Quelques lueurs.
Le président de la République ne souhaite pas que la voix des victimes étouffe la présomption d’innocence. Il a raison (Elle).
Il considère que l’avortement est « une souffrance ». Il a encore raison.
Il n’est pas favorable à l’uniforme, à la tenue d’école mais déclare que les tenues doivent être décentes et adaptées. C’est du bon sens. Il a toujours raison et Jean-Luc Mélenchon est ridicule en le traitant d’ayatollah (Sud Radio).
Mais tant d’ombres.
Ce même président, en effet, déplore que la France se « racialise » et, il y a quelque temps, avait dénoncé la montée des violences tout en récusant le terme d’ensauvagement.
Emmanuel Macron pourfend des maux et incrimine des dérives dont il est au moins le créateur partiel. Ce n’est pas par hasard que le « racialisme », l’irruption des communautarismes s’en sont donnés à coeur joie sous son quinquennat puisqu’il a laissé le champ libre à des antiracistes compulsifs dont la France n’était pas le souci mais leur communauté. Ce n’est pas non plus fortuitement que crimes et délits ont augmenté durant ces quatre années et qu’on n’a jamais eu un spectacle national aussi désordonné, chaotique, indifférent à l’ordre et à la loi.
Il est responsable de l’état de la France et son échec sera plus de n’avoir jamais réussi à la rassembler que de n’avoir pas assez réformé.
Il y a chez notre président un « en même temps » qui ne donne aucune boussole opératoire mais une mobilité qui le conduit de la lucidité vers le pire, du courage intellectuel vers l’illusion, de l’aveu vers le contentement de soi.
Il fait souvent les bons diagnostics mais il feint d’oublier qu’il a une large part dans la dégradation de la réalité sur laquelle il se penche, comme s’il n’y était pour rien.
Il se veut le médecin mais il est aussi la maladie.
Il nous donne le tournis. C’est sa chance mais notre infortune. On ne peut pas totalement négliger les lueurs malgré les nombreuses ombres qui accablent.
Finalement Bilger-Macron, c’est je t’aime moi non plus.
« Il fait souvent les bons diagnostics mais il feint d’oublier qu’il a une large part dans la dégradation de la réalité sur laquelle il se penche, comme s’il n’y était pour rien.
Il se veut le médecin mais il est aussi la maladie. » (PB)
Le président est capable de tous les diagnostics, car étant bien élevé, il sait parler à défaut de savoir penser. Celui qui ambitionnait d’être un « président de la parole rare » peut parler de tout et préfère parler pour ne rien dire, car il pense à tout et il n’en pense rien. Il préfère la parole aux actes et le discours à la parole.
Il est l’homme de l’antithèse comme son prédécesseur était celui de la synthèse. L’antithèse macronienne aurait pu réussir si elle avait consisté à poser en profondeur l’alternative conservatrice et l’alternative progressiste pour choisir la solution résultant du meilleur des deux analyses. Mais l’antithèse macronienne s’inscrit dans la continuité hollandaise en ce qu’elle est un refus de trancher. C’est un refus qui s’exprime certes avec beaucoup de caractère chez Macron, là où l’abstention de Hollande était d’un ventre mou indécis, comme l’avait pointé Claude Allègre dès la déclaration de candidature de « Monsieur 3 % », le tombeur de Strauss-Kahn.
L’indécision macronienne s’exerce à contre-emploi d’un caractère qu’on sent trempé pour trancher, pour aimer la décision tout en étant incapable de la prendre, à la fois par tactique, pour souffler le chaud et le froid, selon la méthode du pervers narcissique, par incapacité de se situer ailleurs que dans « le choix du non choix » * et par réflexe de bon élève dont le savoir est d’empilement là où la vision appelle un choix parmi les éléments empilés, là où le puzzle appelle à savoir ce qui se place où dans la résolution de l’énigme, là où être un bon joueur d’échecs suppose d’avoir plusieurs coups d’avance et de savoir faire des coups. Mais Macron n’a su faire qu’un coup politique à son profit.
Le président se voudrait notre médecin qui n’aspire à rien tant qu’à gouverner par ordonnances en se passant du Parlement aux « visages » que ce transformiste a contribué à grimer, et il est notre maladie parce qu’il s’inscrit dans la pusillanimité française qui voudrait que la décision soit additive et cumulative au lieu d’être soustractive et différentielle ou discriminatoire au sens intellectuel. Le président est prêt à additionner de manière utopique tous les droits à la différence des intérêts catégoriels et des minorités en luttes divergentes à l’exception de la discrimination, qui n’est pas « le premier des droits de l’homme » comme l’affirmait Henry de Lesquen, mais qui est une discipline intellectuelle.
Il est la maladie parce qu’il modélise au lieu de réfléchir. La réflexion est le propre de l’homme, le modèle est celui de la machine et de l’algorithme. Le président est la maladie parce que c’est l’homme de l’époque des machines et du gouvernement machinal, robotique et machiniste. Cet ami de Julien Denormandie est « l’homme machine » de Julien de La Mettrie, l’homme sans âme, l’homme sans qualité, le matérialiste, l’économiste à l’état pur, qui garde un vernis de spiritualité pour faire illusion dans le discours dont il ne croit pas qu’il ait une vertu illocutoire, performative et transformante, car il préfère le discours à la parole.
C’est l’homme du protocole sanitaire auquel ses compatriotes obéissent avec une docilité inquiétante, car ses enfants de la citoyenneté biberonnés à l’esprit de résistance ne sont plus capables de désobéissance civile.
* Selon Guillaume de Tanouarn dans son ouvrage « Délivrés », il n’y a que trois choix possibles: le choix du non choix dans lequel s’enferrent la plupart des hommes, car il est une manière de se contenter médiocrement de vivre qui cache une indifférence consumériste à la condition humaine et à la vie qu’on a reçue ; le choix du moi qui suppose une plus grande assise ou radicalité personnelle et le choix de Dieu qui requiert de l’abnégation et une aptitude au sacrifice et au décentrement de soi.
Giscard a décrété la France trop petite pour compter et a opté pour le modernisme sociétal.
Mitterrand nous a soumis à la mondialisation néolibérale et a voulu la fin du franc.
Chirac a renoncé à la conscription et a approuvé le traité constitutionnel européen.
Sarkozy a trahi notre vote de 2005 et mis l’armée française sous commandement otanien.
Hollande a incarné la perte de notre souveraineté et acté la fin de République.
Macron a pris la suite, il joue à être président, que lui reste-t-il d’autre ? Il est injuste de lui faire porter, à lui tout seul, le poids de la faute commune.
Fregoli Macron.
Ce n’est pas la France qui se racialise, ce sont des Noirs qui deviennent communautaristes, agressifs et racistes.
La réponse doit être combative. Notamment la fin du droit du sol pour les Noirs et les musulmans.
« Quelques lueurs. »
Le billet pourtant commençait bien. Mais ce n’était que pour mieux faire apparaître ensuite les ombres qui accompagnent la lumière. Car bien sûr le président est responsable de tous les maux que nous traversons, même si la situation actuelle est le lot de tous les pays de l’U.E.
