La Corse ou tout ce qu’il ne fallait pas faire !

Ce pouvoir est-il maladroit ou malfaisant ?

Depuis la tentative d’assassinat sur Yvan Colonna (YC) le 6 mars, commise par un djihadiste parce que la victime aurait « blasphémé », deux choses positives seulement sont à retenir, l’une judiciairement inévitable (ouverture d’information contre l’agresseur pour déterminer sa responsabilité et les modalités du crime) et l’autre politiquement nécessaire mais mise en oeuvre trop tardivement par le Premier ministre dans son rôle de substitut à Eric Dupond-Moretti : le rapprochement pénitentiaire des condamnés avec la Corse.

Mais pour le reste qui est l’essentiel, que de graves bévues!

À ma connaissance, à la suite des incontestables dysfonctionnements liés à la surveillance et à la protection d’YC, prisonnier particulièrement signalé à Arles, aucune sanction n’a été prise, du bas niveau jusqu’au plus haut. L’inattention portée à la vidéo qui durant 8 minutes montrait la terrible agression n’a apparemment pas suscité la moindre réaction. Le directeur de l’établissement concerné est toujours en place. Du temps du général de Gaulle, le garde des Sceaux aurait pris acte de sa responsabilité ou elle lui aurait été rappelée. Au moins le directeur de l’administration pénitentiaire aurait su immédiatement tirer les conséquences de ce crime parfaitement évitable dans un univers dont globalement il avait la charge.

Je sais bien qu’en France, et sous ce mandat en particulier, des droits sont attachés aux hautes fonctions mais très peu de devoirs. Donc on demeure, quelles que soient les péripéties vous impliquant.

Les Corses auraient été heureux d’apprendre que des sanctions avaient été prises.

RENCON~1

Cette incurie a abouti sur l’île à des dérives, des débordements, des désordres inadmissibles, intolérables, de la part notamment de jeunes gens même pas nés lors de l’assassinat du remarquable préfet Erignac le 6 février 1998 à Ajaccio. La police a affirmé n’avoir jamais dû affronter des violences d’une telle intensité, destinées non plus seulement à manifester un mécontentement profond mais à blesser, mais à tuer.

On a entendu le retour de ces expressions scandaleuses sur les « détenus politiques » que seraient ces assassins, criminels de droit commun, sur « l’Etat français assassin », d’une revendication pour une exécution des peines assouplie, voire laxiste.

C’est dans ce climat quasiment insurrectionnel qu’on lance comme une pitoyable bouée de sauvetage l’idée d’une autonomie de la Corse face à laquelle les nationalistes ont fait la fine bouche. Emmanuel Macron, dans son programme flou, y avait déjà fait allusion en 2017 mais durant cinq ans cette exigence portée par une infime minorité était restée sous le boisseau.

Elle est offerte sur un plateau quand l’île est embrasée et c’est à peine si Gérald Darmanin a souligné l’obligation du retour de la tranquillité avant la discussion sur l’autonomie (surtout pas financière, bien évidemment !).

La conséquence de cette étrange démarche gouvernementale est qu’elle a ravivé les groupuscules FLNC prêts à reprendre du service terroriste, qu’elle a remis en branle un processus délétère face auquel même ses gestes de bonne volonté n’ont plus le moindre impact.

Les idées sont les succédanés des chagrins, a écrit Marcel Proust.

Cela s’applique à ce pouvoir qui, dépassé, lâche tout, à cette absence d’autorité qui a pour seule ambition de dialoguer en position de faiblesse, au lieu de se fonder sur un légitime rapport de force.

J’aime les Corses, la beauté de cette magnifique île mais je ne supporte plus cette déroute de fin de mandat où plus ça casse, plus ça passe !

Est-ce un « clientélisme cynique » ou, si on est favorable à l’autonomie comme Yannick Jadot, l’incapacité de ce pouvoir à réagir autrement que sous l’effet de la violence ?

Je ne crois pas qu’on puisse être aussi maladroit sans le faire exprès.
Tout ce qu’il ne fallait pas faire, ils l’ont fait !

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Voir les Commentaires (67)
  1. Une fois n’est pas coutume, je ne comprends pas votre prise de position en ce qui concerne la tentative d’assassinat de l’assassin du préfet Erignac.
    Vous affirmez qu’à votre connaissance il y aurait eu d’incontestables dysfonctionnements. J’imagine que cet argument repose sur autre chose que le simple constat que la surveillance ne garantit pas l’absence de violences (sinon il n’y aurait plus de violences dans tant d’agglomérations, même les plus criminogènes de France…).
    Si on renvoie un directeur de prison pour l’inattention portée à une caméra par un subalterne, vous pouvez placer sur un siège éjectable tous les commissaires de police et chefs de police municipale des villes disposant d’un dispositif de vidéosurveillance – et probablement, pour faire bonne mesure, toute leur hiérarchie intermédiaire, parce que ce n’est sans doute pas le rôle d’un directeur que de s’assurer que chaque caméra fait l’objet d’une attention constante.
    Ensuite, il faudra considérablement augmenter le nombre d’opérateurs en relation avec le nombre de caméras. Peu probable qu’il y ait du public pour en payer le surcoût.
    Vous ajoutez que le crime était parfaitement évitable. Il reste à démontrer que tout n’a pas été entrepris à partir du moment où l’incident aurait dû être remarqué.
    L’incident est vu depuis une caméra, soit. C’est une prison. Les surveillants, non armés, ont des portes et des sas à franchir pour arriver au lieu de l’incident. Il s’y trouve des détenus dangereux : ils ont nécessairement des consignes et des règles de sécurité interdisant toute intervention seule, non préparée.
    Seriez-vous aussi lapidaire si s’était déroulée une prise d’otage meurtrière favorisée par un incident fictif qui aurait suscité une intervention bancale et précipitée ? Vous êtes-vous posé cette question ? Elle n’apparaît pas dans votre raisonnement, c’est pourtant une question essentielle puisqu’il s’agit de situations si plausibles qu’elles se sont déjà produites.
    Vous affirmez aussi que le rapprochement pénitentiaire des condamnés avec la Corse irait de soi. Sans même parler de ce que signifie le mot réclusion (de nos jours, l’écart entre l’intitulé des peines et leur sens est de toute façon énorme), il n’est pas secret que la Corse bénéfice d’un traitement de faveur sous la menace de l’explosif. Les gardiens de prisons y sont-ils affectés selon les préconisations de nombreux insulaires, comme dans l’enseignement, en s’affranchissant des règles normales de la fonction publique ?
    La corruption et la politique de la paix sociale achetée est un problème assez évident de l’administration pénitentiaire. La fin de tout éloignement des condamnés ayant des attaches locales, en association avec une criminalité mafieuse, pourrait très rapidement transformer le milieu carcéral corse au point de ressembler à la tutelle des cartels dans des prisons sud-américaines.
    Aussi, il est trop rapide de déclarer mort et enterré le séparatisme corse. Vous verrez qu’il ne vient pas de réapparaître mais qu’il est toujours tapi dans l’ombre, puisque c’est un outil politico-mafieux local. Il ne s’incarne naturellement pas comme le jusqu’au-boutisme basque ou islamiste. Mais certains événements de ces dernières années, même sans portée médiatique, ne posent aucune difficulté d’interprétation pour ceux qui négocient, côté Corse et côté République.

  2. La Corse ou tout ce qu’il ne fallait pas faire !
    Philippe Bilger n’aborde pas la principale bévue qui est en train de se commettre sous l’égide de M. Darmanin, à savoir la mise sur le tapis d’une éventuelle mise en place d’un statut d’autonomie pour l’île.
    Ne cherchons pas à nous leurrer : si cette autonomie devait être instituée, elle ne suffirait pas à satisfaire les nationalistes extrémistes qui renforceraient immédiatement leur combat en vue d’une indépendance totale.
    Les conséquences seraient multiples :
    – Une atteinte territoriale portée à une France « une et indivisible » – ou du moins à travers le régime qui la représente – bien que cette indivisibilité ait déjà été mise à mal en 1962 avec l’abandon des trois départements français d’Algérie.
    – Un exemple désastreux dans un avenir proche incitant à la sécession totale de divers territoires déjà quasiment passés de fait sous contrôle étranger, en dépit d’une présence symbolique de quelques services étatiques parfois déjà menacés dans leur sécurité.
    – In fine, en fonction du principe « du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », nous pourrions assister à l’éclosion de demandes d’accession à l’indépendance basées sur le modèle du Kosovo aboutissant à un démembrement quasi complet de la France, ramenée grosso modo à la taille qu’elle avait lors des premiers rois capétiens dans le meilleur des cas.
    Exagération ?
    Non, simple observation froide du « sens de l’histoire » depuis une cinquantaine d’années en France et dans le monde.

  3. xavier b. masset

    Un ancien Premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing voulut un jour parier sur l’indépendance de l’île, par pure provocation, faisant, à sa taille – qu’il avait large mais fortement maillée comme un corset -, sonner dans le vide les cordons de la bourse.
    Les Natios, qui eurent toujours l’oreille des ministres du pavillon de l’intérieur, saisissaient à la volée le message musical, en profitaient pour laver les grelots cousus à leurs cagoules.
    Le président Macron, en bon mitterrandiste historique de canal habituel, aime faire jouer les clans et leurs politiques de seuils, de soupiraux, de gonds, familiers des antichambres face à la brise de mer, cela donne de l’importance aux Florentins en charentaises du bel aujourd’hui, à chacun ses audaces dans le grincement des petits sourires et grimaces, le coulissement des semelles de feutre sur le parquet.
    Nous n’en sommes plus à l’échange d’idées réparatrices de chagrins, mais donnons dans le bakchich, succédané du compromis de bonne intelligence, respectueux des parties en présence.
    Dans les rêves les plus céruléens de ses promoteurs, la Corse indépendante pourrait attirer de jeunes investisseurs et ingénieurs, devenir un plateau de recherche numérique pointue, à faire rougir l’éco-campus de Sophia-Antipolis.
    Le modèle des zones franches se multiplierait, les baleines blanches nageraient vers ces nouvelles Galápagos, avec sur le dos des Elon Musk français et italiens.
    Corse sanctuaire de l’économie 3.0, qui renverrait l’ordinateur quantique, et sa mémoire à l’ADN synthétique, dans ses cavernes niçoises, développerait l’agriculture bio intensive, l’écobuage digital, tout en impulsant la définitive préservation des oliviers indigènes menacés par le mildiou génois.
    Un monde calme et bleu qui faisait doucement rigoler François Santoni et son ami Rossi, anciens pistoleros du FLNC, néo-chevaliers blancs d’une croisade anti-mafieuse et clanique.
    Ils avaient leurs propres délires, voyaient une Corse nouvelle imbibée de fonds souverains, ruisselante de pétrodollars arrachés au sous-sol des Îles Sanguinaires.
    Pendant huit ans, de 2006 à 2014, la série de Canal+ Mafiosa offrit la copie de travail au réel corse qui, de son côté, mit un point d’honneur à retranscrire, l’année suivant la diffusion de la saison, les exacts événements filmés dans les épisodes, assassinat d’un avocat dans son cabriolet allemand à l’arrêt dans une station-service, compris.
    C’est cette précision de la fiction horlogère des minutes d’une réalité la plus radicale que MM. Darmanin et Macron semblent vouloir retrouver, c’est tellement plus simple de suivre le script que l’on aura, en amont, eu le sentiment vague d’avoir écrit.

