Marion Maréchal : la parole dans la plaie…

Marion Maréchal (MM) était l’invitée du Grand Jury le 13 mars.

Face à Benjamin Sportouch et à Adrien Gindre notamment, elle a brillé. J’aurais pu pousser la provocation jusqu’à la juger époustouflante comme je l’avais prévu initialement pour mon titre. Mais je l’ai modifié en faisant référence à « la plume dans la plaie », ambition suprême du journalisme de presse écrite, magnifiquement exprimée par Albert Londres.

En l’occurrence MM a porté la parole dans la plaie et révélé ainsi les graves faiblesses du journalisme audiovisuel, d’autant plus préoccupantes qu’elles concernaient une émission dominicale emblématique que je ne manquerais pour rien au monde. Cette fidélité ne garantit pas que je ne puisse pas me tromper mais au moins que j’ai, pour ce billet, de quoi comparer. Du côté des personnalités questionnées comme de celui des journalistes qui questionnent, étant entendu que j’estime, pour ces derniers, que Marion Mourgue du Figaro, irrégulièrement présente, est de loin la meilleure.

Anticipant un reproche lassant mais auquel je me sens contraint de répliquer parce que je ne l’estime pas absurde dans ce monde intellectuellement frileux, je précise à nouveau que c’est – sans aucune présomption – en qualité de technicien du verbe, de l’argumentation, de l’intelligence des propos et des répliques, de la qualité de la dialectique développée, que je me permets de formuler un jugement.

L’appréciation de la forme ne peut pas être totalement distincte de l’appréhension du fond mais il est possible, tout en n’adhérant pas pleinement à ce dernier, d’examiner ce que vaut l’expression accordée au fond du propos. Je déteste qu’on veuille nous enfermer dans une alternative qui nous contraint à une détestation ou une inconditionnalité sans nuance. J’aime pouvoir, en quelque sorte de l’extérieur, louer sans être partisan.

Pour être encore plus clair – puisque c’est le noeud -, s’agissant du premier tour de l’élection présidentielle, je confirme que je ne voterai pas pour Emmanuel Macron ni pour Marine Le Pen ni pour Eric Zemmour (même depuis qu’il fait équipe avec Marion Maréchal) ni pour Fabien Roussel sympathique et chaleureux mais au programme communiste ni pour Jean-Luc Mélenchon, insupportable personnalité mais remarquable manieur de mots et de concepts ni, enfin, pour Yannick Jadot pour lequel j’éprouve une estime emplie de commisération parce qu’il a été trop longtemps « plombé » par Sandrine Rousseau et que son élan s’en est trouvé forcément brisé.

Cette énumération pour signifier à nouveau qu’on a le droit de se dédoubler et que le professionnel de la parole a toute justification pour apprécier ou non qui il veut en attendant que le citoyen ait à se prononcer le moment venu.

B9730177922Z.1_20220306174929_000+G95K1N33A.1-0

J’avais déjà écrit dans ce blog au sujet de MM mais, surtout, j’avais pu la questionner, le 22 janvier 2021, dans ma série d’entretiens : Bilger les soumet à la question. Elle avait brillamment réussi l’exercice singulier que ma pratique impose.

Mais, sur les plans psychologique et politique, je ne l’ai pas reconnue ce 13 mars. Comme si son soutien à Eric Zemmour l’avait libérée, comme si elle n’avait plus rien à retenir ni à cacher, comme si elle se sentait enfin débarrassée des précautions et subtilités qui avaient à la fois contribué à son aura mais à la longue déçu.

Au contraire, son parler-vrai lui a d’abord permis, avec une politesse ironique, de juger interminables les questions sur le rapport aux femmes d’EZ et sa propre position sur la misogynie réelle ou prétendue de celui-ci, ainsi que sur les circonstances de son ralliement à Zemmour et la trahison que lui impute sa tante Marine Le Pen.

Puis de qualifier d’offensante une interrogation, il est vrai grotesque, sur le sentiment de la mère qu’elle est à propos du bombardement d’une maternité en Ukraine, comme si on espérait qu’elle allait l’approuver…

Cette sincérité intelligente, avec une personnalité naturellement plus souple et soyeuse que celle de sa tante malgré les efforts méritoires accomplis par cette dernière, a fait surgir de sa part, sur quelques thèmes essentiels tout de même traités, une argumentation avec laquelle on pouvait être en désaccord mais qui était plus riche, plus dense que celle habituellement proposée.

Sur les prénoms étrangers, sur l’islam et l’islamisme, sur le rôle du président de la République à l’égard de Poutine et de la Russie, sur la contradiction européenne préoccupante entre le discours fédéraliste d’Emmanuel Macron et, par exemple, la position de Mark Rutte privilégiant l’OTAN, sur l’évidente différence entre les réfugiés ukrainiens à accueillir généreusement et ceux provenant de Syrie à l’égard desquels, n’en déplaise à Robert Ménard faisant fort dans la repentance personnelle, on avait le devoir d’être au moins plus vigilant.

Entre autres questions.

Mais l’essentiel n’était pas là. Une question de MM, que je n’ai pas hésité à qualifier de « géniale » dans un tweet, m’a comblé d’aise. Péripétie tellement éclairante sur l’honnêteté et la compétence médiatiques qu’elle est de nature à supporter une généralisation.

MM était questionnée sur « le grand remplacement » cher à Renaud Camus qui avait assisté à un meeting d’Eric Zemmour. Face à l’insistance des deux journalistes, elle leur a tout à coup demandé s’ils avaient lu l’ouvrage de Renaud Camus sur le sujet. Gênés, ils ont avoué piteusement que non, ils ne l’avaient jamais lu. On a eu là un parfait exemple (pour le pire) de la superficialité bien-pensante des interrogations, appuyée sur une totale méconnaissance du fond. On stigmatise le grand remplacement – plutôt à mon sens encore un grand basculement – mais le fond est ignoré. La moraline remplace l’analyse et la réflexion.

Cette parole dans la plaie m’a procuré, je l’avoue, un grand bonheur intellectuel et je comprends mieux, après cette prestation, pourquoi Eric Zemmour s’est tant réjoui d’avoir le soutien de MM. Pour des raisons qui semblent d’abord de conviction même si d’autres considérations électoralistes ont pu jouer.

Il aura à ses côtés une intellectuelle franchement conservatrice qui est passée clairement du côté de la politique et qui n’a plus l’intention de la déserter. Il est clair qu’il faudra compter avec elle, où qu’elle soit dans le futur.

Elle a démontré un sacré talent et une intelligence à la hauteur de celui-ci.

Article précédent

Pourquoi ne sait-on plus débattre ?

Article suivant

Emmanuel Macron est agaçant : il n'est pas nul...

Voir les Commentaires (75)
  1. Claude Luçon

    « Face à l’insistance des deux journalistes, elle leur a tout à coup demandé s’ils avaient lu l’ouvrage de Renaud Camus sur le sujet. » (PB)
    Il y a ceux qui vénèrent la parole et ceux, dont je suis, qui vénèrent la parole accompagnée de chiffres et de faits réels.
    Le problème est que nos journalistes et nos écrivains actuels appartiennent tous à la première catégorie, mieux vaut, pour eux, ne pas comprendre les chiffres, sauf ceux de leurs comptes en banque comme Renaud Camus et Eric Zemmour, chantres du grand remplacement ; et connaître les sciences est une forme de snobisme.
    Renaud Camus écrit :
    « Un peuple était là, stable, occupant le même territoire depuis quinze ou vingt siècles. Et tout à coup, très rapidement, en une ou deux générations, un ou plusieurs autres peuples se substituent à lui. Il est remplacé, ce n’est plus lui. »
    Soixante millions de Français remplacés en deux générations, soit sur quarante ans au maximum si on prend l’ancien service militaire à 20 ans comme référence, ou 1 500 000 par an ou 4 109 plus 1 grossesse de 5 mois par jour !
    Il aurait peut-être fallu lui demander si elle, MM, croyait au grand remplacement et, si oui, à quelle cadence annuelle ?
    Directrice de sa propre université, elle doit au moins savoir compter le nombre de ses étudiants ! De mauvaises langues prétendent que le nombre en est plutôt faible ?
    Ayant fait un premier calcul, pour moi il prendrait mille ans si nous gardons le même rythme de remplacement que celui que nous connaissons depuis 1914, seulement 500 années si les 67 millions de citoyens actuels imitaient Renaud Camus et ne faisaient plus d’enfants.
    Eric Zemmour en fait toujours, des enfants, mais il est vrai que lui, fils d’immigrants, a décidé de ne remplacer que le président de la République.
    Après JMLP, MLP, devons-nous aussi subir MM ex-LP ?

  2. [Marion Maréchal] a démontré un sacré talent et une intelligence à la hauteur de celui-ci. (PB)
    Entièrement d’accord. J’ai été subjugué, époustouflé par sa prestation au Grand Jury, la maturité et la richesse de sa culture politique malgré son jeune âge, la vitesse et l’aisance dans sa répartie, l’excellence et la limpidité de ses propos et sa capacité à parer le feu nourri des questions pièges, dérangeantes, indigestes auquel elle était soumise. Elle dominait avec brio, grâce et élégance les journalistes discourtois, inquisitoriaux et tendancieux qui cherchaient à la déstabiliser à tout prix.
    Son discours de Toulon était prémonitoire d’une étoile au firmament…
    Elle est promise à briller et à surplomber… Elle surclasse et ringardise sa tante… Elle est plus qu’un talent, elle est déjà un phare à part entière !
    La machiavélique malédiction de Mitterrand—du cordon sanitaire scindant les droites—serait-elle en voie d’être terrassée par son entremise et celle de celui qu’elle soutient ?

  3. Marc Ghinsberg

    Billet en forme d’apologie en faveur de Marion Maréchal qui, reconnaissons-le, ne manque pas de talent sur le plan formel.
    Sur le fond il y aurait beaucoup à dire. On ne donnera qu’un seul exemple. Sur l’Ukraine, Marion Maréchal dit : « Qu’on fasse tout pour aider les Ukrainiens et faire reculer les Russes oui, mais pas au détriment des Français et des Européens. » Superbe oxymore, curieuse conception de la solidarité pour quelqu’un qui se réfère sans cesse aux racines chrétiennes de la France.
    Mais venons-en à ce que Philippe Bilger considère comme l’essentiel : le piège dans lequel seraient tombés les journalistes qui parlent du grand remplacement, contraints de reconnaître ne pas avoir lu le livre éponyme de Renaud Camus. Alors posons la question à tous ceux qui parlent de l’Islam et des fameuses racines chrétiennes. Ont-ils lu le Coran et la Bible ?

  4. Merci à vous pour cette analyse aussi fine que pointue… Effectivement elle est époustouflante notamment face à des journalistes qui n’avaient qu’une envie… la coincer… échec absolu… la grâce et l’intelligence ont triomphé 💪🏻👍🙏

  5. Tout à fait, M. Bilger, les graves lacunes du journalisme actuel ont été mises en lumière par une jolie blonde, mère et patriote. De nos jours, on ne lit plus, on sait d’avance ce qu’il faut dire.
    Les successeurs des journalistes qui conseillaient de lire Fahrenheit 451, ne sont plus que des suppôts du socialo-wokisme. Ils brûlent d’abord, ils exécutent, ils commentent enfin en réécrivant virtuellement le livre.

  6. Premier point :
    Ainsi donc Philippe Bilger ne votera pas au premier tour pour Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Éric Zemmour, Fabien Roussel, J-L Mélenchon, ni pour Yannick Jadot.
    Qui reste-t-il une fois qu’on a enlevé les deux trotskos Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, le « néocon » Nicolas Dupont-Aignan, la socialo bobo Anne Hidalgo,
    Ben Valérie Pécresse et Jean Lassalle.
    Je conseillerais bien à notre hôte de voter pour Jean Lassalle. Après tout Valérie Pécresse a copié le titre de son livre programme de 2017. Cela signifie que les deux ont les mêmes idées.
    Alors pourquoi choisir la copie plutôt que l’original ? D’autant que Jean Lassalle est un personnage truculent, plutôt sympathique, j’irai jusqu’à dire pagnolesque. Rien à voir avec la Versaillaise un brin méprisante.
    Second point :
    Franchement le duo Éric Zemmour – Marion Maréchal, je n’y crois pas une seconde.
    Lui la considère comme une prise de guerre du « camp d’en face », à savoir le RN.
    Elle pense que le parti de Zemmour correspond bien aux idées portées par son grand-père il y a déjà un demi-siècle et qui depuis semblent revenir à la surface.
    Aussi est-elle bien décidée à en reprendre possession pour la prochaine campagne présidentielle de 2027. Elle aura alors 37 ans, l’âge qu’avait Emmanuel Macron quand il a été élu président.
    D’ici là elle n’aura pas trop de mal à marginaliser celui qui l’a accueillie dans son parti, puis à l’éjecter sans état d‘âme le moment venu, imitant en cela sa tante Marine qui a fait de même avec son propre père.
    Déjà nous pouvons observer quelques points de divergence sur les femmes et les prénoms. Bientôt il y en aura d’autres. Et puis elle a l’avantage d’être une jeune femme, plutôt jolie, ce que Zemmour ne pourra jamais revendiquer. 🙂
    De toute façon, les mariages de raison finissent souvent par un divorce.

  7. « La moraline remplace l’analyse et la réflexion. » (PB)
    Cette moraline injectée avec d’innombrables doses de rappel par le monde politico-médiatique fait encore plus que remplacer l’analyse et la réflexion : elle les interdit.

  8. Merci pour l’objectivité de ce billet !
    En arrière-plan il démontre l’injustice de la nature qui donne à une même personne l’intelligence et la beauté.
    Quand on pense que Jacques Brel était prêt à renoncer à son intelligence pour être beau, on mesure l’avantage incommensurable qu’offrent ces deux qualités en une seule personne.
    Plus sérieusement, encore que, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien avec le billet précédent.
    Plus qu’une interview, nous avons eu droit à un face-à-face entre une jeune femme politique, avisée et intelligente, qui voulait débattre et des journalistes qui, eux, essayaient en vain d’obtenir une vulgaire interview avec scoop si possible.
    Qu’est-ce qu’un débat ?
    En principe ce devrait être la recherche de LA vérité, et comme celle-ci n’existe pas en absolu, c’est au moins la recherche d’une vérité a minima acceptable par les parties en présence. Il est vrai qu’en politique chacun mettra en avant SA propre vérité, mais tout est dans la façon dont est mise en avant sa vérité.
    Et c’est là que la comparaison entre le soi-disant débat, qui était une joute stérile, Zemmour-Pécresse et cette interview de Marion Maréchal m’est apparue évidente par le contraste de personnalités qu’elle mettait en avant.
    Il y a chez MM une intelligence servie par une personnalité rayonnante et pour ce qui en apparaît, elle a l’air bien dans sa peau, qualité essentielle pour quelqu’un qui souhaite faire de la politique avec les responsabilités qui vont avec.
    Au contraire, et le contraste est fort, on observe chez V. Pécresse une intelligence que je ne discute pas, un programme que je ne fais pas mien, mais dont on peut reconnaître la qualité, le tout servi par une personnalité médiocre, dont la médiocrité est apparue évidente par l’agressivité inutile avec laquelle elle essayait d’empêcher son contradicteur de parler.
    Elle a, hélas, réussi, ce qui ne lui rapportera rien, ni en bulletins de vote, ni en qualité d’exposition de personnalité.
    C’est finalement cette médiocrité, s’exprimant par une sotte et inutile agressivité dans l’exposé de son programme, qui se manifeste aussi bien dans les meetings que les tête-à-tête, qui empêchera, à raison, VP d’atteindre le niveau politique qu’elle souhaite. Et c’est heureux !
    Reste évidemment que Marion Maréchal n’a pas encore eu l’occasion de mettre en application son intelligence sur les problèmes concrets qui sont ceux d’un pouvoir exercé.
    Souhaitons que cela arrive un jour prochain !

