Non, la France n’est pas dans le fourgon…

L’outrance talentueuse d’Henri Guaino ne pouvait que s’accorder avec le talent sans nuance d’Eric Dupond-Moretti (EDM) : le premier cite le second qui s’exprimait ainsi sur un plateau de télévision : » Quand on met l’ancien président de la République dans le fourgon, c’est la France qu’on met dans le fourgon » (Le Monde).

La phrase est belle mais absurde.

J’aurais pu, au sujet de la récente garde à vue et de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, faire un sort à d’autres déclarations d’avocats ou même d’un ancien bâtonnier de Paris, Yves Repiquet, qui pour soutenir un confrère, déplore l’utilisation abusive de la garde à vue (Figaro Vox). On trouvera toujours un avocat pour complaire à un autre avocat, quel que soit le fond du dossier !

Je tiens pour rien les soutiens prodigués par les amis de Nicolas Sarkozy : Hortefeux, Dati, Didier, Carignon, Karoutchi, Guéant, la droite forte… Une équipe qui fait frémir, tant elle respire le respect de l’état de droit !

Ces estimables personnalités ont-elles même une seconde songé à l’exemple lamentable qu’elles donnaient en noyant dans l’esprit partisan et le souci de leur avenir personnel ce qui aurait dû relever de l’exigence morale ?

Mais j’en reviens à EDM.

Parce qu’il est sain de s’attaquer à un géant dont toutes les paroles sont traitées avec onction médiatique et déférence judiciaire comme si sa défense corporatiste habilement masquée devait susciter l’adhésion à tout coup.

Comment a-t-il pu, parce qu’un ancien président a été mis en examen des chefs de corruption active, de recel de violation du secret de l’instruction et de trafic d’influence, oser dire que la France était dans le fourgon avec lui ? Confondre ainsi la nation avec son représentant déchu ?

Comment a-t-il pu, parce qu’un ancien président a subi, dans des conditions banalement éprouvantes et nécessaires, le sort policier et judiciaire que ses interventions officieuses pour troubler le cours de la Justice depuis sa défaite en 2012 imposaient, oser dire que la France était emmenée dans le fourgon avec lui ?

Comment a-t-il pu, après la désastreuse et discriminatoire apologie de Nicolas Sarkozy durant vingt minutes, oser dire que la France avait été atteinte parce que son ancien président, paraît-il justiciable comme tout le monde, avait bénéficié de ce privilège de pouvoir dénoncer une prétendue politisation de la justice quand lui-même l’avait portée à son comble durant cinq ans ?

Comment a-t-il pu, avec si peu de mémoire et de recul, oser dire que la France avait été convoyée dans le fourgon avec Nicolas Sarkozy qui, avant cette procédure engagée à la suite d’écoutes non équivoques, était déjà impliqué dans cinq dossiers qui constituent un triste inventaire républicain même s’il est aujourd’hui en cours d’information, un sixième « Bettencourt » ayant été clôturé par un non-lieu rendu pourtant par ce si partial et odieux ! juge Gentil outragé par Henri Guaino, vilipendé par les amis de Nicolas Sarkozy et malmené par EDM lors d’une émission de télévision (France 2, Le Parisien) ?

Comment a-t-il pu avec, dans sa tête de citoyen et d’avocat, Bygmalion, les sondages de l’Elysée, le possible financement libyen, l’arbitrage Sarkozy, Tapie, Lagarde, Estoup et autres, Karachi enfin, oser dire que la France était affectée par ce cumul et traînée dans ce fourgon parce que la justice y avait placé Nicolas Sarkozy se vantant d’être un Français comme les autres mais s’indignant de ne pas s’être vu octroyer un statut particulier ?

Comment a-t-il pu, sans précaution ni prescience, oser dire que la France était dégradée dans un fourgon parce que Nicolas Sarkozy s’y trouvait, alors qu’on vient d’apprendre qu’une nouvelle enquête a été ordonnée pour suspicion d’abus de confiance, Nicolas Sarkozy ayant fait régler par l’UMP l’amende personnelle de 363 615 euros qui lui avait été infligée par le Conseil Constitutionnel (CC) à la suite du rejet de ses comptes de campagne ?

Comment a-t-il pu, dans ces conditions, avec tant d’affaires en cours, quelle que soit leur issue, et au regard, pour le moins, d’un paysage dévasté sur les plans de l’éthique publique et de la rectitude personnelle, oser dire que Nicolas Sarkozy portait la France sur ses épaules quand le fourgon le conduisait vers ces « dames », les deux juges d’instruction ?

Quelle étrange vision de la France qui lierait sa lumière et son intégrité à celles terriblement mises à mal, d’un ancien président de la République englué dans ce que son quinquennat a fait surgir de délétère et ses suites d’obscur et de malsain !

Je perçois bien ce qu’on souhaiterait nous faire admettre : que la fonction résiste à tout, et même au défaut d’exemplarité de celui qui l’a occupée, qu’elle doit être respectée malgré l’irrespect que son titulaire lui a manifesté. Mais ce serait une grave erreur d’oublier que la République n’est un bouclier que si on l’a servie avec honneur, elle se gagne et se mérite, elle n’est pas acquise une fois pour toutes et quoi qu’on ait accompli. La France, elle, continue à faire rêver si Nicolas Sarkozy a déçu.

Henri Guaino commence lui-même à s’essouffler à force de soutenir l’insoutenable et de défendre l’indéfendable avec des fulgurances courageuses mais aussi des fuites et des approximations qui n’ont qu’un but : sauver à tout prix Nicolas Sarkozy pour pouvoir conserver l’estime de soi. Si l’ancien président est coupable si peu que ce soit, Henri Guaino perdra de son innocence (France Inter).

Alors, de grâce, qu’EDM ne mêle pas la grandeur et la dignité de la France, dans son Histoire, à Nicolas Sarkozy dans son fourgon.

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  1. Ces dérives sont l’illustration d’un phénomène général, qui concerne l’ensemble de la société française, qui touche tous les milieux, du sommet de la société à sa base, où tout le monde se fait gloire de l’épanouissement de « sa » liberté, de n’avoir plus aucune inhibition, d’être débarrassé de tous les tabous, de ne plus être entravé par un quelconque surmoi moral ou social…! Maintenant, dans tous les domaines, le vin est tiré il va falloir le boire… Comme disait Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

  2. l'américain

    Après le fourgon, si jamais les choses se gâtaient vraiment pour lui, l’ex-président de la France républicaine pourrait sans doute se réfugier en terre américaine, chez son demi-frère banquier à la tête d’un organisme financier très connu.(http://www.bloomberg.com/news/2014-06-23/carlyle-raises-1-billion-for-financial-company-investing.html)
    « Selon un classement de 2011 appelé le Private Equity Index 300 (PEI 300) basé sur les capitaux levés sur les cinq dernières années, Carlyle est la troisième plus grande société d’investissement au monde, derrière TPG Capital et Goldman Sachs Principal Investment Area4. Carlyle a été classée première dans la liste de 2007. » (Wikipédia)

  3. Monsieur Bilger
    Si nous acceptons le point de vue moral d’où vous partez vous avez toujours tout à fait raison. Mais est-ce sous cet angle que nous devons nous placer si nous cherchons une bonne gouvernance ?
    Un jour au collège notre professeur d’histoire nous a dit de Mazarin que ce fut un très grand ministre pour la France, mais qu’il s’était honteusement enrichi. J’avais 14 ans et je me suis demandé quelle importance cet enrichissement pouvait avoir si en compensation cet homme avait sauvé notre pays. Bien des années ont passé depuis mais je pense toujours pareil.
    Et pour la dernière élection, toujours avec ce point de vue, j’aurais sans aucune hésitation voté pour DSK car il était le plus apte à bien nous gouverner.
    Nous lui avons préféré un de ceux que La Fontaine appelle « un soliveau ». En ce qui le concerne il finira certes sans aucune inculpation. Mais devons-nous nous en féliciter ?

  4. Philippe Bilger, encore Sarkozy, toujours Sarkozy, alors que pour auriez pu gloser sur le Brésil anesthésié par une déroute footballistique historique dont la France pourrait profiter en lui vendant subrepticement quelques « Rafale » !!
    Je sais, vous nous recevez et vous composez le menu !!

  5. Ces attaques personnelles contre Sarkozy et ceux qui le défendent sont détestables par leur répétition. Il faut prendre énormément de recul par rapport aux événements et à l’argent. Si Sarkozy était milliardaire, il n’y aurait pas eu de problème financier, il aurait payé de sa poche et encore on aurait évoqué des tentatives de subordination. Qu’il fasse payer à son parti dont il fut le candidat des frais liés à sa campagne ne semble pas aberrant pour un candidat au patrimoine moyen.
    Tout soupçon porté sur Sarkozy est maintenant considéré comme un délit acquis, on aimerait que le même inventaire soit continuellement ressassé sur la gauche. Mais cela serait probablement considéré comme du populisme. La droite ne sait pas attaquer pour se défendre. Ne sait pas manifester en nombre pour contrer la gauche. Elle ne sait pas récupérer les mouvements sociétaux. En cela ses dirigeants trop frileux se rendent complices du confort d’institutions trop généreuses avec les élus.
    En retour la gauche fait tout pour l’empêcher de se présenter aux élections et personne ne relève le danger pour la démocratie d’empêcher le peuple de choisir en dernier ressort.
    La chute du Brésil face à l’Allemagne aura des conséquences inattendues dans le sens où le Brésil représentait la force d’une gauche victorieuse, louée par nos médias et qui s’écroule devant la même Allemagne que nous.

  6. Eric Dupond-Moretti a pu, il pouvait, il devait, il pensait ce qu’il a dit, tout simplement parce qu’il a du talent, de la réflexion et qu’il ne bêle pas avec les magistrats du mur des cons. S’il avait fait partie de ce syndicat je pense qu’il en aurait démissionné.
    Tant que cette ignominie n’aura pas été purgée la justice sera déconsidérée et malheureusement tout ce qu’elle fait et dit sera inaudible ou suspect.

  7. hameau dans les nuages

    Monsieur Bilger la France lance ses derniers râles. La France est moribonde.
    A peine le corbillard a-t-il quitté le cimetière que la succession s’ouvre et que l’on commence à régler les comptes .
    Je plains le notaire surtout s’il est commis d’office. Dossier pourri.
    Préparons-nous.

  8. Denis Monod-Broca

    « C’est la France qu’on met dans le fourgon »
    Il y a peut-être, derrière cette phrase absurde, l’expression d’une pensée inconsciente, une sorte de lapsus significatif.
    La France n’est pas « mise dans le fourgon » par la garde à vue de N. Sarkozy, ni par sa mise en examen. Mais elle l’est assurément par sa soumission volontaire à l’Allemagne, par son refus de reprendre sa souveraineté monétaire, par la façon dont elle s’abandonne, sous prétexte d’Europe, à la domination US…
    Proclamant qu’en restant dans l’Europe elle reste dans l’histoire, la France en réalité se met dans le fourgon de l’histoire. Les juges d’instruction enquêtant sur les agissements de N. Sarkozy n’y sont pour rien. Mais on comprend que EDM s’y trompe tant l’image est forte.

  9. Marc Ghinsberg

    Bien sûr vous avez raison. Un ancien Président ne représente plus son pays. La France peut même s’honorer de traiter un ancien chef d’Etat comme un citoyen ordinaire. C’est ainsi que procèdent depuis longtemps les démocraties scandinaves.
    Non, dans ces affaires ce n’est pas la justice qui nous fait honte, ce sont les intéressés (c’est le mot qui s’impose) eux-mêmes qui nous font honte. Malgré la présomption d’innocence, le cumul des poursuites judiciaires nous rend mal à l’aise. Par dessus tout l’affaire Bygmalion dans sa banale simplicité révèle des pratiques indéfendables, et Henri Guaino dont les indignations sont d’autant plus fortes que ses arguments sont faibles devrait faire preuve d’un peu plus de retenue.
    Oui nous avons honte d’une partie de nos responsables politiques qui au surplus nous prennent pour des imbéciles en affirmant la main sur le cœur qu’ils ne sont au courant de rien.
    Oui il y a de quoi être en colère à l’égard de ceux qui donnent crédit au fameux « tous pourris » sur lequel a toujours prospéré l’extrême droite.
    Il est temps que les politiques honnêtes, il y en a heureusement, se révoltent et fassent un grand nettoyage.
    L’Italie a longtemps était la risée de l’Europe avant de se débarrasser de Berlusconi, débarrassez-nous de nos Berlusconi au petit pied.

