Kobili Traoré a-t-il le droit d’être irresponsable ?

Le 4 avril 2017, Sarah Halimi a été sauvagement agressée par un de ses voisins, Kobili Traoré, dans son appartement parisien du 11e arrondissement. Sa mort, suite à sa défenestration, a suscité une émotion intense qui s’est amplifiée, du côté des proches de la victime et de leurs soutiens, à cause du fait que sur le plan judiciaire, pour cet homicide volontaire, la circonstance aggravante d’antisémitisme semble n’avoir pas été retenue en l’état par le magistrat instructeur alors que le Parquet l’avait finalement requise.

Le débat, après la mise en examen de Kobili Traoré, s’est déplacé pour se focaliser sur la responsabilité pénale ou non de celui-ci.

Il n’a rien de médiocre et n’est pas honteux. Il est au coeur de l’état de droit qui impose que ne soit jugée qu’une personnalité en pleine possession de ses moyens, ou au moins partiellement, lors de la commission de son crime. Il arrive que ce questionnement ne puisse être tranché sans que plusieurs expertises parfois contradictoires aient abouti, avec une désignation élargie, à des conclusions retenues par le magistrat instructeur.

Celle-ci, Anne Ihuellou, est mise en cause depuis le début. Certains paraissent lui faire grief de n’avoir pas eu, dans la conduite de cette affaire, une démarche univoque, le comportement en tout cas attendu par les parties civiles.

Elle a d’abord commis, pour l’expertise psychiatrique obligatoire en matière criminelle – il convient de noter qu’après son interpellation Kobili Traoré a été un temps interné d’office – un expert respecté et incontesté, Daniel Zagury.

Ses conclusions ont retenu l’altération de la responsabilité pénale à la suite d’une « bouffée délirante aiguë » en même temps qu’elles proposaient une alternative pour le mobile antisémite. Son analyse subtile, intelligente frôlait le constat de l’irresponsabilité mais sans y adhérer totalement. Kobili Traoré pouvait donc comparaître devant la cour d’assises. Mon billet du 17 septembre 2017 : Enfin Daniel Zagury vint !

La juge d’instruction – c’est ce qui lui a été reproché par les conseils des parties civiles, violemment par l’un et plus courtoisement par l’autre Me Gilles-William Goldnadel – a décidé, ensuite, de nommer un collège de trois experts qui a conclu que le mis en examen était « inaccessible à une sanction pénale », ce qui exclurait donc tout procès (Le Parisien).

Affaire-Sarah-Halimi-l-avocat-de-la-famille-veut-que-le-critere-antisemite-soit-reconnu

Que les parties civiles – notamment les enfants de Sarah Halimi – se sentent dépossédées d’une forme de justice qu’elles attendaient et espéraient est compréhensible. En revanche, si je peux aller jusqu’à admettre l’indignation du profane, je suis davantage gêné par la réaction des conseils, notamment de l’avocat de qualité qu’est Me Goldnadel.

Celui-ci a déclaré « qu’il a souvent vu des instructions à charge… celle-ci est complètement à décharge… » en s’étonnant que « pour la première fois une juge d’instruction réclame une contre-expertise d’une expertise qu’elle avait elle-même demandée… ».

Il est clair que cette pratique, de la part d’un magistrat instructeur, est inusitée, voire rarissime. Il est certain qu’elle révèle une perception de l’affaire et précisément de la personnalité de Kobili Traoré laissant présumer une conviction penchant vers l’irresponsabilité. Cette dernière a d’ailleurs été validée par trois experts sans que quiconque ait douté de leur indépendance ni évoqué la moindre pression.

Il n’y a rien d’extraordinaire dans le fait que, face à un crime atroce accompli par un être hors de lui, on oscille entre une responsabilité résiduelle ou une irresponsabilité totale. Le magistrat instructeur, lors des interrogatoires du mis en examen, a pu lui-même se forger une opinion l’inclinant plutôt vers la thèse de l’irresponsabilité. Ce qui compte est sa consécration par le collège nommé qui, libre, avait toute latitude pourtant pour demeurer dans le sillon exclusif du docteur Zagury. S’il a adopté un autre chemin pour aboutir à des conclusions qui ne sont pas séparées par un gouffre de celles du docteur Zagury, cela tient à l’indétermination qui préside au processus criminel et au caractère équivoque des attitudes même les pires.

Mon désaccord porte surtout sur le fait que l’irresponsabilité est perçue comme « une décharge » alors qu’elle n’est qu’une facette, mais capitale, d’un état de droit digne de ce nom. Rien n’est enlevé aux parties civiles, tout est donné à la Justice. On a si souvent blâmé les juges d’instruction pour n’avoir su agir que sur un mode unilatéral. Même s’il s’agit là d’une démarche qui regarde la personnalité, je ne crois pas qu’il soit honnête de faire passer la déception des parties civiles avant la vérité des ressorts criminels. Sauf à considérer que l’état de droit a pour vocation d’être fluctuant et à la disposition des parties. Valable quand il sert, répréhensible s’il contredit.

Kobili Traoré déclaré irresponsable n’est pas soustrait à notre monde. L’horreur du crime n’en est pas atténuée. Ni la douleur des proches minimisée. Au risque de scandaliser, je me demande si nous ne devrions pas être sombrement, tragiquement rassurés quand le paroxysme de l’ignoble relève de l’irresponsabilité. L’humain en deçà est sauf en quelque sorte.

L’état de droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable.

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Voir les Commentaires (149)
  1. Claude Luçon

    « L’état de droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable. »
    Oui ! Mais l’état de droit a aussi le devoir de nous protéger, nous les citoyens, en particulier contre les irresponsables qui défenestrent les vieilles personnes.
    Donc que faut-il faire d’un Kobili irresponsable qui clairement est un danger mortel ?
    Le remettre dans la rue avec un bracelet électronique à la cheville, sous condition qu’il prenne quotidiennement les pilules qui serviront de sentence et rende visite au psy du tribunal du coin une fois par semaine ?
    Un musulman irresponsable jette sa voisine juive par la fenêtre, curieuse coïncidence !
    Que diable faisait-elle dans cette galère, pardon, dans cet immeuble ?
    Le monde musulman a quelques petites faiblesses dernièrement il a sans doute aussi droit d’être irresponsable ?
    Comme chacun sait les musulmans entretiennent un voisinage très amical avec les juifs d’Israel.
    Le moment est venu de rétablir le jury populaire de douze personnes en France, et de copier les Américains en élisant nos juges.
    L’état de droit doit aussi laisser le droit au bon sens des citoyens car ils sont l’Etat.
    Avec tout le respect dû à Philippe tous les magistrats ne sont pas à son image.
    Defenestration à part il suffit de demander à Fillon !
    Encore que !
    C’était aussi une sorte de defenestration avant même qu’il prenne possession des fenêtres de l’Elysée.
    Une défenestration préventive ?
    Il faisait travailler son épouse en la payant, un délit comme chacun sait. Un trio d’experts a dû déclarer que Fillon était irresponsable car les magistrats ne s’intéressent plus à son cas. Pourtant il persiste dans le crime, il s’occupe des sous des autres maintenant, y compris sans doute de magistrats, mais, revenu au bon sens, ne paie plus Penelope qu’on sache.
    Mettre des experts partout c’est aussi priver le citoyen de ses droits constitutionnels ! Dont d’ailleurs il ne nous reste pas grand-chose.
    On vient de réduire nos retraites sans notre accord et limiter notre droit de nous entretuer sur les routes départementales.
    Il est grand temps que les citoyen(ne)s reprennent possession de ce qui leur appartient de droit, la République !
    Et pas seulement quand les Bleus gagnent la coupe du monde de football.
    A l’occasion de laquelle nous sommes au sommet du monde nous disent d’autres experts, sauf chez nous bien sûr où les experts dominent !
    Il va nous falloir aller agiter les drapeaux et chanter la Marseillaise au Parlement mais aussi dans les tribunaux, pas seulement sur les Champs-Elysées et dans les bistrots.
    La Marseillaise sonne quand même mieux que « Allahu Akbar » !
    Ce que cet irresponsable de Kobili a dû chanter par erreur pendant son moment d’irresponsabilité ! L’ennui est que nous ne serons jamais sûrs car le seul témoin a été défenestré.

  2. Catherine JACOB

    « Mon désaccord porte surtout sur le fait que l’irresponsabilité est perçue comme « une décharge » alors qu’elle n’est qu’une facette, mais capitale, d’un état de droit digne de ce nom. Rien n’est enlevé aux parties civiles, tout est donné à la Justice. » (PB)
    La qualification d’irresponsabilité pénale représente en effet une avancée majeure de notre système juridique. On ne juge pas les fous ! Et désormais, on les soigne dit l’article 122-1 du Code pénal dans sa version actuelle :
    • Version en vigueur du 1 mars 1994 au 1 octobre 2014 :
    « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.
    La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable ; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le régime. »
    • Version consolidée au 1er octobre 2014 par modification de la Loi °2014-896 du 15 août 2014 – art. 17
    « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.
    La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable. Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le régime. Si est encourue une peine privative de liberté, celle-ci est réduite du tiers ou, en cas de crime puni de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à perpétuité, est ramenée à trente ans. La juridiction peut toutefois, par une décision spécialement motivée en matière correctionnelle, décider de ne pas appliquer cette diminution de peine. Lorsque, après avis médical, la juridiction considère que la nature du trouble le justifie, elle s’assure que la peine prononcée permette que le condamné fasse l’objet de soins adaptés à son état. »
    Vouloir que la nature du crime influe sur et modifie l’application de la loi concernée par la circonstance de la commission des faits, pose un véritable problème, celui de l’acte interdit touchant au sacré et qui, en l’espèce, ferait du fait de porter la main sur une personne appartenant au peuple victime de la Shoah, un nouveau tabou exclusif de toute autre circonstance et en particulier du degré de discernement imputable à leur auteur.
    Or, ce qu’il faut comprendre de ce que dit la loi, c’est que si tabou il y a, au sens courant du terme toutefois, c’est l’acte du fou qu’il affecte en tant que hors du sens. Et donc, s’il est hors du sens, il ne saurait avoir été commis envers une personne ou un groupe de personnes, « à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
    On ne saurait donc sanctionner pour avoir été commis « à raison de » ce qui a été commis hors de toute raison et qui bascule dès lors dans le domaine de l’accident. Autrement dit, de l’événement, non souhaité, aléatoire et fortuit, qui apparaît ponctuellement dans l’espace et dans le temps, à la suite d’une ou plusieurs causes – par exemple un discernement aboli à l’égard duquel la loi prévoit une prévention : le soin, et une protection : le placement, mais pas de sanction –, et qui entraîne des dommages vis-à-vis des personnes, des biens ou de l’environnement.
    Le raisonnement conduit dans l’article du Nouvel Obs du 24 août 2007 sous la plume de Michel Huyette et intitulé : « Pourquoi le système judiciaire refuse de juger les fous » s’appuie d’ailleurs sur cette notion d’accident qui s’oppose à celle d’action délibérée.
    « L’horreur du crime n’en est pas atténuée. Ni la douleur des proches minimisée. » (PB)
    Et pourquoi le serait-elle ? En quoi la sanction apaiserait-elle la douleur de la perte. Ce n’est pas là sa fonction. Et d’ailleurs il n’y a qu’à voir l’affaire Cantat pour comprendre que la sanction n’a pas atténué la douleur de la mère de la victime ni apaisé la vindicte de ceux qui se sentent proche d’elle – les associations féministes – qui persistent à vouloir appliquer leur propre justice au-delà de la Justice, ce qui représente sans conteste une forme d’ubris.
    Seul le temps apaise et permet à la béance ouverte par la mort d’un proche dans notre vie de se refermer progressivement.
    L’histoire de la folie nous apprend qu’ au Moyen Âge, le fou avait sa place dans la société et même sa fête, le carnaval, pendant lequel on élisait un « pape des fous ». De nos jours, il n’a plus sa place qu’à l’asile et dans le jeu de cartes où le représente cette figure éminemment signifiante qu’est le Joker.
    Et c’est bien là ce que dit quelque part la Justice quand l’auteur des faits est un « fou » : JOKER !

  3. Bonjour,
    Que Kobili Traoré soit irresponsable ou non, la famille de la victime a droit à un procès condamnant le crime odieux commis sur Sarah Halimi dont le seul tort aux yeux de cet individu a été qu’elle soit juive. Rien de plus frustrant pour les proches que d’être privés d’un procès qui devrait constituer un droit républicain inaliénable pour toute famille de victimes.
    L’irresponsabilité ne saurait constituer un sauf-conduit pour les déments, leur permettant d’échapper à la Justice. Surtout quand la pulsion est clairement provoquée par la haine aveugle d’une communauté quelle qu’elle soit. C’est un peu trop facile !
    Ceci n’empêche pas Kobili Traoré de bénéficier de soins psychiatriques appropriés à la nature de sa folie dans sa prison, si tant est que ceux-ci soient efficaces.
    Je n’ai pas d’exemples de fous furieux ayant recouvré un comportement normal après traitement. Il reste toujours des séquelles et une pulsion peut survenir à tout moment à la moindre contrariété.
    Une chose est sûre, cet individu ne doit jamais être libéré. Seule façon vraiment efficace pour qu’il ne soit plus une menace pour la société. Un taré restera toujours un taré.

  4. Il est au cœur de l’état de droit qui impose que ne soit jugée qu’une personnalité en pleine possession de ses moyens…
    Ah ! Le fameux état de droit à la française fait encore parler de lui en faisant admirer au monde entier sa merveilleuse géométrie variable à nulle autre pareille…
    Qui n’a pas lu dans la PQR ces litanies de déséquilibrés d’un nouveau type, déclarés tels de façon péremptoire avant même l’ouverture d’une enquête, qui disparaissent ensuite des écrans radars aussi vite qu’il y sont entrés en laissant derrière eux des piles de victimes, alors que le moindre clampin supposé être marqué du sceau infamant de l’extrême droite sera lui immédiatement montré du doigt et poursuivi même pour des vétilles avec hargne et condamné d’office à la mort sociale avant même d’avoir pu bénéficier d’un procès réellement équitable…

  5. « L’état de droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable. »
    Encore étouffé par mon café avalé de travers !! Vous plaisantez cher Philippe ?
    Permettez que je vous corrige : « L’état de NON droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable » et de se la couler douce dans un hospice psy, bien choyé bien soigné avec ses garde-chiourmes des assocs antiracistes de gauche si d’aventure le personnel soignant se conduisait mal envers lui : propos et attitudes racistes.
    Rien de neuf à l’oued du Pecos !

  6. « Rien n’est enlevé aux parties civiles » (PB)
    Si…
    L’essentiel : la catharsis d’un procès d’assises, celle-là même que jadis vous portiez aux nues…
    « Demande-t-on aux fous d’où vient que leur raison s’égare ? »
    Bien sûr ! répondent les experts…

  7. Les contorsions auxquelles vous vous livrez, cher P. Bilger, pour arriver à la phrase : « L’état de droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable » rendent encore plus lointaines la compréhension et l’acceptation d’une justice considérée par beaucoup comme hors sol.
    Vous auriez pu – puisqu’avec des mots on peut dire tout et son contraire – écrire : « L’état de droit nous enjoint d’accepter pour la victime le droit de juger son assassin ».
    Quelle misère ce monde de la Justice !
    Cordialement.

  8. Très intéressante analyse !
    Sans doute les juristes de ce blog ajouteront-ils leur savoir et d’autres pertinentes explications…
    Il va de soi que nous ne retiendrons pas comme possibles les expertises qui auront germé dans les esprits ébranlés par l’horreur, ou débordés par l’émotion, car en principe la justice est aveugle, le glaive à double tranchant hors du fourreau, et la balance portée haut.
    La justice sans crainte ni faveur n’est pas susceptible d’être corrompue ou altérée par la fureur que l’on connaît à la foule inculte et profane, ni d’ailleurs par l’intérêt du particulier.
    Il convient donc de suivre l’adage « Fiat justitia et pereat mundus » !

  9. Selon l’honorable honoraire fanatique de football :

    • […] en s’étonnant que « pour la première fois une juge d’instruction réclame une contre-expertise d’une expertise qu’elle avait elle-même demandée… ».
      Il est clair que cette pratique, de la part d’un magistrat instructeur, est inusitée, voire rarissime.

    Mais rien ne l’interdit, d’autant que cette affaire est ultra médiatisée et qu’un petit groupe fanatisé et rempli d’idéologie tente d’imposer un rythme judiciaire et une qualification.
    Ce petit groupe a accès aux médias car il n’est pas tenu au secret de l’instruction, contrairement à la magistrate.
    Elle s’est tout simplement protégée, à juste titre, et il n’y a aucune honte à ça, rien de sale là-dedans.

  10. Avis général d’expert : chacun de nous agit en fonction de forces inconscientes…
    Alors beaucoup d’actes répréhensibles pourraient donc échapper à la responsabilité pénale.
    Rien n’est enlevé aux parties civiles ? si, la vie d’un être cher. S’ajoute à cela le sentiment d’une profonde injustice.
    Mais celui qui a tué va mieux. C’est déjà ça.

  11. Marc Guillemard

    Je n’attendais pas de la part de M. Bilger un tel plaidoyer corporatiste. G.W. Goldnadel, sur N°23, semblait sous-entendre que la juge en question est membre du Syndicat de la magistrature, et que sa position était largement plus due aux préjugés idéologiques de ce peu ragoûtant « syndicat », qu’à une conscience professionnelle exacerbée.
    Si l’agresseur avait été juif, gaulois, athée, chrétien, et que la victime avait été un immigré musulman, êtes-vous sûr que l’instruction aurait été menée de la même manière ?
    Enfin, le dogme de l’irresponsabilité pénale me répugne. Les monstres doivent être punis et mis hors d’état de nuire (à mon avis définitivement, au diable Badinter et Mitterrand, qui serait en enfer si les superstitions religieuses étaient vraies).
    Que va-t-il se passer ? deux ou trois ans en HP, puis libération pour bonne conduite suivant l’avis de psychiatres souvent aussi détraqués que leurs patients ? NON, non et non.

  12. Il est particulièrement délicat de se prononcer sur le cas Kobili Traoré, faute de connaître le dossier.
    Il ne faut pas oublier que le public a quelque peu été échaudé par les précédents, notamment ceux qui s’attaquaient aux policiers dans des commissariats aux cris d’Allahou Akbar et qui ont été qualifiés de déments.
    L’impression qui subsiste est donc qu’il suffirait, armé d’un couteau pour s’attaquer à des personnes dans la rue ou de son voisinage, de pousser ce cri pour que l’irresponsabilité pénale soit décrétée… On retrouve ici l’influence de la manière dont les médias rapportent les faits.
    Traoré est aussi le nom de l’affaire d’Adama, décédé en 2016 lors de son interpellation par des gendarmes. D’après ce que j’en ai entendu à la radio ce matin, la remise du rapport d’expertise médicale a été repoussée à décembre. Là aussi, la personne décédée est toujours par a priori exemptée de tout soupçon, seuls les gendarmes devant être désignés médiatiquement comme coupables potentiels…
    Alors si la force de la loi doit s’appliquer au premier cas cité, elle doit aussi l’être dans le second cas. Mais ici il semblerait que l’enquête sur les responsabilités soit un peu plus complexe que ce que les médias en ont rapporté, donc avec toujours une manipulation sous-jacente de l’opinion publique.

  13. Xavier NEBOUT

    La question posée est celle de savoir sur quelles données objectives peut-on déterminer un degré d’irresponsabilité en dehors des lésions du cerveau.
    J’ai bien connu une psychiatre apparemment brillante qui procédait par pétition de principe : elle présume un trouble du comportement, oublie que cette approche doit être une première étape de son examen par orgueil, déduit que les agissements de son patient relèvent de ce trouble, et en conclut qu’il est affecté de ce trouble.
    En fait, elle en déduit surtout qu’elle est une psychiatre très intelligente.
    La psychiatrie devrait être une science exacte, et n’en est pas une. L’imposture y foisonne, et l’ignorance de données fondamentales de la nature humaine est de règle.
    Ceux qu’on qualifie de « fous » sous divers critères relèvent le plus souvent de la dégénération de faiblesse d’esprit au sens d’intention sur soi et sur le monde, et c’est pourquoi on la rencontre le plus souvent chez les victimes des tares de la société. Le fou « agréé » est alors celui qui représente les tares que la société refuse de s’avouer, comme dans le cas précédent celui qui flatte l’intelligence.
    Il faut par exemple être fou ou folle pour mettre son ménage et ses enfants en l’air sous l’emprise d’un sentiment amoureux, et ce dernier est effectivement source d’aliénation de la raison.
    Mais là où l’amoureux sait qu’il sera banni de la société et se retrouvera « en slip » s’il s’y laisse aller, comme par hasard, il ne s’y laisse que rarement aller…
    Si Traoré savait du fond d’une éducation bien ancrée dans le subconscient, qu’il aurait à retrouver ses esprits à coups de barre de fer sur une roue, il n’aurait peut-être jamais commis son crime.
    N’y aurait-il pas moins de « fous » en Arabie saoudite qu’en France ?

  14. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    J’ai lu très attentivement vos lignes sur l’affaire judiciaire où intervient Me Goldnadel.
    Tous vos arguments sont exemplairement techniques, j’allais dire professionnels. Je vois mal où l’on pourrait, de ce point de vue, trouver à y redire, en particulier quand on a l’incompétence judiciaire qui est la mienne.
    Je souhaite néanmoins faire une observation bien modeste. Vous avez accompli une assez jolie performance. Sur un tel sujet, vous n’avez pas une fois écrit le mot « Juif » ni le mot « antisémitisme ». Or, la victime était juive, des propos antisémites ont été proférés par le meurtrier et Me Goldnadel, avec lequel vous aviez eu un dialogue remarquable, n’est pas seulement juif, il est aussi très actif, à l’écrit comme à l’oral, dans la défense des Juifs d’ici et d’ailleurs. Et ce meurtre, chacun le sait, a ému tous les Juifs de France et tous les Juifs d’Israël, à commencer par l’actuel Premier ministre.
    Voilà tous les non-dits de votre texte, qui sont dans bien des têtes et dans la mienne en tout cas. Autant dire les choses sans ambages et sans omission.
    Et il est fort dur pour tous les Juifs (je ne le suis pourtant pas) d’entendre qu’un meurtrier qui a tué une Juive en proférant des horreurs contre les Juifs soit déclaré irresponsable. Tel est le problème.
    Vous optez pour le doit à l’irresponsabilité et, ce faisant, vous pensez plaider pour notre droit. Comprenez que Me Golnadel et d’autres veuillent insister sur le caractère antisémite de ce crime et ne veuillent nullement que l’on gomme cet aspect dans le brouillard de l’irresponsabilité.

