Quand j’ai appris que la photographie de campagne d’Emmanuel Macron entre les deux tours de l’élection présidentielle avait été substantiellement retouchée, j’ai éprouvé une très vive déception (Morandini Blog).
Même s’il était attentif à tout, je doute qu’il ait lui-même enjoint de procéder aux retouches mais il demeure qu’elles ont été faites et qu’il ne pouvait pas ignorer qu’il n’était plus absolument, naturellement lui-même. Lorsque la communication atteint un tel degré d’absurdité au point de porter atteinte à ce qui constitue la richesse physique et humaine d’une personnalité, elle délire et nous fait tomber dans un monde de fous où le simulacre est non seulement subi mais créé. Où on désinvestit un être de ce qu’il est pour le représenter telle une image qui a aussi peu à voir avec lui qu’un tableau de grand maître même avec son imitation talentueuse.
J’ai conscience d’enfoncer des portes ouvertes avec ces banalités sur le monde de l’apparence politique mais j’avoue avoir espéré qu’Emmanuel Macron ne s’y soumettrait jamais de manière aussi ostensible et pour des détails de forme, de visage et d’habillement qui auraient dû apparaître secondaires par rapport à la qualité et à la profondeur du message.
Celles-ci, pour être transmises, exigent bien plus que des « retouches » et justifient cette volonté de transparence démocratique qui passe par une communication informant les citoyens sans les leurrer.
Je regrette que ce président que j’estime et apprécie globalement ait été précédé, pour le frivole et le dérisoire, par un candidat friand de retouches et transigeant avec son intégrité.
Je suis heureux, au contraire, de devoir admettre que François Ruffin, sur un registre général, est un homme sans retouches et qu’à cause de cette spontanéité jamais « travaillée », il peut séduire bien au-delà de son camp (L’Obs).
J’ai tweeté sur lui il y a peu de temps et j’avais écrit ceci : « François Ruffin n’en a rien à faire de gens comme moi et sans doute beaucoup de mes positions susciteraient-elles sa totale hostilité ! Il n’empêche que j’éprouve une sympathie et presque une estime pour une personnalité singulière, sincère et au service exclusif des humbles ».
Immédiatement un imbécile m’a répliqué « qu’il ne voudrait pas de moi », croyant m’offenser en reprenant ce que j’avais dit moi-même.
Quand on avoue une proximité, ne laisse-t-on pas apparaître, aussi antagonistes que soient les registres, comme un soupçon de similitude ?
Je sais bien qu’il est anormal, dans notre univers, de ne pas tirer d’une opposition politique une hostilité inconditionnelle à l’égard de la personne dont l’opinion et les options sont contraires aux vôtres.
Il n’est pas non plus acceptable, dans cette société qui n’aspire qu’au simplisme et à l’hémiplégie, de juger injuste l’accusation d’être « un président des très riches » formulée à l’encontre d’Emmanuel Macron et, en même temps, de ne pas être insensible au combat mené, avec ses outrances, ses partialités et ses approximations, par un François Ruffin en faveur des exclus et des dépossédés de l’existence, des sevrés de pouvoir.
Est-il honteux, pour un réactionnaire revendiqué selon sa définition personnelle, de ressentir comme une étrange et paradoxale attirance pour cette personnalité, tellement « électron libre » qu’elle agace même les officiels insoumis tout surpris de se trouver face à un vrai ? (Le Parisien)
Je mesure la théâtralisation, la dramatisation que ce député peu enclin aux codes et aux conventions met au service de son combat collectif. Qui peut être totalement dupe de cette posture de Robin des Bois d’aujourd’hui, en définitive pas si éloignée dans le style mais aux antipodes quant au fond, de ce « romanesque » adoré des Français et dont Emmanuel Macron a affirmé être l’incarnation ?
Cet extrémisme de la générosité sociale découpant la vie entre pauvres et privilégiés semble évidemment ridicule, superficiel pour tous ceux qui prétendent que l’économie est une science, la réalité complexe, la lutte des classes désuète et la conduite des affaires une démarche de responsabilité.
J’entends bien tout cela mais en quoi devrais-je être ligoté par une détestation obligatoire qui contraindrait mes humeurs à être accordées avec mes idées ? Peut-être ai-je trop le goût du récit national, de la scène politique, la passion des personnages, une trop intense appétence pour les irréguliers ou les atypiques qui viennent bousculer et rendre visibles, accessibles, charnelles les théories?
La droite classique, probablement, manque de ces éclaireurs fantasques et imprévisibles non pas pour gouverner demain – ils seraient aux antipodes de toute domination de ce genre et inaptes à la moindre maîtrise structurée – mais pour lui montrer un chemin sur lequel la poésie fulgurante des provocations saurait coexister, par la suite, avec la prose sérieuse et inévitable des techniques et du pragmatisme.
On comprendra que, de même que je n’ai pas aimé qu’on ait apporté des retouches à l’apparence d’Emmanuel Macron, j’ai de la dilection pour François Ruffin, fier d’offrir une authenticité admirée ou critiquée. Mais telle quelle.
Sans aucune retouche.
« Je suis heureux, au contraire, de devoir admettre que François Ruffin, sur un registre général, est un homme sans retouches et qu’à cause de cette spontanéité jamais « travaillée », il peut séduire bien au-delà de son camp. »
Allons donc. Voyez ce qu’une journaliste de France Inter rapporte à propos de la fameuse séquence de la chemise débraillée de François Ruffin :
« Chaque député devait un à un quitter son siège pour voter, voter pour celui qui devait devenir le nouveau président de l’Assemblée nationale. Vous vous êtes levé, François Ruffin, vous étiez normalement habillé, et vous avez ostensiblement retiré votre chemise du pantalon que vous portiez. Est-ce qu’un député représente mieux les ouvriers quand il apparaît tout débraillé ? Permettez-moi d’en douter. »
Spontané François Ruffin ? Il a plus que quiconque le sens de la mise en scène !
https://www.marianne.net/politique/video-l-incroyable-proces-fait-par-une-journaliste-francois-ruffin-sur-france-inter
Bonjour,
François Ruffin a un côté adolescent indiscipliné qui n’a pas totalement terminé sa puberté qui peut effectivement séduire jusque chez des réactionnaires revendiqués comme vous Philippe Bilger.
Ce qui me plaît chez lui c’est qu’il prend au pied de la lettre son appellation d’insoumis, allant jusqu’à couper l’herbe sous le pied à Jean-Luc Mélenchon qui ne doit pas vraiment apprécier les prises d’initiative de son lieutenant.
L’organisation, ce 5 mai, de « la fête à Macron » lancé par François Ruffin a manifestement été un beau succès. Le temps s’y prêtait et les forces de police renforcées ont empêché les Black Blocs de gâcher la fête. Il y a bien un véhicule de France Info qui a été caillassé et un policier blessé par un jet de projectile mais rien de comparable avec la journée du 1er mai.
Certes le nombre de participants n’a pas été de 160 000 mais de 38 900 selon l’organisme indépendant chargé de compter les manifestants, mais ce n’est pas mal quand même.
François Ruffin me plaît aussi dans la mesure où il commence sérieusement à faire de l’ombre à J-L Mélenchon. Le premier est un idéaliste un peu naïf qui ne se prend pas (pour l’instant) au sérieux, alors que le second est un doctrinaire illuminé qui veut entraîner le peuple dans ses délires mégalomaniaques.
https://www.lejdd.fr/politique/la-fete-a-ruffin-ou-a-melenchon-3644402#xtor=CS1-4
Sur la photo, la baiser de J-L Mélenchon à François Ruffin ressemble furieusement à un baiser de Parrain, ce qui n’est jamais bon signe.
Franchement, je ne suis pas persuadé que ses deux-là feront longtemps la route ensemble car il est clair qu’ils n’ont pas les mêmes objectifs.
Retouches et maquillage : le programme camouflage de la politique macronienne.
Un p’tit peu de lecture pour sourire de bon matin :
http://www.bvoltaire.fr/29-000-euros-de-maquillage-candidat-macron-ne-posent-probleme
« On comprendra que, de même que je n’ai pas aimé qu’on ait apporté des retouches à l’apparence d’Emmanuel Macron, j’ai de la dilection pour François Ruffin, fier d’offrir une authenticité admirée ou critiquée. Mais telle quelle. »
Sans aucune retouche.
Si c’est le cas, un léger cover sans doute?
« Une vive déception »
Votre naïveté, cher P. Bilger, franchit très largement les frontières de la bisounourserie !
Naïveté d’autant plus inattendue et étrange que vous fréquentez assidument les milieux médiatiques et que vous ne pouvez ignorer les informations qui y circulent.
Jamais dans notre République, il n’y a eu à l’Elysée et ailleurs tant de sous-fifres occupés à peaufiner – à chaque instant – l’image du Petit Prince. Image physique et intellectuelle. Cela s’appelle de la communication cher P. Bilger. L’ignoriez-vous ?
C’est plus que des « portes ouvertes » que vous enfoncez. Votre adoration aveuglée pour le Président est sidérante.
Et voilà qu’une image pieuse chasse l’autre ! C’est Ruffin qui s’y colle aujourd’hui et est l’objet de toutes vos attentions. Or, s’il existe un personnage politique actuel qui s’occupe intensément de son image publique c’est bien lui !
L’hostilité inconditionnelle d’un adversaire politique est aussi simpliste qu’une admiration béate que rien ne justifie sinon l’humeur du jour, quelques belles phrases marxisantes, une chemise blanche à la BHL largement échancrée et une coupe de cheveux moderne en diable.
Vivement le prochain billet.
PS : On mesure la fatuité d’une personnage médiatico-politique à la longueur de sa fiche Wikipédia : plus de deux cents lignes pour notre Ruffin si transparent et si attendu !
La naïveté bilgérienne à fond la caisse, c’est mignon comme un chaton.
@ breizmabro
Bien vu !
Maître Eolas s’est expliqué sur l’utilisation d’un pseudo.
http://www.maitre-eolas.fr/pages/quelquesmots
Mais c’est vieux comme le monde la mise en valeur du chef, déjà Pharaon soignait sa momie pour arriver dans le meilleur état possible devant le tribunal du jugement des morts d’Osiris.
Quant à Bonaparte, il a usé et abusé des talents de David pour donner, par un portrait équestre, une image de conquérant franchissant le Grand-Saint-Bernard, auprès de laquelle Alexandre le Grand fait pâle figure, même avec Bucéphale.
On appelait autrefois ce comportement « propagande », on l’appelle « communication » à présent, pudeur des mots qui ne parviennent pas à dissimuler la réalité.
Et s’agissant de réalité, il faut être serein, du moins pour les opposants, car après la dynamique toile du Grand-Saint-Bernard, vient la toile de Napoléon dans son cabinet, bedonnant et chauve (quoique chauve ne soit pas un défaut, je le précise pour les dames du blog).
Et voilà bien ce qui risque d’arriver à Macron.
Déjà une calvitie naissante relativise sa jeunesse, état transitoire s’il en est, l’embonpoint suivra, puis viendra le temps de la ride véloce arrivant à grand pas, suivie du triple menton, enfin la pesante graisse et le muscle avachi lui donneront la démarche lente et pesante, le comble pour un marcheur !
Bref, puisqu’on nous assure que Macron a le profil de Bonaparte, souhaitons-lui le devenir de Napoléon, physiquement c’est un souhait qui risque bien de devenir réalité, politiquement ce serait bien si on pouvait découpler son devenir de celui des Français et de la France !
Si, Monsieur Bilger, il existe à droite un homme qui pourrait vous surprendre dans le sens que je souhaite : il s’agit de François-Xavier Bellamy !
En conférence dans ma région, il a impressionné son auditoire et, ce soir-là, nous avons été nombreux à caresser l’espoir d’un futur qui se passerait de… retouches !!
C’est une bonne technique. Diviser pour régner.
J’ai l’impression que M. Macron va jouer à fond cette carte.
Et je crois que ce sera très facile. Il suffit que M. Ruffin prenne un peu plus de pouvoir au sein de LFI et M. Mélenchon ne le supportera pas.
M. Corbière et M. Quatennens non plus.
Tous les quatre reprochent à M. Macron son ego mais visiblement ils sont atteints du même syndrome.
Et de fait à gauche il y a encore quelques autres loustics qui lorgnent sur la population censée être de gauche.
Fastoche pour M. Macron.
Il ne devra même pas trop se battre.
On l’a vu avec les deux journalistes qui ont aussi un ego assez démesuré.
La phrase qui m’a choqué est celle de Mélenchon et elle est explicite : « C’est une histoire qui a commencé il y a moins de 300 ans », qui veut dire que l’Histoire commence à la Révolution française, époque sanglante, triste, excluant une partie des Français et niant des siècles d’Histoire, et en particulier le Siècle des Lumières, reconnu universellement.
Soyons sérieux ! Un « roi » qui mobilise seulement 38 000 personnes malgré le battage organisé (pour l’essentiel) grâce au suivisme des médias ?
Ce n’est pas cela qui va ébranler le pays.
Moins encore le faire progresser.
Plus préoccupant, c’est l’absence de propositions concrètes (je n’ai pas écrit « constructives ») de ce « roi » et de son « armée ».
Franchement, j’ai trouvé cela nul et vulgaire.
Modifier le masque de l’être revient-il forcément à tromper sur l’être ?
La réponse mérite réflexion.
