Que Christiane Taubira « s’indigne » de la politique migratoire du président de la République serait plutôt à mes yeux un gage de la fiabilité et du réalisme de celle-ci : selon l’ancienne ministre pourtant, « indécence, marketing et silence » (JDD). Alors qu’elle célèbre la « lueur » provenant de l’Espagne.
L’Aquarius, les réactions d’Emmanuel Macron, le refus italien, l’accueil espagnol ont mis en lumière, au contraire, l’extrême difficulté d’une politique migratoire qui précisément a pour faiblesse de ne pas être une politique – un réel qu’on affronte et qui contraint à une appréhension non équivoque – mais un humanisme empêtré.
La France, initialement, face au défi posé par l’Aquarius avec ses plus de six cents migrants, ne bronche pas et, à l’exception de généralités généreuses, n’a pas fait mine ni n’a eu l’intention de les accueillir.
En revanche le ministre italien de l’Intérieur et chef de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, s’étant vigoureusement opposé à cet accueil par l’Italie – à l’encontre du respect du droit international, si on suit l’appréciation de notre président – a été vertement sermonné par ce dernier qui a dénoncé « la part de cynisme et d’irresponsabilité ».
Petits remous diplomatiques. L’Italie est offensée. Matteo Salvini, sur un mode ironique, s’adresse à Emmanuel Macron : « Emmanuel, si ton coeur est si grand que tu le dis, nous te donnons 9 000 personnes à accueillir ».
Apaisement apparent.
Le président de la République reçoit à l’Elysée Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, et à l’issue de la rencontre un communiqué est publié qui fait état de la parfaite entente, pour la politique migratoire, entre l’Italie et la France (Libération).
Enfin celle-ci accepte d’accueillir certains migrants de l’Aquarius après que leur situation aura été examinée par les autorités espagnoles.
Le moins qu’on puisse souligner est que le processus que j’ai décrit sommairement ne démontre pas une grande cohérence de la position française.
Sans doute les limites du « en même temps ».
J’ai toujours défendu le « en même temps » du président, qui était moqué par des médias paresseux, parce que pour le concept, pour l’idée, la délibération singulière ou collective, la plénitude intellectuelle exige le « en même temps » pour ne pas laisser le moindre argument au bord du chemin de l’esprit, du pouvoir.
Mais il y a un moment où le « en même temps » n’est plus possible : quand le choix sort de la pensée et de la préparation de la décision pour devoir se lester de réalité et d’opératoire, quand l’acte est la conséquence nécessaire.
Il me semble que dans ces péripéties liées aux migrants, la critique acerbe, jugée maladroite par beaucoup, à l’encontre du ministre Salvini par Emmanuel Macron a été perçue comme choquante parce qu’elle visait seulement à compenser, sur un plan confortablement éthique, une inaction concrète parfaitement explicable si on avait le courage de l’assumer. Son verbe n’était plus un complément mais servait de substitution.
En l’occurrence il n’y avait pas, dans ce « en même temps », une richesse mais une fragilité, une prétention à vouloir gagner sur deux tableaux et donc, au fond, à perdre sur les deux. Certes il était commode de s’en prendre à Matteo Salvini qui est étiqueté comme un Créon détestable, un populiste de très mauvais aloi.
Ce qui est incontestable en tout cas tient au fait que l’Espagne comme l’Italie ont décrété une action, dure ici, généreuse là, et ont mis en oeuvre un choix, ont arbitré en excluant. Le président de la République, se voulant aux antipodes du décret italien, n’était pas non plus en accord avec l’humanisme espagnol. Il a tenté de picorer et en définitive a oscillé. Parce qu’il a été confronté aux limites du « en même temps ».
Sa politique migratoire a peur, globalement, de la brutalité comme elle craint la douceur espagnole socialiste.
Peut-être n’est-il pas à l’aise avec ces domaines pourtant capitaux où l’intelligence n’est pas la clé de tout et ne permet pas de répondre sur un mode équivoque à un réel ostensiblement univoque ?
Il y a aussi, surtout, le recours à l’Europe qui autorise, pour chaque Etat, et la France au premier chef, une argumentation qui décharge des responsabilités nationales en renvoyant la solution vers l’Europe, aux calendes grecques si j’ose dire, quand elle sera capable de rapidité, d’efficacité et de cohérence. Autant dire qu’attendre l’Europe pour une politique migratoire commune revient à ne rien accomplir, ou quasiment, dans le registre national.
La politique migratoire ne sera pas le tombeau du « en même temps ». D’abord parce qu’il est fondamental pour l’esprit. Ensuite parce qu’Emmanuel Macron, s’il sait agir quand il l’a décidé, en a trop besoin dans les sphères où il répugne à trahir le complexe à cause d’une concrétisation qui serait pour lui douloureusement trop simple.
Etrange président, intelligent comme personne, capable d’émotion, d’effusion parfois incongrues – de la « tendresse » pour Gérard Collomb – mais aussi de dureté et, enfin, de suspens et de flottement.
Tout sauf normal.
Holà, monsieur du corbeau, que vous êtes joli, que vous me semblez beau.
Macron est dans la situation d’un homme qui sait que son entreprise a perdu 50 % de ses marchés industriels, qu’il ne peut donc pas espérer de plus-values de recettes dans ce domaine et se demande comment il va équilibrer son bilan. Par le prélèvement en capital certes, mais c’est de l’activité en moins, pour faire simple, donc, à terme, des ressources en moins. Alors, il se dirige vers les recettes annexes et taxe tout, même si cela doit rendre improductif tout un secteur d’activité.
Au final la confrontation est résolue par la règle de base de tout prélèvement conjoncturel : taux faible et assiette large.
Hic cependant : les grandes causes, dont les migrations.
L’épiphénomène de l’Aquarius est bien orchestré par une fraction non négligeable de la population, en partie sincère, en partie manipulée par les ligues et surtout par les médias « gementes et flentes in hac lacrimarum valle ».
Or, l’univocité perçue par notre hôte recèle en elle-même une redoutable ambiguïté : la migration révèle toujours une illusion, que découvrent nombre de migrants, exactement comme Johann August Sutter chute dans Cendrars sur l’illusion de l’or.
Il y a donc bien équivocité dans la migration :
– les fuyards, assommés par un conflit qui ne nous concerne pas, en tant que nation
– les terroristes islamistes, bien réels, qui nous gâchent la vie
– les opportunistes dont nous n’avons que faire, blancs ou noirs.
SI on ajoute à cela la légère déficience intellectuelle de la part de nos médias réputés intellectuels, on retrouve ce mélange bien connu de M.Macron mais dont tout lui interdit de se servir : ses propres convictions, ses ambitions et aussi, non négligeable, le risque, s’il était clair dans son choix, d’apparaître comme un émule de Trump, horresco referens.
Ceci dit, des épiphénomènes obscurcissent encore le paysage, comme cette représentation d’un agitateur musulman, sans grande envergure, mais suffisant pour remuer le landerneau parisien et que l’on dit ami de M.Philippe. Je ne sais pas ce qui est vrai là-dedans, mais de la part d’un homme qui, cyniquement, met la grogne dans un pays uniquement dans le but de faire du fric, tout est possible. Mais ce qui est troublant c’est que sur l’affiche du Bataclan, on lisait « COMPLET ». Nul besoin d’épiloguer : ou les Parisiens, cette espèce qui habite en France, viennent en pataugeant dans les viscères de quelques-uns se faire jouir sans danger, ou alors un charivari se prépare.
Quant à la liberté d’expression dans l’art, aucun des termes n’est rattaché au spectacle :
– Le même vocabulaire a justifié l’ostracisme envers Dieudonné, au nom de son exclusion du domaine artistique
– et la liberté, au regard des cris de haine venant de Médine, me paraît bien compromise, invoquée par un Français musulman, ivre du pouvoir de ses congénères originels.
L’Islam réussit dans la commodité que représente l’invocation à Dieu même pour le PQ et l’effacement de l’appel au raisonnement individuel.
Il est normal que les populations disent leur exaspération, et le calcul de Macron de ne pas en tirer un discours clair, honnête oserais-je dire, pourrait bien se transformer en erreur majeure.
En effet, ce qui surnage, c’est l’exploitation un peu répugnante de la misère par ces deux-là mêmes qui contribuent à la créer, notamment Taubira qui n’a pas craint de mentir éhontément pour protéger les fauteurs d’esclavage et qui a eu aussi le cynisme de l’avouer.
En matière d’immigration, la politique d’Emmanuel Macron est : fermeté et humanité. Dans l’affaire de l’Aquarius, il a dénoncé la « fermeté » de l’Italie, mais il n’a pas fait preuve de l’humanité de l’Espagne. Il aura réussi, en même temps, à n’être ni ferme, ni humain.
Cett prise de position prouve, jusqu’à la caricature, le caractère essentiellement tribal de la politique des « racisé.e.s », pour reprendre un concept au pinacle du politiquement correct. Christiane Taubira est noire, elle voit des bateaux pleins de Noirs se presser aux rives de l’Europe, elle dit : il faut les laisser rentrer.
Moi aussi, je peux faire de la haute politique dans ce genre. Je suis roux, il faut lancer un « grand plan Marshall » de solidarité avec les roux, qui sont l’objet de tant de moqueries et de discriminations.
Il serait comique, si ce n’était atterrant, de voir tous ces politiciens de la « diversité », promus, à travers l’Europe et l’Amérique, à des postes de responsabilité, par des dirigeants blancs, afin de prouver qu’ils ne sont pas « racistes », comme dirait le camarade Patrice Charoulet ; puis, à peine aux commandes, s’empresser de faire la politique la plus « raciste » qui soit.
Je suis nommé ministre des Pompes à vide et du Musée de la brouette, mais je suis arabe ? Aussitôt, je m’empresse, non pas de faire des « visites inondations » comme Marlène Schiappa, mais des « visites quartiers délaissés de la République » ; de réclamer des mesures énergiques contre les « discriminations » ; de défendre « les traditions d’accueil de la France » (pas l’accueil des grands patrons de Wall Street, au cas où ça vous aurait échappé).
Bref, je m’emploie à confirmer les pires « préjugés racistes » : les Arabes sont infichus de développer correctement l’industrie des pompes à vide, ou de couvrir la France de filiales du Musée de la brouette, que le monde entier nous envie. Tout ce qui les intéresse, ce sont les intérêts tribaux des Arabes.
Il y a mille cas de ce type à travers l’Occident. Je ne parle même pas de tous ces ministres de l’Immigration, ou de l’Intégration, qui se trouvent to-ta-le-ment par hasard être africains (ou africaines, c’est mieux), et qui font comme si leur mission consistait à favoriser, par tous les moyens, l’immigration de masse, l’immigration illégale et l’excusisme pro-immigrés.
Entre l’inénarrable Christiane Taubira ; le gros Yazid Sabeg, né en Algérie, qui a fait toute une carrière de grand patron grâce à la France ; puis, dès qu’il a été nommé Commissaire à la diversité par Sarkozy, a sorti que l’Assemblée nationale était « pleine de visages pâles », et que « c’était pas très frais tout ça » ; réflexion incroyablement « raciste » et méprisante, qui aurait valu des poursuites à n’importe quel Français de souche si elle avait été faite en sens inverse ; ou Sonia Sottomayor, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, d’origine hispanique, qui a déclaré qu’avec « toute sa sagesse de femme d’origine hispanique, elle rendrait probablement de meilleurs jugements qu’un homme blanc dépourvu de son expérience », il ne manque pas d’exemples de ce tribalisme manifeste et décomplexé, qui va directement à l’encontre des mérites supposés de la « diversité ».
Ce n’est pas un hasard si Bernard Lugan, historien de l’Afrique, relève que le résultat des élections sur le continent n’est qu’un recensement tribal : chacun vote pour le candidat issu de son ethnie — et compte bien qu’en contrepartie, les sinécures et le bon pognon de l’Etat iront à sa tribu, et non à celle d’en face.
Finalement, le moins « raciste » de tous, c’est bien le fameux « mâle blanc » — et ne parlons pas des « vieux mâles blancs », ou, pire, des « mâles blancs morts », toutes expressions couramment utilisées par les « anti-racistes » américains, y compris par les masochistes blancs, bien entendu.