  15. M. Bilger j’aimerais avoir votre vision de l’affaire Benalla, partout, partout, inondés, ressassés, laminés, en fait la Coupe du monde est finie, il fallait se mettre à mastiquer un nouvel événement, non ?

  16. Bonjour,
    Simple piqûre de rappel car déjà publié ici il y a quelque temps il me semble par un habitué qui se reconnaîtra.
    « L’État de droit n’est plus invoqué aujourd’hui que pour distribuer «des tas de droits» à des catégories bariolées y compris aux individus et aux groupes qui piétinent les principes républicains. »
    extrait de :
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/09/30/31001-20160930ARTFIG00152-ne-confondons-pas-l-etat-de-droit-et-des-tas-de-droits.php
    Ne confondons pas l’État de droit et des tas de droits !

  17. @ boureau
    Très bien dit :
    « Vous auriez pu – puisqu’avec des mots on peut dire tout et son contraire – écrire : « L’état de droit nous enjoint d’accepter pour la victime le droit de juger son assassin » ».

  18. Claude Luçon

    A la réflexion on peut aussi se poser la question de savoir si Merah n’était pas irresponsable au moment de ses actes ? Nos forces de l’ordre auraient-elles abattu un autre malheureux musulman peut-être inconscient au moment de ses actes ? Il aurait d’abord vu les trois soldats comme des envahisseurs de la Patrie, puis son inconscient l’aurait amené à se prendre pour un ex-chemise brune avec le devoir de trucider quelques juifs et, enfin, il se serait vu comme le Colonel Custer résistant et mourant sous les assauts de sauvages Sioux ?
    A noter au passage que Daech ne massacrant plus personne, nos journalistes, désintéressés, désoeuvrés, sont à court de mauvaises nouvelles.
    Par chance Benalla vient de les tirer d’affaire.
    Le cas va être passionnant, un Français d’origine maghrébine qui se prend pour un CRS. Pas étonnant que Mélenchon s’indigne ! Benalla aurait-il poussé son intégration trop loin… irresponsablement ?
    Il est clair que maintenant nous sommes tous sous surveillance, n’importe quel pékin doté d’un iPad se transforme en journaliste sans se rendre compte qu’il se transforme aussi en délateur.
    Il faut dire que BFMTV les encourage quotidiennement, chaque demi-heure, en ce sens.
    George Orwell nous avait prévenu !

  19. Ce type était cinglé depuis sa naissance, aujourd’hui un conclave d’archevêques hirsutes de la Psychiatrie se prennent le menton et la barbe pour se demander si à l’instant précis du geste il était, oui ou non, conscient de son acte.
    Et c’est moi qui paye tout ce cirque avec mes impôts ? comme dirait sylvain…
    Le meurtre de Sophie Lionnet à Londres a été réglé en 6 mois, perpétuité pour les deux salopards.
    On se moque de nous ou quoi ?
    Qu’on nous mette des Zagury et autres druides de la psy aux postes-frontières et ça ira mieux.
    Ne plus me déranger. No molestar.

  20. « L’état de droit nous enjoint d’accepter… »
    L’état de droit ce fut l’espoir, l’espérance de ceux qui voulaient vivre dans la liberté d’une société régie par des lois garantissant la vie sereine.
    L’état de droit est devenu le désespoir, la désespérance de ceux qui constatent qu’il est un outil aux mains de l’oligarchie mondialiste qui rêve d’une terre plate et sans frontières pour le plus grand profit d’une finance à l’hubris insatiable.
    Le droit international, la communauté internationale, les institutions internationales, l’ONU, le FMI, l’OMC, la Cour européenne de justice (?) et cette suprême supercherie qu’est la Cour européenne des droits de l’homme, le mensonge et la langue de bois officialisée, tous ces organismes sont là pour nous brider et nous imposer une règle de vie dont nous ne voulons pas majoritairement.
    Chaque fois qu’un peuple ose être en désaccord avec la doxa mondialiste et l’internationale de la finance qui décide de la répartition mondiale des tâches et servitudes, la voix de ce peuple est étouffée, méprisée, moquée, bâillonnée
    L’état de droit est devenu l’ennemi de la liberté.
    On s’étonne de ce que certains pays plongent dans la démocrature, mais c’est qu’au moins dans ces démocratures, les problèmes se règlent en interne, sans l’hypocrisie d’un état de droit pervers.
    C’est simplement la loi du plus fort, dont on commence à se demander si finalement le retour à cet état n’est pas une garantie supérieure de liberté, que l’état de droit national ou international qui nous suicide avec un mépris de marbre.
    Les droits de l’homme tuent les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, puisqu’ils tuent l’identité de peuples et de nations. Les droits de l’homme sur lesquels s’appuie l’état de droit atomisent les peuples et leur enlèvent tout espoir de vivre libre.
    La démocratie n’est pas une abstraction, elle est le résultat de la volonté d’un peuple dans sa nation.
    Détruisez le peuple et sa nation, il ne reste que des individus, simples pions égarés dans un espace où ils n’ont plus droit à la parole sauf à accepter les diktats des oligarques mondialistes.
    Le Brexit savamment torpillé par l’UE, Donald Trump, sont les ultimes tentatives pour sortir de cette camisole du droit qui ressemble à la camisole chimique dans laquelle on enferme les vieillards dans les EHPAD.
    Nous sommes de vieux peuples, de vieilles civilisations que l’on enferme dans l’EHPAD d’un droit national pervers, du droit international et des organismes internationaux.

  21. La comparaison avec Bertrand Cantat est judicieuse. Cet homme a payé sa dette à la société, comme on dit, mais la société ne veut plus de ses remboursements : elle le lui a clairement fait savoir.
    M.Kobili Traoré, lui, n’a rien à présenter, il disparaîtra, tout simplement jusqu’à ce qu’une nouvelle phase de démence ne l’entraîne à recommencer, ou pas.
    Autrement dit, la peine sociale pour le coupable avéré amendé et le coupable exonéré n’est pas la même.
    Or, la sanction n’est pas destinée à satisfaire la victime, ça, c’est de la vengeance normalisée. La satisfaction de la victime c’est la reconnaissance de son état avec les conséquences qui en découlent, la réparation civile, faute de mieux. Quant à la partie spectaculaire, supposée engager la catharsis, c’est un élément ambigu, dont la présence est tout aussi discutable que la totale absence est inacceptable.
    Mais l’horreur majeure est que tous les régimes, de toute antiquité, ont eu la prétention de rendre la Justice, et les juges, depuis toujours, ont été des instruments de cette prétention, liée à l’exercice du pouvoir. On peut donc se consoler en pensant aux millions de crucifiés, jugés, aux millions de torturés, avant et après jugement, aux centaines de millions d’exténués dans des geôles où ils mouraient avant de tomber, mais jugés.
    Revers douloureux, on peut aussi évoquer les centaines de millions qui n’avaient rien fait qu’obéir, et sont morts pour peu de choses. Ce n’est qu’en se référant aux sommes qu’on peut se tourner vers l’individu majeur : la victime seule, toujours enfant devant la mort, dont le sort n’a dépendu que du hasard.

  22. « Affaire Benalla »
    Macron aurait-il, lui aussi, ses « barbouzes » ? Quelle exemplarité !
    Qu’en pensez-vous cher P. Bilger ?
    Cordialement.

  23. Me Goldnadel, avocat du frère et de la soeur de Sarah Halimi, je cite « J’ai souvent vu des instructions à charge. Celle-ci est complètement à décharge. C’est la première fois que je vois une juge d’instruction réclamer une contre-expertise d’une expertise qu’elle avait elle-même demandée. C’est d’habitude le rôle de l’avocat de la défense ».
    A partir de ce moment, la messe était dite, Kobili Traoré n’irait pas en prison. Fin de l’histoire.
    Après, nous pouvons disserter sur « les bouffées délirantes aiguës » ayant motivé ce passage à l’acte, sur « il sera mieux dans un HP qu’en prison avec des djihadistes manipulateurs », une chose est certaine, la justice est souvent rendue par des experts en psychiatrie (déni de grossesse, légitime défense vingt ans après les faits et/ou autres faits divers que je n’ai pas retenus).
    Peut-être que M. Benalla, le redresseur de tort de « l’équipe à Macron », sera écarté de l’Elysée à cause de sa bouffée délirante aiguë du 1er mai, qui sait. Il suffira juste de trouver l’expert psychiatre adéquat, ou alors un truc dans le genre qu’avait trouvé Thomas Thévenoud pour ne pas déclarer ses impôts, « la phobie administrative ». Je ne doute pas qu’à l’Elysée il y ait le conseiller ad hoc pour nous sortir la tournure syntaxique appropriée.
    Heureusement que chez Gad on ne sait pas lire tout ça 😀

  24. DERNIERE HEURE
    Le président de la République remonte grandement dans notre estime. Soutenir un collaborateur c’est la moindre des choses à laquelle on doit s’attendre de la part d’un chef.

  25. « Pour en finir avec Macron », voilà un billet que l’on pourrait espérer.
    Sous Sarkozy il ne se passait pas une semaine sans que l’on soupçonne celui-ci d’intervenir auprès du Parquet.
    On soupçonnait le fameux procureur Marin d’être à la solde de Sarkozy.
    Aujourd’hui, bien sûr, tout cela a disparu, la justice est enfin indépendante depuis que Sarkozy est mort.
    Ben voyons…
    Le procès du taré qui a défenestré Mme Halimi est hautement politique, on ne peut admettre qu’on tue des juifs en France.
    Les cabrioles insensées du juge qui exige 36 expertises psychiatriques est la preuve qu’il n’est qu’une marionnette qui attend des instructions.
    Venues d’où ? Je vous laisse deviner.
    Et pendant ce temps-là on philosophe sur l’état de conscience du bourreau au moment du crime.
    http://www.valeursactuelles.com/politique/incontrolables-violents-intouchables-les-7-racailles-de-lelysee-97470

  26. Robert Marchenoir

    Il serait intéressant qu’un lecteur familier de l’histoire et de la philosophie du droit nous indique à quel moment l’exception d’irresponsabilité est entrée dans nos lois, et pourquoi.
    Mon intuition est que cela a quelque chose à voir avec le christianisme, pour lequel l’homme est libre d’écouter, ou non, l’appel de Dieu. Il est donc responsable. Un homme insensé (ou un petit enfant) ne dispose pas de cette liberté. On ne peut donc lui faire reproche de ses actes.
    Indépendamment de cette hypothèse complètement sortie de mon chapeau, nous devons évidemment nous réjouir, sans considérer le contexte, que la justice s’interdise de condamner les déments.
    Mais… il convient d’apporter une première objection de poids : cette règle est en contradiction manifeste avec l’idéologie et la pratique en vigueur depuis les années 1960, qui veulent qu’on n’enferme plus les fous. Depuis les délires de « l’anti-psychiatrie », l’asile d’aliénés a été assimilé à une prison illégitime. Le bon goût parisien a exigé que les fous vivent parmi les gens normaux — et d’ailleurs, ce sont ces derniers qui sont fous et qui ont tant à apprendre des aliénés, selon les bons vieux principes du gauchisme subversif et de la « déconstruction ».
    Eviter la condamnation aux fous, d’accord ; à condition d’être cohérent, et de les enfermer au préalable à l’hôpital. S’ils sont insensés au point d’être irresponsables, alors il coule de source que la société doit en être préservée — et qu’il faut, aussi, les protéger d’eux-mêmes.
    Si cette cohérence était assurée, alors seuls échapperaient à la condamnation, par exception d’irresponsabilité, ceux qui n’auraient pas été détectés à temps par la société, et internés en conséquence.
    Deuxième objection, encore plus grave. Depuis quelque temps, on constate qu’un nombre disproportionné de « fous », envisagés ou reconnus comme tels par la justice, sont des criminels musulmans. (Non, sur ce coup-ci, je n’ai pas de statistiques ; mais si d’autres en ont, elles sont les bienvenues…)
    Souvent, leur « folie », et, plus précisément, les actes qui leur sont reprochés, consistent à avoir appliqué les prescriptions de leur religion : tuer les non-musulmans, par exemple ; les voler ; abuser de leurs femmes ; ou, bien souvent, attaquer, voire tuer des Juifs.
    Pour nous, Français, Occidentaux, Blancs, chrétiens, une telle idéologie est, littéralement, folle. Il faut être fou pour croire sincèrement au corps de doctrine musulman, et plus encore pour l’appliquer.
    Par conséquent, qu’est-ce qui relève de la psychiatrie médicale, dans ces constatations judiciaires de folie, et qu’est-ce qui relève de la folie d’une civilisation tout entière, qui s’est donné pour objectif d’anéantir les autres ? Y compris par l’assassinat ?
    Il n’est jusqu’à l’usage de la drogue, fréquent en pareil cas, qui relève d’une confusion identique. Il est médicalement prouvé que l’absorption régulière et massive de cannabis est un facteur déclenchant de maladies mentales graves. Kobili Traoré, comme tant d’autres « fous » musulmans, poursuivis pour des méfaits de nature musulmane, conformes aux prescriptions du dogme musulman, était un gros consommateur de cannabis.
    Mais le cannabis est une drogue musulmane. Il n’est produit de façon courante qu’en pays musulman. La consommation de cannabis est, à l’origine, une pratique musulmane. Elle le reste, même si elle s’est étendue à une part significative de la société occidentale, sous l’impulsion du gauchisme des années 1960. (Gauchisme qui fut complaisant envers l’islam dès cette époque. Rappelons-nous Cassius Clay, alias Mohammed Ali, qui refusa d’aller faire la guerre au Vietnam sous prétexte qu’il était un imam musulman ; il fut un héros des soixante-huitards…)
    Avec l’affaire Kobili Traoré, nous sommes donc en présence de l’un de ces cas, innombrables, qui ne vont que se multiplier, où notre civilisation, notre droit, nos moeurs, nos valeurs les plus essentielles seront incapables de gérer les maux sociaux créés par l’irruption de la civilisation musulmane chez nous.
    Radicalement différente de la nôtre, et radicalement incompatible, elle détruit irrémédiablement tout ce qui n’est pas elle, et vient en contact avec elle.
    Soit nous adoptons la jurisprudence Kobili Traoré, nous exonérons celui-ci parce qu’il serait fou — et alors nous devrons exonérer un nombre grandissant de musulmans, plus ou moins drogués, plus ou moins déséquilibrés, qui entreprendront de tuer du Juif ou de violer de la femme blanche, parce que c’est ce que prescrit le Saint Coran (comme disait, déjà, en son temps, « Mohammed Ali » face à la justice américaine).
    Ce faisant, nous aurons succombé au djihad, dont c’est précisément l’objectif.
    Soit nous appliquons l’exception musulmane à l’exception d’irresponsabilité, et nous fourrons en cabane Kobili Traoré et tous ses amis, en leur expliquant que l’emploi de cannabis au volant est un facteur aggravant lors des délits routiers — et non le contraire. Et en leur expliquant qu’un franchouille bien blanc, qui aurait flanqué une Juive par la fenêtre, aurait beaucoup de mal à se défendre devant la justice de son pays, en arguant qu’il venait de boire deux litres de rosé et ne faisait qu’appliquer les préceptes de Mein Kampf.
    Mais ce faisant, nous aurons abdiqué l’un des principes essentiels de notre droit. Qui nous protège, nous et les nôtres.
    Une fois de plus, cette affaire nous enseigne la radicale incompatibilité de la civilisation musulmane avec la nôtre, et le besoin vital qui s’impose à nous de mettre fin à l’immigration de masse — voire de susciter le retour au pays pour le nombre le plus élevé possible d’immigrés.
    C’est ça, ou devoir admettre l’immunité juridique pour un nombre toujours croissant de Mamadou et de Traoré — et qu’on ne m’explique pas qu’il y a les bons et les méchants : c’est la civilisation islamique elle-même qui génère les méchants, et une civilisation est transportée par ses membres, de façon collective, indépendamment de la personnalité ou des vertus des uns ou des autres.
    Il est intéressant, mais futile, de discuter du cas Kobili Traoré isolément. Encore un point où la défense de nos valeurs fondamentales entraîne leur auto-sabotage, face à l’injection massive du poison islamique. Fort sagement, la justice occidentale considère que chaque cas est particulier, que chaque homme mérite d’être entendu par ses juges individuellement.
    Hélas ! considérer individuellement les Mamadou les uns après les autres ne fait que nous empêcher de voir l’éléphant dans la pièce. Cet éléphant s’appelle islam, et il s’appelle immigration. Seule une réponse à ce problème résoudra les découpages de cheveux en quatre auxquels les juges sont contraints de se livrer, en pure perte actuellement.

  27. @ Tipaza | 19 juillet 2018 à 16:15
    Votre plaidoyer sincère, concret, sans ambages est superbe. Il correspond à ma pensée la plus profonde !
    Il est douloureux de vivre ici actuellement dans ce capharnaüm.

  28. Catherine JACOB

    @ fugace | 19 juillet 2018 à 13:51
    « Ne confondons pas l’État de droit et des tas de droits ! »
    Vous avez raison. Le premier est en effet la garantie du respect des seconds.
    Maintenant avec l’élément d’irresponsabilité pénale qui appartient désormais à l’affaire Sarah Halimi (Lucie Attal 65 ans, médecin retraité de confession juive), on n’est pas dans un contexte de pléthore de droits, mais dans celui où le « fou » est un « fou », quelle que soit son origine sociale, ses papiers comme son absence de papiers, sa religion comme son agnosticisme ou encore son athéisme, la pigmentation de sa peau comme son albinisme, sa culture comme son inculture.
    La qualité de sa victime ne saurait influer de façon privilégiée sur le degré d’irresponsabilité reconnu par un collège d’experts l’ayant évalué en leur âme et conscience selon des critères prédéfinis par la Faculté ainsi que sur fond de leur expérience de la clinique ! Et on ne voit pas pourquoi des éléments extérieurs à l’état mental au moment des faits de la personne à évaluer seraient admis à modifier leur diagnostic afin de le faire rentrer dans le moule du politiquement correct.
    La «folie» n’est pas une sinécure. C’est une malédiction. A tel point que, ayant étranglé son épouse, la sociologue Hélène Rytmann (ou Legotien de son nom de résistante), dans leur appartement de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm parce qu’elle était ‘une emmerdeuse’ (sic), Louis Althusser, fait prisonnier lors de la débâcle de 1940 et ayant connu ses premiers troubles psychiatriques au Stalag de Schleswig (Stalag XA), devenu marxiste en 1948 et ayant adhéré au parti communiste l’année de son admission à l’agrégation de philosophie, a revendiqué d’être reconnu responsable de son acte.
    Dans son autobiographie L’avenir dure longtemps sans aller jusqu’à en inscrire les faits dans la banalité du mâle, il invoquera son refus de voir Hélène Rytman le quitter et fera de son meurtre intervenu le 16 novembre 1980, un homicide conjugal. « Je me souviens de mon interminable question » écrira-t-il « mais comment se peut-il que j’aie tué Hélène ? ».
    Malgré tout, la justice en février 1981 le déclare dément au moment des faits en vertu de l’article 64 du code pénal de l’époque : « il n’y a ni crime ni délit lorsque l’accusé était en état de démence au moment des faits ». Il décédera neuf ans plus tard toujours en HP.
    Il ne saurait y avoir deux poids deux mesures.
    D’un côté un people d’origine pied-noir, influent auprès de la jeunesse de l’époque ; lequel s’étant rendu coupable d’un « homicide conjugal » et appelé le médecin de l’Ecole en ces termes : « Fais quelque chose ou je fous le feu à la baraque », revendiquait au départ d’avoir eu pleinement conscience de se débarrasser d’une ’emmerdeuse’ en l’étranglant, laquelle ’emmerdeuse’ n’a pas eu droit à trois lignes d’oraison funèbre dans la presse de l’époque.
    Et d’un autre côté un citoyen français âgé de 27 ans au moment des faits, d’origine malienne et de culture musulmane, auteur, sous l’effet d’une même bouffée délirante, d’une même violence à l’égard d’une représentante de la gent féminine et dont il dit que cette violence « aurait pu tomber sur n’importe qui. »
    Autrement dit, pas nécessairement sur une femme, âgée, et de confession juive, simplement quelqu’un, quelqu’une à portée de coups.

  29. L’état de droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable.
    En tout cas, cet état de droit à la française s’est bien arrogé lui, à travers ceux qui le représentent dans le monde de la politique ou bien dans celui de la justice, le droit d’agir en toute irresponsabilité et en toute impunité, au mépris de la vie des Français qui n’ont plus que le droit de se faire tuer en silence par leurs petits protégés.
    Dans ce cas comme dans d’autres dont la liste est longue comme le bras, qui a permis à ce M.Traoré de pénétrer en France, d’y vivre, probablement à nos dépens, d’y commettre des délits et un monstrueux crime de type raciste pour couronner le tout ?
    Qui ? Des noms !
    Je sais, je sais, dans notre démocratie (rires jaunes) il est des questions qu’il vaut mieux éviter de poser, surtout quand elles risquent de faire tache.

  30. @ Claude Luçon | 19 juillet 2018 à 15:39
    « …Par chance Benalla vient de les tirer d’affaire. »
    Cette affaire Benalla est un bain de jouvence pour vous, elle vous ramène 40 à 50 ans en arrière : époque fastueuse de feu le SAC. Comme quoi le macronisme n’est pas si moderne et novateur qu’il le prétend, il a même un côté vintage avec cette affaire. Encore un effort Manu, et vous serez digne des grands anciens du SAC !