  4. Pierre Durand

    Peut-être d’autres plus spécialistes que moi éclaireront-ils ce qu’il faut, dans ce contexte, entendre de la citation de Proust (Le Temps retrouvé, tome 2). Elle est extraite d’un long développement (ce qui ne surprendra personne) sur le rôle du chagrin d’amour dans la création littéraire.
    « Ces réflexions me faisaient trouver un sens plus fort et plus exact à la vérité que j’avais souvent pressentie, notamment quand Mme de Cambremer se demandait comment je pouvais délaisser pour Albertine un homme remarquable comme Elstir… »
    Albertine avait plus de chance de le faire souffrir que le peintre Elstir !
    Et elle est nuancée, pour ne pas dire en partie contredite, quelques lignes plus loin lorsqu’il écrit :
    « Succédanés dans l’ordre du temps seulement, d’ailleurs, car il semble que l’élément premier ce soit l’idée, et le chagrin seulement le mode selon lequel certaines idées entrent d’abord en nous. »
    Il y a quelques années j’étais en vacances en Corse, j’ai pu effectivement apprécier la beauté du décor. J’ai beaucoup moins apprécié les habitants. Un septembre, sur un bateau qui ramenait des îles Lavezzi les touristes que nous étions, le guide autochtone a lancé et il n’y avait aucun signe d’humour: « Bon, les touristes*, il est temps de rentrer chez vous, maintenant la Corse est à nous ! ». L’idée était claire, nous avions dérangé. On comprendra peut-être que ce fut l’unique fois où nous fîmes le voyage, malgré la proximité. Donc je suis pour l’indépendance totale de la Corse. Avec Macron nous aurons l’autonomie restreinte et, comme d’habitude, nous serons les pigeons.
    Ceci dit, Yvan Colonna a choisi un métier à risque et il n’a pas eu de pot de tomber sur un collègue.
    En ce qui concerne les autres régions de France qui ont des velléités d’autonomie et ne devraient pas manquer de les exprimer, je suis pour, sans amertume cette fois. Je ne vois que des avantages à une organisation administrative à l’espagnole.
    Je souscris sans réserve à ce que vous écrivez dans ce billet.
    *Je crois même me rappeler que le guide autochtone a dit : « Bon, les Français… » mais je ne veux pas aggraver son cas.

  5. À noter qu’il ne faut pas confondre l’autonomie avec l’indépendance réclamée par une poignée de forcenés îliens et que la population dans sa grande majorité refuserait si un référendum était organisé à ce sujet.
    Je pense que l’autonomie n’est pas une si mauvaise idée en soi. Ce que demandent les Corses c’est surtout de pouvoir disposer comme bon leur semble de leur identité culturelle et donc d’avoir un droit de regard sur l’aménagement de leur territoire, l’enseignement de la langue corse auquel ils sont très attachés.
    Il est bien évident que tout ce qui touche au régalien : défense, justice, sécurité du territoire, reste attaché à la Constitution française, ainsi, bien sûr que les subventions qui sont accordées à cette île.
    Cela fait longtemps que cela aurait dû leur être accordé et cela aurait évité bien des assassinats à commencer par celui du préfet Érignac.

  6. Claude Luçon

    Nos forces de l’ordre et l’administration de la nation ont un problème de lecture des caméras de surveillance.
    Déjà à Nice, le camion qui a massacré 86 personnes en 2016 avait été garé trois jours de suite près du Negresco sur la Promenade des Anglais devant des caméras de surveillance, fierté de Christian Estrosi, alors que la Promenade était interdite à ce genre de véhicule.
    Quant au motif donné dans le cas Colonna il est pour le moins discutable, on pourrait peut-être y voir un règlement de comptes. Ces deux-là ne se rencontraient sans doute pas pour la première fois dans la salle de gym de la prison ?
    Ou existait-il des raisons d’éliminer Colonna ?
    Cette précipitation pour parler d’autonomie est pour le moins curieuse. S’agit-il de nouveau d’utiliser une forme de violence pour relancer un problème gouvernemental traînant depuis des décades ?

  7. « Ben voyons ! »
    Rédigé par : Marc Ghinsberg | 17 mars 2022 à 11:45
    …où comment le placage débordement devient, avec l’âge, de plus en plus difficile !

  8. Michelle D-LEROY

    En accord parfait avec ce billet.
    J’adhère aussi entièrement au commentaire de Serge HIREL sur le fil précédent (17 mars à 00 h 54). Comme lui je suis écoeurée.
    Ainsi les élections arrivant à grands pas, plutôt que de présenter un programme sérieux, on rase gratis, c’est la grande braderie à tous les étages et les bénéfices ne seront pas engrangés en euros mais en voix.
    C’est tout simplement effrayant de voir les messages envoyés aux casseurs, aux anti-France et même aux assassins.
    Et à ceux qui nous répètent, commentaire après commentaire, que les prédécesseurs du candidat-Président ont fait pareil ; ça commence à être un argument totalement vide et dérisoire vu que dans le billet précédent ils ont clamé son intelligence au-dessus du panier, pour ensuite nous avouer qu’il ne fait pas mieux que les autres.

  9. Si je reste plus circonspect que vous sur les responsabilités réelles dans l’affaire du manque de surveillance de caméras de la prison d’Arles, votre billet, Monsieur Bilger, traduit en grande partie le fond de ma pensée.
    Rien en effet n’est pire que ce changement brutal de cap opéré par monsieur Macron, notamment depuis 2017 et surtout 2018. Sur ce point, sur le site de France Inter j’ai trouvé un excellent résumé des positions et actions de monsieur Macron et de ses gouvernements :
    https://www.franceinter.fr/politique/emmanuel-macron-et-la-corse-en-cinq-ans-quelques-promesses-et-beaucoup-de-deceptions
    En l’espèce, monsieur Macron est une fois encore « victime » de ses déclarations péremptoires et brutales. Ses atermoiements dans le traitement de ce dossier se trouvent confrontés à une situation insurrectionnelle déclenchée par la tentative d’assassinat d’Yvan Colonna.
    La responsabilité dans « l’opinion publique corse » est transférée au seul État, mais je n’ai guère entendu la même opinion publique vouer aux gémonies l’islamisme de l’auteur de cette tentative d’assassinat. Il est loin le temps où cette même opinion condamnait le port du burkini sur les plages de l’Île de Beauté !
    Et monsieur Macron, comme vous le soulignez, prend le contrepied de ses affirmations des années précédentes. D’évidence, si le traitement de ce dossier avait avancé correctement, l’affaire Colonna aurait dû être circonscrite en relation avec les autonomistes au pouvoir en Corse. Ce qui n’est pas le cas.
    Toutes proportions gardées, en cette période pré-soixantième anniversaire du 19 mars 1962, on peut constater que la Corse devient progressivement, comme l’Algérie aux yeux du général de Gaulle, un boulet, d’autant plus lourd que les émeutes de la jeunesse montrent le travail d’intoxication psychologique et de sape mené dans celle-ci par les autonomistes/indépendantistes.
    Alors autonomie ou indépendance ? Mis à part la base aérienne de Solenzara et la position de la Corse face à Toulon qui sont des éléments stratégiques indubitables, que rapporte la Corse à la Métropole ?
    Ne serait-il pas temps d’envisager un référendum d’autodétermination comme l’avait annoncé le Général le 16 septembre 1959 pour l’Algérie ?
    Ce parallèle est d’autant plus pertinent que le double langage des autonomistes/indépendantistes corses rappelle étrangement celui du FLN branches politiques et militaires en 1960-61.

  10. Patrice Charoulet

    Marre d’entendre parler de « peuple corse ». Il n’y a qu’un peuple français. Il n’y a pas plus de peuple corse que de peuple normand, picard ou bourguignon.
    Cette victime d’un codétenu n’est pas la première victime en prison. Qu’on se renseigne. Les gens qui ont mis les rues à feu et à sang sont des salopards. Combien ont été mis en taule, comme l’assassin de préfet ? Multiplier le nombre de fonctionnaires de police dans cette île française pour faire face aux prochaines émeutes criminelles. J’observe que lorsqu’un Corse achète une maison en Normandie, aucun Normand n’aurait l’idée de plastiquer cette maison. Je rappelle enfin que la langue française est la langue de la République et que les dialectes normands, picards, corses, etc. n’ont pas à être l’objet d’un culte.

  11. @ Patrice Charoulet
    « Marre d’entendre parler de « peuple corse ». Il n’y a qu’un peuple français. Il n’y a pas plus de peuple corse que de peuple normand, picard ou bourguignon. »
    Il y a un peuple corse. Il y a un peuple normand. Il y a un peuple picard. Il y a un peuple bourguignon. Il y a aussi un peuple français. Et il y a un État français. Qui a le droit d’être centralisé. Et aussi le droit d’être décentralisé.
    Il serait temps que vous ouvriez les yeux.
    Vous n’avez aucun droit à décider de l’identité des gens contre leur propre gré.
    Vous avez le droit de leur nier une autonomie. Ou le droit de leur donner une autonomie.
    Mais vous n’avez pas le droit de contrôler leur langage.
    « Cette victime d’un codétenu n’est pas la première victime en prison. »
    C’est vrai. On s’en contrefiche quand ce sont des détenus qui se font buter. Ou quand ce sont des cinglés en hôpitaux psychiatriques qui se font menacer de mort par un islamiste.
    « J’observe que lorsqu’un Corse achète une maison en Normandie, aucun Normand n’aurait l’idée de plastiquer cette maison. »
    J’observe aussi que, en Valais, les Valaisans ont le droit de voter avec les autres Suisses pour ou contre les résidences secondaires s’ils veulent que les Zurichois restent chez eux… ou pas.
    « Je rappelle enfin que la langue française est la langue de la République. »
    Jawohl. Und ich spreche die Sprache, die ich sprechen möchte.
    « …les dialectes normands, picards, corses, etc. n’ont pas à être l’objet d’un culte. »
    Ils ne font pas l’objet d’un culte. Ils ont fait l’objet d’une destruction orchestrée par Paris. C’est là un fait.

  12. Marc Ghinsberg

    @ sbriglia
    Le « placage débordement » est une feinte si difficile que personne ne l’a jamais réussie.
    Je me contente du cadrage débordement.
    Plutôt que de filer la métaphore, vous devriez filer le coton.

  13. Et si la tentative d’assassinat d’Yvan Colonna était un crime d’Etat ?
    C’est impossible, nos dirigeants sont des hommes d’honneur, droits, respectueux du peuple, mille excuses, parfois j’ai de drôles d’idées.

  14. KALLISTÉ
    Colonna mourra libre !
    Mais il ne disposera pas des 70 vierges d’Allah.
    Darmanin, un homme des deux rives, va libérer l’île… c’est bien normal.
    La guerre des clans n’aura pas lieu…
    La métropole va manquer de douaniers.
    « La vraie réalité est dans le canton » déclare Maffesoli, un sorbonnard en nœud pap sympathique qui rit de tout.
    Il est corse… il sait de quoi il parle… quand il dit canton il pense clan.
    Il dit aussi que « cette jacquerie – décalage entre le peuple et les élites – n’est pas le problème mais plutôt l’irresponsabilité des élites ! », que « la plèbe se retire du débat social ! » !
    La France des 100 cantons ( mieux que la Suisse)… les Catalans, les Basques, les Bretons, les Alsaciens… et les Lorrains, la Corrèze mieux que le Zambèze, les Lyonnais… ah ! les Lyonnais…
    L’Histoire à l’envers !
    La Nation corse… forcément.
    L’UE ah ! L’UE des 27 nations, moins une, plus une centaine de nation-clans parlant le french.
    L’UE pour capitale Berline et sa juvénile force de frappe achetée chez les 50 cantons US.
    Philippe Guibert, un autre Corse, nous dit qu’il s’agit de faire de Colonna un héros : « Faire de Colonna un héros… Personne ne dit qu’il est coupable, on dit qu’il a été condamné… d’ailleurs il n’était même pas là ce jour-là… »
    Vincent Hervouët ajoute que « l’État abdique en Corse… quand on achète la paix, c’est toujours plus cher ! »
    Et Raymond Barre de conclure : « Les Corses veulent leur indépendance… qu’ils la prennent ! »
    Il faut retenir de cette affaire que l’islamiste étrangleur devait être libéré en 2023 !
    Et une pensée pour la famille Érignac.