  9. i-MAGE
    Il a bien fallu un sacré mélange, inattendu autant qu’improbable, de chromosomes pour arriver à ce visage !

  10. « Face à Benjamin Sportouch et à Adrien Gindre notamment, elle a brillé. » (PB)
    Cette émission restera dans les annales par, une fois de plus, la médiocrité insigne des journalistes s’acharnant à poser des questions grotesques et, bien entendu, piégeuses… sans compter celle de Marie-Pierre Haddad (RTL) qui a franchi les limites de la bienséance: demander à une femme enceinte (MM) ce qu’elle pense du bombardement d’une maternité !!
    MM les a tous écrabouillés avec la distinction et le sourire.
    Beau renfort pour le Z !!

  11. Ils sont en adoration devant la belle Marion, catholique, mère et patriote divorcée, les conservateurs bon teint qui rêveraient d’échapper à la repentance, celle qui concerne évidemment tous ces autres qui ne sont pas nous et suivent docilement l’ennemi qui rit de nous voir ainsi divisés au gouffre qui leur permettra sans effort, de nous remplacer.

  12. Pierre Durand

    Je partage entièrement votre appréciation.
    Sans votre talent, j’ai commis moi-même un commentaire (dès la fin de l’émission) sur le blog de Maxime Tandonnet que je recopie, si vous le voulez bien, et sans autre fin que de prouver ce partage :
    « Je viens d’écouter le Grand Jury sur RTL (12:00 à 13:00) qui recevait Marion Maréchal. Une prestation éblouissante. La Raison En Marche. Quel talent ! Quelle agilité intellectuelle et quelle aisance du discours ! Quelle facilité pour répondre à 3? 4? 5? contradicteurs hargneux ! Quand on est une femme de convictions, c’est effectivement plus facile de clore le bec à 3? 4? 5? étoiles mortes. Etaient-ils 3? 4? ou 5? Je ne peux pas le dire. En face d’elle il y avait un vague nuage qui s’est rapidement dissout. »
    Car, en plus, j’avais été consterné par les « procureurs ».
    Je précise ma position dans le spectre électoral :
    je voterai Valérie Pécresse.
    Je suis très anti-Macron, surtout du fait de sa personnalité, mais les raisons abondent.
    J’adhère à l’essentiel de ce qui dit Zemmour sur l’immigration. Ses points de vue sur l’Histoire en général ne me dérangent pas parce que je les partage. Je peux être gaulliste de toujours et avoir un point de vue nuancé sur Pétain. J’ai lu « Le Premier sexe » et je sais ce qu’il faut penser de la misogynie dont on le charge à tort selon moi. Mais je ne pense pas que ses mesures contre l’immigration non désirée puissent être appliquées. C’est une de mes raisons pour ne pas voter pour lui. Une autre – absolument rédhibitoire – étant son tropisme poutinien.
    Je n’ai rien à reprocher à Marion Maréchal. Elle est encore un peu jeune pour jouer un rôle majeur en politique mais elle a les moyens d’avoir de l’espoir. À suivre et à confirmer.
    Je suis conforté dans mon appréciation par la vôtre.

  13. Excellente analyse de la personnalité de madame Marion Maréchal.
    D’évidence elle sait tenir son rang face aux journalistes dont trop souvent l’analyse politique est plus fondée sur le discours médiatique ambiant que sur des connaissances ou analyses approfondies des sujets qu’ils abordent.
    Son ralliement à monsieur Zemmour me semble très orienté vers l’après-présidentielle, donc les législatives puis la recomposition des droites, le parti LR ne la représentant pas plus que le PS la gauche.
    Quant au « grand remplacement », les analyses d’un Hervé Le Bras sont assez peu fiables. Michèle Tribalat me semble sur ce sujet bien plus crédible. On peut aussi lire ce document d’analyse et synthèse intitulé « Le Grand Remplacement : fantasme ou réalité ? » qu’on pourra trouver ici : https://observatoire-immigration.fr/grand-remplacement/

  14. @ Marc Ghinsberg
    « Alors posons la question à tous ceux qui parlent de l’Islam et des fameuses racines chrétiennes. Ont-ils lu le Coran et la Bible ? »
    Pourquoi faire ? Il suffit de comparer l’état et le devenu des sociétés se réclamant de l’un et de l’autre, implacable thermomètre à la fois moral et sociétal. Est-on obligé de lire Marx pour avoir une idée sur le communisme ?

  15. Billet dithyrambique de notre hôte sur Marion Maréchal, approuvé par la grande majorité des habitués de ce blog, ce qui en soi n’est pas vraiment étonnant.
    Il est vrai qu’elle a réussi, semble-t-il, à déjouer toutes les chausse-trapes des vilains journalistes du Grand jury RTL LCI Le Figaro, à savoir :
    – Benjamin Sportouch, rédacteur en chef du service politique de RTL
    – Adrien Gindre, rédacteur en chef du service politique du groupe TF1 (pour TF1 et LCI)
    RTL, TF1, Le Figaro, trois médias résolument de droite dont les journalistes n’ont pourtant rien en commun avec les journalistes gauchos de France Inter et de France Info.
    Inutile de dire que ces trois-là ne sont en rien des soutiens d’Emmanuel Macron qui est régulièrement critiqué sur ces médias. Écouter pour s’en convaincre le billet d’Olivier Bost de ce matin sur RTL…
    Tout semble donc indiquer que les deux animateurs de l’émission avaient pour objectif de déstabiliser MM afin de semer la pagaille au sein du parti de Zemmour et ainsi permettre à Valérie Pécresse de reprendre un peu de couleur dans les sondages après ses maladresses cumulées entre le meeting du Zénith et son débat avec Zemmour.

  16. Marion Maréchal va éjecter Zemmour qui ne comprendra pas ce qui lui arrive.
    La question qui se pose est « est-ce que Marine laissera la place à Marion en 2027 ou la punira-t-elle en cherchant à la faire perdre ? ». Peut-être que Jean-Marie lui fera promettre des choses quand il sera à l’article de la mort.
    Personne n’interroge Marion Maréchal sur les chambres à gaz. Au vu de son jeune âge elle pourrait dire qu’elle n’en a jamais vu fonctionner.
    Catholique, divorcée, remariée, communie-t-elle à la messe à Saint-Nicolas-du-Chardonnet ?
    Un combat de boue entre Marion Maréchal et Sarah Knafo, ça aurait de l’allure. La poissonnière Morano (que j’apprécie beaucoup) en arbitre.
    Qui pour diffuser cela ? Au hasard, CNews ou D8.

  17. Bravo pour votre analyse tout en nuance et pleine de clarté.
    Votre positionnement habituel n’empêche pas l’honnêteté.
    J’apprécie votre discours autant que vos remarques en général, et je vous félicite pour votre discernement.

  18. L’homme qui n’aimait pas les femmes et rêvait d’être président se retrouve manipulé de A à Z par cette belle blonde.
    Et au second tour rebelote, il va devoir manger son chapeau et appeler à voter pour la tante…
    Quel dommage, il aurait fait un si beau président !
    https://images.app.goo.gl/xmQoS29xsvaNDLUu6

  19. i-MAGE 2
    Oubliées la trogne haineuse du grand-père et l’anatomie playboyardesque de la mamie… la beauté est toujours un miracle.

  20. Marion Maréchal a ce qui fait défaut à Madame Pécresse. Une vraie personnalité.
    Je voterai Valérie mais en regrettant Marion.

  21. Robert Marchenoir

    Eh bien je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Marion Maréchal, dans cette émission, s’est simplement comportée comme une femme politique normale.
    Je suis tout de même ahuri que l’on se confonde en compliments devant son intelligence, son talent voire son génie. Elle a montré là ce qui devrait simplement être la ligne de flottaison minimum pour tenir le rôle qui est le sien. Ce n’est pas parce qu’elle domine la plupart des hommes politiques de la tête et des épaules (y compris Éric Zemmour, disons-le), qu’elle fait preuve d’une personnalité exceptionnelle.
    J’aimerais attirer l’attention sur le fait que n’importe quel chef d’entreprise, lors d’une interview similaire, fait preuve de la même intelligence, de la même vivacité, de la même honnêteté, de la même connaissance de ses dossiers, de la même clarté quant à ses convictions stratégiques, de la même capacité à les expliquer, de la même fermeté courtoise face à des questions déstabilisantes, de la même aptitude à recadrer le débat lorsqu’on cherche à l’entraîner là où il ne veut pas aller, de la même diplomatie vis-à-vis de ses collaborateurs ou de ses concurrents, de la même force de conviction pour rallier à sa cause des personnes venues d’horizons différents.
    Ce niveau de compétences, c’est le banal, l’ordinaire du secteur privé, à ce niveau de responsabilité et même en dessous.
    Il n’y a que dans le monde fonctionnaro-politicien, celui qui vit de l’argent gratuit des autres, qu’une Marion Maréchal fait figure d’extraterrestre, de Jeanne d’Arc, à tel point que certains s’égarent jusqu’à vanter sa beauté.
    Je veux bien que la galanterie oblige à dire à une femme qu’elle est belle même lorsque, comme c’est le cas ici, ce n’est manifestement pas vrai, mais enfin, ce n’est pas pour coucher : c’est simplement pour administrer la France.
    Concernant les journalistes, vous avez raison : ils se sont employés à poser des questions ra-gna-gna, à gratter les pustules, toujours les mêmes : les prénoms, Pétain, les femmes. Pendant ce temps-là, on n’a entendu aucune question sur le programme d’Éric Zemmour — et Dieu sait s’il y en avait à poser.
    J’ai jeté un bref coup d’œil sur le document, désormais publié : la façon dont il compte tailler dans les dépenses publiques se résume à couper les vivres aux immigrés, lutter contre la fraude, et diminuer la bureaucratie et le gaspillage.
    J’attends toujours le candidat qui se vantera d’accroître la bureaucratie et d’intensifier le gaspillage. Comme si réduire la dépense publique pouvait se faire sans douleur pour personne, en écrivant des deux côtés des feuilles de papier ou en achetant des petites voitures au lieu des grosses.
    Il va bien falloir, un jour, dire aux Français que pour que leurs impôts baissent et que leur salaire augmente, on va devoir interdire les congés-maladie de complaisance. Au hasard.
    Concernant ses positions politiques, Marion Maréchal s’est bien gardée de dire si la France devait envoyer des armes à l’Ukraine — et je note que personne n’a eu l’idée de lui poser cette question fondamentale.
    En revanche, elle a bien énoncé cette opinion désastreuse : d’accord pour aider l’Ukraine, à condition qu’il n’y ait aucune conséquence négative pour les Français. C’est un peu comme pour la dépense publique : il y aurait une façon magique de faire de la diplomatie, grâce à laquelle la puissônce de la Frônce permettrait d’obtenir des résultats sans rien concéder en contrepartie.
    Donc nous sommes en guerre, il faut bien le rappeler, c’est bien l’Europe, l’Occident, le monde libre qui sont en guerre pour défendre leur civilisation, contre l’impérialisme russe cherchant à imposer sa dictature et son banditisme au monde entier, et nous allons pouvoir remporter la victoire assis le cul dans la graisse, sans consentir le moindre sacrifice — ne parlons pas de risquer des bombes sur nos maternités à nous, mais simplement d’accepter la hausse passagère de certains prix.
    Derrière les manières policées de Marion Maréchal et l’apparent « extrémisme » d’Éric Zemmour, c’est en réalité la lâcheté la plus crasse qui prévaut, c’est le pétainisme mental qui triomphe.
    Oui oui oui je condamne avec la dernière vigueur l’agression de Poutine contre l’Ukraine, mais quant à rogner un tout petit peu sur nos revenus pour lui venir en aide, pour défendre notre civilisation blanche et chrétienne et empêcher, en fait, que les bombes russes tombent un jour sur la Pologne ou la France ? Vous n’y pensez pas.
    Je rappelle que Vladimir Poutine a déjà fait comprendre que les sanctions économiques justifiaient une riposte nucléaire, et que des avions russes survolant la mer Noire viennent de tirer des missiles contre une base militaire à l’autre extrémité de l’Ukraine, à 25 kilomètres des frontières de l’OTAN, parce que cette base avait accueilli les armes fournies par l’Occident et les instructeurs militaires occidentaux.
    Les chefs d’État insistent, à raison, pour affirmer que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, mais il ne s’agit là que d’une posture diplomatique. Dans les faits, nous sommes déjà engagés dans ce qui est bien plus qu’une guerre hybride, même si nos pays ne sont pas (pas encore) sous le feu.
    Et nous pourrions, à la fois, sauver l’Ukraine, et nous sauver nous-mêmes, sans consentir le moindre sacrifice, ne serait-ce qu’au niveau du portefeuille ?
    Il n’y a que dans le monde fonctionnaro-politique franchouille qu’on puisse prétendre ainsi marcher sur l’eau.
    ______
    @ Claude Luçon | 14 mars 2022 à 02:45
    Vous faites l’imbécile, une fois de plus. Grand remplacement ne signifie pas que les Noirs et les Arabes vont complètement remplacer les Blancs. Il suffit que le seuil de tolérance soit dépassé, ce qui est le cas.
    On connaît bien le truc pervers des gros malins dans votre genre : il faudrait, pour s’inquiéter, attendre que nous soyons intégralement remplacés — ou presque. Le problème est qu’à ce moment-là, nous ne serions plus en mesure de réagir. Ce qui est bien le but des immigrationnistes dans votre genre.
    Je me rappelle l’époque où l’argument passe-partout des gauchistes consistait à dire : le Front national fait ses meilleurs scores dans les régions où il y a le moins d’immigrés (ce qui, d’ailleurs, était probablement faux). Cela prouve bien que ce sont des ignorants qui « cultivent les peurs ». Lorsqu’on est positivement envahi d’immigrés, on ne peut que les adorer et en réclamer tant et plus.
    L’histoire a montré ce qu’il fallait penser de cet argument malhonnête.

