Faut-il être chiche de la chicha ?

Je sais maintenant que la chicha est une grande pipe à eau d’origine persane utilisée surtout en Iran et dans le monde arabe pour fumer le tabac.

Et aussi en France puisque quelques maires, suivis il y a peu par Robert Ménard le maire de Béziers, en ont interdit l’usage sur les terrasses des cafés.

Cette pratique que je pouvais observer parfois à Paris dans mon quartier ne m’avait jamais gêné.

Je n’aurais jamais eu l’idée de m’engager dans une polémique à ce sujet même après avoir appris que Robert Ménard, immédiatement attaqué alors que ses collègues maires sur la même ligne ne l’avaient pas été, avait édicté la prohibition de la chicha en terrasse. Je sais d’expérience que Robert Ménard, ferait-il quelque chose d’absolument remarquable pour sa cité tant aimée, et approuvé par beaucoup, serait encore stigmatisé par les médias !

La chicha serait demeurée la cadette de mes préoccupations si dans l’émission L’heure des pros sur CNews dans la matinée du 20 juin, je ne m’étais pas retrouvé à côté de Robert Ménard – heureuse surprise – et si nous n’avions pas eu, avec les autres participants dont Gérard Leclerc, Clément Viktorovitch, et l’acteur invité Patrick Chesnais, avec l’animation dans tous les sens du terme de Pascal Praud, une stimulante empoignade, intellectuelle je l’espère.

La verve combative de Robert Ménard l’a parfois conduit à abuser de la critique facile au sujet de ses contradicteurs, accusés d’être « hors sol » puisqu’ils n’étaient pas de Béziers ; les oppositions ont permis de poser les problématiques de ce débat qui en définitive n’était pas si anodin que cela.

Je laisse de côté la justification de l’interdiction tenant à la santé des consommateurs. Je m’attache davantage au constat, non démenti sur le plateau, que sur les terrasses où la chicha était fumée à Béziers, aucune femme n’était présente.

Au-delà de cette absence préoccupante dans une société française qui, au nom de l’égalité entre hommes et femmes, laisse l’espace public, festif ou non, à tous, on voyait surgir une fracture nette au sujet de la chicha.

Robert

Pour ceux qui regrettaient la décision de Robert Ménard, la chicha constituait un usage, une pratique admissibles qui relevaient du bon vouloir de chacun et n’auraient dû susciter aucune réaction municipale. Que cette habitude soit le fait majoritairement d’une clientèle arabe ne signifiait en aucun cas, de la part de Robert Ménard sincèrement indigné face à cette imputation, le moindre racisme anti-musulmans.

Pour les uns, la chicha n’était rien, juste une habitude, une tradition – que la seule femme sur le plateau osait comparer avec le couscous – qui ne portait pas à conséquence.

Pour le maire de Béziers, cet usage en lui-même sans gravité ni transgression, généralement collectif, sur des terrasses dont les femmes s’excluaient ou étaient exclues, participait d’un processus visant à amplifier un communautarisme avec les risques d’un tel enfermement clos sur soi, ses règles, ses moeurs et ses différences. La chicha était à insérer dans une chaîne qui ne la constituait certes pas comme une arme politique mais en tout cas pour l’auxiliaire d’une dérive communautaire dont le monde par ailleurs se plaint.

Les contradicteurs de Robert Ménard étaient naïfs à mon sens en refusant même d’imaginer que l’usage massif de la chicha en certains lieux puisse ne pas être au moins équivoque. Si, par ailleurs, je comprenais le point de vue de mon ami Ménard, je ne sentais pas, dans cette pratique de la chicha, contrairement au port du voile ou du burkini, une volonté de faire « prévaloir » – ce terme est capital – ce mode de fumer contre ceux plus familiers de notre culture.

Sauf à créditer ces fumeurs par pipe interposée d’une mauvaise foi qui les aurait constitués comme des dissidents ostensibles et belliqueux au sein de notre communauté nationale. Ils m’apparaissaient plutôt en général calmes, sereins, assez âgés mais les apparences peuvent être trompeuses.

Ce débat ne concerne pas que la chicha. Tout dorénavant, à cause du terrorisme, nous conduit anxieusement à questionner même les pratiques apparemment acceptables.

Entre naïveté et suspicion systématique, la voie est étroite.

Mais je n’irais jamais jeter avec bonne conscience une pierre à l’encontre de ceux qui sont peut-être plus lucides que nous, que moi.

Je m’interroge, je doute.

C’est cela, un débat réussi. Accueillir le pluralisme comme une chance, repartir plus riche, qu’on ait campé ou non sur ses positions.

Je n’aurais pas parié sur la chicha.

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Voir les Commentaires (86)
  1. Quoi que dise ou fasse Robert Ménard, il fait l’objet d’un lynchage médiatique de la part de la pensée unique, via les media affidés.
    Lui a fait ses preuves pour défendre les reporters sans frontières et pour que sa cité ne subisse pas le communautarisme galopant et les incivilités et délits qui gangrènent les villes.
    Ils sont très peu d’élus à ne pas avoir la langue de bois, à agir quand il le faut… mais il est systématiquement victime du délit de sale gueule et de ses énervements… justifiés, qui ne le rendent donc pas sympathique.
    Mais ce sont les électeurs de sa cité qui décident… et ils l’ont élu : c’est cela aussi la démocratie, n’en déplaise à la pensée unique et la bien-pensance, car il n’est pas là par complaisance, mais pour que le pacte républicain puisse fonctionner.

  2. Chiche, qui ne connaît la chicha ? On n’y fait pas attention, c’est tout :
    https://www.youtube.com/watch?v=DNwY5kXt5qQ
    « Je laisse de côté la justification de l’interdiction tenant à la santé des consommateurs. »
    Ça les regarde… Mais s’il y a bien une drogue dont je comprends qu’on la chasse en tout lieu, c’est le tabac, car la fumée pollue les autres.
    En même temps, on peut considérer que tolérer les autres, c’est aussi tolérer leur pollution.
    « Je m’attache davantage au constat, non démenti sur le plateau, que sur les terrasses où la chicha était fumée à Béziers, aucune femme n’était présente. »
    Plutôt que d’interdire aux hommes, ne vaudrait-il pas mieux promouvoir pour les femmes ? On parlait du foot, il y a peu, peu goûté et encore moins pratiqué par les femmes.
    Et le tabac ? Longtemps, la femme fumant était mal vue, maintenant, cela c’est banalisé, entre-temps des stars comme Dietrich fumaient, la fumée, prolongement du corps, du souffle, accentuant la présence en la dérobant, prêtant ses volutes à la caméra, étant magnifiquement cinématographique, surtout en noir et blanc… Il faudrait en trouver quelque exemple…

  3. Bonjour,
    Fumer la chicha, mon Dieu quelle affaire ! Après, Robert Ménard s’étonne qu’il soit l’objet de tous les quolibets sur les réseaux sociaux et même les médias.
    Il a vraiment du temps à perdre pour s’opposer à la chicha au demeurant bien innocente (sauf peut-être pour la santé de ceux qui s’y adonnent), au motif qu’elle constitue une menace pour la culture française.

    On peut certes le comprendre lorsqu’il s’émeut de la multiplication des restaurants kebab dans le centre historique de la ville de Béziers au détriment des bons petits bistrots bien de chez nous, mais il ne faudrait pas faire dans la fixette.
    Combattre la provocation par la provocation, ça ne marche pas. C’est même l’effet inverse qui se produit.

  4. « Ce débat ne concerne pas que la chicha. Tout dorénavant, à cause du terrorisme, nous conduit anxieusement à questionner même les pratiques apparemment acceptables. »
    Il va falloir que notre inestimable et honorable rédacteur pense que manger du foin lui serait nécessaire pour ses neurones encrassés par le macronisme dévastateur des consciences endormies.
    Ménard parle de culture et Bilger pense plantes !
    Fume c’est du belge !

  5. Marc GHINSBERG

    Dans le journal de Béziers du 15 juin un article intitulé : « Pas de chicha, chiche ? »
    Puis en dessous :
    « SOUCIEUSE DU BIEN-ÊTRE ET DE LA SANTÉ DE SES HABITANTS, LA VILLE CONTINUE À METTRE EN PLACE UNE POLITIQUE DU VÉRITABLE VIVRE-ENSEMBLE.
    À ce titre, comme d’autres communes en France (Antibes, Rungis, Ermont, Saint-Laurent-du-Var, etc.) la municipalité va interdire la consommation de chicha dans les espaces publics en période estivale (du 1er mai au 30 septembre de chaque année). L’infraction sera sanctionnée par une amende de 38 euros et passible d’une confiscation du matériel. »
    Et enfin un cartouche dans lequel on peut lire :
    « L’OFFICE FRANÇAIS DU TABAGISME a déclaré que la fumée d’une chicha délivre autant de monoxyde de carbone que 15 à 52 cigarettes et autant de goudrons que 27 à 102 cigarettes, selon des mesures effectuées par le Laboratoire National de métrologie et d’essais. »
    La raison invoquée pour l’interdiction de la chicha dans le journal de Béziers c’est donc la santé publique. Ce n’est évidemment pas principalement sur ce terrain que s’est situé le débat de « L’heure des pros. »
    D’où la question : la santé publique raison ou prétexte ?
    Cette affaire de la chicha est très significative. Jusqu’ici elle ne posait aucun problème, tout à coup on prétend qu’elle est nocive pour la santé pour en fait jeter l’opprobre contre une pratique désignée comme communautariste.
    Il n’est évidemment pas question de sous-estimer le risque terroriste, ni les menaces de l’islamisme radical, mais faut-il prendre des mesures de cette nature qui auront pour principal effet d’emm… les fumeurs de chicha (pas les fumeurs de cigares) et qui seront perçues par l’ensemble des musulmans comme une mesure discriminante ?
    Contrairement à vous cher Philippe je ne trouve pas incongrue la remarque de la seule femme (c’est la différence entre les bars à chicha et le plateau de « L’heure des pros », sur ce dernier on s’oblige à ce qu’il y ait une femme) pourquoi bientôt ne pas interdire le couscous, on trouvera bien un diététicien pour nous expliquer que ce n’est pas bon pour la santé. Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites.
    D’accord avec vous pour dire que le mot « prévaloir » est essentiel pour définir le communautarisme. Il faudrait y revenir.
    http://www.ville-beziers.fr/wp-content/uploads/2018/06/JDB_N_78_JUIN_02_SITE.pdf

  6. La chicha était à insérer dans une chaîne qui ne la constituait certes pas comme une arme politique mais en tout cas pour l’auxiliaire d’une dérive communautaire dont le monde par ailleurs se plaint.
    Cette pratique fait simplement partie, comme d’innombrables autres, de symboles « culturels » ostensiblement visibles visant à imposer aux Français l’irruption de modes de vie qui ne sont pas les leurs, tout en les présentant comme étant parfaitement normaux, y compris ceux qui portent atteinte à la personne humaine et à sa dignité.
    Bien entendu, ce qui pose question n’est pas la chicha seule, mais son contexte éventuel.
    Il ne s’agit en fait que d’une des facettes du Grand Remplacement que des gens de mauvaise foi s’acharnent à nier en dépit de l’évidence, probablement parce que leur projet machiavélique est désormais éventé.