Par contre, lorsqu’on a voté Hollande, on a voté pour un admirateur de celui qui avait organisé un attentat bidon pour être élu. Là, il n’y avait pas matière à réflexion. La quasi-totalité de la bande à Mitterrand étaient des escrocs, si ce n’est matériellement, spirituellement sauf peut-être des naïfs ignares comme Bérégovoy qui s’était imaginé qu’on peut impunément fricoter avec les voyous ou les idéologies d’extrême gauche pour le bien commun.
Les meilleurs comme Védrine ont juste été les complices voire à la source des quelque 800 000 morts du génocide rwandais, et la bande s’en sera lavé les mains.
Alors, on s’étonnerait que le mignon qui a fricoté avec des escrocs et roulé le plus nul que la France ait connu à sa tête pour arriver au pouvoir, en soit un lui aussi ?
On découvrirait que l’altération de l’image du beau serait aussi celle du bien, et finalement celle de la vérité ?
Mais cher Monsieur Bilger, vous qui faites volontiers référence à l’humanisme, ignoreriez-vous que l’humanisme ne se soucie pas de l’honneur ?
Il faudra que vous songiez à descendre sur terre avant de la quitter.
…une personnalité singulière, sincère et au service exclusif des humbles.
Cher monsieur Bilger, j’ignore tout de ce monsieur Ruffin, mais je crains que vous ne vous laissiez abuser par l’instrumentalisation de « l’exclusion » par certains à des fins de basse politique, pour se donner à bon compte un profil de redresseurs de torts et pour se fabriquer une clientèle de « masses ».
Combien les deux derniers siècles ont-ils vu fleurir de ces personnages, dont les vraies fausses idées généreuses ont entraîné des fleuves de sang ?
Je vois que la petite guéguerre sur les pseudos est repartie. Elle va, elle vient, en fonction des états d’âme de ceux qui signent de leur patronyme. Patronyme fort discutable au demeurant dans la mesure où il est très facile de signer un post avec un prénom et un nom sans pour autant que celui-ci soit l’identité véritable du signataire. Je pense notamment à la vedette de ce blog que les autres sites nous envient, à savoir l’illustre Robert Marchenoir.
Il n’y a guère que Patrick Charoulet qui a mis toutes ses coordonnées sur ce blog et quelques intervenants qui possèdent leur propre blog ou un compte Facebook, dont on peut être sûr de leur identité. Pour les autres il faut les croire sur parole, ce qui n’est pas vraiment convaincant.
Tenez, moi par exemple je signe désormais mes commentaires avec mon nouveau pseudo avec prénom et nom. J’espère qu’il vous plaira !
« Même s’il était attentif à tout, je doute qu’il ait lui-même enjoint de procéder aux retouches mais il demeure qu’elles ont été faites et qu’il ne pouvait pas ignorer qu’il n’était plus absolument, naturellement lui-même. »
Bof…
Tant que les canines ne sont pas trop visibles, tout va bien.
« Je regrette que ce président que j’estime et apprécie globalement ait été précédé, pour le frivole et le dérisoire, par un candidat friand de retouches et transigeant avec son intégrité. »
Tout est calcul chez Macron, mais qu’importe, s’il arrive à faire émerger la France après cinq longues années d’agonie hollandaise…
Tout est également calcul chez Ruffin, journaliste défroqué… Son absence d’affèterie et même jusqu’à ses provocations vestimentaires à l’AN (faut-il être débraillé pour devenir révolutionnaire ? Vous avez 2 heures…) semblent surjouées.
En vrai, pour un politique, ce qui compte c’est l’action et ses résultats sur la réalité quotidienne. De ce point de vue Macron a une petite longueur d’avance comme les retraités ont pu le percevoir !!
@ Marc GHINSBERG 06 mai 2018 à 09:23
« Maître Eolas s’est expliqué sur l’utilisation d’un pseudo »
Je sais, mais moi aussi j’utilise un pseudo pour qu’il n’y ait pas de recoupement avec ma fonction dans un organisme régional, afin d’éviter les sollicitations.
« Chacun voit midi à sa porte » comme disait ma grand-mère et la liberté c’est AUSSI de ne pas répondre aux injonctions.
Adéo Monsieur Marc G. ;))
Dans notre société, le paraître importe souvent plus que l’être, l’emballage peut faire vendre n’importe quel contenu et les politiques le savent mieux que quiconque qui usent et abusent de ces artifices pour attirer les pigeons que nous sommes souvent.
François Ruffin tout autant qu’Emmanuel Macron maîtrisent parfaitement cet art de la communication et le mettent en permanence en pratique.
Trop de comportements, de postures, de discours sont au préalable étudiés, calculés, qui chassent le naturel, la spontanéité et interpellent les moins naïfs.
Alors, moi aussi je dis non à la retouche qui masque superficiellement l’apparence réelle sans gommer pour autant le fond. Mais en revanche, je dirais oui à cette même retouche si elle venait corriger certains défauts de la politique de notre Président !
M. Bilger
« François Ruffin, sur un registre général, est un homme sans retouches »
Oui, mais il appartient à un parti qui ment de manière régulière et volontaire.
Ainsi, récemment, Alexis Corbière a fait passer sur Twitter une photo des Champs-Elysées, prise juste après la victoire des footeux en 98, pour une photo prise pendant la fête à Macron.
D’autre part, reprendre en boucle que Macron est le Président des riches est peut-être vrai sur la première année du quinquennat mais sera loin d’être vrai sur la totalité du quinquennat, lorsque l’ensemble des mesures auront été votées et appliquées (voir le Décodex du Monde http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/09/15/macron-president-des-riches-le-vrai-du-faux-de-la-charge-de-jean-luc-melenchon_5186303_4355770.html)
LFI ment également sur le Venezuela, un petit paradis pour apparatchiks, un goulag pour le peuple.
Feindriez-vous d’ignorer que la séduction des larges publics, quels que soient les métiers, du politique à l’artiste ou encore au… commentateur, oblige à tordre quelque peu une réalité moins engageante ?
Une élocution peu performante ? Hop, direction l’Institut de la Parole qui vous inculquera quelques trucs utiles.
Un langage du corps perfectible ? Une sonnerie à la porte de Image 7 ou apparentés s’impose.
Quelques bourrelets trop visibles sur la photo de magazine ? Direction le labo de retouches photoshopées.
Quelques rougeurs sur le visage avant la télé ? Passage impératif par la loge de maquillage.
Etc.
Toutes choses dont vous connaissez l’évidence mais en rejetez l’existence s’agissant d’êtres appréciés voire admirés.
Ruffin porte le naturel avenant avec la maestria accomplie de l’acteur qu’il est, ce qui semble faire se méprendre beaucoup des gens, comme dit Mélenchon, qui lui-même, à coups de changement de paires de lunettes plus ou moins branchées, plus ou moins colorées, semble vouloir capter les bourgeois bohèmes des quartiers nouvellement huppés des centres villes.
Et la pomme de Chirac, et les Ray Ban et le vélo de Sarko et le régime préélectoral de Hollande…
S’y font prendre qui le veut bien. Il n’en reste pas moins, à mon sens, qu’il est possible d’établir un distinguo entre les sentiments qu’inspirent l’usage des subtilités de communication, pas forcément malhonnêtes, parfois amusantes, parfois choquantes et la sincérité des convictions de ceux qui les utilisent en espérant donner l’illusion de s’adresser à chacun d’entre nous quand la cible réelle est bien la multitude.
Saltapiou ; La mésange ; Achille Patteblanche…
C’est quoi ce nouveau délire ?
Comme disent les Allemands, « avoir une mésange » = « ne pas avoir toutes les tasses dans l’armoire », autrement dit en français : « avoir une araignée au plafond ».
Hélas ! je dois être plus pessimiste que notre hôte sur l’âme humaine, je ne crois pas du tout à un Ruffin sans retouches, et suis convaincue que sa spontanéité est très travaillée. On ne peut qu’adhérer à son intervention sur les femmes de ménage à l’Assemblée, et du même coup, les critiques du personnage vous font passer pour un réactionnaire quasi esclavagiste. Egalement, faire savoir que l’on se paiera au SMIC, quand « Merci Patron » entre autres vous assure des revenus confortables… J’ai beau me penser « de gauche » humaniste par tradition et fidélité à mes origines plus que modestes, Ruffin incarne un populisme bien plus subtil que d’autres, qui dévoie ses causes parfois légitimes.
Si l’on veut parler « Ruffin », évoquons plutôt Jean-Christophe Rufin, honnête homme au sens du XVIIIe, et lisons « Immortelle randonnée – Compostelle malgré moi » qui, sans qu’il soit nécessaire d’être croyant (je ne le suis pas) vous touche, vous instruit et vous amuse.
Quant à notre Ruffin aux deux f, son ego face à celui de Mélenchon ne tardera pas à l’atomiser, ce qui abîmera aussi le Tribun en chef. L’actualité est heureusement aussi parfois un spectacle. En l’absence de drame, il est permis de se divertir. Bon dimanche à tous !
Avait-il besoin d’un figaro payé 10 000€/mois ? Je ne le crois pas, je voudrais bien savoir si aujourd’hui il a gardé le même au même prix.

Cela m’étonnerait qu’il ait cette dépense, il en va ainsi, un président doit se préparer tous les jours pour la photo, pour le paraître beau.
Et puis la République le permet, pourtant le coiffeur du coin ferait tout aussi bien l’affaire.
Aquilino Morelle qui se faisait briller les escarpins à domicile, le fait-il aujourd’hui ? Je suis sûr que non, mais le privilège monte aussi à la tête, la sienne était devenue énorme, celle de Pépère aussi, bien qu’il n’ait plus grande toison il affirmait aussi qu’il était le chef, un coiffeur à 10 000€ plus son régime amaigrissant il se sentait frais et neuf.
Toutes les chaînes de TV affichent à l’antenne de véritables bombes, puis leur temps révolu on les retrouve dans les talk-show comme on dit, recyclées dans la presse écrite mais moins d’image au premier plan : le vieux fait peur il vous renvoie ce que vous êtes ou allez devenir, par contre la beauté tous les jours à regarder flatte et en plus pour beaucoup elles ou ils sont intelligents, et nous notre jeunesse qui perdure.
Leur apparition quotidienne est notre bain de jouvence comme dans le miroir rien ne vieillit nous restons comme eux toujours jeunes.
Ce ne sont que de faux-semblants tout le monde le sait, qui voudrait d’autre chose, nous sommes manipulés on nous l’a imposé, on ne revient jamais en arrière et curieusement le public adore cela.
Je n’ai rien contre Arlette Chabot d’une autre époque, prenez toutes celles qui font comme elle avec le même talent elles sont pléthore et la beauté de l’image pour rassurer.
Ai-je besoin d’un avion de chasse pour voiture, non ! Qui plus est italienne ! Non plus, mais je prolonge ma jeunesse, un rêve de plaisir sans doute futile et puis on s’y habitue comme l’image des écrans de maintenant… Euh… je m’éloigne, l’apparence et les apparents sont aujourd’hui incontournables, imaginez l’émission « c’est magnifaïk » et « ma chérie » https://www.programme-tv.net/news/tv/45075-cristina-cordula-a-depose-ma-cherie-et-magnifaik-comme-marques/ ne serait-ce qu’il y a quelques années, inimaginable, le bonheur sous artifices et le papier rose bonbon.
@ Xavier NEBOUT | 06 mai 2018 à 11:00
« Les meilleurs comme Védrine ont juste été les complices voire à la source des quelque 800 000 morts du génocide rwandais, et la bande s’en sera lavé les mains. »
De la quasi-déification du maréchal Pétain et de toute sa clique, vous passez à la version Kagame des génocides rwandais. Kagame n’est que le pire criminel contemporain d’Afrique, mais il est encensé par Libération, Le Monde et une majorité de la gauche dont la plus radicale.
OK Védrine est socialiste mais pour autant, avec d’autres politiques français de droite comme de gauche, il n’est nullement responsable des atrocités commises au Rwanda entre 1990 et 1996. Relisez les ouvrages sur ce sujet de Pierre Péan, du général J-C Lafourcade et du général Didier Tauzin.
Méluche s’essouffle, bientôt il va partir, les médias sentent bien que pour vivre et exister ils vont devoir créer un personnage de remplacement. François Ruffin est tout désigné, journaliste et cinéaste éphémère à succès, il s’est imposé, il est le Thierry la Fronde de l’Assemblée, le Besancenot de l’avenir.
Olivier Faure au PS manque de peps, trop lisse, trop académique, trop prévisible, fade quoi ! Chez LR rien de nouveau sous le soleil, le puits est vide, le seau n’ayant plus de fond personne ne sera troublé qu’il ne remonte aucune eau tant elle a toujours le même goût vaseux.
Alors il faut saisir les nouveaux personnages, ceux qui vont faire l’actualité pimentée, Pépère était nul – c’est un critère – et en plus il se répandait – le journaliste adore -, finalement tout recommence il suffit d’être patient, mais Ruffin va avoir le coup de pouce d’une corporation qui n’attendait que lui pour faire son cinéma.
« Quand j’ai appris que la photographie de campagne d’Emmanuel Macron entre les deux tours de l’élection présidentielle avait été substantiellement retouchée, j’ai éprouvé une très vive déception. »
Pourquoi faudrait-il se formaliser du fait que la photo de campagne d’Emmanuel Macron ait été retouchée ?
Je suis persuadé que tous les candidats ont eu recours à ce genre de maquillage qui aujourd’hui ne présente plus aucune difficulté avec les logiciels de traitement de l’image.
Ce ne sont certainement pas les quelques retouches destinées à arranger les traits du visage qui ont permis au président en place de remporter la victoire finale.
Il a tout simplement profité de la pagaille indescriptible et autres coups bas de la campagne électorale de 2017, que ce soit au FN, au PS ou encore à LR.
Il arrive parfois que l’on puisse remporter une victoire sans vraiment combattre vu que les adversaires se sabordent d’eux-mêmes. Il ne reste plus alors qu’à enjamber les cadavres pour récupérer le trophée.
Mais avec le recul, cette victoire providentielle a mis en évidence les qualités du nouveau locataire de l’Elysée qui se défend très bien à l’international et mène des réformes de fond qu’aucun de ses prédécesseurs n’avaient osé entreprendre si tant est qu’ils en fussent capables.
La cote de bonne opinion d’EM est très supérieure à celle de tous ses prédécesseurs après un an de mandat.
« La fête à Macron » du 5 mai, organisée par François Ruffin, ressemble plus à un monôme de lycéens facétieux accompagnés de vieux soixante-huitards nostalgiques qu’à une vraie manifestation de mécontents.
Et tout laisse à penser que la manif du 26 mai, organisée cette fois par J-L Mélenchon qui n’a pas apprécié de s’être fait doubler par Ruffin, sera du même niveau.
Avec des opposants aussi puérils que LFI, EM n’a pas de souci à se faire.
Même Corbière fait des retouches sur Twitter après la furieuse fête à Macron, alors pourquoi pas le Président.
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-380801-le-depute-alexis-corbiere-utilise-une-photo-de-la-foule-fetant-le-mondial-98-pour-illustrer-le-succes-de-la-fete-a-macron.html
Quand je lis les commentaires de certains, je ne peux m’empêcher de repenser à celui qui regardait du mauvais côté de la lorgnette, assurant que cet objet rapetissait. Les aigris, anti-tout, conservateurs des deux bords, regardent Macron dans le prisme déformant qui a emmené la France où elle est depuis trente ans.
Va falloir regarder par le bon bout ! Sinon vous allez rabâcher comme il y a quelques mois, Fillon a un programme béton et sera élu, ou Mélenchon est le guide des temps nouveaux (il fait moins, hier, que le carnaval de Nice !) ou Le Pen… etc.
Ouvrez les yeux, critiquez avec des arguments, ne soyez pas que dans l’illusion, la démagogie et le confort de la croyance et du sectarisme.
Macron redonne sa place à notre pays à l’international.
Son rôle est loin d’être négligeable !
– visite de Poutine,
– entente pour une coopération avec l’armée britannique (pour garder un pays ami, allié de la France malgré le Brexit),
– aide à Saad Hariri qui quoi que l’on puisse en dire revient au-devant de la scène politique au Liban grâce à E. Macron et son rôle en Arabie Saoudite,
– place de la France en Europe.
Emmanuel Macron s’en tient à l’esprit de la Constitution de la Ve République. En particulier à son article 20 qui stipule que « le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ».
Ayant tracé les grandes lignes de la politique du pays, Macron laisse le gouvernement gouverner. Et c’est très bien ainsi. Sa tâche principale est de regagner le terrain perdu par la France sur la scène diplomatique (en Europe et dans le reste du monde) pendant la catastrophique période Hollande.
Or, pour asseoir une politique internationale, consolider la confiance auprès de nos alliés et faire passer des idées auprès de nos adversaires, on ne peut pas faire l’économie de rencontrer les chefs d’Etat chez eux ou de les recevoir chez nous.
C’est aussi simple que cela.
Mais ce M.Ruffin a l’air propre sur lui, sur, je n’ai pas dit dedans, là encore, le fond de l’hère effraie, car on ne peut être de gauche revendiquée et avoir l’âme blanche : elle a fait couler trop de sang, du sang de paysan et d’ouvrier, de bourgeois, de harki et de jeunes officiers, képi pompon et guêtre blanche sur pantalon rouge. Clemenceau était… voyons, de gauche, non ? Allez M.Ruffin, continuez vos contorsions de saltimbanque, vous avez en face de vous un maître, vous ne gagnerez pas.
Maquillé le président… ? et alors ? Danton puait, Marat herpétique, imprésentable, Napoléon avait un sexe d’enfant, César l’homme de toutes les femmes, la femme de tous les hommes. Etc.
Et alors ? Tout ce qu’on demande à ces êtres, quels qu’ils soient, c’est d’aimer le peuple, même s’ils le saignent à blanc. Nos moeurs sont adoucies et nous n’irons pas à la conquête de Moscou, alors, nous regardons nos quarante voleurs sous les poils du nez sans remarquer que leur âme est noire comme celle d’un maître de chiourme tant elle a trempé dans l’encre des serments reniés et des amitiés évanouies.
La margräfin de Bayreuth, soeur de Frédéric, dans les années 1720, présentée à la Cour, s’effraie des courtisans et personnalités, la plupart sales jusqu’à ruisseler de vermine.
Paul Léautaud note la crasse de Moréas qui avait des soies descendant de ses oreilles jusqu’à son col noirâtre.
N’étaient-ils pas de bons administrateurs, de grands poètes, des généraux rutilants, des orateurs inspirés ?
Y a-t-il un seul tableau au monde où le personnage représenté ne soit pas « homo additus naturae », navré pour le « homo » mais F.Bacon n’avait pas connu la Schiappa qui n’a pas eu l’inspiration de se taire ; mais homo n’est pas vir.
Ceci inspire : comment va-t-on traduire en Schiappa : « homo sapiens », vous, vous savez, bien sûr, mais les pur.e.s et dur.e.s ? Homo.e ? Et homme ? tout bêtement, au sens latin, comme disait mon galopin : « une homme » ? Ca sent Byzance, parce que ça vaut pour ange.
Macron retouché, la belle affaire. Objet inanimé, avez-vous donc une âme pour qu’on vous discute votre apparence ?
@ Saltapiou 06 mai 2018 09:46
« François-Xavier Bellamy »
Esprit remarquable et personnalité intéressante. Il pourrait nous surprendre et nous sommes certainement beaucoup, parmi ceux qui l’ont lu ou entendu, à penser et à espérer qu’il pourrait jouer un rôle à droite dans notre République.
Déjà, quelques journalistes engagés – j’allais écrire enragés – à la gauche de la gauche, le classent à la droite de la droite. Ce ne peut être que bon signe !
Merci d’avoir rappelé son existence sur ce blog, car pour l’instant, l’ensemble des médias fait silence radio sur lui : et pour cause, il est de droite !
Cordialement.
La moindre photo de starlette est aujourd’hui retouchée au Kärcher. Pourquoi voudriez-vous que celles du président français ne le soient pas ?
Quant à François Ruffin, ce n’est que le dernier représentant de ce produit français inimitable à l’étranger, et que le monde entier nous envie : l’homme qui bâtit une carrière entière sur le fait de tirer la couverture à lui, sous couvert de générosité. De générosité de gauche, bien entendu.
Je vous concède que seul le territoire hexagonal possède la vertu miraculeuse de faire croître, de façon aussi parfaite, ce genre de personnage. François Ruffin porte sur sa noble figure tous les tampons AOC adéquats, les certificats bio, les attestations AFNOR qui vont bien. Voyez, sur la photo choisie, sa coiffure impeccablement travaillée et sa chemise ostensiblement ouverte — quoique repassée à la perfection. Ce col amidonné qui flotte en l’air est une métaphore sublime de la vertu Degauche, qui nous surpasse tous.
Vous avez aimé Bernard-Henri Lévy ? Vous adorerez François Ruffin.
Ruffin, comme d’autres personnalités « radicales » et « atypiques », attire à lui les foules, car il leur promet l’impossible : le communisme, sans les inconvénients du communisme.
Ruffin n’a jamais tué personne, mais c’est seulement parce qu’il prône le communisme au sein d’une société libérale (tout est relatif), qui lui permet, à lui et à ses concitoyens, de se nourrir sans massacrer 10 % de ses compatriotes pour y parvenir.
Un autre monde est possible, nous assure Ruffin, à la suite d’une longue liste de personnages aussi « charismatiques » que malhonnêtes. Mais il ne nous dit jamais lequel. Il fait mijoter en nous le charmant bouillon de l’utopie. Il nous fait croire qu’on peut avoir les « avantages » du communisme sans les assassinats soviétiques, vénézuéliens et poutinistes.
Son objectif n’est pas d’assurer le bien-être de l’humanité. Il est de se bâtir une confortable carrière, dotée d’une bonne aisance matérielle, et agrémentée d’une flatteuse image de meneur de foules plus altruiste que les autres. Il est bien parti pour cela. Après des débuts fracassants dans le journalisme gauchiste, où il s’est illustré dans un « documentaire » de « défense des ouvriers » où il passait son temps à se moquer de la famille de chômeurs qu’il prétendait secourir (mais c’était pour mieux polir son image), voilà qu’il se retrouve député.
S’il se débrouille correctement, il deviendra politicien gauchiste jusqu’à la retraite, comme Mélenchon. Avec tous les somptueux avantages matériels que la « République » assure à ses « serviteurs », même à ceux qui ont juré sa destruction (sur le papier).
Au soir de sa vie, il constatera, navré, que le monde meilleur qu’il nous avait promis n’est jamais advenu. Mais ce sera la faute des autres : celle du « système », tout-puissant, et celle des « masses », insuffisamment dégourdies pour traduire, dans les faits, les confuses élucubrations du cerveau moralement supérieur de Monsieur Ruffin.
Et ses admirateurs ne lui en voudront pas. Au contraire. Ils lui seront reconnaissants de les avoir biberonnés toute leur vie à l’aide de sa séduisante utopie. Et ils se tourneront vers un autre personnage de la même farine, tout aussi atypique, tout aussi charismatique, tout aussi pipoteur, qui aura le mal suffisamment chevillé au corps pour mettre ses qualités personnelles au service de l’escroquerie intellectuelle, politique et morale. Il y aura toujours des candidats pour ce type de rôle. Et un public pour leur prêter une oreille complaisante.
Tipaza | 06 mai 2018 à 09:35 et caroff | 06 mai 2018 à 12:26 ont parfaitement exprimé ce que je pense et ressens.
Il faut ne pas oublier que monsieur Macron est d’abord et avant tout un acteur de théâtre et surtout un communicant largement supérieur à la concurrence. Par ailleurs, il entretient d’excellentes relations avec Paris Match, journal dans lequel l’image est reine.
Je suis donc surpris, Monsieur Bilger, de votre étonnement et surtout de votre déception. Monsieur Macron est d’abord son image qu’il cultive parfaitement, comme son maintien qu’il veut hiératique dans la fonction éminente qu’il occupe. Il suffit de rappeler la mise en scène au millimètre le soir de son élection, il y a un an déjà…
Ce que je trouve admirable dans l’initiative de François Ruffin, c’est qu’elle rend ringarde toute la com « à la Macron ».
Marlène Schiappa va devoir ramer pour rameuter.
C’est comme le « en même temps ».
On ne sait jamais de quel côté on va tomber.
Par exemple, Edouard Philippe sur les négociations avec la SNCF : « On va négocier avec un esprit ouvert mais en même temps une grande fermeté ».
Du côté de l’esprit ouvert, c’est optimiste.
Du côté de la grande fermeté, c’est pessimiste.
Le « photoshopage » pour modifier l’affiche qui a servi au premier tour :
« plantation cheveux et camouflage des golfes dégarnis », « changer couleur sourcil trop blond en teinte châtain », « recoller l’oreille gauche », « lisser les épaules »…
à plus de 5 500 euros selon les deux factures que s’est procuré le « Quotidien ».
Sans compter les 29 000 euros pour 35 séances de maquillage (hors les maquilleuses des chaînes TV « à » Macron : BFM, France Info etc. etc. – toutes en vérité) 😀
Je reviens sur ce blog après m’être mise sur « pause » quelque temps mais j’ai lu tous les commentaires de moins de 5 paragraphes. « Fastoche » comme on disait de mon temps 😉
Pour les commentaires de plus de 10 paragraphes je n’ai lu que les cinq derniers dont le meilleur est naturellement le paragraphe de conclusion.
Adéo à tous 😉
@ caroff
« De ce point de vue Macron a une petite longueur d’avance comme les retraités ont pu le percevoir !! »
Et il a tenu ses promesses…
Tiens, moi aussi j’ai envie de me présenter à la prochaine présidentielle.
Voici un échantillon de mon programme :
« Français, je vous dépouillerai ! Je vous étranglerai, je vous extorquerai tout ce que mes prédécesseurs ne vous ont pas encore volé, les incapables !
Français, faites-moi confiance et votez pour moi !
Je tiendrai mes promesses !»
Si avec ça je ne suis pas élu, c’est à désespérer de la démocratie…
C’est une digression mais un commentateur a cité Jean-Christophe Rufin, un vrai plaisir à écouter, toujours limpide, il m’avait bien fait sourire un jour en expliquant combien étaient dérisoires les notes de service des ambassades pour le pouvoir central.
Alors que j’imaginais des secrets, des investigations puissantes, en fait un service de l’Etat, extérieur, qui nous dévoilait l’action pusillanime de son apport ; du coup ce personnage retiré du pouvoir se découvrait sous un jour qui attire la curiosité, écrivain discret mais à lire.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat en littérature pour comprendre que l’expression « on va lui faire sa fête ! » n’a rien de louangeur, ni de très révérencieux
Dans le langage populaire, elle exprime très clairement, en effet, que l’on va vilipender, salir et abîmer l’image d’un personnage, en l’occurrence le président de la République française, ni plus ni moins (!!).
Puisque telle était l’idée grossière d’un député élu ayant troqué sa mission parlementaire contre une mascarade grand-guignolesque à l’effigie mélenchoniste, j’eusse préféré que la critique sémantique formulée en haut lieu fût remplacée par une condamnation en bonne et due forme, claire, nette et appuyée, de cette misérable cuistrerie aux fausses allures de potache rigolard.
Mais les promoteurs de « la fête à neuneu » n’ont pas récolté l’engouement national dont ils rêvaient ; c’est que les Français n’aiment pas qu’on se moque d’eux sous des faux-semblants de kermesse “à la fraternité tranquille autour d’un cortège sympathique, chaleureux et convivial”. C’est que l’art du comique est un art difficile, et ceux qui croient le manier sans en avoir le lustre font plus souvent rire jaune à leurs dépens.
Lorsque le Conducator néo-marseillais affirmait qu’E. Macron ne terminerait pas son mandat, il n’évoquait pas du tout, mais alors pas du tout, de façon voilée, l’éventualité d’un attentat sur la personne du chef de l’État ! Il ne pensait qu’à une possible mauvaise grippe !
Lorsque, dans le même temps, certains journalistes qualifiait le même E. Macron de « Kennedy français », ils ne pensaient qu’à l’âge du jeune président, bien sûr, et à rien d’autre !
Lorsque F. Ruffin appelle « ses troupes » à faire la fête à Macron, il ignore complètement le sens habituel de cette expression. Il est très loin de penser à autre chose qu’à un affrontement d’idées !!
Bien sûr ! Bien sûr !
@ Catherine JACOB | 06 mai 2018 à 14:45
« Ne pas avoir toutes les tasses dans l’armoire. »
Très joli. Je note. Un peu suranné, cependant : il faut encore disposer d’une armoire, boire le café dans des tasses et non dans des mugs, voire des gobelets en papier avec la paille qui dépasse, etc.
La gauche est, je le redis, néolibérale comme Macron, divide and conquer, diviser pour régner, relisez Noam Chomsky… »10 stratégies de manipulation de masse ».
N° 1 : La stratégie de distraction
L’élément principal du contrôle social est la stratégie de distraction qui consiste à détourner l’attention du public des questions importantes et des changements déterminés par les élites politiques et économiques, par la technique de l’inondation ou des inondations, des distractions continues et des informations insignifiantes.
La stratégie de distraction est également essentielle pour empêcher l’intérêt public dans les connaissances essentielles dans le domaine de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie et de la cybernétique.
Le maintien de l’attention du public s’est détourné des problèmes sociaux réels, captivé par des questions sans importance réelle.
Gardez le public occupé, occupé, occupé, pas le temps de penser.
Où comment les médias se doivent de ne montrer que des oppositions façonnées évoluant dans un champ politique acceptable…
CQFD
La violence est toujours précédée par les prêches des idéologues qui, en général, se tiennent loin des violences…
Ça ne prend pas toujours, mais ils tentent de créer une ambiance.
Ainsi les discours et l’idéologie de Sabino Arana Goiri (1865-1903), fondateur du nationalisme basque, allait provoquer près d’un siècle de chaos dans sa région et en Espagne.
« Son idée principale fut de distinguer radicalement les peuples (races) basque et latin et de plaider pour l’indépendance politique de la première ».
Et aujourd’hui l’ETA fête son décès à l’issue d’une sorte de garden-party dans une jolie bourgade française, Cambo-les-Bains, près de Bayonne… Et ce, après près de soixante ans d’existence, après 826 victimes et aucun résultat politique obtenu.
A la racine de toute agitation populiste se tient une rhétorique, une dramaturgie linguistique perverse.
Les mots sont à double sens, les allusions sont légion, les petits faits sont grossis, d’autres sont tus…
Et c’est ainsi que Mélenchon, Hamon, Ruffin, Poutou, Besancenot et Lordon sont grands !
Je crois me souvenir que lors de la campagne, l’un des commentateurs du blog (peut-être bien Tipaza) avait dit que quelque chose le gênait dans la photo de Macron, aussi je l’avais regardée de près et m’étais aperçue qu’une des pupilles était plus dilatée que l’autre. C’était sans doute dû à la retouche, un peu ratée malgré son prix exorbitant.
Cher billettiste, cher Philippe,
Vos humeurs ne sont pas obligées d’être accordées à vos idées, même si ce serait un sujet de méditation en soi que de rendre compte de pourquoi le roman de nos humeurs n’est pas celui de nos idées ou, pour le dire autrement, notre roman intellectuel ou conceptuel diffère de notre roman psychologique ou spirituel.
Emmanuel Macron est un simulacre, mais François Ruffin n’est pas un homme sans retouche. Tout le problème de la France insoumise est là. Ses hérauts, chacun dans son genre, font effort pour parler un langage qui n’est pas tout à fait le leur. Alexis Corbière se force à parler le Mélenchon alors que le « dru et cru » n’est pas son champ sémantique naturel. Mélenchon lui-même donne dans l' »éducation populaire » et fait semblant de parler « peuple », comme si le peuple d’aujourd’hui parlait comme le « populo » de jadis.
Quant à François Ruffin, sa marque de fabrique a toujours été de feindre une distance journalistique, la distance que la dérision fait prendre aux bobos vis-à-vis des événements. Le ton de ses reportages faussement détachés chez Daniel Mermet a précédé l’air de happening de son film « Merci patron », qui a quelque chose d’offensant pour les prolétaires. Car les Klur face à Bernard Arnault feraient-ils vraiment le poids si l’ancien élève de la Providence d’Amiens ne leur avait prêté main forte ?
L’opposition populaire offre-t-elle seulement le choix, face au simulacre macronien, entre une colère xénophobe, une colère anachronique au parler populo façon Mélenchon (on ne confierait pas la France à ce caractériel), et une colère dérisoire à la sauce Ruffin ? La politique et la démocratie ne méritent-elles pas mieux que tout ce « parler faux » ? Soit dit par quelqu’un qui serait plutôt d’accord avec les thèses défendues par tous ces opposants au macronisme triomphant et destructeur.
C’était avant que la photo numérique et Photoshop n’existent et où les retouches se faisaient dans le monde réel et pas dans le virtuel.
Écoutez bien ce sketch de Fernand Raynaud, et surtout la fin, après la fausse sortie qui est le point d’orgue du sketch !
http://www.ina.fr/video/I06268518
« Jean-Luc Mélenchon = Jean-Marie Le Pen » ?
Plus le temps passe et plus JL Mélenchon me semble ressembler à JM Le Pen :
Même jouissance tribunicienne.
Même glaciation de l’esprit bloqué il y a quarante ans et plus.
Même tranquillité financière bourgeoise.
Même refus final du pouvoir.
Même agitateur de désordre.
Même rapport trouble aux médias.
etc. etc.
Cordialement.
Je me penche sur le berceau. Le bébé est adorable et tous les jouets qu’on lui donne, il les lance par-dessus la poussette. Et chacun de s’extasier « Comme il est mignon ». C’est en plus grand le même sentiment qui nous pousse vers François Ruffin. Toutes les mesures raisonnables il les balance par-dessus sa poussette. Il n’adhérerait qu’à plus de dépenses, plus de démagogie, plus de désordre. C’est un député adorable et sympathique. Mais la France sérieuse ne s’y laisse pas prendre. Aussi François a-t-il décidé de mettre en branle les Gégés (Grandes Gueules). Ils vont rendre la tâche du gouvernement impossible. D’ailleurs ne les a-t-on pas laissés s’appeler les Insoumis ?
Tolérance inconcevable si le gouvernement était digne de ce nom car les lois sont votées par des députés démocratiquement élus et être insoumis c’est se révolter contre ces lois. Ils optent donc contre les lois votées démocratiquement et ils désirent nous imposer la loi des Gégés. Le bébé François Ruffin est vraiment adorable.
Après les grosses ristournes, voici les grosses retouches.
Alors, forcément, très déçue, la bonne nous a confié ce matin qu’elle avait renvoyé sa carte de membre du Macron’s Cougar Club.
Ruffin franciscain !
Il ne lui manque qu’une bonne tonsure au bol, la robe de bure et des sandales à lanières…
Attention, bientôt, il va parler aux animaux dans les bois.
En tout cas, vaudrait mieux alerter le Vatican, on ne sait jamais…
Déjà que Mélenchon croit voir la Sainte Vierge dans le drapeau européen, c’est peut-être une démarche urgente !
Oh ! Méfions-nous des généreux, ils nous doivent souvent plus qu’ils ne nous donnent.
Autrefois à l’Assemblée, il y avait des nobles qui, nantis de leurs titres, pensions et revenus de fermages assuraient leur train de vie, sans, paraît-t-il, demander de subsides au roi.
Il y eut la révolution en 1789 et la noblesse, en réalité pensionnée pour partie par la cassette du roi, autrement dit le budget de la France, a quasi disparu. Qu’un réalisateur à succès – je ne conteste pas son talent – mais qui a bénéficié de subventions distribuées par « le système d’aide à la création artistique et au cinéma » fasse son nid et sa notoriété, pourquoi pas, mais il ne doit pas omettre de dire que c’est avec l’aide de l’Etat, et donc du peuple, y compris les riches qui paient l’impôt. Qu’il fasse fructifier sa notoriété, je ne lui en fais pas reproche, mais alors, qu’il ne crache pas dans le système qui l’a fait prospérer. Je le trouve, de fait, fort soumis au système, et non anti-système et insoumis, tel qu’il le prétend.
Il appartient de fait à une « noblesse » qui n’a ni titre, ni particule liés à une terre, mais qui existe bel et bien, alors la communication : « moi je donne mes émoluments et indemnités de député à des associations » me fait marrer, car si elles sont aussi propres que ce monsieur, par l’esprit s’entend, ce n’est pas gagné pour le prochain « Grand Soir ».
Qu’un Chavez soit son idole ne me surprend plus.
@ Lucile | 06 mai 2018 à 23:25
Je crois bien avoir fait une remarque concernant la photo de campagne de Macron, vous avez une excellente mémoire, la mienne ne s’active que pendant le sommeil d’où l’importance de la sieste chez moi 😉
C’est peut-être de cette remarque que vous en avez déduit l’importance de la photo pour moi, ou alors c’est l’intuition féminine dont on ne dira jamais assez de bien ou de mal 😉
Concernant la retouche des photos de Macron, il faut évidemment protester, il pratique à merveille le vieux dicton qui dit que « le mensonge usurpe les apparences de la vérité », mais il faut reconnaître qu’une photo n’est jamais le reflet d’une personnalité ou si rarement, et c’est ce qui explique la supériorité du portrait peint sur la photo.
Il y a dans la peinture l’intervention du temps de la réalisation qui compense ce que le portrait peut avoir d’immédiateté, alors que la photo, simple instantané, a besoin de beaucoup de chance et de talent de la part du photographe pour traduire la personnalité de la personne.
Il manque à la photo le mouvement réel ou à venir du visage qui n’est jamais immobile, et seule une photo qui réussit à capter l’illusion du mouvement peut rendre la vie.
Certaines personnes, même immobiles, ont toujours l’air en mouvement, et c’est pourquoi elles sont « photogéniques » c’est-à-dire que leurs photos traduisent leur personnalité, il faut évidemment qu’elles ne dissimulent pas, la dissimulation se voit par le caractère artificiel du regard, et c’est peut-être bien ce qui m’avait choqué dans la photo de Macron que vous citez.
Je n’aime pas cet homme dans la froideur quasi pathologique de son regard.
Bon voilà, sur le fond une bonne photo est toujours un peu arrangée, et même au temps de l’argentique il fallait travailler le tirage sur papier, ce qui n’excuse en rien le travail de retouche de la photo de Macron, qui est trop visible, et si je peux, et je m’y autorise, je dirais que les photographes auxquels Macron fait appel ne sont pas au niveau.
Le numérique incite à la désinvolture en se disant qu’on rectifiera en post-traitement sur l’ordi, et c’est le drame des jeunes photographes.
Je parle comme un ancien combattant de la photo, mais comme j’en suis un, ça ne me gêne pas. ;-))
J’ai bien aimé quant à moi « la fête à Schiappa » la donneuse de leçons en tous genres qui a tweeté :
#LaFeteAMacron
Au-delà du sujet, il est insupportable de voir cette tournure grammaticale promue par des élus !
« La fête DE Macron » eut été plus correct.
Penser que les classes populaires ont besoin d’une langue française dégradée pour s’y reconnaître, c’est les mépriser »
La linguiste Laélia Véron, agrégée de Lettres modernes, diplômée de l’ENS de Lyon et docteure en langue française répond :
En réponse à @MarleneSchiappa :
Deux contresens 1) Il y a une différence de sens importante entre « la fête de Macron »et »faire la fête à Macron », le 2e est l’antiphrase ironique du 1er. 2) Une tournure populaire n’est pas une « langue française dégradée ». On appelle ça l’usage.
« Par ailleurs, quitte à se prendre pour une pimbêche de la langue française, il manque un accent circonflexe à ‘eût été’ (pour différencier le passé antérieur et le conditionnel passé). À ce jeu-là @MarleneSchiappa on se fait toujours doubler… »
Peu me chaut que certaines photos de Macron soient retouchées. Après tout, une campagne électorale est un ‘tout’ de communication : les images, les paroles, les décors.
Le parti de Mélenchon engendre la mélancolie. On nous récite des vieilles lunes dont on sait bien qu’elles sont complètement décalées par rapport à la réalité du moment. Certains pensent que Mélenchon est, de fait, un complice de Macron : une politique repoussoir qui jette l’électorat dans les bras de Macron le réaliste. Mélenchon neutralise l’action de Wauquiez et de Le Pen.
Il est tout à fait clair que si Mélenchon avait gagné les élections, nous serions dans de beaux draps ! Idem pour Madame Le Pen.
Ruffin joue sa partition. Tour à tour sympathique ou agaçant et en tout cas, poil à gratter en permanence. Autant il paraît authentique sur le terrain, autant il surjoue à l’Assemblée nationale au sein de laquelle il se ridiculise en même temps qu’il ternit un peu l’image d’un Parlement respectable et respecté.
Partout où il se promène et où il est filmé ou photographié, Macron est maquillé comme une voiture volée. Cela a frappé les étudiants de l’Ecole Centrale quand il y est venu faire un discours. Cela les a bien fait rire aussi. Il faut dire que le symbole est clair : tout est maquillage.
@ Philippe Bilger
Je suis étonnée de vos critères de jugement, intriguée, mais aussi intéressée. Je m’apprêtais à vous faire remarquer que l’on jugerait Macron sur sa capacité à redresser l’économie et assurer la bonne marche des institutions, et qu’on se fiche de savoir si des photos que l’on regarde à peine et qui finissent à la poubelle sont retouchées.
Ce qui ressort de cette première année de pouvoir macronien, c’est le coup de barre à droite pour une partie de l’économie —malgré tout dans un océan d’étatisme—, et l’ancrage à gauche pour les questions de société, immigration et féminisme en tête, cependant que se prépare une évacuation discrète, pour l’instant partielle, des jurys populaires dans les tribunaux.
Mais vous, vous êtes déçu par les retouches sur la photo ! Eh bien, vous avez peut-être raison après tout d’y voir un clignotant orange. Il y a des signes apparemment dérisoires mais qui, bien choisis, peuvent être des indicateurs aussi fiables que les chiffres. Les journalistes disent de Macron : « on verra s’il réussira son pari (économique) », mais c’est un leurre, il y aura du blanc, du noir et du gris, et l’on pourra tirer la plupart des chiffres dans un sens ou dans un autre. Tandis que vos repères apportent à l’évaluation une touche humaine, à rebours de la pensée dominante technocratique.
Mais avant de s’emballer pour Ruffin, il faudrait peut-être savoir s’il ne travaille pas son image lui aussi. Ce type est en concurrence avec Mélenchon, il joue dans la même cour, une catastrophe en prévision s’il parvenait au pouvoir.
@ breizmabro | 07 mai 2018 à 09:35
Marlène Schappia est allée faire, dixit, « une marche exploratoire » dans les rues de Trappes pendant deux heures et n’a rencontré que deux femmes. Elle ne nous dit pas si c’est avec le casque colonial sur la tête qu’elle est allée dans ce chausse-trape.
On vit une époque formidable.
Bonjour
M. Macron s’est fait retoucher ou maquillé.
La belle affaire …
La personne qui vous a pris en photo, n’a t elle pas fait attention au cadre …
Quelle serait votre photo sans aucun artifice ? Quel fond ? Quel cadrage ? Quel sourire ? Avant ou après vous être peigné ? Avec ou sans pose ?
Dans l' »Eloge de la Modernité », Baudelaire fait un éloge du maquillage, n’aurait il pas de nos jours vanté photoshop ?
Une citation
« La femme est bien dans son droit, et même elle accomplit une espèce de devoir en s’appliquant à paraître magique et surnaturelle ; il faut qu’elle étonne, qu’elle charme ; idole, elle doit se dorer pour être adorée. Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s’élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les cœurs et frapper les esprits. Il importe fort peu que la ruse et l’artifice soient connus de tous, si le succès en est certain et l’effet toujours irrésistible. »
Qui a écrit cela :
« C’était un de ces hommes politiques à plusieurs faces, sans conviction, sans grands moyens, sans audace et sans connaissances sérieuses, avocat de province, joli homme de chef-lieu, gardant un équilibre de finaud entre tous les partis extrêmes, sorte de jésuite républicain et de champignon libéral de nature douteuse, comme il en pousse par centaines sur le fumier populaire du suffrage universel.
Son machiavélisme de village le faisait passer pour fort parmi ses collègues, parmi tous les déclassés et les avortés dont on fait des députés. Il était assez soigné, assez correct, assez familier, assez aimable pour réussir. Il avait des succès dans le monde, dans la société mêlée, trouble et peu fine des hauts fonctionnaires du moment. »
—————————-
Notre parlement regorge de ces hommes et femmes, quant aux ministres ils proviennent du même terreau.
Un chef sans valeur ne peut être entouré que d’hommes qui lui ressemblent.
Que voulez-vous que nous fassions avec de tels individus, un pays ne peut être estimable que par la volonté de son peuple et la qualité de ses dirigeants.
@ Tipaza | 07 mai 2018 à 09:27
Le procédé argentique est toujours pratiqué, notamment en noir et blanc pour réaliser des photos d’art dignes de ce nom.
Par ailleurs à tout passionné ou nostalgique de l’histoire de la photo, je recommande vivement une visite à la foire internationale de la photographie qui a lieu chaque année depuis plus de cinquante ans le premier week-end de juin à Bièvres (Essonne).
Et pourquoi pas ensuite un stage afin de découvrir parmi les multiples facettes de cet art « majeur » à ses débuts (cf Nadar) la bonne vieille méthode au collodion et réaliser soi-même ses propres photos « sépia » etc.
Le 26 mai au soir, Macron réquisitionne les avions d’Air France cloués au sol par les pilotes CGT…
On emmène tout ce beau monde :
à l’Ouest au Venezuela
à l’Est au Turkménistan… chez leurs copains.
On ramène les opposants de Maduro en vol retour.
Double bénéfice :
Cela diversifiera les sources migratoires.
On sera débarrassé de ces blablateurs qui verront en direct leur démagogie en réel.
Je vous comprends parfaitement, monsieur Bilger.
Un adversaire politique n’est pas un ennemi, ni forcément un imbécile.
On peut s’opposer à une personne et à ses idées mais si l’on s’estime un minimum intelligent alors on prend le temps de l’écouter ne serait-ce que pour mieux le combattre.
Pour autant, que cela soit Ruffin, Macron ou un autre, ils font le show car les gens en demandent. On a les politiques qu’on mérite.
L’ECORNIFLAGE POUR TOUS
Quand on veut se faire « retenir » le mieux est d’annoncer qu’on est sur le point de partir !
A Dieppe, beau port de mer, on vient d’inaugurer le monument au Pseudo inconnu. Il était temps !
En France Marc Ghinsberg et Herman Kerhost sont des pseudos. Et c’est mieux ainsi !
@breizmabro – le 6 à 13 h 21- est un pseudo dont la grand-mère voit midi à sa porte. La mienne aussi.
@Michelle D-LEROY s’est bien gardée de tout dévoiler. On ne saura jamais qui est D. Docteur, Dentiste, Drone… ?
@Patrice Charoulet a convaincu @Achille de se mettre à nu. Voici Achille Patteblanche. Les Patteblanche sont souvent originaires des régions frontalières.
Le télégramme c’est fini, ni, ni ! Orange y a mis fin. Ce n’est pas trop tôt ! Quand on pense qu’on aurait pu éviter une guerre !
@Noblejoué, doux, paisible et aimé, ton Zonzon est un pseudo. Le souvenir d’une chanson douce de son enfance, une musicalité dont il ne se rappelle que de ce passage : zon, zon, zon… Peut-être une berceuse !
Halte à la concision ! Démo, des mots, des maux, des pseudos, dodo.
@boureau – le 6 à 8 h 37 – a repéré une chemise blanche à la BHL. Qu’attend-il pour entarter ?
@caroff – le 6 à 12 h 06 – Ah ! les canines. Terrible les canines ! Surtout quand elles poussent à l’intérieur !
Nous serions ici dans un blog de centre droit ! Pourquoi pas ?
@boureau – le 7 à 8 h 34 – Mélenchon = Le Pen !
-Lequel des deux espérez-vous détruire avec votre équation du premier degré ?
– Monsieur, je ne parle jamais au premier degré !
– Répondez quand même !
– Les deux.
– Vous ne faites pas de « détail »… heu !
– J’ai mes convictions !
– Dans le fond ne seriez-vous pas un coupeur de bouts d’omelette ? Pas d’extrémités. Vous me rappelez Raymond Devos !
– …
– Finalement vous êtes un centre droit ?
– Vous voulez m’entraîner…
– Permettez que je vous coupe, comment les imaginez-vous mentalement ?
– Sur un dessus de cheminée, en marbre, statufiés, éternels, beaux… comme l’antique !
Kerhost et Ghinberg, chevaliers félons des profondes forêts de Mazurie, n’empêcheront pas Robert Marchifal, à la noire armure, d’atteindre le Graal !
Trop de critiques inutiles contre le Président.
Quand Monsieur Hollande parcourait aussi la planète alors que le chômage était au plus haut et que la croissance n’était pas au rendez-vous, il n’y avait pas les mêmes critiques.
Notre président a rencontré le président des États-Unis et que l’on aime ou n’aime pas Monsieur Trump sa légitimité ne peut être contestée. C’est d’abord l’affaire des Américains et pas la nôtre.
Il y a depuis le Président Chirac un lourd contentieux avec l’Australie.
Ce pays continent est stratégique face aux velléités d’expansion de la Chine.
Il visite l’Australie et finalement est très bien accueilli.
En Nouvelle-Calédonie à 6 mois d’un référendum clé pour notre présence en Océanie, il réalise un parcours sans faute face à une population locale qui n’a pas oublié Ouvéa et les accords de Paris où Michel Rocard a réussi l’impossible face à une situation explosive due aux sbires politiques du Premier ministre Jacques Chirac.
Critiquer est possible à condition d’être totalement impartial.
Hier soir sur France 2 et TF1 c’étaient des critiques peu amènes sur le coût des déplacements de Monsieur Macron. Avons-nous oublié ceux de Mitterrand, de Chirac, de Sarkozy et de Hollande ?
Monsieur Macron a plus fait pour l’image de la France à l’étranger en un an que les quinze ans des quinquennats de ses prédécesseurs. Il faut en toutes circonstances savoir raison garder.
A tous les hurleurs et cracheurs d’injures répétitifs et sans aucune imagination ni arguments, que fiel, désertez ces colonnes où l’on s’efforce de réfléchir et d’échanger des idées constructives.
Engagez-vous concrètement dans une association, allez apprendre à lire aux enfants illettrés, faites le ménage, c’est bon aussi pour la propreté intellectuelle, frottez-vous au concret et évitez de prendre des médicaments contre vos dépressions chroniques, écrivez un livre et faites-vous publier, ça vous fera du bien et nous, ça nous reposera.
Je trouve que vous disposez sans doute de TROP de LOISIRS, je ne dirai pas aux frais de qui.
Sous l’égide du gouvernement dont on a remarqué qu’il ne soutient que du bout des doigts et à contrecoeur son armée et sa police, quand il ne les renie ou ne les sanctionne pas si elle a le malheur d’exprimer sa défiance ou son ras le bol, il existe depuis peu une nouvelle milice baptisée « agents verbalisateurs », laquelle est recrutée par Moovia sur des critères plus que douteux et sans rapport avec ceux exigés pour le premier concours de gardien de la paix.
Ce n’est hélas qu’un début vers la généralisation de procédés de basses politiques qui se « macrotisent », voire se « macoutisent » et annoncent des lendemains qui déchantent pour ceux et celles ayant élu « par défaut » un primo-dictateur, avec ou sans retouches…
@ Lucile | 06 mai 2018 à 23:25
J’avais effectivement évoqué cette sensation de gêne que provoquait en moi le regard de monsieur Macron sur certaines photographies, voire à la télévision. Il y a en effet, dans cette fixité, une forme d' »éloignement » que l’on retrouve en partie dans l’image d’illustration de ce billet de monsieur Bilger.
La retouche d’image n’est pas seule à expliquer cette sensation puisqu’on la retrouve aussi dans des images télévisées en direct.
Cet aspect « insaisissable », souvent fugace, a priori non lié aux effets d’éclairage, est sans doute la traduction de dispositions psychiques que je ne sais pas interpréter. Je ne puis donc adhérer à cette personnalité qui comporte des aspects pour moi un peu étranges.
On nous assassine en silence, il faut lire le billet ci-dessous :
« Pourquoi la censure française est un scandale », par Ivan Rioufol
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/05/cette-censure-qui-force-a-ferm.html#comments
Passons vite sur les retouches de Macron : « Même s’il était attentif à tout, je doute qu’il ait lui-même enjoint de procéder aux retouches ».
Non, c’est sûr qu’à 26 000 euros de maquillage en trois mois confirmés par l’Elysée, c’est pas le genre de la maison Macron, les retouches. On n’est plus à ça près de toute façon, la France roule sur l’or si on écoute le défilé de tous les propagandistes médiatiques officiels sur toutes les chaînes infos en l’honneur du premier anniversaire à l’accession au trône de not’ bon Maitre et Roy. La preuve, la baisse de l’APL, la SNCF, etc. Bref.
Quant à Ruffin « J’ai tweeté sur lui il y a peu de temps et j’avais écrit ceci : « François Ruffin n’en a rien à faire de gens comme moi et sans doute beaucoup de mes positions susciteraient-elles sa totale hostilité ! Il n’empêche que j’éprouve une sympathie et presque une estime pour une personnalité singulière, sincère et au service exclusif des humbles ». »
Là, JE ME MARRE ! C’est M.Bilger le bourgeois parisien qui s’encanaille comme la pire des bobos parisiennes fond devant les « cailleras » rappeurs de banlieue pourrie parce qu’eux ce sont de « vrais mecs » et pas des « c**illes molles ».
Cette attirance perverse est quasiment aussi ancienne que la civilisation elle-même et sûrement aussi vieille que l’Ancien Régime où l’on épousait pour perpétuer un nom et une descendance et où l’on couchait avec les valets ou les femmes de chambres pour le plaisir.
C’est, dans le fond, le même principe psychologique.
La fascination de la transgression ; et donc c’est d’une banalité à pleurer.
Et au fond ce texte de M.Bilger est symptomatique de ce phénomène vieux comme le monde.
C’est quasiment l’expression d’un vaudeville de bas étage où le maître de maison qui serait M.B. serait marié à Macron avec qui il se ferait ch**r et qu’il tromperait avec la femme de chambre Ruffin dès que la maîtresse de maison aurait le dos tourné.
Bien entendu, nous ne sommes pas dans un conte de fée mais dans la réalité et aucune chance que le prince s’enfuie à la fin avec la servante et l’épouse.
Tout ça pour dire que pendant que comme tous les autres propagandistes officiels médiatiques, M.B. parle du superficiel, il ne parle pas du fond et c’est le but parce que là c’est évidemment beaucoup moins glorieux.
@ agecanonix | 07 mai 2018 à 20:38
Avec un pseudonyme pareil ne me dites pas que vous découvrez seulement maintenant que politiciens et médias manipulent l’opinion française allègrement ?
C’est pourtant une bien vieille habitude nationale qui va de la glorification de Staline aux costumes et emplois fictifs de Fillon, en passant par les supposés diamants de Giscard, la supposée cruelle Savak du Shah d’Iran… et même le gaz de schiste.
Nos écolos s’indignent du fait qu’on veut enterrer des déchets nucléaires sous 500 mètres de terre mais ne sont pas dans les ports de Toulon, Brest et autres
pour s’inquiéter de la santé des marins du Charles de Gaulle et de nos sous-marins d’attaque tous propulsés par réacteurs atomiques.
Des petits malins ont inventé SOS Racisme pour se créer un job confortable en faisant croire aux Français qu’ils sont racistes, alors que ce sont eux les racistes.
Des fils de bourgeois vont dire, violemment, aux cultivateurs de Sivens qu’ils ne savent pas comment gérer leurs ressources d’eau !
Les médias nous avouent trente ans après ce qu’ils savaient tous depuis longtemps, que Mitterrand maintenait une deuxième famille aux frais des contribuables.
Les gens de la SNCF n’ont pas compris qu’être cheminot ne consiste pas à envahir des bâtiments de la République. Etre cheminot c’est se battre contre l’envahisseur, pas être l’envahisseur ! Ou du moins ce l’était !
Comment ceux-ci peuvent-ils ainsi humilier leurs ancêtres !
C’est devenu une habitude, à la mode de la photographie pré numérique, on continue à nous faire voir la France comme le négatif de la photo nationale.
Il est normal de faire tout à l’envers en France.
On nous manipule depuis longtemps, très longtemps.
Ivan Rioufol a un talent particulier pour enfoncer les portes ouvertes !
Macron passe son temps à redorer le blason national, les syndicats, eux, passent leur temps à ridiculiser le pays et les médias à applaudir les Mélenchon, Ruffin et Martinez.
Aux débuts de la photo, la retouche était de rigueur ; un portrait se retouchait au pinceau. Il ne s’agissait pas de travestir la personnalité, mais au contraire de l’exalter en restant dans les limites du bon goût.
De même que contribuaient à cette opération l’éclairage, la mise en scène, le tirage et, bien sûr, le vêtement. Tous ces artifices n’étaient pas perçus comme une tromperie, mais comme les tours de main d’un artisanat.
Un siècle et demi plus tard, nous vivons avec ce paradoxe que la photographie est considérée comme devant reproduire exactement la réalité (les progrès de la technique n’y sont pas pour rien), et que, simultanément, la retouche extrême, voire le travestissement complet du modèle règnent en maître. L’adjectif photoshopé n’est pas un compliment.
J’avance l’explication suivante : nous sommes passés du respect et de l’exaltation de la personne humaine à un simulacre de prostitution. Le photoshopage le plus extrême est celui qui s’exerce sur les photos de mannequins ou de starlettes — qui sont déjà, bien souvent, physiquement retouchées par la chirurgie esthétique, parfois de façon grotesque.
La photo d’une jolie femme, plus ou moins habillée, a souvent fort peu à voir avec la réalité. C’est dans l’exacte mesure où il y a tromperie sur la marchandise que nous nous en indignons. Le trucage est aussi peu admissible que si une véritable prostituée trichait par trop manifestement sur ses avantages. Le client veut bien être un peu mené en bateau, mais il exige d’en avoir pour son argent.
Cette transaction prostitutionnelle ne s’exerce aujourd’hui que par un clic sur une image. Elle reste virtuelle. Mais il s’agit bien de prostitution. Ces demoiselles doivent se faire cliquer dessus à mort pour arriver à générer de confortables bénéfices, par des moyens indirects mais qui sont bien liés à leur exposition.
Quand on découvre que l’écart est manifestement trop grand entre le vrai grain de la peau et le faux, le galbe original de la jambe et celui corrigé par la souris, nous ne nous disons pas : c’est un photographe médiocre ; nous nous indignons, parce que nous nous estimons escroqués.
Il en va de même avec la photo du président de la République. La rage contemporaine de la transparence exige l’authenticité du moindre pore, de même que la pornographie poussée à l’extrême devient de l’endoscopie médicale.
Si le président, ou plutôt sa myriade d’assistants, se donnent la peine de redresser virtuellement son col, d’arranger sa coiffure et de nous épargner le luisant de son épiderme, nous ne le ressentons plus comme de l’art, de l’élégance et de la bonne éducation, mais comme l’escroquerie subie par le client qui se fait refiler du jambon injecté d’eau de partout.
C’est de la publicité déloyale. Nous avons acheté le gendre idéal sur catalogue, et le produit ne correspond pas exactement à la photo qui se trouve sur la boîte. Le minimum serait d’apposer la mention, en bas des affiches, en tout petits caractères : photo non contractuelle.
Il serait intéressant de faire une étude sur les photos officielles de tous les présidents de la République, depuis que cette pratique a été inaugurée au XIXe siècle. Il serait fort étonnant qu’aucune d’elles n’ait été retouchée.
@ Robert Marchenoir
« C’est de la publicité déloyale. Nous avons acheté le gendre idéal sur catalogue, et le produit ne correspond pas exactement à la photo qui se trouve sur la boîte. Le minimum serait d’apposer la mention, en bas des affiches, en tout petits caractères : photo non contractuelle. »
Et puis l’être humain devrait être honnête, la guerre c’est mal, la faim c’est injuste, fait ch**r la pluie ça mouille, « la mer c’est dégueulasse, les poissons baisent dedans » comme disait Renaud quand il savait encore parler, etc.
Bienvenue dans le monde réel Marchenoir.
Blue pill or red pill ?…
https://www.youtube.com/watch?v=zE7PKRjrid4
@ Wil | 08 mai 2018 à 00:18
C’est curieux, cette façon de comprendre, dans un texte pourtant simple, l’exact contraire de ce qu’il signifie.
Non seulement c’est le contraire, mais de surcroît, c’est plus subtil que ça. Vous devriez arrêter de regarder des films idiots, ça détruit le cerveau.
Dans le cadre du premier anniversaire de not’ bon Maître et Roy, nous avons droit à l’hagiographie de la Reine où l’on nous dit à quel point elle est belle et intelligente…
Non mais vous avez vu le morceau ?
On sort de Julie Gayet qui est un canon, de Trierweiler qui était bien b**sable, de Carla Bruni qui est une s*lope de classe internationale mais carrément bonne avant de devenir une catastrophe industrielle de la chirurgie esthétique, de Cécilia Sarkozy qui s’est tirée à NYC, et on a la médiacratie française pourrie qui est là à lécher le c.. de Brigitte Trogneux parce que c’est la femme du président actuel ?
Vous vous rendez compte du niveau du journalisme français ?
@ Catherine JACOB | 06 mai 2018 à 14:45
« Saltapiou ; La mésange ; Achille Patteblanche…
C’est quoi ce nouveau délire ?
Comme disent les Allemands, « avoir une mésange » = « ne pas avoir toutes les tasses dans l’armoire », autrement dit en français : « avoir une araignée au plafond ». »
Je vous ferai juste remarquer qu’Achille Patteblanche n’est pas plus ridicule que Robert Marchenoir.
Il n’y a que la couleur du pseudo qui change. Perso je n’ai jamais vraiment aimé le noir, surtout sur ce blog.
Quant à l’expression allemande « ne pas avoir toutes les tasses dans l’armoire », je pense qu’elle est plus proche de l’expression française « ne pas avoir la lumière à tous les étages », que j’aime bien.
@ Robert Marchenoir 07 mai 2018 à 23:07
« Aux débuts de la photo, la retouche était de rigueur ; un portrait se retouchait au pinceau »
Vrai, la retouche était de rigueur mais faux ce n’était pas au pinceau sur le portrait mais au crayon sur le négatif. La reprise sur le portrait s’appelait la « repique » mais était plutôt réservée aux portraits couleur.
Du reste les photos du studio Harcourt en était l’exemple idéalisé (j’ai bossé chez eux quelques mois durant mes vacances scolaires comme retoucheuse ;))
———————-
@ Claude Luçon 07 mai 2018 à 22:53
« Nos écolos s’indignent du fait qu’on veut enterrer des déchets nucléaires sous 500 mètres de terre mais ne sont pas dans les ports de Toulon, Brest et autres
pour s’inquiéter de la santé des marins du Charles de Gaulle et de nos sous-marins d’attaque tous propulsés par réacteurs atomiques »
C’est tout à fait vrai. Moi qui ai vécu une grande partie de ma vie à Recouvrance, face à l’île Longue (!) j’ai pu constater que beaucoup de mes ami(e)s ont été, sont encore, touché(e)s par un cancer. Mais chuuuut, « parle plus bas car on pourrait bien nous entendre » (Lawrence Kusik / Nino Rota pour le film le Parrain).
Il y a bien à Brest un hôpital des armés traitant des maladies infectieuses et tropicales, mais silence sur les dégâts produits par le nucléaire. Seules les centrales doivent être dangereuses, un peu comme nos frontières avaient arrêté net le nuage radioactif venant de Russie.
Il faut dire qu’à l’époque nos frontières étaient infranchissables sans papiers ! 😀
@ Claude Luçon | 07 mai 2018 à 22:53
Pour certains Ivan Rioufol enfonce des portes ouvertes alors que pour d’autres c’est un homme courageux, intelligent, instruit, réaliste et nationaliste comme la majorité des Européens qui veulent conserver leur culture et leurs frontières.
Il fait partie de ceux qui donnent leur vie à la nation alors que d’autres la détruisent, il a un sens développé de la morale qui conduit à secourir la veuve et l’orphelin au contraire de ceux qui ne cherchent qu’à être félicités pour absence de mérite.
Si l’on croit qu’il enfonce les portes ce n’est que parce qu’elles s’ouvrent respectueusement à son passage et lorsqu’on est de mauvaise humeur on la ferme !
Macron redorer le blason de la France ? Il faut être devenu complètement gâteux pour écrire cela ! Européen ne veut pas dire couillon et l’argent n’est pas le moteur de tout mais seulement celui des profiteurs du type Macron et consorts.
Festival de Cannes 2018 : il se chuchote déjà qu’Emmanuel Macron pourrait obtenir un prix pour son interprétation magistrale dans Le Président…
Un rôle de composition dans une œuvre de pure fiction, bien entendu.
@ Robert | 07 mai 2018 à 17:39
Même chose en ce qui me concerne.
@ Robert Marchenoir
@ breizmabro
Retouche : modification apportée à l’image d’un phototype. Effectuées sur le négatif ou sur un tirage positif, les retouches ont pour objet de corriger les défauts de l’original ou de modifier certains traits ou certaines valeurs de l’image…
(Dictionnaire mondial de la photographie, Sophie Rochard, Bernard Marbot, Sylvie Aubenas, etc.)
@ breizmabro | 08 mai 2018 à 09:32
Je pensais à l’exemple de Harcourt, en effet… Mais je n’ai pas parlé de tirage, j’ai parlé de portrait. Vous êtes sûre que le pinceau n’a jamais été utilisé dans ce but ?
Seriez-vous capable de faire un diagnostic en ligne sur les photos présidentielles ? Elles sont toutes publiées, sur un site officiel, d’après mon souvenir.