  22. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    Si je partage l’idée de fond de votre billet, j’estime ici que vous en faites un peu beaucoup sur Marion Maréchal.
    Certes les journalistes ont passé leur temps à mettre MM en difficulté, plutôt que de permettre de clarifier le programme d’EZ.
    Ils n’ont pas été à la hauteur, tout comme ceux du débat VP vs EZ (où VP a une fois de plus agi à contre-emploi, ce qui explique sa chute dans les sondages) ; ils ont même été odieux sur le bombardement d’une maternité.
    Cela étant, si sur la forme, Marion Maréchal a été rayonnante de charme, d’intelligence et de finesse, elle s’est contentée de déjouer les pièges tendus, mais cela n’est pas allé plus loin sur les idées.
    Gardez la dithyrambe pour plus tard : elle en a encore largement « sous la pédale  » !

  23. Antoine Marquet

    @ Axelle D | 14 mars 2022 à 15:20
    Vous êtes bien présomptueuse et si sûre de vous…
    La bassesse de votre attaque avec les caricatures de Zemmour n’a d’égale que l’idiotie de votre commentaire.
    Par ailleurs, vous qui semblez tout savoir, vous dites qu’au second tour il va devoir manger son chapeau… sans doute par analogie avec « avaler son chapeau ». Sachez alors, madame la savante, qu’avaler son chapeau veut dire mettre son chapeau en aval, donc se découvrir, s’incliner en faisant une révérence et d’un geste de la main présenter son chapeau !
    Vous pouvez ressentir une haine viscérale à l’endroit de Zemmour, il y en a d’autres sur ce blog à l’instar de Claude Luçon, Achille et quelques autres qui s’en prennent même à leurs ascendants, mais sans utiliser l’insulte, l’abaissement comme arme !
    Lorsque l’on se moque du physique des adversaires (les talonnettes de M. Sarkozy, la bedaine de M. Hollande et j’en passe) on entre dans la catégorie des « minus habens ». Vous y êtes entrée de plain-pied !
    Êtes-vous une top-model ?
    ————————————————————-
    @ Achille | 14 mars 2022 à 12:55
    Je me permets – que voulez-vous, je prends des libertés… – de vous féliciter pour votre perspicacité. C’est au moins du troisième degré !

  24. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 14 mars 2022 à 17:20
    L’important, Robert, qui vous a échappé, est ce qu’a écrit Renaud Camus : deux générations Robert, seulement deux, pour son grand remplacement !
    Tous les hommes âgés de 20 ans servaient la nation, sauf Zemmour au passage, deux générations représentent donc quarante ans !
    Vous avez peut être plus de 40 ans, Renaud Camus en a parlé en 2010, il n’était pas le premier, dans un autre genre Staline y avait pensé en prolétarisant toute la planète, Hitler aussi en ne gardant que les grand(e)s blond(e)s aux yeux verts ou bleus, de vrais aryens, je me qualifiais mais, hélas pour le führer, j’étais angevin dont 50 % de sang celte.
    Si vous croyez Camus il ne vous reste que 28 ans avant la charia ! À 120 ans je pense que je serai capable de la supporter ! Mais vous ?
    En maths comme en sciences on raisonne souvent par excès ou par défaut, c’est ce qui était derrière mon texte. Cela permet de ramener une déclaration idiote au niveau du ridicule !
    Sur deux de mes commentaires précédents sur le même sujet je raisonnais seulement sur la moitié de la population pour arriver avec le même résultat !
    Bien sûr que je faisais l’imbécile (j’aurais préféré ironique, ou même cynique), en toute connaissance de cause, pour me mettre au niveau de Renaud Camus, lisez ce qu’il écrit !
    Accordez-moi un rien d’intelligence !
    Je vous défie de me préciser le chiffre du « seuil de tolérance » en pourcentage de la population et quand ce seuil sera franchi !
    Il y a un facteur important qu’on oublie, le rôle et l’importance de chaque ethnie dans un rapport minorité/majorité, en d’autres termes qui guide l’autre !
    Dans le métier qui était le mien, entre 61 et 64 au coeur du Sahara, France d’abord, Algérie après, nous étions un Français pour 12 Algériens, nous avons continué à être les patrons même après juillet 62, gestion travail et vie compris, c’est même le représentant du nouveau pouvoir qui nous a demandé de le faire pour maintenir l’ordre et la paix. Les colonisés selon Macron demandaient à une poignée de colonisateurs de continuer à gérer la vie d’une base de 1 400 hommes, plus cinq femmes et sept enfants aussi du genre colonisateurs. Nous sommes restés un petit coin, sableux et rocailleux, de France, messe le dimanche comprise.
    En ce qui concerne la France, la gestion est infiniment plus complexe !
    Combien d’islamistes faudrait-il pour la faire fonctionner ?
    Il n’y a pas de pays à majorité musulmane qui soit capable de gérer une société moderne, encore moins de créer les industries et moyens de transport, sans parler de l’agriculture, dont ils ont besoin sur notre moitié de la Planète, sur l’autre il y a l’Indonésie, peut-être ? Sauf les Égyptiens dans une certaine mesure mais pour le faire les militaires tendent à être les « gouvernants et hauts fonctionnaires » du pays. L’ENA chez eux est plutôt du genre Saint-Cyr !
    C’est là la grande faiblesse de nos intellectuels, ne pas comprendre comment fonctionne le monde.
    C’est la faiblesse des Américains, qui est aussi la nôtre, croire que notre type de démocratie peut, et doit, régner partout !
    Ben non, c’est oublier le passé, l’histoire et l’évolution humaine et les caprices de notre mère la Nature. Covid-19 et Poutine viennent de nous ramener brutalement dans le monde de la réalité.
    Personne ne peut prédire ce qui se produira dans le futur, personne, Renaud Camus pas plus que vous ou moi !
    Il ne sait pas ce qu’il dit, exagérant sans le savoir, ou du moins je le suppose, car s’il le fait sciemment c’est un criminel, dans le doute j’exagère par réaction !
    Impénitent, je recommencerai même si je deviens votre imbécile de service 🙂
    Renaud Camus, comme Eric Zemmour sont catalogués parmi les hommes odieux dans mes registres personnels, comme le fut le repentant Daniel Cohn-Bendit, le naufragé Jean-Marie Le Pen, des parasites humains qui ne servent à rien qu’à détruire une société que d’autres s’efforcent de construire.

  25. @ Antoine Marquet | 14 mars 2022 à 20:04
    Avant de me reprendre à tort et de façon assez grossière, vous auriez dû vérifier le sens de la formule « manger son chapeau » employé à bon escient ne vous en déplaise…
    Concernant la caricature, il s’agit d’un mode d’expression tout à fait courant et acceptable dans notre pays, notamment en politique, y compris chez les personnes bien élevées.

  26. @ Antoine Marquet | 14 mars 2022 à 20:04
    « Je me permets – que voulez-vous, je prends des libertés… – de vous féliciter pour votre perspicacité. C’est au moins du troisième degré ! »
    Je suis déjà monté au quatrième degré. C’est en tous cas ce que m’a affirmé Serge HIREL, un jour.
    Et maintenant je m’entraîne pour le cinquième ! 🙂

  27. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 14 mars 2022 à 20:22
    « Je vous défie de me préciser le chiffre du ‘seuil de tolérance’ en pourcentage de la population et quand ce seuil sera franchi ! »
    Il est déjà largement franchi. Le Grand remplacement est déjà réalisé. Il ne manque pas de zones, en France, où les Blancs sont intégralement marginalisés, pratiquement invisibles. C’est la stratégie musulmane de la peau de panthère. Elle a été explicitement formulée par l’envahisseur, et elle est d’ores et déjà victorieuse.
    Vous n’avez pas entendu parler de ces multiples municipalités, où des maires blancs sont amenés à acheter les voix musulmanes en fermant les yeux sur des trafics, voire en embauchant des délinquants ?
    Quant à vous préciser « le chiffre du seuil de tolérance », il s’agit, de votre part, d’une honteuse manipulation rhétorique. C’est un truc favori des immigrationnistes pour nier la réalité : à partir de quand un phénomène sociologique devient-il insupportable ? Quand franchit-on la limite entre le blanc et le noir, dans une situation où tout est affaire de nuances de gris ?
    Tout n’est pas affaire de physique et de chiffres. Les réalités humaines collectives, ça ne se mesure pas comme un carottage géologique.
    Au demeurant, ces seuils, concernant l’islamisation, existent. Je vous laisse les trouver, je ne suis pas chargé de faire votre éducation — tâche impossible, au demeurant, vous connaissant. Le seuil au-delà duquel la présence musulmane devient insupportable est aux alentours de… 3 %. Peut-être 5 %. À 5 %, un quartier est déjà très fortement islamisé…
    Le fonctionnement de la conquête islamique permet aux musulmans de prendre le pouvoir longtemps avant d’avoir grand-remplacé les Blancs. Ce phénomène est manifeste dans tous les pays européens touchés par l’immigration.
    « Il y a un facteur important qu’on oublie, le rôle et l’importance de chaque ethnie dans un rapport minorité/majorité, en d’autres termes qui guide l’autre ! »
    En effet. Et dans le cas de l’immigration allogène en Occident, c’est la minorité immigrée qui, très vite, prend le pouvoir sur les indigènes.
    « Dans le métier qui était le mien, entre 61 et 64 au cœur du Sahara… »
    Arrêtez un peu, avec ça. Nous savons que vous avez été le roi du monde et de ses environs entre 1961 et 1964 au cœur du Sahara. Je vous ai déjà expliqué que votre pénible nombrilisme vous aveugle.
    C’était en 1961, justement, donc peu après la décolonisation. C’était en Afrique, où les indigènes avaient besoin de vous. Vous aviez le soutien, explicite ou non, de l’armée et de l’État français.
    Cela n’a rien à voir avec ce qui se passe en France, en Europe et en Occident en 2022. En 1961, les lois « anti-racistes » n’existaient pas.
    « En ce qui concerne la France, la gestion est infiniment plus complexe ! Combien d’islamistes faudrait-il pour la faire fonctionner ? Il n’y a pas de pays à majorité musulmane qui soit capable de gérer une société moderne. »
    En effet. Et ils s’en fichent, figurez-vous. C’est bien le problème. Il suffit de visiter une « zone sensible » pour le constater : ordures et dégradations partout. Le islamistes ne veulent surtout pas d’une société moderne. Ils veulent établir l’arriération sous leur contrôle. Et c’est à cela que conduit naturellement l’islam, ainsi que la présence en trop grand nombre d’autres populations arriérées.
    Il existe un fait très simple qui le confirme. En 1952, l’architecte Le Corbusier a construit, à Marseille, l’immeuble appelé la Cité radieuse.
    Cette construction a été présentée, par certains, comme le symbole des horreurs de l’architecture moderne. Mais la réalité est que ses habitants actuels sont ravis. Les logements s’y arrachent.
    Ce qu’on sait moins, en revanche, c’est que plusieurs autres Cités radieuses ont été bâties en France. Les conceptions de Le Corbusier étant ce qu’elles sont, ces différents bâtiments sont rigoureusement identiques. Le Suisse un peu barge et légèrement fasciste sur les bords prétendait construire des « machines à habiter ». Tout y était minutieusement régi par les mathématiques.
    Or, ces autres bâtiments connurent un sort déplorable. Personne ne voulait y habiter, ils étaient dans un état épouvantable. Pourquoi ? Eh bien parce qu’ils étaient peuplés par des Arabes. Tandis que la Cité radieuse de Marseille était occupée par des Blancs. C’est tout.
    Croyez bien que cette conclusion n’a jamais été écrite noir sur blanc, si j’ose dire, ainsi que je viens de le faire. Mais c’est ce qui ressort sans le moindre doute des ouvrages les plus sérieux sur l’œuvre de Le Corbusier.
    Vous affirmez qu’une certaine population est incapable de faire fonctionner une société moderne, et pourtant vous insistez pour qu’on continue d’importer cette population en masse chez nous. Je suis désolé, mais vous êtes beaucoup moins guidé par la logique et par la science que vous ne le croyez.

  28. Marchenoir va finir comme Zemmour ce soir, étouffé par ses contradictions. Le polémiste, méconnaissable, nous a sorti le lapsus de la soirée électorale :
    « Je ne promettrai pas ce que je peux tenir. »
    Ça fatigue, le racisme.

  29. La nouvelle pépite.
    Jeune femme de 32 ans seulement et au top niveau avec une très forte personnalité et une intelligence innée, Marion Maréchal a non seulement brillé face à Benjamin Sportouch et à Adrien Gindre en faisant des réponses spontanées et sans se laisser intimider par leurs questionnements qui tombaient en rafale, elle s’en est sortie avec brio. Elle ira très très loin.
    Elle deux atouts complémentaires à son avantage: jolie et agréable à écouter. Rien de comparable à Christiane Taubira.
    Messieurs, vous n’êtes pas d’accord ?

  30. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 14 mars 2022 à 22:35
    Pour quelqu’un qui ne veut pas faire mon éducation vous y consacrez quand même pas mal de mots !
    Nous avons deux conceptions du grand remplacement :
    * pour vous c’est à l’échelon local et visuel,
    * pour moi c’est à l’échelon national, gouvernemental et légal. Des domaines où les musulmans sont inexistants que je sache et constate.
    Je vis dans un faubourg à la limite de Chartres où vivent une majorité de Maghrébins et d’Africains, nous avons un maire LR et pas de zones de non droit.
    Chez nous tout se passe très républicainement et gauloisement.
    Evidemment avec 21 ans d’Afrique noire et 13 ans de pays musulmans, la chose ne me trouble pas particulièrement.
    Je viens de suivre les huit candidats invités sur TF1 ce soir, l’immigration n’a pas été un sujet particulièrement débattu. Sauf bien sûr Zemmour qui nous a bêtement débité son grand remplacement, le fait qu’il n’était pas un politicien mais un journaliste et que son but était de sauver la France.
    Je ne vois pas en quoi elle doit être sauvée sauf de lui et des siens !
    L’impression qu’il m’a donné était celle du découragement, genre chien battu, pas vraiment là sur le plateau, au point que je me demande si sa jeune compagne ne l’a pas planté pour quelqu’un de plus jeune ! Il m’a fait un peu pitié.
    Macron avait l’air épuisé mais après le Covid et Poutine on peut lui accorder un peu de tolérance.
    Pour le reste j’ai plutôt perçu cette émission comme une pièce de théâtre où les huit acteurs savaient déjà qui serait le héros en avril prochain et manquaient un peu d’enthousiasme en jouant leur partie, Mélenchon en particulier qui avait l’air de s’ennuyer et de se demander ce qu’il faisait là.
    Nous allons devoir nous contenter de Macron d’autant que plus Poutine écrase les Ukrainiens, plus les sondages sur notre présidentielle écrasent la concurrence de Macron.