  7. Quand je passe au supermarché du coin de la rue pour acheter un casse-croûte, je fais attention où je pose les pieds avant d’entrer dans le magasin. Au minimum, deux mendiantes sont posées là depuis l’heure de l’ouverture, jusqu’au soir. Ce sont de Roms dont on ne parle plus du tout mais qui sont toujours là, depuis des années. Selon l’heure et le jour, d’autres personnes oisives sont affalées sur le trottoir. Parfois des chiens les accompagnent, certains sont dangereux, classés dans les chiens d’attaque et ils n’ont pas de muselière.
    La pipe à chicha fait partie du décor. Elle est là, posée entre le gobelet en carton, la pancarte, les sacs népalais et les écuelles des chiens.
    Parfois très jeunes, souvent tatoués, les traîne-savates se revendiquent comme révolutionnaires. Ils sont affalés, écroulés, défoncés. Ils militent pour que le cannabis soit légalisé à des fins thérapeutiques. En clair et sans décodeur de novlangue, ils veulent se droguer sur la voie publique aux frais du passant.
    La police municipale ne peut pas faire grand-chose, aucune loi n’interdit à un mineur de fumer sur la voie publique avec une pipe à eau.
    Quand je vois ces gens, j’ai envie de leur parler, d’assister des personnes en danger mais je sais que cela ne servirait pas à grand-chose. De toute façon, je n’ai pas le temps, le temps est compté pour avaler un casse-croûte avant de retourner travailler pendant que d’autres fainéantent.

  8. Marc GHINSBERG

    « La chicha serait demeurée la cadette de mes préoccupations si dans l’émission L’heure des pros sur CNews dans la matinée du 20 juin, je ne m’étais pas retrouvé à côté de Robert Ménard – heureuse surprise – et si nous n’avions pas eu, avec les autres participants dont Gérard Leclerc, Clément Viktorovitch, et l’acteur invité Patrick Chesnais, avec l’animation dans tous les sens du terme de Pascal Praud, une stimulante empoignade, intellectuelle je l’espère. »
    On se croirait dans un bar à chicha, que des hommes ! Non, en plus d’un journaliste sportif, il y avait une femme, mais elle n’était pas digne d’être citée.

  9. hameau dans les nuages

    Insidieusement, pas à pas, en catimini ou pas, testant nos réactions, les musulmans avancent leurs pions… Le burkini par ci, la chicha par là, deux pas en avant, un pas en arrière, nous avons la montre, eux ont le temps.
    Et les bourgeois prêts à donner les clefs de la ville à ces gens si exotiques et primesautiers, « Oh mon Dieu Ménard ! Vous voyez le mal partout ! C’est sympa le narguilé ! Cela nous renvoie à la lampe d’Aladin et aux contes de notre enfance ! »
    Allez-y bourgeois frottez la lampe d’Alaeddine, eala’ aldiyn ,علاء الدين, la foi élevée !…

  10. Règlementation applicable aux bars à « chicha » :
    https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160119808.html
    Il faut aussi savoir que fumer le narguilé est encore plus néfaste que de fumer des cigarettes (doses de produits toxiques absorbées supérieures, dégagement de monoxyde de carbone, absorption de microparticules, contamination microbienne etc.).
    https://www.lci.fr/sante/la-chicha-deux-fois-plus-nocive-que-la-cigarette-2011835.html
    Par ailleurs, il semblerait que ce soit la mode, surtout chez les plus jeunes, d’utiliser ce type d’appareil pour fumer une certaine substance illicite.

  11. Xavier NEBOUT

    Nous avons des écoles laïques, catholiques, juives, et probablement musulmanes.
    Dès lors, pourquoi pas un café musulman avec ses mœurs musulmanes ?
    Parce qu’il s’agit d’un commerce, et que le refus de vente à un consommateur, qui plus est en raison de son appartenance religieuse est prohibé.
    Sur ce fondement, un maire nous semble habilité à considérer comme illégale une pratique consistant pour un commerçant à exclure de sa clientèle ceux qui ne sont pas musulmans, sinon de conviction, de fait.

  12. Ils sont tout mignons nos gauchislamistes anti-Ménard, ils diabolisent la crèche de Noël à Béziers et toutes ses affiches dénonçant l’invasion de migrants, mais tolèrent les signes religieux ostentatoires provocs islamistes et même les encouragent et les soutiennent.
    Gauchistes aux QI de bulot, rétrécis du bulbe, mais doit-on éternellement le rappeler ?

  13. Pierre Blanchard

    https://zupimages.net/up/18/25/2kod.jpg
    Narguilé, chicha…
    A tous les prix…
    Vu dernièrement dans la boutique « Baccarat » de The Village de Villefontaine au sud de Lyon…
    Soldés 4 500 euros au lieu de 12 500 euros en bleu ou 13 400 euros en rouge prix « dits » d’origine.
    A quand les mêmes sur les terrasses des bars de Béziers ?

  14. Il fut un temps où l’on parlait, en bon français, de narguilé, instrument très commun aux pays de l’Empire ottoman. Sans doute cette pratique a-t-elle pu encore se maintenir dans certaines régions de la Grèce moderne.
    Utiliser le terme « chicha » est déjà un pas vers ceux qui nous combattent.
    En soi, le narguilé est un système plus nocif que la cigarette ou le cigare. Le problème n’est pas dans le moyen de fumer, mais dans le symbole qu’il représente. De fait, comme le burkini, c’est une forme d’arabisation ostensible de la société française, avec les exclusions qu’elle accompagne, par le moyen que Lénine préconisait : la subversion.
    Il s’agit pour les promoteurs de cette arabisation rampante, avec sous-jacente la vision la plus archaïque de la religion musulmane, celle des Frères musulmans ou du salafisme, d’imposer à l’ensemble de la société leurs propres modes de vie et leur « morale ». A ce train on finira bien par accepter la burqa dans les rues de France, les abayas ne suscitant plus guère de regard réprobateur puisqu’elles peuvent se porter même dans nos universités.
    Ce matin, le ministre de l’Éducation nationale a bien posé sur Radio Classique le dilemme qui se pose entre liberté, laïcité et lutte contre l’islamisme salafiste toujours plus insidieux : la liberté de conscience doit être garantie, mais c’est bien l’expression publique de cette foi sectaire qui doit être combattue. Il suffit de voir le débat sur le rappeur Médine qui est dans cette mouvance et qui va se produire au Bataclan, symbole de la guerre que nous fait l’islamisme combattant. Alors il ruse pour prétendre qu’il n’en est pas, et pourtant ! Voir ici : https://www.causeur.fr/bataclan-medine-concert-deck-extreme-151976?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=7f6c160be9-Newsletter_14_juin_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-7f6c160be9-57538953
    Le grignotage continue… La grenouille est dans sa casserole et ne sent pas encore la température monter. Quand elle la ressentira, il sera alors trop tard : elle sera effectivement « passée à la casserole » !

  15. Michelle D-LEROY

    La chicha, j’ai toujours appelé cela le narguilé parce que dans les pays arabes, on voit les hommes fumer partout cet appareil qui, pour moi, me paraissait jusqu’à aujourd’hui assez ancestral.
    Ce serait mauvais pour la santé ? En particulier si chacun aspire avec la même canule… Du point de vue sanitaire, c’est franchement limite. Mais bon, nous avons de bons hôpitaux et une bonne sécurité sociale qui vient juste de se rééquilibrer grâce à la CSG. Sur les paquets de cigarettes il est mentionné « La cigarette tue », il va falloir inscrire la même chose sur cet appareil, non ? La cigarette rapporte des taxes à l’Etat, et le narguilé ? Déjà une injustice (et je ne suis pas fumeuse je le précise).
    Personnellement, je ne vois pas de provocation particulière de la part de ces fumeurs, sauf qu’à force d’accepter les nombreuses coutumes arabes et musulmanes de nos immigrés, nous entrons progressivement dans une nouvelle culture, à notre insu. Et vingt ans plus tard, nous serons bel et bien étrangers chez nous.
    La résistance de Robert Ménard me paraît bien naturelle dans la mesure où il lui est interdit de fêter Noël dans sa mairie. Un deux poids deux mesures bien notable.
    La gauche bien-pensante présente sur le plateau de Pascal Praud, ouverte et même favorable au multiculturalisme, ne pouvait qu’être contre tout argument avancé par Robert Ménard.
    Je pense personnellement que ces avancées culturelles sont inévitables, plus l’immigration musulmane arrive en nombre sur notre sol, plus ses ressortissants vivent entre eux avec leur traditions et leurs coutumes. En Angleterre par exemple, chaque groupe de culture est autorisé à vivre avec ses propres lois et à les appliquer. Nous y viendrons puisque tout se fait peu à peu, sans forcing mais progressivement sous l’oeil émerveillé de nos invétérés mondialistes qui balaient d’un revers de main avec leur habituel « tout ça n’est pas si grave, c’est même enrichissant ». Enrichissant en quoi d’ailleurs, on se le demande… Mais bon les expressions françaises sont parfois tellement passées dans le langage courant que personne ne sait ce qu’elle veulent dire exactement.
    Un jour pourtant, il sera trop tard pour prendre conscience qu’une nouvelle culture est hégémonique et quand nos féministes se verront refuser l’entrée d’un bar ou d’un restaurant, ou qu’elles seront regardées de travers parce qu’elle seront bras nus, etc., elles seront devant le non-retour. Peut-être trouveront-elles cela normal et pas si grave. Tout peut évoluer.
    Tout comme Robert Ménard qui a tort aujourd’hui selon la bien-pensance, demain il sera encensé d’avoir été visionnaire.

  16. Cette nouvelle avancée est insidieuse mais spectaclaire.
    Elle colore les paysages urbains à l’instar des kebabs, de l’habillement oriental, de la maltraitance de la langue française, de la mode du crachat sur les trottoirs…
    Quelques personnes d’expérience et/ou lucides, sur ce blog, ne sont pas dupes.
    On est loin de l’unanimité.
    J’attends avec curiosité depuis quelques années la réaction de la vieille France aux premiers minarets/muezzin.

  17. Robert Ménard est un maire courageux qui a remis de l’ordre dans sa cité. Nos sociétés sont gangrénées insidieusement par des actions servant de test pour élargir petit à petit et par provocation des coutumes inhabituelles dans nos sociétés occidentales.
    Le ver est dans le fruit depuis des années sans que l’on y prenne garde.
    Cette prise de possession tentaculaire, la chicha dans la rue n’en n’étant qu’un détail, va continuer son œuvre de déstabilisation.
    Pour que la France reste ce qu’elle est, nous avons besoin d’élus courageux qui protègent nos institutions et nos coutumes.