Comme si un président pouvait tout. Chacune de ses décisions est immédiatement recadrée, contestée, et même empêchée, que ce soit par l’opposition, par le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel, le Sénat, la CEDH, sans oublier les pétitions et manifestations des ONG qui se prétendent humanitaires.
Certes le mandat d’Emmanuel Macron a été entaché de quelques maladresses regrettables, mais il en a été de même de tous ses prédécesseurs.
La perfection n’existe pas, en particulier en politique.
À noter au passage que malgré la déconvenue des Bleus à l’Euro, une grande majorité des Français souhaitent que Didier Deschamps soit maintenu à son poste de sélectionneur de l’Équipe de France.
Vu la qualité des candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2022, je pense qu’il en sera de même quand il s’agira de choisir le prochain président.
Comme le dit un proverbe arabe : « Les chiens aboient et la caravane passe ».
On en arriverait à penser qu’il y a (oh non ! pas à la façon grossière Dupond-Moretti) « de la bêtise ».
Il se veut le médecin mais il est aussi la maladie.
Très juste.
Nicolas Sarközy avait lui une autre approche dans l’inaction : il considérait qu’un problème était à moitié résolu quand on en avait parlé, avec le résultat que ses amorces de réformes ont été le plus souvent laissées en plan.
M. Sarközy et M. Macron se rejoignent sur le fait que leur quinquennat a été une perte de temps pour la France.
« Il y a chez notre président un « en même temps » qui ne donne aucune boussole opératoire mais une mobilité qui le conduit… » (PB)
Jusque-là ça va, je suis d’accord avec cette approche de la situation, c’est après que je ne suis plus d’accord.
En fait le président sait très bien où il veut aller. En langage de marin, on dit qu’il a un cap.
Et ce cap c’est la déconstruction de la France comme nation, mais aussi des autres nations européennes pour faire une Europe utopique qu’il veut l’égale des USA ou de la Chine, oubliant l’histoire et les peuples qui composent ces nations.
Aveugle qu’il est à l’hétérogénéité des peuples européens face à l’homogénéité de la Chine, qui étouffe les peuples marginaux tibétains et ouïghours, précisément pour maîtriser l’homogénéité, et à la relative homogénéité du peuple américain, qui commence à se déliter avec le mouvement woke.
Comme il se heurte à des vents contraires, comme la volonté des peuples de rester ce qu’ils ont toujours été, alors il fait ce qu’on fait en navigation, il tire des bords pour continuer dans cette oeuvre de déconstruction.
C’est cette façon de tirer des bords qui donne l’illusion d’une boussole erratique.
L’individu ira jusqu’au bout de sa logique qu’il voudrait de destruction créatrice, mais qui sera mortifère.
On ne reconstruit pas, avec les mêmes éléments et surtout les mêmes personnes, ce que l’on a démoli.
Il s’agit là d’une vision totalitaire et utopiste.
Peut-être que cela justifie le grand remplacement, dont il est le complice ou l’artisan, au choix, en refusant de fermer les frontières à l’immigration clandestine ou légale.
Et là aussi il se trompe, le grand remplacement s’il a lieu, le remplacera lui aussi, car il n’est pas de ce monde qui advient, quoi qu’il en pense.
L’universalisme dont il rêve est à sens unique, et cet universalisme ne marchera pas, car une civilisation c’est d’abord une spiritualité et il n’est pas de celle qui s’impose lentement mais sûrement.
Résurrection !
Six semaines d’hôpital, huit heures treize exactement sur la table d’opération et voilà comment un chirurgien brillant et son équipe ont réussi leur pari : me sauver. Qu’ils en soient bénis même si leurs prévisions de vie au court terme oscillent entre quelques mois et deux ans.
Finalement je reviens pour vous quitter définitivement. Je ne trouve plus grand intérêt à des interventions pour beaucoup narcissiques. Effrayé moi-même par la médiocrité de mes derniers commentaires qui devenaient de plus en plus courts parce qu’il n’y avait rien à dire.
Je remercie Philippe Bilger et Madame pour leur hospitalité pendant ces quelques années et je suis sûr cher P. Bilger que vous finirez par retomber dans les bras de Macron le jour venu.
Quelques pensées amicales pour ceux qui se reconnaîtront comme Jean le Cauchois. Finalement ce monde de « lettrés » fonctionnaires n’était pas le mien.
Gardez-vous bien tous et mes respects réitérés à Madame et Monsieur Bilger.
Cordialement.
Dans la vie, on rencontre des gens autour desquels les situations s’effondrent. Là où ils sont passés, tout n’est que ruine et désolation, les gens tombent malades, les familles se disloquent, la perversion triomphe. Tout cela bien sûr n’est pas de leur faute, ils ont toujours une excuse, une explication pour rejeter les critiques. C’est normal, irresponsables ils le sont et le resteront.
C’est un médecin des lueurs, qui luisent malgré elles, mais qui lui en savent gré, en même temps, conformes aux pâleurs des reflets de la lune franco-allemande qui embellissent un visage d’homme politique, disait madame de Staël.
Votre image d’une maladie très à l’aise avec l’antidote de son soignant n’est pas mal choisie.
Emmanuel Macron est un homme des Lumières, du côté des lucioles.
Il en prend grand soin dans sa caverne de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, les nourrit, leur administre la thériaque quand elles ont froid.
Lorsqu’il sort à l’air libre, de la tête et de l’appendice, d’un même tempo du signal lumineux éruptif, il luit.
Ne pas luire ne saurait être lui.
Mitterrandien prototypique, il ne vous laissera le coincer sur rien, son rai de lumière est un petit filet toujours vif à la gorge du seuil de la porte, qui s’y frotte devient luisant à son tour, c’est lui qui vous pince.
Il est de toutes les circulations, celle de Galien, d’Harvey, plus on a de la veine et des artères à la page, plus on luit.
(Ne vous inquiétez pas, au cas où il y aurait des descendants de la famille Bourdelle parmi nous, c’est français, c’est un adage français.)
Il n’y a pas de culture française, juste une toile de Jouy à ramasser par terre pour y projeter les pellicules de ses films cultes anciens, après l’avoir dressée sur le mur dans la salle du palais obscur.
Faut pas lui parler de Pyrrhon, il connaît, et s’il a parfois des empressements de Whig, c’est pour le spectacle de caresser dans le bon sens une certaine radicalité, pour montrer patte blanche, l’important est de donner des gages à n’importe quelle émission de gaz lumineux que valoriserait malgré lui un présentisme héroïque digne d’un rejeton des Médicis à Paris.
Puisque le latin, le grec et l’hébreu ne font plus partie du patrimoine culturel des médecins, réintroduisons l’arabe, langue d’Avicenne, pas inconnue de Maïmonide, après tout les chirurgiens du Levant, les meilleurs, nous apprirent tout des arts et des techniques d’incision, redonnons aussi du temps d’antenne à la médecine magique chinoise des Han dans nos amphis.
Tout en laissant couler à fond l’eau du robinet de Semmelweis dans l’évier.
