Le Festival de Cannes n’intéresse guère que le monde du cinéma stricto sensu. Producteurs, réalisateurs, acteurs et critiques apposent leur grille de vision en espérant que le profane, plus tard, l’approuvera. Là est le risque. Le public ne suit pas forcément les conseils des spécialistes.
Il y a des exceptions pourtant et parfois même de bons films. Mais si on est un amateur de cinéma, on voit bien quels ingrédients sont nécessaires au cinéma français d’aujourd’hui pour plaire sinon aux spectateurs du moins à l’élite à la dernière mode artistique qui juge, célèbre ou démolit souverainement.
Un cours de cinéma comme il y a des cours de cuisine. Quelques éléments indispensables sans lesquels l’oeuvre peut-être ne serait que tristement plaisante ou même classiquement belle.
D’abord une histoire sans souffle ni élan. La quotidienneté réduite à sa plus simple expression, à sa traduction la plus basique. Un réalisme qui ne transcende pas les êtres et les choses mais les abaisse autant que possible.
Des dialogues quelquefois acceptables quand on a la chance de les entendre et de les comprendre. Mais la plupart du temps le son est délibérément catastrophique et l’articulation des acteurs contraint à une forme d’ascèse. Tendre l’oreille ne suffit pas : il m’est arrivé ainsi de perdre au bas mot la moitié d’un film. Toujours cette obsession absurde de vouloir faire « vrai » en pire !
Il est nécessaire de favoriser le voyeurisme du spectateur en montrant de manière ostensible comment les personnages font l’amour. L’allusion, la finesse et l’élégance seraient insupportables. Le comble de l’audace – sinon on est ringard – est de ne nous priver de rien même si ces scènes, dans leur crudité, n’apportent rigoureusement rien au développement de l’histoire. Quand elle est intelligible.
La nudité est indispensable. On constate que les acteurs sont comme tout le monde. Rien de ce qui est inutile n’est étranger à la convention moderniste et à la banalisation forcenée.
Le prosaïsme va plus loin. Il est capital, ici ou là, de nous signifier que les protagonistes du film ont, comme tout le monde, besoin d’aller aux toilettes. On a le droit de s’interroger sur la nécessité de telles séquences mais puisque c’est du progressisme, on n’a pas le choix : il faut admirer.
Un film français, aujourd’hui, ne peut pas prétendre à un label enthousiaste de la part des « connaisseurs » si l’homosexualité n’est pas une donnée consubstantielle au récit. Sans le moindre goût pour la litote évidemment.
Comme cela m’a été suggéré par un commentateur, en effet un autre poncif. Le migrant surgit dorénavant à tout coup pour manifester qu’on a une conscience politique et de la compassion à revendre. Les meilleurs films en sont dégradés. Je songe notamment au dernier opus de Robert Guédiguian. Un migrant sinon rien !
Cette relation est incomplète qui pourrait être affinée par d’autres préciosités – elles peuvent être celles du ridicule ou du sordide – mais en ayant forcé le trait il me semble que j’ai résumé le pire d’une invention cinématographique qui s’impose un certain nombre de règles et d’obligations, non pas comme au 17e siècle pour favoriser le génie de la création classique mais pour complaire à un prurit de la provocation qui, systématique, est devenu un conformisme plus accablant encore.
Cette dérive va être accentuée par la chape de plomb qui pèsera désormais, au nom de la parité, sur l’imagination même la plus débridée. Bientôt il ne sera plus admissible de n’avoir pas autant de personnages féminins que masculins dans une histoire. On a déjà entendu une association féministe militante réclamer la parité absolue pour les réalisateurs. Il conviendra de dénicher à toute force des femmes réalisatrices pour que nous ayons sinon le sentiment de la qualité du moins celui de l’équité bête et mécanique.
J’admets que les actrices de couleur ont des raisons de se plaindre tant certaines réactions peuvent être offensantes à leur égard mais sur ce plan également, passer de cette légitime dénonciation à l’obligation de les engager pour faire nombre et diversité me paraît abusif.
Un cauchemar, une caricature. Dans quelque temps on exigera que le public soit composé à parité de femmes et d’hommes.
L’étonnant est qu’on va avec gaîté de coeur et d’esprit vers le désastre. L’art n’est plus l’expression libre, imprévisible, talentueuse ou non, de tempéraments qui aspirent à offrir de l’universel à ceux qui en ont besoin pour mieux comprendre leur existence ; et sortir des salles de cinéma enthousiastes, que le film ait été sombre ou drôle…
Le corset périphérique va de plus en plus enserrer la création, au point que l’accessoire étouffant va détourner de la seule interrogation qui vaille, essentielle : est-ce un bon, un grand film ou une médiocrité qui n’aurait jamais dû voir le jour ?
S’obliger à tout montrer ou à tout regarder ne vaut pas mieux que l’inverse… Peut-être pour donner l’impression de briser les tabous alors que qui en a renversé un certain nombre ?
Mon préféré, voire le point 7 :
http://followatch.fr/posts/3934/psychose-alfred-hitchcock-janet-leigh-bates-motel
Hitchcock repoussait les limites, et en même temps, était fasciné par la classe de certaines stars, forçait tout mais dans les limites d’un style, ce qui manque cruellement à la plupart des créateurs.
Les interdits, les modes… Je n’en pense pas de bien, ce qui compte, c’est d’avoir une histoire et/ou des images à projeter et de le faire !
Les explosions partout de certains films d’action, le happy end obligatoire ne valent pas mieux que le poisseux gaulois.
On trouvera bien davantage de créativité en France au niveau du 9ème art que du septième. Pourquoi ? Je pense que la mode joue nettement moins…
Ne pas regarder une couverture pour avoir une idée du style de dessins, lire quelques cases. Car couverture et intérieur peuvent diverger. Pourquoi ? Des dessinateurs sont spécialisés dans les couvertures pour attirer le chaland, alors, éviter ça dès qu’on le perçoit.
Et les dessins sans style, et les histoires ressassées, et ce dans tous les arts.
En fait, ce n’est pas le quotidien qui inspire, mais les peurs mythologiques, dans Psychose, peur de la folie.