Notons que la traduction française de « white male » par « mâle blanc » ajoute une forte nuance insultante à l’original américain, qui est déjà moyennement flatteur, mais neutre. En anglais, le mot « male » peut être employé pour désigner une personne de sexe masculin, mais dans un contexte technique, scientifique ou administratif. La police arrête un « male », sur les formulaires vous êtes un « male », la recherche médicale fait des essais sur les « males ».
La transposition du mot dans le discours politique est donc légèrement déplacée, mais pas trop. Et après tout, on parle aussi, aux Etats-Unis, de « female », cette fois-ci dans un sens élogieux, surtout s’il s’agit d’une « black female », bien entendu.
Tandis qu’en français, « mâle » s’emploie exclusivement pour les animaux. Quand Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, déclare en 2009, à la télévision : « A compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou on choisira la personne venant de… autre chose que le mâle blanc, pour être clair », c’est incroyablement insultant, c’est du dernier « sexisme » et du dernier « racisme » : elle compare non seulement les hommes à des animaux, mais à des objets !
Mais là, c’est permis, cela démontre la vertu politiquement correcte d’Anne Lauvergeon, pilier du capitalisme de connivence socialiste. Imaginez cinq minutes que Robert Ménard qualifie Christiane Taubira de « femelle noire »… Ce serait la fin du monde !
Comme tous le savent, ou devraient le savoir ici, Zonzon est non seulement un bizuth arrivant d’un blog étincelant dont il a été viré avec pertes et fracas – on vous a raconté cela avec jouissance, componction et succès –, un macho d’envergure et un type politiquement incertain, mais de surcroît et surtout, un débutant absolu dans le maniement de l’informatique et par voie de conséquence d’Internet.
Aussi vous ne serez pas étonnés d’apprendre que la grande nouvelle – pour ainsi dire découverte – de ce week-end est pour lui qu’il existe un lien « mail » entre deux camarades de ce blog dont tout porte à penser qu’ils sont, ont été et continueront à être, les plus étrangers-inconnus l’un à l’autre que l’on puisse concevoir !
« @ Robert Marchenoir
…Par mail, je vous avais fait observer…
Rédigé par Patrice Charoulet le 17 juin à 20 h 37 »
Ah ! la ! la ! Mes yeux se dessillent ! Ces deux-là sont complices, quasiment des duettistes. Laurel et Hardy, Poiret et Serrault, Foottit et Chocolat !
Et on croyait qu’ils disputaient noblement. Pour nous instruire. Pour nous aider dans notre réflexion. Du pipeau ! Du cinéma ! De l’embrouille ! Je n’hésite pas à le dire : c’est répugnant !
Bernés nous sommes. Ils montent leurs coups en douce, entre eux, puis ils nous servent leur salade pour leur seul profit !
Bon ! D’accord ! C’est un fait ! On ne va pas contre la réalité des choses. Mieux est de s’en emparer !
Zonzon revendique ce droit pour lui ! Zonzon exige d’avoir des liens mail – plus si affinités – avec les Bilger’s Blogueurs, et tout particulièrement avec les dames, car Zonzon est un hétérosexuel de stricte obédience.
Que cet appel, juste et raisonnable, ne reste pas sans écho !
Il va de soi qu’à partir de ce moment nous ne pourrons plus jamais lire ces deux-là sans rire !
Chapeau les clowns ! [Emoticône rieur aux larmes]
La politique migratoire ne sera pas le tombeau du « en même temps ». D’abord parce qu’il est fondamental pour l’esprit. Ensuite parce qu’Emmanuel Macron, s’il sait agir quand il l’a décidé, en a trop besoin dans les sphères où il répugne à trahir le complexe à cause d’une concrétisation qui serait pour lui douloureusement trop simple.
Laissons le complexe ou plutôt le fumeux de côté.
Quant au en même temps, il se réduit tout simplement à un truc de politicien en perpétuelle campagne électorale, lui permettant de dire une chose et son contraire pour ratisser large.
Par milliers et bientôt par millions, les Africains au péril de leur vie viennent se mettre à l’abri du parapluie européen. Or ce parapluie ils l’avaient sur place quand la conférence de Berlin décida en 1885 de faire gérer l’Afrique entière justement par les Européens. Il est probable qu’ils auraient par exemple compris très vite que la principale mesure à prendre était de restreindre la démographie. Mais comme on le sait les choses ont tourné autrement. On a pensé bien faire en leur accordant à tous l’indépendance et dorénavant nous nous acheminons vers la pire catastrophe que le monde ait connu dans son histoire car ces populations aux croyances primaires vont fortement nous influencer.
Shakespeare donnait dans Macbeth un avertissement dont on devrait souvent tenir compte quand il dit que nous vivons « dans un monde où faire le mal est bien souvent louable et faire le bien parfois dangereuse folie » (acte IV scène 2).
Très belle photo, y a bon idée à creuser pour les futures boîtes de Banania Ethiquable.
Des migrants orange et noir, ça me rappelle les couleurs de Narbonne du temps des Spanghero quand ils venaient jouer à Toulouse en empruntant le Canal du Midi.
Et si on gonflait leurs gilets avec de l’hélium ? Je pense qu’ils migreraient plus vite vers nos contrées et ça leur éviterait de couler au fond de la mer qui est déjà très polluée par ces touristes d’un nouveau genre ; je parle des plastiques bien entendu, pas des humains, tout le monde a compris. Des nuages de migrants dans les cieux, quel pied de nez aux identitaires cloués au sol !
Les ONG sont sur les dents à cause de l’Espagne, tous les plans, itinéraires et couloirs « humanitaires-vivrensemblistes-antiracistes-gauchislamistes » sont à revoir d’urgence.
Adieu les Alpes, bonjour les Pyrénées ; toutes les bonnes âmes charitables ONGislamistes migrent actuellement vers la frontière franco-espagnole afin d’accueillir nos charmants invités qui viennent jusque dans nos bras repeupler nos Porte de la Chapelle, nos dessous de rocades d’autoroutes, nos parcs et jardins, nos bas d’immeubles.
Y aura bien quelque Herrou entre Irun et Perpignan pour assurer la relève du crétin des Alpes.
« La politique migratoire »
Le « en même temps », cher P. Bilger, est l’opposé de la bonne gouvernance. Autant pour une entreprise que pour un pays. D’ailleurs, la plupart des réformes réalisées à ce jour ne l’ont été que très partiellement à cause de cette dualité.
« Sa politique migratoire a peur, globalement, de la brutalité » dites-vous. Non, ce n’est pas exact : elle a peur de la réalité. Car ce président voit loin, notamment sa réélection. Et cette nécessaire politique migratoire efficace heurtera de plein fouet les communautés d’immigrés dont il ne faut pas oublier qu’elles ont voté à plus de 90% pour lui. D’où le « flottement » constaté depuis des mois sur le double problème immigration et assimilation.
L’Italie, à mon sens, a eu raison, par sa position rigide, d’enclencher le processus de survie du Continent européen.
L’axe Berlin, Vienne, Rome étudie, dans les couloirs, une politique d’immigration commune. Le groupe Visegrad peaufine la sienne. L’isolement de la France est patent. Un peu d’intelligence de Macron (dont vous dites qu’il est intelligent comme personne) avec de l’humilité (on peut rêver) lui permettrait de se positionner en recours dans cette Europe désunie. Mais est-il capable de réaliser ce « en même temps » ? La nécessaire diplomatie (dans le sens d’habileté) n’est pas, à ce jour, sa qualité dominante.
« La politique migratoire ne sera pas le tombeau du « en même temps ». D’abord parce qu’il est fondamental pour l’esprit. Ensuite parce qu’Emmanuel Macron, s’il sait agir quand il l’a décidé, en a trop besoin dans les sphères où il répugne à trahir le complexe à cause d’une concrétisation qui serait pour lui douloureusement trop simple. »
Que doit-on comprendre de ces phrases cher P. Bilger, issues me semble-t-il directement du cerveau complexe (ou complexé ?) de Macron ?
Cordialement.
Bonjour,
Je trouve assez consternant que la communauté internationale, à commencer par les Etats-Unis, soit capable de dépenser des milliards pour renverser Bachar el-Assad, provoquant lors de raids meurtriers des milliers de victimes parmi la population civile, et ne trouve pas de solution pour mettre un terme à ce flot migratoire qui déferle sur l’Europe.
Le problème des migrants se traite à la source en les empêchant d’embarquer sur des rafiots pourris et en intervenant contre les régimes corrompus qui poussent leurs populations à l’exil ! Arrêtons le pathos !
Christiane Taubira s’indigne et détourne ainsi l’attention de ce qui se passe en Guyane où sa politique est connue et ne change pas depuis des années. Là-bas, la maxime est écrite en lettres d’or dans un cercle de feu : « La Guyane aux Guyanais ».
Bonjour Monsieur Bilger
Il n’y a pas de « en même temps » possible sur ce sujet
Une invasion, ça se repousse et ses complices doivent être jugés et punis.
Matteo Salvini a eu la seule attitude convenable devant ces ONG qui font métier d’aller chercher des « migrants » sur les plages de Libye pour les ramener en Europe, où ces futurs docteurs en astrophysique et autres neurochirurgiens pouvant réciter Victor Hugo par coeur vivront à nos crochets.
Dans un Etat normal, l’équipage de l’Aquarius aurait dû être incarcéré dès l’arrivée au port et ses passagers placés en centre de rétention avant expulsion ; je dirais même que l’Aquarius n’aurait jamais dû avoir la possibilité de se livrer à ses méfaits.
En fait Macron est coincé entre
– les souhaits de la caste qui l’a porté au pouvoir : faire venir un maximum de main-d’oeuvre servile payée au lance-pierres (très mauvais calcul à mon avis)
– une opinion publique qui commence enfin à ouvrir les yeux sur la réalité de l’invasion
Macron, en voulant ménager la chèvre et le chou, tout en restant sensible à son idéologie de gauche, tiers-mondiste et sans frontiériste, ne sait plus sur quel pied danser.
L’humanisme nous pousse à l’accueil, mais ne doit-il pas aussi s’évertuer à ce que, à l’avenir, notre descendance n’ait plus de tels problèmes à régler ?
Einstein nous disait : « Ce n’est pas par le chemin que nous avons pris pour nous mener à nos problèmes que nous les corrigerons, c’est par des chemins détournés ».
Un des chemins détournés ne serait-il pas celui qui suit et qui de ce fait paraît, a priori, hors sujet ?
N’oublions pas que nous vivons sur une planète dont les ressources naturelles ont une capacité de régénération limitée ; il ne faut donc pas que l’assouvissement des besoins des hommes empêche ou supprime, carrément, cette régénération. Pour cela, nous devons limiter la captation des ressources naturelles
* soit au travers d’une baisse des prélèvements individuels,
* soit en régulant le nombre des individus.
Si nous ne sommes pas capables de produire égalitairement pour les besoins des autres, au sein de la nation, il en ira de même entre les nations. Une nation avec une démographie galopante, avec des outils de production qui ne suffisent pas à combler les besoins nationaux, est dans cette incapacité.
Dans ce cas, il appartient aux nations à démographie stable et qui sont autosuffisantes en production, de venir au secours de ces nations qui sont écrasées par le double handicap de l’insuffisance de production, au présent, et de la croissance démographique qui ne fait que faire croître cette insuffisance.
Ainsi, cette solidarité consiste, pour les nations riches, à produire plus, pour aider ces nations handicapées. Mais, à cause de la croissance, année après année, de la population de ces nations et de la demande de plus en plus grande d’assouvissement de nouveaux besoins sur la planète, il faut donc produire toujours plus, obligeant à recourir au prélèvement des ressources naturelles, au risque d’appauvrir notre planète.
En 1978, nous avions une régénération convenable.
En 1985, nous épuisions notre renouvellement en dix mois.
En 2015, cette durée a chuté à sept mois.
Et les prévisions pour 2050 la réduisent à un mois et demi…
L’économie, l’écologie et la démographie sont indissociables.
L’économie ne devrait pas être notre souci majeur puisque peu difficile à résoudre. Notre plus grosse inquiétude doit consister à ménager l’avenir de l’espèce humaine, ce qui passe par une régénération naturelle sur notre planète.