  18. Difficile d’avoir une opinion, cher P. Bilger, sur cette pratique qui n’est pas encore apparue dans ma ville.
    Néanmoins, ce qui ressort de ce débat (comme dans tant d’autres), c’est le ravage intellectuel que cause la « bien pensance ».
    Quels que fussent les arguments ou remarques de Robert Ménard, ses propos, selon le camp des gens « bien », ne pouvaient être qu’amalgames au mieux, au pire populistes et sûrement fascistes.
    On se souvient de la remarque faite en son temps : « Si Marine Le Pen dit qu’il fait beau, dois-je dire qu’il pleut ? »
    Dans la progression de cette pratique de la chicha – très liée à la communauté musulmane – on ressent, une fois de plus, l’avancée des pions d’une communauté conquérante. A suivre donc !
    Je ne peux m’empêcher, quand je le vois, de comparer Clément Viktorovitch à Trotski (barbichette en moins) et quand je l’écoute, il me donne froid dans le dos : voilà un commissaire politique potentiel qui remplirait les goulags !
    Cordialement.

  19. Catherine JACOB

    Quid donc de la pipe à eau :
    ;
    « Pour le maire de Béziers, cet usage en lui-même sans gravité ni transgression, généralement collectif, sur des terrasses dont les femmes s’excluaient ou étaient exclues » → «Femme iranienne, en robe Qajare, en train de fumer le ghelyan traditionnel. »
    Suite de la citation du billet :
    «participait d’un processus visant à amplifier un communautarisme avec les risques d’un tel enfermement clos sur soi, ses règles, ses mœurs et ses différences. »
    → «Près de Jaipur, Rajasthan, Inde »
    « L’origine du narguilé fait toujours débat, d’autres chercheurs estimant que l’Inde pourrait être son pays de naissance. L’émergence à plus grande échelle de l’utilisation du narguilé dans la société semble être simultanée à l’apparition des cafés publics et à l’arrivée du tabac au Moyen-Orient », lequel tabac y a été introduit par… les Portugais !
    « La ghelyan est encore très populaire en Iran, et on peut la voir dans de nombreuses maisons de thé (chai khaneh qui est un terme quasi identique tout le long de la route de la soie), restaurants et autres espaces publics.
    Les manufactures françaises comme Saint Louis, Baccarat, ou Christofle fabriquaient des narguilés jusqu’en 1914. Ce produit d’apparat était très fréquemment offert comme cadeau diplomatique pour les symboles de convivialité, de raffinement et d’accueil. »
    Et donc, porter atteinte à l’usage de la chicha, shisha – du persan pour ‘verre’ -, arguileh (arabe), du narguilé, nargil (persan), ghelyan ou encore houka (dans le monde indien, ce qui a donné hookah en anglais), ou encore chilam, c’est encore porter atteinte aux cristalleries et autres arts de la table (de la convivialité – le mécanisme du narguilé permet en effet d’envisager une utilisation simultanée du même appareil par plusieurs fumeurs, comme cela se voit parfois en dehors des sociétés où son usage est traditionnel et où l’instrument peut être au cœur d’une pratique sociale ancienne) français.

    Le maire de Béziers me paraît donc particulièrement inculte et je ne pense pas que ce soit par l’inculture que l’on combattra le mieux la barbarie.
    Je précise que je ne fume pas, d’où je ne saurais être suspectée de prêcher pour ma paroisse.
    Ceci étant, on dit qu’ « une séance de narguilé expose généralement les fumeurs à une quantité de fumée plus grande que pour les fumeurs de cigarette : en effet, un fumeur consomme généralement une cigarette en 5 à 7 minutes, inhalant un volume de fumée compris entre 0,5 et 0,6 litre de fumée ; en comparaison, un fumeur de narguilé fume pendant 20 à 80 minutes et inhale entre 50 et 200 bouffées de 0,05 à 0,25 litre chacune. Une séance de narguilé expose donc le fumeur à un volume de fumée correspondant à plus de 100 cigarettes par session », ce qui pourrait motiver en effet une interdiction en terrasse dès lors qu’il en irait de même pour le tabagisme passif, mais je n’ai pas trouvé de données sur ce point.
    Comme dans le cas du tabac, « la consommation de narguilé pendant la grossesse conduit par ailleurs à des bébés présentant un poids plus petit à la naissance » ce qui est une indication pour les femmes enceintes à éviter les cercles de fumerie de narguilé, chicha etc. De plus, comme dans le cas, en principe, de la consommation du Koï-cha (濃茶) dont le rituel veut que la coupe circule d’un buveur à l’autre, « le passage du tuyau d’une bouche à l’autre peut également favoriser la transmission de maladies contagieuses, comme l’herpès, la tuberculose ou l’hépatite. »
    Il y aurait donc eu des façons indemnes de stigmatisation pour certaines communautés, surtout dans le climat actuel, d’interdire la pipe à eau en terrasse ouverte à tous.

  20. Patrice Charoulet

    Si j’étais empereur des Français ou roi de France de droit divin, j’interdirais la vente et la consommation d’alcool et de tabac. Pour le bien de mon peuple, bien entendu. On connaît les chiffres et le nombre de morts que cela éviterait. De plus, la fin de l’alcool éviterait une infinité de violences, de malheurs, de drames et de crimes. Mais je ne suis ni empereur ni roi, comme on le sait.
    Certains utilisent la chicha. Je ne sais pas les effets sur la santé de cette activité. S’ils sont mauvais, je suis contre et je la déconseille en ce cas aussi fortement que je déconseille la cigarette, le cigare et l’alcool.
    Le maire de Béziers interdit l’utilisation de la chicha en terrasse de café ou de restaurant dans sa ville. La chicha, combien de morts par an dans notre pays ? On aimerait avoir les chiffres. La chicha n’est pas française ? Ah bon ! Et la vodka et le whisky ? Et le havane ? Cela fait du mal à qui, mis à part peut-être à ses utilisateurs ?
    Symbole de l’étranger ? Symbole de « l’envahisseur » qu’il faudrait obliger à respecter nos usages sacrés, le pinard et la Gauloise ?
    Autant il faut, en France, être inflexible concernant le voile qui masque (!) (Bas les masques !) les visages, autant l’interdiction de cette curieuse activité doit sembler dérisoire, anodine et sans aucun intérêt. On ferait bien mieux de pourchasser, traquer, réprimer les détenteurs de kalachnikovs en multipliant les actions par dix. C’est une bien plus grande urgence que l’action contre la chicha.

  21. Pas grave, on ira fumer le narguilé sur la colline Pierre Loti à Istanbul…
    On nous apportera bien quelques ménardises sucrées…
    J’en connais quelques-uns sur ce blog avec lesquels je partagerais bien de tels instants dans la torpeur d’un soir au-dessus du Bosphore…

  22. @ sbriglia de 15:38
    Avec Pierre Loti, tout est permis.
    Mais on oublie de dire et d’alerter les pseudo-orientalistes que la chicha est extrêmement toxique, j’ai essayé ça lorsque je vivais au Caire.
    Au souk de Khân el Khalili, au café, parmi de vieux Cairotes qui tiraient également sur le chillum, ils regardaient passer la vie, jusqu’à la prière du soir, moment magnifique.
    Ou alors, les plus démunis achetaient à l’unité leurs cigarettes « Cleopatra », tout aussi toxiques.
    Croyez-moi, rien ne vaut les Marlboro ou les Winston…

  23. @ Patrice Charoulet
    « Si j’étais empereur des Français ou roi de France de droit divin, j’interdirais la vente et la consommation d’alcool et de tabac. »
    Et on se plaint de nos gouvernants… Il y a bien assez de lois liberticides comme ça.
    Sinon, je ne saurais parler de fumée, je ne fume pas, j’apprécie le côté éventuellement mais rarement esthétique de la chose, dans la vie et un peu plus souvent au cinéma.
    Par contre, pour le vin vous m’excuserez ! Le vin est tout… Le vin est le cépage, soit la plante, le terroir, soit le lieu, le ciel, soit le climat de chaque année, et les Hommes, savoir leur tradition et leurs pas de côté face à elle. La culture de la vigne est une des plus complexes qui soit, liane transfuge des forêts aux terres agricoles, le vin fait de nous des transfuges du quotidien en l’éclairant par le soleil et l’harmonie, parfois de grande caudalie, que le vin contient.
    Le vin est un sauveur et un accompagnateur, il peut être le rédempteur d’une soirée ennuyeuse où il faut faire bonne figure ou le passeur d’un triste repas, soit par manque de compagnie ou d’appétence à faire la cuisine, en joie de se réchauffer le cœur et rendre lyrique, comme le ferait admiration, amitié ou amour, sauf qu’on est moins déçu par je jus de la treille… Le vin est un inspirateur qui ne fait que passer, transitoire, il n’est pas traître, il n’est pas un humain traître à ses promesses, mais un libérateur…
    Il ne faut pas interdire la liberté, mais la permettre, au contraire, en l’éduquant… Il faut étendre et raffiner ses goûts comme apprendre à connaître ses limites. De ce point de vue, le vin est paradigmatique.
    Vin libérateur, porteur de communion entre les convives, inspirateur, le vin lie à l’autre et à soi et libère de la pesanteur en soi tous ceux qui savent ne pas dépasser la mesure – ou n’ont pas un problème génétique avec cela. Gens qui illustrent, mais ils ne sont pas les seuls, qu’insister pour que quelqu’un boive est mal, je veux dire, presque synonyme pour moi, irrespectueux de sa liberté, et dangereux.
    Interdire le vin à cause des abus… Pourquoi pas le sexe, alors ? Il y a bien les maladies sexuellement transmissibles, les viols et l’esprit souvent rétrécis des sexuels, qui d’une part ne pensent qu’à ça à le projeter où il n’y en a pas, d’autre part, à surtout ne pas vouloir le raffiner, comme s’ils avaient déjà mal agi en le pratiquant et qu’il ne faudrait surtout pas en avoir un usage civilisé.
    Interdire une chose qui n’est pas en soi mauvaise ou le pratiquer d’une manière qui lui ôte toute dignité sont des abus symétriques qui se nourrissent l’un de l’autre.
    Mais… On me dit que le sexe est nécessaire, et l’alcool, non. Eh bien, pour l’instant. Mais en somme, la procréation médicalement assistée existe et pourrait être développée, que ce soit par puritanisme ou pour d’autres raisons. D’autre part, l’être humain a désespérément besoin de superflu, je prêche pour ma paroisse, mais il n’y a pas que le vin, tout ce qui n’est pas survie peut être vu ainsi, et par conséquent, il faudrait répudier toutes les commodités voire tout ce qui peut faire sens dans la vie.
    Et nous aurions délesté l’Homme d’une bonne part de ces fameux propres dont nous aimons à dresser des listes.
    Le travail en sera, c’est vrai, grandement facilité.
    Dénoncez les abus, ne soyez pas dirigeant. Donnez le goût des lettres, ne détournez pas du vin.
    Et voilà, les gens autoritaires me rendent autoritaire, qu’est-ce que je suis influençable, quand même… Mais le vin ne me monte pas à la tête, et berce mes peines, alimente mes joies, le vin n’est pas mon maître, mais je ne dirais pas non plus que je suis son maître. Il est comme un ami qu’il ne faut pas trop solliciter mais consolateur, un inspirateur parmi d’autres, et surtout d’amour de la vie et de désir d’acquérir, au plus haut sens du terme, du savoir vivre.