  31. La psychiatrie et autres psy en tous genres sont un des cancers de la société du XXIe siècle.
    En tant que névrosé profond, j’ai fréquenté tous les genres de psy depuis trente ans (sans blague ! On s’en serait pas douté ! Hahaha !) et je peux dire que les 9/10 sont des incompétents dont la plupart ont étudié la psy pour trouver un moyen d’essayer de régler leurs propres névroses en échouant lamentablement évidemment et dont les pires sont les psychiatres parce que ces incompétents notoires sont des dealers officiels de psychotropes et vous font faire des trucs que vous n’avez pas envie de faire et vous rendent camé en un rien de temps si vous les écoutez.
    Et si vous refusez leur « traitement », vous êtes dans le déni…
    Je connais tellement le système psychiatrique que j’ai eu une très bonne amie infirmière psy du CMP que je fréquentais et qui me racontait l’envers du décor.
    La dernière psy que j’ai vue au CMP sortait de l’école, avait vingt ans de moins que moi et n’osait même pas me regarder dans les yeux quand je la fixais et que je lui souriais. Je le faisais exprès pour la déstabiliser, pour m’amuser et lui faire croire que je faisais un transfert.
    Un an après être arrivée et donc avoir eu son statut de fonctionnaire à vie, elle est partie en congé maternité.
    C’est ce qui s’appelle de la conscience professionnelle j’imagine.
    Bref, par expérience personnelle je sais qu’il est très facile de rouler un psychiatre, tout « expert » qu’il se croie. Je l’ai fait et je pourrais le refaire demain. J’aurais pas beaucoup à forcer.
    C’est tellement simple de berner un psy quand on a deux sous d’intelligence.
    Peut-être que ce Kobili Traoré est vraiment taré mais moi je crois surtout qu’une fois de plus le psychiatre qui a décidé qu’il n’était pas jugeable a vu chez lui ce qu’il voulait voir, comme n’importe quel être humain, peu importe son intelligence ou son état mental, le fait souvent.
    « Expert », mon c* l!

  32. Malgré sa tentative de dissimulation, il en joue, nargue et trompe le juge d’instruction, le procureur et les experts psychiatres, se faisant passer pour un fou avec des bouffées délirantes parce qu’il est en manque de drogue certainement, ou joue son va-tout pour se dédouaner de son crime ? Il est de toute évidence démontré qu’un type ayant consommé une masse de drogues avant de passer à l’acte avec préméditation comme pour se donner plus de courage sur sa voisine en plus évoquant allahou akbar doit sans discussion être jugé aux assises.
    Cet islamiste est fourbe, retord et très pervers. Il se moque de tout le monde parce qu’il sait qu’en France les criminels déclarés soi-disant fous sont pénalement irresponsables et ne peuvent être jugés.
    N’empêche que cette vermine islamiste a ôté la vie à une dame de confession juive. Il ne l’a pas choisie au hasard, ça c’est sûr… Maintenant, il serait intéressant d’observer, une fois installé dans le box des accusés en cour d’assises, son comportement et s’il présente toujours autant de bouffées délirantes avec ou sans prise de drogues. L’essentiel n’est peut-être pas encore démontré. A mon avis ce n’est au seul juge de décider même après les examens psychiatriques du prévenu si ce type est irresponsable ou pas. Il y a aussi les neuf jurés, le public dans la salle d’audience, les victimes, la partie civile, les avocats, les observateurs qui souvent savent décrypter les mots et ce qui se cache derrière, le comportement gestuel, les moqueries sournoises, le regard fuyant, les témoins non encore entendus, un incident à la dernière minute, etc. Qui peut savoir avant de juger en public si ce type ne s’est pas moqué de tout le monde pour fuir la justice ? Prison à vie !

  33. Mary Preud'homme

    @ Trekker | 19 juillet 2018 à 22:43
    Ce Benalla déguisé en policier et qui va jusqu’à admonester un commissaire divisionnaire en tenue pour qu’il fasse accélérer le mouvement de ses hommes, arguant que le président, son patron, est pressé. Sans doute du jamais vu, même dans les annales du SAC !

  34. Cher Philippe,
    Si c’est aigu, cela signifie que ce n’est pas chronique.
    La définition de bouffée sous-entend la notion d’intermittence, ce qui signifie qu’aucun spécialiste ne peut rendre une expertise crédible et que personne ne peut répondre à la question posée par votre billet parce qu’elle ne prend pas de distance en n’observant qu’une situation de pathologie présumée avec un souhait de généralisation de la question.
    Par contre votre question réactive une interrogation liée à une qualification d’antisémitisme ou non liée au passage à l’acte et liée à un procès resté dans la mémoire collective.
    Il semblerait que la juge cache sa difficulté de qualification d’antisémitisme ou non en se dissimulant derrière une probable étiquette clinique, or dans la bouffée délirante aiguë, l’individu s’insulte le plus souvent lui-même.
    Il serait nécessaire d’organiser le procès pour que les familles puissent constater elles-mêmes le degré d’atteinte psychologique de la personne et de préparer ces familles à un dérapage possible qui mettrait un terme aux doutes levés et un terme au procès.
    Notre société veut cacher notre mort, notre folie ou pire encore prétendre avoir réponse à tout alors que dans de nombreux domaines il ne s’agit que d’essais de compréhension et que notre observation reste d’une infinie faiblesse.
    Trancher, c’est oser dire je me donne le pouvoir de vérité alors que mes nuits et mes jours ne sont que des tonnes d’ambivalence. C’est aussi une sorte de folie des grandeurs!
    françoise et karell Semtob

  35. Claude Luçon

    @ Trekker | 19 juillet 2018 à 22:43
    Je n’ai pas de souvenir de cette époque-là mais d’une plus vieille en remontant 56 ans, liée avec l’Algérie. Les barbouzes transitaient chez nous, à In Amenas, pour pouvoir rentrer discrètement dans Alger en venant du sud comme de quelconques pétroliers.
    Et d’une période plus récente sur un quai de la Seine près de l’Hôtel de Ville il y a trente ans quand Chirac était Maire de Paris.
    Là il s’agissait de deux agents d’un service discret en civil au volant d’une BMW qui ont failli écraser un jeune policier lequel s’interposait pour protéger une vieille dame traversant sagement le quai dans le passage clouté, la suite a été pittoresque.
    Le policier pensait qu’il s’agissait de deux malfrats, moi d’agents d’un service spécial. La suite a prouvé que j’avais raison.
    Témoin, j’ai été convoqué par l’IGPN et reçu par deux de leurs sergents au Commissariat du IVe arrondissement.
    J’avais laissé mon nom et numéro de téléphone au policier, au cas où.
    Nos deux brutes avaient inversé le déroulement de l’incident et accusaient le policier de les avoir menacés de son arme.
    L’amusant fut que, alors ex-officier de réserve de la Royale, j’étais le plus haut gradé et seul officier durant l’interview.
    Le genre Benalla est une vieille tradition en France, rien de nouveau, ces deux-là était probablement dans le secteur pour la protection de Chirac. Ils avaient tout à fait le style Benalla, bien que plus élégants, cravatés, mieux rasés, sans casque mais dans une BMW.
    Macron ne doit pas encore avoir le statut de Chirac.
    Nos journalistes et Insoumis ont du foin pour se nourrir pour une dizaine de jours. D’ici là Trump reprendra sa place en premières pages.

  36. @ Ellen | 20 juillet 2018 à 00:24
    Donc en clair, vous n’avez jamais eu accès au dossier, de fait vous ne savez pas de quoi vous parlez, mais vous pouvez affirmer.
    Et si je faisais la même chose avec vous ?
    Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais rien de vous, mais je fais une déclaration publique en affirmant : vous êtes un pédophile transsexuel fourbe et vous avez fait de la prison en Thaïlande.
    @ Wil | 19 juillet 2018 à 23:15
    « Je connais tellement le système psychiatrique […] »
    Ainsi un malade, un ancien interné, serait un expert dans la science du diagnostic.
    Il faut dire que vous affirmez croire, donc rempli d’aveuglement, de foi, vous ne doutez jamais, il suffit que vous parliez pour énoncer la vérité et ça ce n’est pas de la névrose.
    Vous ne devez être tant que cela un expert pour ne pas savoir faire la distinction entre « psychiatrie et autres psys » comme vous dites.
    – La psychiatrie, c’est de la médecine ! Les psychiatres sont docteurs en médecine.
    – Les autres psys, ce n’est pas de la médecine !

  37. Dans les journaux illustrés – on en parle beaucoup ces jours-ci dans ce blog – il existe un jeu, au demeurant très pédagogique, qui se nomme « Où est Charlie ? », lequel consiste à trouver un personnage enfoui dans un dessin d’une grande complexité.
    Les enfants adorent. Cet exercice développe chez eux l’observation visuelle fine.
    Voici que le moment est venu de reprendre la photo de « Bijou en sa cour » [*] le jour de la soi-disant fête de la musique et de l’intituler « Mais où est donc passé Benalla » !
    [*] 24 Juin – Emmanuel Macron se laisse aller…

  38. Forcément…
    A force d’avoir voulu nous faire passer pour des cas psy presque tous les délinquants « allahuakbaresques » devenus spécialistes en coutellerie égorgeuse à l’insu de leur plein gré, il fallait bien se douter qu’un doute légitime allait s’installer sur le résultat de toutes ces expertises.
    @ les macroneux
    On dirait que c’est pas la fête…

  39. « Affaire Benalla »
    Il est grand temps d’arrêter avec cette indignation de façade purement politicienne qui surgit deux mois et demi après les faits (curieuse similitude avec l’affaire du Penelopegate).
    Laurent Wauquiez semble avoir oublié que son parti (ex-RPR, ex-UMP), naguère encore, disposait dans ses rangs d’un personnage sulfureux en la personne de Charles Pasqua cofondateur, avec Jacques Foccart et Achille Peretti, du Service d’action civique (SAC), curieux mélange de militants, de policiers, de gendarmes et d’hommes du milieu qui, de l’engagement gaulliste des débuts, vont peu à peu dériver vers les coups de main, les règlements de comptes et l’illégalité.
    Que dire encore de J-L Mélenchon qui demande une motion de censure suite à cette affaire, lui qui a toujours soutenu Chavez, son ami, Maduro, sans oublier Fidel Castro dont il n’a pas tari d’éloges lors de son décès. Personnages qui disposaient de milices (et dispose encore pour Maduro) dont les méthodes font passer un petit savon d’un étudiant particulièrement excité, pour un gentil rappel à l’ordre et aux bonnes manières (juste quelques petites contusions sans gravité à déplorer).
    Certes ce chargé de mission et adjoint au chef de cabinet du président a commis une faute inexcusable dans notre pays qui se targue d’être celui des Droits de l’Homme. Mais EM ne peut pas être derrière tous ses collaborateurs qui disposent, et c’est normal, d’une certaine marge d’initiative.
    Ce monsieur Benalla en a manifestement abusé et devra donc être sanctionné en conséquence. Mais de grâce, certains partis feraient bien d’arrêter de jouer les Tartuffe !

  40. Après lecture des commentaires et les prenant pour sujet de réflexion. Je pose la question suivante :
    « Croyez-vous en votre âme et conscience que le sieur Emmanuel Macron est totalement et en permanence responsable de ses actes ? »
    L’irresponsabilité momentanée et répétitive conduirait-elle, selon la personne, à une irresponsabilité totale et continuelle nécessitant un internement ?

  41. Michel Deluré

    « L’état de droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable »
    Mais l’état de droit ne peut-il aussi et ne doit-il pas enjoindre d’accepter pour la partie adverse sa reconnaissance par la justice en tant que victime ?
    En quoi l’altération éventuelle des facultés mentales du coupable au moment de la commission des faits, altération diagnostiquée par des experts et comportant par conséquent toujours une marge d’erreur, devrait-elle dispenser l’auteur de cet acte odieux d’un procès ?
    Pourquoi ne pas juger cet individu, à charge pour le jury souverain de décider en fonction notamment des rapports d’experts et de sa propre perception de l’état mental de l’auteur des faits, de la sanction à appliquer et des conditions de son exécution en fonction justement de cet état mental ?
    La justice jouerait ainsi pleinement son rôle vis-à-vis de toutes les parties, sanctionnant d’une part l’acte mais aménageant la peine pour le coupable en prenant en compte son état spécifique et reconnaissant d’autre part à la partie adverse son statut de victime.

  42. Cher monsieur Bilger, il vous arrive parfois d’évoquer ici des questions d’ordre institutionnel, politique ou judiciaire dans des billets que nous apprécions pouvoir lire ou commenter, mais dans bien des cas il y a de quoi éprouver une forme de malaise face à une vision des choses qui semble abstraite, théorique, déconnectée de la réalité de notre époque, qui n’est plus du tout celle des années soixante.
    Nous ne vivons plus dans un pays souverain, entouré de frontières contrôlées aussi bien en matière d’économie que de migrations, avec un Président qui avait encore des pouvoirs réels, avec un État qui faisait encore alors globalement son travail à travers ceux qui en avaient la charge et qui l’assuraient avec conscience, avec des institutions qui n’avaient pas été contaminées de l’intérieur pour les détruire.
    Et la notion d’état de droit, selon laquelle une société se permet le luxe de garantir des droits à ceux-là même qui l’attaquent, ne peut selon l’angle de la simple logique que se concevoir dans un État qui, sans être de type « policier », est d’abord capable de faire régner l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire afin de faire respecter en priorité les droits des « citoyens » ou plus généralement des habitants qui y vivent.
    Or depuis les années soixante-dix, tout cela a été chamboulé de fond en comble.
    Par exemple dans l’état de droit des années soixante, les centaines d’incendies criminels de véhicules qui sont de nos jours tristement banalisés impunément à l’occasion de chaque « fête » auraient été tout simplement impossibles à concevoir, de même que la libre circulation de dizaines de milliers d’illégaux.
    Mais surtout, circonstance aggravante, une immigration de masse non désirée s’est depuis implantée en France, en y ayant imposé des coutumes, des mentalités et des comportements en totale opposition à tout ce qui constitue la spécificité d’une civilisation française ayant résulté d’un patient polissage effectué sur plusieurs siècles, pendant que nous faisons semblant au nom de l’égalité de traiter de façon identique et absurde des faits et des réactions de nature différente.
    Toute société humaine comporte ses propres malades mentaux, dont le classification a été faite par la médecine psychiatrique, mais si ces malades peuvent généralement être considérés et traités de façon individuelle, est-il possible d’adopter la même approche quand nous nous trouvons face à des déséquilibrés qui, dans leur manière d’agir, suivent la plupart du temps une démarche étrangement similaire, comme s’ils avaient été conditionnés, et qui dans leur « irresponsabilité » sont néanmoins capables d’enchaîner des actes cohérents basés sur la même trame, par exemple quand ils hurlent « Allahou akbar » avant de se précipiter sur leurs victimes ?
    Monsieur Zagury pourrait-il nous donner des précisions sur l’état de l’art de la discipline qu’il exerce et nous dire si cette spécificité a été prise en compte dans le corpus du savoir en la matière ?
    Et pour faire court, est-il possible de faire passer pour des déséquilibrés des gens qui sont en réalité des combattants qui haïssent la France, les Français et la civilisation correspondante ?

  43. Michelle D-LE ROY

    Chacun peut admirer Macron, lui qui nous prône le nouveau monde utilise des méthodes vieilles comme le monde mais force est de constater que l’affaire Benalla est une affaire d’État.
    Il faut se souvenir du 1er Mai où les policiers regardaient les fameux Black Blocs s’habiller sans rien faire et ont attendu un temps long pour réagir. C’était très suspect mais le dire semblait être un outrage au Président parfait.
    Des méthodes dictatoriales et inadmissibles en 2018 en France.
    M. Macron doit s’expliquer et ne pas soutenir sa bande de barbouzes… à moins qu’il ne craigne le grand déballage.
    Je n’ose imaginer une affaire pareille sous Sarkozy !
    Loin de Paris où je suis, les Français ne parlent que de cela avec indignation, même les macronistes.

  44. @ Achille | 20 juillet 2018 à 06:46
    Curieuse procrastination de la part de Manu, en cette affaire.
    Il ne peut être derrière chacun de ses collaborateurs, certes, mais il peut les virer proprement ou pas quand ils font des fautes.
    La déclaration du responsable de la com à l’Élysée ressemblait à du mauvais Bernard Blier dans un film d’Audiard (désolé pour Bernard Blier).
    Jupiter a la foudre lente quand il s’agit d’intérêts inavouables. Je me lance volontairement, en souriant, dans le complotisme, qu’y a-t-il derrière ce retard contra-réactif ??
    Toutes les hypothèses sont permises y compris les plus farfelues.
    Benalla aurait déjà dû « présenter sa démission volontairement » !

  45. @ Achille | 20 juillet 2018 à 06:46
    « Certes ce chargé de mission et adjoint au chef de cabinet du président a commis une faute inexcusable […] »
    Aïe, aïe, aïe, vous n’avez rien compris de ce qui se serait passé !
    Non, ce n’est pas une faute !
    Il a commis des délits et potentiellement des crimes, le tout avec circonstance aggravante.
    L’affaire ne sort que maintenant, car il a fallu l’identifier, ce que les victimes ne pouvaient pas faire. Ce sont des journalistes qui ont fini par l’identifier.
    L’Élysée à couvert des délits, potentiellement des crimes, voilà le problème, car les membres de l’Élysée l’avaient, eux, reconnu et ils ne l’ont pas dénoncé, commettant eux aussi des délits.
    Alexandre Benalla peut être poursuivi pour les faits suivants définis dans le Code Pénal :
    – De l’enlèvement et de la séquestration (20 ans de prison)
    – De l’usurpation de fonctions (3 ans de prison 45 000 € d’amende)
    – De l’usurpation de signes réservés à l’autorité publique (1 an de prison 5 000 € d’amende)
    – Violences volontaires
    Circonstance aggravante, il est un personnel de l’État en mission de service public.
    – Des abus d’autorité commis contre les particuliers
    – Des atteintes à la liberté individuelle (7 ans de prison 100 000 € d’amende.)
    Les personnels de l’Élysée, le président de la République :
    – Des entraves à la saisine de la justice (prison + amende)
    Pour le président de la République, par extrapolation, cela peut devenir un motif de destitution.
    C’est un agent de l’État dans l’exercice de ses fonctions, un magistrat plus exactement, il avait donc l’obligation de dénoncer les faits auprès de la Justice.
    Etc., etc., etc.,

  46. @ Achille 20 juillet 2017 06:46
    « Affaire Benalla / Macron »
    Tartuffe vous-même Achille !
    Ce qui compte ce n’est pas les réactions de l’opposition (après tout nous sommes encore en démocratie) mais les faits.
    Faits qui semblent graves – à ce jour – et qui montrent des défections dans toute la hiérarchie Elysée autour de Macron. Macron, lui-même, était – semble-t-il – au courant dès les premières heures.
    Attendons des développements et sans doute des actions de l’Elysée avant de condamner l’opposition.
    Cordialement.

  47. On nous prend pour des imbéciles !
    François de Rugy se félicite de la réactivité de l’Assemblée… Il prend les gens pour des perdreaux de l’année, alors qu’il est le numéro 3 d’un gouvernement, il a mis trois mois à s’apercevoir qu’il y avait une affaire Benalla.
    Il se moque de nous tous.

  48. Michel Deluré

    @ Achille 20/07 06:46
    Certes, vous avez raison de critiquer ces Tartuffe qui aujourd’hui demandent, effarouchés, qu’on leur cache ce Benalla qu’ils ne sauraient voir alors que dans le passé ils n’ont guère fait preuve pour la plupart et en d’autres circonstances de plus de pruderie !
    Vous conviendrez cependant qu’avec l’arrivée au pouvoir d’EM et les promesses formulées quant à une République exemplaire, nous étions en droit d’espérer une rupture avec le passé.
    Eh bien non, dans ce domaine comme dans bien d’autres, rien n’a finalement changé sous le soleil hexagonal.
    Alors, peut-être avez-vous raison d’affirmer qu’il n’y a pas lieu de faire tout un plat de cette histoire, mais moi je pense au contraire que, venant d’un pouvoir qui tenait à placer plus haut que tout son exemplarité, cet événement, tant dans sa nature que dans la manière dont il a été traité par l’exécutif, fait tâche.

  49. @Elusen | 20 juillet 2018 à 05:46
    Dites-nous plutôt quand allez-vous faire le don de votre cerveau de pois chiche pour honorer votre al babar ? Dépêchez-vous, vos 72 vierges sont actuellement débordées et ne savent plus quoi faire avec autant d’idiots frappant à leurs portes. Mais avant, tâchez de régler vos comptes chez vous au lieu de venir ici agresser tout le monde. Kietekola monu kilimola sanga. Ce qui veut dire un type complètement taré.

  50. Antoine Marquet

    @ Achille
    A tabac, Achille, à tabac le passage…
    L’affaire ne semble pas aussi simple que vous la décrivez… il y a beaucoup de personnes impliquées… puis vous comparez deux époques incomparables. Imagineriez-vous un instant de nos jours qu’il serait admis une loi d’amnistie générale pour des affaires de fausses factures comme sous le président Mitterrand ? etc.