Pour que cette régénération soit convenable, trois solutions s’offrent à nous. Il faut les mettre en action en simultané :
• la décroissance de nos besoins individuels
• la décroissance de consommation de notre environnement pour chacune de nos productions
• la décroissance de la population qui commence par la décroissance de la natalité
Il faut bien comprendre que nous sommes dans l’incapacité, nous, pays riches, de satisfaire les besoins des pays pauvres, et cette incapacité se traduit par une obligation d’émigration de ces nations pauvres – émigration dont la cause n’est pas économique mais résulte d’un problème de surnatalité.
Prenons par exemple les populations confondues de l’Algérie et du Maroc : 25 millions d’habitants en 1962, contre 75 millions en 2015. Sans parler des pays africains, qui ont un taux de natalité bien supérieur et qui, comme le Maroc et l’Algérie, sont principalement des pays musulmans.
Cette observation n’a pas de caractère communautariste mais laisse à penser que le cultuel (branche de la culture) a des conséquences sur la démographie et, au-delà, sur l’économie, au même titre que le culturel, qui détermine le comportement de chacun d’entre nous, qui composons une nation, et qui ne peut être que le reflet de nos comportements individuels suivant la culture dans laquelle nous vivons.
Ce n’est donc pas notre incapacité à produire pour ces nations défavorisées qui fait que ces nations sont pauvres, c’est leur démographie qui les empêche de développer les outils de production nécessaires à une constante nécessité de combler des besoins croissants.
Les nations riches ne sont pas la cause de nations pauvres, comme les émigrés ne sont pas, individuellement, responsables de ce besoin d’immigrer.
Prenons notre cas, celui d’une nation riche surconsommatrice d’énergie, et considérons une population mondiale stable.
En 1978, l’équité du partage de l’énergie entre nation riche et nation pauvre demandait aux nations riches de diviser par 1,75 leur consommation par habitant. En 2015, elle était parvenue à la diviser par 1,5 : l’objectif était donc atteignable. Mais, hélas, la population mondiale n’est pas stable et, aujourd’hui, il faut la diviser par 3,5 ! Nous sommes loin des objectifs des accords de Paris et, forcement, de sa division par 7,5 à l’aube de 2050.
Ne pas voir que la surnatalité est notre principal problème est suicidaire.
En France, la croissance de la population entre 1978 et 2015 n’est que la conséquence de l’immigration consécutive au surplus de natalité des pays pauvres, dont la descendance se charge d’aggraver l’incapacité de régénération de la planète, par augmentation de la population. Or, ces immigrés ne sont responsables de rien, ce sont les victimes de l’imprévoyance de leurs « gourous », qui les condamnent à s’exiler pour arriver chez nous sans aucun patrimoine. Ils arrivent dans une nation qui non seulement possède des ressources naturelles limitées, mais aussi un patrimoine bâti (dont des outils de production) qui a demandé des siècles à se constituer.
Mais nous, nations riches, ne sommes-nous pas autant responsables, en ayant laissé se développer cette surnatalité ?
L’idéologie marxiste n’a-t-elle pas une grosse responsabilité dans notre laisser-faire ?
La France ne peut pas passer de 57 millions en 1978 à 66 millions en 2015 en conservant un patrimoine semblable à celui qu’il était en 1978. De nouveaux biens et services sont, de fait, nécessaires pour satisfaire les besoins de cette population supplémentaire, ainsi que de nouveaux patrimoines, ce qui n’est pas une sinécure, d’autant plus qu’il est à considérer que ces immigrés envoient dans leur pays d’origine des rétributions ou des attributions qu’ils touchent dans la nation d’accueil et qui ne pourront donc pas servir à l’achat des productions nationales qui, pourtant, sont à l’origine de ces rétributions et de ses attributions et sont des avances des entreprises qui attendront en vain le retour, comme elle attendront en vain le retour, de la part des retraités au Portugal, entre autres.
De plus, sans possibilité de se constituer un patrimoine, ces immigrés font partie des pauvres de la nation.
Une fois encore non par analogie avec la présence des riches, mais en raison d’une conjoncture qui ne permet pas à ces émigrés d’autosatisfaire leurs besoins ni de posséder davantage de patrimoine, en particulier lorsqu’il s’agit de mettre en place des outils de production capables d’élaborer leurs propres besoins, tout cela à cause d’une surnatalité accrue dans des nations pauvres.
Revenir à une population équivalente à celle de 1978 paraît bien difficile. De ce fait, il est urgent de maintenir à stagnation la population (moins de 11 % de sexe féminin de moins de vingt ans dans la population nationale) ; cela devient crucial, même si c’est plus compliqué que mettre de l’ordre dans l’économie afin qu’elle soit compatible avec le vivre-ensemble. De même, diminuer la dette commence par ne plus faire de déficit qui obligerait à l’emprunt. Quand allons-nous commencer à régler ces équations ?
…la douceur espagnole socialiste.
Il vaut mieux pouvoir lire cela que d’être aveugle…
Si le socialisme espagnol est du même tonneau que celui qui exerce ses ravages chez nous, nous pouvons nous attendre à ce que cette douceur traduise en réalité une obséquiosité dégoulinante envers l’étranger de la part de nouveaux pharisiens qui montrent devant les caméras combien ils sont sympas alors qu’ils sont au fond arrogants, méprisants, injustes, cyniques et brutaux à l’encontre des gens qui sont en principe leurs compatriotes, accusés de populisme (les sans-dents et les gens de rien), quand ils ont aussi besoin d’être secourus et aidés, peut-être même en priorité…
Les arrivées massives de migrants seront et sont déjà la pomme de discorde au sein de l’Europe. Dans la plupart des nations européennes, les mouvements de droite se radicalisent pour éviter de perdre la partie de leur électorat prête à rallier l’extrême droite pour contrer l’invasion migratoire qui n’est pas près de se tarir.
Les Républicains sont en pleine dérive, Sarkozy appelle sa famille politique à se rassembler après le limogeage de Mme Calmels, un parti en pleine déliquescence prêt à rejoindre le RN pour l’étouffer.
Si le chef de l’Etat ne s’oppose pas suffisamment aux vagues migratoires qui s’imposent sur notre territoire, il perdra comme Angela Merkel la confiance de son peuple. Il y a des limites que les Français n’accepteront pas.
Les intelligents de Paris nous disent que la population de l’Afrique a quadruplé en cinquante ans, qu’elle n’est pas la championne de la mise en valeur de ses richesses, que, de toute façon, les changements climatiques vont l’affamer et qu’il faut s’attendre volens nolens à des migrations massives vers l’Europe dans les décennies à venir. Bonnes gens, résignez-vous !
L’unité de quantité quand il s’agit de migrations massives à partir d’un continent de deux ou trois milliards d’humains sera la centaine de millions.
Au moment où ces mouvements prennent corps, on note que la préoccupation n’est pas de tout mettre en œuvre pour participer au maintien des populations dans leur site d’origine, mais de veiller jalousement à ce que la Slovaquie soit aussi bouleversée que l’Île-de-France par les transformations subies.
« Sa politique migratoire a peur, globalement, de la brutalité comme elle craint la douceur espagnole socialiste. »
Il n’y a, en réalité, pas l’ombre d’une politique migratoire c’est-à-dire un corpus de principes et d’objectifs parfaitement lisibles.
Macron semble dépourvu de boussole, sur ce point comme sur tant d’autres, parce qu’il est écartelé entre les députés LREM qui stigmatisent sa pseudo-dureté et d’autres qui semblent approuver une ligne « Collomb », une ligne donc plus ferme.
Il est également confronté à la question du stock d’immigrés d’origine musulmane présents chez nous dont certains pourraient se détourner de lui s’il advenait qu’il empruntât un discours et un chemin de grande fermeté. Lui le Jupiter au petit pied pourrait pourtant se payer le luxe de souligner la gravité des agissements des « ONG » qui en allant quasiment chercher sur place les « migrants » sont les complices des passeurs !
A juste raison, la population française, comme les populations italienne, allemande, autrichienne est opposée à l’accueil de personnes qui viendront grossir les rangs des chômeurs et des assistés.
Bonjour Monsieur Philippe Bilger,
En lisant ce billet, je me dis que Macron est un être qui sait parler à l’oreille des ânes.
La presse française nous présente l’histoire du bateau chargé de populations d’Afrique comme si c’était la première fois que cela se produisait. Pourtant nous pouvons constater que la densité des populations à la peau noire, ou café au lait, augmente sans cesse dans nos villes et nos campagnes. D’ailleurs, un mot d’ordre a été lancé, il faut leur donner du travail, ainsi nous voyons fleurir des « travaux » sur toutes nos routes, mais nous nous posons les questions qui paiera, comment et jusqu’à quand cette plaisanterie va durer ?
Alors, devant cette adversité je me dis qu’il faudrait que quelque chose se passe, que des gens bien, comme vous qui avez les moyens, adoptent des familles d’Africains (le père, la mère, le grand-père, la grand-mère, le fils, la fille – comme à la télé) et les hébergent jusqu’à ce qu’ils aient atteint leur majorité intellectuelle.
Une fois la chose faite on pourra causer et rire en coeur avec Macron qui devrait loger à Sainte-Anne au lieu de l’Elysée.
Je répète mon conseil, fuyez pendant qu’il en est encore temps.
Au fait, les chasseurs de fake news vont-ils s’attaquer au texte du faux appel du 18 juin 1940, tel qu’il est abusivement présenté aux Français ?
http://www.bvoltaire.fr/faux-appel-18-juin/
Lu/entendu je ne sais plus où, cette magnifique formule de « grand prix » au sujet de l’immigration et des politiciens :
« Ils ont mis en marche une machine infernale et ils ne trouvent plus la commande de marche arrière. »
« Etrange président, intelligent comme personne (…) »
Intelligent comme personne d’autre que lui mais confronté en ces temps tempétueux au phénomène de Peter.
« Emmanuel Macron multiplie les voyages à l’étranger depuis son entrée à l’Élysée. Il a effectué au total 37 déplacements, dont 23 en Europe et 14 dans le reste du monde. Mais à quoi ont-ils servi –concrètement– ? »
Qui peut (veut) me donner la réponse ?
genau | 18 juin 2018 à 01:00, Achille | 18 juin 2018 à 09:10 et Philippe Dubois | 18 juin 2018 à 10:29 me semblent avoir apporté les commentaires que j’aurais faits du billet. Je ne vais donc pas les paraphraser.
En complément, deux éléments me semblent pouvoir être ajoutés.
D’abord, le problème de ces migrations gêne toute la classe politique européenne, à commencer par l’Allemagne. Madame Merkel se trouve face à l’opposition des dirigeants de son propre parti, notamment de ceux qui, Bavarois, voudraient que les déboutés du droit d’asile en Allemagne soient, comme disent les eurocrates, « dublinés », donc renvoyés dans les pays où ils ont franchi les frontières de l’UE. Ce qui signifie de les renvoyer en Autriche, Hongrie ou Bulgarie, ces deux derniers pays qui refusent l’application des quotas de migrants.
Bonjour l’unité européenne ! On peut penser que monsieur Macron, par son absence de décision politique explicite sur ce problème, cherche à ne pas mettre d’huile sur le feu qui couve indéniablement. Avec en filigrane un risque évident d’éclatement de l’UE sur ce sujet.
Le second volet reste celui de la situation sur le moyen et le long terme. Objectivement, mais avec une ampleur d’une autre envergure, on assiste à la réédition des grandes invasions qui ont entraîné la chute de l’Empire romain d’Occident. Rome n’a pas été capable de contrôler le limes et donc a laissé pénétrer sur son empire les tribus migrantes venues de l’Est et créé des légions dont les commandants, pour beaucoup issus de « l’immigration », ont eux aussi voulu diriger l’empire. D’où la « valse des empereurs » qui s’est terminée par la chute de Rome, tandis que Byzance a encore résisté près de mille ans avant de succomber aux assauts des Turcs.
Je crains seulement que nos dirigeants européens comme français aient lancé le même processus d’autodestruction que Rome en son temps. Combien de temps notre Europe actuelle résistera-t-elle à la pression démographique africaine et nord-africaine, en dépit des quotas de visas ? Là est la question, celle qui avait poussé le général à dire qu’il ne voulait pas que Colombey-les-Deux-Eglises devienne « Colombey-les-Deux-Mosquées ». Le processus me semble bien être lancé… Qui saura l’arrêter ?