  24. Robert Marchenoir

    @ Philippe Bilger
    « Les fumeurs m’apparaissaient plutôt en général calmes, sereins, assez âgés. »
    Au contraire : c’est une pratique de jeunes. Quant au calme, vous savez… après chaque attentat islamique, vous avez pléthore de voisins pour vous dire que c’était un gentil garçon, jamais un mot plus haut que l’autre…
    @ Marc GHINSBERG | 21 juin 2018 à 08:52
    « Faut-il prendre des mesures de cette nature qui auront pour principal effet d’emm… les fumeurs de chicha (pas les fumeurs de cigares) et qui seront perçues par l’ensemble des musulmans comme une mesure discriminante ? »
    Bien sûr. C’est même le but. Il faut multiplier les mesures qui seront perçues comme discriminantes par les musulmans. Le but est de leur faire savoir que l’islam n’est pas bienvenu chez nous.
    Et c’est efficace, figurez-vous. Les musulmans comprennent très bien le message. Les « modérés » la mettent en veilleuse, et les plus enragés s’en retournent en pays musulman.
    Je rappelle une fois de plus que la Suisse a interdit l’abattage halal (et aussi cacher) depuis plus d’un siècle. Elle a interdit les minarets depuis plusieurs années. Résultat ? L’islam y est moins arrogant et moins meurtrier que chez nous.
    Le Danemark s’apprête à interdire la circoncision des mineurs (si ce n’est déjà fait). Bien sûr, les Juifs grimpent aux rideaux, mais tout le monde sait que ce sont les musulmans qui sont visés.
    Cela vous gêne, que l’on exerce une discrimination contre le mal ?

  25. @ Michelle D-LEROY | 21 juin 2018 à 12:56
    Bonjour Madame,
    Vos interventions sont toujours pleines de bon sens.
    Avez-vous pensé à ce que la mixité entraîne dans nos collèges et nos lycées (je ne parle pas des profs qui draguent les jeunes mais de l’invitation aux mélanges), la mode, la pilule et la castration du cerveau font plus de dommages à notre feue civilisation en la violant dans sa transmission génétique.
    Hélas, il est trop tard, la France s’enfonce, en même temps, dans le chaos ; mais les lumières repartent ailleurs, c’est ce qui est réconfortant.

  26. Apparemment, tout le monde est d’accord sur la dissension :
    – la chicha ce n’est rien d’autre qu’une cigarette gonflée, C10H14N2 à gogo.
    – la chicha c’est un paramètre d’implantation d’une civilisation meurtrière.
    J’ai fumé la chicha, expérimenté le cannabis, tâté de l’héroïne et même de l’ecstasy… juste pour goûter. Les effets, je les ai ressentis, mais j’ai trouvé qu’il fallait être le roi des niais pour en faire son quotidien, même dans une période de grand trouble matériel et familial. Exit la drogue, quelle qu’elle soit, non par morale mais parce que ce n’est pas intéressant. De même pour l’alcool : volontiers, mon prince, mais un gobelet suffira, pour le plaisir et non pour la déception de l’ivresse avec ce pauvre Allah qui a mis de la vigne partout et ne sait pas s’en servir.
    Certes, il y a d’autres produits d’habitude, pas si inoffensifs, mais enfin, il faut bien mourir, un jour, et de préférence autrement qu’avec la cuillerée que vous force à ingérer une aide-soignante tenace autant qu’harassée (Allez, pépé, encore une, faut être sage). Ah ! les yeux horribles des pontons.
    Donc, jeunes gens de tous pays, fumez, droguez-vous, buvez comme des soudards russes et basculez dans les rivières glacées, ça fait partie du programme imaginé par notre seigneur à tous, notre père tout-puissant.
    Sans quoi, n’est-ce pas, les dinosaures n’auraient pas été éliminés, sauf les poulets label rouge, évidemment.
    Robert Ménard est un homme de conviction, et il voit sans doute une forme de communautarisme dangereux car ressemblant furieusement à un cheval tel qu’il prospéra une fois, une seule, sur les rives de l’Hellespont.
    L’attitude peut paraître excessive, et même… (suit la longue litanie des poncifs bien-pensants) mais il est vrai que l’implantation d’habitudes exhibées et revendiquées est un signe de ralliement, humain, social, religieux et/ou politique. Quoique, le déploiement des oriflammes arc en ciel ne paraît pas faire monter le nombre de tontes de pelouses ni celui d’organes infundibuliformes.
    Ne serait-il pas préférable alors de laisser faire, ficher les participants et les tenir serrés par des mouches diligentes ? La vilaine idée. La liste infâme du Second Empire…
    Toutefois la comparaison avec le couscous n’est pas fondée, car ce dernier nous a plutôt été apporté par les pieds-noirs avec les merguez et les purédenouzautr.
    Il m’est arrivé de cuire couscous et méchoui chez des amis kabyles dont les épouses, sans foulard, susurraient que le mien était meilleur que celui fait par leurs maris. Mais je suis professionnel, eux amateurs.
    Donc, ce qui gêne dans la chicha est bien décrit par les autres préopinants : islam et addiction, i.e. poison dans tous les cas.
    Dieu a vu tout cela et dit que c’était bien, il a prononcé un tweet resté célèbre « oeuvre de chicha ne feras qu’en coran seulement, à fin de male mort plus rapidement. »
    Il est bête ce Ménard.

  27. Autant croiser ou plutôt supporter la vue de femmes voilées ou de gars en kamis dans mon pays m’exaspère au plus haut point parce que les symboles sont religieux donc politiques dans le cas de l’islam, autant la présence de chichas dans des cafés que je ne suis pas obligé de fréquenter ne me dérange pas.
    Il en irait autrement si la dissémination des chichas dans la plupart des terrasses se généralisait, car le sentiment d’une dépossession culturelle se ferait sentir…
    Tout est une question de dosage pour les poisons dit-on couramment.
    N’est-ce pas vrai dans le cas d’espèce ?
    En tout cas, Ménard continue d’envoyer des signaux forts en direction de la communauté musulmane en instaurant un rapport de force qu’en bon politique il manie plutôt bien !

  28. J’imagine que vous êtes tous à genoux devant votre téléviseur… la France triomphe en marquant un but ! Quelle gloire !
    J’ai été au Pérou récemment, je me demande pourquoi…
    J’ai remarqué que c’est la race qui a le moins évolué depuis les Incas, ils ont tous des tronches de bas-reliefs.
    Bouche ouverte et yeux fixes, ils ont l’air stupéfaits d’être sur terre.

  29. Selon Sa Seigneurie l’Honorable Honoraire :
    « Je sais d’expérience que Robert Ménard, ferait-il quelque chose d’absolument remarquable pour sa cité tant aimée, et approuvé par beaucoup, serait encore stigmatisé par les médias ! »
    Das is ein gross probleme mein herr !
    C’est que tout est faux dans votre ineptie !
    Robert Ménard, c’est un journaliste avec carte de presse et le fondateur de Reporters sans frontières qu’il a présidé de 1985 jusqu’en 2008.
    Sans compter que c’est un ancien membre de la ligue communiste révolutionnaire, puis du parti socialiste.
    C’est un pied-noir catholique né à Oran expulsé vers la métropole, il y aurait plutôt chez lui un côté revanchard, de vengeance.
    Lui, c’est une star des médias, les autres maires : non !
    Lui a accès quand il veut aux médias, il lui suffit de décrocher son téléphone pour y avoir accès, les autres maires : non !
    Attention mon honorable honoraire, vous faites dans le révisionnisme !

  30. Fumer le narguilé ou chicha – si l’appareil n’empiète pas sur le trottoir – pourquoi pas chacun peut choisir sa mort s’il elle ne fait pas ch**r tout le monde.
    Dans un autre domaine de « fumisterie » 😉 il paraîtrait que la la piscine hors-sol des Macron sera financée par les recettes de la boutique de souvenirs du Fort qui sera ouverte (Le Point)
    A ça je dis : MDR.
    « Photos du couple présidentiel, tasses ou assiettes sérigraphiées, ouvrages retraçant la glorieuse histoire de cet ancien repaire de pirates, devenu au siècle dernier la résidence d’été des présidents de la République… tout sera bon pour alléger la note et éviter que les contribuables ne participent aux brasses coulées de la famille Macron »
    Ira-t-on jusqu’à proposer quelques répliques du fameux service en porcelaine de Sèvres que Brigitte Macron s’est mis en tête de commander pour « rafraîchir et moderniser les arts de la table élyséens ? (Le Point)
    Fumette… fumerie… Bref que de l’enfumage macronien. Comme dab.

  31. @ Savonarole | 21 juin 2018 à 19:03
    En lisant exceptionnellement vos âneries, je m’aperçois que vous êtes le tartarin de ce blog, menteur et mauvaise langue ! Vous devriez très bien vous entendre avec Charoulet et Luçon.
    Basta, comme dirait l’autre.

  32. Marc GHINSBERG

    @ Robert Marchenoir
    « Cela vous gêne, que l’on exerce une discrimination contre le mal ? »
    Absolument pas, à une condition toutefois, c’est que ce soit moi qui définisse ce qui est le bien et ce qui est le mal !

  33. Catherine JACOB

    @ Savonarole | 21 juin 2018 à 19:03
    « J’ai été au Pérou […] ils ont tous des tronches de bas-reliefs.
    Bouche ouverte et yeux fixes, ils ont l’air stupéfaits d’être sur terre. »
    Tronche de bas-relief ? Vraiment ? Vous avez rencontré des esprits alors !
    – tronches de bas-relief 1
    – tronches de bas-relief 2
    – tronches de bas-relief 3
    Sur la même courge !
    Non, sans rire, vous n’avez pas honte !

  34. C’est bien de parler de chicha ça me permet de prouver que les ados sont c*ns quand ils se prennent pour les maîtres du monde.
    Mon père avait une chicha qu’il n’utilisait pas. Héritage de 68.
    J’ai invité des potes lycéens pour une soirée de beuverie en disant que j’avais une chicha et que donc s’ils avaient du shit, on allait se défoncer la gu*ule grave avec la chicha.
    Donc, ils ont apporté un bon morceau de shit et on l’a mis avec le tabac dans la chicha.
    Problème, on n’y connaissait rien et on a mis trois quatre paquets de tabac dans la bouteille en bas en croyant que c’était là qu’il fallait mettre ce qu’on fumait alors que c’était en haut et donc on a changé pour mettre de la vodka en bas.
    Ca n’a eu aucun effet.
    On est finalement revenus à la défonce traditionnelle.

  35. On dit barreau de chaise, pour le coup une fois fumé jusqu’au bout vous appelez le petit ramoneur, au pire les pompiers.