  31. Petite histoire.
    J’ai dû manger chez une dame au demeurant estimable qui avait été préparatrice en pharmacie. Vif débat avec le fils qui était pour l’immigration musulmane alors que je suis contre.
    La mère m’ayant confié, et pas sous le sceau du secret, avoir dû s’arranger pour venir en centre-ville pour vivre libre, par exemple mettre des jupes – qu’elle me semble acheter ou coudre compulsivement pour compenser le fait de ne pas avoir pu s’en vêtir quand elle était en territoire perdu de la République, comme on dit…
    Vu cela, j’étais dans un profond dégoût que le fils défende des gens ayant pourri la vie de sa mère.
    Il semble que le fils ne l’ait pas su* et qu’il n’en ait rien eu à faire de l’apprendre.
    Je l’ai vu en direct. Pas un mot de consolation à sa mère, pas une question, rien. De même, nulle compassion pour les réfugiés de la conservation dont je lui ai appris l’existence, continuation dans la conviction folle que les écologistes allaient sauver la planète, amen.
    Mais si j’ai l’habitude qu’on se moque des lointains innocents, l’indifférence à sa propre mère m’a encore plus dégoûté, mais se concentrer sur la nourriture et un porto des plus consommables compense un peu, sans parler de penser à la lumière de sa vie.
    Bref, de cela il ressort que les gens – la mère en l’occurrence – ne savent pas partager leur expérience, et aussi que quand elle perce, les auditeurs n’en ont rien à faire, si ça heurte le discours dominant.
    Les informations : d’un côté on défend les indésirables musulmans, de l’autre, on déplore par exemple le traitement des femmes dans certaines banlieues, mais la venue des premiers entraîne mécaniquement le rabaissement des secondes.
    La solution ? Du moins ne pas aggraver le problème en admettant une immigration musulmane, doit devenir le consensus de tous les partis politiques.
    La solution du fils ? Napoléon, il faut comme Napoléon contrôler les religions : en somme vive l’homme providentiel, et nous devons faire l’éducation des arriérés. Moi jamais, autant le dire, parler au garçon est déjà assez casse-pieds.
    Le problème du fils ni idiot ni ignorant au demeurant, est qu’il mêle démesure et irresponsabilité : il sait tout sur tout, et peu lui importent les risques pris par le pays, après le rabaissement de sa mère, à cause des musulmans.
    Autres tares françaises : le yaka, on n’a qu’à imposer des limites à l’Islam, et l’admiration désastreuse pour Napoléon, et en l’occurrence son contrôle des religions.
    Napoléon et son fameux code, commencé par la Révolution, défavorable aux femmes – mais après tout, ce fils se souciait-il des droits de sa mère ? j’en doute.
    Napoléon, saint Napoléon. En fait, il a coûté des flots de sang à l’Europe, et c’est encore une période où les Français n’ont pas été libres.
    Mais les Français, c’est yakafokon, la liberté pour quoi faire, la fuite devant la vérité et l’abandon des faibles aux musulmans, et cela même quand sa mère a dû subir leur domination arriérante.
    On va dire aux gens d’avoir des enfants… Je rappelle souvent le triste sort de tant d’enfants…
    Il me semble qu’il y a aussi souvent celui des parents. Avant même qu’ils ne se retrouvent relégués voire maltraités en maison de retraite, il y a par exemple le fils tiré très jeune d’un mauvais lieu, qui n’a ni compassion pour sa mère, ni joie d’en avoir été exfiltré.
    * Je ne peux même pas manger tranquille, il y a un n’importe quoi tel qu’il a fallu que je sois plus ou moins moi-même, quand je préfère rester en retrait quand c’est possible.
    La mère a été contente de dire un mot sur une question qu’elle semble ne pas avoir osé aborder avant, tant mieux pour elle… Moi, je pensais à quelqu’un d’autre, intelligent, véridique et plein de classe, libre et libérateur, vers qui mes pensées s’envolaient comme le regard s’incruste de joie quand on chemine dans l’aube.
    Tandis que j’étais dans la grisaille.

  32. @ Robert Marchenoir (@ Claude Luçon)
    « Vous faites l’imbécile, une fois de plus. Grand remplacement ne signifie pas que les Noirs et les Arabes vont complètement remplacer les Blancs. Il suffit que le seuil de tolérance soit dépassé, ce qui est le cas. »
    Il existe des paramètres concrets qui permettent d’estimer – mieux que des calculs basés sur la « génération » – le franchissement de la ligne.
    Ainsi en est-il du muezzin dont la question est aujourd’hui abordée dans certains douars de notre beau pays de France.
    Son beuglement, cinq fois par jour, a une incidence certaine sur le psychisme de gens habitués au tintement d’une cloche.
    Il y a aussi le « voile » mais ce critère a été abandonné dans les mains des politiciens souhmis.
    Le Grand Chirac a même évoqué un jour « l’odeur » mais sans succès.
    L’ouïe, l’œil, le nez… ça commence à faire beaucoup…
    Et puis il y a l’ensevelissement : cette prescription que les bons Français ignorent. Là où un musulman gît, la terre devient arabe !
    Sur le vieux Luçon il faut rappeler qu’un ingénieur – même s’il sort d’une grande école – oublie par sa pratique de l’approximation, la justesse de ses quantifications. A fortiori pour quelqu’un qui devient arrière-grand-père à plus de 90 ans !
    Sur Renaud Camus je conseille toujours la lecture de sa fiche sur Wikiki !

  33. @ Florestan68 | 14 mars 2022 à 19:54
    « Cela étant, si sur la forme, Marion Maréchal a été rayonnante de charme, d’intelligence et de finesse, elle s’est contentée de déjouer les pièges tendus, mais cela n’est pas allé plus loin sur les idées. »
    Mais c’est souvent l’objet de ce genre de débats quand un homme politique d’une certaine carrure est invité. Il faut absolument l’empêcher d’aborder les vrais sujets d’inquiétude pour les Français dont un des principaux est l’immigration incontrôlée.
    Pour cela la technique la plus fréquente consiste à lui poser des questions sans aucun rapport avec l’état actuel de la France, par exemple en l’interrogeant sur des faits remontant à 80 années – pourquoi pas sur l’époque des Armagnacs et des Bourguignons ? – avec force insinuations et amalgames, afin de lui faire lâcher sous la pression la fameuse « petite phrase » qui tirée de son contexte, sémantiquement altérée et montée en épingle, permettra ensuite de le diaboliser à grands renforts d’indignation surjouée.

  34. J’ai regardé avec un peu de retard le Grand Jury consacré à Marion Maréchal.
    Même si je ne partage pas son orientation politique, je dois bien lui reconnaître un réel talent oratoire, une personnalité affirmée, un bon sens de la répartie qui la démarque de certains candidats à la présidentielle qui sont tellement enfermés dans leurs certitudes qu’ils (et elles) refusent toute contradiction, préférant la polémique au débat d’idées.
    Un débat sans agressivité, sans arrogance, sans infox, se référant à des infos puisées dans le Figaro, ce qui évidemment, coupait l’herbe sous le pied des journalistes appartenant à ce journal.
    Elle a affirmé qu’elle ne souhaitait pas se présenter à l’élection présidentielle de 2027.
    Mais comme le disait déjà en son temps François 1er: « Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie ». Une chose est sûre, dans les débats, elle est bien meilleure qu’Éric Zemmour.

  35. L’Histoire politique n’en finit plus de se répéter. Dès qu’une nouvelle tête apparaît ou réapparaît, c’est l’engouement assuré (sauf pour Taubira et qui s’en plaindra ?). Est-ce que cette attitude des électeurs traduit un forme de désespoir chronique ? je n’en sais rien. Je serais tenté de le penser, s’il n’y avait ces indécrottables, qui persistent à élire les mêmes canules, tout en étant conscient(e)s de leur médiocrité génétique.
    Ainsi je lisais sur ce blog la contribution de je ne sais plus qui, affirmant qu’elle (une dame) trouvait du charisme à Marion Maréchal, mais qu’elle ne pourrait s’empêcher de voter Pécresse. Là, il n’y a pas photo ! C’est soit une décision mûrement réfléchie, reposant sur les qualités qu’elle impute à tort ou à raison à la candidate. Soit le comportement responsable et à saluer d’une électrice qui refuse de voter stupidement au faciès, comme l’ont fait quelques bécasses, après avoir vu la jolie tronche de Macron. Probablement d’ignobles mécréantes catophobes qui à ce titre, ignorent forcément que… le Diable est beau.
    Ce qui est désespérant, c’est l’absence de maturité politique, chez les électeurs. Cette maturité qui devrait leur faire admettre, en leur for intérieur, que quel que soit le panel des candidats en lice (une fois expurgés ceux qui déplaisent à Bayrou, le Conservateur autoproclamé et dispensateur de parrainages) le même cirque va se répéter encore et encore. Toujours de la même façon. Aboutissant toujours et invariablement aux mêmes conséquences, aux mêmes désillusions.
    Et à chaque fois, l’électeur se retrouvera grugé, déçu. Malgré le charisme époustouflant de certains nouveaux candidats, malgré la persistance d’habitués à tenter leur chance. On dirait que l’isoloir agit en effaceur de mémoires, déjà pas très performantes en dehors de l’endroit. Alors on vote ! On coche ! On élit ! On consacre deux dimanches à faire la carrière très lucrative d’un chef d’État, qui, au mieux, vous méprisera tout au long de son mandat. Certains d’entre eux déploieront même des trésors d’imagination, non pour faciliter la vie de ses électeurs, mais juste pour… les mépriser, voire les emmerder. Et méchamment hein ! Qu’à cela ne tienne ! Voter est un devoir civique ! Na ! On est masochiste ou on ne l’est pas.
    Alors forcément, dans ce fatras de prétendants à la magistrature suprême et sachant inconsciemment, que rien ne changera, puisque le vrai pouvoir occulte est ailleurs, il restera aux plus débiles la résignation de voter… au faciès. La nouvelle un tantinet rassurante c’est l’abstentionnisme recrudescent. Il ne résout malheureusement pas les problèmes, mais il conserve ou fait retrouver à ses adeptes une forme de dignité apaisante ; celle de ne point ou plus contribuer à la sinistre farce, qui n’a que trop duré…

  36. Pécresse ne change pas, elle déclame, cela donne un ton tellement artificiel à ses arguments qu’elle ne paraît pas naturelle, donc crédible, c’est ce qui la plombe.
    Elle sonne faux, dans ce contexte ses arguments se liquéfient, elle n’est plus dans la course.
    On pense ce que l’on veut de Roussel, mais il affiche une sympathie de bon aloi qui fait oublier un programme franco-marxiste.
    Z pour sa part enfin utilise le coup de pied de recentrage dans la course, c’est une option ancienne du rugby qui est redoutable. Il a mis en exergue la faiblesse de l’armée française qui ne tiendrait que trois jours en « haute intensité ». Les munitions possédées n’étant qu’une palette d’échantillons digne d’un présentoir de moquettes. Ce qui confirme une analyse d’un représentant qualifié dont les sept premiers jours du conflit ukrainien auraient épuisé les réserves ; confirmé par l’ancien chef d’Etat-Major qui est parti (le Volatile cher à Mongénéral s’en est fait l’écho régulièrement)… Et…
    MLP est connue, elle ne gagnera pas.
    Que reste-t-il ? Le Président, taclé par un Mélenchon facile dans l’exercice, les arguments sont connus, son défaut est qu’il frotte un peu trop avec la ligne de hors-jeu, celle qui l’a vu par clientélisme avouer défiler avec des islamistes et un programme économique ambitieux mais impalpable pour quelqu’un qui aime la pierre, de temps en temps il prend une « boîte » ce qui le limite dans son périmètre de jeu. Dangereux comme joueur, il est capable de s’allier avec les pires joueurs de la planète.
    Le Président qui bénéficie d’un handicap conséquent, comme au golf, sera suffisant, il va gagner sans convaincre, il a déjà été élu avec 30 % des inscrits, pour l’instant il reste très académique dans le jeu, défensif, mêlée, touche, il applique la règle 22/50 à la perfection, ainsi il récupère le ballon sur le prochain lancer.
    L’Allemagne achète des avions américains, elle n’a pas confiance en cette Europe fédérale de la défense, elle conserve le bouclier de l’OTAN, la position de Z et d’alliés potentiels est sans doute la plus juste. L’avenir le dira.
    Il faut saluer le courage immense des Ukrainiens, ce doit être terrible – je sais c’est facile. La leçon qu’ils nous enseignent est cette gérontocratie qui domine dans nos Assemblées, source de la Débâcle, animés de la mobilisation des « forces de l’esprit » chères à Mitterrand et tellement importantes dans l’Etrange défaite pour éviter la défaite.

  37. Petit détour sur le candidat le plus malin, un patrimoine bien constitué depuis des décennies de mandats. Le Berger des Pyrénées a vu le seul mouton de sa vie quand il se rend dans les foires pour faire du « toque-manettes ».
    Un dégourdi dans son genre qui vit de la politique depuis des decennies, il a engrangé comme on dit chez nous, un appétit à l’image de son compte en banque.
    Malin comme un singe, il a dû s’appliquer à paraître suffisamment pauvre au milieu des riches:
    https://www.larepubliquedespyrenees.fr/politique/jean-lassalle/deputes-epingles-pour-l-achat-de-leur-permanence-jean-lassalle-reagit-4849254.php
    Il ne fait rire que sa basse-cour, pour le reste les billets sont à la banque, bien au chaud pour une retraite de politique champion du viager dont il a compris les mécanismes en bon paysan de salon.
    « A l’époque c’était totalement légal et cela l’est encore aujourd’hui », réagit le député aspois. « Je suis toujours prudent sur ces aspects-là et on m’avait assuré qu’il n’y avait aucun problème. Et je n’ai pas pensé un seul instant qu’il pouvait y en avoir un. Maintenant, je comprends que la situation a évolué, et je suis bien placé pour mesurer que cela peut représenter un problème moral. J’assume. c’est une belle leçon d’humilité. (…) Je suivrai les décisions qui seront prises. Et s’il faut rembourser, je rembourserai. »
    Il était au courant le bougre ! Un fin connaisseur des arcanes pour nourrir ses intestins, « et s’il faut rembourser, je rembourserai »… Chiche ! Un vrai malin, un chou c’est un chou.

  38. @ Axelle D 14 mars 15h20
    Voter pour la tante ou alors pour une tante… avec vous on est toujours dans le noir !
    ———————————————-
    @ Antoine Marquet 14 mars 20h04
    « La bassesse des caricatures de Zemmour… »
    Axelle D oublie que des gens sont morts pour ce genre de publications… tout ça nous rappelle trop Goebbels… Seul-e un-e antisémite violent-e se délecte de ce genre de caricatures.
    Ferait-elle une exception pour les Falashas ?

