Contre l’inexcusable violence et ceux qui l’excusent !

On se demande comment faire cesser à tous niveaux et sur tous les registres la violence qui sévit partout et détruit l’esprit démocratique ainsi que l’élémentaire civilité.

Le premier des remèdes serait que personne ne la justifie car elle est injustifiable. Que personne ne l’excuse car elle est inexcusable. Qu’aucun intellectuel, essayiste, écrivain ne la légitime par des contorsions plus ou moins habiles, une argumentation plus ou moins perverse mais toujours dangereuse.

Laurent Binet, dans Libération, a écrit un article qui ne vise à rien de moins, en nous exposant que le rapport de force des mentalités a changé depuis cinquante ans, qu’à faire comprendre et subtilement absoudre les violences d’aujourd’hui. Notamment celles des Black Blocs qui ne seraient pas des brutes se servant de l’idéologie pour dévaster et frapper avec bonne conscience mais des casseurs lucides ayant intégré que « si la rue veut obtenir quelque chose, elle doit pourtant faire un peu peur ».

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Je ne ferai pas un mauvais procès à cette personnalité en l’accusant d’être responsable, avec cette attitude, des transgressions singulières ou collectives, délictuelles ou criminelles, des violences multiples qui se perpètrent même sans la sollicitation ou l’aval de qui que ce soit.

Il n’empêche que ne pas consentir à poser comme un principe absolu le caractère inexcusable de toute violence pour la sauvegarde de notre société, de notre vie républicaine, de nos débats intellectuels et de notre quotidienneté a des effets destructeurs qui sont constatables depuis des années tant en ce qui concerne le terrorisme que pour les mille infractions, les grossièretés et vulgarités qui dégradent, infectent les réseaux sociaux.

Tout ne se vaut pas mais tout participe d’un système affreusement cohérent où la violence est devenue un mode d’expression comme un autre, parfois même le premier, et où la moindre complaisance avec cette ignominie à récuser sans nuance aboutit à fragiliser la lutte de ceux qui se battent contre elle.

Violence des crimes et des délits.

Violences contre la police.

Violence des affrontements politiques.

Violence d’un langage de moins en moins maîtrisé, de plus en plus sommaire, vindicatif et insultant.

Violence des mots et aussi de l’absence de mots.

Violence des représentations pendant un président en effigie ou lui mettant une balle dans la tête.

Violences des joutes médiatiques.

Mille formes, expressions, manifestations de violence, de la plus ordinaire à la plus atroce. Leur détestation devrait être globale, indivisible. En tolérer une revient peu à prou à moins flétrir les autres.

On nous rétorquera que nul qui valide un certain type de violence n’est comptable de toutes celles qui au propre comme au figuré offensent, blessent, humilient, tuent.

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Pourtant, sauf à s’imposer contre les vents et les marées d’aujourd’hui qui par impuissance ou masochisme ou égarement soufflent vers le pire, il n’y aura jamais d’arrêt brutal, de rémission sensible, de restauration d’un ordre et d’une paix, d’une urbanité retrouvée si nos élites politiques, intellectuelles et médiatiques, de concert parce que cette démarche et sa nécessité devraient dépasser toutes les frontières partisanes, ne s’accordent pas sur la dénonciation dans tous les cas de la violence.

Qu’on n’aille pas pour battre en brèche cette généralité rappeler quelques exceptions se rapportant à des périodes historiques singulières – Hitler ou Staline – et à leurs suites…

Chercher des raisons à la violence, avant même sa condamnation d’emblée, est la porte ouverte vers toutes les extrémités et comme une étrange soumission à ce qui, faute de pouvoir être éradiqué, n’est plus perçu comme un mal mais pour une une dérive consubstantielle à l’humain.

Je suis hostile à la judiciarisation de la pensée mais parfois je me me prends à songer à un délit inédit : celui de provocation à la violence à force de l’excuser.

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Voir les Commentaires (79)
  1. Cher Philippe,
    Chut, il ne s’est presque rien passé à Toronto.
    Ce ne sont que deux individus qui sont entrés dans un restaurant indien, sans l’intention d’y déguster des plats, mais avec celle de laisser un engin explosif avant de repartir en courant.
    Dans cet endroit tranquille avaient lieu deux anniversaires.
    Tout a explosé et fait une quinzaine de blessés dont plusieurs graves.
    Quelques jours auparavant, une attaque à la voiture bélier avait écrasé dans un rodéo en plein centre ville quelques jeunes femmes.
    Les conclusions pour la seconde tuerie furent qu’il ne s’agissait que de crimes misogynes et pour la dernière tuerie en date, que c’était un acte odieux mais pas du tout terroriste.
    Aussi faut-il se réjouir si dans un restaurant les seules offenses qui nous soient faites sont celles de nous demander si nous kiffons le plat proposé et nous voulons « pecho » !
    Est-ce que nous devons nous habituer à ce climat de violence quotidienne et cela au niveau mondial ?
    Est-ce qu’il n’est pas tout simplement trop tard ?
    L’idée géniale sortie dont on ne sait quelle cervelle, c’est d’aller chanter dans les cimetières parisiens. Il est certain que cela enchanterait la mort !
    Cela nous la rendrait plus sexy !
    Puisqu’il n’y a plus dans ce monde que cette réalité et le foot qui soient capables d’unir et d’égaliser et encore, c’est au minimum apprendre à rester conscient de notre fragile passage sur cette terre et à mesurer l’immensité de l’impuissance de l’intelligence humaine.
    françoise et karell Semtob

  2. Bonjour,
    Black Blocs masqués qui s’introduisent dans les manifestations, cassant tout sur leur passage, supporters hystériques qui arborent des banderoles racistes, poussent des cris de singes ou s’en prennent aux joueurs de leur club parce qu’ils n’ont pas gagné, agressions dans le métro ou dans les rues des grandes métropoles, attentats meurtriers d’islamistes radicalisés…
    La violence est partout et prend de multiples formes, toutes plus laides et destructrices les unes que les autres.
    La violence est une insulte à l’intelligence. Elle prend naissance dans le cerveau reptilien des individus. Elle affiche les aspects les plus réducteurs de l’être humain, le reléguant au niveau des animaux les plus primitifs.
    Rien ne saurait justifier la violence si ce n’est, hélas, la bêtise.

  3. http://lavdn.lavoixdunord.fr/383007/article/2018-05-24/un-dechainement-de-violence-gratuite-lille-apres-un-rodeo
    « On en sait plus sur les graves événements de dimanche, aux Bois-Blancs, plaine des Vachers. Parce que des habitants se sont opposés à un violent rodéo, une vingtaine de jeunes ont débarqué au milieu des familles. Ils ont frappé à tout-va et volé des téléphones portables. Un père de famille a été roué de coups.
    Stéphane (prénom modifié) a assisté à un déferlement de violences, dimanche. La scène se passe plaine des Vachers. Vers 19 h, du monde profite encore de cette chaude journée. Une quiétude rompue par l’irruption d’une moto-cross pilotée par un jeune.
    « Il passait au milieu des enfants. Un père s’est interposé et s’est pris aussitôt une droite au visage. Sa femme est venue l’aider : elle a reçu deux coups de poing en pleine figure. » Une dizaine de témoins se lèvent pour calmer l’excité. Celui-ci les menace et s’en va.
    « Trois minutes plus tard, il a débarqué avec une vingtaine d’autres jeunes, avec des voitures et des deux-roues. Ils ont frappé directement tout ce qu’ils pouvaient. » Un père de famille, en train de téléphoner, se fait plus spécifiquement démolir. « Ils ont sans doute pensé qu’il appelait la police. Cinq à six jeunes l’ont roué de coups, devant ses enfants. Il baignait dans son sang. »
    Les badauds qui filment ou photographient sont eux aussi attaqués : « ils se sont fait voler leur portable. »
    La bande repart au bout de quelques minutes. « C’était la stupeur, les enfants étaient paniqués ! » La police intervient. Quatre plaintes ont pour l’instant été déposées. « C’est peu, les gens ont peur. » Une enquête est en cours. Personne n’a été interpellé pour l’instant. »

  4. BOUTADES
    L’état du pays ne peut pas s’expliquer par la seule impéritie des « élites » mais aussi par leur haine des anciens français.
    Un peuple qui nomme remigration le remède contre la maladie mortelle dont il est atteint est un peuple qui dans sa tête est déjà mort.
    Nous n’admettrons jamais qu’on dise devant nous du mal du FN. C’est grâce à son action depuis 74 que la France s’est enfoncée dans le marasme, la destruction et qu’elle file benoîtement mais sûrement vers la mort.
    Educnaz : Jusqu’où peut-on enseigner trop loin ?
    Immigration zéro : aucun politicien disponible sur le marché pour prendre une telle décision. Un être venu d’ailleurs ? Parsifal peut-être ?
    En Internet ne montre pas tes muscles, ils n’intéressent personne. Efforce-toi d’allumer dans l’esprit de celui qui te lit un fugace éclair.

  5. Oui, je l’ai, et maintes fois, cité, chères sœurs Semtob, ce texte auquel les vôtres semblent pourtant se référer, votre subtile sensibilité sachant si bien décrire vos sensations et les transcrire ici, ce texte qui prouve qu’effectivement en certains domaines, l’intelligence est impuissante mais que l’instinct du cœur sait, lui, la soumettre à sa vérité :
    « Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. Ce livre, le plus pénible de tous à déchiffrer, est aussi le seul que nous ait dicté la réalité, le seul dont « l’impression »
    ait été faite en nous par la réalité même. De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée. »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25
    Puissions-nous rester conscients des fragilités de notre condition et de notre incapacité à la corriger, c’est en leur partage que l’espoir de matérialiser l’immense potentialité qui nous est offerte pourra s’incarner, et qu’alors nous accèderons à ce pourquoi nous avons été créés, aimer, aimer, aimer.
    Bien à vous.

  6. …si nos élites politiques, intellectuelles et médiatiques, de concert parce que cette démarche et sa nécessité devraient dépasser toutes les frontières partisanes, ne s’accordent pas sur la dénonciation dans tous les cas de la violence.
    Pour commencer, pourquoi ces gens-là n’ont-ils jamais condamné les violences commises à partir de 1789, s’ils sont aussi exemplaires et recommandables que ça ?
    Pis encore, ne sont-ils pas les premiers à les justifier et à les glorifier avec cynisme?
    Bref, vous demandez à des pyromanes de renoncer à leurs mauvais penchants…

  7. Je profite de ce billet dédié à contrer la violence et ceux qui l’excusent pour évoquer un fait divers et ses retombées judiciaire.
    Un cadavre avait été retrouvé par un pêcheur. Les enquêteurs ont identifié les empreintes de l’assassin à l’intérieur du scotch qui avait servi à étouffer la victime.
    La retraitée, divorcée, touchait 3 700 euros par mois de la part de son mari. Elle continuait à le voir et à le recevoir sur son catamaran. Elle a avoué avoir tué son mari et l’avoir jeté par-dessus bord, ligoté et lesté.
    Le procès a eu lieu ces jours-ci. Tous les jurés étaient des femmes, la sentence est tombée, cinq ans de prison.
    Il faut beaucoup d’excuses et de compromis pour arriver à admettre une peine aussi légère pour sanctionner un assassinat suivi de dissimulation de cadavre. Pour ma part, je n’éprouve pas de compassion pour cette femme, la peine aurait dû être beaucoup plus lourde.

  8. Violence ?
    Qui la provoque depuis quarante ans dans ce pays en abusant des citoyens silencieux (l’endettement de l’Etat par foyer fiscal est monstrueux et impossible à rembourser, mais l’Etat continue à emprunter pour profiter de la vie et de l’argent de la nation), la drogue circule comme de l’eau de pluie, la pression fiscale est démesurée, on a fait fuir le travail en vendant ou exportant nos entreprises, l’invasion est à plein régime, le métissage est conseillé, les voitures brûlent pour faire la fête, les délinquants sont chouchoutés par les gouvernants successifs pour leur permettre de vivre tranquillement leurs quinquennats et l’on accuse en permanence les souchiens qui ne représentent même plus la moitié des habitants de l’Hexagone.
    Alors monsieur Bilger vous dites VIOLENCE, c’est une blague de bourgeois aveugle, sourd et… ! Finalement vous ressemblez à votre président !

  9. Effectivement, si on légitime la violence, tout s’effondre. Aux actes violents répondront d’autres actes encore plus violents. Les Black Blocs sont en révolte ? qu’ils ôtent leurs masques, marteaux et matraques et exposent leurs arguments.
    Mais ce n’est pas le genre de la maison. Pour l’heure, ils éprouvent simplement du plaisir à tout casser. On s’amuse de nuire à autrui ; c’est beaucoup plus facile que le combat des idées.

  10. bill boquet

    Bonjour petit Aliocha,
    Divaguer avec Proust ou un autre est une chose facile.
    Seriez-vous capable, Aliocha, de prouver que vous aimez votre prochain comme vous-même ? Oui !
    Je vous propose de vider votre compte bancaire et de l’offrir immédiatement aux pauvres que vous croiserez dans les rues, de vendre vos biens et de les donner à l’UNICEF et d’aller méditer ensuite au milieu du désert. Certains l’ont fait et ils ne dansaient pas langoureusement avec Proust !

  11. Contre l’inexcusable violence et ceux qui l’excusent !
    Dans le précédent billet, Philippe Bilger a évoqué le massacre d’un homme par une bande de tout jeunes gens comme à Pau.
    J’ai été choqué de lire dans la version en ligne d’un quotidien de centre droit le titre suivant : « Pau : un homme battu à mort par des ados ».
    Le recours à l’apocope ado, d’habitude plutôt employé pour désigner par exemple dans un milieu familial et avec une nuance de tendresse de grands enfants, est complètement déplacé ici alors que le comportement des jeunes gens concernés relève carrément de celui de crapules et de racailles et le fait de mal nommer les choses équivaut de la part de ceux qui recourent à ce procédé à absoudre par avance des tueurs au seul motif de leur âge.
    Cela nous fait penser à ces individus défrayant les chroniques des faits divers qu’Édith Cresson qualifiait sans rire de « jeunes gens fragiles »…
    Au passage, les grandes villes voient de plus en plus proliférer de ces bandes de « mineurs isolés » – isolés ou non – qui ne sont pas forcément tous mauvais de façon individuelle mais qui, sachant pertinemment qu’ils peuvent tout se permettre du fait de leur âge, en profitent pour faire n’importe quoi.
    Il s’agit là une fois de plus d’un effet pervers d’une législation faussement humaniste, fabriquant des criminels au lieu d’assurer un rôle de protection.