Pour la bande dessinée, il me vient à l’esprit des histoires d’ogres, Petit de je ne sais plus qui, en noir et blanc, fond noir, original et convenant à l’histoire, par des auteurs français, et un premier manga d’une série, j’ai oublié le nom, sur le sujet.
Égale qualité, très différent. Le mythe de l’ogre est casse-gueule, j’aime bien ceux qui se sortent de telles choses avec brio, ce qui me fait penser qu’au cinéma, il y a eu « Certains l’aiment chaud » et autres films réussis sur l’ambiguïté sexuelle.
A propos de sexualité, un petit restaurant ou sandwicherie, un peu entre les deux, on avait l’un ou l’autre, bon, pas trop cher, mais dans un cadre bucolique qui est aussi un lieu de pèlerinage, devinez pour quoi j’y étais ?
Bon, ce n’était pas Lourdes. Mais les deux homos qui tenaient la boutique faisaient bon à pas cher, et le serveur avait bien de l’esprit avec du tact, c’était chouette… Cependant, ils sont partis parce que les gens du cru ne les acceptaient pas tandis que la maltraitance d’un vieux par les habitués d’un bistrot et autres choses semblables, si, mais passons. Quant à ce qui peut se passer dans certaines banlieues… Alors, on comprendra qu’il y ait utilité à défendre les homosexuels, et les vieux, même si c’est moins photogénique… Et au fait, les vieux homos ? N’existent pas, les hétérosexuels, homosexuels, bisexuels et peut-être asexuels font de la discrimination contre les vieux, et pourtant, quand on sait ce qu’ils peuvent subir, en maison de retraite, surtout…
Le problème est que les gens défendent certaines causes éventuellement valables comme trop de gens font d’autres bonnes actions, sans conviction, sans passion, et en même temps, sans distance, ce qui ne peut mener loin.
C’est-à-dire, ni à bien défendre une cause, ni à rêver, non, juste mouliner du vide…
A propos, Sandman, la bande dessinée, a un excellent scénario, mais des dessins très inégaux qui de toute façon n’étaient pas au niveau. Mais je sais être très difficile.
Enfin, j’ai acheté et ai dû revendre, la personne punie, c’est moi… Cependant, je ne regrette pas d’avoir lu et relu certains passages, comme Sandman héritant des enfers. Plus de damnés ! Et ce qui s’ensuit. J’aurais bien regardé le coucher de soleil avec Lucifer Morningstar sur le bord de la mer.
Bref, le pitch de départ, c’est le dieu ? Hum, pas exactement, des rêves, enlevé par ceux qui veulent abolir la mort, le confondent avec sa sympathique sœur Death. Amusant quand dans les histoires, les mauvais veulent abolir la mort, dans la réalité, les choses sont bien différentes, ceci relève du pur qui perd gagne, on ne peut éviter la mort, donc elle est bonne, donc ceux qui seraient contre seraient des mauvais qui font des catastrophes, et en plus, un homme a droit à la vie éternelle, c’est bien, la masse, c’est mal… Mais bon, si les femmes, les Noirs, les transhumanistes et les autres devaient ne prendre que les histoires allant dans le sens de leur image ou de leur conviction, il n’en existerait plus. Eh bien, tout le monde est plus ou moins logé à cette enseigne, aujourd’hui, il n’existe aucune catégorie de gens qui puisse lire, regarder une oeuvre avec la certitude de ne pas être froissé, c’est cela vivre dangereusement.
Si, une catégorie, les enfants, qu’il est normal de protéger… Je ne veux pas dire abêtir, nuance, que ce soit par violence, nunucherie ou prêchi-prêcha inepte.
Le manga sur les enfants dans un orphelinat menacés, enfin, c’est plus complexe, par des ogres, peut être lu par enfants et adultes, la bande dessinée française, par des adultes, trop explicitement cruel avec cadavres humains cuisinés presque à chaque page.
La bonne histoire, ce n’est pas une histoire morale ou immorale, selon telle ou telle morale, mais honnête avec elle-même, c’est-à-dire qui va au bout de son sujet, et qui a du style. Comme en science, c’est la vérité qui compte, mais pas le même type de vérité.
Ce qui a le plus de chance de le faire, c’est une nouvelle histoire, originalité donnant l’impulsion à aller plus loin, ailleurs, et à ne faire qu’un avec le sujet, ce qui donne le style. Public et auteur se renouvellent par l’originalité, tout le monde peut se consoler revenant aux, ou du moins, à ses classiques.
C’est gentil d’aller au cinéma à notre place pour nous confirmer que nous avons raison de ne plus y aller (je parle de ceux qui sont dans ce cas). Pour ma part, je pense que le cinéma a cessé d’exister. On fait encore des oeuvres nommées films, et il y a encore des établissements nommés cinémas ; mais c’est une queue de comète.
Aucun art n’est immortel. L’art du vitrail a eu son époque : elle est loin derrière nous. Le roman n’a pas toujours été ; il aura sa fin. Le cinéma est comme les autres arts : il est la conjugaison d’une époque et d’un moyen d’expression technique. Ce dernier est au moins aussi important que le contenu de l’oeuvre. Personne ne maîtrise plus la technique de la peinture à l’instar des maîtres anciens, parce qu’on n’a plus besoin de la peinture pour traduire les couleurs. En sorte que la peinture, elle aussi, a disparu.
Le cinéma, comme tant d’autres arts, n’est plus que le véhicule du politiquement correct, et la voie de garage de ceux qui ne savent rien faire d’utile. Il est certain que se pavaner au festival de Cannes en se vantant d’avoir été violée par un producteur célèbre, c’est une bonne affaire.
Un : je tente de devenir riche et célèbre en me prostituant. Deux : j’y parviens. Trois : une fois parvenue à l’âge de quarante ans, âge auquel il faut être une comédienne exceptionnelle pour rester au premier plan — âge auquel une prostituée a pris sa retraite depuis longtemps, je « balance mon porc » en me plaignant d’avoir été obligée, il y a une éternité, de me laisser faire une feuille de rose.
Comment peut-on contraindre une femme à subir une telle entreprise sans la menace d’une arme, voilà qui est au-delà de ma compréhension — mais sans doute est-ce dû à mon manque d’expérience.