    J’ai horreur de l’odeur du tabac sur un vêtement humide.
    Je me suis trompé un jour de réservation de wagon pour un compartiment fumeur, j’ai cru mourir asphyxié, même les couloirs étaient dans le brouillard.
    Le pire de tout, les réunions dans des bungalows en hiver avant la prohibition.
    Le pire de tout, la cigarette qui se consume sous votre nez, dans un cendrier plein à ras bord, à une époque où si vous disiez de l’écraser vous étiez exécuté – nous étions quelques-uns à imposer nous n’avons pas été exécutés.
    Et pourtant… l’odeur de miel d’une blonde, le rêve au bout, le tabac oublié… Euh… Le rêve est passé.

  36. Pierre Blanchard

    @ Savonarole | 21 juin 2018 à 19:03
    Evoquant les Péruviens vous indiquez :
    « J’ai remarqué que c’est la race qui a le moins évolué depuis les Incas, ils ont tous des tronches de bas-reliefs.
    Bouche ouverte et yeux fixes, ils ont l’air stupéfaits d’être sur terre.« 

    Avez-vous au moins effectué quelques vérifications liées à leur état de stupéfaction pour savoir si éventuellement, ce n’est pas votre présence face à eux qui les a rendus dans un tel état de sidération ? Surtout quand il leur a été indiqué que vous étiez un « vrai » Français… enfin ce que vous prétendez être je le suppose…
    Parce qu’oser de telles réflexions me fait douter de votre santé mentale !

  37. Claude Luçon

    @ Savonarole | 21 juin 2018 à 19:03
    « J’ai été au Pérou récemment, je me demande pourquoi… ils ont tous des tronches de bas-reliefs.
    Bouche ouverte et yeux fixes, ils ont l’air stupéfaits d’être sur terre. »
    Lisez ou relisez Erich Von Daniken, pensez à Nazca, les Péruviens descendent des Incas qui avaient l’habitude d’accueillir des extraterrestres, en vous voyant ils ont cru voir un extraterrestre d’où leur air stupéfait 🙂

  38. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 21 juin 2018 19:03
    Selon moi le Pérou est un pays fascinant qui regorge de richesses multiculturelles. Et tous les Péruviens ne sont pas des chiqueurs de coca apathiques loin de là.
    Quant à la musique j’en raffole et j’ai eu la chance de jouer sous la direction de Kato Rodriguez, guitariste, chanteur, compositeur et chef de chœur.
    Par ailleurs, avez-vous déjà écouté un CD de Yma Sumac dont l’amplitude vocale étendue sur 5 octaves était prodigieuse ? Elle est décédée dix ans plus tôt et mon seul regret est de n’avoir jamais eu l’opportunité de la voir sur scène.

  39. Cher Philippe,
    Et si on laissait un peu de liberté sur cette planète !
    Les vaches aiment les pommes.
    Les grives les raisins.
    Faut-il supprimer les balançoires, la vitesse, l’altitude, la profondeur, la valse qui tourne trop la tête, les galipettes ?
    Vive le pic Saint-Loup et une caisse de temps en temps n’a jamais tué personne.
    S’éclater de temps en temps, c’est ce qu’il y a de mieux à faire et cela n’empêche pas d’être en bonne santé.
    Sans chichi, à la vôtre !
    françoise et karell Semtob

  40. Je me suis bien amusé avec mon pétard inca.
    On a vu toute une cavalerie d’hypocrites, qui dissertent sur ce blog à longueur d’année sur l’immigration, l’Aquarius, le grand remplacement, les arabes, les noirs, submergés d’indignation !
    Pourtant, ce n’était qu’un condensé d’Hergé, L’oreille cassée ou Le temple du soleil.
    N’ayant jamais mis les pieds au Pérou j’estime que c’est une performance qui prouve que l’on peut vous retourner comme des crêpes.
    PS : on attend des photos de Catherine Jacob nous montrant des bas-reliefs zoulou.

  41. Catherine JACOB

    @ Mary Preud’homme | 21 juin 2018 à 23:36
    très belle femme en outre, cette descendante du 13ème et dernier empereur Inca dont le père était un Basque espagnol.
    Et quelle voix : bien que ce matériel d’archive ait vieilli, ce Chuncho, fut une révélation. Merci Mary.

  42. Opprobre contre opprobre, disent-ils, et discrimination contre le mal.
    Dois-je encore le prouver ?
    Ils sont contaminés par la haine et ils le revendiquent.
    De ce fait, l’ennemi a déjà vaincu car, par la réaction primaire qu’il entraîne chez les faibles ignorants qui ne savent que dégorger leur pompe à fantasmes, ceux-ci se chargent de la destruction de ce qui fit notre trésor :
    On ne hait que son égal ou son supérieur.
    Par-delà le bien et le mal (1886) de Friedrich Wilhelm Nietzsche
    Mais, aveuglés qu’ils sont, ils continueront à haïr, donc à se soumettre, ce sont des traîtres.

  43. Michel Deluré

    Il ne me semble pas que cette mesure prise par le maire de Béziers, succédant à des décisions identiques prises par d’autres maires, mérite de se transformer en affaire d’Etat.
    Qu’un maire, en raison d’un contexte spécifique à sa commune et face à une pratique devenant éventuellement envahissante, décide d’interdire de fumer la chicha sur le domaine public, voilà qui n’a rien d’illogique, d’outrageant. Au final, cette pratique n’est pas interdite, elle l’est seulement sur le domaine public. Après tout, la cigarette n’est-elle pas interdite en certains lieux publics ?
    Nous sommes de plus en droit de penser que les Biterrois qui ont démocratiquement élu leur maire sont majoritairement en accord avec lui sur une telle décision.
    Je considère simplement pour ma part que le port de la burqa et les prières de rue dans l’espace public, constituent par exemple des pratiques beaucoup plus ostentatoires témoignant d’une emprise de plus en plus marquée de l’islamisme dans notre pays, pratiques qui devraient être plus fermement réprimées.
    @ Patrice Charoulet 21/06 15:10
    « Si j’étais empereur des Français ou roi de France de droit divin, j’interdirais… »
    Point besoin d’être empereur ou roi de France de droit divin pour interdire. Président de la République y suffit aussi ! Et certains ne s’en privent pas. Vous a-t-on demandé par exemple votre avis pour réduire la vitesse à 80km/h, pour amputer votre retraite, etc.?

  44. hameau dans les nuages

    @ Aliocha
    Ne me dites pas que vous y étiez moine ou que vous y allez en séminaire ?
    http://www.monastere-tibhirine.org/venir-a-tibhirine
    Votre amour du prochain dans le recueillement et la prière doit faire l’objet d’une demande à Alger pour bénéficier d’une escorte.
    Moi personnellement je n’y mettrais pas ma tête à couper. Chez les pères de Bétharram près de Lourdes on ne demande ni passeport ni gardes du corps pour y aller prier.

  45. Rien sur la « magnifique » fête de la musique à l’Élysée, vous qui êtes si sensible à la vulgarité ?

  46. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 22 juin 2018 à 08:38
    Tandis que vous, vous aimez tout le monde. Vos posts dégoulinent positivement d’amour, que c’en est gênant.
    On a envie de vous dire : aimez-nous un peu moins… ça ira comme ça…

  47. Il ne tient qu’à nous, hameau, pour que Lourdes reste Lourdes, et ne pas céder, jamais, à l’exemple du pire, évitant que le pire soit l’exemple.

  48. La cumbia, aussi appelée « chicha », est un rythme et une danse folklorique originaire de la côte caraïbe de la Colombie et qui s’est exportée à Cuba et au Panama. Elle s’est ensuite diffusée au Pérou, en Bolivie et en Argentine principalement.
    Au Pérou (puisque d’actualité) le « huayno », une musique traditionnelle folklorique est venue se greffer aux sonorités d’origine. Aujourd’hui, nous pouvons donc définir la « chicha » comme la fusion entre la cumbia et le « huayno ».
    Cette chicha a eu plutôt une mauvaise presse au départ, associant ce registre musical aux populations les plus pauvres. Elle a été longtemps boudée par l’ensemble de la population.
    Bon voyage :
    http://voyage-au-perou.com/la-cumbia-se-joue-de-new-york-a-paris/
    Pour la chicha qui nous intéresse, vite une nouvelle loi !
    En Tunisie, le narguilé est interdit sur la voie publique et banni des terrasses des cafés.
    Au Maroc, depuis 2002, les narguilés sont interdits dans les lieux publics.
    D’autres pays commencent à prendre en considération les risques encourus pour la santé et les coûts potentiels à venir, pour les populations concernées (une soirée de narguilé = 40 cigarettes).
    Il n’empêche que les narguilés demeurent un phénomène de mode international, et que la pipe à eau à encore de beaux jours devant elle.
    Et ce malgré le fait que depuis 2008 les bars à chicha classiques (à tabac) sont théoriquement hors la loi. La solution viendrait alors de ces nouveaux bars à chicha… à oxygène, qui sont ni plus ni moins que des variantes de bars à oxygène, avec un nouveau concept de narguilé sans tabac mais au mélange étonnant d’oxygène et d’arômes provenant d’huiles essentielles naturelles choisies pour leurs qualités de remise en forme et de détente. C’est comme la chicha… mais sans la fumée car sans tabac.
    extrait : https://www.tabac-stop.net/narguile_histoire.html

  49. @ Elusen 21 juin 19:23
    Si vous aviez simplement écrit votre opinion sur Ménard, je ne vous aurais pas cru.
    Mais puisque vous avez saisi l’occasion, une fois de plus, pour vous moquer de notre hôte, puisque vous n’avez pas reculé devant l’insulte (ineptie, révisionnisme), je reconnais là des signes imparables qui ajoutent à votre force de conviction.
    Je vous approuve à 100% sur Ménard et je vais rapporter partout que je tiens de source sûre que le maire de Béziers est un dangereux personnage.
    Au fait, vous n’avez jamais honte de vous ?

  50. @ Aliocha | 22 juin 2018 à 08:38
    Il ne faut ni haïr pour la raison que vous dites, si je résume se détruire, ce qui le regarde mais peut contaminer, ni aimer car qui aime se laisse détruire par l’autre, ce qui le regarde, un peu comme quand on fume, mais abandonne les siens aux agresseurs.
    Dans une lutte, il ne faut penser qu’à la victoire, c’est-à-dire penser, le plus justement possible, et agir en conséquence.
    Le reste n’est même pas de l’écume, car ce qui couronne les vagues est beau… Le reste est de la distraction, du hors-sujet, du néant et du vide.

  51. @ Catherine JACOB
    « Le maire de Béziers me paraît donc particulièrement inculte et je ne pense pas que ce soit par l’inculture que l’on combattra le mieux la barbarie. »
    En qualifiant d’inculte Robert Ménard pour le simple fait qu’il ne semble pas être convaincu par la francité du narguilé, je trouve que vous poussez le bouchon un peu loin.
    Ce ne sont pourtant pas les vrais exemples d’inculture qui manquent, que ce soit dans les médias, dans les zarts et même au sommet de ce qui reste d’État…

  52. Il n’était pas fait pour être président d’une République.
    Admirez quand même et en même temps, le trio de guignols actuels – Macron, Philippe et Le Maire – et comparez-le avec celui de Hollande, Valls et Sapin (quelle similitude d’incompétence).
    Et puis les assiettes, la piscine, les déclarations stupides, les désirs que l’on prend pour des réalités, la fête de la musique à l’Elysée, le grimpeur de balcons, les Falcon et les fakes news, le clown avec Trump, les taxes sur les vieux et les pauvres placardés, le fric-roi pour lui et maintenant il crache sur les lépreux avec sa môman.
    Comme disait B.B., et mon cul c’est du poulet ?
    N’y aurait-il pas un type normal qui puisse le remplacer illico, car à ce train-là, la rentrée sera chaude, très chaude… on n’en veut plus… ouste, du balai !