En même temps, la ligne de la forme ne se définit que dans le rapport de l’ombre et de la lumière, sans maladie, il n’y aurait pas de médecin, sans gauche, de droite, et sans aveu, de connaissance de soi.
Le billet de ce jour ressemble donc furieusement à un autoportrait, et il semblerait que le président en toutes ses insuffisances soit bien la personne qui représente au mieux le pays, même Jérôme récemment, soulignait que nos systèmes coûtent un pognon de dingue pour des résultats minables, c’est dire, trogneugneu !
Il ne donne le tournis qu’à ceux qui veulent rentrer dans sa danse.
Il s’agit de détruire la nature humaine pour que le père ne soit pas seulement tué, mais oublié.
Nous sommes à l’aboutissement du positivisme progressiste, vers l’homme déshumanisé qui ne devra plus se nommer homme puisqu’encore genré. Le genre, la couleur, doit relever d’un libre choix d’être, non pas celui qu’on est, mais celui qu’on veut être. L’être du futur est un androgyne à couleur autogérée.
La laideur est la marque de la libération du beau – comme le rap délivre de Mozart.
Tout a commencé lorsque l’homme a fini son éternel voyage de chasseur cueilleur (et razzias) pour se sédentariser.
Cicéron a écrit de belles lignes sur l’opposition du droit naturel et du droit positif.
Mais surtout, et sans que le couillon s’en aperçoive, nous sommes dans un régime totalitaire à la chinoise où toute connaissance hors des clous est interdite.
Interdit, le radiesthésiste qui trouve eau et réseaux telluriques avec un pendule. Interdite, la vision des auras.
Être un travailleur indépendant est une injure à la société.
Vivre isolé à la campagne sera réprimé.
La vérité est interdite.
« Quelques lueurs »
Certes. Mais même une horloge cassée donne l’heure juste deux fois par jour…
Pour le reste, c’est entendu : monsieur Macron, en vertu de vos brillantes théories néolibérales et postmodernes, les employées de Bretagne et autres provinces reculées sont illettrées et même piétonnes.
Nous savons que vous êtes surchargé de travail et que vous ne pouvez vous occuper de tout. Néanmoins, je suis certain que les Français vous sauront gré, lorsque vous prendrez le soleil au bord de votre piscine de Brégançon, de daigner vous pencher sur le problème de la justice sociale et du pouvoir d’achat, et plus généralement sur les menus soucis de la vile multitude, qui, hélas ! a désormais le droit de vote.
Comprenez-moi, monsieur Macron, c’est pour votre bien que j’écris cela. Je serais navré que des Gilets jaunes enragés vous mènent de force au mur des fédérés pour vous faire chanter l’Internationale a cappella.
Sur ce, monsieur Macron, bonne nuit, et dormez bien, si vous le pouvez…
P.-S.: tous mes remerciements à Pierre Dac et Adolphe Thiers.
https://notrehistoire.ch/entries/gVB0gde6YD0
Mitterrand fut celui qui me donna le plus le tournis. Capable du meilleur comme du pire. Sa définition du rire est à la fois simple et d’une complexité sidérante. Pour lui, le Palais de l’Elysée était en dessous des attendus de la fonction de son locataire. Ecce Homo.
@ boureau | 03 juillet 2021 à 10:10
Vous êtes un grand seigneur !
Permettez que je vous embrasse de tout coeur.
@ boureau | 03 juillet 2021 à 10:10
Même si nous sommes rarement d’accord (en fait pratiquement jamais), je vous souhaite de rester parmi nous le plus longtemps possible.
Bon rétablissement !
@ boureau
« Six semaines d’hôpital, huit heures treize exactement sur la table d’opération et voilà comment un chirurgien brillant et son équipe ont réussi leur pari : me sauver. Qu’ils en soient bénis même si leurs prévisions de vie au court terme oscillent entre quelques mois et deux ans. »
Je vous souhaite donc de profiter de ces moments au mieux.
« Finalement je reviens pour vous quitter définitivement. Je ne trouve plus grand intérêt à des interventions pour beaucoup narcissiques. Effrayé moi-même par la médiocrité de mes derniers commentaires qui devenaient de plus en plus courts parce qu’il n’y avait rien à dire. »
Vous êtes là peut-être un peu trop négatif, ou simplement avez-vous probablement d’autres perspectives sur la meilleure façon d’occuper le temps qui vous reste.
Quoi qu’il en soit, quels que soient les désaccords des uns et des autres sur ce blog, il me semble évident, en tout cas pour moi, que vous y resterez le bienvenu.
Dès l’origine, tout laissait présager que ce nouveau président nous donnerait le tournis, ne serait-ce que parce que la notion de tournis est consubstantielle à la doctrine du « en même temps ».
Alors, je ne sais trop si EM, en ce qui le concerne, a un cap bien précis mais ce que je sais, c’est qu’à agir ainsi, les citoyens pour leur part ont bien du mal à s’y retrouver même avec la meilleure des boussoles et se demandent bien vers quelle destination ils naviguent.
——————————————————
@ boureau 03/07 10:10
Comme l’écrit PB dans son billet, « on ne peut pas négliger totalement les lueurs ». Elles sont cette espérance qui donne à la vie la force de résister. Courage à vous.
Bonjour Philippe,
Cher boureau, quelques mois, deux ans, qui sait, un peu plus, beaucoup plus.
Nos commentaires sont insignifiants, enfin, ceux des autres, surtout des macronistes 😀, mais votre insignifiance n’est pas plus insignifiante que la nôtre.
Jean-François Revel a emprunté au bouddhisme une belle image pour définir la vie. Le voleur dans la maison vide. Nous rentrons dans la vie pleins du même espoir que le voleur s’imaginant les richesses qu’il va s’approprier quand il est devant la maison qu’il s’apprête à cambrioler, pour se rendre compte en en sortant qu’elle est vide.
Un petit côté aquoiboniste le bouddhiste.
Eh bien puisque c’est ainsi, remplissons de nos richesses cette maison que nous cambriolons dans le même temps.
Je vous souhaite de recouvrer la meilleure santé possible, continuez à nous faire rire, à nous engueuler, parfois je n’en doute pas, nous apprécier, vous dire que vous boiriez bien un canon avec l’un ou l’autre d’entre nous.
À vous lire.
Kimbe raid, pa moli.
@ boureau | 03 juillet 2021 à 10:10
L’espoir est ce qui meurt en dernier.
Hier j’ai vu le film « Les Femmes de l’ombre » à la télévision. Ces personnages politiques qui sont, eux, dans la lumière, me donnent envie de vomir après avoir vu ce film.
@ xavier b. masset
« …après tout les chirurgiens du Levant, les meilleurs (…) »
Les médecins gaulois étaient réputés bien avant dans le monde antique, jusqu’en Grèce.
Ils étaient par exemple capables d’opérer de la cataracte.
Nos télévisions ne parlent que d’Elizabeth II, de Charles et de Diana quand ce n’est pas de Harry et William, Kate et Meghan et leurs enfants ; quelle nostalgie !