  12. Un billet auquel on a envie de dire bravo.
    Les problèmes soulevés relèvent d’un choix éthique, et c’est seulement à ce niveau-là qu’ils peuvent être réglés, me semble-t-il.
    Il faudrait savoir si les Français ont ou non de l’indulgence pour les gens qui font primer la force sur le droit, et s’ils sont prêts à leur trouver des justifications en fonction des circonstances. Toutes les petites compromissions en ce sens font le lit de compromissions sans cesse bien plus grandes : l’État traite avec les zadistes qui se sont approprié des terres ne leur appartenant pas. Les maires trouvent des compromis électoraux avec toutes sortes de groupes de pression, les syndicats, la justice… la liste est trop longue et trop fastidieuse pour qu’on la détaille. Il règne un climat mi-nihiliste mi-rigolard qui tourne en dérision les naïfs encore adeptes du droit et de la justice.
    Dans ces conditions, la défense du faible par rapport au fort, les notions de droit, la volonté de débat et de consensus qui faisaient partie de notre patrimoine politique, laissent place à d’incessantes revendications communautaristes agressives et par un utilitarisme triomphant allant de pair avec une idolâtrie à peine voilée pour les tyrans.
    Un tel état d’esprit est si largement répandu que ce sont ceux qui ne le partagent pas qui font figure d’exception. Il y a environ vingt ans, on a vu apparaître des publicités surprenantes de gens qui se giflaient ou de femmes qui faisaient passer leur conjoint par la fenêtre, ou de voisins qui se faisaient des coups vaches et sournois, ou de goujats triomphants, ou d’enfants-rois insolents et c…, le tout sur le mode comique, avec, par ailleurs, une recrudescence de sensiblerie, de goût pour le mélo et de moraline.
    Je pense que ce sont des séquelles de la guerre, des totalitarismes et de leurs atrocités, mais ces fléaux ne sont pas arrivés par hasard. Il y a des terrains plus ou moins favorables, et ceux que l’on appelle les intellectuels, c’est-à-dire ceux qui ont les moyens de répandre leurs idées, ont leur part de responsabilité.

  13. La réponse judiciaire faite à la violence des prédateurs doit être mesurée à la hauteur de leurs crimes et non pas à l’aune de la mansuétude des juges, des avocats et des journalistes à l’égard des prévenus.

  14. Et si on posait enfin la bonne question ? Pourquoi laisser le monopole de la force, donc de la violence, aux malfaiteurs, aux Black Blocs, aux trafiquants de drogue, aux « jeunes » ? Actuellement, le triomphe du ministre de l’Intérieur consiste à se vanter qu’il n’y ait pas un petit doigt foulé après une journée d’émeute. C’est un encouragement à recommencer. Casser quelques « gueules » pourrait peut-être faire réfléchir. Dans l’histoire, le droit a toujours triomphé par la force.

  15. « Ce n’est pas Hollande, cet ectoplasme flottant sur l’eau tiède qui ne bougeait pas en attendant que tout le monde s’épuise. Macron, lui, est continuellement en mouvement. Un mélange de Sarkozy et de Giscard. À l’Assemblée, il pleut des textes de loi. Journalistes et députés suffoquent. Les militants sont durement réprimés. La lutte est rude », dit-il.
    Du Méluche dans le texte, s’il n’a pas les armes il a les mots pour le dire, savoureux « ectoplasme flottant », décidément Hollande aura occupé tous les postes de la cabine de pilotage de sa coquille de noix, sans aucun doute du capitaine Haddock et de l’Arletty dans la formule.
    « Ectoplasme, ectoplasme est-ce que j’ai une gueule d’ectoplasme » dans la bouche du capitaine de pédalo.
    Bon c’est pas terrible de ma part mais cela me fait bien sourire. Pauvre capitaine il laissera une drôle de trace dans l’histoire, Richard Cœur de Lion était inaccessible pour un bourgeois de province.

  16. Xavier NEBOUT

    En disant que la révolution est un tout pour excuser le génocide vendéen en autres dizaines de milliers de morts de notre belle et grandiose révolution, l’illustre Clemenceau qui poursuivait la guerre de 14-18 pour ne pas aller en prison, figure tutélaire de la franc-maçonnerie, a légitimé la violence d’esprit révolutionnaire, et nous en sommes toujours là.
    Alors, encore une fois, au lieu de bavardages de salon, il faut avoir le courage, je dirais même les coui…s, de dénoncer le mal à sa source.

  17. Xavier NEBOUT

    @ Aliocha
    Proust a-t-il écrit une phrase qui ne se termine pas par le mot qui la rend incompréhensible sauf à la relire trois fois en se demandant ce qu’il a voulu dire au juste ?
    Alors, sauf à être aussi tordu que ses phrases ou prétendre comprendre sans difficulté pour faire intello au-dessus de la mêlée, si on ne veut pas se pourrir la vie, on jette.

  18. Votre billet est terrifiant, par ce qu’il comporte de violence tapie en lui-même. Avez-vous jamais entendu parler d’un royaume qui se fût fondé sur la sérénité, et l’équanimité ?
    Notre humanité, d’origine animale, ou si vous préférez mitochondriale, s’est faite dans la violence, celle des éléments d’abord, qui fait douter de l’existence de Dieu ; des minuscules mammifères qui sont nos ancêtres, l’évolution a consacré la nécessaire violence, mère de la survie.
    Sidartha lui-même niché au creux de son arbre, plus tard, confronté à la luxure, ne progresse que par la violence que son entourage lui impose.
    Christ, la figure sans doute la plus énigmatique de l’Occident, tel que René Girard le pressent dans la route antique des hommes pervers, a besoin de la violence pour que la panique qui envahit les hommes, dont Constantin, ne le propulse à la tête d’un consensus durable, non exempt de déchaînements internes et conjugués.
    Ainsi, je réponds à charles, je crois, qui se dit surpris que certains cherchent dans la catastrophe une solution. Sa réflexion est toute bonne, et digne d’intérêt, mais c’est la réalité qui s’impose. Si le désastre n’avait pas été imminent au Pont Milvius, Constantin n’aurait pas adopté le chrisme, calmant ainsi les nations.
    Certes, de vieilles carnes comme les choses politiques ont tendance à agiter le spectre divin pour conjurer le mal qu’elles ont engendré, Sarraut, chantant au Sacré-Coeur ou Macron melliflue envers les évêques tandis que le voile des nonnes devient un tulle de bayadère au bénéfice du voile islamique souhaité par un de ses complices à l’Assemblée, mais ce n’est que détail.
    La violence est consubstantielle à tout régime politique, par le sommeil d’abord qui oblige à constituer la garde, au contraire de la faim qui disperse les sujets.
    Les sujets violents dans un monde avancé héritent de toutes les frustrations que l’exhibition suscite. Si elle n’existait pas, il n’y aurait que résignation, mais si, partant de son banc de chiourme, un sujet veut battre le rythme de la navigation ou couler la galère, il devra éliminer beaucoup de monde autrement que par la négociation et les fermes injonctions de notre hôte, si charmantes soient-elles.
    On peut gloser à l’infini, et faire deux citations à la ligne, mais se posera inéluctablement la question : « Que faire ? ».
    L’élimination par la force brute permet de respirer un moment, à condition que n’existe pas dans les milieux intellectuels, une sourde jouissance à voir approcher en le favorisant le régime cauteleux qui établira la paix, par le sabre, de leurs contradicteurs, laissant par ailleurs se développer la terreur chez les méchants, parqués, dont ils ne savent pas encore qu’ils feront partie.
    C’est le propos de ce très beau film « Zardoz », qualifié par la critique de l’époque de conte philosophique un peu longuet. Séparation des castes, puis extermination des immortels par les sauvages dans un monde où revient le cycle normal de l’accouplement fertile, la croissance du proles, son indépendance et la disparition de ses auteurs.
    Il n’y a pas de solution : l’acharnement des choses politiques à vouloir faire croire à la paix républicaine est la plus vile et la plus ignoble des tromperies, seulement destinée à s’assurer quelques années de réélection en distribuant des sportules. Et il n’est même pas sûr qu’elles soient conscientes de leur incongruité, ces choses qu’on nomme hommes.
    Par bonheur, charles, je reviens vers vous, les barbares s’approchent, de l’intérieur comme de l’extérieur ; ils n’auront aucune armée contre eux, et les femmes utiliseront leur seul atout, par peur et désespoir, mais mourront quand même et ce sera everybodytoo.
    Reprenons Toynbee ensemble. Derrière son mécanicisme, gît la nécessaire renaissance, par pillage, conquête, métissage.
    La violence de notre périphérie parigote, résultat de l’incompétence arrogante de nos administrateurs, qui métastase dans des métropoles bien ciblées ne menace que des citoyens bolosses ; aucun danger pour le prince, donc, on peut encore temporiser, appeler un pyromane au secours, faire violence au peuple de laisser les grands argentiers en liberté malgré leurs crimes. Pour moins que ça, on a décapité Cinq-Mars à la scie. Je ne sais laquelle choisir de ces deux violences.
    Il y en a une que je verrais bien s’installer : attaque, réplique. Elle ne saurait, hélas, qu’accélérer l’escalade que la violence aimée de nos juges et de nos choses politiques, en concubinage adultérin, prépare.
    Hier, j’ai accompagné un vieil ami, prêtre, dont la vie n’a été que bonté et dévouement, qui a agonisé pendant trois ans, où il n’a pas été le centre de toutes les bontés collégiales, mais où un ange, un vrai, féminin, a veillé sur lui, jour et nuit. Cette tache de lumière ne s’agrandira pas, mais elle est le seul périmètre de l’espoir.

  19. Julien Benda

    Enième round.
    On recommence, avec un peu moins de casseurs, un n’ira pas, il l’a dit ce midi à la TSF, il est fatigué !
    C’est que ce n’est pas de tout repos mon pauvre monsieur, deux sorties dans la semaine c’est pas possible, ce n’est pas par manque d’entraînement pourtant, oui mais à NDDL, il y avait l’air pur de la campagne. A Paris on suffoque, en plus y’en a qui envoient des gaz à faire pleurer, même qu’un autre il a dit qu’il ne va pas y retourner, il n’a pas trouvé de masque, y’en a plus en magasin, peut-être que la grève des cheminots ralentit les livraisons.
    Enfin, Ruffin à la radio ce matin il nous a prévenus, s’il y a des casses ce n’est pas de sa faute, il est contre la violence, t’as qu’à voir son affiche pour le pot-au-feu, le mec le point levé il te balance les légumes, si tu prends pas une tomate dans la tronche c’est que tu as de la veine.
    Enfin, il n’est pas responsable, d’abord personne n’est responsable. Y’a que le contribuable qui y’est, en tant que tel, j’attends devant ma télé les images, pour essayer d’évaluer la facture à payer, je reste au calme, en plus toutes les routes qui mènent à la maison sont à 80 km/h bientôt, tout ça pour dire que faut pas croire que l’on est totalement isolé, y’a les médias qui nous informent.
    Je verrai ce soir les images et les spécialistes commentateurs qui me les expliqueront, la météo annonce qu’il fait beau je fais mon jardin d’abord, demain soir il sera bien temps d’évaluer la casse.
    Giorgio le fils maudit

  20. Patrick EMIN

    Bonjour,
    Je vous ai connu plus tolérant vis-à-vis de la violence de ceux qui jettent des tartes à la crème en public. Il y a certes des degrés dans la violence mais la graine de violence pousse toujours et doit être empêchée de croître…

  21. Michelle D-LEROY

    Vous avez raison M. Bilger, la violence est partout. Partout car elle fait boule de neige.
    On la trouve dès le plus jeune âge à l’école, d’abord parce que beaucoup d’enfants n’apprennent plus le respect d’autrui.
    D’année en année, on a voulu moderniser et assouplir les relations entre les individus à l’école, au travail, dans la vie courante. Ainsi un élève tutoie ses instituteurs ou professeurs et les appelle par leur prénom, idem pour la hiérarchie dans les entreprises. Ce sont des barrières abattues, des relations où tout le monde est ami et donc ceux qui ne font plus la distinction entre le respect de l’autre, le sens de la hiérarchie et la simple amitié, se permettent de dire n’importe quoi au prétexte qu’ils ont des droits et ils oublient qu’ils ont aussi des devoirs.
    Nous sommes dans une société où tout se vaut et dès qu’un refus est signifié à quelqu’un, celui-ci a l’impression d’être brimé ou discriminé. Cela crée un sentiment d’injustice tel que chez les uns cela va se traduire par des paroles acerbes, chez d’autres par des insultes et chez d’autres encore par des violences physiques.
    On sent monter la violence partout, c’est une évidence. Une violence que nos politiques sous-estiment en jouant les autruches. Ils ont cherché à l’excuser pour toutes sortes de raisons : jeunesse, pauvreté, chômage, enfance difficile, discriminations diverses et variées mais aussi par trop de repentance. Si bien que, pour revenir à la violence des banlieues, certains immigrés se sentent un droit de vengeance légitime sur leurs colonisateurs d’antan, voire entre ethnies vivant dans les mêmes quartiers. Ainsi à Marseille on trouve des bandes rivales qui se détestent entre Tchétchènes et Africains.
    Brûler l’effigie du président de la République ou le représenter avec une balle dans la tête me semble (et je ne suis pas psy) une phase pré-révolutionnaire.
    Sachant que les grandes révolutions ne se sont pas faites comme cela du jour au lendemain mais par un long processus de vexations, de colères, de désirs de changement profond, et qu’un jour, une étincelle a suffi à mettre le feu aux poudres, nos politiques devraient chercher à gommer les injustices qu’elles soient morales ou fiscales, à ne pas diviser le pays entre anciens et nouveaux habitants, à ne pas mépriser les citoyens comme ils le font trop souvent. Et éviter de donner des signaux détestables, c’est-à-dire en ne sanctionnant pas les voyous ou les casseurs, qu’ils soient Black Blocs ou étudiants, petits voyous même mineurs ou meneurs poussant à la violence.
    Il y a forcément des solutions pécuniaires, citoyennes, comme celles de réparer les dégâts, de destituer de la nationalité française ou du droit de vote, de faire payer de grosses amendes, sans avoir besoin de mettre en prison. Le laxisme amène bien souvent un retour de bâton de trop grande sévérité, d’où une prise de conscience urgente de nos dirigeants pour faire preuve de fermeté dans la justice (au sens civil du terme).

  22. @ genau | 26 mai 2018 à 13:20
    Encore un beau commentaire, mais qui correspond à tellement d’autres. Ce n’est pas un reproche, mais que faire, attendre sagement dans sa coquille pendant que nos « dirigeants » nous écrasent en permanence… que les lois sont bafouées ou stupides ?
    Vous écrivez « Et il n’est même pas sûr qu’elles soient conscientes de leur incongruité, ces choses qu’on nomme hommes ». Non, ils sont certains de leur supériorité et n’ont qu’une obsession : faire du fric et se faire servir !
    Nos dirigeants sont depuis trop longtemps des crapules, des escrocs, jamais coupables et toujours impunis !
    Alors oui, il n’y a pas de guerre sans violence et la guerre en Europe se justifie aujourd’hui.
    Savez-vous ce qui se passe ces jours-ci en Suède (cherchez et vous trouverez) ?

