Longtemps la fraude fiscale a été le sport national français. Elle a été remplacée par le dénigrement de la magistrature, qui à l’évidence a pris une place considérable dans le débat public. Il semble que les attaques, qu’elles émanent du pouvoir, des intellectuels et des justiciables mécontents (ceux qui ont gagné se taisent), aussi injustes qu’elles soient, seront accueillies dans le climat actuel avec une sorte de lamentable jubilation.
Mais les temps ont changé.
Non pas parce qu’on aurait compris que la Justice et ceux qui la servent sont fondamentaux pour la démocratie et qu’à ce titre ils ont droit à des égards républicains autant, voire plus, que ceux qui sont dispensés à d’autres institutions, à d’autres services publics.
Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, des « petits pois » aux dérèglements politisés de l’état de droit, avec le concours d’une haute hiérarchie complaisante, la magistrature a été peu considérée. Il faut au moins reconnaître à l’ancien président une franchise qui ne dissimulait pas son hostilité : il ne cherchait pas à faire croire qu’il éprouvait une forte empathie pour le corps judiciaire qu’il percevait comme un empêcheur d’agir en rond ; et d’ailleurs ses critiques, avant même qu’il soit élu en 2007, étaient souvent pertinentes, je les ai approuvées et nous n’étions pas nombreux à le faire.
Laissons de côté la présidence de François Hollande qui n’ayant pas dans son for intérieur une vive estime pour les magistrats, a trouvé le moyen de leur imposer une garde des Sceaux, Christiane Taubira, à la fois nuisible et inactive, le verbe poétique tenant lieu de tout.
Emmanuel Macron, derrière la soie et le velours d’une apparence démocratique, est probablement le chef d’Etat qui au travers de mille signes – dérisoires et importants – a mis le plus en branle une opposition concrète et constante à l’encontre de la magistrature. Tant par d’étranges processus de nomination – on se rappelle comment Rémi Heitz avait été choisi comme procureur de la République à Paris même s’il n’a pas démérité à ce poste – que par des vexations signifiant le peu de crédit qu’il attachait à son rôle de garant de l’indépendance des juges et des procureurs.
Faut-il encore rappeler la provocation de la nomination comme ministre de la Justice d’Eric Dupond-Moretti qui s’était distingué comme avocat par sa détestation de la magistrature ? Convient-il de dénoncer à nouveau le scandale de son maintien place Vendôme ? Comment qualifier cette double péripétie politique et gouvernementale autrement que comme un acte de guerre à l’encontre d’une institution qu’on veut bien célébrer formellement mais sans le moindre respect concret ? Comment ne pas s’indigner que les magistrats du Parquet se voient contraints d’être sous les ordres d’un ministre mis en examen et susceptible d’être renvoyé devant la Cour de justice de la République pour des conflits d’intérêt ? Ce qui conduit à cette situation étrange, dès sa nomination et son renouvellement, de devoir confier au Premier ministre la charge de certains dossiers problématiques le concernant…
Ce n’est pas tout. Dans une excellente et très éclairante double page du Figaro, on apprend qu’un certain nombre de griefs seraient adressés aux chefs de la Cour de cassation – Chantal Arens et François Molins -, notamment parce que conviés la veille de l’investiture du président réélu, ils n’avaient pu y assister et ne s’y étaient pas fait représenter. Il paraît également que les réquisitions de renvoi du ministre devant la CJR n’auraient pas dû être annoncées au moment où le nouveau gouvernement se composait.
La magistrature reçoit donc des leçons de politesse républicaine et d’opportunité politique. Ces mises en cause sont assez comiques quand on n’a jamais entendu le président de la République inviter le garde des Sceaux à mettre un bémol à des propos et à des pratiques qui rendent impossible tout dialogue entre les organisations syndicales de magistrats.
Qu’on n’impute pas l’absence de cette concertation aux magistrats qui n’auraient pas accueilli à bras ouverts EDM alors que ce dernier a toujours été l’agresseur et qu’il n’était écrit nulle part que les premiers devaient par masochisme applaudir le second !
Les temps n’ont pas changé sur le plan de la démagogie antijudiciaire.
Mais parce que depuis quelque temps la magistrature a décidé de ne plus tendre l’autre joue. Parce que souffletée elle a pris le parti sinon de résister du moins de manifester une opposition ferme à tout ce qui n’avait pour finalité que de la réduire, de la banaliser et de l’offenser. Parce que Chantal Arens et François Molins ont su par leurs interventions qui n’ont jamais dépassé la mesure démocratique, porter haut l’honneur de la magistrature et pour une fois susciter un consensus que certains de leurs prédécesseurs n’avaient pas mérité par leur connivence soumise et leur souci de davantage ménager le Pouvoir que de défendre la dignité des magistrats.
Ce qui est apparu insupportable à l’autorité macronienne – si totalitaire au fond – tient au fait que cette haute hiérarchie judiciaire a réagi, répliqué, riposté, récusé et que loin du masochisme, elle n’a plus tendu l’autre joue.
Tant de reproches absurdes sont faits à la Justice à cause d’un populisme faussement élégant, qu’on peut être tenté de ne pas reconnaître les torts de celle-ci. Ce n’est pas ma pente et cet hommage que je rends à une institution n’est pas exclusif de tout ce qu’elle aurait à changer dans ses pratiques et sa perception des justiciables.
Mais, pour que nous ayons une chance à la fois de ne plus avoir à mener un combat permanent pour la reconnaissance effective de ce que nous avons à apporter à la pacification d’une société et d’avoir la lucidité de se pencher sur nous-mêmes sans complaisance ni corporatisme, l’une des conditions essentielles serait qu’on nous fasse l’honneur politique de nommer un vrai, un authentique ministre.
Et de ne plus nous prendre pour des mous et des dépendants.
Ce serait au moins un début.
Tout rentre dans l’ordre.
Le match de foot au stade de France s’est déroulé sans incident. Philippe Bilger peut reprendre son antienne contre Éric Dupond-Moretti.
Tout à fait d’accord avec monsieur Bilger.
« Ce serait au moins un début. » (PB)
C’est curieux, à la lecture du billet et surtout du dernier paragraphe, j’attendais comme conclusion :
« C’est la lutte quinquennale
Groupons-nous et demain
La magistrale
Sera le genre humain… »
Le lecteur s’approprie souvent un texte de façon inattendue. 😉
Je vous fais confiance quant aux rapports houleux et injustes entre pouvoir et magistrature mais pour être respecté il faut aussi être respectable quant aux rapports citoyens-magistrature: ainsi les lourdes peines de prisons ferme requises se transforment en peine légère mi-ferme mi-sursis qui se transforment en peine aménagées ou sans mandat de dépôt.
Quant aux infractions moins lourdes elles finissent par relaxe ou rappel à la loi. Les magistrats de gauche y sont pour beaucoup: « Les pauvres délinquants à l’enfance difficile maltraités par la vie… » !!
Ainsi les mineurs de 13 ans guetteurs des dealers sont relâchés sans sanctions alors qu’il faudrait en modifiant la loi les mettre en maison de rééducation car sans sanction ce sont les malfaiteurs de demain
La magistrature a la lourde responsabilité de faire pression pour modifier des lois désuètes et inefficaces
Un militant de LFI a volé avec violence un drapeau français et tenté de le brûler au point qu’il a été endommagé. La scène a été filmée. La Justice ne sera pas rendue car il n’y aura pas de procès.
1/ les témoignages des défenseurs du drapeau n’ont pas été déclarés recevables, je suppose qu’une parole de droite est inacceptable.
2/ la police judiciaire n’avait pas le droit d’utiliser les images de surveillance.
Tout cela est tout à fait normal dans une République de gauche rongée par les trotskistes.
Dure avec la droite, molle avec l’extrême gauche, ainsi va la Justice en France.
@ lefort
« Les magistrats de gauche y sont pour beaucoup: « Les pauvres délinquants à l’enfance difficile maltraités par la vie… » !!
[…]
La magistrature a la lourde responsabilité de faire pression pour modifier des lois désuètes et inefficaces »
Sans aller à dire que tous n’y sont pour rien, qu’ils soient de bonne ou mauvaise volonté, ils affrontent deux choses :
– le réel, le manque de place en prison ;
– les programmes politiques des Taubira et autres Dupond-Moretti qui font feu de tout bois pour imposer le laxisme.
(Trois choses, si on ajoute l’incapacité la plus totale à se débarrasser des voleurs clandestins, que les pays émetteurs ne reconnaissent jamais comme leurs, pour des raisons qu’on ne saurait leur reprocher – l’approche britannique de relocaliser les clandestins dans un pays d’Afrique semble être une piste géniale, trop géniale pour qu’on ose la tenter en France.)
Cela s’est parfaitement vu lors des sorties imposées par le politique dans le contexte du Covid. Libérations massives, faits lamentables commis par des types qui n’auraient pas dû sortir, retours rapides mécaniques.
Et une autre petite couche sur EDM. Mais je pense qu’il y en aura encore d’autres. Enfin tant que ce dernier sera gardes des Sceaux, bien sûr !
Finalement un blog c’est un peu comme un journal intime. On peut y mettre ses petits griefs, étaler ses états d’âme, glisser une petite perfidie. La différence c’est qu’on peut en faire profiter ceux qui viennent s’attarder sur son blog.
Et ce dernier, il faut bien le reconnaître connaît un certain succès.
Les billets sont bien écrits, Pascale Bilger est aux petits soins avec les commentateurs, allant jusqu’à corriger leurs inévitables fautes d’orthographe et même, de temps en temps, envoyer un petit avis dans leur boîte mail, lorsqu’ils ont tendance à s’égarer. Que demander de plus ?
Et puis quoi de plus normal après tout que de défendre les magistrats quand on a occupé soi-même cette noble fonction. Cela peut ressembler à du corporatisme. C’en est sans doute un peu, mais je pense qu’il y a aussi autre chose.
Bref, nous l’avons tous compris, Philippe Bilger n’aime pas, mais alors pas du tout, Éric Dupond-Moretti. Mais nous on aime bien Philippe Bilger, après tout c’est le principal.
C’est le Président Macron dans toute sa splendeur. Réélu, il nous rappelle par les nominations de ministres, par ses remarques, qu’il reste le grand ordonnateur de la République et que les Français, magistrats ou autres, n’ont qu’à bien se tenir.
Pourtant, ses constantes références à l’Histoire démontrent à elles seules qu’il se cherche, qu’il voudrait marquer son mandat par des réformes importantes qui resteraient dans l’Histoire. Il ne rêve que de transformer la France non pas pour une amélioration de la vie des français mais pour laisser une trace dans l’Histoire du pays, qui aurait évolué sous son empreinte, faisant fi des vieux ancrages, des vieilles institutions, de la laïcité. Le choix récent de ses ministres, qu’ils soient nouveaux ou reconduits, le prouve. Il n’a pas de leçons à recevoir.
À peine a-t-il renommé son parti « Renaissance » qu’il nous parle d’une « refondation », se référant sans complexe au CDR.
On voit bien qu’il tâtonne pour mieux arriver à ses fins, et, que voulant être le seul maître à bord, pour exister, il rabaisse les autres. C’est une technique de mauvais chefaillon bien connue.
Qui pouvait avoir la naïveté de croire qu’un Macron nouveau gouvernerait autrement pendant les cinq prochaines années ? Dommage que les Français n’aient pas pris cette dimension en compte avant de le réélire.
« Totalitaire »… Le terme est fort, inquiétant, alarmant. Qualifier ainsi « l’autorité macronienne » n’est pas rien.
Convoquer à l’arraché les plus hautes instances judiciaires à son sacre n’est pas rien. Persister dans le choix d’un ministre qui a toujours méprisé – parfois insulté – les magistrats, mais qui, de plus, n’a pas donné satisfaction, n’est pas rien. Accepter que la justice, dont on est le garant de l’indépendance, soit conspuée par tout un chacun sans retenue n’est pas rien. De telles attitudes s’éloignent des pratiques de la démocratie et conduisent le régime macronien vers un tout autre champ.
Hélas, ces trois constats ne sont pas les seuls qui justifient le terme « totalitaire ». Balader le peuple pendant trois semaines avant de nommer un Premier ministre n’est pas rien. Manipuler l’opinion publique en se gaussant de son importance planétaire dans le conflit russo-ukrainien n’est pas rien. Refuser de répondre aux médias à propos d’une actualité qui ébranle la réputation internationale de la nation n’est pas rien. Trois pratiques qui, elles aussi, sont courantes sous des pouvoirs autres que démocratiques (au sens occidental du terme).
Glisser dans un entretien accordé – « accordé »… – à la presse régionale une petite phrase sur son intention de gouverner – de « réformer » – en prenant conseil auprès d’une assemblée Tartempion composée à sa guise dépasse cette fois les limites de la démocratie.
Notre République dispose de toutes les institutions nécessaires pour que le Président, dont, d’ailleurs, ce n’est pas la mission constitutionnelle, puisse « déterminer et conduire » la politique gouvernementale. « Déterminer et conduire » puisque telle est la dérive engendrée par le quinquennat et l’inversion du calendrier électoral, cette présidentialisation du pouvoir qui, contenue jusqu’en 2002, a progressé depuis lors et explosé voici cinq ans.
Au-delà de la référence stupide au Conseil national de la Résistance qui voudrait faire croire aux citoyens que Manu II va réinventer la France, ce CNR serait en quelque sorte une renaissance des Etats-Généraux de l’Ancien Régime, qui comprendrait toutes les forces vives du pays, politiques, économiques, sociales, associatives et tutti quanti, auxquelles s’adjoindraient des citoyens lambda désignés par le hasard.
Réglons d’abord le sort de cette dernière catégorie de « conseillers ». On sait ce que Manu I a fait des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat… Et, compte tenu de leur fatuité, voire de leur absurdité, il n’a pas eu tout à fait tort. Mais, pourquoi, diable, insiste-t-il dans cette voie sans issue sérieuse ? Sous d’autres régimes que le nôtre – disons « totalitaires » -, ce type de gouvernance faussement « citoyenne » est fréquente, le peuple, du moins les plus naïfs, croyant ainsi avoir l’oreille du puissant…
Quant aux autres membres de ce CNR, ils doublonneraient tout simplement nos députés (élus par l’ensemble des citoyens), nos sénateurs (élus par les élus territoriaux), les membres du Conseil économique, social et environnemental (choisis par leurs pairs) et ceux des divers conseils existants représentant plus finement que le CESE les différentes catégories sociales (sportifs, vie associative, professions réglementées…). Mais pourquoi, diable, vouloir instituer ce fourbi redondant ? Réponse simple : chacun de ses membres serait choisi et nommé par Manu ! Mieux que les Etats-Généraux, où le Clergé se montrait parfois omnipotent et la Noblesse frondeuse !
En fait, ce dispositif pourrait être encore plus pervers qu’il n’y paraît. Il pourrait permettre au Président de repousser aux calendes grecques la mise en œuvre de l’élection à la proportionnelle – en tout ou partie – des membres de l’Assemblée nationale, qui entraverait fortement le maintien d’un régime présidentiel qui ne dit pas son nom. D’une part, un CNR donnant l’illusion de la « démocratie participative », laissant l’impression que le peuple influence le chef, mais en réalité simple assemblée consultative, sans aucun fondement constitutionnel, composée de membres aux ordres, puisque nommés ; de l’autre, une Assemblée nationale constitutionnellement « décisionnaire », mais restant élu au scrutin majoritaire à deux tours et donc comportant presque à coup sûr un groupe majoritaire aux ordres du Château… Fidèle au « en même temps », notre Président !… Mais tout de même un peu « totalitaire »… Et même un peu trop.
Tacet !! On ne contredit pas le Magistrat. Il aura, quoi qu’il en soit, le dernier mot. Vous ne me croyez pas ? Demandez au magistrat de trancher…
La justice est trop longue, trop chère, trop opaque. Et il y a beaucoup trop d’intrigues de palais.
Et pour avoir une vraie justice, il faut payer.
Je n’ai rien contre moins de Sécu et plus de financement de la justice.
Mais je commence vraiment à peiner quand je lis ces histoires de « politesse républicaine »: s’ils ne veulent pas aller à l’investiture de Macron, qu’ils n’y aillent pas ; et ils peuvent annoncer les réquisitions de renvoi de Dupond-Moretti devant la cour de justice de la République quand ils veulent. C’est leur prérogative à eux, et à nul autre.
Maintenant, attendons de voir comment la réorganisation de la justice va se faire. La méthode ENA, préfectorale, corps diplomatique, ici, cela va être un peu compliqué. Surtout à euro constant.
Autant je n’ai aucune pitié pour les pleurnicheries des ex-futurs-énarques, autant je ne vois pas comme réorganiser la justice à euro constant.
Mais ce qui m’horripile vraiment, c’est que lorsque je cherche à me documenter sur Dupond-Moretti, les choses sur lesquelles je tombe en premier, c’est Isabelle Boulay. J’en ai marre.
DOCUMENT RTL – « Éric Dupond-Moretti est quelqu’un d’extrêmement sensible », confie Isabelle Boulay / Gala: Isabelle Boulay en couple avec Éric Dupond-Moretti : « le domaine de l’intimité est plus compliqué » / Programme TV: « Emmanuel Macron, je vais l’aimer toute ma vie » : Isabelle Boulay, en couple avec Eric Dupond-Moretti, fan du président pour « une chose »…
Je craque. Le degré zéro de l’information.
Et les gens lisent cela ??
@ PB
Vous nous dites que le combat des magistrats n’est pas corporatiste mais républicain, qu’ils ne défendent pas seulement la magistrature mais la démocratie, et cela tombe dans l’oreille d’un sourd. Vous en souffrez certainement, et ce n’est pas ce commentaire qui va vous apportez un réconfort.
La Justice s’est déconsidérée. À elle de restaurer la confiance perdue. Car elle est bien perdue la confiance. Nous avons tous en tête le fameux Mur, qui est un symptôme, que l’on a certainement fait disparaître ou mieux caché, mais le mal demeure et rien n’a été fait pour y porter remède. De la Justice nous subissons les lenteurs, les décisions qui sont censées être rendues en notre nom et que nous n’approuvons pas, les délires de la psychiatrie judiciaire, les peines prononcées très inférieures aux maxima prévus, trop de peines qui ne sont pas exécutées, trop de personnes qui échappent aux poursuites, des procédures affaiblies et rendues attaquables de tous côtés auxquelles viennent s’ajouter les erreurs et les négligences des fonctionnaires.
