lis toutes ces tribunes. Or, dans la tribune du Rassemblement national (parti pour lequel je ne vote jamais), je découvre une vingtaine de fautes d’orthographe grossières.
Le texte fourni a été publié… tel quel ; on n’est pas allé jusqu’à corriger ce déluge de fautes d’orthographe.
Amusant !
@ sylvain
« Erratum : ce sont VOS opinions politiques déviantes qui font de VOUS un traître collabo. »
Eh bien, il est temps que vous appreniez qu’en France, la loi n’impose pas d’avoir les opinions qui conviennent à Môssieur sylvain.
Je comprends que cela fâche Môssieur sylvain.
@ sylvain
« Erratum : ce sont VOS opinions politiques déviantes qui font de VOUS un traître collabo. »
L’inféodé à un pouvoir extérieur, c’est vous.
J’attends toujours votre réponse au fait que vous êtes soumis à Poutine qui se déclare décolonial, anti-France et antifa, et fait de l’import-export vers l’Europe de clandestins africains ou orientaux. Mais je comprends que cela soit difficile pour vous de répondre.
@ Marcel P
« L’inféodé à un pouvoir extérieur, c’est vous. J’attends toujours votre réponse au fait que vous êtes soumis à Poutine qui se déclare décolonial, anti-France et antifa, et fait de l’import-export vers l’Europe de clandestins africains ou orientaux. Mais je comprends que cela soit difficile pour vous de répondre. » — vous @ sylvain
Petite remarque, reprise de Politico:
« RT Arabic, qui occupe une place importante au Moyen-Orient comme elle l’occupait autrefois en Europe, fonctionne 24 heures sur 24 sur huit stations satellites, faisant de la chaîne l’un des cinq diffuseurs d’informations les plus regardés de la région. Non seulement cela, RT Arabic est également l’un des sites d’information les plus populaires de la région, dépassant, certains mois, même Al-Jazeera, tandis que sa chaîne YouTube compte plus d’abonnés que toute autre filiale de RT. Au total, les plateformes de médias sociaux de RT Arabic ont recueilli 804 millions de vues en agrégé – un nombre qui a augmenté de façon exponentielle depuis février 2022. La présence en ligne importante de RT Arabic signifie que la propagande pro-Kremlin est transmise directement aux jeunes générations du monde arabophone – et leurs méthodes ne sont pas subtiles. RT Arabic publie souvent du contenu deux ou trois fois plus fréquemment qu’Al-Jazeera ou la BBC, et souvent de manière répétée. L’objectif semble être de surcharger le public par des rafales d’informations qui sont ensuite retweetées et republiées ad nauseam et, par conséquent, servent également à évincer les voix dissidentes. Derrière ces grands réseaux financés par la Russie se trouve également une mosaïque d’autres médias de la région, qui agissent comme des sympathisants soft – un peu comme ce que nous avons également vu dans les pays occidentaux. Ces sources médiatiques reproduisent ensuite les éléments de langage pro-Kremlin, adaptant et diffusant le sujet auprès du public local. Cependant, le mandat de ces sources médiatiques va au-delà de la diffusion de fausses informations sur la guerre en Ukraine – elles situent plutôt les actions de la Russie comme des remparts contre les desseins occidentaux dans la région, et présentent les premiers comme les vainqueurs inéluctables du conflit. »
Tout à sa haine de tout ce qui lui semble « progressiste » en Occident, sylvain a de facto fait alliance avec les masses populaires arabes qui aspirent à l’éviction de toute forme de pouvoir occidental mécréant. Là où le fanatisme se mêle à l’ethnicisme si ce n’est la haine raciale à l’encontre des Blancs (puisque c’est de cela dont il s’agit), sylvain répond présent. Pour soutenir le combat de Poutine contre ces drogués et ces pédés d’Occidentaux (puisque c’est de cela dont il s’agit).
sylvain soutient le combat du monde arabe contre l’Occident. Car il déteste plus les « progressistes » qu’il ne déteste les Arabes.
sylvain a fait son choix.
Il n’arrive simplement pas à admettre qu’il l’a fait.