Quand on pense qu’en juin 1940 Jean Monnet et Winston Churchill ont suggéré au gouvernement Reynaud d’unir nos deux pays en un seul et que Reynaud a refusé, quelle erreur !
Nous aurions une reine et trois générations de princes que nos journalistes pourraient critiquer à plaisir au lieu de les encenser parce qu’ils ne sont que Britanniques !
À en pleurer de regret quand on voit ce dont nous devons nous contenter en France !
@ Claude Luçon 04 juillet 2021 à 00:33
Je regrette aussi l’occasion perdue de notre fusion avec la Grande-Bretagne ! On aurait eu la Très-Grande-Bretagne, face aux liberticides allemands, deux traditions de libertés se seraient unies… Et cela nous aurait rapproché des Américains.
Liberté, puissance, tradition, dynamisme. Au lieu de ça, on a quoi ? Ce que nous voyons.
On ne peut pas improviser d’uchronie là, dommage !
————————————–
@ Claude Luçon, boureau, Lucile et tous ceux qui pour une raison ou une autre aimeraient qu’il soit possible de recomposer ce qui a été ou aurait pu être, une recréation :
https://www.youtube.com/watch?v=8oYWfJuMGMA
Puisque madame la mort a visité mon foyer en en éteignant l’âme, le propos de boureau m’apparaît dans sa profondeur. Quelques mois ou quelques années, pour 8 heures d’opération. Une prouesse technique à laquelle il a fallu consentir de se soumettre, les peurs et les suites que le traumatisme opératoire engendre. L’essentiel est resté: la lucidité de sa condition. Bravo monsieur, puissiez-vous faire beau ce qui vous est donné.
Dès lors, l’appréciation des hommes politiques, indispensables, reste un débat fugace, mais permanent. C’est ce que Locke, reprenant Saint-Augustin, appelait l’intention et la distention. La première se joue dans l’instant, la seconde, non dictionnarisée se rattache aux temps du passé pour justifier la décision présente.
Plus l’oubli, selon Ricoeur, se fait comme un effacement, plus le souvenir de l’oubli prend de la valeur. Se souvenir qu’on a oublié ressuscite la pensée d’alors et protège la décision d’aujourd’hui.
Or, nous sommes dans une période d’évolution relativement rapide poussée par une technologie transformant de vive force notre façon de vivre dans un milieu majoritaire qui ne ressemble à rien de ce que la planète a déjà vécu.
La seule pensée permanente, détachée de notre mode de reproduction, semble être de maintenir une vie et une fécondité qui ont l’une et l’autre une face sombre et une claire. À terme, le petit nombre entraîne l’extinction, à très long terme. Dans l’immédiat, ce n’est pas la vie multiple qui fondera la force mais la qualité de ses titulaires ce qui ne ressemble en rien aux modes de rejet de la diversité, mais au contraire en élargit la notion.
Or ce discours est irrecevable, politiquement, passible des pires insultes voire de l’injure suprême: la condamnation pénale. Injure et non insulte, car elle est faire suivant une règle normative qui trouve sa source dans l’opinion d’intention, c’est-à-dire dans un bref laps de temps, disons quelques siècles, aussi trompeurs dans leur finalité que peuvent nous paraître aujourd’hui, les procès d’hérésie.. Or, que ce soit M. Macron ou n’importe quel autre acteur, ils sont interdits d’application d’une vision pérenne, faute de moyens adéquats.
Ces gens-là, politiques et acteurs économiques dominant, pour des raisons parfois très dissemblables, voire opposées, ont choisi de forcer l’opinion à accepter la mixité ethnique, avec des fortunes très contrastées, et sur numerus infini dont ils savent très bien qu’il ne sera pas atteint sans bouleversements et grandes violences de toutes natures. Ont-ils choisi la diversité, comme ils le proclament urbi et orbi, ou l’uniformisation par le métissage. Julien Weinzaepflen souligne le désordre intellectuel qui en résulte mais auquel nous n’avons aucune chance de nous soustraire.
C’est pourquoi aussi le message de boureau est beau, lucide et distentié :
« ego sum, qui memini, animus sum » (St Augustin)
Le RN aussi nous donne le tournis.
Pensez donc ! Dans la famille Le Pen nous avons eu le père, Jean-Marie, le fondateur du FN, puis la fille Marine qui pour cause de dédiabolisation a changé le nom du parti devenu alors RN.
Vient ensuite l’ex-compagnon de la fille (Louis Aliot) vice-président, puis le compagnon de la petite-fille du père (Jordan Bardella, le nouveau vice-président), sans oublier, bien sûr la nièce Marion Maréchal qui trace son chemin pour prendre la relève.
Quelle dynastie !
On attend la suite car tous ces gens-là vont nous faire des petits, bien sûr ! 🙂
CHRISTIANISME
Quand on est chrétien, on doit croire que :
Dieu aurait créé la Terre.
Dieu aurait créé l’homme à son image. Donc Dieu ressemblerait à un être humain.
Jésus, né de l’union de son père et de sa mère – comme tout le monde – serait né d’une
« immaculée conception ». D’où l’expression « la vierge Marie ».
Jésus, né dans une famille de religion juive, aurait été un prédicateur original s’écartant de cette religion sur plusieurs points, aurait fait un certain nombre de miracles, serait mort, aurait disparu de sa sépulture, et aurait connu une « résurrection ».
N’ayant rien écrit, quelques personnes ont raconté ce qu’il a dit et fait, ont contribué aux débuts d’une nouvelle religion appelée le christianisme.
Cette religion qui a dépassé le milliard de croyants existe toujours deux mille ans plus tard.
Elle a différentes branches : le catholicisme, le protestantisme, différents groupements d’ampleur variée.
Quand on est catholique, on prie, on va à la messe tous les dimanches, on communie (on avale une hostie – le corps du Christ), on chante, on baptise ses enfants, on se marie à l’église, on célèbre Pâques (la résurrection du Christ), le jour où Jésus serait né (Noël), le jour où Jésus serait monté au Ciel…
L’Eglise est dirigée par le pape, élu par des cardinaux, choisis par le pape parmi les évêques, qui dirigent des diocèses. Des conciles apportent des nouveautés de siècle en siècle auxquelles les catholiques doivent croire.
Les chrétiens doivent croire que la mort n’est que la mort physique, mais que l’âme continue de vivre près la mort, avec un sort variable selon que l’on a mal ou bien agi sur Terre.
Certains vont jusqu’à croire que le christianisme serait une religion française, contrairement à d’autres religions, pas du tout françaises, elles.
@ boureau
De tout coeur avec vous.
@ Achille 03/07 08:39
Les erreurs des prédécesseurs d’EM, ne sauraient de mon point de vue excuser les siennes propres. Ce n’est point parce que ceux qui nous ont précédés se sont trompés que nous sommes, nous aussi, inéluctablement fondés à nous tromper, à ne pas savoir tirer les leçons des échecs des autres.
« La perfection n’existe pas, particulièrement en politique » écrivez-vous, et je suis bien d’accord avec vous mais, sans forcément rechercher cet absolu, est-ce là une raison suffisante pour ne pas chercher à tendre vers elle, pour se satisfaire en fait de ne pas faire plus mal que les autres ?