Cela conduit à la position de monsieur Laurent Wauquiez dont on voit bien qu’il veut capitaliser à son profit les électeurs qui, au vu de cette situation, s’abstiennent de voter ou votent ex-Front national. Effectivement, l’exaspération montante des Français est sans nul doute ce qu’il veut exploiter par son positionnement que les juppéistes sont incapables de contrer, malgré l’attitude critique d’une Virginie Calmels qui a subi les foudres logiques de son chef !
Cher Philippe,
Notre France devient un bateau ivre.
Si Macron souhaite se hisser haut et en même temps couler l’Europe, cela le regarde mais bien au contraire, il serait nécessaire de marteler le même message jusqu’à ce que cela s’imprime.
– La France a une politique du droit d’asile reconnue dans le monde entier.
– La France est comme la plus belle fille du monde, elle ne peut donner que ce qu’elle a, c’est-à-dire décourager jusqu’à la caricature l’installation de migrants économiques, avec une politique stricte de reconduite à la frontière ou d’incitation à développer le pays d’origine.
Toutes ces morts en Méditerranée sont le résultat d’un double discours, d’une défaillance chronique de communication.
Nous participons à l’enrichissement de passeurs qui financent des groupes terroristes depuis plusieurs années et l’on ne voit pas de politique française ou européenne pour stopper ce marché d’êtres humains.
Nous sommes dans l’attente d’un discours clair et cette politique électorale douteuse s’avère malheureusement tueuse.
Que des conventions d’aide à l’arrestation de ces passeurs se mettent en place et que des aides au développement soient mises en oeuvre rapidement !
Il n’est pas digne de jouer avec la vie des personnes, d’entretenir de faux rêves. Le french dream n’est plus en marche.
françoise et karell Semtob
« Le problème des migrants se traite à la source en les empêchant d’embarquer sur des rafiots pourris et en intervenant contre les régimes corrompus qui poussent leurs populations à l’exil ! Arrêtons le pathos ! »
Rédigé par : Achille | 18 juin 2018 à 09:10
Très juste. Sauf que lesdits régimes ont parfois été mis en selle et soutenus par nos gouvernements, lesquels pensant régler un problème en ont engendré beaucoup d’autres.
Comme quoi l’équilibre est une question de dosage et de doigté, si bien que la France avant de vouloir tout régenter hors de ses frontières devrait commencer par rétablir la paix, la justice et la concorde à l’intérieur de ses frontières et rapatrier nos soldats « en opérations extérieures ». Ce qui n’en prend pas le chemin.
Concernant par ailleurs les innombrables ONG, il faudrait peut-être commencer par faire le ménage et ne plus se laisser conter fleurette par celles qui sous couvert de neutralité oeuvrent en réalité pour des partis politiques ayant pignon sur rue, voire des entreprises juteuses qui profitent de la misère humaine pour se remplir les poches, avec la complicité de passeurs jouant le rôle d’intermédiaires.
@ Exilé | 18 juin 2018 à 17:22
Vous n’êtes pas fatigué de ressasser toujours les mêmes aigreurs et insignifiances, par rapport à des faits et prises de position qui sont indéniables, nonobstant les dates et heures (attestées moins à la seconde près qu’eu égard à leur importance capitale, concernant une époque troublée et en recherche de repères et de sursaut) ?
A cet égard de Gaulle fut bien, ne vous en déplaise, l’homme du sursaut de fierté nationale qui sut réveiller le patriotisme assoupi, rassembler et galvaniser des partisans de toutes origines, afin de redonner à la France sa place et sa grandeur après quatre années de soumission et de larbinisme infâme.
Personnellement son appel que j’ai lu dès mes sept ans (en 1949) a marqué ma vie et comme pour tous mes compatriotes nés durant les terribles et honteuses années collaborationnistes de 1940 à 1944, moi-même étant née en 1942, il me semble que c’est un repère fort, censé nous exonérer de l’incroyable honte de la collaboration que mes parents, heureusement, rejetèrent de toutes leurs forces et non sans risques.
Cet appel qui a fait partie de mon environnement familier jusqu’à l’adolescence, comme en témoigne le texte qui fut toujours affiché en bonne place dans ma chambre d’enfant puis d’adolescente…
@ sylvain | 18 juin 2018 à 08:39
« Y aura bien quelque Herrou entre Irun et Perpignan pour assurer la relève du crétin des Alpes. »
🙂 Il y a…
Entre de la plomberie et du carrelage, je m’amuse à aller sur Facebook pour coincer ce genre d’individus qui aimerait en accueillir.
Dernièrement j’ai eu une belle prise en la personne d’une femme qui « likait ». Immédiatement j’ai lancé ma ligne en allant sur sa page voir son profil, ses photos, ses hobbies et bien sûr ses convictions, dont celle de pouvoir accueillir un ou deux clandestins mais en ajoutant, faux-cul, qu’elle ne le peut pas car vivant au fond d’une vallée où personne ne passe.
Bien évidemment Hameau est peut-être dans les nuages, surtout en ce moment, mais l’enquête a vite abouti et j’ai trouvé rapidement sa commune et son lieu d’habitation. En fait de fond de vallée, elle habitait à l’entrée de la vallée d’Ossau donc sur la route du col de Pourtalet, point de passage pour l’Espagne.
Sans me démonter, poliment, avec plein d’égards, je lui envoyai un message privé pour lui indiquer que j’avais pris note de son désir d’accueillir des migrants et l’engageai à se rapprocher de sa mairie.
Je n’eus pas longtemps à attendre pour que l’hameçon morde. Panique totale de la dame, me demandant comment j’avais trouvé son adresse qui devait rester privée car, tenez-vous bien, elle désirait rester incognito dans son havre de paix isolé.
Etant pour le « no kill », je relâchai ma prise en lui rappelant que dans les années 60 des gens comme elle protestaient contre la venue de main-d’oeuvre maghrébine exploitée chez Simca et Renault et que ce faisant elle participait par « humanisme » à une nouvelle forme d’esclavagisme allant engendrer d’énormes tensions parmi les travailleurs pauvres et les chômeurs. Ils étaient donc pour faire suer le burnous avec le soutien de Gattaz.
Amusez-vous si vous avez un moment, c’est un délice de leur rappeler leurs contradictions. Pas sur la page Facebook d’Herrou. Il ne laisse que les commentaires à son avantage, j’en ai fait aussi l’expérience.
@ breizmabro | 18 juin 2018 à 18:23
« Emmanuel Macron multiplie les voyages à l’étranger depuis son entrée à l’Élysée. Il a effectué au total 37 déplacements, dont 23 en Europe et 14 dans le reste du monde. Mais à quoi ont-ils servi –concrètement ?
Qui peut (veut) me donner la réponse ? »
Mais vous avez donné vous-même la réponse ! C’est pour voir ses potes chefs d’Etat qui lui offrent GRATOS les finitions des opérations que votre perspicacité (cf. Claude Luçon) a repérées chez son épouse Brigitte Macron :
Vous n’avez quand même pas oublié votre « relevé » de 2017 ?
« Remonter la poitrine au plus haut : ça, c’est fait.
La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
Le lifting, ça, c’est fait.
Les implants capillaires, ça, c’est fait.
Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ? »
Rédigé par : breizmabro | 21 novembre 2017 à 20:59
Bref, chez l’épouse du président de la République, tout est bidon, les seins, les cuisses, le ventre, le visage, les cheveux et les dents…
Les finitions, « ça coûte un pognon dingue », d’où les voyages à l’étranger, vous avez tout deviné !
@ Ange Leruas
« Mais nous, nations riches, ne sommes-nous pas autant responsables, en ayant laissé se développer cette surnatalité ? »
Une nation qui est endettée jusqu’au cou n’est pas une nation riche, ce n’est même pas une nation pauvre, c’est une nation plus que pauvre, en dépit des apparences…
Voilà une photographie qui montre des « humanitaires », accoutrés de tenues et de masques antimicrobiens, face à leur cargaison de « migrants » qu’ils baladent dans tous les ports de la Méditerranée pour prouver au monde entier qu’ils sont humains, altruistes et généreux :
http://i.f1g.fr/media/figaro/1500x/2018/06/11/XVM699aa5f4-6e4f-11e8-8508-06bec166482c-805×453.jpg
C’est bizarre, mais cela me rappelle un peu le temps des galères…
Alors que l’immigration est un sujet crucial et urgent, il n’y a aucun débat, aucune explication, aucune décision. Les événements sont traités au coup par coup, de façon feutrée, personne ne se prononce sur rien, il ne faut faire de peine à personne, ne pas dire un mot de trop, attendre et faire durer le plus longtemps possible cette période d’indécision.
Le gouvernement déploie certes des trésors d’intelligence, mais pour quoi ? pour nous faire oublier que c’est la grande question, dont dépend notre avenir. Intelligence ou roublardise, il pratique l’évitement mine de rien. Il se livre à une pantomime surréaliste pour nous endormir avec toutes sortes de mesures et de pseudo-réformes, montées en épingle à grand renfort de communication. Ses manœuvres plaisent encore à certains, qui préfèrent penser que nous sommes guidés d’une main sûre, mais en Europe certains peuples en première ligne comme l’Italie, commencent à soutenir que le pourrissement de la situation n’est pas une solution acceptable pour eux, et ils sonnent le réveil.
« Je répète mon conseil, fuyez pendant qu’il en est encore temps. »
Rédigé par : agecanonix | 18 juin 2018 à 17:21
Ah,ça c’est sûr, ça fait belle lurette que je l’ai compris !
« En revanche le ministre italien de l’Intérieur et chef de la Ligue (extrême droite) […) Matteo Salvini a été vertement sermonné par ce dernier (Macron) qui a dénoncé « la part de cynisme et d’irresponsabilité ». »
C’est bizarre, quand je lis ça au milieu du texte de M.B., j’ai un trip : c’est Luchini qui le dit.
Vous savez, avec cette rapidité d’élocution sur le début du texte, avec quelques commentaires personnels jusqu’à ce qui lui semble important où là il hurle quasiment et en fait des tonnes.
Donc, Luchini : « blablabla… oui, ceci, cela, donc… blablabla… MATTEO SALVINI ! » STOP ! Luchini s’arrête. Plus bas « Matteo Salvini a été vertement sermonné par Macron », « imaginez la puissance de cette phrase ! Le président français qui sermonne le Premier ministre italien.
Bref, je n’ai pas le talent de comédien de Luchini, surtout à l’écrit et donc je vais m’arrêter là mais je crois que M.B. ne se rend pas compte à quel point ce qu’il écrit est d’une stupidité crasse.
Comme si l’Italie avait des leçons à recevoir de la France éternellement hypocrite et surtout du blanc-bec Macron. Non mais on rêve !
FORZA ITALIA !
@ Deviro | 18 juin 2018 à 21:13
Vous êtes en colère Deviro.
Breizmabro a eu tort de dire tout cela.
Brigitte Trogneux appartient à une génération, la mienne, qui a la chance d’être née après-guerre et dont la longévité dépasse de trente ans celle nos parents.
Nous sommes nés sous le soleil d’un nouveau monde, les Beatles, les Rolling Stones, Woodstock, l’amour libre, le boom économique, la Californie, que chantait Julien Clerc…
Et puis, quand tout ça s’évanouit et part en quenelle, il ne nous reste plus qu’à rafistoler ce qu’on a connu de meilleur.
Certains se réfugient dans l’apparence, « paraître ou mourir », comme disait un dandy, Baudelaire je crois. En fait, Brigitte Macron est un dandy.
« Un dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir ».
Ça n’est pas pour me déplaire, elle ressuscite une élégance perdue.
@ hameau dans les nuages | 18 juin 2018 à 21:01
Merci cher hameau ! J’en fais l’expérience tous les jours ; ces de gauche sont indécrottables sur tous les sujets « humanitaires » : avec les Roms ils étaient « pour » mais pas en bas de chez eux, ils sentent mauvais ! Les logements sociaux ils en veulent toujours plus mais pas en face de chez eux, y a des drôles de pékins dans ces gourbis ; sur l’homosexualité, ils sont contre les fachos homophobes de la LMPT mais attrapent des crises le jour où ils apprennent qu’un de leurs enfants est homo ; l’EN c’est bien pour les autres mais leurs enfants sont dans des écoles privées, cathos de préférence ; ainsi de suite.