J’ai été révolté par la longueur du procès des terroristes du Bataclan et de leurs complices. J’aurais voulu une justice beaucoup plus expéditive. Or en définitive c’est au citoyen de déterminer quel genre de procédure doit être adoptée pour ce type de crime. Le système ne permet pas vraiment l’exercice de ce droit.
Autre bizarrerie : c’est un détail mais il arrive, par exemple en cas de flagrant délit mais pas seulement, que l’auteur d’un crime ne fasse pas l’ombre d’un doute, et on va entendre à tout bout de champ « le présumé coupable ». Je trouve cette fiction grotesque et insultante pour les victimes.
La Presse nous annonce que tel prévenu encourt au maximum telle peine, on comprend bien « au maximum », on comprend bien aussi que des coupables ne puissent pas avoir le maximum, que le maximum soit réservé aux champions dans la catégorie, mais il y a des limites. Voilà pourquoi on aimerait bien des peines planchers. Je reconnais tout à fait que c’est amputer partiellement le pouvoir des juges, mais c’est exactement ce que l’on veut. Leur dire vous exagérez, stop.
La Police a la confiance de la majorité des citoyens car ils pensent à juste raison qu’elle les protège. Les citoyens pensent à tort que la Justice protège les voyous, mais c’est ainsi, et ce n’est pas né de rien.
Nous savons que les moyens accordés à la Justice sont insuffisants, que le Code ne permet pas de faire n’importe quoi, et heureusement, que ce que l’on voudrait n’est ni possible, ni raisonnable, que la Presse a tort de citer les maxima, que la part de juges « rouges » est négligeable, que statistiquement les peines prononcées sont sévères, qu’il est difficile de trouver des municipalités qui acceptent des prisons sur leur territoire, nous savons tout cela, et néanmoins de manière parfaitement consciente nous en voulons à la Justice. Qu’elle s’interroge sur ce qu’elle a fait et continue de faire pour qu’on en arrive là.
Quand tout est fini, tout recommence, et Gaulois réfractaire rime avec Bilgeaire, ou avec bras de faire, les magistrats n’auront pas la peau du ministre des affaires judiciaires, conclusion claire, le président est donc totalitaire.
Nous avons ceux qui portent la robe des prêtres de l’ancienne justice, et ceux qui portent le rouge des rois mérovingiens pour représenter la République.
Côté honneur, les jeux sont faits pour la magistrature.
Et puis nous avons ceux – tous ou quasiment – qui n’ont jamais trouvé une seconde pour s’indigner publiquement du scandale des squats entre autres scandales judiciaires comme celui de l’art 700, les 95 % de plaintes sans suite, etc.
Mais il y a mieux encore.
Toute décision cassée étant par définition contraire à la loi, leurs auteurs sont des délinquants au sens de déliés de la loi, et ceux qui ne les dénoncent pas des complices de délinquance.
Dans un monde où la religion est le marché, Dieu l’argent et comme sacré collège, des médias de masse détenus à 80 % par 8 personnes il me semble clair que ces gens-là voient en la justice le diable et les magistrats les démons. Chers magistrats, tenez bon.
https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/eva-joly-quand-il-est-question-de-sarkozy-la-presse-est-freinee
La rancune familiale contre Dupond-Moretti est tenace chez Bilger. C’est du radotage pathologique !
Que les syndicats de magistrats restent à leur place ! Il ne leur appartient pas de nommer leur ministre de tutelle.
« Emmanuel Macron, derrière la soie et le velours d’une apparence démocratique, est probablement le chef d’Etat qui au travers de mille signes – dérisoires et importants – a mis le plus en branle une opposition concrète et constante à l’encontre de la magistrature. » (PB)
S’il n’y avait que cela.
Mais en fait lui et ses acolytes montrent à plusieurs occasions le mépris dans lequel ils tiennent les usages, les lois et au-delà les Français.
Par exemple, dans un autre domaine que la justice mais qui nous concerne tout de même :
https://www.senat.fr/presse/cp20220601a.html
« Claude Raynal et Jean-François Husson, respectivement président et rapporteur général de la commission des finances du Sénat, constatent que, contrairement aux dispositions de l’article 46 de la loi organique relative aux lois de finances, le Gouvernement n’a pas déposé avant le 1er juin le projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2021. »
Allez donc savoir pourquoi je vous raconte cela ?
On discute toujours des mêmes rengaines en politique, les promesses des uns et des autres, les années passent, les magistrats aussi, les politiques aussi et toujours de pire en pire.
Nous étions en culottes courtes, le médecin venait dans la nuit pour vous soigner d’une angine, faire la piqûre qu’il fallait, on pouvait aller aux Urgences sans problème, le dermato soignait sans « chambre blanche » dans son cabinet, et plein de choses encore.
On tombait de vélo, on vous faisait des points de suture, où après un match après l’école… on continuait comme si de rien n’était.
C’était l’époque de la 2CV, l’Aronde, et de la 4L, tout était facile, sans contraintes, sans rendez-vous, et pourtant le PIB personne n’en parlait, il paraît que nous sommes riches maintenant, parmi les premières puissances mondiales…
Je peux rouler aujourd’hui à plus de 200 km/h, j’ai une centrale numérique à la maison, j’ai tout à portée de clic… sauf l’essentiel de la vie.
Un rendez-vous chez un soignant ce sont des semaines ou des mois d’attente. Un coup de téléphone aux services d’Urgences avec déplacement d’une ambulance la nuit du samedi au dimanche, vous avez le temps de mourir, bref, nous régressons et c’est inversement proportionnel aux chevaux sous mon capot qui sont de plus en plus nombreux, et pourtant j’ai de plus en plus de mal à me soigner… Je ne suis pas le seul apparemment.
Après un délai d’attente très long chez un orthodontiste, j’ai payé sans frémir une surfacturation, le progrès, la santé à deux vitesses, je suis écoeuré. En fait j’achète cher un service qui était naturel dans mon enfance et dont personne ne se souciait, les dispensaires, la visite médicale, pourtant tout cela devait coûter de l’argent je n’avais pas de carte bleue, on ne me demandait pas de payer une surfacturation et les médecins travaillaient tard dans la nuit.
Il ne se plaignait jamais le médecin, il venait, et contemplait les livres de mon oncle, les feuilletait… Il devait aimer la lecture.
Je ne me prends plus la tête, mais plus on est puissant – un pays – moins les rouages fonctionnent bien. J’entends que tout est en lambeaux… J’ai peur d’être malade, j’ai peur d’avoir besoin des Urgences, par contre pour les turbos de mon moteur ils n’ont jamais été aussi efficaces.
C’est à n’y rien comprendre. J’en suis à regretter le carton et la pince à linge que je fixais sur le cadre de mon vélo pour imiter le bruit de moteur, je n’avais pas un sou, mais le médecin venait me soigner de mes angines dans la nuit et c’était de proximité, sans chichis, sans promesses, sans surfacturation, et le bonheur du lendemain sans peur, sans se poser de questions… Le bonheur simple sous le plus beau panorama du monde.
Je pense au fond que la politique je m’en tamponne mollement le coquillard, j’ai toujours cette sale impression que rien ne change mais surtout que tout régresse, c’est terrible, pourtant la fin de la guerre n’était pas si loin.
J’imagine qu’ailleurs ils doivent avoir les mêmes, pour le pire aussi.
« Emmanuel Macron, derrière la soie et le velours d’une apparence démocratique, est probablement le chef d’Etat qui au travers de mille signes -dérisoires et importants- a mis le plus en branle une opposition concrète et constante à l’encontre de la magistrature. » (PB)
Parfaite illustration encore une fois de cette mise en pratique constante de la part du président de la République de sa doctrine du « en même temps », consistant ici à louer par-devant une institution pour mieux la mépriser par-derrière.
Comment attendre de cette institution qu’elle remplisse sereinement sa mission, dans le respect des principes d’indépendance, de légalité et d’égalité, si son action est, directement ou indirectement, en permanence parasitée ?
@ Michel Deluré | 05 juin 2022 à 15:56
« Comment attendre de cette institution qu’elle remplisse sereinement sa mission, dans le respect des principes d’indépendance, de légalité et d’égalité, si son action est, directement ou indirectement, en permanence parasitée ? »
Il arrive parfois que cette institution se parasite elle-même. J’en veux pour preuve le fameux « Mur des cons ». Philippe Bilger a même écrit un livre à ce sujet (que j’ai lu).
Manifestement il n’est pas très rancunier avec ses collègues du Syndicat de la magistrature, vu qu’il y figurait en bonne place. 🙂
Que voulez-vous qu’il fît ? Qu’il mourût.
Y a-t-il d’autre terme d’alternative ?
Élu sans gloire, il est réputé confortablement élu.
Pourquoi se gênerait-il alors qu’il est minoritaire dans la nation et que d’après les plus récents sondages il retrouvera une majorité confortable à l’Assemblée.
Il a raison, car il a des idées dans le cadre de l’administration générale du pays qu’il a la possibilité d’appliquer à des sujets aussi recuits que l’étouffement progressif par l’administration, la vertigineuse tornade des taxes et la misère de notre état de sécurité intérieure pour ne rien dire de notre armée, dont on ne voit pas où on pourrait trouver le budget pour la renforcer, puisque nous ne remboursons pas nos dettes, laissons en friche de larges pans de l’économie et suivons une politique de mondialisation qui nous contraint au mauvais goût, à la disparition de notre identité culturelle, à la chute de notre niveau d’éducation et à la désertion des cerveaux noyés sous les Cerfa.
La justice ? J’en fus, m’en enfuis encore que j’en eusse, et m’en fiche.
Trahison ? par le pouvoir, sans doute, par les magistrats ? Je ne crois pas ; ils restent égaux à eux-mêmes, sauvés de la misère par le Général de Gaulle, tant leur rémunération était faible, parés d’une autorité formulaire, ils sont le sceau justifiant notre fonctionnement social et politique. Bien forcé de leur remettre les clés de la maison, le pouvoir politique les noie, les milieux d’information les utilisent à grand renfort d’approximations et de contradictions, rendant ainsi compte que l’efficacité d’un texte se mesure aussi au minimum d’adjectifs alors que la presse en regorge dans l’excès et souvent le ridicule. Il y a incompatibilité entre la presse et la justice. C’est bien Désiré Dalloz qui le prévoyait.
Les magistrats, qui n’ont pas obligatoirement une culture supérieure, sont coincés entre leurs obligations de rigueur hermétique mais nécessaire et la marche de la société vers un absolutisme du présent multiculturaliste, antithèse des circonstances de leur fondation. C’est une phase dramatique (au sens grec du terme) où Taubira avait sa place, cynique, malhonnête intellectuellement et désinvolte, tout comme Monsieur Dupond-Moretti, à contre-emploi ; ces gens-là sortent la justice des prétoires et des cabinets des magistrats, ils en font un objet de contestation alors que sa finalité est de solder les contestations.
M. Macron sait bien que la dégradation du pouvoir judiciaire en autorité, obstinément poursuivie depuis, est un facteur de désarroi pour la population, déconcertée par des décisions réputées simplement opportunes cancérisées par la justice pénale ou l’ajout systématique de clauses pénales à des textes civils et ignorante de la haute qualité de la justice civile.
Pendant ce temps, on ne s’occupe pas de la corruption des élites locales, des situations de rente, de la dépendance à l’étranger pour des fournitures banales et de l’incompétence de techniciens phagocytés par les paillettes de l’information officielle.
C’est normal pour un régime démocratique alors, le sort des magistrats ressortit tout simplement au sort de la Nation dérivante. Rendez-vous chez Poutine pour la suite.
@ Giuseppe | 05 juin 2022 à 14:35
Le secret est de regarder la France sous un autre angle !
Mieux vaut en rire !
Imaginez un gouvernement Mélenchon et Danièle Obono au perchoir ?
Même Philippe devrait y penser !
La Justice est une vieille caravane qui passe à travers les siècles, les gouvernants les… vous connaissez la suite !
Tout compte fait Macron et EDM ne sont pas aussi terrifiants !
Mélenchon et son ADN de toréador et le drôle d’oiseau qu’est Miss Obono ont de quoi nous faire espérer le droit à l’euthanasie !
En plus Macron semble avoir noté qu’il nous reste des ingénieurs et scientifiques en France au point d’en mettre enfin une au pouvoir.
Dans un monde mécanisé, automatisé et numérisé, la chose semble logique ?
Ayant vécu en Grande-Bretagne dans les années Thatcher, qui a su rabattre le caquet des syndicats en les ramenant de la dictature prolétaire au syndicalisme, et renvoyer les Argentins chez eux, une Thatcher à nous me va très bien.
Pas de regrets, enfin de l’espoir !
En 2012, François Bayrou avait proposé de faire nommer le ministre de la Justice par le Parlement, ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée quand on voit notre Président choisir un Procureur. L’indépendance de la justice est un principe démocratique incontournable, surtout quand on voit régulièrement certains de nos élus si peu scrupuleux avec la loi.
Bravo à M. Bilger de pousser ce coup de gueule concernant la justice car la mainmise de l’Elysée s’étend à toutes nos institutions, nos grands corps d’Etat et, comme peu de monde semble s’en étonner cela devient un véritable problème démocratique.
Après la suppression du corps préfectoral, la suppression du corps diplomatique.
https://www.publicsenat.fr/article/politique/suppression-du-corps-diplomatique-c-est-le-massacre-d-un-outil-que-le-monde-entier
Une grève au Quai d’Orsay, du presque jamais vu et pourtant nos médias, le doigt sur la couture du pantalon, n’en parlent pas.
On se souvient par exemple du cas de Philippe Besson promu subitement à Los Angeles comme consul en 2018. Cela avait fait du bruit, pas que P. Besson soit nul mais il n’avait ni la formation, ni la compétence, ni la pratique, c’était juste un coup de coeur du Président.
Ce qui prouve que le Président méprise ces hauts fonctionnaires et leur travail, ce sont souvent des énarques comme lui, capables en plus de lui faire de l’ombre ou de parler à sa place. Il croit que tout se vaut du moment qu’on parle, qu’on embobine, et donc qu’il faut juste placer les gens, ses gens, là où il en a envie.
La « refondation », son nouveau hochet, est en marche. Refondation ? ou plutôt destruction de ce qui a fonctionné pendant des années pour se garder tous les pouvoirs. Faire fi de l’expérience professionnelle au profit du copinage pour avoir une mainmise sur des fonctions, sur des gens qui lui seront redevables. Les flagorneurs et les godillots ont de l’avenir.
Et plus les Français haussent les épaules en se disant que cela a toujours existé, plus le Président va en profiter. Sans doute que cela a toujours existé mais à petite échelle, là, c’est ouvertement, devenant la normalité, la règle.
Soit les Français sont blasés, soit par détestation de nos institutions et de nos pouvoirs publics ils s’en moquent éperdument, laissant les mains libres à M. Macron et ses proches de détruire sans reconstruire, torpiller ce qui fonctionne bien.
Dans le fond, son ambiguïté permanente est un faux-semblant pour arriver à ses fins. Ses petites phrases bien placées lors d’un déplacement pour lancer une idée, pour qu’elle fasse son chemin dans les têtes, reprises un peu plus tard comme une règle… un procédé digne de Machiavel…
Comme d’habitude.
Deux ennemis dans le viseur. Macron et Dupond-Moretti.
Obsession.
@ Giuseppe | 05 juin 2022 à 14:35
Vos souvenirs sont déformés. Vous nous assurez que lorsque vous étiez enfant, c’était « le bonheur du lendemain sans peur, sans se poser de questions ». Pour vous, peut-être. Pour vos parents, ça m’étonnerait. Il faudrait arrêter avec ce mythe des Trente glorieuses où tout était facile. Rien n’est plus faux. La vie était rude. Si les Français d’aujourd’hui étaient projetés dans les années 50, ils mettraient le feu aux préfectures.
Vous vous plaignez des « surfacturations » chez le médecin, mais dans le temps de la 2 CV, le médecin coûtait beaucoup plus cher qu’aujourd’hui. Il n’y avait donc pas besoin de surfacturation.
Depuis, les prix ont été bloqués parce que ce n’est pas socialiste d’augmenter le prix du médecin, la santé c’est gratuit, gna-gna. Donc les médecins « surfacturent », parce que le prix normal est moins cher qu’une visite chez le coiffeur.
Vous dites qu’il n’y avait pas besoin de rendez-vous chez le médecin par le passé, c’est faux. Le rendez-vous s’obtenait plus rapidement, c’est tout.
Vous vous plaignez d’avoir payé trop cher chez l’orthodontiste, certes c’est beaucoup trop cher, mais dans votre bon vieux temps de l’Aronde, il n’y avait pas d’orthodontistes. Il y avait des dentistes, c’est tout. Et les soins étaient beaucoup moins perfectionnés qu’aujourd’hui.
Vous vous plaignez de la fameuse médecine à deux vitesses, mais en tant que bagnoleur, vous devriez savoir que la médecine a toujours été à mille vitesses, pas à deux et encore moins à une. La médecine à une vitesse, c’est un fantasme communiste. Si vous y avez cru, ne vous en prenez qu’à vous-même.
Que je sache, les vélos, c’est à mille vitesses, non ? Vous avez les vélos de clochard, et puis vous avez les vélos plaqués or, ceux dont vous nous parlez sans cesse et qui semblent faire votre ordinaire (tant mieux pour vous). Qu’est-ce qui vous fait croire que les médecins devraient être à une vitesse, eux ?
Vous vous plaignez, avec raison, des prix stratosphériques de la dentisterie, mais je ne vous ai jamais vu vous plaindre du prix scandaleusement bas de la visite chez le dentiste ou des soins courants. Le dentiste qui fait payer un détartrage 28 euros, parce que c’est le prix communiste, le prix de la « médecine à une vitesse », il perd de l’argent. Donc il se rattrape sur le reste.
C’est malhonnête ? Oui, mais pas plus que d’exiger la « médecine à une vitesse » et la consultation à 25 euros parce que la santé c’est un drouâ.
Vous dites que dans le temps de la 4L on pouvait aller aux urgences sans problème, c’est faux : on n’allait jamais aux urgences. On y allait lorsqu’il vous tombait un œil. Aujourd’hui, je vois des gens amener leur gamin aux urgences parce qu’il s’est fait un bobo.
Les médecins-fonctionnaires nous font tout un cinéma en assurant qu’ils doivent « fermer leurs services d’urgence la nuit » faute de « moyens » (les fameux moyens communistes qui consistent dans l’argent gratuit des autres), mais lorsque vous grattez un peu, vous vous apercevez que la fameuse « fermeture » consiste simplement à ne plus admettre les gens qui franchissent la porte pour « aller aux urgences » comme on irait aux toilettes.