  39. @ Ellen | 15 mars 2022 à 00:33
    Puisque vous questionnez correctement les messieurs de ce blog, sans être ni dans l’insulte, ni dans la recherche de noises, j’approuve totalement votre propos, comme certains de vos propos précédents.
    Elle sait jouer de son physique, eh bien pourquoi pas.
    La forme est soignée, le verbe est compréhensible, et elle ne se laisse pas intimider. Ce en quoi elle pourrait être d’autant plus dangereuse.
    Elle relève le niveau, il faut le reconnaître.
    J’aurais aimé la voir dans un débat face à Strauss-Kahn, et comme dirait papy on l’a déjà vue avec Strauss sans le Kahn.

  40. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 15 mars 2022 à 01:26
    « Nous avons deux conceptions du grand remplacement :
    * pour vous c’est à l’échelon local et visuel,
    * pour moi c’est à l’échelon national, gouvernemental et légal. Des domaines où les musulmans sont inexistants que je sache et constate. »
    C’est bien ce que je disais : vous faites l’imbécile. Vous fermez les yeux volontairement. Vous nous assuriez, à un moment, avoir été un agent du SDECE (ce en quoi je vous crois volontiers), et maintenant vous nous dites que seule compte l’apparence légale des choses, que la prise du pouvoir par la ruse, par la tromperie, par l’intimidation et par la violence n’existe pas. Vous vous moquez du monde.
    Qu’est-ce que vous ne comprenez pas, dans l’expression « zones de non-droit » ? Évidemment que le Grand remplacement se juge à l’échelon local : 100 % des habitants du pays vivent « localement ».
    D’ailleurs, même sur le plan de la légalité formelle, vous avez tort. Les innombrables lois prétendument « anti-racistes » fonctionnent à sens unique, et sont une arme aux mains des races allogènes pour asservir les indigènes. La discrimination positive est une réalité depuis des décennies aux États-Unis, que vous prétendez connaître. Être reconnu comme « raciste », dans ce pays, est une condamnation à la mort sociale similaire à ce qu’était, en URSS, le statut d’ennemi du peuple soviétique.
    Cela peut même vous valoir 22 ans de prison. Si le voleur à main armée, drogué et rebelle à la police George Floyd avait été blanc et non noir, les policiers qui ont procédé à son arrestation seraient libres, à l’heure qu’il est.
    Même au niveau suprême de la légalité, celui du droit en vigueur dans un pays, votre assertion est fausse. Cela fait des années, peut-être des décennies, que la charia est en vigueur en Grande-Bretagne. Vous l’ignoriez ? C’est que vous ne me lisez pas d’assez près.
    Les tribunaux islamiques sont officiellement reconnus en Grande-Bretagne. Leurs décisions, en matière d’affaires familiales, ont force de loi.
    Quelle est la proportion de musulmans, dans ce pays ? De l’ordre de quelques points de pourcentage, comme je le disais. Vérifiez, je n’ai pas les derniers chiffres sous la main. Ça ne doit pas dépasser 5 %.
    Toujours en Angleterre, la police peut vous convoquer, puis vous ficher à vie, compromettant vos chances de trouver un emploi, si vous vous êtes rendu coupable d’un « incident de haine non illégal ».
    Relisez bien : la police britannique, dans le pays qui a inventé la démocratie et la liberté, peut sonner à votre porte pour vous demander des explications sur des trucs que vous auriez dit sur Internet. Des trucs qui ne sont punis par aucune loi, mais que quelqu’un, quelque part, n’importe qui, aurait trouvé « haineux ».
    Même s’il n’y a aucune preuve que de tels propos aient été tenus.120 000 personnes ont ainsi été fichées, dans un système parfaitement orwellien, qui autorise la police à réprimer de façon complètement arbitraire des propos non contraires à la loi.
    Je vous laisse deviner à qui profite ce système. Un indice : ce n’est pas à la civilisation blanche, occidentale et chrétienne. Ce n’est pas à la liberté ni à la démocratie. C’est aux Noirs, aux Arabes, aux musulmans et aux multiples races non-blanches, qui cherchent à envahir nos pays pour y prendre le pouvoir, afin de se venger de leur incurie séculaire.
    Et pour certains, en dépit de leurs succès, comme les Asiatiques, qui ne sont pas les derniers à faire assaut de mépris, de haine et de racisme envers les Blancs américains. En toute impunité, bien sûr, contrairement à ces derniers…
    Il est vraiment regrettable qu’une personne aussi âgée que vous, au lieu de faire preuve d’une certaine sagesse, d’un certain altruisme et de se préoccuper du sort des futures générations, passe son temps à nous dire : moi, de mon temps, j’ai réussi à mater les Noirs et les Arabes en Afrique, donc l’immigration de masse n’est pas un problème et doit même être encouragée.
    Ou bien : moi, chez moi, dans mon petit coin autour de moi, je n’éprouve aucune conséquence négative de l’immigration, donc personne ne subit de conséquences de l’immigration. Ce n’est pas vous qui subirez les conséquences de vos prises de position.
    ______
    @ Aliocha | 14 mars 2022 à 23:46
    « Marchenoir va finir comme Zemmour ce soir, étouffé par ses contradictions. […] Ça fatigue, le racisme. »
    Pauvre bichon. Vous devez vraiment être épuisé… ça ne risque pas de s’arranger, avec tous les odieux « racistes » qui pullulent sur ce blog. Pourquoi n’allez-vous pas commenter sur Libération, ou d’autres sites tellement plus adaptés à votre étincelante personnalité ?

  41. @ Bill Noir | 15 mars 2022 à 12:45
    « Axelle D oublie que des gens sont morts pour ce genre de publications… tout ça nous rappelle trop Goebbels… Seul-e un-e antisémite violent-e se délecte de ce genre de caricatures.  »
    Votre propos est hors de propos.
    Je ne connaissais pas ces caricatures et je remercie Axelle D de les avoir publiées. On n’est pas dans une salle de classe où il y a lieu d’avoir un peu plus de retenue.
    Si je reproche parfois des choses à Axelle D quand de mon point de vue elle raconte n’importe quoi, ce qui fut le cas récemment, je n’ai jamais vu l’ombre d’un quelconque racisme ou antisémitisme dans son propos, si tel est votre perception de cette dame, et je pense qu’elle n’oublie pas les morts.
    On peut également noter que ses critiques physiques sont équitablement réparties et que parfois elle y va un peu fort, mais vous ne la changerez pas.

  42. @stephane | 15 mars 2022 à 13:26
    « Puisque vous questionnez correctement les messieurs de ce blog, sans être ni dans l’insulte, ni dans la recherche de noises, j’approuve totalement votre propos, comme certains de vos propos précédents.
    Elle sait jouer de son physique, eh bien pourquoi pas.
    La forme est soignée, le verbe est compréhensible, et elle ne se laisse pas intimider. Ce en quoi elle pourrait être d’autant plus dangereuse.
    Elle relève le niveau, il faut le reconnaître.
    J’aurais aimé la voir dans un débat face à Strauss-Kahn, et comme dirait papy on l’a déjà vue avec Strauss sans le Kahn. »
    Stephane, pourquoi voulez-vous qu’elle en joue ? Elle ne s’est jamais déguisée en bimbo, elle est juste naturelle. Vous avez des personnes qui physiquement sont des top models mais dès qu’elles ouvrent la bouche c’est la catastrophe, d’où sois belle et tais-toi. Ce n’est pas son cas.
    Souvenez-vous du jour où MM a su neutraliser Manuel Valls à l’Assemblée nationale. Le pauvre Valls a failli avoir une attaque tellement il en tremblait.
    Soyez assuré que face à Strauss-Kahn, Marion aurait très vite le dessus. Je veux dire par là, que non seulement elle lui aurait vite fait fermer sa braguette mais en plus rabattre son caquet.

  43. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous écrivez notamment « émission que je ne manquerais pour rien au monde ».
    Je ne suis pas comme vous : à midi, le dimanche, on a le choix entre trois invités politiques (BFM, LCI et France TV Info). Je jette un oeil sur ces trois chaînes. Et je regarde et j’écoute l’invité qui m’intéresse le plus. MM, qui a rejoint Zemmour, ne m’a jamais intéressé. Maintenant moins que jamais. Et mon choix électoral est fait. Nous voterons pareil, si j’ai bien compris.

  44. La propagande russe fonctionne à plein sur Marchenoir, attention, Poutine va devoir nous dénazifier.

  45. À propos de cette phrase « …l’évidente différence entre les réfugiés ukrainiens à accueillir généreusement et ceux provenant de Syrie » je ne comprends pas pourquoi personne ne met le doigt sur cette différence fondamentale: les Ukrainiens sont chrétiens c’est à dire ont pour bible le Nouveau Testament qui prêche le pardon et la fraternité tandis que les musulmans ont pour bible (si on peut dire) le Coran qui demande aux islamistes de tuer les mécréants. Alors pourquoi personne ne le dit et on nous fait au contraire passer pour des êtres sans pitié.

  46. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 15 mars 2022 à 13:36
    Je remarque deux choses :
    * ni la politesse, ni la courtoisie ne semblent faire partie de votre culture,
    * les vieux imbéciles comme moi disaient des bavards comme vous qu’ils étaient atteints de diarrhée verbale, abondante dans votre cas, mais c’était autrefois, quand tous les Français étaient polis.
    Vivez dans votre monde Robert, je vais continuer à vivre dans mien, là où je trouve et lis le texte de notre blogueur et où vous aurez l’opportunité de me critiquer ce dont je ne vous priverai jamais, rassurez-vous !
    Un rappel toutefois :
    Ce blog ne tient que par la liberté d’expression qui est son ADN. Juste une requête : ne confondez jamais la détestation des personnes avec la contradiction des idées. Vous pouvez ne pas respecter ces dernières, les approuver ou les contredire mais il me paraît trop souvent scandaleux de lire des insultes et des propos orduriers sur tel ou telle qui n’a fait qu’exercer son droit à l’expression sur ce blog. Puisse la nouvelle année favoriser le meilleur de notre entente et de notre complicité ou non, et éradiquer le pire des antagonismes strictement personnels et donc inutiles. (PB)

  47. @ Ellen
    Oui c’est vrai. Un petit côté allumeuse quand même, mais par le vocabulaire. Et puis ça change de certaines dont on taira les noms.
    Cela demande beaucoup de travail pour parvenir à son naturel. Peut-être est-ce inné chez elle.
    Jean-Marie Le Pen est le modèle d’éloquence, le meilleur. On n’a trouvé à l’attaquer que sur des « points de détail » de ses convictions. Il surpasse tout le monde. C’était le meilleur.
    Si MM est incorrectement attaquée, elle aura une belle carrière.
    C’est également un peu l’enfant politique d’une dissidente socialiste qui ne s’est pas retirée de la course aux législatives en 2012 et qui lui a permis de prendre la lumière.
    Elle sera capable de ratisser large et si elle participe au renouvellement de la classe politique en écrasant Hidalgo, Royal et des tas d’autres, il y aura lieu de s’en réjouir.
    Je plains le prochain(e) qui aura à débattre avec elle.
    ——————————————————–
    @ Patrice Charoulet
    Vous êtes impressionnant, depuis des années, avec votre manière de disserter sur des gens pour dire qu’ils ne vous intéressent pas.
    Moi vous m’intéressez, vous me fascinez presque.

  48. jacques lefort

    Ah comme j’aimerais, comme le géant soulevant le toit des chaumières, voyeur des ébats nocturnes des habitants, assister, caché dans un coin, aux réunions de la famille Le Pen.

  49. @ stephane | 15 mars 2022 à 13:55
    Votre objectivité vous honore, d’autant que je ne vous ai jamais ménagé, comme quelques-uns sur ce blog auquel il m’arrive de manifester mon désaccord sans prendre de gants. Ce qui est de ma part une forme d’estime, sachant que lorsque le propos est vraiment trop bas à mon égard, je m’abstiens de réagir.
    Quant aux rosseries (réelles ou apparentes) entre femmes, sur le physique par exemple, il est parfois difficile à un homme d’en saisir tout le sel, le sens ou parfois l’humour. C’est ainsi que l’on a connu sur ce blog une grande spécialiste des piques bien envoyées quoique sans méchanceté, à savoir breizmabro, laquelle malheureusement ne vient plus poster depuis quelque temps.
    Juste un dernier mot, le général de Gaulle fut sans doute le personnage le plus caricaturé de la Cinquième République et ne s’en est jamais formalisé bien au contraire. On dit même qu’il aurait demandé au caricaturiste Moisan, dont on a gardé en mémoire les fresques à la fois cruelles et drôles dans le Canard, de lui faire don de l’un de ses dessins.
    Certains devraient bien en prendre de la graine…

  50. @ Patrice Charoulet
    « MM, qui a rejoint Zemmour, ne m’a jamais intéressé. Maintenant moins que jamais. Et mon choix électoral est fait. »
    Ce n’est pas parce que votre choix électoral est fait que vous êtes contraint d’ignorer ce qui se passe sur le reste du spectre politique.
    Moi, par exemple, je note que 1. Marion Maréchal au moins arrive à dire que la faute sur l’Ukraine repose sur Poutine, et 2. se leurre ou feint de se leurrer dans l’idée qu’il s’agit là d’une « crise de la mondialisation ».
    C’est quand même important d’analyser comment évolue le spectre politique. Faire la fine bouche en se bouchant les oreilles ne me semble pas la bonne chose à faire.
    Je suis toutefois un peu navré que Madame Marion Maréchal n’arrive pas à cautionner explicitement la pertinence de l’OTAN dans cette situation de crise comparativement à la défense européenne.
    Je suis pour une défense européenne. Mais je reconnais qu’il existe des priorités dans l’action, priorités qui donnent la primauté à l’OTAN. Marion Maréchal me semble avoir du mal à reconnaître cela.
    Pendant ce temps, à la télé russe:
    1. On exige que l’Alaska et que Fort Ross en Californie redeviennent russes, ainsi que l’Antarctique en entier, ni plus ni moins.
    2. On exige toujours la démilitarisation de l’Ukraine.
    3. On exige la dissolution de l’OTAN.
    4. On exige la fin des sanctions, et réparation financière pour les sanctions.
    5. On exige l’extradition des « criminels de guerre » Zelensky et Poroshenko.
    6. Menaces de frappes nucléaires si les biens saisis lors des sanctions ne sont pas retournés aux oligarques.
    7. Conception de la négociation avec « les voleurs »: balles dans la tête.
    8. Sanctions russes contre famille Biden et pléthore d’officiels US.
    9. Appel à la pendaison des ukrainiens qui résistent à l’invasion.
    10. Clips de « dénazification » à coup d’exécutions publiques en 1946 à Kiev de nazis allemands.
    Dans les termes de Oleg Maltveychev, essentiellement.
    C’est toujours important de bien écouter ceux qu’on méprise idéologiquement, Monsieur Charoulet. Il n’y a qu’ainsi qu’on puisse comprendre ce qu’ils ont en tête.