Pas besoin d’aller sur les réseaux sociaux pour aller débusquer ces guignols charlatans charlots démagos hypocrites faux derches, suffit de tourner la tête et regarder autour de soi.
« Je répète mon conseil, fuyez pendant qu’il en est encore temps ».
Rédigé par : agecanonix | 18 juin 2018 à 17:21
Devenir un migrant ? Mais où aller ?
@ Deviro et Savonarole
Les rosseries entre femmes procèdent de l’humour ordinaire que la gent masculine ne semble pas souvent comprendre et encore moins goûter ! Comme si l’humour au féminin de breizmabro ou d’une autre leur paraissait incongru ou leur faisait de l’ombre !
Alors que même entre frangines et bonnes copines, on s’en envoie parfois de sévères sachez-le Messieurs, avec retour à l’envoyeur bien gratinées. Généralement cela nous fait beaucoup rire et n’a absolument rien de méchant !
Ce blog, c’est l’endroit où des plus losers que moi s’exposent. Une sorte de salon de thé de province 2.0. pour les abrutis.
Ils sont entre eux depuis tellement longtemps à boire le thé qu’ils se prennent pour des lumières.
Ils me font penser à l’allégorie de Platon qui parle d’une grotte dont les occupants ne voient jamais l’extérieur et donc ils s’imaginent des génies.
Et ben c’est ça, le blog de M.B.
C’est une éternelle discussion entre génies dans une grotte, et moi je viens, je pars, j’ai le droit puisque je suis alcoolique donc personne ne me prend au sérieux. Cool.
Pauvres, pauvres Suisses… Imaginez un peu les catastrophes qui les attendent :
1°) Ils n’ont plus de statut des fonctionnaires, donc les travailleurs suisses, en loques et affamés, vont se précipiter en France par vagues migratoires, traversant le lac Léman en barques surchargées, tels des Libyens en Méditerranée.
(C’est le grand Oracle Mélenchon qui me l’a dit.)
2°) Avec leur régions très décentralisées, les différentes « ethnies communautaristes » vont s’adonner au « séparatisme identitaire », et leur Etat va voler en éclat.
Sniff… les pauv’choux. Comme ils doivent se lamenter, en sanglots et s’arrachant les ongles, de ne pas avoir été organisés par ces jacobins que le monde entier nous envie.
(Surtout en Europe du Nord, pardi !)
3°) Et en plus, comme ils ont bêtement respecté les quatre langues qui sont parlées dans leur pays, leur pays va perdre son unité… c’est sûr… c’est Chevènement qui m’l’a dit. N’ayant pas eu la chance d’avoir été uniformisés comme en France…
A tous les coups, vous allez voir :
L’équipe de foot suisse va quitter la Coupe du monde pour demander l’asile politique chez Poutine, comme Depardieu. Tandis que Marc Rosset, Stanislas Wawrinka et Roger Federer vont s’exfiltrer dans la banlieue parisienne pour y donner des cours de tennis afin de ne pas mourir de faim.
Les vertus de la démocratie directe où le vote du peuple est force de loi.
Imaginer la même chose en France relève de la pure utopie, déjà nos politiques frileux auraient peur d’opposer les Français entre eux, eh oui c’est un concept purement franchouillard et une bonne excuse pour ne rien faire !
Une votation sur le statut à vie des fonctionnaires qui n’ont en contrepartie de cet avantage aucune contrainte, une votation pour le statut des cheminots et dans la foulée une votation sur le droit de grève dans les transports que l’on pourrait aménager à l’italienne…
Voilà une véritable démocratie en place et non pas les dérives de certains qui imposent leur loi au détriment de l’intérêt général.
On est entré depuis des lustres dans la tyrannie des privilèges sous couvert de pseudo-luttes sociales où une minorité impose sa force à la majorité.
Je croyais qu’au début on devait recevoir les réfugiés qui fuyaient le méchant Bachar el-Assad ? voire la guerre ?
C’est ça au début. Recevoir les réfugiés de guerre.
La guerre est finie en Syrie donc pourquoi continuer à recevoir des « clandés » ?
Ah ben oui parce qu’ils sont malheureux dans leur pays.
Mais c’est leur problème !
Donc si on suit cette logique absurde, le moindre gamin africain qui ne reçoit pas sa PlayStation pour Noël est un réfugié politique.
Dans l’ensemble des interventions sur ce sujet d’émigration je vois beaucoup de prises de postion pour ou contre, pour exclusivement ce qui se passe aujourd’hui, mais très rarement pour ne pas pas dire pas du tout sur la situation de demain et savoir si ce qui se passe aujourd’hui ne se passera plus l’an prochain ?
Comment faire pour que nos problèmes au présent n’en soient plus demain ?
Cette émigration est-elle majoritairement celle d’exilés politiques ou d’exilés économiques ?
Elle est majoritairement celle d’exil de surnatalité, tel qu’expliqué dans mon commentaire du 18 à 10h35.
Ce n’est que quand nous commencerons à parler d’exilés, de migrants, d’immigrants ou émigrés pour cause de surnatalité que peut-être nous pourrons intervenir pour tenter de trouver une solution à l’émigration.
Notre problème c’est la surnatalité et comment faire pour éradiquer cette cause. C’est bien complexe, j’ajoute donc à mon précédent commentaire une suite, dans l’attente que vous nous écriviez mieux et non pour dire oui ou non, à condition que, mais comment faire pour que ce problème n’en soit plus un.
Revenir à une population équivalente à celle de 1978 pour préserver notre régénération de la planète compromise par ces surnatalités paraît bien difficile.
De ce fait, il est urgent a minima de maintenir à stagnation la population (moins de 11 % de sexe féminin de moins de vingt ans dans les populations nationales) ; cela devient crucial, même si c’est plus compliqué que mettre de l’ordre dans l’économie afin qu’elle soit compatible avec le vivre-ensemble. De même, diminuer la dette commence par ne plus faire de déficit qui obligerait à l’emprunt. Quand allons-nous commencer à régler ces équations ?
Faire comprendre que la vie sur Terre est compromise – quand certains enseignent que l’apocalypse est le passage obligé pour atteindre un autre monde plus parfait (ailleurs que sur la Terre) – devient le défi de notre siècle.
Si nous voulons y parvenir, il faut que cesse cette vision que la vie sur Terre n’est qu’une étape pour atteindre l’au-delà en passant par cette apocalypse dont saint Jean dit avoir eu la révélation dans sa grotte, après l’explosion de la foudre qui l’a ébranlée, et dont Mahomet, dans sa grotte lui aussi, affaibli après quarante jours de jeûne (comme Jésus a jeûné quelques siècles plus tôt), dit avoir eu la révélation par l’ange Djibril (Gabriel, pour les chrétiens, le même qui a fait l’annonce à Marie et qui est apparu à Abraham).
Mahomet nous dit que l’islam est antérieur au judaïsme et à la chrétienté, lesquelles religions ont déformé l’islam, d’où la venue de l’ange Gabriel pour y mettre bon ordre, laissant entendre qu’il n’aurait jamais dit à Abraham que Dieu refusait le sacrifice humain, ni ordonné à Moïse et à Jésus « Tu ne tueras pas », mais révélé la vraie parole de Dieu à Mahomet : « Tu tueras ceux qui se mettent en travers du chemin de ta foi, qui te mène jusqu’à moi ! »
À chaque fois, les révélations de l’ange Gabriel dans les Évangiles, Djibril dans le Coran et Ġabrīēl dans la Torah ont été « paroles d’évangile » pour des siècles et des siècles, pour ceux qui se référent à ces apparitions respectives.
Supposons qu’aujourd’hui, Gabriel, Djibril ou Ġabrīēl vienne nous dire : « Vous avez mal compris la parole de Dieu. Dieu veut que toutes les confessions apprennent à vivre ensemble, et mon domaine est ouvert à ceux qui, sur Terre, font autant pour les autres que les autres font pour lui de choses agréables et utiles à la vie ! »
Serait-il cru ?
Si nous sommes raisonnables, que la raison l’emporte sur les croyances ou ce que d’autres ont cru, il le faudrait, si nous ne voulons pas arriver à la destruction de notre planète, parce que nous avons intérêt, même avec des croyances non incompatibles avec le vivre-ensemble, qu’elle soit cette terre promise où, petit à petit, nous découvrons des lois qui nous émerveillent quant à l’agencement de l’infiniment petit à l’infiniment grand, si bien ordonné, hormis lorsqu’il s’agit de l’homme qui à la science va préférer ses idéologies, pour arriver à ce que quelques-uns décident, un petit nombre agisse et une grande majorité laisse faire.
N’est-ce pas le plus grand nombre qui laisse faire les plus responsables ?
Commençons à réviser nos préjugés pour les remplacer par la réalité et agir. N’est-ce pas la somme des comportements de chacun de nous qui fait ce que notre société est ?
« La politique migratoire ne sera pas le tombeau du « en même temps ». »
Bien sûr que ce sera le tombeau de Macron le banquier.
Il s’en fiche ! Ce n’est pas son problème, tout ce qui compte pour lui c’est que le business continue.
Et allez, on vend ADP !
Qu’est-ce qu’avait dit Philippot dans son débat face à Macron, ministre de Hollande, dans « Des paroles et des actes » ?
Vous allez tout vendre ; et Macron comme d’hab avait menti comme un arracheur de dent en jouant sur les mots.
Philippot avait raison.
https://www.youtube.com/watch?v=wvAH6sMcXrA
A propos de migrants un rien de cynisme peut-être comme disait notre Président aux Italiens ?
Donc qu’est en réalité ce vaste mouvement migratoire dont nous sommes les témoins ?
Clairement le refus des citoyens de bien des pays ex-colonisés, indépendants depuis soixante ans, de vivre sous cette forme de régime d’indépendance à l’africaine.
Conséquence : ils fuient vers les anciens pays colonisateurs pour y vivre mieux.
Il ne s’agit pas d’un Grand Remplacement mais d’un Grand Replacement !
Ils ne viennent pas nous coloniser, au contraire ils se recolonisent tout seuls, volontairement, chez nous.
A la limite on peut en conclure que pour tous ces migrants c’était mieux dans le bon vieux temps de la colonisation ?
Pour nous il s’agit de savoir si nous voulons redevenir colonisateurs, mais chez nous cette fois.
Onfray nous prêche le retour à la saine vie paysanne d’autrefois, les migrants viennent rechercher la vie saine et tranquille de la colonisation d’autrefois.
Ils préfèrent être colonisés chez nous que d’être théoriquement libres chez eux où ils n’ont rien à manger et doivent endurer les épidémies de sida, choléra et Ebola.
A titre de prévention pour les cœurs tendres (les bleeding hearts) j’ai vécu 21 ans en Afrique noire et 8 ans au Maghreb, APRES la décolonisation, et je me souviens très bien ce que me disaient les Africains du genre : « Ils reviennent quand les Français ? ». Pour être vraiment honnête c’était une femme algérienne qui m’a posé cette question en 1974.
La grande majorité de ces migrants ne viennent pas nous conquérir ils viennent chercher le bon vieux temps.
Tous ceux de nos concitoyens qui les aident sont en fait, sans s’en rendre compte, les nouveaux colonisateurs.
Raisonnement tordu certes, mais réaliste !
Comme quoi on n’a pas besoin de dépenser des centaines de milliers de dollars pour envoyer un idiot de plus à Stanford (je sais, je sais… il n’est pas idiot), la culture ne fait jamais l’intelligence.
Il ne sera jamais Einstein. Stanford ou pas.
Bonne équipe de football à Stanford ce qui n’est pas courant pour une bonne université sur le reste.
On a souvent l’un sans l’autre.
Andrew Luck, McCaffrey, juste pour dire que je sais de quoi je parle.
« Mamadou Gassama : retour d’un héros au pays natal »
http://fr.africanews.com/2018/06/17/mamadou-gassama-retour-d-un-heros-au-pays-natal//
Au-delà des souffrances individuelles et des drames collectifs, l’immigration est, hélas, devenue une économie à part entière.
Un commerce basé sur la loi de l’offre et la demande avec des commerciaux (les passeurs), des réseaux de distribution (les filières), des stocks de produits (les migrants), des clients (les administrations et associations), un chiffre d’affaires (des milliards d’euros), des publicitaires (les médias) et des sous-traitants (les partis politiques).