  10. « Si l’ex président Sarkozy est arrivé en fourgon chez les « deux dames », il en est reparti en corbillard »…
    C’est ce qu’a dit Gilbert Collard sur i-Télé.

  11. Pour reprendre l’expression de cet homme, sans pour autant abonder dans le propos qu’il sert, je dirais que la France « est déjà dans un fourgon », avant d’y inclure Nicolas Sarkozy.
    J’invite les gens qui liront mon commentaire
    à se diriger par exemple vers un livre comme « Quand la justice crée l’insécurité » de Xavier Bébin, pour envisager l’état du désastre judiciaire de notre beau pays.
    Dernièrement, j’ai visionné trois entretiens de fonctionnaires de police, de 45 minutes chacun, et préservant leur anonymat, via le site Egalité et Réconciliation.
    Ce que chacun décrit est inacceptable, et démoralisant pour quiconque aime son pays et par conséquent sa police et sa justice.
    Un jeune Français.

  12. La GAV à la française est un vrai problème et celui qui ne s’est jamais retrouvé nu à devoir montrer son orifice ne s’interrogera pas sérieusement de l’intérêt d’enfermer dans une geôle étroite un individu entravé par des menottes qui ne représente pas une menace pour la société.

  13. Magnifiques envolées lyriques, constructions syntaxiques époustouflantes, sémantique irréprochable, je n’ai que des louanges à l’égard de la forme de ce billet. Sur le fond vous avez sans doute raison aussi. J’eusse aimé autant de force, de conviction pour dénoncer les propos recueillis sur le perron du Palais de l’Elysée après une visite de membres de l’Union Syndicale de la Magistrature dans les « locaux suprêmes » du pouvoir exécutif. « Quand on s’attaque aux institutions de la République, que ce soient les magistrats ou d’autres, c’est la République qu’on attaque ».
    https://www.youtube.com/watch?v=IzATHtf8rsg

  14. EDM a du talent, surtout celui de croire que les feux de la rampe vont le rendre démiurge…
    Il est très regrettable que le silence n’ait pas eu la faveur de NS, et encore plus dommageable qu’il laisse avec volupté ses chiens de gardes hurler beaucoup de sottises qui nuisent mieux qu’un attaque en coupe réglée de ceux qui sont dans l’autre camp !
    M. Bilger votre sensibilité à l’égard du comportement des avocats me laisse penser que tout ce temps passé avec eux n’a pas érodé votre nature, pourtant vous savez combien ils sont capables de folies et d’imbécillités si cela soutient leur cause, que celle-ci soit infâme n’est pas un obstacle… Enfin, je dirais si cela est encore possible que la France en a connu des petits, qu’elle a dû en supporter des minuscules, qu’elle en a porté des homoncules, et pourtant elle reste ce rêve absolu pour une grande partie des hommes d’ailleurs. Ceux d’ici sont occupés à un dénigrement dont on se demande s’il est pervers, sadique, ou masochiste ? Verrès a eu ses verrines, un autre pourraient être une source d’inspiration ?

  15. Monsieur Bilger,
    Je ne crois pas une seconde au financement libyen de la campagne électorale de M. Sarkozy.
    Le candidat, formé à l’école pasqualiste est suffisamment affranchi pour savoir que certaines opérations ne peuvent être longtemps dissimulées, surtout si on attaque à mort son « bienfaiteur ».
    La charge de président est en CDD, les comptes s’ouvrent plus tard avec le successeur.
    Que certaines personnes autour du pouvoir aient profité de largesses du Raïs libyen n’est pas impossible, mais pas dans ces proportions.
    Ce « rappel » constant d’une culpabilité présumée, en l’absence de preuves mêmes indirectes, est à mon avis, déloyal.

  16. Des soupçons très graves pèsent sur l’ancien président de la République. Et on peut être effaré par la réaction de ses supporters. Ethique, morale, respect de la loi, réalité et vérité, tout ce qui fonde le vivre ensemble n’est pas leur problème. Leur champion est attaqué, il faut le défendre. Aussi inadaptés et dangereux que soient ces comportements, que l’on retrouverait semblables à gauche, ils ne doivent pas nous étonner. Ils s’inscrivent parfaitement dans la logique du libéralisme, cette idéologie au petit air de liberté, et qui prône la guerre de tous contre tous. Et quand le guide, le champion, l’homme providentiel, celui qui incarne l’espoir d’un peuple démissionnaire et infantilisé est mis en difficulté, il faut le défendre. Pour gagner. Pour avoir ou retrouver le pouvoir. Et l’honnêteté, la morale, le sens du commun, ne sont plus considérés que comme des obstacles.
    S’ajoute à cela cette consternante constatation, que l’élection présidentielle au suffrage universel, vécue comme le pilier de notre démocratie, est en réalité l’arme absolue antidémocratique. D’où les réflexions de certains, très révélatrices de leur mépris de la démocratie.
    Alain l’avait parfaitement formulé
    « Le trait le plus visible dans l’homme juste est de ne point vouloir du tout gouverner les autres, et de se gouverner seulement lui-même. Cela décide tout. Autant dire que les pires gouverneront. »
    On devrait en tirer la conclusion évidente que quelqu’un qui, de son propre aveu, rêve depuis tout petit d’être président de la République, devrait être placé à l’asile, pas à l’Elysée.
    En ces temps de vaches maigres, à voir les sommes extravagantes dépensées pour cette élection et la liste ininterrompue des scandales passés et présents qui en découlent, tout cela pour nous inciter à coup d’affichages tous azimuts et de meetings géants, à voter pour le plus riche, c’est-à-dire pour le plus tricheur, est-ce digne de cette belle idée de démocratie ?

  17. J’ai l’impression qu’à l’UMP, tout le monde piquait dans la caisse.
    80 millions de déficit, ce n’est pas rien et Sarkozy ne savait rien ?
    Non, il faut arrêter cette course à l’armement lors des campagnes présidentielles et tout ce qui en découle (triche, dopage, mensonges…)
    Cela me fait penser au foot et au PSG !
    Ceci étant dit, que certains juges s’acharnent sur certains et pas sur d’autres n’est peut-être pas faux car je n’ai jamais vu un élu communiste de haut rang condamné, ni un responsable syndical.

  18. La belle brochette d’amis que vous évoquez me fait penser aux fameux pieds nickelés ! Entre ceux qui ont profité des largesses du parti et ceux qui se sont illustrés par des démêlés judiciaires, la bande va avoir du mal à recrédibiliser un parti moribond. Avec des soutiens pareils, notre ex est loin d’être prêt pour la reconquête du Graal. Le clan des chapeaux à plumes va-t-il réussir à faire le ménage et en profiter pour entasser dans un fourgon ceux qui se sont disqualifiés aux yeux de leurs militants ? Et quand on entend les propos de Copé qui ne manque pas d’air on rêve !

  19. Eric Dupond-Moretti ne disculpe pas Sarko. Il ne se prononce pas sur le fond des affaires. Mais il dit simplement que la garde à vue était destinée à ‘attendrir la viande’ de l’ancien président de la République… On pourrait ajouter : à l’humilier si on a quelques arrière-pensées relatives au Mur des Cons.
    On ne doit pas réserver un traitement de faveur à Sarko mais il n’est pas nécessaire d’en faire trop.
    Sur le fond des affaires, on verra par la suite. La Justice se prononcera. C’est vrai que l’horizon Sarko est sombre et que l’UMP, presque moribonde, devrait aussi réfléchir à quel leader charismatique elle va s’offrir après avoir évité un premier naufrage.

  20. sylvain @ nemosus

    @ nemosus
    Le fourgon-corbillard date de l’avènement de la gauche « préhystérique » fossile qui a pris le pouvoir en 81 avec des idéologies régressives, mortuaires, ubuesques, aux coûts faramineux, sur tous les plans : économiques, sociaux, sociétaux ; Sarko était encore en short.

  21. hameau dans les nuages

    « Il est temps que les politiques honnêtes, il y en a heureusement, se révoltent et fassent un grand nettoyage. »
    Attention Marc ne vous énervez pas !
    Avec ces propos vous allez d’abord être ostracisé par votre camp et vous risquez de ne pas l’emporter au paradis.
    De plus vous risquez un ulcère ou une bonne crise de foi sur terre.
    Schoum et Loukoum mon frère !
    Croyez en moi ! (par défaut)

  22. Mary Preud'homme (le train de la honte !)

    Sarkozy est partout. Chaque fois qu’il y a un sale coup quelque part il ne serait pas loin en embuscade ! Heureusement que la justice cornaquée par Taubira et sa cour de petits pois veille…
    Chut ! Brother Valls and sister Taubira are watching you !
    Où est l’outrance, où est l’acharnement sinon du côté de ceux qui accusent, salissent et diffament sans preuves ? Oui la France de Hollande est tombée bien bas.
    Heureusement qu’il y a la loyauté et le sens de l’honneur de Guaino et quelques autres pour relever le niveau ou dénoncer cette infâme chasse à l’homme.

  23. calamity jane

    N. Sarkozy ne déshonore pas les Français.
    Précision importante pour celles et ceux d’entre nous qui vivent à l’étranger.
    Après sa garde à vue, il s’est adressé aux Français pire il souhaitait les prendre à témoin… Témoins de quoi ? Exactement ?
    Il a fourni des comptes ? Mais sur une chaîne privée.
    C’est la seule chose qu’il sache faire : choisir un clan ! La supposée remobilisation de son camp…
    Il est, elles, ils sont lamentables !

  24. Jean-Paul Ledun

    Le fils de Touraine en prison, le fils de Valérie qui se fait ramasser avec de la drogue, le fils Fabius qui grille les feux et fuit un contrôle de police….
    Belle brochette !
    La France est dans le fourgon !

  25. Xavier NEBOUT

    Il ne suffit pas de répéter sans cesse que NS est coupable pour qu’il le soit.
    Pour le moment, bien qu’ayant une armée de juges à ses trousses, on n’a encore strictement rien établi.
    Mais c’est surtout sur le plan moral qu’il s’agit de se prononcer.
    Or, dans toutes les affaires de financement qui lui sont reprochées, on remarquera qu’il ne s’agit pas d’argent pris au contribuable.
    Du côté socialiste, donnez-moi un juge débile et trois flics borgnes, et je vous remplis non pas un fourgon, mais un train de socialistes bénéficiant d’emplois plus ou moins fictifs au frais des seules régions. Pour les municipalités, on manquerait de trains.
    Sur les propos d’EDM, ils sont parfaitement fondés pour la seule et simple raison qu’en démocratie, l’élu est l’émanation des électeurs.
    Il n’y a quand même pas besoin d’avoir fait l’ENA pour qu’une telle logique s’impose.

  26. Quand on met l’ancien président de la République dans le fourgon, c’est la France qu’on met dans le fourgon » (Le Monde).
    La phrase est belle mais absurde.
     »
    ça c’est bien vrai. Il aurait plutôt dû dire :
    « Quand on met l’ancien président dans le panier à salades, c’est la France que l’on égoutte. » – Signé Angela…! –

  27. « …le possible financement libyen… »
    Possible seulement ??
    Allons faites un petit effort, dites plutôt : probable,
    Où on tient de source confidentielle presque sûre et amie.
    Dites encore : Le faquin est fort en dissimulation de manoeuvres financières illicites, mais un jour il sera prouvé que…
    Vous êtes trop bon, vous ne parviendrez jamais à rejoindre Andreï Vychinski au Panthéon des procureurs, ressaisissez-vous que diable !!