Quatre : je précise à la terre entière, afin que nul n’en ignore, que suite à cette pénible épreuve, j’ai entretenu avec mon « violeur » une « relation sexuelle consentie » (comme en termes galants ces choses-là sont dites…) durant 5 ans.
Cinq : j’obtiens un triomphe international au festival de cinéma le plus prestigieux de la planète, en piratant le discours de remise du prix d’interprétation féminine que l’on m’a fait l’honneur de me confier, pour déclarer : « En 1997, j’ai été violée par Harvey Weinstein, ici, à Cannes. J’avais 21 ans. Ce festival était son terrain de chasse. »
C’était aussi celui d’Asia Argento, mais comme les trolls de blog qui passent leur vie derrière leur écran, ce qui leur permet de reprocher aux autres de passer leur vie derrière leur écran, cette dame (si je puis dire) ne semble pas faire le rapport. Toute conclusion comportant les termes « d’écervelée », de « tête de linotte » ou de « ravissante idiote » ne saurait être que le fruit d’une immonde discrimination et d’un épouvantable sexisme.
Surtout que pour idiote, ça se défend, mais pour ravissante, là, franchement, ça se discute. D’ailleurs, idiote se discute aussi. Perverse serait sans doute plus appropriée, pour ne pas parler d’un qualificatif commençant par s que, rigoureusement, ma mère m’a interdit d’écrire ici. A preuve, la suite de son discours : « Ce soir, j’en vois encore certains, parmi vous, qui ont toujours des comptes à rendre concernant leur conduite avec les femmes. Ils se reconnaîtront. Plus important : nous connaissons leurs noms. »
Se payer le luxe d’être honorée par toute une « profession », comme on dit (ce qui fait furieusement penser à une autre), pour aussitôt insulter la moitié de ses membres, devant elle, voilà qui dénote manifestement l’appartenance à une catégorie de population honteusement opprimée et discriminée.
« Ce genre de conduite n’a pas sa place », a poursuivi notre monitrice d’auto-école, « ni dans cette industrie, ni dans aucune autre ». Au moins, il est clair désormais qu’il s’agit d’une industrie, et non d’un art. « Pas plus qu’elle n’a sa place dans aucune entreprise. » Comme si Asia Argento savait ce qu’était une entreprise. Comme si elle avait jamais travaillé.
Pour une fois, la voix de la sagesse vient de Russie — une fois qu’on en a ôté le Poutinou et sa clique d’assassins, bien entendu. Là-bas, personne n’a compris quel était le problème avec ce pauvre Weinstein ; les actrices moins que les autres. « Les femmes qui ont accusé Harvey Weinstein ne se sont pas conduites correctement », a dit à l’époque la comédienne Lyubov Tolkalina, qui, ma foi, est largement plus regardable qu’Asia Argento.
« Le harcèlement sexuel, c’est merveilleux, en fait. A partir du moment où vous décrochez un rôle, peu importe la façon dont vous l’avez eu. » Et pour mettre les points sur les i : « Quand il y a harcèlement sexuel, c’est toujours la faute des femmes. Si vous êtes une vraie femme et que cela vous arrive, vous n’en parlez à personne. Faute de quoi, vous serez tous les deux discrédités. »
Pour en revenir à Cannes, la preuve que le cinéma est en train de pourrir par la tête, c’est qu’une centaine de spectateurs professionnels sont sortis avant la fin du film de Lars von Trier, tellement il était insupportable de violence et de cruauté.
Bonjour,
Eh oui, elle loin l’époque mythique des films cultes, des réalisateurs inspirés, des stars charismatiques qui nous faisaient rêver, les paysages époustouflants. C’était le temps des années 50-60, à la rigueur 70. Et puis le festival de Cannes s’est trouvé une vocation de moralisateur à destination d’esprits tourmentés.
Certes il reste toujours les starlettes affriolantes qui se font photographier sous toutes les coutures dans l’espoir d’être un jour tout en haut de l’affiche, mais le souffle du festival s’est éteint.
Maintenant la palme d’or se doit être décernée à un film qui fait réfléchir. Les thèmes incontournables sont depuis quelques années le sida et l’homosexualité, le tout présenté sous forme de scènes très crues dans lesquelles le réalisme laisse la place au vulgaire, la réflexion au voyeurisme malsain.
Je crois que le pire en la matière est le film « La vie d’Adèle » qui est repassé dernièrement sur notre chaîne culturelle Arte, gratifié de quatre 7 par la critique de Télé 7 jours car, bien sûr, une Palme d’or ne saurait mériter moins.
Cette année aucun cinéaste français n’a été retenu pour la Palme d’or.
Il semble que la France connaisse la même malédiction au festival de Cannes qu’au grand prix de l’Eurovision. Les chansons et les films français sont totalement dépréciés.
Pas assez « intellectuel » sans doute, pire « trop français ». Où est passé l’époque où notre pays était une référence en matière de culture et de raffinement ?
Enfin !!
Depuis le temps que j’attendais une réaction de ce « genre » !
Merci de nous libérer des chaînes de la bien-pensance si mal nommée !
L’ensemble des arts, enseignements, discours, sermons, articles, subit la nouvelle censure qui aurait fait exploser de rage tous les irremplaçables Desproges d’antan…
Comment avons-nous pu nous laisser entraîner dans cette chute ?
Les réponses à cette question semblent ne rencontrer que des réactions si évasives…
Jusqu’où nous mèneront la somnolence politique et la résignation obligatoire ??
Bonjour Monsieur Bilger
Dans votre énoncé, vous avez oublié le migrant, qui deviendra sous peu indispensable.
Et tous ces bobos sans frontiéristes, multiculturalistes, haïssant la France et sa culture multiséculaire, réclament des frontières, des quotas, des subventions au nom d’une exception culturelle pour protéger leurs bouses.
Cherchez l’erreur !
L’inventaire de l’industrie cinématographique française ne saurait être complet sans parler du scénario répétitif dans lequel le jeune Français amoureux éconduit s’en va sac au dos tandis que le jeune premier d’origine africaine prend sa place auprès de l’héroïne du film.