Et pendant ce temps des hommes, des femmes et des enfants souffrent, enfermés dans l’illusoire emballage étiqueté « meilleur avenir » !
@ Mary Preud’homme 19 juin 2018 à 00:14
Merci pour votre amical soutien mais pour une fois que j’ai un fidèle lecteur de ma pauvre prose, il ne faut pas m’en priver.
Je ne sais si vous vous rendez bien compte mais un intellectuel blogueur tel que Deviro (:D) capable de me citer six mois plus tard est à préserver (sans réserve ;))
Adéo Mary 😉
ACTE I Médée
Le monde antique. Un mythe parmi d’autres. Ce n’est pas au programme des écoles pour tous. Déjà la Princesse de Clèves…
Médée ! Ah la la ! On a d’autres problèmes, figurez-vous ! Des occupations plus saines, des centres d’intérêt plus revigorants.
Reste les cinéphiles. Ceux-là savent ! Pour toujours. Un film hors du commun ! Les images, les plans s’y déroulent, abrupts, sauvages, inattendus, surprenants de beauté. Une « restitution » de l’Antiquité telle que l’imagine le poète, l’historien, le plasticien. Authenticité pour les couleurs, les costumes, les statues totémiques, les bijoux, les armes, les plats, jusqu’au moindre gobelet.
Tourné au fin fond de l’Anatolie avec des figurants du lieu, des visages du temps, des « trognes » immuables ! Plus une courte incursion à Pise, pour les marbres du Camposanto.
Au travers de cette véridicité méticuleuse sourdent l’âpreté, la bestialité, la cruauté du monde d’avant, sa frugalité et la perception de ses propres limites.
Médée-Pasolini ! On pense à la perfection de la peinture classique. A un Caravage.
Pasolini ! Un marxiste à la portée de toutes les bourses mais consommable uniquement par l’élite culturelle.
Pasolini-Caravage ! Deux artistes italiens (tautologie ?) qui eurent la même fin horrible !
Et puis la cerise du gâteau. Médée c’est Callas. Callas avec ses yeux immenses, sa noire chevelure, une Grecque des premiers temps, une Callas mythologique laissant apparaître une fragilité humaine, parant Médée d’une consistance inhabituelle, une Callas noyée dans les difficultés de sa propre vie.
Médée-Pasolini-Callas est le seul document visuel de la « comédienne » dont nous disposons.
Tous ces événements médiatisés à outrance tournant autour des « migrations » – qui devraient plutôt être qualifiées d’invasions – jouent plus sur l’émotion que sur la raison, parfois à l’aide d’images dont la signification a été détournée, tout en exerçant sur les Européens, et sur eux seuls, un véritable chantage au nom de bons sentiments relevant des principes propres à leur civilisation, souvent moqués par ceux-là même qui cherchent à en profiter.
Et des bons sentiments à la bêtise, il n’y a souvent qu’un pas.
Mais qui sont les gens qui, chez nous dans certaines associations, ou bien à bord des navires, ou bien autour des points de départ, ou bien dans certains milieux d’affaires, se livrent en réalité à des actions subversives et de déstabilisation des nations européennes sous le masque d’opérations humanitaires destinées à faire pleurer dans les chaumières ?
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/06/18/31003-20180618ARTFIG00121-goldnadel-quelques-questions-au-sujet-de-l-aquarius.php
Il faut se méfier du « en même temps », surtout lorsque celui-ci conduit à pratiquer le grand écart, à tenter de concilier les inconciliables, à ménager la chèvre et le chou. Une telle pratique risque alors de devenir vite intenable, mettant en évidence les incohérences d’une politique, ses contradictions, la rendant plus difficilement lisible.
Ce « en même temps » n’est trop souvent qu’un emballage trompeur, donnant l’illusion que l’on va satisfaire tout le monde alors que l’on a parfaitement conscience que cet objectif est inatteignable et qu’au bout du compte personne ne sera satisfait.
Bonjour monsieur,
Merci pour cet article fin, nuancé et qui envisage les trois côtés du triangle. L’étrange défaite de Macron n’est que la re-faillite des élites de Marc Bloch. Peu importe la pseudo-complexité (le président élu est un psychotique compensé par son entourage proche, pour le moment). Il n’est pas utile de comprendre les causes pour observer les effets et ajuster.
Avoir les yeux rivés sur le modèle est l’erreur classique de l’Occident. Macron n’a pas de pensée complexe, il est au contraire simpliste, voire primitif. Fanatique de l’extrême centre, nid de l’angélisme exterminateur, Emmanuel Macron n’a pas les ressources cognitives et affectives pour s’adapter aux changements de son environnement.
Navré Monsieur, mais votre héros est un psycho, le vernis est joli mais le corps n’est pas celui d’un roi, juste celui d’un gars déguisé en Napoléon, spécimen topique et courant dans les promenades des hôpitaux psychiatriques.
La faillite des élites n’est pas Macron mais d’avoir laissé le pouvoir à Macron.
Cet immodeste énarque déconnecté est l’arme fatale des populistes : pourquoi détruire l’énarchie alors qu’il est bien plus économe de laisser advenir l’effet d’un énarque psychotique et déconnecté du réel ? C’est plus facile de sous-traiter la ruine à un insider du pouvoir, surtout en haut de la pyramide…
La fin de l’histoire serait : Macron ne changera pas mais l’ENA s’écroulera.
Merci pour cet article fécond et de qualité mais auquel manque la fin…
Bonne chance à tous en 2018.
@ sylvain | 18 juin 2018 à 23:51
Concernant la gitanerie, nos humanistes les plus résistants tiennent une semaine. Ils ont l’image des « gens du voyage » symbolisée sur les paquets de Gitanes par une allumette mettant le feu au derrière de la danseuse de flamenco. Les « flemme and co » pour les initiés.
Une semaine, le temps qu’il retrouvent des pièces de moteur, de l’huile de vidange et leurs déjections au pied des bégonias.
Hier j’ai parlé longuement sur un chantier avec un plâtrier plaquiste tendance bouddhiste. Lui aussi, payant les charges inhérentes aux artisans, commençait sérieusement à pester et perdre son flegme devant ces samaritains gratifiés du RSA et de tous les combats. J’ai dans ma ligne de mire en ce moment un surfeur pro-migrants avec la tignasse d’un baudet du Poitou et des rondelles de 10 rivetées aux oreilles. Affaire à suivre vu le temps.
@ breizmabro | 19 juin 2018 à 08:41
« Je ne sais si vous vous rendez bien compte mais un intellectuel blogueur tel que Deviro (:D) capable de me citer six mois plus tard est à préserver (sans réserve ;)) »
Ce qui est terriblement tenace, c’est l’ODEUR de votre commentaire sur l’épouse du président de la République => un mélange de vomi, de rat crevé et d’excrément.
Une sorte d’eau de toilette pour pétomane.
Adéo pétomane 😉
@ Christophe Aubert | 19 juin 2018 à 09:54
https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s
Il faut également jeter un coup d’œil sur la bande de Rapetou qui l’ont mis au pouvoir et dans quelles intentions.
@ Lucile | 18 juin 2018 à 23:55
Où aller ? Tout dépend de l’âge, des moyens, de la formation. Il existe des coins perdus sous les tropiques du Capricorne et du Cancer, mais aussi Bali, certains Etats des USA, la Colombie-Britannique, l’Argentine, l’Uruguay, le Chili, la Norvège, certaines zones de Russie, certaines régions de Chine, l’Australie, le Cambodge, la Thaïlande…
Eviter l’Europe de l’Ouest, l’Afrique, le Proche et Moyen-Orient.
Bon voyage !
@ Lucile | 18 juin 2018 à 23:55
N’écoutez pas les fuyards, les adeptes de « courage fuyons » !
J’ai résidé et travaillé dans treize pays hors France à partir de 1952 jusqu’en 2009, en voici la liste dans l’ordre : Hollande, Koweït, Ethiopie, Mozambique, Italie, Somalie, Nigeria, Algérie, Grande-Bretagne, Bahreïn, Canada (Alberta), Iran et USA (Connecticut et Californie).
De ces pays-là, pour activité professionnelle j’ai connu, dans le désordre : Grèce, Liban, Arabie Saoudite, Qatar, Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Fujeira, Umm el-Qiwain, Ras el Khaïmah, Oman, Yémen, Angola, Congo-Brazzaville, Gabon, Cameroun, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Guinée-Bissau, Sénégal, Maroc, Tunisie, Indonésie, Norvège, Allemagne, Bolivie, Rwanda.
Au cours de mes déplacements j’en ai profité pour aller visiter en touriste: Irak, Egypte, Kenya, Afrique du Sud, Rhodésie et Libye.
(Je peux prouver tout cela j’ai encore tous mes passeports.)
Une vie que je ne regrette en rien et qui m’a démontré que, tous comptes faits, nous étions bien mieux en France.
Bien des étrangers nous envient notre France en dépit des taxis et garçons de café parisiens.
Je possède toujours une Alien Resident Card des USA qui m’a permis d’y vivre huit ans en deux séjours, j’ai préféré rentrer en 2009 dans ma vallée de la Loire natale.
BHL venu en visite au Nigeria en 1993 n’a résisté que 48 heures, logeant chez notre ambassadeur, la belle Arielle l’a rappelé « back home », craignant pour sa sécurité ou, du moins, c’est l’excuse qu’il nous a donnée…
N’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure et ne croyez surtout pas les médias.
Personnellement j’admire Savonarole qui s’impose la Catalogne, il a sans doute un côté maso, une bonne partie des Catalans ayant fui l’Espagne pour venir en France il y a longtemps 🙂
J’ai travaillé avec des Espagnols au Sahara et si vous craignez nos compatriotes, essayez les Espagnols ils vous recadreront.
Si vous croyez les Francs-Gaulois indisciplinés essayez les Espagnols.
Pensez seulement à Manuel Valls et Anne Hidalgo, ils sont tous victimes du virus franquiste.
Seules possibilités outre-Hexagone : la Toscane, mais la terre y tremble fréquemment, ou l’Ecosse, mais on s’y lasse vite du son de la cornemuse et Nessy n’existe pas vraiment.
@ Claude Luçon le 19 juin à 2 h 17
Vous avez été sur place. Longtemps. Suffisamment longtemps pour tout comprendre. Vous avez tout compris.
N’empêche que ce que vous envisagez n’est pas convenable !
Transformer 50 millions de Français métropolitains en pieds-noirs, ils n’accepteront jamais.
Un jour ou l’autre ça coincera ! Forcément !
J’écoute ce matin une rubrique apocalyptique sur France Culture, sobrement intitulée « Séparer les enfants de leurs parents, telle est la cruelle méthode plébiscitée par l’administration Trump pour dissuader les candidats à l’immigration qui souhaiteraient entrer illégalement aux États-Unis. »
Méthode cruelle…
Outre le fait que cette politique existe depuis des années, surtout et y compris sous l’Administration Obama, qu’en est-il vraiment de la loi américaine concernant les mineurs entré illégalement sur le territoire des États-Unis ?
Une lettre du Commissaire aux droits civils Peter Kirsanow envoyée au Procureur Général Jeff Sessions peut être d’une aide précieuse.
Je traduis pour les non-anglophones
*****************************************************************
Séparation des familles des détenus
Chers Procureur Général Sessions et Secrétaire Nielsen
J’écris en tant que membre de la Commission américaine des droits civils, et non pas au nom de la Commission dans son ensemble. La majorité de la Commission américaine des droits civils a publié une déclaration condamnant le Département de la justice et le Département de la sécurité intérieure pour avoir séparé les parents et les enfants qui traversent illégalement la frontière. La raison pour laquelle les parents et les enfants sont séparés est la loi : lorsqu’un étranger illégal adulte est poursuivi pour entrée illicite, cette personne est prise en charge par les US Marshals et les enfants sont placés en garde à vue par le HHS. Néanmoins, à moins que l’adulte ne demande l’asile, l’entrée illégale est résolue relativement rapidement et la séparation est brève. Mais si l’adulte demande l’asile, le processus – et la séparation – sont plus longs. C’est parce que le décret Flores de 1997 (et l’interprétation que le Neuvième Circuit en a faite) stipule que les enfants ne peuvent être retenus plus de vingt jours. Le processus d’asile est beaucoup plus long.