  53. « Et donc, porter atteinte à l’usage de la chicha… c’est encore porter atteinte aux cristalleries et autres arts de la table…français.
    Le maire de Béziers me paraît donc particulièrement inculte et je ne pense pas que ce soit par l’inculture que l’on combattra le mieux la barbarie. »
    (Catherine Jacob)
    Et interdire la pipe dans les lieux publics c’est porter atteinte aux fabricants de pipe de Saint-Claude et de Cogolin ?
    Quant à dire de Robert Ménard qu’il est « particulièrement inculte » c’est insulter son parcours de vie et jeter l’opprobre sur notre hôte qui le tient en amitié.
    Je vous ai connu plus inspirée, madame Jacob…

  54. @ fugace | 22 juin 2018 à 12:22
    Tout ça est bien intéressant et superpositif : je veux dire que vous proposez une solution au « problème », seule personne à le faire parmi les commentateurs sur ce post.
    Il me faut bien mettre les guillemets, que les gens se détruisent ou s’attroupent quand cela ne va pas contre les libertés des autres, n’en est pas un pour moi… Mais enfin, c’est un dérangement pour certains.
    Et vous avez pris en compte ce… cette difficulté pour y trouver une solution, ce qui me semble le plus important.
    Je n’ai pas supporté deux minutes la musique que vous nous avez proposée, mais qu’importe ? Il est sûr que vous avez régalé un certain nombre de mélomanes de ce blog.
    ——————————
    @ breizmabro | 22 juin 2018 à 15:49
    Merci.

  55. Savonarole c’est le Pérou…
    Je reconnais bien l’artiste, « le nez dans le guidon, on fonce tête baissée ».
    Il est vrai que ma connaissance de Savo ne date pas d’hier ; nous nous connaissons depuis au moins l’époque où le Président était un dénommé J.Chirac et déjà les bonnes blagues avec sa M209.
    Autres époques…
    Quant à Béziers, mon avis n’engage que moi ! Baladez-vous dans cette ville, demandez d’une manière innocente ce que pensent les habitants de leur maire M. Ménard…
    Les plus pessimistes vous diront : changement globalement positif.
    Un ami résidant à quelques kilomètres de cette ville, ancien proviseur d’un lycée public qui a toujours voté à gauche, bizarrement depuis qu’il a pris sa retraite a viré sa cuti. Et maintenant vote FN.
    Fréquemment en Pyrénées-Orientales, dans la circonscription du député Louis Aliot, je constate le même phénomène (virage à 180°) de personnes de tout bord politique.
    Je constate… 
    Pensez-en ce que bon vous semble.

  56. @ Yves | 22 juin 2018 à 12:32
    « Au fait, vous n’avez jamais honte de vous ? »
    Non, la honte je vous la laisse.
    Cependant, je n’ai jamais écrit une partie du texte.
    Je n’avais pas écrit ce truc à la c_n de pied-noir, mais : Maghrébin ; qui vient, provient du Maghreb, né au Maghreb où il a vécu, où il était chez lui, où il avait sa maison familiale.
    Robert Ménard a une carte de presse, c’est une star des médias, un des fondateurs de Reporters sans frontières, de fait le comparer à d’autres maires inconnus qui n’ont jamais accès aux médias, ça pose là !
    Du fait de sa carte de presse, il paie moins d’impôts, un privilège de journaliste, article 81 du Code général des impôts.
    Mais en tant que chroniqueur (panelliste) et possédant un blog, un média donc, l’honorable honoraire serait-il concerné par cet article ?

  57. @ Marc GHINSBERG 21 juin 2018 à 09:19
    En un mot comme en mille : Bravo !
    —————————–
    @ Savonarole 21 juin 2018 à 15:57
    « …ils regardaient passer la vie, jusqu’à la prière du soir, moment magnifique »
    L’embêtant est que les mêmes, en France, « regardent passer la vie jusqu’à la prière du soir » en fumant la chicha et en attendant le versement de la CAF. C’est toute la différence avec ceux du Caire. Et ce n’est que le début…
    « On dépense un pognon dingue pour les aides sociales » qu’il a dit, en même temps est-ce que le financement d’une piscine familiale peut être pris en charge par les aides sociales ? Je me pose la question.
    Adéo monsieur Savonarole
    ——————————
    @ patriote 22 juin 2018 à 14:25
    http://corto74.blogspot.com/2018/06/bamako-paris-bamako-lincroyable-epopee.html
    dibenn-sizhun à tous 😉

  58. Robert Marchenoir

    L’amour universel selon Aliocha : « les faibles ignorants »… « ils sont contaminés »… « ils ne savent que dégorger leur pompe à fantasmes »… « aveuglés qu’ils sont »… « ce sont des traîtres ».
    Visiblement, vous ne haïssez personne, vous ! Aliocha, le gauchiste standard, qui prêche la « tolérance » et « l’amour », tout en pratiquant l’intolérance et la haine du matin au soir. Mais lui, il est dans le camp du Bien, donc il a le droit.
    C’est juste un peu plus emberlificoté et spongieux que le discours du gauchiste du coin de la rue, il y a de gros morceaux de fausse religion dedans, mais c’est la même soupe.
    Au passage, se réclamer de la Bible puis de Nietzsche sans dételer, c’est un peu fort de café… Mais on s’en moque : ça fait profond, donc ça suffit.

  59. Claude Luçon

    La chicha disparaîtra et sera bientôt remplacée par une chicha électrique comme la cigarette, voir :
    https://www.el-badia.com/fr/32-e-chicha
    Pourquoi se soucier de ce qui est condamné par l’industrie chinoise ?
    De tableau noir à tablette, de téléphone à iPad… pourquoi pas de chicha à narguilé électronique en application iPad ?
    On ne pourra bientôt plus distinguer entre qui téléphone et qui fume !
    Cigarettes et chichas électroniques seront sans aucun doute ajoutées au prochain type d’iPad de Apple, ou au prochain bracelet électronique qui permettra de mesurer son niveau de nicotine, avec sa tension artérielle et son taux de glycémie.
    La chicha est destinée à décorer les linteaux de cheminées comme nos anciennes pendules sous cloche de verre et les vieilles soupières de Sèvres.
    Robert Ménard à tort de rejeter ce qui fera bientôt le bonheur des brocanteurs de Béziers.

  60. Catherine JACOB

    @ Exilé | 22 juin 2018 à 13:44
    « En qualifiant d’inculte Robert Ménard pour le simple fait qu’il ne semble pas être convaincu par la francité du narguilé, je trouve que vous poussez le bouchon un peu loin. »
    Sans doute, mais je voulais souligner le fait que tant lorsqu’il s’agit d’interdire que d’autoriser (par ex. la mise sur le marché de produits), il fallait laisser de côté l’idéologique pour s’appuyer sur les données du réel.

  61. Cette tres jolie reprise par Clou m’evoque une epoque desormais revolue, tellement plus insouciante… et les paquets de gauloises… et autres !! qu’enfant j’allais acheter au tabac du coin…
    https://www.youtube.com/watch?v=QsWCPZgBlmU
    Sur un autre billet : « Il faut interpeller les politiques ! »
    j’ai particulierement apprecie la justesse du texte « ACTE 3 Maudernité » en date du 21 juin 2018 à 09:00 du Sieur Zonzon (dommage pour le pseudo… a moins qu’il ne passe du temps « au frais » auquel cas le nom de plume se justifie pleinement 😉

  62. Atey "ouahrani" B'mennana

    Si par un coup de baguette de djinn’, je me mettais à « inhabiter » la médina de B…(zié), mon grand oeuvre n°1 serait de faire prendre l’air à ma carpette berbère du moyen Atlas, tous les vendredis matin, sustentée par quatre drones assez puissants, avec surtout une figure de voltige en forme de croissant au beurre breton du côté de Dar-al-menardi, la mairie de la médina de B…
    L’idéal serait un 5e drone au-dessus du tapis volant avec un HP qui excède sidi Roberto grâce à un bon morceau de l’orchestre arabo-andalou de Jerusalem, comme :
    https://www.youtube.com/watch?v=eo7YHnN6WWY
    (J’en ai marre / Ana Ma nwit Fraqo… mieux à partir de t=3min30
    …ana ma nwit fraqo = moi je ne crois pas à sa rupture)
    Assez vite je serais contraint de passer à l’oeuvre n°2 car mon tapis volant serait interdit et peut-être même détricoté pour qu’on ne puisse pas dire qu’il existerait une culture humaine chez ces « Berb…ères »…
    Koullchi drèri mzianin ??

  63. @ Friedrich | 22 juin 2018 à 18:06
    Bonjour Friedrich, comme le temps passe ! Chirac ! Avec lui au moins on s’amusait, au moindre fait divers il voulait faire une loi au JT de 20 heures.
    Pour Aliot, il a toutes ses chances à Perpignan, d’une manière générale le FN a toutes ses chances dans les villes ravagées. Perpignan c’est Hiroshima en babouches.

  64. @ Valerie le 23 juin 23 h 18
    Chère petite,
    Zonzon s’est déjà expliqué. Le 7 mai. En réponse à son ami :
    « @ Noblejoué, doux, paisible et aimé, ton Zonzon est un pseudo. Le souvenir d’une chanson douce de son enfance, une musicalité dont il ne se rappelle que de ce passage : zon, zon, zon… Peut-être une berceuse ! »
    Tendrement

  65. Aus Liebe,
    Hors de l’amour,
    Chacun a sa propre conception de l’amour, et Nietzsche a su s’approcher au plus près de la réalité christique, manquant le dernier pas. Cela lui coûta son équilibre mental, entraînant vers le malheur ceux qui trop le prirent au sérieux :
    https://www.youtube.com/watch?v=Fjjv64NwoBE
    Aus Liebe will mein Heiland sterben,
    Hors de l’amour, mon Sauveur veut mourir,
    Von einer Sünde weiß er nichts.
    Du péché il ne sait rien.
    Dass das ewige Verderben
    De sorte que la ruine éternelle
    Und die Strafe des Gerichts
    Et la punition du jugement
    Nicht auf meiner Seele bliebe.
    Ne puissent pas rester sur mon âme.