  15. revnonausujai

    « tout ce qu’il ne fallait pas faire »
    S’ils avaient su ce qu’il fallait faire, « ils » n’auraient pas été à LREM ; des amateurs certes, mais certainement pas au sens financier du terme !

  16. Ainsi Monsieur Bilger développe tout ce qu’il ne fallait pas faire, mais que fallait-il faire ? Est-il encore temps d’agir ?
    Tout d’abord, il ne fallait pas créer une ouverture d’information, une de plus. Je me doute par avance de ses conclusions. L’agresseur avait des circonstances atténuantes, il a agi seul, ces actes n’ont pas de lien avec la religion pratiquée paisiblement par des centaines de millions de personnes à travers le monde. Et c’est comme ça qu’Allah devient plus fort chaque jour.
    Ensuite, il ne fallait pas rejeter la faute sur les forces de l’ordre pénitentiaires. On a l’impression que c’est de leur faute si Yvan Colonna s’est fait tabasser. Ce n’est quand même pas de la faute du garde des Sceaux si le préposé à la surveillance s’était absenté au moment de l’agression. Il faudrait peut-être quand même enquêter sur l’identité des personnes en service à ce moment-là. Mais la cause première des blessures d’Yvan Colonna est la brutalité d’un codétenu.
    De manière plus globale, les actions des Corses s’inscrivent dans une dynamique qui se développe depuis de nombreux siècles, années et mois. Les Corses ont toujours voulu garder leur mode de vie. Ils ont refusé les razzias maures au point de mettre une tête de Maure mort sur le drapeau corse.
    Il convient de se rappeler de la mise en garde solennelle qui a eu lieu il y a quelques mois. Le FLNC et les autres partis autonomistes avaient condamné oralement et de manière très ferme l’attitude de musulmans qui voulaient occuper à leur convenance certains sites du bord de mer en empêchant les jeunes Corses de se faire bronzer en maillot de bain. Pour les musulmans, les femmes n’ont pas le droit de profiter du soleil et il veulent imposer leurs diktats aux femmes corses. Il y a quelques mois, une altercation s’était produite et deux Corses avaient fini une belle journée ensoleillée à l’ombre d’une garde à vue. Les musulmans se plaignaient qu’ils avaient été agressés par des racistes. Le surlendemain de cette altercation, le FLNC avaient joué l’apaisement mais avait prévenu les musulmans que la prochaine fois cela se passerait autrement et de manière beaucoup plus radicale.
    Il semble que la prochaine fois soit arrivée, un musulman a attaqué un martyr de la cause corse. Les conséquences n’ont pas fini de se développer. Elles ne me surprennent pas.
    Finalement, il faudrait cesser de manier la langue de bois pour minimiser les horreurs commises par les musulmans. Les suppôts du socialo-wokisme s’ingénient à faire croire à tout le monde que la religion musulmane est une religion de paix, alors qu’elle propage la terreur, la soumission et la haine.
    P.-S.: permettez-moi une pensée pour la famille Erignac.

  17. @ F68.10 | 18 mars 2022 à 00:10
    L’ennui est que la notion de « peuple » veut tout dire et ne rien dire. Il y a des questions sur lesquelles une majorité peut se dégager, et d’autres sur lesquelles une majorité différente faire de même. Il y a des gens de Gauche, de Droite, du Centre, comme il y a, par exemple, des pro-nucléaires de Gauche, de Droite ou du Centre, et des anti-nucléaires de Gauche, de Droite ou du Centre, et j’en passe.
    De même, certains Corses ne me semblent pas désireux de l’indépendance ni même de l’autonomie. Sont-ils, ou pas, du « Peuple corse » ?
    Alors, que des gens s’intitulent peuple de ceci ou de cela, ou peuple Schtroumpf, c’est leur droit le plus absolu, je suis d’accord. Mais il n’est pas dit que tous ceux vivant avec eux aient envie de suivre sur ce point.
    La bonne question me semble plutôt être « que fait-on concrètement ? ».

  18. « Le « placage débordement » est une feinte si difficile que personne ne l’a jamais réussie. Je me contente du cadrage débordement. Plutôt que de filer la métaphore, vous devriez filer le coton. »
    Rédigé par : Marc Ghinsberg | 18 mars 2022 à 08:03
    Exact: j’ai commis un lapsus impardonnable pour quelqu’un qui regarde une centaine de marches de rugby par an… je m’en suis aperçu quelque temps après…
    Je file aussi le coton en regardant les matches…
    En réalité je relevais simplement que votre « Ben voyons ! », nouveau tacle répétitif sur notre hôte que vous n’épargnez jamais, était quelque peu… réducteur, et c’est un euphémisme… Profitez d’une mi-temps pour vous reposer… vous filez un mauvais coton…

  19. Il faut arrêter de se la raconter, une grande partie des Corses rêve d’un Macao des jeux et des casinos pour leur île, et une autre partie d’un Monaco de la pierre.
    Ils ne sont pas sympas en partie, le touriste est celui qui apporte les biftons, mais ils voudraient l’accueillir sans les inconvénients.
    Tout le reste est littérature.
    Le seul trésor est la beauté des paysages à couper le souffle.
    Ils ont obtenu un beau statut et 5 milliards de notre pognon de dingue pour abonder leur PIB. Ils ne nous aiment pas, les métropolitains, dans l’ensemble, et dans le détail encore moins.
    Comme toujours les minorités silencieuses sont obligées de se taire.

  20. Tout le mystère de ce méli-mélo est dans ce fait qu’on ignore généralement: un Corse n’est au fond qu’un Arabe qui a eu la flemme de nager jusqu’à Marseille.

  21. @ sbriglia | 18 mars 2022 à 12:26
    Là vous vous êtes fait laminer, d’ailleurs le spécialiste dans l’affaire, l’inventeur de ce geste dont « les populaires » et les tribunes étaient gratifiés, je vous en livre le créateur:
    https://i.goopics.net/7nede3.png
    Un peu d’érudition rugbystique, faire une « casquette » aussi, je vous livre l’inventeur, un côté fermé à « hauteur », 9/10, près de la ligne d’essai, qui valut une victoire contre un Toulon déchaîné et leur arrière qui balançait des ogives destructrices.
    https://i.goopics.net/2ad1o9.png
    Et puis le jeu debout, c’est Casquette aussi, le club a régné sur le rugby national pendant une décennie, il fallait contrebalancer les percherons par la cavalerie:
    https://i.goopics.net/rs7yy9.png
    Jamais, jamais le grand Béziers de Raoul Barrière n’a gagné sur notre pelouse, et un huitième de finale à Agen où sa mêlée fut humiliée à cinq mètres de la ligne d’essai, juste avant la mi-temps, la messe était dite, et le résultat final aussi.
    Il portait ce type de casquette, il n’a jamais été oublié des populaires et des autres:
    https://i.goopics.net/7sw7lt.png
    https://fr.wikidark.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Labazuy
    « Cadrage débord ! » pas débordement, et puis « À deux contre un tu passes ! », j’ai assisté à la plus belle engueulade vers celui qui fut le plus capé de nos internationaux un temps, parce qu’il avait tenté la feinte de passe.
    Deux contre un, l’essai est assuré 100 %, la feinte de passe c’est 50 % !
    Pareil pour le placage, tu prends le tien c’est 100 %, tu glisses c’est 50 %, tu risques la passe à l’intérieur…
    Son frère c’est Monsieur Rugby, le joueur qui a soulevé l’admiration éternelle des Anglais qui ne l’ont toujours pas oublié, dans les pubs, of course.
    Bon, un de ceux qui a appris à lire avec Blondin, qui a vu Darbos mal apprécié des sélectionneurs de l’époque, faits de copinages, les meilleurs étaient ailleurs. C’est ainsi.

  22. De tout temps, les Corses ont exigé le beurre, l’argent du beurre et les faveurs de la crémière, le tout sans réciprocité.
    Maintenant ils exigent en plus l’autonomie.
    Quelle est la définition de l’autonomie ?
    Pour les Corses, ça veut dire nous sommes maîtres chez nous, nous déterminons la fiscalité, mais la France doit continuer à nous fournir les prestations qui nous sont dues (traduire : la France doit continuer à nous entretenir).
    Pour les Français : on a assez payé, qu’ils se dém….
    Macron, dont le courage n’est pas la vertu principale, a cédé devant les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, devant les Gilets jaunes et s’apprête à céder devant les Corses.
    La Corse s’enflamme et la nation se déglingue, écrit aujourd’hui Ivan Rioufol. Oui la nation se déglingue car accorder l’autonomie à une partie du territoire national c’est ouvrir la boîte de Pandore à toutes les revendications de groupuscules régionalistes : aujourd’hui la Corse, demain la Bretagne puis le Pays basque et l’Alsace sans oublier la Martinique et la Guadeloupe.

  23. Julien WEINZAEPFLEN

    L’autonomie de la Corse ou d’un séparatisme l’autre
    Il y a des séparatismes interdits et des séparatismes tabous. Interdit, le séparatisme islamiste vis-à-vis de la République ; mais tabou, le séparatisme corse vis-à-vis du jacobinisme de la République tellement une et indivisible en théorie que parler d’ « autonomie » de l’île de beauté paraissait inenvisageable, de Lionel Jospin à Nicolas Sarkozy, qui sont allés le marteler de toute leur superbe républicaine de chefs d’Etat ou de gouvernement.
    Et il y a des tabous que font soudain lever les séparatismes interdits: l’agression d’Yvan Colonna par un adepte du séparatisme islamiste rend possible de parler d’autonomie en Corse, d’après l’exécutif devenu totalement clientéliste en fin de mandat de Jupiter le Piteux, le surdoué qui a tout raté, sauf sa sortie sans le pompon pour un nouveau tour de manège et un quinquennat supplémentaire où seront autotamponnés les automobilistes voire moins si non affinités qui mettront un bulletin dans l’urne en faveur de ce chef de guerre taxe-carboniste qui les gilet-jaunise chaque jour un peu plus.
    Il y a pourtant plusieurs manières de concevoir la République. Je suis trop jacobin pour comprendre la subtilité du Concordat maintenu en Alsace-Moselle au bénéfice des « travailleurs de l’Eglise » dont je suis, moi qui ai tendance à scier la branche sur laquelle je suis assis. À mes yeux, les Corses ne sont pas plus que les Alsaciens légitimes à présenter des revendications autonomistes, mais c’est moi qui manque d’ouverture d’esprit. Il doit pouvoir exister un modèle de République séparatiste et concordataire où l’autonomie de la Corse et le statut différencié face à la séparation des Eglises et de l’Etat ne devraient pas nuire à « l’unité dans la diversité » de la nation française.
    J’avoue ne pas comprendre ce modèle de République divisible où l’autonomie de la Corse devrait pouvoir exister face au droit local alsacien. N’importe : si l’on promeut ce modèle intelligent et respectueux des traditions régionales pour ne pas dire territoriales de la France, fallait-il ne le concéder qu’à trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, au risque que ce désaveu de toute la doctrine républicaine vis-à-vis de la Corse ne passe pour le dernier reniement du quinquennat macroniste ?
    J’oubliais qu’une règle de la promotion informative de ce régime est que ceux qui s’en font les propagandistes ne rappellent jamais au génie des carpettes qui lui sert de Jupin anti-boulangiste, quel contraire il a dit, par rapport auquel le tout du lendemain est la nuit ou le contre-jour de tout ce qui a précédé.
    La République macroniste ne devait être à aucun prix séparatiste, et voici que l’autonomisme corse est approuvé et concédé après que, depuis sept ans, un pouvoir autonomiste qui ne demandait qu’à dialoguer avec la république française et qui a remporté la majorité absolue à l’Assemblée de Corse sous l’égide de Gilles Simeoni, s’est vu constamment opposer une fin de non-recevoir par ce pouvoir qui veut à présent faire une fin, à la grande vexation de Jean-Guy Talamoni, qui ravive les mânes de l’ex-FLNC.
    Cette concession est accordée parce que la contestation d’un Prophète d’autrefois a été menée dans sa prison par le clan corse et le chef de la bande Yvan Colonna, au mépris du scénario du film éponyme de Jacques Audiard, qui montrait la mainmise du clan corse sur les prisons françaises, sous le nom d’Un prophète.
    Il est strictement interdit de contester le dogme de la culpabilité d’Yvan Colonna dans l’assassinat du préfet Erignac sous peine d’attenter à l’autorité de la chose jugée. Pourtant la peine contre Yvan Colonna est suspendue jusqu’à rétablissement du prévenu, le temps qu’il prenne le maquis si on le fait évader de l’hôpital avant son rapprochement en Corse en cas de rétablissement. Contester, même à titre hypothétique, la culpabilité d’Yvan Colonna serait aussi grave que de contester l’innocence de Dreyfus. Et sous-entendre que l’autonomie accordée in extremis à la Corse revient à reconnaître un séparatisme comme un autre (comme le séparatisme islamiste ou comme le séparatisme ukrainien par exemple… ?) serait commettre un délit d’opinion de lèse-exécutif macroniste.
    L’autonomie de la Corse a toujours été encouragée et l’exécutif n’est pas lâche ou opportuniste, il faut désinfecter le cerveau malade et désinformé des complotistes, ces gens dangereux pour le rythme de la partie d’échecs qu’est la diplomatie contemporaine en garde contre toutes les crises, où le droit du premier occupant, du plus fort ou du plus juste pourrait avoir le dernier mot malgré tous les constructivismes politiques.
    https://etudestorrentielles.blogspot.com/2022/03/lautonomie-de-la-corse-ou-dun.html