Tous les acteurs, même l’excellent Daniel Auteuil sont obligés de se plier aux diktats de l’industrie cinématographique subventionné par nos impôts. Hautaine, dédaigneuse, Isabelle Huppert continue de vieillir dans les traces de Catherine Deneuve. Elles ne me font pas rêver, je ne regarde plus leurs films.
Triste billet, tristes commentaires : un désenchantement palpable, avec des vérités tranchantes comme une homélie de Savonarole (l’ancien).
Lorsque Bergman a produit ses films comme la Source bien des gens ont juré ne plus vouloir aller « au cinéma », cette expression métonymique, révélatrice du refuge que constitue le spectacle.
M.Bilger m’a fait de la peine, sincèrement. On sent tellement de chagrin chez lui, rien pour se rattraper, même pas le regret d’un grand film français, de Fernandel, par exemple, ou une saucisse de Bourvil, ou « Où est passée le 7 Compagnie ? ». Non, rien. Ce n’est pas un reproche mais la marque d’une extinction, celle du monde individualisé par un ensemble linguistique, culturel, industriel, national, en un mot, certains diront « nazi », et ce ne serait pas entièrement faux.
Mais quel poison avons-nous avalé ? Sans doute un philtre faustien qui nous rendra une éternelle jeunesse, vouée au diable.
De somptueuses arrivistes ont transformé en or leur propre turpitude (Noblejoué, Marchenoir dixit) et s’imposent comme mères de la nouvelle Eglise dont Schiappa voudrait être la papesse.
La consolation est que tout ça reste du cinéma, que les nouvelles de la société sont, comme toujours, partagées entre le laid et le sublime.
Des ados battent à mort un Burkinabé (Orange mécanique) des filles battent et violent une des leurs, avec des objets (film à faire, mais on ne le fera pas), la Vie d’adèle est pitoyable mais des étudiants pleurent aux portes des facultés parce qu’on les empêche de travailler.
En 1945, l’Occident a « rendu » à Staline bon nombre des 5 500 000 émigrés fuyant le communisme léniniste. RENDUS, i.e. assassinés. Ca, c’est nous, l’Occident qui pleurniche sur les migrants africains aseptisés en évitant de se souvenir des compatriotes de Paderewski et de Tourgueniev morts à la Kolyma.
Nous n’avons pas d’âme, mais nous gémissons sur l’artifice.
Le cinéma français est mauvais parce qu’il croule sous le pognon !
Pourquoi penser en termes de qualité quand on est sûr de ne pas perdre d’argent une fois le film tourné ?
En fait, le système vit avec des préfinancements – avances sur recettes (CNC) ou avances des chaînes de télévision (publiques et privées d’ailleurs, toutes doivent verser leur obole-ou leur impôt-)) – qui font que la rentabilité est assurée pour le producteur… Et ce sans compter les aides des collectivités locales et les niches fiscales !!
Un rapport de la Cour des comptes de 2012 soulignait « qu’en 2012 ,447 millions d’euros sont adossés à des ressources d’origine fiscale et constituent donc… du financement public » !
Si ces financements produisaient de la qualité, on serait plus indulgents mais la pauvreté des scénarios, les comédiens et comédiennes de faible niveau, leur problème de diction comme le souligne parfaitement notre hôte, tout concourt à décourager le cinéphile !
J’ai par exemple été sidéré que le film « La loi du marché » de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon ait été récompensé à Cannes en 2015. Je me suis infligé le spectacle de ce film qui n’est en fait qu’un pensum plus proche d’un documentaire de M6 sur le chômage de longue durée qu’une production du « 7ème Art ».
Ce Brizé qui nous les brise revenait en compétition cette année avec « En guerre » qui reprend les mêmes poncifs misérabilistes. Heureusement il n’a rien obtenu !!
Toujours réservé, P. Bilger ne nous dit pas que si la belle blonde doit impérativement s’envoyer en l’air avec un noir, on ne voit jamais un beau blond le faire avec une noire.
Ne serait-ce pas parce que dans un cas, on ramasse la mise soixante-huitarde, mais que dans le second, personne ne va voir le film ?
Et le prosaïsme est encore bien limité, nous n’avons pas encore eu droit à la caisse que Raymond a lâchée dans l’escalier et qu’on a entendu dégringoler depuis le troisième pour finir par s’exploser en arrivant en bas.
Vous êtes un affreux réactionnaire cher P. Bilger.
Le cinéma français sous l’emprise à la fois du lobby LGBT et du poison des sciences humaines et de la sociologie sauce marxiste ne produit que du politiquement correct tendance germanopratine.
De plus, ce cinéma s’est séparé de tous les techniciens qui produisent une bonne œuvre. Ne reste que le roi : le metteur en scène, comme au théâtre ; plus de scénario, plus de cadreur, plus de preneur de son, plus de dialogues ! Et surtout… plus de morale !
Comme le résume le gardien du temple du cinéma au Monde, Jacques Mandelbaum, à propos du film « Un couteau dans le cœur » : « On pourrait lui reprocher le manque de profondeur de ses personnages et l’atomisation de sa ligne narrative. Ce serait toutefois subordonner ce qu’il est à ce que l’on voudrait qu’il soit. Hommage à la culture underground des années 1970, il affirme la déconstruction des genres, l’impureté de l’art, la proximité baroque du désir et de la mort. Autant de pris sur le pernicieux retour de la morale ».
Vous n’avez rien compris ! C’est pas grave ! C’est la nouvelle culture coco !
Cordialement.
Le cinéma français peut-il s’épanouir dans un environnement de vie facile ?
Rappelons tout de même que les plus grands chefs-d’œuvre du cinéma français ont été réalisés sous l’Occupation, avec très peu de moyens et dans un contexte plus que difficile.
Faudrait-il encore souhaiter une bonne guerre pour avoir droit à du bon cinéma ?
Que dire de plus que ce qui a été dit sur ce blog ?
Le cinoche franchouille grassement subventionné est d’obédience gauchiste, c’est clair, net et précis, inutile de contester ! Si vous y ajoutez des louches d’antiracisme d’anti-homophobie d’anti-islamophobie, de compassion pour nos malheureux migrants obligés d’escalader les parois abruptes des Alpes pour atteindre notre pays de cocagne très généreux en aides allocs, vous serez mûr pour la palme, la célébrité, les prix divers, sous les applaudissements de toute la boboterie des neuneus du showbiz.