  66. @ Valerie | 22 juin 2018 à 23:18
    Entièrement d’accord avec votre post et notamment pour la performance du sieur Zonzon. A ce propos, vous pourriez lire une nouvelle (pas long !) de Philip K. Dick appelée « les Pré-personnes ». Les enfants, jusqu’à l’âge de 12 ans, je crois, peuvent être tués par leurs parents, mais je vous laisse tout découvrir… L’auteur était contre l’avortement a poussé le bouchon très loin contre, dans « La servante écarlate », d’un autre auteur que je n’ai pas lu, les femmes, au contraire, sont ce que, de moi, on pourrait appeler « ventre-serves », soumises à tout et notamment à la reproduction quand fertiles, il y a un feuilleton paraît-il à grand succès sur le sujet.
    Pour en revenir à mon auteur de science-fiction préféré, j’ai fait lire la nouvelle à quelqu’un ayant fait un rêve rappelant fortement cette fiction, personne dont les parents, que tout le monde aurait jugé « respectables », n’avaient jamais aimé leurs enfants, avec des manifestations allant loin dans ce sens.
    J’en profite pour dire qu’être parent n’est pas un devoir, mais que comme pour tout, et peut-être plus que tout, il faut l’être vraiment, sinon on est un imposteur qui en fera payer le prix à l’enfant, et s’il a des enfants, l’enfant de l’enfant. Qu’est-ce qui se transmet mieux que le malheur ? La pilule, ou autres méthodes, est la seule solution. Que ceux qui ne doivent pas prendre la responsabilité d’enfant s’en abstiennent.
    J’ai proposé de lire deux autres romans allant dans le sens des préoccupations de cette personne… Pas quelqu’un de très SF mais d’une curiosité inégalable, l’intelligence et la bonté rayonnante, quelqu’un dont en principe je ne dois parler ni ici, ni ailleurs, pour des raisons qui me sont propres, quelqu’un « d’assassiné au départ » comme l’a dit un autre enfant qui n’avait pas été aimé par ses parents de son propre cas, à faux amour, vrai et lent dépérissement, agonie.
    A une époque, on disait lors de l’accouchement, faut-il sacrifier la mère ou l’enfant, de même aujourd’hui, le fœtus ou la femme ?
    Pour mille raisons, il faut espérer la création de matrices artificielles, le transfert de fœtus indésirés étant la plus évidente. En attendant, je préfère l’avortement, parce que sinon, la femme est ventre-serve. Je dis tout de même que s’il n’y avait pas une telle pression sociale pour élever son enfant indésiré, il y aurait davantage de grossesses menées à terme et d’enfants à adopter pour ceux qui ont le courage de vouloir des enfants qui leur demanderont qui sont leurs « vrais » parents, l’horreur… Si on voulait bien considérer que le véritable est celui qui assume l’enfant, il y aurait moins de PMA et GPA, aussi, moins d’enfant inadoptés.
    Le vrai parent, c’est celui qui se réveille la nuit, qui ne démissionne pas d’un travail insatisfaisant parce que la sécurité de l’enfant prime tout, le vrai, c’est celui qui est prêt à assumer l’ingratitude de l’enfant, le vrai, c’est celui qui, s’il le faut, s’humilie en démarches pour l’enfant, le vrai c’est celui qui transmet tout ce qu’il a et essaie d’acquérir tout ce qu’il n’a pas à l’enfant, le vrai, c’est celui qui par sa seule existence prouve qu’il y a du vrai, du beau et du bien dans le monde.
    Le vrai parent, c’est celui qui fait preuve d’autorité même s’il n’aime pas l’autorité et reconnaît ses torts s’il en a, le vrai, ce peut être celui qui donne l’amour, une exception, qu’il n’a pas reçu. Le vrai parent est la fondation et la mesure de tout pour l’enfant, et celui qui n’a pas eu de vrais parents doit tout fonder sur du vide, sa propre maison sur du vent. Etre adopté par de vrais parents sauve du vide, voire du vide hanté d’hypocrisie quand on n’est pas dans un orphelinat mais une famille de pharisiens, une vie hantée de fantôme d’amour quand il n’existe pas, qui encourageront l’enfant à attendre, même adulte, un amour qui n’existe pas, à s’épuiser en espoirs aussi stériles que les déserts et trompeurs que les mirages. Le vrai parent ancre dans la réalité et permet le rêve.
    Quoi que ce ne soit pas la date, je souhaite bonne fête des mères et des pères à mes parents et à tous autres véritables parents que le monde peut compter.

  67. Une photo de notre président entouré de danseurs lors de la fête de la musique à l’Elysée.
    Robert Ménard va sans doute dire que c’est une atteinte à notre identité culturelle au même titre que les restos kebab et la chicha…😜

  68. J’adore quand un plan se déroule sans accrocs : je me suis fait tirer les noreilles par fesse de bouc, mon ixième, étant donné que je me fais virer à chaque fois pour « non respect de la charte etc. etc. » et que j’en rouvre d’autres par provoc et défi, je trouve mes gamineries très amusantes.
    Tout simplement j’ai copié collé un message d’un certain lecteur du blog de Philippe concernant les « tronches de bas-reliefs incas », sans citer son nom, en outre pour énerver les cons-tributeurs j’avais ajouté le mot « race » inca ce qui les a tous mis en fureur, ce mot étant interdit à prononcer, MDR ! On s’amuse, on s’amuse !!
    J’ai été signalé par un « de gauche » bien entendu, pour propos racistes incitant à la haine raciale, LOOOL, et aussitôtement illico presto j’ai reçu ce message de menace, dont je ne suis pas encore remis à cause du choc traumatique qu’il m’a causé, on rigole on rigole :
    « Cette fonctionnalité est temporairement bloquée
    Vous avez récemment publié quelque chose qui enfreint les règlements Facebook et n’êtes plus autorisé à utiliser cette fonctionnalité pour le moment. Pour plus d’informations, visitez les pages d’aide.
    Pour éviter tout blocage à l’avenir, assurez-vous d’avoir bien lu et compris les Standards de la communauté Facebook.
    Ce blocage restera actif pendant encore 18 heures.
    Si vous pensez voir ceci par erreur, dites-le nous. »
    J’attends avec impatience qu’ils me rouvrent les portes du pénitencier, pour recommencer des provocs avec cette fois un message sur, tenez-vous bien : la race zoulou, les ceusses qui ont des os dans le nez et qui dansent autour d’une marmite avec un missionnaire blanc ébouillanté ! Ce qui me vaudra encore et encore une excommunication gauchiste comme d’hab.
    J’en suis encore plié de rire !
    Je remercie encore celui à qui j’ai volé ce message le plus sublime depuis que je lis ce blog.

  69. Claude Luçon

    @ Savonarole | 22 juin 2018 à 07:01
    « N’ayant jamais mis les pieds au Pérou j’estime que c’est une performance qui prouve que l’on peut vous retourner comme des crêpes. »
    Devons-nous en conclure que vous n’avez jamais mis les pieds en Catalogne non plus et que vous vendez des crêpes du côté de chez breizmabro ?

  70. @ fugace | 22 juin 2018 à 12:22
    « En Tunisie, le narguilé est interdit sur la voie publique et banni des terrasses des cafés.
    Au Maroc, depuis 2002, les narguilés sont interdits dans les lieux publics. »
    Et ici on en fait un drame que Catherine JACOB | 22 juin 2018 à 20:50 transforme en « il fallait laisser de côté l’idéologique pour s’appuyer sur les données du réel. »
    Catherine contentez-vous de copier Wikipédia et de passer de belles photos.
    @ breizmabro | 22 juin 2018 à 18:24
    L’affaire Mamoudou, vue de loin, est bien un montage politique crasseux macronien.

  71. « Robert Ménard va sans doute dire que c’est une atteinte à notre identité culturelle au même titre que les restos kebab et la chicha »
    Rédigé par : Achille | 23 juin 2018 à 08:50
    Photo répulsive ! Notre Président sous les fourches caudines du vivrensemblisme multisexuel.
    Pathétique !

  72. @ Claude Luçon 23 juin 2018 à 17:25
    Visiblement monsieur Savonarole sait faire des crêpes et les retourner mais il peut – aussi – déguster un homard breton dans une gargote dinardaise qu’il ne connaît que par Google.
    En même temps on s’en fout un peu 😉
    @ Achille 23 juin 2018 à 08:50
    « TEUF À L’ÉLYSÉE CLUB : À QUAND BRIGITTE MACRON À LA BARRE… DE LA POLE DANCE ? »
    Dites à Deviro que ce titre n’est pas de moi mais de Bd Voltaire qui, en sus, met en ligne une vidéo passionnante et d’un goût certain.
    Adéo Achille

  73. Robert Marchenoir

    @ Achille | 23 juin 2018 à 08:50
    « Une photo de notre président entouré de danseurs lors de la fête de la musique à l’Elysée. Robert Ménard va sans doute dire que c’est une atteinte à notre identité culturelle au même titre que les restos kebab et la chicha… »
    Hahaha… des danseurs … mais bien sûr… quelques précisions, d’ici peu, sur ces « danseurs »

  74. @ Achille | 23 juin 2018 à 08:50
    « Robert Ménard va sans doute dire que c’est une atteinte à notre identité culturelle »
    Il pourra dire simplement que seuls les grands savent être peuple sans sombrer dans la vulgarité de la démagogie.
    Prise chez les Zoulous, cette photo aurait eu un sens, prise à l’Élysée elle a aussi un sens, celui de la vulgaire et basse démagogie.
    De l’Hymne à la joie de Beethoven pour son intronisation, à l’électro et la techno, il n’y pas de distance, c’est toujours la même vanité du paraître. « Regardez-moi comme je suis capable de jouer les caméléons pour berner les insectes qui sont ravis d’être dévorés ».
    Ce n’est plus Jupiter c’est le Roi des Mouches !

  75. @ Robert Marchenoir | 23 juin 2018 à 22:47
    « …quelques précisions, d’ici peu, sur ces « danseurs »…
    Surtout pas malheureux ! Vous allez vous attirer les foudres des LGBT, des transgénistes, des multisexués, des antiracistes et des islamistes !
    Votre vivrensemblophobie vous fait dérailler, reprenez-vous, prenez une chicha, un chichon, faites-nous une danse du ventre c’est bon pour le transit intestinal !