  51. L’altération ou l’abolition du discernement, conduisant ou pas à l’irresponsabilité pénale, doit bien naturellement être prise en considération lors de la commission d’un acte criminel, à condition qu’elle soit une réponse adaptée à l’auteur des faits.
    Il doit y avoir une équation entre d’une part, la déclaration d’irresponsabilité excluant toute procédure qui relève de l’ordre judiciaire, et la protection de la société par l’internement, à vie, du sujet dans un établissement approprié, je pense notamment à une UMD (unité pour malades difficiles présentes sur le sol français), relevant donc de l’ordre médical.
    Il ne saurait être question de laisser libre ces personnes dangereuses !
    La prison, non, mais l’UMD oui !
    Il est vrai que bien souvent, voire toujours, la déclaration d’irresponsabilité pénale est considérée comme une soustraction à la justice qui serait le fruit d’une mansuétude de cette dernière, au prétexte que l’auteur des fais serait atteint d’une pathologie psychique ou neurodégénérative obstruant toute liaison à l’intelligence de l’Homme, mais pas du tout, il y a certes cette soustraction judiciaire, mais il n’y a pas pour autant une remise en liberté du sujet, tel un acquittement !
    La justice ne relâche pas l’auteur des faits, néanmoins, elle protège la société en admettant le placement de l’auteur dans un établissement médicalisé approprié.
    Il est une erreur de condamner l’irresponsabilité pénale en évoquant une absence de justice ou une faillite de l’Etat de droit.
    La déception des parties civiles est légitime, ceci est fortement compréhensible, mais je n’y vois pas pour autant de privation de cette légitimité ni même de banalisation de cette dernière.
    En ce qui concerne les expertises, il m’est excessivement gênant de constater, dans une même affaire, que plusieurs experts réputés ou non, dont je ne doute pas une seconde de leur compétence professionnelle, rendent des travaux parfois complétements contradictoires.
    Comment est-ce possible que certaines expertises se contredisent au point de conférer à l’enquête une confusion, une ambiguïté qui amène à demander, de la part de l’avocat de l’accusation ou de la défense, une contre-expertise.
    Certaines expertises ne peuvent générer que confusion, je pense entre autres aux expertises graphologiques, la graphologie n’étant pas une science exacte (confère affaire Grégory avec le résultat que l’on sait !).
    Faudrait-il légiférer sur la question en imposant un quota d’expertises et en offrant la possibilité de poursuivre un expert qui a manqué de conscience professionnelle dans son travail ?
    Combien de personnes ont été relâchées semblant ne représenter aucun danger pour la société, pour, in fine, récidiver ultérieurement car un expert est venu expliquer, parfois avec un vocabulaire abscons, que le sujet était libérable, en même temps une victime supplémentaire est à déplorer dans le parcours du sujet.
    Je souhaite en ma qualité de citoyen de notre pays que le législateur s’investisse de cette question.

  52. @ Achille
    « Mais EM ne peut pas être derrière tous ses collaborateurs qui disposent, et c’est normal, d’une certaines marge d’initiative. »
    Certes, mais c’est tout de même bien lui qui les a choisis.
    Le pire est qu’il semble y en avoir d’autres du même tonneau dans son proche entourage :
    https://www.valeursactuelles.com/politique/incontrolables-violents-intouchables-les-7-racailles-de-lelysee-97470
    Manifestement, il n’est pas allé les recruter au Couvent des Oiseaux.
    Cela traduit donc bien une volonté de transgresser les règles.

  53. @ Mary Preud’homme | 20 juillet 2018 à 01:15
    « …Benalla déguisé en policier et qui va jusqu’à admonester un commissaire divisionnaire en tenue pour qu’il fasse accélérer le mouvement de ses hommes, arguant que le président, son patron, est pressé. Sans doute du jamais vu, même dans les annales du SAC ! »
    Désolé de vous contredire, mais dans les annales de feu le SAC (période années 65 à fin 70) des événements de même nature étaient hélas courants. Même des faits criminels n’étaient pas rares : proxénétisme, complicité de braquage voire meurtres, etc.
    Le SAC outre une minorité de policiers et gendarmes dévoyés, de truands appartenant au « milieu », était composé pour au moins la moitié d’individus ayant le profil de ce Benalla : aventuriers en quête d’exploits faciles, et fréquemment un peu mythomanes.
    Certes apparemment Benalla n’avait a priori que deux ou trois complices du même acabit. Mais le fait qu’il était couvert par le président de la République pouvait à terme mener à la constitution rapide d’une milice type SAC : voir la genèse initiale de celui-ci.

  54. @ Catherine JACOB | 19 juillet 2018 à 19:22
    Merci de ce retour et des précédents que j’apprécie toujours grandement.
    Pour cette affaire précise, le doute m’habite. Comment ne pas douter.
    Un « fou » peut-il avoir des éclairs de lucidité ?
    Fou avant ! pas fou pendant ? fou après !
    Et puisque le doute doit profiter à l’accusé, il ne faut pas s’en priver.
    Cdt

  55. Catherine JACOB

    @ Achille | 20 juillet 2018 à 06:46
    « Laurent Wauquiez semble avoir oublié que son parti (ex-RPR, ex-UMP), naguère encore, disposait dans ses rangs d’un personnage sulfureux en la personne de Charles Pasqua cofondateur, avec Jacques Foccart et Achille Peretti, du Service d’action civique (SAC), curieux mélange de militants, de policiers, de gendarmes et d’hommes du milieu qui, de l’engagement gaulliste des débuts, vont peu à peu dériver vers les coups de main, les règlements de comptes et l’illégalité. »
    Une dérive, le mot est bien choisi. Donc en l’espèce nous aurions assisté à la première manifestation publique d’une dérive intervenue après un an seulement d’exercice du pouvoir et non pas de sept (c’est en mai 1967 qu’en effet trois membres du S.A.C. seront écroués pour une tentative de meurtre – puis en mai 1968, les membres du S.A.C. déguisés en ambulanciers ramassent des manifestants pour aller les tabasser au sous-sol de leur QG, rue de Solférino. Etc. etc. etc.). Mais dites-moi, il s’en est passé des choses rue de Solférino.
    Le service d’action civique (SAC) a été en effet, de 1960 à 1981, une « association ayant pour but de défendre et de faire connaître la pensée et l’action du général de Gaulle. »
    Toutefois, mis en cause dans de nombreuses affaires de meurtres, d’escroqueries et de trafics de drogue, le S.A.C. est finalement dissous par François Mitterrand en 1982 après le massacre de la famille entière de son propre Chef, en application donc de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées (abrogée 01 mai 2012, remplacée par l’article L212-1 du code de la sécurité intérieure).
    Laurent Wauquiez, né le 12 avril 1975, avait sept ans en 1982, six en 1981 et donc, en ce qui le concerne, l’affaire n’est pas dans le SAC !
    « Que dire encore de J-L Mélenchon qui demande une motion de censure suite à cette affaire, lui qui a toujours soutenu Chavez, son ami, Maduro, sans oublier Fidel Castro dont il n’a pas tari d’éloges lors de son décès. Personnages qui disposaient de milices (et disposent encore pour Maduro) dont les méthodes font passer ce passage à savon d’un étudiant particulièrement excité, pour un gentil rappel (juste quelques contusions à déplorer). »
    S’il n’y pas de différence entre Mélenchon et Macron, pourquoi ne pas avoir élu Marine Le Pen ? Hein ! Dites-moi voir !
    Plus sérieusement, la question n’est pas celle d’un passage à tabac avec des conséquences que vous alléguez avoir été sans gravité pour la personne malmenée, mais celle de l’immixtion dans une opération de maintien de l’ordre d’un individu non autorisé ayant usurpé un signe distinctif réglementé par l’autorité publique et adopté un comportement susceptible d’entamer la confiance du public dans celle-ci.
    Question : « Est-ce qu’il a coûté lui aussi un ‘pognon de dingue’ celui-là, à l’image la maquilleuse de son chef ou du coiffeur de Hollande ?? Hum ? à votre avis ?
    Qu’on est loin en si peu de temps de l’Ode beethovenienne à la Joie, hymne européen, du 07 mai 2017 dans la cour Napoléon !

  56. @ Achille | 20 juillet 2018 à 06:46
    Bonjour,
    Certes, certes. Mais nous en sommes seulement au début de l’affaire.
    Que cache-t-elle véritablement ?
    Les infos qui ne peuvent plus être dissimulés> ne nous arrivant qu’a dose homéopathique. Quant aux essentielles : Circulez, ya rien à voir !
    Le «  »cas Benalla » » disparaissant en douceur avec la même méthode que celle utilisée pour le copain Cahuzac. Du sursis dans beaucoup de mois, pour fermer la bouche à celles et ceux qui ont tout compris.
    Cdt

  57. @ Tipaza | 19 juillet 2018 à 16:15
    Vous avez parfaitement raison de dénoncer la dérive du Droit que l’on constate chaque jour davantage.
    Le Droit devient une arme pour museler la liberté d’expression. Il suffit de constater que les qualifications pénales sont de moins en moins précises, volontairement de plus en plus vagues pour permettre de condamner avec la justification de la loi. Pour s’en convaincre, observons les actions en justice intentées par des associations ad hoc contre des personnes prétendûment auteurs d’islamophobie, d’homophobie ou de toute autre qualification du même acabit.
    Sous peu nous verrons sans doute renaître le délit de blasphème. Avec à la clé, peut-être une condamnation à mort à l’image du chevalier de La Barre en son temps. D’ores et déjà, les critiques publiques de l’islam politique mettent leurs auteurs au ban de notre société : il suffit de voir le sort réservé au philosophe Robert Redeker, à l’historien Georges Bensoussan comme à certains musulmans qui osent exiger une lecture critique du Coran, ban qui peut s’assimiler à une mort civique. Leurs vies sont réellement menacées par des fatwas édictées par des imams bien polis et propres sur eux : ils ont la légitimité du Coran pour eux !
    Rien de pire que la république des juges si bien dévoyée dans le système soviétique où la condamnation des opposants a toujours été soumise au préalable d’une condamnation par des juges bien-pensants aux ordres du système. La primauté des juges qui fixent les principes de la Loi est bien le fondement de l’Union européenne, ce qui permet progressivement de créer un droit contre lequel les peuples n’auront aucun moyen de recours.
    Quant aux droits de l’homme, notamment tels qu’interprétés par la Cour européenne du même nom, il me semble qu’il convienne de confronter le droit-de-l’hommisme actuel aux principes de notre Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. L’exercice montre le fossé qui s’est creusé avec nos principes fondamentaux qui sont bafoués par notre Conseil constitutionnel, lui qui s’est autorisé à ériger la fraternité de notre devise en principe de droit positif. J’en extrais de notre CDHC deux articles fondamentaux:
    Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
    Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
    A la lecture de ces articles, on mesure le dévoiement du principe d’établissement de la loi par nos gouvernants, actuels comme leur prédécesseurs.
    Quant à l’affaire Benalla, sans doute n’est-il pas inutile de citer l’article 12. Il me semble que tout y est dit qui montre la dérive de notre système :
    Art. 12. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
    Le problème posé est bien celui d’avoir tout ramené à la présidence de la République, pratique contraire aux principes de notre Constitution, résultat du quinquennat voulu par MM. Chirac et Jospin, dérive initiée par monsieur Sarkozy et poursuivie, voire accentuée par notre actuel président de la République, singulièrement dans le cadre de son projet de modification du texte fondamental.
    Le projet de réforme constitutionnelle vise a présidentialisé encore plus le régime au point qu’il faudrait changer le numéro de notre république, avec une disparition de plus en plus grande de la séparation des pouvoirs, lesquels seront concentrés dans les seules mains de l’exécutif réduit à la présidence de la République, avec un parlement croupion aux ordres de la présidence de la République, seul lieu de pouvoir. Avec en corollaire un Premier ministre réduit à quelques hochets, dont l’usage du palais Matignon.
    Comme à présent c’est le président qui gouverne depuis l’Elysée, il ne bénéficie même plus du fusible du ministre concerné, ni même du premier d’entre eux !
    L’affaire Benalla, le bien nommé, parfaitement exploitée par une opposition exsangue et aux abois risque de faire rejaillir sur la seule personne du président de la République une boue dont il se serait bien passé. Affaire à suivre donc.

  58. « …les prisons sont pleines de fous »
    Dans les années 70 j’avais embauché un négociateur spécialisé dans l’hôtellerie, et notamment les bars et cafés, heureux de travailler dans une agence où le mot « droit » avait un sens.
    Le quadra de bonne famille était excellent, et plein d’humour ; mais sa carte professionnelle lui ayant été contre toute attente refusée en raison d’un casier pas tout à fait vierge, j’avais sollicité l’accord du Procureur pour qu’il poursuive dans le cadre en quelque sorte d’une mise en examen.
    Il faisait merveille et devait s’assurer une situation de quelquesé quivalents de 15 000 euros par mois.
    Jusqu’au jour où il rentre dans l’agence en criant « au secours », ressort par la porte de derrière, et est suivi d’un arabe armé d’un couteau avec une lame de 30 ou 40 cm, et qui crie « où est il ? »
    Un moment plus tard, un client appelle au tel et finit par nous dire qu’il lui avait « piqué » l’équivalent de mille euros sous prétexte de demander un état hypothécaire …
    J’appelle aussitôt le substitut pour lui dire que « l »examen » était terminé, et lorsque je lui disais qu’il devait être fou pour perdre ainsi un emploi en or, il me répondit « mais les prisons sont pleine de fous ».
    Il avait assurément un pet au casque, mais était-il irresponsable ?

  59. « Une vidéo inédite montre que Benalla a également agressé une femme à la Contrescarpe »
    Mais que dit Marlène, écrivaine, militante féministe, notre Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, reine des tweetos, pour dénoncer ce porc ?
    RIEN. Elle avait piscine (à Brégançon ?).

  60. La question posée par M. Bilger est : Traoré a-t-il le droit à l’irresponsabilité ?
    La réponse, de toute évidence est OUI, avec un gros MAIS.
    Si une majorité d’experts se prononce pour l’irresponsabilité, que se passera-t-il ? il sera déclaré non jugeable, ne passera donc pas devant les jurés des assises et s’en tirera avec une obligation de se faire soigner.
    Mais ce type est quand même un assassin et reste un danger pour la société, particulièrement son entourage. Il y a donc, pour les autorités, obligation de contrainte énergique avec impossibilité de sortie pendant toute la durée des soins. Jusqu’à ce que d’autres experts déclarent qu’il est guéri et le relâchent dans la nature, sans que leur responsabilité soit établie dans le cas où Traoré ferait une récidive. Et on repart pour un nouveau tour…un nouveau cas de conscience, et de nouvelles victimes éventuelles.
    Si on ajoute à tout cela l’énorme pression exercée par les parties civiles parce que la victime était juive, on additionne un élément émotionnel et politique qui ne peut que compliquer les choses.
    Donc, l’élément qui doit peser le plus c’est la protection de la société de façon à éviter toute récidive.
    Autrefois, c’était plus simple, le Roi décidait un enfermement dans une oubliette éloignée. Ce n’était pas une « punition » mais une mesure de salubrité publique. Il est vrai qu’à l’époque, il n’existait ni CRIF, ni LICRA ni les dizaines d’associations qui se réclament des droits de l’homme et qui, pour en « sauver » un d’une possible injustice sont prêts à risquer la vie de plusieurs autres.
    On n’arrête pas le progrès…

  61. Catherine JACOB

    @ Achille | 20 juillet 2018 à 06:46
    « EM ne peut pas être derrière tous ses collaborateurs qui disposent, et c’est normal, d’une certaine marge d’initiative. »
    Ne voulez-vous pas plutôt dire une marge de déconne ?
    (du verbe ‘déconner’, issu lui-même de c.n, lequel remonte à l’ancien français conil (connil, connilz, connille, conille du latin cunīculus, d’un mot ibère pour le lapin, son terrier, une petite galerie souterraine, une mine, les moyens détournés d’arriver à ses fins (voir Cicéron, d’où pas si c.n en fait), appliqué en ancien français au sexe féminin via l’idée de petit conduit lapinesque). Ça n’a rien à voir avec le sujet, mais d’où je commence à comprendre pourquoi lapin et lapinou, mon gros lapin etc. en sont venus à être employés comme surnoms affectueux. C’est plus mignon en effet que « ma petite galerie de mine » en fait.

  62. Mary Preud'homme

    @ Achille | 20 juillet 2018 à 06:46
    « Mais EM ne peut pas être derrière tous ses collaborateurs qui disposent, et c’est normal, d’une certaine marge d’initiative. »
    On ne demanderait qu’à vous croire, mais auriez-vous eu la même indulgence pour Sarkozy si l’un de ses très proches « missionné » ou prétendu observateur (déguisé en policier) et usurpant une fonction qu’il n’avait pas avait commis ce genre d’abus inacceptable et pris prétexte d’être soutenu en haut lieu pour ridiculiser ou mettre en cause de hauts fonctionnaires de la police nationale ?
    Peut-être qu’il va sauter, mais certains nous parlent déjà d’éclabousser la police pour faire diversion, laquelle n’aurait pas vu que ce guignol mandaté par le président himself n’était qu’un leurre ! Ce qui permet audit donneur d’ordre, sa magouille étant éventée et faisant scandale, de retomber sur ses pieds sans une égratignure en jouant les ahuris et même les monsieur Propre en virant les « collaborateurs » qui ont mer*é comme on dit dans le milieu de la politicaillerie barbouze !

  63. La justice va faire preuve d’une grande compréhension à l’égard du criminel Traoré Kobili alors qu’elle est sans pitié pour Eric Zemmour, plumitif sans arme.
    Seule échappatoire pour Zemmour, se faire expertiser et demander à ce qu’on le déclare irresponsable…

  64. Nombre de commentateurs ont remarqué le décalage entre la sortie de l’affaire sur la place publique et la date des faits.
    Vidéos gardées sous le coude, pour être utilisées après le Mondial, c’est évident.
    Pas vraiment bizarre.
    Ce qui est « davantage bizarre », c’est qu’on n’a aucun renseignement sur l’identité des deux personnes molestées par ce personnage pour le moins trouble (et le mot est faible).
    Ni l’une ni l’autre n’ont apparemment porté plainte, et les manifestants qui ont assisté à la scène affirment ne pas les connaître…
    Pourtant, habituellement, tout se sait, notamment quand une personne est victime des « brutalités policières », selon l’expression consacrée.
    Les médias pousseront-ils leurs investigations dans cette direction ?

  65. Ce déferlement d’indignations millimétrées me laisse béat.
    De quoi s’agit-il ?
    D’un agent de sécurité qui a outrepassé ses prérogatives.
    On le sanctionne, on le vire et on passe à quelque chose de plus important.
    Le reste n’est que de la politique politicienne.

  66. @ Elusen
    Vous êtes décidément un crétin des Alpes incurable.
    Je sais que vous tous sur ce site aimez tellement lire votre propre prose emplie de culture vide de fond et d’intelligence qui vous pousse à faire une thèse à chaque commentaire pour la moindre insignifiance, mais tout de même.
    Moi je fais l’inverse, je résume pour ne pas emm**der le monde avec mon blabla. Enfin j’essaie.
    Je déteste l’étalage de culture parce qu’il cache généralement la stupidité.
    Si vous aviez lu correctement mon commentaire et que vous y connaissiez quelque chose en « psy » en général, oui en « psy » !, vous auriez vu que j’ai écrit « les pires sont les psychiatres parce que ces incompétents notoires sont des dealers officiels de psychotropes « .
    Donc, si je dis que les pires sont les psychiatres c’est bien que je fais une différence entre eux et les autres et donc que je la connais ! Pfff.
    D’ailleurs si vous y connaissiez quelque chose il y avait un moyen simple de me contredire.
    Continuez donc à vous palucher comme les autres sur votre culture qui ne vous sert à rien parce que vous n’avez pas le cerveau capable d’en faire quelque chose d’intéressant et fichez-moi donc la paix. Les seuls moments où vous avez une pensée vaguement intelligente, c’est par accident.
    Quand j’estimerai que vous méritez que je perde irrémédiablement quelques neurones à vous donner une idée de ce qu’est l’intelligence, je m’adresserai à vous et peut-être que votre cerveau apprendra quelque chose et en sortira grandi.
    Pour l’instant, c’est loin d’être le cas et je préfère taper sur M.Bilger parce que je préfère m’attaquer aux forts qu’aux faibles et parce que je l’aime bien.

  67. Il semblerait que Benalla occupe depuis le 6 juillet le logement Pingeot près du Quai Branly.
    Macron doit être tenu pour responsable de cette dictature qui ne dit pas encore son nom, lui qui se veut partout et tout savoir.
    Mais à sa décharge, on ne peut pas faire la cour aux footballeurs et gérer les ressources humaines à son service. Le président des très riches, encore mieux quand ils sont footbaleurs.
    Il fait bon travailler au service de Macron, puisque les sanctions consistent à gérer le bus de l’équipe de France (et probablement ordonner sa vitesse rapide) quand celle-ci gagne la coupe du monde. Si Domenech avait été sélectionneur et Benalla nommé chauffeur à Knysna on aurait pu comprendre, mais là…
    Sarkozy prépare-toi, tu as un boulevard qui t’attend.
    Je doute que Macron intervienne, au vu du précédent Leonarda. Collomb sait beaucoup de choses, il faut gérer les fuites, les colmater, de nouveaux suicides avec deux balles, des sorties de route malgré les 80 km/h ?

  68. @ Claude Luçon | 20 juillet 2018 à 03:40
    Attention à ne pas confondre les barbouzes de la fin de la guerre d’Algérie avec les membres du SAC. Ces derniers étaient plus que rares au sein des barbouzes*, au plus une douzaine, venant tous du milieu marseillais et lyonnais : relire témoignages et mémoires de Lucien Bitterlin, qui était alors patron des barbouzes en Algérie. Bien évidemment après la fin de la guerre d’Algérie et le démantèlement de l’OAS, certains ex-barbouzes se reconvertirent dans le SAC et notamment les truands.
    Cette légende du SAC ossature capitale des barbouzes, fut propagée pas Charles Pasqua et à un moindre degré par Chirac. Cela permettait à l’UDR puis au RPR de justifier sa création, et sa bienveillance au sein de ce parti : SAC sauveur du régime face à l’OAS !.. En réalité la majorité des membres du SAC furent alors d’un prudent attentisme, une minorité, en métropole, participa fort modestement à la lutte contre l’OAS.
    Les barbouzes en Algérie venaient dans leur immense majorité de métropole, et étaient composées en grande majorité de militaires de réserve voire d’active. A ceux-ci vinrent s’ajouter, et sur la fin de la guerre des truands chevronnés marseillais et lyonnais. Après l’Algérie on retrouva beaucoup d’ex-barbouzes dans les réseaux de la Françafrique de Foccart, comme vacataires du SDECE, mercenariat, etc. Naturellement les ex-truands retournèrent à leurs activités délictueuses et vinrent étoffer les rangs du SAC. Ils se prévalaient alors de leur passé de barbouzes, et ce pour obtenir des bienveillances policières et… politiques.
    …ces deux-là était probablement dans le secteur pour la protection de Chirac.
    Bien que dissous en 1982 suite à la tuerie d’Auriol, le SAC exista toujours officieusement, ou du moins certains de ses ex-membres mirent leurs talents au service du RPR – UMP. Charles Pasqua ne renia jamais ces si fidèles et dévoués serviteurs, il en fit profiter Jacques Chirac tant que celui-ci fut son allié…

  69. @ fugace
    Je ne suis pas psychotique comme les schizophrènes qu’on voit dans la vidéo mais gravement névrosé, c’est différent. C’est-à-dire pour résumer que je n’ai jamais de perte de conscience de moi-même.
    Même si ce genre de tortures existait toujours je serais je pense assez intelligent pour l’éviter ou sinon me f**tre une balle si on me forçait.