Tous les ratés, les losers en attente de succès l’ont compris : il faut taper là où ça paye le plus en terme de bonne image : sur les racistes, sur les homophobes, sur les islamophobes antimigrants, les blancs chrétiens hétéros fachos réacs, race la plus honnie par ce milieu de malades paranoïaques schizophrènes qui passent plus de temps sur les plateaux télé pour s’affirmer résistant de gauche en lutte contre Trump, Israël, Le Pen, les Identitaires, etc.
A part vomir sur ce tapis rouge infect, quelle pourrait être une réaction salutaire vis-à-vis de tous ces débiles hypocrites démagos solidaires et humanistes avec le fric des autres, très accueillants dans leurs discours mondialistes de faux derches mais révulsés si des migrants venaient camper en bas de leurs datchas.
Weinstein me répugne. Ce violeur multirécidiviste a été mis à l’écart, à très juste titre.
Cela dit, en France, un viol est un crime. Toute femme violée sur le sol français, actrice ou non, doit aller porter plainte dès que possible et doit EXIGER que des constations soient faites sur son corps permettant d’identifier l’ADN de son violeur. Cela fait, il est hautement probable que son violeur sera jugé par une cour d’assises et condamné à plusieurs années de prison ferme.
La comédienne qui a dit sa colère au festival de Cannes devant un micro l’ignorait-elle ?
Comment un petit pays qui produit 3 ou 400 films par an et où le premier venu (1) peut tendre la main vers l’argent public pour qu’il lui soit « avancé » en contrepartie de « recettes » à haute improbabilité, comment la France peut-elle produire un cinéma de qualité ?
Eh bien, elle ne le peut pas et les lâches qui nous gouvernent gaspillent nos ressources.
(1) exemple, BHL ou tous ces acteurs plus ou moins ratés qui, un jour, s’emparent d’une caméra.
Vous avez dit mieux que je ne l’aurais écrit tout ce que je pensais du nouveau cinéma français qui, quand il n’est pas à message (?) politique n’est ni vrai ni beau et qui plus est, souvent mal filmé. Un comble !
Mais il y a quelques actrices des années où elles savaient s’exprimer lors des interviews, qui ont de l’humour sur leur profession.
Ainsi Blanche Gardin aux César : « …les producteurs n’ont plus le droit de violer les actrices(…)mais il va falloir clarifier, est-ce que nous, on a encore le droit de coucher pour avoir les rôles parce que sinon(…)alors il faudra apprendre les textes, passer des castings et on n’a pas le temps… »
https://www.youtube.com/watch?v=HDeyB9Gp2F0
Le cinéma français est à l’image de son époque : consensuel et ennuyeux.
Cinéma paranoïaque destiné à promouvoir le métissage en Europe pour accélérer notre décomposition (comme les pubs et les lois) !
Pendant ce temps-là :
selon les observateurs.ch
« La politique migratoire d’Angela Merkel est remise en question dans une plainte déposée par le parti allemand AfD devant le Tribunal constitutionnel fédéral.
Le parti Alternative pour l’Allemagne (Alternative für Deutschland; AfD) a déposé devant la Cour constitutionnelle une plainte pour contester la politique migratoire menée par le gouvernement d’Angela Merkel, relate le journal Zeit, citant le juriste du parti, Stephan Brandner.
Les auteurs de la plainte indiquent que la chancellerie fédérale n’a pas permis au Bundestag de prendre part à la mise au point de la politique en matière d’immigration. L’AfD demande ainsi la Cour d’évaluer la décision de Mme Merkel d’ouvrir la frontière avec l’Autriche pour les réfugiés, adoptée en septembre 2015.
«Cette plainte pourrait changer le monde, et elle le changera, si elle aboutit au résultat escompté», a déclaré M. Brandner. Selon lui, le cas échéant, Angela Merkel devrait quitter son poste.
D’après les estimations du ministère de l’Intérieur, en 2015, environ 900 000 réfugiés et migrants sont entrés en Allemagne, ce qui a entraîné une certaine montée du sentiment anti-migratoire dans le pays. Par la suite, l’afflux de migrants en Allemagne a été réduit jusqu’à 200 000 personnes par an.
Lors de sa campagne électorale en 2017, l’AfD promettait de lancer une enquête sur la politique des «portes ouvertes» défendue par la chancelière Angela Merkel. »
Billet réjouissant.
Le cinéma français nous fait prendre des vessies pour des phares.
Le cinéma français est resté scotché au « Kitchen sink realism » (le réalisme de l’évier de cuisine), qui avait fait la gloire du cinéma britannique des années 50-60 en rupture avec les grandes productions de l’époque.
Cette révolte du mouvement des « angry young men », jeunes hommes en colère, avait accouché de films éblouissants :
« Les chemins de la haute ville »
« La solitude du coureur de fond »
« Tom Jones »
« Billy le menteur », etc.
Aujourd’hui, il faut faire la queue à Pôle emploi avec Vincent Lindon pour faire social de gauche, et son nouveau film promet d’être un assommoir sans nom.
Même chose à la télévision, lorsque l’on zappe on reconnaît à la seconde même une production française. Couleurs glauques, actrices qui surjouent, les acteurs sont tous barbus et n’ont pas pris de douche depuis des lustres pour faire plus « vrai flic ».
Les films français historiques regorgent d’acteurs à qui on a collé une fausse moustache pour faire brigadier de l’Empire et personne n’a conseillé à l’excellent Jacques Spiesser de maigrir de 30 kilos.
Mais le pire c’est que l’on doive payer 10 euros pour voir ces navets alors qu’ils sont produits par nos impôts ; on paye deux fois.
A M. Bilger qui commit l’irréparable provocation :
« Dans quelque temps on exigera que le public soit composé à parité de femmes et d’hommes. »
Pour rester dans l’air du temps ma réaction sera « LOL » voire « MDR » ou encore en sabir d’outre-Atlantique : « ROFL ! »
Autrement dit : bravo pour ce raccourci qui traduit l’inanité sonore de la culture moderne qu’il faudrait abolir !