  28. Alex paulista

    Si, puisque Sarkozy a représenté la France durant cinq ans, c’est clairement l’image de la France qui est salie. C’est pour cette même raison que Delanoë a préféré faire une transaction avec Chirac, pour récupérer l’argent de la ville sans salir l’honneur du pays.
    De même, lorsqu’on écoute Sarkozy pendant des mois, on écoute peut-être des choses qui ont vocation à rester secrètes et pas étalées dans des comptes rendus qui finissent étalés dans la presse.
    @ Xavier NEBOUT | 09 juillet 2014 à 15:10
    Votre train est passé devant l’UMP, il est déjà plein. Les petits secrets commencent à sortir sur l’argent du groupe UMP à l’assemblée, les conjointes rémunérées en douce, les frais exorbitants…
    Faut-il vous rappeler que lorsqu’on détourne ou gaspille l’argent de son parti, on en détourne les deux tiers du contribuable, puisque les dons donnent droit à des crédits d’impôts pour les deux tiers de la somme.
    Après, si votre train s’arrête devant l’Hôtel de Ville de Paris, il faudra certainement rajouter quelques wagons. Mais tout est déjà réglé, les 400 millions vont être compensés par le doublement des amendes de stationnement.
    La gauche actuelle a du mal avec la création de richesse. Elle ne sait que tondre, il manque le protestantisme d’un Jospin.
    Mais tout se paye un jour.
    Regardez au Brésil : Dieu a puni cette gabegie.

  29. « Comment a-t-il pu (Dupond-Moretti), parce qu’un ancien président a été mis en examen des chefs de corruption active, de recel de violation du secret de l’instruction et de trafic d’influence, oser dire que la France était dans le fourgon avec lui ? Confondre ainsi la nation avec son représentant déchu ? »
    « (…) juge Gentil outragé par Henri Guaino, vilipendé par les amis de Nicolas Sarkozy et malmené par EDM lors d’une émission de télévision (France 2, Le Parisien) ?
    Il faut souligner, quand même, que le juge Gentil a été promu (PROMU) 😀 premier vice-président chargé des fonctions d’instruction au tribunal de grande instance de Lille (le fief de EDM 😉
    « Comment a-t-il pu (Dupond-Moretti)…? »
    Réponse : Comme vous M. Bilger quand vous dites dans Marianne :
    « quand on traîne autant d’affaires derrière soi la présomption d’innocence devient peu à peu une présomption de culpabilité » (Philippe Bilger dans Marianne : le roi Sarkozy est de plus en plus nu)
    Vous n’avez pas honte de tenir de tels propos ?
    On a bien compris que votre ennemi n’est pas la Finance MAIS Sarkozy (pour des raisons que tout le monde a, à peu près, déchiffré).
    Que ne nous parlez-vous pas de l’anaphore de M. le candidat à la Présidence de la République disant qu’il ne s’entourerait pas de gens condamnés, et qu’il impose Cambadélis premier secrétaire du PS, deux fois condamné à de la prison avec sursis pour emploi fictif et pour fausse facturation d’une entreprise de conseil fictive.
    Votre haine de Sarkozy vous trouble, et votre acharnement compulsif me trouble également.

  30. calamity jane

    C’est vrai Mary Preud’homme !
    Le saint homme qui voulait refourguer son fils à l’E.P.A.D., avec une année de droit !
    C’était pas grave, le chef de clan N. Sarkozy lui aurait expliqué…
    De qui se moquait-il ? Allez, soyez sympa et répondez calmement !
    Quand j’écris que les autocollants étaient bleu marine avec écrit dessus « mon président » cad sarkoTchev, vous n’avez pas capté l’histoire de famille en marche ?
    Repos adjudante.

  31. Jean-Dominique Reffait

    « J’ai mal à la France. » Mieux : « J’ai mal à ma France ». Ou encore : « J’ai honte d’être Français ». Ces grandiloquences ridicules rejoignent l’outrance d’EDM au sujet de la France qui serait embastillée tout entière si son ancien président se serre un peu à l’arrière d’une voiture de police, non d’un fourgon cellulaire, pour être présenté à ses juges.
    EDM, avec raison, déteste le régime de garde à vue et il tente, ici, d’en souligner l’abomination en associant démesurément la France aux déconvenues du sieur Sarkozy. Mais les misères de N. Sarkozy sont les siennes propres, merci bien mais je ne tiens pas du tout à y être mêlé ni tout mon pays dont la vie quotidienne démontre qu’il est parfaitement indifférent au sort judiciaire de l’individu Sarkozy.
    C’est cette manie française d’en rajouter plusieurs couches dans l’emphase sur le déclin, l’agonie, la boue dans laquelle la France se roulerait. Chacun voudrait la France à son image et sursaute d’horreur d’avoir à côtoyer son médiocre voisin sur la photographie. Où l’on s’imagine toujours plus grand que ce que l’on est, ou un Sarkozy ordinaire devient l’enjeu de la grandeur d’un pays millénaire, c’est burlesque.
    Ne soyons pas sévère avec EDM, c’est juste un sketch, un effet de manche toujours un peu risible hors du prétoire. On peut jouer à ça à l’audience d’une voix puissante et accusatrice dans un ample mouvement de robe et d’hermine virevoltante pour faire trembler les tympans d’un jury, mais au café du commerce médiatique, je suis tenté de conclure : « Remettez-nous ça patron, c’est la tournée d’Eric ! »

  32. Alex paulista

    @ Jean-Paul Ledun | 09 juillet 2014 à 14:51
    C’est clair, ces fils de ministres ont dû se faire remonter les bretelles.
    On a dû leur dire: si tu continues, tu finiras comme le fils à Pasqua !
    Ou le frère à Dati.
    Bon, arrêtons-nous là, le débat ne prend pas de la hauteur. Qu’on estime ou pas ces politiques, on peut avoir un peu de compassion pour eux.
    Sauf pour Pasqua bien sûr, que je soupçonne d’avoir dévoyé son fils avec tous ses réseaux.

  33. Oui, enfin, on parle de quoi là ?
    La justice qui applique à M. Sarkozy le même traitement qu’elle applique à M. Martin sans que cela ne gêne beaucoup messieurs Guaino et autre Morano.
    Les gars ce sont VOS lois, celles que vous avez votées dans vos grandes enjambées médiatiques sur les peines planchers, la justice trop laxiste…
    A force de vociférer on va finir par croire que ce qui vous gêne est que l’on applique à des privilégiés la justice infligée aux pauvres.
    Et là on parle de gens qui prétendent aux plus hautes fonctions de l’Etat, être garant de l’état de droit et de nos institutions.
    Moi on me parle jamais charte de bonne conduite ou loi ad hoc opportunément votée.
    Aucun préfet, aucun haut fonctionnaire n’interviendra pour bloquer un dossier judiciaire me concernant.
    Aucun média ne me donnera antenne ouverte pour énoncer comme vérité une vision très personnelle du droit qui me vaudrait des poursuites pour outrage.
    Moi on m’envoie la police, moi c’est les avocats que l’on tente d’expulser par tous les moyens de la défense de mes droits, moi c’est l’accusation de culpabilité du simple fait que je me prémunisse de mes droits constitutionnels, moi je ne recevrai jamais 45 millions de dommages moraux suite à une erreur judiciaire, moi c’est mes biens que l’on saisit et mes comptes que l’on bloque, c’est mon emploi que je perds. Moi c’est être en garde à vue sans même savoir de quoi on m’accuse, moi c’est pas du sursis, mais des peines plancher.
    Voilà à quoi ressemble la justice pour les gens lambda.
    C’est vos lois, c’est celles que vous votez à coup d’envolées démagogiques.
    Alors p… taisez-vous les nantis.

  34. Eric Dupond-Moretti fait preuve d’une présence médiatique accrue depuis le « mur des cons » sur tous les plateaux télé qui lui offrent leur tribune.
    On lui doit plus d’effets de menton et de postures d’intimidation que de positions pertinentes.
    Son incorporation aux « Grandes Gueules » ne saurait tarder.
    Perplexe-gb,
    Si je comprends bien votre commentaire, la violation de la loi par un président de la République en exercice ne vous semble pas mériter réprobation.
    Bon sang, mais c’est bien sûr, puisqu’il n’est pas milliardaire, c’est bien légitime.
    Mary Preud’homme,
    Votre inventaire est d’un ridicule achevé. N’est pas Prévert qui veut.
    Vous pensez que Sarkozy n’est pour rien dans le rejet de ses comptes de campagne, que vous placez à égalité avec le « divorce » d’Adriana Karembeu, séparée de Christian son mari depuis 2011 : pertinence quand tu nous tiens…

  35. Garde à vue nécessaire, dites-vous. Légale au plan procédural oui, légitime non. Que vous le vouliez ou non, on ne peut qu’y voir une petite vengeance du SM. Que NS l’ait bien cherché ne grandit pas ces juges.

  36. Michelle D-LEROY

    « La France a le nez dans le ruisseau
    C’est la faute à Sarko…
     »
    En d’autres temps on aurait vu sa tête au bout d’une pique, une façon de trouver un bouc émissaire aux multiples problèmes de la France, problèmes sur lesquels les gouvernements ont fermé les yeux depuis quarante ans par optimisme assassin, par petits renoncements, par manque de courage politique, par j’m’en foutisme.
    Le summum étant atteint depuis deux ans.
    Et en attendant, oui la France est dans le fourgon, Eric Dupond-Moretti avec son franc-parler a bien raison.
    Hier, exceptionnellement, croyant éviter les sujets politiques, j’ai écouté « C dans l’air » dont le sujet était la SNCF et le rapport des experts suite à l’accident de Brétigny. Edifiant. L’« Etat Providence » trouve de l’argent pour tout, assistanat en tout genre, culture au rabais, formation de profs à la théorie du genre, soigner des ressortissants étrangers qui ne paient jamais les factures, bref une foultitude de choses dont nous n’avons pas idée mais elle n’a plus un sou pour aider la SNCF à réparer les voies dans un état de décrépitude avancée. La misère totale. Pourtant je me rappelle les socialistes critiquant l’Angleterre qui avait privatisé ses chemins de fer et qui avait un réseau en piteux état. Sûr, eux ne voulaient pas privatiser la SNCF, même en partie, pour ces raisons-là. Drôle, non ?
    C’est la découverte, pendant que les syndicats ont paralysé le pays à maintes reprises pour toutes les raisons possibles, qu’ils ont profité des avantages de cette belle entreprise publique, tout le monde de la direction aux salariés a oublié le principal : entretenir le bien qui leur était confié.
    Si la SNCF était un cas particulier, cela ne serait pas très grave.
    Hélas, tout est à cette image, tout.
    Quelle que soit l’institution ou le service public où notre regard se pose, c’est le même spectacle de désolation.
    L’éducation Nationale : la déculturation des élèves, les profs qui ne sont plus respectés, les examens (dont le bac) dévalués, et même des profs qui se font poignarder devant leurs élèves….alors, pour jeter un peu de poudre aux yeux, le ministre modifie les rythmes scolaires, change le nom de l’ABCD de l’égalité et se déplace (à grands frais) pour présenter ses condoléances à la famille de l’institutrice assassinée par une « déséquilibrée espagnole ». Le langage soft pour masquer la décrépitude et les sujets qui fâchent, encore et encore.
    la justice : Les magistrats « rouges » s’amusent à jouer aux potaches avec « le mur des Cons », ils oublient leur droit de réserve en appelant à voter pour leur candidat préféré et se vengent en mettant l’ancien président de la République en examen pour l’humilier. Et ils voudraient que les Français les trouvent impartiaux ! Des intouchables exempts de critiques ? Comment garder confiance dans cette justice-là ?
    Sans parler de l’affaire du fax de Bobigny ou celle bien plus grave d’Outreau.
    Il n’y a plus de place dans les prisons, les établissements pénitentiaires sont dans un état indigne d’un pays moderne, qu’à cela ne tienne, on n’y mettra plus certains délinquants.
    la défense : une armée sous-équipée, où le matériel date, où nos soldats manquent de choses élémentaires comme des chaussures pour aller au combat.
    La gendarmerie, par manque de budget, n’arrive pas toujours à remplir le réservoir de ses véhicules.
    la santé et les hôpitaux : c’est bien grâce au dévouement du personnel médical que ceux-ci arrivent encore à fonctionner. Entre les urgences au bord de l’étouffement et des services saturés, comme disait un comique « quand tu as une crise cardiaque, il va falloir écrire ». Sans parler des déserts médicaux en régions. Mais notre ministre voudrait installer des salles de shoot, sa grande préoccupation, et s’occupe de réduire les remboursements (privés des mutuelles) des lunettes… donc, de grandes réponses à la misère de la santé publique.
    la culture et le problème récurrent des intermittents, jamais réglé depuis des années.
    Un livre entier ne suffirait pas à lister toutes les misères actuelles qui mènent la France vers son déclin ultime et rapide.
    Comment pourrait-il en être autrement quand on voit les hommes et femmes politiques défaire ce qui fonctionnait par idéologie, puis faire pour obéir à des communicants hors de prix, aller voter à 500 km aux frais des contribuables, prendre l’avion quotidiennement pour montrer leur efficacité et leur proximité avec le peuple, faire des effets d’annonce non suivis de mise en place concrète.
    La Bérézina, l’enterrement en grande pompe de notre industrie, de nos traditions, de notre culture.
    Nous avons des ministres qui ont des enfants en prison ou qui ont de gros démêlés avec la justice, d’autres qui sont placés en lieu sûr dans nos plus belles ambassades ou autres ministères. Quand ils n’occupent pas des logements sociaux. Pas de quoi être fiers d’eux.
    Nous voyons aussi le grand déballage à l’UMP, un parti mort. Mort justement parce que tout allait à vau-l’eau, où tout le monde se servait. Mais le PS, dont les médias se gardent bien de parler, va-t-il si bien avec un secrétaire aux multiples casseroles, tiraillé comme l’UMP par des courants de gauche au centre ? Et où de vieux politiciens véreux tentent de refaire surface ?
    Entre hommes politiques sans convictions, veules qui ruinent la France sans même parfois être malhonnêtes (ce qui est finalement pire), entre des services de l’Etat en ruine, une dette abyssale, un système social à bout de souffle, des partis politiques et des syndicats qui ne représentent plus personne, qui peut dire autrement que la France soit dans le fourgon ? Elle est prise dans une spirale aspirante de la dislocation. Mais peut-être faudra-t-il en passer par là pour qu’elle renaisse de ses cendres ?
    L’espoir, ce serait de voir de jeunes hommes politiques refonder des partis avec des idées qui vont de l’avant, car il y en a marre de ces vieilles institutions poussiéreuses et intouchables, complètement vérolées de l’intérieur par des corporatismes et une idéologie d’un autre âge qui bloquent tout en permanence. Sarkozy a eu au moins le courage de bousculer tout cela pour essayer de changer… il en paie le prix en étant jeté dans l’arène.