  51. Serge HIREL

    Dans l’actualité de cette dernière semaine, deux images retiendront longtemps l’attention, l’une au plus haut point désagréable, l’autre annonciatrice d’espoir : la « photo de famille » surréaliste d’une Europe tout sourire autour de son Roi Soleil éphémère, réjouie de profiter des ors de Versailles pour s’apitoyer sur le sort des Ukrainiens dont elle est en partie responsable, et la franche sérénité d’une jeune dirigeante politique qui, de quelques chiquenaudes bien ajustées, se débarrasse de pisse-froid qui comptaient la brûler vive.
    Une jeune dirigeante dont on pressentait déjà que l’alliance, depuis longtemps annoncée, avec le seul candidat à la présidentielle ayant bousculé le champ politique, aurait pour objectif, moins de le renforcer que de disperser un peu plus les débris du cordon sanitaire, le stratagème du Florentin qui, quarante ans durant, a fait exploser la droite, pourtant redevenue depuis longtemps majoritaire en voix.
    En moins d’une heure, encore plus sûrement que son ami, s’aidant pour s’imposer de la force déployée par ses adversaires pour la vaincre, Marion Maréchal s’est hissée au premier rang dans la cour des grands, de ceux qui ont compris qu’en raison des circonstances exceptionnelles de ce scrutin présidentiel, il était d’ores et déjà plié et qu’il fallait préparer le coup suivant : les législatives de juin, véritable verrou d’un quinquennat de tous les dangers.
    Depuis l’automne, le paysage politique a beaucoup évolué. Si, à cette époque-là, beaucoup, comme moi, ont espéré un instant en une alliance Zemmour-Le Pen capable de désintégrer le cordon sanitaire, il s’est révélé rapidement que l’héritière, bien qu’elle en ait déjà dilapidé des pans entiers, n’avait d’autre réelle ambition que de conserver jalousement le capital familial. Sans même prendre garde que sa nièce, elle, bien plus que régner sur l’opposition, veut, depuis son entrée en politique, que la droite, enfin à nouveau réunie, accède au pouvoir. Le même rêve que celui du polémiste…
    Au soir du 24 avril, il se pourrait bien que, sans être sûrement atteint dès juin, cet objectif se soit quelque peu rapproché… Inutile de se préoccuper du sort de la gauche, qui se querellera encore longtemps avant de se trouver un chef. D’autant que le vieux Mélenchon continuera à vociférer qu’il est celui-là et que Jadot, va-t-en-guerre d’opérette, aura atomisé les écolos. Quelques alliances de circonstance seront signées ici ou là, qui permettront de sauver les meubles… même plus les apparences.
    Côté Macron, réélu, mais réélu par défaut quoi qu’il arrive, rien n’est moins sûr qu’une nouvelle razzia majoritaire à l’Assemblée. D’abord parce que les godillots sortants trainent une méchante réputation – et réalité – d’incapables. Ensuite parce que les électeurs, échaudés par un premier quinquennat hargneux, arrogant et gravement dépensier, ne sont plus prêts à offrir à Macron le beurre et l’argent du beurre, sa réélection et les mains libres…
    Quant aux « néogaullistes », compte tenu de l’incapacité de leur candidate à se mettre dans la peau d’un rôle d’équilibriste qu’elle n’a jamais maîtrisé, ni sur le fond, ni sur la forme, ils ont toutes chances de connaître les mêmes affres et les mêmes conséquences immédiates que les socialistes en 2017, après la déconfiture de Benoît Hamon. Pour l’instant, rien ne dit que Pécresse ne termine pas en cinquième position…
    Sauvé à l’automne par un réflexe de survie de l’équipage, déjà largement disparate, le LR, pas plus que le PS voici cinq ans, ne résisterait à une telle honte… Le soir du 10 avril, hormis un noyau dur d’irréductibles, qu’ils aient le gaullisme vrillé au corps ou soient des supplétifs de circonstance recrutés en novembre, ses militants, écœurés, les uns, rentreront chez eux, les autres, rejoindront ceux d’entre eux qui, ces jours-ci, partent déjà chez Macron ou chez Zemmour. Des personnalités du parti ont même dès maintenant indiqué leur choix… Pauvre Valérie…
    Dans la « vraie droite » aussi, le premier tour de la présidentielle, mais encore plus le second, remettront les pendules à l’heure. Cela peut paraître paradoxal, mais, pour son avenir dans le monde politique, mieux vaudrait que EZ arrive troisième le 10 avril. Cela lui éviterait une cuisante défaite le 24… Marine l’encaissera… et, après celle de 2017, que l’on attribue plus à sa prestation chaotique lors du débat avec EM qu’au « plafond de verre », elle perdra toute légitimité pour prétendre conserver son statut d’opposante en chef…
    LR en perdition, Le Pen disqualifiée, le RN ringardisé… Les « mous et molles », E. Philippe, Bayrou, Lagarde, « la dame de 20h02 » et le centre formant coalition chez Macron… La voie sera libre pour le tandem Zemmour-Maréchal… d’autant plus attractif qu’il porte un discours de droite clair, offensif et sans arrière-pensée… d’autant plus que son combat contre la bien-pensance gauchiste est total… d’autant plus qu’il offre un terrain de jeu politique où toutes les places restent à prendre.
    Si ces deux-là s’entendent bien -ce qui semble être le cas, puisqu’ils partagent la même analyse de la situation et la même lecture de la « reconquête », n’en déplaise aux grincheux gauchos de LCI et d’ailleurs -, le cordon sanitaire du Florentin ne sera plus rapidement qu’un très mauvais souvenir… Il sera remplacé par un autre, qui, lui, tout aussi puissant, contraindra Macron. Après les législatives, même si celui-ci parvenait à se rafistoler une majorité, le poids électoral de cette droite nouvelle, la force du verbe de ses deux dirigeants seraient tels qu’il en serait en quelque sorte captif, notamment en ce qui concerne les dossiers régaliens – l’immigration, la sécurité, la justice… – et ses velléités d’Europe fédérale et souveraine.
    2022-2027…
    Marion Maréchal, Eric Zemmour et beaucoup d’autres, issus en bon nombre d’un nouveau vivier politique, auraient cinq ans pour s’installer dans le paysage, investir les pouvoirs territoriaux – ce que sa verticalité caractérielle et la fatuité des « cadors » de LREM ont interdit à Macron – et, finalement, en 2027, cueillir un fruit mûr…

  52. Désolé je ne trouve rien de très intéressant dans les différentes interviews que j’ai écoutées de cette jeune personne.
    Elle ne met rien de très original dans les plaies. De droite à gauche, pseudo-gauche, Macron, Valls qui a été à la gamelle pour éponger les dettes de son micro-parti… ils disent tous la même chose sur l’immigration, la détestation des bronzés… elle est dans la moyenne.
    Elle est plus plaisante à voir que tous les autres.
    À part ça …
    Pour les supporters de Valoche, comment voulez-vous que cette dame touche le coeur des gens !
    https://youtu.be/YsT9wseg9ok

  53. @ Axelle D
    « Quant aux rosseries (réelles ou apparentes) entre femmes, sur le physique par exemple, il est parfois difficile à un homme d’en saisir tout le sel, le sens ou parfois l’humour. »
    Ne vous inquiétez pas, on les voit bien passer, nous, les mecs, ces rosseries. Personnellement, elles me font vomir.

  54. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 15 mars 2022 à 17:07
    « Les vieux imbéciles comme moi disaient des bavards comme vous qu’ils étaient atteints de diarrhée verbale. »
    Je n’ai pas remarqué que vous soyez particulièrement discret ou concis lorsque vous nous infligez vos calomnies répétitives sur Éric Zemmour.
    « Ni la politesse, ni la courtoisie ne semblent faire partie de votre culture. »
    Ta-ta-ta… je suis un être d’une politesse parfaite et d’une courtoisie consommée. Je me suis abstenu, par exemple, de vous traiter de vieux c… infatué de lui-même et atteint d’égoïsme terminal. Votre réponse me libère des restrictions que je me suis imposé à votre égard.
    Je constate que vous n’avez strictement rien à répondre aux faits et aux arguments que je me suis donné la peine de vous présenter : ce que vous appelez ma diarrhée verbale, ce qui, je suppose, est le summum de la courtoisie chez vous. Vous vous contentez de nous sortir le truc gauchiste éculé de la pauvre victime à qui l’on aurait « mal parlé », à l’instar de n’importe quel délinquant issu de l’immigration.
    Il ne faut pas me prendre pour un imbécile, non plus, voyez-vous. Ma courtoisie s’ajuste précisément à celle de mes interlocuteurs, avec une large marge de tolérance consistant à présumer de leur bienveillance. Cependant, lorsqu’on abuse de ma tolérance, ce que vous venez de faire, cette marge disparaît.
    La façon que vous avez de marquer votre mépris absolu de ce qui viendra après vous n’a rien de poli ni de courtois. Votre unique argument à base de moi je, moi je, moi je, est à l’opposé de la politesse et de la courtoisie. Vous perdez tout droit à réclamer le bénéfice de ces dernières dès lors que vous traitez Éric Zemmour, Jean-Marie le Pen et Daniel Cohn-Bendit de « parasites humains », expression qui, pour deux d’entre eux, revêt un détestable aspect antisémite que vous ne pouvez ignorer, puisque vous réclamez qu’on vous « accorde un rien d’intelligence ».
    Les propos les moins courtois que j’ai tenus à votre égard, dans mon précédent commentaire, consistaient à vous dire que vous faisiez l’imbécile, que vous vous moquiez du monde et que votre nombrilisme est quelque peu pénible.
    C’est parfaitement exact, et il devient indispensable de vous le faire remarquer. Je me suis employé à vous expliquer pourquoi, et vous n’avez, sans surprise, rien à me répondre. Vous prétendant insulté, comme tous les escrocs qui cherchent à détourner l’attention.
    Vous auriez pu, par exemple, tenter de nous expliquer pourquoi vous insistez pour que la France continue à se laisser submerger par l’immigration de populations dont vous dites, vous-même, qu’elles sont incapables de gérer une société moderne.
    Votre refus répété à cet égard est largement au-delà de la discourtoisie et de l’impolitesse : il tient de l’escroquerie intellectuelle. Souffrez que l’on mette le doigt dessus.

  55. @ F68.10
    « Je suis pour une défense européenne. Mais je reconnais qu’il existe des priorités dans l’action, priorités qui donnent la primauté à l’OTAN. Marion Maréchal me semble avoir du mal à reconnaître cela. »
    La primauté à l’OTAN, c’est en réalité la primauté aux USA qui ont seuls la puissance militaire suffisante pour des OPEX, donc ça ne va pas dans la direction souhaitée… et MM l’a remarqué.

  56. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 15 mars 2022 à 23:12
    Dans le futur utilisez « idiot » au lieu d’imbécile, c’est plus courtois.
    Je ne considère pas Zemmour comme commentateur de ce blog, il a tout à fait le droit de m’insulter par ailleurs si bon lui semble.
    Entre vous et moi c’est une chose, entre lui et moi en est une autre, purement virtuelle d’ailleurs.
    Il a précisé que ce genre de qualificatif est habituel et le laisse indifférent.
    Une précision : plus modeste que lui, je ne me présente pas à la présidentielle 🙂

  57. Le conflit en Ukraine valide toutes les prémonitions du discours de la Sorbonne. Le reste est turbulence du ressentiment d’un paysage politique que l’audacieux a bouleversé.
    Zemmour s’effondre physiquement, Pécresse se bellamyse, Hidalgo confirme que s’agenouiller devant les minorités ne cachera jamais que les socialistes ont abandonné le peuple, Le Pen n’a parlé d’immigration qu’en sa dernière intervention et Mélenchon, impeccable, ne sait pourtant pas cacher que la charité solidaire qu’il propose ne saura jamais s’imposer, que l’on ne peut pas compter sur son autoritarisme pour défendre la liberté et qu’aujourd’hui plus que jamais, c’est par la guerre que l’on défendra la paix.
    Jadot est aussi déterminé que le président, ces deux-là peuvent s’entendre et donnent à imaginer que nous en sommes à un point où les vaillants pourront enfin se mobiliser pour défendre notre essentiel, laissant aux chasseurs de boucs émissaires l’obsolescence dépassée de leur complicité avec les tyrans, le polémiste méconnaissable concluant sa misérable prestation sur un lapsus abscons qui met un point final à son entreprise qui, on le savait, n’aura su que désespérer un peu plus ceux qui ont eu la faiblesse de croire en ses absurdités et n’ont plus que la belle Marion pour se consoler qu’ils ne sont plus que le faux nez raciste du clown totalitaire qui les a manipulés.

  58. Jean Lassalle prétend qu’« en France on ne veut pas de candidats de herde ! ». En revanche on se débrouille très bien pour avoir des élus du même métal.
    Dénazifier l’Ukraine pourrait être moins aisé que d’aller chercher des Tchétchènes dans des chiottes.
    La Turquie a réclamé l’aide de la Russie pour évacuer ses ressortissants de Marioupol.
    Frédéric Pons du Figaro nous déclare que Putin « prie, va à la messe… que s’il n’a pas la foi il est sur le chemin de la conversion. » Du coup le Pape demande à faire cesser « le massacre » en Ukraine et Huster – un acteur médiocre – en profite pour faire parler de lui.
    Putin accorde le droit (et l’honneur) à 40 000 Syriens d’aller combattre les chrétiens d’Ukraine !
    Le petit juif kabyle accuse : « C’est à cause de l’Europe qu’on n’a pas pu profiter de la spécificité française du nucléaire. »
    Il est clair qu’un type qui balance des sottises pareilles ne peut guère avoir de succès dans un pays où les Présidents successifs depuis un demi-siècle se sont appliqués à détruire avec bonheur la filière de l’atome… celle voulue et mise en place par le Général en 45 !
    Nous remercierons tout particulièrement MM. Mitterrand et Chirac !
    Nous saluons toutefois la bonne volonté de Giscard qui avait pris l’initiative de renifler le pitrol du haut du ciel !
    Yapa que le nucléaire (indépendance énergétique)… ya aussi la nourriture ! Elle va commencer à manquer paraît-il !
    Hier soir chez Praud, Philippe Bilger a fait l’éloge de Zelensky (très remarquable)… Rioufol a tempéré en osant parler de la « légèreté » du petit juif ukrainien. Ce Rioufol sera toujours en retard d’une guerre !
    On a trop ironisé sur le réarmement de Deutschland… voici qu’ils vont acquérir des avions qui peuvent porter des charges nucléaires… bon ! Nous autres Franzoses nous avons été tranquilles pendant presque 80 ans !