Mais j’imagine très bien les réactions sottes ou perfides et de mauvaise foi trotskiste de certaines des invitées de « On refait le monde » (Clémentine Autain, Audrey Pulvar, Rokhaya Diallo…).
A ce propos une mention particulière à l’insupportabilitude de AP, qui n’écoute rien, interrompt et couvre de la voix ceux.celles qui pensent différemment mais s’offusque qu’en retour ou lui coupe la parole dès la première consonne… RD a des côtés sympathiques mais que de sottises, mais de bonne foi ce qui n’est pas le cas des deux autres.
« Dans quelque temps on exigera que le public soit composé à parité de femmes et d’hommes », oui mais pas « queu » comme on dit de façon ovidée : il faut aussi une proportion à définir de noirs, blancs, jaunes et autres.
Philippe Bilger n’est pas suivi par le jury !
Curieux billet qui veut nous démontrer ce que l’actualité dément.
Il commence par une affirmation qui donne la règle du jeu du festival de Cannes : « Le Festival de Cannes n’intéresse guère que le monde du cinéma stricto sensu. Producteurs, réalisateurs, acteurs et critiques apposent leur grille de vision en espérant que le profane, plus tard, l’approuvera. »
Il poursuit en donnant la recette que le cinéma français appliquerait pour plaire à l’élite du cinéma qui dicterait sa grille de vision à Cannes : « Mais si on est un amateur de cinéma, on voit bien quels ingrédients sont nécessaires au cinéma français d’aujourd’hui pour plaire sinon aux spectateurs du moins à l’élite à la dernière mode artistique qui juge, célèbre ou démolit souverainement. »
Mais cette démonstration est démentie par les faits. Aucun film français ne figure au palmarès de ce dernier festival. Et si le Festival de Cannes récompensait de bons films ?
À Cannes, cher Philippe, le jury ne vous a pas suivi !
Cela vaut surtout pour balayer un ensemble, raviver peut-être, pour le classement chacun fera le sien, d’ailleurs je n’y trouve pas mon compte et en plus qui aura tout vu ?
http://www.allocine.fr/film/meilleurs/
Je ne suis suis pas certain que cet article passionnera les cinéphiles. Il m’est pénible d’avouer publiquement que la dernière fois que je me suis rendu dans une salle c’était en 2007 pour « La vie des autres ».
Je dis un immense merci à Giuseppe (Forza Italia !) de nous remémorer Dersou Ouzala, un film de légende !
« Zonzon est en train de se payer votre fiole » (RM 19 mai à 21 h 54) est en soi un propos infâme ! Son infamie doit être mesurée à l’aune de la qualité de celui qui le prononce. Comme votre qualité est grande, cette infamie est conséquente.
Que vous arrive-t-il Robert Marchenoir ? Pas vous ! Pas ça ! Reprenez-vous !
« Zonzon est un troll » (même jour, même heure) est une proposition aventureuse et sans fondement !
Je ne sais pas ce que c’est qu’un troll, je regrette de devoir vous l’avouer. Je suis allé, une fois n’est pas coutume, sur Wikiki. C’est long, touffu, je n’ai rien compris !
Je n’ai pas retrouvé la référence mais il me semble que vous avez donné votre version : « un troll, c’est quelqu’un auquel on ne répond pas », sous-entendu un provocateur au travail.
Eh bien, dans cette acception-là, je vous affirme, et peux aisément vous le démontrer, que je ne suis pas un troll.
La preuve : je viens d’un blog où non seulement on me répondait – vertement – mais où la chiourme mettait mes réponses à la poubelle. Parfois pas assez vite pour m’empêcher de les enregistrer !
Maintenant si vous me faites l’honneur de me donner une autre définition du troll c’est avec courtoisie que je vous répondrai et dirai si je mérite cette appellation.
Respectueusement vôtre
Ah, monsieur Bilger, quel plaisir de vous lire !
On a l’impression aujourd’hui qu’il y a des quotas obligatoires pour tout, les chômeurs, les noirs, les homos, les migrants, les Africains, les prostituées, les vilains patrons, les méchantes droites, j’en passe et des pires…
Merci pour cet excellent billet.
Tellement bien vu. Hélas…
Le cinéma est permanent dans la rue, mais attention il ne faut rien dire, la police de Macron veille ! D’ailleurs, ils ne savent plus quoi faire (terminé l’exo de taxe d’habitation pour les résidences secondaires et puis il y a trop d’aides sociales et pourtant nous continuons à importer des humains qu’il faudra nourrir-héberger-instruire-distraire pendant 25 ans âge auquel ils pourront s’inscrire chez « paul emploi »).
Voici pour aujourd’hui une séance gratuite extirpée dans l’ailleurs pour éduquer les bobos macrobiens de ce blog :
« J’étais ce matin au marché de Saint-Ouen au métro Garibaldi. Un soleil magnifique, un monde fou, c’était super, mais la population ! Le monde entier est là, des arabes, des Indiens, des Roms, des Albanais, les famille de mendiants « syriens »… Une tonne de voilées, très jeunes souvent. J’ai réalisé que les gens qui venaient s’installer en France ne devenaient plus Français. Ils vivaient leur vie ici, chez nous mais à leur mode de « là-bas ». Il n’y a plus aucune volonté d’intégration, d’assimilation. Ils ne viennent plus pour devenir Français, par amour de notre pays, mais pour vivre mieux ou moins mal…
Au milieu de ce marché, une surprise, le député FI, Eric Coquerel, en jeans et tee-shirt qui tractait comme un simple militant. J’ai trouvé ça bien, sincère. J’ai eu envie de l’aborder, mais je sentais que je l’aurais entraîné sur le problème de l’immigration et du grand remplacement qui s’étalait autour de nous et que ça n’aurait pas fonctionné !
Vers midi, c’était la sortie de la messe à Notre-Dame-du-Rosaire. Une foule considérable sortait ! 99% de noirs, des Antillais ! Les derniers français chrétiens du quartier. »
Il est nécessaire de favoriser le voyeurisme du spectateur en montrant de manière ostensible comment les personnages font l’amour. L’allusion, la finesse et l’élégance seraient insupportables.