  23. Excuses : d’avoir écrit derme au lieu de ferme, concernant les injonctions de notre hôte. On aurait pu penser à épidermique, mais cela n’aurait eu aucun sens. Au fond, l’erreur est heureuse, ces injonctions, pour fermes qu’elles sont, ne vont pas au-delà du derme.

  24. Mary Preud'homme

    L’agressivité et la violence (bien que ne se confondant pas) sont inhérentes à la nature humaine, l’éducation étant censée contrôler et canaliser ces deux tendances (vitales) à la source, soit dès le plus jeune âge, afin d’harmoniser la vie en société.
    D’un côté le devoir de violence (pour survivre) comme l’écrivait le grand auteur malien Yambo Ouologuem et de l’autre « la force d’aimer » de M-L King, le second opposant à la puissance (ou l’impulsivité) de la réaction du premier, la violence de l’amour à l’oeuvre.
    Ente ces deux extrêmes, les tièdes qui ne se prononcent jamais et seraient de mon point de vue les plus violents, ceux du renoncement, de la compromission avec les dominants autoproclamés et de la peur ; des collabos qui laissent tout faire, tout dire et s’en lavent les mains… afin de préserver leurs intérêts et avoir la paix rebaptisée par eux non violence. Un mensonge ayant pour but de dissimuler leurs propres carences, leur terreur panique de s’engager pour leur pays et surtout de prendre des coups ! Quelle mascarade !

  25. Noblejoué

    Il faudrait imiter la liberté d’expression américaine. Point. Mais en France, la liberté, c’est pour moi, les limitations, pour les autres.
    Et donc, chacun ses goûts… Pour certains, ce sera les préjugés, j’en oublie, antisémites, racistes et autre, la violence symbolique qui provoque la violence corporelle qu’il faut interdire.
    Pour d’autres, ce sera d’excuser les violences, je ne sais pas moi ? Par la pauvreté, le mépris subi, par exemple par ce que j’ai dit plus haut, ou quoi que ce soit d’autre.
    Toujours décliner le même thème, liberté sans arbitraire, c’est fatiguant… Opinion, drogue, c’est toujours pareil. Dans « Tchao pantin », on disait « chacun sa merde », mais une fois répétée, la formule n’a servi de rien, on s’accorde toutes les facilités et on les dénie aux autres.
    La fable où Zeus dit à chacun, s’il veut changer, je le change, et où tout le monde n’avoue que les limites de l’autre… pareil. Pire ! Plein de gens veulent interdire, si cela devient possible, que ceux qui le désirent obtiennent vie allongée et intelligence augmentée.
    A un moment, on n’avait pas le droit de se tuer, maintenant, de se droguer, demain, sans doute, de s’augmenter. On voit bien qu’il ne s’agit pas de respect des capacités humaines, qu’il n’est jamais question que d’une chose, normaliser l’humain.
    Interdire la drogue contre la dépendance ? Le crédit ne rend-il pas dépendant, est-ce la drogue ou le crédit qui a mis la Grèce à genoux ? Le crédit, c’est bien, l’amour, qui rend dépendant de l’autre, c’est bien, l’alcool, qui est une drogue, certes contrôlée par la majorité des utilisateurs, c’est bien… Tout le reste, c’est mal ! Et pourtant, dans tout cela, il y a du bien et du mal, tout dépend certes de la chose, mais aussi de la personne et de l’usage qu’elle en fait… Pas grave, le drogué sert à faire croire aux autres qu’ils sont libres.
    Quand on voit les dégâts respectifs de la drogue et de la religion, si on voulait protéger la société, à quoi s’attaquerait-on ?
    Ce qu’on veut, c’est s’attaquer aux faibles… Le problème, les attaques rendent les usagers moins intégrés, et les commerçants, vite mués en pègre, de plus en plus puissants.
    Comment se créer des ennemis dont on augmente sans fin le pouvoir, un peu comme quand on persécute une religion.
    Eh oui, pour continuer à comparer, drogues et religion, et d’ailleurs amour, et crédit sont pareils, certains, on dira produits, sont plus dangereux que d’autres, pour la religion, on cherchera dogme, amour du prochain ou guerre, un ou plusieurs dieux, tout ça, et l’usage qu’on fait du produit, et la psychologie de la personne.
    Tout est pareil mais rarement vu dans une des branches, et encore moins dans les trois, pourquoi ?
    Parce qu’on croit qu’il y a ce qui est pur et impur… Pour certains, le pur, ce sera la religion : dur à croire avec les sacrifices, les guerres et le mitraillage d’interdits sur les croyants. Alors l’amour ? Il peut être beau, d’ailleurs, quand une religion essaie de dire qu’elle est bien, elle prétend être d’amour…
    Bref, l’amour serait une bonne dépendance… Eh bien, pas toujours, l’amour mutuel, oui, quand un aime et n’est pas aimé, non… Mais après tout, les adultes… Par contre, on ne plaindra jamais assez les gens que leurs parents n’ont pas aimés.
    Ne sombrons pas dans la sentimentalité, revenons au comparatif… Au lieu de prendre les choses sous l’aspect de la liberté, et de tout comparer pour finalement ramener chaque réalité à ce qu’elle est, la personne qui lui fait face et l’usage qu’elle choisit d’avoir de la chose, les gens croient au pur et à l’impur, donc « la », enfin, il y a des « des » drogues, c’est mal, le reste, c’est bien.
    Et donc, guerre contre le mal, la drogue, qui ne fait que désaffilier le drogué de la société et renforcer la mafia, guerre qui fait du drogué le paria permettant à tous les dépendants, et quelque domaine que ce soit, de se croire libre, ou du moins dont la dépendance serait merveilleusement digne.
    Pour la drogue et pour le reste, il faut se connaître soi-même, c’est-à-dire ses limites. Prudence vaut mieux que présomption.
    Une des présomptions les plus graves est de choisir pour les autres. S’il est nécessaire de protéger les enfants, d’ailleurs, je pense que la majorité devrait être à 21 ans, pas 18, dans une société complexe pour laisser plus de temps aux jeunes pour l’intégrer, dans tous les sens du terme, un jour, les gens deviennent adultes.
    Existe-t-il des sur-adultes qui disent aux autres :
    – Tu n’as pas le droit d’avancer telle ou telle opinion.
    – Tu n’as pas la droit de consommer tel ou tel produit.
    – Tu n’as pas le droit d’avoir certains partenaires sexuels adultes consentants ou de jouer selon certaines règles avec eux.
    Si jamais j’oublie certains arbitraires, que les personnes lésées complètent ma liste mais sans m’agresser, je ne discrimine personne, mais les listes me fatiguent vite, d’où oublis lors des courses et des recensions d’abus.
    Tout cela est bien décourageant… Je comprends les collectionneurs, qui se créent un monde qui est totalement eux et totalement ordonné, qui les entoure d’un sens matériel quand le monde paraît aussi rempli de chaos que d’arbitraire, le premier suscitant l’autre en réaction tout en en étant une manifestation.

  26. @ genau 26 mai à 13 h 20
    Au cœur de l’œuvre de René Girard il y a cette idée incontournable que le « temps humain » est orienté. Avec le risque non nul que la « flèche du temps » soit brisée. Apocalypse ou Parousie ?
    Merci pour votre commentaire.
    Bon dimanche

  27. Claude Luçon

    Ce billet complète tout aussi justement et objectivement le précédent, ne tournons pas autour du pot :
    Gouvernement + Forces de l’ordre + Paroles ne suffiront pas pour reconquérir la France !
    Quand des dizaines de gamins montent une embûche pour attaquer des policiers
    Quand d’autres bandes de gamins caillassent policiers, pompiers et SAMU
    Quand des zadistes combattent des CRS
    Quand des casseurs et Black Blocs se mobilisent pour casser aussi du CRS
    Quand des bandes rivales de voyous s’entretuent à la kalachnikov
    Quand on célèbre le Nouvel An en brûlant des voitures
    Quand des hurluberlus se prennent pour des combattants d’Allah et massacrent à tout-va
    Quand des Maghrébins trucident, en France, nos compatriotes juifs
    Quand des supposés philosophes, qui ne savent pas compter, parlent de Grand Remplacement pour nous faire vivre leurs cauchemars personnels
    Quand des syndicalistes attaquent physiquement leurs collègues dirigeants
    Quand un leader politique vieillissant crée un parti en le nommant Insoumis, défie la République et prône le coup d’Etat et d’autres, dont un supposé écologiste, encourage la désobéissance civile
    Quand des autoproclamés intellectuels prennent leurs dérives psychédéliques pour des pensées philosophiques et excusent la violence et la grossièreté
    Quand on ne peut manifester pacifiquement sans protection policière
    Etc., etc.
    appelons la chose par son nom car il n’y a qu’une interprétation : nous sommes en état de guerre civile !
    La désobéissance civile est largement dépassée.
    Une guerre, ouvertement déclarée par certains, ne peut se combattre qu’à l’échelle de la Nation par une mobilisation générale citoyenne.
    Il va nous falloir chanter La Marseillaise ailleurs que dans les stades !
    C’est un autre type de guerre, mais c’est la même situation que dans les années 30 !
    Nous sommes quatre-vingts ans plus tard mais les peaceniks, intellectuels ou pas, n’ont pas vieilli et nos politiciens dits de gauche déraillent comme leurs ancêtres !
    Il va falloir que les citoyens de ce pays sortent de leurs comptabilisation et planification des prochaines vacances et comprennent qu’à ce rythme ils n’auront, plutôt tôt que tard, plus de vacances, qu’ils comprennent qu’ils ne savent pas ce qu’est la souffrance et le burn out mais s’y acheminent en blablatant et en oubliant que l’Histoire se répète en s’amplifiant.
    « A coeur vaillant rien d »impossible » disait un de nos ancêtres !
    Le problème aujourd’hui est que nous sommes plutôt à l’époque du « A gueules braillardes rien d’imbécile ! »
    Les poilus d’aujourd’hui se contentent d’une barbe de trois jours, il est grand temps que la nouvelle génération, post-parents soixante-huitards, assument le pouvoir.
    L’alternative porte un nom sinistre : le fascisme !
    Dont on perçoit d’ailleurs quelques mirages en regardant vers l’est.

  28. A l’hoqueteur de service, je n’ai, ne vous en déplaise, que fort peu de bien, que je partage avec celui qui en a moins, mais après loyers et factures, plus rien, mon ami, je suis libre et considère déjà comme un luxe de pouvoir encore fonctionner en ce monde qui produit, à votre exemple, du mépris plein de ressentiment.
    Quant à XXX Nebout, il saisira peut-être un jour ce qu’engendre sa grande connaissance théologique, s’il arrive enfin à lire Proust et s’accoutumer à ressentir avant de comprendre, à s’interroger sur lui-même avant de juger autrui, et à s’apercevoir qu’en jetant tel génie ou tel autre, c’est lui-même qu’il promet aux poubelles de l’histoire.
    L’être humain est l’instant où la nature s’envisage.
    Ne te retourne pas, Orphée, le temps s’arrête alors, et tu t’apercevras quel immonde visage tu présentes en dénonçant la grimace du prochain, elle n’est que la tienne.

  29. Bravo, ‘’provocation à la violence à force de l’excuser’’ est une excellente formule que devraient méditer ceux qui ont été désignés pour réprimer la violence d’où qu’elle vienne – au premier chef le ministre de l’Intérieur – mais qui ordonnent à leurs troupes de ne pas bouger afin qu’il n’y ait pas de petit doigt cassé. Cela donne :
    – aux casseurs, l’envie de recommencer sans craindre la moindre sanction. Enormes dégâts.
    – aux policiers, la rage au cœur et une augmentation terrifiante des suicides.
    – au simple citoyen-contribuable, une incompréhension totale de cette politique de bisounours qui ne fait que faire croître la violence, la détérioration du climat politique et une sourde révolte qui pourrait bien devenir dangereuse le jour où…
    Exemple ahurissant : ces deux élèves de 6 et 7 ans qui terrorisent l’école d’un petit village par leurs exactions, crachats, dégradations, injures, cris et grossièretés, à tel point intenable que le maire a pris la décision de fermer l’école ! Autrefois, il existait des maisons de correction. Aujourd’hui, celui ou celle qui balancerait une bonne gifle risquerait la prison. Il faut rétablir le respect de l’autorité, à condition toutefois que cette autorité veuille bien se manifester comme telle autrement que par des considérations de principe.
    Autre violence heureusement plus bénigne, l’insistance de SS François H. (SS = Sa Suffisance) à courir les supermarchés pour des séances de signature à l’occasion de la sortie de son livre. Ce n’est plus de la complaisance, c’est de l’exhibitionnisme, et il y a des lois pour cela. Pathétique.
    Il nous a fait ch… pendant cinq ans et, un an après, il veut à tout prix nous vendre son papier !
    Quand un nul expose son vide, il aurait intérêt à cultiver son absence. Le rien lui va si bien.
    Hollande, l’autre non-dit du message.

  30. C’était pourtant une belle journée ce 26 mai 2018. Le soleil brillait de mille feux sur toute la France. Conditions météo idéales pour participer à une manifestation grandiose que J-L Mélenchon annonçait comme une « marée humaine ».
    Manifestement nous avons été sur notre faim, la marée du siècle tant espérée n’est pas venue, ni à Paris, ni à Marseille, ni ailleurs.
    Il semble que les militants de LFI, les camarades syndiqués de la CGT et les turbulents étudiants de l’UNEF aient préféré aller se balader dans les jardins du Luxembourg ou au bois de Vincennes.
    Certes il y a eu quelques violences lors de la manifestation de la part des inévitables casseurs, mais elles ont vite été maîtrisées par les forces de l’ordre qui attendaient les gugusses. Du beau boulot !
    En fait la manifestation organisée par J-L Mélenchon, avec la participation exceptionnelle de Philippe Martinez en vedette américaine, a été encore plus faible que « la fête à Macron » organisée par François Ruffin : 31 000 personnes à Paris selon le cabinet Occurrence qui est l’organisme indépendant chargé de compter les manifestants pour un collectif de médias contre 39 000 pour celle de Ruffin.
    En clair LFI et la CGT se sont pris encore un beau gadin.
    A ce rythme-là je ne saurais trop conseiller à ces deux organismes, en totale perdition, de réduire ce qu’ils appellent des « journées d’action » car les prochaines manifs risquent de ne pas dépasser les 20 000 participants.
    En attendant, Emmanuel Macron peut dormir sur ses deux oreilles. Avec des idiots utiles de ce calibre il n’a rien à craindre.