Le constat que vous portez selon lequel EM n’est différent finalement d’aucun de ses prédécesseurs conduit donc à un constat d’une autre nature : soit ceux à qui nous confions la charge de diriger le pays n’en ont ni les compétences ni la capacité, soit, s’ils ont les qualités requises, la politique dans notre monde moderne du XXIe siècle et la société qu’il a engendrée n’a plus alors le pouvoir de changer notre vie.
@ Michel Deluré | 04 juillet 2021 à 10:25
« Le constat que vous portez selon lequel EM n’est différent finalement d’aucun de ses prédécesseurs conduit donc à un constat d’une autre nature : soit ceux à qui nous confions la charge de diriger le pays n’en ont ni les compétences ni la capacité, soit, s’ils ont les qualités requises, la politique dans notre monde moderne du XXIe siècle et la société qu’il a engendrée n’a plus alors le pouvoir de changer notre vie. »
La politique a ses raisons qui échappent bien souvent au sens commun. Les enjeux sont, à la fois, économiques, sociétaux, philosophiques, idéologiques voire religieux.
Dans un pays démocratique c’est le peuple qui désigne le président et ce sont donc les courants de pensée du moment qui décident de qui devra diriger le pays.
Le prochain président, quel qu’il soit, qu’il soit de gauche, de droite, ou en même temps de gauche et de droite, sera confronté à des événements souvent imprévisibles, car notre société évolue en permanence à une vitesse de plus en plus rapide et prendre la bonne décision au bon moment devient de plus aléatoire à moins d’être un visionnaire surdoué et encore.
Car de plus en plus les décisions sont prises à partir de modélisations, de simulations, d’algorithmes sophistiqués, qui sont la compilation de données pas toujours très fiables tout simplement parce qu’on ne peut pas prévoir l’imprévisible.
Donc oui, le prochain président fera des erreurs et le suivant également. Il faut simplement espérer qu’aucun d’entre eux ne fasse une erreur fatale. Mais rien n’est moins sûr…
Cher Patrice,
« La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine: elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix. »
Christian Bobin
Le Très-Bas
Ou, selon René Girard, il s’agit de croire ou de ne plus croire en la violence.
Le christianisme, c’est l’incroyance.
@ Patrice Charoulet
« Quand on est chrétien, on doit croire que : »
Vous n’y êtes pas du tout. À moins que vous ne donniez au verbe croire le sens que lui donne le grand rabbin Sitruk dans cette formule : « Croire en Dieu c’est douter de Lui tous les jours ».
@ boureau | 03 juillet 2021 à 10:10
Tous mes vœux de rétablissement bien plus long qu’annoncé. Et surtout, mes regrets de ne plus vous lire.
Bon courage.
Bonjour Philippe,
Rappelons aux grands sachants que l’Immaculée conception autrement appelée par Béru l’Immatriculée contraception, est un dogme du XIXe siècle affirmant que la Vierge Marie aurait été conçue comme elle aurait conçu Jésus, c’est à dire sans, enfin vous voyez…
Comme quoi les religions inventent au gré de leurs besoins et sont de sinistres contes pour attardés mentaux.
Tous les discours, les manoeuvres et les spectacles ne pourront rien face à ce terrible mur (« le mur d’airain ») qu’on appelle LA FORCE DES CHOSES.
@ boureau | 03 juillet 2021 à 10:10
J’ai longtemps hésité, et les commentaires des autres m’ont encouragée à vous dire que vous m’avez rendue triste…
Alors, et parce que je ne vous connais pas, vous allez m’autoriser à vous dire quelques mots, des mots que les proches tremblent de fréquenter, ce qui est mon cas aussi, quand la condition misérable est trop présente.
Je voudrais vous dire, que désormais et après que des mains d’or soient venues se poser sur vous, vous n’êtes pas plus près de la mort qu’un nouveau-né, et il n’est pas impossible que beaucoup qui vous lisent aujourd’hui s’en aillent avant vous, et ce n’est pas une raison recevable pour se réjouir, mais c’est peut-être une raison nécessaire pour continuer…
Je voudrais vous dire que nous mourons tous, un peu, tous les jours, tant et si bien qu’à la fin nous mourrons pour de bon…
Je voudrais vous dire que dès à présent il faut que tout instant soit un instant rempli, plein comme un œuf, de tous les sentiments qui habitent le cœur des hommes, et de tous les êtres vivants.
Je voudrais vous dire que si, près de chez vous, il existe des noisetiers, allez passer votre main sur les feuilles de l’avelanède et vous sentirez tout ce qu’il reste de doux que nous ne voyons pas toujours et que je vous invite à ne pas manquer…
Du fin fond de mon ignorance crasse, du fin fond de ma crainte de vivre, du fin fond de ma crainte de mourir, je vous tiens ardemment la main.
@ boureau | 03 juillet 2021 à 10:10
Quelle bien triste nouvelle vous nous annoncez !
Des chirurgiens vous ont redonné une seconde vie, courte peut-être, profitez-en, défoulez-vous sur ce blog !
Vous et moi avons eu l’occasion de papoter en aparté, j’ai conservé ces papotages en archives, vous n’avez plus le temps de prendre ce monde au sérieux, il n’en vaut pas la peine !
Sans être passé par ce que vous venez hélas de connaître, il ne me reste guère plus de temps que vous pour simple raison d’âge et d’usure physique.
Vous avez l’occasion de faire entendre votre voix ici !
La nature vient de donner une sérieuse leçon aux jeunes générations avec la pandémie du virus Covid. Leur WW3 sans les bombes ni les chars d’assaut mais avec des épreuves et privations d’une autre nature.
Il faut que les anciens que nous sommes les secouent, leur apprennent ce qu’est le courage, la force de reconstruire et ce qu’est vraiment la France.
C’est ce que j’essaye de faire sans limites, quitte à comparer Zemmour à Hitler, utilisant sa technique de communication, ce qui me vaut nombre d’insultes !
Qu’importe ! « Chi se ne frego » (qui s’en fout) disent les Italiens !
Dites ce que vous pensez, votre expérience nous servira, leur servira !
Chacun de nous compte dans ce monde à condition de se faire entendre, même si ce n’est que dans le petit coin de liberté qu’est Justice au Singulier.
Vous verrez, cela vous détendra !
Ne soyez plus le boureau courtois, soyez un boureau guerrier, donnez cette chance à votre cerveau de dire, hurler tout ce qu’il pense.
Philippe qui est en bonne santé le fait, suivez l’exemple, c’est une excellente médecine, j’en profite abondamment.
Ce blog m’a aidé à surmonter un autre genre d’épreuve, il peut le faire pour vous, lâchez-vous, libérez-vous, pas de regrets, la vérité telle que vous la concevez !
Ne me quitte pas, chantait Brel.
Ne nous quittez pas boureau, dites adieu à la diplomatie, protestez !