  59. @ Robert Marchenoir | 15 mars 2022 à 23:12
    « Ta-ta-ta… je suis un être d’une politesse parfaite et d’une courtoisie consommée. Je me suis abstenu, par exemple, de vous traiter de vieux c… infatué de lui-même et atteint d’égoïsme terminal. Votre réponse me libère des restrictions que je me suis imposé à votre égard. »
    Bonté divine ! Que c’est beau !
    Je voudrais, ô Marchenoir, apporter ma petite contribution, à propos de cette qualité remarquable dont vous jouissez si intimement !
    Oui, j’ai un faible pour la « courtoisie consommée » !
    Je fermerai bien évidemment les yeux sur votre petite manipulation car moi aussi je veux savourer la prétérition et je ne dirai certes pas que vous êtes « un pauvre c… », non, je dirai que vous êtes moins habile que moi…
    Vous avez quelques prétentions en matière de courtoisie qui laissent rêveur, j’en ai qui laissent pantois.
    C’est ainsi que vos ambitions en matière d’échanges en milieux tempérés m’ont sortie de ma torpeur, oui, de ma torpeur, car lorsque la guerre fait grand bruit, j’ai l’habitude d’entrer dans une indolence qui confine à l’insensibilité, un peu comme vous lorsque vous sombrez dans « la courtoisie consommée ».
    Je suis pourtant chagrinée par la qualité de votre « courtoisie consommée », elle me paraît si feinte, si fausse, et cela ne devrait pas me tourmenter, puisque, vous en conviendrez avec moi, tout son charme réside dans la fausseté et la feinte, cependant, je le suis…
    En voici, je crois la raison, ô Marchenoir, chevalier blanc au QI incommensurable, hors du troupeau bêlant, remarquable penseur, ardent défenseur des causes qui n’en n’ont pas besoin, débatteur obnubilant, comptable hors pair, en somme l’Homme, avec un grand H, H comme Hélicon, la raison que j’allais oublier est que je n’aime pas les fourbes, couards donneurs de leçons, qui par ennui et vacuité passent un temps considérable à pratiquer « la courtoisie consommée ».
    Par ailleurs, parce que je suis bonne et que je ne voudrais faillir aux exigences que la courtoisie commande, il me paraît utile de vous interroger sur un point crucial, celui du plaisir intense que vous semblez prendre à découvrir chez vos contradicteurs certaines qualités que vous seul savez pénétrer…
    Dites-moi, je vous en prie, si je suis communiste, nazie, antisémite ou débile profonde, et dans l’hypothèse où ces travers que vous avez décelés chez la plupart, ne m’auraient pas épargnée, quels sont les remèdes que vous préconisez pour une guérison rapide ?
    Je me permets par « courtoisie consommée » de préciser que la guerre nucléaire me paraît excessive et surdimensionnée !
    Enfin, je dis en passant mon admiration à M. Luçon, que le grand âge rend précieux, que l’expérience rend digne d’être écouté, et la force qui est la sienne s’impose à moi, car j’ignore où il la trouve pour s’intéresser encore à cette terre bientôt hyaline et silencieuse…

  60. Patrice Charoulet

    ÂGE
    Certains n’ont pas craint de dire ici leur vrai nom, leur profession, leur âge, leur ville, et, parfois à qui le souhaitait, leur téléphone, leur mail, leur adresse postale.
    D’autres pour des raisons variées (prudents ou paranos ?) ont préféré ne rien dire de tout cela.
    Ces temps-ci, j’observe que plusieurs (qui appartiennent à la deuxième catégorie) glissent le grand âge de l’un d’entre nous (qui appartient à la première catégorie) dans la discussion.
    Je désapprouve cette façon de faire. D’autant que chacun, s’il ne meurt pas avant, aura son tour et connaîtra un jour le grand âge. Que l’on soit plus jeune qu’un autre n’est nullement un argument dans un débat.

  61. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 16 mars 2022 à 15:18
    « Certains n’ont pas craint de dire ici leur vrai nom, leur profession, leur âge, leur ville, et, parfois à qui le souhaitait, leur téléphone, leur mail, leur adresse postale. »
    « D’autres pour des raisons variées (prudents ou paranos ?) ont préféré ne rien dire de tout cela. »
    « Ces temps-ci, j’observe que plusieurs (qui appartiennent à la deuxième catégorie) glissent le grand âge de l’un d’entre nous (qui appartient à la première catégorie) dans la discussion. »
    HYPOCRISIE
    De qui donc pouvez-vous bien parler ? Voyez-vous, Monsieur le donneur de leçons Charoulet, la différence entre vous et moi, c’est que si moi, je ne donne pas mon numéro de téléphone au moindre inconnu qui l’exige, j’ai la courtoisie de nommer les commentateurs auxquels je porte la contradiction. Qu’ils emploient leur vrai nom ou un pseudonyme (ce que personne ne peut vérifier ici).
    En l’occurrence, ce n’est pas moi qui ai glissé le « grand âge » de Claude Luçon dans la conversation. C’est lui qui l’a trompetté dès son arrivée, et qui ne cesse de l’employer « comme argument dans le débat », ainsi que vous le dites.
    C’est lui qui, sans cesse, nous explique qu’il faut accepter l’immigration de masse, sous prétexte que lui, Claude Luçon, qui est très vieux, a réussi à mater les Noirs et les Arabes qui lui mangeaient dans la main, en Afrique, lorsqu’il était plus jeune et au sommet de sa carrière.
    Ce qui est évidemment une argumentation absurde. Claude Luçon tente d’exciper de l’argument d’autorité, en faisant valoir l’expérience du grand vieillard qu’il est (ou qu’il serait, puisque tout le monde est anonyme ici, malgré vos obsessions), laquelle serait censée clouer le bec à tous les jeunots qui l’entourent.
    Et vous, vous trouvez le moyen non seulement d’orienter le reproche vers moi, au lieu de l’orienter vers Claude Luçon, qui, sans cesse, exploite abusivement son âge réel ou supposé pour compenser son absence totale d’argumentation ; mais vous vous gardez bien de nous expliquer pourquoi, à votre avis, il faudrait laisser se poursuivre l’immigration de masse, ce qui est bien le fond du problème.
    Luçon serait vieux, et ça lui tient lieu d’argument, et vous vous seriez « anti-raciste » — et ça vous tient aussi lieu d’argument.
    Pendant ce temps, vous détournez l’attention, l’un et l’autre, du vrai problème.

  62. @ Exilé
    L’arrestation d’une personne pour avoir montré une pancarte contre la guerre à la télévision : pour ou contre ? Possible en France ? Possible aux USA ? Oui, non, oui mais ?

  63. @ caroff
    « La primauté à l’OTAN, c’est en réalité la primauté aux USA qui ont seuls la puissance militaire suffisante pour des OPEX, donc ça ne va pas dans la direction souhaitée… et MM l’a remarqué. »
    Tout le monde l’a remarqué, que la situation actuelle ne va pas dans le sens de l’Europe de la défense. Marion Maréchal l’a remarqué. Moi aussi.
    Ce que je reproche à Marion Maréchal, c’est de ne pas acter que l’OTAN est la seule chose qu’il y ait sur le terrain, que c’est le seul mécanisme assurant la défense en Europe par le biais de l’article 5, et que c’est le seul moyen pragmatique de dénucléariser l’Europe en mettant les bombes chez les ricains (avec quelques-unes en France et en Angleterre) plutôt que de les voir pulluler dans chaque pays limitrophe de la Russie.
    Dans la situation actuelle, il convient d’acter que l’OTAN est nécessaire. Et d’acter qu’il convient de faire bloc derrière sans arrière-pensées.
    Je n’entends pas grand monde le dire.
    ———————————
    @ Bill Noir
    « Il est clair qu’un type qui balance des sottises pareilles ne peut guère avoir de succès dans un pays où les Présidents successifs depuis un demi-siècle se sont appliqués à détruire avec bonheur la filière de l’atome… celle voulue et mise en place par le Général en 45 ! »
    Ce qui détruit la filière du nucléaire, c’est en large partie l’incapacité de notre industrie d’assurer le renouvellement générationnel du savoir-faire nucléaire.
    « Yapa que le nucléaire (indépendance énergétique)… ya aussi la nourriture ! Elle va commencer à manquer paraît-il ! »
    Oui. Dans 12 à 18 mois, paraît-il. L’Afrique sera impactée en premier, paraît-il. Les récoltes ukrainiennes sont en effet polluées de métaux lourds et de sang.
    Le prix des futures (un type de contrat à terme dit « spéculatif ») sur le blé est en folie furieuse à la bourse de Chicago.
    —————————————
    @ duvent
    « Je suis pourtant chagrinée par la qualité de votre « courtoisie consommée », elle me paraît si feinte, si fausse… » — vous à Marchenoir
    Elle vous paraîtrait pourtant moins feinte ou moins fausse si Marchenoir ou moi-même n’avions pas à tailler à coups de machette dans la jungle des faux-semblants. La courtoisie réellement feinte ou fausse, c’est souvent celle qui permet d’esquiver le fond du sujet…
    « Dites-moi, je vous en prie, si je suis communiste, nazie, antisémite ou débile profonde… »
    Tenez un propos communiste, nazi, antisémite ou simplement débile, et on vous le dira, si vous y tenez.
    ———————————————
    @ Patrice Charoulet
    « Ces temps-ci, j’observe que plusieurs […] glissent le grand âge de l’un d’entre nous […] dans la discussion. Je désapprouve cette façon de faire. […] Que l’on soit plus jeune qu’un autre n’est nullement un argument dans un débat. »
    Nous avons souvent l’habitude, en France, de voir brandi le grand âge comme un argument d’autorité. Vous ne trompez donc personne quand vous affirmez que le jeune âge serait brandi en argument d’autorité… personne ne l’a jamais prétendu, contrairement au grand âge.
    N’inversez pas les rôles.
    Et Claude Luçon n’a jamais fait mystère de son grand âge.

  64. Sarko hésite entre Pécresse et Macron… un tel comportement disqualifierait n’importe quel politicien. Certains considèrent que c’est la marque de la disparition – tant attendue – de LR. Chic !
    GWG – un avocat – évoque un problème de Parquet ! Une référence aux chaussures dudit Nicolas ?
    « Il n’y a aucun besoin de débat pour juger Macron » déclare Dominique Jamet… C’est bien vrai ça !!
    Dans un Monde unifié, unipolaire on a quand même besoin de poubelles … la France est en une !
    La Russie est dans l’Occident dit Rioufol … heu … comme l’Algérie est dans la France ! Sacré Ivan !
    Le Chef de l’UE va être réélu haut la main … Putin a intérêt à bien se tenir !
    Soljenitsyne, réveille-toi … la Sainte Russie a besoin de toi !
    Macron … En Marche vers la troisième guerre mondiale ?

  65. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    Explication. Je ne vous ai pas nommé, car, si vous lisiez tous les commentaires, vous verriez que plusieurs commentateurs ont voulu disqualifier l’un d’entre nous, au motif de son grand âge. Je m’adressais donc à ce groupe pour lui dire que je le désapprouvais.

  66. @ F68.10
    « Je suis pourtant chagrinée par la qualité de votre « courtoisie consommée », elle me paraît si feinte, si fausse… » (duvent à Marchenoir)
    « Elle vous paraîtrait pourtant moins feinte ou moins fausse si Marchenoir ou moi-même n’avions pas à tailler à coups de machette dans la jungle des faux-semblants. La courtoisie réellement feinte ou fausse, c’est souvent celle qui permet d’esquiver le fond du sujet… » (F68.10)

    J’espère que vous me permettrez de contester votre analyse sans que soit convoqués toutes sortes d’arguments massues, dont la démesure n’aurait ni intérêt ni pertinence…
    Vous avez l’habitude de venir soutenir ou défendre le sieur Marchenoir, et cela est votre droit strict et juste.
    Cependant, vous aurez remarqué que celui-ci ne répond jamais à mes propos, qui pourtant le visent directement et sans détours, or il fait un procès à M. Charoulet sur sa prétendue « HYPOCRISIE », alors même que le doute sur le destinataire des propos tenus par ce dernier n’existe pas, tandis que le sieur Marchenoir choisit ses contradicteurs sur des bases qui sont assurées et lui permettent de s’en sortir sans égratignure ni danger.
    Il se trouve que j’ai horreur de la course avec handicap…
    J’en déduis que les méthodes remplies de subtilité maligne de Marchenoir ne connaissent pas de limite !
    Or, par un heureux hasard, je porte la contradiction par jeu et par gymnastique, elles me distrait et m’entretient l’esprit que j’ai d’une excessive souplesse.
    Dès lors, il ne me déplaît pas que vous répondiez à la place de Marchenoir, il me déplaît que celui-ci se pose en contempteur lorsqu’il est seulement craintif !
    Sur la question de la « courtoisie », elle fait partie de mes postures préférées, elle ne peut être autre que fausse et feinte, c’est exactement là que se trouve son intérêt, contrairement à votre affirmation, elle ne vise pas à faire taire, mais à conduire les débats avec un je ne sais quoi de civilisation, de bienveillance et de savoir-vivre.
    La courtoisie est plaisante, et c’est la fleur de la conversation entre individus conscients de l’intérêt de l’échange, elle n’est pas toujours à sa place et quand elle ne l’est pas, il convient de choisir la véhémence et la force, ainsi, à chaque propos sa couleur, son ambiance et son but…
    Si vous choisissez la véhémence et la force, je l’approuverai et y participerai dans l’hypothèse où j’y trouverai un intérêt, mais je n’accepterai ni plainte, ni lâcheté, ni tout l’attirail dont Marchenoir use abondamment et sans mesure…
    Vous m’avez par exemple, il y a peu, indiqué qu’un extrait de musique que j’avais partagé vous enchantait à tel point que vous en usiez pour vous couper les ongles.
    Figurez-vous que je cherche, depuis, une musique ad hoc, pour vous permettre de terminer votre toilette, c’est amusant, non ?
    « Dites-moi, je vous en prie, si je suis communiste, nazie, antisémite ou débile profonde… » (duvent)
    « Tenez un propos communiste, nazi, antisémite ou simplement débile, et on vous le dira, si vous y tenez. » (F68.10)
    Ici, je note vos précautions, elles ne sont ni utiles ni fécondes…
    Peut-être connaissez-vous « l’accord de Tristan » ?
    Wagner a suspendu le temps, il a refusé d’écrire ce que l’on attend et qui n’est pas là, ce n’est pas là et cette absence, ce silence dit à celui qui écoute quelque chose…
    Terminez votre toilette !

  67. Patrice Charoulet

    La chaîne Zemmour
    À la télé, il y a plusieurs chaînes d’information continue. On a le choix. Je ne regarde plus jamais CNews. Certains l’appellent « la chaîne Bolloré », en pensant à son propriétaire. En pensant à celui qu’elle célèbre du matin au soir, je préfère l’appeler « la chaîne Zemmour ».