Si les États-Unis détenaient les enfants avec leurs parents, la majorité de la Commission publierait certainement une déclaration condamnant les Départements pour la détention des enfants. Ainsi, la seule façon d’éviter la séparation des enfants des parents étrangers illégaux qui serait acceptable pour la majorité de la Commission serait de libérer les deux parents et les enfants aux États-Unis, contrairement à la loi. L’essentiel est que la majorité de la Commission est opposée à l’application de presque toutes les lois d’immigration relatives à l’entrée illégale. Les personnes ayant des demandes d’asile potentiellement valables peuvent se présenter aux points d’entrée et demander l’asile. Ils seront traités normalement et ne seront pas séparés de leurs enfants parce qu’ils suivent la loi.
Il est imprudent de libérer les personnes détenues aux États-Unis, car elles sont alors très susceptibles de s’enfuir dans l’intérieur du pays et ne pas se présenter à l’audience d’immigration. « Au cours des 20 dernières années, 37% de tous les étrangers en attente de procès – 918 098 sur 2 498 375 – ne se sont jamais montrés devant la cour. »
(Les étrangers qui sont détenus sont presque certains de comparaître devant le tribunal, car ils n’ont pas la possibilité de s’enfuir). Et les personnes qui ont demandé l’asile sont également susceptibles de ne pas comparaître pour leurs procédures judiciaires – « En moyenne, 46 000 personnes disparaissaient chaque année des procédures créées spécifiquement pour ceux qui déclarent être persécutés sur les terres qu’ils appelaient leur patrie. »
Cela suggère que plusieurs de ces affirmations sont faibles, voire fausses, et que le but de l’individu était simplement d’entrer aux États-Unis
puis de disparaître. Séparer les enfants de leurs parents est regrettable. Ce n’est cependant pas unique. Les parents américains sont séparés de leurs enfants tous les jours lorsqu’ils sont arrêtés ou incarcérés. Selon HHS, au cours de l’exercice 2016, 20 939 enfants américains sont entrés en famille d’accueil parce que leur parent est incarcéré. C’est plus que dix fois le nombre d’enfants qui ont été séparés de leurs parents en raison de leur entrée illégale aux États-Unis.
Les personnes qui traversent illégalement la frontière ont commis un crime, et l’une des conséquences de leur arrestation et de leur détention est, malheureusement, que leurs enfants ne peuvent pas rester avec eux. Parmi les principales raisons pour lesquelles les gens immigrent dans ce pays, il y a la primauté que nous accordons à l’autorité de la loi et les avantages qui en découlent. Malgré ce que mes collègues semblent penser, il n’y a pas de super-statut qui décrète que les étrangers doivent être mieux traités que les Américains. Si le Congrès décide de changer la loi, c’est sa prérogative. Mais jusqu’à ce que le Congrès change la loi, le ministère de la Justice devrait continuer à appliquer la loi existante et poursuivre chaque cas d’entrée illégale.
*****************************************************************
On est loin d’une méthode cruelle.
Et on ne peut qu’admirer la droiture et l’indépendance d’esprit de M. Kirsanow.
Un des marins de l’Aquarius a donné une interview surréaliste où il se plaignait des éléments déchaînés, de la tempête, du mal de mer et des gens qui vomissaient partout, ainsi que du mauvais état du bateau, bateau métallique chauffé par le soleil.
Il faut paraît-il trois heures pour aller aux toilettes, trois heures pour manger, et il invite les personnes sans cœur qui ne veulent pas laisser entrer le bateau dans un port à venir passer quelques heures sur ce bateau.
C’est sûr que pour ces migrants le voyage serait plus confortable en avion.
Mais pour voyager en avion, il faut un visa.
Donc les ONG affrètent des bateaux, ce qui leur permet de parler de « sauvetage en mer ».
En réalité il n’en est rien. Les migrants ont tous le téléphone de l’Aquarius qui vient les récupérer le long des côtes libyennes, après le départ des passeurs.
Il semble que cela ne coûte rien aux « migrants » et que les ONG soient financées par les passeurs.
SOS Méditerranée et l’Aquarius, sous couvert d’humanisme, font en réalité du trafic d’êtres humains, qu’ils baladent de port en port, et en plus ils veulent les refiler à nos voisins, qui ont fini par dire « basta » en toute logique, pour ne pas être complices des passeurs.
Ce que fait l’Aquarius est illégal et ce navire devrait être désarmé.
Où aller ?
L’exil intérieur, dans le monde sans en être, semble bien la seule solution.
@ Claude Luçon | 19 juin 2018 à 13:18
Claude, ne me parlez pas de la Toscane ! Je viens d’y passer une semaine, des hordes de touristes au musée se font des selfies devant Le Caravage, les maires de Florence et de Venise songent à instaurer des « jours touristes ». Les habitants n’en peuvent plus.
De surcroît, c’est un tourisme cheap, sandwichs et glace, bouteille d’eau. Les terrasses de restaurant sont clairsemées, on y trouve une table à toute heure.
Chinois, Japonais, Allemands, Suédos-Danemarkois, tous habillés pareil, sandales à lanières de cuir, genre Allemagne de l’Est, on voit leurs orteils dépasser, shorts, Marcel fluo qui dégage bien les aisselles, une horreur.
Le syndrome de Stendhal à Florence ne risque pas de m’arriver.
Avez-vous au moins conscience que ‘Migratoire’, ‘Migration’, comprend :
– Immigré, une personne qui part d’un pays pour venir en France.
– Émigré, un Français qui a quitté la France pour vivre dans un autre pays.
– Réfugié, une personne qui fuit uniquement pour rester en vie et qui n’a pas vocation à rester là où elle a fui, mais envisage de retourner dans l’endroit qu’elle a fui si le risque devient inexistant.
Pour dire autant de fadaises, apparemment : non !
Cet échange entre le Président et cet ado est représentatif de notre époque. Président de la République mais aussi professeurs (dès la maternelle), employeurs et managers veulent abattre les barrières pour faire moderne et jeune. C’est donc tutoiement et prénom obligatoire sauf à paraître vieux jeu ou hors de son époque, ce qui favorise au mieux une sorte de camaraderie et au pire l’irrespect ou la vulgarité.
Dans ONPC, nous avons pu voir récemment Eric Dupond-Moretti se faire rabrouer par Christine Angot parce que poliment et parce qu’apparemment ne l’ayant jamais rencontré, il l’avait appelé « Madame »… le comble de la bourgeoisie vu par Mme Angot, sans doute.
En même temps, comme vous le soulignez, on veut faire copain-copain, on utilise un vocabulaire de potache pour montrer sa proximité avec le peuple et sa normalité tout en étant filmé pour large diffusion mais en voulant être respecté dans sa fonction suprême. Il faut donc avouer qu’encore une fois le « en même temps » ne peut fonctionner.
On peut aussi penser qu’Emmanuel Macron en allant à la rencontre de ces jeunes lycéens s’était préparé à mettre en scène ce genre de provocation. Avec ces politiques, épris de communication et épaulés par des conseillers marketing, on peut tout imaginer. Dorer et redorer leur blason, c’est tout ce qui leur importe. Recadrer un jeune insolent trop familier, c’est très bien mais à condition que cela apporte quelque chose pour l’avenir avec l’aménagement de cours de morale civique par exemple.
Sinon tout cela reste bel et bien anecdotique, de la mise en scène présidentielle pour faire diversion aux vrais problèmes.
@ Claude Luçon | 19 juin 2018 à 13:18
Ce que vous racontez en permanence c’était le passé, le présent est différent, la belle époque de la traite est révolu !
@ Lucile 18 juin à 21 h 43
« Le sujet est traité de façon feutrée alors qu’il est crucial et urgent… »
Cela ne changera pas, tant que nos politiques de gauche penseront que c’est un non sujet et que toute velléité de travailler sur ce sujet serait inhumain voire raciste et que les politiques de droite regarderont le bout de leurs chaussures parce qu’ils ne veulent pas laisser à penser qu’ils pourraient être inhumains ou racistes.
——————————-
Quarante ans de laisser-faire dans le domaine de l’immigration. Un exemple de ces quarante ans : l’évolution de la ville nouvelle de Créteil que je connais bien.
1974 : construction d’une ville nouvelle avec des quartiers agréables, des immeubles modernes et confortables, à l’architecture parfois un peu surprenante mais non standardisée et donc originale, en accession à la propriété, entourés de jardins et de plans d’eau, avec écoles et petites galeries commerçantes, le tout piétonnier avec station de métro très proche.
Un véritable plaisir pour les jeunes couples avec enfants qui trouvaient en plus tous les équipements scolaires, sportifs, médicaux à disposition.
Grand lac artificiel au milieu d’un grand parc. Que du bonheur.
Construction d’un grand et agréable centre commercial régional, l’un des premiers de la région parisienne. Tout le contexte des années 70. Juste un quartier plus ancien avec des HLM à l’architecture plus triste (peut-être ceux de Jean Ferrat où on mangeait le fameux poulet aux hormones) mais sans histoires particulières. Les enfants de tous quartiers se retrouvaient sans problèmes dans les clubs sportifs ou musicaux.
Nous y installons notre petite famille.
1980 – départ pour une ville du Midi suite à la mutation de mon époux.
1986 – retour en région parisienne et tout naturellement recherche d’un logement à Créteil. Surprise. En six ans et une nouvelle mairie socialiste, tout avait déjà changé. Les beaux jardins avaient été entrecoupés d’HLM pour la mixité sociale, les écoles voyaient fleurir la diversité, les petits centres commerciaux tagués et délabrés, en particulier celui près du Palais de Justice.
Nous étions déjà beaucoup moins enthousiastes et ne sommes restés que dans l’attente d’un nouvelle habitation dans une autre ville du Val-de-Marne.
Souvent, nous revenons à Créteil le soir pour venir dîner chez des amis restés dans leur appartement. Souvent aussi, pour ne pas dire à chaque fois, ils se plaignent des incivilités permanentes de leur environnement. Nous n’y venons que le soir et repartons dans la nuit… pas de quoi constater une évolution flagrante. Pourtant, récemment, avant d’aller dîner chez eux, j’avais décidé de faire une course au grand centre commercial que j’avais arpenté dans mes jeunes années, aujourd’hui très vieillot, et là, stupéfaction, j’étais la seule femme blanche, étrangère en mon pays parmi une majorité de femmes voilées, d’hommes barbus en qamis. Mal à l’aise car regardée comme une intruse. Les magasins s’étant adaptés à cette nouvelle clientèle.
Quarante-quatre ans s’était écoulés entre notre installation à Créteil et ce jour incroyable où j’ai réalisé avec effroi ce qu’étaient devenues certaines villes de mon pays, avec un changement radical de population… et quand je dis radical, je ne parle que du visible !
J’y retourne fin juin pour le beau feu d’artifice tiré comme chaque année sur le lac, celui-ci a été intitulé pour 2018 : « Accueillir le monde ! ». J’en rigole encore.
Alors soit nos politiques le font exprès, soit ils ne veulent pas voir.
Nous sommes arrivés à un point où il n’est plus possible d’accueillir, mais nos nouveaux dirigeants en ont-ils conscience ?
Et que la bien-pensance ne me parle pas, pour éviter tout débat, des Français rabougris qui seraient repliés sur eux-mêmes, et qu’elle ne me rabâche pas ses poncifs éculés. Ce n’est, en effet, pas du tout pareil d’aller visiter des pays lointains en touriste, d’apprécier les paysages et la culture d’autres pays, culture que nous respectons infiniment parce qu’elle ne vient en aucun cas troubler la nôtre ou s’imposer à la nôtre.
@ Claude Luçon
Sans doute ces pauvres gens viennent-ils chercher la colonisation chez nous, mais jusqu’où ? Car nous savons que la grande démographie de ces pays est un puits sans fond pour nos pays européens.
Et si on décidait avec tous les pays européens de les aider vraiment à rester chez eux, entre eux, avec leurs traditions et coutumes ? Et en payant à leur juste valeur leurs richesses premières et le fruit de leur travail (huile, cacao, bois, fruits, etc.) ?
J’ai croisé en Somalie, en septembre 1972, des membres de Elf… Peut-être y étiez-vous à ce moment-là.
@ Zonzon | 19 juin 2018 à 13:55
Je pensais plus aux anciens fonctionnaires coloniaux, ceux qui ont appris aux Africains que leurs ancêtres étaient des Gaulois !