  31. Robert Marchenoir

    L’article de l’ancien prof Laurent Binet dans Libération n’a rien de neuf. C’est l’éternelle saleté communiste de la fin qui justifie les moyens, et de la richesse qui est mauvaise, sauf quand ce sont les pauvres (présumés) qui la recherchent (par des moyens malhonnêtes).
    Au passage, on se demandera comment un misérable pareil peut avoir été accepté dans l’Education Nazionale pour former nos enfants au bon, au beau et au vrai — interrogation purement rhétorique, bien sûr : sa vilenie morale est une exigence professionnelle de son métier, tel qu’il se pratique au sein de la machine fonctionnariale-communiste qui l’a nourri. Binet, d’ailleurs, est un agrégé : comme quoi, savoir livresque n’est pas garantie de droiture morale.
    Allons un peu au-delà de la notion de violence, toutefois. On ne peut que partager, cher Philippe Bilger, votre indignation. Mais le mot de violence me paraît insuffisant à rendre compte de la situation.
    Après tout, nous déplorons certaines formes de violence, graves (l’agression physique) ou moins graves (l’impolitesse). Mais nous réclamons simultanément davantage de sévérité dans la sanction, qu’elle soit exceptionnelle (dans les tribunaux) ou quotidienne (dans la famille, l’école, les escaliers…). Nous exigeons que les policiers puissent maîtriser les délinquants au moyen d’une violence légale plus généreusement prodiguée, si c’est nécessaire, voire d’une violence mortelle quand c’est indispensable.
    Simultanément, le discours convenu qualifie de plus en plus de violences ce qui n’est, par exemple, qu’une critique parfaitement légitime émise par un homme politique contre ses adversaires, ou une banale remontrance faite par un adulte à un enfant. La sensiblerie exponentielle qui tient lieu de sagesse, à notre époque, s’insurge contre des violences parfaitement imaginaires, au même moment où elle avalise, voire pratique, des formes de violence parfaitement réelles et inadmissibles.
    En sorte que ce dont nous souffrons, ce n’est pas réellement d’un excès de violence ; c’est d’une pénurie d’ordre. Et ce qui cause l’absence d’ordre, c’est la disparition du discernement. Cette éminente qualité humaine qui permet d’exercer une discrimination entre le vrai et le faux, le beau et le laid, le juste et l’injuste, le bien et le mal, le sage et l’insensé.
    Qualité qui conduit, bien entendu, de la discrimination des idées à celle des actes, puis à celle des individus, et enfin à celle des groupes. En sorte que la discrimination raciale (pour ne parler que de celle-là) est, en réalité, non seulement excusable mais parfaitement indispensable, au même titre que toutes les autres.
    On comprendra que je mentionne cette discrimination précisément parce qu’elle est sévèrement punie par la loi, de même que par la loi sociale non écrite (qui conduit au mépris de tous, aux insultes, à la calomnie, à l’abandon par les amis et la famille, au blocage de la carrière, à la perte d’emploi, quand ce n’est pas aux menaces et aux agressions physiques — bref : à la mort sociale, à défaut de condamnation à mort judiciaire, et sans préjudice d’autres sanctions infligées par les tribunaux).
    Il y a d’autres raisons à la diabolisation de la discrimination raciale, mais c’est justement parce que celle-là est le rail électrique dont il convient de ne s’approcher à aucun prix, qu’il faut essayer de comprendre à quel point elle est liée au refus de toutes les autres formes de discrimination.
    La discrimination, c’est ce qui permet l’approbation et la réprobation communes, partagées, d’actes ou d’attitudes qui font l’unanimité de la population. L’unanimité des braves gens, certes, comme on ne le dit plus (sinon dans une intention méprisante).
    Dans une société saine, il y a les voyous et puis il y a les braves gens. Et ceux-là s’entendent, sans avoir besoin de tartiner sur les blogs, sur ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est admirable et ce qui est méprisable. Cela va de soi, nul besoin de comités d’éthique à cet effet : tout le monde est, d’instinct, d’accord l’attitude à adopter. Sauf, justement, la petite minorité de gens qui s’excluent d’eux-mêmes de la société, parce qu’ils choisissent le mal au lieu de choisir le bien.
    De même que les vory v’zakone (« voleurs dans la loi »), mafieux de métier nés dans la société soviétique, et sévissant jusqu’à ce jour, se faisaient non seulement un point d’honneur, mais une règle absolue, de ne jamais travailler honnêtement — et ce dans une société qui criminalisait précisément, de la façon la plus extrême, chômeurs et fainéants.
    Le paradoxe, naturellement, étant que l’URSS accordait à ces voyous professionnels, ultra-violents, un statut social supérieur à celui des criminels politiques, et que lorsque la société soviétique a muté vers le poutinisme, exacerbation du communisme par d’autres moyens, elle a carrément mis les mafieux à la tête du pays — même si ce ne sont pas, forcément, des voyous issus du gang des vory v’zakone lui-même.
    Vous noterez que les médias français (qui sont largement poutino-complaisants, contrairement aux hurlements des poutinistes), qualifient les bandes de vory v’zakone sévissant en France de gangs de voleurs géorgiens ; ce qui peut être anecdotiquement exact, mais sert, surtout, à maquiller leur origine spécifiquement soviétique.
    Les vory v’zakone sont avant tout des bandits communistes, suscités par le communisme, servant le communisme, et, finalement, dirigeant aujourd’hui la Russie (même si c’est leur mentalité et leurs pratiques, reprises par d’autres gangs, qui sont au pouvoir, plus que les vory v’zakone ancestraux avec toutes les AOC qui vont bien).
    Lorsque la discrimination, le discernement, la morale commune disparaissent à ce point dans une société, que reste-t-il ? Eh bien ! la violence, justement. Il ne reste plus que la violence, petite ou grande, ouverte ou dissimulée, pour faire valoir ses « droits » (c’est-à-dire sa dignité d’être humain), et parfois plus, bien entendu. Parfois beaucoup plus.
    Lorsque les honnêtes gens sont contraints d’avoir recours à des moyens tordus, voire franchement agressifs, pour défendre leur simple liberté, leur simple intégrité, leur droit de propriété qui est l’un des tout premiers droits de l’homme, comment s’étonner que d’authentiques bandits, professionnels ou pourvus d’une défroque sociale éminente, emploient les mêmes méthodes pour parvenir à des fins déshonnêtes ?
    La violence consécutive, désormais omniprésente, se caractérise aussi bien par son opposé : l’inaction, la lâcheté, l’absence de sanctions contraignantes et sévères. Lorsque la justice s’illustre par un laxisme spectaculaire, et systématique, à l’égard de délinquants qui exercent une violence sans cesse répétée sur les honnêtes gens, ce n’est pas de la tolérance, du pacifisme, de la gentillesse ou de la « défense des classes défavorisées » : c’est une violence extrême maquillée sous une fausse gentillesse, c’est le mal qui s’affuble de la défroque du bien, bref c’est la perte complète du discernement.
    Et c’est bien pourquoi je reviens sans cesse à la Russie, car c’est cela son exportation la plus dangereuse. Bien avant l’arme nucléaire, bien avant ses assassins des services secrets qui ne sont qu’un moyen au service d’une fin, ce que produit la Russie poutiniste, et ce avec quoi elle tente de détruire notre civilisation, c’est l’abolition du discernement, la fin de la différence entre le mal et le bien, le vrai et le faux, et jusqu’à la revendication ouvertement exprimée, par les dignitaires du régime, que la vérité n’existe pas.
    Inutile de me faire un procès en non-exclusivité. Ne vous donnez pas la peine de sombrer une fois de plus dans le whataboutisme. La Russie n’est pas la seule à produire ce poison, même si elle peut, à bon droit, revendiquer une prééminence mondiale en la matière. Comme toutes les autres méthodes de subversion qu’elle emploie à notre encontre, celle-ci ne peut fonctionner que parce qu’elle trouve, chez nous, un terrain favorable. De même que l’islam ne peut nous subvertir que parce que nous avons perdu nos défenses naturelles.
    Ce n’est naturellement pas une raison de nier la menace. Les sources du mal sont multiples (et le mal étant en l’homme, il existera toujours) ; ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas s’efforcer de le discerner, et de faire preuve de discrimination entre le bien et le mal.
    Ce qui, seul, permet l’ordre, le vrai (pas le faux ordre poutiniste, communiste, hitlérien, islamique ou prétendument « républicain »). Mais celui qui est basé sur la vérité et le bien, et qui, seul, permet d’éviter ce que nous appelons, communément, la violence. Celle dont nous déplorons l’omniprésence dans notre société.

  32. Dit autrement :
    Quelle que soit la forme de la violence (économique, verbale, physique, morale, sexuelle, psychologique, autres…), je pense qu’elle trouve son origine, depuis l’origine, dans la frustration inhérente à tout être vivant.
    La guérir est donc impossible. Tout au plus peut-on la canaliser par l’une ou l’autre des innombrables méthodes que l’humanité a déjà utilisées. Bien évidemment sans pour cela éviter les éruptions qui comme pour un volcan, ne manqueront pas de se répéter avec ou sans signes annonciateurs.
    Il n’empêche que le mensonge, bien avant l’injustice, demeurera pour toujours l’un des éléments constitutifs des innombrables frustrations vécues au quotidien.
    Nota : Anatole France aurait dit : « J’aime la vérité. Je crois que l’humanité en a besoin ; mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge ».
    Cela m’interpelle. Que faut-il comprendre ?
    Dire la vérité est à mon sens le début de la révolte contre les violences quelles qu’elles soient.
    Alors, pour suivre George Orwell, « En ces temps de tromperie universelle, dire la vérité étant un acte révolutionnaire », j’apporte mon grain de sable à l’édifice, avec cet unique lien.
    https://nos-medias.fr/video/grande-bretagne-decryptage-des-viols-en-serie-commis-par-des-pakistanais-sur-des-fillettes
    J’aurais pu en mettre mille autres.

  33. de passage

    On ne rappellera jamais assez le concept de « socialement proche » qui justifiait autrefois la tolérance bienveillante des autorités soviétiques à l’égard de la violence des voyous de droit commun. Ce concept se transpose admirablement bien à la France moderne.
    Le plus simple est de citer Liberpédia :
    « Socialement proche (Социально-близкие) est le terme officiel employé dans les régimes socialistes pour désigner les prisonniers de droit commun : voleurs, escrocs, vandales, bandits, violeurs, assassins, racketeurs et autres mafieux.
    Le terme s’oppose à ennemi du peuple (враг народа), qui qualifie toute personne s’opposant au régime par ses actes, ses pensées, ses valeurs : contre-révolutionnaires, dissidents, commerçants honnêtes, personnes échangeant pacifiquement sur le marché noir.
    Pour les socialistes, les « droit commun » sont « socialement proches », parce qu’ils sont des « victimes » des méfaits du capitalisme et des vices bourgeois, et parce qu’ils partagent les mêmes valeurs de « redistribution » forcée au détriment des producteurs et au bénéfice des « défavorisés ».[…]
    Les socialement proches ont vocation à avoir de faibles peines, à être bien traités, et à s’occuper de pourrir la vie aux caves — que ce soit en camp ou parmi la masse des citoyens en liberté surveillée. Ainsi, l’attention des caves est distraite, et la protection offerte par les [noble]s leur paraît bien agréable, « nécessaire » et désirable en comparaison. Il est tellement amusant pour les nobles de regarder les koulaks et autres moujiks se débattre sous les coups des socialement proches !
     »
    http://fr.liberpedia.org/Socialement_proche

  34. benard roger

    Il y a quand même une « violence » nécessaire dans un état de droit, c’est la violence légale. Autrement dit l’application de la loi. La répression des crimes et délits par l’arrestion des auteurs par les forces de l’ordre, leur condamnation par la justice à des peines disuasives et exemplaires. Ces mesures sont violentes dans la mesure où elles contraignent les individus, contrainte légale certes mais contrainte. Or cette « violence » légitime diminue de plus en plus favorisant ainsi une violence généralisée politique ou criminelle. Et le comble est que les acteurs de cette violence criminalisent la « violence » policière qui est mise sur le même plan qu’elle voire moins puisque la violence criminelle devient de la « désobéissance civile ».

  35. Comme d’habitude, vous faites une erreur sur l’usage des concepts, mais vous avez l’air d’adorer ça.
    La démocratie n’a aucun rapport avec la violence, la liberté d’expression, l’Internet, les téléphones, la consommation, etc.
    C’est uniquement en rapport au droit de vote !
    Qui a le droit de voter ou pas.
    Le vote portant sur le Demos, le Peuple ; reste à le définir, ce mystérieux peuple.
    La France n’est pas une démocratie, c’est la République qui est démocratique.
    1° c’est un adjectif qualificatif.
    2° elle porte sur République.
    Pour la violence, c’est tout autant raté !
    Dans un espace où il n’y a pas de Justice, nous forçons les gens à la vengeance, à la vendetta.
    Survire impose la violence !
    Les Black Blocs se cherchent une légitimité, une excuse, car ils savent que ce qu’ils font est immoral, minable, pathétique, bourgeois et comme vous l’a dit Laurence Ferrari mercredi, ce sont pour bon nombre des personnes de classes favorisées et des beaux quartiers.
    Personne ne peut vivre en se disant en permanence qu’il est un s_laud, alors les Blacks Blocs se cherchent une excuse.
    Ce sont des adulescents, comme un Président et sa cocaïne, et un autre avec sa prof et son complexe d’Œdipe qu’il pense avoir réglé.
    Puis vous posez comme principe ultime : sauvegarde de la société.
    Quelle société ?
    Une société esclavagiste ?
    Une société de pauvreté ?
    Une société surpeuplée ?
    Une société avec une planète polluée et une extinction de notre espèce assurée ?
    Une société où une femme ça ferme sa gue_le et ça écarte les cuisses ?
    « Notre » dites-vous.
    Mais la vôtre est-ce la même que celle du gamin qui dort sur le trottoir depuis des mois ?
    Est-ce cela que vous voulez préserver ?
    Du nombrilisme, comme à l’ordinaire !
    Ce que vous vivez, tout le monde le vit !
    Après, qu’il y ait des représentations symboliques d’un Président comme une poupée vaudoue… que vous nous la jouiez tragédie humaine…
    Ouais, vous ne saviez pas quoi dire, en somme.
    Il y a une différence entre l’effigie et le passage à l’acte ; si ce n’est là que leur poupée gonflable, nous n’allons pas en faire tout un plat.
    Pour finir, ben oui, il y a des raisons à la violence !
    Est-ce qu’il y a des raisons tout le temps ? Non !
    Mais il y a des gens qui ne se laisseront pas déporter dans des camps et qui refuseront la solution finale.
    Vous vous attendiez à quoi ?
    Qu’entre deux tasses de thé vert au jasmin, des macarons Ladurée et des domestiques pour vous servir, les gens iraient gentiment à la mort ?!
    Vous devriez songer à un délit : provocation à la pauvreté, Monsieur de l’Élite de l’ENM, Monsieur du pouvoir, mon Honorable honoraire.
    Songez à votre table bien garnie pendant que d’autres, enfants, chercheront dans les poubelles pour se sustenter.
    Songez à votre sommeil réparateur, pendant que votre voisin explose la tête de ses mômes.
    Songez à vos manières perruquées et poudrées mon noble seigneur, pendant que d’autres dorment, enfants, sur les trottoirs.
    La réalité des uns fait le bonheur des autres !