  37. Véronique Raffeneau

    « Je perçois bien ce qu’on souhaiterait nous faire admettre : que la fonction résiste à tout, et même au défaut d’exemplarité de celui qui l’a occupée, qu’elle doit être respectée malgré l’irrespect que son titulaire lui a manifesté. »
    Non.
    Je pense que vous n’avez pas compris, que vous ne voulez pas comprendre la position de E. Dupond-Moretti.
    Cette affaire pose de vraies et de graves interrogations au sujet de l’exemplarité de l’Etat de droit : la question des écoutes téléphoniques, méthode filet dérivant, entre un avocat et son client, celle de la garde à vue sans nécessité, ni justification pour les besoins de l’enquête, abusive.
    EDM dit qu’une convocation chez le juge aurait suffi.
    Rien de plus, rien de moins.

  38. Cher Philippe,
    La France est blessée. La France est meurtrie. La France est salie par sa justice à charge encouragée par l’acharnement de Hollande, de Taubira, de Valls, de Sapin.
    Sur le chemin des deux dames, nous ne marcherons jamais et nous sommes des millions à le vivre.
    Sur le « Chemin des Dames », il est sûr que nous allons vers une guerre civile si cet acharnement délirant ne prend pas fin.
    Ce que la justice nous fait vivre est criminel. L’alliance d’un pouvoir exécutif et d’un pouvoir judiciaire pour salir un ancien président de la République et des millions de Français est une déclaration de guerre, un appel à la violence.
    Celui qui pense que l’on peut tuer des idées se met le doigt dans l’œil.
    Se faire un président serait une gloire socialiste ?
    Hollande abuse-t-il de la France ?
    Hollande menace-t-il le peuple français de pouvoir les abuser par les doigts de la justice ?
    Hollande observe-t-il comme un pervers et se comporte-t-il comme Sade à regarder sans rien faire ?
    Les avocats, le Bâtonnier et les magistrats ne vont-ils pas vivre en serrant les fesses parce qu’ils n’ont pas les mêmes idées que le pouvoir en place ?
    Demandez le programme socialiste !
    Attention à l’effet parallèle britannique. Quand les magistrats décident de faire mettre les doigts où ils veulent, auront-ils le même traitement que les journalistes, les députés, les ministres ?
    Fiction d’une normalité:
    Hollande : Moi, président, je suis informé de l’état du bassin d’Angela en écoutant illégalement les conversations entre Angela et Nicolas qui lui demande de ses nouvelles de son accident de ski de fond…
    Moi, président, j’accepte les excuses d’Obama, parce que s’il m’écoute, j’en fais autant en écoutant les conversations de Nicolas.
    Moi, président, je prépare ma conférence avec Poutine, la veille, en écoutant Nicolas Sarkozy.
    Pas besoin de sondage, avec les écoutes illégales de la dame Taubira.
    Valls, je l’ai dans la poche. Il m’aide à aller voir ma Julie en scooter. Il peut mater l’opposition en se prenant pour le torero, mais sans me faire porter les cornes.
    La sœur de Moscovici, elle court toujours pieds nus dans les couloirs du ministère ?
    L’affaire de Collard, toujours maîtrisée ?
    Moi, président, je nique les syndicats, les frondeurs, les pigeons, l’opposition.
    Moi, président le normal avec mon porte-parole Le Foll, et l’autre qui prétend que la croissance est dans le coup de reins et l’autre qui prétend que la justice est dans le coup de rat.
    Moi, président, je vérifierais moi-même avant qu’ils se présentent, si mes rivaux ont la prostate dure pour ne pas qu’ils puissent mentir en se présentant.
    Moi, président je tiendrai la chandelle et tout, tout, tout, je saurai tout sur les zizis, les prostates.
    C’est pas cela qui était pratiqué à une certaine époque ?
    françoise et karell Semtob

  39. André BERNARD

    « Les Hommes de la Maison Blanche » (sur Youtube ou Daily Motion) ou « ce qu’on ne risque pas d’entendre en France » : les autocritiques et les confessions des ex-conseillers de Présidence ou ex-responsables des Services Secrets spécialistes es-« coups tordus » en tous genres et en tous lieux. En France, c’est… petit, frileux… puérilement irresponsable.

  40. Mary Preud'homme

    « on en détourne les deux tiers du contribuable, puisque les dons donnent droit à des crédits d’impôts pour les deux tiers de la somme. » (Alex paulista)

    Votre raisonnement est faux, ou alors il faudrait interdire les dons aux associations de toutes natures. Que l’on donne à un parti politique, à une organisation caritative ou à sa paroisse le crédit d’impôt s’applique et le résultat est le même, nonobstant l’usage bon ou mauvais des fonds ainsi récoltés.

  41. Lorsqu’un avocat défend son client, il ne fait que son métier, et personne ne le soupçonne de cautionner moralement les turpitudes de l’accusé.
    Mais s’exprimer à titre privé sur un plateau de télévision comme l’a fait Eric Dupond-Moretti avec beaucoup de grandiloquence montre qu’il prend fait et cause pour l’ancien président. Qu’il l’aide, en essayant lui aussi de faire diversion, avec une formule destinée à faire couler de l’encre. Contaminé par la mégalomanie de Sarkozy, qui se prend pour la France.
    Ce serait beaucoup de cynisme que de prêter à tous ces Sarko-béats qui gravitent autour de lui des ambitions ministérielles dans un futur gouvernement, et pourtant, à part Sarkozy, vu leur profil, qui leur proposerait un siège au conseil des ministres ? Personne.
    Le soutien à Sarkozy, la fuite en avant, restent l’unique stratégie jouable de ces ambitieux, sourds et aveugles devant l’évidence.
    Qui se ressemble s’assemble, et il y a un certain abaissement moral à soutenir un homme politique qui traîne autant de casseroles derrière lui, révélatrices de traits de caractère blâmables. Il n’a pas été condamné par la justice ? Patience, ce n’est que le début, il faut laisser aux juges le temps de faire leur travail.

  42. Mary Preud'homme

    Quand Christian ne C pas !
    La répétition de… Sarkozy, Sarkozy vous dis-je… c’était un clin d’oeil à Molière (cf le Malade imaginaire, « le poumon, le poumon vous dis-je… ») et certes pas à Prévert.
    Il faut réviser vos classiques mon petit vieux.

  43. « Vous auriez pu dire bien d’autres choses en somme » 😉 ainsi :
    Que le beauf de Duflot, cet ancien condamné pour meurtre, Bertrand Cantat, a, lors d’un concert, tenu à apporter son soutien au mouvement des intermittents du spectacle ce dimanche 6 juillet en fustigeant ces « salauds qui nous gouvernent »…
    Ou que Thomas Fabius ayant suivi volontairement les policiers après son arrestation pour délit de fuite n’a pas été placé en garde à vue, que « Ouf on a eu chaud », d’autant que Thomas Fabius a déjà eu affaire à la justice car en juin 2013 une information judiciaire a été ouverte par les juges d’instruction du Pôle financier pour faux, escroquerie et blanchiment, au sujet de l’acquisition d’un appartement de 280 m2 à Paris et que par ailleurs il a été condamné en 2011 à 15 000 euros d’amende pour abus de confiance…
    Ou que, malheureusement comme Nicolas Sarkozy, Guy Bedos l’octogénaire misogyne a été mis en examen par une juge d’instruction de Nancy le 7 juillet dernier pour injure publique, après avoir traité l’ancienne ministre UMP Nadine Morano de « conne » et de « salope » lors d’un spectacle en octobre dernier…
    Ou encore qu’Eric Piolle maire EELV, qui avait fait campagne en promettant d’exclure les banques en lien avec les paradis fiscaux possède des parts dans Raise Partner, une société ayant des clients basés, notamment, aux îles Caïman (Europe 1) ce qui ne correspond pas forcément aux idéaux que l’on imagine être ceux d’un écologiste à la gauche de la gauche…
    Ou que dans le procès ouvert devant le Tribunal Correctionnel de Paris il est reproché à la CGT d’avoir détourné 400 millions d’euros des fonds du riche comité d’entreprise d’EDF-GDF et qu’une partie de ces 400 millions d’euros détournés auraient rejoint les poches de la CGT, du PCF, et du journal L’Humanité…
    Vous voyez il y a d’autres sujets aussi réjouissant que votre tête de Turc habituel…
    Mais « (…) tous les gens querelleurs jusqu’aux simples mâtins, au dire de chacun, étaient des petits saints…
    Un loup quelque peu clerc prouva par sa harangue qu’il fallait dévouer ce maudit, ce pelé, ce galeux d’où venait tout leur mal (…) »
    Il s’appelait Bilger ! 😀
    @Jean-Dominique Reffait : 09 juillet 2014 à 17:22
    « On peut jouer à ça à l’audience d’une voix puissante et accusatrice dans un ample mouvement de robe et d’hermine virevoltante »
    L’hermine sur la robe appartient aux juges ET à l’avocat général (exemple, M. Bilger lorsqu’il était en fonction).
    L’avocat, pas général mais simple soldat, porte une robe noire.
    …plus dure sera la chute 😀

  44. Quelle mauvaise foi de la part de certains !
    Comment Guaino peut-il dire que Sarkozy a été mis dans un fourgon alors qu’il s’est rendu en voiture accompagné de ses gardes du corps et de son chauffeur. Il serait peut-être temps d’arrêter toutes vos bêtises et de revenir à la réalité.

  45. Mary Preud'homme

    @angéla
    Vous devriez apprendre à bien lire, c’est EDM qui a dit cela et pas Guaino, qui s’est contenté de le citer. En outre EDM a dit « le fourgon » et non « un fourgon ». Nuance. C’est donc une façon imagée et courante de s’exprimer par analogie ou métaphore.
    Par exemple, lorsque vous dites qu’untel est dans le pétrin vous ne signifiez pas par là qu’il aurait atterri (physiquement) dans un pétrin, mais qu’il est en grande difficulté.