  70. @ Ellen | 20 juillet 2018 à 12:45
    Cela ne dit toujours pas comment vous avez eu accès au dossier de ce Kobili Traoré.
    Vous cherchez seulement à détourner l’attention de votre ignorance. Vous ne savez rien, mais vous avez une opinion sur tout.
    La preuve, le mythe des 72 vierges sans rapport au dossier de Kobili Traoré.
    Et si vous prouviez l’existence d’un texte qui parlerait de ça, allez le chercher ce fameux texte que vous n’avez jamais lu, mais prétendez savoir ce qu’il y aurait d’écrit.
    ———-
    @ Wil | 20 juillet 2018 à 22:57
    Ouvrez la cage aux oiseaux, ce qui pourrait être dit par une personne qui a été internée, mais le dites-vous ?
    Il serait expert d’une profession médicale parce qu’il aurait été interné nous dit-il.
    Il aurait même lu les deux expertises l’oiseau pour pouvoir s’y prononcer, qu’il nous les donne en ce cas ces deux expertises.

  71. @ Michel Deluré | 20 juillet 2018 à 11:40
    « Alors, peut-être avez-vous raison d’affirmer qu’il n’y a pas lieu de faire tout un plat de cette histoire, mais moi je pense au contraire que, venant d’un pouvoir qui tenait à placer plus haut que tout son exemplarité, cet événement, tant dans sa nature que dans la manière dont il a été traité par l’exécutif, fait tâche. »
    Ah l’exemplarité quel joli mot ! Sarkozy du temps de sa splendeur nous parlait déjà de République exemplaire, sous Hollande également. C’est si facile de se présenter en parangon de vertu pour finalement se faire prendre les doigts dans le pot de cornichons.
    Je suis d’accord sur le fait que ce ne sont pas tant les quelques beignes que s’est pris cet étudiant qui sans doute fait partie des petits c… qui ont causé plus de cinq millions d’euros de dégâts dans les campus des facs de Paris, Grenoble, Montpellier et d’ailleurs.
    Le problème est bien évidemment cette police parallèle qui entoure tous nos présidents de la République. Je dis bien tous car ils ont TOUS eu leurs barbouzes.
    Souvenons-nous de la ténébreuse affaire Boulin sous Giscard, de la pathétique affaire du Rainbow Warrior sous Mitterrand, pour ne citer que celles-ci.
    Nos dirigeants, quelle que soit leur appartenance politique, ont besoin de gens « discrets » qui s’occupent des basses besognes. Quitte bien sûr à déplorer leur comportement quand une opération capote. Un peu comme dans la série « Mission impossible ». En politique la réalité dépasse souvent la fiction.

  72. @ Mary Preud’homme | 20 juillet 2018 à 20:50
    « Peut-être qu’il va sauter, mais certains nous parlent déjà d’éclabousser la police pour faire diversion, laquelle n’aurait pas vu que ce guignol mandaté par le président himself n’était qu’un leurre. »
    D’après ce que j’ai pu lire et entendre dans les médias, les syndicats de policiers se désolidarisent totalement de cet individu et condamnent même son comportement, arguant que seules les forces de police sont habilitées pour intervenir dans ce genre de situation.
    Vous trouverez toujours des gens zélés qui se croient obligés de faire plus que ce qui leur est demandé.
    Tout comme il y a des militants plus sarkozistes que Sarkozy lui-même, vous trouverez le même genre d’individus dans la Macronie.

  73. Pour le dessert :
    Ce que l’on sait… Et ce qu’on imagine…
    Arnaud Montebourg l’embauche.
    Et depuis il navigue dans les réseaux politiques, à l’époque socialiste.
    Il n’est pas fréquentable mais utile, quand Macron (socialiste) se déclare candidat (il n’a alors aucune chance) il a besoin de protection rapprochée.
    Et là, quelle belle opportunité pour les magouilleurs hauts fonctionnaires de l’Etat (qui ne font que magouiller et bais.. leurs collègues) de refiler la brebis galeuse à un ex-collègue (Macron) et ainsi s’en débarrasser.
    C’est ainsi que cela fonctionne dans le public car ces serpillières n’osent jamais virer.
    On imagine le CV hautement élogieux de Monsieur Benalla que ces serpillières sans morale ont vendu au candidat Macron.
    Un bonhomme sans importance, sentant le soufre, que les réseaux politiques socialistes ont couvert.
    Eh oui, dans ces milieux qui prélèvent, il y a toujours de la solidarité.
    Et cela a un nom.

  74. @ Wil | 21 juillet 2018 à 00:52
    « Je ne suis pas psychotique comme les schizophrènes qu’on voit dans la vidéo mais gravement névrosé, […] »
    Se rend-il compte qu’il déclame ça comme si c’était une victoire, qu’il avait obtenu son Master, son Doctorat ou le baccalauréat ?
    « Victoire, je suis gravement névrosé ! » Bennnnn, on ne vous donnera pas de viagra, hein, nous allons éviter de continuer à gonfler votre ego.
    Du coup, je n’ose plus vous demander si vous avez la banane !

  75. Michel Saint Paul

    Vous réclamez à cor et à cri plus de castagne
    Ce faisant, afin de ne pas vouloir reconnaître le caractère totalement illégal de ce conseiller de Macron à cette manifestation, donnant visiblement des ordres aux CRS.
    Il y a bien manipulation du pouvoir macronien, et cette dérive illustre parfaitement son autoritarisme méprisant des Français qui n’appartiennent pas à la classe des nantis.
    Il y a bien une affaire dans cette affaire, qui est celle de savoir sur ordre de qui ce conseiller de Macron a pu s’infiltrer au sein de la police, avec brassard et avec casque intégral de la police.
    Il faut poser aussi la question qui est celle de ces manifestations passées où les dégradations se sont faites sous le nez des policiers sans qu’ils puissent intervenir comme certains l’ont rapporté, du fait des ordres reçus par les représentants du pouvoir.
    Ce qui se passe en France sous ce régime macronien est grave pour la démocratie.
    Il se trame dans le dos des Français beaucoup de décisions pas claires du tout.
    Y a-t-il une milice politique au service de Macron ?
    A quelles instrumentalisations le pouvoir macronien se livre-t-il ?
    La démocratie est-elle menacée par des « barbouzes » au service du pouvoir ?
    Ceux qui se considèrent comme l’élite de la nation de par leur appartenance à la classe des nantis, menacent-ils la République ?
    Assistons-nous à la naissance d’un Erdogan français ?
    Pourquoi le ministre de l’intérieur a t-il affirmé qu’il ignorait tout de cette affaire, alors que dès le lendemain de la manifestation il a reçu le dossier de cette dérive ?
    Qui couvre qui dans cette affaire ?
    Les Français lucides ne peuvent être qu’effarés de constater qu’un conseiller de Macron puisse ainsi obtenir le droit de se joindre aux forces de police avec une autorité qui ressemble étrangement à celle des commissaires politiques de la Révolution française.

  76. @ Robert
    Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
    Nous sommes confrontés ici à un article qui ressemble à certaines superbes garanties de contrats d’assurance, assortis d’une foultitude de clauses de réserve en petits caractères qui en annulent la finalité première.
    Il suffit que les tyrans du moment promulguent une loi stipulant que tout ce qui les gêne est interdit d’expression pour qu’il ne soit plus possible de dire quoi que ce soit sans risquer de se faire ostraciser ou poursuivre, ce qui est de plus en plus le cas de nos jours.
    Rappelons que c’est tout simplement ce qui s’est passé sous la révolution de France au cours de laquelle les grands principes sur lesquels elle prétendait s’appuyer ont été foulés aux pieds, sous divers prétextes.

  77. @ José Aranda | 20 juillet 2018 à 21:24
    Vous avez raison, mais il fallait bien nous indigner pour arriver au résultat que vous proposez car Macron est sourd, inaudible, méprisant, farfelu, inutile, antisocial, vaniteux, raciste antifrançais à tel point qu’il vient de nous noyer dans la masse, nous n’existons que parce qu’il le veut, alors… alors… on s’en débarrasse et puis ce sera tout ?
    Sympa, non ?
    @ Farid | 20 juillet 2018 à 21:19
    Depuis quelque temps la vérité ne sort plus de la bouche des enfants et nous assistons à des séances de voltige où un enfant, présumé de quatre ans, tomberait du ciel en se rattrapant au balcon d’un quatrième étage pour qu’un équilibriste vienne lui témoigner son attention et soit reçu, en même temps, par le chef !
    Depuis plus de nouvelles… c’était un lutin du père Noël qui faisait de l’entraînement et Macron nous l’a transformé en danseuses envoûtantes lors de sa fête de la musique à l’Elysée… car il était là déguisé et personne ne l’a reconnu, sauf Môman mais elle ne dit rien – il vaut mieux.
    Sacré Macron, un vrai Merlin désenchanteur ! A quand la prochaine barbotant avec de petits canards dans sa nouvelle piscine gonflable ; d’ailleurs, le roi du Maroc doit attendre sa prochaine invitation privée pour inaugurer cette piscine !
    @ Wil
    Comment ça va ?

  78. Sur l’affaire Benalla, les partis qui s’excitent ont la mémoire courte.
    Depuis des lustres les hautes personnalités ont été entourés de nervis spécialistes en basse besogne et notamment le SAC de Môssieur Charles .
    Si Benalla s’est comporté comme un sauvage il doit être sanctionné comme il se doit et on tourne la page.
    Quant à faire payer dans la foulée le Ministre de l’intérieur et 3 hauts fonctionnaires c’est tout à fait disproportionné car cette affaire va faire Pchitt!
    Une fois Benalla expurgé de l’entourage de Macron il va falloir que l’on passe à autre chose.
    Une fois cette affaire réglée mettre en oeuvre le Plan 2022 avec pour cible une réduction de 33 milliards de dépense publique et ça c’est du lourd mais curieusement on parle d’autre chose pour éviter l’essentiel.

  79. L’affaire Benalla est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît, c’est un malin qui a compris comment il pouvait s’introduire dans les partis et se rendre indispensable.
    Il n’a aucun diplôme, ce dont je suis sûr, mais il s’est constitué des références et pas n’importe lesquelles.
    N’étant pas du sérail, le meilleur moyen d’y arriver c’est la sécurité, avec Martine Aubry pour commencer et sucer la roue de tous ceux qui pouvaient être dans la bonne échappée.
    Petit accroc avec Montebourg, mais il devait le tester, peut-être le prendre en otage et lui continuer à se servir.
    Très fort il a continué dans la sécurité d’Emmanuel, il fait la descente à ski de La Mongie en sa compagnie, qui pourrait rêver mieux ? Il a pris à chaque fois la bonne monture et a su se rendre indispensable, solution de facilité des élus qui l’avaient à portée de la main et lui qui n’avait même pas à se baisser pour ramasser, et là il est très, très fort.
    Bien sûr il a pris la grosse tête, calife de Jupiter, des jalousies qui lui ont fait un croche-pied, mais en aucun cas il n’est dans des complots ou des histoires à dormir debout comme un apparentement avec des barbouzeries et autres fadaises.
    Comment penser que les gendarmes affectés à la sécurité de l’Elysée pouvaient couver ce personnage sans se renseigner sur ce qu’il était réellement ?
    C’est l’opportuniste malin dans toute sa splendeur, qui tombe toujours car le soleil finit toujours par lui manquer.

  80. hameau dans les nuages

    @ Jabiru | 21 juillet 2018 à 11:33
    Allons ! Vous savez bien que cela n’est pas que ça ! Sinon cette incartade aurait été réglée dans la foulée et on n’en parlerait plus. Un garde du corps sous-préfet à 26 ans ?

  81. @ Michel Saint Paul | 21 juillet 2018 à 09:40
    Dans l’affaire Benalla, très grave, cachée aux yeux des Français, Macron qui a offert tous les privilèges à son copain de racaille n’est plus l’homme de la situation. Parlons-en de l’exemplarité, de la transparence, de la confiance. Le cirque du jeune apprenti de théâtre qu’il nous a fait devant les pyramides du Louvre « regardez-moi, votre nouveau messie est arrivé » prend l’eau. Michel Saint Paul, vous avez très bien élucidé la topographie et le psychisme et l’entourloupe du jeune Manu qui depuis quelques mois ne cesse de filer du mauvais coton. A quand le prochain scandale au gouvernement Macron ?

  82. Catherine JACOB

    @ stephane | 20 juillet 2018 à 23:31
    « Il semblerait que Benalla occupe depuis le 6 juillet le logement Pingeot près du Quai Branly. »
    Le logement Pingeot c’est-à-dire la garçonnière de Mitterrand, enfin son foyer de cœur ? C’est quand même à 15 minutes (3 km environ) du Faubourg Saint-Honoré.
    Intéressant effet symbolique en tout cas, que de loger là, Un dur, un vrai, un tatoué
    J’ai vu au passage que c’est à Issy-les-Moulineaux qu’est le domicile de Benalla, lequel mis en examen a été empêché de se marier ce samedi 21 juillet comme prévu. Maintenant, sa future épouse et/ou la famille de celle-ci, ont peut-être eu l’occasion de réfléchir en voyant en la personne de la manifestante, comment il pouvait se laisser aller à traiter les femmes.
    ————————————
    @ fugace | 20 juillet 2018 à 13:37
    « Un « fou » peut-il avoir des éclairs de lucidité ?
    Fou avant ! pas fou pendant ? fou après ! »
    Il semble qu’en règle générale ce soit plutôt le contraire :
    Description de la bouffée délirante sur doctissimo.fr :
    « Très souvent, des symptômes physiques sont associés : absences de règles » – inutile de préciser que ce symptôme ne concerne pas Kobili Traoré, « troubles de l’alimentation (anorexie), insomnies… Les personnes atteintes, même si elles n’ont pas conscience du trouble, sont très angoissées par ce qui leur arrive, et cette angoisse peut également être vécue de façon délirante. Ceci peut conduire à des actes de suicide ou d’agression. »
    Dans le cas de Kobili Traoré, la balance a donc penché du côté de l’agression, qui eût pu pencher du côté du suicide.
    « La cause exacte n’est pas connue. Cette maladie touche plus volontiers des jeunes femmes, et des personnalités plutôt immatures. »
    Ce qui semble également être le cas de la personnalité de Kobili Traoré.
    « On trouve parfois des éléments qui « déclenchent » le délire, ce sont en général des chocs émotionnels forts. »
    Que savons-nous de l’élément déclencheur chez Kobili Traoré et qui serait apparu alors qu’il se trouvait dans la proximité de sa victime ?
    « Ce type d’atteinte est traitée en urgence à l’hôpital.»
    Ce qui suppose que l’épisode délirant ne soit pas interprété comme un bonne blague par l’opératrice du SAMU et ses collègues… Au fait, est-ce que quelqu’un, un témoin par exemple, a tenté de joindre le SAMU quand Traoré est entré en délire ?
    « Les médicaments employés sont des neuroleptiques, qui agissent sur le cerveau et aident à faire disparaître le délire. Le traitement est diminué progressivement à la fin des signes de la maladie.
    Une psychothérapie de soutien est débutée assez tôt et poursuivie après la fin de l’épisode délirant. »
    Si Kobili Traoré doit être déclaré « guéri » un jour, peut-être qu’il serait essentiel de déterminer auparavant l’élément déclencheur de la bouffée délirante, ce afin de prévenir sa résurgence. Il semblerait qu’il s’agisse d’une forte consommation de cannabis. Or, on dit que cette substance circule beaucoup dans les lieux de détention en France.
    Une émission de télé sur les cocktails de psychotropes concoctés par les chamanes sud-américains dans les souterrains de je ne sais plus trop quelle cité perdue est diffusée ce soir sur ARTE à 21h45. Il s’agit de Un sanctuaire dans les Andes: Chavín de Huántar;
    Cette reconstitution du culte est précédée à 20h50 de Teotihuacán – Les trésors de la cité des cieux
    Maintenant plutôt que de bouffée délirante, on parle à propos de Traoré de délire psychotique accompagné de sentiment d’oppression, donc d’angoisse.
    Voir le récit de l’audition de Traoré sur The Times of Israël.
    A toutes fins utile, ce fichier.pdf de huit pages qui distingue les différents types de démence.
    @ Trekker | 21 juillet 2018 à 00:12
    « Bien que dissous en 1982 suite à la tuerie d’Auriol, le SAC exista toujours officieusement, ou du moins certains de ses ex-membres mirent leurs talents au service du RPR »
    Vous voulez dire que sous les quatorze années mitterrandiennes, une association incontrôlable de barbouzards mâtinés de petits truands, aux activités concurrentes pour partie de la cellule antiterroriste de l’Élysée dirigée par Christian Prouteau et qui pour sa part fut dissoute en 1988, a pu continuer à prospérer après avoir été dissoute en vertu de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées sans personne et pas « Dieu » lui-même ne s’en inquiète ? Alors là, vous m’étonnez.
    Je crois me souvenir que Paul Barril, l’adjoint de Prouteau, a raconté sur une chaîne publique des histoires assez édifiantes sur les rouages secrets du pouvoir et les méthodes d’élimination des personnes susceptibles de le gêner. Au fait qu’est-il devenu depuis celui-là ?

  83. @ Achille | 21 juillet 2018 à 07:59
    « Le problème est bien évidemment cette police parallèle qui entoure tous nos présidents de la République. Je dis bien tous car ils ont TOUS eu leurs barbouzes.
    Souvenons-nous de la ténébreuse affaire Boulin sous Giscard, de la pathétique affaire du Rainbow Warrior sous Mitterrand, pour ne citer que celles-ci… »
    Sur le fond votre propos est justifié : recourir à des nervis hors de tout cadre légal, c’est bien une spécificité française de tous nos présidents de la V° République.
    Mais pour ce faire vous citez entre autres l’affaire du Rainbow Warrior, qui elle n’avait rien à voir avec une quelconque « barbouzerie ». Elle fut réalisée par un service officiel de l’Etat, service action de la DGSE, sur ordre du ministre de la Défense et avec l’aval express de feu Mitterrand : faits confirmés officiellement en 1997, et cela par l’ex-directeur de la DGSE. On était alors face à un abus de pouvoir, et non à une opération de barbouzes ou de police parallèle.
    Quant à l’affaire Boulin elle respire les bonnes vieilles méthodes du SAC de Môssieur Charles, alors couvertes par des policiers pour le moins peu scrupuleux. Il est à noter qu’à l’époque le SAC et son responsable Charles Pasqua étaient bien en cours auprès de Jacques Chirac. Cette affaire eut lieu sous la présidence de VGE, il est quasi certain que ce dernier n’en fut pas l’initiateur mais sa victime politique collatérale. Bien sûr je serai taxé de complotiste par tous les admirateurs de feu Môssieur Charles, et de Chirac : jeter la suspicion sur un mort, et un actuel quasi grabataire !

  84. Michelle D-LEROY

    @ Jabiru
    C’est trop facile de se dire il y avait une erreur de casting dans l’emploi d’un chef de sécurité, on l’a licencié et circulez il n’y a rien à voir, continuons comme si rien ne s’était passé.
    Il faut rappeler que M. Macron a débuté son quinquennat sur le thème de la transparence en politique… ce n’est donc pas seulement quand ça l’arrange d’être transparent.
    Lui le champion de la communication se tait. A-t-il des choses à cacher ? Pourquoi ce proche apparaissant sur des tonnes de photos y compris depuis le 1er Mai vivait-il comme un haut fonctionnaire (salaire, appartement, chauffeur…) ?
    Avait-il connaissance de trop de secrets pour être autant couvert ? Pourquoi les ministres et proches du Président ont-ils l’air autant dans l’embarras ? Était-il en service commandé pour casser les gêneurs manifestants ?
    Autant de questions qui appellent des réponses.
    Et ce n’est pas parce que par le passé il y a eu des barbouzes au service des Présidents que M. Macron, le champion du nouveau monde et de la modernité, doit se comporter en petit cador absolu.
    L’économie est très importante mais sans la construction d’un État juste et ferme mais transparent, rien ne sera possible.
    Comment faire avaler aux Français les hausses de taxes et impôts alors qu’ils découvrent semaine après semaine les dépenses inconsidérées à l’Elysée pour le maître et ses protégés ? Et des protégés il y en a beaucoup au Château… au prétexte qu’il faut casser les codes et constituer une nouvelle France jeune, diverse, féministe et autres billevesées pour épater la galerie.
    Cette affaire est grave et ne peut passer à la trappe. Grave sinon il aurait communiqué depuis longtemps au lieu de rembarrer les journalistes avec ce mépris qui le caractérise de plus en plus souvent. On ne peut tout pardonner à l’enfant gâté au prétexte qu’on l’aime bien.
    Il n’est qu’un élu qui doit rendre des comptes à ses concitoyens.