  36. Xavier NEBOUT

    @ Aliocha
    Les contresens sont probablement à Proust ce que les dissonances sont à la musique contemporaine, et il faut être très intelligent pour aimer. Moi, le simple d’esprit, je m’endors mieux avec Victor Hugo et Beethoven.
    Ceci dit, concernant la théologie, votre goût pour René Girard me semble relever du même problème. Encore que si Proust articulait peut-être sciemment ses phrases à la manière surréaliste, je ne suis pas sûr que votre mentor n’ait pas confondu pet au casque et lumière divine.
    En tout état de cause, le premier devoir du chrétien est d’intéresser son prochain à la religion et pas de l’en dégoûter avec des dayades (mot irremplaçable de l’idiome bordelais), ou tout au moins que l’immense majorité considérera comme telles.
    D’ailleurs, mon cher frère, vous devriez méditer sur votre acrimonie à mon égard.

  37. Zemmour est condamné par la justice parce qu’il dit des choses exactes, mais qui seraient dérangeantes pour l’ordre public, si j’ai bien compris, mais par ailleurs des manifestants se réclamant de la justice sociale peuvent en toute impunité organiser un simulacre d’exécution du président de la République, ce qui me paraît une incitation à la violence aveugle et à la justice la plus expéditive qui soit. Ce spectacle est dégradant, scandaleux, et ceux qui le cautionnent sont des dangers publics d’une abjection insondable.
    Petite remarque sur le mot « violence » qui dérive du mot « bios », la vie. La violence en elle-même fait partie de la vie, mais ce sont la manière dont elle s’exerce et les buts qu’elle sert qui peuvent rendre son usage légitime ou non. Nous ne sommes pas des anges, nous avons besoin de garde-fous. Si les autorités font tomber ces garde-fous les uns après les autres et désorientent les foules, nous sommes mal partis.
    On répète de tous côtés que l’Islam aurait des valeurs religieuses alors que nous n’aurions rien à lui opposer, mais c’est archi-faux, l’amour de l’Occident pour le droit et la justice, pour la défense des faibles, pour l’équité et pour la vérité dérive de nos traditions religieuses. Il en est l’incarnation, mais c’est un trésor fragile et nous le galvaudons.

  38. Véronique Raffeneau

    Le commentaire de fugace ouvre une perspective que je trouve plus stimulante que votre billet.
    D’accord, la tribune de Laurent Binet est irresponsable ; elle est surtout d’une banalité à pleurer, surprenante de la part d’un romancier qui par ailleurs n’a pas manqué d’inventivité si je me réfère à « La septième fonction du langage » dont parle Savonarole et que j’ai lu avec plaisir il y a quelques mois.
    « Il n’empêche que le mensonge, bien avant l’injustice, demeurera pour toujours l’un des éléments constitutifs des innombrables frustrations vécues au quotidien » (fugace)
    Quand un pouvoir se pique de renverser le monde ancien et qu’il ne trouve rien de mieux que le cynisme politicien et l’injonction contradictoire pour ne pas nommer une réalité qui au fond l’indiffère, il crée des frustrations et des exaspérations qui font le lit des innombrables agressivités au quotidien.
    Je sais bien, l’exemple est sommaire.
    Mais quand d’une part la tolérance du pouvoir vis-à-vis des Black Blocs renvoie de suite dans les années 90 quand le ministre de l’Intérieur, Jean-Louis Debré, tolérait que des indépendantistes corses armés et cagoulés organisent des conférences de presse relayées sans hésitation par les médias, de l’autre quand ce même pouvoir, avec l’objectif inavoué de faire facilement du cash, essore les automobilistes de la France qu’il méprise par une hausse de carburant dissuasive mêlée à une limitation à 80 km/heure sur les routes secondaires, ce pouvoir n’innove en rien : cynisme et injonction contradictoire le caractérisent.
    Dans C dans l’air consacré aux dispositions du gouvernement liées à l’automobile, le message exaspéré adressé par une aide à domicile m’est apparu tellement plus juste, plus réel que les mots d’ordre des innombrables manifestations « contre la politique de Macron », à l’image de celle d’hier.

  39. Xavier NEBOUT

    En ce jour de fête des mères, ayons une pensée pour les enfants dont le cœur est brisé par les divorces.
    Ma profession me conduit à croiser ces regards faussement indifférents au naufrage qu’on leur impose, parce que notre civilisation dégénérée confond la liberté extérieure et la liberté intérieure.
    Plus tard, comment leur ferons-nous grief d’être indifférents à la violence ?

  40. La violence, en France, en ce début du vingt et unième siècle a, me semble-t-il cher P. Bilger, deux grandes causes principales : les faiblesses et le recul de l’Etat d’une part et les excès des libertés individuelles d’autre part. La majeure partie de nos problèmes de violence ont ici leur origine.
    Quant à Laurent Binet, comme à tous les intellectuels (sic) de gauche, il est bon de rappeler la phrase orwellienne : « Les intellectuels ont une mentalité plus totalitariste que les gens du commun ».
    @ Lucile 27 mai 2018 10:30
    « Si les autorités font tomber ces garde-fous les uns après les autres… »
    Je crains que la plupart de ces garde-fous ne soient déjà tombés !
    Cordialement.

  41. @ fugace
    « Quelle que soit la forme de la violence (économique, verbale, physique, morale, sexuelle, psychologique, autres…), je pense qu’elle trouve son origine, depuis l’origine, dans la frustration inhérente à tout être vivant. »
    Un autre cause de frustration pouvant déboucher sur une forme de violence est la schizophrénie légalement imposée par les Hommes du Régime, nous expliquant que grâce à eux nous vivrions en paix et en liberté dans un merveilleux pays basé sur les droits de l’homme, démocratique, égalitaire, solidaire, plus juste et ouvert sur le monde et sur ses richesses, alors que ce discours a de quoi donner des boutons à ceux qui sur le terrain sont exposés au quotidien à son démenti formel.
    La « démocratie » française, qui n’est qu’une démocratie d’apparence où les représentants (?) du peuple n’en font qu’à leur tête en refusant d’écouter leurs électeurs et en imposant de concert avec les médias et avec la justice la seule répétition de la même doxa politiquement conforme à l’exclusion de toute opinion critique ou divergente, finit par conduire à une situation de blocage, dont seule une violence explosive serait supposée venir à bout.

  42. Les syndicats ont beaucoup de mal à gérer le climat social actuel.
    On peut se poser une question, celle de la qualité de leurs dirigeants.
    Pour la CGT, syndicat dit révolutionnaire, on sent bien que Martinez n’a pas le talent de Bernard Thibault qui en a été le patron pendant quatorze ans.
    Pour FO, syndicat dit réformiste, on a connu de grandes pointures avec André Bergeron l’homme qui trouvait toujours du grain à moudre, Marc Blondel et Jean-Claude Mailly qui n’étaient pas sectaires avec le pouvoir et les patrons.
    Pour la CFDT, considérée comme réformiste, Nicole Notat et Jacques Chérèque savaient composer avec leurs interlocuteurs.
    Aujourd’hui SUD Rail intraitable qui s’arc-boute sur des avantages d’un autre âge.
    Négocier est un art, il me semble bien que les actuels leaders manquent de métier et de cap.
    Bernard Vivier, ex-Secrétaire général de la CFTC, actuellement directeur de l’Institut Supérieur du Travail, expert en droit social, est de la trempe des anciens, ceux qui savaient négocier et terminer un conflit sans perdre la face.

  43. @ fugace | 27 mai 2018 à 03:15
    Merci d’avoir mis dans votre commentaire cette vidéo. Voilà ce qu’est notre société actuelle, le politiquement correct imposé par les partis dits de gauche et la peur d’être traité de raciste font de nos races européennes des lâches devant l’adversité.
    Cette lâcheté atteint le summum en ne défendant pas l’enfance piégée par d’horribles prédateurs humains… prostituer et violer des enfants pour satisfaire les besoins sexuels maladifs de déséquilibrés mentaux ou religieux.
    Quant aux journalistes et politiciens au pouvoir leur seule réaction est d’avouer :
    « Rendez-vous compte, si l’extrême droite se saisissait de ce sujet pour gagner le pouvoir, ce serait affreux ».
    Combien de pédophiles et de détraqués sexuels avons-nous dans notre classe politique et qui agissent en toute impunité.
    Alors la raison, qui veut faire cesser toutes ces anomalies, ne peut passer que par la révolte et ses moyens : la violence. Faire cesser la violence par la violence citoyenne – vive la révolution – stop à l’invasion – stop à la drogue – stop au vol des finances publiques – stop à l’interdiction de nous défendre.

  44. bill boquet

    @ Jabiru | 27 mai 2018 à 14:02
    Les syndicats sont les complices des politiciens PS, PC, FI, LREM.
    « La reprise de 35 milliards d’euros de la dette de la SNCF « ne pèsera pas sur le déficit public », a déclaré samedi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, en marge du salon des start-up VivaTech à Paris. « Elle aura évidemment un impact sur la dette publique, puisque ça accroît la dette publique française ».
    En conclusion, Bruno Le Maire est un âne ou il se moque de ses interlocuteurs. Personnellement je crois sincèrement que c’est un âne (avec une bonne tête). D’autant qu’il ajoute que cela dépendra du traitement comptable qu’en fera l’INSEE, ce qui veut dire : si l’on maquille ou non les comptes.
    Cette race actuelle de ministres français vaut de l’or dur naturellement. Il ne paradent que pour mentir ou dire des absurdités, quant au chef Macron, il ne promet jamais (sachant que la promesse non tenue est la parole d’un escroc) mais il dit, et comme son langage est complexe personne ne comprend, ce qui revient à ne rien dire. Par contre il est toujours en vadrouille pour faire quoi ? Sa presse propagande ne le raconte pas !
    Vivement la fin de cette nouvelle supercherie organisée par les grands profiteurs et soutenue par la gauche crapule.

  45. @ bill boquet
    « Personnellement je crois sincèrement que c’est un âne (…) »
    Anagramme d’ENA = âne…

  46. Le problème, Monsieur Bilger, est-il la violence et ses divers modes d’expression ou bien les principes admis par l’ensemble de la société avec un seul objectif : l’intérêt général ?
    Depuis Mai 1968, qu’on encense pour avoir enfin fait souffler sur la France un vent de liberté s’opposant à la « dictature gaulliste » qui aurait rendu jusque-là l’atmosphère totalement irrespirable et aboli toutes les libertés, ces mêmes principes fondamentaux ont été jetés aux orties.
    Le premier d’entre eux est celui d’autorité : non pas l’exercice individuel du chef, du patron ou de toute autre personne sur ses subordonnés ou employés ou concitoyens autrement que par l’exercice d’une autorité conférée par la loi, mais bien l’autorité des principes, comme celui de la loi.
    Un autre principe réside dans la notion de faute, non pas de faute de simple moralité, mais dans celui de contravention par opposition au principe d’autorité, de la loi notamment.
    Une autre « valeur » est l’existence d’une « morale sociale », d’une morale laïque non liée à une religion quelconque mais enseignée dès l’école primaire et admise par tous les citoyens, formés comme tels par leurs familles et l’école de la République : respect de l’autre et de soi, liberté de conscience, acceptation de contraintes nécessaires dans une société laïque par nécessité, du fait de la diversité des opinions politiques, philosophiques et religieuses, et donc d’un État par définition non confessionnel.
    Enfin, la notion de sanction pour lutter contre les infractions, les tentatives d’imposition aux autres d’attitudes contrevenant aux principes fondamentaux de la République.
    D’évidence, dès que l’on sort de ce cadre, l’opposition entre personnes ou entre personnes et l’État, en tant que garant de l’intérêt général, et ses représentants ne peut que se traduire par de la violence dont seul l’État doit être dépositaire.
    Or la société a été formée depuis des décennies à oublier l’intérêt général en ne considérant que les intérêts privés dont la somme n’est aucunement l’intérêt général.
    Dès lors a raison celui qui crie le plus fort ou, pire, terrorise les autres pour imposer sa volonté aux autres. Le cas échéant à coups de kalachnikov, d’imposition de règles communautaires dans certains ensembles, d’interdiction de fait d’exercice des libertés individuelles.
    Quand la police ne fait plus peur aux malfrats et délinquants, quand la Justice ne condamne plus que de principe, alors l’exercice des libertés personnelles devient impossible. Et l’on se targue d’être encore en démocratie ou même d’être encore en République !
    Dans de telles conditions être surpris de la généralisation des violences et surtout de la courbe toujours croissante de leur brutalité dans un contexte d’imposition de limites de plus en plus grandes à la liberté d’expression, notamment des opinions qui contreviennent à la doxa officielle dispensée par des médias bien-pensants, ne manque pas de me surprendre. Alors même que nos dirigeants sont devenus incapables du moindre courage intellectuel. Quant au courage physique, n’en parlons pas !
    Ce n’est donc que par un retour dans les esprits du principe d’autorité (cela commence par celui des maîtres et des professeurs et se poursuit par celui de la police et de la Justice) et d’un relèvement strict et constant du niveau d’exigence dans tous les domaines que l’on pourra remettre de l’ordre dans notre société. A défaut, elle finira très rapidement comme la Rome décadente…

  47. @ bill boquet 27 mai 2018 à 03:15
    D’accord avec vous sur un point mais un seul.
    Quand Bruno Le Maire déclare que la reprise de 35 milliards d’euros par l’Etat ne pèsera pas sur le déficit public il nous prend pour des débutants.
    Pour décaisser cette somme il va bien falloir taper dans la tirelire de l’Etat, tirelire abondée notamment par une partie des impôts payés par les contribuables. Il n’y a pas de miracle sauf à imprimer de la fausse monnaie.
    En d’autres temps, pour débloquer les soupes à la grimace, un certain syndicat proposait de fluidifier les rapports entre partenaires sociaux avec certaines libéralités sonnantes et trébuchantes. Mais c’était un autre temps pas si vieux quand même. Et tout le monde jouait les vierges effarouchées quand il y avait des fuites.

  48. Noblejoué

    Comme on dénonce peu la pédophilie aux forces de l’ordre et à la Justice… Une réalité qui perdurera : protection de la famille, de l’Eglise, des immigrés et je ne sais pas encore quoi d’autre, mais bon, on sacrifie toujours l’individu au groupe, surtout l’individu faible, donc l’enfant, et qu’il n’y a pas l’atome de l’ombre d’une raison pour que ça change :
    https://francais.rt.com/france/45638-avocate-denonce-reseaux-pedophiles-politique-souhaite-reaction-president
    Parce qu’on dénonce peu, et que les autorités ne me semblent pas trop attentives aux enfants.
    Qui sait si cela ne changera pas, non par bonté d’âme, mais par rivalité, avec Balance ton pédophile, par exemple ?
    Et parce que l’exemple américain ?
    Voir en cliquant, une fois qu’on est sur l’article que j’ai envoyé, dans un coin. Pour les flemmards, en gros : les Américains signaleront les pédophiles sur passeport.
    Je pense qu’il faudrait le faire aussi sur carte d’identité.
    Je dis les pédophiles, il faudrait dire les abuseurs d’enfants, car c’est faire mal aux enfants, le mal, attention. Il y a des gens avec ces tendances ne passant pas à l’acte, et des abuseurs qui le font faute d’autres proies.
    Ainsi donc, se focaliser sur la cible.
    La violence sur enfant est la plus inexcusable qui soit car nul n’est plus innocent, et elle retentit toute la vie sur la victime.
    Tant que j’y suis, compassion aux victimes, que ce soit dans l’enfance ou plus tard, et quelle que soit la maltraitance considérée.