Quand c’est vraiment urgent et que vous êtes transporté par le Samu, évidemment que les urgences restent ouvertes.
Et les médecins-fonctionnaires suggèrent timidement que l’on devrait passer par le 15 pour « aller aux urgences ». Évidemment qu’il devrait être interdit « d’aller aux urgences », sauf à y être conduit par les services d’urgence, seuls aptes à déterminer si c’est une urgence.
Dans le bon vieux temps où « tout était facile », il n’y avait pas d’hélicoptère pour vous amener aux « urgences » en cas de vraie urgence. Vous mouriez chez vous ou sur le bord de la route, c’est tout.
Parlons-en, des urgences. Il y a peu, la fédération des hôpitaux privés s’est plainte que ses « urgences » à elle se roulaient les pouces, qu’elles étaient en surcapacité, qu’on ne leur amenait personne.
La faute au mythe de la médecine à une vitesse, la médecine communiste, celle dont vous vous faites ici le thuriféraire. Pour soigner les gens urgemment, apparemment, il faut être fonctionnaire. Les médecins normaux sont privés de patients, parce qu’ils ne sont pas payés par l’État.
Vous assurez que personne ne parlait du PIB dans le temps de votre enfance, c’est faux. Le sujet ne parvenait peut-être pas jusqu’à vous, mais les économistes travaillaient, les politiciens les consultaient. Reportez-vous aux journaux de l’époque, lisez des livres.
Dans votre bon vieux temps, on n’allait jamais chez le médecin. Vous vous rappelez les visites à domicile lorsque vous étiez enfant, mais les maladies infantiles étaient courantes, à l’époque. Elles le sont beaucoup moins aujourd’hui, grâce à la vaccination.
En revanche, de nos jours, les gens vont chez le médecin pour un oui ou pour un non. Regardez les statistiques de consommation de médicaments et celles sur les congés-maladie. C’est ahurissant. On jurerait qu’un Français sur deux est atteint d’un cancer.
Alors évidemment on manque de médecins, à cause de tous les communistes qui réclament la médecine à une vitesse et la santé gratuite. Forcément, ça fait longtemps que l’argent gratuit des autres est épuisé, donc l’État a limité autoritairement le nombre des médecins pour limiter les dépenses. Maintenant il a rouvert le robinet, mais ça prend un certain temps pour former des médecins, ça ne vient pas tout de suite.
En plus, comme vous avez fait la propagande du communisme, les gens y ont pris goût et les nouveaux médecins ne veulent plus exercer en libéral. Le libéralisme, c’est mal. Donc vous serez contraint d’aller aux « urgences ». Mais on ne peut pas admettre tous les peigne-cul aux urgences quand ce n’est pas urgent. Donc vous nous cassez les pieds avec vos Aronde.
Non, le service médical n’était pas « naturel » dans votre enfance. Rien n’est naturel. Vous passez bien votre temps à nous expliquer à quel point le béton ce n’est pas naturel, mais la médecine, ça devrait être naturel.
Certes le goût du travail bien fait disparaît, mais à qui la faute, sinon aux communistes qui nous assurent que la médecine ça devrait être naturel, comme l’eau fraîche ?
Quand avez-vous réclamé l’abolition de la Sécurité sociale ? Jamais ? Bon, alors ne vous plaignez pas d’avoir des semaines ou des mois d’attente pour un rendez-vous avec un « soignant », mot détestable qui pue son fonctionnaire.
Le communisme, c’est la pénurie et c’est la file d’attente. Vous l’avez voulu, vous l’avez.
@ lucas
« Comme d’habitude. Deux ennemis dans le viseur. Macron et Dupond-Moretti. Obsession. »
Il y a des obsessions plus malsaines.
Pour moi, compte tenu de la nature de la concurrence, Macron reste un choix imposé. Surtout quand je viens, comme ce soir, de constater les ravages du réel complotisme à la table voisine d’où je prenais un café.
En ce qui concerne Dupond-Moretti, j’avoue être divisé tout en soutenant ce que je perçois de son action. C’est, par exemple, la question du parquet national financier qui me divise intérieurement.
Autant, sur le fond, il me paraît justifié qu’il lance l’enquête administrative compte tenu de l’histoire des interceptions de communications quand même un peu foireuses et probablement excessives, autant ces interceptions de communications dans l’affaire Sarkozy-Bettencourt me semblent relever de l’hygiène mentale élémentaire: ce type d’affaire les justifient.
Autant je trouve que le PNF est quand même un peu mou et instrumentalisé, autant je trouve qu’il est absolument nécessaire qu’il doive être protégé et que son action doit être sanctuarisée.
Quand j’évalue le discours de notre hôte sur Dupond-Moretti et sur l’attaque à la hache des corps de la fonction publique par Monsieur Macron et son entourage (ce qui me réjouit) je ne peux m’empêcher de sentir notre hôte comme tiraillé: semble-t-il qu’il aimerait défendre un corps sans être corporatiste.
Je trouve que c’est un art difficile que de s’asseoir entre deux chaises. Mais c’est en la matière le lot de beaucoup de Français. Voyez les enseignants face à l’idée que le proviseur puisse choisir un peu plus ses profs… tout le monde sent que les choses doivent changer, mais personne n’est prêt à faire la concession nécessaire et surtout à verbaliser ce constat.
Je ne sais pas si notre hôte est dans la même configuration mentale. Mais ce que je vois, c’est que les attaques sur Dupond-Moretti, aussi légitimes puissent-elles être, permettent de créer une unité qui ne me semble pas catalyser l’examen des problèmes d’organisation de la justice.
Moi, j’aimerais déverser pas mal de pognon sur la justice. Peut-être même plus que sur l’éducation en terme de principes et de priorités. Mais j’aimerais bien qu’un accord et qu’un consensus émergent sur une réorganisation de la justice avant que de délier notre bourse commune.
Sinon, je vais devoir soutenir toute approche à la hussarde que Macron ou Dupond-Moretti se permettront.
Et je pense qu’il convient quand même de délier notre bourse commune sur la justice.
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@ Michelle D-LEROY
« En 2012, François Bayrou avait proposé de faire nommer le ministre de la Justice par le Parlement, ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée quand on voit notre Président choisir un Procureur. »
Je pense que ce serait un peu mieux, oui.
Hors sujet mais bonne nouvelle, et preuve que la persistance ne paie pas toujours, un autre sauveur de la France en déroute, d’après Le Point :
« Investi par la majorité présidentielle dans la 5e circonscription des Français de l’étranger (dont l’Espagne et le Portugal), Manuel Valls a annoncé dimanche 5 juin au soir son élimination dès le premier tour, un nouveau fiasco pour l’ex-Premier ministre qui avait échoué à se faire élire lors des municipales à Barcelone en 2019. « Je prends acte des résultats (…) Si la dissidence et la division ont semé la confusion, je ne peux pas ignorer mon score et le fait que ma candidature n’a pas convaincu », a-t-il dit sur Twitter en appelant à faire barrage au deuxième tour au candidat de la Nupes, Renaud Le Berre. »
Comme quoi n’est pas gaulois qui veut 🙂
@ Claude Luçon | 06 juin 2022 à 01:45
« Hors sujet mais bonne nouvelle, et preuve que la persistance ne paie pas toujours, un autre sauveur de la France en déroute. »
Eh bien pour moi ce n’est pas une bonne nouvelle, Manuel Valls éliminé aux élections législatives dès le premier tour dans la 5e circonscription des Français de l’étranger. C’est dommage.
Moi je l’aimais bien Manuel Valls. Il a été un bon ministre de l’Intérieur et un bon Premier ministre. Il était dans la continuité de Michel Rocard. Une social-démocratie reposant sur le bon sens, loin de l’idéologie neuneu de la gauche actuelle, en particulier le PS d’Olivier Faure, qui a passé un contrat avec le diable Mélenchon et qui ne tardera pas à le regretter.
Je trouve lamentables les ricanements sur Twitter des Gaulois mal élevés suite à sa défaite.
@ Michelle D-LEROY | 05 juin 2022 à 20:39
« L’indépendance de la justice est un principe démocratique incontournable… »
Je mets de côté la deuxième partie de votre phrase qui concerne la poursuite des élus car je considère que c’est une question spécifique et que la faire intervenir comme argument (« surtout ») à l’appui de votre affirmation de principe la pollue.
Donc parlons du principe démocratique incontournable de l’indépendance de la justice, c’est déjà beaucoup.
Je ne prétends à aucune expertise dans le domaine du droit, mais nous sommes là au niveau de l’ABC, niveau qui me convient parfaitement. Je ne vais donc donner que mon sentiment et c’est avec le plaisir d’apprendre quelque chose que je me verrai démenti par un ou une spécialiste du droit.
Le principe de l’indépendance de la justice ne concerne que les juges (la magistrature « du siège ») : un juge n’est conduit que par la règle de droit. Il applique la loi et ce faisant il ne doit pas craindre pour son poste, il est inamovible. Il a le droit de se tromper et les juridictions supérieures sont là pour corriger, jusqu’à la Cour de cassation.
Il y a tout de même une condition pour se valoir de ce principe et c’est que le juge n’ait pas enfreint volontairement la loi. On va donc le supposer.
La Justice n’est pas un pouvoir. elle est une autorité. Le pouvoir est aux Politiques et le juge n’a pas de pouvoir sur la loi. Les Politiques la dictent et lui l’applique. Un peu comme Sarkozy et son collaborateur Fillon.
Le ministère public, le « Parquet » comme l’on dit, les procureurs, pour faire simple, ne sont pas indépendants, et j’ajouterai heureusement. parce qu’ils représentent la Nation – c’est la Nation qui poursuit le crime, pas les péquins. La loi prévoit qu’ils reçoivent des instructions du pouvoir politique. Ils ont une marge de manoeuvre par rapport à ces instructions que j’ai évoquée dans un commentaire précédent mais personnellement je suis même opposé à cette marge de manoeuvre et j’ai expliqué pourquoi, mais c’est un détail dans cette discussion. Je m’en tiens aux grandes lignes et je compte sur vous pour préciser les détails.
Mon propos était donc d’attirer votre attention sur le distinguo que je vous invite à opérer entre le « siège » et le « Parquet ». Ces deux expressions très anciennes renvoient aux meubles d’un prétoire et à la position des deux intervenants différents dans l’histoire de l’exercice de notre droit. Elle est fondamentale en droit français.
Vous me direz, fort à propos, « mais les juges jugent aussi au nom du peuple français », et je vous répondrai qu’il ne suffit pas de le dire pour le faire. En France on cultive cette fiction qui permet d’accorder aux juges la confiance et par extension l’indépendance et par extension l’inamovibilité, ce qui est imprudent et n’existe pas, par exemple, aux USA pour les juridictions inférieures à la Cour suprême, ce qui fait pas mal de juges. Si vous voulez le savoir je suis aussi contre l’indépendance des juges et pour leur élection. Mais ce n’est pas le sujet. Le sujet ce sont les procureurs, le « Parquet ».
On a bien compris que pour vous la démocratie commence sans Macron et je suis entièrement d’accord. Mais quelle différence faut-il faire entre l’avis de Madame Belloubet et celui de Macron, qui l’a nommée, Madame Belloubet subissant les diverses pressions corporatistes et syndicales en plus de celle de Macron ?
Quant au Parlement, il est aux ordres. Quelle différence cela ferait-il, à part donner une apparence ?
Et j’ai une dernière question à laquelle on devrait toujours répondre lorsqu’on met en cause Macron. Qui proposez-vous à sa place ? On appelle cela « d’où parles-tu, camarade ? » N’y voyez aucune familiarité déplacée, c’est une référence historique à une époque qui m’a laissé des souvenirs et destinée à clarifier une question que j’aurais voulu et dû ne pas avoir à vous poser.
C’est toujours avec nostalgie que je me remémore la statue de Victor Hugo ceinte de l’écharpe rouge, le grand amphi de la Sorbonne, son tableau vert sur lequel était écrit en grandes lettres : « Aujourd’hui ordre du jour : » et en capitales énormes « La révolution », à l’étage au-dessus la crèche nurserie pour libérer les femmes combattantes de leurs mioches et les Katangais armés de chaînes de vélo.
Les militaires français n’ont pas le droit de se syndiquer. À la bonne heure !
À mon humble avis, les magistrats français devraient être logés à la même enseigne. Je veux croire, cher Philippe, que vous n’étiez pas syndiqué. Je n’imagine pas genau syndiqué non plus.
@ Pierre Durand | 06 juin 2022 à 09:33
« C’est toujours avec nostalgie que je me remémore la statue de Victor Hugo ceinte de l’écharpe rouge, le grand amphi de la Sorbonne, son tableau vert sur lequel était écrit en grandes lettres : « Aujourd’hui ordre du jour : » et en capitales énormes « La révolution », à l’étage au-dessus la crèche nurserie pour libérer les femmes combattantes de leurs mioches et les Katangais armés de chaînes de vélo. »
…Et c’est depuis cette époque que la France va mal… de plus en plus mal.
@ Serge HIREL | 04 juin 2022 à 20:02
Le Président qui « détermine et conduit la politique de la Nation », c’est depuis bien avant le quinquennat et l’inversion du calendrier. Il faut remonter à l’élection présidentielle au suffrage universel direct, et les candidats faisant campagne sur des thèmes du ressort du Gouvernement.
@ Achille 05/06/22 17:20
Bien d’accord avec vous pour reconnaître le rôle actif et néfaste du Syndicat de la magistrature qui n’exclut cependant pas les actions aussi actives et néfastes des pouvoirs publics, aujourd’hui comme hier.
Cela interpelle d’ailleurs d’une manière beaucoup plus générale sur le comportement des syndicats en France et notamment des intérêts réels qu’ils prétendent défendre.
@ Robert Marchenoir | 06 juin 2022 à 00:03
Vous vous racontez comme d’habitude, ce que vous écrivez c’est vous et pas ce que nous avons vécu. Ne parlez pas à la place des autres, Bob, vous retombez dans le delirium tremens de vos obsessions, la vérité n’est pas celle dont vous voulez vous persuader à tout prix et la faire rentrer dans votre carcan de réflexion.
Je n’ai pas envie de passer mon temps à démonter toutes les inepties énumérées, j’espère que la lumière du Ciel éclairera votre cerveau parfois embrouillé, les forces de l’esprit devraient descendre sur vous et vous secouer la tête, pour enfin remettre à l’endroit tout ce qui s’embrouille chez vous.
« Vos souvenirs sont déformés. Vous nous assurez que lorsque vous étiez enfant, c’était « le bonheur du lendemain sans peur, sans se poser de questions ». Pour vous, peut-être. Pour vos parents, ça m’étonnerait. Il faudrait arrêter avec ce mythe des Trente glorieuses où tout était facile. Rien n’est plus faux. La vie était rude. Si les Français d’aujourd’hui étaient projetés dans les années 50, ils mettraient le feu aux préfectures. »
Vous faites là le pleurnichard habituel de service, on voit que vous n’avez pas grandi dans un quartier où l’espoir était de retour, une vraie pépinière, vous devriez vous relire, l’espoir de l’atelier reconstruit de mon grand-père, l’espoir ça ne se monnaye pas et au bout le bonheur de la réussite jour après jour.
@ Giuseppe | 05 juin 2022 à 14:35
« J’ai peur d’être malade, j’ai peur d’avoir besoin des Urgences, par contre pour les turbos de mon moteur ils n’ont jamais été aussi efficaces. »
Pourquoi avoir peur d’être malade ?
Voulez-vous devenir votre propre ennemi ?
Vous avalez beaucoup trop d’informations, et celles qui concerne votre santé et les risques d’être malade ne peuvent pas venir de l’extérieur, soyez-en convaincu….
Donc, je m’en vais vous donner un conseil excellent en matière de santé, puisque je ne connais rien à la médecine.
Voici donc ma prescription et elle peut servir à tous…
Premium non nocere… Cependant, et pour ne pas, avant toute chose, nuire, sachez ceci : je ne saurai pas vous dire si votre santé est bonne, ni si votre taux de ceci ou de cela est conforme à la norme internationale, ni si votre comportement est approprié, ni si vos heures de sommeil sont suffisantes, si ceci, ni cela, l’essentiel étant posé, voici pour vous servir :
Il faut pour vivre en bonne santé et heureux :
Vivre comme bon vous semble !
Avoir peu d’amis, presque pas…
Lire beaucoup, le plus possible…
Écouter la nature attentivement, elle vous parle alors écoutez !
Regarder toujours et longtemps la mer, pour vous ce sera une mer de nuages…
Écouter de la musique sans compter et sans règle, du contrepoint au chant zoulou…
Marcher seulement, marcher…
Puis, car il le faut, « bonum vinum laetificat cor hominis ».
Si et malgré mes bons conseils, vous vous sentez une faiblesse, alors, il y a les simples, aux saveurs multiples, aux effets délicieux, elles n’ont pas le pouvoir de sauver de la fin, FATALITAS ! Mais vous n’êtes pas seul, non avete paura !
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@ Robert Marchenoir
Comme toujours, il y a chez vous une quantité de douceur que vous gardez bien enfouie, elle sera d’un grand secours un jour…
Mais pour l’instant, nous pouvons constater que ce que vous dites est partiellement vrai, les hommes sont si faibles et désaxés qu’il est aisé de leur farcir la tête de toutes sortes de sornettes, et la plus facile à incruster est celle qui concerne leur état… leur corps ! L’état du corps… Les corps de l’État…
@ xc | 06 juin 2022 à 10:59
Vous avez raison, la présidentialisation du pouvoir, qui a débuté en fait dès le retour du Général au pouvoir, a été institutionnalisée par l’élection du Président au suffrage universel. Mais la conséquence directe du quinquennat, qui fait coïncider la durée des mandats présidentiel et législatif, et, plus encore, celle de l’inversion du calendrier, qui assure une majorité au Président élu – on voit mal comment il pourrait en être autrement – ont très nettement accentué le phénomène.
Le point de non-retour vers une démocratie parlementaire digne de ce nom a été atteint lorsque Sarkozy, qui n’a jamais digéré le « Je décide, il exécute » de Chirac, a traité Fillon de « collaborateur ». Imaginez-vous Giscard tenir le même propos sur Raymond Barre ? Mitterrand, lui, a imposé « la rigueur » à Mauroy, qui, s’il avait eu deux sous de morale politique, aurait démissionné… Ce qu’a fait Rocard, mis dans une même situation de subordination.
Quant à Macron, après avoir fortifié son « en même temps » en nommant Premier ministre Edouard Philippe, un second couteau politique, pour atomiser la droite, il va désormais encore plus loin que « Nicolas » en le remplaçant coup sur coup par deux hauts fonctionnaires, qui, ni l’un ni l’autre n’avaient auparavant essuyé le feu d’une élection nationale. Le pire est moins visible pour l’électeur lambda : aucun ministre de Borne n’a choisi lui-même son directeur de cabinet, principal relais entre lui, Matignon et le Château… Le duo Macron-Kohler s’en est chargé…
@ Ninive | 06 juin 2022 à 10:57
Rien d’étonnant que M. Valls se soit fait jeter. Il est parti à Barcelone tenter sa chance pour prendre la mairie de la ville, sans succès aucun, alors il essaie de se refaire une place en France. On ne veut plus de ce pique-assiettes hypocrite revenu par la fenêtre pour continuer à vider les caisses de l’Etat. Valls doit comprendre qu’il est devenu indésirable, aussi bien en Espagne qu’en France. Ses forcing contre la volonté des Français avec son 49.3, il les paie cher maintenant. Il ne lui reste plus qu’à tenter sa troisième chance chez Poutine. Qui sait ?!
@ Serge HIREL | 06 juin 2022 à 10:34
« …Et c’est depuis cette époque que la France va mal… de plus en plus mal. »
On peut penser cela. On trouverait sans peine quelques aspects positifs, mais globalement c’est une catastrophe.
Pour moi la plus grande erreur est venue un peu plus tard avec l’instauration du collège unique par la la loi Haby en 1975. On allait en prendre pour 50 ans.
Entre-temps, selon moi, on a eu encore pire pour continuer de flinguer la France, et l’Education nationale en particulier, je veux parler de l’immigration hors de contrôle.
Le meilleur souvenir que j’ai des manifestations contre cette loi – parce qu’en France il y a toujours des gens pour manifester contre une réforme – est un des slogans : « On viendra à bout d’Haby ». Je rappelle ce trait d’humour car cela fait toujours du bien mais je n’ai pas l’intention de déclencher une série de commentaires hors-sujet sur 1968 !
Je suis un peu plus âgé que vous et à l’époque mes études étaient terminées et j’étais déjà au turbin. J’ai vécu ces événements là où j’étais, mais je suis monté quelques jours voir comment cela se passait à Paris, un peu avant la grande manifestation gaulliste du 30 mai.
Vous avez vécu ces événements là où vous étiez. Avez-vous une idée concrète de ce que je décris dans cette phrase, et que j’ai vu de mes propres yeux ?
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@ Giuseppe | 05 juin 2022 à 14:35
(et copie @ Robert Marchenoir)
« Un coup de téléphone aux services d’Urgences avec déplacement d’une ambulance la nuit du samedi au dimanche, vous avez le temps de mourir…
J’ai peur d’être malade, j’ai peur d’avoir besoin des Urgences… »
Je suis d’accord avec les remarques de Robert Marchenoir sur vos propos.
Vous n’avez pas gardé de cette époque les mêmes souvenirs que lui. Mes souvenirs sont proches des vôtres.
Les souvenirs ne correspondent pas nécessairement à la réalité. Ils sont la réalité que l’on a retenue et intériorisée, qui vous accompagne et qui aide à avancer. Ils sont pour vous plus importants que la réalité d’un autre, qui peut être plus conforme aux faits réels. C’est l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide.
D’une part tous les contemporains ne vivent pas exactement la même chose et Robert Marchenoir prend soin de le reconnaître dans sa première phrase.
Il y aura toujours des gens pour vous ouvrir de force les yeux, même si on ne le demande pas. On peut avoir le culte de la réalité au prix d’assombrir un instant la vie de quelqu’un qui ne le demandait pas nécessairement. Il faut aussi songer à cela.
Robert Marchenoir a d’autres souvenirs. Doit-on reconnaître qu’il a raison ou l’en plaindre ?
Sur les urgences je partage votre point de vue, alors que Robert Marchenoir ne l’envisage pas. Il peut en effet arriver que le délai redouté avec une certaine raison – mais on ne le saura jamais parce qu’on a décidé de ne pas attendre et prié son conjoint, par exemple, de jouer les ambulancières – soit trop long et qu’on ait la certitude d’une aggravation. Cela m’est arrivé. Selon les médecins j’ai pris un risque important en ne restant pas patiemment allongé, mais ils ont tous confirmé que l’urgence était vitale. C’était il y a 12 ans.
Une question :
Vous croyez vraiment qu’il y a, à cette heure, tant à regretter que l’on doive être effrayé de débarrasser le plancher ? Moi, non.
Alzheimer, c’est l’idéal, car on oublie tout. D’autres maladies, c’est vrai, ne doivent pas être drôles. Raison de plus.
@ Achille
@ Claude Luçon
Monsieur Valls dont je n’arrive pas à déterminer s’il fait du tourisme politique ou s’il appartient au monde des « gens du voyage » est électoralement défait ! J’espère que sa déroute lui fera sentir qu’on ne peut servir deux maîtres à la fois. En 2015 il publiait « Barcelona vuelvo a casa » (Barcelone je retourne à la maison). Il est français ou il est espagnol ? Hier éternellement lié à Israël par son mariage avec Anne Gravoin, aujourd’hui attaché à une riche veuve catalane, il s’adonne à la sardane… et demain ? Sa constance dans l’inconstance est remarquable.
Ancien ministre de l’Intérieur et ancien Premier ministre, il détient des connaissances des choses de l’État français qui ne sont pas compatibles avec son adhésion élective à la politique d’un autre pays.
Et puis, revenir pour quémander ne serait-ce qu’un petit fromage politique ne contribue pas à la dignité du personnage ! Un choix est toujours un renoncement… alors qu’il détruise l’un de ses deux passeports !
@ Pierre Durand le 6 juin
« Le meilleur souvenir que j’ai des manifestations contre cette loi – parce qu’en France il y a toujours des gens pour manifester contre une réforme – est un des slogans : « On viendra à bout d’Haby ». Je rappelle ce trait d’humour car cela fait toujours du bien »
Il y avait aussi des étudiants de droite qui se moquaient des trotskos en affichant une banderole « Le strabisme ne convergera pas ! »
Ferdinand Lop aurait apprécié…
@ Robert Marchenoir | 06 juin 2022 à 00:03
« Le communisme, c’est la pénurie et c’est la file d’attente. Vous l’avez voulu, vous l’avez. »
Je souscris entièrement à vos propos sur la médecine en France.
Il y a peu vous avez eu l’occasion de parler du numerus clausus, et vous avez écrit que l’Etat avait réduit le nombre de médecins dans le but de créer cette pénurie, d’allonger les délais et ainsi de faire des économies, selon le principe qu’un jour ayant 24 heures – donnée fixe – s’il faut davantage de temps pour bénéficier d’une consultation, il y aura moins de consultations. Ce calcul est effrayant.
Il y a une autre cause à l’adoption de l’ex-numerus clausus (remplacé par un autre numerus clausus plus au goût du jour) et vous la connaissez mais vous ne l’aviez pas mentionnée cette fois-là : les médecins réclamaient ce numerus clausus pour limiter la concurrence. Les plus repus appelaient à la rescousse les quelques médecins médiocres de mauvaise réputation et heureusement sans clients, qui vivotaient avec, paraît-il, moins que le Smic (il fallait qu’ils soient sacrément mauvais) pour justifier la mesure. Et elle a été adoptée.
Les responsables de cette loi devraient être en prison , comme devraient être en prison les Politiques allemands qui ont rendu leur pays dépendant du gaz russe. Ce n’est pas demain la veille. Responsables pour toucher le traitement, mais pas coupables pour les mauvaises décisions.
Et les pharmaciens, il ne faudrait pas les oublier, parce que eux ne nous oublient pas, ils tendent aussi la sébile. Vous achetez sur ordonnance un médicament à 5 euros et ils facturent à la Sécu et/ou aux mutuelles en plus du prix 1 euro pour le conseil, quelle blague ! et 1 euro ou plus selon la longueur de l’ordonnance.
Et en plus cela prend une demi-heure à tapoter sur l’ordinateur, à vérifier si vous n’avez pas pris le même médicament dans les dernières quatre semaines – pendant ce temps les médicaments filent vers le Maghreb – à chercher de la place sur l’ordonnance pour imprimer des trucs complétement inutiles et redondants. Et c’est sans compter les 50 centimes par boîte de la mutuelle pour vous « responsabiliser ».
Et c’est juste à ce moment que je me dis : mince ! Et la Justice dans tout ça.
@ Antoine Marquet | 06 juin 2022 à 16:08
Tout le temps où il a été ministre de l’Intérieur, puis Premier ministre, Manuel Valls a toujours loyalement servi les intérêts de la France.
Nombre de députés ont la double nationalité, cela ne les empêche nullement de respecter les lois de notre République.
Une idéologie comme la social-démocratie n’est pas spécifique à un pays. Les pays nordiques la pratiquent depuis bien longtemps. Ils ont toujours servi de référence dans ce domaine.
Je reconnais que les Français n’ont pas très bien compris sa décision de retourner dans son pays natal faire de la politique. C’est assurément une erreur, voire un égarement assez incompréhensible.
Mais il a su assumer sa défaite avec dignité. Laissons-lui au moins cela.
@ Savonarole | 06 juin 2022 à 16:15
« Il y avait aussi des étudiants de droite qui se moquaient des trotskos en affichant une banderole « Le strabisme ne convergera pas ! »
Ferdinand Lop aurait apprécié… »
Cet usage inventif de la langue à l’époque n’a pas été perdu. Les manifestants d’aujourd’hui ne sont pas en reste, et cela fait plaisir.
J’ai écrit ça. Est-ce que Lop rit ?
@ Achille | 06 juin 2022 à 17:07
« Nombre de députés ont la double nationalité, cela ne les empêche nullement de respecter les lois de notre République. »
Nous leur demandons d’abord de servir la France.
De même que nous n’avons qu’une mère, nous n’avons qu’une patrie.
Et il est impossible de servir deux maîtres à la fois.
« Les magistrats devraient en plus tendre l’autre joue… » (PB)
Au vu de la photographie d’illustration, cela explique qu’ils se soient affublés de protections destinées à absorber les chocs et peut-être même d’un protège-dents comme le font les boxeurs…
La justice est un métier dangereux.
@ duvent | 06 juin 2022 à 11:33
« Il faut pour vivre en bonne santé et heureux :
Vivre comme bon vous semble !
Avoir peu d’amis, presque pas…
Lire beaucoup, le plus possible…
Écouter la nature attentivement, elle vous parle alors écoutez !
Regarder toujours et longtemps la mer, pour vous ce sera une mer de nuages…
Écouter de la musique sans compter et sans règle, du contrepoint au chant zoulou…
Marcher seulement, marcher…
Puis, car il le faut, « bonum vinum laetificat cor hominis ». »
Je pense que je coche toutes les cases comme ils disent maintenant, je suis près du ciel, j’aime bien le Picpoul de Pinet entre rares amis… Un faible aussi pour le Santenay premier cru « Gravières »… En fait j’aime tout, ou presque.
J’ai délaissé les DTU, normes et structures, le minimum pour l’éveil, mais je lis, beaucoup, j’ai entassé énormément quand je n’avais pas le temps, alors après avoir monté mes caissons de rangement, et mis en rayonnage, je me promets un bel avenir encore.
Tiens ! j’envisage de changer la transmission de mon vélo, je pense rester dans le classique, câbles et patins, il est vrai qu’aujourd’hui on parle de freins à disques… Un indécrottable amoureux de la frontière sauvage, le col du Tourmalet est un magnifique endroit des Pyrénées. Avec un peu de chance, vous pouvez admirer les vautours, les marmottes et la flore est magnifique. La coume de Pourteilh, il fallait se la coltiner à pieds et à skis, et l’omelette de Pâques sur un rocher pour récompense.
Nous y voilà, « Qu’ils viennent me chercher » avait clamé notre Emmanuel Macron tout content de lui, il y a quatre ans. Eh bien, c’est le moment d’établir le rapport de force. Les magistrats du siège et du parquet devraient faire un acte de bravoure et de désobéissance et établir un rapport de force avec des pervers: ne rien céder à E. Macron ni à Eric Dupond-Moretti quand ils déméritent.
La désobéissance légitime et courageuse est-elle aussi une valeur républicaine et une résistance quand on refuse de tendre l’autre joue ?
@ Ellen 6/06 15:19
En 2001 Manuel Valls (petit protégé de Lionel Jospin) a été parachuté à Evry, avec la mission de remporter les élections municipales face à Jean de Boishue, RPR, ancien maire de Brétigny-sur-Orge et ex-secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, un poids lourd régional au demeurant très apprécié par ses anciens administrés essoniens.
À noter que ledit Valls ne cachait pas à l’époque ses ambitions politiques au plus haut niveau, faisant accroire à qui voulait l’entendre qu’en cas de victoire à la présidentielle de son protecteur Jospin, le maroquin d’un ministre régalien, voire du premier d’entre eux, lui serait acquis. Et « doncque » que le mandat de maire pour lui c’était peanuts, en attendant sa récompense !
Or victoire il y eut pour le parachuté totalement ignorant des problèmes et des enjeux de la ville nouvelle, se vantant donc de plus belle n’être venu que pour un an, confiant qu’il était en la victoire de son mentor à la présidentielle de 2002 et promettant tout à tous !
Las on connaît la suite et la défaite calamiteuse de Jospin au premier tour.
Et ce pauvre Valls contraint de se contenter d’être le maire, plus de dix ans consécutifs, d’une commune multicuturelle à gros problèmes (manquant terriblement de blancos selon ses propres dires), toutes choses pour lesquelles il n’était nullement préparé. Réduit en outre à ronger son frein et ravaler ses ambitions en attendant des jours meilleurs… Lesquels lui furent finalement offerts par le scootériste séducteur Hollande, repêcheur de jospinistes égarés à ses heures, qui le fit nommer ministre de l’Intérieur en 2012 puis Premier ministre deux ans plus tard !
Dans l’intervalle notre « Manu I » (à ne pas confondre avec Manu II) avait réussi à se faire élire député toujours en Essonne, l’on se demande pour faire quoi, sinon pour assurer une fois de plus ses arrières et préparer un retour au cas où ?
Nous avons un sujet de travaux pratiques : ces trois policiers qui ont tiré sur un conducteur en refus d’obtempérer et sont en garde à vue.
Cela n’est pas du laïus : c’est un cas concret. Les policiers sont en cellule, sans ceinture et sans lacets.
@ Achille 6 juin 17:07
Tout dépend de ce que vous appelez « nombre de députés » alors que selon les plus récentes statistiques :
« 17 députés (sur 577) siégeant actuellement à l’Assemblée nationale sont des binationaux originaires de la seule Afrique : Maroc, Algérie, Tunisie, Togo, Sénégal : 11 LREM, 3 MoDem, 1 Radicaux et 2 LR ».
Evidemment, même avec 3 % de l’effectif total, cela peut paraître excessif et choquant, considérant que cet état de double nationalité devrait être incompatible avec l’exercice de certaines fonctions électives ou professions au service – exclusif – de l’Etat. Sachant que pour un magistrat, un policier, un gendarme, un douanier, etc. cette tolérance de binationalité n’est pas admise pour des raisons évidentes.
@ Pierre Durand
Non seulement je n’ai pas d’expertise dans le domaine de la justice mais je suis complètement béotienne. Je fais donc entièrement confiance à M. Bilger qui m’apparaît comme quelqu’un de juste et d’intègre.
La nomination du Procureur de la République de Paris, Rémi Heitz, fait suite à une intervention du Président Macron, ce n’est pas l’avis personnel de M. Bilger mais c’est de notoriété publique. La garde des Sceaux de l’époque a donc obtempéré.
Ce que j’essayais de dire, c’est que M. Macron met sa « patte » partout. Pour mieux faire passer la pilule, il ringardise pas à pas l’existant.
Et, pour cela, il place ses gens. Les ministres d’abord qui du coup obéissent à ses ordres, pour ne pas dire à ses caprices. Il a commencé en arrivant à l’Elysée en biaisant les services de sécurité et en nommant le sieur Benalla. Il continue en transformant à notre insu les services régaliens, en mettant ses amis aux postes clés, qu’il s’agisse de diplomatie, d’Education ou en nommant des Préfets, il place de préférence des femmes, des personnes issues des minorités, ce qui sous-entend qu’il soutient implicitement leurs revendications.
Et j’abonde dans le sens de Serge HIREL lorsqu’il dit : « Mais la conséquence directe du quinquennat, qui fait coïncider la durée des mandats présidentiel et législatif, et, plus encore, celle de l’inversion du calendrier, qui assure une majorité au Président élu – on voit mal comment il pourrait en être autrement – ont très nettement accentué le phénomène. »
Alors oui je déplore que le pouvoir ne passe que par les mains de M. Macron.
Si, auparavant, cela a pu être plus ou moins vrai, là c’est complètement visible, la Constitution si bien appliquée et aménagée verrouille tout.
Comment s’étonner ensuite que la NUPES puisse faire de gros scores ? Comment s’étonner que 40 % des Français ne se déplacent plus pour voter ?
Comment s’étonner, enfin, que beaucoup de Français de bon sens finissent par s’accommoder, par confort intellectuel, de la situation ? La rouerie du Président leur apparaît comme l’intelligence suprême. Et, comme vous, ceux-là posent LA question : « qui d’autre de toutes façons » ?
En toute bonne foi, au premier coup d’oeil il est vrai qu’on ne voit pas. Le paysage politique paraît vide, ce qui est faux. Ce qui donne cette impression ce sont d’abord les médias, si admiratifs du Président, ils font en sorte d’occulter toute autre personnalité intéressante.
M. Macron ayant compris la situation ramène dans son giron le plus possible de politiques de droite et de gauche… ainsi l’idée à retenir, c’est : la macronie ou le chaos.
Pourtant, personne n’est irremplaçable, M. Macron comme les autres. Lui, il existe d’abord par son carnet d’adresses et par sa verve. Que feront ces « veufs » en 2027, à moins qu’un nouvel aménagement de la Constitution ne prolonge le mandat ?
Le problème est plutôt que les hommes qui pourraient devenir Président hésitent à se mettre en avant devant l’immensité de la tâche.
Ne nous voilons pas la face, la France est dans un état lamentable, l’autorité de l’Etat est plus qu’affaiblie dans des domaines tels que la Sécurité, l’Education, l’immigration et ses contrôles, la dette est vertigineuse et les Français sont tellement habitués à être mis sous transfusion financière par des allocations, qu’on peut comprendre leurs hésitations. Comment bousculer tout cela alors que tout le monde croit que « ça » tient debout ?
C’est sûr, avec son culot, M. Macron peut dire tout et son contraire, faire croire que tout va bien, soutenu par ses admirateurs, et donner l’impression que sa gouvernance est géniale. On peut y voir du courage, c’est selon.
Avec une crise économique et financière qui se profile, la désindustrialisation enclenchée depuis 50 ans et qui montre aujourd’hui toute sa nocivité, avec les ruptures d’approvisionnements et les problèmes écologiques engendrés par les transports de marchandises.
Qui voudrait remettre de l’ordre dans ce fatras pour y laisser sa peau ?
@ Exilé | 06 juin 2022 à 17:57
« Nous leur demandons d’abord de servir la France.
De même que nous n’avons qu’une mère, nous n’avons qu’une patrie.
Et il est impossible de servir deux maîtres à la fois. »
Certes.
Je ne pense pas que Manuel Valls ait favorisé les intérêts de l’Espagne quand il était aux responsabilités.
@ Axelle D | 06 juin 2022 à 19:59
« 17 députés (sur 577) siégeant actuellement à l’Assemblée nationale sont des binationaux originaires de la seule Afrique : Maroc, Algérie, Tunisie, Togo, Sénégal : 11 LREM, 3 MoDem, 1 Radicaux et 2 LR »
Le ministère de l’Intérieur dispose de services de renseignement capables de vérifier si des élus nationaux et a fortiori des ministres, seraient tentés d’agir pour le compte de leur pays d’origine.
L’entrisme se situe plutôt dans les facs et certains partis notamment d’extrême gauche ainsi qu’on peut s’en apercevoir avec LFI dont l’électorat est très ciblé.
@ Achille | 06 juin 2022 à 20:54
Je vous rappelle que Manuel Valls naturalisé français alors qu’il était âgé de vingt ans n’a jamais bénéficié de la binationalité, d’ailleurs interdite par la législation espagnole. Et que c’est en sa seule qualité de citoyen européen qu’il avait pu se présenter aux élections municipales de Barcelone.
Quand on a des arabes chez soi on peut mourir quiètement assise dans les places arrière d’un véhicule circulant benoîtement dans une rue de Paris France.
@ Achille | 06 juin 2022 à 21:04
« nombre de » (signifiant beaucoup), terme employé par vous dans le post originel au sujet de députés binationaux, je vous avais répondu que 17 sur 577 était la réalité.
Je ne vois pas donc pas ce que viennent faire ici vos remarques sur le ministère de l’Intérieur et les enquêtes de personnalité que certains de ses services auraient à conduire concernant toute personne exerçant un poste particulièrement sensible ou de haute responsabilité.
Quant à la question des binationaux, dois-je vous rappeler que Valls n’en a jamais fait partie.
@ Bill Noir | 06 juin 2022 à 18:16
J’ai bien lu votre commentaire dans le billet précédent. Je réponds ici, vous allez comprendre pourquoi.
Je préfère que vous le preniez comme cela.
Il y a quelques erreurs :
je n’ai pas fait d’études en Sorbonne (j’ai dit que j’avais visité la Sorbonne en mai 1968. Elle était occupée et en libre accès, au nom de la culture populaire).
La dynastie des princes souhmis n’est connu que de vous ici et de Zonzon chez Tandonnet. Nous avons échangé quelques messages, brefs de votre côté, déjà. Je vous ai raconté mes expériences avec le Maghreb puisque vous m’aviez interpellé sur ce sujet. Sauf erreur de ma part, vous n’avez pas accusé réception de ma réponse, ce qui n’est aucunement un problème, c’était vous, déjà. Vous m’avez interpellé également sur mon âge à propos de mes commentaires sur de Gaulle. J’ai encore un peu de mémoire.
Attirer mon attention n’est ni difficile, ni facile : il y a des sujets qui m’intéressent et qui me font réfléchir, comme tout le monde.
J’ai une sainte horreur quand on fait de moi un sujet du blog, je trouve cela très choquant, ce qui est en train de se passer en cet instant, mais contrairement à ce que vous pensez je m’efforce d’être poli et je réponds quand on m’interpelle, je le fais toujours à mon corps défendant, l’expression étant à mon grand regret trop souvent appropriée.
Je n’ai qu’un but ici : exprimer mes points de vue et les réflexions que me suggèrent les billets de Monsieur Bilger et lire les autres commentaires. Je n’aspire jamais à être dans la confrontation mais s’il le faut je peux le faire aussi. Je suis aujourd’hui, effet de l’âge, devenu très pacifique de nature. Evidemment il ne faut pas essayer de me remplir les bottes car le naturel revient au galop.
Aimé-je me raconter comme vous dites ? Je ne crois pas. Est-ce que je me raconte ? Je parle plutôt des expériences d’un homme déjà âgé qui a connu des événements dont les témoins directs sont de moins en moins nombreux. Je fais revivre ça. J’évoque également des oeuvres parce qu’elles sont belles, que l’on n’en parle plus beaucoup, et je me dis : si elles t’ont plu elles peuvent inciter d’autres à les découvrir et à en éprouver du plaisir. Voyez ce que vous avez fait vous-même avec le film Phantom Thread. Vous comprendrez donc très facilement. Je fais la même chose, dans le même but.
Mais moi, vous n’avez aucune idée de qui je suis, je ne le sais pas moi-même et cela ne m’intéresse pas. Alors ne croyez surtout pas avoir une idée de qui je suis à partir des commentaires que je fais ici. J’ai donné la clé dans un commentaire qui est important pour moi, et c’est bien le seul, où je parlais de la persona et de l’hypocrisie dans le théâtre, assez tôt après que j’ai posté un premier commentaire sur ce blog, où je me sens très bien et d’où je disparaîtrai sans rien dire aussi vite que je suis venu. Je l’ai fait pour expliquer que je commente des mots, pas des êtres vivants que je ne connais pas. Le seul être vivant pour moi ici c’est Monsieur Bilger, qui est un homme public connu. Toutes les autres personnes sont pour moi des ombres et n’existent que par une suite de lettres organisée. C’est également ce que je suis, et veux être ici.
Bientôt et à l’occasion malheureuse de cette arrestation de policiers qui ont tiré et tué, je vais évoquer les petits malfrats et les caïds qui vivaient il y a plus de 60 ans dans mon quartier, dont je parlais la langue, un français spécial et populaire. En même temps à la maison je parlais le français de ma mère qui disait très souvent à table à mon père en fronçant les sourcils « mais où est-ce qu’il a appris à parler comme ça ? » et quand j’étais avec mes copains eux me disaient : Pierrot qu’est-ce que t’as, on’te comprend pas, tu parles comme une duchesse (en patois du quartier évidemment).
Pourquoi je vais raconter cela, eh bien je m’aperçois que je suis en train de le faire, alors continuons.
Dans mon quartier il y a longtemps les petits malfrats faisaient leurs classes auprès des caïds, des vrais durs qui faisaient la une des journaux. La première leçon que ceux-ci leur donnaient c’était d’obtempérer quand la police les arrêtait. « Petit, joue pas au c*n avec les poulets ». D’où leur venait cette science infuse ? Des caïds qui les avaient formés. Et comment ce savoir s’est-il constitué ? À base d’un certain nombre de petits malfrats qui n’avaient pas encore bien appris la leçon et qui se sont retrouvés au tapis. Accident du travail. On n’en faisait pas un plat.
Aujourd’hui ce n’est plus pareil, les accidents du travail deviennent des scandales, les flics se retrouvent au ballon, et les petits malfrats croient qu’ils peuvent faire les marioles. Pour qu’ils trouvent la voie de la sagesse il faudrait une série d’accidents du travail, comme dans n’importe quel métier. C’est comme ça qu’on apprend. Pas en enfermant les policiers.
Qui a demandé parmi les Français qu’on mette ces policiers en cellule, sans ceinture ni lacets ? Le juge ne peut pas dire qu’il agit au nom du peuple français, car je suis sûr que nous sommes nombreux à penser que c’est le juge qu’il faut mettre en cellule, histoire de lui apprendre un peu ce que c’est.
Je crois que j’ai parlé du sujet du billet.
Si vous avez l’intention de lire mes commentaires du jour vous allez avoir du travail.
Alors Bill Noir, bonne continuation et sans rancune.
@ Axelle D | 06 juin 2022 à 21:15
« Je vous rappelle que Manuel Valls naturalisé français alors qu’il était âgé de vingt ans n’a jamais bénéficié de la binationalité, d’ailleurs interdite par la législation espagnole »
Je veux bien vous croire. Vous semblez mieux connaître que moi sa vie personnelle. Moi je ne me suis intéressé qu’à ses idées que je partageais.
Mais dans ce cas comment a-t-il pu présenter sa candidature à la mairie de Barcelone s’il avait la seule nationalité française ?
@ Giuseppe | 06 juin 2022 à 18:40
« Tiens ! j’envisage de changer la transmission de mon vélo, je pense rester dans le classique, câbles et patins, il est vrai qu’aujourd’hui on parle de freins à disques… »
Faites comme moi. J’ai acheté un vélo électrique : puissance 400 W, 4 niveaux d’assistance (éco, tourisme, sport et turbo), freins à disque, compteur journalier, selle hydraulique qui absorbe les bosses, autonomie 50 km (en ce qui me concerne c’est largement suffisant).
J’ai retrouvé mes jambes de 20 ans !
@ Pierre Durand
Sachez que je vous lis toujours avec plaisir, comme genau, comme Mitsahne: vous faites partie de l’exception à la règle qui voudrait que la la vieillesse soit un naufrage.
Tant écrivent ici, diarrhéiquement, pour nous bassiner de banalités…
Continuez à nous régaler.
@ Michelle D-LEROY | 06 juin 2022 à 20:04
« Qui voudrait remettre de l’ordre dans ce fatras pour y laisser sa peau ? »
Je partage les propos de votre commentaire. Nous nous sommes éloignés de la question de l’indépendance de la Justice, mais c’est très bien aussi d’élargir la question à Macron et à l’après-Macron.
La réponse qui me convient à votre question est : Valérie Pécresse et son équipe (Ciotti, Barnier, Bertrand, Evin, Retailleau etc.). Elle n’est pas découragée par l’ampleur de la tâche, ni par son échec. Elle représente pour moi une solution, et la seule solution.
Sa proximité apparente avec Macron ne doit pas nous arrêter. Macron est une anguille qui change constamment de position. Il n’est pas étonnant qu’à un moment il croise les positions de VP. Mais elle s’y tient et lui est déjà dans autre chose.
Je ne me leurre pas. Elle ne plaît pas aux Français, pour les raisons qui font qu’elle me plaît. C’est ainsi. Je suis habitué à cette situation.
Je pense qu’elle finira par les convaincre. Il le faut. Nous n’avons pas d’autre choix, et c’est un bon choix, un choix d’espoir, pas un choix résigné du tout.
@ Achille 6 juin 22:01
Je vous avais pourtant précisé dans mon post de 21:15
« c’est en sa seule qualité de citoyen européen qu’il avait pu se présenter aux élections municipales de Barcelone. »
Rappel :
« Les ressortissants de l’Union européenne qui résident dans un Etat membre autre que leur Etat d’origine peuvent voter et se présenter comme candidats aux élections municipales aux conditions suivantes :
Avoir la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne.
Etre résident dans l’Etat membre du lieu de vote ou de candidature.
Remplir les conditions auxquelles la législation nationale de l’État membre de résidence subordonne le droit de vote et d’éligibilité de ses ressortissants. Le principe d’égalité et de non-discrimination entre électeurs et éligibles nationaux et européens doit en particulier être respecté.
Etc. »
@ Achille | 06 juin 2022 à 22:01
« Mais dans ce cas comment a-t-il pu (Valls) présenter sa candidature à la mairie de Barcelone s’il avait la seule nationalité française ? »
Après son deuxième divorce avec la dame musicienne française, M. Valls, après la défaite de F. Hollande et du PS, a épousé une Espagnole très riche, héritière du patrimoine familial. Dans son intérêt personnel, M. Valls a toujours cherché le beurre et l’argent du beurre. Aujourd’hui il doit se contenter de la margarine de chez Lidl.
Eh oui, nous avons une nouvelle pipelette sur ce blog. Il nous rappelle la verbosité abondante du bon vieux Zonzon – alias Bill Noir – qui, paraît-il, sévit désormais sur le blog de Tandonnet.
Mais il a déjà ses partisans qui, à défaut de nous asséner leurs « banalités diarrhéiques », se contentent de poser des petites crottes… 🙂
C’est Jo Fenech (le tombeur de Fillon) qui nous le dit, on peut le croire : « Leur carrière est terminée pour eux » !
Ah bon !
Trois chômeurs… Vont-ils devenir des individus louches qui vont être amenés à nous braquer pour se nourrir ?
Surtout s’ils prennent la précaution de conserver leur arme de service.
Nos flics, gens méchants méchants, doivent savoir à quoi ils doivent s’attendre s’ils veulent arriver tranquillement à la retraite.
Toutefois un bémol : il faudrait leur apprendre à tirer… leur préciser que pour arrêter une bagnole il faut taper dans les roues ou le moteur !
@ Ellen | 07 juin 2022 à 07:09
« Après son deuxième divorce avec la dame musicienne française, M. Valls, après la défaite de F. Hollande et du PS, a épousé une Espagnole très riche, héritière du patrimoine familial. Dans son intérêt personnel, M. Valls a toujours cherché le beurre et l’argent du beurre. »
Et même la crémière ! Avouez quand même que Manuel Valls est plutôt bel homme et possède le tempérament fougueux d’un Latin.
Peu de femmes peuvent y résister… même pas vous ! 🙂
Tandonnet a tuer Zonzon… il le regrette déjà !
LA GUERRE CIVILE
La police tue, Mélenchon pue.
Les spectateurs anglais sont vent debout contre Darmanin.
Ce malheureux a intérêt à arrimer son burnous.
@ Achille | 06 juin 2022 à 22:28
Au pays du taureau de Nay les moteurs électriques sont interdits. Seule l’huile de jarret est autorisée et la sueur qui rend glissante les pentes du Tourmalet.
Avec le maillot vous aurez l’air d’un coureur, je vous le fais passer.
https://i.goopics.net/y57ccb.jpg
@ Achille
« Avouez quand même que Manuel Valls est plutôt bel homme et possède le tempérament fougueux d’un Latin.
Peu de femmes peuvent y résister… même pas vous ! 🙂 »
Vous voulez rire ? Manuel Valls est un quelconque petit bonhomme, un nerveux, braillard et insignifiant, se donnant de faux airs de grand homme pour paraître important. Il n’y a vraiment pas sur qui se retourner dans la rue en le rencontrant.
Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ? c’est le style de George Clooney, Cary Grant ou Paul Newman.
@ Pierre Durand | 06 juin 2022 à 15:32
« Vous avez vécu ces événements [Mai 68] là où vous étiez… »
Je conserve de Mai 1968 le souvenir de sombres crétins qui, à Evreux, nœud ferroviaire important, tentaient d’empêcher la circulation des trains… croyant probablement que leur bravoure, souvent alcoolisée, allait conduire au Grand Soir… Une ou deux fois, les CRS sont venus les déloger… Quand ce n’était pas leurs camarades – pardon, le terme est inapproprié, leurs collègues – qui les repoussaient. Les lycéens étaient aussi dans la rue… pour faire comme tout le monde…
Mon autre souvenir, c’est l’attitude un rien surprenante des cadors du Livre CGT, habitués à faire grève pour un oui ou pour un non, qui ont continué à produire le quotidien régional. Au sein de cette rédaction penchant à gauche comme son patron, le « Père Wolf », les socialistes, alors respectables, étaient traités de « fachos » par la chienlit trotskiste…
Et je n’ai pas eu de temps à perdre pour aller voir le Rouquin, que de Gaulle, Peyrefitte et Marcellin auraient dû expulser hors de France ou embastiller avant même son premier bras d’honneur adressé à un flic. Encore aujourd’hui, ce « bandit », devenu écolo donneur de leçons, me hérisse le poil. De plus, je ne tenais pas à voir de mes yeux le b*rdel qu’était devenu le Quartier latin où j’avais vécu bambin, dans l’enceinte d’une école prestigieuse, où mon père était « bas-off » (membre de l’encadrement militaire). Eh oui, je suis à ma façon un ancien de l’X… et sa devise me plaît encore : « Pour la patrie, les sciences et la gloire ».
@ Axelle D (@ Achille)
« Je vous rappelle que Manuel Valls naturalisé français alors qu’il était âgé de vingt ans n’a jamais bénéficié de la binationalité, d’ailleurs interdite par la législation espagnole. »
La législation espagnole n’interdit pas la double nationalité. Elle la restreint à des pays ayant des attaches culturelles significatives avec l’Espagne. Comme des pays d’Amérique latine ou le Portugal. Il existe néanmoins un régime dérogatoire exceptionnel n’en faisant donc pas une règle absolue.
Et depuis peu, deux mois environ, la France fait partie des États avec lesquels la double nationalité franco-espagnole est autorisée par la législation espagnole.
Les médias semblent inconsistants dans leurs affirmations sur la nationalité d’Emmanuel Valls. L’indépendant affirme que oui. France inter et la Dépêche que non. Sud Ouest affirme qu’il a maintenant la double nationalité:
« Né à Barcelone en 1962, Manuel Valls a grandi à Paris et a été naturalisé français à vingt ans, perdant sa nationalité espagnole. Il possède désormais la double nationalité. » — Sud Ouest, 01.10.2018.
Il est exact que l’Espagne refusait alors la double nationalité franco-espagnole, sauf exceptions. Semble-t-il que Valls fasse partie de ces exceptions, mais il est difficile d’en savoir plus à partir de ce qui est publiquement disponible sur le net.
Semble-t-il aussi que la nationalité espagnole n’était pas requise pour devenir conseiller municipal. Ce qui n’est pas intégralement choquant… Neuchâtel, Fribourg, Vaud et le Jura autorisent aussi que les exécutifs communaux comprennent des étrangers. (Conditions variables: pas de syndics étrangers dans le Jura, par exemple, mais possible à Neuchâtel depuis une votation de 2007.)
Et, sur le fond, je ne vois rien de particulièrement indécent à ce qu’un Français soit maire d’une ville à l’étranger ou tente de l’être. Au contraire.
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@ Ellen
« Après son deuxième divorce avec la dame musicienne française, M. Valls, après la défaite de F. Hollande et du PS, a épousé une Espagnole très riche, héritière du patrimoine familial. Dans son intérêt personnel, M. Valls a toujours cherché le beurre et l’argent du beurre. »
En quoi est-ce un problème que Valls et Susana Gallardo décident de faire des choses pas très catholiques dans leur intimité ? Oui, elle possède une compagnie pharmaceutique: Almirall. Elle a le droit.
Almirall a engrangé 860 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016. En 2016, Johnson et Johnson engrangeaient 71 900 millions de dollars de chiffres d’affaires. Pas le même ordre de grandeur…
En tant que bon libéral, je joue toujours, par principe, les pom-pom girls pour les outsiders. C’est mon petit côté anti-trust et pro-compétition. Viva Almirall !!
Il n’y a, de plus, rien d’immoral à se marier avec des gens qui ne soient pas des pauvres. M. Valls a parfaitement le droit de penser à ses intérêts personnels. Le reste, c’est une affaire entre Monsieur Valls et Madame Gallardo, héritière d’une minuscule compagnie pharmaceutique de rien du tout.
Ce qui est immoral, par contre, c’est d’empêcher les pauvres et les riches de se marier.
PENTECÔTE SANGLANTE
En même temps – ou presque – qu’une cinquantaine de milliers de jeunes pèlerinant arpentaient la Beauce en direction de Chartres où patiente l’ombre de Péguy, un médecin militaire qui attendait ses enfants à la porte d’une école catholique se faisait poignarder furieusement jusqu’à son dernier souffle, les sept plaies du Christ inscrites sur son corps.
On imagine la vie de douleurs à venir de ses enfants qui assistèrent au sacrifice !!
Tout cela « à bas bruit »… chut ! Ne pas réveiller une civilisation endormie !
Mais yapa que l’Europe, ya aussi l’Afrique et l’avancée imperturbable de l’islam qui a transpercé la ceinture saharienne en réduisant les fiers Touaregs en souhmis misérables.
Allah règne désormais dans le golfe de Guinée et au Nigeria – le pays africain le plus riche et le plus peuplé – là où la confrontation des deux religions monothéistes est la plus aiguë (cinquante / cinquante).
Les Peulhs musulmans, éleveurs nomades, font la peau aux agriculteurs chrétiens sédentaires… un far west number two… mais cette fois-ci les Indiens vont gagner.
Une église attaquée pendant la messe de Pentecôte : 21 enfants assassinés… la sourde oreille dans une France passionnée (!) par les législatives… Bergoglio annonce qu’il va renforcer le quota des Cardinaux du tiers monde !
L’islam en Afrique du Sud, ce n’est qu’une question de temps.
Soljenitsyne, obnubilé par le communisme du XXe siècle, pas plus que son compère Reagan, n’ont vu venir celui du XXIe siècle !
L’Afrique musulmane… la géopolitique va en être bouleversée. L’Eurasia c’est terminé. En Marche vers l’Eurafricasia, un continent en place depuis l’ère tertiaire au moins… la Palestine en attache et Jérusalem comme capitale.
Et l’Amérique, une île !
Huntington n’a pas vu plus clair que Soljenitsyne, il va devoir réviser sa « découpe » du monde.
On tape toujours sur les gens dont on présume qu’ils ne seront pas défendus. Il y a les magistrats dans l’Etat.
Les forestiers dans les campagnes.
Pas défendus ? C’est peu dire, ici même un paysan a critiqué le fait que le prix du bois augmente. Solidarité de la ruralité !
Par contre, nul n’a relevé l’attaque éhontée contre la manière dont la forêt est gérée. Faut-il que je me dévoue ?
J’en ai peur.
Donc, voyons voir, ce que prétend savoir Mélenchon sur la forêt. À lire déjà ce que les spécialistes de la filière lui répondent en commentaire :
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10158906774783750&id=11450328749
Mais que sont les coupes rases, l’abomination de la désolation ? Pas vraiment :
https://www.onf.fr/onf/+/7f5::la-coupe-rase-une-decision-de-dernier-recours.html#:~:text=La%20coupe%20rase%20est%20indispensable,planter%20des%20essences%20mieux%20adapt%C3%A9es.
Et elles sont encadrées, faire croire qu’on fait une coupe à blanc comme ça ? Les gens devraient ouvrir les dossiers, ou plus incroyable encore, demander leur avis aux sylviculteurs.
Leur vraie pratique, et comment elle est encadrée :
https://www.fransylva.fr/gestion-forets-priv%C3%A9es-francaises.html
Evidemment, il vaut mieux avoir une forêt jardinée, mais parfois on fait ce qu’on peut, entre problèmes forestiers et nécessités économiques où les propriétaires forestiers ne sont pas les acteurs les plus puissants d’une filière certes porteuse d’emplois, mais hélas où on doit envoyer trop de bois être travaillé à l’étranger.
Ce qui est le problème : si la filière était plus dynamique, il y aurait moins besoin de coupes rases et encore plus d’emplois. Mais c’est inaudible pour un Mélenchon.
Ceci dit, le développement de scieries puissantes comme dans le nord de l’Europe, un meilleur gain pour les propriétaires, et le fait que la puissance publique s’aperçoive de l’existence de la filière bois peut être une bonne chose.
Enfin, sauf quand on veut nationaliser les forêts, comme Poutou à partir d’un certain nombres d’hectares :
https://ecotree.green/blog/quelles-sont-les-propositions-des-candidats-a-la-presidentielle-sur-la-filiere-foret-bois
Enfin bref, les gens ne se rendent pas toujours compte de la difficulté de la tâche : permettre à la forêt de perdurer, avec le changement climatique, au lieu de diaboliser les coupes rases et tout ça, mieux vaut étudier les essences résilientes…
Et développer la filière, sauf si on préfère acheter son bois ailleurs, au mépris de l’emploi et du fait que cela pourrait être plus polluant.
C’est pourtant évident.
Ceci dit, on n’est pas, à ce jour, dans la catastrophe sylvicole. Des bois, il y en a eu plus, en France, dans l’Histoire.
Mais souvent moins, bien moins !
Et n’oublions pas l’arbre paysan :
https://www.permaculturedesign.fr/livre-permaculture-trogne-arbre-paysan-aux-mille-usages-dominique-mansion-tetard-emonde-ragosse-biodiversite/
On peut aussi s’intéresser à la nature encore si mystérieuse de l’arbre :
https://www.belin-editeur.com/dans-la-peau-dun-arbre
Quand on voit cette complexité, on ne s’étonne pas qu’il faille autre chose que replanter n’importe comment pour que les forêts, sans parler du reste, aillent mieux :
https://ecotree.green/blog/pourquoi-il-est-inutile-de-planter-des-milliards-d-arbres
Par contre, il est utile de faire comme nos ancêtres, qui ont su adapter la nature aux besoins humains, et façonner des paysages naturels de toute beauté. Partout, partout des endroits dits naturels sont façonnés par l’être humain ! L’idée de forêt primaire dans un milieu aussi marqué par notre espèce que l’Europe me paraît quelque peu aberrante, dans ce contexte.
Mais dans la continuité des réserves naturelles ayant conduit à faire des réfugiés de la conservation. Il faut espérer qu’on n’expulsera personne… Mais en tout cas, tout cela ne va pas attirer l’attention sur la déprise agricole, les paysans obligés d’abandonner leurs terres dès lors peu à peu recouvertes de bois, pour s’exiler en ville.
Pas une perceptive de bon augure si on est pour l’autonomie agricole, comme moi. Il est évident du point de vue logique que si on achète sa nourriture ailleurs, l’étranger vous tient par le ventre.
La logique ne suffisant pas, l’importance de l’assiette s’est rappelée à nous avec le covid et l’Ukraine.
Si avec tout ça, on n’anticipe pas, c’est à désespérer !
Anticiper d’un côté, agir pour aujourd’hui et pour les Ukrainiens de l’autre : il est bien évident que je suis pour la poursuite de notre aide pour des gens ayant la triple qualité d’être dans leur droit, héroïques et défenseurs de notre liberté.
Agir, c’est mettre en oeuvre la concordance des temps et des lieux, l’ici et l’ailleurs, aujourd’hui, et demain.
Je ne doute pas que chacun en soit capable ici.
L’image d’une vie ce n’est pas une miniature de 20 cm sur 20, c’est un tableau aux dimensions certes pas infinies mais immenses. Cet immense tableau est constitué d’un nombre immense de grands tableaux.
Que saurait-on si l’on avait sous les yeux quelques cm² du tableau de Delacroix « La Liberté guidant le peuple » pour prendre cet exemple mais n’importe quel autre tableau de grandes dimensions aurait fait l’affaire ? Un bout de chapeau, de bonnet, de sein si on tombe bien, ou de baïonnette dans le cas contraire.
Pour avoir conscience de ce que fut mai 1968 il faut être né au plus tard autour de 1954, l’année où France-Soir a fait sa une sur la chute de Diên Biên Phu en mai et sur la série d’attentats en Algérie le 1er novembre, donc la fin de notre guerre d’Indochine et le début de la guerre d’Algérie.
On n’a pas la même expérience de ces événements selon qu’on était un adolescent, un étudiant ou un travailleur. J’ai vécu Mai 68 comme un travailleur, si je puis dire parce que nous étions en grève, en vacances inespérées. J’étais marié et père de famille.
Ces événements ont d’abord mobilisé des jeunes, des étudiants. On ne doit donc pas s’étonner que le point de départ ait été une question de sexualité. Oui, c’est le feu aux fesses qui a mis le feu aux poudres. Titre de mon premier souvenir que je détaillerai un peu.
Les titres des chapitres suivants seront seulement évoqués
« On est tous des juifs allemands ! »
Les barricades du Quartier latin
Les maos et les trotskos à l’assaut de la forteresse du PCF
À la reconquête de la classe ouvrière
Jean-Paul Sartre à la porte des usines
Le chef de l’Etat a disparu. On recherche le Général de Gaulle
La fin de la récré
La réaction est dans la rue
1968 a commencé en janvier.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement du Général de Gaulle se rend à la faculté de Nanterre pour inaugurer la piscine du campus. C’est la fac où s’agitent déjà depuis quelque temps des agitateurs, évidemment, dont un des leaders est un étudiant de 22 ans encore inconnu répondant au nom de Cohn-Bendit, franco-allemand – il a la double nationalité – et juif, ce qui a son importance dans l’histoire sinon pourquoi mentionner ce détail. On n’a pas particulièrement envie de faire plaisir à Ninive.
Parmi les prétextes d’agitation il y a eu l’année d’avant des combats pour obtenir des autorités que la circulation dans le campus soit totalement libre. Jusque-là vous ne voyez pas le problème. Il y en a un cependant. Ce qui se cache derrière le vague de cette revendication c’est la possibilité pour les garçons d’accéder librement au bloc des filles. Nous y sommes.
Vous allez être étonnés de ce qui suit : les filles avaient l’autorisation d’accéder librement au bloc des garçons ! C’est déjà pas mal comme largeur d’esprit. Vive la France ! Qui plus est elles avaient le droit tout à fait reconnu d’y passer la nuit. Je dis à ce pays, bravo !
Mais il était interdit aux garçons de pénétrer dans le bloc des filles. Question de galanterie française, Dany, pas de répression sexuelle. On peut comprendre qu’une jeune fille en bigoudis et en tenue négligée (ce qui n’est pas la même chose qu’un négligé tout court) n’avait pas nécessairement envie de se retrouver nez à nez au détour d’un couloir avec un garçon. Il y a un temps pour tout.
Curieusement, parmi la population de jeunes filles du campus de Nanterre, un nombre important soutenait la revendication des garçons et étaient apparemment prêtes à s’accommoder de l’inconvénient que je viens de décrire. Vous voyez jusqu’où on peut aller pour défendre les libertés. On en était là lorsque le ministre s’est pointé pour couper le ruban.
Cohn-Bendit s’est alors adressé publiquement à lui en lui reprochant de « mépriser la question sexuelle des étudiants ». Et le ministre lui a répondu que s’il avait des problèmes avec sa sexualité il pouvait toujours se tremper dans la piscine. Il avait de la répartie mais moins conscience de ce qu’il allait déclencher.
Cet incident déterminant pour la suite n’a été rendu public par les médias qu’avec quelques jours de retard – ce qui en dit long sur l’information à l’époque – mais très rapidement il a fait le tour au moins de la France.
Cohn-Bendit et ses troupes ont essayé d’occuper la faculté de Nanterre par la force. Ils en ont été empêchés. Ils ont été renvoyés de la faculté et se sont réfugiés… à la Sorbonne. On appelle ça semer la m… Après cet échec il y a eu la victoire de l’occupation de la Sorbonne, la demande d’expulsion de France de « l’Allemand » Cohn-Bendit (pauvre gars, tantôt allemand, tantôt français, tantôt franco-allemand), l’appel des syndicats trotskistes étudiants à l’union des étudiants et des travailleurs parce que « On est tous des juifs allemands ». Je m’arrête un instant sur ce magnifique slogan, et je m’incline :
……..
Pour les travailleurs il faudra attendre encore un peu. La CGT et le PCF les tiennent solidement en main, et le PCF, stalinien par définition, est tout à fait opposé à l’anarchiste et aux trotskistes de l’UNEF et du SNESup.
L’extrême gauche ce n’est pas simple, il y a les anars, les trotskistes, les maoïstes, les spontanéistes… et les staliniens, et Mélenchon commençait à peine sa carrière.
Puis ce furent les barricades du Quartier latin, où se trouve la Sorbonne comme chacun sait…
Entracte :
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C’est un usage bien établi
Dès qu’il s’agit de rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout’ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l’assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber
Moi, je bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant « hip, hip, hip, hourra! »
Frénétique l’une d’elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier « mort aux vaches
Mort aux lois, vive l’anarchie! »
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps
Georges Brassens (Hécatombe)
…la tentative des intellectuels d’attirer le monde ouvrier, Jean Paul Sartre distribuant « La Cause du Peuple » devant les usines, et quelques ouvriers se saisissant de son torche-c*l. Le Grand Charles qui en a plein les bottes des Français et de la chienlit se rend en secret en Allemagne auprès de son subordonné le Général Massu qui commande les troupes françaises d’occupation, pour s’assurer que Massu aurait les moyens de reprendre Paris si les communistes tentaient un coup, ce qu’il redoute et il n’est pas le seul. Mitterrand a annoncé publiquement au stade Charléty qu’il était à la disposition des Français.
Le PC à l’époque c’est une sacré force, et sa courroie de transmission la CGT est aussi très puissante. Aujourd’hui le PC ce n’est plus rien mais la CGT garde une capacité de nuisance qui donne une idée de la situation en 1968. On ignore où il est. On finit par le savoir. Pompidou assure magnifiquement l’intérim.
De Gaulle réapparaît. Les réformes oui, la chienlit non. Fin de la récré. Une manifestation monstre pour soutenir de Gaulle le 30 mai. La réaction est dans la rue. Fin de la chienlit. Mais le vieux chêne en a pris un sérieux coup. Il a 78 balais au compteur. Il fera son référendum, le perdra et rentrera à la Boisserie d’où il sortira bientôt les pieds devant. Je m’arrête à nouveau et je m’incline :
………..
Moi, j’étais en grève. C’était le printemps. Il faisait un temps magnifique. La vie jaillissait de partout. Usines, administrations, universités, lycées étaient en grève. Tout le monde était disponible pour tout le monde. La pensée foisonnait. On se souriait, on parlait dans une ambiance de joie et de rêve.
Les Parisiens ouvraient les porches de leurs immeubles pour que puissent échapper aux matraques des policiers des étudiants au cuir chevelu sanguinolent et aux yeux rougis par le gaz lacrymogène.
J’ai vécu ces semaines sans hostilité aucune, en spectateur comme Fabrice del Dongo à Waterloo au début de la Chartreuse de Parme. J’ai mis le nez dans quelques assemblées générales. J’avais pas mal de recul par rapport à ce qui se passait. On y entendait des orateurs qui voulaient refaire le monde, proposaient de changer les bases du travail, des relations humaines et de leurs hiérarchies. Ils avaient le Parti communiste français contre eux, c’était un bon point, rêvaient d’arracher la classe ouvrière à son emprise pour une autre emprise mais ils ne le savaient pas. Ils croyaient à tout ça, déliraient comme pas possible dans ces assemblées générales bord*liques, étaient en pleins lendemains qui chantent.
Et ne soupçonnaient même pas que 54 ans plus tard duvent viendrait leur rappeler cette évidence qu’ils étaient la lie et des nullités et que son cerveau n’arrive même pas à concevoir des lendemains qui chantent alors que eux étaient en train non pas de les dessiner mais de les vivre. Hallali ! C’est vrai ils ont mis un désordre pas possible et qui dure encore.
Quand de Gaulle a fait son discours sur la chienlit j’étais à la pêche, au bord du canal, avec ma radio, je n’en ai pas perdu une miette « les réformes oui, la chienlit non… ceux qui veulent empêcher les travailleurs de travailler, les enseignants d’enseigner… ». Je dois dire que dans toute ma vie personne ne m’a empêché de travailler, pas plus avant 68 que pendant et qu’après. Il a plutôt toujours fallu m’obliger à travailler, et cela a commencé très tôt.
Ce jour-là j’ai pris quelques plies, pas un poisson prestigieux mais ça s’mange.
À la fin de l’été je quittais la France métropolitaine pour longtemps. Le meilleur de ma vie, sous les tropiques. Des nouvelles de la France de temps en temps. Entendues de loin. Soleil. Palmiers. Plages de sable blanc. Pêche sous-marine aux coquillages, pas pour les manger, pour la beauté. J’en ai une petite collection. Il faudra attendre encore un peu pour se rendre compte que ce n’est pas à faire.
On passera les commandes à PomPon et la France suivra son chemin.
À la mort de Pompidou… je m’incline à nouveau… la France remettra ses rênes à Giscard.
Il sera le premier nuisible (majorité à 18 ans au lieu de 21, regroupement familial). Madame Veil, je vous remercie sincèrement de votre action, que je distingue de celle de l’autre nuisible, vous avez sauvé ce septennat.
Puis, de nuisible en nuisible, ce sera la longue liste des Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron.
Et il faudrait s’étonner que l’on soit dans la… dans les difficultés ?
Quelques cm². N’oubliez pas.
@ Lodi | 08 juin 2022 à 10:30
« On tape toujours sur les gens dont on présume qu’ils ne seront pas défendus. Il y a les magistrats dans l’Etat.
Les forestiers dans les campagnes. Pas défendus ? C’est peu dire, ici même un paysan a critiqué le fait que le prix du bois augmente. Solidarité de la ruralité ! »
C’est de moi dont vous parlez ? Je n’ai pas critiqué, j’en ai fait le constat. À mon avis il ne va plus guère augmenter vu que les parcs de beaucoup de revendeurs sont vides.
Ce constat est valable pour plein de matériaux ou de pièces détachées, tiens comme hier pour me procurer guide et chaîne de tronçonneuse. J’ai la chaîne mais pas le guide, le magasin n’en a plus en stock.
Je m’en vais continuer à me faire du bois… de chauffage pour notre consommation personnelle, notre seul moyen de chauffage. Le stère est passé à 80 euros et j’ai maintenant 71 ans depuis le 24 du mois dernier. Alors tant que je suis valide je veux pouvoir laisser à mon épouse si je dois partir en premier de quoi se chauffer. Oui je sais c’est très matérialiste. Il m’arrive de prendre de la hauteur mais c’est dans les arbres et sur les toits.
Voilà, bonne journée à tous, je continue malgré tout à lire les commentaires du Pitbull, et les réponses ! 🙂
@ hameau sur les nuages
« C’est de moi dont vous parlez ? Je n’ai pas critiqué, j’en ai fait le constat. »
Si vous tenez à vous faire remarquer au lieu de rester dans l’ombre et dans la honte alors que vous avez critiqué les forestiers injustement, c’est votre affaire.
Défendez les paysans et leurs revenus au lieu d’attaquer les autres, ça vaudra mieux. Ce sera plus utile et plus juste.
Un peu moins facile…
Et alors ?
Il n’est vraiment pas normal que ce soit moi qui doive le faire en montrant que ce qui plaît à tant de gens, de plus en plus de bois à la campagne, peut s’expliquer par le fait que des arbres grignotent les prés et autres parcelles du même genre désertées.
Mais il se trouve que moi, je défends la ruralité sans parler de l’indépendance alimentaire de notre pays, au lieu de rabaisser les autres.
Alors que je pourrais vraiment facilement : comme tout le monde fait ses courses et voit les prix grimper, je m’assurerais un beau succès aux dépens des paysans, sans compter vous traiter comme vous traitez les autres.
Tentant, non ? Surtout ne rien dire, mais faire la critique implicite, la plus facile…
Seulement, il y a des intérêts plus importants en jeu, et je préfère taper sur des responsables, comme Mélenchon et les écologistes, que sur des gens produisant notre nourriture, sans parler du fait qu’ils sont souvent dans la peine.
Ne vous faites pas une excuse de vos difficultés. Quand on a tort, on a tort, rien ne change cet arrêt, tout au plus peut-on atténuer ses torts en présentant ses excuses, ou du moins en rampant dans l’ombre.
Et vous avez d’autant moins de droit d’exciper de vos peines qu’on ne vous a jamais vu excuser personne au motif de ces difficultés.
Que vous dire ? Je ne suis heureusement pas votre directeur de conscience. Mais il est évident qu’il vous faudrait faire mieux une autre fois.
« Il était une fois un commentateur qui s’était aperçu qu’il avait tort et avait résolu de changer ».
Une histoire qui changerait…
Moins crédible que le Petit Poucet, à mon avis.
@ Ellen | 07 juin 2022 à 11:31
« Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ? c’est le style de George Clooney, Cary Grant ou Paul Newman. »
Votre phrase à Achille était, je suppose, aux fins d’information, pas de formation.
Ellen je vois, et cela me navre, que votre correspondant vous a abandonnée alors que vous veniez d’évoquer trois beaux acteurs.
On vous imagine mise en condition par Clooney, emportée par Cary Grant vers les sommets, et retrouvant votre souffle avec Paul Newman.
Et le bouillant Achille vous laisse en plan. Il prend son dernier grain de Vals et disparaît. Vous devez redescendre du 7e étage et il ne vous ouvre même pas la porte de l’ascenseur.
F68.10 prend le relais, mais il ne se rend pas compte de l’état dans lequel vous avez été laissée et vous percevez un distant murmure que vous réservez pour plus tard.
Je me suis dit hier que j’allais lire la suite avec grand intérêt, et j’ai attendu, attendu et rien n’est venu. Il faut donc que je fasse tout ici.
J’espère que vous avez eu ou que vous aurez aisément le plaisir de regarder Indiscreet (1958) de Stanley Donen, avec Cary Grant et Ingrid Bergman. Sa note sur imdb n’est que de 6,7/10 mais je lui aurais donné 8,5.
Stanley Donen fut un merveilleux metteur en scène des femmes alors qu’il ne les pratiquait pas. Il faut du génie pour cela. Cary Grant non plus ne les pratiquait pas beaucoup. Qu’importe, le résultat est là. Ce film est excellent.
Pour Paul Newman, comme cela, sans réfléchir je citerais « Cat on a hot tin roof » 1958 de Richard Brooks, 8/10, avec Elizabeth Taylor d’après la pièce de Tennessee Williams. Paul Newman y est excellent. Cela tombe bien, vous dansez avec lui, et moi avec Elizabeth Taylor. Dans le film Paul Newman m’aurait plutôt choisi comme cavalier, mais c’est très discrètement suggéré, pas comme aujourd’hui où l’on nous inflige tous les détails, mais moi l’équitation c’est pas mon truc.
Ou Torn Curtain (1966) de Hitchcock, mais ce film est plus dans le divertissement et sa note est de 6,6/10. Je lui donnerais aussi 8,5/10.
Les notes de imdb sont des moyennes, et si beaucoup de cinéphiles s’y expriment et notent, il y a aussi des gens qui vont voir Top Gun ancienne et nouvelle version. En son temps j’ai calé après un quart d’heure du vieux Top Gun, et l’idée ne me viendrait pas de regarder le second. Maintenant, vous nous avez peut-être caché que vous aviez aussi le béguin pour Tom Cruise. Alors là il va falloir réveiller Achille.
Pour Clooney il faudrait que je réfléchisse un peu sur sa filmographie et ce n’est pas mon genre (je veux dire de réfléchir). La réclame pour Nescafé doit être parfaite pour l’usage que vous envisagez.
Vous avez eu la réserve de faire court et c’est très bien vu, donc vous n’avez pas cité celui qui correspond le plus à l’étiquette, je veux dire le très « physical » William Holden dans Picnic (1955) de Joshua Logan avec Kim Novak, 7/10 sur imdb (le film, Kim Novak est hors concours), évidemment ultra-décent mais torride dans le meilleur sens du mot. Pour ne pas vous gâcher le plaisir je ne mentionnerai pas que Holden était malheureusement alcoolique.
Dans le milieu cinéphilique on ne dit pas beaucoup de bien de Kim Novak. Personnellement je l’apprécie beaucoup. Je l’ai vue pour la première fois dans Pushover de Richard Quine avec Fred MacMurray, 7,1/10. Le film est en noir et blanc. Je l’ai vu lors de sa sortie en 1954 et je n’ai jamais oublié sa première scène. Il faut dire que je le regarde régulièrement. Il y a une voiture en panne, problème de bougie peut-être, Fred Mac Murray le flic (le titre français du film est « Du plomb pour l’inspecteur ») arrive pour l’aider et il y a un dialogue sur le thème de l’étincelle. Magique.
Paul Sheridan: [after trying to start her car] I don’t know. I don’t think you’re getting any spark.
Lona McLane: [Intending a double entendre] I’m not?
Paul Sheridan: Not enough to start the car.
Lona McLane: Any suggestions?
…
Lona McLane: You like to take me home?
Paul Sheridan: Now?
Lona McLane: Sure.
Paul Sheridan: Your place or mine?
Lona McLane: Surprise me.
Quand on s’appelle Ellen on n’a pas besoin de traduction.
Je vous souhaite meilleure chance que l’inspecteur, qui va tomber dans le panneau. Mais elle aussi. Chacun son panneau.
Ceux qui s’intéressent aux séries TV auront fait le rapprochement entre ce commentaire et la série Dream On de 1990.
EN FRANCE AU XVIIIe SIÈCLE
« Lorsque le chevalier de La Barre, jeune homme de beaucoup d’esprit, fut convaincu d’avoir chanté des chansons impies et d’avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d’Abbeville odonnèrent qu’on lui arrachât la langue, qu’on lui coupât la main et qu’on brûlât son corps à petit feu. » (Voltaire, 1764)
@ Ellen
« Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ? »
Non. Absolument pas.
Leurs goûts ne regardent qu’elles. Pas moi.
@ Pierre Durand | 08 juin 2022 à 11:53
« Pour avoir conscience de ce que fut mai 1968 il faut être né au plus tard autour de 1954, … »
Cette condition dirimante est fabuleuse !
Je suis, aussi, arrivée terriblement en retard pour avoir pleinement conscience de la bataille de Zama…
« Et ne soupçonnaient même pas que 54 ans plus tard duvent viendrait leur rappeler cette évidence qu’ils étaient la lie et des nullités et que son cerveau n’arrive même pas à concevoir des lendemains qui chantent alors que eux étaient en train non pas de les dessiner mais de les vivre. Hallali ! C’est vrai ils ont mis un désordre pas possible et qui dure encore. »
Oui, oui, oui ! Les soixante-huitards étaient en train de vivre des lendemains…
Qu’ils se soient bien amusés, je peux bien le croire, que je ne les aime pas, vous pouvez bien le croire…
Je pourrais vous en donner les raisons, mais ce serait d’un ennui mortel.
Ils se sont imaginés et leur imagination était celle d’un diable de Tasmanie.
Vous connaissez le diable de Tasmanie ?
Cet hideux animal, quand il est anxieux, dégage une odeur fétide, son cri ou plutôt son hurlement est si effrayant (à ce qu’il paraît) que tous ceux qui ont eu le privilège de l’entendre disent que jamais avant ils n’avaient autant désiré d’être sourds, en outre, il a la fâcheuse habitude de mordre jusqu’à l’os ses congénères quand ils approchent de lui au moment délicieux où il se sustente, à ces qualités particulièrement appréciables par on ne sait pas qui, il faut ajouter que lorsqu’il mord il entame assez ses semblables pour leur refiler une sorte de chtouille, qui a eu pour effet de réduire drastiquement leur nombre.
Et ça franchement c’est une bonne nouvelle, c’est pourquoi je voulais la partager avec vous !
Quel rapport me direz-vous avec mai 1968, mais aucun, bien sûr !
@ Pierre Durand | 08 juin 2022 à 14:48
Nous avons les mêmes goûts cinématographiques. Mais Paul Newman était un petit marquis d’Hollywood, après son passage à l’Actors Studio de Lee Strasberg, il aura passé sa carrière à jouer les Marlon Brando. Là ou Brando excellait dans la sobriété, Newman excellait dans l’ennui, il se regardait jouer. Ses films sont pénibles à voir aujourd’hui, qui se résument à une succession de profil droit/profil gauche et une élocution pâteuse.
Vous oubliez Robert Mitchum, un monument, à la fin de sa carrière il s’était mis à dos tout Hollywood « je fais un métier de con, en studio j’avance sur une croix marquée au sol, je dis à ma partenaire “tu es la femme de ma vie” et j’encaisse un million de dollars ».
Envoyé de mon iPad
@ duvent
« …il faut ajouter que lorsqu’il mord il entame assez ses semblables pour leur refiler une sorte de chtouille, qui a eu pour effet de réduire drastiquement leur nombre. »
Un cancer transmissible et facial.
Assez hideux, effectivement.
Paraît-il qu’on les a réintroduits en Australie. Pour créer une population réserve s’il s’éteint en Tasmanie.
@ F68.10 | 09 juin 2022 à 01:01
Je savais qu’il ne fallait pas que j’ouvre votre lien…
Je ne vous remercie pas de me faire commencer la journée comme ça, c’est vraiment répugnant !
Par ailleurs, alors que j’apportais la bonne nouvelle, vous me dites que le diable de Tasmanie est réintroduit en Australie, sur cette perversion je ne dirai rien, et c’est mieux ainsi…
Je vous le demande comme une faveur, signalez-moi, je vous en prie, par une petite étoile, les illustrations horribles que vous mettez à disposition, de façon à ce que j’évite soigneusement de les consulter, je suis excessivement émotive, sans quoi j’aurais pu être bouchère ou chirurgien de l’ensemble du corps charnel…
@ duvent | 08 juin 2022 à 22:22
« Cette condition dirimante est fabuleuse !
Je suis, aussi, arrivée terriblement en retard pour avoir pleinement conscience de la bataille de Zama… »
J’ai voulu dire ceci : on peut avoir vécu au moment des événements de Mai 1968. Il suffit d’être né avant cette date et d’être encore en vie.
Un enfant en maternelle en 1968 ne pouvait pas « avoir conscience », ai-je écrit, des événements.
Un collégien, oui, d’autant plus que très vite après les universités, les lycées puis les collèges s’embraseront, mais il fallait pour « avoir conscience » des événements avoir 14 ans et plus.
Je pensais avoir été clair. C’est sans doute mon emploi de l’expression « avoir conscience » qui vous a échappé.
Maintenant vous pouvez y voir du dirimant et du fabuleux, ça vous regarde.
Dire que j’avais à dessein noyé dans un long baratin les quelques lignes vous concernant et je dois me rendre à l’évidence qu’il est impossible d’échapper à votre sagacité.
Nous faire un couplet sur le diable de Tasmanie à propos de Mai 68 relève de l’exploit, qu’en connaisseur je salue. Votre sagacité aurait dû vous avertir qu’après un tel éloge de cet intéressant animal que je connais très bien, le choix entre vous et lui est vite fait.
Bonne journée.
——————————————————————-
@ F68.10 | 08 juin 2022 à 21:22 (@ Ellen)
« Vous voulez connaître le penchant des femmes pour un bel homme ? »
« Non. Absolument pas.
Leurs goûts ne regardent qu’elles. Pas moi. »
—
Je peux risquer une plaisanterie avec vous sans que vous grimpiez aux rideaux ?
On peut rigoler une seconde ?
Oui ? OK. Merci. J’y vais. Accrochez-vous bien, quand même.
Qu’est-ce que vous préférez :
rabat-joie, pisse-vinaigre ou peine-à-jouir ?
au sens figuré, bien sûr, parce que le vinaigre ça doit mal passer.
@ Pierre Durand | 09 juin 2022 à 09:07
« Nous faire un couplet sur le diable de Tasmanie à propos de Mai 68 relève de l’exploit, qu’en connaisseur je salue. Votre sagacité aurait dû vous avertir qu’après un tel éloge de cet intéressant animal que je connais très bien, le choix entre vous et lui est vite fait. »
Vous êtes amusant !
Vous êtes « connaisseur » aussi, à ce que vous dites…
Vous saluez… un exploit… Vraiment ? Quel aimable gentilhomme !
Ma sagacité, parlons-en ! J’ai toujours eu à entendre quantité de compliments sur ma sagacité, et cela ne me grise guère…
Il est vrai que je ne suis pas banale, dois-je pour cela me flatter d’être un esprit sagace ?
Oui, je le dois ! Et vous aussi !
N’ayons pas peur des mots, et louons mon ego, lustrons-le sans vergogne, car il n’y a pas d’humilité dans la feinte modestie… Je suis une bouffonne grand format !
Vous avez pu voir que malgré mon dégoût sans limite pour le diable de Tasmanie, j’en parle avec une certaine bonté, laquelle prend racine dans ma profonde aversion pour cet animal, dont je réclame l’éradication sans tarder et par tout moyen !
Il va de soi que je respecte profondément votre choix « vite fait » entre le diable de Tasmanie et moi-même.
Non seulement je le respecte, mais je l’approuve, et j’en suis émue au point de vouloir vous féliciter d’autant d’attachement à cet animal « que vous connaissez bien ».
Oui, je dois vous glorifier car cet intéressant animal que vous connaissez très bien, ne peut susciter cet intérêt que dans l’esprit esthète d’un grand homme !
J’ai appris longtemps, après Mai 1968, que la beauté de la vie réside dans l’esthétique, mais je dois avouer que pour l’instant et malgré ma grande et renommée sagacité, l’esthétique du diable de Tasmanie est sans effet sur moi !
Je réclame donc, derechef, son extermination par tout moyen car vivre dans un monde où se prélasse le diable de Tasmanie c’est comme se promener dans une usine de lames Gillette quand on est hémophile, ça n’est pas plaisant !
@ duvent | 09 juin 2022 à 08:54 (@ F68.10)
« Je vous le demande comme une faveur, signalez-moi, je vous en prie, par une petite étoile, les illustrations horribles que vous mettez à disposition, de façon à ce que j’évite soigneusement de les consulter, je suis excessivement émotive, sans quoi j’aurais pu être bouchère ou chirurgien de l’ensemble du corps charnel… »
Pour l’ensemble du corps charnel je ne sais pas, mais permettez-moi de vous féliciter pour votre auto-ablation du cerveau vraiment pas ratée.
Ce n’est pas grave, je vous lis, et je vois un être sensible. Ne regrettez pas d’être « excessivement émotive », c’est que vous avez laissé le coeur pour plus tard.
duvent, vous devez en connaître plus sur les quarantièmes rugissants que sur le tigre de Tasmanie. Savez-vous pourquoi ils rugissent les 40e ? C’est parce que les rafales soufflent d’une oreille à l’autre sans rencontrer le moindre obstacle.
On peut plaisanter sans volonté d’offenser.
Vous devriez pouvoir vous remettre du choc, c’est pourquoi je vous dis:
Bonne journée et à bientôt.
@ Savonarole | 08 juin 2022 à 22:29
« Nous avons les mêmes goûts cinématographiques. »
Cela me fait bien plaisir.
Peu après avoir écrit ce couplet sur le ciné, j’ai pu constater que Pushover était en accès libre, en VO et en bonne qualité sur YouTube ici :
https://www.youtube.com/watch?v=CKU8kMSAZRs
Le film commence par 3 minutes de prologue (le hold-up), puis vient le générique, puis à partir de la minute 04:30 la scène avec Kim Novak.
« A Cat… » y est aussi mais la qualité est dégueu…
« Picnic » n’y est pas. Quel film ! La profondeur du message sur la vie.
Je n’ai pas besoin de YouTube, j’ai ma collection personnelle numérisée.
Message plus personnel : dans le billet du 4 juin « Les magistrats… » vous m’avez adressé une réponse et vous citez Ferdinand Lop. J’ai répondu à mon tour le 06 juin 2022 à 17:19. J’ai mis une ligne pour vous et l’album de la Comtesse (il manque « une ») 🙂
Il y a des personnes qui tant qu’elles ne parlent pas du diable de Tasmanie laissent de la place pour le doute mais dès qu’elles en parlent le doute n’est plus permis.
Un million d’animaux disparaît chaque jour en Australie – je dis bien un million et je dis bien chaque jour – du fait des chats sauvages dont la prolifération était entre autre limitée par le diable de Tasmanie, et il se trouve que cela me préoccupe beaucoup et que je l’ai vérifié sur place au cours de trois séjours.
C’est immense l’Australie, ça fait beaucoup de chats sauvages. Ils n’ont plus de prédateurs, le dernier ayant été le diable de Tasmanie. Il y a bien une race originale de chiens sauvages, les dingos, qui ont de bonnes dents mais leur nombre limité et localisé fait qu’à l’évidence ils ne sont pas une solution. Partout les Australiens mettent du poison spécifique mais les chats sont malins et l’on n’arrive pas à en limiter le nombre autant que nécessaire.
Le diable de Tasmanie est lui-même menacé d’extinction et c’est pour essayer de sauver une espèce que les Australiens font tous ces efforts. Ont-ils vraiment l’espoir d’en rétablir la population en grand nombre ? Dans ce cas c’est une course contre la montre.
Je signale, comme demandé par une étoile, le lien ci-dessous qui peut causer un oedème de Quincke aux sujets très, très mais vraiment très sensibles, en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Je sais qu’il y en a. Je mets même deux étoiles ** on est doublement prévenu.
https://www.europe1.fr/societe/en-australie-le-diable-de-tasmanie-a-ete-reintroduit-apres-3000-ans-de-disparition-4047626
lien déjà cité par mon compagnon de blog F68.10 que je salue à cette occasion.
J’en extrais la seule partie lisible sans risque démesuré, mais, revers de la médaille, ce n’est pas la plus facile à comprendre.
« Régulation des populations de certaines espèces
Il s’agit aussi de rétablir l’équilibre des populations animales locales, car le diable de Tasmanie n’est en effet qu’une composante du bestiaire austral. Ce petit marsupial est la meilleure solution naturelle pour réguler les populations de renards et de chats australiens qui sont en train de décimer les 40 espèces de mammifères menacés dans le pays.
Le cas du diable de Tasmanie est un exemple parfait du risque encouru par tout un tas d’espèces lorsqu’un maillon essentiel de la chaîne alimentaire est menacé. Or, avec le retour du diable, c’est l’ensemble d’un écosystème qui va pouvoir se reconstituer sans que nous ayons besoin d’intervenir à nouveau. »
À ce propos, l’Australie reste un pays merveilleux pour la photographie animalière, mais la chute générale du nombre des espèces depuis au moins une décennie est très importante, je devrais dire catastrophique mais je me retiens à cause des personnes sensibles. Elle est due à de multiples facteurs. La disparition du tigre de Tasmanie en est un, comme très savamment expliqué dans l’article cité pour qui peut l’affronter, mais il est loin d’être le seul et sa disparition remonte déjà à loin. La particulière fréquence et la violence dernièrement des inondations et les incendies a causé des ravages dans la faune et dans la flore.
Le capital de départ étant fantastique il reste encore beaucoup à voir pour les amateurs. L’Australie de la brousse, le bush ou l’outback comme ils disent, reste pour moi le paradis sur terre. Je connais de multiples endroits où, je vous l’assure, la vue portant sur des centaines de kilomètres dès que l’on se trouve au sommet d’une colline, on ne voit que des nuances de vert, pas même un hameau, et on ne peut qu’avoir l’impression d’être à l’aube du monde. Évidemment il ne faut pas avoir amené avec soi un car plein de touristes mais ceux-ci, peu nombreux, se concentrent dans quelques endroits eux-mêmes peu nombreux qui gardent malgré tout un grand intérêt, c’est d’ailleurs pour cela que les touristes y sont.
Il faut être deux, c’est un minimum et un maximum. Ève et Adam. Le serpent est fourni par l’Australie qui est célèbre pour cela mais il est difficile de les voir car la plupart fuient l’homme et sont au fond d’un trou ou d’une crevasse depuis plusieurs minutes avant votre arrivée. Cela n’empêche pas d’être sur ses gardes au cas où, manque de chance, on tomberait sur un sourd, mais c’est plutôt rare ; chez cette espèce les sourds ne font pas long feu.
C’est promis je ne parlerai ni des serpents, ni des araignées, ni des crocodiles, ni des méduses. Le Web fournit une foule de renseignements à ce sujet pour peu qu’on ajoute l’adjectif « australien ».
Ce blog n’est pas le lieu pour en dire davantage, mais sachez qu’il en reste dans l’encrier. Je pourrais vous raconter 35 000 km sur les routes, les affûts pour photographier surtout les oiseaux, la recherche des koalas, des échidnés, des wombats, l’art d’utiliser le télé-objectif, pas celui du smartphone, du gros, ma folle imprudence avec un casoar, une frousse en dépassant un road train de 52 mètres (3 remorques, 100 tonnes), et deux Français « un peu » égarés dans le bush en bord de mer avec la marée qui monte. Toujours à deux, Madame Durand et moi, seuls au monde là-bas, au paradis avant l’heure.
Les joues d’un magistrat n’en auront jamais vu autant. Et j’ai du respect pour F68.10.
Salut, l’ami.
Ah, j’oubliais duvent : merci d’avoir apporté votre diable, et meilleure santé.
Ah! la lie.
@ PB
Vous n’avez pas besoin que l’on vous précise que si l’on n’est pas très enthousiaste des fonctionnaires de la Justice c’est, par exemple, à cause des bandes d’enregistrement de la vidéosurveillance du Stade de France qu’ils n’ont pas réclamées et dont le contenu a été écrasé par les nouvelles images, puisque le système est constitué d’une boucle, ce qui est parfaitement normal. Il n’est pas nécessaire de rechercher une conspiration.
On se dédouane en disant que la procédure à l’initiative du préfet n’incluait rien qui aurait conduit à saisir ces bandes. On comprend cette excuse. Elle fait partie du problème.
C’est lamentable. Qu’ils se répartissent les responsabilités entre eux, je m’en balance. Il n’y en a pas au moins un là-dedans capable de penser par lui-même et de prendre une initiative ?
Le système a perdu il y a déjà longtemps la capacité de trier les bons, les mauvais et les moins mauvais. Il ronronne en attendant la paie.
Tiens, je vais me regarder un Robert Mitchum, il n’y a plus que ça qui me permette de supporter. Ce sera River of No Return (1954) de Preminger avec Marilyn évidemment. Chef-d’oeuvre, pas vrai, Savo ? J’en connais des passages par coeur, mieux que La Cigale et la Fourmi.
Parlons un instant du violeur de la Sambre qui passe devant les assises ces jours-ci.
D’abord l’enquête : 30 ans à commettre des crimes sexuels dans le même coin ! Cela interroge sur l’efficacité de la police.
Le procès arrive.
– Le Président : on va essayer de vous comprendre. Pourquoi faisiez-vous cela ?
– L’accusé : euh… je ne sais pas… je ne saurais vous dire.
– Le Président : vous aviez des pulsions ?
– L’accusé : euh…
Je ne considère pas utile de s’interroger s’il a eu des pulsions ou pas. Pour moi, d’abord cela ne veut rien dire, la sexualité c’est une pulsion, et heureusement, ça aide. Le Président aurait pu lui demander aussi s’il entendait des voix. Moi, il y a longtemps, j’entendais toujours la voix de Marilyn mais depuis déjà quelque temps je deviens sourd.
Il a à son palmarès 17 viols (je laisse tomber les agressions sexuelles). On lit qu’il reconnaît la plupart des faits. Vous en prenez un ou deux où il n’y a aucun doute sur la culpabilité. Vous ouvrez le code à la page des viols. Vous lui mettez le maximum vu la quantité. Et demain c’est fini.
Je remplace le Président.
– Pierre Durand : Reconnaissez-vous les faits de viols n° 1 à 17 ?
– L’accusé : pas le 5 et le 14.
– Pierre Durand : Les autres, oui ?
– L’accusé : oui.
– Pierre Durand : attendez, je demande à mon voisin qui connaît bien le bouquin.
– Pierre Durand à son voisin qui est toqué : alors ?
– Le voisin : Personne ne s’est plaint d’avoir été tué ?
– Pierre Durand : non, non.
– Le voisin : alors c’est 20 ans.
– Pierre Durand : bon, vous avez 20 ans.
– L’accusé : je le savais, je le savais, quand on aime on a toujours 20 ans.
@ Pierre Durand | 10 juin 2022 à 16:09
River of No Return, excellent choix, on n’est jamais déçu avec Bob Mitchum.
Toutefois un cinéphile, comme vous semblez l’être, ne peut ignorer le cinéma anglais des sixties, ce que l’on a appelé la génération des « angry young men », les jeunes hommes en colère. Certes, c’était en noir et blanc, sans CinemaScope…
Voyez Tom Courtenay ou Alan Bates, Michael Caine, et le sublime Albert Finney dans Saturday night and Sunday morning, Samedi soir, dimanche matin, une somme sur l’Angleterre de ces années-là. Ou bien Laurence Harvey et Simone Signoret dans Room at the Top, 1959, titre traduit cocassement en français par Les chemins de la haute ville…j’en ris encore…
Bref, un cinéma triste, mais qui en disait long sur le Royaume-Uni de ces années-là.
Savonarole c’est le Jean Dutourd du blog. Une culture époustouflante aussi bien en littérature que dans le 7e art. Impressionnant !
Et dire que ces échanges savants avec Pierre Durand sur les films cultes des années 60 sont partis de la définition par Ellen d’un « bel homme ».
Trois acteurs américains qui, certes, respectent les canons de beauté virile définis par cette dame.
Je pense toutefois qu’en France et en Italie notamment, elle pouvait trouver des vedettes de cinéma qui remplissaient ses critères. Je pense à Alain Delon à 30 ans, ou Marcello Mastroianni. Pas mal non ?
@ Savonarole
J’apprécie aussi beaucoup le cinéma anglais. Le noir et blanc ne me fait pas peur, loin de là. Les films des années soixante sont comme vous les avez évoqués.
De l’époque mais sacrément plus détendu : Michael Caine dans The Ipcress File (1965) du canadien Sidney Furie 7,2/10.
Les séries anglaises d’aujourd’hui sont un régal.
« Est-ce bien raisonnable ? » (Truffaut, vous devez savoir où).
Ni vous ni moi ne voulons abuser de l’extrême tolérance dont nous avons bénéficié jusque-là. Nous pouvons clore la page cinéma sans regret.
Merci des bons moments.
@ Pierre Durand,
« D’abord l’enquête : 30 ans à commettre des crimes sexuels dans le même coin ! Cela interroge sur l’efficacité de la police. »
Ou alors on félicite sa ténacité.
Une police inefficace aurait eu jeu facile de ne faire aucun rapprochement entre le premier fait pour lequel ils ont pu avoir des pistes convaincantes et la masse des autres.
Combien de tueurs ou violeurs en série ont été arrêtés rapidement… c’est à dire avant qu’ils puissent devenir sériels ?
Pour s’interroger sur l’efficacité de la police, il faudrait au moins pouvoir donner quelques exemples de pistes qui n’auraient pas été explorées ou mal exploitées.
Sinon, on est dans la droite ligne de l’air du temps dénoncée par monsieur Bilger dans son billet récent.
@ Savonarole | 11 juin 2022 à 02:14
Enfin, Savonarole, pas vous, pas ça !
Oublier Dirk Bogarde et George Sanders !
@ Pierre Durand | 10 juin 2022 à 20:46
Eh oui, il y a des types qui commettent durant des années des crimes sexuels ou autres au nez et à la barbe de leurs parents, amis et voisins, sans se faire prendre ni même soupçonner !
Vous viendrait-il pour autant à l’esprit de mettre en cause « l’efficacité » de tel ou telle pour traquer et faire découvrir ce genre de prédateur ou criminel en série dont la spécificité est essentiellement de tromper et duper à longueur de temps, à commencer par leur entourage, et se faisant passer ainsi habilement pour monsieur toulemonde au-dessus de tout soupçon.
Faites gaffe quand même, peut-être vous est-il arrivé de croiser vous-même sans vous en douter la route de l’un de ces individus insoupçonnables, « apparemment » brave type serviable et apprécié de tous jusqu’à ce que… et n’y avoir vu que du feu. Comme des tas de gens, prétendument connaissant bien ce genre d’homme ou de femme, et prêts à les défendre mordicus à la moindre critique ou suspicion !
À moins que cela ne vous pende au nez !
Vous et moi serons mis, un jour ou l’autre, dans un cercueil. Pas de quoi pavoiser.
Vous et moi avons eu un début des plus modestes : rencontre d’un spermatozoïde, le plus rapide de la bande, et d’un ovule.
Le 22e jour, vous et moi étions gros comme un grain de blé.
À cinq semaines vous et moi mesurions de 5 à 8 millimètres.
Qui peut vraiment faire le faraud ?
@ sbriglia| 11 juin 2022 à 14:35 (@ Savonarole)
« Enfin, Savonarole, pas vous, pas ça !
Oublier Dirk Bogarde et George Sanders ! »
Mea culpa ! Je les avais oubliés d’autant que Pierre Durand souhaitait clore ce hors sujet cinématographique.
George Sanders était un voisin, il s’est suicidé en Catalogne à Castelldefels, il avait laissé un mot pour expliquer sa décision : « Je m’ennuie », un sommet de l’humour britannique…
@ aux amis et protecteurs zélés de la Police nationale
Pierre Durand n’a aucune hostilité envers la Police nationale, même si je préfère de beaucoup la Gendarmerie. Pour la Police j’aime beaucoup le commissaire Maigret, alors dès qu’un flic lui ressemble il bénéficie de son aura.
Ce matin j’ai appris que des policiers ont été amenés à poursuivre une camionnette conduite par des passeurs et dans laquelle se trouvaient des immigrés clandestins. Les policiers ont tiré. La camionnette s’est arrêtée. Les passeurs ont filé. Un migrant a été retrouvé gravement blessé d’une balle dans la tête, l’autre avec une blessure de moindre gravité.
Ce que je veux dire, c’est qu’il n’est pas acceptable que la Police blesse gravement un clandestin à la tête si c’est pour l’envoyer chez le neurochirurgien aux frais du contribuable. Donc je me plains, que cela plaise ou pas aux destinataires de ce message, que la Police ne soit pas plus performante au tir.
Je me plains également amèrement qu’elle ait laissé s’échapper les passeurs. Si les policiers se sont retrouvés à court de balles il faut revoir les dotations.
Tout cela n’est pas très glorieux, Messieurs de la Police.
Le contribuable peut accepter de verser quelque chose pour une participation à un forfait de fosse commune mais je n’accepte pas d’avoir à payer ma part de deux notes d’hôpital, dont une salée de neurochirurgie, sans même être sûr que le délinquant ne récidivera pas.
À ce propos le neurochirurgien justifiera sa note en disant que c’est un travail très délicat de ses petits doigts. Je lui réponds que la dentellière aussi et elle est beaucoup moins gourmande.
Avis à la population, et en particulier aux neurochirurgiens. Il va falloir que cela cesse.
Et si on parlait de l’accident ferroviaire de Brétigny qui se déroule en ce moment, des responsabilités écartées pour « faute non caractérisée » et de la responsabilité retenue de la SNCF.
La SNCF ce sont des ouvriers qui exécutent plus ou moins bien des tâches, et des cadres qui en programment et vérifient l’exécution.
Tous ces gens-là ont des noms, on ne les voit pas publiés.
Cela est de la responsabilité de la Justice.
Ce qui est de la responsabilité des Politiques c’est de fixer le montant de la réparation des préjudices, question qui ne concerne pas ce billet mais que je mentionne au passage. Combien auraient perçu les victimes aux USA ? Pourquoi une telle différence ? Ce n’est pas de la bonne justice.
Les problèmes de la Justice vus du côté des justiciables, c’est intéressant aussi.
@ Pierre Durand | 15 juin 2022 à 15:24
On voit le niveau !
C’est le gars qui ne voit la police et la gendarmerie qu’à travers ses feuilletons télé favoris où ce sont les hauts gradés qui filochent les voyous et mènent l’enquète de bout en bout ! Risible ! En outre il n’a jamais entendu parler des zones dévolues à chacune de ses unités, côté police nationale les grandes agglomérations comprenant les secteurs les plus sensibles et côté gendarmerie les petites villes et zones rurales.
Ce qui explique que la police nationale ait à traiter plus de 80 % des problèmes liés à la grande délinquance et aux trafics en tout genre.
Sans parler de certains services où policiers et gendarmes travaillent de concert.
@ Pierre Durand
Point de comparaison avec les US: 7 millions de dollars pour une seule des victimes d’un accident en 2017.
450 000 euros en France d’amendes pour Brétigny pour 7 morts et des centaines de victimes. 7 millions pour une seule victime aux US.
Les indemnisations en France semblent être de l’ordre de 100 000 euros par personne.
@ Axelle D | 16 juin 2022 à 00:40
Je vous remercie de m’honorer de votre commentaire de mes modestes écrits.
« On voit le niveau ! »
On voit surtout le vôtre, mais je vais vous dire deux mots quand même.
« C’est le gars qui ne voit la police et la gendarmerie qu’à travers ses feuilletons télé favoris où ce sont les hauts gradés qui filochent les voyous et mènent l’enquète de bout en bout ! Risible ! »
C’est la fille qui quand vous la lisez vous comprenez enfin ce que vous avez voulu dire. À défaut de faire rire, c’est sain, cela rend modeste.
« En outre il n’a jamais entendu parler des zones dévolues à chacune de ses unités… »
Maintenant c’est fait. Me voici au courant d’un secret bien gardé de l’organisation des services de police et de gendarmerie de mon pays.
À vous lire on sent la spécialiste des questions de police, niveau gardien de la paix.
Vous ne vous rendez pas compte que lorsque vous parlez de la Police, que vous aimez bien, à juste raison, et que vous souhaitez défendre, à tort car mon message ne l’attaque pas, vous la desservez ? Elle devrait porter plainte.
« Sans parler de certains services où policiers et gendarmes travaillent de concert… »
…et les délinquants se retrouvent au violon.
@ Pierre Durand | 16 juin 2022 à 09:31
Je lui ai coupé le sifflet à ce pauvre Monsieur Durand et je l’ai vexé !
Au fait je n’ai même pas le niveau gardien de la paix n’ayant jamais passé le bac…
Mais je sais écouter et connais la musique (au sens propre comme au figuré).
« Sans parler de certains services où policiers et gendarmes travaillent de concert. »
Rédigé par : Axelle D | 16 juin 2022 à 00:40
Et même, parfois, de conserve, un tireur protégeant l’autre…
C’était mon quart d’heure Charoulet, Mary !
@ sbriglia
À ne pas confondre avec du charolais bien saignant !
En écho à votre quart d’heure, c’était le mien côté cuisine et « accessoirement » cordon bleu (moins les bas de même couleur, of course !).