  85. Rivoire et Carre

    Lorsqu’on arrive au sommet grâce à un « concours de circonstances » savamment orchestré par le PS (l’affaire Fillon, pour mémoire) en se prétendant exemplaire face à un « ripou » (à savoir le même Fillon).
    A propos, où en est l’enquête du Parquet national financier ? Il faut avoir l’intelligence d’être irréprochable tout au long du quinquennat, pas seulement les premiers mois. Sinon, le boomerang revient à pleine vitesse…
    Ne sont déçus que ceux qui ont cru en Macron, soit une petite moitié de Français, et encore… Combien ont voté pour lui par résignation, faute de mieux ?
    Gare aux élections européennes dans moins de dix mois…

  86. Robert Marchenoir

    Affaire Benalla : je suis sidéré par les hululements de vierge effarouchée suscités par cette histoire. Objectivement, c’est un non-événement. Un garde du corps du président (ne l’oublions pas) s’est légèrement éloigné de sa fonction, qui consiste tout de même à brutaliser des gens physiquement lorsque c’est nécessaire, voire à les tuer pour protéger la vie de son chef. C’est un ancien gendarme.
    Il a joué au CRS, alors que ce n’était pas son métier. C’est très mal. Il aime visiblement les brassards de police, les casques auxquels il n’a pas droit et les voitures de hautes huiles qui font pin-pon avec des jolies lumières. Comme Trump.
    Mais enfin, il n’a tué personne, il n’a blessé personne, il n’a conduit aucune coloscopie improvisée avec un instrument non prévu à cet effet (contrairement à un policier récemment innocenté pour ces faits).
    Il a fait traverser la rue gentiment à une femme lors d’une manifestation, contre le gré de cette dernière. En la touchant de sa propre main. Sans lui faire aucun mal. Et il a traîné un gauchiste sur quelques mètres, qui nous cassait les pieds en manifestant.
    Or, ce sont la droite et l’extrême droite réunies qui grimpent aux rideaux, en hurlant au meurtre ! Le sectarisme et l’absence de sens des proportions ont tout recouvert. Les Français ne savent plus que hurler contre leurs dirigeants, quels qu’il soient et quoi qu’ils fassent.
    Benalla a été viré. Quelques jours à peine après que ses minuscules exploits ont été rendus publics. La question politique est réglée. Affaire suivante.
    On nous parle même, maintenant, de SAC et de barbouzes, ce qui n’a rien à voir. En l’occurrence, il s’agissait de groupes entiers de malfaiteurs, d’authentiques bandits, d’assassins pilotés par le pouvoir, etc.
    Il a fait quoi de comparable, Benalla ? Des milliers d’agents de police ou de maintien de l’ordre se livrent, légalement ou pas, à des violences bien plus graves sur des citoyens, tous les jours, sans que cela ne parvienne aux médias. Sans parler des agents de sécurité privés. Et l’on voudrait transformer cette guignolade en affaire d’Etat, « susceptible de mettre Macron en danger » ?
    Si tel est le cas, je préconise d’éteindre la démocratie en France, et d’établir officiellement la dictature. Cela prouverait que les Français sont devenus des bébés vagissants auxquels on ne peut certainement pas confier la cuisson d’une omelette ou la sortie des poubelles — ne parlons pas d’élire leurs dirigeants.
    Maintenant, les inquisiteurs journalistiques ont réussi à trouver que Benalla aurait été l’objet, dans sa vie privée, d’une plainte pour des « violences faites aux fâââmes ». A ce stade, c’est le four crématoire direct.

  87. Benalla, l’enquête patine !
    Pourtant tout est clair au motif que si cet individu a franchi les lignes jaunes, dans une entreprise c’est la faute lourde et le licenciement « ad nutum » et on tourne la page.
    Par contre j’ai lu dans « L’Opinion » que le service de sécurité présidentiel allait être remanié avec une reprise en mains totale de la Gendarmerie, le corps d’élite qui marche à la droite des armées.
    La guerre des polices actuelle allant bon train ça devrait être une décision salutaire qui renforcerait le moral des pandores qui n’est pas au meilleur en ce moment selon les déclarations du patron 5 étoiles de la Gendarmerie.
    Et dans ces conditions le cas Benalla n’en serait plus un.
    Circulez il n’y a rien à voir.

  88. @ Jabiru 21 juillet 11:33
    « Si Benalla(…), il doit être sanctionné comme il se doit et on tourne la page »
    Comme vous y allez avec l’Etat de droit et les manquements qui sont révélés au plus haut niveau de l’Etat. La page n’est pas tournée, loin de là et Macron portera cette affaire comme une croix jusqu’à la fin de son mandat. On en sait chaque jour un peu plus sur les étranges relations entre le maître et le serviteur !
    Notamment le logement du serviteur dans un somptueux appartement de l’Etat alors qu’il vient d’être limogé… Comment comprenez-vous cela Jabiru ?
    C’est le plan de réduction des dépenses publiques de 33 milliards qui va faire « pschitt ». On en reparlera le moment voulu, si vous voulez bien.
    Cordialement.

  89. @ Jabiru | 21 juillet 2018 à 11:33
    Mais vous n’avez vraiment rien compris à l’histoire ?!
    Ce sont des personnels de l’État-Nation, en mission de service public, ce ne sont pas des salariés du privé, la loi n’est pas la même pour eux.
    Une personne en mission de service public qui a connaissance d’un délit ou d’un crime n’a pas le droit de le taire, elle doit en témoigner, le dénoncer.
    1° Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
    2° Sans compter les décrets et loi qui régissent leurs différents statuts.
    3° Code Pénal
    – Livre IV : Des crimes et délits contre la nation, l’État et la paix publique.
    – Chapitre II : Des atteintes à l’administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique
    – Section 2 : Des abus d’autorité commis contre les particuliers
    – Chapitre IV : Des atteintes à l’action de justice
    Le titre de Président, c’est un titre de magistrat, l’on parle de premier magistrat de France pour le président de la République, ainsi un magistrat a couvert des délits et potentiels crimes d’enlèvement et de séquestration fait par une personne à son service, délits et potentiels crimes dont il avait connaissance.
    Ils ont tous couvert le truc, le problème réside là !

  90. frederic Mach

    Cela saute aux yeux.
    Une opposition schizophrène.
    Les oppositions, multiples et variées, sont en train de perdre une occasion qui ne se représentera probablement pas de sitôt.
    Elles sont tombées dans la démesure :
     »République en danger »,  »péril pour la démocratie », etc. De Jacob à Mélenchon – reconnaissons que pour une fois Corbière n’a pas fait dans l’excès – ils sont allés trop vite, trop fort, trop loin.
    N’ayant rien à proposer de crédible, et ne cherchant en conséquence qu’à s’opposer, ils en font tellement que cela détourne l’attention de nos concitoyens des faits graves qui se sont passés.
    Un été là-dessus, une rentrée sociale apaisée – car le Président va devoir lever le pied sur ses réformes – et tout repartira comme avant. C’est ainsi la France.
    Qui parle encore de’ ‘l’affaire Fillon » ?
    Qui se souvient encore des affaires multiples de la Sarkozy ?
    À part quelques juges sans avenir dans leur cabinet plein de poussière.
    Qui évoque encore les assassinats de Leclerc, de Boulin, de Fontanet ou de De Broglie ?
    En politique, un scandale en chasse un autre, et cela a commencé bien avant l’assassinat de Jules César.
    L’accélération de l’accumulation des scandales politiques explique l’accroissement de l’abstention.
    Notre grande chance est la faiblesse intellectuelle et politique de Marine Le Pen mais rien n’est jamais définitif dans »ce foutu pays de France ».
    En 1789, qui aurait dit qu’il y aurait eu 1791 et a fortiori 1793 ? Et qui pouvait imaginer en 1802, que 1815 était si proche, que deux rois allaient revenir et qu’un empereur succéderait à une République ?
    Ce fut le produit de bien des « affaires ».
    La France existe toujours – heureusement les politiques sont mortels, comme les électeurs – et les affaires, dans toutes les acceptions se poursuivront.
    Nos petits-enfants découvriront des scandales : l’EPR, les ventes d’armes en Afrique, les financements occultes, etc.

  91. @ frederic Mach | 21 juillet 2018 à 19:08
    Et c’est tout ce que vous pouvez écrire pour défendre Bijou ?
    Et l’affaire Dreyfus, la castration chimique et l’internement légal tout cela passe à la trappe ? La veuve ne sera pas contente !
    Demandez à Zonzon de vous faire un exposé et vous comprendrez vos faiblesses.

  92. Vitrine pour l’emploi
    1°) Je vous parie que ce Benalla va crouler sous les demandes d’embauches : si vous étiez patron à la recherche d’un responsable de service de sécurité, vous ne l’embaucheriez pas, vous ?!
    Il a fait son taf de façon, comme disent les rugbymen, « virile mais correcte ».
    Quoi qu’en disent les afféteries verbeuses des scandalisées de service.
    2°) Le SEUL qui va vraiment en baver, c’est l’exécutif ; et son boss Macron (le plus comique est que tout le monde le sait).
    3°) C’est donc en se servant de mascarade pareilles que l’opposition fait de la politique ?
    C’est tout ce qu’ils ont à dire, à se mettre sous la dent ?
    – La France perd un milliard d’euro par semaine,
    – des millions d’émigrants cherchent à rentrer en Europe,
    – Trump et Poutine sont à deux doigts de se pacser,
    – l’Asie vampirise notre économie,
    – le niveau de l’école française a objectivement dégringolé dans les chaussettes sales,
    – etc.
    Et tout ce que l’opposition trouve, pour critiquer le gouvernement et animer l’Assemblée nationale, c’est trois bourrades effectuées pas un garde du corps qui fait son boulot ?
    4°) Étonnez-vous ensuite que,
    – vu la NULLITÉ du discours politique des élus de l’opposition en général, et
    – vu la BASSESSE de cette polémique en particulier,
    …les jeunes ne rêvent que d’émigrer au Canada, et les retraités au Portugal… voire au Maroc !
    Et que ne restent en France que ceux qui, comme vous et moi, n’ont pas les moyens de faire autrement… sniff…
    « Stabat populi, contristatum et dolentem… »
    (Comme aurait dit G. B. Pergolesi)

  93. Désolé pour les demoiselles effarouchées mais, à 10 ans, objectivement, au bout de 10 minutes d’entraînement, un enfant qui joue au rugby s’en prend 10 fois plus !
    Pratiquez 3 minutes de funboard ou de snowboard, si vous trouvez ça plus « branché », et vous comprendrez (vous ne comprendrez d’ailleurs que ce que tout le monde a déjà compris, à l’exception de quelques « Demoiselles au chapeau vert »).
    – Le côté comique est donc que beaucoup pensent ainsi, mais l’autocensure bobo fait que personne n’ose le dire.
    – Le côté pas comique du tout consiste en ce que cette explicite « inquisition larvée » des veules délicates est beaucoup plus inquiétante que des bourrades sans la moindre conséquence physique.
    La bonne question devient donc : à qui profite le fait qu’on monte en pointe, à ce point, une bousculade qui ne déclencherait, hors caméras, qu’un négligent haussement d’épaules ?

  94. 28 Minutes Arte
    Claude Askolovitch parle d’Alexandre Benalla et du deuxième homme, car il n’était pas seul, il y avait une deuxième personne de l’Élysée présente et qui violentait elle aussi.
    https://www.youtube.com/watch?v=Jkl3p-tYHAM
    Code de procédure pénale
    Article 40, applicable au président de la République, pouvant valoir destitution :

    • Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs.
  95. @ Michelle D-LEROY | 21 juillet 2018 à 15:50
    « Et des protégés il y en a beaucoup au Château… au prétexte qu’il faut casser les codes et constituer une nouvelle France jeune, diverse, féministe et autres billevesées pour épater la galerie. »
    Vous avez d’autant plus raison qu’il semble que dans son entourage proche monsieur Macron ait un certain nombre de personnes sur lesquelles il y aurait lieu de s’interroger. J’en veux pour preuve cet article relevé sur le site de Valeurs actuelles : http://www.valeursactuelles.com/politique/incontrolables-violents-intouchables-les-7-racailles-de-lelysee-97470
    D’autres articles font état d’une volonté d’attribuer au sieur Benalla un titre de sous-préfet et je passe sur ses démêlés avec des commissaires de police ou officiers de gendarmerie (à l’arrivée des Bleus à Roissy notamment).
    Quoi que l’on pense des faits eux-mêmes, ils sont la traduction d’un sentiment d’autorité absolue chez notre président et de choix de personnes contestables, tant dans le parti qu’il a créé qu’au plus près de lui, personnes qui se pensent protégées par l’impunité liée à la fonction présidentielle.
    Se trouvent ainsi réunis tous les ingrédients d’un scandale d’État que ses opposants, humiliés par leurs défaites électorales (présidentielle et législatives) et poussés par leur ressentiment comme par les humiliations subies au Palais Bourbon, vont exploiter jusqu’à plus soif.

  96. « L’état de droit nous enjoint d’accepter pour Kobili Traoré le droit d’être irresponsable. » (PB)
    Tout est dans le « enjoint d’accepter », heureusement pour nous et tous ceux qui sont responsables.

  97. A tous les indignés de la République…
    Bien sûr, l’intervention musclée de Benalla est répréhensible, mais enfin, il n’y a pas eu de blessés et la vidéo largement diffusée à la télévision ne montre que l’arrestation du manifestant et non ses exactions antérieures qui ont amené les forces de l’ordre et Benalla à vouloir l’arrêter.
    Or beaucoup de ces manifestants sont de vrais pitbulls et les attaques qu’ils portent sur les forces de l’ordre sont autrement dangereuses que ce coup qu’il reçoit sur la tête…
    En général, les forces de l’ordre ne matraquent pas les manifestants qui restent calmes et ne procèdent pas à des dégradations !
    Une exception toutefois, les manifestants du Mariage pour tous arrivant dans le calme aux Champs-Elysées sans qu’il y ait eu le moindre dérapage et qui ont été rudement matraqués !
    Mais là, pas d’indignation de tous ces tartuffes ni de mise en examen de Pierre Bergé qui avait déclaré regretter qu’une bombe n’ait pas éclaté au milieu de ces manifestants (il est vrai qu’il n’y avait pas parmi eux de membres LGBT ni de la France insoumise, ni de la gauche dure…).

  98. Claude Luçon

    @ Elusen | 21 juillet 2018 à 18:13
    « Ils ont tous couvert le truc, le problème réside là ! »
    Vous avez raison ce n’est qu’un truc !
    Et c’est exactement comment il devrait être traité ! Comme un simple truc, ce n’est pas un problème universel, un délit rien de plus !
    Les élus et journalistes de ce pays ont autre chose à faire que d’exciter tous les citoyens contre un individu nostalgique des barbouzes !
    Dont on a occulté le fait que beaucoup sont morts en Algérie au service de la Patrie sur ordre du gouvernement pour combattre l’OAS qui menaçait d’assassiner ses concitoyens civils qui à la demande du gouvernement organisaient les bureaux de vote en juin 1962.
    Ou va-t-il falloir que tous les employés de l’Elysée passent au confessionnal tous les soirs devant le curé Macron en lui disant, Benalla par exemple : « Pardon mon Père, j’ai péché, j’ai tabassé un pékin sur le trottoir aujourd’hui ! » ? et attendre en réponse : « Ce n’est pas bien mon fils, tu passeras trois mois plongeur dans la cuisine de l’Elysée où tu t’abstiendras de tabasser un aide-cuisiner et sauter une femme de ménage. Tu n’imiteras plus les casseurs de la CGT et les zadistes et tu te porteras volontaire aux Restos du coeur pour le reste de ta vie ! Amen !… Et, fiche-moi la paix, pardon ! va en paix ».
    Après quoi il s’adressera au pays en disant « Soyez tous bénis ! J’ai châtié notre frère pécheur ! Continuez à traiter vos burn-out en paix sur les plages de la Méditerranée, n’oubliez pas vos crèmes contre les coups de soleil qui sont aussi des burn-out, et restez loin des méduses, elles ne tabassent pas, elles piquent. Vive la Sainte République et n’oubliez pas de faire votre prière pour les Bleus avant de vous coucher ! »
    Il est grand temps que les femmes prennent le pouvoir en France, le sexe mâle est en voie de disparition !
    Un expert en « mâlitude » l’a d’ailleurs écrit dans Le Figaro récemment.
    « Dei femminuccie i nostri cugini francese » dirait sbriglia.
    Allons-nous enfin voir les Français retrouver la notion de dimension, et pas seulement du sexe masculin !
    Se soucier des djihadistes qui sortent de prison et prier que nous ayons quelques Benalla en réserve pour les surveiller.
    On peut tabasser des CRS et brûler des policiers sans impunité dans ce pays, il conviendrait de s’en souvenir !
    Pourtant ceux qui font cela sont en général de la même origine que Benalla ! Ce qui ne choque ni Mélenchon, ni son N° 2 mal rasé, ni sa cohorte d’Insoumis.
    Il va falloir, comme au foot, sanctionner Benalla d’un penalty, le renvoyer dans la prochaine manif en lui disant de garder ses bras croisés dans le dos et de chanter la Marseillaise !

  99. @ Claude Luçon | 21 juillet 2018 à 23:32
    Comment faites-vous pour être autant à côté de la plaque ?
    L’une des personnes que ce Benalla saisit par la force, par contrainte physique, sans être policier, il la déplace de force d’un point A à un point B, puis l’empêche de partir.
    En droit pénal, mon très cher monsieur, c’est un crime et non un délit, d’enlèvement et de séquestration.
    Un délit, tribunal correctionnel.
    Un crime, cour d’assises.
    Le président de la République a couvert cela, il savait ; de nouveau le Président est un titre judiciaire dans le système politique et constitutionnel français, le président de la République est un magistrat ; à la fin de son mandat, il devient, à vie, jusqu’à ce que mort s’ensuive, magistrat au Conseil constitutionnel.
    Sachant cela, le président de la République, ainsi que plusieurs hauts fonctionnaires, n’ont pas appliqué l’article 40 du Code de procédure pénale, faute grave qui permet la révocation avec possible interdiction d’exercer une fonction publique, dans le cas du président de la République une destitution.
    L’article 40 du CPP enclenche une entrave à la saisie de la justice, là pour le coup Code pénal, ainsi un magistrat, le président de la République, a fait une entrave à la saisine de la Justice.
    Article 68 de la Constitution :

    • Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.

    Vous faites de l’opinion, là où vous devriez juste rester neutre, objectif, rationnel.
    Le problème absolu, c’est l’article 40 du Code de procédure pénale que je vous remets en lien direct sur le code lui-même.
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;?idArticle=LEGIARTI000006574933&cidTexte=LEGITEXT000006071154
    Emmanuel Macron exerce la profession de magistrat par son titre de président de la République.Un magistrat empêche la justice d’exister et pour vous il n’y a aucun problème.
    Déclareriez-vous un pédophile non-coupable, sous prétexte qu’il aurait les mêmes opinions politiques que vous ?

  100. Mais dites-moi… Le fan-club est sorti de la tranchée.
    C’est toujours compliqué de justifier l’injustifiable et le résultat de tout cela c’est qu’on est toujours faible quand on n’est pas dans son droit.
    Ai-je entendu dernièrement parler de la mise en place d’un « nouveau monde », d’une « République irréprochable », d’une « moralisation de la vie politique » ou est-ce que j’ai rêvé ?
    Et quand Nicolas Sarkozy déclarait à propos de Macron : « C’est moi en mieux » fallait-il comprendre « c’est moi en pire », on ne peut que saluer cette perspicacité…
    Et puis comment justifier l’utilité de ce « garde du corps » alors que les services de Police et de Gendarmerie sont à même de fournir ce personnel à partir de leurs unités GIPN, RAID et GIGN ?

  101. @ Trekker | 21 juillet 2018 à 15:17
    Merci pour ces précisions faisant la part des choses entre barbouzes et service officiel.

  102. La politique en France est bien malade. Il suffit pour s’en convaincre de voir le comportement ridicule de Christian Jacob au bord de l’apoplexie à l’Assemblée nationale. Ce monsieur qui s’empresse de jouer les moralisateurs, l’est beaucoup moins quand il s’agit de commenter les affaires politico-financières de son parti.
    Utiliser le comportement inapproprié d’un garde du corps du président qui, manifestement, a pris la grosse tête, pour pousser ce dernier à faire acte de contrition et virer quelques ministres, voire à démissionner, ressemble à de la fébrilité malsaine.
    Or un pays ne peut être dirigé sainement avec des fébriles au pouvoir.

  103. Quand les Français comprendront-ils que confier quasiment tous les pouvoirs à un seul homme est inefficace et surtout dangereux ?
    Une véritable démocratie doit comporter de vrais contre-pouvoirs.
    Ces dernières années, les Français ont essayé quasiment tous les profils de candidats sans trouver cet « homme providentiel » qui n’existe pas.
    Aujourd’hui, ils constatent que l’absence de véritables contre-pouvoirs conduit à des excès qui ont généré ce scandale.
    Changer de président ne règlera pas ce défaut institutionnel.
    Pire, suivant la tendance que l’on observe en ce moment en Europe, ils pourraient bien élire un président (ou une présidente) national-populiste.
    Compte tenu du pouvoir quasi absolu du président le risque encouru serait beaucoup plus grand que celui auquel a conduit l’instauration d’un gouvernement extrémiste en Autriche et en Italie, parce que dans ces pays le pouvoir exécutif est sous le contrôle effectif du parlement et qu’il y a un chef de l’Etat indépendant du pouvoir exécutif.
    Dans l’immédiat, la démission de Macron étant hautement improbable, nous allons vivre quatre ans d’un pouvoir de plus en plus contesté qui n’aura pas d’autre alternative que l’immobilité, pendant que le monde continuera d’évoluer à grande vitesse.
    Concernant Benalla, un garde du corps est proche, car un garde du corps qui se tiendrait loin ne servirait à rien.
    Voilà une personne qui a accompagné Aubry, Montebourg, et qui était déjà à l’Elysée sous Hollande. Puis, il a suivi Macron.
    Autre chose, les gardes du corps (qui accompagnent tous les hommes politiques importants) ne sont pas des enfants de chœur.
    Même si ce qu’il a fait n’est pas correct, tout ceci n’est rien comparé à de l’argent public détourné au profit d’un candidat.