Cordialement
@ boureau
« Finalement je reviens pour vous quitter définitivement. Je ne trouve plus grand intérêt à des interventions pour beaucoup narcissiques. Effrayé moi-même par la médiocrité de mes derniers commentaires qui devenaient de plus en plus courts parce qu’il n’y avait rien à dire. »
Magnifique leçon d’humilité.
Nous aurons tous à nous demander un jour ou l’autre : « Qu’ai-je fait de ma vie ? ».
@ Achille 04 juillet 09:47
Drôôle et assez vrai. Vous avez juste oublié de citer Pierrette Lalanne, l’ex de Jean-Marie (24 ans de mariage quand même) qui posait dans Playboy en soubrette légère pour l’emm*rder.
La famille Le Pen c’est notre Dallas à nous, avec moins de pétrole mais plus de pétroleuses 😀
Adéo
Des Bleus « cramés »
« Parmi les problèmes qui ont conduit la troupe de « DD » dans le mur, une préparation physique remise en cause par certains cadres du vestiaire, lesquels ont « fustigé une préparation trop intense, et ce, dès le début du rassemblement », révèle ce samedi RMC Sport. Ces derniers se seraient dit « cramés » avant même le début de la phase à l’élimination directe, alors qu’ils auraient dû l’aborder en pleine possession de leurs moyens physiques. »
J’ai lu cela, c’est du vent, de la brise, se chercher de mauvaises excuses, la défaite ils la connaîtront encore, ceux qui sont dans la course ne sont pas des pieds d’argile, ils sont tout simplement meilleurs.
Être meilleurs, plus forts, cela existe.
Bon cela fait de la mayonnaise à monter pour les médias, et les « si » sont ressortis, avec les « peut-être que, en supposant », bref les supputations de chiromanciennes habituelles pour attirer l’auditeur, grand sélectionneur devant l’éternel, avant-centre qui s’ignore, Maradona de canapé. Rien de nouveau sous le soleil.
« Il n’est pas favorable à l’uniforme, à la tenue d’école mais déclare que les tenues doivent être décentes et adaptées. C’est du bon sens. Il a toujours raison et Jean-Luc Mélenchon est ridicule en le traitant d’ayatollah (Sud Radio). » (PB)
« Décentes et adaptées » cela ne veut rien dire, pour Nabilla et notre hôte, un monokini les sépare ainsi que notre Président… Pas la peine de sortir de l’ENA pour savoir établir une hiérarchie, n’importe quel maçon le sait il faut poser un référentiel c’est pourquoi les services qualités se sont imposés partout.
Pour la fête de la musique au Château, Macron a posé les siens, on attend qu’il les pose pour l’école, il devrait consulter peut-être Loana en même temps que Nabilla.
Le Président est un philosophe de bazar, à l’écouter je me fais peur, au lieu d’indiquer un chemin, une âme à construire il est dans la vaporarium, rien de bien équilibré, du vide et du creux à la BHL, le penseur aux souliers vernis et à la chevelure savamment peignée en guise, en guise, en guise… de pensée profonde, plus je l’écoute plus il me paraît insignifiant, Malraux doit avoir des soubresauts là où il est, BHL est une illusion bâtie par l’argent, Bourdieu s’en moquait avec politesse.
Quand j’étalonne l’épaisseur de mes disques de freins je me fie au référentiel constructeur, et quand c’est en dessous je les change.
Le seul et unique moyen d’uniformiser, c’est l’uniforme, j’entends encore les discussions sur le port du « crop top », interdit ou pas, une affaire d’Etat et beaucoup d’énergie gaspillée pour des broutilles.
Un référentiel en l’occurrence, une blouse – ce n’est pas cher – pour tous, et on économise du temps pour le savoir, je sais bien que tous les pisseux de la terre diront que c’est rétrograde, mais quand on voit le style vestimentaire des scolaires, il faut bien l’avouer ils sont formatés au gré des modes et se ressemblent tous.
@ duvent | 04 juillet 2021 à 12:16
« Du fin fond de mon ignorance crasse, du fin fond de ma crainte de vivre, du fin fond de ma crainte de mourir, je vous tiens ardemment la main. »
Tout simplement ce qu’il fallait dire et que je ne pouvais pas dire.
Surpris, très surpris…
@ breizmabro | 04 juillet 2021 à 13:04
« Vous avez juste oublié de citer Pierrette Lalanne, l’ex de Jean-Marie. »
Pierrette Lalanne ? Je suppose qu’elle est famille avec le troubadour complotiste qui égaie les réseaux sociaux par ses âneries.
Lui depuis le temps qu’il creuse il n’a toujours pas trouvé de pétrole. Il devrait demander des conseils à Claude Luçon, on ne sait jamais ! 🙂
@ boureau
Cher boureau,
De moins en moins présent sur le blog, je viens néanmoins d’apprendre votre opération, longue comme un vol Paris-Tokyo, suivie d’un décalage horaire à compenser et de la découverte d’un environnement inattendu. Je partage l’appréciation de Mary Preud’homme. Nous avions perdu avec vous, depuis quelque temps, un commentateur dont je partageais les analyses, voire les remontrances, rédigées avec concision et exprimées avec une subtilité souriante qui savait forcer l’acceptation.
Je ne désespère pas d’accéder à votre nouvel univers , comme j’ai pu accéder à celui du « fonctionnaire lettré » aux 200 dictionnaires et à celui, bien plus proche du nôtre, du « globe-foreur » revenu dans son Val de Loire natal. Alors peut-être à bientôt, pour des échanges plus personnalisés, si vous le souhaitez.
@ Vamonos le 3 juillet 2021 à 14:35
« Mitterrand fut celui qui me donna le plus le tournis. Capable du meilleur comme du pire »
Je vous conseille de lire ou relire le livre de Thierry Pfister paru en 1994 chez Albin Michel, et disponible en Livre de Poche : Le Nègre du Palais. À travers un personnage fictif, un marabout africain, vous avez une description fort précise de Mitterrand, et c’est écrit par un homme du sérail.
LE PEN FILLE
Je n’ai jamais voté Le Pen père ou Le Pen fille, ni pour leurs candidats aux diverses élections législatives, municipales, européennes, régionales et départementales. Et jusqu’à mon dernier souffle, je n’ai pas l’intention de voter pour eux.
Toute la matinée, sur toutes les chaînes d’info, on nous a seriné que Le Pen fille donnerait aux Français son discours de clôture à 15h. Je lisais agréablement. Il pleuvait. J’ai voulu, comme on prend une purge, écouter la chose, pour voir où en était ce parti. Après tout, il n’est pas complètement impossible, nous dit-on, qu’elle se retrouve à l’Elysée dans un an.
J’ai écouté. Je suis rassuré. Elle a été lamentable, nulle, ridicule, gueulante, ruisselant d’autosatisfaction. Il est impossible que la plupart des électeurs français choisissent Le Pen fille dans un an.
@ Achille | 04 juillet 2021 à 09:47
« On attend la suite car tous ces gens-là vont nous faire des petits, bien sûr ! 🙂 »
Retournez-vous car j’en connais un autre qui va vous faire des petits dans le dos et à mon avis la gestation va être courte.