  24. Antoine Marquet

    @ Claude Luçon le 17 mars 17:31
    « Déjà à Nice, le camion qui a massacré plus de 80 000 personnes en 2016… »
    Bonjour monsieur Luçon. D’où tenez-vous ce chiffre ?
    Eclairez-moi. Merci.

  25. Antoine Marquet

    L’archipel des Açores (celui qui nous envoie l’anti-cyclone) où je séjourne cinq, six fois par an, tout comme celui de Madère, tous deux portugais depuis bien plus longtemps que la Corse n’est française, sont autonomes. Leur autonomie administrative et politique est très ancienne, puisque considérés territoires ultramarins jusqu’au 19e siècle, et mise au goût du jour par la Constitution portugaise de 1976. Les Portugais des Açores et de Madère se sentent profondément Portugais et ne voudraient, pour rien au monde d’une quelconque indépendance mais restent, parallèlement, très attachés à leurs particularités insulaires. Leurs compatriotes métropolitains les apprécient grandement et ont une affection particulière envers ces frères îliens. Pourquoi ne pourrait-il être de même pour notre Corse, même s’il faut amadouer un peu les rudes Cortenais ?

  26. L’indécence pour acheter des voix n’a pas de limites. Ils sont capables de vendre leur mère pour garder le pouvoir. Et vous appelez cela la démocratie ? En quoi sont-ils meilleurs que les multiples dictateurs sur cette planète ? Certes, plus « soft ».

  27. Patrice Charoulet

    @ F68.10
    Vous me gratifiez d’un commentaire de ma prose touchant la Corse. Libre à vous.
    Que viennent faire les hôpitaux psychiatriques dans la question corse ?

  28. Comme Antoine Marquet (16 h16) je pense à la nécessité d’inventer un statut spécifique pour la Corse qui sorte des sentiers battus.
    Mais en dehors de toute précipitation électorale car nous avons besoin de beaucoup de réflexion autour d’un nouveau mode de coopération entre la métropole et cette collectivité.
    Je déplore à cet égard les démarches petitement tactiques de Darmanin et Macron qui tendraient à accélérer un mouvement autonomiste dont on peut douter du réalisme et surtout du bien-fondé.
    Et puis de quoi parle-t-on exactement ? Du peuple corse ? Le reste d’endogamie dans l’île pourrait faire accroire qu’il existe une ethnie corse et même une identité mesurable par la langue, les coutumes, l’Histoire ?
    Je suis très gêné par cette hypothèse ou cette croyance qui rendrait possible l’amalgame des questions identitaires corses avec les identités gasconnes, lorraines, bretonnes…
    La France a réussi, malgré ses contrastes, à devenir une Nation qui n’a pas détruit ses différents visages, ses différentes cultures.
    La condition îlienne explique en partie les réactions de nos compatriotes corses… d’abord et avant tout français.
    Mais je comprends leur désarroi lorsqu’ils voient se déliter la métropole tombée dans le macronisme, c’est-à-dire dans le laxisme et l’abandon de souveraineté nationale.
    Un peu d’espoir pour le mois de juin quand les manoeuvres électoralistes seront provisoirement terminées !

  29. Claude Luçon

    @ Antoine Marquet | 18 mars 2022 à 15:55
    Oui, merci de me le faire noter !
    Pour deux raisons : Dupuytren (opéré en 2010 mais de retour hélas) et arthrite ! Mes doigts, de rage, prennent parfois des initiatives personnelles, d’où les trois zéros en trop, et dans ce cas de ne pas avoir relu mon texte que d’habitude je tape sur Note et transfère sur JaS mais je ne l’ai pas fait cette fois.
    Mea culpa ! D’autant plus que ma mémoire me rappelait outre le chiffre de 80 pour Nice en 2016 celui de 93, pour moi, datant de seulement 10 jours et que j’insiste pour ignorer 🙁
    Pire, prudent, j’avais été contrôler sur Wikipédia.
    Je ne peux qu’invoquer le droit de me tromper !
    Et d’accepter de vous de me taper sur les doigts en pénalité re 🙁

  30. @ Claude Luçon | 17 mars 2022 à 17:31
    « Déjà à Nice, le camion qui a massacré plus de 80 000 personnes en 2016 avait été garé trois jours de suite près du Negresco sur la Promenade des Anglais devant des caméras de surveillance, fierté de Christian Estrosi, alors que la Promenade était interdite à ce genre de véhicule. »
    Là aussi, il y avait des écrans de surveillance au centre de police municipale et personne n’a rien vu… Pendant le drame, le maire, Christian Estrosi, était au restaurant avec des amis.
    Cet attentat terroriste du 14 juillet 2016 à Nice, sur la promenade des Anglais, a fait 86 morts et 2 457 victimes, dont 400 gravement blessées physiquement et d’autres atteints psychiquement, dont beaucoup restent encore dans un état post-traumatique sévère.
    Le procès se tiendra en septembre prochain à la cour d’assises de Paris et sera diffusé en direct sur les écrans à Nice, le lieu choisi sera précisé ultérieurement.
    C’est un camion de 19 tonnes qui a déboulé à partir de l’avenue de la Californie jusqu’à la promenade des Anglais pour rouler sur des dizaines de personnes dont des enfants, les traînant sous le camion sur plusieurs mètres.
    Ce soir-là j’étais à Nice, témoin oculaire du massacre. Je peux vous dire qu’après avoir vu un tel carnage, vous n’en dormez plus, les cauchemars vous hantent pendant des semaines jusqu’à finir très épuisé.

  31. @ xc
    « L’ennui est que la notion de « peuple » veut tout dire et ne rien dire. […] Alors, que des gens s’intitulent peuple de ceci ou de cela, ou peuple Schtroumpf, c’est leur droit le plus absolu, je suis d’accord. Mais il n’est pas dit que tous ceux vivant avec eux aient envie de suivre sur ce point. »
    Entièrement d’accord. Enfin presque: il ne faut tout de même pas être grand clerc pour discerner que les identités existent, et qu’elles légitiment un certain niveau d’autonomie ainsi que de dépendance dans leur milieu ambiant, au sein des autres identités populaires ou nationales.
    Mais ce n’est pas parce qu’un peuple existe ou existerait qu’il aurait automatiquement droit à une indépendance. À l’intérieur même de ce peuple, les avis divergent. Et des contraintes extérieures existent aussi.
    Étant grosso modo d’origine bretonne et alsacienne, j’ai en horreur la façon dont la France traite des identités linguistiques et régionales. Mais je n’ai rien de commun non plus avec les gens qui font des pieds et des mains pour hystériser leur identité. Cette musique bretonnisante criarde, par exemple, est une honte qui me ferait presque regretter de ne pas être irlandais: le seul peuple qui sache réellement chanter et vivre sa musique.
    Je suis pour un niveau de délégation des pouvoirs depuis l’échelon européen jusqu’à l’échelon, disons, régional. Mais rien ne me ferait plus rigoler de dépit que l’indépendance de la Bretagne ou de l’Alsace… ce qui ne m’interdit nullement de rappeler aux jacobins refoulés qu’ils ne sont pas tout seuls en France. Et qu’ils nous font quand même un peu braire en nous expliquant non seulement comment penser mais aussi comment parler.
    Mais à aucun moment je ne prône la dislocation institutionnelle d’une entité comme la France. Seulement le lâchage de baskets.
    C’est par contre d’une insigne hypocrisie que de prétendre qu’il n’existe qu’un choix binaire entre centralisme forcené et retour des baronnies. Et c’est dans ce faux dilemme que s’inscrit le fétichisme du fantasme de la langue française comme langue pure, intemporelle et incréé. Sacrée. Un peu comme l’arabe, en somme, si vous voyez de que je veux dire…
    Que le français soit la langue de l’administration ? Aucun problème. Que tout le monde le lise et le comprenne à défaut de nécessairement le parler ? Bien évidemment. Qu’on soit contraint de parler français et rien d’autre, très peu pour moi, pour le dire poliment.
    « De même, certains Corses ne me semblent pas désireux de l’indépendance ni même de l’autonomie. Sont-ils, ou pas, du « Peuple corse » ? […] La bonne question me semble plutôt être « que fait-on concrètement ? ». »
    En ce qui concerne la Corse, soyons clair: une indépendance me semble inenvisageable. Il faudrait pour cela que la Corse s’inscrive dans un respect de normes juridiques qui, de toute évidence, ne font pas partie de leur culture locale ; il faudrait aussi que nous ayons des garanties que leur indépendance ne poserait pas de risques sécuritaires, que ce soit en terme de mafias ou en terme de défense. Bref.
    Maintenant, moi, je n’ai pas de problèmes ou de métaphysiques tabous au sujet de solutions « créatives », comme un statut à la mode d’Andorre ou que sais-je encore.
    Mais je suis certain qu’aucune solution ne peut passer par la négation de leur langue.
    Et ces manifestations émeutières en Corse me gonflent, en toute franchise. Ce n’est pas là l’esprit scout: Riri, Fifi et Loulou sont horrifiés.

  32. Robert Marchenoir

    Mais la Corse est déjà autonome !
    Il faudrait que ces messieurs arrêtent de nous raconter des histoires. On voit bien ce qu’ils réclament : le pouvoir exclusif de décider chez eux, y compris contre les intérêts du reste de la France, tout en gardant ouvert en grand le bienfaisant robinet du pognon gratuit des autres, fourni par Paris et Bruxelles.
    Bien sûr que réagir à des émeutes ultra-violentes en proposant une autonomie que personne n’a demandée, c’est un signe de lâcheté et d’imbécillité stratégique majeures. Mais tant qu’à faire des propositions idiotes, il faudrait leur proposer l’indépendance : qu’ils se débrouillent tout seuls avec leur « insularité » — y compris pour les recettes fiscales et la défense, bien sûr !
    Je ne sais pas pourquoi, mais je doute fort que cette idée soulève l’enthousiasme en Corse. Inutile de dire que je suis, pour ma part, opposé aussi bien à une éventuelle indépendance qu’à davantage d’autonomie. Le coup d’après, ce sont les Bretons qui vont nous casser les pieds, puis d’autres.
    La Corse, c’est la France en pire : corruption, banditisme, malhonnêteté, paresse, grande gueule et petits bras. Il n’y a que les chants corses à garder, mais on peut les avoir en disque, merci bien.

  33. @ Patrice Charoulet
    « Vous me gratifiez d’un commentaire de ma prose touchant la Corse. Libre à vous. Que viennent faire les hôpitaux psychiatriques dans la question corse ? »
    Dans les deux cas, prisons ou hôpitaux psychiatriques, il s’agit là de lieux dits « de privation de liberté ». Dans les deux cas, l’État a la responsabilité des gens qu’il y loge.
    Dans le cas des prisons, parce que la condamnation à une peine de prison n’est pas une condamnation à mort sous les coups du premier déglingué islamiste venu.
    Dans le cas des hôpitaux psychiatriques, parce que les personnes qui y sont n’ont généralement pas été condamnées pour délit ou crime, et que si on s’amuse à y coller une personne en lui supprimant les moyens physiques de fuir ou parer aux agressions (tout en prétendant la soigner), il serait de bon goût que les menaces de mort du premier déglingué islamiste venu ne soient pas couvertes de pathétiques excuses des autorités normalisant ces comportements.
    Le point que vous feignez d’ignorer, c’est qu’à partir du moment où l’État empêche une personne de fuir, c’est bien la moindre des choses que de veiller à ce que la personne ainsi privée de liberté ne soit pas menacée de mort. Vu qu’elle ne peut même pas fuir.
    Ce qui, à l’évidence, vous indiffère.
    J’ai en effet bien noté votre apologie des prisons japonaises.
    En toute franchise, Monsieur Charoulet, mieux vaut être un raciste éhonté qu’une personne qui légitime de traiter les personnes privées de liberté par le mépris que vous vous permettez à leur endroit. Si vous enfermez X ou Y ou Z, vous devenez responsable de leur sécurité. C’est aussi simple que cela.
    À chaque intervention de votre part sur le sort des détenus, j’ai eu l’occasion de remarquer que vous légitimez des traitements qui vont bien au-delà de ce qu’il est légitime de qualifier de sanction pénale.
    Il est quand même temps qu’on vous le signale.
    La prison ou l’hôpital psychiatrique ne sont pas censé constituer votre petite vengence personnelle face à tous les déviants que vous vous plaisez à imaginer, les premiers d’entre eux étant bien évidemment ces sociopathes de fumeurs.
    —————————————
    @ Robert Marchenoir
    Effectivement. La Corse réclame quand même le beurre et l’argent du beurre. Et les Bretons me cassent déjà les pieds.

  34. Claude Luçon

    Ben voilà, Colonna ne s’est pas fait massacrer pour rien :
    * transféré dans un grand hôpital de Marseille où les médecins sont peu bavards
    * peine réduite
    Et, surtout
    * autonomie de la Corse en perspective officielle.
    Les Corses vont voter massivement pour Macron ; quand on pense que sans Badinter il se serait fait couper le cou comme chantait Brassens, au lieu de cela il aura sûrement une statue à l’entrée du port d’Ajaccio, tenant le code pénal sous le bras.
    —————————————————
    @ Ellen | 18 mars 2022 à 20:50
    J’avais tapé 80 000 par erreur bien sûr ! Je voulais dire 80.
    Je ne doute pas qu’il soit difficile d’oublier un carnage pareil.
    Estrosi et ses gendarmes méritent d’être sur le banc des accusés.
    —————————————————-
    @ Patrice Charoulet
    Vous nous avez récemment donné votre jugement sur CNews et sa relation d’amour avec Eric Zemmour au titre des sous de Bolloré.
    Passionné des nouvelles sur les événements en France et dans le monde, de géopolitique en général, je suis quotidiennement BFM, LCI, CNN, BBC et RAI Uno tout en conservant une confiance très limitée à l’égard des médias de tous pays. Suite à des séjours en Algérie, Iran et Nigeria en particulier, où j’ai pu constater que, comme dans mon métier, à l’image de l’érosion qui change les roches primaires en roches sédimentaires, les médias changent les faits réels en détails élémentaires.
    Curieux toutefois, je suis passé de Canal 15 à 16, de BFM à CNews pour la première fois et là, surprise, de quoi parlait-on ? d’Eric Zemmour et de Grand Remplacement !
    J’ai écouté un peu les diverses théories sociales, on a même parlé de Renaud Camus, mais de nouveau aucun chiffre, aucune statistique, des paroles, rien que des paroles ! Il y avait quand même un ancien député qui confirmait que, oui, il y avait quelques quartiers qui posaient des problèmes mais de là à en faire un grand remplacement… humm !
    Comme sur les autres canaux TV, on nous y montre des bombes détruisant l’Ukraine, on nous parle du fait que les soldats russes sont mal à l’aise en cherchant, avec difficulté, à envahir l’Ukraine et du grand meeting de Poutine à Moscou. Mais aucun commentateur, pas un, ne fait le parallèle avec Mussolini et ses grands discours populaires, qui avait fait l’erreur d’envoyer des soldats piémontais et savoyards se battre contre « i cugini francese » d’où leur manque d’enthousiasme, comme me l’a raconté en 1957 un Piémontais qui avouait s’être rendu, en français, au premier soldat français qui le menaçait avec son arme. Qu’on sache, il avait fait une erreur similaire avec la Corse en leur envoyant peut-être des cousins soldats sardes ?
    Quelqu’un devrait suggérer à Zemmour, ce fan d’histoire, d’en informer son pote Poutine.
    Autre perle sur CNews, un sachant conseillant à des collègues de ne pas conclure quelle sorte d’accueil les habitant de Marioupol avaient réservé aux troupes russes et celles du Donbass.
    Nous sommes victimes d’une guerre de propagande médiatique précisait-il !
    Qui sait ? Toutes ces explosions dans Marioupiol sont sans doute des célébrations de joie accueillant les Russes qui n’entrent pas dans la ville de peur d’étouffer sous les fleurs et les citoyens de Marioupol, russophones, en meurent de joie et quittent la ville pour laisser à ces braves Tchétchènes libérateurs leurs appartements en ayant pris soin de laisser les lits bien faits et les frigos pleins de caviar et de vodka !
    Mais le sublime fut atteint quand, la voix tragique, un journaliste nous a annoncé qu’une femme qui avait survécu au siège de Léningrad était morte, sans doute de fierté de voir les libérateurs russes comme elle avait accueilli leurs ancêtres rouges !
    Vous aviez hélas raison !
    Après deux ans de médecins divers, Covid aidant, nous avons maintenant droit aux généraux à la retraite, un rien de campagne présidentielle et surtout… Zemmour et son futur grand rassemblement au Trocadéro comme Fillon, mauvais présage, à ce stade d’ailleurs il ferait mieux de le faire aux Invalides !
    Pas de CNews pour moi non plus donc !

  35. À toutes fins utiles, je ferai remarquer que l’Allemagne, tout comme l’Autriche, est constituée de Länder qui disposent d’une grande autonomie:
    « Dans chaque land se trouvent un gouvernement et un parlement. Le land a des compétences bien plus larges qu’une région française. Jugez plutôt, les Länder sont en charge de la police, de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’environnement, de la culture, des aides sociales.
    En revanche, c’est au niveau fédéral que se mènent la politique étrangère, la défense, la justice, le travail, la fiscalité ».
    Il en est de même des États-Unis où chaque Etat dispose d’un gouverneur qui « dirige la branche exécutive de l’État et suivant les États, peut avoir un contrôle important sur le budget, les nominations de plusieurs responsables (dont certains juges) et un rôle considérable dans la législation de l’État ».
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouverneur_aux_%C3%89tats-Unis
    Qu’un Corse soit fier de son identité culturelle corse, ou encore un Breton ou un Alsacien, cela a toujours existé et n’a jamais menacé l’unité du pays, dans la mesure où les indépendantistes constituent une minorité d’illuminés.

  36. revnonausujai

    Curieux abus de langage !
    Le « camion fou » de Nice n’a tué ni blessé personne ; en revanche, l’islamiste déjanté qui était au volant est bien, sous réserve de confirmation judiciaire, le coupable.

  37. Patrice Charoulet

    @ F68.10
    « Mieux vaut être un raciste éhonté qu’une personne qui légitime de traiter les personnes privées de liberté par le mépris… »
    Vous vous jugez « raciste éhonté » ? Dont acte. Bon début. Je puis tout espérer.
    L’avenir est ouvert.

  38. « À ma connaissance, à la suite des incontestables dysfonctionnements liés à la surveillance et à la protection d’Yvan Colonna, prisonnier particulièrement signalé à Arles, aucune sanction n’a été prise, du bas niveau jusqu’au plus haut. » (PB)
    La France est devenue le pays où l’irresponsabilité des gens qui occupent des fonctions liées à la « France officielle » comme le dirait Philippe Bilger, est devenue la règle.
    Qui n’a pas entendu parler de la dilution des responsabilités ?
    Pis encore, les décorations comme la Légion d’honneur qui en principe devraient surtout honorer des gens qui se sont distingués avec mérite dans l’exercice de leurs responsabilités, sont parfois décernées comme nous l’avons vu récemment à des personnes qui y ont fait face de façon plus que discutable comme dans la gestion déplorable de la crise du Covid, au point que cela a ressemblé à de la provocation.
    Si tout le monde peut se tromper, récompenser volontairement une faute est scandaleux.
    Pourtant, à une autre époque ou dans d’autres pays, quand un manquement grave était constaté, c’est en principe la chaîne entière de commandement qui devait être sanctionnée, jusqu’au ministre s’il le faut.
    Certes, il serait difficile avec notre mentalité actuelle d’imiter la Chine impériale dans laquelle l’empereur faisait décapiter les mandarins ayant failli, mais cet exemple résume bien la situation.
    La règle devrait être : « À fonctions et honneurs élevés, sanctions en proportion. »
    Mais pourquoi donc se fatiguer tant que honneurs, prébendes et promotions continueront de pleuvoir quoi qu’il advienne ?
    De même, nous allons commémorer la sinistre suite des crimes de Merah, qui n’a été rendue possible, bien avant sa naissance, que par une suite d’erreurs et de manquements politiques et administratifs, comme dans bien d’autres telle que le massacre du Bataclan, pour ne pas évoquer celles qui risquent d’arriver.
    Mais ceci est une autre histoire.

  39. L’étape suivante, c’est la reconnaissance de la Corse par l’Italie comme Etat indépendant, de l’Alsace-Moselle par l’Allemagne, de la Bretagne par la Grande-Bretagne, de la Normandie par la Scandinavie, etc. Et des opérations spéciales – qui ne sont pas des invasions paraît-il – en garantie.

  40. Et déjà on entend sur les ondes l’espoir renaître en Bretagne, pour le pays Basque ça ne va pas tarder comme pour les autres provinces que la Révolution avait soudées dans une nation et une langue commune.
    Tout ceci devient clair si le schéma directeur de nos autorités nationales ou supranationales est de démolir notre Nation…
    Nous n’avons pas besoin d’ennemis, nous avons une élite…

  41. CORSICA !
    Vous n’allez pas croire ce qui suit et qui est pourtant vrai…
    Je suis allée hier chercher chez Merlin une cale à poncer, le plateau de mon bureau sous la lumière du printemps ayant découvert ses marques.
    Étant incroyablement douée de mes mains, aimant le bois, matière noble, il m’a semblé que cette activité anodine et paisible pouvait me permettre une échappée du « cymbalum mundi » !
    Me voilà dans les rayons, à choisir le grain, la marque et tutti quanti…
    Près de moi, un monsieur ventru, un petit chien sous le bras, me regarde attentivement, si attentivement qu’il m’a paru nécessaire de lui dire :
    – Bonjour ! On se connaît ?
    – Non, et c’est bête !
    – Oui, c’est bête et combien coûte votre petit chien ?
    – C’est une chienne !
    – Ah bon, et elle s’appelle comment ?
    – Inès !
    – Comme ça lui va bien !
    – Inès comme le mannequin !
    – Très chouette, en plus elles ont le même regard !
    – Vous faites du bricolage ?
    – Oui ! Je ponce, cire et lustre à mes heures perdues…
    Il me regarde contrarié… Étrange !
    Il ne sourit pas, je le sais parce qu’il ne porte pas de masque…
    Je souris, pour lui indiquer que je n’ai pas de masque non plus et donc, je souhaite en profiter à mort !
    Il semble désarçonné, ce sourire est intempestif et sans raison… (Je souris sans raison depuis peu !)
    Il me dit, sans autre forme de procès :
    – Je suis corse !
    – Super ! Je ne suis pas corse !
    – En Corse, les choses sont différentes, les femmes aussi !
    – Super !
    – Oui, ici, les femmes, excusez-moi de vous dire comme ça, sont toutes des bipbipbip !
    – Ah bon ! Je ne sais pas trop, je ne connais pas la Corse, ni les Corses…
    – Vous avez vu, en Corse ça va barder, on est au commencement…
    – Ah bon ?
    – Ils sont énervés, et les jeunes, bon moi j’ai 71 ans, donc, hein, je suis plus dans le coup, mais je vous le dis, c’est pas bon…
    Au fur et à mesure qu’il me parle, son accent corse se précise, j’aime bien !
    – Vous savez les Corses, il faut pas trop les emmerder ! À mon époque, il y avait la Brise de mer, et je les connaissais, j’ai joué au foot avec eux, et Colonna je le connais, et sa sœur aussi, c’est un berger Colonna, il a fait une bêtise, il paie, d’accord, mais, alors, là ! Ils étaient où les gardiens ? Hein ? Ils étaient où ?
    Au fur et à mesure, mon accent du midi se mâtine de corsitude…
    Je me dis que ce serait bien si par hasard j’avais un truc à dire sur la Brise de mer, mais je ne sais pas trop ce que c’est, et j’hésite un peu longtemps…
    Sur ces entrefaites, arrive mon seigneur et maître, Breton de son état…
    Le monsieur ventru à la petite chienne le regarde venir vers nous, puis me regarde étonné, je lui annonce qui est ce pinzutu, il me répond :
    – Il est corse, non ?
    – Incroyable ! Comment l’avez-vous deviné ?
    – Ah, on se reconnaît… c’est comme ça !
    – Non, vous avez deviné parce qu’il fait la gueule !
    – Oui, mais ça c’est normal, Madame…
    J’annonce discrètement au Breton qu’il est devenu corse depuis ma rencontre avec ce brave homme.
    Il joue le Corse et conte toutes sortes d’anecdotes corses tirées de sa Bretagne, elles plaisent au Corse, ils sont heureux de parler de la France en termes élogieux…
    Je choisis une cale grain 80, une autre 180, et le Black Bison de Libéron…

  42. anne-marie marson

    Cette négociation sur l’autonomie de la Corse, cette étrange démarche gouvernementale (sur la photo M. Darmanin n’a pas l’air de savoir pourquoi il est là), est une dérivation inopinée et opportuniste qui permet de détourner les yeux du vrai problème: celui de la tentative d’assassinat d’un détenu, dans une prison française, par un islamiste dangereux, même si ce détenu s’appelle Yvan Colonna.
    Ces négociations même nécessaires seront oubliées dès que les élections seront passées.
    On ne sait pas s’il n’y pas d’autres cas comme celui-ci, moins médiatisés quand le détenu ne s’appelle pas Y. Colonna.
    Les frères Traoré n’étaient pas non plus des détenus modèles. Les explications du directeur de l’administration pénitentiaire ont été commentées dans l’émission de Pascal Praud.
    Il n’y a eu aucune surveillance, aucun contrôle, aucun gardien.
    Comme le souligne M. Bilger, ces gens sont toujours en place.
    On entend surtout le silence du garde des Sceaux, un certain Eric Dupond-Moretti, qui bien que mis en examen par des magistrats « félons », restera en place, M. Macron ayant pris sa défense lors de son discours d’hier.
    ————————————————
    @ Ellen | 18 mars 2022 à 20:50
    Monsieur Estrosi ne s’est senti ni coupable ni responsable. Il n’a pas pensé à démissionner.

  43. Intrigant, cet exemple du camion de l’attentat de Nice.
    « Déjà à Nice, le camion […] devant des caméras de surveillance […] alors que la Promenade était interdite à ce genre de véhicule. »
    « Là aussi, il y avait des écrans de surveillance au centre de police municipale et personne n’a rien vu. »
    Quelles conclusions devrait-on en tirer ? Qu’il faudrait condamner les policiers municipaux qui ont manqué de faire enlever un véhicule en stationnement interdit comme s’ils étaient responsables de tout usage qu’un terroriste pourrait en faire ? Et ensuite ? On poursuit les éboueurs qui ont manqué de vider une poubelle ? Les jardiniers qui n’ont pas remué la terre d’un bac à fleurs ? On fait Minority Report à l’envers ?
    Sans trop s’éloigner, après l’attentat de la gare Saint-Charles à Marseille, en 2017, le préfet du Rhône a été évincé, parce que le terroriste était un clandestin voleur, libéré à l’issue d’une garde à vue au lieu d’aller en centre de détention.
    On a limogé le préfet pour un dysfonctionnement qui est pourtant la règle en France. En France et en Europe plus largement, l’expulsion des clandestins n’est pas la règle mais l’exception.
    Pas convaincu ? Retour à Nice, en 2020. Plus précisement, à la basilique Notre-Dame. Origine du terroriste ayant assassiné trois personnes à l’arme blanche ? Arrivé clandestinement en Italie par le bateau d’une ONG, il est laissé libre au sortir du centre d’identification qui lui ordonne de quitter le territoire italien.
    Des points communs dans le profil des auteurs de ces trois attentats ?
    Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, Tunisien entré clandestinement en France, régularisé par mariage avec une femme qu’il tabassait et en instance de divorce, condamné à plusieurs reprises pour des vols et des violences.
    Ahmed Hanachi, Tunisien entré clandestinement en France, toxicomane et voleur.
    Brahim Issaoui, Tunisien entré clandestinement en France, toxicomane et voleur.
    Et si on s’éloigne en géographie, mais pas en mode opératoire, que dire de l’attentat du 19 décembre 2016 à Berlin ?
    Anis Amri, Tunisien, entré clandestinement en Italie, faux mineur isolé mais véritablement violent, incendiaire, échappant à l’expulsion parce que la Tunisie n’en veut pas.
    Avant de condamner le jardinier qui a manqué de découvrir une bombe artisanale dans un bac à fleurs, peut-être faudrait-il avoir un débat national sur la sécurité.
    C’est bien gentil de vouloir virer et sanctionner tout ceux qui auraient pu, en théorie et de très loin, empêcher un crime de se commettre. Si les conditions ne changent pas, le résultat ne changera pas non plus.
    Personne ne dit, en France, par exemple, que les policiers qui poursuivaient Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois agissait comme leur devoir le dictait. Au mieux, on se contente de dire qu’ils ne sont pas responsable de la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré. Au pire, comme pour Adama Traoré, on proclame que leur devoir eut été de laisser des voleurs potentiels partir sans être contrôlés, identifiés.
    Des avocats comme Emmanuel Tordjman et Jean-Pierre Mignard (le pote du couple Hollande-Royal), grisés par la notion de toute-puissance liée aux droits de la défense (au nom desquels on pourrait tout faire et dire), sans même reconnaître qu’ils agissent au nom du demandeur à l’action publique et non du défendeur, n’ont pas hésité à traiter les policiers d’assassins, feignant d’ignorer ce qu’implique ce mot selon le code pénal.
    Des « sociologues » comme Didier Lapeyronnie affirment que « le verdict [d’innocence des policiers] sera interprété comme un profond déni de justice non seulement par les proches, mais plus généralement par la population des quartiers populaires ».
    Et cet exemple dit tout. On peut bien, en buvant un chocolat chaud, en charentaises, lisant le blog de monsieur Bilger, prononcer de très sévères jugements sur tout ceux qui ont failli. Cette manière supplémentaire d’attaquer les services publics ne sert qu’aux criminels. Attaquer les policiers, le personnel pénitentiaire, l’agent de préfecture, plutôt que ceux qui font couler le sang, ça ne fait que faciliter l’action de ces derniers. L’employé de préfecture sait mieux que le commentateur lambda combien de clandestins dangereux sont laissés en liberté en France alors qu’ils se font arrêter tous les quatre matins par la police et pas parce qu’ils sont simplement clandestins, mais parce qu’ils sont aussi des délinquants de droit commun. Ils ne vont pas subitement, parce qu’on vire un préfet, tous prendre au sérieux leur travail alors qu’ils sont trop bien placés pour savoir qu’il est réalisé en pure perte dans la grande majeure partie – et pour les rares occasions où le système fonctionne, on a des Français bien sous tout rapports qui les comparent à Adolf Eichmann.
    Pas convaincu ? Parlons de Michel Zecler alors. Qui pense qu’envoyer en détention provisoire des policiers – dont on sait pertinement qu’ils ne vont pas se soustraire à la Justice – va motiver les forces de l’ordre à plus de diligence lorsqu’ils observent un comportement suspect ? Qui veut risquer de se voir condamné publiquement et sans procès par le président de la République pourtant garant de l’indépendance de la Justice ? Les policiers savent très bien ce que représentent 6 jours d’incapacité temporaire de travail : personne n’est jamais placé en détention provisoire pour 6 jours d’incapacité temporaire de travail, jamais, et particulièrement pas les Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, Ahmed Hanachi, Brahim Issaoui, Anis Amri, ni les Adama Traoré et les Michel Zecler.
    L’extrême rigueur à l’endroit des serviteurs de l’Etat est complètement farfelue au regard du laxisme généralisé qu’ils sont les mieux placés pour observer au quotidien, ça n’a qu’un seul résultat observable : favoriser ceux qui passent leur temps à ouvrir un parapluie, à se protéger personnellement, par l’inaction très souvent. Cela ne renforce que les inutiles qui transforment leur dicton « pas d’initiative, par d’embrouille » en sagesse populaire.
    Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas sanctionner les brebis galeuses, ceux qui par fainéantise manquent à leur devoir. Mais encore faut-il bien mesurer ce dont on parle.
    Un véhicule gênant dans une rue de Nice, c’est une contravention, pas une priorité absolue. Le fait que des crimes soient commis par des gens qui aurait dû se trouver en prison si on appliquait même très vaguement un tiers du code pénal, c’est autre chose.
    Quant à la sécurité des gardiens de prisons en France, c’est ça :
    https://www.europe1.fr/faits-divers/lyon-une-surveillante-de-prison-agressee-au-couteau-par-un-detenu-3947701
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/coulaines-un-detenu-place-une-lame-sous-gorge-d-une-surveillante-de-prison-40d44cd0-6499-11ec-8f86-070a54080f2e
    https://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/ce-que-lon-sait-de-lagression-commise-par-un-detenu-radicalise-dans-la-prison-dalencon-conde-3868352
    https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/un-surveillant-de-prison-agresse-a-tours-peine-allongee-pour-le-detenu
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/violente-agression-d-un-surveillant-de-prison-victime-d-un-jet-d-huile-a-tarascon-20200828
    https://www.ladepeche.fr/2022/02/08/deux-detenus-tentent-de-prendre-un-gardien-en-otage-10096269.php
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/deux-surveillants-pris-en-otage-par-un-detenu-la-prison-de-conde-sur-sarthe-20211005_WR6ERECNTBC5FE5UVVZSIAEAIE/
    https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/08/18/mulhouse-un-surveillant-de-la-prison-violemment-agresse-par-un-detenu-mineur
    L’urgence en prison, c’est toujours un péril. La plupart de ces incidents ont un prétexte bidon, comme peut l’être une bagarre entre deux détenus dangereux. Lorsque des détenus particulièrement signalés se bagarrent, l’erreur professionnelle serait d’accourir au plus vite et sans méfiance comme s’il s’agissait d’une bagarre de cours d’école élémentaire. La prise d’otage et l’évasion n’est jamais loin.

  44. @ Axelle D
    « Bien d’accord avec vous. »
    Cela arrive.
    —————————————-
    @ Patrice Charoulet
    « Vous vous jugez « raciste éhonté » ? Dont acte. Bon début. Je puis tout espérer. L’avenir est ouvert. »
    Vous arrivez à faire des erreurs de compréhension aussi flagrantes tout en ayant été professeur de français ?
    Je suis malheureusement loin d’avoir cette tare, mon bon Monsieur. J’ai même tendance à avoir un bon gros tropisme pro-étrangers que je mets en sourdine sur ce blog afin de ne pas trop vexer certains.
    J’ai grandi avec des Noirs au Lesotho. Je n’ai donc pas la même appréhension vis-à-vis des basanés qui est atavique chez les Français, qui même s’ils se veulent antiracistes vivent une sorte de distanciation réflexe. Et depuis mon enfance, je constate effectivement que je suis une personne qui noue très facilement des relations avec les étrangers.
    Par contre, je ne me cache pas derrière l’antiracisme d’État qui procède du traumatisme de la Seconde Guerre mondiale et plus encore de notre difficulté mentale à donner des droits civiques au juifs pour donner des satisfecit à l’antiracisme de la parlotte, celui qui consiste à pinailler sur des mots, à trouver des expressions choquantes, à se voiler la face sur les réalités, qu’elle soit génétiques, sociales ou culturelles, pour me permettre de m’auto-décerner un brevet d’antiracisme à deux balles.
    Je suis un peu au-dessus de cela, voyez-vous.
    Par contre, je vous avoue avoir fait le tour des chatrooms sur Internet depuis le début de cette guerre. Et je peux vous garantir que les Asiatiques voient cette guerre comme l’occasion de se venger de ces nazis de Blancs. La vraie face de l’antinazisme poutinien, version carabinée de votre antiracisme de pacotille qui n’est rien d’autre qu’une chasse aux blasphémateurs, c’est d’expliquer au reste du monde que leur antiracisme, leur anticolonialisme, leur antinazisme, cela justifie l’extermination des Blancs.
    C’est devenu malheureusement parfaitement clair depuis deux semaines.
    Votre antiracisme de pacotille, Monsieur Charoulet, c’est exactement cela: de la culpabilité relative à la Seconde Guerre mondiale et relative à l’antisémitisme structurel de la société française du dix-neuvième que vous projetez sur le monde entier de manière parfaitement décontextualisée. Votre antiracisme dérive de la condamnation morale républicaine des gens qui refusaient alors la nationalité et la citoyenneté sous prétexte de judaïsme. Vous l’avez extrapolé à des domaines qui n’ont plus rien à voir. Et vous l’avez transformé en tabou et en blasphème, quitte à en accuser les gens comme moi qui n’ont jamais tenu un propos remettant en cause la citoyenneté sur un motif d’ethnicité.
    Votre antiracisme de pacotille, Monsieur Charoulet, c’est une façon de refuser de voir et de refuser qu’on parle des réels problèmes relatifs, entre autres, à la notion de race, pour vous complaire à la place dans la chasse aux mots de travers. Alors que, comme je vous l’ai expliqué, il y a bien des gens qui veulent la mort des Blancs pour leur faire payer la colonisation. Et qui espèrent que Poutine s’y colle. Et qui applaudissent que Xi et Modi le soutiennent, le Poutine.
    Là, vous avez de réelles thématiques raciales. De guerre des races. Mais, comme elles ne rentrent pas dans votre petit logiciel antiraciste qui vous a anesthésié le cortex… eh bien vous ne verrez jamais le lien.
    Maintenant, oui, je vous le confirme: je vous conseille de vous faire raciste éhonté plutôt que de continuer à cautionner les viles violations des droits élémentaires des prisonniers ou des personnes privées de liberté. Il y a bien une hiérarchie dans l’ignominie, et vous seriez alors bien moins immoral de n’être qu’un raciste éhonté.
    Car un nazi qui ne viole pas les droits des prisonniers, voyez-vous, cela ne me fait pas bien peur: il aura du mal à gazer des juifs, ce nazi, s’il respecte les droits des prisonniers…
    Et cela fait longtemps qu’avec mes potes ex-muslims rebeus, on se paye la poire dans les grandes largeurs de l’antiracisme français. Et on a bien raison.

  45. En gros les Corses ce qui les intéresse c’est le chéquier de l’Etat, les touristes et leur carte bleue, leur refiler leur saucisson et leur jambon à partir des porcs made in ailleurs:
    https://www.20minutes.fr/economie/2634999-20191024-charcuterie-corse-porc-breton-quand-figatellu-vire-arnaque
    En plus ils ont tout à prendre, rien à donner. Les élus entretiennent un esprit politique qui ne représente que ceux qui veulent bien aller voter.
    TPLC, Tout pour la Corse, TPLG, Tout pour leur gueule, ils sont des gâtés de la République et en plus ils lui crachent à la figure. S’ils le pouvaient ils rédigeraient aussi la Constitution dans leur langue comme les partis qu’ils représentent pour les élections:
    https://election-regionale.linternaute.com/resultats/corse/region-94#:~:text=Les%20derni%C3%A8res%20informations%20sur%20les%20%C3%A9lections%20r%C3%A9gionales%202021,form%C3%A9e%20par%20FaC%2C%20PNC%20et%20Corsica%20Libera.%20
    Ce qui est le plus triste c’est que cette région est divisée, à cause justement de ces mafieux qui ne rêvent que cercles de jeux. Pour quelle raison comparée à celles des autres déliquants ils devraient effectuer leur peine à domicile ?
    Trois balles dans la peau, et dans le dos du Préfet Erignac, oublié aussi ?…
    https://www.ladepeche.fr/2022/03/02/assasinat-du-prefet-erignac-par-yvan-colonna-5-dates-cles-pour-tout-comprendre-10144161.php
    Le pardon et les concessions depuis son fauteuil, c’est confortable, c’est la pire des démissions, la justice a été prononcée, tout le reste c’est reculades et compagnie. On n’achète pas la liberté, elle se conquiert:
    « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. » — Winston Churchill.
    Achille a dû mettre les crampons, comme moi d’ailleurs, et croire qu’on gagne un crunch avec des bons sentiments, c’est se tromper, chacun défend son bifteck, c’est ainsi. Céline n’a jamais été aussi vrai, aussi moderne.

  46. @ F68.10 | 19 mars 2022 à 01:12
    D’accord avec vous pour la première partie concernant les prisonniers et internés.
    Mais absolument pas concernant la Bretagne et les Bretons.

  47. @ Ellen | 18 mars 2022 à 20:50
    Et il y a des gens que nous ne citerons pas qui soutiendront mordicus que des faits de ce genre et d’autres moins impressionnants mais de même nature ne relèvent que du « sentiment d’insécurité ».

  48. Patrice Charoulet

    @ F68.10
    Tous les commentateurs m’en sont témoins : je réprouve tous les racismes sans exception. J’ai donné mes raisons vingt fois, avant votre arrivée ici. Je ne vais pas recommencer, de peur de lasser.
    Dans votre dernier texte, vous parlez trois fois (!) de mon « antiracisme de pacotille ». Vous aurez beau le dire cent fois, cela ne changera rien et… ne rime à rien.

  49. Oui Patrice Charoulet est antiraciste, c’est un exemple à ce niveau-là.
    Toutefois, à trop insister sur son antiracisme, ça en devient suspect au même titre que l’honnêteté de certains politiques.
    Monsieur Charoulet ne prend pas en considération mes commentaires, il ne s’abaisse pas, mais je lui conseillerais de la mettre en veilleuse sur son antiracisme, on a compris et qu’il insiste n’y changera rien, si ce n’est qu’on finira par ne pas le croire.

  50. @ Patrice Charoulet
    « Tous les commentateurs m’en sont témoins : je réprouve tous les racismes sans exception. […] Dans votre dernier texte, vous parlez trois fois (!) de mon « antiracisme de pacotille ». Vous aurez beau le dire cent fois, cela ne changera rien et… ne rime à rien. »
    J’ai effectivement remarqué que vous effectuez dès que possible votre petit rituel et vos ablutions au sujet du racisme. Et, en toute franchise, je trouve cela assez pathétique.
    C’est d’autant plus pathétique que vous vous ingéniez à m’accuser, moi et d’autres, à qui mieux mieux d’être raciste, avec un sens de la discrimination intellectuelle en la matière qui se révèle être déficient. Et ce en manipulant le sens des propos. Comme vous venez de le faire.
    Et c’est d’autant plus pathétique qu’ayant remplacé votre Bible ou votre Coran par le Larousse, vous vous permettez de pontifier sur le racisme de manière complètement décorrélée de la réalité de ces questions. Vous venez d’ailleurs de récidiver sur le mot « négationnisme », témoignant encore et encore du noyau dur de vos obsessions qui vous empêchent de saisir la nature de ce qu’est le racisme. Seuls les scientologues utilisent les dictionnaires de manière aussi obsessive et compulsive que vous. Vous suivez en effet à merveille les conseils de L. Ron. Hubbard pour atteindre la clarté…
    C’est tout cela qui fait de votre antiracisme un antiracisme de pacotille. Vous ne comprenez rien aux thématiques relatives au racisme. Tout ce qui vous importe est de répéter une doxa.
    Je n’ai aucune tolérance pour ce type de comportements.
    Et je n’ai aucun problème à le répéter. Car le racisme, je sais mieux que vous ce que c’est, Ntate Charoulet. Mieux que vous et mieux que Ntate Comte-Sponville.
    Encore une fois: vous feriez mieux de vous faire raciste éhonté que de systématiquement nier la pertinence des droits élémentaires des détenus. Vous respecteriez ainsi davantage les minorités ethniques qu’en tentant d’imposer socialement un antiracisme naïf qui les fait se bidonner ; comme en témoigne, entre autres, la montée du mouvement des indigénistes ; ou comme en témoignent les sarcasmes de mes potes ex-muslims, qui se lamentent jour après jour que s’pays aille dans l’mur sur ces sujets. Par ignorance. Et par mentalité religieuse en la matière.
    —————————————————
    @ Axelle D
    « D’accord avec vous pour la première partie concernant les prisonniers et internés. Mais absolument pas concernant la Bretagne et les Bretons. »
    C’est en ce sens-là que je vous ai interprétée.
    En ce qui concerne les Bretons, je ne vois pas précisément ce que vous reprochez à ma position. Mon refus de l’indépendance ? Probablement pas. Ma position décentralisatrice influencée par l’helvétisme ? Probablement ; et je vais continuer à la défendre par des arguments. Ma tolérance des identités locales et des langues régionales ? Navré, mais vous ne ferez pas de moi un intolérant à la mode du dogme jacobin en vigueur en France. Je le récuse pour des motifs d’éthique.

  51. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 19 mars 2022 à 18:18
    « Tous les commentateurs m’en sont témoins : je réprouve tous les racismes sans exception. J’ai donné mes raisons vingt fois. »
    Ah non, désolé, pas moi. En réalité, vous n’avez pas donné vos raisons une seule fois.

  52. Les mots ont un sens, dit le professeur ou le saint des temps modernes, appelons-le comme on voudra, aussi le racisme éhonté n’a de corrélation avec les droits élémentaires qu’en la vindicte du détenu abusivement, qui ne devrait pas reproduire ce qu’il a subi, au risque de cet abus faire généralité.

  53. Sur la photo, je vois Gérald Darmanin très inquiet. Suivez le regard de celui assis en face, il semble être dérouté. D’un côté, il y a Emmanuel Macron qui doit être prêt à tout instant pour faire face à Poutingrad et de l’autre côté G. Darmanin qui ne sait plus quoi faire avec les Corses qui jurent de tout casser s’ils n’ont pas l’indépendance. Comme dirait Hollande, pas de bol ! Et tout ça à un mois des présidentielles.

  54. Claude Luçon

    @ Florestan68 | 20 mars 2022 à 12:18
    Nommer un sportif comme secrétaire d’Etat ou ministre des Sports n’a rien de nouveau, c’est même classique et normal, tous les sports sont organisés en Fédérations nationales regroupées en Fédérations mondiales ! Le ministre doit d’abord être un symbole et connaître les besoins des sportifs, ce qui n’est guère le cas des autres ministres qui ne comprennent pas nécessairement, rarement même, les besoins des citoyens, comme le prouve ce gouvernement.
    Le sport est aussi pratiqué par des gens éduqués et intelligents, pas seulement des retardés mentaux !
    Ce n’est qu’en France où le sport est considéré comme l’occupation des sous-doués, les sports tels que nous les connaissons sont issus des universités de Cambridge et Oxford pour la plupart, de l’aviron au rugby !
    Hier le XV de nos parlementaires a battu celui des lords anglais.
    Le rugby se joue à 7, à 13 et à 15.
    Ce que vous suggérez existe dans les formes 7 et 13 !
    Le rugby est au foot ce que les échecs sont aux dominos, et le bridge à la belote.
    Le rugby est comme les échecs, un jeu basé sur les batailles militaires d’antan et tactiquement infiniment plus varié que le football, les combinaisons bien plus nombreuses, les changement de tactiques multiples.
    Les Anglais ont abordé la seconde mi-temps hier avec une tactique entièrement différente. Ils ont joué la première mi-temps essentiellement au pied, sachant que la défense française était intraitable, donc ils cherchaient à passer par-dessus, genre artillerie, en début de seconde mi-temps ils ont joué à la main, genre cavalerie légère, ce qui a surpris les Français qui se sont vite remis en ordre de bataille.
    Le premier essai français était une adaptation à la main d’une combinaison normalement jouée au pied, genre dans lequel le jeune Ntamack excelle, on a vu côté français de très belles choses hier soir avec des changements constants de type de jeu.
    Le foot est populaire précisément parce que c’est un jeu simple, le rugby moins compris car c’est un jeu infiniment plus tactique, varié et musclé.
    Petite histoire à propos du rugby avant la télévision au cas où vous ne la connaîtriez pas :
    Une vieille dame demande à son petit-fils pourquoi il est si fanatique de rugby.
    Le petit-fils emmène sa grand-mère voir un match ; soudain il l’entend pleurer. Il lui demande pourquoi.
    Elle répond : sommes-nous si pauvres que nous ne puissions pas acheter deux ballons, un pour chaque équipe et ainsi leur éviter de se battre de cette façon pour un ballon ?
    Par ailleurs oui, cette élection aurait dû être reportée et Larcher aurait mieux fait de se taire !

  55. @ F68.10 | 20 mars 2022 à 00:03
    Votre position consistant à dire que les Bretons vous cassent les pieds, j’ai fait simplement remarquer que je ne partageais pas votre avis.
    Pas besoin de débattre à la suite de ce propos qui me semble parfaitement clair, d’autant que ce n’est pas le lieu sur un blog.
    Quant aux langues régionales, je suis pour leur sauvegarde à cent pour cent, de même que je suis pour la protection de notre patrimoine sous toutes ses formes.

  56. Patrice Charoulet

    On ne peut que déplorer qu’un détenu ait tué un autre détenu dans une prison. La victime s’appelle Yvan Colonna.
    J’apprends, ce mardi 22 mars, qu’en Corse des pancartes et des banderoles ont ces mots «  Gloire à toi, Yvan ! »
    Gloire à toi pour avoir tué un préfet français, ce qui a réjoui des Corses ?

  57. Fora Bill negro, passez votre chemin avec votre racisme d’un autre âge, et ne venez pas alors nous parler savamment d’un petit juif à protéger, vous ne savez que le recrucifier.
    Sortez de la maison de prière, vous en faites un repaire de voleurs !

  58. Soyons précis :
    Fora Bill negro, passez votre chemin avec votre racisme d’un autre âge, et ne venez pas alors nous parler savamment d’un petit juif à protéger, vous ne savez que le recrucifier à vouloir réconcilier les Corses sur le dos des Arabes, vous ne savez ni ce que vous dites, ni ce que vous faites.
    Sortez de la maison de prière, vous en faites un repaire de voleurs, retournez à l’obscurité des ruines de votre temple dépassé !

  59. @ Patrice Charoulet
    « Marre d’entendre parler de « peuple corse ». Il n’y a qu’un peuple français. Il n’y a pas plus de peuple corse que de peuple normand, picard ou bourguignon. »
    Désolé de lire de telles choses, la déformation professionnelle ne permet pas de tout excuser. On peut apprendre le français ou une autre langue, cela ne provoque pas obligatoirement l’occultation de l’appartenance à un peuple d’origine, à des racines spécifiques.
    La France admet la double nationalité, ce n’est pas le cas dans d’autres pays comme la Chine. Nous avons la chance d’avoir une nationalité pour laquelle la notion de tolérance n’est pas un vain mot. Ne gâchons pas cette chance.
    Vive la France et les peuples qui la composent.
    Vous avez vécu sur l’île de la Réunion 🇷🇪, vous avez indiqué connaître les noms des ethnies qui y vivent. Mais vous aviez oublié les Yabs, les Blancs de souche. Ne nous perdons pas en conjectures et profitons du bonheur de la vie.

  60. COLONNA
    Commission d’enquête parlementaire.
    Le directeur de la prison est oppressé ! 
    GWG déclare qu’un fonctionnaire qui manifeste une telle émotivité ne devrait pas assumer une telle fonction.
    Et si c’était une comédie ?

  61. COLONNA
    La directrice de la prison était partie la veille ou l’avant-veille.
    Son remplaçant, en arrivant, avait bien des choses à faire… je suppose, car je ne me suis jamais trouvé dans ce genre de circonstances.
    Il y a comme un hiatus.
    Le cher Raymond Devos aurait dit : « J’ai des doutes ! ».

  62. FRANCK ELONG ABÉ
    est un pur produit d’Afrique, d’origine camerounaise, de nationalité française (!), de religion musulmane, de conviction islamiste, un magnifique gaillard capable de prouesses à mains nues, valeureux combattant jihadiste qui « fit » l’Afghanistan où il fut arrêté par les Américains, qui le rendirent à la France au motif que Guantánamo était plein.
    Condamné en 2014 à 9 ans de prison, détenu à Condé-sur-Sarthe jusqu’en 2019 – où il est à l’origine de 14 incidents violents – il arrive à la prison d’Arles sans passer par un « quartier d’évaluation de la radicalisation », procédure habituelle pour ce genre d’individu.
    Dès son arrivée à Arles il devient doux comme un agneau.
    « Renfermé sur lui-même, taiseux, sans visites ni contacts avec l’extérieur, il n’était pas vraiment un détenu modèle, mais il n’avait plus été à l’origine d’aucun débordement notable. »
    Personne ne s’interroge sur cette transformation… mieux, on lui confie « des tâches d’entretien habituellement interdites aux DPS ».
    Un emploi qui lui permettra de se retrouver un jour dans la salle de musculation de la prison dans un moment où elle est occupée par un autre détenu.
    Une opportunité d’autant plus exceptionnelle pour lui qu’il devait être libéré quelques mois plus tard !
    En juin 2015, déjà, il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Rouen pour tentative d’évasion de la prison-hôpital de Seclin, dans le Nord, au cours de laquelle il prend pour otage une interne en psychiatrie qu’il menace d’une pointe façonnée de ses mains.
    Quand on est en prison mieux vaut savoir avec qui !
    Un enchaînement de faits qui se produisirent dans notre beau pays de France.

  63. CORINNE PUGLIERINI
    est une femme de la civilisation post-woke. Ce n’est pas une mère de famille attentive à l’éducation de ses nombreux enfants. Elle n’est pas professeure du secondaire possible collègue estimée de notre camarade Charoulet, ni gérante d’une chocolaterie familiale, ni même employée d’une galerie d’art après son passage à l’École du Louvre… elle fit des études de droit, peut-être même intégra une école prestigieuse : ENM, voire ENA on ne sait… pour se retrouver dans l’administration pénitentiaire, gravissant tous les échelons jusqu’à devenir directrice de la prison d’Arles, célébrissime pour abriter un détenu de renom, « présumé » assassin d’un préfet de la République.
    Tout alla bien pour elle jusqu’au moment où arriva dans sa taule un individu qui s’était distingué en Orient pour « faits de guerre », un type sérieux mais complètement assagi, qui avait conquis l’estime de sa directrice, elle ne manqua pas de le faire savoir postérieurement dans une réunion parlementaire officielle.
    Puis elle quitta son poste, appelée à d’autres fonctions, entourée de l’estime de ses subordonnés, sans attendre l’arrivée de son successeur – lequel arriva le surlendemain – pour lui transmettre les consignes.
    Elle eut de la chance car c’est dans cette vacance interstitielle que se produisit un drame dont nul n’est responsable.
    En tout cas pas elle, peut-être son remplaçant – un brave homme émotif – ou alors le grand chef de la boutique judicienne, l’honorable avocat Dupond-Moretti !
    On ne sait… on saura peut-être un jour… quoique l’Administration sait se défendre admirablement… sauf que, pas plus tard qu’hier deux familles de péquins, les Colonna et les Paty, se manifestèrent vertement, rompant grossièrement le déroulé calme et serein d’une période électorale terne et sans enjeu.
    Il n’est pas impossible qu’une troisième famille – celle de Jérémie Cohen – vienne perturber ce haut moment républicain qu’est la désignation du chef de l’État. Mais c’est une autre histoire !
    Le vase pourrait déborder… et la vase se répandre !

  64. La commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République auditionne M. Marc Ollier, chef d’établissement de la Maison centrale d’Arles et Mme Corinne Puglierini, ancienne cheffe d’établissement de la Maison centrale d’Arles.
    Sur le site web de la chaîne parlementaire, la vidéo de l’audition n’est pas disponible.
    Vu de la fenêtre de mon smartphone, on n’en finit plus de cacher la poussière sous les tapis.

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