  104. @ Claude Luçon 21 juillet 2018 à 23:32
    « Les élus et journalistes de ce pays ont autre chose à faire que d’exciter tous les citoyens contre un individu nostalgique des barbouzes ! »
    Il n’y a pas que les journalistes en France qui parlent de l’affaire Benalla. D’autres médias étrangers s’en sont joyeusement emparé avec délectation au JT pour montrer du doigt l’état de Macron. Certains doivent bien en rire. Le chef des armées aurait-il perdu tous ses galons de pacotille ?
    Avant le jugement dernier, le ministre de l’Intérieur Collomb est invité à se confesser à l’A.N. mardi prochain à 17:15. On verra qui tient l’autre par la barbichette et qui couvre qui et dans quel intérêt ? Vive la confiance et la transparence Monsieur le donneur de leçons à deux sous.
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/21/laffaire-alexandre-benalla-sinvite-jusque-dans-les-jt-a-letranger_a_23486741/

  105. Tiens, ils sont devenus copains. Comme quoi en politique tout est possible. 😁 (émoticône rieur, pour Zonzon)

  106. @ Alex Debois | 22 juillet 2018 à 09:30
    Vous me l’ôtez du clavier, vous me réconciliez avec mes concitoyens : enfin un qui se défend l’équilibre des pouvoirs !
    Contrairement à Diogène, je ne cherche pas un homme, à quoi bon ? Mais je salue la vision, incroyable, de quelqu’un qui aime la liberté et comprend combien la prudence est requise pour la conserver.

  107. @ Achille
    Christian Jacob (avec sa voix de Jean Poiret) se prend pour l’inspecteur Lavardin, mais c’est plutôt la cage au folles. Rantanplan sera-t-il le miraculé ?
    Benalla n’avait rien à faire là, mais il n’est pas invraisemblable que le « policier » Benalla ait été poussé à la faute par des militants FI, et soit rentré en tentation. Punition à venir, tout le monde l’espère. Ce fou furieux n’avait rien à faire là.
    Cette affaire est un mélange de magouilles du style affaire Boulin, de Grossouvre, Berégovoy, Jean-Edern Hallier, et laisse planer peu de doutes sur la volonté de Macron de vouloir tout contrôler, sans avoir la capacité de faire un bon casting. Et il reste quatre ans à taper sur le ventre de Trump, aller dans les vestiaires des Bleus… Et en même temps…
    Politiquement parlant, Collomb est devenu inaudible et sera remplacé. Il a la police contre lui. Valls n’est pas assez dangereux pour se voir être neutralisé à l’intérieur. A droite, ils ne veulent pas se mouiller pour Macron et attendent le retour de Sarkozy qui reste sagement en embuscade.
    Sarkozy sera le sauveur en 2022, il sera moins âgé que Juppé en 2017 et les autres prétendants seront balayés au fur et à mesure des scrutins.
    Les différents présidents de régions, candidats potentiels, vont se neutraliser et donc il faudra appeler le sage, sans les primaires qu’il sait perdues.
    Macron a atteint ses limites, la justice est saisie et le mot d’ordre sera « La justice est saisie, nous ne commentons pas, nous n’interférons pas ». Justification facile, mais personne n’est dupe.
    La croissance tourne au ralenti, le titre de champion du monde de la France est oublié, retour à la vraie vie pour Macron.

  108. Soyons cyniques. Disons que la France en a assez des bisounours et qu’il lui faut un président cynique. Admettons encore qu’on ait besoin de gens pour faire les sales besognes, et persuadons-nous que Benalla ne faisait que ce qu’on lui demandait ; ce n’est pas bien grave, il n’a torturé personne. Admettons tout cela.
    Eh bien dans ce cas, que l’on choisisse des gens intelligents, non des caïds tapageurs qui se font remarquer en voulant jouer les petits chefs. Qu’ils soient gérés d’une main de fer. Qu’on ne les dorlote pas comme des favoris, qu’on ne cherche pas à en faire des sous-préfets. Que les autorités les tiennent suffisamment à distance. Qu’on en sélectionne de suffisamment malins pour ne pas se faire prendre comme des idiots, et pour ne pas se faire la main dans la rue sous les yeux des caméras.
    Ce que je trouve stupéfiant, c’est la gratuité de telles actions. Voir à l’œuvre quelqu’un ayant cru atteindre un degré d’impunité tel qu’il ne prend même pas la peine de bien se cacher est troublant. S’il faut user de brutalité, que ce soit à regret, pour des causes mieux ciblées, pas plus qu’il n’en faut et sans faire trop de vagues. Dans l’esprit du public, on aura désormais le couple Macron-Jekyll-le charismatique/Benalla-Mr Hyde – le hideux qui s’en prend pour assouvir sa cruauté à des passants.
    Les chiens méchants sont dressés, et soumis à une discipline. Et ce ne sont pas les chouchous du roi. Ce ne sont pas les mêmes qui protègent la vie privée de souverains et qui participent à des expéditions punitives contre les manifestants (quitte à s’en prendre à des passants, à vérifier). On est en plein mélange des genres.
    Maintenant, à supposer que Benalla ait fait un travail utile, en mission commandée, la règle est que si ce genre de personnage se fait prendre, il écope, c’est la contrepartie des avantages qu’il reçoit. On ne va quand même pas le plaindre ni lui donner une médaille.
    L’opposition exploite peut-être bêtement la chose, elle ferait peut-être mieux de laisser une sorte de dégoût faire son œuvre. Elle aussi manque sans doute de discrétion. Mais elle joue son rôle. On dirait aussi que les journalistes ne sont pas mécontents après avoir rongé leur frein pendant plus d’un an.

  109. @ stephane 22 juillet 2018 à 09:30
    Je me permets d’ajouter à votre inventaire des affaires sordides, le juge Renaud, Jean de Broglie, Joseph Fontanet, Pierre Goldman et Henri Curiel, tous morts dans des conditions qui interrogent encore quarante ans après les faits.
    Manifestement il devaient gêner le pouvoir !

  110. @ Achille | 22 juillet 2018 à 09:03
    « Utiliser le comportement inapproprié d’un garde du corps du président […] »
    « Inapproprié » voudrait dire qu’il est venu uniquement en slip kangourou à son travail, qu’il a montré ses fesses à Brigitte.
    Là, usurpation de fonction, de titre, violences volontaires, possiblement enlèvement, séquestration, délit et crime.
    Pour vous un délit, un crime seraient des trucs inappropriés, genre Guy Georges a fait des choses inappropriées.
    Inapproprié = aucune prison, aucune amende, juste une violation des conventions sociales.

  111. Pierre Alain demuet

    Un peu de sérieux…
    Si ce président ne gouvernait pas… ferait-il l’objet de critiques aussi vives depuis des mois ?
    Quant à voir Jacob aussi véhément, c’est risible, lui qui disait pour l’affaire Fillon : « C’est un lynchage, ça n’est pas digne, mais c’est vendu avec » (…)
    « Selon les informations que l’on a, mais il faut toujours être prudent, je pense qu’il n’y a absolument rien d’illégal ».
    De même que, pour LFI, les frais de campagne de Mélenchon étaient clean (c’est pour ça que des sommes ont été retoquées car ayant servi à payer grassement des collaborateurs proches) et l’histoire des collaborateurs FN payés avec l’argent public (l’Europe, c’est de l’argent public, n’en déplaise à certains).
    Les donneurs de leçon d’aujourd’hui sont les fautifs d’hier…

  112. Benalla bénéficiait de prérogatives et d’avantages singuliers pour un chargé de mission contractuel de 26 ans quand bien même il fut élyséen:
    – salaire extravagant (10 000€/mois)
    – logement Quai Branly comme Mazarine !!
    – voiture avec chauffeur
    – accès à l’hémicycle de l’AN
    – donneur d’ordre aux fonctionnaires de police
    – tabasseur de manifestants
    Devant ses extravagances et ses divagations illégales, il fallait que l’autorité politique intime à l’autorité administrative (le SG de l’Elysée) le renvoi immédiat d’un individu qui outrepassait (à moins que?) ses missions de garde du corps.
    Dès lors l’impression est que la République « exemplaire » voulue par Macron laisse, dans le cas d’espèce, place à une République faisant fi des règles de droit, ce qui est doublement scandaleux. D’abord parce que Macron fait la leçon à ceux qui votent « mal » (les lépreux) et aux assistés et ensuite parce que le chef de l’Etat doit montrer l’exemple par une conduite exemplaire.
    « Jupiter » a su virer le général de Villiers en 24 heures et l’ambassadeur de France en Hongrie en 48h…..
    S’il ne l’a pas fait pour Benalla, serait-ce que celui-ci saurait des choses qu’il ne devrait pas savoir et que son silence ne serait pas acquis ?
    A mon humble avis, plus rien ne sera comme avant puisque la marque de fabrique de LREM et de Macron c’était de tourner la page de la vieille politique, vous savez celle qui avantageait les forts et accablait les faibles!
    On sait maintenant à qui on a affaire !

  113. @ Pierre Alain demuet 22 juillet 2018 à 12:23
    « De même que, pour LFI, les frais de campagne de Mélenchon étaient clean (c’est pour ça que des sommes ont été retoquées car ayant servi à payer grassement des collaborateurs proches) et l’histoire des collaborateurs FN payés avec l’argent public (l’Europe, c’est de l’argent public, n’en déplaise à certains) »
    En même temps comme dit le petit prince : « Selon un document publié vendredi par « France Info », les candidats avaient droit à des remises « comprises entre 15 et 20 % ».
    Or, Emmanuel Macron a bénéficié de ristournes bien plus importantes au cours de la campagne présidentielle. Des rabais jusqu’à 75 % ou 30% (Le Monde du 8.06.2018).
    De même que nous n’avons plus aucune information sur l’enquête pour favoritisme visant une soirée organisée à Las Vegas en 2016 par Muriel Pénicaud lorsqu’elle dirigeait Business France, un organisme public voué à la promotion de l’image économique de la France, placé sous la tutelle de Bercy (Le Monde).

  114. Claude Luçon

    @ Ellen | 22 juillet 2018 à 09:40
    Je sais trop bien ce que la presse étrangère pense de la France, depuis longtemps. Ils ont leur raison, la France les énerve, rien de nouveau.
    Benalla est juste une autre façon de nous redimensionner, surtout que Macron est nettement plus populaire à l’étranger que Trump et Theresa May.
    Ayant vécu en GB et aux USA je n’hésitais pas à mettre mon grain de sel de temps à autre tout comme ici, mon favori était Bill O’Reilly de Fox News il m’a même fait l’honneur de publier un de mes commentaires au cours d’un de ses talk show 🙂
    @ Elusen | 22 juillet 2018 à 06:45
    A côté de votre plaque, mais aussi en plein coeur de la vraie vie pendant près de neuf décades où j’ai appris qu’il y a des tas de plaques et pas toutes agréables.
    Mes plaques à moi étaient tectoniques, je vis sur Terre pas en Théorie. Dans mon cas donc il est prudent de vivre à côté des plaques pas dessus, les Japonais s’en rendent compte fréquemment.
    Alors de quelle plaque parlez-vous ?
    (1) Constitutionnelle ?
    J’ai vécu sous trois constitutions III, IV et V, un Etat Français et une colonisation teutone ! En attendant la VIe de Mélenchon.
    On a le droit d’être confus sur ce qu’est réellement la Loi et le Droit !
    (2) Légale ?
    Sans retourner si loin je vois nos magistrats remettre à la rue les malfrats pris sur le fait que les policiers viennent d’arrêter.
    Notre hôte a écrit ici, ou sur un de ses livres, ou les deux, qu’il n’avait pas rejoint le Syndicat des Magistrats parce que trop politisé, ce que l’affaire Fillon a démontré.
    (3) Juste ?
    Alors que des « célébrités » comme Cohn-Bendit, Harlem Désir, Jean-Vincent Placé vivent royalement aux frais de la République alors qu’ils ne servent strictement à rien aux citoyens de cette république.
    (4) Sociale ?
    Quand un pékin discret travaille au Smic alors que son voisin coloré se prélasse en ne faisant rien vivant des générosités de la République tout en se plaignant du racisme en France et en tabassant quelques policières.
    (5) Légitime ?
    Quand les gros bras de la CGT se permettent d’empoisonner l’existence de tous leur concitoyens en mettant le bazar à la SNCF pour le seul plaisir d’emm… les autres et de mettre en valeur leur moustachu mini-Staline, ou en attendant font faire du striptease au DRH d’Air France ou, toujours en attendant Benalla, prennent leur cadres supérieurs en otage et les privent de liberté.
    (6) Educatif ?
    Quand des gamins caillassent policiers et pompiers en guise de tir au pigeon et jouent au feu de camp comme des boyscouts en brûlant quelques automobiles ?
    (7) Sportif ?
    Quand casseurs et zadistes s’exercent au lancer de poids en utilisant les CRS comme cible ?
    Etc.
    La vie est un tout cher Elusen, quant à votre argument, il est fallacieux. Nous élisons le président de la République, pas par moi cette fois-ci mon candidat a été éliminé par des « magistrats » que nous ne pouvons pas élire !
    Nous pouvons nous débarrasser légalement du Président pas des magistrats !
    Il faut savoir sortir de sa profession, heureusement d’ailleurs car autrement je serai en train de vous arroser de pétrole brut au lieu de vous écrire 🙂
    Se dire que même la Loi n’est pas parfaite.
    Ce qui se passe réellement est que Macron a pulvérisé tous les partis politiques et ridiculisé leurs leaders, souvenez-vous de la confrontation Macron/MLP, a remis la presse à sa place en lui retirant le pouvoir que lui avait abandonné Hollande, a redimensionné les syndicats gentiment alors qu’il pourrait le faire à la Thatcher…
    Tous les « urlatori » politiques, médiatiques et syndicalistes se moquent de Benalla et de ses coups de poing c’est la peau de Macron qu’ils veulent, Benalla n’est que l’arme dont ils se servent pour une tentative de coup d’Etat.
    Mitterrand a fait vivre luxueusement sa deuxième famille aux frais de la République pendant 14 ans, aucun des ce genre de redresseurs de tort n’a protesté à l’époque. Pourtant il n’est pas inscrit dans la Constitution de la Ve République que notre président à le droit d’être polygame ?
    Mélenchon l’a peut-être prévu pour la VIe ??
    Macron est Président de notre République pas un pion qui surveille les méfaits d’un collégien.
    Si vous aviez dirigé une entreprise vous sauriez qu’il appartient au contremaitre de punir le manoeuvre qui a pissé au mauvais endroit, le cablage électrique par exemple, sur un chantier, ou à la rigueur, à l’ingénieur qui dirige le chantier mais pas au DG qui a d’autres problèmes à résoudre qu’un simple jet d’urine !
    (Le parallèle avec Macron/Benalla vous plaira j’espère).
    Cette histoire Benalla est une histoire Banalle et c’est tout ce qu’elle mérite.
    (Pascale ! j’ai mis deux « l » et un B majuscule sciemment vous voyez pourquoi 🙂
    Macron bouleverse, enfin, le train-train politico-médiatique à l’occasion duquel les acteurs s’entre célébraient sous les yeux consternés des citoyens. C’est d’ailleurs à cause de cela qu’il commence à me plaire.
    Il se fait des ennemis, normal, il a rendu impuissant tous les emm..bêteurs de la République.
    Il était plus que temps !
    Mais attention, même chez les crétins l’union fait la force !
    Pendant que nos nouveaux vertueux l’occupent, et Collomb avec lui, avec ce fait divers, si les fous de Daesh, dont certains viennent de sortir de prison, décident de massacrer encore quelques citoyens on lui reprochera de ne pas assurer la sécurité des Français, on oubliera Benalla, on le regrettera même.
    Comment vous, Exilé, qui me paraissiez avoir les pieds solidement plantés sur terre, avec un excellent, un tantinet incisif, sens de l’ironie et du réel, pouvez vous me balancer un argument pareil ?
    Là vous sombrez dans l’hypocrisie !
    Redescendez du nuage légiférant où vous vous êtes évaporé.
    Laissez les nuages à un hameau !

  115. @ Elusen | 22 juillet 2018 à 11:51
    « Pour vous un délit, un crime seraient des trucs inappropriés, genre Guy Georges a fait des choses inappropriées. »
    Crime dites-vous ? Rien que ça ?
    Comparer le garde du corps de EM dont personne ne connaissait le nom voici entre trois jours alors que les faits remontent à deux mois et demi c’est pousser un peu loin le bouchon.
    On ne vous a jamais dit que ce qui est excessif est insignifiant ?
    Rappelons que dans cette affaire il n’y a pas eu de blessés (même pas de matraque ayant glissé malencontreusement)…
    Une femme a été évacuée fermement mais sans violence et un type, de nationalité grecque, donc même pas un citoyen français et qui donc n’avait donc rien à faire dans cette manifestation, s’est fait un peu « bousculer ». Séance que l’on voit régulièrement dans les manifestions un peu « chaudes ».
    D’ailleurs aucune des deux « victimes « n’a songé à porter plainte. On se demande bien pourquoi…

  116. @ Jabiru
    Et encore…
    Mitterrand mentant les yeux dans les yeux face à un Chirac qui n’a jamais fait le poids, la tuerie d’Auriol, le juge Michel, le juge Boulouque.
    On va bientôt entendre que Benalla s’est suicidé avec son arme de service, sachant qu’il a été licencié et donc aucun service à honorer et que tout port d’arme lui a été refusé.
    Et quand on apprendra que ce même Benalla qui a ordonné au chauffeur de bus, sous contrainte et menace élyséenne, de rouler à fond sur les Champs-Elysées, il en sera fini de la sympathie macronienne. Il ne fallait pas que le buffet soit gâché.
    Les cocus de Macron dont je commence à faire partie tant je croyais à sa volonté de faire propre n’aiment pas cela, indépendamment du fait que si des militants de LFI se sont fait tabasser, ils l’ont sans doute quelque part mérité et que j’aurais été un des premiers à soutenir le policier mis en cause. Seulement voilà, en fait de policier…

  117. @ Achille 22 juillet 2018 à 10:20
    Si vous ne pouvez plus parler, librement, à un de vos contradicteurs, c’est que vous faites partie d’une secte, ce que visiblement ni Mélenchon ni Jacob ne revendique. Et je m’en réjouis.

  118. Benalla me fait penser à celui qui avait réussi à vendre des avions renifleurs à Giscard.
    C’est vieux comme le monde, des imposteurs qui savent se glisser au cœur de l’Etat il en existera toujours. Buisson et ses enregistrements etc.
    Finalement à part ses débordements physiques, en l’occurrence compte tenu de la difficulté qu’il a eu à maîtriser le manifestant je ne lui aurais pas fait confiance pour un sou en tant que garde du corps et de sécurité.
    Celui de Fillon pour envoyer le jeune à terre, preste comme l’éclair, et l’action effectuée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
    Benalla rebouteux des politiques, chauffeur, cireur de pompe discret, la bombe à chasser les moustiques à portée de main. Lui qui vendrait sans aucun doute des culottes sales, l’homme qui remplace le fil à couper le beurre, bref j’attends avec gourmandise la radiographie d’un imposteur des temps modernes.
    Il est celui qui a compris mieux que quiconque comment cheminer au milieu d’un panier de crabes, il avait toujours la mayonnaise à portée de main c’est ce qui fait la différence avec le vin blanc sec au frigo qui va avec.
    Chapeau l’artisse, aurait dit Coluche, il ne vaut pas le procès qu’on veut bien lui intenter, les imposteurs méritent le respect, ils sont les acteurs modernes d’une commedia dell’arte qui se joue sous nos yeux tous les jours.
    Un peu gros et gras pour occuper un poste de défense rapprochée, quant à ses compétences il a dû les trouver dans un paquet de Bonux.
    Tous les rois avaient leur bouffon préféré, cela les rassurait, alors si cela était thérapeutique les juges seront cléments sans aucun doute, ils connaissent bien l’histoire de France.

  119. @ Darkvador pleurnicheur du 21 juillet 2018 à 20:37
    « Je vous parie que ce Benalla va crouler sous les demandes d’embauches : si vous étiez patron à la recherche d’un responsable de service de sécurité, vous ne l’embaucheriez pas, vous ?! »
    Ben non. Ben Allah sortant de la caisse une jeune femme par le cou et la faisant tomber à genoux pour qu’elle avoue avoir volé deux steaks hachés pour ses enfants je crains qu’il n’ait pas le profil parfait. Ne vous en déplaise.

  120. @ Giuseppe | 21 juillet 2018 à 13:2
    « C’est un malin qui a compris comment il pouvait s’introduire dans les partis et se rendre indispensable »
    Non c’est un neuneu qui regardé le film « Bodyguard » en boucle et qui croyait que Manu était Whitney Houston 😉
    Nobody’s perfect ! 😀

  121. L’Elysée a eu beau démentir, la réunion s’est bien tenue et les ministres de l’Intérieur et de la Justice sont bien rentrés par la petite porte arrière.
    Et l’on peut s’interroger sur la teneur de cette réunion en considérant que Macron cherche à mettre en place une vérité officielle, après l’avalanche de mensonges que le pouvoir macronien a déversé sur les Français.
    Les vraies questions perdurent, à savoir :
    Que faisait ce conseiller très très proche de Macron à cette manifestation ?
    Pourquoi donnait-il des ordres aux CRS ?
    Etait-il chargé d’une mission visant à discréditer cette manifestation ?
    Le pouvoir qui auparavant dans d’autres manifestations a laissé par ordre aux policiers, dégénérer celles-ci, joue t-il à l’allumeur de dérives ?
    Y a t-il une milice chargée de défendre les intérêts politiques du pouvoir macronien ?
    Qui a donné les ordres pour placer ainsi Benalla au-dessus des lois ?
    Ce qui est certain, c’est que l’Elysée n’est pas clair du tout, et qu’il y a bien eu manipulation de l’information et tromperie des Français par un complot du silence.
    C’est bien une affaire d’Etat, et la transparence du pouvoir macronien n’existe pas.
    Macron et ses sbires donnent aux Français l’image d’un parti politique autoritaire, menteur, manipulateur.
    La France est salie par ce pouvoir qui s’arroge le droit de passer par-dessus les lois.
    La démocratie est bel et bien en danger quand un parti politique autorise des agissements qui bafouent les règles républicaines.
    Ce pouvoir macronien fait honte aux Français.