@ Patrice Charoulet | 04 juillet 2021 à 10:01
Je viens de lire vos pauvretés et j’en suis triste pour vous.
Finalement vous me semblez arrêté au même niveau que celui des bigots et bigotes de mon enfance ou des curés de village rivalisant d’affabulations pour parler du Christ, de Marie et d’un Bon Dieu omnipotent sur son nuage qui voyait tout et menaçait des foudres de l’enfer les pauvres humains au moindre écart. Soit une religion de culpabilité, de fadeur, de frustration, de refoulement et non d’amour…
Fort heureusement la magie des clercs d’autrefois n’existe plus, la foi s’est décantée, devenant plus adulte au détriment d’une Eglise faisant jadis la pluie et le beau temps et enchaînant ses ouailles naïves avec des méthodes de gourou… au détriment de la qualité et de l’authenticité du message biblique censé distinguer chaque personne comme unique et non simple maillon d’un troupeau bêlant ! « Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde etc. » Vaste programme !
À vous lire on est quand même très loin d’un saint Augustin, de Bossuet, de Pascal ou plus près de nous de Charles Péguy, Simone Weil, Jacque Ellul, Maurice Clavel, André Frossard, Maurice Zundel, Mère Teresa (pour ne citer que quelques noms) dont l’ardente spiritualité ne dénaturait en rien l’intelligence et n’effaça jamais l’esprit critique, voire le doute et la révolte et pour qui la mort était à la fois un terme et un commencement.
Ce qui mérite réflexion…
@ boureau | 03 juillet 2021 à 10:10
Votre acceptation du compte à rebours me rend triste, car j’aimais vous lire. Vous nous donnez une leçon de courage. Il faut toujours vivre comme si on n’allait jamais mourir, dit-on souvent quand on est en bonne santé. Restez encore en chemin avec nous, ne renoncez pas encore. De tout coeur avec vous.
@ Patrice Charoulet
La survivance de l’âme à la mort a été très largement prouvée de tous temps et est le fondement des religions depuis l’origine de l’humanité.
La particularité du christianisme est de croire que Jésus (je sauve) prendra la main que vous lui tendrez le moment venu, pour vous aider à savoir que faire de votre vie dans l’Esprit, ce qui est entendu par « le ciel », car tout le problème est là.
Le rite catholique est une préparation à cette rencontre. Naïveté dira-t-on ; sauf que de nombreux témoignages concordants de retours de « NDE » en attestent.
« Dieu aurait créé la Terre »
Dans l’une des trois personnes composant le Dieu des Chrétiens, il y a l’Esprit (es – pri – ce qui précède, Prithou en Inde – ce qui précède tout).
Or, la création du monde est indéniablement issue de ce qui le précède avant la création du temps. C’est aussi Kronos qu’on ne doit pas confondre avec Chronos.
Ça fait au moins cent mille ans voire plusieurs centaines de milliers d’années que l’homme est aussi intelligent que maintenant, et certainement plus que celui d’aujourd’hui vu l’état de crétinisme avancé dans lequel il se trouve.
@ Mary Preud’homme
Nous sommes très proches dans divers domaines : de centre-droit, soutiens fidèles de la police, hostiles aux racismes…
Nous ne sommes pas des siamois ni des jumeaux. On est comme on est. Il se trouve que, depuis un demi-siècle, je ne suis pas agnostique, mais athée complet et avec mille raisons de l’être. Je vous en épargnerai le détail.
Ce qui ne m’empêche pas de lire avec plaisir Pascal, Bossuet, Fénelon… par amour de la langue française.
@ Patrice Charoulet | 04 juillet 2021 à 18:13
Je vois que vous n’avez jamais écouté ou vu de meetings politiques auparavant. C’est du théâtre fait pour les militants par les militants et cela dans tous les partis politiques.
J’ai assisté à celui de Jacques Chirac (en partie) dans les années 70, de mémoire à la porte de Pantin. Des trains gratuits avaient été affrétés. J’avais pris avec ma future épouse celui partant de Bordeaux. Ce qui m’a permis de rendre visite à la famille sur place. Les militants tels des moutons étaient canalisés entre des barrières mais je connaissais la gare d’Austerlitz.
Je suis allé assisté à la fin du meeting par curiosité. Si je ne m’abuse, le RPR avait été classé à droite. Arrivant dans la salle chauffée à blanc j’ai vu une forêt de drapeaux phrygiens s’agiter au-dessus des têtes. Ils avaient été distribués et les bougres d’ânes de scander « Chirac ! Chirac ! ». Ma tête à couper, Patrice, que c’est la vérité ! 🙂
Qu’est-ce que vous croyez ? Vous n’avez jamais assisté à un numéro de prestidigitation d’un marchand de râpes à fromage qui font aussi le café et donnent l’heure à la Foire de Paris ?
@ Lodi | 04 juillet 2021 à 01:01
Merci pour cette belle re-création.
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@ boureau
Il ne vous reste plus qu’à déjouer le pronostic de votre médecin et à retarder bien plus longtemps l’issue qu’ils vous prédisent et que nous connaîtrons tous un jour ou l’autre ; et, pourquoi pas, à participer encore à ce blog de temps en temps. Rien d’étonnant à ce que nos interventions soient entachées de narcissisme, nous ne sommes pas de purs esprits, mais si on fait abstraction du désir de briller des intervenants, il reste encore au lecteur largement de quoi confronter ses propres points de vue avec ceux d’autrui, et ce n’est pas négligeable. Les imperfections ne sont que d’inévitables scories.
Une résurrection ça se fête, et merci de l’avoir partagée avec nous.
@ boureau
Tenez bon, vous êtes un commentateur apprécié: ne nous privez-pas de vos remarques et analyses affûtées !
@ hameau dans les nuages | 04 juillet 2021 à 20:08
Excellent !
J’aime bien Achille, un spécialiste du signal ne peut être que lucide. Il est bien élevé et toujours courtois, l’humour froid en plus.
Les chiffres sont têtus, on peut tout leur faire dire mais si vous voulez être champions du monde du bâti ou champion d’Europe comme… Bref, il faut maîtriser la RDM (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_des_mat%C3%A9riaux), c’était ma bête noire, l’ingénieur de recherche m’avait gardé dans son bureau tout un après-midi pendant qu’il faisait ses expériences, il m’avait donné une correction. Je n’ai jamais oublié leurs noms dont un excellentissime Maso (comme le joueur de rugby), il faisait des conférences jusqu’en Russie, les meilleurs nous étions, on ne pouvait être que fiers. Pas comme ces gonfleurs d’hélices d’aujourd’hui.
J’ai retenu la leçon, la solution s’inscrivait en 5 mn, alors les réunions où l’on touille la mayonnaise pendant des heures me font attraper des boutons, oui je suis pour la décision, trancher, arrêter de monter des blancs en neige, quand vous élevez une tour vous ne discutez pas à chaque plancher, sinon on y serait encore.