Pour les maghrébins, en particulier les Algériens, pour eux Marseille est la ville algérienne située la plus au nord de l’Algérie. Pas de questions de migrations pour eux, ils sont déjà chez eux.
Si vous avez des amis pieds-noirs demandez-leur.
Mme Taubira n’a plus que ce pouvoir de nuisance, c’est-à-dire à travers des media irresponsables qui l’encensent et des plateaux télé de marionnettes (pas les guignols, mais d’autres bien plus réelles et tout aussi irresponsables).
Ce qui est insupportable, c’est que tous ces media, tous ces bien-pensants, tous ces altermondialistes, etc. prennent toujours en exemple les migrations précédentes… dans notre pays, pour dire que tout s’est bien passé et que cela a forgé notre force et augmenté nos richesses tous azimuts. Il n’est personne face à eux (par exemple ce matin sur France Info) pour rectifier la réalité historique : les précédentes migrations vers notre pays, disons au 20e siècle, sont le fait d’Européens ou d’Occidentaux, donc de même culture civilisationnelle, au sens large du terme évidemment.
Ah oui, il y a eu les immigrés du Maghreb, là où à un contrat de travail s’est substituée une immigration de peuplement, grâce à Giscard et son regroupement familial… on voit aujourd’hui les problèmes posés par l’intégration ratée et le nouveau communautarisme militant qui s’y ajoute ; les harkis furent eux de vrais réfugiés (du moins ceux que la France n’a pas abandonnés à un sort fatal), pour avoir servi la France, qui était quand même à l’époque la mère-patrie des colonies. Font-ils parler d’eux ? Ils ont été assimilés car, malgré leur religion, ils adhéraient à nos valeurs.
L’ère de la décolonisation est arrivée et c’est tant mieux que ces peuples libérés du joug impérialiste français pussent enfin profiter de leur liberté… mais non, le continent africain n’a pas décollé d’un poil… et on en est encore à voir notre Borloo national prêcher la lumière, pour les éclairer (éclectiquement pour lui, électriquement pour eux). Alors, puisque nous n’étions que de sales colonialistes, pourquoi veulent-ils tous venir ici ?
Mais n’oublions pas les Vietnamiens du Sud, après Diên Biên Phu et surtout après la chute de Saïgon : les boat-people vietnamiens cela ne vous dit rien ? Personne n’en voulait et il aura fallu un bateau-hôpital « Ile de Lumière », pour les secourir en mer et à Poulo Bidong… Mais les vietnamiens du Sud avaient l’amour de la France et ils se sont parfaitement intégrés. Aujourd’hui il y a donc une différence fondamentale en matière de vagues migratoires : pas la culture, mais l’adhésion à nos valeurs et la religion, à partir du moment où on constate que militante et s’apparentant à un véritable code civil, elle pose ou peut poser des problèmes au socle républicain, à la France et grâce à une UE passoire.
Ce matin, sur France Info donc, une responsable d’association, genre « France Terre d’asile » s’indignait que l’on considère les migrants sans papiers comme des délinquants : connaissez-vous un seul pays, hors d’Europe par exemple, où l’on peut arriver et rester sans papiers ? Sans une autorisation d’entrer dans un territoire c’est bien interdit, donc délinquant madame.
Enfin, c’est malheureux, il y a des frontières, et la France reste encore un espace à moitié souverain, mais si vous voulez accueillir tous ces migrants africains, maghrébins, afghans… et même albanais (alors que ce pays n’est plus du tout le sinistre pays fermé d’autant)… vous allez les mettre à Calais, à Sangate à nouveau, et sous les ponts de Paris encore ?
Comme disait feu Rocard « la France n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde… mais elle doit y prendre sa part ». C’est fait, elle l’a prise et elle n’en a plus les moyens ; maintenant c’est une question d’équilibre des valeurs, partagées ou pas.
@ agecanonix
Les enfants s’en vont, c’est quand on est jeune qu’on s’en va.
@ Claude Luçon | 19 juin 2018 à 13:18
Bon, alors je reste ! D’ailleurs Hidalgo est un tigre de papier, Bercy un fantasme, Mélenchon une curiosité intéressante et la SNCF une entreprise de service public.
Voici pour vous cher Claude : (I love Paris)
https://www.youtube.com/watch?v=3ahbE6bcVf8
@ Savonarole | 18 juin 2018 à 23:21
« Breizmabro a eu tort de dire tout cela.
…/…Brigitte Trogneux appartient à une génération, la mienne, qui a la chance d’être née après-guerre et dont la longévité dépasse de trente ans celle nos parents.
Nous sommes nés sous le soleil d’un nouveau monde, les Beatles, les Rolling Stones, Woodstock, l’amour libre, le boom économique, la Californie, que chantait Julien Clerc…
Et puis, quand tout ça s’évanouit et part en quenelle, il ne nous reste plus qu’à rafistoler ce qu’on a connu de meilleur.
Certains se réfugient dans l’apparence, « paraître ou mourir », comme disait un dandy, Baudelaire je crois. En fait, Brigitte Macron est un dandy.
« Un dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir ».
Ça n’est pas pour me déplaire, elle ressuscite une élégance perdue. »
——————————
Commentaire plein de bon sens et pacifiant, merci.
Mais comment certains vont-ils l’interpréter ?
J’imagine avec horreur le tordu ou la tordue de service, « pétomane friendly », qui va remodeler votre contexte de la façon suivante :
Certains se réfugient dans l’apparence, « paraître ou mourir », comme disait un dandy, Baudelaire je crois. En fait, Brigitte Macron est un dandy.
« Un dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir ».
Ça n’est pas pour me déplaire, elle ressuscite une élégance perdue. »
—
Et les tordu(e)s vont remplacer le dire de votre 1ère ligne par révéler !
J’imagine la pétomane se déclencher un orgasme 3ème âge tardif, inattendu et inespéré…
@ Savonarole 19 juin 2018 16:34
@ Claude Luçon 19 juin 2018 13:18
Plutôt que la Toscane, saturée depuis mi-mai jusqu’à fin septembre, choisissez l’Ombrie juste au-dessous.
Tout aussi belle, plus authentique, plus calme, moins touristique, notamment autour du lac de Trasimène (là où Hannibal se fit de la com’).
La Toscane et Florence se visitent de mi-avril à mi-mai. La qualité de l’air y est exceptionnelle de clarté et de luminosité et transfigure l’architecture florentine.
Une promenade à 7h du matin dans les rues – vides – de Florence est un moment de grâce : avec un minimum d’imagination vous y retrouverez la quintessence de l’âme florentine.
Cordialement.
@ Lucile | 19 juin 2018 à 20:06
Bravo, en plus vous nous auriez manqué.
Je conseille à tous la Revue de presse sur Paris Première.
Nous avons des chansonniers qui savent remettre nos politiciens à leur place et nous rappeler qu’on sait toujours rire en France. Ils ne sont pas encore très au point pour Macron mais ils présentent des versions de Sarkozy, Hollande, Ségolène, Hidalgo, Martinez, Valls… qui nous confirment que nous sommes toujours bien en France comme le fait ce blog, pas le moindre signe du Grand Remplacement de Renaud Camus.
@ Savonarole | 19 juin 2018 à 16:34
Je ne parlais pas de tourisme, je parlais de résidence, il y a une très grande différence, en Italie comme ailleurs 🙂
« J’imagine la pétomane se déclencher un orgasme 3ème âge tardif, inattendu et inespéré… »
Rédigé par : Deviro | 19 juin 2018 à 23:14
« Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ! » (Molière, Le Misanthrope)
Un goujat qui se lâche à ce point après s’être posé à moult reprises en donneur de leçons, cela mérite des applaudissements !
Barre à virer « strike the bell ! »
Je remercie qu’il me soit ici permis de saluer une derniere fois la memoire du Sieur Oursivi dont les obseques se tiendront cet apres-midi dans la Ville Lumiere.
Monsieur Oursivi, vous resterez desormais a tout jamais, pour moi, un etre sans visage mais non sans ame.
Du fin fond de mon exil tristounet que vous avez parfois egaye de vos percutantes saillies, je ne peux maintenant plus que vous souhaiter cette ultime, derisoire et neanmoins sincere « Rest in Peace ».
@ Mary Preud’homme 20 juin 2018 à 11:54
Je vous l’avais dit que Deviro était un intellectuel blogueur 😉
C’est c** parce que concernant mon post de novembre 2017 (c’est lui qui le cite) je ne faisais que vanter le talent d’un homme de l’art, fût-il chirurgien et du (des) sculpteur ignoré.
« Une suite de petites volontés fait un gros résultat » (ce n’est pas de moi mais de Baudelaire ;))
Vous aurez noté comme moi que seuls deux mâles blancs se sont indignés de l’hommage que je rendais à (aux) hommes de l’art 😀
En même temps je suis déçue de constater que Savonarole a moins d’humour que je ne l’imaginais. Tant pis pour moi.
Adéo Mary
Il y a quelques jours, Didier Leschi est reçu par JJ Bourdin. Haut fonctionnaire, c’est le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
Il tient un discours sur l’immigration tout à fait recevable, l’Etat fait son devoir, fermeté mais humanisme.
Rien à redire. Le haut fonctionnaire, serviteur de l’Etat dans toute sa splendeur.
Mais, tout de même, mon tympan croit reconnaître une certaine construction de phrases familière, comme le « déjà vu ».
Je consulte sa fiche Wikipédia, et là je saute au plafond :
« Lycéen engagé, il manifeste devant les usines Renault après l’assassinat du militant maoïste Pierre Overney, milite contre la guerre du Viêt Nam ou encore contre la révision entreprise par Michel Debré des conditions du sursis militaire en 1973. Exclu de son lycée, il apprend le métier de compositeur-typographe et travaille dans l’imprimerie.
Didier Leschi, avec quelques militants de l’Organisation communiste des travailleurs, dont Jean-François Jousselin et Michel Taubman, rejoignent en 1977 les Comités communistes pour l’autogestion (CCA) officiellement créés en mai 1977 après le refus de la LCR de fusionner avec le PSU. En 1982 il fait partie de la minorité des CCA qui adhère à la LCR, mais Didier Leschi n’y reste que peu de temps, ayant rejoint par la suite le courant des proches de Jean-Pierre Chevènement au sein du Parti socialiste, le CERES, en 1985. Il conduit les syndicalistes proches de courant à rejoindre l’UNEF-ID en 1987 après le succès du mouvement contre le projet Devaquet en 1986. Il sera président de la commission de contrôle de l’UNEF-ID, puis vice-président de 1987 à 1989. En 1988, il est élu au CNESER… »
Je vous laisse consulter la suite de sa carrière… François Hollande le nomme à ce poste en 2015.
Migratoire = immigré + émigré + réfugié ; englobe trois choses différentes !
‘Migratoire’ mot apparu en 1840.
* Émile Littré: Dictionnaire de la langue française (1872-77)
Qui concerne l’émigration. Le mouvement migratoire des populations.
ÉTYMOLOGIE Voy. MIGRATION.
* Dictionnaire de l’Académie française, 8e Edition
* CNRTL dictionnaire du CNRS
MIGRATOIRE, adj.
− DÉMOGR. Balance migratoire. La différence entre le nombre des départs et celui des arrivées (émigration-immigration) constitue le solde (positif ou négatif) de la balance migratoire (George 1970, s.v. migrations).
− Rare. [En parlant d’un animal] Qui effectue une migration. Synon. migrateur. Oiseaux migratoires (Maeterl., Trésor humbles,1896, p.196).
* ‘Migration’, mot qui serait apparu en 1530, définition de six dictionnaires historiques :
http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=migration
* Migrer, Migrare (passer, déménager) étymologie de 1180 à aujourd’hui :
https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/lire/62/79
L’État algérien arrête les immigrés et réfugiés qui entrent sur son sol, pour, par la suite, les abandonner dans le désert du Sahara afin qu’ils meurent.
Le nombre de morts serait plus élevé que celui de la Méditerranée et ce n’est pas un concours, mais un ordre de grandeur.
http://fr.euronews.com/video/2018/06/25/expulsions-meurtrieres-vers-le-sahara
Après tout :
Là c’est dans le désert.
Donc pointe, en droit international, un crime contre l’humanité puisqu’un État met en danger de mort volontairement des personnes, la préméditation et tout le pataquès.