Monsieur Philippe Bilger, dès les années 70 c’était déjà le cas, certes bien moins fréquemment que maintenant. Rappelez-vous « Le dernier tango à Paris » et « L’empire des sens », qui n’étaient nullement classés X.
Ce qui est nouveau et date d’environ une quinzaine d’années, ce sont les poncifs politico-bobos qui sont obligatoirement de mise : l’émigré toujours bon et gentil, le gay de même… Cherchez un film récent où l’émigré est présenté sous les traits d’un infâme voyou, et le gay violeur de jeunes adolescents !
« …l’articulation des acteurs contraint à une forme d’ascèse… »
Ouf ! Je me croyais à moitié sourd.
@ Zonzon | 20 mai 2018 à 16:08
Rien que pour ça – le film – il vous sera beaucoup pardonné.
Parfois je ne comprends pas tout ce que vous écrivez – je ne suis pas le seul apparemment – mais bon, ce n’est pas grave.
Je pense aussi à la scène qui sauve le géographe du froid… Vrai chef-d’oeuvre inoubliable. Jean-Jacques Annaud en avait fait acheter une copie, il le raconte, à la Warner quand il avait fait son film « La guerre du feu ».
Si je continue on y passe la nuit.
@ Robert Marchenoir le 19 mai à 21:54
Zonzon est bel et bien un troll.
Il s’est fait virer du blog d’Ivan Rioufol en janvier 2018 pour avoir insulté une commentatrice à qui il conseillait « d’aller mollo sur la bouteille ».
Vous trouverez ci-joint l’extrait d’un certain rochefort qui l’envoie balader et qui a provoqué l’exclusion de Zonzon du blog de Rioufol.
Zonzon utilise toujours la même astuce, l’alcoolisme présumé de son contradicteur.
En février 2018, il pose « sa candidature » sur le blog de Philippe Bilger et continue son œuvre de sycophante. La compréhension de ses commentaires varie selon l’heure où il les écrit… le matin à jeun, il est à peu près étanche…
Extrait du blog d’Ivan Rioufol :
« rochefort en réponse au commentaire de Zonzon | 17 janvier 2018 16h09
Je salue comme il se doit votre délicatesse.
Cela étant dit, cela me dérange toujours autant que vous puissiez dire à une dame qui n’a jamais été agressive qu’elle devrait « aller mollo sur la bouteille ».
Si c »est « se mettre en rut » que de s’élever contre votre grossièreté j’accepte le qualificatif. Je préfère cela au terme d' »émasculé » qui s’applique à tous ceux qui ont la lâcheté de s’abriter derrière un clavier pour insulter les dames. Suis-je clair ? »
Zonzon est bien un troll, minable de surcroît.
Ah oui Zonzon « Dersou Ouzala », film qui est tellement désuet : aventure simple, force, amitié, virilité, lenteur au rythme de la nature cruelle, toutes ces valeurs totalement démodées !…
Cher Philippe,
A vous lire notre cinéma serait devenu une sorte de « méthanerie » à ciel ouvert !
Il nous faut retourner vers les ciné-clubs.
Il en sera de même pour le cinéma industriel que pour l’alimentation.
Lorsque nous aurons perdu quelques soirées à se demander ce que nous faisons dans les salles obscures, nous changerons d’objectif.
Vivement l’été, les randonnées, les moutons, les bouquins.
françoise et karell Semtob
Ce cinéma français est très prolifique, car largement sous perfusion de l’Avance sur recettes, gros machin du CNC. Certains réalisateurs à succès obtiennent régulièrement cette avance.
Et pourquoi ? Parce que c’est un petit monde qui s’auto-reproduit. Et si l’on ajoute les préventes télévision, on se demande où est le risque.
Ce qui fait que bon nombre de films français n’existeraient pas sans ce système perfusé par l’Etat et les chaînes de télévision.
Et ce petit monde pense « bien », ce qui explique ce parisianisme germanopratin où des acteurs bourgeois jouent des gens du peuple, et ces scenarii post-Sautet. Avec en outre ce politiquement correct façon gauche caviar, insupportable.
Ces histoires de faux viols d’actrices opprimées par le patriarcat sont en train de se multiplier. Dernière en date : celle d’une jeune personne qui prétend avoir été droguée, puis violée par Luc Besson.
Curieusement, nous avons le droit de connaître le nom du violeur présumé, mais pas celui de la dénonciatrice (qui n’est pas mineure). Des hommes et des femmes, les plus discriminés ne sont pas forcément ceux qu’on pense… Quant à la relation des faits, elle rend l’accusation carrément invraisemblable :
« L’accusatrice, une jeune actrice de 28 ans, a expliqué qu’elle s’était sentie faible après avoir bu un thé dans la chambre de l’hôtel Bristol – un palace du quartier des Champs-Elysées – où elle se trouvait en compagnie de Luc Besson jeudi soir. »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/plainte-pour-viol-contre-luc-besson-des-analyses-en-cours-20-05-2018-7726704.php
Donc, elle était déjà dans la chambre d’hôtel de Luc Besson, et celui-ci, ayant l’intention d’abuser d’elle, l’aurait droguée ? Même question que pour Harvey Weinstein : que faisait-elle donc dans sa chambre ? Poursuivons :
« Selon ses déclarations [celle de la victime alléguée, donc], le couple se fréquentait épisodiquement depuis deux ans. »
Il s’agissait donc d’un « couple », il se « fréquentait épisodiquement », et il y a eu viol ? De plus en plus suspect… Lisons encore :
« La jeune femme, qui a porté plainte après avoir trouvé refuge et conseil auprès d’une amie pendant la nuit, a expliqué qu’elle se sentait obligée d’entretenir cette relation intime compte tenu de leurs rapports professionnels, ce qui a motivé son dépôt de plainte. »
Elle s’est sentie obligée d’entretenir cette relation intime. Donc, désormais, messieurs, réfléchissez avant de vous réjouir de votre bonne fortune : il se peut que votre amoureuse d’un soir (et même de deux années), se sente obligée de vous faire plaisir. Auquel cas, elle a le droit de se raviser au bout de deux ans, et de se prétendre victime d’un violeur à répétition.