  46. Chacun préfère ou ne préfère pas les uns ou les autres. En attendant la France – et les Français surtout ! – ne sont pas dans le fourgon mais dans un trou sans fond.
    De sauveur il n’y en aura point car je parie que la seule issue que l’on nous concocte c’est l’Europe et la mondialisation effrénée avec une bonne dose d’unification des cultures, des identités, des nationalités, des goûts et couleurs et j’en passe, enfin, des individus perdus dans un mélange absolu qui permettra à nos représentants politiques d’être les seuls à représenter une notion d’un reste d’existence d’une nation et entres autres de la nôtre, ce qui expliquerait la dégradation (volontaire ??) à tous les niveaux et surtout de la Justice sur le grand principe de désordre total avant d’enclencher le nouveau système.
    Pour l’instant on nous occupe avec Sarkozy et l’UMP – un puits sans fond – en attendant le tour d’un autre.

  47. Véronique Raffeneau

    @ Christian C
    « Eric Dupond-Moretti fait preuve d’une présence médiatique accrue depuis le « mur des cons » sur tous les plateaux télé qui lui offrent leur tribune. »
    EDM bénéficie d’une audience tout court dans l’opinion depuis l’affaire d’Outreau.
    Comme avocat, la France dans le fourgon ne lui est pas étrangère ; il en connaît un rayon…
    Si on peut effectivement estimer inopportune et sans grand intérêt sa phrase « Quand on met l’ancien président de la République dans le fourgon, c’est la France qu’on met dans le fourgon », il n’en reste pas moins que l’avocat, quand il dénonce les atteintes portées à l’Etat de droit – écoutes téléphoniques, gardes à vue abusives – à mes yeux, est l’avocat le plus crédible et le plus respectable qui soit.
    En tous les cas, c’est celui dont j’espère entendre la voix, tant cet avocat représente aujourd’hui l’avocat tel que l’imaginaire aime le concevoir.
    Un rempart contre les machineries judiciaires obsessionnelles et délirantes.
    La France de Dupond-Moretti est la mienne.

  48. Bonjour Philippe Bilger,
    Quand on met l’ancien président de la République dans le fourgon, c’est la France qu’on met dans le fourgon
    Voilà bien une phrase qui ne pouvait sortir que de la bouche d’un avocat. Pour défendre une cause difficile, quand le fond est maigre, un bon avocat se doit de travailler la forme.
    L’emphase est alors la solution qui est adoptée. EDM est coutumier du fait. Cela a pour effet de déconcerter l’adversaire qui cherche une réplique à la hauteur de l’argument fallacieux, mais percutant.
    Ramener la France à un de son président en ne se focalisant que sur la fonction qu’il a occupée et occultant de ce fait les multiples turpitudes qui lui sont reprochées sur la base d’éléments factuels, est un peu trop réducteur pour être crédible.
    Ainsi que le dit Manuel Valls, ne tombons pas dans la berlusconisation de la France. La France a besoin de revenir aux vraies valeurs républicaines et la première chose à faire est de mettre dehors ceux qui vivent sur le dos de la bête depuis déjà trop longtemps.
    Il existe une nouvelle génération de responsables politiques pour qui la fonction d’élu ne se limite pas à un plan de carrière et prébendes divers mais à véritablement s’investir pour défendre les intérêts de l’Etat.
    Il est grand temps de renverser la table et de renouveler le paysage politique avant que ce dernier ne tombe entre les mains des partis populistes car alors ensuite il sera trop tard.

  49. @ breizmabro
    Vous avez beau racler vos fonds de tiroirs, vous ne trouverez actuellement aucune affaire aussi grave que celle concernant Sarkozy. Sa mise en examen n’est qu’une affaire dans l’affaire, et qu’un ancien président doive en passer par la case justice, que cela lui plaise ou non, est autrement plus inquiétant pour l’avenir que les propos d’un humoriste sur Nadine Morano.
    Il vous aura sans doute échappé que notre hôte, Philippe Bilger, exerce sa liberté d’expression en toute conscience, et, si votre point de vue diverge du sien, une opposition courtoise serait plus bienvenue qu’une arrogance stérile.
    D’autant plus que l’étau judiciaire commence à se resserrer autour de Sarkozy, et que nous n’avons pas fini d’entendre parler de lui.
    Plus dure sera la chute, mais ce ne sera pas celle que vous imaginez.

  50. Comment pourrait-il en être autrement quand on voit les hommes et femmes politiques défaire ce qui fonctionnait par idéologie, puis faire pour obéir à des communicants hors de prix, aller voter à 500 km aux frais des contribuables, prendre l’avion quotidiennement pour montrer leur efficacité et leur proximité avec le peuple, faire des effets d’annonce non suivis de mise en place concrète.

  51. hameau dans les nuages

    « Il est grand temps de renverser la table et de renouveler le paysage politique avant que ce dernier ne tombe entre les mains des partis populistes car alors ensuite il sera trop tard ».
    Rédigé par : Achille | 10 juillet 2014 à 07:01
    J’adore.
    En fait comme Marc vous voulez renverser la table mais de votre côté.
    Du côté du Bien malgré nous avec des « hommes nouveaux ».
    Rebelote et dix de der.
    Le peuple populiste malgré lui est fatigué de vos relooking à répétition.

  52. André BERNARD

    @ Mary Preud’homme
    « …crédit d’impôt s’applique et le résultat est le même, nonobstant l’usage bon ou mauvais des fonds ainsi récoltés. »
    Taratata, c’est parfaitement immoral.
    Je ne comprends pas que la notion d’utilité publique ne soit pas étendue à l’usage que font les associations de type « syndicat » ou « parti politique » des fonds recueillis. Ceci exclurait de facto le remboursement par le Trésor Public de pratiques répréhensibles devant la loi. Une omission bien incompréhensible de la part de nos législateurs, qui savent être si tatillons dans d’autres cas… Des esprits imaginatifs du XXIe siècle ne pourraient-ils élaborer des magouilles permettant de mettre à contribution le TP ? Il suffit de penser aux précédents concernant le « détournement » des fonds européens depuis l’aristocratie terrienne anglaise aux éleveurs de certaines régions de France (vaches sans oreilles, par exemple)…

  53. @ Camille 10 juillet 2014 à 07:33
    «…si votre point de vue diverge du sien, une opposition courtoise serait plus bienvenue qu’une arrogance stérile » me dites-vous.
    En quoi mon opposition, parfois, à M. Bilger n’est-elle pas courtoise ou serait arrogante ?
    Parce qu’il m’énerve avec ses perpétuelles homélies contre Sarkozy « ce maudit, ce pelé, ce galeux… » d’où vient tout notre mal ?
    Ou parce que j’ai dit que Cambadélis, l’actuel secrétaire du PS, avait été condamné par deux fois à de la prison ?
    Parce que j’ai dit que votre ami Bedos a traité, publiquement, une femme de salope sous couvert d’humour et avait été mis en examen pour cela ?
    Ou parce que j’ai dit que Bertrand Cantat (le frère de l’autre, celui qui critiquait le gouvernement où siégeait sa femme) avait pris position en faveur des intermittents contre « ces salauds qui nous gouvernent » ?
    Parce que dans le procès ouvert devant le Tribunal Correctionnel de Paris il est reproché à la CGT d’avoir détourné 400 millions d’euros (qui dit mieux… 😉 des fonds du riche comité d’entreprise d’EDF-GDF ?
    Ou parce que je me suis étonné qu’un proche de Mélenchon qui promettait d’exclure les banques en lien avec les paradis fiscaux possède, lui, des parts dans Raise Partner, une société ayant des clients basés aux îles Caïman, entre autres ?
    Ou, enfin, parce que j’ai cité quelques extraits des « Animaux malades de la peste » de notre moraliste national Jean de la Fontaine ?
    Si, de temps à autre, mettre en exergue la parabole de la paille et de la poutre est être discourtois ou arrogant, que dire du Mur des cons ? 🙁

  54. Rousselot Jean-Paul

    Bonjour,
    Une belle charge de vérité.
    C’est parce qu’il est un vaniteux que EDM se donne des droits, comme Sarkozy.

  55.  » Quand on met l’ancien président de la République dans le fourgon, c’est la France qu’on met dans le fourgon » (Le Monde)
    Encore des gens qui confondent la France, permanente, et la « république », temporaire.

  56. Sarkolâtres hystériques, ne manquez surtout pas ça – et cessez d’éructer, vous vous faites du mal :
    http://www.maitre-eolas.fr/
    (billet du 9 juillet 2014)
    Enfin une analyse technique, factuelle et pédagogique.
    Devrait être diffusée sur TF1, E1, distribuée à la sortie des écoles et des lieux de culte et sur les marchés, le tout aux frais de Bygmalion (avec interdiction de refacturer à l’UMP, qui n’a pas besoin de ça).
    Ça calme, non ?
    Si pas, reste le croupion dans la bassine d’eau froide + 4 grains d’ellébore.

  57. Jean-Dominique @ Véronique

    Véronique : « La France de Dupond-Moretti est la mienne. »
    C’est aussi la mienne, sans l’ombre d’une nuance : j’aime l’excès d’EDM dans la défense car il défend l’homme seul contre l’appareil d’Etat. Qu’il proteste contre la mise en garde à vue de Nicolas Sarkozy, fort bien puisqu’EDM est, par construction, contre le régime de la garde à vue, cette mise au secret héritée des temps médiévaux. EDM n’est pas seulement hostile à la garde à vue de Sarkozy mais à toutes les gardes à vue : je ne suis pas certain que vous suiviez bien sa réflexion. Pour EDM, Sarkozy ou Fofana, même combat, pas de garde à vue : tout doit se passer en contradictoire devant le juge. C’est chez lui un principe général, auquel je puis souscrire (êtes-vous certaine d’y souscrire vous-même ?), ce n’est pas une défense du cas spécifique de Sarkozy.
    Mais parce qu’il défend l’homme seul face à la machine de l’Etat, EDM ne doit pas corrompre ses propres idéaux : non, Sarkozy n’est pas la France, non Sarkozy n’est pas l’appareil d’Etat qui tel un serpent se mangerait la queue. Si EDM veut défendre les droits de Sarkozy, il ne peut le faire qu’en respectant ce principe d’avocat qu’il défend : Sarkozy est un homme seul face à un appareil d’Etat qui entend le juger.

  58. Jean-Dominique @ breizmabro

    breizmabro : « L’hermine sur la robe appartient aux juges ET à l’avocat général (exemple, M. Bilger lorsqu’il était en fonction).
    L’avocat, pas général mais simple soldat, porte une robe noire. »

    Niet. L’avocat porte l’épitoge bordée d’hermine.
    Ci-dessous, Me Herzog et son épitoge bordée d’hermine qui sied bien à un mis en examen.

  59. « On trouvera toujours un avocat pour complaire à un autre avocat, quel que soit le fond du dossier »
    Comme « on » trouvera toujours un magistrat, même ancien, pour complaire aux autres magistrats. Non ?
    C’est vraiment nul comme raisonnement !

  60. @ Christian C
    Ce qui me gêne c’est le peu de crédibilité des motifs pour incriminer Sarkozy. De plus la justice aurait pu lancer ses accusations du temps de la présidence de Sarkozy.
    Ma boutade sur Sarkozy milliardaire vient du fait qu’il a une amende de 300 000 euros, rapportée à un patrimoine de deux à trois millions ce qui est important alors que milliardaire soit mille millions l’amende serait insignifiante.
    Je suis sidéré on accepte des clubs de foot avec des budgets en centaines de millions d’euros et on refuse aux politiques qui conditionnent autrement notre avenir des budgets comparables pour se faire élire.
    De plus on amalgame à tout va, le déficit de l’UMP comprendrait l’achat de son siège. Donc un déficit de moitié à celui annoncé.
    L’image de la classe politique est plus que navrante. Dans ces conditions il est d’autant plus important de tout mettre en perspective.
    La vie monacale de de Gaulle devrait être une obligation dans la classe politique. Et encore ce dernier était connu pour ses rancœurs. Cela semble avoir perduré dans son parti, mais n’est-ce pas nécessaire pour y faire carrière ?

  61. Les juges et les procureurs découvrent qu’ils peuvent être traités dans la presse comme sont traités les députés, les ministres et le président.
    Le choc est rude, les magistrats avaient toujours cru être au-dessus des autres, les voilà ramenés à égalité avec la plèbe.
    Eh oui, finalement, la liberté d’expression permet de critiquer pareillement les membres du pouvoir judiciaire que les membres des pouvoirs législatifs et exécutifs.
    Qu’il est difficile pour les magistrats de se lever un matin et de se rendre compte qu’ils n’ont plus de traitement de faveur !
    Enfin, il restera toujours un Debré pour critiquer la liberté d’expression (transgressant ainsi son devoir de réserve) et demander des privilèges indus pour les magistrats.

  62. @Achille
    Il est grand temps de renverser la table et de renouveler le paysage politique avant que ce dernier ne tombe entre les mains des partis populistes car alors ensuite il sera trop tard.
    Oui, vous avez raison, que le peuple prenne les choses en main et essaye de faire en sorte qu’un soupçon de démocratie commence à se manifester en France alors que nous n’en voyons pas de trace depuis 200 ans, vous n’y pensez pas !
    Quelle horreur !
    Continuons de magouiller entre nous, politiciens véreux, presse aux ordres, syndicats politisés, associations stipendiées, faux magistrats mais vrais idéologues, officines occultes, humanistes n’aimant pas l’homme, médecins reniant le serment d’Hippocrate, artistes crachant sur l’Art…

  63. @ Jean-Dominique : 10 juillet 2014 à 12:49
    L’épitoge portée sur l’épaule gauche se compose de deux brins dont chacun a la forme d’un trapèze ; le bout large et court se porte dans le dos, et le bout long et fin, sur la poitrine.
    Si hermine sur l’épitoge elle est le symbole du grade universitaire de celui qui la porte. Les trois rangs d’hermine que comporte l’épitoge d’un docteur de troisième cycle signifient qu’il est bachelier, licencié et docteur en droit.
    Les avocats du barreau de Paris portent une épitoge dépourvue d’hermine.
    En même temps dans mon commentaire j’évoquais plutôt les avocats, petits soldats de la défense, les milliers qui vous défendent devant les juges aux affaires familiales, devant les tribunaux de commerce ou aux prud’hommes… ;-))

  64. Alex paulista

    « Votre raisonnement est faux »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 09 juillet 2014 à 22:24
    Pourquoi mon raisonnement serait-il faux ?
    Il est pourtant direct et s’applique à toute association reconnue d’utilité publique.
    Si vous détournez de l’argent d’une association reconnue d’utilité publique, votre abus de biens sociaux est aggravé (au moins moralement) par le fait que vous pompez les caisses de l’État, puisque cette association est subventionnée par le crédit d’impôt.
    C’est donc votre raisonnement qui est erroné : on ne peut pas dire que les dirigeants de l’UMP n’ont volé « que » leurs militants et que, donc, ce serait moins grave.
    Sans parler du non respect de l’équité électorale.
    Mais ce n’est pas nouveau : déjà du temps de Chirac et Juppé et de leurs emplois fictifs, le RPR puisait directement dans les caisses de l’État pour rétribuer ses permanents.
    Ils volent tout le monde, même si vous êtes sincèrement convaincue que c’est « pour notre bien », permettez-moi d’en douter.

  65. Rédigé par : Winstral | 10 juillet 2014 à 08:52 :
    « …les hommes et femmes politiques défaire ce qui fonctionnait par idéologie »
    ¤ Ah ! d’après vous, ça fonctionnait par idéologie ?
    Mmh, je devine que vous vouliez dire :
    « …les hommes et femmes politiques défaire par idéologie ce qui fonctionnait »
    Deux choses :
    – ça ne fonctionnait pas mieux « avant »
    – la politique est la même (car l’idéologie est la même ! Si, si, si ! « Quand la droite ne peut plus, on fait venir les socialistes » disait-on dans les années 50) aggravée du poids des erreurs passées et nouvelles. Les « réformes » tant souhaitées (?) devraient porter leur vrai nom : des contre-réformes, puisqu’elles ont pour objectif de revenir à des stades antérieures
    ¤ « puis faire pour obéir à des communicants hors de prix,… ». Encore Bygmalion ? Décidément ils sont partout…
    ¤ « prendre l’avion quotidiennement pour montrer leur efficacité et leur proximité avec le peuple ». C’est une allusion au coût des billets d’avion du sémillant couple Copé ?
    ¤ « faire des effets d’annonce non suivis de mise en place concrète. » Là vous avez raison.
    Combien de promesses non tenues, de lois votées restées sans décret d’application (depuis toujours, et comme toujours. Quid de la collégialité des juges d’instruction ? qui ont failli disparaître ! Je me tords de rire en pensant à ce qu’aurait été la GAV de Nicolas si, le juge d’instruction ayant disparu, il s’était trouvé aux mains de procureurs bien disciplinés et cornaqués hiérarchiquement par un garde des Sceaux vindicatif).
    Où en est-elle la promesse de janvier 2007 d’une République irréprochable ?

  66. @ Robert : 10 juillet 2014 à 12:47
    Maître Eolas n’étant personne quel est l’intérêt de faire venir à la barre (de votre intervention) un fantôme ? 🙁

  67. Xavier NEBOUT

    La nation monte dans le fourgon avec l’élu qui émane de lui.
    En effet, l’élu de la nation – en exercice ou pas -, incarne l’honneur de cette dernière lorsque son mandat n’est pas impératif.
    Dans le cas du mandat impératif, il n’est pas élu pour ce qu’il est, mais pour sa capacité à remplir une mission déterminée. Peu importe ce qu’il peut être par ailleurs.
    Par contre, lorsque le mandat n’est pas impératif, il est élu pour ce qu’il est et peu importe ce qu’il aura pu faire ensuite.
    Il ne viendrait à l’idée de personne de reprocher à son père de ne pas réussir ce qu’il prévoyait de faire, alors que l’élu athénien risquait sa tête à ne pas faire ce pour quoi il avait sollicité les suffrages.
    L’élection du chef de la nation au suffrage universel est une atteinte à l’ordre naturel de la hiérarchie paternelle aboutissant au pouvoir royal. Au lieu de dire au père : « c’est toi le chef de famille qui décide à qui tu confies notre sort », on lui dit : peu importe ton avis, je fais confiance à telle personne au-dessus de toi.
    Il en est d’ailleurs de même avec le droit de vote donné aux femmes.
    Pour en revenir au sujet et pour faire bref à l’attention des rares qui voudront comprendre, NS n’a pas été élu à titre d’existant le temps d’une mission, mais d’étant incarnant l’être du peuple.
    Alors, ce sont tous les Français qui sont montés avec NS dans le fourgon. Pour preuve, qu’il serait étonnant que la France sorte grandie de l’affaire aux yeux du monde.

  68. @ hameau dans les nuages
    « Le peuple populiste malgré lui est fatigué de vos relooking à répétition. »
    Le peuple est surtout fatigué des affaires politico-financières qui font régulièrement la une de nos quotidiens et hebdomadaires.
    Il croit de moins en moins en ses élus qui montrent leur incapacité chronique à gérer une situation devenue incontrôlable, que ce soit dans les domaines socio-économiques, culturelles, éducatifs.
    Aujourd’hui ce sont les lobbys des multinationales et de la « haute » finance qui mènent le jeu sur le plan économique, les syndicats qui imposent leur loi sur des avantages acquis qui ne sont plus tenables, les communautés de minorités civiles et culturelles qui bousculent les principes éducatifs établis afin d’imposer les leurs.
    Les politiques sont débordés de tous les côtés et ne savent même plus comment endiguer cette marche vers le chaos d’une société en pleine mutation, trop occupés à s’accrocher à leurs mandats et aux avantages qui y sont attachés pour risquer de prendre des décisions sans doute impopulaires mais salutaires.
    Il est grand temps de faire le grand ménage !

  69. @Achille
    Tout est dit et clairement dit. Et ce n’est pas rassurant !
    Et pour s’en sortir, comment et avec qui ?

  70. Mary Preud'homme

    « Si vous détournez de l’argent d’une association reconnue d’utilité publique, votre abus de biens sociaux est aggravé (au moins moralement) par le fait que vous pompez les caisses de l’État, puisque cette association est subventionnée par le crédit d’impôt. » (Ap)
    —-
    S’il y a détournement, c’est essentiellement le donneur qui a été abusé, sachant que son don était destiné à une bonne cause. Cela signifie également que les contrôles à tous les niveaux n’ont pas fonctionné et que les commissaires aux comptes n’ont pas fait leur travail. Mais je ne vois pas en quoi l’Etat serait grugé dès lors que le donneur, de toutes façons, avait décidé de consacrer une partie de ses revenus à une association susceptible de le faire bénéficier du crédit d’impôt. Celle-là ou une autre, de toutes façons le calcul était le même et son argent n’allait pas dans la poche de l’Etat. Et si l’on voulait changer le système, comme déjà dit, il conviendrait alors de supprimer toute forme de dons donnant droit au crédit d’impôt ou de réduire la liste à quelques associations triées sur le volet (mais sur quels critères ?). Réforme qui en Socialie mollassonne à bout de souffle et d’idées vaudrait son pesant de cacahuètes et de complications en augmentant d’autant une armée de contrôleurs et de technocrates déjà pléthorique !
    Peut-être une nouvelle usine à gaz en perspective dans ce pays qui croule déjà sous la paperasserie et la bureaucratie tatillonne !

  71. @ breizmabro le 10 à 10h17
    Relisez votre post du 9 à 16h53, dans lequel vous dépassez les limites de la correction avec une prétention et une arrogance déplaisantes.
    Décidément les mauvaises manières de Sarkozy sont contagieuses, lui aussi s’énerve très vite, se croit très supérieur et fait la leçon à autrui du haut de sa vanité. Alors qu’il n’arrive pas à la cheville de beaucoup de ses interlocuteurs.
    Vous voyez, il était inutile de ressortir tout votre catalogue à charge contre la gauche, ce n’était pas le sujet, et cela n’avance à rien.
    Comme cela ne sert à rien de débattre avec vous du fond du sujet.
    La justice montre du doigt des actions de Sarkozy présumées délictueuses, et vous ne voyez rien, vous vous contentez de critiquer le doigt. Ce n’est pas un bon signe pour l’évolution de l’humanité.

  72. @Jabiru
    Et pour s’en sortir, comment et avec qui ?
    « On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés » (citation attribuée à divers auteurs).
    Donc à vous de voir qui peut rester à part ceux qui nous ont mis dans ce bourbier depuis 40 ans…

  73. @ Jabiru | 10 juillet 2014 à 18:46
    En fait le problème est systémique et non politique. Raison pour laquelle, que l’on ait un gouvernement de gauche ou de droite, la gouvernance du pays ne change pas d’une façon significative.
    La mondialisation, la mixité culturelle et sociale ont brouillé les repères moraux et sociétaux qui jusque-là servaient à nous guider dans notre existence.
    Nous sommes entrés dans une société consumériste de plus en plus prisonnière de son évolution technologique. Il suffit pour s’en convaincre de voir l’impact des smartphones sur le comportement des gens.
    Une chose est sûre les règles qui s’appliquaient jusqu’à présent ne marchent plus. Il faut changer le logiciel. Et ce ne sont certainement pas nos vieux politicards prisonniers de leurs petites habitudes qui sont capables de le faire.
    Je fais confiance à la génération montante pour nous tirer de là, mais je ne suis sûr de rien, si ce n’est que ce qui manque le plus en politique c’est le courage d’accepter d’être impopulaire pour appliquer des solutions qui marchent.

  74. Véronique Raffeneau

    @ Jean-Dominique
    En essayant d’être rapide.
    En matière pénale, EDM prône la séparation entre le parquet et le siège, en gros une procédure accusatoire, à l’anglo-saxonne ; en matière de garde à vue, il milite pour la présence de l’avocat. Par ailleurs, il défend le secret absolu des échanges entre un avocat et son client.
    Eolas – billet : Considérations sur une garde à vue
    1 – « (rappel : seul intérêt de cette méthode = empêcher l’avocat d’avoir accès au dossier, car en cas de convocation par le juge, il y a accès au dossier). »
    2 – « Dans notre affaire, les juges ont opté pour l’option garde à vue. Pourquoi ? Très probablement parce qu’elles souhaitaient que les deux mis en cause soient entendus simultanément et dans des conditions permettant de s’assurer qu’ils ne pouvaient pas communiquer entre eux (sachant que l’un est avocat de l’autre)… »
    3 – « …tout en ayant décidé de les déférer pour leur mise en examen… »
    Compte tenu des positions maintes fois défendues par EDM en matière pénale dans le domaine public, si je m’appuie sur les explications apportées par Eolas au sujet de la méthode garde à vue choisie par les juges dans cette affaire, il est tout même très hautement improbable qu’EDM ait approuvé le choix procédural des juges.
    1 – Comme l’explique Eolas, la garde à vue est une situation asymétrique et voulue comme telle. Cette asymétrie, ce déséquilibre entre l’accusation et la défense est le combat pénal de fond depuis toujours d’EDM.
    2 – « …(sachant que l’un est avocat de l’autre) »
    La protection du secret entre l’avocat et son client est le second combat pénal de fond d’EDM.
    Et bien entendu, l’un étant l’avocat de l’autre, il était acquis dans l’esprit des juges que le premier transformé en « viande attendrie » (EDM), faisant fi et jetant à la poubelle le secret professionnel qui le lie au second, renoncerait d’un coup d’un seul à son devoir – son obligation – de silence !
    Vraiment, ce coup procédural de garde à vue était parfaitement inapproprié, inutile et excessif.
    Du reste, il s’est soldé par un coup pour rien.
    La seule justification à mes yeux étant en réalité le 3 de l’explication d’Eolas :
    déférer les « présumés coupables » pour leur mise en examen.
    Aussi, EDM n’a pas tort quand il parle du fourgon… l’image parle à tout le monde.
    Et c’est bien ainsi, je pense, que l’opinion a compris et décrypté cette séquence inédite de l’été médiatique et judiciaire.
    A présent, pour quiconque sous la menace par exemple d’une garde à vue, il se trouvera des procureurs et UN procureur pour affirmer :
    Ben quoi, la justice abusive égalitariste c’est pour tous ! La preuve : même Sarkozy a été placé en garde à vue !
    Sauf que pour le justiciable lambda, comme l’écrit Eolas, jamais, jamais un juge ne patientera jusqu’à deux heures du matin pour vous éviter la privation de liberté et la prison des cellules de garde à vue.

  75. @ Véronique Raffeneau : 11 juillet 2014 à 06:53
    Votre exposé est clair et votre analyste juste car en effet jamais un juge ne patientera jusqu’à deux heures du matin pour éviter la privation de liberté et la cellule de garde à vue si vous êtes un justiciable ordinaire, la détention provisoire est le plus souvent la méthode adoptée durant l’instruction, comme dans la tristement célèbre affaire d’Outreau qui a marqué à vie Me Dupond-Moretti.
    La preuve est donc faite que Messieurs Sarkozy, Herzog et Azibert n’étaient pas considérés par les juges comme des justiciables ordinaires.
    CQFD.

  76. Jean-Dominique @ Véronique

    Véronique, je ne cherche pas à avoir le dernier mot mais il me paraît que votre propos, sous couvert de contester le mien, le confirme cependant !
    1. Eolas, que je n’ai vraiment pas le temps de lire, dit comme moi, et comme tout le monde, que la garde à vue est destinée à interroger simultanément des personnes dont on soupçonne des connivences propres à dissimuler la vérité. Paul Bismuth, vous en conviendrez, a donné quelque consistance à ce soupçon. Vous oubliez une troisième personne, le juge Azibert : voici trois personnes dont on aimerait entendre sans concertation les réponses, les croiser d’un bureau d’interrogatoire à l’autre pour rebondir dans les questions. Ca sert aussi à ça la garde à vue : les policiers se concertent sur les réponses et réorientent leurs interrogatoires. C’est techniquement infaisable dans un cabinet de juge ou alors dites-nous comment.
    2. Dupond-Moretti déteste tout cela, je le comprends, je l’approuve. Mais la procédure en France n’offre aucune alternative dans l’enquête, pas la moindre. Pour éviter la garde à vue à N. Sarkozy, il eut fallut trois juges, interrogeant simultanément chacun de leur client, lesquels sont libres, y compris d’aller aux toilettes à une heure convenue. Obligatoirement assisté d’un avocat qui entre et sort du cabinet du juge comme il veut, qui balance les SMS des questions et réponses à ses confrères des autres interrogés : bref, le foutoir dans l’enquête.
    Je comprends EDM mais c’est la loi qu’il faut changer. En l’état, le comportement de Paul Bismuth imposait une garde à vue qui a été aussi soft que possible : pas de fourgon cellulaire, pas de chaînes aux pieds, pas de menottes. Il faut savoir raison garder.
    Je préfèrerais moi aussi une procédure qui soit contradictoire du début à la fin, avec la présence de l’avocat tout au long, mais ce n’est pas la loi et N. Sarkozy pâtit des durcissements de lois qu’il a imposés alors qu’il pensait qu’elles ne s’appliqueraient jamais à lui. Je vous le répète, je n’éprouve aucune joie à la GAV de Sarkozy, ce n’est pas sur ce terrain que je m’oppose à lui et ne lui souhaite individuellement aucun mal, encore moins d’humiliation. Mais, en toute objectivité, la GAV s’imposait face à trois personnes dont deux usaient de fausses identités pour échapper à l’enquête.

  77. Jean-Dominique @ Véronique

    Enfin Véronique, que croyez-vous qu’il se serait passé si Paule Bismuth-Raffeneau ou Paul Bismuth-Reffait avait usurpé l’identité d’une personne existante, cherché à tromper les enquêteurs, communiqué sur de possibles échanges de services avec de hauts magistrats en échanges d’informations confidentielles, baladé les policiers avec de fausses infos sur les lignes téléphoniques officielles, dites-moi ce qui serait passé ? Au violon, Bismuth-Raffeneau, au violon, Bismuth-Reffait ! Direct et sans hésitation, dites le contraire ! La nuit au dépôt parce que les juges dorment, une nouvelle couche le lendemain pour atteindre les 24 heures réglementaires pour servir une Bismuth-Raffeneau échevelée à point devant le juge, c’est cela qui ce serait passé, vous le savez.
    Paul Bismuth-Sarkozy a joué au con avec la police et les juges, vous n’allez tout de même pas contester cela. Avec son avocat qui a fait carnaval avec lui, faux nez, perruques et jambes de bois. Quand on joue, on peut perdre, c’est la loi du sport. Vous faites comment, vous, Véronique, pour ouvrir une ligne téléphonique avec l’identité d’un type que vous ne connaissez pas, avec de faux papiers ? Moi, je ne sais pas, ce sont tout de même des méthodes issues du banditisme. J’admets que Bismuth-Sarkozy a été ministre de l’Intérieur et qu’il en connaît un rayon. Il aurait dû se souvenir que les policiers connaissent les mêmes ruses que lui, c’est eux qui les lui ont apprises… Quand un gus joue à ça, c’est le violon, Véronique, pour vous, pour moi, pour Sarkozy, pour le Pape, même !

  78. calamity jane

    Attention Véronique Raffeneau ! à trop vouloir prouver des abus, vous accusez toutes les personnes dont les fonctionnaires de police qui auraient à voir avec une
    vengeance personnelle dans l’affaire dite du « fourgon invisible » alias « Paul Bismuth » (en respect du citoyen qui porte ce patronyme) alias « prendre la France à témoin ».
    Il ne me semble pas que ce soit le moment.

  79. Mary Preud'homme (plus c'est gros plus ça passe, enfin pas toujours...)

    « …et N. Sarkozy pâtit des durcissements de lois qu’il a imposés alors qu’il pensait qu’elles ne s’appliqueraient jamais à lui »
    JD Reffait, 11 juillet, 11:16
    —-
    La perle du jour contenue dans cette affirmation sans queue ni tête revient sans conteste à JDR, alias Mr Pschitt en pleine panade.
    —-
    Ainsi outre ceux qui proposent les lois et les votent (les parlementaires des deux chambres élus du peuple), les magistrats qui les font appliquer, il y aurait eu (selon JDReffait) un chef d’Etat omnipotent, en l’occurrence l’ex-président de la « Ripoublique », qui aurait eu le pouvoir souverain de durcir les lois en vigueur, voire d’en imposer de nouvelles à sa convenance.

  80. Jean-Dominique @ Mary Preud'homme

    Mary Preud’homme, vous êtes déconcertante, comment dire sans être désobligeant… d’illettrisme. Je vous réponds rarement car je suis toujours ébloui par votre capacité à comprendre de travers, c’est un vrai talent chez vous devant lequel on s’incline en renonçant à vous expliquer davantage de crainte que vous ne continuiez pas dans cette voie de garage qui vous va si bien.
    Oui, en effet, étonnez-vous mais un président élu dispose d’un gouvernement, d’une majorité parlementaire pour faire passer des lois, en durcir certaines, en supprimer d’autres, bref, cela s’appelle gouverner. En mobilisant deux trois neurones, je suis convaincu que vous saisirez en vous priant d’accepter mes excuses de requérir de vous cet effort.

  81. Véronique Raffeneau

    @ Jean-Dominique
    Je ne cherche pas non plus à avoir le dernier mot, mais tout de même.
    Votre argument égalitariste (Raffeneau et Reffait, la France de Dupond-Moretti elle gardée à vue mécaniquement 48 heures), outre le fait que l’égalitarisme n’est nullement mentionné dans les critères qui, selon la loi, encadrent une décision de garde à vue, s’effondre de lui-même.
    En effet, si nous considérons les pratiques ordinaires, l’ancien président a par exemple bénéficié du privilège d’être entendu à pas d’heures du matin.
    Vous me parlez du magistrat Azibert et de la garde à vue comme unique dispositif susceptible de confronter des déclarations.
    Les écoutes téléphoniques ont été rendues publiques depuis des mois.
    Selon l’avocat de T. Herzog qui n’est pas un énervé, ces écoutes sont les seuls éléments à charge du dossier susceptibles d’être opposés aux trois protagonistes.
    Des éléments à charge connus non seulement de l’univers entier, mais également des trois gardés à vue !
    Dans ces conditions, il faut quand même y aller, Jean-Dominique, pour imaginer une seconde le dispositif garde à vue susceptible d’apporter des déclarations fracassantes et susceptibles d’être un moyen d’enquête destiné à confronter leurs éventuelles déclarations.
    Et, à vous lire, je me demande comment font les autres juges d’instruction quand de façon habituelle ils organisent dans leurs cabinets des confrontations.
    Par ailleurs, la cohérence et la logique auraient commandé que des mesures de contrôle judiciaire soient prononcées à l’issue des auditions chez les juges.
    Enfin, concernant l’emprunt d’identité.
    Si je n’approuve pas sur le plan moral cette pratique, j’estime néanmoins comme T. Herzog et E. Dupond-Moretti que le secret des échanges entre un avocat et son client doit être protégé de façon absolue.
    Concernant l’aspect pénal, oui un vol de papiers d’identité peut entraîner un enfer pour les personnes qui en sont victimes.
    Que je sache, Thierry Herzog n’a pas volé des papiers d’identité.
    A ma connaissance, aucune information judiciaire n’est ouverte en ce sens et M. Bismuth a déclaré ne pas vouloir porter plainte.