  49. @ patriote
    Oui, je sais ce qui se passe en Suède, mais vous savez aussi que le triplement des viols depuis 2012 est aussi le résultat des choses politiques suédoises qui ont tellement peur des résultats de leur ignominie quelles n’osent même pas aborder le sujet autrement que par une loi qui, difficile à interpréter, donc, sujette à utilisation perverse, leur évite de demander pardon mais fournira du venin aux tyrans de l’information.
    Il ne servirait de rien de mettre en cause les migrants ; ils sont pour toujours dans le camp des saints, mais j’ai été heureux quelque part de lire l’éloge de Yambo Ouologuem, romancier essayiste qui m’a passionné dans mon âge de jeune adulte et que j’avais un peu oublié.
    M.Bilger, par ce billet, a fait lever une tempête. N’en est-il pas lui-même surpris ? Littré n’aurait pas accepté « étonné », mais « surpris » me paraît convenable.

  50. Madame la Ministre de la Justice Nicole Belloubet (Parti socialiste) « aurait omis (sic) de déclarer la propriété de trois appartements » !
    Si c’est vrai, n’est-ce pas cela la vraie violence cher P. Bilger ?
    Cordialement.

  51. Robert Marchenoir

    @ boureau | 27 mai 2018 à 11:39
    « La violence, en France, en ce début du vingt et unième siècle a, me semble-t-il cher P. Bilger, deux grandes causes principales : les faiblesses et le recul de l’Etat d’une part et les excès des libertés individuelles d’autre part. »
    C’est le fameux principe anti-libéral : plus les gens sont libres, et plus ils font n’importe quoi, parce que, vous comprenez, ce sont tout de même un peu des abrutis.
    D’autre part, plus l’Etat est fort, plus il restreint la liberté des gens et plus les choses vont bien, car, comme chacun sait, l’Etat est constitué d’une substance un peu spéciale, le « pouvoir régalien », et il est composé de gens complètement différents du plouc de base, qui, eux, ne peuvent pas se tromper, inspirés qu’ils sont par le Saint-Esprit du « charisme ». Quand leur chef (celui dont nous bénéficions actuellement) ne se réclame pas carrément du « corps du roi » (on croit rêver…).
    L’Etat est composé de personnes, ces personnes sont les fonctionnaires, et ces personnes appartiennent à une race supérieure qui fait le Bien.
    Tandis que le bulot de base, le citoyen non fonctionnaire, quand on lui donne trop de « liberté individuelle », eh bien il commence à faire n’importe quoi, il a le Mal en lui, et vous comprenez bien que cela ne peut que mal finir.
    Cette transposition perverse et inopérante de la religion chrétienne dans l’organisation politique est d’ailleurs fausse à plus d’un titre, puisque les prêtres, les évêques et même le Pape n’ont jamais prétendu être à l’abri du péché. Contrairement aux fonctionnaires (parmi lesquels j’inclus, on l’aura compris, les politiciens).
    Dans le mythe anti-libéral dit faussement « républicain », il n’y a même plus le garde-fou suprême de Dieu — petit détail qui devrait empêcher l’Etat et ses prétendus « serviteurs » de se prendre, justement, pour des divinités sur pattes.
    Comme toujours, pour vérifier la stupidité de cette thèse, il suffit de se tourner vers le contre-exemple par excellence : la Russie. Dans la-Russie-de-Poutine (mais c’est vrai depuis la création du pays), l’Etat est fort, voilà une chose que l’on ne me contestera pas, il me semble. De la Horde d’Or aux tsars, en passant par les communistes et en finissant par la junte militaire poutinienne, si l’Etat russe n’est pas autoritariste, tout-puissant voire tyrannique, je ne sais pas ce qu’est un Etat fort.
    D’autre part, personne ne s’est jamais plaint que le peuple russe souffre d’un « excès de libertés individuelles ». Ou alors, j’aimerais bien qu’on me dise à quel siècle, en quelle année et sous quel régime.
    Et le résultat est… l’une des sociétés les plus violentes du monde, contrairement aux âneries anti-libérales propagées par certains Français qui, pour leur part, jouissent d’une liberté individuelle appréciable, et en tous cas largement supérieure à celle qui règne dans des « Etats forts » genre Russie, Venezuela, Corée du Nord, Iran, Arabie Saoudite, Biélorussie et que sais-je encore.
    Non seulement l’Etat russe exerce, a toujours exercé, depuis la nuit des temps, une violence inimaginable sur ses sujets (on a du mal à parler de citoyens), non seulement il manifeste en toute circonstance, et Poutine regnante bien entendu également, un mépris insondable pour son peuple et pour la vie humaine (y compris la vie des Russes), mais cette violence est largement partagée par la population elle-même.
    La violence en Russie est banalisée, admise, quand elle n’est pas glorifiée. La violence n’est pas seulement l’une des formes que prend l’oppression étatique sur le peuple (oppression que ce dernier admet et réclame, d’ailleurs, dans une large mesure). La violence est l’état normal des relations humaines dans cette partie du monde.
    Quand l’anti-libéral français de base ressort ce fameux clicheton mille fois employé : vous comprenez, on ne peut tout de même pas laisser les gens faire n’importe quoi, parce que sinon ce serait la loi de la jungle, j’ai toujours envie de lui demander à quelles de ses libertés il serait, pour sa part, prêt à renoncer, en faveur de ce fameux et imaginaire « bien commun » auquel il est sûrement en train de porter atteinte, lui, puisque « il y a trop de libertés individuelles dans s’pays ».
    Est-il prêt à payer 50 % d’impôts en plus ? A diminuer sa vitesse sur les routes à 60 km/h ? A se voir interdire les machines à laver individuelles, et à devoir aller à la buanderie commune de son immeuble pour faire la lessive un jour imposé dans la semaine, comme c’est souvent le cas en Suisse (pays « ultra-libéral », mais chacun a ses petites exceptions…) ?
    Je suis curieux. L’essentiel est d’être prêt à renoncer, bien sûr, à des libertés dont on bénéficie soi-même actuellement. Parce que pour supprimer des libertés aux autres, il y a toujours beaucoup de candidats…
    Commençons, d’ailleurs, par opérer une simple vérification de l’axiome péremptoire : « L’Etat est une lavette dans s’pays, il ne peut rien faire, et les gens sont bien trop libres de faire n’importe quoi ». Essayons de faire coïncider le cliché avec la réalité.
    Un Etat faible serait donc un Etat accaparant 57 % des richesses du pays. Un Etat où un membre sur cinq de la « population active » (chômeurs compris) est fonctionnaire, donc vit sur le dos de ses compatriotes auxquels il extorque son salaire à la pointe des pistolets de la police. Quand on enlève les chômeurs, ça fait probablement un Français sur quatre, et quand on ajoute les fonctionnaires cachés (cheminots, « associatifs »…), sans doute un Français sur trois.
    Et un peuple généreusement pourvu de « libertés individuelles excessives » serait un peuple soumis à un code du travail de 3 000 pages, à un empilement de lois et de règlements inimaginable, un peuple dont les membres sont traités officiellement « d’assujettis » par la faussement nommée Sécurité sociale à laquelle tout le monde est sommé « d’adhérer » sous peine de… prison.
    Un peuple dont seule une toute petite minorité de citoyens peuvent acheter un champ pour devenir agriculteurs, selon une législation incroyablement restrictive, inspirée par les communistes et ressemblant, trait pour trait, à celle qui avait été mise en place par… Hitler. Je mentionne ce sale petit secret parce qu’on n’en parle pour ainsi dire jamais. Cela porterait par trop atteinte au mythe du « paysan », le bon sauvage dont tout le monde nous vante les mérites. Mais je pourrais continuer cette liste jusqu’à demain matin, naturellement.
    L’esclavage, c’est la liberté, la vie, c’est la mort, et ainsi de suite.

  52. Ahurissant ! Du jamais vu ! Voici ce qu’a dit M. Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, chargé de l’ordre et chef de toutes les polices :
    « Si on veut garder le droit de manifester (…), il faut que les participants puissent s’opposer aux casseurs et ne pas, par leur passivité, être d’un certain point de vue, complices de ce qui se passe ».
    Autrement et vulgairement dit, démerdez-vous ! Si vous n’empêchez pas votre voisin casseur de casser, vous serez complice, donc condamnable, et vous ne pourrez plus garder votre droit à manifester. Menace à peine déguisée.
    A-t-on déjà entendu de pareils propos de la part d’un ministre de l’Intérieur en exercice ? Je vous fais grâce des qualificatifs attribués à ce pauvre Collomb dont le gâtisme est le plus gentil. Ou comment la violence peut naître de la sénilité…
    A propos, autre initiative stupide, de la part de Mme Hidalgo, maire de Paris, vouloir organiser des concerts dans les cimetières. A-t-elle vraiment réfléchi à la suite vraisemblable ? apéritifs, saucissons, canettes, prises de parole, contradictions, effusions ou bagarres, débordements de liesse, orgies…Sans oublier les revendications bruyantes mais pas forcément solidaires des ‘’représentants’’ des trois religions principales – chrétiens, juifs, musulmans – qui peuvent ne pas apprécier tout ce déballage de flonflons. Et si on laissait les morts tranquilles… ils ne votent pas, eux.
    Il y a un précédent : au XVIIIe siècle, le roi Louis XV avait dû interdire l’entrée du cimetière de l’église Saint-Médard (au bas de la rue Mouffetard) à cause des désordres organisés par des fêtards (appelés convulsionnaires). Cela lui avait valu une affiche vengeresse : « De par le Roi, il est interdit à Dieu d’entrer en ce lieu. »

  53. Vous nous confirmez par vos goûts littéraires ou musicaux, frère Xavier, le confort de votre conformisme romantique. J’ai de l’admiration pour vos connaissances théologiques, regrettant qu’elles soient fermées aux découvertes de l’anthropologie que ne contredit pas Mircea Eliade. Il est possible d’aimer Beethoven et de savoir ressentir Schönberg, tenter d’en témoigner n’a rien d’acrimonieux, il en est exactement de même de la Bible et de la Recherche du temps perdu, à vouloir jeter la seconde, on s’interdit une perspective lumineuse sur la première, même si cet éclairage peut parfois enlever le sommeil :
    « En amour, notre rival heureux, autant dire notre ennemi, est notre bienfaiteur. À un être qui n’excitait en nous qu’un insignifiant désir physique il ajoute aussitôt une valeur immense, étrangère, mais que nous confondons avec lui. Si nous n’avions pas de rivaux le plaisir ne se transformerait pas en amour. Si nous n’en avions pas, ou si nous ne croyions pas en avoir. Car il n’est pas nécessaire qu’ils existent réellement. Suffisante pour notre bien est cette vie illusoire que donnent à des rivaux inexistants notre soupçon, notre jalousie. Le bonheur est salutaire pour le corps, mais c’est le chagrin qui développe les forces de l’esprit. D’ailleurs, ne nous découvrît-il pas à chaque fois une loi, qu’il n’en serait pas moins indispensable pour nous remettre chaque fois dans la vérité, nous forcer à prendre les choses au sérieux, arrachant chaque fois les mauvaises herbes de l’habitude, du scepticisme, de la légèreté, de l’indifférence. Il est vrai que cette vérité, qui n’est pas compatible avec le bonheur, avec la santé, ne l’est pas toujours avec la vie. Le chagrin finit par tuer. À chaque nouvelle peine trop forte, nous sentons une veine de plus qui saille et développe sa sinuosité mortelle au long de notre tempe, sous nos yeux. Et c’est ainsi que peu à peu se font ces terribles figures ravagées, du vieux Rembrandt, du vieux Beethoven de qui tout le monde se moquait. Et ce ne serait rien que les poches des yeux et les rides du front s’il n’y avait la souffrance du cœur. Mais puisque les forces peuvent se changer en d’autres forces, puisque l’ardeur qui dure devient lumière et que l’électricité de la foudre peut photographier, puisque notre sourde douleur au cœur peut élever au-dessus d’elle, comme un pavillon, la permanence visible d’une image à chaque nouveau chagrin, acceptons le mal physique qu’il nous donne pour la connaissance spirituelle qu’il nous apporte ; laissons se désagréger notre corps, puisque chaque nouvelle parcelle qui s’en détache vient, cette fois lumineuse et lisible, pour la compléter au prix de souffrances dont d’autres plus doués n’ont pas besoin, pour la rendre plus solide au fur et à mesure que les émotions effritent notre vie, s’ajouter à notre œuvre. Les idées sont des succédanés des chagrins ; au moment où ceux-ci se changent en idées, ils perdent une partie de leur action nocive sur notre cœur, et même, au premier instant, la transformation elle-même dégage subitement de la joie. »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/58

  54. Le thème de ce billet tombe à pic, Monsieur Bilger : je suis venue sur ce blog pour me confronter à des opinions qui, en général, ne sont pas les miennes, car il me semble qu’on a moins à gagner dans l’entre-soi confortable de ceux qui pensent comme vous. Il y avait comme une assurance de « tenue correcte exigée » tant sur la forme que sur le fond.
    Depuis quelques semaines, ce n’est plus le cas : celui-ci débite des grossièretés à longueur de billets, le fait de mettre une astérisque à la place de la voyelle centrale n’allège pas la vulgarité de c*n, c*uille , c*l… Vous qui souhaitez « une urbanité retrouvée » qu’en pensez-vous ?
    Vous parlez des « grossièretés et vulgarités qui dégradent, infectent les réseaux sociaux « … Lorsque je lis les « elles ont toutes ce ton larmoyant et souffrant pour nous attendrir, qu’il s’agisse d’un ongle incarné, d’un nez qui coule, on les croirait à l’agonie » et autre « syndrome méditerranéen » des noires et maghrébines lesquelles se font prescrire du paracétamol pour le revendre au marché noir… Je lis là que les noirs, les femmes surtout, sont pleurnicheuses, calculatrices, flemmardes, profiteuses. N’est-ce point assez violent pour que cela passe ?
    Ceci, enfin que je trouve d’une violence rare pour moi et autres ruraux depuis des siècles : « En 1789, l’aristocratie n’était pas tant haïe par les rustres du fait de ses privilèges, que parce que sa noblesse d’âme était ressentie comme une insulte à leur bassesse naturelle. » Au nom de la grande majorité, merci Monsieur Nebout. Wil et Marchenoir se seront reconnus.
    Monsieur Bilger, je pense comme vous à propos de la violence, qu' »en tolérer une revient peu ou prou à moins flétrir les autres » et rêve aussi d’une élémentaire civilité . D’autant que les contributeurs n’ont plus peur d’attaque ad hominem, détournant un Savonarole en « savourlagnole », et pourquoi pas vous traitant d’abruti…
    Je souhaiterais qu’ici, au moins, les relations courtoises qui doivent s’établir entre êtres civilisés l’emportent sur les exaltations guerrières des passions idéologiques, identitaires et autres. Ce qui n’empêche nullement l’expression d’idées argumentées.
    Quant à la violence multiforme dont vous traitez, il me semble que l’Histoire n’est que l’histoire de la violence (guerres , révolutions répressions…) et que les faits de violence grave s’abaissant statistiquement, notre seuil de tolérance s’abaisse aussi (et c’est heureux). Nous supportions les 16 000 morts sur les routes en 1970 pour 13 millions de véhicules, et ne tolérons pas les 4 000 d’aujourd’hui pour 40 millions de véhicules.
    Tant pis pour la cuistrerie, je cite in fine Tocqueville « Plus un phénomène désagréable diminue, plus ce qu’il en reste devient insupportable ».
    Si certains que j’ai cités veulent me couvrir de goudron et de plumes, ne vous gênez pas, je vais écouter sereinement mes arbres pousser…