@ Robert Marchenoir | 07 mai 2018 à 23:07
« La photo d’une jolie femme, plus ou moins habillée, a souvent fort peu à voir avec la réalité. C’est dans l’exacte mesure où il y a tromperie sur la marchandise que nous nous en indignons. Le trucage est aussi peu admissible que si une véritable prostituée trichait par trop manifestement sur ses avantages. (…) Mais il s’agit bien de prostitution. Ces demoiselles doivent se faire cliquer dessus à mort pour arriver à générer de confortables bénéfices, par des moyens indirects mais qui sont bien liés à leur exposition. »
Comparer notre président, quoi que vous pensiez de lui, à une prostituée ! Vous avez là franchi allègrement, comme l’écrit usuellement le Canard enchaîné, « le mur du çon ». Qui sait, vous ne faites que traduire la pensée de vos mentors, Trump et toute sa clique ?
@ Mary Preud’homme 08 mai 2018 à 14:24
« Effectuées sur le négatif ou sur un tirage positif, les retouches ont pour objet de corriger les défauts de l’original ou de modifier certains traits ou certaines valeurs de l’image… »
Vrai. La retouche du temps du noir et blanc se faisait uniquement sur négatifs, y compris pour les photos d’identité 😉
Les principales retouches consistaient à gommer les cernes, les pattes d’oie, à lisser (faire disparaître) la barbe du monsieur (ou de la dame :D)
Parfois, lorsque notre chef laborantin ne nous surveillait pas, nous faisions l’inverse, nous mettions de la moustache au monsieur ET à la dame.
Naturellement nos « oeuvres » restaient dans notre labo.
Photoshop a repris le principe à la différence que la retouche sur négatif ne concernait que l’original alors que Photoshop peut refaire, en plus des cernes et des pattes d’oie, la couleur de la cravate ou le sourire du sujet, voire changer la disposition de la prise de vue.
Du coup, rien à voir…
Adéo Mary
@ Robert Marchenoir 08 mai 2018 à 14:45
Je crois que vous confondez portrait et tirage (sans doute à cause de l’expression populaire « se faire tirer le portrait » ?)
En réalité un tirage n’est QUE la mise sur papier du négatif (« tirage papier »).
La retouche se faisait sur le négatif, à l’aide d’un crayon dont la mine était aiguisée au papier de verre pour qu’il soit le plus fin possible. Ce travail se faisait sous une loupe.
Parfois, une fois la photo développée (tirée) sur papier, s’il y avait des imperfections elles étaient reprises avec un ‘tout petit’ pinceau trempé dans des couleurs, diluées jusqu’à parvenir à faire disparaître cette imperfection, touche par touche.
C’était le bon temps, le temps de mes 16 ans… 😉
Quant aux photos de Macron je n’ai rien à dire, ni sur celles qui paraissent dans la presse en général puisque TOUTES les photos sont, plus ou moins, retouchées, y compris les photos de reportages (souvenez-vous de Timișoara…)
C’est la raison pour laquelle je ne crois à AUCUNE des photos qui paraissent dans la presse.
Tant pis pour moi 😀
Adéo Robert.
@ patriote | 08 mai 2018 à 11:20
Whaoou !
Une ode à Rioufol !
Il y a deux façons d’être patriote : l’une de France, assis sur son derrière façon Rioufol ; et l’autre en se déplaçant, la voir de loin telle que la perçoivent les autres.
Essayez !
Vous constaterez que dans le deuxième cas, le plus important, Rioufol a bien peu à faire, mais Macron, pour qui je n’ai pas voté, si !
Les six pans de l’Hexagone sont devenus virtuels, télévision et Internet sautent par-dessus nos frontières et celles des autres.
Avons-nous vraiment besoin de maîtres à penser dans ce pays ?
Ne sommes-nous toujours pas capables de penser par nous-mêmes ?
L’information ne nous suffit pas ?
Il nous faut quelqu’un pour la distiller ?
Philippe écrit dans son billet suivant :
« On n’a pas besoin d’un avocat pour apprendre le doute, la finesse, la nuance, le courage ou la liberté. Il suffit de se pencher sur soi pour les faire advenir »
et
« J’insiste sur la culture – celle des humanités et celle du quotidien. »
Rioufol n’est pas avocat mais le point de vue de Philippe reste valide et devrait être universel, en particulier : « Il suffit de se pencher sur soi… »
Rioufol joue sur une vieille technique : « paniquer le pékin » !
A chacun son patriotisme !
@Trekker | 08 mai 2018 à 15:07
En photographie le retouchage et le trucage n’ont absolument rien à voir.
Je me permets de vous le signaler, ayant travaillé moi-même plusieurs années dans ce domaine très technique, requérant une vraie connaissance et expérience de cet art complexe et complet…
@ hans et Gretelle | 06 mai 2018 à 16:30
@ Anastase du 27 | 07 mai 2018 à 17:37
Vous devez sortir du même moule. Que faites-vous dans la vie, cireurs de pompes à l’Elysée ?
@ Trekker @ Robert Marchenoir
Nous sommes tous, malheureusement, agi par le passé, le langage et la propension à rabaisser. Qui postule à un poste est dit « se vendre », ce qui renvoie à la prostitution.
Mais :
– Vendre son travail n’est pas se vendre… Ou alors, le travailleur serait l’esclave à temps de son patron, ce qui impliquerait pour le moins l’impossibilité de démissionner et les châtiments corporels.
– La prostitution étant un des métiers les plus méprisés, on rabaisse toute personne qu’on n’aime pas à ce niveau.
Mais qu’on croie à la valeur travail, or la prostitution n’est pas un loisir, ou qu’on croie à la libre disposition de soi ou qu’on ne diabolise pas le sexe voire les trois, on voit bien que c’est en grande partie à cause de la condamnation sociale que la prostituée est si souvent un état de grande détresse… Or on méprise souvent les faibles.
Ce n’est pas du jeu.
D’autre part, il est également hors-jeu de vouloir mettre l’autre hors-jeu par supposition et raisonnement qui se mord la queue.
Untel a lâché une comparaison malheureuse, ça prouve qu’il n’est pas bien, donc que ses mentors supposés ne sont pas bien. Et s’il n’est pas bien, c’est que ses mentors supposés ne sont pas bien.
Aussi :
Que cet accident nous incite à plus de respect pour les prostituées, e ou pas e, il y a quelques hommes ? Passons.
Et surtout, à cesser d’osciller entre attente et célébration d’un présumé homme providentiel ou la dénonciation symétrique exagérée d’un Président pour… retouche photo ?
L’important, c’est de gouverner, autant que faire se peut, selon ses promesses et l’intérêt du pays.
Dommage que ni dans l’un, ni dans l’autre, il n’y ait l’équilibre des pouvoirs, par exemple que le Judiciaire en soit un. Continuons donc à personnaliser le pouvoir à un point indécent, sauveur-méchant, et à nous fasciner pour le couple présidentiel.
Je ne finis pas sur une note positive, ça ne se fait pas… Sauvez-moi, incarnez cette positivité en vous réconciliant !
@ Trekker | 08 mai 2018 à 15:07
« Comparer notre président, quoi que vous pensiez de lui, à une prostituée ! Vous avez là franchi allègrement, comme l’écrit usuellement le Canard enchaîné, ‘le mur du çon’. Qui sait, vous ne faites que traduire la pensée de vos mentors, Trump et toute sa clique ? »
C’est consternant, votre commentaire. Non seulement vous n’avez rien compris à ce que j’ai écrit, mais vous manifestez ici le réflexe tribal qui tient lieu de pensée à de trop nombreux intervenants. Cerise sur le gâteau, il s’exerce à l’inverse du sens qu’il devrait emprunter !
Je n’ai pas de « mentors », comme vous dites. Excusez-moi d’être un homme libre.
Si j’en avais un, ce ne serait sûrement pas Trump. Pour rentrer dans votre mode de raisonnement mono-neuronal, je suis « russophobe », Trump est une marionnette de Poutine, donc, en toute logique, je devrais être « trumpophobe ».
En revanche, vous, vous semblez avoir oublié que vous êtes poutinophile, et que Trump était « votre » candidat. Donc, vous devriez lécher les pompes à Trump, au lieu de le dénigrer.
Dans la réalité, il suffit de me lire pour savoir que je ne suis ni un « Trump-hater », ni un trumpo-fanatique. J’approuve certaines de ses actions, j’en désapprouve d’autres. Pardon pour cette insondable complexité, qui semble déstabiliser un nombre considérable de gens.
Contrairement à certains ici, je ne passe pas mes journées à traîner Macron dans la boue. Je suis macrono-agnostique. J’ai la même attitude vis-à-vis de lui que vis-à-vis de Trump.
Mon commentaire visait à contester le motif d’indignation de Philippe Bilger, lequel se déclare déçu des retouches photographiques infligées au président. J’ai dit, en substance : ça c’est toujours fait, et même, pendant longtemps, c’était bien vu.
Cela étant dit, j’ai apporté la contradiction à mon propre argument, en essayant de comprendre pourquoi l’opinion réprouve désormais la retouche. (Ca s’appelle une nuance : demandez la définition à Patrice Charoulet.)
Et en effet, j’ai évoqué la prostitution. Ca n’existe pas ? Il ne faut pas en parler ?
J’ai comparé le président, et sa bobine retouchée, non pas à une prostituée, mais à une marchandise dans une boîte.
Mais en effet, le point commun entre les deux, c’est que les femmes se comportent de plus en plus comme des prostituées (la moindre adolescente, qui affiche sa photo en petite tenue sur Instagram, singe les manières d’une Kim Kardashian, qui elle-même en dévoile mille fois plus que les authentiques prostituées il y a un demi-siècle).
Tandis que les hommes politiques se vendent de plus en plus comme des savonnettes, et que les citoyens, y compris ceux qui se prétendent « anti-système », les achètent comme des savonnettes, et les maudissent ensuite le lendemain, au même titre qu’un produit acheté sur Amazon qui ne donnerait pas satisfaction. (Hélas ! le « satisfait ou remboursé » ne marche pas sur ce coup-là. Il y a un « vide juridique ».)
Mais ça va plus loin : une prostituée, une vraie ou une virtuelle, une Taylor Swift, une Gigi Hadid, une Emily Ratajkowski, tout le monde s’autorise à la critiquer par tous les bouts — sur le plan physique, évidemment, mais aussi sur les moindres détails de sa vie privée. Elles sont les premières à ce prêter à ce jeu : elles le suscitent, elles en vivent.
Avant elles, il y avait les stars. Des deux sexes. Voyez Johnny Hallyday.
Il en va de même, désormais, des politiciens. Ce n’est pas réservé à Macron. Mettez Marion Maréchal Le Pen dans le lot, si vous voulez. Mettez Ruffin. Mettez Jean Lassalle. Mettez qui vous voudrez.
Un autre point commun entre les produits du commerce, les prostituées pour de vrai, les prostituées pour rêver et les hommes politiques, c’est qu’on en change comme de chemise.
En somme, je me livrais à une critique du consumérisme et de la marchandisation du monde. Voyez ce que vous me faites faire : je me mets à parler comme un vulgaire anti-libéral, maintenant, un altermondialiste, un frontiste, voire un intellectuel de gauche…
Bonsoir monsieur Bilger
Lors des élections régionales 2015, sur son affiche, la tête de liste UMP de chez moi (Bordeaux) semblait sortir du lycée.
@ Trekker | 08 mai 2018 à 15:07
« Comparer notre président, quoi que vous pensiez de lui, à une prostituée ! »
Si cette comparaison était néanmoins effectuée, ses souteneurs seraient les membres d’une certaine caste.
Les michetons, les Français qui ont cru à ses promesses.
@ breizmabro
« …j’ai lu tous les commentaires de moins de 5 paragraphes. « Fastoche » comme on disait de mon temps 😉 »
Je suggère que vous demandiez à Philippe Bilger de mettre en place pour vous et pour tous les éleveurs de homards armoricains (les éleveurs, pas les homards) une version bande dessinée de Justice au Singulier…
@ Exilé 08 mai 2018 à 20:08
OK. Merci. Je n’y avais pas pensé. J’espère que je pourrai colorier les images ? 😀
@ breizmabro | 08 mai 2018 à 16:38
Vous voyez bien que nous sommes d’accord… vous dites vous-même que le crayon et le pinceau étaient utilisés tous les deux.
Je n’ai pas confondu portrait et tirage. Je parlais du portrait en tant que genre photographique. Je voulais dire que c’est le visage humain que l’on a, sans doute, le plus retouché de tout temps.
Cela dit, je suis très surpris que vous disiez ne « croire » à aucune des photos qui paraissent dans la presse. Surtout en tant qu’ancienne photographe de presse, si j’ai bien compris !
Une photo de presse, comme tout autre document, ne relève pas de la croyance. Les historiens, dont les documents sont le matériau, ne sont ni des mages ni des gourous. Ce sont des scientifiques. Un nombre infime de documents sont falsifiés. En revanche, il est important de connaître le contexte dans lequel ils ont été produits, pour pouvoir correctement les interpréter.
Quand la Russie diffuse des images à l’appui de ses fausses nouvelles, la photo ou la vidéo n’est pas truquée, en général : c’est la légende qui est fausse. C’est le contexte qui est présenté de façon mensongère. On vous présente des images d’une guerre qui viennent en réalité d’une autre guerre, etc.
La quasi-totalité des photos de presse montrent ce qu’on y voit. La facilité de trucage a certes fortement augmenté avec le numérique, mais le numérique a aussi fait exploser la possibilité de les déceler.
Aujourd’hui, les outils numériques fournissent à tout particulier, pour peu qu’il s’en donne la peine, le moyen de faire des analyses d’images qui relevaient, il y a peu, de la compétence exclusive des services d’espionnage.