  82. Véronique Raffeneau

    @calamity jane
    Admettez, si j’exclus Jean-Dominique, Mary, Jean-Paul et les quelques autres qui assument la responsabilité et la liberté de leurs commentaires de façon transparente et loyale en disant qui ils sont, il est particulièrement désagréable d’être pris à partie par ceux qui se dissimulent – courageusement – sous un pseudonyme.
    Que voulez-vous que je réponde à votre post, hormis le fait que les policiers travaillent ici sous le contrôle des juges d’instruction.
    Pour information, je vous renvoie à la pédagogie d’Eolas :
    « La pratique, très critiquée par les avocats, mon excellent confrère François Saint-Pierre en tête, mais totalement généralisée, consiste à faire entendre lesdits intéressés, simultanément et sous contrainte, par les services de police, puis de profiter de cette contrainte pour se les faire amener au terme de la garde à vue afin de leur notifier leur mise en examen. Cela sert surtout quand le parquet ou le juge d’instruction estiment nécessaire de garder une contrainte sur ces mis en cause, soit par un contrôle judiciaire (une liberté surveillée si vous préférez) soit par la détention provisoire. »

  83. Mary Preud'homme (il mériterait d'être dans le journal !)

    Ci-après rappel d’une définition pour les obtus ou les non francophones (qui eux au moins ont une excuse lorsqu’ils emploient un terme à tort) :
    imposer : obliger à faire, à subir (ordonner quelque chose de pénible) – faire accepter par une pression morale, etc.

  84. calamity jane

    Ben, Madame Raffeneau, voyez donc ça avec Monsieur Philippe Bilger ainsi qu’avec Madame Pascale Bilger, pour ce qui est des pseudonymes acceptés dans LEUR espace !
    Pas de problème, je ne vous interpellerai plus désormais.

  85. A la rubrique : Sarkozy roulerait-il en Audi décapotable ? Je vous rassure, c’est non, c’est juste le petit Thomas, le fils de Laurent (Fabius) qui a forcé un barrage et grillé deux feux, en plein Paris.
    Mais rassurez-vous Messieurs-dames du PS, une fois arrêté celui-ci a pu tranquillement téléphoner à son avocat. Ouf ! (Nous osons croire que leurs échanges sont restés confidentiels ;-))
    Ensuite, un gardien de la paix en civil est monté dans l’automobile du délinquant présumé, de la route. Une voiture devant ainsi que deux véhicules de police derrière.
    C’est ainsi escorté que Thomas Fabius n’a pas eu d’autre choix que de prendre le chemin de la rue Fabert, le siège du commissariat central de l’arrondissement.
    Malgré tout, selon son avocat, le fils de Laurent Fabius n’aurait écopé d’aucune amende (Le Point).
    Il est vrai que quand Jean-Michel Darrois, ami de quarante ans du papa qu’il a défendu dans l’affaire du sang contaminé, considéré comme un des avocats les plus puissants de France, s’en mêle, les délinquants changent de camp…
    Dans les mêmes circonstances vous et moi, pauvres imbéciles que nous sommes, nous aurions été placés en garde à vue ou, au minimum en cellule de dégrisement divers.
    Mais là, non. Un rappel à la loi… peut-être ?
    Vous voyez bien qu’il n’y a pas que notre présumé délinquant Sarkozy qui bénéficie d’un traitement… pas ordinaire :-D.

  86. Mary Preud'homme

    JDR et son fight club n’ont vraiment pas de chance avec leurs champions successifs, DSK puis Hollande. A voir le socialisme (en or « macif » !) dont il rêvait s’écrouler piteusement pour une histoire de fesses puis tourner en eau de boudin avec Normal I, de quoi déprimer pour un militant de sa trempe. Pas sans cause qu’il s’énerve au point d’en devenir goujat et cherche à tout prix un bouc émissaire !
    Abattre Sarkozy et ses proches par tous les moyens, quelle belle revanche ce serait et l’occasion de reprendre pour un temps la main sur les événements. A moins que le frontnat en embuscade ne récupère la mise !
    De profundis socialibus…

  87. Bonsoir Monsieur Bilger,
    Je n’ai pas lu l’article d’EDM (je ne goûte guère les avocats qui fanfaronnent dans les médias), mais je puis vous recommander la lecture d’un article de Gilbert Thiel dans Le Point de cette semaine (p.35). Il s’exprime posément et objectivement. Il prend du recul, il analyse à froid et cela fait du bien.

  88. Jean-Dominique @ Véronique

    Véronique, le juge de paix entre nous sera la conclusion de ces affaires, je n’en sais pas plus large que vous et, pour tout vous dire, je n’accorde pas la pleine confiance que vous accordez à la version de Thierry Herzog : j’ai un petit doute.
    La conversation entre un avocat, auxiliaire de justice, et son client doit rester absolument sacrée. Mais la conversation entre deux délinquants, dont l’un renonce explicitement à son rôle d’auxiliaire de justice pour y faire entrave, est licite.
    Ne confondez pas deux procédures qui n’ont absolument pas la même vocation : une confrontation devant un juge n’est pas un débat, c’est très formel. On confronte rarement des personnes qui sont d’accord sur leurs versions des faits, on confronte des points de vue opposés, elle aurait été une farce dans le cas Sarkozy. La garde à vue permet de cacher à l’un la réponse de l’autre. Oui bien sûr, les complices sont d’accord sur les versions, ça ne sert à rien puisque tout était dans la presse : défense médiatique juste bonne à convaincre l’intéressé lui-même. Une garde à vue va s’intéresser à des détails, des petites choses que des complices n’ont pas prévus de mettre en accord dans leurs versions, un lapsus lâché dans la fatigue, que sais-je.
    Nous verrons ce qu’il en sortira. Sachez seulement que je suis très hostile au régime de la GAV telle qu’elle existe, que je ne me réjouis pas de celle de Sarkozy, que je trouve choquante la photo qui a été faite de lui à l’arrière de la voiture de police mais que, dans l’état actuel du droit, ma raison commande d’affirmer qu’il n’y avait pas d’autres solutions.

  89. Jean-Dominique @ Mary Preud'homme

    Mary Preud’homme, sachez une bonne fois que je ne m’énerve jamais sur ce blog contre qui que ce soit. Vous plantez une banderille, j’en plante une, c’est sportif. C’est vrai que vous m’avez habitué à comprendre de travers ce que j’écris, ce doit être de ma faute : on me répète assez que j’écris une langue française déplorable, rien d’étonnant donc à ce que mon propos soit compris de travers par de hauts esprits.
    Prenez tout ça, comme moi, avec le sourire.

  90. Véronique Raffeneau

    « …que je trouve choquante la photo qui a été faite de lui à l’arrière de la voiture de police mais que, dans l’état actuel du droit, ma raison commande d’affirmer qu’il n’y avait pas d’autres solutions.  »
    Je pense, cher Jean-Dominique, que la diffusion de cette photo-trophée était la justification de l’opération-coup garde à vue.
    C’est la lecture du billet d’Eolas où j’ai beaucoup appris, in fine, qui m’a fourni cette clé de compréhension :
    La décision des juges était de DEFERER Nicolas Sarkozy.
    Construire un dispositif de mise en scène de la mise en examen de NS.
    C’est ainsi que j’analyse la phrase d’Eolas, une phrase miniature – un fragment, un détail – perdue dans son billet par ailleurs très pédagogique :
    « …tout en ayant décidé de les déférer pour leur mise en examen… »
    « déférer » est le mot savant pour dire fourgon.
    Jean-Dominique, la justice est une farce, version angoisse et inquiétude quand, côté justiciable, votre système de défense ou à l’inverse votre action de partie civile qui sont portés par votre avocat sont communiqués à l’avance et en temps réel à la police et aux magistrats par le biais d’écoutes téléphoniques.
    La justice est une farce, toujours dans sa version angoissante et inquiétante, quand des mises en examen pour violation du secret de l’instruction sont prononcées alors que la violation du secret de l’instruction est la norme dans les médias.
    On ne peut pas reprocher ce que soi on s’autorise. On ne peut pas se voir reprocher des faits que vos accusateurs s’autorisent dans la plus totale impunité.
    Ou alors, c’est à devenir fou.
    De cette folie terriblement angoissante et violente qui ne laisse aucune place, qui explose la raison : quoi que fassiez, quoi que vous disiez, vous êtes de toute façon coupable de tout.
    Je ne défends pas le personnage politique N Sarkozy. Je défends l’homme. Comme il y a quelques années j’ai défendu dans le blog l’homme DSK.
    Face à Philippe, il faut des contradicteurs et des avocats.
    Je sais bien qu’il faut une bonne dose d’inconscience, voire d’arrogance pour s’estimer à niveau de ses billets.
    Cependant, rien de ce que j’écris n’est préalablement documenté dans les informations dont je dispose comme tout le monde.
    Comme tout le monde, j’actionne parfois le ressort de la mauvaise foi.
    Mais je pense, à tort ou à raison, que ma cause, tout compte fait, est juste.

  91. @ Véronique Raffeneau
    « Admettez, si j’exclus Jean-Dominique, Mary, Jean-Paul et les quelques autres qui assument la responsabilité et la liberté de leurs commentaires de façon transparente et loyale en disant qui ils sont, qu’il est particulièrement désagréable d’être pris à partie par ceux qui se dissimulent – courageusement – sous un pseudonyme. »
    Personnellement je ne vous prends jamais à partie vu que je n’échange pratiquement jamais avec vous.
    Mais je vous trouve un peu ridicule avec votre chasse aux pseudos. Le fait de mettre son vrai nom ne présente aucun intérêt sur ce blog comme sur les autres réseaux sociaux, mis à part, bien sûr les personnalités connues du grand public.
    C’est l’hébergeur qui est responsable des commentaires déposés sur son site qui est en droit de connaître l’identité des intervenants. En ce qui me concerne, c’est le cas.
    Il m’est même arrivé d’avoir des échanges par mail avec Philippe Bilger. Je ne vois pas en quoi mon nom que ce soit Duchmoll, Tapedur ou de la Croupe en Feu pourrait avoir un quelconque intérêt dans les échanges.
    Alors, s’il vous plaît, arrêtez de nous prendre la tête avec vos envolées lyriques sur la transparence et la loyauté. Ce n’est certainement sur les réseaux sociaux qu’elles ont de l’importance.
    Sur un blog ou sur Twitter, il appartient à chacun de faire la part entre le vrai et le faux, la manipulation et la sincérité. Avec le temps on y parvient, vous verrez.

  92. Xavier NEBOUT

    La bagarre
    A voir les uns et les autres se bagarrer sur le point de savoir si NS est un voyou, je me pose la question de savoir s’ils en ont quelque chose à faire.
    Voyou pour voyou, autant prendre celui qui ne ruine pas.
    Or, à part la grosse bévue de la Libye au profit mal calculé d’Israël via BHL, NS nous a montré qu’il ne nous aurait vraisemblablement pas enfoncé dans la ruine comme le fait le Nul.
    Qu’en dire d’autre ?

  93. « …que je trouve choquante la photo qui a été faite de lui à l’arrière de la voiture de police… »
    JDReffait
    Bof, je ne l’ai pas trouvée choquante la photo. Sarkozy est en train d’envoyer un SMS à son épouse avec un téléphone amicalement prêté. Point.
    Moins choquante en tout cas que celles de DSK dans ce beau pays de la Liberté qu’est l’Amérique…

  94. Véronique Raffeneau

    « Le fait de mettre son vrai nom ne présente aucun intérêt sur ce blog comme sur les autres réseaux sociaux, mis à part, bien sûr les personnalités connues du grand public. »
    Cher Achille, ce qui à mes yeux ne présente aucun intérêt est le fait de se dissimuler pour commenter les billets d’un blog où l’auteur-propriétaire ne donne qu’un nom.
    Le sien.
    Quand le magistrat Philippe Bilger était, disons, dans l’opposition et pratiquement le seul magistrat à s’exprimer librement et de façon indépendante, signer de mon nom mes commentaires est devenu pour moi une évidence : ma façon de reconnaître sa liberté d’expression qu’il place au-dessus de tout.
    Une façon de conquérir ma propre liberté.
    Quant à l’utilisation de pseudonymes, c’est un vrai plaisir de lecture quand l’emploi d’un pseudonyme créé un univers, un monde, un imaginaire, une identité à nulle autre pareille.
    Quelques-uns – très peu – ici, ont ce talent.

  95. calamity jane

    La liberté d’expression de Monsieur Bilger n’est pas restrictive ! c’est pourquoi il estime sans doute que les pseudonymes font partie intégrante de la liberté des personnes qui s’expriment sur son espace.

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