  55. @ bill boquet | 27 mai 2018 à 15:06
    Ce que vous avez écrit est profond, « sincèrement » très profond.
    « Les syndicats sont les complices des politiciens PS, PC, FI, LREM. »
    Il y a deux absents là-dedans, LR et FN.
    Vous penchez donc de ce côté-là. Pourquoi pas ?
    « En conclusion, Bruno Le Maire est un âne ou il se moque de ses interlocuteurs. Personnellement je crois sincèrement que c’est un âne ».
    C’est un âne, écrivez-vous, et vous êtes sincère. Dont acte.
    « Cette race actuelle de ministres français vaut de l’or dur naturellement ».
    …de l’or dur, c’est finement ciselé, j’apprécie.
    « …quant au chef Macron, il ne promet jamais (sachant que la promesse non tenue est la parole d’un escroc) »
    Mais, ça alors, vous lui faites un compliment !
    Il n’y aurait pas un peu de confusion, là ?
    « Par contre il est toujours en vadrouille pour faire quoi ?
    Sa presse propagande ne le raconte pas ! »
    Pas d’hésitation ! Lisez Valeurs actuelles, Rivarol, les éditos de Maxime Tandonnet ou Ivan Rioufol dans Le Figaro, et ne loupez surtout pas Mediapart, Edwy Plenel n’est pas une groupie de Macron…
    Enfin vos réflexions étant profondes, dites-nous ce qu’auraient fait, s’ils avaient été élus, Fillon ou Le Pen ?
    Pour l’amour du ciel, ne répondez pas « TOUT LE CONTRAIRE », ce serait maigrichon…

  56. anne-marie marson

    @ Robert Marchenoir
    « L’article de l’ancien prof Laurent Binet dans Libération n’a rien de neuf. C’est l’éternelle saleté communiste de la fin qui justifie les moyens, et de la richesse qui est mauvaise, sauf quand ce sont les pauvres (présumés) qui la recherchent (par des moyens malhonnêtes). »
    Cette violence est la queue de comète de Mai 68.
    J’ai entendu une fois Sorj Chalandon, lui-même journaliste à Libération, dans l’émission « Par Jupiter ! » sur France Inter, expliquer que le violence était nécessaire et qu’il fallait « foutre sur la gueule » des gens, en particulier des policiers, « pour que la peur change de camp ».
    Il expliquait ainsi sa propre attitude en Mai 68 envers Alain Madelin, où il justifie sa violence parce qu’au bout d’un moment on ne discute plus.
    « Alors, pour suivre George Orwell, « En ces temps de tromperie universelle, dire la vérité étant un acte révolutionnaire », j’apporte mon grain de sable à l’édifice, avec cet unique lien.
    https://nos-medias.fr/video/grande-bretagne-decryptage-des-viols-en-serie-commis-par-des-pakistanais-sur-des-fillettes
    J’aurais pu en mettre mille autres. »
    Rédigé par : fugace | 27 mai 2018 à 03:15

    Il y a longtemps que ces horreurs sont connues. Il s’agit de jeunes filles un peu « paumées » , enfants de mères célibataires pauvres, qui ont été approchées et livrées à la prostitution par ces bandes « d’asians », en toute impunité, puisqu’il ne s’agissait que du peuple de bas niveau.
    Cependant, comme on dit, « la société a changé », et il me semble que la loi Schiappa, consécutive à l’affaire du « viol » d’une fillette de onze ans par un majeur de plus de 20 ans, cette loi s’adapte à l’évolution de la société et des moeurs.
    Ce « viol » de la fillette de onze ans qui n’avait pas été considérée comme tel parce qu’il n’y avait pas eu de violence.
    Est-ce que c’est parce que les fillettes, qui sont voilées dès l’âge de 9 ans, parfois même avant, sont sexuellement matures plus jeunes ?
    En tout cas, la loi Schiappa ne fixe pas le seuil de minorité pour les atteintes sexuelles.
    Ce que je regrette aussi, c’est que le violeur, qui s’appelait Mohamed ou Mustapha, ait été rebaptisé Kevin par la presse, comme si seuls les Kevin fdesouche étaient capables de telles atrocités.

  57. Incident diplomatique entre le Canada et la France.
    Au bout de 12 minutes et 40 secondes.
    http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7904647?seektime=759.015396
    La masturbation collective.
    Quand celle d’adolescent devient une affaire d’État au Canada.
    Classée comme raciste et islamophobe ; alors qu’il s’agit de jeunes garçons entre eux.
    Des éducateurs, des imams, des colonels, des généraux, des journalistes, un pays, une nation qui n’ont rien d’autre à faire que de parler de masturbation collective chez des garçons.
    D’autres ont des poupées vaudoues pendant une manifestation, comme des ados ont le Coran pendant une masturbation collective !
    Alors que des heures de colle, une paire de claques, oh de la violence si chère à mon honorable honoraire, auraient suffi.
    J’aime le scandale : Coran, Racisme, Islamophobie, Masturbation collective.
    Mettre ça dans une même phrase, dans un même récit, chapeau !
    http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7905363
    L’Humanité, mais à quoi servez-vous ?!

  58. @ Lucile | 27 mai 2018 à 10:30
    « Zemmour est condamné par la justice parce qu’il dit des choses exactes, […] »
    Ben dites donc, vous avez eu accès aux condamnations du monsieur. lu les jugements de condamnation du monsieur.
    C’est que le monsieur les a rendus publics ces jugements.
    Personne en France ne peut être condamné pour avoir dit des choses exactes !
    Genre, je risque la prison parce que j’ai dit : 2 + 2 = 4 !
    Le droit en France : https://www.legifrance.gouv.fr/ ; où est-il dit que nous pouvons être condamnés pour avoir dit des choses exactes ?

  59. Noblejoué

    @ Augier
    « Ceci, enfin que je trouve d’une violence rare pour moi et autres ruraux depuis des siècles : « En 1789, l’aristocratie n’était pas tant haïe par les rustres du fait de ses privilèges, que parce que sa noblesse d’âme était ressentie comme une insulte à leur bassesse naturelle. » Au nom de la grande majorité, merci Monsieur Nebout. Wil et Marchenoir se seront reconnus. »
    Pardon, les urbains sont souvent dédaigneux envers les ruraux… Ici hameau dans les nuages se charge de les défendre, mais il est bon que vous veniez en renfort, il a de quoi faire, comme vous voyez.
    Pour la violence, hum, sauf à établir une censure, comment l’éviter ? C’est la nature humaine qui est tarée, pas spécialement les gens de ce blog.
    Cependant, comment essayer de compenser, ce n’est pas possible, mais de vous faire un peu plaisir après vos déceptions ?
    Fleurs et arbres à qui en dispose, à quoi bon, peinture, musique, c’est, disons, assez hasardeux, et puis, pourquoi pas ce que ruraux et urbains peuvent partager, les éléments, une expérience submersive de la beauté ?
    https://www.boumbang.com/olafur-eliasson/

  60. Robert Marchenoir

    @ Augier | 27 mai 2018 à 22:48
    « Wil et Marchenoir se seront reconnus. »
    Dans quoi ? c’est assez nébuleux, à vous lire. Ce qui est certain, c’est que vous nous offrez un magnifique exemple de la mauvaise foi gauchiste : une règle pour moi, une autre pour les autres.
    Vous prétendez : « Je souhaiterais qu’ici, au moins, les relations courtoises qui doivent s’établir entre êtres civilisés l’emportent sur les exaltations guerrières des passions idéologiques, identitaires et autres. Ce qui n’empêche nullement l’expression d’idées argumentées. »
    Pour aussitôt enchaîner sur : « Si certains que j’ai cités veulent me couvrir de goudron et de plumes, ne vous gênez pas, je vais écouter sereinement mes arbres pousser… »
    Donc d’un côté, j’assure rechercher de bonne foi un débat argumenté, de l’autre, j’affirme d’avance que je me boucherai les oreilles, face aux arguments qui me seraient opposés par ceux qui me déplaisent. On ne saurait être plus méprisante, malgré vos protestations de courtoisie et de civilisation.
    D’un côté, vous sortez de nulle part en mettant en cause un certain nombre de commentateurs nommément désignés, pour des interventions anciennes, que vous vous êtes prudemment abstenue de discuter sur le fond lorsqu’elles ont été faites.
    D’un autre côté, vous prétendez être outrée par les attaques ad hominem, alors que votre commentaire ressemble furieusement à… une attaque ad hominem.
    Vous citez au hasard des morceaux de commentaires anciens, extraits de discussions closes, dont personne ne se souvient des tenants et des aboutissants. Vous vous abstenez de l’élémentaire correction, du point de vue intellectuel comme du point de vue de la courtoisie, qui consisterait à rappeler le contexte de ces bouts de phrases. Et à expliquer pourquoi vous les réprouvez.
    Mais cela ne vous empêche pas de mettre en cause nommément leurs auteurs (supposés), qui, contrairement à ce que vous affirmez, n’ont aucun moyen de « reconnaître » leurs propos, dans le mélange informe et dépourvu de références que vous nous livrez. Nous avons bien compris qu’il y a certaines personnes ici que vous n’aimez pas, mais cette simple humeur personnelle a-t-elle tant d’intérêt que vous vous sentiez obligée de la partager avec la terre entière ?
    Mettons à part les gros mots qui semblent vous incommoder. Il s’exerce ici une relecture méticuleuse des commentaires par les responsables du blog, voire une réécriture dans certains cas, ce qui constitue un niveau de contrôle dont je ne connais aucun équivalent sur d’autres sites similaires.
    Ces mots qui vous choquent, abrégés ou non, ont donc franchi le contrôle de l’éditeur, pour parler pompeusement. Lequel semble avoir considéré (par définition) qu’ils n’outrepassaient pas sa ligne éditoriale. Vu la tenue générale de cet endroit, dont je crois pouvoir dire qu’elle est fort élevée, peut-être pourriez-vous vous interroger sur les raisons qui ont fondé cet imprimatur, avant de réagir comme une grenouille de bénitier qui s’offusque : oh ! il a dit « cul » !…
    Au demeurant, vous semblez vous revendiquer « rurale ». Depuis quand le mot cul est-il obscène, à la campagne moins qu’ailleurs ? Un cul de bouteille, un cul de basse-fosse, un porc cul-noir, un petit verre avalé cul sec, tout cela est du français de fort bon aloi, et ne relève même pas du registre familier.
    Je retiens surtout que votre prétendue courtoisie consiste à vous prétendre offensée par des faits, ou par des analyses qui ne seraient pas entièrement flatteuses. Vous succombez à cette maladie contemporaine du bisounoursisme, des pauvres chéris en cristal, qui hurlent à la « violence » dès lors qu’on dit autre chose que : vous êtes formidables, on est tous solidaires, les valeurs républicaines c’est trop mignon, et ainsi de suite.
    Vous tentez de nous arnaquer avec votre revendication de courtoisie, mais vous considérez que cette dernière est incompatible avec les « passions identitaires ». Autrement dit, si t’es opposé à l’immigration de masse et à l’islamisation de la France, eh ben t’es un gros cochon malpoli qui ne mérite pas de sortir dans le beau monde (lequel est supposé être représenté par le blog qui nous accueille). Et si, en plus, tu dis « cul », alors là…
    J’en viens à l’amalgame que vous faites entre plusieurs commentaires fort anciens, dont un de ma main, qui semblent vous avoir offusqué — mais vous n’expliquez pas pourquoi : « Lorsque je lis les ‘Elles ont toutes ce ton larmoyant et souffrant pour nous attendrir, qu’il s’agisse d’un ongle incarné, d’un nez qui coule, on les croirait à l’agonie’ et autres ‘syndrôme méditerranéen’ des Noires et Maghrébines lesquelles se font prescrire du paracétamol pour le revendre au marché noir… »
    Donc, qu’est-ce qui vous dérange, là-dedans ? Le fait qu’un médecin urgentiste, dont j’ai rapporté les propos, informe sur la réalité des choses dans les hôpitaux français ? Vous êtes médecin ? Employé d’hôpital ? Régulateur du SAMU ? Vous affirmez que ce médecin ment, que cela ne se passe pas comme cela, qu’il invente, qu’il affabule ? Vous avez étudié la question, et vous avez déniché un rapport officiel approfondi qui rapporte que tout roule, ma poule, au SAMU, que personne n’appelle pour rien, et en particulier pas les immigrés, et encore moins les immigrés illégaux qui ne devraient même pas se trouver ici ?
    Vous prétendez qu’il n’y a pas de marché noir des médicaments en Afrique, comme l’affirmait ce commentateur dont j’ai oublié l’identité et que vous avez l’impolitesse de ne pas nommer, commentateur qui était, manifestement, un militaire témoin direct des faits qu’il rapportait ? Vous avez fait la guerre en Afrique, Madame Augier ? Vous avez tenu une pharmacie dans une caserne française, au Mali ou je ne sais où, et vous pouvez nous garantir que jamais la population avoisinante ne singe une maladie imaginaire, afin de se faire quelques piécettes en revendant les médicaments offerts par le contribuable français ?
    En somme, pour vous, comme pour tant d’autre tenants du politiquement correct, c’est la vérité elle-même qui est discourtoise. Mentons par omission, diffamons ceux qui rapportent la déplaisante réalité, notre digestion n’en sera que plus paisible.
    Je note, pour finir, que vous avez la chance de posséder des arbres. Et de vivre, apparemment, dans un coin paisible. Peut-être pourriez-vous vous abstenir de vous en vanter, auprès de ceux qui ont la malchance de vivre au milieu du béton, des crachats, des femmes voilées, des insultes musulmanes, du vacarme du ramadan, des ascenseurs transformés en urinoirs, et qui voient les voitures de leurs voisins (quand ce n’est pas la leur) partir en fumée quand ces messieurs sont contrariés ?
    A tout le moins, vous pourriez vous abstenir de jouer les offensées lorsque ces personnes se plaignent de leur sort. Ou que d’autres expriment leur solidarité avec leurs concitoyens qui souffrent de ces malheurs. Nous sommes ravis pour vous que vous soyez en mesure « d’écouter sereinement vos arbres pousser ». La courtoisie, sinon la décence, devraient vous interdire de calomnier ceux qui n’ont pas votre chance, et qui ont le front d’en parler ici.