Le plus grand chantier du Sud-Ouest (plus grand que la médiathèque de Toulouse à son époque) qui se réalise dans le temps le plus court ne s’organise pas avec des batouilles ou des taouailles qui brassent du vent, la décision est la limite de la démocratie, une décision à peu près vaut tous les atermoiements, et le résultat est toujours à la hauteur au final, avec félicitations du jury.
Si cela continue nous serons morts sans nous en apercevoir. Ouf !
@ duvent | 04 juillet 2021 à 12:16 (@ boureau)
« Du fin fond de mon ignorance crasse, du fin fond de ma crainte de vivre, du fin fond de ma crainte de mourir, je vous tiens ardemment la main. »
Je la fais mienne. Je ne suis pas loin de la cité mariale, je crois « aux forces de l’esprit », c’est par la main que tout passe.
@ Patrice Charoulet | 05 juillet 2021 à 10:12
Je vais sans doute vous décevoir mais votre ressenti n’est pas le mien. Il est même à l’opposé dans de multiples domaines où vous nous avez dûment confié vos préférences et surtout vos aversions, culinaires, sportives, culturelles, musicales etc. Tous domaines où nous sommes à l’opposé à 99 %, tant j’aime la vie, le partage, les fêtes bien arrosées, la musique, la danse, le sport pratiqué ou vécu, etc.
Certes j’ai voté à droite depuis mes jeunes années (et non au centre droit comme vous le mentionnez) et toujours fait des choix clairs et sans ambiguïté. Ce qui m’a valu moult critiques et accusations compte tenu de ma réputation de rebelle atypique et inclassable !
Idem pour les institutions, races ou religions attaquées globalement et condamnées en bloc sachant que les préjugés de tous ordres à leur égard et sans preuve m’ont toujours fait horreur, d’où une ligne de conduite dont je ne me suis jamais départie pour leur faire échec.
Ce qui ne m’empêche nullement de voir et dénoncer les déviances et les excès de quelques-uns nonobstant leur appartenance et présumés mes proches en apparence. Et que non seulement je ne soutiendrai jamais mais dénoncerai sans relâche, ce qui me vaut parfois paradoxalement d’être taxée de raciste et de toutes sortes de noms d’oiseaux ! Ce dont je me fiche royalement tant le triomphe de la vérité m’importe plus que ma réputation !
Même topo pour les droitistes hypocrites et opportunistes pour lesquels je ne voterai jamais dès lors qu’ils se contentent en guise de programme de récupérer et faire valoir des acquis dont ils ne peuvent en aucun cas se prévaloir.
@ À tous !
Merci de vos réponses du coeur qui m’ont fait briller les yeux. Allons ! « Un homme ça se retient » comme souvent commenté ici.
La mort, ombre hideuse, me nargue depuis plusieurs années. Je ne la crains pas : je suis prêt.
Je me consacre désormais à ma petite famille bien restreinte, mon épouse, ma fille unique et mon gendre : n’ayant pas eu le bonheur de caresser des petites têtes brunes ou blondes, ma fille ayant perdu un bébé de quatre mois et ne pouvant en avoir d’autres.
Malgré mon envie, je ne puis engager de nouvelles amitiés : trop tard, trop fragile, trop diminué… Et peut-être trop las… Mais avec regrets !
Un dernier témoignage en guise d’adieu : au chirurgien (39 ans) qui m’interrogeait quelques jours après l’opération sur mes pensées : je lui ai répondu que j’ai été hanté plusieurs nuits par le visage de mon père, mort quand j’avais 25 ans à qui je n’avais jamais dit que je l’aimais. Étrange ! En bon manuel qu’il était, le chirurgien m’avait répondu : ascenseur émotionnel !
Pourquoi dit-on cent fois à sa mère qu’on l’aime mais jamais à son père. On ne devrait jamais oublier de lui dire : « Tu sais papa, je t’aime ».
Dernier Cordialement.
@ boureau 05 juillet 2021 à 22:31
Un peu plus loin, un peu plus haut !
https://youtu.be/YEB2C9Wx0Mw
@ boureau
Si ce visage avait la forme d’une effigie, il s’agit d’une rencontre astrale.
@ boureau afable et cordial
Je ne voudrais pas passer sur ce blog sans vous dire au revoir, vous souhaiter bon courage et vous dire bravo d’accueillir la mort qui viendra tôt ou tard avec cette sérénité.
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@ Denis Monod-Broca
Beaucoup (et j’en fais partie) croient en Dieu en doutant de Lui. Mais finalement je préfère croire en Lui en doutant de moi-même. Je le fais d’autant plus volontiers que je me suis donné beaucoup d’occasions de me décevoir. Je croyais bien me connaître et je ne me suis pas reconnu. C’est une expérience que je ne souhaite à personne.
Merci, enfin, Aliocha, pour votre magnifique citation de Christian Bobin.
@ boureau | 05 juillet 2021 à 22:31
« Pourquoi dit-on cent fois à sa mère qu’on l’aime mais jamais à son père. On ne devrait jamais oublier de lui dire : « Tu sais papa, je t’aime ». »
Oui vous avez raison. Je ne l’ai jamais dit moi non plus. Question de génération, de pudeur.
Pour le rêve qui vous a hanté, le chirurgien vous a répondu en professionnel mais il se passe de drôles de choses vous savez, lorsqu’on est au soir de sa vie.
Ma belle-mère, femme très simple, ayant fini ses jours chez nous, nous a étonnés, bluffés même, par les rêves qu’elle a faits. Nous lui avions caché la mort de son frère dont elle n’avait pas de nouvelles pour ne pas ajouter à son malheur. Un jour, au petit matin, elle s’est adressée à mon épouse pour lui dire que son frère était venu la voir dans la nuit et lui annoncer qu’il était décédé. Avec force détails.
Il a bien fallu avouer et elle eu cette réponse: « Tu n’a pas à me le dire puisqu’il m’a parlé » !
Ce genre d’événements troublants bouleverse nos consciences si tant est que l’on y porte attention. Ce qui est notre cas.
Adishats !
« …quant à Baroin… oin… oin… Il a le c*l dans la graisse, alors comme Jacques Delors en son temps, il faudrait aller le chercher, l’oindre de saintes supplications, et surtout ne pas le mettre en concurrence. Baroin le Repu, les autres sont… »
Pour devenir boxeur il faut la « grinta », Oinoin n’a plus faim, des décennies de plats politiques, des mandats onctueux, une carrière obèse… Seuls les couillons pouvaient croire à son désir, il s’est fait prier, juste pour la forme, pour ne pas que lui soit reproché son manque de combativité.
Mais ne pas s’y tromper, si un LR est élu président et devant un maroquin à venir, il aura les mêmes convictions aussi affermies que mon chat devant sa gamelle de gelée de poisson sauce petits légumes. Il faudra remettre une écuelle et bien pleine :
https://www.lopinion.fr/edition/politique/election-presidentielle-2022-non-definitif-francois-baroin-248836
Un repu fait un gourmet, et en plus – puisque l’on ne sera plus dans le « en même temps » -, il fera la grimace juste pour le plaisir de voir la tête des imbéciles qui auront été le chercher.