D’ailleurs, des amateurs se livrent régulièrement à des activités de contre-espionnage publiques à l’encontre d’armées étrangères. Voyez le travail de Bellingcat, qui a prouvé à lui seul, par l’analyse d’images, que c’est bien l’armée russe qui a abattu le vol civil MH 17 au-dessus de l’Ukraine, faisant 300 morts. Ses membres ont identifié l’engin lanceur de missiles précis qui a tiré, sa localisation, son trajet, certains de ses servants, etc. Vous-même, vous pourriez le faire.
@ Robert Marchenoir | 08 mai 2018 à 18:54
« Je me mets à parler comme un vulgaire anti-libéral, maintenant, un altermondialiste, un frontiste, voire un intellectuel de gauche… »
C’est curieux ce n’est pas comme ça que je vous vois.
Je vous trouve des accents de Vladimir Maïakovski, non pas sur l’engagement politique, mais sur la démesure de vos propos, démesure n’étant pas nécessairement péjoratif dans un monde qui se banalise de plus en plus.
Il y a de l’âme slave en vous, seuls les Slaves sont capables de telles exagérations intéressantes et parfois passionnantes, c’est en tout cas ainsi que je les perçois dans le bien absolu et le mal non moins absolu.
Pratiquant le tai chi, et par ailleurs, courant très vite malgré mon âge, je me permets parfois de dire ce que je pense sans l’intention d’offenser !
Tout savoir sur la retouche de photo et plus si affinités.
http://www.photograpix.fr/blog/trucs-et-astuces/savoir-si-photo-est-une-retouche/
Tiens, sylvain est de retour. Avec un message qui respire le faux à plein nez.
Ainsi Gilbert Collard aurait suivi un « stage annuel de remise à niveau, nécessaire au renouvellement de mon habilitation de sécurité dans les prisons » ? Mazette, voilà 25 ans que je vais voir des clients en prison et je n’ai jamais vu la queue d’un tel stage… C’est extrêmement inquiétant pour la sécurité des établissements pénitentiaires et pour moi, évidemment, qui ignorait qu’une telle habilitation fût obligatoire et même existât pour les avocats. Ce qui n’est évidemment pas le cas vous l’aurez compris.
Quant à l’exceptionnel argumentaire de ce pseudo-Collard (qui malgré ses défauts n’est certainement pas l’auteur de ce texte) pour clouer le bec de ce pauvre imam ignorant, chacun sera juge de la crédibilité de la scène.
@ sylvain | 09 mai 2018 à 12:03
@ Gavot | 09 mai 2018 à 17:24
Evidemment que c’est un faux. Il n’est même pas nécessaire de savoir que cette habilitation de sécurité n’existe pas pour le comprendre immédiatement.
Vous avez tort de répercuter de telles manipulations, sylvain. Cela ne peut que nuire à votre, à notre cause. De toutes façons, règle numéro 1 : si vous l’avez reçu par mail, et que c’est signé de quelqu’un de connu, voire (plus fréquent) d’un soi-disant « anonyme bien placé » ou « ami de ma belle-mère » (général, officier de gendarmerie, etc), il est certain à 100 % que c’est un faux.
Voyons ! vous croyez qu’un député a besoin, pour faire connaître son point de vue, d’envoyer un mail à des anonymes, en précisant : « Je vous demande de le diffuser à tous les contacts de votre Internet » ? « Tous les contacts de votre Internet », en plus ? Qui donc parle un français aussi abominable, qui est à ce point ignorant d’Internet ? Vous êtes d’une naïveté confondante !…
D’ailleurs, il suffit de vérifier. Gilbert Collard, comme la plupart des personnalités de ce niveau, possède son propre site. Mettez les mots « habilitation » et « sécurité » dans le moteur de recherche de son site, et vous arrivez… au démenti de Gilbert Collard, qui dénonce ce texte comme un faux, et annonce son intention de porter plainte :
http://www.gilbertcollard.fr/blog-2/gilbert-collard-faux-textes-islamophobes/
Vous découvrez alors que ce bobard, et son démenti, datent de… 2012 ! Cela étant, les propos qui sont faussement attribués à Gilbert Collard concernant la nature du dogme islamique sont justes. Raison pour laquelle tant de gens tombent dans le panneau. Comme toujours, avec ce genre de faux, le contenu possède un fond de vraisemblance. Mais ce n’est pas une raison pour diffuser des documents falsifiés…
Les mêmes moyens techniques qui permettent la fabrication et la diffusion de tels mensonges permettent aussi, à n’importe qui, de les débusquer. Quel que soit son niveau d’éducation, et quel que soit son niveau de maîtrise des outils numériques. Il est assez désolant, pour la nature humaine, que tant de gens ne se donnent même pas la peine de procéder à une telle vérification.
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@ Tipaza | 09 mai 2018 à 08:37
« C’est curieux ce n’est pas comme ça que je vous vois. »
Vous me rassurez : moi non plus… Et je vous rassure : il n’y a nulle offense.
Ah bon, c’est un faux ? Ce n’est pas Gilbert Collard qui l’a écrit ? Bon ben alors je vais vous mettre tous d’accord : c’est moi qui l’ai écrit, ou plutôt je revendique le fait que ça aurait pu être moi si vous croyez que ce n’est pas moi, ou bien alors j’aurais aimé que ce fut moi qui l’eusse écrit si vous pensez que je n’en suis pas cap’ ; ce texte doit être encadré en lettres d’or et enseigné dans toutes les écoles en modèle de résistance à la charia islamiste qui nous détruit à petit feu.
Vous devriez tous l’adopter, le propager partout tel un appel du 18 Juin, sur les ondes, sur les mails, sur vos courriers, sur vos RéZoçossiaux, c’est un devoir de citoyen ; vous pouvez aussi mettre « sylvain » à la place de G. Collard, j’en serai très fier et honoré.
La parano anti-fakes actuelle vous empêche de discerner le vrai du faux. Sachez que nous vivons dans un monde irréel et virtuel où les pensées uniques qui gèrent et dirigent nos neurones ont prévu de nous abreuver d’in-faux intox toutes plus ou moins trafiquées truquées afin d’assouvir et canaliser nos instincts primaires selon nos orientations politiques de gauche ou de droite.
Sur un même sujet vous trouverez des liens qui satisferont les de droite comme les de gauche, et rien ne dit ni ne prouve qu’ils sont réels ou falsifiés.
Un exemple : Emmanuel Macron à l’Elysée que vous voyez en boucle sur les écrans n’est qu’un hologramme présidentiel virtuel ; le vrai EM est un homonyme du même nom : Emmanuel Macron.
Un peu comme Victor Hugo qui n’a jamais existé et n’a jamais écrit ces romans usurpés par un quidam du même nom : Victor Hugo.
@ sylvain | 10 mai 2018 à 09:27 + 14:05
Je prévoyais une réaction de ce type de votre part, mais certainement pas à ce point. Là, vous brisez tous les compteurs de la mauvaise foi, et, pourquoi ne pas le dire, de la pathologie mentale volontaire. Vous êtes fou, mais c’est votre choix.
On vous met sous le nez la preuve indiscutable de votre erreur (je vais être aimable, et retenir l’option la plus indulgente), dans un cas qui ne souffre aucune ambiguïté : soit c’est vrai, soit c’est faux. Le mode de preuve ne souffre, lui non plus, d’aucune ambiguïté : l’auteur allégué dit que c’est faux, donc c’est faux.
Eh bien, ça ne suffit pas. Vous avez quand même raison. Vous commencez par une pirouette stupide en prétendant que vous auriez aimé avoir écrit ce texte (qui, rappellons-le, est un mensonge au-delà même de son attribution : il fait référence à un stage de validation inexistant, pour une habilitation de sécurité tout aussi inexistante) ; vous vous vantez donc d’être un menteur ; et vous trouvez que c’est encore insuffisant, vous en remettez donc une couche quelques heures plus tard.
Et là, c’est le festival. Vous commencez par ce grand classique de la rhétorique poutino-communiste consistant à accuser les autres de vos propres fautes (alors que vous vous réclamez de l’extrême droite) : « La parano anti-fakes actuelle vous empêche de discerner le vrai du faux. »
Vous dites : « Sachez que nous vivons dans un monde irréel et virtuel où les pensées uniques qui gèrent et dirigent nos neurones, etc. » Non. C’est vous qui vivez dans ce monde, que vous vous êtes construit vous-même, et dans lequel vous choisissez de demeurer.
Vous ajoutez : « Sur un même sujet vous trouverez des liens qui satisferont les de droite comme les de gauche… », ce qui est l’évidence, mais vous achevez la phrase par cette absurdité : « …rien ne dit ni ne prouve qu’ils sont réels ou falsifiés. » Puis, re-pirouette sur Macron qui n’est pas Macron, etc.
En d’autres termes, vous nous resservez, mot pour mot, la thèse explicite de la désinformation poutiniste, selon laquelle la vérité n’existe pas, donc autant dire n’importe quoi et que chacun choisisse selon son humeur. De même qu’un homme choisira, tel matin, de porter des chaussures marron, ou qu’une femme choisira, tel jour, de mettre un chemisier à fleurs.
C’est mon droit et j’ai le droit et c’est ce que je pense donc ta g…
Avec votre « rien ne dit ni ne prouve qu’ils sont réels ou falsifiés », vous balayez des millénaires de civilisation et de pensée humaine. Vous réduisez à zéro l’écart qui sépare l’homme de la bête. Que dis-je : même la bête est capable de discerner, au bout d’un certain temps, l’homme armé d’un fusil de l’épouvantail inoffensif.
Evidemment qu’il y a le vrai et le faux, et que si l’homme n’avait pas développé la capacité de distinguer l’un de l’autre au fil des millénaires, nous ne serions pas là pour en discuter. Oh ! regarde, le gentil matou… Crac ! Ah, zut ! c’était un lion.
Je viens d’ailleurs de vous mettre sous le nez la méthode pour « prouver qu’un document est réel ou falsifié », dans le cas précis du bobard attribué à Gilbert Collard, que vous avez répercuté. Vous faites donc la preuve que ce n’est même pas par ignorance des moyens de discernement que vous confondez mensonge et vérité ; c’est parce que vous préférez le mensonge, afin de bénéficier de l’illusion.
Varilux dit ici que le clivage droite/gauche est en train d’être remplacé par le clivage entre ceux qui ont des idées, les leurs, et ceux qui n’ont que des opinions. Entre ceux qui argumentent, et les autres.
Je prolongerai cette remarque, en disant que le clivage droite/gauche s’efface de plus en plus au profit du clivage entre les personnes qui, comme vous, croient que la vérité n’existe pas, et qui, comme Humpty Dumpty, pensent que les mots veulent dire ni plus ni moins que ce qu’on leur ordonne de signifier ; et celles qui croient encore à la vérité et à son importance.
En somme, vous êtes la version bas de gamme gentil de ce qu’un Franck Boizard est dans le haut de gamme vicieux. Je ne dis pas cela pour vous chercher spécialement querelle, naturellement — quoique je pense que chacun doit assumer la responsabilité de ses propos.
Je dis cela parce que l’échange qui vient de se dérouler ici, de même que celui avec Boizard sur le fil des Black Blocs, est représentatif d’une tendance lourde et funeste de l’opinion occidentale, qui est susceptible de conduire tout simplement à la destruction de notre civilisation.
En fait, il y a des chances que ce ne soit que le symptôme de l’effondrement en cours de notre civilisation — mais cela, naturellement, seuls nos descendants sauront le dire d’ici quelques siècles.
Quand la superstition et la pensée magique remplacent la science, le raisonnement et le respect de la vérité, le pronostic ne peut pas être fameux. Comparez l’état actuel de l’Europe et celui de l’Afrique : sur quel continent préféreriez-vous vivre ? Tout le monde connaît la réponse.
Deuxième question : dans quelle grande capitale mondiale la police vient-elle de se doter d’une unité spécialisée dans la lutte contre la sorcellerie ? Réponse : Londres.
Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que Londres est noyée sous les immigrés africains, et que par conséquent y est apparue une nouvelle catégorie de criminalité exclusivement africaine : celle qui consiste à maltraiter, torturer et même assassiner des êtres humains, sous prétexte qu’ils sont des sorciers et qu’ils portent malchance à leur entourage. Souvent, les criminels tuent ainsi leurs propres enfants. La police découvre leurs cadavres démembrés dérivant au fil de la Tamise.
Mélangez le fameux « la fin justifie les moyens » des communistes (peu importe que ce soit un mensonge, si cela sert la Cause — et cette attitude se porte à merveille à droite aussi), la pensée magique de type africain (diffusée par le double vecteur de l’immigration de masse et de l’effondrement délibéré de l’exigence scolaire), et l’entreprise de subversion massive de la notion même de vérité, menée par les services secrets russes à l’encontre de l’Occident : vous avez là une synthèse de l’un des plus graves dangers qui menacent notre civilisation.
Il appartient à chacun, par ses actes et ses déclarations, de se positionner dans l’un ou l’autre camp. En cette matière, nulle nuance n’est possible : soit l’on s’emploie à justifier l’importance de la vérité, en s’efforçant de la rechercher en toute circonstance ; soit on prétend qu’elle est secondaire, qu’il est impossible de la connaître, voire qu’elle n’existe pas. Selon que nous ferons l’un ou l’autre choix, le type de société dans lequel vivront nos enfants sera radicalement différent. Et si vous choisissez le deuxième, croyez-moi, ça va vous faire tout drôle…