  68. @ duvent
    « Terminez votre toilette ! »
    Ce type d’ordre mériterait un bon gros juron en bonne et due forme, Madame.
    Je défends Monsieur Marchenoir pour des raisons qui sont maintenant, je l’espère, évidentes: Monsieur Marchenoir, qu’on aime ses arguments ou pas, argumente. Et à chaque fois que je vois une fourberie rhétorique visant à dévier la conversation, je recadre, Madame.
    Monsieur Charoulet fait évidemment preuve d’hypocrisie. Moi-même et Monsieur Marchenoir mettons suffisamment cela en évidence dans nos propos pour qu’il soit inutile d’y revenir dans le cadre de notre échange ici-même.
    « …le sieur Marchenoir choisit ses contradicteurs sur des bases qui sont assurées et lui permettent de s’en sortir sans égratignure ni danger. Il se trouve que j’ai horreur de la course avec handicap… »
    Je ne sais pas comment Monsieur Marchenoir choisit ses interlocuteurs. Quant à moi, j’essaie d’être agnostique en la matière: 1. j’essaie de réagir sur un peu tout le monde car je pense que, des idiots aux génies, personne ne mérite d’être ignoré, surtout si mes arguments peuvent porter. 2. j’essaie de répondre aux personnes qui me répondent. Ce qui, convenons-en, a tendance à contrevenir à la charte.
    Les réponses de moi-même ou de Monsieur Marchenoir ne relèvent nullement d’une course avec handicap. Même les handicapés mentaux ont le droit d’être inclus dans le débat public. Et c’est les mépriser que de leur parler comme à des handicapés mentaux.
    La courtoisie s’adapte à la courtoisie qu’on a en face. Quand un handicapé mental injurie, il y a un dosage à trouver entre arguments (pour ne pas le prendre pour une handicapé mental même s’il l’est) et rhétorique dure, injurieuse à l’occasion (si ledit handicapé mental instrumentalise des émotions humaines comme l’indignation pour s’arroger le droit d’imposer ses vues.)
    Contrairement à ce que vous semblez croire, les méthodes de Monsieur Marchenoir et moi-même sont assez directes, et la subtilité maligne en est largement absente. Le seule moment où ladite subtilité maligne intervient, c’est quand il s’agit de clouer le bec à une grande gueule qui injurie le débat, la rationalité, la civilisation.
    « Sur la question de la « courtoisie », elle fait partie de mes postures préférées, elle ne peut être autre que fausse et feinte, c’est exactement là que se trouve son intérêt… »
    Non, Madame: quand je suis courtois, ce n’est nullement faux ou feint. Je suis courtois avec les enfants, les demeurés, les gens intellectuellement honnêtes, les gens qui respectent mon individualité, mon autonomie, mon droit à mon auto-détermination. Les autres ne méritent pas ma courtoisie, qu’elle soit vraie ou fausse, feinte ou sincère.
    Mais les fourbes qui abusent des injonctions à la courtoisie, on les traite en tentant de suivre les règles rejetant l’injure. Je reste donc autant qu’il se peut courtois sur un plan formel, en faisant très clairement comprendre que ce n’est là qu’un vernis, et que les provocations se heurteront à de l’indélicatesse réelle recouverte d’une courtoisie formelle qui, je l’espère, ne trompera personne. Paraît-il qu’on appelle cela l' »esprit » en France, notion qui me déplaît de plus en plus, et qu’il me vient à considérer comme une notion fossoyeuse de la civilisation. L’esprit ? L’art de prendre les gens pour des abrutis tout en les poussant à nous en remercier.
    « La courtoisie est plaisante, et c’est la fleur de la conversation entre individus conscients de l’intérêt de l’échange… »
    La courtoisie ne m’est nullement plaisante, Madame. Cela fait longtemps que j’observe que les gens n’ont aucun intérêt pour l’échange, et que dans une société civilisée, il conviendrait d’injurier bien plus de monde pour les faire rentrer dans leurs petits souliers jusqu’à ce qu’ils apprennent à réfléchir avant de parler.
    Nous vivons de plus dans un temps de guerre rhétorique à grande échelle. Guerre rhétorique qui incite, par exemple, les journalistes à demander au maire de Kiev ce qu’il pense du fait que Poutine prétende qu’il ne vise que des cibles militaires.
    J’espère qu’il ne contreviendra pas à votre bon goût que Monsieur Klitschko ait répondu en poussant un gros juron.
    Personnellement, j’ai constaté, dans ma vie personnelle, comme Monsieur Klitschko l’a constaté, que l’injonction à la courtoisie a trop souvent pour effet de masquer les horreurs en maquillant et en injuriant le sens des mots tout en interdisant d’employer les mots justes en retour.
    Pour Monsieur Klitschko, le terme « cible militaire » ne peut susciter qu’un juron. Pour moi, le terme « soin », par exemple, ne peut susciter qu’un juron.
    Et quand Monsieur Biden rompt les règles de la courtoisie en qualifiant Monsieur Poutine de criminel de guerre, Monsieur Poutine fait la preuve que, passé un seuil de confrontation physique, de manipulation mentale et rhétorique éhontée, l’impolitesse est de mise.
    Les gens qui hurlent à la discourtoisie ont trop souvent tendance à prétendre que ne pas respecter leurs idées, c’est attenter à leur dignité humaine.
    C’est faux. Tout simplement. Et je pense qu’il est important que nous fassions enfin ces mises au point, tout comme jadis d’autres discutaient du sexe des anges au milieu du siège de Constantinople. Car nous ne pouvons plus, à l’heure d’Internet et de la guerre, paralyser la discussion et le débat public sous prétexte que, sur 8 milliards d’êtres humains, quelqu’un, sur Twitter, aurait déblatéré une grossièreté couplée à une insanité.
    Les mensonges sont plus graves que l’impolitesse.

  69. L’âge ne devrait être considéré ni comme une armure ni comme le défaut de l’armure. Dans le débat, la vérité et la loyauté priment, mais la courtoisie est un plus… Un plus comme le vernis sur un tableau.
    Il ne faut ni oublier le tableau ni dédaigner le vernis.
    Dans l’idéal, la forme et le fond ne font qu’un dans les chefs-d’œuvre… Nous en sommes loin, le débat est un éternel brouillon fait à plusieurs.
    Comment peut-on en attendre un consensus ou des sommets d’élégance ? Mais le débat permet de partager des points de vue comme de les présenter le mieux possible.
    Vive le débat !
    Il n’y a aucun liant possible sur Internet : dans la vie d’outre-Internet, l’alcool, le fumoir, le billard ou toute autre espace à atmosphère optimisée y incite.
    Sur Internet, il n’y a rien, et ne peut rien y avoir de tel… Nous sommes dans un corps pesant mais retranchés les uns des autres, ne vivant que la confrontation des idées et des caractères encouragés par les spectateurs. Tout est confrontation, rien n’est communion. Et tout risque de l’être encore moins : tel que je vois les choses, on diabolisera les masques, grands coupables du manque de chaleur humaine.
    Mais rendre les gens autrefois libres aussi traçables qu’un morceau de viande, cela réifie les individus, et je nie qu’il y ait plus de partage entre gens rabaissés qu’à présent.
    Une ou des passions partagés nous rendraient sans doute différents, un écho d’un réel chaleureux nous déglaçant les veines.

  70. @ duvent | 17 mars 2022 à 09:54 à F68.10
    « Terminez votre toilette ! »
    Ce genre d’ordre ça lui rappelle trop sa maman ! Fallait pas lui dire ! Voyez dans quel état ça l’a mis (cf son post de 19:45).

  71. @ Axelle D
    « Ce genre d’ordre ça lui rappelle trop sa maman ! »
    Vous cumulez, vraiment, dans la caricature du comportement féminin.
    Non. Cela ne me rappelle pas ma môman. Mais votre comportement me rappelle que la « solidarité » féminine est un des principaux mécanismes qui couvre la torture médicale de gosses, en donnant un crédit infini à la parole des mères quand elles manipulent le corps médical.
    Votre comportement me rappelle aussi que les femmes sont capables de s’extasier que leurs gosses font latin ou violon en se comparant, se mesurant, en observant leur manucures respectives et l’art de se faire leur chignon avant de se les crêper pendant que les gosses jouent à leur Game Boy en n’en ayant rien à cirer des obsessions maternelles que vous portez aux nues comme la quintessence de la moralité.

  72. @ F68.10
    « Terminez votre toilette ! » (duvent)
    « Ce type d’ordre mériterait un bon gros juron en bonne et due forme, Madame. » (F68.10)
    Lequel ?
    « Les réponses de moi-même ou de Monsieur Marchenoir ne relèvent nullement d’une course avec handicap. Même les handicapés mentaux ont le droit d’être inclus dans le débat public. Et c’est les mépriser que de leur parler comme à des handicapés mentaux. »
    Je ne sais pas si dans les courses hippiques, les chevaux qui font la course avec un handicap sont aussi handicapés mentaux, je n’ai pas vérifié.
    Vous me faites un mauvais procès dans votre précipitation à m’agonir, vous n’avez pas saisi pleinement le sens de ma phrase…
    Je ne sais pas qui est Monsieur Klitschko, en conséquence de quoi, je crois qu’il a le droit de jurer si bon lui semble.
    « Les gens qui hurlent à la discourtoisie ont trop souvent tendance à prétendre que ne pas respecter leurs idées, c’est attenter à leur dignité humaine. »
    J’ignore si « les gens qui hurlent à la discourtoisie » sont atteints dans « leur dignité humaine », mais si c’est le cas, je les invite vivement à déplacer le siège de « leur dignité humaine »…
    Je n’utilise pas Twitter et j’ignore ce qui s’y passe, mais, si cela a un quelconque rapport avec mon propos, il faut immédiatement informer Twitter que je suis une acrobate virtuose de l’injure en tout genre, ce qui rend ma fréquentation de Twitter impossible voire très impossible…
    Monsieur F68.10, il n’est pas recommandé de vouloir toujours avoir le dessus, il n’est pas bon de voir dans chaque propos une attaque personnelle, il n’est pas convenable de tordre la vérité à son avantage (je ne méprise pas les handicapés et quel que soit le handicap !), il n’est pas fécond d’échanger en imaginant les propos du contradicteur, il est parfaitement insignifiant d’opposer par blocs les avis, il est totalement dépourvu d’intérêt de préférer la querelle stérile à l’échange nuancé et enfin, il est désarmant de voir en filigrane de votre commentaire tout l’effort que vous mettez à vous contenir pour ne pas me dire que je suis une « grosse pouffiasse » (ce que Marchenoir aurait fait, et qui ne m’aurait pas dérangé, s’il acceptait mon compliment en retour…) !

  73. Allons, un peu de sérieux, le grand méchant Poutine met de l’ordre là-dedans, et les obsessions devraient rentrer en leur trou, sinon le maître du Kremlin démontrera maintenant au grand jour qu’il nous tient par cette laisse, nous manipule par notre incapacité à nous en libérer, esclaves que nous sommes de nos manies propres, le racisme en l’occurrence, que notre bon Vlado qui ressemble de plus en plus à Smerdiakov, a pris plaisir à chauffer au fer rouge, pour mieux désigner à la vindicte de ses victimes le pauvre Ivan Karamazov que nous sommes, bien embarrassé que son laquais soit passé aux actes et s’en justifie en lui disant :
    « Mais vous m’aviez dit que tout était permis ! »
    Le pauvre Ivan, alors, ne peut que reconnaître que celui qu’on traite si mal n’a matérialisé que son propre désir parricide, qu’il a rendez-vous avec celui qui n’est que le double de son état mental délabré, que seuls les coups redoublés à sa fenêtre sauront chasser, quand Aliocha vint lui annoncer que le domestique épileptique et meurtrier s’était pendu :
    « La question consiste en ceci, songeait mon jeune penseur : est-il possible que cette époque vienne jamais ? Dans l’affirmative, tout est décidé, l’humanité s’organisera définitivement. Mais comme, vu la bêtise invétérée de l’espèce humaine, cela ne sera peut-être pas encore réalisé dans mille ans, il est permis à tout individu conscient de la vérité de régler sa vie comme il lui plaît, selon les principes nouveaux. Dans ce sens, tout lui est permis. Plus encore : même si cette époque ne doit jamais arriver, comme Dieu et l’immortalité n’existent pas, il est permis à l’homme nouveau de devenir un homme-dieu, fût-il seul au monde à vivre ainsi. Il pourrait désormais, d’un cœur léger, s’affranchir des règles de la morale traditionnelle, auxquelles l’homme était assujetti comme un esclave. Pour Dieu, il n’existe pas de loi. Partout où Dieu se trouve, il est à sa place ! Partout où je me trouverai, ce sera la première place… Tout est permis, un point, c’est tout !… Tout ça est très gentil ; seulement si l’on veut tricher, à quoi bon la sanction de la vérité ? Mais notre Russe contemporain est ainsi fait ; il ne se décidera pas à tricher sans cette sanction, tant il aime la vérité… »
    Entraîné par son éloquence, le visiteur élevait de plus en plus la voix et considérait avec ironie le maître de la maison ; mais il ne put achever. Ivan saisit tout à coup un verre sur la table et le lança sur l’orateur.
    « Ah ! mais, c’est bête enfin ! s’exclama l’autre en se levant vivement et en essuyant les gouttes de thé sur ses habits ; il s’est souvenu de l’encrier de Luther ! Il veut voir en moi un songe et lance des verres à un fantôme ! C’est digne d’une femme ! Je me doutais bien que tu faisais semblant de te boucher les oreilles, et que tu écoutais… »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/XI/09
    Il est bon de se souvenir en cette actuelle eschatologie, que tout est déjà écrit par les poètes, oui, tout est déjà accompli, et que, non, tout n’est pas permis, même pour la divine Marion qui a toute sa place en cette distribution, quand elle se souvient du professeur féminicide qu’elle engagea et que, non, même pour elle, tout n’est pas permis.

  74. @ duvent
    Ne serait-ce pas frisson de joie que d’éprouver la preuve indiscutable que vous ne pouviez pas ainsi vous déballonner, que vos adieux était la feinte gracieuse de baloches fantasmées pendues au clou malfaisant bien que si fascinant à l’intérieur de votre crâne, et qui battent, mais depuis en dedans, mollement vos coquillards, donnant à voir, sainte pensée, que coup de griffe et arachnide cruauté ne sont que le masque de votre si féminine et talentueuse humanité ?
    Oui, cela est certain, comme il est indispensable de nous rappeler ce que depuis Molière nous savons et qui trop souvent est oublié, la misanthropie aussi est une vaniteuse mondanité.
    Soyez remerciée de savoir, après être partie, revenir nous accorder vos mots délicieux, nous enseigner un plaisir céleste et bienvenu, nous indiquer par votre style les chemins d’humilité qui permettraient de partager sous vos opprobres, la sagesse paulinienne de savoir ainsi follement vous aimer.

  75. Quand Axelle D poste comme commentaire, en tout et pour tout : « Ce genre d’ordre ça lui rappelle trop sa maman ! Fallait pas lui dire ! Voyez dans quel état ça l’a mis (cf son post de 19:45) », il y a lieu de songer à l’interrogation récente de monsieur Bilger « pourquoi ne sait-on plus débattre ? ».
    Sur la forme, uniquement : mépris et gausserie.
    Sur le fond : néant absolu.
    Vu de l’extérieur, c’est aussi ahurissant que désolant.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *