C’est bien le moins que tout le pays soit uni le temps d’une indignation collective face à la décapitation, par un terroriste islamiste de 18 ans, d’un professeur d’histoire et de géographie dans un collège à Conflans-Sainte-Honorine.
C’est bien le moins que toute la France soit derrière ses professeurs, qu’elle ne traite pas assez correctement le reste du temps, face à ce crime abject.
C’est bien le moins que le président de la République nous exhorte à la résistance, à l’unité et à la lutte contre l’obscurantisme.
C’est bien le moins que toute la classe politique, un court instant rassemblée dans un saisissement effrayé et une compassion authentique, s’incline émue, s’interroge pétrifiée.
C’est bien le moins que les citoyens et les médias soient accablés par la répétition d’horreurs comme si celle de ce soir était la première alors qu’elle n’est que la continuation de ce que nous ne parvenons pas à vaincre. De nos deuils, recueillements, marches et hommages successifs.
Il est inutile de se pencher sur les explications, les motivations, les modalités de l’enseignement scolaire, la liberté d’expression : on connaît tout cela et on ne l’a que trop fait.
Il est inutile d’évoquer les quelques familles qui avaient protesté auprès de l’enseignant parce qu’il avait pris pour exemple de la laïcité et de la liberté de penser les caricatures de Mahomet et que pourtant il avait eu l’élégance de ne pas contraindre qui était choqué à assister au cours. Le début de la fin.
Rien de ce qui s’est déroulé à Conflans-Sainte-Honorine n’est tombé sur la tête de notre démocratie par hasard, par inadvertance. Elle n’a pas été prise en traître mais voulait-elle vraiment voir ce qui lui crevait les yeux ?
Notre pays est si remarquable dans les constats d’après les tragédies qu’il ne songe même pas au fait qu’il aurait peut-être pu les éviter.
Demain ou plus tard, on recommencera à s’apitoyer, à craindre l’amalgame, à refuser de nommer et de cibler l’ennemi, on recommencera à parler de guerre mais pour la forme, on aura honte de son énergie républicaine manifestée comme par mégarde, on entendra les partisans d’une démocratie molle, les défenseurs tonitruants de nos libertés pourtant pas attaquées, on retombera dans le cours d’une alternance entre crimes, effroi et volontarisme de discours, d’injonctions et d’humanisme.
Je n’en peux plus, là où modestement je suis. Beaucoup n’en peuvent plus de devoir supporter une nation qui à force de se laisser tuer se laisse mourir.
Si la République d’aujourd’hui avec ses principes, ses services, sa vigilance est incapable d’empêcher les atrocités terroristes de jeunes tueurs, il faudrait en changer. Trop faible pour ce qu’elle devrait avoir de continûment dur. Pas assez efficace pour se faire craindre de ceux qui aspirent à la mettre à bas.
Qu’on nous épargne surtout les admonestations de ceux qui inévitablement viendront nous dire qu’en sauvant notre peau nationale par tous moyens, nous ferions le jeu de notre terrifiant adversaire. Il veut nous tuer mais il ne faudrait surtout pas lui donner l’impression que nous serions prêts à lui résister, à le vaincre !
L’effroi encore, l’effroi renouvelé, un professeur décapité, un président qui parle bien, une France sous le choc.
Mais toujours l’impuissance ?
Il faudra bien un jour que nos gouvernants mettent la logique derrière leurs mots.
Ou nous faisons la guerre à cette forme d’islamisme ou nous ne la faisons pas.
Nous ne pouvons pas envoyer 5 000 de nos militaires au Sahel pour les combattre et les abattre là-bas, mais, simultanément, attendre, ici, qu’ils aient assassiné nos concitoyens pour réagir.
Nous savons qui manipule ces fanatiques !
Combattons-les, abattons-les, ici, en France qui est leur champ de bataille et ailleurs où qu’ils soient !
Aucun journaliste ne semble conscient du fait, ou ils veulent l’ignorer, que ce genre de crime frappe outre la France, la Grande-Bretagne et l’Espagne pour ne citer que les plus peuplés, mais pas l’Italie. N’importe qui qui a vécu en Italie ou la connaît sait pourquoi, suivons son exemple.
Reprenons l’expression de Pasqua en son temps : « Il faut terroriser les terroristes » et ajoutons ce qu’il n’avait sciemment pas dit « et les éliminer ».
Puisqu’on nous parle et reparle de laïcité, créons nos terroristes laïques, les commandements religieux ne s’appliquent pas en laïcité.
Nous savons pourtant faire !
Il y a une soixantaine d’années sous de Gaulle ils s’appelaient barbouzes.
Nous savions faire sauter un voilier dans un port de Nouvelle-Zélande sous Mitterrand il y a 35 ans, le monde a changé, les yachts ont remplacé les voiliers !
Et s’il y a des bavures, appelons-les « dommages collatéraux », c’est le terme à la mode !
Je ne comprends pas la logique française. On accueille à bras ouverts une population qui croit dans une religion où représenter, ou encore pire, se moquer du prophète est considéré comme un acte de guerre. Ensuite on laisse des journaux se moquer ouvertement du prophète, pour prouver qu’il y a encore une liberté d’expression.
Pendant que bien d’autres sont jetés en prison ou annihilés socialement pour leurs opinions ou blagues. Alors que ceux-là ne tueront personne, mais les musulmans si, quand ils sont provoqués.
Soit la France accueille ces gens et respecte leur croyances, donc interdit aux journaux de se moquer.
Soit la France accueille ces gens, se fiche de leurs croyances, se moque, puis si des Français sont assassinés en représailles, cherche les origines du tueur, trouve sa famille et son village et les vaporise méticuleusement. À chaque fois.
Soit elle ne les accueille pas et laisse les journaux faire leur délire comme ils l’entendent.
Mais là ? Vous trouvez que ça marche ?
« Qu’on nous épargne surtout les admonestations de ceux qui inévitablement viendront nous dire qu’en sauvant notre peau nationale par tous moyens, nous ferions le jeu de notre terrifiant adversaire. Il veut nous tuer mais il ne faudrait surtout pas lui donner l’impression que nous serions prêts à lui résister, à le vaincre ! »
Voilà. Dans le cas qui nous occupe, il faudrait tout de même reconnaître qu’une fois de plus, nous constatons une sauvagerie toute particulière des Tchétchènes. Il y a des islamistes radicaux sanguinaires, et puis il y a des islamistes radicaux encore plus sanguinaires.
Qu’on se rappelle la bombe posée au marathon de Boston en 2013. L’un des deux terroristes a été condamné à mort, au passage.
Il y a, actuellement, en Europe, un nombre considérable de Tchétchènes, dont une partie sont censés être des opposants au président de la région russe autonome, Ramzan Kadyrov.
Opposants, bien souvent, non pas parce qu’ils seraient de gentils libéraux démocrates, mais parce qu’ils trouvent que Kadyrov est un mou du genou. Kadyrov, qui est déjà un dictateur islamiste sanguinaire, quoiqu’il passe son temps à proclamer sa fidélité à son suzerain Vladimir Poutine.
À quelques mois près, le dernier malcomprenant de sa religion de paix était un « enfant ».
Il est temps de se rendre compte que les enfants peuvent être des monstres, eux aussi.
Il est temps « d’essentialiser », comme disent les abrutis prétentieux, d’autoriser la « haine », la « discrimination », bref d’admettre que certains peuples, races, religions ou groupes humains de façon générale, sont suffisamment marqués par la barbarie (ou d’autres défauts rédhibitoires), pour qu’ils soient interdits de séjour sur notre territoire.
Par principe. Par précaution. Sans attendre qu’ils soient « radicalisés », « fichés S » ou je ne sais quoi encore.
Sinon, nous allons connaître encore beaucoup de décapités par des inconnus qui, l’instant d’avant, étaient de gentils garçons fuyant la guerre, et ne cherchant qu’une vie meilleure pour eux et leur famille.
Sachant que celle-ci se compte en millions, pour ne pas dire en centaines de millions.
Rien ne changera ou si peu, si nous maintenons au pouvoir ces « guignols de la politique » toutes tendances confondues.
Les véritables responsables ce sont eux ! Ils sont indignes de notre confiance.
Le « sentiment d’insécurité », dixit Dupond-Moretti, est de plus en plus aiguisé ; il tranche maintenant non seulement les gorges mais aussi la colonne vertébrale sans coup férir.
Le seul motif de satisfaction est que la main des policiers n’a pas tremblé, au moins, celui-là ne nuira plus et cerise sur le biscuit, c’est un mijeur !
Il reste à espérer qu’il ne se trouvera pas un zélote du syndicat du mur des cons pour leur chercher des noises, quoique dans le cloaque actuel, plus rien ne saurait surprendre.
Bonjour monsieur Bilger,
Dans nos écoles françaises nous avons beaucoup de professeurs de confession musulmane.
Comment certains de ces professeurs enseignent-ils la laïcité, la liberté d’expression, la liberté de penser à nos enfants ?
Mais il n’y aurait donc personne pour expliquer à tous, je dis bien tous les fidèles de l’islam, qu’une caricature ne peut se faire que si l’on a une image réelle ou en représentation sculptée, peinte, de la personne ?!
Sans cela, il ne peut s’agir d’une caricature…
Où est l’image réelle du prophète ?! Peut-on la voir ? Pour la caricaturer ?
« Il est inutile d’évoquer les quelques familles qui avaient protesté auprès de l’enseignant parce qu’il avait pris pour exemple de la laïcité et de la liberté de penser les caricatures de Mahomet et que pourtant il avait eu l’élégance de ne pas contraindre qui était choqué à assister au cours. Le début de la fin. »
Nous ne pouvons qu’être horrifiés par cet acte barbare, commis en pleine rue et qui va hystériser encore un peu plus les débats dans les émissions des chaînes d’info continue de CNews, BFM TV et LCI sans oublier bien sûr les Grandes Gueules de RMC et les Vraies voix de Sud Radio.
On imagine bien la jubilation des porte-flingues du RN et de la droite dure. La gêne des députés de LFI, à commencer par Mélenchon, Coquerel et Quatennens qui ne pourront, bien sûr, que condamner cet acte odieux, alors qu’ils n’ont cessé de soutenir les actions des musulmans radicaux qui constituent l’essentiel de l’électorat de ce parti.
Voilà qui va faire grimper encore un peu plus MLP dans les sondages. Il est temps de réagir avant l’élection présidentielle de 2022 sinon on risque d’assister au grand basculement.
« La France n’est pas un coupe-gorge » Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux (septembre 2020)
Nous avons donc des mous, des compatissants, des farouches partisans du « vivre-ensemble » avec l’islam et les racistes anti-Blancs, des bisounours et en face des barbares sanguinaires qui commencent dès le plus jeune âge.
Quelle « impuissance », en effet. Quel euphémisme !
Les islamistes nous ont déclaré la guerre depuis très longtemps (c’était « islamophobe » de le dire et de l’écrire). Erdogan, le nazi islamiste, poursuit sa conquête en Arménie, actuellement, au nez et à la barbe de l’Europe (cette entité inexistante puisque ce n’est pas un Etat-Nation).
Quant aux musulmans dits « modérés », ils ne se prononcent jamais ou si peu contre cette barbarie. Impossible pour eux de renier vraiment leur religion phallocrate, misogyne, barbare et rétrograde (seules, trois sourates évoquent la paix dans tout le Coran et il est interdit de changer ne serait-ce qu’une virgule).
Les dessinateurs de Charlie sont tout seuls sur les barricades. Les autres Français ont trop peur du Covid pour réagir et ils revoteront pour le bâton qui les bat depuis plus de trente années.
Plus de trente ans de « touche pas à mon pote », les islamistes décapitent, eux !
L’islam modéré, un oxymore. Cette religion était incompatible avec la République française. Le ver est dans le fruit et il sera difficile de l’extraire surtout avec les mous du genou qui nous gouvernent depuis trop longtemps.
Les seuls qui se frottent les mains ce matin ce sont les fleuristes et vendeurs de bougies pour la marche blanche, euh non c’est raciste ça ! Pour la marche noire, euh non ça aussi c’est raciste !
Bon on va se contenter de marcher antiracistement, en respectant les quotas de blancs et de noirs, de cathos et de musulmans, de laïcs aussi, si des bouddhistes veulent venir ils sont bienvenus et seront témoins de l’efficacité du vivrensemblisme tant vanté par notre gauchisterie.
Les islamogauchistes juges du SM ne pourront assister à la (Allah) cérémonie, ils ont mur des cons ce matin.
Si la République d’aujourd’hui avec ses principes, ses services, sa vigilance est incapable d’empêcher les atrocités terroristes de jeunes tueurs, il faudrait en changer.
Je viens d’apprendre ce qui relève désormais du fait divers par ce blog.
Une fois de plus, nous allons assister au chœur des mêmes pleureuses, des mêmes moralisateurs appelant au padamalgam, des mêmes habitués des tas de fleurs, des petites bougies et des imprécations idiotes du genre « vous n’aurez pas ma haine » et tout continuera inexorablement comme avant pour ceux qui ne savent que déplorer des effets dont ils chérissent les causes, jusqu’à ce que tous les mécréants, vêtus de combinaisons orange, alignés et à genoux, tendent le cou aux sacrificateurs, comme des moutons.
En ce qui concerne la République, qui est en effet la première à porter une énorme part de responsabilité de ce qui arrive dans une France qui fut jadis la Fille aînée de l’Église, suffira-t-il d’en changer de numéro pour remettre les choses à l’endroit ?
Assassinat terrifiant ou attentat terroriste ?
Tueur isolé ou organisation meurtrière vouée à notre perte ?
Ne faut-il pas savoir avant de juger et de condamner ?
Ne laissons pas une fois encore l’émotion l’emporter sur la raison.
Depuis que l’homme est homme il a cette fâcheuse tendance à tuer son prochain. On ne l’empêchera pas. Mais on peut s’empêcher soi-même de haïr, de surréagir, de vouloir tuer et de tuer. N’est-ce pas cela être civilisé ?
@ Achille
« Voilà qui va faire grimper encore un peu plus MLP dans les sondages. Il est temps de réagir avant l’élection présidentielle de 2022 sinon on risque d’assister au grand basculement. »
Ah ! Encore une réaction d’Achille qui révèle le tréfonds de sa pensée.
Son principal sujet d’inquiétude n’est pas que la France s’enfonce un peu plus dans l’islamisme, c’est-à-dire dans un environnement dans lequel tous les aspects de la vie sont conditionnés par l’islam, mais que ce genre d’acte fasse « grimper encore un peu plus MLP dans les sondages »…
Il y a le Tchétchène. Il y a aussi les gentils parents et enfants musulmans bien intégrés dans une ville calme (Conflans n’est pas Trappes) qui se sont plaint et qui ont communiqué sur les réseaux sociaux de manière à ce que ce professeur soit menacé, que son adresse soit connue puis qu’il soit tué. Encore une preuve que le problème n’est pas l’islamisme mais l’islam tout court et nombre de musulmans qui ne sont pas terroristes mais soutiens passifs. Il faut en finir avec l’expression que les extrémistes seraient une minorité et qu’une majorité serait au contraire totalement intégrée. C’est évidemment faux et il faut être aveugle pour ne pas le voir.
@ Achille | 17 octobre 2020 à 08:30
« Voilà qui va faire grimper encore un peu plus MLP dans les sondages. Il est temps de réagir avant l’élection présidentielle de 2022 sinon on risque d’assister au grand basculement. »
Et voilà ! ça continue encore et encore….Tout sauf elle ou x ou y qui aurait des velléités d’éradiquer cet islam conquérant.
Il y a un moment ou ça relève, pardonnez-moi, de la soumission ou de la lâcheté.
Ainsi « on jubilerait « ? J’en connais un sur ce blog qui lui jubile en cachant sa joie.
Vous avez peur du grand basculement et pour échapper à celui-ci vous êtes prêt… à l’autre grand basculement en pariant sur la gentillesse des égorgeurs qui pour vous faire plaisir aiguiseront mieux le tranchant de leurs outils pour « faire du bon boulot ».
Sans moi.
Il n’y a certes pas de mots suffisamment durs et forts pour qualifier ce drame sauvage, abject et le condamner sans réserves.
Mais traiter du fameux thème de la liberté d’expression, exigeait-il aussi de l’aborder encore et toujours sous le seul angle des caricatures de Mahomet, sujet plus que sensible et explosif s’il en est ?
Pourquoi aborder ce thème en enfreignant, là où il devrait être le plus respecté, le principe même de laïcité qui exclut justement de l’organisation de l’enseignement les questions religieuses, qui veille à ce que soient préservés l’indépendance des conceptions partisanes et religieuses ?
@ Achille | 17 octobre 2020 à 08:30
« On imagine bien la jubilation des porte-flingues du RN et de la droite dure. »
Il est d’usage dans la langue française de dire à quelqu’un qui prononce de pareilles c*nneries, qu’il a perdu la tête.
Compte tenu des circonstances je m’abstiendrai de le dire.
Vous devriez vous reposer, et consulter.
Comme disait notre vieille connaissance Savonarole, il y a encore de la place à Sainte-Anne.
Un Premier ministre de Mitterrand, qui croyait pouvoir régler le problème des banlieues en repeignant les ascenseurs et qui voulait que la France « prenne fidèlement » sa part de « toute la misère du monde », a été maire de Conflans de 1977 à 1994… Cet attentat dans sa ville, aussi terrible que celui de Saint-Etienne-du-Rouvray, restera le symbole du résultat de cette politique aberrante d’ouverture des frontières sans réel contrôle, initiée par la gauche et jamais vraiment remise en cause par la droite… « Ils ne passeront pas », dit le Président… Ils sont là… et étaient invités. Que ce professeur et Michel Rocard reposent en paix…
On se rapproche petit à petit des films avec Charles Bronson.
Quand je pense que tous les politiques s’en sont pris à Jean-François Copé pour son histoire de pain au chocolat…
Même si cela rappellerait, essentiellement aux donneurs de leçons des beaux quartiers, les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, des rafles dans les mosquées salafistes, par une armée armée et ayant le droit de riposter, me sembleraient utiles.
Les islamistes multiplient les déclarations de guerre et ça ne bronche pas, telle une vieille menaçant son chien en agitant les lunettes. C’est la guerre, nous devons nous défendre.
Acte horrible qui tue un enseignant, qui frappe la jeunesse, qui révolte le citoyen. Il est des moments où il est difficile de garder le cœur chaud et la tête froide, de ne pas être gagné par un sentiment d’impuissance, de ne pas en attribuer la responsabilité à ceux qui sont chargés de nous protéger.
Alors faut-il dire avec Philippe Bilger que:
« Si la République d’aujourd’hui avec ses principes, ses services, sa vigilance est incapable d’empêcher les atrocités terroristes de jeunes tueurs, il faudrait en changer. Trop faible pour ce qu’elle devrait avoir de continûment dur. Pas assez efficace pour se faire craindre de ceux qui aspirent à la mettre à bas. »
(Je comprends que changer de République signifie aller vers un régime autoritaire.)
C’est oublier que grâce aux services de sécurité de nombreux attentats sont déjoués et que des réseaux terroristes sont démantelés.
Mais il n’empêche, au fond de nous-mêmes, nous savons que des actes similaires se reproduiront.
Parce qu’il n’y a pas de peines dissuasives pour les fanatiques prêts à se sacrifier, qui voient dans la mort le moyen d’accéder au paradis.
Parce que la France est plus visée que d’autres pays, car elle est plus engagée dans la lutte contre l’État islamiste.
Parce qu’elle défend la laïcité, concept insupportable pour ceux qui veulent imposer la charia.
Parce qu’elle n’entend pas renoncer au principe fondamental de la liberté d’expression.
Alors faut-il pour autant se résigner ? Non bien sûr, il faut redoubler d’efforts. Appliquer les lois qui existent, prendre des mesures complémentaires dans le cadre du fonctionnement de nos institutions.
Il y a deux façons de perdre la guerre que nous livre l’islamisme radical. Le premier s’est de se soumettre à la charia, le second c’est de renoncer à nos principes républicains.
« Qu’on nous épargne surtout les admonestations de ceux qui inévitablement viendront nous dire qu’en sauvant notre peau nationale par tous moyens, nous ferions le jeu de notre terrifiant adversaire », nous dit Philippe Bilger.
Désolé je fais partie de ceux qui pensent que « notre peau nationale » est aussi composée de quelques principes sur lesquels ont ne doit pas transiger, ce qui exclut l’expression « tous moyens ».
Les musulmans dits modérés, intégrés et responsables restent campés sur une ligne immuable. Pour eux, la religion existe pour que la paix soit sur l’humanité. Dont acte, mais on fait comment pour avoir la paix ? C’est simple, on suit le décurion qui suit le centurion.
Si vis pacem parabellum. Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Pour moi, les religions existent pour que les hommes aient des réponses simples à des questions compliquées.
Non Monsieur Bilger ! On ne peut pas à la fois reconnaître la licéité d’une religion et laisser bafouer ses adeptes.
Ceci dit, au niveau ras des pâquerettes, le blasphème est une atteinte à l’image de Dieu dont la contemplation permet l’élévation de l’âme. C’est donc le pire crime que l’on puisse commettre pour ceux qui croient au salut de l’âme.
Dès lors, celui qu’on appelle terroriste sera considéré comme martyr sauveur de l’humanité par les adeptes de la religion qui a été insultée.
Le responsable de la mort du professeur qui a cru faire œuvre de laïcité en montrant les caricatures blasphématoires sont les laïcards, notre Président en tête, qui l’ont encouragé à le faire, et sèment la haine entre les populations pratiquant une religion.
Le malheur et l’imposture diabolique accablent notre pays en niant l’étance de l’âme pourtant amplement scientifiquement constatée par de nombreux anesthésistes des hôpitaux.
« Il est inutile de se pencher sur les explications, les motivations, les modalités de l’enseignement scolaire, la liberté d’expression : on connaît tout cela et on ne l’a que trop fait. »
Les explications vous ne les donnez pas vraiment. Parmi celle qui n’est jamais avancée dans les médias, qui se contentent de mettre en avant la ghettoïsation de certains quartiers et la radicalisation d’une partie de la jeunesse française, il y a celle de l’état de guerre asymétrique avec les islamistes, en Syrie et surtout au Mali dans lequel nous sommes. Il est malheureusement logique et prévisible qu’il y ait des réponses à nos bombardements et à nos actions sur le terrain au Mali. Faut-il le rappeler, le terrorisme est l’arme du pauvre. Nous sommes riches, immensément riches, les pauvres se vengent, constatant que depuis l’adoption d’une charte des Nations unies aux nobles principes, rien n’a vraiment changé entre le Nord et le Sud.
« Si la République d’aujourd’hui avec ses principes, ses services, sa vigilance est incapable d’empêcher les atrocités terroristes de jeunes tueurs, il faudrait en changer. »
Intéressant, que proposez-vous ? Limiter les droits des musulmans, en faisant fi de l’immense majorité d’entre eux qui respectent la loi ? Cela reviendrait à interdire le PS à cause d’Action directe, ou les partis de droite au nom de ce terrorisme d’extrême droite bien oublié aujourd’hui mais qui fut particulièrement virulent durant les années 70. Ce serait aller un peu loin.
L’application pleine et entière de l’arsenal juridique existant serait déjà une bonne chose:on n’est pas obligé de renouveler les permis de séjour de personnes étrangères notoirement délinquantes ou ayant basculé dans l’idéologie islamiste, pour commencer. Une loi de 1996 prévoit la déchéance des personnes ayant acquis la nationalité française pour faits de terrorisme.
Plutôt que les stupidités énoncées sur CNews, où on entendait un bavard proposer le rétablissement du bagne aux Kerguelen, il faudrait commencer par cela.
Au plan diplomatique, nous ne sommes pas forcément obligés de fricoter avec des pays comme l’Arabie saoudite, dont on sait qu’il est le principal financier de l’islamisme politique. Ou bien nous devons admettre leur dépendance à leur pétrole et à leurs marchés pour nos exportations.
Il nous restera le problème des radicaux convertis, dont on ne peut rien faire, hélas. Force est de constater que c’est notre société qui a enfanté ces monstres, ce que personne à ma connaissance ne veut admettre.
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@ Achille
Je ne vois pas quand la France insoumise a fait la promotion de l’islamisme. Ce terme d’islamogauchisme me rappelle celui de judéobolchévique qui était fréquemment employé dans la France des années 30. Vous tombez dans le panneau ouvert par Manuel Valls, le pire opportuniste que la politique française ait produit, qui a fait sortir ce terme des officines d’extrême droite où il était confiné.
L’actualité étant ce qu’elle est (on a déjà décapité un patron de PME et un prêtre dans notre pays, je vous rappelle) et la mémoire de l’homme numérisé étant celle d’un poisson rouge, il est malheureusement à craindre que ce malheureux événement ne soit oublié, sauf s’il continue à se répéter.
Ces chers enseignants qui paient un lourd tribut à leur boboïtude innée ou forcée… N’ont-ils pas salué l’immigration massive, vecteur selon eux de richesse multiculturelle ? N’ont-ils pas prêché, enseigné l’antiracisme, toute leur chienne de carrière ? Cet antiracisme qui fige la pensée et les droits des victimes autochtones, de ces barbares, geignards, revendicatifs et sanguinaires ? Et même pathogènes pour peu que l’on se réfère au climat sanitaire actuel. Ah, tu parles d’une « chance » !
Ce ne sont pourtant pas les mises en garde sur les risques inhérents à la mentalité d’une certaine immigration qui ont manqué au corps enseignant. Combien d’entre eux se sont fait attaquer, humilier, tuer par leurs exotiques protégés ? À chaque fois lâchés par leur hiérarchie, leurs syndicats tout aussi veules et ne mentionnons même pas les hypothétiques œuvres d’une justice qui manque de moyens autant que de volonté et d’indépendance. Mais pas de partialité. Demandez à la 17e…
Combien d’enseignants ont-ils farouchement protesté et déclaré la situation inacceptable ? Ne ripostant tout au plus que par leur silence, gage de… « dignité » ou alors, dans les cas extrêmes, une marche blanche ? Si les enseignants eux-mêmes ne sont pas fichus de tirer les justes conclusions d’une situation donnée, à qui se fier ? Faut-il dès lors s’étonner du niveau éducationnel de leurs élèves, bien formatés eux aussi à la tolérance, à l’antiracisme et surtout à la lâcheté ? La boucle est bouclée !
Et le reste de la société n’est pas exonéré de responsabilités. Actuellement, en France, à part Éric Zemmour on se demande bien qui a su garder la tête, à propos du véritable péril qu’induit cette immigration-là. Cette immigration-là qui représente une tache déshonorante par rapport aux vagues antérieures d’immigrés qui, on le rappelle trop rarement, ont su parfaitement s’intégrer par le travail, par la vie sociale, plus que par l’entre-soi et la victimisation permanente qu’encouragent tous ces orifices anaux de politicards complaisants et/ou corrompus.
Et sans l’assistance de « ligues de vertu » scandaleusement subventionnées pour assurer la défense de ces trop turbulentes communautés. Si tout ce pognon associatif était plutôt dédié à la justice, elle ne pourrait plus prétexter le manque de moyens financiers. Mais cela la desservirait sans doute davantage…
La décapitation de ce professeur, si elle est horrible et insupportable, ne marque que le début d’actes qui dans quelques années deviendront de plus en plus banals dans l’ordinaire de nos vies. Nous apprendrons dans peu que le meurtrier n’était absolument pas isolé mais immergé dans un milieu qui a encouragé et favorisé la commission de son acte (ce fut la même chose avec le meurtrier récent de la rue Nicolas-Appert, cf. les félicitations de sa famille). On s’amusera de constater que le meurtrier était Tchétchène, ces mêmes qui assurent la tranquillité publique à Dijon, et réfugié mineur, une victime donc.
Il n’est pas anodin qu’un prêtre puis maintenant un professeur aient été aussi outrageusement assassinés. Ces deux hommes sont des symboles. L’un élève l’âme. L’autre enseigne les intelligences. On vise à terroriser les consciences. Vous penserez ceci. On vous fera cela. Demain, les mêmes choses seront commises sur des hommes qui incarnent le pouvoir: représentants politiques, policiers, militaires. La terreur sera alors universellement répandue. Notre nation aveulie, notre République impuissante et faible, par ailleurs complice par sa tolérance et son soutien (cf. le mot de Darmanin sur l’islam, religion la plus compatible avec la République), sera alors prête pour la soumission. Plus tard, comme partout ailleurs en terre d’islam, les minorités seront brimées et exterminées.
Ce professeur est désormais mort. On ne peut plus rien faire pour lui. Ce jour, je pense à la jeune femme Mila qui sait qu’elle aussi sera exterminée par un musulman et que la République a essayé d’abord, par lâcheté, de condamner puis a abandonné à son triste sort.
Vous autres, les naïfs, les pervertis par les idées du temps, vous êtes coupables de pusillanimité et de la corruption de vos esprits par où toutes ces choses ignominieuses continuent de se perpétuer et qui demain se généraliseront.
Il n’y a pas d’islam modéré. Il n’y a qu’un islam qui hait tout ce qui n’est pas lui et qui, dès qu’il le pourra, l’exterminera partout. Ce que vous appelez islam modéré est le terreau nourricier de ce que vous condamnez. Pour cette raison, vous êtes coupables parce que complices, comme l’est la République et ses fausses valeurs.
On ne peut pas dire qu’il y a chez les musulmans, maghrébins essentiellement, des personnes qui s’adonnent au vol, on ne peut pas les qualifier de voleurs sinon on est raciste ; idem en ce qui concerne les trafiquants de drogue, idem en ce qui concerne les conducteurs imprudents, idem pour les femmes enceintes ou qui veulent passer devant tout le monde dans les supermarchés, idem à la Sécu… Pour cette population qu’il est temps de cibler, de nommer « les Maghrébins qui sont en France ou Tchétchènes ou autres, EN FRANCE », Allah est seul juge et pas « cette sale race de Français ».
Qu’attendons-nous pour accepter enfin d’oser passer pour des racistes aux yeux de ceux qui veulent détruire notre civilisation ?
Combien d’assassinats faudra-t-il encore ?
@ Achille 08h30
Pour vous résumer, cet assassinat n’est horrible que parce qu’il va « hystériser » les débats télévisés et faire monter les intentions de vote en faveur du RN, pas par ce qu’il révèle et confirme de la menace islamique.
Nous ne sommes pas dans une troisième mi-temps PSG-OM, il s’agit de la vie et de la liberté des Français, là, pas de tambouille médiatico-politicarde !
« Je n’en peux plus, là où modestement je suis » dites-vous cher P Bilger.
Moi non plus, moi non plus !
Mais, comme solution nous avons « un président qui parle bien » !
Je crains que cela ne suffise pas ! Voir le débat Zemmour/Chevènement : à peu près d’accord sur le constat, mais l’un parle de réalités, l’autre botte, hypocritement, en touche.
Cette mort horrible ne changera rien avec l’équipe actuelle.
Cordialement.
Les lois sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat au début du XXe siècle se sont faites dans la douleur. De mémoire, le monastère de la Frigoulette (bel endroit au sud d’Avignon) fut assiégé par quelque 2 000 soudards, comme ailleurs la violence à tous les étages.. 40 000 religieux quittèrent la France. Ces lois furent prises pour renforcer la faible République vis-à-vis du parti monarchiste en lui coupant ses relais populaires… Plus nous attendrons des décisions et plus elles seront difficiles.
Bonjour Philippe,
Où sont les couil*es molles que j’ai lu ici prônant de ne pas publier, que Charlie bla bla bla… ?
Collabos !
Intraitable, il faut être intraitable.
Représenter Allah sodomisant Mahomet n’est peut-être pas très élégant, mais un droit absolu.
Qu’est-ce qu’on est faible !
Un parent se prenant pour un modéré expliquant que le prof a fait une erreur mais que tout s’était arrangé.
Quelle erreur ?
Mais pour qui se prend cet enc*lé ?
Ce peuple est lâche, pleutre.
La liberté d’expression ne se négocie pas. N’est-ce pas Philippe ?
« Mais toujours l’impuissance ? » (PB)
Oui, sans aucun doute, dans un pays où une manifestation interdite est tolérée et où l’état d’urgence n’est qu’un affichage sans effets.
Nous n’en sommes plus au stade ou une serpillière humide aurait suffi à étouffer l’incendie. Toutes les casernes de pompiers du pays n’y parviennent pas, d’ailleurs ils se font caillasser en toute impunité.
L’indignation à chaque fois renouvelée ne permettra pas seule de stopper l’immigration culturelle extra-européenne et de chasser de ce pays les islamistes et autres musulmans intégristes, barbus, enturbannés ou « emburquinées ».
Au-delà des déclarations d’intention qui ménagent les uns et les autres à des fins électoralistes je ne vois pas, dans le paysage politique actuel, une femme ou un homme providentiel capable à cet effet, de fédérer les énergies, de dépasser les clivages droite gauche, blindés face aux inévitables accusations d’être fasciste, nazi, pétainiste des heures sombres et, le cas échéant, de faire parler la poudre.
Peut-être à l’occasion de la prochaine catastrophe nationale ?
À défaut, il faudra apprendre l’arabe, se convertir en espérant que les riches pays arabes effacent la dette de ce pays. La soumission et la paix incertaine au prix de la liberté !
« Ils ne passeront pas. L’obscurantisme et la violence qui l’accompagne ne gagneront pas », insiste Emmanuel Macron qui appelle « l’ensemble de nos compatriotes à faire bloc ». Blablabla !
En « même temps », 8 000 personnes, dont 4 111 étrangers et 851 immigrés clandestins, fichées pour “radicalisation à caractère terroriste”, sont connues des services de police, sans que l’Etat ordonne leur expulsion du territoire. Il est pourtant impossible d’intégrer des tueurs potentiels à la communauté nationale, sans risquer en permanence une tuerie.
https://www.bfmtv.com/police-justice/terrorisme/8000-personnes-fichees-pour-radicalisation-darmanin-dresse-l-etat-de-la-menace-terroriste-en-france_AD-202008310214.html
8 000 fichés « S » plus tous ceux qui ne sont pas identifiés et les petits nouveaux, les futures « chances pour la France » qui débarquent de partout. La France est une passoire tout comme l’Europe. Le problème est clairement devenu le nombre. Ils forment tout un peuple avec des mœurs aux antipodes des nôtres.
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@ Robert Marchenoir
« …admettre que certains peuples, races, religions ou groupes humains de façon générale, sont suffisamment marqués par la barbarie (ou d’autres défauts rédhibitoires), pour qu’ils soient interdits de séjour sur notre territoire.
Par principe. Par précaution. Sans attendre qu’ils soient « radicalisés », « fichés S » ou je ne sais quoi encore.
Sinon, nous allons connaître encore beaucoup de décapités par des inconnus qui, l’instant d’avant, étaient de gentils garçons fuyant la guerre, et ne cherchant qu’une vie meilleure pour eux et leur famille. »
100 % d’accord avec vous. D’autant que ces « gentils garçons » ont fui des pays en guerre, ils sont donc déjà très marqués par les barbaries. Ce sont potentiellement des éponges de violence.
Mais nous poursuivons l’immigration de masse, nous n’expulsons quasiment personne. L’islamisme peut continuer à se propager sur tout le territoire français.
En 2020, XXIe siècle, en France, un enseignant se fait décapiter parce qu’il enseigne la liberté d’expression. Le droit à l’enseignement et le droit à la liberté d’expression sont donc bafoués et remis en cause par des barbares sanguinaires (en l’occurrence les Tchétchènes que Poutine a eu la bonne idée de virer de son pays. Je me rappelle un certain André Glucksmann qui les défendait bec et ongles).
Ces barbares sanguinaires instillent la terreur depuis plusieurs années sur notre territoire. Les enseignants qui s’autocensuraient déjà, le feront sans doute un peu plus. L’obscurantisme a déjà gagné.
Difficile d’être optimiste, Robert. Je resterai donc une pessimiste incurable ou plutôt une réaliste lucide. Comment croire que l’être humain soit perfectible ?! Même si certains hommes sont capables du meilleur et non du pire.
« Gérard Darmanin a été reçu par les ministres marocains de l’intérieur et des affaires étrangères. Il a demandé au Maroc de rapatrier les mineurs isolés marocains présents en France ,afin d’alléger la pression qu’exerce l’extrême droite sur le président E Macron. »
https://www.yabiladi.com/articles/details/100372/gerald-darmanin-recu-ministres-marocains.html
Sidérant. Le danger est la force d’opposition (RN et quelques autres LR qu’on attend vainement) à la macronie qui devient de plus en plus crédible au regard des événements. Le danger n’est pas l’immigration massive de jeunes musulmans islamisés.
Ce gouvernement continue de se prosterner et de ramper face à son ennemi. Un gouvernement spécialiste des courbettes. Ils sont couchés et indignes. Aucune fierté. Pas étonnant que les islamistes et autres énergumènes de même style ne les respectent pas.
Finalement, les forces d’opposition servent à quelque chose. Elles servent de prétexte pour faire le ménage dans les écuries d’Augias. Trop lâches pour appeler un chat, un chat.
Comme tous les Républicains, et quelle que soit leur sensibilité, je suis sous le choc, sans être pour autant surpris.
Ainsi que vous l’écrivez en substance, cet attentat horrible – le dernier en date d’une longue série – nous engage à montrer une véritable fermeté autre que verbale comme celle que brandissent, le temps d’une actualité, les communicants qui nous gouvernent.
Pour échapper aux indignations de circonstance et aux rodomontades stériles, il faut s’interroger me semble-t-il sur notre seuil de tolérance, non pas seulement envers les criminels eux-mêmes, lesquels ne sont pas toujours faciles à détecter avant la commission de l’acte, mais également envers tous ceux qui volontairement ou non se font leurs complices comme ce personnage inqualifiable qui a dénoncé et exposé l’enseignant à la vindicte des fanatiques sur les réseaux sociaux.
Je pense évidemment aussi à ces élus qui, pour des raisons purement électoralistes, ont piétiné nos valeurs républicaines, ou encore à ceux qui qualifient de fascistes et de partisans d’extrême droite tous ceux qui n’entrent pas docilement dans le cadre étroit de leur idéologie. C’est à tout cela qu’il faut résister, chaque jour, constamment, si nous voulons encore sauver ce qui reste de notre pacte social.
Il ne faut pas non plus banaliser cet acte en faisant passer son ignorance pour de l’érudition comme l’a fait le consternant et verbeux criminologue Alain Bauer qui a expliqué sans rire ce matin sur Europe 1 que « Nous » (les Français) avions les premiers donné l’exemple de la décapitation (sous-entendu en créant la guillotine sous la Révolution), comme s’il existait un quelconque rapport entre une méthode mise en place pour être plus humaine et l’acte barbare d’un boucher improvisé qui découpe à même la rue la tête d’un être humain. Il est encore plus cruel, dans un contexte aussi dramatique, d’entendre autant de doctes sottises.
Vous évoquez un changement de République, mais vous devriez développer votre pensée. Un changement, oui, bien sûr, mais dans quel sens ? Toute la question est là.
La liberté ne se monnaye pas. Pour ceux qui ont vécu en deçà et au-delà des Pyrénées – ceux-là savent -, nous avons de la chance, tant que Charlie existera, vous respirerez l’air pur du pays.
Le courage a manqué, la taqiyya n’est pas un vain mot, la lecture des journées de procès retranscrites mérite que l’on s’y attarde, les Lumières telles qu’elles pouvaient être pensées méritent aussi un retour de lucidité.
https://charliehebdo.fr/2020/10/proces-attentats/trente-quatrieme-jour-lhorreur-et-la-pensee/
Chacun y verra sa part. Mais surtout pas de mais au moins pour certains.
Monsieur Macron a déclaré la guerre au virus ! Il ne peut pas mener deux guerres à la fois…
Sommes-nous encore en France ou sommes-nous déjà dans un pays du Maghreb islamo-fasciste ? Le professeur d’histoire était sous le coup d’une fatwa, en France, en 2020. Qui dirige la France, les Français ou les musulmans avec l’aval du Maroc (récent voyage de G. Darmanin au Maroc), de l’Algérie ou de la Tunisie ?
« Abdelhakim Sefrioui, membre du conseil des imams de France a participé à cette fatwa contre le professeur #SamuelPaty ainsi que la Grande Mosquée de Pantin qui l’a relayée.
J’espère que leur responsabilité sera engagée. » Waleed Al-Husseini
« De l’islamo-gauchisme qui favorise l’immigration et criminalise les Français taxés de racistes aux islamo- fascistes qui dictent désormais leur loi dans les banlieues , ils ont décapité #SamuelPaty. Décapitons leur idéologie. » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1317400038369275905
Philippe Juvin parle :
« @jmblanquer : selon Sefrioui, la Direction d’Académie a encouragé la fatwa contre le professeur assassiné.
Si c’est vrai, je demande la révocation immédiate du fonctionnaire académique. Cela est juste et fera réfléchir.
La France n’en peut plus de la com elle veut des actes. » Philippe Juvin
« Autre aberration criminelle : Abdallah, le migrant tchétchène décapitant, tenu déjà pour délinquant, venait malgré tout d’obtenir sa carte de séjour. « Ils ne passeront pas ! » ? Sauf qu’ils passent tous les jours. » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1317432165005709312
Merci à W. Al-Husseini, G-W Goldnadel et Philippe Juvin de monter au front.
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La liberté d’expression fait partie de nos valeurs et il est hors de question de se laisser imposer quoi que ce soit par des islamo-fascistes.
Maintenant, il faut réagir vite et fort : c’est une déclaration de guerre que viennent de nous envoyer les islamistes.
Stop aux petites bougies, aux fleurs et aux marches blanches ! Encore des petites pancartes ce matin près de Conflans. Où est donc la colère saine et productive ?
Que pouvons-nous faire ?
En Russie, dans les années 2000, après un deuxième attentat, Poutine a décidé de poursuivre les coupables, des extrémistes islamistes tchétchènes « jusque dans les cuvettes des chiot**s », s’il le fallait. Ce ne sont pas restées des paroles en l’air comme en France, il l’a fait et depuis plus d’attentat. Miraculeux !
Il faut stopper aussi l’immigration : la France, c’est 150 000 SDF, 5 millions de chômeurs, 8 millions de mal logées, des classes surchargées et un pays exsangue qui devient pauvre, écrasé par l’Europe et un déficit abyssal. Comment peut-on dans ces conditions encore accueillir des migrants ? Nous n’avons plus d’industries nécessitant une main-d’œuvre étrangère.
Nous n’avons plus de douaniers eh bien faisons revenir nos militaires des opérations extérieures et mettons-les aux frontières.
De plus, nous aurons bientôt besoin de nos militaires car, si rien n’est fait d’ici là, nous serons malheureusement proches d’une guerre civile et l’on a pu voir ces derniers temps nos policiers et gendarmes rapidement dépassés par des extrémistes lourdement armés ou parfois
simplement avec des pétards d’artifice.
Enfin, dans les écoles et collèges, mettons un policier armé et OPJ en mesure d’assurer la défense du corps enseignant et de prendre une plainte en cas de problème avec les élèves ou les parents (les enseignants ne seront pas d’accord mais ont-ils une autre solution à proposer ?).
Et pour finir, stoppons toutes les allocations aux migrants, aux associations naïves qui les accueillent, aux polygames musulmans ou africains avec deux femmes et de très nombreux enfants.
Imposons l’école de la République et mettons les gens aux travail ! Sinon, la France continuera de mourir.
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Excellent article de Céline Pina, une fois de plus. Merci mille fois à ces vraies journalistes.
https://www.causeur.fr/professeur-decapite-macron-conflans-sainte-honorine-185356
À la rentrée scolaire, les caricatures de Charlie Hebdo devraient servir de support pour illustrer la liberté d’expression. Nous avons le droit de croire mais dans le pays des « Lumières », très éteintes actuellement, nous avons surtout le droit de ne pas croire. Cela suffit !
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« On interdit les regroupements de plus de 6 personnes à domicile mais on laisse des centaines voire des milliers de clandestins défiler dans Paris ? Comment une manifestation de sans-papiers qui violent nos lois a-t-elle pu être autorisée ? » E. Ciotti
https://www.facebook.com/ECIOTTI/videos/67729083987570
Visionnez un peu cet attroupement ! Des clandestins illégaux qui se baladent tranquillement dans les rues de la capitale et revendiquent des droits et les allocations qui vont avec. Bah voyons, pourquoi se gêner ?
C’est open bar dans ce pays d’impuissants et de policiers émasculés par la propagande gauchiste. Même Castaner, Travolta on the dancing-floor, avait chanté son couplet pour discréditer ses propres forces de police. Rajoutez par-dessus le gang Traoré et la clique France Soumise, les racistes anti-blancs, tous les anti-flics primaires et vous avez un pays à terre qui se laisse décapiter.
Le foutoir continue en France. Démission de ce gouvernement d’incompétents et de professionnels de l’esbroufe. La France est dirigée par des bras cassés amateurs et des barbares islamistes sanguinaires qui font décapiter un enseignant après avoir diffusé une fatwa contre lui.
LR, bougez-vous. Certains le font : E. Ciotti, Nadine Morano, Julien Aubert. Secouez-vous les puces ! Osez parler, osez l’autorité.
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« Par décret du 30 avril 2020, le gouvernement antinational prévoit l’enseignement de l’arabe dès l’école élémentaire. À un âge où les enfants découvrent à peine la langue française. L’arabisation et l’islamisation de la France en marche. » Valeurs actuelles
https://www.valeursactuelles.com/comment/816702
Donc arrivée prochaine de plusieurs milliers d’enseignants tunisiens en France plus leurs familles qui vont débouler.
Apprendre l’arabe dès le primaire alors que certains ont déjà bien du mal avec le français, le séparatisme ne pourra que prendre de l’essor à cause de ces dangereux « progressistes » qui favorisent l’obscurantisme.
Qui va encore payer ces « enseignants » et quels seront leurs diplômes exacts, vaste sujet !
Victorine Dartois, Samuel Paty : les nôtres sont tués par d’autres qui ne veulent pas devenir Français. Alors, pourquoi les forcer. Aidons-les plutôt à repartir dans des contrées qui leur conviennent mieux.
« Il faut parler avec eux, échanger, pour comprendre leur mal-être et les aider » et patati et patata.
Certains ont essayé de dialoguer avec les Jivaros du Pérou. Non seulement ils ont eu la tête coupée, mais réduite.
@ Chemin de traverse | 17 octobre 2020 à 08:09
N’exagérez pas, ne demandez pas aux gens de penser !
Maintenant les gens ont un smartphone qui pense pour eux !
Le temps n’est plus où le « smart » était soi-même et le « phone » seulement un gadget à cadran fonctionnant aux ondes sonores ! 🙂
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@ Achille | 17 octobre 2020 à 08:30
« Il est temps de réagir avant l’élection présidentielle de 2022 sinon on risque d’assister au grand basculement. »
En Algérie dans les années 70 une plaisanterie circulait ; la voici : « À l’occasion des premiers dix ans d’indépendance, dans un discours flamboyant, un des leaders du FLN avait déclaré : Au départ des colons français nous étions au bord du précipice, en dix ans nous avons fait un grand pas en avant ! »
Nous sommes à notre tour au bord du précipice, effectivement nous sommes en danger d’un grand basculement.
Philippe a bien fait de nous parler du Général de Villiers il y a quelques jours. Je suis convaincu que ce n’était pas l’effet du hasard. Comme il nous balade de droite à gauche, du droit aux crimes, c’est dur de lire ses vraies pensées.
Un troisième militaire après Napoléon et de Gaulle pour secouer ce pays n’est pas une si mauvaise idée ! Les deux premiers étaient déjà des militaires plus ou moins anonymes avant de nous révéler leur vraie et robuste personnalité.
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@ Isabelle | 17 octobre 2020 à 08:45
« Les autres Français ont trop peur du Covid pour réagir… »
Non ! « Les autres Français ont trop peur » suffisait !
Pourquoi blâmer le Covid ?
Pensez à toutes ces retraites que l’Etat va économiser, tous ces lits d’EHPAD libérés grâce au Covid ! 🙁
Les Chinois eux savent comment gérer leurs finances, un virus ex labo et hop ! le tour est joué.
Comme ils nous aiment bien depuis que de Gaulle les a reconnus ils ont seulement cherché à aider nos gouvernants avec le Covid.
Nous devrions leur suggérer, discrètement, de travailler sur un virus dévastateur pour hauts fonctionnaires et énarques 🙂
Pour le Covid, parmi les anciens, seuls ceux contemporains et disciples de Confucius, dont moi, seraient épargnés !
J’ai récupéré mon vaccin contre la grippe chez un pharmacien chinois qui me l’a injecté style acupuncture.
Les Chinois veulent qu’il reste au moins un vieux sage (ou presque) sur ce blog !
Il nous reste quand même un droit : celui de rêver !
J’en profite, optimiste comme toujours.
« Pour rester belle. Si vous avez les seins qui tombent, faîtes-vous refaire le nez, ça détourne l’attention. » (Pierre Desproges)
Pour l’instant le pays s’est fait refaire le nez depuis des décennies.
« L’effroi encore, l’effroi renouvelé, un professeur décapité, un président qui parle bien, une France sous le choc.
Mais toujours l’impuissance ? »
Pour décapiter du premier coup un homme debout, ce Tchétchène n’en était sans doute pas à son coup d’essai. Et on nous dit qu’il était inconnu des services de renseignements !! J’ose à peine dire en la circonstance que quelques têtes devraient tomber…
@ Tipaza | 17 octobre 2020 à 09:51
À propos d’Achille, je me suis fait les mêmes réflexions que vous.
@ Denis Monod-Broca
« Mais on peut s’empêcher soi-même de haïr, de surréagir, de vouloir tuer et de tuer. N’est-ce pas cela être civilisé ? »
Quand son pays, ses compatriotes, ses amis, les membres de sa famille et soi-même sont l’objet d’une haine viscérale immémoriale conduisant inéluctablement à des actes criminels, être civilisé c’est tout simplement défendre les siens avec détermination par la force s’il le faut pour briser la spirale de la violence, sans pour autant faire preuve de haine ou de désir de vengeance.
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@ Michel Deluré
« Mais traiter du fameux thème de la liberté d’expression, exigeait-il aussi de l’aborder encore et toujours sous le seul angle des caricatures de Mahomet, sujet plus que sensible et explosif s’il en est ? »
Mais comment pouvons-nous continuer de reprendre ce mantra grotesque de la « liberté d’expression » brandi par des Tartufe collaborant à un régime liberticide qui n’a de cesse avant de poursuivre en justice tous ceux qui, journalistes, écrivains, hommes politiques ou Français ordinaires qui se contentent de dire ce qu’ils voient ou de jouer les Cassandre, sous l’accusation fallacieuse de « racisme » y compris quand le concept de « race » n’est même pas évoqué par ces derniers ?
@ Tipaza | 17 octobre 2020 à 09:51
Je parlais d’hystérisation dans mon commentaire. Vous venez de m’en apporter la confirmation.
Je suis déçu, je vous savais de droite, mais je vous imaginais plus raisonnable dans vos propos.
Mais rassurez-vous à Sainte-Anne, ils traitent aussi ce genre de symptôme…
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@ revnonausujai | 17 octobre 2020 à 11:25
« Pour vous résumer, cet assassinat n’est horrible que parce qu’il va « hystériser » les débats télévisés… »
Vu les réactions épidermiques de Tipaza, Exilé, hameau dans les nuages, à mon commentaire, il semble que ce soit le cas. Et ne parlons même pas des réactions de Jean Messiha, Nadine Morano et quelques autres porte-flingues de la droite dure qui sont au bord de la crise d’apoplexie.
Je souhaite comme tout le monde ici, y compris les plus virulents, que le terrorisme islamiste soit éradiqué. Mais ce genre de travail revient d’abord aux services de renseignement qui ont déjà empêché de nombreux attentats depuis ceux de 2015. Mais dans ce genre de lutte le risque zéro n’existe pas.
C’est toujours facile de critiquer lorsque survient ce genre de drame quand on est dans l’opposition, mais il ne me semble pas que les gouvernements précédents aient fait mieux pour lutter contre le terrorisme.
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@ Tomas | 17 octobre 2020 à 10:20
« Je ne vois pas quand la France insoumise a fait la promotion de l’islamisme. »
Il me semble que les membres de LFI, Mélenchon en tête, ont participé à la manifestation contre l’islamophobie en novembre 2019.
Alors certes, ce n’était pas vraiment de la promotion pour l’islamisme, mais cela dénote quand même une certaine empathie pour une religion dont les plus radicalisés des pratiquants font passer la loi de la charia avant les valeurs de la République.
Que ceux-ci constituent une minorité chez les musulmans je veux bien l’admettre, mais Mélenchon et ses sbires ont un peu trop tendance à jouer les apprentis sorciers avec cette religion qui a bien du mal à réfréner ses troupes.
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@ Michel Deluré | 17 octobre 2020 à 09:38
« Mais traiter du fameux thème de la liberté d’expression, exigeait-il aussi de l’aborder encore et toujours sous le seul angle des caricatures de Mahomet, sujet plus que sensible et explosif s’il en est ? »
Je me suis fait la même réflexion, mais je n’ai pas osé le dire sur ce blog, en tout cas pas tout de suite vu que les esprits sont particulièrement échauffés après le crime abominable de ce professeur.
Vous avez par avance toute ma compassion pour les réponses à venir ! 🙂
@ Nicolasbruno 17 octobre 09:31
Entièrement d’accord avec vous, notamment lorsque vous dites « le problème n’est pas l’islamisme mais l’islam tout court et nombre de musulmans qui ne sont pas terroristes mais soutiens passifs ».
L’essentiel de votre billet, Monsieur Bilger, me semble être ce passage :
« Demain ou plus tard, on recommencera à s’apitoyer, à craindre l’amalgame, à refuser de nommer et de cibler l’ennemi, on recommencera à parler de guerre mais pour la forme, on aura honte de son énergie républicaine manifestée comme par mégarde, on entendra les partisans d’une démocratie molle, les défenseurs tonitruants de nos libertés pourtant pas attaquées, on retombera dans le cours d’une alternance entre crimes, effroi et volontarisme de discours, d’injonctions et d’humanisme. »
Le président de la République a certes fait des discours de circonstance(s), mais l’impuissance de la France réside d’abord dans le carcan de l’absolu des « valeurs » qui, s’il s’agit d’une guerre livrée à la France par « l’islamisme radical », exige des réponses guerrières. Toutes proportions gardées, nous nous trouvons dans une forme de prémices de la guerre d’Algérie.
Je cite deux courts passages du livre de Jean Sévilla « Les vérités cachées de la guerre d’Algérie », pp.374-375 :
« Pierre Maillot, un Algérois, pied-noir de gauche, professeur de philosophie et cinéaste, racontera de même avoir compris tardivement qu’il y avait eu « deux guerres d’Algérie » : « la première était celle que nous avions vécue. Guerre diplomatique, guerre médiatique qui avait gagné au FLN l’ensemble des forces de progrès à travers le monde. C’est cette cause-là que nous avions défendue. Mais une autre guerre avait été menée par le FLN, intérieure à l’Algérie et au monde arabe, non déclarée, non médiatisée, guerre secrète. Dans cette guerre-là, il n’était pas question de combattre pour le socialisme, la réforme agraire, la libération de la femme, les libertés démocratiques. Mais il s’agissait de libérer la terre d’islam de la présence de l’infidèle, de reprendre la reconquête qui remonte aux croisades. Il s’agissait de djihad. »
Dans un essai, Jean Birnbaum, directeur du Monde des Livres, parvient à cette conclusion : « Il aura fallu trois décennies et la montée en puissance de l’islamisme dans l’Algérie contemporaine pour que les intellectuels de gauche, qui avaient soutenu le FLN pendant la guerre d’indépendance, reconnaissent le rôle joué par la religion à cette époque. Cela, jusqu’alors, avait été le point aveugle de leur engagement »
Il me semble ainsi qu’à soixante-six ans d’intervalle, le parallèle puisse être fait, les tenants du progressisme étant à présent au pouvoir avec les mêmes limites conceptuelles. Sauf qu’à l’époque les socialistes au pouvoir étaient de purs jacobins et ne pouvaient concevoir une Algérie indépendante…
L’assassin avait, nous dit-on, le statut de réfugié. Ce statut lui a-t-il été administré APRÈS ses 18 ans, ou a-t-il été biberonné par nous (CAF, AME, et autres assistances) en qualité de mineur isolé AVANT les faits ?
Merci.
@ Tomas | 17 octobre 2020 à 10:20
« L’application pleine et entière de l’arsenal juridique existant serait déjà une bonne chose:on n’est pas obligé de renouveler les permis de séjour de personnes étrangères notoirement délinquantes ou ayant basculé dans l’idéologie islamiste, pour commencer. Une loi de 1996 prévoit la déchéance des personnes ayant acquis la nationalité française pour faits de terrorisme. »
Totalement d’accord avec vous, mais pourquoi n’applique-t-on au mieux qu’a minima cet arsenal juridique ? EDM notre actuel ministre de la Justice doit s’en expliquer, et remédier à cela immédiatement ; ce serait bien plus utile et efficace que ses propos compassionnels de circonstance.
Certes EDM alors ne sera pas applaudi, notamment quand il rendra visite aux détenus en prison. Le gouvernement tergiversera face à ces mesures de bon sens qui ne coûteraient presque rien au budget de l’Etat, pour ne pas déplaire à certains électorats qui lui sont déjà acquis : les « chances pour la France », l’extrême gauche, les écolos et une bonne partie de ce qui se prétend socialiste…
Tout le monde va être horrifié. Plus jamais ça ou d’autres idioties irréalistes du genre « ils ne passeront pas ! ».
Un peu de com pour leur pub perso en vue des élections.
Les islamo-compatibles (LFI, Mediapart, une partie de la gauche et l’extrême gauche) feront semblant d’être tristes et se dépêcheront de hurler: « surtout pas d’amalgame ! ». D’autres même penseront que le prof n’avait qu’à pas provoquer.
Macron, Blanquer et tous ceux qui sont enseignants sans jamais avoir eu des élèves surtout avec ancêtres nord-africains ou Sahel en face d’eux, verseront leurs larmes de crocodile habituelles mais laisseront les profs et les chefs d’établissement se débrouiller face à la racaille. Et puis on oubliera. Le phénomène s’amplifiera et se reproduira immanquablement. Les profs iront la peur au ventre faire cours en aseptisant leurs énoncés.
Il est trop tard pour réagir. En 1989 Jospin alors ministre de l’Education avait lâchement abandonné le principal du collège lors de l’affaire du foulard de Creil, au nom de la scolarisation avant tout.
Des commissariats attaqués par quarante personnes: on n’a reconnu personne….
L’otage qui revient après rançon et libération d’assassins fanatisés, qui ne rêve que de repartir voir ses nouveaux amis égorgeurs.
Vive le vivre-ensemble ! (Pour les autres bien sûr, comme disent les élus des beaux quartiers et des zones pavillonnaires.)
Bizarre qu’en Italie, en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie, en Tchéquie, en Autriche, il n’y ait point de décapitations ou d’attentats causés par les adeptes de la religion de paix et d’amour… Mais pourquoi donc faut-il que ça tombe sur la terre des « Droits de l’Homme » ?
Ici, on va se lamenter, allumer des bougies, se plaindre de la récupération de cette barbarie par l’extrême « drouate » (Libération, Edwy Plenel), faire des marches blanches, stigmatiser les profs qui font de l’instruction civique sur le dos des musulmans, bref rien ne va changer et ce sera comme pour la Covid: il « faudra vivre avec ».
Pourtant il y a des solutions qui éviteraient d’ajouter déjà au poids insupportable de l’immigration de masse en France: moratoire sur la délivrance des visas accordés aux ressortissants des pays à risque, moratoire sur le regroupement familial, expulsion des imams détraqués et dissolution des associations telles que le CCIF… liste non limitative…
Que les pétochards se rassurent, rien ne sera fait pour contrarier la marche de l’islam conquérant !
Assassinat par décapitation Monsieur Monod-Broca ! d’un professeur de collège…
Je répète : assassinat par décapitation.
« Le fourbe abuse de l’hospitalité la plus tendre pour porter des coups de traître. »
(Georges Clemenceau)
Combien de fourbes les ignorants suffisants ou les félons machiavéliques qui ont prétendu gouverner la France depuis une quarantaine d’années y ont-ils laissé entrer avant de les aider implicitement à accomplir leurs noirs desseins, en dépit des mises en garde répétées qui leur ont été adressées ?
« une nation qui à force de se laisser tuer se laisse mourir » (PB)
Voilà des années que les représentants au plus haut de l’Etat, faisant mine de ne rien voir, laissent faire pour leur tranquillité. Une nation affaiblie faute de représentants fiers de leurs valeurs, de leur culture, de leur civilisation.
Depuis quelque temps on voit bien que tout s’accélère entre revendications communautaires, attentats islamistes et irrespect de nos lois, de notre culture et envers notre police.
Comment cela pourrait-il s’arranger en voyant arriver sur notre territoire toujours plus d’immigration essentiellement musulmane et en voyant le retour en France (à la demande de belles âmes de gauche élus ou ministres) de djihadistes dont certains ont commis les actes les plus odieux en Syrie ou en Afrique ?
Avec des actes de plus en plus fréquents et de plus en plus barbares, au sein même de la Préfecture de Police, de l’Eglise (Père Hamel), contre nos policiers et maintenant à l’école, c’est tout le fondement de notre société et de notre art de vivre qui est attaqué.
Aussi, entendre des élus ou des intellectuels qui se posent encore des questions sur les motivations des islamistes, motivations qui seraient dues au mal-être social dans les quartiers est une source d’étonnement pour moi. Ne pas vouloir admettre qu’il y a urgence à ne pas se soumettre à leur idéologie parce qu’une partie de la France serait islamophobe est insupportable. C’est un déni pour ne pas admettre la réalité.
Aucune excuse au fanatisme qu’il soit religieux ou pas, dans un pays moderne et démocratique.
Il faut remarquer aussi que, généralement ces crimes ont lieu le vendredi. Est-ce un hasard ou est-ce parce que des prêches de haine ce jour sacré, renforcent les assassins dans leur bon droit ?
Si oui, il y a lieu de faire en sorte et de faire vite pour mettre hors d’état de nuire ces imams plein de haine qui arment indirectement les plus endoctrinés.
Le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette est morte sur l’échafaud. Est-ce une coïncidence qu’un professeur d’histoire soit décapité à cette date-là ? Où est-ce un symbole fort pour montrer qu’ils sont les nouveaux révolutionnaires ?
Nous savons que tous ces illuminés sont tout sauf incultes et idiots, on peut donc se faire du mauvais sang.
Certes les Tchéchènes sont des gens extrêmement violents, on les a vu à l’oeuvre récemment à Dijon, mais aussi dans de redoutables trafics internationaux ou encore à Moscou lors de la prise d’otages au théâtre Doubrovka en 2002, toutefois, hier, la question de fond reste l’islamisme et rien d’autre.
Le Président visiblement stupéfait devant l’horreur a pu constater le jusqu’auboutisme des fanatiques rejetant toute liberté d’expression et des communautés hostiles à notre éducation et donc à notre mode de vie.
Le candidat Macron est allé en Algérie dire que la France avait commis des crimes contre l’humanité : la détestation de son pays, un bâton pour se faire battre qui lui revient en boomerang. Le visible et récurrent manque d’empathie pour son peuple lui saute au visage.
Le problème d’Emmanuel Macron est qu’il reste froid même s’il est sincère. François Hollande au soir du 13 novembre 2015 paraissait tellement plus humain.
Où était donc le garde des Sceaux hier soir ? Celui qui disait que la France n’était pas un coupe-gorge (un mot visiblement prémonitoire) et que les Français avaient juste un sentiment d’insécurité ?
Pas un mot pour cette pauvre jeune victime de la brutalité policière ??
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@ Achille
Ce qui est insensé et affligeant, c’est de voir cette gauche qui ferme les yeux sur l’évolution de notre société, sur le séparatisme bien réel dû au choc des cultures et de lire après le crime abominable d’hier, en pleine rue en plein après-midi, que votre seule préoccupation est l’éventuelle non réélection de M. Macron, votre chouchou.
La gauche dans toute sa splendeur, celle qui ne veut pas voir les réalités, préférant s’indigner devant un mot trop fort d’Eric Zemmour ou en voyant le RN battre des records mais à trouver encore des circonstances atténuantes aux criminels étrangers au prétexte de mal-être social. Les billevesées habituelles de la gauche.
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@ Isabelle
En ce qui concerne Gérald Darmanin et son déplacement au Maroc, même s’il prend des formes diplomatiques pour négocier le retour de mineurs étrangers, il a au moins le mérite de faire quelque chose, ce qui visiblement n’avait pas été fait jusqu’à maintenant.
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Enfin, pour terminer je voudrais revenir sur ce malheureux professeur.
Enseigner la liberté d’expression et prendre comme exemple les caricatures de Mahomet était courageux de sa part, c’était aussi l’exemple le plus actuel, connu de tous. Ce qui m’interpelle c’est qu’il ait fait sortir les enfants musulmans qui le souhaitaient.
La liberté d’expression expliquée à des élèves vivant en France et devant s’adapter à nos valeurs d’ouverture et de dialogue quels que soient leurs croyances ou le passé de leurs familles devait avoir lieu devant tous les élèves… à moins qu’il n’ait eu déjà des avertissements pour d’autres cours où il avait pu faire des remarques qui avaient déplu à certains ?
On peut tout supposer mais on voit bien jusqu’où va l’impossibilité de donner le même enseignement à tous les élèves… et ce n’était que le collège.
Le séparatisme qui crève les yeux est bien difficile à remettre en cause même avec une loi prochaine car c’est trop tard, bien trop tard.
@ Ninive | 17 octobre 2020 à 11:19
Vos propos racialistes sont insupportables. Et les petites Blanches ou les petits Blancs ne vous appartiennent pas. De quel droit voudriez-vous décider à leur place de ce qui est bon pour eux ? Et dans la foulée de vos préjugés stupides, en revenir aux lois inhumaines qui interdisaient les mariages interraciaux jusqu’à très récemment (notamment en Afrique du Sud, aux Etats-Unis…), bannir les Antillais, Guyanais, Tahitiens, Réunionnais… ou les traiter comme des races impures, des Intouchables ?
Et je vais vous apprendre un truc qui échappe à votre cerveau sectaire : on ne choisit pas son mari ou sa femme en fonction de sa couleur de peau, mais parce qu’on l’aime. C’est aussi simple que cela.
Quant au métissage il ne date pas d’hier. Et pour ne citer que quelques exemples qui devraient vous interpeller, compte tenu du choix de votre pseudo : les Babyloniens et les Assyriens étaient des métis. De même que les Hébreux, Israéliens, etc.
Nous avons perdu le sens du sacré. D’autres non.
Pour certains, la laïcité est primordiale, pour d’autres c’est une désobéissance à un dieu. Un livre sacré est toujours supérieur aux lois séculières.
Des jeunes sont prêts à mourir pour devenir des martyrs aux yeux d’un dieu et avoir ainsi la considération des coreligionnaires ainsi qu’un accès privilégié au paradis.
Caricaturer un prophète est un sacrilège qui mérite la mort.
Nous autres Occidentaux trouvons cela dépassé, incongru.
Eh bien pour d’autres, c’est encore une réalité bien ancrée.
Les meurtres récents nous le prouvent.
Le professeur a fait correctement son job. Mais pour d’autres, il a commis un sacrilège. Nos vies sont à la merci de quelques fanatiques.
La mauvaise fois de certains parents d’élèves est manifeste: alors que le prof voulait éviter de choquer des élèves musulmans, des parents ont indiqué que le prof avait souhaité leur éviction…
Il ne faut pas céder un pouce de terrain de la laïcité. Mais je me demande si, pour aborder la question des caricatures et de la liberté de blasphémer, on ne devrait pas simultanément montrer celles qui fustigent Jésus, Moïse et Mahomet.
À noter cependant que les juifs et les chrétiens ne sont pas coupables d’actions terroristes pour un tel motif.
@ Isabelle 12:13
« Gérard Darmanin a été reçu par les ministres marocains de l’Intérieur et des Affaires étrangères. Il a demandé au Maroc de rapatrier les mineurs isolés marocains présents en France, afin d’alléger la pression qu’exerce l’extrême droite sur le président E Macron. »
Mais à quoi joue G. Darmanin ? À défaut de n’avoir pas trouvé de solutions pour stopper l’immigration clandestine islamique venant des quatre coins du monde en passant par l’Espagne, l’Italie et la Grèce en destination finale de la France, principalement des hommes, à 95 %, je suis sidérée que G. Darmanin aille pleurer auprès des deux ministres marocains, leur demandant l’autorisation de rapatrier leurs mineurs isolés venus illégalement en France payés par leurs familles par les contrebandes de passeurs mafieux dont certains se sont préparé à semer la tyrannie et le terrorisme islamique et pour vider nos caisses. Et que fait-il avec des non mineurs et le regroupement familial islamiste ? RIEN !
En catimini et dans notre dos, rappelons-nous qu’Emmanuel Macron a signé le 10 décembre 2018 le Pacte de Marrakech sur l’immigration, approuvé à Marrakech. Le grand remplacement est en marche, et en même temps EM nous demande de faire bloc, ils ne passeront pas, ils ne nous diviseront pas (les islamistes, les terroristes). Mais de qui ce gouvernement se fiche-t-il ?
https://www.ledauphine.com/france-monde/2018/12/06/qu-est-ce-que-le-pacte-de-marrakech-que-doit-signer-macron-lundi
E. Macron n’aurait jamais dû signer cet accord sans contrepartie et conditions à appliquer sans courber l’échine.
Un pays qui se respecte ne laisse pas entrer sur son sol des gens sans visas émis dans leur pays d’origine. Et surtout des islamistes de masse, incompatibles avec l’Occident.
Je suis tellement en colère que je ne trouve plus de mots assez forts contre ce gouvernement de mollassons et de trouillards.
@ Chemin de traverse
Avez-vous oublié que nos drones et nos bombardiers, et ceux de nos amis américains et anglais, tuent par déchiquetage ?
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@ Exilé
La violence ne vainc pas la violence, elle la justifie et la nourrit. Croire le contraire, c’est s’aveugler.
@ Mary Preud’homme
Chère Mary,
Vous avez notamment écrit :
« Quant au métissage il ne date pas d’hier. »
Laissez-moi compléter votre phrase. Depuis l’apparition de l’espèce humaine en Afrique de l’Est, il n’y a eu que du métissage. Conséquence pratique : chacun des commentateurs de ce blog continue, y compris les plus fiers de leur « pureté raciale » (quelle blague !) et de leur « non-métissage » (quelle farce !).
Mais si le métissage est partout, la bêtise, l’inconscience et l’ignorance ne sont pas plus rares.
Pas un seul de nos hypocrites gouvernants qui ose aborder le problème par le début.
Et le début c’est l’immigration, sauvage ou pas, c’est la saturation de l’espace français par des gens qui après avoir abandonné leur pays veulent vivre dans le nôtre à leur façon et pire, nous imposer leur façon de vivre et de croire en leur Dieu.
C’était Mitterrand qui disait « Bienvenue aux étrangers, ils sont chez eux, chez nous ». Il croyait faire un bon mot, il prophétisait hélas.
Pas un seul des lâches qui nous gouvernent qui ose dire que l’immigration sera désormais interdite et les frontières fermées à tous ceux qui ne font pas partie de l’espace Schengen. Pour une fois ce concept rendu ridicule par son inefficacité pourrait être utile.
Il faut être lucide, c’est-à-dire pessimiste, ou même désespéré lorsqu’on mesure la réalité de la situation.
Les mêmes qui se disent et nous disent prêts à combattre l’islamisme non seulement ne font rien contre l’entrée en France d’islamistes, mais se lient et nous lient en signant des traités qui nous obligent à laisser les frontières ouvertes.
Des « valeurs de l’UE », aux traités internationaux que nous n’étions pas obligés de signer, en passant par la Cour européenne des droits de l’homme, tout ce que l’établissement appelle l' »État de droit » nous contraint à accepter les tueurs qui arrivent et que l’on héberge et fait vivre avec des allocations humanitaires.
Ceux qui ont quelques petites connaissances d’histoire, retrouvent dans les belles phrases les mêmes déclarations que faisaient nos dirigeants en 1939 face au nazisme.
Le jour de la défaite, ils se sont couchés devant l’ennemi et ont confié le pouvoir à un vieillard qu’ils ont honni plus tard parce qu’il était le témoin de leur lâcheté.
Les mêmes qui actuellement font de belles phrases se coucheront le jour de la défaite venu, et il arrivera plus vite que prévu, devant l’islamisme.
Parce qu’il ne faut pas se faire d’illusions, rien ne pourra être fait contre l’hydre islamiste tant que nous seront liés par l’UE, elle-même pilotée par l’Allemagne.
Au-delà de la conjoncture politico-administrative de l’UE actuelle, on retrouve les vieilles lignes de force qui ont fait la politique des nations au cours du XXe siècle.
L’Allemagne a toujours été l’alliée de la Turquie au cours des deux guerres mondiales.
On voit aujourd’hui la passivité allemande face à l’islamisme agressif de la Turquie, en Méditerranée, en Arménie, en Libye.
De facto l’Allemagne est l’alliée de la Turquie, et nous oblige au travers de toutes les institutions perverses de l’UE à être impuissant.
On me dira que la souveraineté n’est pas tenable économiquement, peut-être. Ce à quoi on pourra répondre que « plaie d’argent n’est pas mortelle ».
La dissolution dans l’UE telle qu’elle est, avec la perte de toute autonomie de nos frontières et de la gestion de notre population, est mortelle au sens propre.
@ Trekker
Pourquoi n’applique-t-on pas la loi, je l’ignore. Je suppose que le manque de courage politique et administratif, le manque de moyens et la corruption qui existe encore chez nous doivent en être les causes. À moins que nos gouvernants, de tous bords, ne préfèrent les effets de manche d’une nouvelle loi qui règlera tout pour rassurer leur électorat au lieu de tout bêtement se soucier d’appliquer les lois.
Churchill a sans doute bien résumé dans ses deux phrases l’éternel dilemme de la démocratie: « Cinq minutes avec un électeur moyen suffisent à vous en détourner », mais « c’est le moins pire régime qu’on ait trouvé ». En 2020 ce double constat reste valable. Il y aura donc encore des attentats de ce genre, et pendant longtemps, autant s’y faire.
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@ Achille
Les organisations ayant promu ce terme d’islamophobie m’ont l’air pas claires quant à leur positionnement sur certaines questions (égalité homme/femme, actions des terroristes islamistes…). Ceci étant, l’islamo ou arabophobie existe bel et bien dans notre pays, il faudrait être aveugle pour le nier. Et il est logique qu’un vrai parti de gauche combatte ce phénomène.
Je ne vois pas d’où vous sortez que les salafistes forment le gros des électeurs de LFI, je ne vois d’ailleurs guère de descendants d’immigrés parmi ses têtes de gondole (racisme cordial ?).
Bref, il faut tordre le cou à ce terme d’islamo-gauchiste, ou le laisser à nos adversaires idéologiques de l’extrême droite, si vous vous considérez encore de gauche. Le terme est aussi insultant que le judéo-bolchevique des années 30 et ne devrait pas être utilisé à la légère comme vous le faites.
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@ jack
Ben c’est ça le problème, pourquoi caricaturer Jésus ou Moïse dans la France d’aujourd’hui ? Mais on peut aussi se demander pourquoi caricaturer Mahomet, en fait. À ceci, un ancien dessinateur du journal apporte peut-être une réponse:
http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous
Ce serait faire beaucoup d’honneur à Charlie Hebdo que d’avoir provoqué tous ces attentats, bien sûr. Mais il est tout de même permis de s’interroger sur les raisons qui ont conduit le journal à faire des musulmans des boucs émissaires. Jyllands-Posten qui a lancé le mouvement on comprend, c’est un journal libéral-conservateur danois, et au Danemark pas besoin de FN pour limiter l’immigration, la droite classique le fait très bien aussi, c’est cohérent. Mais comment une publication satirique plutôt anarchiste de gauche a-t-elle pu occuper ce créneau ?
L’inversion des valeurs ne s’arrêtant pas là, on découvre la droite traditionnelle d’avant et le FN féministes, laïques, pour l’école publique et pour les droits des homosexuels. Pas étonnant que des jeunes de ces banlieues pavillonnaires sinistres en pincent pour une religion qui donne encore l’illusion de la spiritualité, ou pour son avatar idéologique qui offre l’aventure et qui sait, la gloire d’une mention aux informations de BFM.
Le problème du terrorisme islamiste, dont on rappellera qu’il sévit chez nous au moins depuis les années 90, était avant une seule question de politique étrangère: on faisait des choses qui déplaisaient et on se prenait des bombes en retour, normal. Mais aujourd’hui, le délitement de la collectivité accentué par les réseaux sociaux aidant, il réside dans l’essence même de notre société qui n’a plus aucune perspective à offrir à la jeunesse. Celle-ci voit bien que l’ascension sociale n’est plus qu’un mythe, que le temps de la méritocratie est fini, et qu’à l’horizon ne se profilent que des catastrophes écologiques et sociales. La politique étant devenue affaire de spin doctors, plus aucune idéologie n’attire vraiment. Seul le repli communautaire apparaîtrait une option, à la limite.
Je me répète mais des attentats de ce genre il y en aura d’autres, et partout, qui connaissait Trèbes avant l’attentat d’il y a deux ans ? Et encore longtemps. Il faudra avoir la chance de passer entre les gouttes, ou éviter d’avoir la conduite victimaire qui attire l’agression. Mais avoir du courage n’est pas donné à tous.
@ caroff
« Bizarre qu’en Italie, en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie, en Tchéquie, en Autriche, il n’y ait point de décapitations ou d’attentats causés par les adeptes de la religion de paix et d’amour… Mais pourquoi donc faut-il que ça tombe sur la terre des « Droits de l’Homme » ? »
Parce qu’ils n’ont pas de communautés musulmanes déclassées économiquement et socialement chez eux qui fournissent la main-d’oeuvre aux donneurs d’ordre planqués en Syrie ou au Yémen, et parce qu’ils ne font pas la guerre outre-mer comme nous en Syrie (avant) et au Mali (aujourd’hui et demain, je me demande si ça ne finira pas par être notre guerre d’Afghanistan à nous ce conflit).
Mais aussi, et peut-être surtout même, parce que ces pays-là ne se sont pas mêlés de redessiner la carte du Proche-Orient en 1920, mettant le bazar pour un siècle. Parce qu’ils n’ont pas d’histoire coloniale, Italie exceptée, et encore.
L’histoire explique beaucoup de choses, encore faut-il la connaître. Ne me remerciez pas de ce résumé trop court.
@ Isabelle
J’apprécie depuis longtemps vos commentaires, basés sur des sources d’information diverses que vous citez. Vous pouvez ajouter « Oumma », qui se veut « l’information d’un point de vue musulman ». Bonne découverte.
Rien, absolument rien, ne peut justifier ce crime. Il convient néanmoins d’en étudier les causes pour, si possible, trouver enfin la parade à ces attentats terroristes qui se multiplient. Pour l’heure, beaucoup d’éléments d’information manquent encore, en tout cas ne sont pas rendus publics.
Cet assassin, né à Moscou, Tchéchène, et sa famille sont arrivés en France voici douze ans et y séjournent sous le régime de l’asile politique. Que le pouvoir russe n’ait pas une volonté farouche de respecter les droits de l’homme, c’est un fait. Mais encore faut-il que ceux qui prétendent être persécutés le soient personnellement et apportent un minimum de preuves étayant leurs dires. Est-ce le cas ? Un réfugié qui commet des délits ne devrait-il pas être expulsé ? Pour quelle raison cet individu a-t-il obtenu le renouvellement de sa carte de séjour en mars dernier ?
Plus généralement, la France étant plus visée que d’autres Etats européens par les terroristes, cette situation exige que l’entrée sur notre territoire soit contrôlée avec fermeté et que les décisions de refus et d’expulsion soient exécutées sans le moindre retard. En oubliant les pleurnicheries des « associations », en leur coupant les vivres s’il faut.
L’assassin était connu des services de police pour des affaires de droit commun, mais passait sous les radars en ce qui concerne sa radicalisation islamiste. Cela n’exonère pas les autorités d’avoir à supporter une partie de la responsabilité du crime. Il est de plus en plus évident que nos moyens de détection de tels individus sont insuffisants. Aujourd’hui, nous cherchons une aiguille dans une botte de foin sans même nous servir d’aimant.
L’Etat, dans sa « guerre » contre le virus, vient d’exiger des restaurateurs qu’ils dressent une liste de leurs clients pour qu’ils puissent être contactés en cas de découverte d’un foyer d’infection dans l’établissement qu’ils ont fréquenté. Nous sommes en guerre contre l’islam politique, du moins le proclame-t-on. Il serait donc judicieux de disposer d’une liste des fidèles qui fréquentent les mosquées réputées radicales, voire les mosquées aux mains d’imams étrangers. Rien n’interdit les contrôles de police aux alentours d’un lieu de culte…
Ceux des musulmans qui n’ont rien à se reprocher et qui jurent vouloir s’intégrer à la société française ne devraient y voir qu’une protection de celle-ci…
Enfin – le sujet est délicat à aborder au lendemain de ce crime -, la laïcité est la meilleure des armes contre l’obscurantisme et la haine des extrémistes. Mais la laïcité, en aucun cas, n’est l’arme d’une guerre contre les religions qui ne dit pas son nom. La laïcité ne s’en prend pas aux règles d’une religion. Elle les respecte même si celles-ci ne sont pas contraires aux lois de la République.
Qu’une lecture intégriste et largement partagée du Coran interdise la représentation du Prophète n’a rien d’illégal. Que les musulmans interdisent aussi ce blasphème aux « mécréants » est contraire à notre droit. Que ses fidèles radicalisés tuent ceux qui ont transgressé ce diktat insupportable est un crime contre la République. Que de tels individus soient mis hors d’état de nuire est une nécessité.
Mais il faut aussi oser se poser la question de savoir s’il convient de heurter de front les convictions des musulmans, notamment dans le cadre d’un enseignement sur la liberté d’expression. Encore une fois, rien ne l’interdit et rien ne peut donc être reproché à ce professeur. Mais montrer des dessins de Mahomet ne contreviendrait-il pas quelque peu à leur respect ? N’est-ce pas désigner du doigt cette religion plus que les autres, qui, toutes, méconnaissent plus ou moins gravement la liberté d’expression ? L’Eglise ne met-elle pas à l’index les écrits et les propos qu’elle considère contraires à la foi catholique ? Ce qui, théoriquement interdit à ses ouailles de les lire et de les écouter sous peine de commettre un péché…
Cette question, Samuel Paty se l’est posée. Il avait, semble-t-il, proposé à ses élèves que ces dessins risquaient de choquer de quitter la classe. Mais n’était-ce pas en même temps les discriminer vis-à-vis de leurs camarades non musulmans ?… A-t-il aussi pris en compte le climat détestable qui règne dans des territoires perdus tout proches du collège où il enseignait, qui s’enflamment à la moindre offense au Prophète ? Ce qu’il est possible de faire sans le moindre problème dans un établissement scolaire de province peut provoquer une émeute dans ces quartiers abandonnés à un autre pouvoir que celui de la République. On doit le regretter, faire tout pour que cela cesse, mais, pour l’instant, c’est ainsi.
Tout cela conduit à se poser une autre question : le ministère de l’Education nationale n’a-t-il pas une part de responsabilité dans la survenue de ce drame ? Apparemment, aucune directive précise n’est communiquée aux professeurs quant au contenu d’un tel cours, pourtant extrêmement sensible. Et Samuel Paty s’est trouvé bien seul pour l’organiser… D’autres professeurs, dans la même situation, ont fait d’autres choix. Lui a fait celui-là. Il lui a coûté la vie. Les plus hautes autorités sont allées à Conflans lui rendre hommage. Mais qu’avaient-elles fait avant le drame pour éviter ce déplacement et la mort d’un prof ?
@ Denis Monod-Broca 22:58
« nos drones et ceux de nos amis américains et anglais tuent par déchiquetage… »
« nos amis américains »: veuillez préciser lesquels du continent américain !
Ces drones ont-ils un haut-parleur et blasphèment-ils en envoyant leur décharge ?
J’espère qu’il ne s’agit que d’un moment d’égarement car si un assassinat par égorgement vous paraît insuffisant comparé à ce qu’il se passe ailleurs et dont nous n’avons que certains éléments d’information, il va falloir
envisager le pire…
Sinon, trop bavards et le président et le ministre de l’Education…
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@ Claude Luçon
Si vous préférez l’insulte, je laisse la place à celles et surtout ceux qui plastronnent le talent de son utilisation sur cet espace.
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@ Achille
Serait-il possible que cela ait été supprimé ? Enfin « coupé » si vous voyez ce que je veux dire ! Car je n’ai pas été la seule à l’entendre…
Bonjour Philippe,
Il faut sans relâche affirmer notre liberté d’expression.
Pas besoin de lois d’exception idiotes pour ça.
Je vois poindre le bout du nez du répressif inconséquent prompt à nous sortir un lapin coercitif du chapeau.
Il suffit de dire, de ne rien lâcher.
Quand un camarade musulman m’entraîne sur le chemin de la religion, il trouve en face de lui quelqu’un qui n’a aucune ambiguïté.
Je lis des commentaires parlant d’effroi suite à cet acte.
Quel effroi ?
Aucun.
De la constance.
Aimez les Hommes, tous. Sans distinction de couleur, de culture …
Être sans concession, ferme, impitoyable contre les totalitaires religieux.
Ne pas se payer d’applaudissements.
Être réellement prêt à combattre pour notre liberté, intellectuellement, physiquement, le montrer, sans ambiguïté, toujours.
@ Mary Preud’homme | 17 octobre 2020 à 15:36
« À propos d’Achille, je me suis fait les mêmes réflexions que vous. »
Alors ça, ce n’est pas très gentil, mais je ne me suis jamais fait trop d’illusions sur vos sentiments à mon égard…
C’est quand même curieux, ces gens qui croient que le monde tourne autour de leurs certitudes et sont prêts à envoyer dans un hôpital psychiatrique quiconque ne partage pas leurs opinions.
Le pire c’est que ce sont les mêmes qui se revendiquent comme étant les défenseurs de la liberté d’expression, alors que leur comportement n’a rien à envier à celui des milices des pays totalitaires.
Telle une armée de petits Zemmour, ils se prennent pour le référentiel de la connaissance, de la sagesse et bien sûr de l’intelligence.
Laissons-le à leurs illusions, ils ne supporteraient pas la vérité qui est souvent cruelle.
La vérité c’est que ce prof n’a pas été assassiné mais exécuté !
C’est le parcours normal quand une fatwa est lancée contre quelqu’un. Il n’est pas assassiné, il est exécuté.
Les mots sont importants. TOUS les mots sont importants.
Nos envahisseurs sont en guerre contre nous. Ils ont des armes pour tuer décapiter, égorger, nous avons des bougies, des bouquets de fleurs et des collabos islamogauchistes pour nous museler, nous bâillonner, nous ligoter, ainsi que des tribunaux inquisitions islamistes complices des terroristes avalisés par le pouvoir macronien aux ordres de nos vainqueurs.
Ex: les nombreuses condamnations de Zemmour le seul héros résistant qui finira comme Jean Moulin.
Professeur décapité : le député Abad suggère de le « panthéoniser
Il est vrai que la Légion d’honneur ne vaut plus rien vu que n’importe quel artiste de variété peut l’obtenir avec un peu de piston, alors le Panthéon ça en jette un max.
Dans ce cas il faut aussi penser à y mettre toute l’équipe de Charlie Hebdo assassinée en 2015 et pourquoi pas Arnaud Beltrame « victime de son héroïsme » et tous les soldats français morts au Mali.
Comme c’est parti il va falloir pousser les murs !
Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Mélenchon-la-République ? Son silence autant que son absence de la scène publique m’interrogent bien plus qu’ils ne m’inquiètent…
@ Serge HIREL | 18 octobre 2020 à 01:45
Ce que vous décrivez est, en partie, juste, sauf que les islamistes trouveront toujours des raisons pour nous haïr, nous menacer et nous agresser, pour une jupe trop courte, une fête, un spectacle ou une musique qui leur déplaît (Bataclan à Paris, 14-Juillet à Nice, un prêtre égorgé dans sa paroisse, deux jeunes femmes égorgées à Marseille attendant leur train sur un banc public, des petits enfants juifs tués dans leur écoles, un commerce cacher attaqué dont plusieurs victimes tuées, etc.).
Pour les islamistes fanatiques, les mécréants, les Occidentaux, les infidèles et tous ceux qui ne pensent pas et ne se soumettent pas à leur diktat religieux imbécile et criminel sont des chiens qu’il faut tuer.
Faites un tour dans certaines grandes villes et banlieues et observez leurs comportements et leurs propos, vous aurez la chair de poule. Très vite vous ferez demi-tour en prenant la poudre d’escampette pour sauver votre vie.
@ Nicolasbruno 17 octobre 09:31
Entièrement d’accord avec vous : « le problème n’est pas l’islamisme mais l’islam tout court et nombre de musulmans qui ne sont pas terroristes mais soutiens passifs ».
La pose victimaire bat son plein. La victime n’est pas l’enseignant décapité, les victimes sont ces pauvres musulmans qui vont être stigmatisés. Ces musulmans dits « modérés » mais qui ne remettent jamais en cause et en perspective leur religion obscurantiste (pléonasme). Qui dit religion, dit obscurantisme.
Tareq Oubrou nous lance sa sempiternelle chanson. La macroniste Marlène Schiappa répète bêtement le « catéchisme » instillé par l’islam.
« Sans esprit de concurrence victimaire, s’agissant de la France, je n’avais pas noté que l’on avait massacré des enfants musulmans dans une école, torturé un jeune homme et deux vieilles dames, assassiné des fidèles devant un lieu de culte ou dans un restaurant, mais bon » G-W Goldnadel
Ci-dessous M. Schiappa dans ses œuvres :
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1317592924306182145
Tareq Oubrou dans ses litanies :
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1317589265648410626
Dans quelques jours, on devrait avoir une affaire de femme(s) voilée(se) qui se trouvent, comme par hasard, sur un lieu public, avec des caméras et un petit portable pour filmer. Une femme voilée qui va pleurer et geindre parce qu’elle aura été « discriminée ». Ils nous font le coup après quasiment chaque attentat terroriste. Après les meurtres à la Préfecture de Police de Paris, Julien Odoul s’en souvient encore !
« Taqqiya, un procédé connu qui n’opère efficacement que lorsqu’il est soutenu par un deuxième procédé redoutable : al-Madhlomiyyah, la victimisation. Après chaque attentat islamiste, une affaire de voile éclate ! L’art de gagner sur tous les tableaux par l’inversion accusatoire. » Mohamed Louizi qui les connaît bien et qui sait exactement comment ils fonctionnent.
Question très prosaïque : quel est le vrai danger ?
L’islam qui décapite ou les forces d’opposition (RN et quelques rares voix du LR qui clivent seulement) ?
Il faut cesser toute forme d’accommodements avec une religion barbare, sanguinaire, phallocrate, misogyne, rétrograde. Finis les accommodements !
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@ Jean le Cauchois
Merci pour votre message. Dans la presse de l’Arabie Saoudite, ils sont allés jusqu’à transformer les dessins de Charlie Hebdo pour les rendre plus indigestes afin que leur population ait encore plus de haine et de rage au ventre. Il serait bon de montrer les vrais dessins de Charlie Hebdo dont certains ont été falsifiés.
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@ Exilé
« Le fourbe abuse de l’hospitalité la plus tendre pour porter des coups de traître. » (Georges Clemenceau)
Merci Exilé pour cette citation d’actualité. Des fourbes tels que Tariq Ramadan reçu sur de nombreux plateaux de télévision. Tareq Oubrou qui avait bien roulé dans la farine Alain Juppé et tant d’autres. Avec leur petit air de ne pas y toucher.
@ Tomas 00h00
« L’histoire explique beaucoup de choses, encore faut-il la connaître. Ne me remerciez pas de ce résumé trop court. »
Pauvre Tomas, ma question était ironique !!
À propos de l’immigration de masse et du séparatisme qui va progresser.
Le multiculturalisme attise les tensions, malheureusement. le Liban en sait quelque chose.
« À la @prefpolice: serait-ce une impression ou les règles sanitaires en matière de manifestation s’appliquent dans toute leur rigueur à tous, à l’exception des sans papiers et de la famille Traoré ou de manière moins policée : comptez-vous longtemps vous foutre de notre gueule ?
À peine débarqués, ils réclament et vocifèrent DÉJÀ. Ils ont des droits, pardi !
« Patrice Yonli de la Coalition internationale des #sanspapiers et #migrants à #Paris: « Nous demandons la fermeture des #CRA, la régularisation sans conditions de toutes et tous, des #logements décents et la liberté de circulation et d’installation ».
Je partage votre effroi et votre colère ; Macron a déclaré la guerre au virus, il faudrait aussi qu’il déclare la guerre au terrorisme et renonce à l’électorat que représentent tous les musulmans français.
@ Achille 15h43
Vous essayez de vous rattraper aux branches en dénonçant du bout des lèvres le terrorisme islamique ; le fait même que que vous ne l’ayez, dans votre premier mouvement, considéré que comme un facteur déclenchant d’une droitisation du vote des Français et non pas d’abord pour ce qu’il est, à la fois une perversion mentale et un danger mortel, est un véritable seppuku (hara-kiri) intellectuel.
J’ose espérer pour vous que cela tient plus de la bêtise que de la méchanceté ; tiens, revoilà Charlie !
@ Chemin de traverse | 18 octobre 2020 à 05:32
« Serait-il possible que cela ait été supprimé ? Enfin « coupé » si vous voyez ce que je veux dire ! Car je n’ai pas été la seule à l’entendre… »
Non la vidéo est intégrale. J’ai repassé les cinq dernières minutes vu que vous m’avez dit que cette petite phrase était en fin de débat.
Ceci étant je ne vois pas ce qui peut susciter votre indignation. Faut arrêter de chercher la petite bête pour des petites phrases sans grande importance comme aiment à le faire certains intervenants de ce blog et qui ont tendance à en abuser.
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@ Tomas | 17 octobre 2020 à 23:15
« Je ne vois pas d’où vous sortez que les salafistes forment le gros des électeurs de LFI, je ne vois d’ailleurs guère de descendants d’immigrés parmi ses têtes de gondole (racisme cordial ?). »
Je n’ai pas utilisé le mot « salafiste » ni même celui de « Frères musulmans » dans mon commentaire.
Mais vous n’ignorez pas la stratégie de l’entrisme pratiquée en particulier par ces derniers.
On s’infiltre dans un parti ou un syndicat en prenant soin d’être discret au début afin de ne pas provoquer de réactions, puis progressivement on prend une place de plus en plus dominante.
Le cas de Maryam Pougetoux, vice-présidente du syndicat UNEF à l’université Paris IV, en est l’exemple le plus caractéristique.
From USA, à titre de réflexion : réponse magistrale à une musulmane modérée:
https://www.youtube.com/watch?v=rCLj5jKnsIU
@ caroff
« Bizarre qu’en Italie, en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie, en Tchéquie, en Autriche, il n’y ait point de décapitations ou d’attentats causés par les adeptes de la religion de paix et d’amour… Mais pourquoi donc faut-il que ça tombe sur la terre des « Droits de l’Homme » ? »
Ben tout simplement parce que les gouvernants de ces pays en ont dans leur froc et que leurs peuples les encouragent à persévérer dans cette voie. Voilà de vrais chefs, de vrais peuples !
Alors que chez nous la traite migrière esclavagiste moderne de mijeurs et profiteurs de nos zakissocios est approuvée et même encouragée par Macron et les restes de l’UE couchée devant leurs envahisseurs prêts à larder et dépecer tous ceux qui oseraient les défier.
De plus notre Ceufran possède la carte maîtresse pour parer à toute contestation : l’islamogauchisme, ce néonazisme islamiste qui embastille à tour de bras tous ceux qui ont l’outrecuidance d’émettre la moindre objection ; les tribunaux juges rouges et associations islamogauchistes antiracistes à sens unique fonctionnent en surrégime de condamnations aux bûchers de l’Inquisition tous ces mécréants qui jouent le même rôle que les juifs des années 40 : Zemmour, Zineb El Razhoui… liste impressionnante qui donne des idées de goulag à tous ces kapos islamistes décidés et déterminés à éradiquer la race blanche occidentale chrétienne.
Padamalgamisme et padevaguisme sont les deux mamelles de la soumission collaborationniste islamogauchiste.
Prenez la carte de la Ceufran et regardez le nombre de criminels terroristes sanguinaires depuis des décennies, c’est hallucinant, elle est criblée voire recouverte entièrement, plus aucune parcelle de territoire n’est à découvert et à l’abri de ces tueries organisées et assumées par le pouvoir inerte poussif complice.
– « Ils ne passeront pas » qu’il a dit le pingouin de l’Elysée.
– « Mais chef, ils sont déjà là depuis longtemps »
– « OK décrétez le couvre-feu, mettez les masques et vous allez voir ce que vous allez voir, je vais m’occuper de Zemmour, ce pelé, ce galeux responsable de tous nos malheurs. »
@ Tomas 17/10 23:15
Vous reprochez à Achille l’utilisation du terme « islamo-gauchiste » et « son caractère insultant », ajoutant qu’il ne « devrait pas être utilisé à la légère ».
Dans le même ordre d’idée et en adoptant un raisonnement cohérent, ne considérez-vous pas que l’utilisation des caricatures incriminées présente elle aussi un caractère tout aussi « insultant » et qu’il ne devrait pas dans ces conditions y faire recours à la légère ?
La liberté d’expression s’accommoderait-elle de deux poids et deux mesures ?
@ Serge HIREL 1h45
« Mais montrer des dessins de Mahomet ne contreviendrait-il pas quelque peu à leur respect ? N’est-ce pas désigner du doigt cette religion plus que les autres, qui, toutes, méconnaissent plus ou moins gravement la liberté d’expression ? »
Aucune autre religion que l’islam n’est à l’origine d’autant de crimes et d’intolérance. Les catholiques, les protestants et même les juifs ont cessé depuis longtemps de se formaliser des moqueries !!
Essayez de plaisanter avec des musulmans non intégristes des prescriptions qu’ils sont censés suivre à la lettre, vous ne serez pas déçu !!
« A-t-il aussi pris en compte le climat détestable qui règne dans des territoires perdus tout proches du collège où il enseignait, qui s’enflamment à la moindre offense au Prophète ? »
Des territoires pas perdus pour tout le monde semble-t-il. Sachez que certains élèves musulmans ne croient pas à l’évolution: faut-il s’abstenir d’enseigner leurs lois au prétexte de ne pas les contrarier ?
Vous proposez donc un enseignement à la carte et approuvez implicitement l’apartheid ainsi créé !!
« Apparemment, aucune directive précise n’est communiquée aux professeurs quant au contenu d’un tel cours, pourtant extrêmement sensible. Et Samuel Paty s’est trouvé bien seul pour l’organiser… »
Pire encore, cet enseignant devait se faire réprimander par la rectrice d’Académie pour avoir pris des risques inconsidérés en faisant un cours et des TP sur la notion de blasphème !
Rassurez-vous, désormais les enseignants vont s’auto-censurer de peur d’un attentat ou d’une mauvaise note de la part de leur hiérarchie…
@ Isabelle
Dans un de vos liens G.-W. Goldnadel écrit : Décapitons leur idéologie.
Il y en a un qui suit… comme j’ai déjà eu l’occasion de le signaler « argument contre argument » lorsqu’il s’agit de religion. Pas d’autre considération sur un territoire laïque.
Une religion conquérante ? Par les tueries, les exécutions (sylvain), les plaintes incessantes concernant leur vie sociale, sans ceci, sans cela et en plus un statut qu’elle impose aux autres – islamophobie ?
Mais pour qui vous prenez-vous ? Et dites-moi pourquoi j’aurais peur de vous islamistes ?
Allé, on répond là…
Il est un territoire mental où l’assassin de la liberté n’existe pas, le martyr nommé Samuel règne à présent dans la communauté des mémoires collectives, alors que le chien qui l’a égorgé est déjà évacué aux ruisseaux de l’oubli des renégats qui trahissent leur texte, oui, le Coran, qui dit que ce ne sont pas les juifs qui ont tué le Christ, mais Dieu qui l’a élevé.
Rien, jamais, ne nous fera céder sur cet essentiel, et que celui qui veut mettre son doigt au fondement de toutes les divinités ait toujours latitude de le faire.
Cette liberté, toujours, lui sera garantie, si l’on veut affirmer, dans toute l’éclatante vérité de ceux qui n’ont pas encore perdu l’essentiel, que la définition de ce territoire existe de toute éternité, et qu’elle est formulation de la possibilité de vaincre la mort, pour enfin accéder à un mode d’existence qui n’est plus fondé sur la peur mais sur cette confiance qui s’appelle foi, cette possibilité que nous donne notre mémoire de ne plus fonctionner dans la terreur, que Samuel aujourd’hui est vivant éternellement au cœur de tous les éducateurs qui assument d’enseigner qu’il est possible de s’émanciper de toutes les tyrannies, de tous les Erdogan de service qui se mettent au service de la crainte qui tient en esclavage, et de tous ceux qui tombent en son piège réciproque, devenant chien face au chien, esclave face à l’esclave, enfer face à l’enfer.
Tous les textes, s’ils sont interprétés selon Samuel, puisqu’il a encore fallu qu’une victime tombe pour encore affirmer ce qui est depuis déjà si longtemps révélé, que cette victime est vivante à nos côtés à nous interpréter l’Écriture, proférant au plus haut que la mort est vaincue, que la Loi est souveraine, que celui qui prétend imposer ce qui la contredit ne saura de toute éternité que se jeter aux gouffres de l’oubli des interprétations fallacieuses du malin, celui qui ne sait construire que son ancien et obsolète système d’amnésie, celui qui justifie alors la nécessité du droit au blasphème comme garantie d’accession à cette vérité si puissante qu’elle doit savoir admettre de ne pas s’imposer, mais patiemment, délicatement, convier les individus à savoir s’élever au-dessus de leur angoisse pour accéder à la liberté, fondement de la citoyenneté.
Entendrons-nous le texte, l’interprétation ineffable de la victime qui a su pardonner, que nous saurons alors répondre à son invitation d’accéder à ce territoire ouvert à notre raisonnable entendement, la mort n’est rien si nous admettons de ne plus nous la donner pour illusoirement tenter de la conjurer en s’imaginant pouvoir usurper cette place unique, se prenant pour une divinité qui ne saura qu’inspirer le doigt blasphémateur de tous les sourds recommencements de la cécité, de tous les meurtres fondateurs négationnistes des amnésies de la peur.
Il est donc inutile en ce contexte d’affirmer que nous vaincrons, la vérité étant la vérité n’a plus besoin de cette dialectique réciproque des analogies guerrières d’une humanité prête à accéder à l’âge de sa maturité, conviée par ses victimes aujourd’hui nommées Samuel, cette sainte cohorte qui a su, au prix de sa vie offerte, servir la formulation de ce qui est à notre main : sortir de la prison de notre peur de la mort pour accéder à notre destin d’être libre.
Le multiculturalisme attise souvent les tensions, le Liban en est la preuve. Le « vivre-ensemble » avec certaines populations est un leurre, une supercherie, une imposture. Les rapports humains sont toujours des rapports de force. Les communautés les plus agressives font plier les plus faibles, c’est ainsi.
L’obscurantisme religieux tue et décapite notre République française. Nous étions le pays des « Lumières », nous sommes à présent le pays de l’obscurantisme. Les soi-disant « progressistes » laissent passer l’obscurantisme. Hommage à Samuel Paty et à toute sa famille.
« Ils ne passeront pas »… Ils sont déjà passés, en effet. En Espagne, ils ont aussi clamé « No pasaran » et Franco est passé. Autre forme de fascisme, autre lieu, autre période. L’histoire ne progresse pas (contrairement à ce que pensent les benêts), elle se déroule et se répète avec d’autres acteurs et dans d’autres lieux.
La guerre civile est déjà actée, les islamistes nous l’ont déclarée depuis plusieurs années. E. Macron et beaucoup sur les blogs n’ont pas compris que nous sommes en guerre civile. Combien faudra-t-il encore de morts et de blessés graves ?
https://twitter.com/GoldnadelTv/status/1317495588808757248
Concernant l’apprentissage de l’arabe dès le primaire :
« On n’habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c’est cela et rien d’autre. » Cioran
Apprendre l’arabe dès le primaire avec des « enseignants » tunisiens, quelle erreur. Un moyen de plus pour fracturer un pays déjà bien divisé. On n’apprend pas le russe, le chinois, l’espagnol etc. dès le primaire que je sache.
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Il y a plus de 600 versets dans le Coran consacrés à la guerre contre les non-musulmans et les apostats de l’islam. Il y a bien plusieurs dizaines de versets coraniques consacrés à la paix – mais UNIQUEMENT la paix entre musulmans.
Il y a au moins 365 répétitions du mot « châtiment » (et de ses nombreuses variantes, comme « menaces », ou « intimidation »). 396 versets coraniques haineux, belliqueux, esclavagistes, antichrétiens, anti-juifs, appellent à tuer les apostats et les infidèles. Le Tchétchène d’hier est un bon musulman – littéraliste ! Le gros problème est que les seuls musulmans tolérables sur notre sol chrétien sont de mauvais musulmans, non-littéralistes.
Et je ne suis pas ignorante de ceux musulmans qui agissent dans des banlieues de la région parisienne en étant parfaitement conscients de tous les retors que peut amener le non respect des lois républicaines…
Et qui ne s’en glorifient pas à tour de plateau télé et/ou radio.
@ sylvain
Jean Moulin ou encore Pierre Brossolette :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Brossolette
En France, il y a apparemment très peu de résistants mais pléthore de collabos.
Et je rassure certains sur ce blog, pendant de nombreuses années (près de quarante ans), je ne me suis pas contentée de taper sur un clavier. Mais nous ne sommes pas sur les blogs pour raconter nos petites vies. Avec mon mari, nous avons œuvré pour la France.
Nous sommes désolés de la voir dans un si triste état (euphémisme).
Si l’on en croit certains médias (Le Point, Valeurs actuelles), la décapitation physique du professeur de Conflans lui a épargné la décapitation administrative qui aurait été en préparation de la part des autorités de l’Education nationale… et ceci en dit beaucoup plus long sur l’état de la société française que l’événement tragique de vendredi !
@ Achille | 18 octobre 2020 à 07:32
Ne jouez pas les victimes.
Oser écrire froidement « on imagine bien la jubilation des porte-flingues du RN et de la droite dure » ne relève pas de la provocation classique mais d’une perte de jugement, d’un égarement d’écriture.
Vous auriez pu écrire, que sais-je ? Par exemple que cela pourrait donner des arguments justifiés au RN, comme je l’ai vu écrit par tant de gens de gauche dont la seule préoccupation dans cette tragédie est l’effet que cela peut avoir sur de futures élections.
Ramener une tragédie, qui nous implique tous, qui va bien au-delà de la personne, à un éventuel effet d’opportunité pour un parti, c’est une perte de sens de la vie individuelle et collective.
Franchement ça méritait un zéro pointé et un séjour à Sainte-Anne. Bon disons un séjour provisoire.
Sainte-Anne c’est quand même mieux que le Goulag que les Soviétiques réservaient aux opposants.
Lorsque JMLP sort la blagounette de mauvais goût « durafourcrématoire », la République indignée le condamne, mais lorsqu’un enseignant montre des caricatures de Mahomet, alors les musulmans doivent s’incliner.
Tas d’hypocrites, de faux-culs et de moutons bêlants, ayez le courage de votre doxa. Faites comme Hitler. Lorsqu’on juge qu’une religion n’est pas compatible avec la nation, on expulse ses adeptes ou on les met en camp de concentration.
Sinon, on respecte leur religion, et concernant l’Islam, on aurait même grand intérêt à s’en inspirer sur bien des points.
Alors, où sont-ils, vos camps destinés aux islamistes ?
Quand aurez-vous le courage de couler les bateaux de l’invasion tant faire quelques centaines de morts nous éviteraient les milliers ou millions à venir ?
Où est votre indignation suite à l’affaire du Rainbow Warrior ?
République, je te vomis !
Montjoie Saint-Denis !
« Francois Heilbronn
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LES COMPLICES DU MEURTRE DE SAMUEL PATY : LA MOUVANCE PRO-PALESTINIENNE PRO-HAMAS ET DIEUDONNE EN FRANCE, LES FRERES MUSULMANS
Le prédicateur musulman à l’origine de la « fatwa » contre Samuel Paty en garde à vue est l’imam Abdelhakim Sefrioui du Conseil des imams de France, soutien du gourou antisémite Dieudonné, et fondateur du Collectif pro-Hamas palestinien et antisémite Cheikh Yassine.
Il a un lourd passé de propagande antisémite et antisioniste. Il menace depuis plus de dix ans notre ami l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi à qui j’exprime toute mon amitié et ma solidarité.
Depuis 20 ans nous ne cessons de répéter que l’incitation à la Haine contre les Français juifs comme l’appel à la disparition d’Israël dans le paysage politique et médiatique français par des prédicateurs financés par les mouvements islamistes conduiront à des crimes contre la République et la France. Que l’aveuglement, voire la complaisance sur ce sujet sont criminels. Une fois de plus, hélas, nous y sommes avec l’égorgement de Samuel Paty.
Voici les informations sur ce propagandiste de haine de la République Française, d’Israël et des Juifs. (Source : Marianne, Libération, Frédéric Haziza)
ABDELHAKIM SEFRIOUI, « Frère musulman, pro-Hamas : Sefrioui, le prédicateur à l’origine de la fronde contre l’enseignant décapité »
Portrait dans Marianne du 17 octobre Par Étienne Girard et Paul Conge
« Abdelhakim Sefrioui, prédicateur islamiste connu du renseignement, a été placé en garde à vue dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, décapité à Conflans. Le 8 octobre, il avait appelé à la mobilisation contre l’enseignant.
Son CV dévoile un profil de militant islamiste chevronné et propalestinien. Tour à tour imam, associatif véhément, libraire, soutien de Dieudonné, prédicateur, expert de l’agit-prop et militant antisioniste virulent, il est depuis le début des années 2000 de toutes les manifestations défendant de près ou de loin une vision radicale de l’islam. « Cet homme est dangereux, il séduit la jeunesse. Il est plus dangereux que Tariq Ramadan car il séduit la base, les parents », affirme auprès de Marianne Hassen Chalghoumi, l’imam de Drancy. En 2011, il avait dû être placé sous protection policière après des menaces proférées par Abdelhakim Sefrioui et ses soutiens.
Abdelhakim Sefrioui, né en 1959, apparaît dans les radars du renseignement au début des années 2000, dans l’Essonne. En tant que président de l’association culturelle des musulmans des Ulis, il se fait le leader d’une contestation communautaire tendant à ce que le projet de mosquée initié par la commune soit revu. Ses méthodes sont celles de l’agit-prop : il multiplie les appels à manifester, harcèle la municipalité. « C’est un revanchard, il s’inscrivait dans la vaste mouvance marocaine islamiste alors active dans l’Essonne », se souvient Bernard Godard.
Dans le comité de campagne de Dieudonné.
Au milieu des années 2000, Sefrioui, qui se fait appeler imam depuis ses prêches aux Ulis, gère en parallèle une librairie-maison d’édition, rue Jean-Pierre Timbaud, dans le onzième arrondissement de Paris, Arrissala. Au cours de la même période, il s’initie… à la politique, en rejoignant l’éphémère comité de campagne de Dieudonné pour la présidentielle de 2007. Candidature finalement avortée, faute d’obtention des 500 signatures.
En 2006, Sefrioui préface un ouvrage de l’imam Youssef Qaradhawi, le maître à penser des Frères musulmans. « C’est un frère musulman extrême », nous indique Hassen Chalghoumi, menacé pendant plusieurs mois par l’activiste et ses amis. Début 2010, l’imam de Drancy est en effet pris pour cible par le collectif Cheikh Yassine, fondé par Abdelhakim Sefrioui en l’honneur d’un dirigeant du Hamas, l’organisation palestinienne considérée comme terroriste en Europe. « Cette mosquée a été financée par la mairie et elle est gérée par un pion des sionistes, M. Chalghoumi, manipulé par le CRIF », vitupère le prédicateur auprès du « Parisien ».
À plusieurs reprises, le collectif Cheikh Yassine manifeste devant la mosquée de Drancy. Le 26 janvier 2010, un groupe de 80 personnes pénètre même dans l’enceinte. « À cause des menaces, j’ai dû être placé sous protection de la police », raconte Hassen Chalghoumi, qui affirme aussi que « deux personnes de Cheikh Yassine sont venus chez (lui) pour (l)’agresser ». En juin 2010, deux personnes appartenant au collectif Cheikh Yassine ont été surprises en train d’escalader le mur du domicile de l’imam, une caméra à la main.
Détestation d’Israël
Le rapport de force direct avec les représentants religieux qui ne se conforment pas à leur vision de l’islam est une habitude des réseaux Sefrioui, à en croire Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris jusqu’en 2019. « J’ai connu ce Marocain qui gravitait dans le cinquième arrondissement de Paris et dans certains mouvements radicaux. Je ne pouvais que susciter son ressentiment, comme à tous ceux qui m’en ont voulu d’être plutôt laïque. Ce genre d’individus étaient vraiment dans des mouvances assez dangereuses. J’ai eu quelques menaces. La police m’a obligé à être sous protection », explique le dignitaire à Marianne.
En 2014, le ministère de l’Intérieur envisage de dissoudre le collectif Cheikh Yassine, initiateur de plusieurs manifestations pro-palestiniennes virulentes, pour antisémitisme. Souvent vêtu d’un keffieh, Abdelhakim Sefrioui y harangue les foules, en hurlant sa détestation d’Israël. Dans une vidéo de 2010, on l’entend, exalté, parler de Gaza comme du « plus grand camp de concentration que l’humanité ait connu ». Selon « Libération », les liens de Cheikh Yassine avec le forum internet Ansar Al-Haqq, connu pour faire la promotion du djihad, sont même questionnés.
Liens avec l’extrême droite
Son organisation a aussi des liens avec des structures étiquetées à l’extrême droite. En 2010, on le retrouve aux côtés du site conspirationniste Alter-info, poursuivi devant le tribunal pour antisémitisme. Au micro d’Arte, il crie, déchaîné : « Est-ce que les juifs n’ont pas de mauvais ? Si ! ». « On aurait dû interdire ses actions il y a bien longtemps », enrage Hassen Chalghoumi.
Il est toujours membre du conseil des imams de France, un groupuscule radical fondé en 1992, et dont il a été trésorier. « Ils ont été les premiers à se pavaner avec la barbe et à former des gens un petit peu radicaux et très hostiles, un peu comme le GIA, comme ces mouvements dangereux qui ont vécu en Algérie, mais aussi en France », se rappelle Dalil Boubakeur. »
On commence à lire des choses intéressantes:
https://www.valeursactuelles.com/societe/professeur-decapite-la-rectrice-de-lacademie-des-yvelines-voulait-sevir-124762
La machine d’Etat était en marche pour faire le contraire de ce que nous disent médias et politiques: fin des caricatures et de toute référence négative vis-a-vis de l’islam.
À noter aussi que par une simple recherche Google, j’ai trouvé accès à ce site: http://www.islamweb.org. Où l’on peut trouver des réponses musulmanes intéressantes à toute question, dont celle de la décapitation en islam. Comment se fait-il qu’un tel site ne soit pas interdit ?
Enfin, on nous explique que de.nombreuses associations et de nombreux dignitaires musulmans se seraient élevés contre ce crime ignoble:
https://www.saphirnews.com/Un-professeur-decapite-a-Conflans-Sainte-Honorine-l-effroi-unanime-des-musulmans-de-France-exprime_a27482.html
Pourtant comment ne pas éprouver un certain malaise quand on lit que l’islam lui-même n’est jamais mis en cause ?
Un « acte barbare qui ne peut en aucun cas faire une quelconque référence au Prophète de l’islam qui n’a aucune once de proximité avec les valeurs que prône l’islam, religion de paix universelle ».
Pas même un doute au regard de ce qui se passe dans l’ensemble des pays musulmans ? De ce qui est écrit dans le Coran ? De ce qu’on peut lire sur des sites musulmans qui justifient la loi du talion ? Où sont-ils les intellectuels musulmans qui se posent des questions sur l’origine de cette violence ? N’est-elle pas statistiquement consubstantielle à l’islam ?
Alors que les Occidentaux peuvent débattre à l’infini de leur racisme, sexisme et patriarcalisme fondamentaux sans évoquer une seconde qu’ils ne seraient liés qu’à une infime minorité d’hommes blancs, aucun débat, aucune réflexion audacieuse n’est entendue des savants musulmans.
Il suffit de dire pas d’amalgame, islam des lumières, religion d’amour et de paix, islamophobie et le sujet est clos.
Quand un journaliste ou un politique pose la question, mais que faut-il faire alors ? la réponse pour commencer devrait être de ne plus être collaborationniste. Il y a ensuite de nombreuses options possibles à mener dans un cadre tout à fait constitutionnel.
@ Achille | 18 octobre 2020 à 08:16
« Comme c’est parti il va falloir pousser les murs ! »
Le Panthéon ne peut servir de recueil pour toutes les malheureuses victimes de la barbarie islamiste. Il faut distinguer entre ceux qui étaient des héros et ceux qui sont des victimes de la barbarie.
Plus symbolique encore, pour toutes les victimes tuées par les terroristes islamistes, ce serait créer un lieu paisible, au calme et au vu de tous les Français et des touristes, pour marquer dans l’histoire la barbarie des islamistes sanguinaires importés en France par nos gouvernements successifs.
@ Patrice Charoulet | 17 octobre 2020 à 23:05
« Chère Mary, Vous avez notamment écrit : « Quant au métissage il ne date pas d’hier. » – Laissez-moi compléter votre phrase. Depuis l’apparition de l’espèce humaine en Afrique de l’Est, il n’y a eu que du métissage. »
Avant d’être un produit de la mixité et /ou de cette union, de ce lien particulier qu’on nomme « métissage » d’un mot dont la nature est conceptuelle avant toute autre chose et de fabrication récente – 1837- et en l’espèce 😉 le mot e(s)t la chose, je dirais plutôt que les espèces diverses et variées qui peuplent notre bonne vieille mère la Terre, sont des produits de la séparation, autrement dit de la fourche (en latin : vara étymologie donnée pour « varié ») et de la division.
Ex. « La division cellulaire est le mode de multiplication de toute cellule. Elle lui permet de se diviser en plusieurs cellules. C’est donc un processus fondamental dans le monde vivant, puisqu’il est nécessaire à la régénération de tout organisme. »
Le mélange intervient à partir du moment où l’on considère que l’on a affaire à deux et non à un et la question de l’identité se loge sans doute entre le Un et le Deux qui ouvre sur une thématique de la spatialité et d’une divisibilité à l’infini. Toute prise en compte afin d’établir une vérité n’a lieu qu’au prix d’une non prise en compte d’autre chose, d’une non-appropriation (SZ § 69 a).
Pour en venir au métissage qui ne soit pas l’hybridation des végétaux comme par ex. le croisement de cépages traditionnels avec des espèces largement résistantes aux maladies cryptogamiques ce qui permet notamment de réduire l’emploi des produits phytosanitaires dommageables à la biodiversité (comme quoi pour préserver le Deux nécessaire, on peut être amené à favoriser le Un), ou qui ne soit pas celle des animaux cherchant à favoriser ou parfois exacerber certaines particularités comme par ex. les croisements entre des races locales et des chevaux de races orientales ou anglaises dites « pur-sang », pour favoriser les aptitudes nécessaire aux chevaux utilisés pour le transport et la guerre, la selle et l’attelage, qu’on a appelés « demi-sang (Halfblood) », appellation qui en allemand « Halfblut » est encore appliquée aux métis humains, toute rencontre entre des individus ou des groupes d’individus avant de se conclure comme vous le suggérez par un « métissage », de quelque ordre qu’il soit,
1. s’est d’abord heurtée à ce que Levi-Strauss a titré « Les structures élémentaires de la parenté » qui définissent et règlent les rapports entre endogamie et exogamie, union souhaitable et union proscrite, ce à l’intérieur d’un même groupe ethnique.
2. S’est encore heurtée à la rivalité et la compétitivité qui est susceptible d’être génératrice d’alliances inter-ethniques. Les tribus amérindiennes, par ex. « se faisaient la guerre. Et, au début du XVIIe siècle, les colons français ont pris part aux attaques des Algonquins et des Hurons contre les Iroquois, leurs ennemis. Ces derniers qui répliquent au milieu du XVIIe siècle, ont fini par affaiblir la confédération des Hurons. Certains prisonniers étaient adoptés, d’autres étaient torturés ou frappés à coups de bâton. Les guerriers mangeaient même les organes des vaincus et gardaient les scalps en trophées. » On a là affaire à trois types d’intégration, dans une alliance extérieure, dans la tribu même sous forme d’une adoption susceptible de déboucher en effet sur du « métissage » qui ne soit pas seulement culturel, c’est là une question que son développement contemporain en sens inverse, a rendu très sensible.
3. Ou encore sous forme de la consommation et , comme on peut l’observer également chez les Gaulois, signe. .
4. Enfin, même non guerrière, la diversité ayant développé chez les humains également des phénomènes tant de résistance que de non-résistance bactériologique dont témoigne accessoirement l’actuelle pandémie et qui par le passé, a « d’après l’historien Russel Thorntorn, alors que l’Amérique du Nord comptait environ 7 millions d’habitants vers 1500. La première cause de la mortalité des Amérindiens fut l’introduction de nouvelles maladies par les Européens. Les populations autochtones n’étaient en effet pas immunisées contre la peste, la variole, la coqueluche, la rougeole, la grippe ou la varicelle. A cet égard, il semble établi que les autres causes de la dépopulation (les guerres, l’alcool, etc.), sans être insignifiantes, auraient été tout à fait secondaires ».
Et donc, avant d’affirmer à l’emporte-pièce tout et n’importe quoi de l’ordre du « politiquement correct » à l’image du conte de fées naïvement interprété, il convient de réfléchir un minimum, Prof. Charoulet !!
@ Denis Monod-Broca
« La violence ne vainc pas la violence, elle la justifie et la nourrit. Croire le contraire, c’est s’aveugler. »
Mon message ne faisait pas référence à la violence mais à la force, nuance.
Et contrairement à ce que l’on pense, refuser le combat quand on est agressé, c’est encourager la violence et même la décupler, l’adversaire se croyant parfois autorisé à en rajouter par mépris de la lâcheté.
Ce n’est pas pour rien si en 1571 le pape Pie V, qui n’avait rien d’un foudre de guerre et était plutôt un homme de paix, a estimé nécessaire de susciter une coalition de divers pays européens pour s’opposer au Turc, porteur d’un projet de conquête islamique :
https://www.lefigaro.fr/histoire/culture/2014/10/07/26003-20141007ARTFIG00158-lepante-une-bataille-pour-l-histoire.php
Si l’Europe avait été islamisée alors, il est probable qu’elle n’aurait pas pu connaître le développement extraordinaire que nous savons et qui a profité au reste du monde.
Le pire est qu’actuellement, tous ceux qui ignorent tout de la nature de l’islam telle qu’elle est pourtant manifestée par l’Histoire, sont en train de lui remettre les clés de la Cité par bêtise et par lâcheté, sans savoir à quoi ils s’attendent en matière de régression et pas seulement dans le mode de vie ou dans le domaine des sciences et de la culture.
@ Ninive
Visiblement quand on sort du prêt-à-penser réactionnaire, ça vous heurte. Arrêtez de nous donner des leçons de patriotisme, quelqu’un qui parle des Français comme vous le faites n’est pas le mieux placé pour ça.
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@ caroff
Hahaha, ironique, bien sûr. On sent chez le vous le type dans l’air du temps, touche pas à mon pote dans les années 80 (raciste cordial, donc), et zemmourien (raciste tout court) dans les années 2000/ 2010. Le type qui essaye de rattraper son inculture et son incapacité à penser lui-même par des mots d’esprit histoire de sauver la face. Le niveau baisse, vous avez bien raison sur ce seul point !
@ Serge HIREL 01:45
« Nous sommes en guerre contre l’islam politique, du moins le proclame-t-on. Il serait donc judicieux de disposer d’une liste des fidèles qui fréquentent les mosquées réputées radicales, voire les mosquées aux mains d’imams étrangers. Rien n’interdit les contrôles de police aux alentours d’un lieu de culte… »
Non seulement rien ne l’interdit mais la DGSI tient à jour la liste des mosquées et salles de prières musulmanes où elle effectue bien sûr des contrôles réguliers à l’extérieur. J’ajoute qu’il ne lui est pas interdit non plus de charger certains fonctionnaires du renseignement d’aller écouter les prêches et d’en rendre compte en cas de dérives ou de menaces pour notre pays. Ce qu’elle fait également avec les moyens du bord sachant que très peu de policiers parlent arabe. Raison de plus pour « exiger » que les prêches soient faits « exclusivement » en français par des imams qui maîtrisent couramment (sinon parfaitement) notre langue.
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@ Ellen | 17 octobre 2020 à 21:32
Il est vrai que cet accord passé en catimini est une honte !
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@ Isabelle 09:27, dernier paragraphe
Comme vous ces exigences, ce culot phénoménal de nombreux clandestins me met en colère. Alors qu’ils devraient se faire tout petits et avoir un minimum de respect pour un pays qui ne les renvoie pas directement chez eux.
Hier encore des hordes de sans papiers soi-disant « marcheurs » venant des quatre coins de la métropole ont déferlé sur Paris, soutenus par des milliers de militants d’associations gauchistes diverses. Des gens nourris, logés, aidés tout le long du parcours, y compris avec l’assistance d’une noria de bus réquisitionnés et gratos, pour ceux qui avaient mal aux pieds. Hier soir, ils ont dormi dans des hôtels confortables, contrairement à nos 500 000 « Sans abris » (à ne pas confondre avec les SDF).
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@ tous
Ce matin, j’ai assisté à une messe célébrée par un prêtre d’une quarantaine d’années. Dans son homélie, il a mentionné les pauvres migrants qu’il fallait aider ainsi que nous en adjure régulièrement, urbi et orbi, le pape François, depuis les ors du Vatican.
En revanche, pas un mot sur l’exécution sauvage du professeur d’histoire de Conflans-Sainte-Honorine ! Révoltant ! Je sens que ce petit père La Pétoche qui ne veut pas se mouiller va avoir des nouvelles de Mary !!
Un des cinq piliers de l’Islam est la charité.
La France a donné la charité à la famille de cet assassin. Elle lui a donné la sécurité, un toit, des aides diverses. Il a évité les persécutions. Son pain était assuré. Bien plus, elle lui a proposé l’école.
Même un chien ne mord pas la main qui le nourrit. Il ne doit plus y avoir aucune tolérance, aucune pitié pour ces gens qui contredisent Dieu lui-même.
@ Mary Preud’homme | 18 octobre 2020 à 13:20
Le curé de ma paroisse a cité son nom dans les intentions de prière pour les défunts.
@ sylvain 10h04
« Ben tout simplement parce que les gouvernants de ces pays en ont dans leur froc et que leurs peuples les encouragent à persévérer dans cette voie. Voilà de vrais chefs, de vrais peuples ! »
En toute souveraineté, perdue en France, ces peuples ont décidé qu’ils ne voulaient pas subir l’insupportable poids d’une immigration massive et dangereuse conduisant à une humiliation terrifiante qu’ils ont connue du temps du communisme !
Donc oui vous avez totalement raison !
Pourquoi les thèses de Faurisson ne sont-elles pas évoquées par l’Education nationale ?
La liberté d’expression doit être valable pour tout le monde dès lors qu’il n’y a pas d’incitation à la haine et au meurtre.
Dieudonné comme Mélenchon La République.
Nous étions bien peu sur ce blog à soutenir Julien Odoul lors de la provocation d’une musulmane voilée au Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté.
Il ne fallait pas mettre de l’huile sur le feu.
Et la présidente Dufay d’aller présenter les excuses du peuple parce que la vie d’une pauvre citoyenne a été brisée.
Aux armes citoyens…
@ Michel Deluré
On est sur un blog ici, pas au tribunal. Je donne un avis mais ne condamne pas. J’estime qu’Achille a écrit n’importe quoi, et je persiste d’ailleurs.
Mais si vous voulez de la cohérence, en voici: je ne comprends pas comment on a pu ériger Charlie Hebdo, dont l’obsession à caricaturer l’islam était difficilement compréhensible, en symbole de la liberté d’expression. Le dessinateur Cyran explique cela très bien ici: http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous
Après ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, sortir le couteau pour venger un blasphème réel et supposé va beaucoup trop loin, et la rigueur de la loi s’impose. L’ambassade de Russie ayant décliné toute sa responsabilité, une reconduite de la famille au pays s’impose, je pense !
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@ Ninive
Allez-y, faites votre commentaire, ça m’intéresse. À moins que vous n’ayez rien à objecter ?
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@ Achille
Relisez-vous au lieu de jouer sur les mots: vous écrivez que les fondamentalistes musulmans forment le gros de l’électorat de la France insoumise. Vos propos sur l’entrisme, illustré par un exemple dont je n’ai pas entendu parler et que ne concerne pas LFI, mais l’UNEF, sont hors sujet et relèvent du fantasme pur et simple.
Cette députée (LREM, le parti de l’ouverture et de la tolérance !) qui quitte la salle en raison d’un hijab est un vrai scandale. Depuis quand le port du voile est-il interdit à l’Assemblée ? A-t-on empêché les curés élus d’y siéger en soutane dans le passé ? J’ai même trouvé un député musulman qui venait en habit traditionnel, il est vrai avant la loi de 1905: https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Grenier
On relèvera d’ailleurs ses propos prophétiques sur l’Algérie française, au passage !
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@ Exilé
Ah oui, sans Lépante nous serions tous musulmans. Comme aujourd’hui le sont les Bulgares, les Grecs, les Serbes, les Macédoniens, les Roumains et les Hongrois, qui connurent le fameux « joug ottoman », les quatre premiers pendant quatre siècles au bas mot.
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@ Ellen
« Faites un tour dans certaines grandes villes et banlieues et observez leurs comportements et leurs propos, vous aurez la chair de poule. Très vite vous ferez demi-tour en prenant la poudre d’escampette pour sauver votre vie. »
Je serais intéressé de connaître les noms de ces grandes villes ou banlieues noyautées par les islamistes.
Sinon, si vous avez peur, c’est sûr qu’ils gagneront à la fin…
@ Mary Preud’homme
« En revanche, pas un mot sur l’exécution sauvage du professeur d’histoire de Conflans-Sainte-Honorine ! Révoltant ! »
Ben, évidemment… ils sont contre le blasphème. Ils sont forcément gênés aux entournures. Cela fait des années qu’on voit monter cette alliance objective qui n’ose pas dire son nom.
Je ne vois pas ce qu’il y a de surprenant.
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@ Ninive
« Sans commentaire. »
Vous devriez pourtant. Trouver curieux que Charlie Hebdo brocarde l’islam alors qu’ils ont brocardé à peu près toutes les religions (sauf la psychanalyse…) mérite bien… un commentaire.
Alors voilà: j’ai un pote anar suisse. Qui n’aime pas les curés. Qui est mort de rire quand il voit que l’Eglise de sa ville est remplie de blacks car il se dit qu’il faudra bien qu’un jour les grenouilles de bénitier choisissent entre le racisme et le christianisme… Un jour de manifestation, il voit débarquer, allongé sur sa chaise à la terrasse d’un café, comme tout assisté social romand qui se respecte, une horde de manifestants qui râlaient contre les « violences policières » en criant « Nous sommes tous des musulmans ». Mon pote anar n’aime pas trop la police… mais… quand il entend « Nous sommes tous des musulmans », son sang n’a fait qu’un tour et son anticléricalisme primaire a pris le dessus.
Moralité: il y a de vrais gauchos qui sont bien conscients que la thématique religieuse est plus problématique et profonde que les simples discriminations raciales ou racialistes. Des gens comme Tomas ne semblent pas le comprendre. Charlie Hebdo le comprenait. Il n’y a donc absolument aucune surprise qu’ils « brocardent les musulmans », ce qui s’inscrit dans une véritable tradition de gauche à laquelle certains n’ont pas renoncé. Et c’est très bien ainsi. Et c’est très grave que d’imposer une doxa anti-anti-islam quand on vient d’une telle tradition de gauche.
On ne nous parle plus de la BD avec la caricature d’Obono.
Si le prof l’avait exposée, il aurait reçu un blâme.
Bande de faux-culs…
Merci et bravo à Céline Pina. En accord avec elle sur toute la ligne.
« Je ne serai pas au rassemblement place de la République aujourd’hui.
Je veux rendre hommage à Samuel Paty, son exécution horrible m’a bouleversée, mais je n’irai pas valser au bal des hypocrites et je ne défilerai pas à côté de ceux qui ne sont pas pour rien dans ce drame.
Déjà je ne serai jamais venue à un rassemblement « contre la haine » car c’est le nom visiblement donné au rassemblement par les organisateurs. Ras-le-bol de ces intitulés visant à éviter de dire ce qui vient de se passer pour le dissoudre dans le conceptuel. Si j’avais dû venir cela eut été pour rendre hommage à Samuel Paty et pour dénoncer les crimes de l’islamisme.
« Mais surtout, quel cynisme chez les organisateurs. Ils appartiennent pour l’essentiel à la gauche qui a sombré dans l’islamo-gauchisme, celle qui dresse des procès à la France raciste et fait croire qu’il y aurait une « guerre » menée contre les musulmans alors que s’accumulent les cadavres des nôtres, tués par les islamistes. »
« Une marche ne résoudra rien de tout cela. Il ne manquerait même plus que le CCIF se joigne au cortège et nous aurions touché le fond de l’abjection. La seule réponse qui me paraîtrait pertinente serait d’inonder la France pendant une semaine des caricatures de Charlie Hebdo. Sur tous les 4×3, les bus, les métros, dans les mairies, les CAF, les collèges, les lycées… L’effet doit être massif, visible, se voir partout jusque dans les coins les plus reculés. Allons à la reconquête visuelle de notre territoire avec la satire. Rendons hommage au courage de cet enseignant en nous faisant les héritiers et les continuateurs de son geste. Cela aurait plus de sens que ce rassemblement dont les organisateurs laissent pantois quand on ne se demande pas si l’on n’a pas atteint les sommets du cynisme et de la manipulation. »
https://www.causeur.fr/manifestation-place-de-la-republique-samuel-paty-185402
Nous en avons marre de ce foutage de gu*ule et de cette manipulation du bal des hypocrites.
Merci aussi à Verlaine Djeni:
« Demain, ce sera encore pire si nous continuons à fermer les yeux, à accepter de croire que nous faisons NATION alors qu’en vérité, nous vivons les uns à côté des autres.
Alors, j’accuse : ce n’est pas l’islamisme qui a tué ce professeur, mais la lâcheté et l’hypocrisie des politiciens et de leurs relais islamo-gauchistes. Il leur faudra encore combien de crimes de ce genre pour enfin ouvrir les yeux et défendre la France éternelle ?
J’accuse les lâches et les hypocrites »
https://www.bvoltaire.fr/jaccuse-les-laches-et-les-hypocrites/
Article excellent d’Anne-Sophie Chazaud, « Front populaire ». À lire du début à la fin. Tout y est dit.
Anne-Sophie Chazaud : « Les collabos sont bien portants ! »
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co268921/anne-sophie-chazaud-les-collabos-sont-bien-portantshttps://twitter.com/GWGoldnadel/status/1317845439220240384
« Pour revenir à la Résistance, c’est une expérience qui a changé ceux qui l’ont vécue. Avant-guerre, j’avais mes groupes d’amis qui pensaient comme moi. Pendant la guerre, je me suis trouvé proche de gens qui étaient des militants catholiques, ou même qui avaient été membres de l’Action française. Le fait d’avoir pris ensemble, avec passion, des risques très grands m’a conduit à ne plus les voir de la même façon, et moi, je ne suis plus exactement le même depuis. Je n’ai plus porté le même regard sur les chrétiens ni même sur les nationalistes, à certains égards, dès lors qu’ils sont devenus presque automatiquement mes amis, c’est-à-dire mes proches de par notre engagement commun dans des choses d’une importance affective considérable. De même, ceux qui étaient communistes et qui ont participé activement à la Résistance à côté de non-communistes ont été profondément modifiés dans leur façon d’être communistes ; ils ont, à mes yeux, cessé de croire qu’il s’agissait soit de conquérir les autres, soit de les éliminer. Ils ont été amenés à penser qu’il devait exister un moyen de s’entendre avec les autres pour créer quelque chose ensemble. Et l’amitié, c’est aussi cela : s’accorder avec quelqu’un qui est différent de soi pour construire quelque chose de commun. C’est la raison pour laquelle la plupart des communistes qui ont été dans la Résistance, spécialement dans la Résistance non communiste, se sont trouvés exclus assez rapidement dans les années qui ont suivi : ils ne pouvaient plus voir les choses comme auparavant. Mais ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas changer, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes politiques ou sociaux, ceux qui n’acceptent pas l’idée que le changement est une manière de constituer sa propre identité, édifient autour d’eux des murs de Berlin. »
Jean-Pierre VERNANT, Entre mythe et politique (1996)
@ Catherine JACOB
« Le mélange intervient à partir du moment où l’on considère que l’on a affaire à deux et non à un et la question de l’identité se loge sans doute entre le Un et le Deux qui ouvre sur une thématique de la spatialité et d’une divisibilité à l’infini. »
J’attends de vous une exégèse de Différence et Répétition de Gilles Deleuze ! Ne me décevez pas !
@ Xavier NEBOUT
Que l’on soit ou non d’accord avec vos prises de position, celle-ci a le mérite de la cohérence.
Profitons que vous avez encore le droit de tenir de tels propos.
Blanquer vient de mettre en place un numéro vert pour répondre aux inquiétudes du corps professoral.
Le prévoir avec une annonce : vous avez été décapité, tapez 1, vous avez été égorgé, tapez 2, vous avez été poignardé, tapez 3…
Mais quand va-t-on se débarrasser de ces guignols ?
@ Exilé
Si je comprends bien, la violence est l’ignoble moyen utilisé par nos ennemis contre nous et la force est le digne moyen que, nous, nous utilisons contre nos ennemis.
Vous connaissez sûrement la devinette :
– pourquoi l’ennemi est-il un imbécile ?
– parce qu’il croit que l’ennemi, c’est nous.
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@ Chemin de traverse
Je ne comprends pas ce vous me répondez.
@ Patrice Charoulet
Tout non musulman est un mécréant, et il faut combattre les mécréants avec cruauté.
Vous verrez cela en long en large et en travers dans le Coran
https://www.atheologie.ca/versets-criminogenes-coran
Toutes les incantations des bons musulmans qui inondent Internet, les merdias et votre naïveté sont du pipeau.
Il n’y a donc que trois solutions, le communautarisme en allouant des territoires aux musulmans, leur expulsion ou la mise en camp.
Qui a tué Davy Moore ?
Qui a tué l’enseignant, celui qui maniait le couteau ou ceux qui lui ont facilité la tâche parfois en lui ayant déroulé le tapis rouge ?
Qu’on me permette de trouver surprenant que personne n’ait eu l’idée de remonter la chaîne de responsabilité ayant fait qu’un enseignant a été décapité par un jeune homme, Tchétchène par le sang et par les coutumes mais Russe de papiers.
Cette chaîne revêt un aspect de bas niveau, de type administratif et un autre plus général, de type politique.
Sur le plan administratif :
– Qui a autorisé l’entrée en France de cette famille tchétchène ?
– Quels ont alors été les critères retenus par les services d’immigration ?
– Un principe de précaution qui devrait s’appliquer en fonction de certains pays « à risques » est-il mis en place ?
– Qui a pris en charge l’installation de ladite famille (services préfectoraux et sociaux etc.) ?
– Qui a autorisé l’insertion scolaire du futur meurtrier dans le cycle « normal » d’études, en dépit d’un précédent dramatique avec le jeune « Vladimir » (nom de code imposé d’office par les médias pour camoufler son origine) ayant tué un collégien plus jeune que lui ?
– Toutes ces questions liées à l’islamisation de l’école sont-elles couvertes par le « surtout pas de vagues » avec la complicité des chefs d’établissement ?
– Pourquoi, alors que le jeune homme avait déjà commis plusieurs délits, aucun magistrat n’a-t-il pris de mesure d’éloignement ou de surveillance à son encontre ?
Sur le plan politique :
– Pourquoi les Français n’ont-ils jamais été consultés sur la question de l’immigration par référendum alors qu’elle gouverne à terme le risque de disparition de la France et de façon récurrente la mort de nombreux Français, par attentats ou bien par attentats camouflés en faits divers ?
– Pourquoi le Pacte de Marrakech, très dangereux, a-t-il été signé dans une quasi-indifférence ?
– Pourquoi la France est-elle le terrain de jeu de centaines de milliers d’immigrés illégaux à la fois en liberté et entretenus aux frais du contribuable ?
– Pourquoi les décisions d’expulsion ne sont-elles pas appliquées ?
– Pourquoi, alors que le bon sens et la sagesse imposeraient de mettre en place un moratoire sur cette question, une fuite en avant suicidaire est-elle pratiquée ?
– Pourquoi, en dépit des innombrables problèmes rencontrés en ce domaine, cette question est-elle recouverte d’un véritable tabou et interdite de discussion, en bafouant à la fois la liberté d’expression et la démocratie ?
– Les hommes représentant le gouvernement de la France sont-ils prisonniers d’un secret d’État selon lequel notre pays serait sommé d’accueillir certains flux migratoires ?
– Pourquoi, à l’occasion des divers drames qui endeuillent notre pays, M. Macron élude-t-il dans sa communication le rôle évident de l’immigration quand elle est en cause ?
@ sylvain 18 octobre 2020 à 08:13
Exécuté ?… Assassiné ?… Face à l’horreur du crime, ce débat sémantique pourrait paraître incongru. Mais il est important. L’exécution suppose le jugement préalable de la justice d’un Etat. Employer ce terme, c’est reconnaître une puissance officielle et souveraine à une entité qui, en aucun cas, n’en dispose. Une « fatwa » est un ordre de meurtre. Et rien d’autre. Ce meurtre étant prémédité, c’est un assassinat. Point. De même, la mafia commet des assassinats, pas des exécutions. Les « exécutions sommaires » sont un excès de langage.
Quant à l’assassin, la police l’a « tué »… Le terme « neutralisé » souvent employé est un euphémisme qui n’a pas lieu d’être. Mais j’avoue que « abattu » me convient aussi, en raison de sa référence au destin final des animaux nuisibles.
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@ Ellen 18 octobre 2020 à 09:13
Vous avez raison, les tueurs islamistes trouveront toujours un prétexte pour commettre leurs crimes. Mais il me paraît néanmoins inutile et imprudent de leur en fournir un qui ne se contente pas d’attiser leur haine, d’autant plus exacerbée qu’il s’oppose frontalement à leur croyance, mais qui aussi provoque la désapprobation plus ou moins silencieuse des musulmans modérés qui, dans leur ensemble, ont été offusqués par ces dessins du Prophète. Le risque est que nombre de ceux-ci, sans le proclamer, les soutiennent dans leur for intérieur, ce d’autant plus que la société à laquelle ils souhaitent s’intégrer, abasourdie par l’horreur, submergée d’émotion, n’entend pas leur trouble.
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@ Ninive 18 octobre 2020 à 09 :13
Quelles sont les « questions fondamentales » que « le robot » – bon, je passe… – n’a pas voulu se poser ? La législation sur l’immigration ? Les moyens de lutte contre l’islam radical ? Le rôle de la laïcité ? Les faiblesses de l’Education nationale ?… Toutes celles-là sont abordées dans mon commentaire. Hormis la taille du couteau de l’assassin, en voyez-vous d’autres ?
Je ne comprends rien à votre commentaire de 09:49…
@ Tipaza | 18 octobre 2020 à 11:00
« Franchement ça méritait un zéro pointé et un séjour à Sainte-Anne. Bon disons un séjour provisoire. »
Vous oubliez que sur ce blog, je ne suis pas votre élève et vous n’êtes pas mon professeur.
Vous savez très bien, du moins je l’espère, que chaque événement aussi dramatique soit-il, et je dirais surtout quand il est dramatique, est systématiquement exploité jusqu’à la corde par le parti qui en a fait son cheval de bataille. Or l’islamisme est celui du RN et de la droite dure de LR.
Cependant, suite à ce drame, les mesures annoncées par le gouvernement sont particulièrement dures, ce qui coupe court à toute exploitation de la part de l’opposition de droite.
Jamais aucun gouvernement de droite ne les avait adoptées, pas même au temps de Pasqua ministre de l’Intérieur. Et cette fois-ci il ne s’agit pas de simples menaces.
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@ revnonausujai | 18 octobre 2020 à 09:59
« Vous essayez de vous rattraper aux branches en dénonçant du bout des lèvres le terrorisme islamique ; le fait même que que vous ne l’ayez, dans votre premier mouvement, considéré que comme un facteur déclenchant d’une droitisation du vote des Français et non pas d’abord pour ce qu’il est, à la fois une perversion mentale et un danger mortel, est un véritable seppuku (hara-kiri) intellectuel.
J’ose espérer pour vous que cela tient plus de la bêtise que de la méchanceté ; tiens, revoilà Charlie ! »
1- Je ne pense pas avoir dit « du bout des lèvres » que je condamnais les attentats terroristes. Je les ai toujours fermement condamnés.
2 – Ce n’est pas à moi de juger si l’islamisme radical est une perversion mentale. Il s’agit clairement d’une autre culture que la nôtre qui, lorsqu’elle est dévoyée, ainsi que c’est le cas par les imams radicaux, n’est pas compatible avec notre civilisation. Ça aussi je l’ai dit.
3- Quant à ma bêtise, elle vaut bien celle de nombre d’intervenants de ce blog qui donnent des leçons d’intelligence. Ils feraient bien de l’économiser car à trop la disperser, ils risquent d’être en manque.
P.-S.: je ne suis pas Charlie, je ne l’ai jamais été. Ça aussi je l’ai déjà dit. Je n’ai jamais considéré la vulgarité et le manque de respect des croyances quelles qu’elles soient, comme de l’humour. Sans doute une question d’éducation…
@ Catherine JACOB
Madame,
Depuis des années, j’ai lu plusieurs de vos commentaires, pas tous. Vous êtes sans doute, parmi nous, l’une des personnes qui a le plus lu, le plus étudié, le plus travaillé. Apprendre une langue orientale ou plusieurs et l’enseigner ou les enseigner, jamais je n’aurais pu faire ça. C’est un travail colossal ! Chapeau !
Vous terminez votre prose en rappelant que j’ai été professeur. Grand merci. Mais vous êtes professeur, vous aussi, en offrant, dans un cadre privé, des cours payants. Dois-je vous répondre, en vous disant « Professeur JACOB » (capitales d’imprimerie bizarrement exigées) ? Je ne me donnerai pas ce ridicule.
J’en viens au fond. Vous me gratifiez d’une foule de faits touchant les chevaux, les plantes… et vous appuyez votre propos de références savantes. Je n’en suis pas véritablement impressionné.
Pourquoi, d’après vous, ai-je dit ce que j’ai dit ? Vous feignez de ne l’avoir pas saisi. Je vais donc, sans références, sans autorités, sans détours, vous le dire en d’autres termes, plus simples et que tout le monde ici comprendra.
L’espèce humaine est apparue en Afrique de l’Est, il y a quelque temps. Les blonds aux yeux bleus, « de race pure », n’y figuraient pas. Dans cette espèce, comme chez leurs cousins, les chimpanzés, les humains se sont reproduits par milliards et ils ont essaimé sur toute la planète. Le fruit de chaque accouplement a été différent à chaque fois. Si le mot « métissage » vous défrise, je veux bien n’importe quel autre ; mélange, fusion, association… peu m’importe. Mon but est de ridiculiser l’illusion (très répandue, pour ne pas dire universelle) d’une « pureté raciale » ou d’une « supériorité raciale ». Si en des millions d’années, il y a eu des millions de mélanges, qui est pur, qui est supérieur ?
Avez-vous compris que ce que je conteste est l’illusion raciste et les comportements qui en découlent ? Vous me la baillez belle en venant me parler des plantes ou des chevaux, ce qui est le cadet de mes soucis. Vous m’avez épargné – je vous en sais gré – les chiens, dont vous raffolez je crois, et que j’exècre. Ça mord, ça pisse partout, et ça se précipite sur tout congénère dès que ça le voit, pour le renifler, voire plus si affinités. Et, cerise sur le gâteau, ça laisse sur les trottoirs des déjections quand le maître est un salopard.
La foule se réunissant autour de la victime,
L’espoir de paix ressenti par la foule réunie,
La quête d’unanimité (l’hommage national),
La victime élevée au rang de héros et de martyr,
Des autels, avec bougies, fleurs et autres offrandes, dressés sur le lieu de la mise à mort,
Des appels pour que cette mort ait une utilité, pour qu’elle ouvre les yeux de ceux qui ne veulent pas voir,
Des appels à la guerre sainte aussi (contre l’islamisme)…
Tous les ingrédients du sacrifice, tel que décrit par les anthropologues, à commencer par René Girard, y sont, là, sous nos yeux. Tous, nous participons au rituel. Depuis que le monde est monde les sociétés humaines ont ainsi pour ciment le sang des victimes sacrifiées. Nous pensions être sortis de ces superstitions, de cet obscurantisme. Nous y retombons.
Nos réactions sont irrationnelles, elles donnent raison à l’assassin, elles arment le bras du prochain…
Prof décapité : je cherche toujours les réactions d’Omar Sy, Camélia Jordana, Assa Traoré, Danièle Obono, Rokhaya Diallo, les départements qui ont porté plainte contre Zemmour sous 48h.
Notre garde des Sceaux passe-t-il un week-end prolongé à la chasse ?
Pas vu, pas entendu depuis cette tragique affaire de Conflans-Sainte-Honorine, et vous ?
Abdoulakh Anzorov d’origine tchétchène était détenteur d’un titre de séjour délivré par la France le 4 mars 2020 (valable dix ans) dans le cadre du regroupement familial puisque la famille Anzorov réside en France avec ses sept autres enfants, logés et soignés gratuitement (AME) par nos soins.
Abdoulakh deviendra majeur le 12 mars et perpétrera son crime le 16 octobre suivant.
Poutine a poursuivi les islamistes tchétchènes « jusque dans les chio*tes » mais certains se sont carapatés comme des rats devant ses milices anti-islamistes, telle la famille Anzorov venue se réfugier en terre sainte.
Après, Abdoulakh vivant au crochet des aides sociales de la France nous dit « touche pas à mon pote Muḥammad, sinon… ! » (vous connaissez la suite)
Poutine avait mille fois raison, il faut poursuivre ces islamistes jusque dans les chio*tes si nécessaire.
Du reste en Tchétchénie il n’y a plus trop d’islamistes revendiqués comme tels.
Comme quoi…
Nous n’aurons aucun retour sur investissement avec ces gens. Alors, que Bercy cesse de délivrer notre argent comme s’il en pleuvait à des assoss diverses (non contrôlées), pour des investissements à fonds perdus.
Indignation et effroi du gouvernement à chaque attaque terroriste. Et en même temps les imams véreux sont toujours là à prêcher la haine dans les mosquées et une immigration clandestine qui continue à remplir les rangs des Frères musulmans.
Ça déborde de partout et l’erreur est grossière. G. Darmanin, l’irréaliste en rajoute pour encore plus faire monter la droite et l’extrême droite, assure que l’enseignement de l’arabe donné par 1 000 Tunisiens venus du pays pourra faciliter la compréhension des élèves musulmans de France. Sommes-nous encore en France pour apprendre le français, ou sommes-nous déjà dans un pays islamique. Ça finira très mal !
C’est énorme, la France pour laquelle nos aînés se sont battus ou sont morts, ne mérite pas ça.
En lien, CINQ attaques terroristes depuis le début de 2020, sans compter, paraît-il, les 32 qui ont été déjouées par les services de renseignement:
https://www.lci.fr/terrorisme/professeur-decapite-samuel-paty-villejuif-colombes-romans-sur-isere-paris-conflans-cinq-attaques-terroriste-en-france-en-2020-2167540.html
Alors que la droite et MLP et son équipe ne cessent, depuis des années, de réclamer des mesures plus fortes contre les islamistes radicalisés fichés S, incrustés sur notre sol, enfin, le gouvernement de Macron commence à comprendre. Les élections c’est dans 17 mois, il faut marquer le coup.
G. Darmanin, ministre de l’Intérieur, ordonne l’expulsion de 231 étrangers islamistes fichés pour radicalisation, convoque les Préfets pour des instructions à suivre dans les jours qui viennent. J’espère que les juges suivront les mêmes directives.
https://www.europe1.fr/politique/information-europe-1-darmanin-veut-expulser-231-etrangers-fiches-pour-radicalisation-3999461
Nous attendrons, pas plus de deux semaines, pour voir si ces mesures expéditives sont appliquées. Et si ce n’est que de la poudre de perlimpinpin et de la com nous en prendrons acte.
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Abdelhakim Sefrioui, un homme dangereux, fiché S depuis plusieurs années, placé en garde à vue suite à l’attaque terroriste contre le professeur d’histoire de Conflans-Sainte-Honorine, est déjà bien connu des services de renseignement français. C’est lui qui a accompagné le parent d’élève qui était allé réclamer le renvoi de Samuel Paty auprès de la principale du collège où enseignait la victime.
Comment cela se fait-il qu’aucun gouvernement, depuis lors, ne l’ait fichu dehors à coups de pieds dans le derrière ?
https://www.ladepeche.fr/2020/10/17/enseignant-decapite-qui-est-abdelhakim-sefrioui-le-militant-islamiste-fiche-s-place-en-garde-a-vue-9146394.php
Le terroriste islamiste, pourtant connu des services de police et de la justice n’a jamais été condamné. Au contraire, ce déchet a obtenu une carte de séjour pour dix ans jusqu’en 2030. Pour des violences en réunion, dégradations de bien public, détention d’arme et menaces, pour l’administration et la justice française aveugle, ce n’était qu’un réfugié tchétchène présentant tous les critères d’un futur bon citoyen français.
Il n’y a qu’en France qu’on voit ce bordel administratif qui distribue des permis de séjour et la naturalisation sans aucun contrôle et investigation sur ces individus. D’autres pays l’auraient expulsé dès sa majorité pour avoir une pourriture en moins dans le pays.
Et combien sont-ils encore sur notre territoire ces futurs assassins dormants fichés S et d’autres en planque ? des milliers !
@ Mary Preud’homme :
« Ce matin, j’ai assisté à une messe célébrée par un prêtre d’une quarantaine d’années. Dans son homélie, il a mentionné les pauvres migrants qu’il fallait aider ainsi que nous en adjure régulièrement, urbi et orbi, le pape François, depuis les ors du Vatican.
En revanche, pas un mot sur l’exécution sauvage du professeur d’histoire de Conflans-Sainte-Honorine ! »
Révoltant, vous avez raison et tant mieux si vous pouvez le lui dire. Mais sans doute avait-il des ordres de sa hiérarchie frileuse.
Cher Philippe,
Nous avons suivi votre analyse sur CNews hier, qui laisse le temps de développer des arguments, ce qui est rare dans la plupart des médias.
Votre analyse est juste.
Faut-il que chacun exprime son chagrin, mot faible par rapport au choc d’une telle atrocité à laquelle il faudra s’habituer tant que pour se donner bonne conscience il sera dit que le risque zéro n’existe pas, que « même pas peur » et ces idioties que les plateaux prononcent ?
Nous sommes tout simplement devant le bilan du laxisme Hollande-Taubira qui a trouvé sa continuité avec Belloubet et le sentiment d’insécurité qui serait le fruit de notre imagination.
Les journalistes doivent prendre une part du travail de réflexion en expliquant jour après jour aux enfants les principes de laïcité, de la liberté d’expression. C’est leur devoir, tout autant que de celui des enseignants.
La défense des valeurs de la République doit s’afficher en tout lieu éducatif, cultuel, culturel, sportif, politique, associatif.
Pourquoi les médias ne diffusent-ils pas de cours d’alphabétisation sur les chaînes ? C’est d’utilité publique pour éviter la manipulation facile par des agents de fanatisation qui fleurissent sur les réseaux parce que rien n’est fait pour bloquer leur manifestation auprès des jeunes gens. La loi devrait prévoir sur les réseaux sociaux des alertes à l’attention de la jeunesse pour décrypter les informations, pour signaler la présence de messages incitant à la haine.
Il faudrait créer des vigilances citoyennes du web en convention avec les forces de l’ordre pour bloquer les terroristes sur le web et alerter les hébergeurs pour les amener à être plus efficaces sur les contenus illégaux et dangereux.
françoise et karell Semtob
Époque compliquée, voire plus. Ainsi, je suis extrêmement réservé sur la dernière encyclique du Pape qui, globalement, reprend l’esprit de ses actions depuis son élection au pontificat. Hélas, si je crois au paradis, je ne pense pas qu’il soit possible sur terre. La France, elle aussi, a opté pour cette vision du paradis terrestre. Ces très regrettables événements, qui doivent se produire tous les trois mois environ, sont le résultat de notre démocratie plutôt imparfaite car effectivement, sur le moment la majorité, ou une minorité habile, pleure un peu et le lendemain, les lâchetés reprennent de plus belle.
@ Catherine JACOB
Où voulez-vous en venir exactement ?
Démontrer que Patrice Charoulet (que je salue) est un âne et vous une femme savante ?
Selon vous le métissage n’aurait donc pas existé, dès lors que le mot (se rapportant au mélange de races humaines) n’est apparu dans notre langue qu’en 1834 ? Le mot métis quant à lui (toujours concernant des êtres humains) l’ayant précédé de plus de deux siècles, soit en 1615.
Enfin d’après le lexis métis, isse (adjectif et nom) vient du bas latin mixticius, de mixtus, qui signifie mélangé v. 1180. Sachant qu’à l’époque le verbe mélanger (1539) n’existait pas, ça se complique !!
Quant à votre couplet sur les Amérindiens, lesquels d’ailleurs, vu qu’il y avait des centaines d’ethnies dans les deux Amériques, votre façon de voir les choses frise le négationnisme.
@ Ninive | 18 octobre 2020 à 09:49
« Sans commentaire. »
Mais si. Il faut commenter. Au contraire. J’isole, de la longue citation de Tomas qui vous a, à juste titre, indigné, la phrase qui tue (littéralement), et qui montre la scélératesse de son auteur :
« Le problème du terrorisme islamiste, dont on rappellera qu’il sévit chez nous au moins depuis les années 90, était avant une seule question de politique étrangère : on faisait des choses qui déplaisaient et on se prenait des bombes en retour, normal. »
Autrement dit (en admettant que le constat fait par Tomas soit exact) : lorsque la France a une politique étrangère qui déplaît à certains (ce qui est la définition d’une politique étrangère, on ne peut pas plaire à tout le monde), alors il est légitime que ces « certains » commettent des attentats terroristes contre des civils sur notre territoire.
Tomas, non seulement soutient les ennemis de la France, il est donc un traître ; mais il défend le principe même du terrorisme, il est donc, comme je l’écris ici régulièrement, un communiste.
On voit bien comment son propos souvent doucereux et faussement modéré dissimule, en réalité, une mentalité extrémiste, dictatoriale et sanguinaire.
C’est, bien souvent, ce que l’on trouve au fond de l’être-de-gauche, une fois qu’on en a ôté le bavardage qui le recouvre.
@ Ninive | 18 octobre 2020 à 15:28
Vous avez raison.
Mais avant d’aller l’interpeller, j’ai interrogé deux personnes à la sortie afin de m’assurer que je n’avais pas manqué une phrase…
@ F.68.10
« Moralité: il y a de vrais gauchos qui sont bien conscients que la thématique religieuse est plus problématique et profonde que les simples discriminations raciales ou racialistes. Des gens comme Tomas ne semblent pas le comprendre. Charlie Hebdo le comprenait ».
Mais si je comprends très bien, M. le professeur. Sauf que chez nous ça se confond, n’en déplaise à votre ami gaucho suisse. La preuve, c’est que la laïcité est brandie désormais en étendard par tous ceux qui la fustigeaient il y a vingt ans, car elle est devenue un paravent bien commode pour émettre des opinions racistes sans en avoir l’air. Quant à Charlie, à d’autre, ce journal bouffait du musulman à tous les repas depuis les années 2000. Lisez l’article que j’ai mis en lien, il y a des dessins illustrant très bien le propos, lui-même très clair. On ne voit pas trop pourquoi ils se sont mis à taper d’un coup sur les musulmans, en fait. Sinon par racisme primaire, ou pas sympathie avec l’Etat d’Israël qui a justement relancé son processus de colonisation au début des années 2000.
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@ Robert Marchenoir
« Autrement dit (en admettant que le constat fait par Tomas soit exact) : lorsque la France a une politique étrangère qui déplaît à certains (ce qui est la définition d’une politique étrangère, on ne peut pas plaire à tout le monde), alors il est légitime que ces « certains » commettent des attentats terroristes contre des civils sur notre territoire. »
Le manipulateur a encore frappé. « Normal » et « légitime » n’ont pas la même signification, regardez donc dans le dictionnaire. Je ne légitime absolument pas cet acte ignoble que je condamne. Mais quand on va guerroyer chez des peuples qu’on a colonisés il ne faut pas s’étonner qu’ils répliquent avec les armes dont ils disposent. Que nos raisons de guerroyer là-bas soient bonnes ou mauvaises n’est pas le sujet, le monde sans pitié des relations internationales ne connaissant pas la notion de bien et de mal, mais juste celle de l’intérêt.
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@ sylvain
Avant de désinformer, vous pourriez vous donner la peine d’aller voir les comptes Twitter des personnes que vous citez, qui ont toutes condamné l’acte, rendu hommage à la victime ou annoncé leur participation à la manifestation.
J’observe que ceux qui divisent ne sont pas les élus de LFI mais plutôt ceux qui refusent de manifester comme Valérie Pécresse ou ceux qui rendent carrément Mélenchon responsable de l’attentat, comme Valls. Mélenchon est sans doute le seul à avoir eu le courage (et il en faut quand on connaît les sbires de Kadyrov, ou le sens de l’honneur des Tchétchènes) à avoir dit explicitement qu’il y avait un problème avec la communauté tchétchène en France.
@ caroff 18 octobre 2020 à 10:14
« Aucune autre religion que l’islam n’est à l’origine d’autant de crimes et d’intolérance. Les catholiques, les protestants et même les juifs ont cessé depuis longtemps de se formaliser des moqueries !! »
Non. Demandez à un catholique pratiquant ce qu’il pense des caricatures antipapistes de « Charlie Hebdo »… Ce qui a cessé en France, depuis plusieurs siècles, ce sont les massacres perpétrés au nom de l’Eglise. Mais les Croisades et leurs horreurs ont bel et bien existé.
J’ajoute aussitôt que ce n’est pas là justifier la violence et les meurtres des musulmans radicaux. Ils sont simplement en retard de plus de 600 ans et se conduisent comme nos soudards du Moyen Âge. C’est bien sûr totalement inacceptable.
« Vous proposez donc un enseignement à la carte et approuvez implicitement l’apartheid ainsi créé !! »
Non. Même si, sur le plan administratif, il serait bon que le « mammouth » soit découpé en morceaux – plus poliment, par régions -, les programmes doivent être identiques en tout point du territoire, y compris dans la France ultra-marine.
Ce que j’ai dit, c’est que le ministère doit apporter plus de soutien et en même temps laisser moins de liberté aux enseignants, notamment pour les cours « sensibles », tels ceux d’instruction civique. J’ai le souvenir d’un de mes professeurs de philo. Il était membre du PC et ne se gênait pas pour distiller ses convictions… à des ados aisément manipulables.
Il serait par ailleurs grand temps que le Conseil supérieur des programmes du ministère ne soit plus un Etat dans l’Etat qui impose ses choix au gré des humeurs de ses hauts fonctionnaires, écriture inclusive et autres billevesées… Depuis des années, on a l’impression que l’échelon politique n’a plus son mot à dire rue de Grenelle… Blanquer semble toutefois s’en sortir un peu mieux que ses prédécesseurs… Il est vrai qu’il est de la maison…
« (…) un cours et des TP sur la notion de blasphème ! »
Il me semblait que le cours de Samuel Paty portait sur la liberté d’expression et non sur le blasphème. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose en matière de respect de la laïcité dans les écoles de la République.
En 1975, il y avait 150 mosquées en France, aujourd’hui en 2020 il y en a 2 500, sans compter les caves clandestines et l’arrière de certaines boutiques musulmanes. Il faut aussi supprimer les écoles coraniques sans contrat de l’Education nationale et celles non déclarées où les enfants sont enrôlés et instrumentalisés par des imams étrangers pas très clairs dans leur tête.
Je viens de visionner ce film que je vous mets en lien. C’est très révélateur et c’est ce qui pourrait se produire chez nous si on n’arrête pas l’extension des mosquées et ces timbrés fanatiques d’assassins islamistes radicalisés.
https://www.youtube.com/watch?v=4-yoVS31AF8&ab_channel=IDXHD49CINE
@ Tomas
« Mais si je comprends très bien, M. le professeur. Sauf que chez nous ça se confond, n’en déplaise à votre ami gaucho suisse. »
Ouais… bon… il a peu viré tout de même. J’ai dû faire pas mal d’efforts pour l’empêcher de partir en vrille sur l’islam. Il n’en pouvait franchement plus. En plus il habitait à côté d’une mosquée… Bref.
« La preuve, c’est que la laïcité est brandie désormais en étendard par tous ceux qui la fustigeaient il y a vingt ans, car elle est devenue un paravent bien commode pour émettre des opinions racistes sans en avoir l’air. »
C’est trop facile. On sait bien que les humains et les idées ne sont pas 100 % séparés. Cela ne change en rien le fait que cette distinction fait quand même sens ; et que ce n’est pas parce que la droite, et la droite de la droite en particulier, partent en vrille que le problème n’existe pas.
« Quant à Charlie, à d’autre, ce journal bouffait du musulman à tous les repas depuis les années 2000. Lisez l’article que j’ai mis en lien, il y a des dessins illustrant très bien le propos, lui-même très clair. »
Je n’ai pas apprécié le passage de Philippe Val à Charlie pour toute une gamme de raisons. Cela ne change pas grand-chose au fait que, non, le même type de dessins sur le christianisme existait à Charlie, et que d’autres temps impliquent d’autre moeurs. Dame Fourest me gonfle, aussi, entre autres. Cela ne change rien au fait que nombre de critiques qu’ils faisaient n’étaient pas à sous-estimer. Et sur le fond, non, cela ne change pas beaucoup la nature du problème. Pour vous convaincre de la nature du problème à gauche, il suffit de constater le sketch qu’a généré la phrase « on a le droit d’être islamophobe » prononcée à une « université d’été » de LFI par Henri Peña-Ruiz. Navré: il y a bien un problème à gauche au niveau de la question de la liberté de conscience et d’expression, ne vous en déplaise.
« On ne voit pas trop pourquoi ils se sont mis à taper d’un coup sur les musulmans, en fait. Sinon par racisme primaire, ou pas sympathie avec l’Etat d’Israël qui a justement relancé son processus de colonisation au début des années 2000. »
En fait, on s’en tape un peu du pourquoi. J’ai effectivement vu d’un mauvais oeil le travail de Philippe Val. Mais néanmoins, au-delà de ma désapprobation de ses obsessions, il était nécessaire que Charlie Hebdo prenne un virage de plus en plus critique sur l’islam. Il convient de ne pas se leurrer sur ce qui se passait alors dans le reste du monde. Résumer cela à un problème de racisme en un sens social et en un sens franco-français, ce serait irresponsable.
Et je crois que vous minimisez l’importance qu’il y a à créer de l’expression sur les thématiques religieuses à l’heure actuelle. Le blasphème ou la caricature en général, cela sert aussi à forcer le débat public sur ces thèmes sociaux, philosophiques et théologiques. Je ne suis pas bien sûr que vous en soyez conscient, de cette utilité du blasphème et de la caricature. Et c’est bien le droit de Charlie Hebdo de forcer ce débat, dans une société libre. En l’occurrence au nom de valeurs dites de gauche. C’est même cela qui caractérise une société libre: la possibilité de forcer des débats par l’utilisation de la liberté d’expression.
@ Denis Monod-Broca
Est-ce que je me trompe en pensant que votre commentaire, affirmant qu’il ne comprend pas ce que je voulais vous dire, contient une pointe sournoise d’ironie ?
Je vous propose donc de lire le commentaire de Robert Marchenoir adressé à Ninive qui explicite indirectement ce que je voulais dire.
Bien le bonjour.
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@ Achille
J’en reste donc là… pour l’instant.
@ F68.10 | 18 octobre 2020 à 15:56
Oui, pas mal, mais en plus l’un et le multiple, si possible dans toutes les cultures possible.
Tant qu’à faire… Vous savez, Catherine JACOB m’avait bien fâché en disant les choses les plus extravagantes et mauvaises sur moi, mais comme on le voit avec Patrice Charoulet, c’est sa manière, semble-il irrépressible, de s’exprimer.
Alors on peut se passer de communiquer avec elle ou bien lui rendre fouet pour fouet, mais quand on voit que la malheureuse s’est mis dans le cas de passer pour frôlant le négationnisme, on en vient à l’excuser pour le passé.
Avec cette attitude, elle n’aura pas la plupart des racistes et des non racistes pour elle : drôle. Mais elle nous aura nous, parce qu’on est toujours pour ce qui peut ouvrir des perspectives.
En plus, je pense que ses déboires avec ses pairs viennent sans doute en partie certes de son originalité mais aussi de son attitude provocante, et que c’est cher payé. Quoi de pire pour un chercheur, pour un écrivain, d’écrire pour le tiroir ou quasiment ?
Pour ma part, j’apprécie ses numéros de haute voltige et ses recherches si je vous préviens que poser des questions, c’est risquer de se prendre des coups de griffe. Elle les rentre ou pas pour ses élèves payants ? Allez savoir.
Elle a un grave problème d’insensibilité ou d’agressivité ou les deux, et moi de sensibilité, d’agressivité et de rancune, chacun sa pente.
Mais comme j’ai réussi à ce que quelqu’un prétendant ne pas tenir ses engagements s’y conforme, hors du blog, quand je n’y croyais plus, sur un point très important pour quelque chose de capital pour moi, je précise pour les paranoïaques, je me sens d’humeur plus large, voilà tout !
Je pense que mon entraînement sur ce blog, et surtout votre exemple, peut y avoir été pour quelque chose, donc merci.
@ Achille 16h24
« P.-S.: je ne suis pas Charlie, je ne l’ai jamais été. »
Bon, je récapitule depuis le début:
– Charlie faisait référence à Hara Kiri;
– Hara Kiri, bêtise et méchanceté, faisaient référence au journal bête et méchant du même nom.
P.-S.: que vous préfériez être méchant que bête ne vous exonère pas du cumul !
Place de la ripoublique : il y avait comme des odeurs de vomi parmi cette foule.
Le FN et bien d’autres vrais citoyens patriotes ont eu raison de ne pas aller se salir avec ce troupeau gangréné par les traîtres des LFI, les gauchistes et tous ces vautours haineux coprophages qui récupèrent l’assassinat de ce prof pour se refaire une santé morale à bon compte, eux qui ont toujours prôné l’islamisme comme chance pour la France, la haine contre leur pays, son histoire, sa religion, quelle honte !
Hier place de la ripoublique, avec ces LFI, La Fiente Islamiste, il y a avait des odeurs nauséabondes d’islamo gauchisme nazislamiste.
@ breizmabro | 18 octobre 2020 à 17:34
« Poutine avait mille fois raison, il faut poursuivre ces islamistes jusque dans les chio*tes si nécessaire. Du reste en Tchétchénie il n’y a plus trop d’islamistes revendiqués comme tels. »
On ne peut, naturellement, relever la totalité des sottises qui s’écrivent. Certaines, cependant, sont tellement stratosphériques qu’elles méritent d’être épinglées.
Non seulement la Tchétchénie est peuplée de 100 % d’islamistes revendiqués comme tels, non seulement son dirigeant, Ramzan Kadyrov, est un islamiste revendiqué comme tel, mais si jamais vous vous avisiez de ne pas être un islamiste suffisamment revendiqué comme tel, alors le camarade Kadyrov va non seulement vous buter jusque dans les ch…, mais il va longuement vous torturer à l’électricité auparavant (par exemple).
Si, du moins, on entend par islamiste, comme on le devrait, musulman convaincu, suivant rigoureusement les préceptes de sa religion, et pas seulement individu faisant partie de ces derniers, et venant de couper la tête à un fonctionnaire de l’Éducation nationale.
Quant à Vladimir Poutine, il n’a pas poursuivi les islamistes, etc. Il a, à la suite de Boris Eltsine, mené une guerre barbare rythmée par d’épouvantables massacres et viols de civils contre la Tchétchénie. Non pas parce qu’elle était musulmane, mais parce qu’elle voulait son indépendance.
Vladimir Poutine, il a inauguré en grande pompe une mosquée géante à Moscou, en se vantant du fait qu’elle est (selon lui) la plus grande d’Europe. A cette occasion, le chef des imams du pays l’a remercié d’avoir dit, par le passé, que la Russie était un pays musulman.
Vladimir Poutine, c’est aussi l’homme qui a placé, à la tête de la région russe de Tchétchénie, le dictateur islamiste Ramzan Kadyrov, et qui lui a donné carte blanche (plus une quantité astronomique de subventions) pour mener une répression impitoyable contre ses opposants, au nom du prophète Mahomet et de Poutine réunis.
Ramzan Kadyrov, c’est l’homme qui a organisé, en 2015, une manifestation d’un million de personnes (officiellement), soit 60 % de la population de la Tchétchénie, pour protester contre la publication, par un obscur journal d’un pays situé à des milliers de kilomètres, de caricatures de Mahomet. Ce journal s’appelait Charlie Hebdo, et une grande partie de son équipe avait été massacrée douze jours auparavant, précisément pour avoir publié ces dessins en 2006.
La manifestation a été couverte en direct par la télévision d’État russe, signe du soutien de Vladimir Poutine.
Quant au raccourcisseur de profs d’histoire, il est né à Moscou, d’où sa famille a émigré pour se rendre en France. Soit juste sous les fenêtres de Poutine (à l’échelle du pays). Poutine ne serait pas capable de retrouver un ch… à l’usine de Jacob Delafon.
Bien entendu, ce ne sont pas ces faits qui sont diffusés à l’Ouest par la propagande russe et par ses laquais français, mais une version de la réalité complètement imaginaire.
Quant à breizmabro, après une étude approfondie des réalités tchétchènes et des vérifications sur place, elle est en mesure de vous dire qu’il n’y a « plus trop » d’islamistes revendiqués comme tels là-bas. Elle sait, elle les a comptés.
Juste après avoir vérifié ses derniers écarts-types dans la longue étude randomisée, avec placebo et en double aveugle, qu’elle a consacrée à l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. Dans les ch… de Chez Jacky, à Ouessant.
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@ Achille | 18 octobre 2020 à 16:24
« Suite à ce drame, les mesures annoncées par le gouvernement sont particulièrement dures, ce qui coupe court à toute exploitation de la part de l’opposition de droite. »
Vous parlez de quelles mesures ? Je n’ai rien vu de tel.
@ Patrice Charoulet | 18 octobre 2020 à 16:35
«Mais vous êtes professeur, vous aussi, en offrant, dans un cadre privé, des cours payants.»
Qui ne l’ont pas toujours été en dehors des frais d’inscription ou de scolarité demandés par les universités…
« Dois-je vous répondre, en vous disant « Professeur JACOB » (capitales d’imprimerie bizarrement exigées) » ?
En fait, la majuscule de la fonction ne s’utilise que pour les « professeurs des universités » nommés par décret par le président de la République et appartenant à haute fonction publique. Quant aux majuscules du patronyme, elles peuvent s’utiliser pour le distinguer du prénom, en particulier quand on a affaire à des cultures qui opèrent cette distinction on plaçant le patronyme devant le « nom personnel », de façon systématique.
« L’espèce humaine est apparue en Afrique de l’Est, il y a quelque temps. Les blonds aux yeux bleus, « de race pure », n’y figuraient pas. Dans cette espèce, comme chez leurs cousins, les chimpanzés, les humains se sont reproduits par milliards et ils ont essaimé sur toute la planète. Le fruit de chaque accouplement a été différent à chaque fois. Si le mot « métissage » vous défrise, je veux bien n’importe quel autre ; mélange, fusion, association… peu m’importe. »
Rien ne saurait me défriser, j’ai les cheveux lisses et raides, qui furent également épais, ce qui me désolait beaucoup étant jeune et ce que je corrigeais à l’aide d’un fer à boucler ou, selon la circonstance, des bigoudis.
« L’espèce humaine est apparue en Afrique de l’Est, il y a quelque temps. »
On sait désormais que « les humains actuels non africains possèdent entre 1,8 et 2,6 % de gènes néandertaliens, acquis par hybridation il y a environ 50 000 ans peu après leur sortie d’Afrique, et plus de 30 % du génome de Néandertal survit dans l’ensemble de la population actuelle à différents endroits de notre génome. »
Là, le terme utilisé est « hybridation », lequel nomme sans tout l’affect idéologique dont est actuellement empreint l’emploi du terme « métissage », le « croisement » entre Homo neanderthalensis auquel la modélisation me paraît avoir donné un petit air de Gérard Depardieu, et Homo dit « Sapiens, dont les modernes descendants de tout continent, oublient trop souvent à mon goût que «La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » – Rabelais, Pantagruel.
« Homo sapiens, apparu en Afrique, aurait évolué vers l’Homme moderne sur ce continent pendant une période allant d’environ 300 000 à 60 000 ans avant le présent. Les études génétiques indiquent que l’Homme moderne aurait ensuite quitté l’Afrique il y a entre 60 000 et 50 000 ans, et se serait répandu sur tous les continents en remplaçant les espèces humaines antérieures, comme l’Homme de Néandertal en Europe et l’Homme de Denisova en Asie, avec des épisodes d’hybridation limitée entre espèces » explique-t-on de nos jours.
Vu que je ne suis ni anthropologue et encore moins paléoanthropologue, j’imagine que ces gens très savants, et qui, malgré le romantisme qui imprègne l’image de ces premiers commencements portés par Lucy »>https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucy_in_the_Sky_with_Diamonds »>Lucy In The Sky With Diamonds, ont finalement renoncé à Lucy l’australopithèque, comme ancêtre commune, savent ce qu’ils nous disent.
Arrivés en Europe il y a 210 000 ans nous disent-ils par exemple, « Homo sapiens n’aurait pas pu à l’époque s’y maintenir, supplanté probablement par les Néandertaliens, mieux adaptés au froid des cycles glaciaires successifs, avant que l’Homme de Cro-Magnon réussisse, mais bien bien plus tard son implantation, ce à partir de 48 000 ans avant le présent » autrement dit, au paléolithique dit « supérieur ».
À cette époque donc, nous explique-t-on, Sapiens serait arrivé lors d’une amélioration relative du climat vers 45 000 ans avant le présent, dans l’actuelle sphère géographique dite « européenne », « par l’Europe du Sud-Est, en provenance du Proche-Orient, apportant avec lui la culture de l’Aurignacien et se serait disséminé assez rapidement dans tout ce territoire, cohabitant pendant plusieurs milliers d’années avec l’Homme de Néandertal, jusqu’à l’extinction de ce dernier vers 30 000 ans avant le présent. » Sachant que les causes attribuées à cette extinction ne sont pas consensuelles parmi les spécialistes du domaine. De cette « cohabitation » il semble que les hommes modernes non africains, aient hérité jusqu’à 4 % de gènes Neandertal. Lesquels se répartissent différemment selon les populations considérées, sachant que le séquençage montre également que l’humain moderne a globalement par exemple « 99,7 % de gènes en commun avec les Néandertaliens, 98 % de gènes en commun avec le chimpanzé, 93 % avec le macaque, 85 % avec la souris, 80 % avec la vache, le chat ou le chien, 70 % avec l’oursin, 61 % avec la mouche des fruits, 60 % avec un poulet, 43 % avec un ver, 40 % avec la banane, 35 % avec la jonquille, 25 % avec la laitue ou le riz, qu’ils partagent encore 26 % de leurs gènes avec la levure et 18 % avec Agaricus bisporus le champignon de Paris ».
Là franchement, ça m’étonne, j’aurais plutôt pensé a priori à l’ agaric bulbeux, autrement dit, « Fungus phalloides, annulatus, sordide virescens, et patulus » ou encore à Phallus impudicus vu l’abondance de lingam ou encore linga identifié dans les les arbres, les buissons, les bosquets, les monticules, les rochers, les éminences, les montagnes, les objets taillés dans la pierre, le métal ou un autre matériau.
Ces arbres que sont notamment Ask et Embla « le frêne » et « l’orme » (ou « vigne) des mythes scandinaves à partir du tronc desquels les dieux auraient façonné le couple d’êtres humains originels.
Tout ça, alors que ne partage que 50 % des gènes de mes frères et sœurs…. Et que, si le père français de Lucy, s’est trompé avec Lucy, l’Australopithèque dont l’évolution a, sachant d’en faire l’ancêtre de Sapiens, plutôt abouti à un cul-de-sac, il a probablement vu juste avec the Sky with diamonds, l’héritage des étoiles…
« les chiens, dont vous raffolez je crois, et que j’exècre. Ça mord, ça pisse partout, et ça se précipite sur tout congénère dès que ça le voit, pour le renifler, voire plus si affinités. Et, cerise sur le gâteau, ça laisse sur les trottoirs des déjections quand le maître est un salopard. »
Il paraît que si « les Néandertaliens avaient une meilleure connaissance du territoire et de ses ressources que les nouveaux arrivants, la domestication du chien pour la chasse correspondant approximativement à la période de disparition desdits Néandertaliens, certains ont émis l’hypothèse selon laquelle cet événement aurait permis à Sapiens de bénéficier d’un net avantage dans sa recherche de nourriture. »
@ Robert Marchenoir | 19 octobre 2020 à 09:14
« Vous parlez de quelles mesures ? Je n’ai rien vu de tel. »
Pourtant tous les médias en parlent. Je cite Gérald Darmanin
« 80 enquêtes ont été ouvertes pour la haine en ligne, des interpellations ont déjà eu lieu. Depuis ce matin, des opérations de police ont lieu et auront lieu. Elles concernent des dizaines d’individus, pas en lien forcément avec l’enquête mais avec l’envie de faire passer un message »
« 51 structures associatives vont faire l’objet d’une visite. Certaines seront dissoutes ».
Ce sont des mesures concrètes que l’on attendait depuis longtemps et qui vont enfin être mises à exécution. Aucun gouvernement précédent ne les avait engagées.
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@ revnonausujai | 19 octobre 2020 à 08:08
« que vous préfériez être méchant que bête ne vous exonère pas du cumul ! »
Rassurez-vous j’avais compris. J’ai lu Hara-Kiri dans ma jeunesse. Mais depuis j’ai évolué, ce qui ne semble pas être votre cas.
C’est aussi ça l’intelligence…
@ Serge HIREL 00h28
« Demandez à un catholique pratiquant ce qu’il pense des caricatures antipapistes de « Charlie Hebdo »
Il en rit s’il a de l’humour et se formalise s’il n’en a pas !
Mais aux dernières nouvelles, aucun n’a lancé de bulle contre Hara-Kiri ou Charlie Hebdo et aucun n’a trucidé quiconque pour ces motifs…
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@ Tomas 23h59
« Mais quand on va guerroyer chez des peuples qu’on a colonisés il ne faut pas s’étonner qu’ils répliquent avec les armes dont ils disposent. Que nos raisons de guerroyer là-bas soient bonnes ou mauvaises n’est pas le sujet, le monde sans pitié des relations internationales ne connaissant pas la notion de bien et de mal, mais juste celle de l’intérêt. »
Les raisons de « guerroyer » sont appuyées par des résolutions des Nations unies ou par des accords bilatéraux signés entre les parties. C’est le cas de l’intervention au Mali voulue par le gouvernement de ce pays. On peut aussi intervenir chez des gens que nous n’avons pas colonisés par mandat des NU… La communauté internationale se soucie de maintenir des rapports équilibrés entre les pays et grâce au ciel, il existe encore des Etats volontaires pour que les belligérants déposent les armes…
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@ Tomas 13h15
« On sent chez le vous le type dans l’air du temps, touche pas à mon pote dans les années 80 (raciste cordial, donc), et zemmourien (raciste tout court) dans les années 2000/ 2010. Le type qui essaye de rattraper son inculture et son incapacité à penser lui-même par des mots d’esprit histoire de sauver la face. Le niveau baisse, vous avez bien raison sur ce seul point ! »
Je ne vais pas vous balancer mon CV et discourir sur ma vie privée pour répondre à ce qui s’apparente à de la diffamation. Vous êtes un méprisable communiste (pour faire du Marchenoir qui en l’occurrence vous a bien cerné).
@ Robert Marchenoir 19 octobre 09:14
J’attendais avec impatience vos commentaires car sur ces sujets je savais que vous aviez plus d’expérience ou de choses à dire que moi sur les Tchétchènes qui, curieusement, viennent rarement à Ouessant.
C’est vrai mon commentaire était, je l’avoue, un peu provoc MAIS fait pour ça 😉
La bonne nouvelle (?) c’est que j’ai TOUT lu de votre réponse, et même si j’avais un peu (vaguement) compris qui était Kadyrov, votre exposé m’en a appris bien plus.
Quant à votre conclusion sur l’hydroxychloroquine vous auriez pu éviter, mais bon si c’est votre cheval du moment alors allez-y, parce que perso…
@ Lodi
« Alors on peut se passer de communiquer avec elle ou bien lui rendre fouet pour fouet, mais quand on voit que la malheureuse s’est mis dans le cas de passer pour frôlant le négationnisme, on en vient à l’excuser pour le passé. »
Je ne me souviens pas de cet épisode, alors je ne le commente pas. Et j’espère être plus joueur avec elle qu’un aficionado du fouet.
« En plus, je pense que ses déboires avec ses pairs viennent sans doute en partie certes de son originalité mais aussi de son attitude provocante, et que c’est cher payé. »
C’est bien possible. Mais je pense aussi qu’il serait temps que les universitaires acceptent un peu plus la culture du conflit. Je faisais référence dans le passé à la notion de courtoisie argumentative comparativement à de la courtoisie de pure forme. On voit beaucoup trop de comportements policés chez les universitaires. Beaucoup trop. Cela renforce des structures autoritaires internes à l’université qui n’ont pas lieu d’être et cela empêche d’appeler un charlatan un charlatan. Car il y a des charlatans à l’université et pas uniquement dans le monde médical… Donc je ne critiquerai pas Catherine JACOB sur la base de ce type de déboires.
« Quoi de pire pour un chercheur, pour un écrivain, d’écrire pour le tiroir ou quasiment ? »
Internet leur offre des possibilités de publication qu’ils n’avaient pas auparavant. C’est pas si mal que cela que d’écrire pour le tiroir… Et c’est aux intellectuels d’aussi prendre en compte ce qui se publie hors des sentiers battus et de ceux qu’ils affectionnent.
« Elle a un grave problème d’insensibilité ou d’agressivité ou les deux, et moi de sensibilité, d’agressivité et de rancune, chacun sa pente. »
Je ne l’ai pas excessivement remarqué.
« Je pense que mon entraînement sur ce blog, et surtout votre exemple, peut y avoir été pour quelque chose, donc merci. »
C’est possible. En temps normal, il y a quand même un côté contraignant à l’argumentation quand elle est bien ficelée. Les gens ne peuvent pas fuir leurs propres propos éternellement. Normalement. J’avoue être un peu triste de devoir utiliser un langage de plus en plus ferme et catégorique face à certains, mais il faut ce qu’il faut. Je ne sais pas quel exemple vous avez pu en tirer, mais je pense qu’il y a bien quelques leçons à prendre dans mes propos sur l’art de marcher sur les pieds de ceux qui veulent vous marcher sur les pieds. Si cela vous est profitable, j’en suis très heureux.
@ Mary Preud’homme
« Ce matin, j’ai assisté à une messe célébrée par un prêtre d’une quarantaine d’années. Dans son homélie, il a mentionné les pauvres migrants qu’il fallait aider ainsi que nous en adjure régulièrement, urbi et orbi, le pape François, depuis les ors du Vatican. »
Dites-lui que vous ne manquerez pas de le faire quand il les aura évangélisés et baptisés.
Le philosophe Yves Michaud, un de nos rares philosophes qui ne soit pas passé par la Ligue communiste révolutionnaire, évoque une hypothèse dans un article sur le site de Michel Onfray concernant la décapitation de Samuel Paty.
“Il n’aurait pas été juif, pour aggraver son cas ?”
On peut en effet se poser la question de savoir si l’assassin a percuté sur le prénom de M. Paty, Samuel… Ce qui aggraverait l’horreur du crime antisémite.
Il apparaît aujourd’hui que cet assassin était un janissaire. Un janissaire manipulé.
À 18 ans, à peine scolarisé, on ne peut que s’étonner de son dernier message à l’intention de M. Macron. On n’écrit pas comme ça à 18 ans. On lui a tenu la main, manifestement.
Il s’agit bien d’une fatwa extrêmement subtile.
Quand on voit comme on se dispute avec l’idée de racisme en rameutant l’homme de Néandertal, on peut se demander ce qui se serait passé s’il avait survécu :
https://www.youtube.com/watch?v=TAmGw-okAZo
Il faut être prudent avant d’accuser les gens de racisme.
Un exemple – et une exortation à lire Tolkien !
https://www.tolkiendil.com/tolkien/etudes/racisme?s%5B%5D=raciste
@ Patrice Charoulet | 18 octobre 2020 à 16:35
« Vous m’avez épargné – je vous en sais gré – les chiens, dont vous raffolez je crois, et que j’exècre. Ça mord, ça pisse partout, et ça se précipite sur tout congénère dès que ça le voit, pour le renifler, voire plus si affinités. Et, cerise sur le gâteau, ça laisse sur les trottoirs des déjections quand le maître est un salopard. »
Comment pouvez-vous écrire de telles monstruosités sur les chiens qui depuis l’aube de l’Humanité ont toujours été les meilleurs amis de l’Homme.
Depuis ma plus tendre enfance j’ai toujours eu des chiens autour de moi et chaque fois que j’ai dû m’en séparer parce qu’ils étaient devenus trop vieux et qu’ils souffraient ça a été un déchirement.
Je trouve dans le regard de mes chiens bien plus d’humanité que dans celui de bien des humains.
Un chien ne mort pas s’il est entouré de l’affection de ses maîtres, il ne fait pas de saletés si on lui a appris à être propre. Un chien est capable de se laisser mourir de chagrin quand son maître est décédé. Quel être humain est capable d’en faire autant ?
@ F68.10
« Je ne me souviens pas de cet épisode, alors je ne le commente pas. Et j’espère être plus joueur avec elle qu’un aficionado du fouet. »
Vous n’y étiez pas.
Je ne vois pas comme un jeu qu’on me tourne indûment en dérision, croyez-le. Les aficionados du fouet, ce sont les agresseurs, moi, je dois me rabattre sur leur façon de faire.
Mais la paix brisée, elle est brisée et à la guerre, de sang ou de polémique, il faut tuer l’ennemi.
Ce n’est pas ce que vous faites dans vos débats quand les gens commencent à le mériter selon vous ?
Ce n’est pas parce que je suis « sans talent » et avec tant de défauts que je n’en vois pas le bout, un clou chasse l’autre, que je vais reculer, si toutefois je n’ai pas envie de reculer, après tout, je n’ai pas non plus d’obligation, liberté d’abord.
Je suis la seule personne à assumer sa rancune, et pourquoi ? Le pardon n’est pas pour moi un dû mais une grâce, ce que je dois aux autres, c’est la justice, ce que je me dois, c’est la dignité, donc le courage et la victoire.
Les grâces, on les fait quand on est d’humeur, et je dirais, en somme, quand la vie vous en fait, si légère soit-elle, et peut-être trop tardive, mais laissons cela.
« En temps normal, il y a quand même un côté contraignant à l’argumentation quand elle est bien ficelée. Les gens ne peuvent pas fuir leurs propres propos éternellement. »
Ce n’est pas vrai : vous dépendez de la bonne foi et de l’intelligence de l’autre.
Et de votre talent, mais ne m’a-t-on pas étiqueté sans talent ? Autant dire qu’il faut arracher les gens de leur confort et de leur mauvaise foi à partir de rien.
« Je pense aussi qu’il serait temps que les universitaires acceptent un peu plus la culture du conflit. Je faisais référence dans le passé à la notion de courtoisie argumentative comparativement à de la courtoisie de pure forme. On voit beaucoup trop de comportements policés chez les universitaires. Beaucoup trop. Cela renforce des structures autoritaires internes à l’université qui n’ont pas lieu d’être et cela empêche d’appeler un charlatan un charlatan. Car il y a des charlatans à l’université et pas uniquement dans le monde médical… Donc je ne critiquerai pas Catherine JACOB sur la base de ce type de déboires. »
La question me semble mal posée… Imaginez que vous ayez des idées, par exemple sur le Japon, des toiles à exposer ou un roman à publier.
La question n’est pas de réformer l’université, l’édition ou le marché de l’art mais votre oeuvre.
Vouloir avoir raison tout le temps voire attaquer les gens sans l’ombre d’une raison dans mon cas, parce qu’on ne supporte pas les questions ou toute discussion d’ailleurs, c’est dans un cas gaspiller ses forces et dans l’autre être injuste, et toujours accumuler des obstacles à la réception de son oeuvre.
Qu’est-ce qui compte, une vanité, une agressivité transitoire ou son oeuvre ? Si le fruit de son esprit ne compte pas plus pour soi que le reste, elle n’a aucune raison de peser pour les autres.
Voir une erreur est triste mais instructif : il faut que toute personne dans un cas semblable en fasse un contre-exemple pour lui-même…
Il serait désirable que des universitaires mettent leur personne de côté même s’il ne s’agit pas de leur oeuvre, dans l’intérêt de la science. Mais vu la nature humaine, ce n’est vraiment pas gagné : entre les mous, les égoïstes, les rancuniers, les imbéciles et les vils plagiaires, les plus intéressés au statu quo, à mon avis, ce n’est pas gagné. C’est pourquoi, comme vous, j’ai toujours pensé qu’il fallait dans un tel cas, contourner l’université.
Vous me paraissez bien placé pour fournir une aide appréciable à Catherine JACOB.
Parce que franchement, écrire pour le tiroir, à mon avis, c’est comme lancer une bouteille à la mer pour après sa mort sans avoir personne s’étant engagé à prendre votre relais.
C’est le tic-tac, tic-tac, votre mort et celle de votre oeuvre qui vit avec vous, dans le tiroir, un rappel et un reproche.
@ Catherine JACOB | 19 octobre 2020 à 09:51
« L’humain moderne a 40 % de gènes en commun avec la banane. »
D’où l’expression : « Va donc, hé, banane ! », qui ne saurait, vu les éblouissantes découvertes de la science dont vous avez bien voulu nous faire part, être assimilée à une invective, à une diffamation et encore moins à une insulte.
En fait, il s’agit d’une adresse courtoise, voire affectueuse, quelque chose comme « Bien le bonjour à votre maman ».
Je n’ose vous demander une source. Je vais en avoir besoin, pour mes fameux petits liens bleus, lorsqu’il me faudra une couverture pour corriger quelque importun.
@ Michelle D-LEROY | 18 octobre 2020 à 19:38
@ Exilé
Effectivement il s’est justifié en prétendant avoir agi sur « recommandations » de sa hiérarchie, qui l’avait invité à ne pas commenter « à chaud » un sujet sensible, se réservant néanmoins le droit de publier plus tard une note « circonstanciée » sur le « problème ».
Que répondre à autant de lâcheté, d’hypocrisie, moi qui ai gardé en dépit de mon âge la puérile audace de mes vingt ans :
Posture ou imposture ?
Silence : mot troué où pénètrent compromis et mensonges sournoisement bénis,
Pas un mot de compassion pour l’homme décapité
L’idéal et la prière prostitués
La France crucifiée !
Va-t-en Mort incertaine !
@ Achille 12h14
Vous aurez beau dire , vous n’échapperez pas au fait sec ; alors que l’horreur du crime poussait au sursaut national et à la mobilisation contre le terrorisme islamique, tout ce que vous avez considéré, c’est le sort électoral de la faction actuellement au pouvoir. Et vous vous targuez d’intelligence ?
Je vous concède, sous bénéfice d’inventaire, de condamner les attentats ; c’est le minimum syndical, le sort des malheureuses victimes n’étant, si j’ose dire, que la cerise sur le rahat-loukoum ; le sujet n’est même pas celui-là. L’intolérable commence avec la prétention d’une peuplade allogène de nous imposer sa religion, ses coutumes, son mode de vie et aussi avec la propension des élites autoproclamées à céder soit par calcul électoraliste soit par lâcheté pure et simple.
Les mesures fortes du gouvernement: vous voulez parler de la com de Dard malin, l’homme qui confond faveurs administratives et faveurs sexuelles ?
– dissolution d’associations, coup d’épée dans l’eau nécessaire mais inefficace, les intéressés passant dans la clandestinité ou les assocs se reconstituant sous une nouvelle identité;
– « message » envoyé en perquisitionnant ou en convoquant: pftt, sabre de bois ; ça leur fera autant d’effet que la perquis chez Philippe et Véran !
– expulsion de 231 islamistes ; il a dû lui échapper, 1) qu’il faut un visa consulaire préalable (pas gagné d’avance) 2) qu’il y aura des recours de tribunal en appel puis à la Cour européenne de justice et il se trouvera bien un juge pour annuler l’arrêté d’expulsion.
Ce brave Gérard peut déjà ajouter « j’voudrais ben mais j’peux point » à son répertoire !
On voit souvent des juifs raconter des histoires juives.
On voit souvent des Belges raconter des histoires belges.
On n’a jamais vu des arabes raconter des histoires arabes.
Il est toujours comique d’assister aux larmes de crocodile de la médiacratie en ce qui concerne les victimes de la liberté d’expression, enfin, certaines victimes, et notamment LCI qui rappelons-le a viré Geoffroy Lejeune de Valeurs actuelles il y a quelques semaines à cause du dessin d’Obono et ce dans l’indifférence quasi générale.
@ F68.10 à 13h11
« …l’art de marcher sur les pieds de ceux qui veulent vous marcher sur les pieds. »
Vous le pratiquez à merveille (ce n’est pas un reproche), certains le méritent amplement.
Cela me projette quelques décennies en arrière, au temps des stages d’entraînement des forces de vente où l’on vous enseignait que le ‘’dépassement de soi’’ était la certitude de la réussite d’une carrière.
Et les moniteurs persuasifs vous demandaient, à titre d’exercices pratiques, de prendre l’autobus bondé le soir même et de faire exprès de marcher sur les pieds des voyageurs tout en les accusant sans ménagement d’avoir marché sur les vôtres ! Jusqu’à ce qu’on se mette d’accord sur la brutalité du freinage de cet infect conducteur…
Aujourd’hui on tue le conducteur qui ose vous demander votre titre de transport.
On tue le professeur dont le cours ne vous convient pas.
On tue le policier même sans uniforme simplement parce qu’il est policier.
Et après le crime, un minus-président peut s’écrier, bravache, « ils ne passeront pas ! ». Pauvre type, consternant paralytique.
La France a connu dans son passé la peste, les Anglais, la famine, les Prussiens, la Terreur, la grippe espagnole et le mitterrandisme, mais elle n’avait pas encore été confrontée à l’arme de destruction massive : le vide présidentiel façon macroneuse.
Devant une telle cata, on n’est pas près de trouver le vaccin !
Tiens ! deux islamistes revendiqués, originaires de Tchétchénie, lisent le blog de Philippe Bilger depuis la Russie, et tiennent à s’inscrire en faux contre la désinformation bretonne.
Zelim Imadaev et Albert Duraev (il s’appelle Albert, je n’y peux rien) sont vaguement connus, dans leur pays, pour leur pratique des arts martiaux mixtes (MMA). Ils ont félicité leur compatriote Abdouallakh Anzorov pour avoir décapité un prof d’histoire fâché avec l’islam. Imadaev l’a qualifié de « héros », et Duraev a ironisé sur « la liberté d’expression qui vient d’en prendre un coup en France ».
On peut attendre longtemps, je crois, que Poutine aille buter Zelim et Albert, même une fois sortis de leurs goguenots.
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@ Achille | 19 octobre 2020 à 12:14
Okay. C’est bien ce que je pensais… J’espérais que vous alliez m’apprendre quelque chose que j’aurais raté, mais non.
Il n’y a pas de « mesures particulièrement dures du gouvernement ». Il y a quelques frémissements micrométriques. Vous nous citez :
1) Les « dizaines d’individus » qui vont recevoir « une visite de la police » (oulàlà, on tremble…), parce qu’ils ont eu l’imprudence de baver de joie sur Internet, après une application non républicaine de la décollation sur le territoire national.
C’est une blague. C’est du théâtre. Ils vont être condamnés à combien de semaines de stage de poney ? Et ça va empêcher quoi, comme attentats ?
2) Les 51 associations qui « font faire l’objet d’une visite ». (Décidément, les visites… ils nous coupent la tête, on leur rend visite. On les sent tout de suite terrorisés, les terroristes.) « Certaines seront dissoutes. »
La vache ! On va dissoudre des gens qui, de toute façon, ont l’habitude d’œuvrer complètement en marge de la société. Dès qu’ils seront dissous, il vont se fader les œuvres complètes de Vincent Peillon et voter pour Chevènement. Je le sens bien…
Si au moins on infligeait, aux dirigeants de ces associations, des amendes astronomiques sous je ne sais quel prétexte fiscal ou sanitaire, comme savent si bien le faire les Américains…
3) Vous avez oublié les 230 islamistes étrangers que Darmanin compte expulser.
D’abord, j’aimerais être sûr qu’ils soient vraiment expulsés. Ce qui se passe, en général, c’est que le juge Hubert Veyron de la Motte proclame que les pollens du Maroc risquent de donner des allergies au réfugié politique Ahmed Mohamed Duchemolle, donc il est hors de question qu’on le renvoie dans son pays.
Et puis le problème n’est pas d’expulser 230 islamistes, une fois. Il est d’en expulser 200 par semaine, toutes les semaines.
Il est de prendre des mesures de vengeance, de représailles, de terreur, qui soient véritablement aptes à terroriser les terroristes.
Vous nous décapitez un professeur ? On va vous vaporiser, à coups de missiles, dix ou vingt chefs de votre parti nazi dans je ne sais quel t… du c… du monde où vous avez vos sales habitudes. Les services français n’ont pas d’agents tchétchènes fichés, dans leurs tiroirs ?
Vous nous égorgez un policier ? Il y a dix ou vingt dirigeants de votre religion de paix qui vont se faire confisquer leur maison sous divers prétextes, se faire démonter leur comptabilité personnelle et professionnelle par les vicieux de Bercy, se faire fourrer en prison pour dix années mur à mur dans l’étanchéité la plus complète, et ainsi de suite.
C’est le président Macron lui-même qui l’a dit : « La peur doit changer de camp ». Un slogan repris mot pour mot de la propagande du Front national. Quand la lepénisation des esprits touche jusqu’à Emmanuel Macron, c’est vraiment que la situation est grave.
Maintenant, les paroles martiales, c’est joli, mais ce n’est pas suivi d’effet.
J’ai beaucoup entendu parler d’islamisme, de séparatisme, de djihadisme, mais pas du tout d’immigration. Ces gens-là, ils sont bien venus de quelque part ? Il faudrait peut-être fermer le robinet ?
Les services secrets grecs ont infiltré des faux migrants sur les côtes turques, pour piéger les passeurs. Cela leur a permis d’arrêter 35 membres de quatre ONG « humanitaires », trois allemandes et une autrichienne, et de les inculper de participation à une association de malfaiteurs, d’espionnage et de violation de secrets d’État.
Pourquoi espionnage ? Parce qu’ils ont écouté illégalement les communications des gardes-côtes grecs, afin d’aider les passeurs à échapper aux contrôles. C’est un prétexte ? Évidemment que c’est un prétexte, corniaud ! Qu’est-ce que vous ne comprenez pas, dans le mot guerre ? dans le mot invasion ? dans les mots terrorisme et subversion ?
Ne me dites pas que les services secrets français ne pourraient pas en faire autant ? Les espions français sont moins bons que les espions grecs ? Sérieusement ? C’est une question de volonté politique, voilà tout.
La marine britannique se prépare à jeter des filets dans les hélices des canots pneumatiques des migrons qui traversent la Manche, pour les immobiliser.
Le ministre de l’Intérieur de ce pays (une immigrée venue d’Afrique) se prépare à lier les mains aux juges, par la loi, pour qu’ils ne puissent plus invoquer n’importe quel prétexte dans le but d’empêcher les expulsions.
L’ancien ministre des Affaires étrangères d’Australie explique aux Anglais qu’il suffit de déporter les immigrants illégaux en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Je l’ai fait, a-t-il dit. Nous avions 5 000 pouilleux qui débarquaient chez nous par bateau tous les ans. J’ai ouvert des camps de concentration sur une poignée d’îles désertes, au large de l’Australie. L’année suivante, il y a eu… un mimigré clandestin qui a tenté de ramener sa fraise en rafiot.
Vous pouvez faire pareil, a-t-il dit. De fait, le gouvernement britannique étudie diverses solutions chatoyantes : parquer les échappés de Calais dans des vieux ferries rouillés, ancrés au large ; ou bien sur des plateformes d’exploration pétrolières désaffectées ; ou bien sur telle ou telle île… Un autre monde est possible, l’imagination est au pouvoir…
Les minauderies de Darmanin, c’est toujours mieux que rien, mais vous n’avez pas l’air de vous rendre compte de ce à quoi ressemblent des mesures vraiment dissuasives. Nous en sommes loin.
Quand on voit que Castex et tout le gouvernement se sentent obligés d’employer l’expression stupide « islamisme radical » qui est un pléonasme juste parce qu’ils ont peur que tous les crétins politiquement corrects confondent islamisme avec islam et donc de se faire traiter d’islamophobes, on sait tout de suite que leur soi-disant guerre contre l’islamisme (TOUT COURT ! Pas besoin du radical bande de capitulards !) est perdue d’avance et que leurs coups de menton ne seront, une fois de plus, qu’un bal de faux-culs qui durera le temps que la médiacratie passe à autre chose, ce qui ne saurait tarder.
@ caroff
« Les raisons de « guerroyer » sont appuyées par des résolutions des Nations unies ou par des accords bilatéraux signés entre les parties. C’est le cas de l’intervention au Mali voulue par le gouvernement de ce pays. On peut aussi intervenir chez des gens que nous n’avons pas colonisés par mandat des NU… La communauté internationale se soucie de maintenir des rapports équilibrés entre les pays et grâce au ciel, il existe encore des Etats volontaires pour que les belligérants déposent les armes. »
Vous idéalisez quelque peu le droit international là.
Les Nations unies, c’est un club contrôlé par les grandes puissances pour que le maintien de l’ordre planétaire coûte moins cher. Si on prend l’exemple du Mali ou de la Syrie, ce sont des pays aux régimes aux abois qui n’ont eu d’autre solution que d’appeler en catastrophe à l’aide les puissances qui voulaient bien leur porter assistance, celle-ci n’étant pas désintéressée: dans le cas du Mali, la France avait tout à perdre d’une déstabilisation générale de la région sahélienne, ne serait-ce que parce que le Niger voisin représente un tiers de nos approvisionnements d’uranium, vitaux pour notre énergie nucléaire et notre économie.
Il faudra d’autres arguments à ceux qui soutiennent silencieusement le terrorisme et lui fournissent ses exécutants (avec les terroristes eux-mêmes, c’est trop tard pour argumenter, je le crains) pour les dissuader d’emprunter un chemin qui n’est pas dans leur intérêt propre.
Mitsahne et le président conducteur de bus, c’est tout un roman à la française.
@ Savonarole
Mais évidemment, vous devez savoir que les « loups solitaires » n’existent pas.
Et c’est heureux finalement, sinon qu’est-ce que ce serait…
@ F68.10
« Mais je pense aussi qu’il serait temps que les universitaires acceptent un peu plus la culture du conflit. Je faisais référence dans le passé à la notion de courtoisie argumentative comparativement à de la courtoisie de pure forme. On voit beaucoup trop de comportements policés chez les universitaires. Beaucoup trop »
On reconnaît bien là F68.10 le « tough guy », l’Homme, le dur, le vrai, le tatoué ! Hahahah ! Tu parles d’une terreur de l’Ouest !
– Attention Wil, si vous continuez à être méchant je vais m’énerver et je vais dire la vérité heiiiin !
– Arrête, j’ai peur…
– Euuhh… non, en fait je vais pas la dire, mais faites attention parce que je pourrais le faire heiiiiin ! »
Bienvenue dans le monde merveilleux des neuneus.
Faites gaffe, à l’entrée c’est marqué « Vous entrez à vos risques et périls ».
Pfiouuu, flippant…
La honte la plus absolue d’avoir laissé pendant si longtemps prospérer ces lieux islamistes clandestins et de n’avoir rien fait pour interdire le jihad sur des petits enfants embrigadés par ces idiots d’islamistes.
Le ministre Gérald Darmanin a par ailleurs affirmé que l’imam de la mosquée de Pantin avait ses enfants scolarisés dans une école clandestine fermée début octobre à Bobigny. « Des enfants de 2 à 6 ans portaient le hijab, sans cour de récréation, sans fenêtre, sans professeur », a dit G. Darmanin.
Une quinzaine d’établissements dont des écoles clandestines, des lieux de culte, des salles de sport ou encore des restaurants, ont été fermés en Seine-Saint-Denis depuis 2018, avait annoncé en février le préfet du département.
On attend aussi la fermeture des écoles islamistes clandestines et celles sans contrat d’Education nationale.
Pour ceux qui veulent découvrir ce qu’est le CCIF, BarakaCity, une association sectaire islamiste diffusant la propagande anti-flic et anti-républicaine avec des figurants pour le casting, ils sauront pourquoi les forces de l’ordre sont si souvent attaquées. Fermons cette pseudo-association définitivement en bloquant leurs actifs et fermeture de leurs comptes bancaires alimentés par des subventions de nos impôts avec le droit de défiscalisation.
Et c’est seulement maintenant que le gouvernement découvre ces mafias islamistes ?
@ Tomas | 19 octobre 2020 à 23:40
Remarquable la lettre d’Olivier Cyran à Charb (2013). Merci de l’avoir exhumée.
Un clou prémonitoire dans le cercueil de Charlie Hebdo.
@ Wil
« On reconnaît bien là F68.10 le « tough guy », l’Homme, le dur, le vrai, le tatoué ! Hahahah ! Tu parles d’une terreur de l’Ouest ! »
Alors, il se trouve que, oui, je suis tatoué. Cela ne fait pas de moi une terreur de l’Ouest. Par contre, effectivement, je pense que bien trop de choses dérangeantes me laissent insensibles quand elles ne le devraient pas. Pour résumer: Savonarole se plaint régulièrement du centrisme mou ; le centrisme dur existe aussi.
Cela étant, mon propos faisait référence à une thématique bien plus large qui est celle d’une excessive complaisance au sein du monde universitaire vis-à-vis de théories relativement délirantes. Je prône effectivement une refonte du cadre de recrutement des universitaires pour le défonctionariser. Catherine JACOB a par ailleurs mentionné le fait que les professeurs avec un P majuscule sont haut fonctionnaires. Je trouve cela inacceptable. Et tant qu’on y est, on pourrait aussi dissoudre l’Institut Universitaire de France, un bastion de snobisme assez pénible. Marre de ces hochets…
Le reste de votre propos a été traité ailleurs.
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@ Mitsahne
« Vous le pratiquez à merveille (ce n’est pas un reproche), certains le méritent amplement. »
Vous êtes bien urbain. Quant à votre tirade anti-Macron, je trouve au contraire qu’il se débrouille pas trop mal. L’événement récent, ainsi que d’autres qui font moins la une, vont décoincer un peu la gauche de Macron à ce sujet, ce qui va lui donner un peu d’air et lui permettre de rogner sa droite sur le thème de la sécurité. Je pense qu’on peut s’attendre un durcissement macronien. Sûrement pas assez à votre goût, mais je pense que les choses vont dans une meilleure direction, plus réaliste. Il s’agit simplement d’une tectonique des sensibilités politiques.
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@ Lodi
« Ce n’est pas ce que vous faites dans vos débats quand les gens commencent à le mériter selon vous ? »
Si. Je m’abaisse à leur niveau. Comme au judo. Et réutilise les arguments et les fourberies qu’ils se permettent. Ce n’est que justice. Vous devriez toutefois faire attention à la dynamique de la logique guerrière en toute matière.
« S’il y a bien un défaut dans le jeu d’échecs en tant que jeu de guerre, c’est le suivant: Le but d’une partie d’échecs est l’annihilation totale. Mais pendant la guerre, même si le sang résonne dans vos oreilles à la poursuite de votre ennemi, il y a l’espoir que des esprits plus sains que le vôtre vous arrêteront avant d’atteindre votre cible. Dans la guerre, contrairement aux échecs, les règles peuvent changer. Des armistices peuvent être contractés. Votre pire ennemi peut devenir votre meilleur ami. Dans la guerre, il y a de l’espoir. » — Sarah Connor
« Ce n’est pas vrai : vous dépendez de la bonne foi et de l’intelligence de l’autre. »
Pas seulement. Votre interlocuteur n’est qu’une partie du contexte dans lequel l’échange rhétorique évolue. Il y a les arguments, et il y a l’audience. Vous ne jugez pas votre gain seulement aux conséquences de vos arguments et de votre rhétorique sur votre contradicteur mais aussi sur l’environnement dans lequel votre argumentation évolue: la pensée et la rationalité n’est pas désincarnée. Ce serait d’ailleurs trop facile, dans ce cas.
« Il serait désirable que des universitaires mettent leur personne de côté même s’il ne s’agit pas de leur oeuvre, dans l’intérêt de la science. Mais vu la nature humaine, ce n’est vraiment pas gagné : entre les mous, les égoïstes, les rancuniers, les imbéciles et les vils plagiaires, les plus intéressés au statu quo, à mon avis, ce n’est pas gagné. »
L’université est contournable à titre individuel mais incontournable à l’échelle d’une société. Et s’il y a un combat à y mener, il faut l’y mener. Et il y en a.
« Parce que franchement, écrire pour le tiroir, à mon avis, c’est comme lancer une bouteille à la mer pour après sa mort sans avoir personne s’étant engagé à prendre votre relais. »
Certes. D’où l’intérêt d’Internet. Si les gens ne sont pas trop idiots, et dépassent certaines idées reçues, il y a la possibilité d’en faire le tiroir pour lequel on écrit et de créer à terme une forme de jury du travail de l’expertise et du monde universitaire. À terme… Il faut d’abord faire taire QAnon.
Personnellement, à l’heure actuelle, j’écris un peu pour le tiroir, mais je ne considère pas cela intégralement inutile. J’ai même constaté qu’il était possible de publier dans des revues sérieuses avec le même effet que d’écrire pour le tiroir.
« C’est le tic-tac, tic-tac, votre mort et celle de votre oeuvre qui vit avec vous, dans le tiroir, un rappel et un reproche. »
Les conséquences de nos actes dépassent, parfois, l’échéance de notre mort. Et on juge les actes à leurs conséquences.
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@ Savonarole
« Remarquable la lettre d’Olivier Cyran à Charb (2013). Merci de l’avoir exhumée. Un clou prémonitoire dans le cercueil de Charlie Hebdo. »
Vous n’êtes pas crédible un seul instant. Vous ? Adhérer au contenu de la lettre d’Olivier Cyran ? Par snobisme, peut-être. Mais par conviction ? Aucunement possible.
@ F68.10
« Par contre, effectivement, je pense que bien trop de choses dérangeantes me laissent insensibles quand elles ne le devraient pas. Pour résumer: Savonarole se plaint régulièrement du centrisme mou ; le centrisme dur existe aussi. Cela étant, mon propos faisait référence à une thématique bien plus large qui est… »
Blablabla… Pfff. Totalement fascinant…
C’est bien au moins vous ne vous ennuyez jamais tout seul.
@ F68.10
« « Des armistices peuvent être contractées. Votre pire ennemi peut devenir votre meilleur ami. Dans la guerre, il y a de l’espoir. » — Sarah Connor »
La guerre, c’est une confrontation, où l’un ou l’autre doit devenir la proie, la nourriture du vainqueur. Normalement, on massacre et on réduit à l’esclavage quand ce n’est pas à la marmite.
Entre individus, c’est pareil, et c’était bien compris dans les duels à mort.
Après, on a cru pouvoir atténuer l’implacabilité de cette logique.
Problème : quand l’autre continue à exister, il peut vous attaquer à nouveau comme l’ont fait les Allemands.
Il a fallu les bombarder et les occuper, qu’ils comprennent bien qu’ils n’avaient pas eu de « coup de poignard dans le dos », qu’ils étaient des soumis, et rien d’autre.
C’était la bonne méthode… Après, ils ont été quelque peu relevés parce qu’on en avait assez de leurs désordres et qu’on n’allait pas leur rendre le génocide qu’ils avaient commis contre les Juifs – ce qui fait qu’on génocide toujours, aucun peuple n’ayant grand-chose à craindre après avoir commis un génocide – et qu’ils devaient être alliés contre le camp d’en face.
Bref, la paix avec les uns est conditionnée par leur soumission et leur rôle d’allié face aux autres.
Entre individus, est-ce très différent ?
Peut-il y avoir une vraie paix que l’autre n’ait présenté ses plus plates excuses et soit éventuellement votre allié ?
Enfin, sur ce blog, c’est trop tard, depuis le temps et ce que j’ai dit, on pourrait croire que moi, j’ai été du genre à les mendier… Moi, un comble !
Autre chose : certains ne présentent leurs excuses que pour se moquer de vous, il faut voir de quels propos ils les assortissent ou sur quel ton ils les présentent.
Comme on peut toujours attendre des excuses dans la vie ou que les sournois rédiment leur trahison, eh bien, quelle est la solution du public ?
Les gens disent que vous devez pardonner… C’est à vous, qui êtes dans votre droit, droit et pur, d’être la variable d’ajustement, la serpillière des infâmes.
Il faut dire que les gens croient que le temps ouvre des droits, traduire, un rapport de force où on n’a pas renversé l’adversaire lui donne le droit de rester sur la victoire.
En bref, les gens ne vous soutiennent guère à l’injustice mais vous poussent vers « l’impuissance apprise ».
Bref, entre les gens, il n’y a pas de vraie paix, sourire devant, calomnies derrière, ou débat normal, et d’un coup, insulte ! L’amitié, là-dedans… Je ne parle pas de simple loyauté.
D’ailleurs, tenez, si on est trop gentil, soit admiratif, soit reconnaissant, on se fait traîner dans la boue, par l’intéressé ou par le public : je vous conseille de ne jamais commettre de telles bourdes si c’est en ingénu.
Ou alors, n’oubliez pas votre fouet ! Je sortais sans, eh oui, je jouais, alors.
Conseil d’ami si l’amitié peut exister en ce monde et singulièrement sur le net !
Or cette censure est injuste et réduit la gamme d’expression, si on peut critiquer le mal, le flétrir, on doit aussi pouvoir louer son contraire.
À moins de peindre tout en noir, pas en démon et merveille mais en démon. Remarquez, quand une merveille se comporte en démon, que faire ?
L’effet de sidération aura été une de mes défaites, que je ne pardonnerai évidement jamais, il me faut vaincre, encore et toujours, ne serais-ce que pour m’y entraîner pour ce qui compte vraiment pour moi. La puissance apprise ?
Mon Dieu, mais je finis sur un espoir !
@ Mary Preud’homme | 18 octobre 2020 à 22:56
« Où voulez-vous en venir exactement ?
Démontrer que Patrice Charoulet (que je salue) est un âne et vous une femme savante ? »
Loin de moi, l’idée de vouloir me positionner dans le faux débat qui opposerait personnalités des uns et des autres. Nous n’avons ici, en principe et idéalement, que des débats d’idées au sein de la reconnaissance de notre liberté d’expression par nos hôtes.
Cela étant précisé, je ne peux que faire observer que certains « font l’âne pour avoir du son » à l’image de « Gargantua qui faisait de l’âne pour avoir du bren » . Quant aux « femmes savantes », si je me reconnais dans leur désir de s’instruire, contrairement à celles de Molière, je tâche d’éviter, autant que faire se peut, d’élire comme maîtres des pédants sans talent, tels en particulier ces néo-féministes, antiracistes et décoloniaux – qui désignent l’homme « blanc » « comme l’ennemi commun de l’humanité […] le nouveau Satan, celui que son anatomie même désigne comme violeur ontologique, sa couleur de peau comme raciste, sa puissance comme exploiteur de tous les « dominés » et « racisés » » ainsi que le dit dans son dernier essai le nouveau membre du Jury du Goncourt, Pascal Bruckner, alors que coupable de tous les maux de la planète bleue, il serait peut-être bien le plus métissé de tous, détruisant par là l’idée d’humanité une en ses divers embranchements.
Qu’on soit pour la théorie du Out of Africa ou celle du Out of Nowhere, l’humanité de l’homme c’est l’humus, le sol sur lequel il prospère et son legs aux générations successives qui n’est pas tant celui de l’aventure de ses gènes individuels qu’il s’agirait soit d’opposer soit de conjuguer pour désigner une identité qui serait ontologiquement fondatrice, que celui de la construction évolutive de ses divers modes de « devenir homme » qui le font à chaque fois un et différent de l’intérieur d’un destin commun.
« Quant à votre couplet sur les Amérindiens, lesquels d’ailleurs, vu qu’il y avait des centaines d’ethnies dans les deux Amériques, votre façon de voir les choses frise le négationnisme. »
Tout de suite les grands mots !
Le négationnisme désigne la contestation ou la minimisation des crimes condamnés par le tribunal de Nuremberg ainsi que, par extension, la contestation ou la minimisation d’autres faits historiques qui supporteraient la même qualification.
Le terme est créé en 1987 par l’historien français Henry Rousso spécialiste du XXe siècle et notamment de la Seconde Guerre mondiale, pour désigner la négation de la Shoah et il est désormais connu pour la conceptualisation de cette négation sous le vocable « négationnisme »
Où est-ce que vous avez lu que je nie ou même que j’évoque, quelque crime que ce soit ??
« @ Savonarole
« Remarquable la lettre d’Olivier Cyran à Charb (2013). Merci de l’avoir exhumée. Un clou prémonitoire dans le cercueil de Charlie Hebdo. »
Vous n’êtes pas crédible un seul instant. Vous ? Adhérer au contenu de la lettre d’Olivier Cyran ? Par snobisme, peut-être. Mais par conviction ? Aucunement possible.
Rédigé par : F68.10 | 20 octobre 2020 à 01:05″
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Remarquable texte, en effet, que je ne découvre, à ma grande honte, que sept ans après…
Dissection au scalpel des dérives et des phobies de Charlie Hebdo…
Quelle image déformée avez-vous de Savonarole pour affirmer de façon aussi péremptoire son manque de crédibilité en l’espèce ?
Savonarole se bat depuis longtemps contre les fausses valeurs de ces baudruches qui se parent avec hypocrisie du masque de la liberté d’expression pour devenir les pires fossoyeurs de la tolérance : a-t-il le droit de se reconnaître dans ce texte sans que vous lui fassiez un procès d’intention à l’aune de vos préjugés sur lui ?
Le mérite de ce texte de Cyran est qu’il peut recevoir l’aval de gens aussi éloignés sur l’échiquier politique que Savonarole et Achille, par exemple…
Et, accessoirement, de votre serviteur…
@ Achille 19 oct. 14h03
Vous aimez les chiens. Libre à vous. Vous écrivez notamment : « Un chien ne fait pas de saletés si on lui apprend à être propre. » Vous me surprenez. Tous les jours, dans ma ville, je ne vois aucun chien errant. En revanche, je vois des gens qui sortent leurs chiens, qui font leurs besoins (liquides et solides).
Quand les déjections ne sont pas liquides, deux sortes de promeneurs : ceux qui ramassent et ceux qui laissent. Vos chiens « qui ne font pas de saletés » ne sont pas présents dans ma ville. Nos trottoirs obligent à faire du slalom. Je plains l’insouciant.
Il faut faire la guerre à l’islamisme et défendre la liberté d’expression.
Je n’aurais toutefois pas trouvé du meilleur goût qu’en son nom mon enseignant montre une caricature de la Vierge Marie les jambes écartées avec une loupe permettant de disserter si elle était vraiment vierge ou pas, ou Jésus-Christ avec une croix dans le c*l.
De là à égorger il y a un pas que les chrétiens ne franchissent pas.
Un enseignant pourrait trouver autre chose de moins provocateur.
@ Robert Marchenoir | 19 octobre 2020 à 15:49
S’agissant de la génomique comparative, l’information source serait à rechercher dans Darbeshwar Roy, Biotechnology, Alpha Science International, 2010, p. 28
« D’où l’expression : « Va donc, hé, banane ! « ,[…] serait une adresse courtoise, voire affectueuse, quelque chose comme « Bien le bonjour à votre maman« . »
Ce qui s’agissant non pas de la consommation « du fruit frais qui apporte le plus de magnésium et de potassium» mais de, par ex. « La banane » de Philippe Katerine – ouvre des perspectives nouvelles sur le cannibalisme.😀
@ sbriglia@F68.10 | 20 octobre 2020 à 10:30
Bravo !
@ stephane | 20 octobre 2020 à 11:48
Votre vision des choses, complètement fausse, est celle d’un obsédé sexuel parce que le dessin de Charlie ne présente pas les choses à votre image.
Vous n’avez rien compris, mais alors rien du tout.
Ce dessin titré « Tout ça pour ça », montre leur Mahomet se tenant la tête d’effroi ou de honte pour ses fidèles: « Mahomet débordé par les intégristes ».
Je sais que la vérité n’est pas toujours bonne à dire (pour vous), mais se voiler la face et ne rien dire c’est encore mille fois pire.
Ouvrez vos oreilles, votre esprit et vos yeux mais surtout fermez votre braguette. Les islamistes intégristes pourraient vous en vouloir !
@ stephane | 20 octobre 2020 à 11:48
Avez-vous vu les caricatures en question ? Satiriques certes mais n’est-ce pas le but de ce genre de presse ?
Il me semble par ailleurs que vu leur contenu, elles n’avaient pas le caractère d’obscénités que vous leur prêtez avec vos comparaisons.
Et quand bien même cela serait, impossible de trouver la moindre justification à ce crime abominable et à l’odieuse mise en scène de la décapitation !
Imaginez un instant la sidération et l’horreur des policiers qui ont dû faire les premiers constats ? Cela fait froid dans le dos !
@ Wil
« Blablabla… Pfff. Totalement fascinant… C’est bien au moins vous ne vous ennuyez jamais tout seul. »
Quand vous pratiquez des attaques personnelles, ne vous étonnez pas de recevoir des réponses personnelles.
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@ Lodi
« Bref, la paix avec les uns est conditionnée par leur soumission et leur rôle d’allié face aux autres. »
Il y a effectivement des raisons de contraindre à la soumission. Mais ce n’est pas un but en soi, seulement un moyen.
« D’ailleurs, tenez, si on est trop gentil, soit admiratif, soit reconnaissant, on se fait traîner dans la boue, par l’intéressé ou par le public : je vous conseille de ne jamais commettre de telles bourdes si c’est en ingénu. »
Quand je complimente, ce n’est pas tout en sournoiserie, mais justement en retenue. Pour pouvoir retirer le compliment si son récipiendaire en abuse. Mais effectivement, les gens ne savent pas reconnaître leurs fautes. Il y a certes un temps pour tout, mais il est tout aussi dangereux de reconnaître des fautes qui n’existent pas. C’est pour cela que la discussion est pénible avec des gens comme Wil ou Savonarole dont le moyen d’argumentation principale est la tentative d’humiliation.
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@ sbriglia
« Remarquable texte, en effet, que je ne découvre, à ma grande honte, que sept ans après… Dissection au scalpel des dérives et des phobies de Charlie Hebdo… »
Je le trouve pauvre et acrimonieusement comminatoire, tout du moins rétrospectivement. Le problème soulevé par le comportement de Philippe Val et d’autres était entier. Même à gauche les gens trouvaient qu’il poussait le bouchon. Ce qui ne change rien à la question actuelle sur Charlie Hebdo. Par contre, certains semblent vouloir revenir sur le droit au blasphème en s’appuyant sur ce passé qui fut tendu entre certains membres de Charlie Hebdo. L’hypocrisie est alors totale. Surtout venant de ceux qui n’ont jamais réellement toléré Charlie Hebdo avant 2000.
« Quelle image déformée avez-vous de Savonarole pour affirmer de façon aussi péremptoire son manque de crédibilité en l’espèce ? »
L’image qu’il projette. D’un côté il chouine quand on râle contre la torture en Algérie, et de l’autre il joue les vierges effarouchées quand un Pakistanais débloque (de manière assez hilarante) avec des « asssseeezzz ! » et des trémolos dans la voix. C’est du grand n’importe quoi.
« Savonarole se bat depuis longtemps contre les fausses valeurs de ces baudruches qui se parent avec hypocrisie du masque de la liberté d’expression pour devenir les pires fossoyeurs de la tolérance… »
De ce que j’en vois, il se bat contre la liberté d’expression tout court, et pas que sur Charlie. Il faudra qu’il m’explique sa position en détail, mais comme il n’aime pas argumenter… Ah là là !
« …a-t-il le droit de se reconnaître dans ce texte sans que vous lui fassiez un procès d’intention à l’aune de vos préjugés sur lui ? »
Il fait ce qu’il veut. Je ne le trouve pas crédible pour un sou. Quant à se plaindre que je lui fasse un procès d’intention, je ne vois pas pourquoi je lui ferais la faveur de prendre votre plainte en considération compte tenu de son comportement passé.
« Le mérite de ce texte de Cyran est qu’il peut recevoir l’aval de gens aussi éloignés sur l’échiquier politique que Savonarole et Achille, par exemple… Et, accessoirement, de votre serviteur… »
Et je pense que vous avez tort sur toute la ligne, et que vous n’avez aucune idée de ce que vous êtes prêt à avaliser. À moins que vous en ayez une idée précise, auquel cas c’est encore plus grave.
Petite remarque: observez cette caricature de Charlie Hebdo, mentionnée dans l’article proposé par Tomas (dont les commentaires sont particulièrement hilarants, et au sujet desquels j’aimerais lire une réflexion structurée de la part de Savonarole… je peux toujours courir). S’agit-il de quelque chose d’offensant vis-à-vis de l’islam ? Des musulmans en tant que personnes ? Ou vis-à-vis des grands esthètes qui nous ont gratifiés de cet intemporel chef-d’oeuvre ? Admirez-en un extrait…
Faudrait peut-être commencer à réfléchir deux minutes…
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@ Mary Preud’homme
« Bravo ! »
Ce qui est aussi valable pour vous.
Faut taper très très fort sur ces islamistes criminels ! Ensuite DEHORS ! Retour chez eux. Pour leur voyage, on leur offrira, en bon souvenir, quelques exemplaires des caricatures de Charlie.
Merci aux 13 régions de France toutes d’accord, d’avoir pris d’initiative de montrer les caricatures de Charlie à toutes les écoles de France.
En réaction à l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, les 13 régions de France ont pris l’initiative de publier un livre de caricatures politiques et religieuses pour le diffuser dans les lycées, a annoncé lundi le président de Régions de France Renaud Muselier.
https://www.challenges.fr/politique/les-regions-diffuseront-un-livre-de-caricatures-dans-les-lycees-annonce-muselier_733312
@ Mary Preud’homme
Au risque de vous décevoir, je suis totalement d’accord avec vous et admire votre hauteur de vue synthétisée en bien peu de mots.
Dans cette affaire la défense à géométrie variable de la liberté d’expression, y compris par certains de ce blog, prouve, s’il était nécessaire, qu’il y a encore du boulot.
Je salue la modératrice du blog pour sa contribution à cette liberté de parole.
@ Lodi | 19 octobre 2020 à 15:09
« …écrire pour le tiroir, à mon avis, c’est comme lancer une bouteille à la mer pour après sa mort sans avoir personne s’étant engagé à prendre votre relais.
C’est le tic-tac, tic-tac, votre mort et celle de votre œuvre qui vit avec vous, dans le tiroir, un rappel et un reproche. »
Avez-vous entendu parler de Martin Joachim du village Crottes, menuisier de son état, 38 ans, marié et père de quatre enfants ?
Jacques-Olivier Boudon, professeur d’histoire contemporaine, a travaillé sur les confessions que ce menuisier a laissées à ses descendants sous le plancher d’un château des Hautes-Alpes.
Observateur des mœurs de ses contemporains et en particulier concernant ce sujet peu abordé et donc peu connu par leur propre bout de la lorgnette qu’est « La manière dont les Français du peuple vivent leur sexualité », sur le mode d’une sorte de L’amour est dans le pré avant la lettre.
On apprend donc que « L’artisan menuisier épouse le 26 avril 1870 Marie-Virginie-Antoinette Robert, « âgée de 18 ans simple et modeste ayant jamais vu aucune pine avant son mariage avec moi« , croit-il important de préciser » à propos de ce mariage d’inclination, et fort de son expérience d’époux de la belle, il consigne cette mise en garde sur les tablettes qu’il confie au plancher : « Ami lecteur quand tu prendras femme demande-lui son instruction et non pas d’argent pour dot » et donne son avis sans fausse pudeur sur la tutelle du clergé en matière sexuelle.
Sujet d’une brûlante actualité s’il en est, quand bien même la religion concernée n’est plus la même, et sujet qui n’a rien perdu de son intérêt à attendre tranquillement sous le plancher du château de Picomtal d’y être découvert.
Le toponyme de la commune est une francisation du nom occitan Las Cròtas, nom désignant toutes sortes de souterrains et notamment les grottes, et qui semble donc avoir exercé son influence sur le choix de son tiroir par Martin Joachim.
Ceci dit, la première fois que pour ma part j’ai entendu parler du village des Crottes qui en 1970 a changé son nom en Crots, c’était à propos de la Légende de la fontaine de l’ours qui m’a particulièrement intéressée du fait qu’il existe dans le bois où je promène parfois mes chiens, « la Fontaine de Messire Petz », qui nomme l’ours en territoire de l’Ours, via un antique tabou de chasse qui veut que, sur le modèle de « quand on parle du loup on en voit la queue », on évite d’appeler l’ours par son véritable nom car ce serait une façon de l’invoquer et de le faire sortir de sa tanière ou pourquoi pas, de dessous le lit ou encore du tiroir…
@ sbriglia@F68.10 | 20 octobre 2020 à 10:30
« Le mérite de ce texte de Cyran. »
Quel mérite ? Il s’agit d’une interminable dégoulinade verbale avec des frisures littéraires, dont le seul contenu consiste à dire que le « racisme » et « l’islamophobie », c’est mal, et à en accuser Charlie Hebdo.
Donc histoire de remettre l’église au centre du village, je rappelle que le « racisme » c’est très bien, et « l’islamophobie » aussi. Comme le prouvent les événements récents.
Voilà. C’est beaucoup plus court que le « texte » de cet obscur dessinateur gauchiste dont l’histoire n’a pas retenu le nom, et puis ça a le mérite de la clarté morale.
(Dans ce « texte », Cyran ose nous resservir le bobard gauchiste selon lequel le foulard musulman ne serait qu’un bout de tissu. Cela suffit à discréditer intégralement son auteur. Au demeurant, ce « texte » a été publié sur un site d’extrême gauche semblable à mille autres sites d’extrême gauche, donc je vois mal en quoi il pourrait prétendre à l’oecuménisme politique. Ceux qui s’y retrouvent devraient plutôt admettre qu’ils sont des Degauche parfaitement ordinaires.)
@ Ellen | 20 octobre 2020 à 14:03
Je vous devinais idiote, mais pas à ce point-là. C’est une révélation.
Fermeture de la mosquée de Pantin pour six mois !
Les fidèles effarouchés parlent d’injustice et que ce serait
l’assassin par décapitation « seul » qui devrait payer.
Ils disent qu’on les prive d’un lieu où ils peuvent se rassembler.
Et nous, de quoi nous privez-vous ? Peut-on savoir ?
De la liberté de « dire » ? Toutes les religions peuvent être
non seulement remises en question mais également critiquées…
Et présentement, vous ne sentez pas dans quel état sont les Français ? Le traumatisme de tous sans exception…
Nous n’avons pas de signe ostentatoire et donc nous devrions nous soumettre… Stop – STop – STOp – STOP.
@ Savonarole | 20 octobre 2020 à 18:15
Ah tiens, le pépère rapplique sans qu’on le lui ait demandé.
C’est un coup de trop qui vous rend si bête et insultant.
Il est temps d’aller faire dodo. N’oubliez pas votre chèvre.
@ Catherine JACOB 19 octobre 2020 à 15:09
Intéressant.
Toutes sortes de gens écrivent pour le tiroir, éventuellement des chefs-d’oeuvre :
https://www.lisez.com/livre-de-poche/le-maitre-et-marguerite/9782221221136
Je comprends mieux les gens se désespérant de ne pas être lus, sans doute mon côté pessimiste : j’ai plus de mal à m’identifier à qui est sûr que sa bouteille à la mer soit trouvée ou que cela ne soucie guère.
Ceci dit, je pense qu’on pourrait écrire un livre sur les livres du tiroir, si ce n’est déjà fait.
Sinon, le tiroir est-il un symbole, comme le loup, du temps qui dévore, de l’oubli, ou au contraire, l’équivalent d’un sarcophage préservant ce qui peut l’être ? Il me semble en tout cas toujours lié à la mort.
Marine Le Pen: « Puisque le terrorisme est un acte de guerre, il exige une législation de guerre »
Et j’ajoute, des actions fermes, sans compromission et sans faiblesse aucune.
Bravo !
Voici un discours juste, ferme et réaliste ! C’est le moment ou jamais pour agir avant qu’il ne soit trop tard.
https://www.youtube.com/watch?v=0rMeB60UNvY&ab_channel=LePoint
@ F68.10
« Il y a certes un temps pour tout, mais il est tout aussi dangereux de reconnaître des fautes qui n’existent pas. »
C’est difficile, mais il faut être juste :
– Ne pas commettre d’injustice
– Eviter d’en subir et sinon les punir
– Protéger les autres des injustes
– Les protéger de leurs fausses culpabilités
– Si on a été injuste, s’humilier et réparer
– J’imagine que j’en oublie…
« Quand je complimente, ce n’est pas tout en sournoiserie, mais justement en retenue. Pour pouvoir retirer le compliment si son récipiendaire en abuse. »
C’est plus prudent.
Cependant, j’ai appliqué la règle d’or qui est de me comporter comme j’aurais voulu qu’on agisse pour moi en pareil cas… Changer serait plus prudent mais, je m’en avise, m’éloignerait de mon idéal : dilemme.
Bref, on s’en fiche, je n’éprouve de sentiments lyriques, à présent, que pour qui le mérite.
« Il y a effectivement des raisons de contraindre à la soumission. Mais ce n’est pas un but en soi, seulement un moyen. »
Je sais qu’il y a le risque de l’oublier.
Bien, il est l’heure que j’aille m’oublier chez Morphée !
@ Lodi
« J’imagine que j’en oublie… »
Oui, vous en avez oublié un: faire attention à ce que, face à la provocation, un faux pas ne puisse pas être exploité. Des gens comme Wil, inconsciemment ou pas, scrutent le faux pas pour vous mettre la tête sous l’eau de manière répétée en appuyant répétitivement sur un point précis. Il tente de le faire au sujet des masques. Quelque part, j’ai en effet eu l’imprudence, indistinguable de la courtoisie, de débattre avec lui d’un point qu’il m’attribuait à tort et que je n’ai pourtant pas soulevé. C’est fourbe et il en joue. C’est une perte de temps et une pollution argumentative, mais lorsque la liberté d’expression est totale ou quasi totale, il faut prendre la peine de se défendre de cela. Et c’est là que le faux pas est scruté en permanence.
Peut-être qu’un jour la culture française considérera ce type de rhétorique wiliesque comme inacceptable. Mais pour l’instant, force est de constater que ce n’est pas le cas.
Pour rendre justice à Wil, je me permets de référencer la nature exacte de son argumentation anti-masque, que je me permets de mettre en rapport avec celle de Robert Marchenoir.
« Bien, il est l’heure que j’aille m’oublier chez Morphée ! »
Faites de beaux rêves.
@ stephane | 20 octobre 2020 à 17:25
De mon côté je vais peut-être vous étonner. J’ai beaucoup apprécié votre fair-play.
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@ Catherine JACOB
« La première cause de la mortalité des Amérindiens fut l’introduction de nouvelles maladies par les Européens. Les populations autochtones n’étaient en effet pas immunisées contre la peste, la variole, la coqueluche, la rougeole, la grippe ou la varicelle. A cet égard, il semble établi que les autres causes de la dépopulation (les guerres, l’alcool, etc.), sans être insignifiantes, auraient été tout à fait secondaires ».
C’est bien vous qui avez écrit le texte ci-dessus n’est-ce pas ? Considérant comme « tout à fait » secondaires par conséquent dérisoires les autres causes : le travail forcé, les brutalités, tortures, privations, pillages, viols et les génocides pour les plus rebelles dans toutes les Amériques, dont furent victimes les autochtones et qui pour certaines ethnies conduisirent à leur extinction quasi totale (je pense notamment aux Tainos*, dont mon mari était un descendant par la branche maternelle).
*Je sais que l’on a longtemps prétendu que la race des Tainos était complètement éteinte, ce qui est faux.
« Boualem Sansal: « À la guerre, on répond par des actes décisifs et non par des discours émus » »
19 octobre 2020 L’Express Propos recueillis par Anne Rosencher
« Quelle horreur, quelle barbarie, on décapite un prof pour une caricature qui a fait mille fois le tour de la planète ! C’est dire la rancoeur et la folie des islamistes.
On condamne en rivalisant d’émotion et de formules, on affirme son soutien à la famille de la victime, on rassure le corps enseignant et les parents d’élèves, on appelle à des mesures fortes, on promet la fermeté. Voilà ce qu’on entend sur les ondes. On fait son devoir, on a la conscience tranquille… jusqu’à la prochaine horreur, la prochaine barbarie.
Tout cela montre que la France ne comprend toujours pas la réalité à laquelle elle est confrontée. Elle se croit frappée par des terroristes, des jeunes fichés S ou pas, alors qu’elle subit une guérilla qui peu à peu prend son élan pour un jour atteindre les dimensions d’une guerre totale, comme beaucoup de pays l’ont vécue et la vivent encore à des degrés divers (Algérie, Mali, Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Somalie).
L’islamisme ne fait pas dans le terrorisme et ceux qui égorgent et violent au nom de l’islam ne sont pas des assassins, ni des fous, ni des ignorants. Il faut enfin regarder les choses en face et employer les mots qui conviennent. L’islamisme est un Etat souverain, un Etat qui n’a pas de territoire propre, pas de frontières, pas de capitale, pas de citoyens mais des fidèles unis dans la Oumma, présente dans toutes les régions du monde, dans la maison de l’islam et dans la maison de la guerre, pas de constitution mais la charia tirée du saint Coran et des hadiths authentiques.
Ses soldats, policiers, imams, juges et bourreaux ne sont pas des fonctionnaires mais les fidèles eux-mêmes, sans liens hiérarchiques entre eux, agissant chacun selon ses moyens et les circonstances, en solitaire ou avec ses proches, parents, amis, voisins et des volontaires venus de plus loin.
Allah ordonne à chaque musulman, où qu’il soit dans le monde, d’oeuvrer par tous les moyens à l’expansion de l’islam, de le défendre au prix de sa vie, de combattre les mécréants et de châtier les blasphémateurs et les apostats.
Cette guerre, il la fait au monde entier, aux musulmans qui n’appliquent pas la charia, aux chrétiens, aux juifs, aux athées. La France est plus fortement touchée en raison de son histoire propre (la colonisation, son soutien aux dictatures arabes, la présence sur son sol d’une émigration nombreuse mal intégrée qui peu à peu s’est détachée de la communauté nationale). C’est à cela qu’a obéi le jeune tchétchène de Conflans-Sainte-Honorine.
Pour les Français, c’est un assassin, pour les islamistes il s’est comporté en musulman sincère et courageux, il a jugé ce professeur pour blasphème, l’a condamné à mort et l’a exécuté, conformément à la charia. En récompense, il ira au paradis et aura les 72 vierges promises par Allah.
Il est plus que temps que la France regarde ces choses dans leur réalité nue, et se convainc qu’à la guerre on répond par des actes décisifs et non par des discours émus. »
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/boualem-sansal-la-france-ne-comprend-toujours-pas-ce-a-quoi-elle-est-confrontee_2136666.html
@ Patrice Charoulet
« En revanche, je vois des gens qui sortent leurs chiens, qui font leurs besoins (liquides et solides).
Quand les déjections ne sont pas liquides, deux sortes de promeneurs : ceux qui ramassent et ceux qui laissent. »
Le cas des promeneurs qui ne ramassent pas relève plus de l’éducation du maître que du comportement du chien qui obéit à un besoin bien naturel.
@ F68.10
Merci pour le lien enchanteur !
« Oui, vous en avez oublié un: faire attention à ce que, face à la provocation, un faux pas ne puisse pas être exploité. »
Oubli parce que je ne l’ai pas spécifié, mais d’un autre côté « Ne pas commettre d’injustice » inclut de ne pas se laisser aller à de basses provocations ni à quelques autres malhonnêtetés intellectuelles, à mon avis.
« Le cas des promeneurs qui ne ramassent pas relève plus de l’éducation du maître que du comportement du chien qui obéit à un besoin bien naturel. »
Rédigé par : Achille | 21 octobre 2020 à 07:57
Le pape François l’a d’ailleurs confirmé dans sa très belle encyclique : « Non abbiamo bisogno escrementi canini »
@ Mary Preud’homme | 21 octobre 2020 à 00:52
Mais ma chère Mary, un seul pillage, une seule femme violée, un seul enfant torturé, un seul homme massacré, c’est déjà trop ! Je pensais que nous étions bien d’accord sur ce point.
Ce que j’ai dit, indépendamment par ailleurs du fait que j’ai utilisé le conditionnel, c’est que, eu égard au nombre total d’autochtones ayant pâti d’une manière ou d’une autre de l’arrivée des colons européens sur le sol nord-américain et sans distinction de leurs nationalités ni des bisbilles entre elles préexistantes à l’arrivée de ces colons et qu’ils ont importées avec le reste, l’action des virus et autres bactéries dont ils étaient les hôtes sans le savoir et qui a eu une action, pour l’époque non intentionnelle de leur part, aurait été largement plus importante que l’action dolosive intentionnelle, et donc reprochable, sous quelque forme qu’elle se soit manifestée.
Et puisque votre mari avait une ascendance amazonienne, j’imagine que vous devez être particulièrement sensibilisée à l’action que, bien que désormais on la connaisse comme telle on n’a guère tenté de neutraliser, ce qui est en effet reprochable, sur les Indiens de la forêt amazonienne des bacilles et autres facteurs de maladies apportés les populations européennes dont tous les ressortissants ne sauraient être considérés comme mauvais.
On sait également que la disparition de certaines populations autochtones est due au Japon à une cause semblable, au troisième ou quatrième millénaire avant l’ère commune et, à cette époque, il ne s’agissait pas des ressortissants d’une Europe qui n’existait pas en tant que cette entité géographico-politique qu’elle est désormais, mais de l’arrivée de nouvelles ethnies en provenance de Chine.
Sachez accessoirement que la grand-mère maternelle de deux de mes petits-neveux aurait une lointaine ascendance olmèque et la physionomie de l’un d’eux, faisait tout à fait penser bébé, et même de façon hallucinante, à certains masques en jade produits par ce peuple, disparu longtemps avant l’arrivée des Européens, et pour lequel comme pour nombre d’autres peuples de Mésoamérique, le jaguar était l’animal sacré par excellence.
Bref, il ne s’agissait donc pas de minimiser mais de souligner, le sujet du discours étant les conséquences de la rencontre de populations différentes sur une grande échelle, qu’elles ne se résument pas à la dualité amour / haine mais qu’elles ont nombre d’autres conséquences méconnues jusqu’à l’époque contemporaine.
Saluons au passage l’action de la figure emblématique de la défense de la forêt amazonienne et de la culture indigène, j’ai nommé le chamane Raoni.
@ sbriglia | 21 octobre 2020 à 09:08
« Le pape François l’a d’ailleurs confirmé dans sa très belle encyclique : « Non abbiamo bisogno escrementi canini » »
Il semble que ce soit plutôt le pape Pie XI . Mais le contexte reste sensiblement le même…
@ Catherine JACOB | 21 octobre 2020 à 09:18
Décidément la communication ne passe pas !
D’où tenez-vous que mon défunt mari avait une ascendance amazonienne ?
Alors que j’avais bien précisé que sa mère descendait d’une lignée taino. Pour mémoire les Tainos étaient une des ethnies d’Hispanolia (ex-Haïti), avec les Arawaks qui peuplaient cette île à l’arrivée de Christophe Colomb. Très pacifiques les Tainos avaient pour seuls ennemis les Caraïbes venant d’îles voisines, lesquels de temps à autre tentaient des razzias avant l’invasion des Espagnols.
Quoi qu’il en soit, en 1870, au moment de la naissance de la grand-mère maternelle de mon mari, il ne restait qu’une poignée de Tainos pure souche qui finirent par se fondre définitivement dans la population locale à la suite d’unions avec des métis ou des mulâtres, et non de noirs en raison d’un tenace préjugé de couleur. Je précise que ma belle-mère était d’une extraordinaire classe et beauté à en juger par les photos de famille car je ne l’ai pas connue vu qu’elle est morte à quarante-cinq ans. Elle était également très cultivée pour une femme de sa génération et douée pour la musique et la peinture, activités de loisir qu’elle pratiquait avec passion…
Rien à voir donc avec les Indiens d’Amazonie dont l’histoire est touchante et le devenir devrait nous interpeller… Mais bon, ce n’était pas le sujet et nous n’avons aucune parenté même par alliance avec les ethnies d’Amazonie. J’ai bien de la famille en Guyane toute proche mais ils sont plus blancs que blancs !
@ Achille | 21 octobre 2020 à 11:10
Exact. Il ne s’agissait cependant pas avec cette encyclique Non abbiamo bisogno (soit Nous n’avons pas besoin) rédigée en italien et promulguée le 29 juin 1931 tandis que le pape François est né lui, en décembre 1936, d’alerter sur les crottes de chiens au sens propre, mais sur la montée de l’autoritarisme en Europe. L’année suivante Pie XI dénonce plus spécifiquement le nazisme avec Mit brennender Sorge écrite en allemand (soit: Avec une brûlante inquiétude) à savoir les persécutions dont est alors victime l’Église allemande ainsi que notamment, ce qui est plus ou moins à l’ordre du jour parmi les commentaires critiques sur le blog, le mythe du « Sang et de la Race » et le culte du chef ou encore « le primat du naturalisme et des caractéristiques génétiques sur le principe de grâce et de dignité humaine », ainsi que la même année, le communisme (encyclique Divini Redemptoris) en tant que « intrinsèquement pervers ». Mais j’imagine que sbriglia le savait parfaitement.
Vous avez dit « éditorialiste » ?
Depuis des années, je suis agacé du nombre incroyable de prétendus « éditorialistes » que l’on nous présente sur toutes les chaînes de télé. C’est, la plupart du temps, la flatterie que l’on fait à des gens qui sont journalistes ou rien du tout, et dont on ne peut lire les éditoriaux nulle part. Je ne citerai personne, ne voulant blesser personne.
Je lis la presse nationale, gratuitement, dans ma médiathèque de province. Aujourd’hui, entre autres, je tombe sur « Le Figaro » du 18 octobre. Si vous ne le lisez pas, je vous signale que « l’éditorial » du « Figaro », chaque jour, est signé par une vingtaine d’excellents journalistes, qu’on n’entend pratiquement jamais à la télé et que le directeur des rédactions, Alexis Brézet, ne rédige cet éditorial que dans les grandes occasions, tous les six mois (?), tous les ans (?), tous les deux ans (?). Cela m’étonne tellement que je me promets, périodiquement, de lui envoyer un message pour lui demander la raison de cette extrême rareté. D’autant que, sans nier les mérites de ses confrères du journal, Alexis Brézet me paraît excellent.
Ce 18 octobre, son éditorial (« Les larmes, les hommages, et après ? ») n’est pas bon, n’est pas très bon, mais excellent. Voilà ce que c’est qu’un éditorialiste. Je le dis aux éditorialistes de pacotille que l’on nous propose tous les jours à la télé… dont on ne dira pas les noms.
Ce drame absolu aura eu un effet comique involontaire.
On ne compte plus sur nos médias les retournements de veste.
Il faut aujourd’hui écouter Nicolas Domenach, qui longtemps s’est affronté à Éric Zemmour pour aujourd’hui réciter l’abécédaire de Zemmour, ou Julien Dray, grandiose, qui reprend en sabir socialiste tout ce que dit la smala Le Pen depuis quarante ans, Christophe Barbier, Patrick Cohen inouï, il est devenu pour tout ce contre quoi il était. Ineptes Janus.
Rappelez-vous ils étaient contre tout ce que le réel affichait, viols, mauvais regards, égorgements, etc.
Les Groucho Marx du journalisme… voyez.
https://www.youtube.com/watch?v=xHash5takWU
@ Savonarole | 21 octobre 2020 à 18:05
Ils sentent que le vent a tourné et déjà il sont les premiers à faire la leçon sans vergogne à ceux qui les ont précédés de trente ans et ont ouvert la route avec quelles difficultés. Et demain ces mêmes nouveaux convertis continueront sans complexe à se mettre en avant afin de récolter, le cas échéant, mérites, médailles et honneurs… À l’image des résistants de la dernière heure en 1945 (ex-collabos et profiteurs en tout genre).
Comportement hypocrite et lâche qui pour ma part ne me fait pas rire mais aurait plutôt tendance à m’écoeurer de plus en plus.
« Je le dis aux éditorialistes de pacotille que l’on nous propose tous les jours à la télé… dont on ne dira pas les noms »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 octobre 2020 à 17:43
Olivier Cyran, cet illustre inconnu selon Marchenoir, les avait décrits il y a longtemps dans un livre assez remarquable « Les Editocrates ».
@ Patrice Charoulet
Je vous rejoins car effectivement certains intervenants, y compris sur des blogs, se prennent pour des éditorialistes, s’éloignent du sujet, et parlent ou écrivent vraiment pour ne rien dire.
Très émouvante cérémonie en hommage à Samuel Paty dans un lieu qui m’est particulièrement cher. Très puissant discours du président de la République. La première fois que je le vois sincèrement ému. Le défi va être de mettre ses actes au niveau de ses paroles.
@ Mary Preud’homme
« Décidément la communication ne passe pas !
D’où tenez-vous que mon défunt mari avait une ascendance amazonienne ? Alors que j’avais bien précisé que sa mère descendait d’une lignée taino. Pour mémoire les Tainos étaient une des ethnies d’Hispanolia (ex-Haïti), avec les Arawaks qui peuplaient cette île à l’arrivée de Christophe Colomb. »
Ah effectivement, les Taino représentent un ethnie considérée comme distincte du groupe des Arawaks qui sont bien eux, des Amérindiens des Antilles issus de la forêt amazonienne.
Toutefois linguistiquement proche dit-on, bien que du point de vue de la symbolique, de la mythologie et des traditions, des spécialistes les rapprochent des Mayas de la péninsule du Yukatan.
On dit aussi qu’au cours de leurs migrations dans les Caraïbes, les Taino se sont différenciés en plusieurs groupes :
1. les Taino Lucayan (aux actuelles Bahamas),
2. les Taino occidentaux (à Cuba),
3. les Taino centraux (à Hispaniola et Porto Rico) et
4. les Taino orientaux, dans les petites Antilles.
La grand-mère de votre défunt mari descendrait donc des Taino centraux.
Il paraît qu’à Hispanolia (ex-Haïti donc – en langue taino Ayiti c’est-à-dire « terre de hautes montagnes » paraît-il – mais Haïti ou encore Saint-Domingue, ça me parle mieux comme toponymes qu’Hispanolia), il y avait cinq grands caciques avec des sous-caciques. Sans doute votre belle-mère, belle, cultivée et artiste, appartenait-elle à l’une de ces lignées.
Qui dit Haïti dit aussi vaudou et île de la Tortue, ce bastion des flibustiers et des boucaniers. Ce sont des noms qui parlent d’aventure… ce qui sans doute, doit représenter un bon potentiel touristique.
« Rien à voir donc avec les Indiens d’Amazonie dont l’histoire est touchante et le devenir devrait nous interpeller… »
Et comment, vu qu’il s’agit du « poumon de la terre » même si elle produit moins d’oxygène que les océans. Pour ma part, je suis sensibilisée à cette question depuis les années 70.
Nonobstant, « Une étude de 2001 fondée sur l’analyse de l’ADN mitochondrial (donc issu de la lignée féminine, ce que représente la grand-mère de votre défunt mari) d’un échantillon de population portoricaine tend à accréditer une autre hypothèse, selon laquelle la population actuelle des Caraïbes, héritière des Tainos par les femmes, serait au-delà, issue en large part des territoires actuellement peuplés par les Yanomami, dont elle serait cousine.
Selon les auteurs, le résultat de l’analyse génétique est également confirmé par des considérations linguistiques et archéologiques. On sait effectivement que des groupes, tels les Caraïbes qui ont donné son nom à la région, sont remontés d’Amérique du Sud dans les Caraïbes. »
Or qui sont les Yanomami sinon l’un des peuples indigènes des forêts tropicales humides d’Amérique du Sud, à la fois au Brésil et au Venezuela. Autrement dit si ce n’est pas la forêt amazonienne, ça y ressemble.
Vu d’autre part qu’a été évoquée la question de la vulnérabilité des Indiens aux épidémies européennes, on peut également citer le fait qu’en « 2009 un groupe de Yanomami vivant dans ‘un village sans aucun contact antérieur documenté avec des Occidentaux’ a fait l’objet d’une étude microbiologique qui a amené deux découvertes :
1. le microbiote (intestinal, buccal et cutané) de ces Yanomami « héberge un microbiome contenant la plus grande diversité de bactéries et de fonctions génétiques jamais répertoriées dans un groupe humain », dont possiblement « des bactéries potentiellement bénéfiques » encore inconnues et qui pourraient disparaître avec l’occidentalisation de ces tribus.
2. Il contenait également des bactéries résistantes aux antibiotiques qu’on suppose leur avoir été apportées par…les oiseaux ! »
« J’ai bien de la famille en Guyane toute proche mais ils sont plus blancs que blancs ! »
Moi aussi (CNRS).
@ Laurent Dingli
« Très émouvante cérémonie en hommage à Samuel Paty »
Je lui en veux de faire du beau avec de l’affreux, de l’émotion après-coup, une mise en scène irréprochable digne d’un pays qui a son amour-propre.
Je comprends bien qu’il ne pouvait pas bâcler la cérémonie, il a été parfait, et je suis sans doute injuste.
Mais l’envers du décor est cauchemardesque.
@ sbriglia | 21 octobre 2020 à 18:53
« Olivier Cyran, cet illustre inconnu selon Marchenoir, les avait décrits il y a longtemps dans un livre assez remarquable ‘Les Editocrates’. »
N’hésitez surtout pas à nous dire en quoi il mérite sa minuscule notoriété auprès de vous exclusivement (plus, peut-être, dix personnes). Au moins, cela pourrait apporter quelque chose d’intéressant au débat, à défaut d’être juste ou simplement exact.
Vous savez, des imbéciles qui publient des livres, il y en a des milliers… vous faites encore partie des gens que l’on peut impressionner en annonçant : j’ai écrit un livre ?
Surtout pour dénigrer quelques vedettes médiatiques parisiennes, qui seront oubliées six mois après leur mort… quelle originalité ! quel courage ! quelle contribution à l’avancement de la science !
Surtout quand on doit s’y mettre à quatre pour rédiger cet ouvrage… surtout quand il s’agit de vomir sur des pontes de la corporation dont on fait partie… Car il est vrai qu’Olivier Cyran, dont j’apprends dans la bafouille marketing de son livre qu’il est « journaliste et traducteur », n’a jamais particulièrement brillé dans sa profession…
En revanche, je remarque qu’il s’est joint à une entreprise manifestement inutile consistant à tirer des vaches dans un couloir (du genre de Jacques Attali), et que cette entreprise a la malhonnêteté d’insérer, dans cette galerie de personnes plus ou moins intéressantes, un authentique chercheur, un esprit qui a véritablement apporté une contribution utile au savoir commun, j’ai nommé l’historien de l’économie Jacques Marseille.
Il est vrai que ce dernier a commencé au parti communiste avant de se convertir au libéralisme, tandis qu’Olivier Cyran, d’après ce que l’on peut tirer de sa maigre notice Wikipédia, n’est qu’un scribouilleur gauchiste de dixième rang dont il existe des paquets et des wagons :
« Il décrit la ligne éditoriale adoptée depuis les attentats du 11 septembre 2001 par Charlie Hebdo comme une ‘machine à raffiner le racisme brut’ effectuant un ‘pilonnage obsessionnel des musulmans’. »
L’éternelle, la répugnante inversion accusatoire de la gauche. Vous avez particulièrement bien choisi votre moment pour nous faire la promotion de ce scélérat. Pour l’instant, les victimes du pilonnage obsessionnel et du racisme brut, ce sont plutôt les profs d’histoire et quelques autres représentants du monde culturellement chrétien et juif.
La preuve que les mots ne veulent plus rien dire, après un siècle d’usinage par la machine de démolition systématique de la gauche. Les ordures, ce ne sont pas ceux qui décapitent des gens, ce sont ceux qui expriment, à propos des premiers, des opinions pas forcément élogieuses par l’intermédiaire de mots couchés sur du papier.
Tenez, pour effacer ces miasmes, je vous propose cette remarquable réfutation des mensonges de Robert Faurisson par un type qui n’a même pas écrit de livres, qui n’est ni journaliste ni universitaire, qui est tout juste informaticien, si j’ai bien compris, et dont le travail d’historien amateur sur le négationnisme recueille les éloges des historiens de métier qui se consacrent à ce sujet.
Gilles Karmasyn, animateur du site PHDN (Pratique de l’histoire et dévoiements négationnistes), fait dans cet entretien une démonstration éblouissante non seulement de la fausseté des thèses de Robert Faurisson (même si l’on ne se pose pas une seconde la question de leur véracité, il est important de comprendre pourquoi et en quoi, très précisément, elles sont fausses), mais aussi, la démonstration que Faurisson mentait, qu’il savait que ses allégations étaient fausses, qu’il savait que les documents sur lesquels il s’appuyait prouvaient exactement le contraire de ce qu’il a passé sa vie à nous dire.
Cet entretien est fondamental pour comprendre la perversion des complotistes, des propagandistes, des sectaires, bien au-delà des seuls négationnistes. Il éclaire le fonctionnement mental des pipoteurs de tout poil, il aide à comprendre pourquoi ils sont si dangereux, et, oui, cela inclut des gens de droite comme des gens de gauche, et au premier chef les « anti-racistes » comme votre corniaud, les guerriers de « l’islamophobie », les millions de tordus issus du fumier communiste qui nous ont conduits là où nous en sommes : à ce que le président de la République accompagne le cercueil d’un professeur décapité parce qu’il a montré des dessins à ses élèves.
@ Robert Marchenoir
« Surtout pour dénigrer quelques vedettes médiatiques parisiennes, qui seront oubliées six mois après leur mort… quelle originalité ! quel courage ! quelle contribution à l’avancement de la science ! »
Pas vraiment un avancement à la science. Mais par contre, sur ce point, un réel problème d’entre-soi du monde médiatique. Une prêtrise. Pour le dire poliment. Ainsi qu’une apathie des Français pour aller contester ces gens sur leur propre terrain.
Les enseignants, depuis longtemps, sont parmi les pires des traîtres collabos qui par bêtise, aveuglement, idéologie de la destruction sociétale et aussi, en ce qui les concerne particulièrement, intérêt corporatiste, contribuent à l’invasion de notre pays par les barbares.
Comme en 1940 la gauche – dont les enseignants – a pactisé avec l’ennemi nazi, et finalement permis l’invasion du pays, en empêchant l’achèvement de la ligne Maginot, en sabotant l’industrie d’armement, en transmettant à l’ennemi les codes de transmission militaires, et en démoralisant les soldats en les poussant à ne pas combattre. Relire l' »Etrange défaite » de Marc Bloch. Le nec plus ultra des jeunes socialistes alors était de rencontrer les Jeunesses hitlériennes. Ne dites pas que ce n’est pas vrai, ma mère, alors jeune institutrice, en a été témoin.
L’heure des comptes finira par venir.
@ F68.10 | 18 octobre 2020 à 15:56
Pour faire court:
1. « Zénon! Cruel Zénon! Zénon d’Élée! M’as-tu percé (atteint, du latin peto, atteindre, tomber sur, du grec >pétomai, voler), de cette flèche ailée qui vibre, vole et ne vole pas! » PV : Calcul différentiel (soit la limite du taux de variation de la fonction lorsque l’intervalle de variation tend vers zéro) et éternel retour au même .
2. Identité et variation : Retour au même de la métaphysique occidentale ou pratique politique de transformation (slogan de la continuité dans le changement, VGE) Mon premier contact étonné avec cet « être dans un continuum de transformation » a été le petit cours d’un répétiteur en mathématiques… Et je me suis dit alors : « Mais qu’est-ce que tu m’racontes là, qu’est que ce même différent ?? » Cela dit, répéter le même dans la différence a par un moment caractérisé mes propres cours.
3. La Question de ce qui se ressemble et ne se ressemble pas à soi-même: Où est le même, où est le différent où est la vérité de l’Unique portrait ?
@ Catherine JACOB 21 oct 14:13
Connaissant Haïti depuis 1965 et ayant étudié plusieurs années son histoire, je peux vous affirmer que le mot Hispaniola est le terme le plus employé pour désigner toute l’île.*
À l’inverse de Quisqueya, Babeque, la Isla Espanola, Bohio, Saint-Domingue (période de la colonisation et pré-révolutionnaire), Ayiti Toma et enfin Haïti (Ayiti en créole).
Concernant cette dernière appellation, Ayiti en créole haïtien et non en taino, elle fut choisie par Dessalines après la guerre d’indépendance. Quant à son origine taino, elle est loin de faire l’unanimité.
À propos de ma famille par alliance, uniquement citée à titre de témoignage se rapportant à un sujet précis, vous comprendrez que je ne souhaite pas m’étendre davantage sur ses origines…
_________
* »Hispaniola.
Ce vocable s’est imposé dans la littérature scientifique du monde anglo-saxon (cartographie, géographie, géologie, sciences sociales, etc.) où la forme latinisée de La Española utilisée par les chroniqueurs espagnols et italiens, a été réintroduite depuis de nombreuses décennies »
(Rachelle Charlier Doucet (Alter Presse juillet 2011) »
@ Mary Preud’homme | 22 octobre 2020 à 13:12
Je voulais juste dire que dans mon imaginaire à moi, Hispaniola ne me dit rien quand Haïti cela me parle. Cela dit, je ne suis pas aussi nulle en géographie que Macron pour lequel la Guyane est une île… 😉
Quant au candomblé brésilien ou au vaudou haïtien, ça m’intéresse en tant que survivance (Différence et répétition…), d’une culture loin de ses origines. Il existe d’ailleurs un musée du vaudou à Strasbourg qui s’est installé dans un ancien château d’eau. Chaque fois que je passe devant, je me dis qu’il faudrait que j’aille y faire un tour. Quand le tram aura achevé ses travaux de son côté, ce sera plus facile car pour l’instant, il est impossible de circuler et encore moins de trouver à se garer sans risque à proximité.
@ Catherine JACOB
Félicitations pour votre exégèse ! Bon, il faut que je me mette au japonais maintenant…
——————————————————
@ Mary Preud’homme
« À propos de ma famille par alliance, uniquement citée à titre de témoignage se rapportant à un sujet précis, vous comprendrez que je ne souhaite pas m’étendre davantage sur ses origines… »
J’espère que vous aurez remarqué que parmi toutes nos passes d’armes, je ne vous ai jamais attaquée personnellement sur ce point. Une famille et une famille par alliance sont des choses qu’on ne choisit pas ou qu’on choisit parfois plus ou moins, mais en aucun cas un motif sur lequel je vous attaquerais.
« D’où tenez-vous que mon défunt mari avait une ascendance amazonienne ? »
Je ne savais pas qu’il était mort. Peut-être n’ai-je pas suivi tous vos propos. J’espère que vous avez de bons souvenirs de lui.
@ F68.10
L’attaque contre les proches est l’une des raisons de rester dans l’anonymat : les commentateurs peuvent non seulement vous dézinguer mais s’en prendre à ceux que vous aimez. Comment servir la vérité et ne pas les desservir ?
En se revétant d’une armure qui les protège, le masque… Mais on ne peut se montrer et dérober les siens, mais on ne saurait déborder de fierté à leur égard et ravaler sa famille. Cela devrait être compris mais dans l’ardeur du combat, je suppose que certains l’oublient. On passe « un homme, ça s’empêche » en boucle, ici, mais pour ce qu’il en est d’appliquer ce mantra…
La jalousie pourrait-elle expliquer quelques attaques, du moins partiellement ?
En somme, si sa famille n’a rien dont on puisse se féliciter, voir l’excellence des autres peut remuer le fer dans la plaie… Mais les défavorisés de la parentée devraient-ils être pires que les handicapés, dont fort peu souhaitent du mal aux valides ?
Ce n’est pas le bonheur mais le malheur qu’il faut combattre, par exemple en le prenant à la racine en n’incitant pas des gens qui ne sauraient s’occuper convenablement d’enfants à en avoir. On n’est pas obligé d’augmenter son malheur en en passant le relais à des innocents.
Personne ne vous félicite quand on dit ça, mais penser qu’on a peut-être amené des gens à maintenir leur contraception et évité d’écouter quelques sirènes inconscientes, et donc contribué à passer au large d’un piège évitable, c’est assez, dit la baleine.
@ Mary Preud’homme
Bonjour Mary,
Ce dernier post sur ce billet, juste pour vous dire que notre petite discussion m’a permis de prendre conscience que mes idées sur Haïti / Hispanolia, cette île en forme de pince de crabe, ses implantations humaines successives et ses diverses cultures étaient en grande partie des images d’Epinal. D’où j’ai cherché à en savoir un peu plus via quelques articles… Je me suis donc rendu compte que l’histoire de la Caraïbe était très compliquée voire confuse, faite notamment de témoignages contradictoires et qu’il serait sans doute utile qu’un bon historien s’y attelle objectivement. À moins que ce ne soit déjà fait, auquel cas je vous serais reconnaissante de m’indiquer un bon ouvrage.
Je retiens en tout cas pour l’instant et pour ma gouverne ces quelques points :
1. Les Taino étaient des populations pacifiques, ce dont leur ethnonyme même témoigne. Leurs caciques jouissaient toutefois d’une autorité absolue.
2. Les Caraïbes dont les hommes étaient d’un tempérament plus guerrier ont été victimes de beaucoup de préjugés du fait de l’incompréhension de leurs rites funéraires (ils conservaient notamment pieusement des os ancestraux à demeure) ainsi que de l’intérêt qu’avaient les colons à les présenter comme de dangereux anthropophages afin de justifier leur propre comportement. La déformation phonétique de leur nom tribal est notamment à l’origine du terme « cannibale ». Une analyse pratiquée sur certains de ces os a mis en effet en évidence une absence de consommation de chair humaine. Leur société était relativement égalitaire.
3. Vu que sbriglia aime bien les bulles pontificales, en voici une qui ne manquera pas de susciter son intérêt. Il s’agit de Sublimis Deus, la bulle pontificale de Paul III, du 9 juin 1537, qui interdit l’esclavage des Indiens d’Amérique ainsi que de tous les autres peuples qui peuvent être plus tard découverts en tant qu’il s’agit là d’une pratique satanique. La condamnation papale eut semble-t-il un temps, un effet sur les populations catholiques comme les Espagnols mais resta lettre morte pour les populations anglicanes plus préoccupées de leurs intérêts économiques dans la production et le commerce du sucre, du cacao, du café, du tabac et du coton que des bulles papales.
4. L’un des instigateurs français de l’esclavagisme antillais né plus d’un siècle après la publication de la bulle papale dont il ignorait manifestement l’existence, fut Charles François d’Angennes, marquis de Maintenon (1648-1691) qui devint le plus riche planteur de canne à sucre de la Martinique (Petites Antilles) et en 1685 possédait environ 200 esclaves (Le Monde du 09 mars 2009). C’est la vente de son château au bord de l’Eure, et de son titre à Françoise d’Aubigné, Veuve Scarron, qui en fit la marquise de Maintenon (1635~1719), la gouvernante des enfants naturels de Louis XIV (1638–1715), et de Madame de Montespan ; elle devint l’épouse morganatique du roi après la mort en 1683 de la reine Marie-Thérèse, infante d’Espagne et du Portugal et archiduchesse d’Autriche. Ce n’est pas sans doute pas par hasard qu’elle acquit le titre de Maintenon vu que son premier mari, Paul Scarron, avait investi précisément en Martinique.
5. À l’image de Napoléon, militaire de génie autoproclamé empereur, Jean-Jacques Dessalines, un lieutenant de Toussaint Louverture, ce plus ou moins Spartacus haïtien, proclame le 1er janvier 1804 l’indépendance d’Haïti. qui devient ainsi la première République libre gouvernée par un descendant d’Africains. Comme l’un est devenu Premier consul, Jean-Jacques Dessalines commence par se faire nommer gouverneur général à vie puis, sous le nom de Jacques Ier (1804) il se fait couronner empereur. par Jean-Baptiste-Joseph Brelle, qu’il a fait grand-archevêque d’Haïti le jour précédent.
6. Je ne voudrais pas dire, mais on discerne quand même une certaine tendance à l’absolutisme et au culte de la personnalité, de ces grands chefs militaires de couleur à Papa Doc et à sa milice paramilitaire, les Tontons Macoutes qui ont sévi jusqu’en 1993 et constituent encore semble-t-il un lobby influent…
Accessoirement je me demande comme ça si « Le Crabe aux pinces d’or » n’aurait pas été inspiré par l’or des Caraïbes et la forme de l’île d’Haïti.
@ Lodi | 23 octobre 2020 à 07:26
« Ce n’est pas le bonheur mais le malheur qu’il faut combattre, par exemple en le prenant à la racine en n’incitant pas des gens qui ne sauraient s’occuper convenablement d’enfants à en avoir. On n’est pas obligé d’augmenter son malheur en en passant le relais à des innocents.
Personne ne vous félicite quand on dit ça, mais penser qu’on a peut-être amené des gens à maintenir leur contraception et évité d’écouter quelques sirènes inconscientes, et donc contribué à passer au large d’un piège évitable, c’est assez, dit la baleine. »
Dites-moi voir, cela serait quoi le piège à éviter aux intéressées dans le cas de la PMA pour toutes ?? Hum ?
Ou encore, qu’est-ce que c’est que ce monstrueux culot qui voudrait s’ériger en juge de qui serait autorisé à concevoir ou à engendrer et de qui ne le serait pas, dès lors qu’il existe à l’inverse la LOI n° 2017-347 du 20 mars 2017 relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse .
Le principe d’égalité voudrait par ailleurs qu’il soit légiféré sur un délit d’entrave à la conception / engendrement par les voies naturelles en l’apparentant à une entreprise terroriste portant atteinte aux droits de l’homme sur le modèle des méthodes de stérilisation employées par le régime nazi !!
@ Catherine JACOB 23 octobre 2020 à 13:28
Il ne s’agit pas d’interdire mais de s’opposer à une pression sociale énorme dans l’autre sens.
On enjoint à des gens qui n’ont que peu de d’argent et/ou de gros problèmes psychologiques d’engendrer et d’éduquer… Car on le fait à deux niveaux : en poussant tout le monde à engendrer, à éduquer, ou en détail, à tel ou tel qui n’en peut mais.
Alors je vous explique, alors que c’est vous qui vous présentez en professeur, quel monde !
Si on dit à tout le monde qu’il est égoïste de ne pas avoir d’enfant, que tout le monde peut voire doit en éduquer et autres sornettes, vous croyez que les gens vont s’examiner et dire que eux, non ?
Cela demande une bonne dose de lucidité et d’entêtement.
Donc, qui parmi ceux qui devraient l’éviter, auront des enfants ? Les pires : les inconscients, les gens sans énergie… Et on s’étonne après des dérives en tout genre ?
Si on n’a pas la moindre idée ni volonté, à la base, c’est, en vérité, qu’on ne se laisse pas aller au pire qui serait étonnant.
Etonnant, très étonnant… Beaucoup de naufrages sont inconnus, tout simplement.
Le nazisme… Pauvre Catherine JACOB, à quoi sert d’avoir votre culture pour ressortir cette antienne faute d’argument, comme si seul le pire totalitarisme avait causé le malheur dans un monde qui en est saturé à un point dont vous ne semblez avoir aucune idée ?
Il y a des gens ayant des enfants parce que ça se fait dans leur milieu, qui ne les maltraitent pas ostensiblement, mais ils subiront leur manque d’amour jusqu’à leur dernier souffle ; des pédophiles qui n’ont su changer, attaquant leurs propres enfants ; des pauvres transmettant leur propre pauvreté et leur ressentiment sans parler de celui d’avoir un niveau de vie diminué par leurs enfants et tant d’autres histoires…
Tant.
On pourrait en dire « Ils furent malheureux, eurent beaucoup d’enfants également malheureux qui transmirent cette malédiction jusqu’à la fin du monde. »
Alors moi, je n’interdis rien, ne culpabilise en rien, je montre que la chaîne peut être brisée.
Que voulez-vous ? Je ne suis pas plus doloriste qu’adepte du point Godwin.
Merci de montrer à F68.10 comment vous êtes, en réalité, injuste et, je l’imagine, incapable de présenter vos plus plates excuses pour votre interpellation malvenue !
En tout cas, ce serait bien la première fois.
Et il faut que ça tombe sur moi, alors que contrairement à la plupart des gens ici, j’ai toujours défendu la plus grande LIBERTÉ dans tous les domaines.
Mais justement, pourrais-je en implorer les candidats parents, j’en appelle à la RESPONSABILITÉ des libres : voulez-vous transmettre votre malheur ? Si pour quelque raison, la vie vous plonge dans l’impuissance, le malheur, la honte voire l’abjection, voulez-vous le transmettre à vos descendants ?
Par conformisme, pour qu’on n’échappe pas au malheur qui vous a frappé, peut-être ? Ne faites pas ce que vous auriez voulu ne pas subir, je n’ai pas d’autre conseil à opposer à ceux qui disent que ça ira mieux demain sans rien faire pour qu’il advienne un monde moins implacable.
C’est en vérité les conseilleurs qui ne sont pas les payeurs que je blâme : à eux les grands discours et le point Godwin, aux parents l’incapacité voire le crime et aux enfants un insurmontable malheur.
Si vous voulez me dire que des personnes surmontent leurs manques, attention : avec tous vos avantages, vous n’êtes pas capable d’être juste, d’éviter le point Godwin et de vous excuser.
Alors qu’allez-vous exiger ou chercher chez des gens qui n’ont pas eu bonne famille mais détresse et outrages en héritage ?
@ Catherine JACOB | 23 octobre 2020 à 09:37
Il est vrai que comme beaucoup votre connaissance d’Haïti se résume à quelques clichés : le vaudou, les Duvalier père et fils et les tontons macoutes.
François Duvalier un épouvantable dictateur qui a fait assassiner, torturer, emprisonner des centaines de milliers de Haïtiens et pratiquement toute l’intelligentsia. Et Baby Doc qui a suivi, a fini le travail en faisant revenir les pires fripouilles et corrompues de toute espèce, au lieu des médecins, ingénieurs, techniciens, infirmières, artistes etc. qui s’étaient exilés par dizaine de milliers, principalement en Amérique du Nord à partir de 1959 pour échapper à la répression.
Mais si l’on se donne la peine d’étudier l’histoire singulière et captivante de ce petit pays, on va de surprise en surprise. Sachant que le mieux est de commencer par lire ses auteurs et poètes afin de comprendre l’âme haïtienne à la fois passionnée, torturée et indomptable. En effet la littérature haïtienne regorge de talents : Jacques Roumain, JF Brierre, Emile Roumer, Jacques Stephen Alexis, Anthony Phelps, Edwige Danticat, René Depestre, Dany Laferrière pour n’en citer que quelques-uns.
Concernant plus particulièrement l’histoire, les manuels les plus exhaustifs sont le plus souvent écrits en anglais et en espagnol. Ceci étant dû au fait que la question haïtienne a longtemps été occultée par nos propres historiens et que pour un Haïtien qui voulait se spécialiser en histoire et faire des recherches, le parcours universitaire passait obligatoirement par les Etats-Unis ou l’Espagne. Il me semble néanmoins que pour quelqu’un souhaitant avoir une vue d’ensemble, les oeuvres de Jean Price Mars, J.C Dorsinville, Beaubrun Ardoin et le général Nemours sont à recommander. Concernant l’anthropologie celles de Sidney W. Mintz. Et pour le vaudou « haïtien » Willy Apollon.
Pardonnez-moi d’être un peu brève en raison des vacances scolaires, priorité étant donnée à mes petits-enfants.
Nota : je ne vois pas l’intérêt de faire un musée du vaudou, même en présentant les objets dans la pénombre. Impossible de décrire ce que l’on ressent en assistant (réellement en invité et non à une mise en scène pour touristes) à une cérémonie secrète : transes, possessions, cris, hystérie collective, le tout rythmé par les tambourinaires qui rivalisent de virtuosité pour inviter les loas avec des séquences découpées au cordeau. Et bien sûr copieusement arrosé de Barbencourt, de bière ou de tafia. Jusqu’à quatre ou cinq heures du matin !
@ Lodi (@ Catherine JACOB)
« Merci de montrer à F68.10 comment vous êtes, en réalité, injuste et, je l’imagine, incapable de présenter vos plus plates excuses pour votre interpellation malvenue ! »
J’ai surtout l’impression que vous vous exprimez sur deux sujets différents en ce qui concerne la natalité. Autant Catherine JACOB ne traite pas le point que vous évoquez, autant je me demande comment vous souhaiteriez empêcher les gens de procréer.
La stérilisation de force des femmes comporte nombre d’écueils qui ne me paraissent pas surmontables. Autant je peux comprendre votre condamnation morale de l’inconscience des gens qui veulent avoir des enfants sans en être capables, autant je ne vois pas comment vous comptez aller contre des pulsions naturelles qui sont à la base de la vie sur Terre…
Si on colonise Mars, il faudra faire gaffe, oui. Mais sur Terre, l’idée d’empêcher la natalité est condamnée à donner libre cours à toute une gamme de discours complètement hallucinants.
Idéalement, il faudrait que la société compense des carences sociales et éducatives. Je n’ai rien contre le développement des internats, par exemple. Je suis même pour, surtout si c’est essentiellement à la demande des gosses et des adolescents plus que des parents ou des services sociaux…
Et sur le fond, toute l’aide sociale me semble à revoir, depuis la maltraitance jusqu’à Pôle Emploi. L’aide sociale ne doit pas être de l’assistanat, mais devrait beaucoup plus fonctionner sur le principe de « mets un euro de ta poche, je t’en donne deux, ou trois ». La banque fait cela, soit dit en passant. Mais l’aide sociale devrait en faire autant, avec d’autres critères que les banques.
Car il faudrait idéalement que toute personne, aussi bas soit-elle, puisse avoir, non accès à la « rédemption », mais à des mécanismes d’amélioration de son sort. À une voie vers le haut. Le libéralisme économique a essayé de proposer cela, mais la réalité est plus complexe que les discours des libéraux quand on est tout en bas.
Mais c’est pour cela que je ne suis pas un égalitariste: l’idée d’égalité est secondaire par rapport à l’idée de créer pour ceux tout en bas une réelle possibilité d’ascension, non pas nécessairement sociale au sens matériel, mais d’ascension hors de la stigmatisation jusqu’au point où la liberté d’entreprendre fait sens.
Toutefois pour apporter de l’eau à votre moulin, je me permets toutefois de retranscrire les propos de la reine Masenate:
« Les statistiques constituent des données claires montrant à quel point le problème du mariage des enfants est profondément ancré au Lesotho. Ce problème me contraint à appeler chacun d’entre vous à vous mobiliser pour combattre le mariage des filles mineures. Nous devons donc nous retrousser les manches pour déraciner ce problème. À vous, jeunes filles, mon message est que je vous encourage à éviter de vous marier à un jeune âge et d’éviter tout ce qui pourrait être dangereux ou devenir un obstacle dans vos vies. »
C’est cela que d’être un souverain responsable. Y a pas le lyrisme d’un Enthoven dans ces propos, mais le message est limpide.
@ Lodi | 23 octobre 2020 à 14:13
« Le nazisme… Pauvre Catherine JACOB, à quoi sert d’avoir votre culture pour ressortir cette antienne faute d’argument »
À quoi sert ma culture ? Mais par exemple à savoir ce que manifestement vous ne savez pas quant à cet aspect particulier des horreurs déployées par ce régime et pas seulement à l’encontre des femmes d’origine juive ! Allez donc visiter un mémorial ou un autre et vous verrez.
Comment peut-on, à notre époque encore, avoir même l’idée de penser à mettre un frein d’une manière ou d’une autre au pouvoir d’une femme qui le souhaiterait de donner la vie, au prétexte qu’elle ne saurait faire qu’un malheureux, qu’elle est trop stupide pour s’en rendre compte par elle-même et démiurge au petit pied, s’ingénier à y faire obstacle, au prétexte du bonheur de l’être qui ne naîtra pas ! Au lieu de penser à l’aider au besoin. Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez les gens capables de tels sophismes !
@ Catherine JACOB
« Comment peut-on, à notre époque encore, avoir même l’idée de penser à mettre un frein d’une manière ou d’une autre au pouvoir d’une femme qui le souhaiterait de donner la vie… »
Euh… alors si, cela se fait. Encore. Et l’interruption médicale de grossesse pour cause psycho-sociale, c’est quand même un peu cela. C’est « médical », le mot. Pas « volontaire ». Donc, entre les lignes, cela peut tout à fait être contraire à la volonté.
Voili voilou.
Maintenant, mettre un frein, ce n’est pas inconcevable. Il n’y a pas que la contrainte et la violence dans la vie. Sur le principe (et non en tant que proposition concrète) il n’est pas complètement immoral de proposer du pognon à certains pauvres en échange du fait qu’ils ne fassent pas de gosses. Nul besoin de payer des Indiennes en échange de leur castration pour cela.
@ F68.10
« Autant Catherine JACOB ne traite pas le point que vous évoquez, autant je me demande comment vous souhaiteriez empêcher les gens de procréer. »
Je ne veux rien « empêcher », seulement faire prendre conscience. Mais cet accès à la lucidité est saboté par ceux qui disent :
« Comment peut-on, à notre époque encore, avoir même l’idée de penser à mettre un frein d’une manière ou d’une autre au pouvoir d’une femme qui le souhaiterait de donner la vie, au prétexte qu’elle ne saurait faire qu’un malheureux, qu’elle est trop stupide pour s’en rendre compte par elle-même et démiurge au petit pied, s’ingénier à y faire obstacle, au prétexte du bonheur de l’être qui ne naîtra pas ! Au lieu de penser à l’aider au besoin. Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez les gens capables de tels sophismes ! »
Blablabla. Comme si les gens encourageant la natalité allaient abolir la misère en y allant de leur poche, comme s’ils allaient instaurer un revenu inconditionnel de vie !
Si l’idée est d’aider les pauvres sur le mécanisme donne de ta poche, je te donne, comme vous dites, cela met de côté tous ceux qui ne sont pas des entrepreneurs efficaces, soit la majorité des gens.
Pauvre ou pas pauvre.
Et ce n’est pas le seul problème : il faut se faire pardonner le fait d’être pauvre en « méritant ». A une époque en étant résigné, à une autre entrepreneur…
Alors que qui a mérité de naître pauvre ?
Et notez bien que même si le revenu inconditionnel de vie existait, je ne trouverais pas très malin de procréer quand on est pauvre : « l’assistanat », comme on dit, peut fort bien être aboli.
Pourquoi ? Devenu infinançable, ou impopulaire car heurtant l’habitude de conditionner la survie au travail, ou parce que bénéficiant aussi à des musulmans dont certains nous rendent pour le bien d’être ici le mal de l’ingratitude, ou toute autre raison.
Bref, je ne prends pas la majorité des pauvres pour des self made men ou des riches pour des philanthropes.
Donc, autrefois, les gens étant des sexuels dans leur écrasante majorité, et en général allant vers l’autre sexe, ils étaient condamnés à des unions dont le fruit devait reproduire leur malheur jusqu’à la fin des temps, comme je l’ai déjà dit.
Ce que Blablabla n’a pas pu contredire, et personne d’ailleurs, vu que c’est la stricte vérité.
Mais joie, il existe à présent des moyens de contraception et des gens qui ne vont pas traiter les autres d’égoïstes s’ils n’ont pas d’enfant, mais les en applaudir, moi par exemple.
Il faut bien ça pour contrer ceux qui donnent des chèques en blanc aux pauvres : reproduisez-vous, vous avez raison, des gens vont vous aider – et s’ils ne le font pas, ils sont mauvais, donc ce n’est pas mon affaire ce qu’il advient de vous, et c’est la leur, même si eux ne vous ont pas induit en erreur.
Donc, ni les parents ni a fortiori les conseilleurs ne seront responsables du malheur de l’enfant, vous voyez… Après, on dira que des pauvres sont, mon Dieu, irresponsables, alors que c’est l’irresponsabilité qui aura été leur origine. Culpabilisons donc des victimes !
Alors que moi, je ne fais que dire, ici : brisez la chaîne !
Il y a deux manières de le faire, bien sûr : soit on n’est plus maudit, plus pauvre, ou sans amour, ou pédophile, ou toute autre mortification qu’on pourrait infliger à ses enfants.
Et alors là, tant mieux, on peut, libéré, transmettre la liberté !
Soit on n’est pas libéré, et on transmet la servitude.
On s’amuse à noyer le poisson jusqu’aux abysses ou, plus fun, à condamner le messager de la vérité, guère « démiurge » en l’occurrence, parce qu’un démiurge, quelle que soit la taille de son pied, abolirait les malédictions que j’ai évoquées – et toutes les autres.
A mon avis, soit dit en passant, il se peut qu’on les abolisse par la science. Mais comme on n’en est pas là, actuellement, tant s’en faut, je pare à l’existant et non au possible.
Il faut préparer le possible et non accepter nos malédictions, mais certainement pas aggraver le nombre et le sort des asservis en faisant comme s’ils n’étaient pas emprisonnés.
Bref, s’efforcer d’être responsable et non baratineur.
Tout ce que Blablabla est capable de faire, c’est de me ressortir le nazisme.
C’est bien pratique : comme personne ne veut être assimilé à l’immonde ni pris pour un ignorant qu’il n’est, qui sait, peut-être pas, sans parler de peut-être bien connaître d’autres abus de notre monde.
Au cas où l’argument ne porterait pas, allons en pèlerinage… Comme il est beau de se servir des victimes du passé pour perpétuer ce qui rend tant de gens victimes dans le présent !
Les gens c’est, trop souvent : soumettez-vous au nom de Dieu, la Nature, l’Histoire ou le Progrès qui est déjà là.
Moi c’est : libérez-vous, pour vous-même et pour être un libre, celui qui peut et qui doit proposez la liberté aux autres.
Rien de plus…
…mais rien de moins.
Si on veut vraiment trouver des coupables, quelle occupation qui ne fait pas avancer les choses, ce sont ceux qui asservissent les autres.
Et donc pas moi.
Si on voulait, à toute force et sans sombrer dans les ridicules de Blablabla, me trouver quelque culpabilité, ce serait de ne pas faire assez de prévention de tous les dangers que je vois comme s’ils étaient déjà là, tant le lien de causalité est évident.
« Au lieu de penser à l’aider au besoin »
dit Blablabla… Elle croit ou feint de croire que quelques enfants seront malheureux ?
Quand c’est l’écrasante majorité qui se débattra… Non, il y a un triste calme qui dérobe la souffrance aux yeux des Pangloss, enseigné par « l’impuissance apprise ».
Etre pauvre ou pas aimé ou abusé, et on peut toucher le tiercé, ce peut être les trois… Etre maudit, dis-je, c’est apprendre toujours plus son inanité.
Donc une mer de malheurs, un océan souterrain dont peu ont conscience et encore moins envie de tirer les damnés et dont encore moins sont capables d’en rédimer de l’abîme.
Etre malheureux, c’est toujours être perdant : le révolté est un ennemi, le résigné un indigne, celui qui ne tend pas la main un orgueilleux, celui qui le fait un assisté.
Et comme on met obstacle au suicide, on fait ce qu’il faut pour que tous les malheureux, de naissance ou d’accident, d’argent, d’amour ou d’autre chose, restent à tourner dans la cour de prison de leur destin.
Etre malheureux, c’est toujours être perdant, décrire ce sort, c’est, semble-t-il, être également maudit, par association : dire de casser la chaîne, ne pas le transmettre à ses enfants, c’est être assimilé aux nazis ou traité d’ignorant, cette pauvreté culturelle.
N’étant pas doloriste, je ne trouve pas que recevoir des crachats m’élève, outre cela, et c’est peut-être le but, un tel traitement peut incliner des gens à se taire.
Donc laisser les baratineurs induire les malheureux en erreur… Abus de faiblesse, s’il en est.
Comportement légal, en l’occurrence, et tant mieux, vive la liberté d’expression, mais que Blablabla me sorte la loi alors qu’elle avalise de faire des chèques en bois aux pauvres me fait bien rire, car qui est immoral, en vérité ?
La loi au secours de l’irresponsabilité, le rappel du nazisme, soit la culture et les sentiments, au secours de l’irréflexion : bravo !
Oui, je rappelle et amplifie ma question, à quoi bon quoi que ce soit quand on le pervertit ?
@ Catherine JACOB
@ Lodi
@ F68.10
Je n’ai lu que hâtivement les échanges entre Catherine Jacob et Lodi. C’est en raison de votre scientisme, Lodi, que j’affirme que la science doit être subordonnée et contrôlée. Vous n’avez pas perçu que votre scientisme n’est pas scientifique mais moral, ni que la morale qui la sous-tend, elle aussi, devait passer le filtre de la plus sévère critique. Vous empruntez un terrain semblable à celui qu’emprunte tous les sachants confrontés à ceux qu’ils accusent d’ignorance, celui de les vouloir persuader, voire s’ils le pouvaient de les contraindre. Qui sait si vous n’êtes pas véritablement ignorant de quelque chose qui vous dépasse ? Ce qui m’apparaît une certitude, c’est que vous n’avez pas fait l’exégèse de vos opinions.
Chaque enfant qui naît porte en lui une espérance avant d’être une menace ou une fatalité pour les autres. Votre désespérance spirituelle, pour un peuple, serait mortelle.
@ Lodi
« Si l’idée est d’aider les pauvres sur le mécanisme donne de ta poche, je te donne, comme vous dites, cela met de côté tous ceux qui ne sont pas des entrepreneurs efficaces, soit la majorité des gens. Pauvre ou pas pauvre. Et ce n’est pas le seul problème : il faut se faire pardonner le fait d’être pauvre en « méritant ». A une époque en étant résigné, à une autre entrepreneur… »
Ce n’est pas mon propos. Il y a des gens pour qui il est parfaitement légitime de tout payer rubis sur l’ongle. Des vrais assistés à 100 % sont inévitables, et il importe de ne pas se mentir à ce sujet. Il y a par contre toute une autre gamme d’assistés, parmi lesquels on trouve autant des gens qui abusent et qui réclament toujours plus que des gens qui n’en peuvent plus de se retrouver dans une situation où on les empêche de progresser tout en se glorifiant de leur misère en prétendant les aider et tout en leur niant leurs droits les plus élémentaires. La psychiatrie peut assez fréquemment sombrer dans ce travers, que ce soit aujourd’hui, ou hier.
À l’époque du nazisme, puisqu’on en parle, certains médecins et psychiatres refusaient de faire sortir des asiles certaines personnes, anciens combattants traumatisés de la Première Guerre mondiale compris, au motif que « dehors, ce serait trop dur ». Résultat: ils cochaient des cases dans des formulaires en croyant les aider en les gardant à l’asile. Et ce sont ces mêmes formulaires et coups de crayon qui les ont condamnés à l’extermination. Le nazisme est un cas extrême, bien sûr, mais la dualité de la logique misérabiliste et de la persécution organisée, consciente ou inconsciente, demeure.
Ce que je souhaite, c’est simplement qu’on ne mette pas de plafond de verre sur les assistés au prétexte qu’ils sont de pauvres assistés incapables. Je ne souhaite pas pour autant transformer un paraplégique débile léger en Elon Musk…
« Etre malheureux, c’est toujours être perdant : le révolté est un ennemi, le résigné un indigne, celui qui ne tend pas la main un orgueilleux, celui qui le fait un assisté. »
100 % d’accord. Que le vulgus pecum pense ainsi, passe encore. Que l’Etat, les services sociaux et la médecine pensent ainsi (et c’est le cas…) est par contre inacceptable. C’est un travers autant renforcé par l’irréalisme droitier, qui croit que les pauvres veulent être pauvres ou au minimum ne veulent pas assez être riches, que par le misérabilisme des services publics qui se sentent obligés de prendre le relais doublement moralisateur et misérabiliste des dames patronnesses d’antan, avec des touches de bonne conscience gauchisante.
Je ne sais par contre pas si l’Eglise faisait réellement mieux ou pire à l’époque où c’était là son rôle… Je pense que par certains côtés, c’était mieux. Quant à d’autres facettes… passons. Mais pour la route, je vous conseille un petit cours d’esprit critique dans un contexte musulman au sujet du traitement religieux des afflictions médicales, sujet connexe à celui de l’assistanat. Comme quoi tout n’est pas toujours perdu…
@ Jean Sans Terre
« C’est en raison de votre scientisme, Lodi, que j’affirme que la science doit être subordonnée et contrôlée. »
La science doit être subordonnée et contrôlée. Mais par quoi ? La religion, où depuis Moïse la vérité morale est révélée et tire sa légitimité d’un tourbillon de vent ? Ou par des gens aptes à la réflexion sur des sujets complexes tels que sont censés l’être les philosophes moraux et les éthiciens, des gens qui cherchent à penser juste tout en mettant leurs idées en prise avec les idéologies de l’époque, si possible de manière réaliste à rebours des illusions réconfortantes ?
Vous avez regardé la composition du comité d' »éthique » dans la dernière affaire Zemmour en date ?
« « L’émission “Face à l’info” ne peut pas continuer à être diffusée sous sa forme actuelle », assènent les membres du comité d’éthique, notamment composé de l’historienne Sabine Bourgey, de Laurent Le Mesle, premier avocat à la Cour de cassation, ou de Brice Charles, rapporteur au tribunal administratif de Paris, dans un document révélé par Le Parisien, également obtenu par Le Monde. » — Sandrine Cassini, Le Monde.
Une historienne et deux juristes. CNews a-t-elle entendu parler de cette discipline qui s’appelle l’éthique ? Il y a même une profession qui s’appelle « éthicien ». Alors, je demande… y a-t-il enfin un éthicien dans le comité d’éthique ?
« C’est en raison de votre scientisme, Lodi, que j’affirme que la science doit être subordonnée et contrôlée. Vous n’avez pas perçu que votre scientisme n’est pas scientifique mais moral… »
Je pense qu’il le voit bien. Lodi n’est pas dans la position d’un expert qui intime à autrui de penser comme lui. Il voit dans la science une espérance, ce en quoi je suis en partie en désaccord avec lui. Cela ne change rien au fait que des réflexions intelligentes et rationnelles sur des questions morales et éthiques sont nécessaires. J’appelle aussi cela la science, en un sens étendu du terme. Je pense que vous ne seriez pas d’accord sur cette terminologie. Mais la véritable question est: comment compter trancher des thématiques morales et éthiques ? Par la religion ? Par le vote ? Ou par la réflexion si possible la plus rationnelle possible ? Je fais le dernier choix.
@ Jean sans terre
Je vais laisser votre critique me concernant car je ne puis guère la prendre au sérieux de la part de quelqu’un qui n’a lu mes échanges que superficiellement, entre autres raisons.
Mais puisque nous parlions d’enfants, à la base, je vais répondre sur ce sujet précis au lieu de vous suivre dans une brume qui prétend m’éclairer.
Ainsi donc :
« Chaque enfant qui naît porte en lui une espérance avant d’être une menace ou une fatalité pour les autres. Votre désespérance spirituelle, pour un peuple, serait mortelle. »
L’espérance, quel mot révélateur ! L’espoir, quoi, qui est le pire des maux, ce qui reste dans le fond de la boîte de Pandore et lui fait supporter tout le reste.
Ça veut dire quoi, « l’enfant porte en lui une espérance », pour lui ou pour les autres ?
Il faut que ce soit pour les autres, à l’origine parce qu’il a besoin des autres pour survivre. Enfin, si les gens fonctionnent à l’espoir, l’espérance, enfin, aux chèques en bois sur l’avenir, ils présentent un grand danger pour l’enfant.
Je m’explique : si on n’aime pas l’enfant inconditionnellement mais qu’on ne le supporte que dans l’espoir, allons voir, qu’il vous valorise socialement (je suis un bon parent, enfin du moins j’en ai l’air et vais dans des réunions de parents tout en les tenant loin de moi dans l’intimité, par exemple, je vais m’envoler au paradis, mais je ne crois plus ou préfère aller à la messe comme assurance du salut, par exemple), le placement d’espérances dans l’enfant n’est en rien un don pour l’enfant. Disons, un bien pour la société ?
De deux manières : il n’y aura pas « mort de la société », comme vous dites, dans le sens le plus physique, on aura bien une production d’enfants, éventuellement de beaucoup d’enfants… Et l’ordre aura été respecté, tous les gages de respectabilité donnés.
Donc, il y a bien une espérance, la reproduction sociale est assurée, l’avenir garanti.
Voyons-en le coût, d’accord ? Les enfants sont très malheureux et le restent, adultes, toute leur vie. Ils ont donc, comme je l’ai dit, été sacrifié au reste. N’acceptant ni le sacrifice d’enfants ni la torture, morale ou autre, je ne vais certainement pas encourager de telles situations, j’aurais, évidemment, pu en trouver d’autres. En fait non, elles s’offrent à l’esprit serait plus juste, vous savez, quand on a un jour accédé à la lucidité et qu’on ne fuit pas la vérité, on fait fi des mirages.
Voyons l’enfant qui porte une espèrance pour lui… Que peut espérer un enfant ? Que ses parents l’aiment. Mais s’ils ne l’ont gardé que parce que l’avortement est interdit et l’abandon impossible, il est gardé par des gens qui lui feront payer d’être là toute son enfance avant de le jeter sur le pavé au plus vite.
Il y a aussi des gens qui ont des enfants pour les allocations, l’héritage ou ne pas être seuls mais qui déçus par la réalité de ce qu’ils reçoivent, ne l’accueillent pas mieux…Enfin, tant de cas où l’enfant est une force de travail dans le tiers monde, donc son espoir d’instruction est égal à zéro, ce qui fait que je peux dire sans risque de me tromper que s’il n’y laisse sa peau, il reproduira le sort de ses aïeux, si c’est une femme, double peine.
Alors l’enfant s’enfermera dans une quête d’amour toujours déçu toute sa vie à moins qu’il ne reproduise la sécheresse de ses parents, alors le pauvre échappera à son sort par l’illusion en invoquant un Ciel qui lui commandera d’avoir des enfants pour connaître les mêmes avanies que lui et la chaîne, je ne vois pas d’autre mot pour le dire, continuera avec quelque chose de l’implacabilité mais sans doute plus de réalité que celle du karma.
Sauf dans les rares cas où une ascension sociale ou la rencontre d’un amour ou le détachement extraient de sa torture font qu’on s’est délivré, à quoi rime d’avoir des enfants ?
À leur léguer la souffrance en héritage.
La société ne fait pas d’un pauvre un riche ou d’un « fous-moi le camp » un désiré.
Ce que vous demandez, c’est de faire comme si… Alors faire comme si, c’est indispensable dans les jeux ou dans les histoires, tellement plus enchanteurs que la réalité !
Il faudrait vivre entre jeux, romans et opium.
Mais dans la réalité, en n’encourageant pas des gens incapables d’assumer des enfants de continuer ou commencer une contraception, vous condamnez des innocents.
J’ai dû énoncer leur sort sans talent, puisqu’il parait que je n’en ai pas.
Même source que je reproduis le nazisme, on voit que l’espérance doit être une drogue puisque quand on en montre l’inanité on peut recevoir le déchaînement de la personne sous addiction affolée à l’idée de devoir peut-être, qui sait, renoncer à sa dose..
Voilà, l’espérance serait, si j’ai bien compris, liée à la spiritualité, et les deux seraient des qualités merveilleuses.
Bien, alors je remarque des conséquences désasteuses dans le fait d’avoir ou d’encourager d’avoir des enfants qu’incapables d’assumer vraiment, on élévera en trompe-l’oeil.
Alors il faut, d’abord, constater que l’espérance, si je vous suis, liée à la spiritualité, un, encourage à l’irresponsabilité, faire ce dont on est incapable, et deux, rend agressif et injuste envers le contradicteur.
Cela ne sent pas très bon, et comme il paraît qu’on juge un arbre à ses fruits…
Quoi qu’il en soit, faute d’éloquence de gens regardant ce qui arrive et en retraçant les chaînes causales, des enfants continueront d’être envoyés comme des dés sur le tapis du monde.
Quelques-uns surnageront, c’est la loi des grands nombres, et en attendant, ils n’auront qu’à vivre dans l’espérance tandis qu’ils agonisent.
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@ F68.10
« À l’époque du nazisme, puisqu’on en parle »
Puisqu’on m’a assimilé à ça, oui… Puisqu’on se sert de l’enfer pour ne pas penser et ne pas soustraire des victimes à leur géhenne.
De sorte que l’action des nazis, qui refusaient d’essayer de ne pas faire de victimes alors que notre civilisation y tend, de sorte que cette action continue par le fait paradoxal de prétendre les combattre en encourageant des gens qui ne le devraient pas à avoir des enfants.
Tant pis pour les enfants !
N’encourageons pas la contraception, il sera toujours temps de se défausser de ses dires en les oubliant, en les niant ou en prétendant que les gens lucides comme moi sont là pour réparer les élucubrations des autres à grand coup de culpabilisation.
Ce qui ne marche pas avec moi, autant en avertir le public, je ne suis comptable que des situations que je crée ou que j’adopte en assumant quelque responsabilité.
« certains médecins et psychiatres refusaient de faire sortir des asiles certaines personnes, anciens combattants traumatisés de la Première Guerre mondiale compris, au motif que « dehors, ce serait trop dur ». Résultat: ils cochaient des cases dans des formulaires en croyant les aider en les gardant à l’asile. Et ce sont ces mêmes formulaires et coups de crayon qui les ont condamnés à l’extermination. Le nazisme est un cas extrême, bien sûr, mais la dualité de la logique misérabiliste et de la persécution organisée, consciente ou inconsciente, demeure. »
Je ne suis pas misérabiliste : je pense que l’idéal serait un revenu inconditionnel pour tous, un statut pour relever la condition matérielle et la dignité de tous sur le modèle du fait que les propriétaires ont un droit, en général indiscuté, et qu’on ne peut, en principe, pas virer les fonctionnaires.
Certains le disent finançable en refondant les aides par exemple, d’autres non, je l’ignore, mais je sais que ce qui donne aux gens un sentiment d’indignité c’est d’être à la merci de tous les aléas qu’ils n’ont jamais voulu courir.
La plupart des Hommes ne sont pas des aventuriers, ils cherchent à gagner ou plutôt à ne pas perdre, c’est très profondément enraciné dans la nature humaine voire simiesque, « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »:
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-singes-decident-intelligemment-evaluant-risques-35681/
Ce qui ne veut pas dire de brider l’esprit d’entreprise de ceux qui en ont : dans l’idéal, je souhaite que chacun obtienne ce qu’il désire.
Et je suis d’accord avec votre remarque qu’il ne faut pas protéger les gens malgré eux ni pire, les condamner !
Sinon, je n’approuve évidemment pas de brider les hauts potentiels, par esprit de liberté et parce que leur création nous enrichit.
Sans en rajouter délibérément, il y a bien assez d’obtacles entre le créateur et sa création puis sa validation par le succès, vivant ou postume, entre l’entrepreneur et son profit, entre le tiroir d’un créateur et le public !
Si un tiroir était conscient, il prierait pour le créateur, par compassion, peut-être, mais surtout pour lui-même : je suis un écrin, un coffre au trésor, pas une tombe !
@ F68.10 | 25 octobre 2020 à 02:05
« Mais la véritable question est: comment compter trancher des thématiques morales et éthiques ? Par la religion ? Par le vote ? Ou par la réflexion si possible la plus rationnelle possible ? Je fais le dernier choix. »
Vous touchez là, il me semble, le nœud critique de la question. Je ne prétends absolument pas le défaire. Je doute même que quiconque le pût. J’affirme juste que la science n’englobe pas tout le savoir humain et n’est pas sagesse. Cette posture a soulevé bien des interrogations au XIXe siècle. Le XXe siècle l’a mis en pratique avec les conséquences effroyables que l’on a vues a posteriori. L’eugénisme se prétendit scientifique. Le communisme, le nazisme, le transhumanisme aujourd’hui, aussi, etc. Quant à moi, l’observation m’en fait défier comme de tout ce que l’humanité a récemment engendré, que le temps n’a pas éprouvé et qui a des prétentions à l’hégémonie. J’en conclus pragmatiquement que la science dans ses applications éthiques et anthropologiques, autant que tout ce qui l’a précédée et parce qu’elle est avant tout une foi, doit elle aussi être soumise à sévère critique. La nocivité démesurée et sans commune proportion avec ce qui l’a précédée de quelques-unes de ses créations récentes m’en persuade complètement.
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@ Lodi | 25 octobre 2020 à 02:39
Je ne juge pas vos intentions. Je suis persuadé que vous êtes une personne sincère, bien intentionnée, qui ne souhaite que le meilleur pour tout le monde. Mais jugez la folie de vos propos. Décalez vos considérations d’une génération. Imaginez un administrateur ès reproductions jugeant que M. et Mme Lodi, père et mère, feraient le malheur de leur enfant en l’engendrant. Plus de Lodi pour déclamer sur l’utilité ou non d’engendrer et le monde eut été privé de son existence. Imaginez qu’on fît de même pour Galilée, da Vinci, Newton, Einstein ou d’autres.
Personne ne sait par avance ce que sera l’enfant qu’on empêche de naître. Ce qui est certain par contre, c’est qu’en empêchant un enfant de naître on prive le monde de toutes ses potentialités créatives. L’horreur n’est pas la naissance d’un enfant mais plutôt l’idée de repousser indéfiniment le terme de la vie. Nous n’aurions alors plus que des monstres. Il est bon que l’humanité sans cesse se renouvelle mais pour cette fin, il faut encore que des enfants, en nombre, naissent.
@ F68.10
« C’est en raison de votre scientisme, Lodi, que j’affirme que la science doit être subordonnée et contrôlée.(…) Vous n’avez pas perçu que votre scientisme n’est pas scientifique mais moral… » (Jean sans Terre)
« Je pense qu’il le voit bien » (F68.10)
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Evidemment, mais je n’allais pas le dire à quelqu’un qui avoue n’avoir même pas lu l’intégralité du dialogue entre Catherine JACOB, vous et moi ! J’ai une sainte horreur de l’approche lecture en diagonale et Reader’s Digest, de jugement, en plus sur moi, basé sur des données superficielles ou une réflexion qui peut l’être tout autant.
Cependant Jean sans Terre a dû remarquer que je ne pose jamais au professeur et me défends même expressément de poser quelque expertise que ce soit.
C’est peut-être parce que contrairement à d’autres m’imaginant en nazi, il ne fait pas de projection sur moi… Il y a aussi que le nazisme fascine bien des gens mais pas moi, de sorte qu’il peut suffire de se tenir redressé, le manteau noir, les mains dans le dos dans une pose altière qui masse le dos en y appliquant une pression pour qu’on me voie en officier de camp de concentration, quand je ne faisais qu’arpenter les bois… Mon Dieu, mon Dieu, le moindre air sévère, peut-être dominant, allez savoir, il suffit de se dominer soi-même, ou de démêler quelqu’un de sa confusion mentale, et cela peut vous tomber dessus… Est-ce que je pensais aux officiers de cavalerie, aux Romains ou aux Anglais à ce moment ? Je ne m’en rappelle plus très bien après avoir entendu une telle aberration, mais étant donné les graves problèmes de la personne, j’ai préféré en plaisanter.
Je pose ce que tout le monde peut voir mais se refuse souvent à contempler, la souffrance et la mort, l’injustice…. Je refuse tout simplement d’avaliser le tout et cherche quelque voie pour en sortir comme un voyageur dans un désert de désolation, exilé, étranger et cependant capable de contempler les reflets de sable sous le soleil.
Alors, je ne joue pas au géologue, ethnologue ou autre logue dont je respecte les connaissances mais pas toujours ce qu’ils en font et j’avance, j’interroge et je m’interroge, maître et esclave de personne, libre.
Parfois triste de subir des injustices sans certitude de les avoir fait assez ravaler à l’agresseur, parfois lyrique pour quelque connaissance ou idée glanée sur le chemin, et, aujourd’hui, de votre compréhension.
@ Jean sans terre
« Plus de Lodi pour déclamer sur l’utilité ou non d’engendrer et le monde eut été privé de son existence. Imaginez qu’on fît de même pour Galilée, da Vinci, Newton, Einstein ou d’autres. »
Bien essayé, mais je ne vais pas vous dire si j’ai eu une bonne ou une mauvaise famille ni quoi que ce soit de mes ancêtres et collatéraux, rien de rien, vous savez ?
Et vous n’avez pas intégré une chose : je ne veux pas sacrifier des masses de gens pour qu’il en émerge quelques génies.
Non plus que je ne veux qu’on passe sur les méfaits d’un Polanski pour sa créativité, d’un riche pour son rôle économique, d’un prêtre pour son rôle symbolique… Pour moi, seuls les coupables méritent d’être détruits, et alors, je suis impitoyable.
Or ce que vous dites c’est : peu importe qu’il y ait un océan de malheur si on en tire quelque écume.
Ce sera sans moi…. Moi, justement, que me demandez-vous, de m’évaluer moi-même, de me sacrifier à mes idées en déclarant que si je viens du malheur de mes parents, je n’aurais pas dû naître ? Vous savez que c’est plus difficile qu’un suicide ? Quand on le fait, on ne détruit que l’avenir car on n’a plus de place dans ce monde, on ne dit pas forcément qu’on n’en a jamais eue, et on ne se met pas à la merci de quelque juge.
Et voilà, je suis libre, je vous échappe, d’une façon un peu piteuse, non héroïque, mais voyez-vous, le tableau est complet, de même qu’on a pu me dire sans talent – alors je ne vous parle pas du génie – on pourra m’évaluer comme sans courage.
Je ne sacrifie pas la liberté sur l’autel de la vanité.
Donc on dira que j’ai un QI d’australopithèque et que je suis si lâche que je ne pense pas me l’avouer ou alors je prendrais dans les compliments de Catherine JACOB… Est-ce que ma mort est une bonne chose ?
En suicide, oui, ce serait moi qui déciderais d’échapper au deuil, à la perceptive de la pauvreté, à la solitude ou à l’échec ou quelque autre souci que l’opium pourrait relativiser mais qui est interdit, quelle drôlerie.
Mais ma fin serait une mauvaise chose si un assassin ou bien la nature me détruisait : car alors je subirais au lieu de choisir.
Or je ne crois pas avoir une mentalité d’esclave, remarquez, après émule des nazis, il n’y a pas de raison qu’on ne me le sorte pas : les chiens pissent toujours aux mêmes endroits, les insulteurs ont leur routine, est-ce que commenter serait lever la patte pour bien des gens ? Visiblement, et pas plus qu’un chien n’irait ramasser sa déjection, ils ne s’excusent jamais.
Se tuer permet d’échapper à toutes les déchéances possibles, mais vivre avec des augmentations de capacités donnerait la clef de tous les progrès imaginables.
Rien que le fait de durer est un avantage considérable : la pieuvre est plus intelligente qu’on le pense mais la brièveté de sa vie l’empêche d’accéder à la culture. Avec l’écrit, les civilisations cumulent davantage, mais qui vivrait des éons ne saurait pas seulement davantage mais aurait un rapport tout autre au temps et au monde. En bref, il ne vivrait pas dans le couloir de la mort ou dans une arène, affronté à ses congénères, mais le monde serait son jardin et les humains ses frères car à long terme nous avons intérêt à être bons les uns envers les autres.
À long terme ! Mais nous sommes des créatures d’un moment, des étincelles sans en général rien de bien brillant.
« L’horreur n’est pas la naissance d’un enfant mais plutôt l’idée de repousser indéfiniment le terme de la vie. Nous n’aurions alors plus que des monstres. »
C’est aujourd’hui que nous sommes des monstres.
Je ne parle pas que des pires, type nazis, les monstres des monstres, en quelque sorte, mais du fait que nous nous nous accommodions si bien de la souffrance, de la mort et de l’injustice. Nous prétendons aimer nos proches mais en avalisant la mort, nous ne voudrions pas d’un monde où ils resteraient parmi nous, nous assurons nous aimer nous-mêmes, mais nous applaudissons un monde où nous sommes condamnés dès le premier jour, avant que nous ayons jamais rien fait de mal
La plupart des courants de pensée jouent à qui perd gagne et prétendent légitimer notre servitude et collaboration sous tous les prétextes possibles et imaginables… Dans les seuls cas où la mort serait un bien, quand on se suicide, quand elle est porte de sortie, on la condamne : ce n’est pas étonnant, car tout est toujours contre la liberté.
Nous sommes des Athéniens sacrifiés au Minotaure qui, loin de vouloir sortir du labyrinthe, lui rendent un culte avant qu’il les dévore.
Surtout ceux qui prétendent trouver quelque sens au carnage, les prêtres et leurs rivaux philosophes, on l’aura compris. Or le sens au non-sens me fait penser au parfum que les courtisans du Roi Soleil jetaient sur leurs odeurs de gens se lavant moins que les sans domicile fixe de nos jours. C’était légitime à leur époque mais est loin derrière nous ; j’espère qu’il en ira de même de la façon de penser que les humains sont un stock : il faut produire des masses d’humains misérables et dégager tous les produits de même qu’on jette la nourriture avariée.
Parfois, des gens adeptes de cette façon de voir les choses regimbent quand il risquent, eux, de mourir, eux ou ceux qu’ils aiment : c’est que le réel fait craquer chiffres et symboles. D’autres se réveillent mystérieusement sans un tel choc comme certains n’ont pas besoin de sonnerie pour émerger de leur lit, à l’aube.
Pour moi, il n’est pas monstrueux de ne pas se soumettre à un monstre… Au contraire. Et il ne serait pas monstrueux de ne pas être dévoré par le monstre, mais héroïque de se battre contre sa puissance.
Quoi que puisse être l’Homme, pour moi, sa vocation n’est pas de rester la pâture du temps et des vers pour que les prêtres en fassent des sermons, les gouvernants des stocks ou tout autre encore d’autres usages de même que tout est bon dans le cochon, le phoque ou le bison.
En conscience.
@ Jean sans Terre
Je pense que vous opérez une confusion. La science, c’est avant tout une démarche intellectuelle. Si elle a tant de crédit dans les classes « éduquées », ce n’est pas parce qu’on arrive à faire des gadgets à gogo. C’est parce que la démarche scientifique, qui procède par essais et erreurs, montre de manière spectaculaire et répétée son efficacité à cerner le vrai.
Mon assertion est la suivante: y compris en matière de morale, d’éthique ou de recherche de sens, il est possible de procéder par essais et par erreurs. Il y a de bonnes réponses et de mauvaises réponses à la manière de faire prospérer une société, à la manière de faire des lois, à la manière dont un être humain peut trouver du sens à sa vie et mourir pas trop malheureux et lucide plutôt que dément. Il y a même de bonnes et de mauvaises réponses à des questions métaphysiques, d’habitude considérées hors-science. À chacune de ces questions, il est possible de procéder par essai et erreur. Ce qu’on appelle la démarche scientifique.
Ensuite se pose plusieurs questions. Pour faire simple: 1. la place de l’expertise. 2. la possibilité de critiquer l’expertise. 3. ce que les gens espèrent de la science.
1. En ce qui concerne la nécessité de l’expertise, je me permets de vous poser une question: est-ce que les talibans ont un point de vue sur la physique quantique qui vaille la peine d’être pris en compte ? Non. Est-il possible d’affirmer que leur ignorance est moins patente en ce qui concerne la morale ? Je suis quasiment certain du contraire… Et il n’est pas bien dur de trouver des gens qui ont des idées plus claires et plus solides en la matière. L’existence d’une telle hiérarchie, cela s’appelle l’expertise.
2. L’expertise est un concept nécessaire. En tout domaine. Morale comprise. Spiritualité comprise. Quel que soit le sens qu’on mette à ce mot. Néanmoins, on voit bien en quoi l’expertise nourrit l’autoritarisme, et vous en avez donné quelques exemples. Il est donc nécessaire de pouvoir contester les experts. Un médecin qui défend une position outrancière telle que l’eugénisme ne doit pas être autorisé à faire fi des critiques qui lui sont adressées, qu’elles proviennent de philosophes ou même de religieux quand il leur arrive d’argumenter plutôt qu’exhorter. C’est un principe de base qui permet d’éviter l’instrumentalisation populaire du crédit accordé à la science sous couvert de l’autorité d' »experts ». On appelle ces derniers des charlatans, et ils pullulent, maintenant comme hier.
3. Ces pulsions populaires qui espèrent en la science, elles ne constituent pas la science. Cette dernière ne constitue pas une foi, une espérance, ou une religion. Mais effectivement, Descartes, dans ses écrits voyait dans la démarche scientifique et la rationalité le moyen d’améliorer le sort de l’humanité, et exhortait ses contemporains à pousser le savoir médical en avant pour repousser la misère. Avait-il tort ? Non. Avons-nous repoussé la misère ainsi ? Un peu. Mais au moins, depuis qu’on sait ce que sont les bactéries et les virus, on a arrêté d’accuser les juifs d’empoisonner les puits pendant les épidémies… c’est déjà ça de pris. Et on a aussi l’eau courante…
Soyons clair: il n’y a pas d’incriticabilité de la science au motif que ce serait la science. Si quiconque vous dit cela, fuyez-le et même combattez-le. Une personne comme Laurent Alexandre est beaucoup trop scientiste à mon goût et vend du rêve (ou du cauchemar). Une personne comme Elon Musk vend un peu plus que du rêve, et même quand il développe l’intelligence artificielle, il ne cesse d’en dénoncer les dangers. La différence me paraît claire…
La science, cela sert à augmenter son savoir pour éviter les erreurs et les c*nneries. Les exemples de son applicabilité sont innombrables. Il serait idiot de s’en priver. Mais la science, cela ne sert pas à construire des utopies et à embrigader un peuple derrière soi, ce qui est la garantie du désastre. Si vous voulez des gens qui dénoncent les maux tels que l’eugénisme, le communisme, le nazisme et même le transhumanisme et qui pourtant ont un pedigree scientifique impeccable, je vous assure que les noms ne manquent pas.
Mais l’art de critiquer une société et de critiquer l’art qu’elle a d’aller dans le mur, c’est aussi une chose qui se fait par essai et par erreur. Et c’est justement cette attitude qui caractérise la démarche scientifique. Les observations que vous faites, même si on peut critiquer leur tendance à la généralisation, ne sont pas illégitimes: elles mettent en exergue des échecs qu’il s’agit de prendre en compte et qu’il n’est pas légitime de passer sous silence, bien qu’il ne soit pas légitime pour autant de rejeter la gravitation sous prétexte que… le nazisme. Je pense que vous le comprenez…
Mais je pense que votre argumentaire n’est pas en soi contre la démarche scientifique. Vous semblez plutôt accorder du crédit à ce que le « temps a éprouvé ». La démarche scientifique en fait d’ailleurs partie. Mais ce que vous semblez rejeter, c’est surtout l’accélération du monde. Malheureusement, il n’y a aucune raison que cela s’arrête. Cela pose nombre de questions, bien légitimes, et appelle des réponses. Maintenant, je vous souhaite bien du courage pour convaincre les Chinois qu’ils font peut-être un peu n’importe quoi en matière de génomique…
À vous lire, il ne me semble pas que nous soyons fondamentalement en désaccord. Sauf sur deux points: 1. Vous avez un affect très négatif sur ce thème. 2. Vous confondez démarche scientifique, instrumentalisation politique de la science et exploitation de la crédulité et de l’espérance des braves gens pour leur vendre du rêve sur le mode « Et après moi le déluge ! ». Sachez que sur ce tout dernier point, nous sommes parfaitement d’accord.
Depuis une semaine c’est le grand bal du sujet islam et des musulmans…
Pourrait-on savoir pourquoi tous les médias parlent religion ?
La Constitution aurait-elle été changée ? Cette religion serait reconnue comme religion d’Etat ?
Les médias ne respectent même plus le peuple athée, ni les autres religions.
La sourde fierté que l’on sent poindre chez certains qui sont Français par droit du sol ou par naturalisation concernant le pouvoir que les imams pourraient prendre en lieu et place d’autres représentants des religions de la France me questionne…
Inutile de me répondre. Je sais d’où je parle et qu’il s’agisse d’islam ou d’une autre religion, elle me trouverait en face dans la République.
UN ENTRETIEN AVEC DARMANIN
Je suis obligé d’abord de dire que je ne ne suis nullement macroniste et que je souhaite un autre chef de l’Etat que celui-là.
D’autre part je n’achète et ne lis jamais le quotidien national « Libération ».
Cela dit, j’entends à la radio, ce matin, un invité que je ne connaissais pas. Il s’agit de Dov Alfon, élu par le personnel du journal « Libération » pour remplacer Joffrin, parti ailleurs. J’écoute ce nouveau directeur de la rédaction d’un journal que je ne lis jamais. J’apprends notamment que son journal offre, ce jour, plusieurs pages au ministre de l’Intérieur, Darmanin, pour un entretien. C’est très gentil.
À ma médiathèque, après avoir déjeuné, je prends, pour une fois, ce journal sur le présentoir et je lis le très long entretien en question. Après la décapitation d’un professeur d’histoire, plusieurs journalistes font au ministre divers reproches sur les mesures prises par lui (fermeture d’une mosquée, de BarakaCity, dont le dirigeant avait menacé l’héroïque Zineb El Rhazoui…). Il répond de manière convaincante à tout.
Cette lecture faite, je m’aperçois qu’il y a, dans un coin, un éditorial signé de l’homme que je ne connaissais pas hier, Dov Alfon. Or, je lis avec un grand étonnement que l’entretien publié par son propre journal montrerait que M. Darmanin serait « un homme extrêmement dangereux. » Je n’ai rien vu de tel. Abdoullakh A., l’assassin fanatisé, était bien extrêmement dangereux, mais le ministre (d’un gouvernement que je ne soutiens pas) qui a pris quelques mesures après cette décapitation, « extrêmement dangereux » ?! Je ne vois pas. Monsieur Alfon ne dit pas pourquoi. Et serait bien embarrassé de le dire.
@ Patrice Charoulet
Je ne sais si M. Darmanin est dangereux, mais un homme politique qui rend service à une administrée contre faveurs sexuelles ne mérite aucun crédit. Pas étonnant donc que ses propos tombent dans le vide.
Nous sommes dans un Etat de droit, pour interdire le CCIF et BarakaCity (je ne sais pas vraiment ce qu’il en est pour le CCIF, pour BarakaCity l’orientation salafiste ne fait aucun doute et il est dommage qu’ils aient supprimé leur trombinoscope, c’était édifiant !) il faudra trouver de bonnes raisons. Qui semblent pour l’heure faire défaut.
M. Darmanin parle beaucoup, mais fera peu.
@ Lodi
Je voudrais juste encore vous préciser, Lodi, que mes propos n’avaient absolument pas pour fin de vous attaquer personnellement. Jamais il ne m’est venu à l’esprit d’imaginer que votre vie n’avait pas de valeur. J’aimerais plutôt que personne ne se croie autorisé à juger de la valeur de la vie de qui que ce soit, déjà né ou à naître. La confrontation des points de vue permet de prendre conscience des lacunes et erreurs que l’on peut faire, et donc corrige, perfectionne notre entendement. C’est dans cet esprit uniquement que je débats avec vous, non pour vous convaincre mais pour améliorer mon jugement grâce à ce qu’il y a de bon que mon esprit n’a pas entrevu mais que mon interlocuteur me présente.
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@ F68.10
Nos opinions sont beaucoup plus proches qu’il n’y paraît de prime abord. Je ne conteste absolument pas les bienfaits que la recherche de la vérité par la voie des sciences apporte. Mais je me place toujours dans le temps long. La consécration d’une vérité s’éprouve dans le temps, qu’elle soit strictement scientifique ou autre.
Néanmoins, à l’endroit de ce que l’on nomme à tort les sciences humaines ou encore la science morale, je redouble de circonspection et de prudence. Je doute plus que tout qu’en ces matières la démarche scientifique soit suffisante à établir des vérités indubitables et surtout utiles et bonnes pour le genre humain. Je constate que l’inverse est plutôt vrai. Que la prétention de la science à conduire le genre humain a apporté de fléaux et d’horreur ! Il est des savoirs de différents ordres. Pascal l’a admirablement montré. Il n’est que d’observer ce que l’esprit géométrique a engendré d’étroitesse d’esprit et d’absurdités. Pour autant, il n’est point besoin d’arrière-mondes ou autres autorités de semblable acabit pour discréditer ou soumettre la démarche scientifique. Mais il me semble une évidence qu’elle est et restera sans doute très longtemps encore tout à fait impropre à traiter tout l’aspect moral de la condition humaine. J’ai nommé cette prétention scientisme, soit le domaine où les vertus de la démarche scientifique versent à rebours pour n’être plus qu’irrationnelles tout en l’ignorant et fantastiquement pernicieuses. J’en parviens à me persuader qu’il existe différents types de savoirs et que la science n’est pas capable d’en déterminer la totalité mais seulement une partie, indubitablement importante, mais à laquelle peut-être manque ce qui est le plus essentiel à l’humanité.
@ Jean sans Terre
« Néanmoins, à l’endroit de ce que l’on nomme à tort les sciences humaines ou encore la science morale, je redouble de circonspection et de prudence. »
Vous avez raison de redoubler de circonspection et de prudence en ce domaine. Je pourrais vous expliquer en quoi elles sont nécessaires et utiles, mais je pense que ce n’est pas l’objet de fond en discussion. Mais plutôt que de vous inciter à les rejeter, je vous inciterais plutôt à exiger dans tous ces domaines un accroissement de la rigueur des universitaires. Et surtout de leur demander qu’ils retournent sept fois leur langue dans leur bouche avant de tenter de nous enfumer.
Il y a d’autres points que j’aimerais traiter dans vos propos, mais pour faire court, je limite ma réponse à un acquiescement à votre point de principe: accepter la démarche scientifique, cela n’a rien à voir avec l’idée d’avaliser les idées des beaux parleurs. Nous sommes bien d’accord.
@ Jean sans Terre
Jamais je n’ai dit non plus que quiconque, et surtout pas un enfant à naître, était sans valeur.
J’ai parlé de souffrance qu’une situation engendrera forcément, j’ai évoqué la configuration où un enfant se verrait dénié toute valeur, nuance… Et vous savez quoi ?
Il y a un grand risque qu’à force de nier quelqu’un, on le détruise. Sur le moment ou à long terme.
Donc : souffrance assurée, défaite presque certaine. Pour l’écume de quelques grands hommes, l’engendrement d’enfants par des irresponsables produira une souffrance vaste, profonde, et pour tout dire, gigantesque et dissimulée, comme un fleuve tapi sous un autre, dérobée aux yeux du public de même que les déclassés fuient loin de tous.
https://www.lefigaro.fr/environnement/2011/08/29/01029-20110829ARTFIG00671-un-fleuve-souterrain-s-ecoule-sous-l-amazone.php
Et si ce fleuve n’existait pas ?
Eh bien, mon commentaire serait daté, il sentirait bien l’époque de sa rédaction, quel drame !
Mais voyez-vous, même s’il n’y avait que peu de risques qu’un enfant ne s’en sorte pas, mais un risque tout de même plus important qu’avec d’autres parents, je ne trouverais pas bien de mettre un enfant en danger.
On parle de risques et de chances pour les enfants, mais un humain, et surtout pas un humain junior, un humain n’est pas un dé ! Singulier monde où on condamne de jouer à la roulette russe et où on s’amuse du destin d’un innocent sans défense !
Souvent repris comme esclave échappé car les happy end, souvent, n’en sont pas : il suffit que le monde contrarie la victime pour qu’elle rechute.
Alors même avec un entourage qui fait effort, ce n’est pas gagné, d’où divers maux. Tiens, par exemple :
http://www.plateformepsylux.be/glossary/decompensation-psychique/
Et encore, je ne dis pas le pire, et pas trop, et je ne décris pas un ensemble de cas.
Surface, on reste à la surface.
Alors faut-il produire une sorte de feel good movie, comme commentaire, ou assumer la vérité, si déplaisante qu’elle soit ?
Elle est moche, la vérité, et pas en habit de soirée, la vérité, elle n’a pas de bonne éducation, et pas d’éducation du tout, en fait, elle se contente d’être.
La vérité n’a que faire de votre identité, elle veut un bras qui ne tremble pas… Le véridique est comme l’assassin : il doit aller au but sans considération de rien d’autre.
A chaque illusion déchirée, le véridique se fait au moins un ennemi, et presque chaque fois que quelqu’un joue les professeurs, disant débattre pour la vérité sans considération des personnes, content de sa personne, il s’oublie bien vite dans des attaques personnelles avec par exemple, assimilation du contradicteur au nazisme.
Il y a des sermons dont on devrait se passer sous peine de ridicule, et dont je fais l’économie, plus véridique, je préfère annoncer la couleur : je me venge comme un tigre.
Du moins, c’est l’image : on peut trouver que je manque d’efficacité, mais détruisons le mythe, les prédateurs ne sont en rien infaillibles. Apollon est, paraît-il, infaillible en ses œuvres, faisons donc appel à lui, la grâce divine ne vaut-elle pas comme et plus que les mauvaises critiques ?
Pour ceux qui prétendent que j’évoque des cas rares, mais c’est presque comme la matière noire et l’énergie sombre de l’univers, énorme et sombre, ou comme de profondes couches géologiques, aperçues quand le terrain se relève : rarement et dans la violence.
Et d’ailleurs, un cas suffirait à me légitimer : quand on découvre un crime, un esclave, on est scandalisé, oui ou non ? Alors pourquoi pas par le destin d’être « assassiné au départ », expression reprise d’une victime de ma connaissance car qu’est-ce qui sauve ?
On peut être lucide et perdu, on peut être aimé par la suite et perdu, en somme, les égarés le restent, errant comme des fantômes de chair enfermés dans le lieu de leur malheur.
Les choses telles qu’elles sont, en encourageant des incapables à avoir des enfants, on promet les malheureux au pire… Si on trouve cette logique acceptable, je me demande bien pourquoi on a interdit la castration.
Dans le lot, quelques enfants devenaient des stars du baroque, alors pourquoi pas ?
Et pourquoi pas tout, partout et toujours.
On me dira que le malheur d’être est rattrapable : je dis rarement, et même pas forcément quand pris à la racine, quand les parents se rendant miraculeusement compte qu’ils sont incapables, donnent leurs enfants à adopter et que ces derniers trouvent de bons parents.
Car alors, il se peut qu’ils veuillent rencontrer leurs « vrais parents », bonjour la répudiation de qui vous a fait grandir en amour !
Bref, les gens luttent contre le bonheur, pourrait-on croire : pas assez éprouvés, ils font des enfants qu’ils ne peuvent assumer, ou alors, échappant au pire, ils y retournent, sans doute par démon de la perversité, comme dit Poe, quand on fait quelque chose parce qu’il ne faut pas le faire. Quel auteur profond !
Que je ne vais pas tenter d’approfondir là… Il y a aussi de se croire déterminé et non libre, enchaîné à son origine de même que les Hébreux délivrés de l’esclavage voulaient retourner en Egypte. Alors que le libre est celui qui s’écarte.
Et s’il est dans un bon jour, alerte… Les gens qui disent aux autres d’aider les enfants ne le font pas souvent, eux-mêmes, et s’y astreindraient-ils qu’ils seraient semblables à ceux qui videraient un navire de son eau avec une tasse de thé.
Allant au plus pressé comme au plus massif, je suggère fortement de colmater les brèches.
D’où on m’assimile aux nazis quand je dis qu’il ne faudrait pas que n’importe qui ait des enfants ou aux racistes quand je préconise d’arrêter l’immigration musulmane, dont trop de représentants nous rendent le mal pour le bien… En somme…
…il ne doit pas y avoir pire que d’interrompre des gens niant le réel en prenant le thé. Haro sur l’opiomane ne niant pas le danger et n’en parlant pas d’ailleurs, abstrait du mal par un détachement semblable à la dérive d’un lotus sur l’eau, gloire aux buveurs de thé jouant les matamores du salut des malheureux ou des méchants, selon les cas, en encourageant de laisser couler le navire.
Mieux vaut aggraver le malheur commun que de s’en détourner : la masse supporte tout, pas qu’on fasse sécession d’avec ses impostures.
D’où que je puisse croire aux agressions quand il n’y en a pas.
Mes plus profondes excuses.
Bref, que faut-il faire dans le naufrage ?
Tout est également dangereux et peut se défendre, combattre ou fumer… Disons qu’on va envoyer la musique, pour les deux humeurs :
Nuage, rêve nostalgique, indifférence, dérive, contemplation :
https://www.youtube.com/watch?v=uI-q83duufE
Tempête, rêve de justice ou de gloire :
https://www.youtube.com/watch?v=n6NO_SzN9XY&list=PL1xR_K79lPi8xGnndrg6MQpFimkNMweUy&index=8&t=0s