  122. « un contrôleur général ! »
    « un commissaire et un commandant de police ».
    Un contrôleur est hors hiérarchie.
    Le commissaire est membre du corps de commandement, le commandant est le grade le plus élevé dans la hiérarchie de terrain.
    Pas des grouillots, pas des sous-fifres, pas des « Pinot simple flic », non, le gratin, la tête opérationnelle et de commandement de la police (qui n’a d’ailleurs toujours pas de directeur, mais bon…).
    Pour que trois fonctionnaires de ce niveau se croient obligés de transmettre à Benalla les vidéos le mettant en vedette (!) certainement pour lui permettre de préparer sa défense, il fallait qu’ils aient vraiment la trouille.
    Du moins la trouille de celui qui le coiffe (je n’ai pas dit qui le manipule).
    Ou alors, pour ces trois fonctionnaires, l’ordre est-il venu de haut. De plus haut.
    De très haut.
    Toutefois le jeune commissaire a fait part de son intention de faire état de la place de Benalla dans l’appareil et des appuis dont il se targuait.
    On devrait donc en savoir un peu plus.
    Sauf si opportunément un grade de commissaire divisionnaire, comme ça, subitement*, on ne sait pas…
    Mais les syndicats de policiers, dont on sait en quelle estime ils tiennent le petit et sa bande ont clairement dit « pas question de toucher aux lampistes ».
    On vous le dit, on va rire !
    Demain matin nous rendons les derniers devoirs à un monsieur du village décédé, je ne serai donc pas devant la télé pour le « Collomb show ».
    Je le regrette.
    J’espère que ce sera retransmis ailleurs plus tard, je m’en voudrais de rater ça !
    * : Allo, c’est Collomb.
    Bon, petit, si tu la fermes, tu es divisionnaire le mois prochain.
    Si tu déballes, tu restes où tu es jusqu’à la retraite.
    Ah oui, bien entendu tu vas finir ta carrière dans le « 9-3 ».
    Là-bas, Benalla a plein de copains, tu verras, ils te plairont.
    Fiction ? Même pas.

  123. Quel gâchis !
    J’ai rarement lu un débat aussi inutile qu’irrationnel. On s’y invective à qui mieux mieux ! On assène des vérités de comptoir. Et tout le monde, ou presque, est tombé dans le panneau.
    Malgré l’effort de l’AFP pour présenter une succession d’événements en suivant une chronologie aussi précise que possible, nous n’en savons pas davantage en dehors du matraquage politico-médiatique.
    Se référer aux médias radio-télévision qui tournent en boucle, et où les journalistes n’ont pas de soucis sérieux d’analyse ou d’éthique, et sont grands utilisateurs du conditionnel, et gober sans honte bue tout ce qu’on entend, c’est vraiment regarder par le petit bout de la lorgnette.
    À force de délayer des bribes de fait et de les assembler dans un désordre certain, on transforme un fait plutôt insignifiant en « Watergate » (dixit M. J-L Mélenchon, grand fabricant de propos calomnieux et diffamatoires).
    Mais personne, ou presque, ne se pose de question.
    Pourquoi donc le journal Le Monde a-t-il mis si longtemps à sortir cette affaire ?
    Pourquoi cette vidéo accusatrice a-t-elle été « postée » et mise en boucle des milliers de fois sur les réseaux sociaux avant que l’affaire soit vraiment publique ?
    Comment se fait-il que Mediapart, tout d’abord aphone se joigne tardivement au concert ?
    Comment se fait-il que les leaders politiques des extrêmes et des marges racontent vraiment n’importent quoi et jouent les Inquisiteurs accusateurs ?
    Et comment ne pas constater que plus ces partis sont minoritaires et plus ils sont prolixes et bruyants ?
    Quel est l’événement politique d’importance qui devrait être débattu actuellement et qui a été interrompu par cet ahurissant vacarme ? Tout simplement la révision de la Constitution ?
    Dans cette manœuvre à bandes multiples à qui profite le crime ?
    À une opposition émiettée qui veut faire croire qu’elle est unie. Enrayer, voire arrêter la révision de la Constitution, quel bel et misérable enjeu !
    N’est-il pas ?

  124. @ Kamille 21 juillet 2018 à 20:45
    Il a quel âge papy pour nous parler des dames au chapeau vert ? 😀
    Heureusement qu’il nous explique ce vaillant vieillard que ce qui s’est passé place de la Contrescarpe n’était en réalité, pour les deux molestés, qu’une espèce de jeu de société façon funboard, qui ne méritait pas un levage de sourcils.
    Naturellement ces deux mauvais perdants au jeu du funboard contrescarpien, expliqueront à la vraie police que le monsieur qui a évacué de la place la dame en la serrant par le cou puis l’a, par inadvertance, fait tomber sur le trottoir, et le monsieur qui s’est pris un gros coup de poing sur la tête pour être mis à terre après l’avoir fait danser, n’appliquait qu’une règle de jeu un peu potache lors d’un passe-temps de fin de semaine.
    Il va falloir muter d’urgence Benalla à Gouyette pour animer les après-midi fun 😀

  125. @ Catherine JACOB | 21 juillet 2018 à 15:14
    « Vous voulez dire que sous les quatorze années mitterrandiennes, une association incontrôlable de barbouzards mâtinés de petits truands, aux activités concurrentes pour partie de la cellule antiterroriste de l’Élysée dirigée par Christian Prouteau et qui pour sa part fut dissoute en 1988, a pu continuer à prospérer (..) pas « Dieu » lui-même ne s’en inquiète… »
    Les compagnonnages et autres bienveillances de feu «  Dieu » dépassaient souvent l’entendement, du moins pour ceux qui n’étaient pas de ses intimes. A titre d’exemples et non limitatifs :
    • Grande complaisance à l’égard des barbouzes des réseaux de la « Françafrique » et leur mentor Foccart au point que le patron de la DGSE entre 81-83 en fut fort choquée.
    • Nomination officieuse mais bien réelle, de fin 80 au milieu des années 90, comme garde du corps d’Anne Pingeot et Mazarine du patron du service d’ordre du FN.
    • Fidélité sans faille et souvent aide à tous ses ex-compères de la « cagoule » (période 1934 – 38), et de Vichy (période 41-43) : Bousquet est le plus connu, mais n’est pas le seul. Entre autre un certain commissaire chef de cabinet de ce dernier, condamné à la Libération et radié définitivement de la police, et qui fut réintégré rétroactivement dans celle-ci par « Dieu » en 1982.
    …Je crois me souvenir que Paul Barril, l’adjoint de Prouteau (…). Au fait qu’est-il devenu depuis celui-là ?….
    Encore un des protégés sulfureux de feu « Dieu », mais maintenant qui n’est a priori plus dangereux : atteint d’un cancer de la thyroïde et d‘un début de maladie de Parkinson. Quand au fidèle Prouteau il fut promu préfet hors cadre en 1985 par « Dieu », et sera maintenu dans cette fonction jusqu’à sa retraite en 2009 : la République n’est pas ingrate avec ses serviteurs zélés…

  126. Tout simplement.
    La façon dont les petits opposants se positionnent, dans une vacuité politique qui les étouffe, est extravagante,
    1. Pour Mélenchon, qui ne digère pas plus son échec de 2017 que les autres, il s’agit de faire une affaire personnelle anti-Macron pour tenter de se hausser à sa hauteur présidentielle,
    2. Pour les autres façon Wauquiez, Retailleau et Jacob, c’est une façon de faire de l’obstruction aux débats sur une réforme constitutionnelle comme sous Hollande, après avoir exploité en début de quinquennat, la réforme de la loi sur le mariage. Il s’agissait déjà de faire oublier les échecs électoraux de 2012 et le guignolage de l’élection Copé/Fillon à la tête de l’UMP.
    3. Pour MLP, il s’agit d’éructer sa hargne et sa rogne contre ses affaires judiciaires, ses mises en examen, et ses convocations à venir en cherchant à les relativiser en montant ces comportements douteux en épingle.

  127. @ Achille | 22 juillet 2018 à 13:26
    « D’ailleurs aucune des deux « victimes « n’a songé à porter plainte. On se demande bien pourquoi… »
    Porter plainte contre la police intervenant lors d’une manif ? 😀
    Moi je me demande bien pourquoi ces supposés manifestants n’ont pas été interpellés et mis en garde à vue pour leurs prétendus méfaits, seul un contrôle d’identité leur ayant été « infligé ».
    Il est vrai qu’après ce qu’ils venaient de subir il valait mieux faire le dos rond…

  128. @ breizmabro | 23 juillet 2018 à 09:15
    « Porter plainte contre la police intervenant lors d’une manif ? 😀 »
    Mais cela se fait de plus en plus. Les agitateurs, même les plus excités, trouvent toujours un avocat (et même plusieurs) pour prendre leur défense, sans parler d’une certaine presse toujours friande de ce genre de petites échauffourées qui leur permettent de vendre leur torchon.
    De nos jours les méchants sont devenus les gentils et vice versa. Comme disait le regretté Reiser « On vit une époque formidable ! ». Et encore il n’a pas connu la nôtre !

  129. @ breizmabro | 22 juillet 2018 à 14:43
    « Si vous ne pouvez plus parler, librement, à un de vos contradicteurs, c’est que vous faites partie d’une secte, ce que visiblement ni Mélenchon ni Jacob ne revendique. Et je m’en réjouis. »
    Ne vous réjouissez pas trop. LFI présente tous les symptômes d’une secte et LR version Wauquiez-Ciotti-Jacob (la triplette infernale) est en train de suivre le même chemin.

  130. @ Achille 23 juillet 2018 à 09:53
    Admettons, mais alors pourquoi ces deux manifestants (?) n’ont-ils pas été mis en garde à vue aux fins d’être entendu sur leur comportement ayant occasionné une telle violence de la part de deux personnes agissant sans pouvoir de police lors d’une manifestation autorisée puisque c’est se qui se pratique habituellement dans de telles circonstances ?
    Heureusement la police, la vraie, a pris le soin de relever leurs identités respectives de sorte qu’ils ont été retrouvés et qu’ils viendront s’expliquer sur ce qui s’est passé ce jour-là pour eux, la manif du 1er Mai ayant été par ailleurs filmée comme toutes les manifs.

  131. @ breizmabro | 22 juillet 2018 à 15:15
    @ Darkvador pleurnicheur du 21 juillet 2018 à 20:37
    Je pense comme breizmabro, il ne croulera certainement pas sous les offres d’emploi, maîtriser avec difficulté et pas seul, serait risible si ce n’était aussi pathétique, une gamine et un gamin… C’est pas les athlétiques gardiens de Fillon que l’on a vus à l’œuvre.
    Ce Benalla trop bien nourri pédalant comme un crapaud au côté de Brigitte, bien trop gros et gras – je l’ai déjà écrit – pour en faire un coursier (champion de vélo), encore moins pour un poursuiteur de voleur de poules, je lui conseillerais quelques marches commando comme je l’ai vécu dans ma jeunesse, pour moi je n’en ferais même pas un gardien de mes escargots qui viennent enquiquiner mes plantations.

  132. @ Wil | 20 juillet 2018 à 22:57
    J’avais dit que vous étiez un premier fusil tireur d’élite, pas parce que vous atteignez la cible une fois, c’est le groupement serré de vos tirs qui en est la caractéristique.

  133. @ Giuseppe 23 juillet 2018 à 12:43
    Benalla, 130 kg à la pesée, ne sert à rien SAUF s’il a le droit de porter une arme évidemment. Auquel cas… 🙁
    Ayant écouté le Préfet de Police (clair, synthétique, précis, le contraire de Collomb) qui a dit en parlant des deux personnes violentées sur la place de Contrescarpe « Il y a eu 119 gardés à vue. Pas beaucoup de chose ont été reprochées à ces personnes ».
    Affaire à suivre…

  134. A propos d' »experts » et de la prétendue abolition du discernement de Traoré – il n’en était jamais sérieusement question lors de ses crimes précédents.
    Je voudrais vous rappeler l’affaire Sébastien Sellam – http://www.debriefing.org/29897.html.
    Vous vous gardez de mentionner l’inaction répréhensible des policiers armés qui se gardaient bien de faire quoi que ce soit pour sauver Sarah Halimi.
    La justice sélective de la République française d’aujourd’hui et ses apologistes…

  135. @ breizmabro | 23 juillet 2018 à 11:06
    « Heureusement la police, la vraie, a pris le soin de relever leurs identités respectives de sorte qu’ils ont été retrouvés et qu’ils viendront s’expliquer sur ce qui s’est passé ce jour-là pour eux, la manif du 1er Mai ayant été par ailleurs filmée comme toutes les manifs. »
    Exact ! D’ailleurs à ce sujet j’ai pu voir au JT de 13H de France 2 la vidéo complète des événements qui ont conduit à leur interpellation.
    On y voit très distinctement les deux « angelots » balançant des bouteilles de verre sur les forces de l’ordre.
    Pas sûr que cela servira à leur défense…

  136. @ Achille | 22 juillet 2018 à 13:26
    Parce que personne ne connaît le nom d’un criminel ou d’un délinquant, l’affaire devrait en rester là ?!
    S’il faut plus de dix ans pour trouver un tueur en série, mettre un nom sur lui, tel que Francis Heaulme, il faut laisser tomber l’affaire ?!
    Je vous ai indiqué qu’il y avait des délits et potentiellement des crimes, aucune affirmation pour crime, mais potentiellement.
    Les crimes étant l’enlèvement et la séquestration, le fait de déplacer de force, par contrainte physique une personne, c’est un enlèvement, le Code pénal place cela dans le crime.
    Le fait d’empêcher une personne de circuler en la gardant de force, c’est une séquestration, le Code pénal place cela dans le crime.
    Article 224-1 :

    • Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.

    Est qualifiée de crime toute action qui entraîne une condamnation de 10 ans et plus article 131-1 du Code pénal.
    Code de procédure pénale
    Article 7

    • L’action publique des crimes se prescrit par vingt années révolues à compter du jour où l’infraction a été commise.

    Article 8 :

    • L’action publique des délits se prescrit par six années révolues à compter du jour où l’infraction a été commise.

    Donc votre excuse de deux mois…
    Quant à la loi française, elle n’interdit pas à une personne de nationalité grecque de manifester en France, d’autant plus si elle a la citoyenneté européenne, Traité de Maastricht en 1992 ; votre Grec a même le droit de vote en France, comme quoi votre ignorance n’a d’égale que vous-même.
    La personne est bien tabassée par l’individu en question et non bousculée, mettre des coups de poing dans la figure d’une personne à terre, cela s’appelle tabasser.
    Vous semblez avoir de très lourds problèmes de vocabulaire et de concept.
    ==========
    @ Claude Luçon | 22 juillet 2018 à 13:15
    « […] mais aussi en plein coeur de la vraie vie […] »
    Parce qu’il y aurait une fausse vie ?!
    Vraie et vie, il n’y a pas comme un problème pour vous.
    Les magistrats appliquent la loi, du fait de la séparation des pouvoirs, ce ne sont pas eux qui font la loi, mais les députés, donc ils remettent en liberté parce que la loi votée par les députés leur ordonne de le faire.
    Problème pour vous, il n’y a pas qu’un seul syndicat de magistrat :
    Unsa-justice ; Solidaire Justice ; CFTC Justice ; Syndicat National Horizon Justice ; Union Syndicale des Magistrats (premier syndicat de magistrats), etc.
    Pour le reste du blabla raciste ; comme à l’ordinaire, vous ne prouvez rien.
    Toutefois je note que vous vivez de la générosité publique Monsieur le retraité et pourtant vous n’êtes pas basané et vous êtes, comme tout retraité, inutile, comme ceux que vous avez dénoncés.
    Sans compter que vous vous plaignez à côté de votre voisin au SMIC Monsieur le privilégié.
    Vous disiez quoi déjà : vraie vie !

  137. @ Elusen | 24 juillet 2018 à 05:16
    « Je vous ai indiqué qu’il y avait des délits et potentiellement des crimes, aucune affirmation pour crime, mais potentiellement.
    Les crimes étant l’enlèvement et la séquestration, le fait de déplacer de force, par contrainte physique une personne, c’est un enlèvement, le Code pénal place cela dans le crime.
    Le fait d’empêcher une personne de circuler en la gardant de force, c’est une séquestration, le Code pénal place cela dans le crime. »
    Finalement on se demande bien pourquoi envoyer des forces de l’ordre dans les manifestations composées, comme dans le cas le cas du 1er mai, d’agitateurs professionnels. Elles se prennent régulièrement des projectiles et cocktails Molotov sur la tête.
    Ainsi pas d’enlèvement et de séquestration abusive, pas de déplacement de force et donc d’enlèvement. Il suffit d’attendre que la horde de casseurs soit passée et ensuite faire un état des lieux de dégâts. Et bien sûr qui paie les dégâts ? Ben le contribuable bien sûr.
    Je suppose que c’est une proposition de LFI. Ils en ont plein des comme celle-là qui nous viennent tout droit du Venezuela. un modèle de démocratie selon J-L Mélenchon.

  138. @ Achille |23 juillet 2018 à 22:33
    « On y voit très distinctement les deux « angelots » balançant des bouteilles de verre sur les forces de l’ordre »
    Non pas tout à fait. Les CRS chargeant des manifestants se sont approchés dangereusement (sic) de la table face aux deux personnes en question, assises (qui viennent de se constituer parties civiles, sur de bons conseils ;)). LUI a pris la bouteille d’eau posée sur sa table et il l’a lancée sur les CRS qui chargeaient. ELLE, a pris les deux verres posés sur la table et a fait de même. C’est alors que M. Craze Vincent est allé chercher l’homme en le traînant sur la place, et Benalla la femme en la tenant par le cou puis en appliquant la méthode dite du coupe-jarret, pour la faire tomber à genoux (mais où est donc passée Mme Schiappa et ses tweets vengeurs !).
    C’est la raison pour laquelle la police, celle chargée des interpellations éventuelles, n’a pas cru bon d’appréhender ces deux personnes puisque visiblement elles ne participaient pas à la manifestation qui se déroulait.

  139. @ Achille | 24 juillet 2018 à 07:58
    « […] d’agitateurs professionnels. »
    Quel est le rapport avec les deux personnes concernées par la vidéo ?
    Genre parce qu’il y a des casseurs lors d’une manifestation, cela autoriserait la police à venir avec des mitrailleuses militaires et à flinguer des personnes sortant de la messe ou du théâtre ?!
    Par ailleurs la personne tabassée au sol par Monsieur Benalla n’a même pas été arrêtée par la police, puisque sur la vidéo, une fois que M. Benalla s’enfuit, se voyant filmé, la personne tabassée se relève et s’en va.
    M. Benalla arrête deux personnes alors qu’il n’est pas policier et n’avait aucune autorisation, confirmé par le Préfet de police de Paris lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, ainsi l’article 224-1 du Code pénal s’applique.

    • Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.

    Les gens comme vous veulent toujours mettre de l’émotion, de l’opinion, du mensonge, jamais d’objectivité, de neutralité, de raison, rien que leurs pulsions.
    ——————————–
    @ P.A. | 24 juillet 2018 à 03:02
    « Visiblement l’affaire Kobili n’intéresse personne puisqu’il n’y a que des commentaires sur Benalla. »
    Faux, il y a plusieurs pages de commentaires, actuellement trois.
    C’est Michelle D-LEROY le 20 juillet 2018 à 09:50, sur la deuxième page, qui trolle le sujet et le fait dériver sur M. Benalla.

  140. Pierre-Antoine

    L’affaire Benalla se dégonflera non à cause de la gravité des faits reprochés au personnage central (mais pas principal) mais de la vacuité des opposants au Président. Leur comportement et leur argumentation ressemblent à une meute qui calme sa faim sur un os qu’on leur a lancé.
    Macron et son équipe sont dans la tourmente par leur manque d’expérience en matière d’administration et de gestion des affaires de l’Etat, ils sont en train d’en acquérir.
    Mais leurs adversaires laminés par la machine « En Marche », au lieu de s’emparer de la grosse erreur de l’Elysée se réfugient dans les vieux réflexes des partis politiques, animés de la rancoeur des perdants et des ambitions personnelles d’hommes politiques en recherche du statut d’homme d’État.
    Désolé messieurs mais vous n’avez que du vide pour alimenter et contrôler la tempête !
    Tempête qui ne fera pas couler le navire France à elle seule. Il est déjà près de couler sous les voies d’eau de vos gouvernances passées.

  141. @ Pierre-Antoine | 24 juillet 2018 à 16:52
    « …au lieu de s’emparer de la grosse erreur de l’Élysée se réfugient dans les vieux réflexes des partis politiques… »
    Cela veut dire quoi ?!
    A priori, rien !

  142. @ Elusen | 24 juillet 2018 à 16:10
    « Les gens comme vous veulent toujours mettre de l’émotion, de l’opinion, du mensonge, jamais d’objectivité, de neutralité, de raison, rien que leurs pulsions. »
    Bref tout le contraire de vous, c’est ça ?
    Même si ne vous ne vous en rendez pas compte, il vous arrive parfois d’être très drôle !

  143. hameau dans les nuages

    @ Pierre-Antoine | 24 juillet 2018 à 16:52
    « Désolé messieurs mais vous n’avez que du vide pour alimenter et contrôler la tempête !
    Tempête qui ne fera pas couler le navire France à elle seule. Il est déjà près de couler sous les voies d’eau de vos gouvernances passées. »
    Désolé de vous décevoir mais la dernière apparition de votre Guide filmé par un amateur dans la cour d’un immeuble entouré de son staff fait penser plutôt au dernier carré de fidèles dans un bunker.
    La France souhaite surtout qu’il embarque dans un canot de sauvetage et que les vents le poussent, au hasard, vers le Maroc.

  144. @ Achille | 25 juillet 2018 à 07:17
    Mais il n’en reste pas moins qu’il y a bien eu un crime, article 224-1 du Code pénal !
    Ainsi continuez à rire de vous voir si belle dans ce miroir !

  145. Je désapprouve cette décision qui entraîne l’éventualité d’un non lieu. Pourtant, une femme a été battue à mort au motif qu’elle était juive. De plus, elle avait porté plainte plusieurs fois contre son agresseur.

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