  76. Thé ("oranais") A-la-menthe

    Etymologie transcendante et lumineuse hélas oubliée.
    Albert Dauzat, chez Larousse, édition de 1938.
    Entrée hachisch (aschy, 1556, Saliat) – respectez cette graphie du grand Dauzat, ô-tomate ! – : empr. à l’arabe hachich, proprem.  » herbe « .
    Entrée assassin (1560, R. Belleau): empr. à l’it. assassino [dérivés assassiner et assassinat en 1556 et 1566]. L’it. est tiré de l’arabe hachchâchî, proprem. « buveur de hachisch », surnom donné aux sectaires du Vieux de la Montagne (XIe s.) [El-bali ej-jbel, du Mont-Liban connu des lieux bibliques et non pas la montagne du Rif] ; déjà repris à l’arabe en anc. fr. comme nom propre et parfois au figuré (assassis, XIIIe s.).
    Les entre […] sont des compléments ou arrangements de nous.
    Le surnom présumé argotique « herbe » est en fait une traduction littérale depuis l’arabe ancien. C’est au pluriel avec terminaison en ‘in’ au lieu de ‘i’ au singulier que hachchâchin (buveurs -de décoction- d’herbe) sonne phonétiquement bien avec la forme française au féminin ‘assassine’. Accessoirement on observe pour le sens boire proximité avec la forme dialectale ‘chrab’ usitée en Maghrib-al-aqsa (Extrême-couchant, notre Maroc assimilé à tort à la contrée, country, de Marrak’ch).
    La réalité de la secte des Assassins (Hachchâchin), lourdement intoxiqués par décoctions cannabiques et sous la prédicature sanguinaire d’un gourou (Vieux de la Montagne), constatée lors des Croisades (XIe à XIIIe siècles cités supra à propos des terminologies) : en voilà une référence culturelle inattaquable dont on comprend qu’elle est sciemment occultée par les stratèges de la xénopathophilie démophobe (les aboyeurs obsessionnels qui développent une passion adoratrice de l’étrangeté pour camoufler leur vrai ressort qui est la haine du peuple ordinaire… d’où leur ridicule néologisme « populiste » pour détourner de penser à leur flagrante néo-aristocratie narcissique de « bour-bo » friqués des hypercentres… quant à leur pitoyable néologisme « homophobie » seul le matraquage merdiatique gêne à penser cela comme le travestissement de leur catégorique biophobie, sexo-hétérophobie… alors que « en même temps » en se campant dans la xénophilie galopante ce serait une forme d’hétérophilie suprême… bref pour ces énergumènes logorrhéiques, l’Autre est à vénérer SAUF… l’altérité là où l’étymologie avait brillamment rendu compte de la césure en deux, paritaire par excellence : le sexe !!).
    Les analystes spécialisés savent très bien la synergie entre gavage toxique au THC (Hachchâchin) et recrutement de sans-têtes ahuris pour terroriser avec leur propre mort (Assassins) : mais ils n’auraient plus cette distinction vaniteuse de sentiment d’élite (aristos) si ce vulgaire peuple (démos) en savait autant !
    Le Siècle des Eteignoirs est largement en cours…

  77. Robert Marchenoir

    @ sylvain | 23 juin 2018 à 08:52
    Par curiosité, êtes-vous certain que vous avez été bloqué par Facebook suite au signalement d’un internaute ? Comment le savez-vous ? Est-il possible que votre post ait été détecté par algorithme, puis soumis à un modérateur de Facebook ?

  78. Mary Preud'homme

    @ Catherine JACOB | 22 juin 2018 à 07:38
    Rien à voir avec la chique ou la chicha, à part le ch du début.
    Chuncho est aussi l’un de mes morceaux préférés ; mes petites-filles pourtant très jeunes (moins de dix ans) l’adorent ; il est vrai qu’elles sont d’origine amérindienne et déjà très sensibles à l’art et à la musique authentique.
    Ce qui n’est pas du flan et du « parler faux pour le plaisir malsain de provoquer », en faire des tonnes sur ce qu’ils n’ont ni vu ni entendu… Et non de communiquer d’un vécu !

  79. @ Robert Marchenoir
    « Par curiosité, êtes-vous certain que vous avez été bloqué par Facebook suite au signalement d’un internaute ? Comment le savez-vous ? Est-il possible que votre post ait été détecté par algorithme, puis soumis à un modérateur de Facebook ? »
    C’est tout simple et je suis très expérimenté sur ce sujet, ayant été radié moult fois : suite à mon message concernant les bas-reliefs incas, un internaute choqué m’a répondu qu’il allait signaler mon comportement haineux ; ça n’a pas traîné, j’ai reçu un avertissement et un blocage de 48 heures et été prévenu que mon compte serait définitivement bloqué si je récidivais.
    A ce sujet, la modération sur Facebook est à sens unique et je peux le prouver : sur tous les sites vous pouvez traiter les gens de droite de fachos nazis racistes sans modération, les messages haineux passent comme lettre à la poste : essayez de faire l’inverse et vous serez radiés.
    J’en déduis donc que Facebook est un appareil de surveillance gauchiste destiné à ficher les citoyens de droite surtout et à encourager la gauche à répandre la haine et pourrir le climat social ; c’est du vécu.

  80. @ sylvain | 23 juin 2018 à 08:52
    Merci sylvain… J’ai quitté Facebook depuis belle lurette, entreprise typiquement américaine, ça démarre vertueusement sous les auspices de Thomas Jefferson, ça se termine par les Ligues de Vertu et McCarthy…

  81. Mary Preud'homme

    « N’ayant jamais mis les pieds au Pérou j’estime que c’est une performance qui prouve que l’on peut vous retourner comme des crêpes.
    PS : on attend des photos de Catherine Jacob nous montrant des bas-reliefs zoulou »
    Rédigé par : Savonarole | 22 juin 2018 à 07:01
    Merci pour ces saillies un peu usées qui sans me tromper sur vos intentions de provoquer m’ont néanmoins permis d’attirer l’attention sur la culture péruvienne en citant une immense artiste, Yma Sumac, hélas bien méconnue chez nous…
    Et comme de bien entendu la seule à avoir réagi avec à-propos et sans vaine exposition de bas-relief de pacotille (comme vous la soupçonniez non sans malice) fut Catherine JACOB.

  82. Robert Marchenoir

    @ sylvain | 25 juin 2018 à 08:21
    Merci de cette précision. Bien entendu que la, hum… « modération » sur Facebook est de gauche !… Vos mésaventures sont loin d’être les seules à le prouver : non seulement des personnalités et des organisations bien connues en ont été victimes, tout comme vous, mais c’est un positionnement idéologique qui est revendiqué par l’entreprise.
    De façon générale, d’ailleurs, Silicon Valley est massivement à gauche. Les grandes plateformes dont dépend l’expression publique sur Internet sont dans le même cas : Google, Twitter, Apple, Microsoft et bien d’autres ne se cachent pas d’être dans le camp du Bien.
    On connaît le cas de James Damore, cet ingénieur de Google qui est devenu mondialement célèbre du jour au lendemain, simplement pour avoir obéi aux injonctions politiquement correctes de sa boîte de « s’exprimer librement » sur les forums intérieurs.
    Manque de bol, il a expliqué, de façon parfaitement scientifique et avec tous les faits à l’appui, qu’il était parfaitement normal que les femmes soient massivement sous-représentées dans l’industrie tech (comme c’est le cas chez Google…), tout simplement parce que leur cerveau n’est pas fait pour ça.
    Tollé à la tête de l’entreprise, où il est parfaitement clair que la liberté d’expression est encouragée, à la seule condition qu’elle se manifeste entre gens de gauche. Tant qu’on est d’accord sur tout, eh bien on peut commencer à discuter.
    Des professeurs d’université émérites ont beau être intervenus pour dire que le memorandum de l’ingénieur était parfaitement exact sur le plan scientifique (et en plus bourré de considérations politiquement correctes, déplorant qu’il n’y ait pas plus de femmes… là où elles ne voulaient pas aller), le PDG de Google en personne est revenu de vacances pour virer l’insolent.
    Qui, du coup, fait un procès à sa boîte pour licenciement abusif, parce qu’il a été viré pour ses opinions politiques. La plainte ajoute que la culture d’entreprise de Google discrimine outrageusement les employés de droite, ce qui est parfaitement exact.
    Comme il est illégal de lourder quelqu’un pour ses opinions politiques, même aux Etats-Unis, il a une bonne chance de gagner son procès — et de décrocher le jackpot en termes de dommages et intérêts. Etre ingénieur anonyme chez Google, c’est déjà palper de somptueux émoluments, mais là, ses opinions « nauséabondes » lui vaudront sans doute une petite fortune.
    La bonne nouvelle est que la culture américaine, en même temps qu’elle est capable de vaporiser d’épais nuages d’armes neurotoxiques politiquement correctes dans l’atmosphère, génère son propre contre-poison : il ne manque pas d’entrepreneurs des nouvelles technologies qui se consacrent, justement, à mettre à la disposition du public des logiciels et des plateformes étanches à la censure, permettant à tout un chacun de communiquer et de s’exprimer en toute liberté.
    Les oligopoles de Facebook, Twitter ou Google sont certes gênants ; mais les mêmes technologies, les mêmes facilités de financement et la même culture entrepreneuriale qui leur ont donné naissance favorisent aussi l’éclosion des briseurs de monopoles et des combattants de la liberté.
    C’est bien pourquoi le libéralisme américain, indéracinable malgré la chape de plomb politiquement correcte, est infiniment supérieur au socialisme infiltré dans tous les pores de la société française.

  83. @ sylvain | 25 juin 2018 à 08:21
    « J’en déduis donc que Facebook est un appareil de surveillance gauchiste destiné à ficher les citoyens de droite surtout et à encourager la gauche à répandre la haine et pourrir le climat social ; c’est du vécu. »
    Et vos cachets, eux aussi c’est du vécu ?!
    ‘Fèces de Bouc’, c’est un logiciel qui sanctionne, il n’y a presque plus aucun être humain. C’est paramétré pour des reconnaissances de mots, de phrases, de syntagmes et paf le logiciel agit.
    Souvent la modération, quand il y en a une exceptionnelle, est faite à l’étranger par des personnes supposées francophones, mais des personnes qui ne comprennent rien à la culture française, elles vont juger en fonction de leur culture, c’est de l’ethnocentrisme.
    Beaucoup de forums en France sont modérés à partir du Mali, du Sénégal, du Maroc et de Madagascar. ‘Fesses de Bouc’ serait modéré par des francophones canadiens.
    Pour cette entreprise de modération, c’est sûr que c’est à l’étranger que se trouvent les rares êtres humains qui interviennent : https://frama.link/bqBMN3Df
    ‘Face de Bouc’ est modéré sur un profil culturel d’Anglo-Saxon, à partir de ce qui est acceptable ou non dans leur culture.
    Moi, j’ai été banni de ‘Fèces de Bouc’ pour avoir critiqué et apporté les preuves contre deux faux experts, Agnès Verdier-Molinié et Gaspard Koenig, sur la page de l’émission 28 Minutes d’Arte.
    J’ai prouvé une manipulation de 28 Minutes d’Arte qui avait invité trois personnes pour parler d’un sujet, deux étaient présentées comme enseignantes, l’autre comme président d’un lobby : Génération Libre.
    Problème, ces trois personnes étaient toutes membres du même lobby, les deux enseignants, dans leur activité extra-universitaire, étaient membres du comité scientifique de ce lobby.
    Comme j’ai été banni, toutes les preuves mises en ligne ont été retirées, cela permet à 28 Minutes de faire disparaître quelque chose qui les gêne.
    Et pourtant, Gérald Bronner et Jean-Marc Daniel y figuraient bien avec leur chef Koening :
    https://frama.link/2NeakcM8
    ‘Face de Bouc’, c’est juste un rapport de pouvoir.
    Celui qui ouvre une page a un pouvoir sur le contenu de sa page, celui qui fait des commentaires n’en a aucun ; cela n’a rien à voir avec gauche ou droite.
    —————
    @ Savonarole | 25 juin 2018 à 11:49
    « …les Ligues de Vertu et McCarthy… »
    C’était les personnes idéologiquement progressistes, dites de gauche, que McCarthy persécutait avec le FBI.

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