  61. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 27 mai 2018 à 18:25
    Il n’y a pas de contradiction à un Etat faible et envahissant. Faible sur ses seules missions légitimes, les régaliennes (sauf quand il s’agit de taper sur les « fascistes »), envahissant sur toutes ses missions illégitimes, le contrôle social.

  62. Supprimer la violence c’est comme vouloir supprimer les guerres, les maladies, le mauvais temps, les riches, les pauvres, les races, les couleurs humaines… elle est inscrite au patrimoine génétique de l’espèce humaine.
    Notre pays subit en ce moment une vague de violence sans précédent : actes barbares moyenâgeux de la part de nos chers immigrés migrants sur les blancs de souche en toute impunité, la paix sociale est à ce prix : à Dijon, dernièrement, des immigrés afghans ont frappé une femme qui avait, selon ces attardés, un décolleté trop provocant ; des milices turques ont attaqué un kiosque à journaux pour arracher une revue condamnant Erdogan comme dictateur ; d’autres exemples en milliers quotidiennement dans toutes les villes de France : des bandes de mineurs se sachant intouchables agressent, tabassent, caillassent, crament, défient, police muselée, justice complice et le peuple tout entier qu’ils vont niq… sans modération.
    Mais heureusement, je suis sous la protection de M. Bilger car dire des choses pareilles, qui sont prouvées, chiffrées et avérées, ailleurs que sur ce blog me vaudrait, comme Zemmour, Ménard, Collard et autres vrais Français patriotes et fiers de leur culture, religion, moeurs et coutumes, une condamnation par les tribunaux de l’antiracisme gauchislamiste qui a mis le pays à sac et à genoux.

  63. Xavier NEBOUT

    @ Augier
    Les rustres que je visais sont les révolutionnaires et gauchistes toujours prompts à couper les têtes ou cautionner ceux qui le font – montagnards, communistes de 1870 et de 1944, maoïstes à la mémoire courte, etc.
    Alors, comme il ne m’était pas venu à l’idée de qualifier l’un d’entre nous de rustre, vous êtes prié de ne pas m’en prêter l’intention.

  64. thierry de Dijon

    Très simplement, on pourrait dire que la perte de vitesse du marxisme laisse progressivement la place au gauchisme caviar pour répondre à la souffrance sociale, dans un environnement politique immature typiquement français. C’est précisément là où Jean-Luc Mélenchon creuse son sillon dans son OPA sur le PCF.

  65. Bill Boquet

    @ Deviro | 27 mai 2018 à 23:07
    Il me semble que ce soit votre critique de mon commentaire qui soit « maigrichonne », à chacun ses moyens.
    Vous me dites « Pour l’amour du ciel, ne répondez pas « TOUT LE CONTRAIRE ».
    Mais je n’ai rien dit, et je pense qu’ils n’auraient pas fait la même erreur, c’est évident. Le problème étant pourquoi la SNCF nous laisse une ardoise de 35 milliards d’euros ; sans la volonté de ne plus faire de pertes nouvelles. Il faudrait pourtant changer quelques règles du mécanisme des dépenses et des recettes de cet honorable organisme ou lui mettre un président japonais à sa tête plutôt qu’un bipolaire de chez têtu ami probable de Macron.
    Allez laisse béton.

  66. @ Augier | 27 mai 2018 à 22:48
    Vous écrivez que vous êtes venue sur le blog de monsieur Bilger pour vous confronter à d’autres opinions que les vôtres, en espérant une certaine forme d’urbanité dans les propos des intervenants.
    Noblejoué | 28 mai 2018 à 02:29 vous a répondu de manière fort urbaine (avec une connotation rurale de bon aloi).
    Comme vous et comme nombre d’intervenants, j’aspire à ces échanges, parfois fermes à l’occasion, mais fondamentalement respectueux de la personne qui exprime ses opinions et avis. Comme vous je regrette les prises à partie excessives ; si vous répondez sur le même ton, vous aurez droit de la part de certains à de longues et fastidieuses mises au point. J’y ai aussi eu droit.
    Il me semble qu’il faille ignorer ces commentaires et choisir parmi les intervenants celles et ceux qui s’astreignent à rester dans le registre que vous avez choisi, même si elles ou ils ne partagent pas les mêmes idées. Il serait regrettable de ne pas poursuivre dans la lecture et le commentaire des billets de monsieur Bilger, dont on n’est pas obligé de partager les points de vue, mais qui fait preuve d’une parfaite équanimité tandis que madame Bilger s’astreint à des relectures qui doivent souvent la heurter. C’est bien ce qui fait l’intérêt et le charme de ce blog.

  67. Noblejoué

    @ Augier
    Je peux comprendre que le mot cul vous choque quoi qu’il entre comme le dit Robert Marchenoir dans de nombreuses expressions courantes… Chacun son degré de sensibilité. Mais comme vous aimez les arbres et semblez avoir une sensibilité poétique, il se peut que vous appréciiez Tolkien.
    Or les aventures de « Bilbo le Hobbit » et du « Seigneur des anneaux », commencent à Cul-de-Sac.
    http://www.tolkiendil.com/encyclo/geographie/villes_tours_et_forteresses/comte/cul-de-sac
    Le lieu « impasse » confortable, début des aventures, amusant, non ? Et il y a une poésie sur allez savoir où mène le chemin si on n’y prend pas garde.
    http://fr.jrrtolkien.wikia.com/wiki/La_route_se_poursuit_sans_fin
    Outre l’histoire, passionnante, les descriptions du « Seigneur des Anneaux » et de « Bilbo le Hobbit » pourraient vous plaire… Le « Silmarillion » est plus trapu, c’est pour inconditionnels.
    Les arbres, les forêts y sont particulièrement aimés, et les hommes-arbres, qui sont les gardiens des arbres, peuvent plaire. Si vous êtes plus visuelle que littéraire, vous pouvez vous borner aux images, celles d’Alan Lee étant de loin les meilleures, supérieures à celles de Tolkien même qui, pourtant, me semblent de loin au-dessus de celles d’autres illustrateurs qu’Alan Lee.
    Vous voyez, du cul… de sac, on peut passer à des réalités plus agréables.
    Et si décidément vous ne supportez pas le bas du dos, vous pouvez écouter la chanson des Frères Jacques « les fesses » qui parle de cette réalité et de l’attirance ou de la répulsion qu’on peut avoir pour elles avec esprit.
    Pour en revenir à mon dada, il vaut mieux lire Bilbo puis le Seigneur des Anneaux car l’un découle de l’autre. Les impatients zappent la description de la Comté du Seigneur des Anneaux. Erreur. Outre que Tolkien a le rare talent de faire des descriptions poétiques et de raconter l’histoire de son monde de façon non pesante, les Hobbits sont sympathiques, leur contrée paisible, paisible… De plus, il est bon de voir pour quoi les héros souffrent et combattent, ce qu’on perçoit encore mieux en marchant un peu partout dans la Terre du Milieu, parmi les peuples et les paysages qui le composent.
    Soit vous aimez Tolkien et vous n’avez pas pensé à Cul de Sac, on oublie toujours le plus évident, soit vous avez, j’espère, envie de le découvrir, sans oublier Alan Lee, et notamment ces Ent, peut-être par une première approche par Internet.
    Xavier NEBOUT, que je n’avais pas bien compris, s’est expliqué, et j’ai tenté de vous faire l’article ou redécouvrir un univers qui pourrait vous convenir… Je vous souhaite bonne continuation, à vous et à vos arbres.

  68. @ sylvain | 28 mai 2018 à 09:14
    Lorsque nous cumulons des traîtres à la patrie comme présidents de la Répoublique que voulez-vous attendre d’eux.
    Notre pays est fichu, nous n’avons pas réagi en temps voulu et de Gaulle est mort, alors les Sarko-Hollande-Macron fleurissent en attendant les Ali-Mohamed-Saddam qui seront sans conteste les prochains.
    Les 25 prochaines années de cet Hexagone seront terriblement difficiles à vivre, dommage pour notre descendance.
    Il y a trois ans j’écrivais déjà sur ce blog que ceux qui en avaient les moyens devraient sans tarder fuir la France.

  69. En ce moment se déroule le procès du bijoutier meurtrier de son agresseur à Nice. Ce cas particulier montre l’inversion des valeurs à laquelle se sont livrés tous les contempteurs de l’autodéfense, d’abord médiatique, ensuite de l’entourage de l’auteur du vol à main armée abattu ensuite par le bijoutier. Cette affaire se situe dans le droit fil du billet de notre hôte.
    S’il appartient à la Justice de définir si le bijoutier était ou non dans le temps de la légitime défense quand il est sortie avec son pistolet pour tirer sur les auteurs qui s’enfuyaient en scooter, il me semble très intéressant d’en lire l’analyse juridique qu’en fait l’avocat Régis de Castelnau sur son blog « Vu du Droit ». Il rappelle opportunément que les braqueurs étaient bien auteurs d’un crime, ce que la presse bien-pensante a largement occulté.
    A lire ici : http://www.vududroit.com/2018/05/bijoutier-de-nice-enjeux-dun-proces/

  70. @ Robert | 28 mai 2018 à 18:21
    « …ce que la presse bien-pensante a largement occulté. »
    Parce qu’il y aurait une presse mal-pensante ?!
    La vôtre, je suppose !
    Quant au fait de tirer, dans la rue, à l’extérieur alors qu’il y a foule, dans le dos de personnes qui s’enfuient, malgré qu’elles aient commis un crime, effectivement la notion de légitime défense a le droit d’être questionnée.
    – Dans la rue.
    – Dans la foule.
    – Dans le dos.
    – En fuite.
    Dur d’affirmer que vous êtes menacé par quelqu’un qui vous tourne le dos et qui vous fuit !

  71. @ agecanonix | 29 mai 2018 à 19:38
    « Mon épouse l’était (surdouée)… »
    Et elle a fait quoi pour l’humanité ?
    Un vaccin ?
    Un nouveau théorème ?
    Une découverte ?
    Elle a servi à quoi ?
    Et qui êtes-vous pour parler au nom du : nous ?!

  72. Bonjour,
    Le progrès social ne pourra s’estimer une réalité que quand la guerre deviendra incompatible avec l’esprit des peuples civilisés, n’obéissant qu’à la loi intellectuelle, loi qui n’est autre que celle de l’ensemble des connaissances humaines, dont l’application est une exhortation perpétuelle à la Paix.
    Cordialement.

  73. @ Anwen | 30 mai 2018 à 10:07
    Et pourtant le cannabis n’est toujours pas légalisé !
    Vive l’appel du 18 joint !

  74. Robert Marchenoir

    @ Anwen | 30 mai 2018 à 10:07
    Je suis désolé, mais nous avons déjà, ici, un pourvoyeur de ce genre de choucroute, et elle est largement de meilleure qualité que la vôtre. Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, j’aurais à dire quelque chose d’aimable sur la prose d’Aliocha…

  75. Ce qui est scandaleux et violent, c’est la condamnation du bijoutier qui aurait dû être mis à l’honneur par une autre presse que celle qui sévit actuellement sur les ondes et les Rézossocios ; ce qu’il faut condamner c’est cette justice sans honneur sans morale qui aurait dû acquitter ce monsieur Turk, maintes fois agressé, cambriolé, abandonné par l’Etat lâche laxiste complice du crime et qui a encore une fois été tabassé maltraité violenté par ces racailles qui s’en tirent bien et méritaient le châtiment que ce brave homme leur a infligé.
    Mais cet acte héroïque et courageux ne plaît pas dans notre société de moutons zombis qui défilent en troupeaux consentants vers leurs abattoirs ; interdiction de se défendre, porter plainte ? On voit les résultats : impunité, récidives, victimes méprisées, agressées moralement une deuxième fois par ces institutions lopettes inefficaces par idéologie gauchiste de culture de l’excuse aux criminels.
    « Abattu dans les dos », ça choque les bonnes consciences bisounours de gauche ; M Turk a subi un épisode de guerre, une hyperviolence sidérante, il n’a rien demandé, rien provoqué, les racailles sont seules responsables de cette agression criminelle et en ont payé le prix comme il se doit ; je soutiens à donf ce monsieur !
    Il faut que tous ces agresseurs et criminels comprennent que quand ils iront commettre leurs délits, ils devront s’attendre à être abattus eux aussi que ce soit de face, dans le dos ou par surprise ; la peur doit changer de camp !
    La liste est trop longue de ceux qui après s’être présentés devant les forces de l’ordre en les provoquant et les harcelant en ont payé le prix fort et c’est dans l’ordre des choses de la vie, la vraie.
    On parle très peu des policiers qui sont blessés, amputés voire tués par ces racailles, la presse gauchiste n’aime pas les policiers martyrs mais tombent plus sous le charme de ces ordures antifas de NDDL crasseux pouilleux shootés offrant de plus beaux portraits révolutionnaires plus reluisants à la une des merdias.

  76. 88proportion664

    Il semble que des irrégularités, dues à une surfacturation des services de la société Mediascop (Sophia Chikirou), aient été constatées dans les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon (campagne de 2017). La justice a été prompte et a déployé des moyens inhabituels voire inédits pour mettre en lumière lesdites irrégularités. Quand on respecte l’Etat de droit on ne peut pas contester le bien-fondé de ces actions judiciaires bien que le déploiement des moyens mis en œuvre ait été quelque peu disproportionné. Si fraude il y a eu elle porterait sur quelques dizaines de milliers d’euros.
    Au cours des prochains mois doivent s’ouvrir différents procès (# enquêtes préliminaires) visant des personnalités particulièrement importantes de la vie politique française : Georges Tron, les époux Fillon, Patrick Balkany, Nicolas Sarkozy. Ce qui est reproché et attesté (preuves à l’appui) à ces hauts responsables politiques est évidemment très grave. Nous changeons de catégorie juridique. M.Tron est accusé de crime. M.Fillon est accusé d’avoir détourné de l’argent public à hauteur de plus de 2 millions d’euros à son bénéfice personnel et ce pendant une longue période (plus de vingt ans) avec la complicité de son épouse c’est-à-dire en bande organisée. Les cas Balkany et Sarkozy sont trop longs à exposer ici. Ces quatre leaders de la droite française risquent la prison ferme.

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