Je ne sais pas si l’arnaque fonctionne déjà en France, mais, d’après une avocate spécialisée dans ces affaires, elle est parfaitement rodée en Grande-Bretagne. Même en l’absence de toute contrainte, présentation d’arme ou que sais-je encore, la demoiselle peut parfaitement prétendre, après-coup, qu’elle ne voulait pas vraiment. Il suffit qu’elle ait bu un verre de vin. C’est la loi :
http://www.dailymail.co.uk/femail/article-4949266/Men-avoid-sleeping-women-ve-drunk-alcohol.html
Et n’oublions pas cette affaire, aux Etats-Unis, où une photographe a agressivement dragué un humoriste vaguement connu dans une boîte de nuit, est arrivée à ses fins… puis s’est répandue, auprès des médias, en se plaignant d’avoir été « violée ».
Il ressort de sa propre relation des faits que son unique grief consistait en ce qu’elle n’avait pas été particulièrement satisfaite de la prestation du monsieur ce soir-là. Lui s’attendait à une relation ponctuelle, elle avait d’autres ambitions. Mais elle s’est bel et bien laissé faire, après avoir pris l’initiative…
https://www.firstthings.com/web-exclusives/2018/02/the-carnage-of-casual-sex
https://www.frontpagemag.com/fpm/269100/snowflake-feminism-bruce-thornton
C’est elle, aussi, qui a démarché les médias en essayant de faire publier son histoire de « pauvre victime ». Et en demandant à ce que son nom soit dissimulé… Elle n’a obtenu un écho que dans un site Internet nommé Babe, dont la devise est, au passage : « Babe is for girls who don’t give a fuck ». Donc, pas vraiment pour les oies blanches. L’interview originale (réservée à un public averti, comme on dit) :
https://babe.net/2018/01/13/aziz-ansari-28355
Conclusion : nous en sommes maintenant à un stade où, en matière de sexualité, les femmes ont tous les droits, et les hommes aucun. Une femme peut se prostituer au long cours pour un avantage financier ou de carrière, puis, une fois le jackpot encaissé, repasser au distributeur de billets (financier, moral, médiatique, judiciaire…) en hurlant au viol.
Les demi-mondaines d’il y a un siècle prétendaient peut-être être des dames, mais elles ne portaient pas plainte pour viol après s’être fait entretenir. Il n’y aurait eu personne pour les écouter.
Aujourd’hui, la liberté sexuelle est à sens unique. Non seulement l’homme est prié de se laisser insulter à l’année longue en tant que représentant de la « toxicité masculine » (il est même censé en rajouter), non seulement il est censé donner satisfaction à toute occasion et sans « discrimination » (je vois venir le jour où une grosse, moche, noire pourra porter plainte pour avoir vu ses avances repoussées par un Blanc), mais en plus, la femme peut retirer son consentement de façon rétroactive.
Etonnez-vous, après cela, que des garçonnets se mettent à réclamer un changement de sexe… Chose totalement inconnue, me semble-t-il, du temps où les gens n’étaient pas encore devenus complètement fous.
Une définition possible de la folie : s’évertuer à nier la nature humaine, prétendre bâtir une société sur ce principe, et espérer que cela marche.
@ Zonzon | 20 mai 2018 à 17:25
« Zonzon est en train de se payer votre fiole » (RM 19 mai à 21 h 54) est en soi un propos infâme ! Son infamie doit être mesurée à l’aune de la qualité de celui qui le prononce. Comme votre qualité est grande, cette infamie est conséquente.
Que vous arrive-t-il Robert Marchenoir ? Pas vous ! Pas ça ! Reprenez-vous ! »
Eh oui, Zonzon, Marchenoir a toujours eu tendance à vouloir faire dire aux autres intervenants de ce blog ce qu’il voudrait entendre. Il croit que tout le monde pense comme lui, c’est son côté mégalo.
Remarquez que se faire traiter de troll par Marchenoir est assez savoureux, c’est même une volupté de fin gourmet.
Il passe son temps à traiter ses contradicteurs de trolls. Mais qui est-il, cet individu dont on ne sait rien, vu qu’il se garde bien de donner la moindre information sur sa profession, sa vie privée, ses goûts et ses sentiments ?
Il écrit à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. A croire qu’il ne dort pas, qu’il ne sort jamais de chez lui. Sans doute se fait-il livrer ses repas par un pizzaiolo situé au coin de sa rue. Il passe tout son temps sur Internet à recueillir des articles tirés d’officines douteuses. Ses commentaires reposent toujours sur les mêmes thèmes : la Russie, les communistes et le méchant Vladimir Poutine. Ajoutons à cela sa conception très personnelle des afro-américains et des latinos qui sont génétiquement des êtres irrécupérables à ses yeux, et, bien sûr, son adhésion inconditionnelle au deuxième amendement de la Constitution américaine sur la détention d’armes. C’est à peu près tout.
Et quel que soit le sujet du billet, il nous déverse sur le blog, par tombereaux entiers, ses posts interminables que seuls ses fans inconditionnels parviennent à lire jusqu’au bout (en admettant qu’ils prennent la peine de se reporter à ses liens, ce dont je doute).
Mes commentaires sont peut-être « inintéressants et ennuyeux » (enfin surtout pour ceux qui ne les partagent pas), mais ils ont le mérite de porter sur le billet en cours.
Ce n’est que mon avis et je n’oblige personne à le partager. Chacun ici peut le lire ou pas, y répondre ou pas. Cela n’a aucune importance. Mais je n’ai pas pour objectif d’imposer ma conception étriquée du monde tel un évangéliste illuminé.
@ Patrice Charoulet 20/05 12:00
« Toute femme violée sur le sol français, actrice ou non, doit aller porter plainte dès que possible et doit EXIGER que des constations soient faites sur son corps permettant d’identifier l’ADN de son violeur. »
Je crains que les choses ne soient malheureusement pas aussi évidentes pour une femme qui vient de subir un tel traumatisme, qui se sent humiliée, salie, anéantie et qui se voit alors dans l’obligation d’affronter cette nouvelle épreuve consistant à narrer dans le détail l’acte odieux dont elle vient d’être victime et à subir les examens auxquels vous faites allusion, même si elle sait qu’il s’agit de la seule manière d’espérer confondre son abject agresseur.
Sans compter qu’elle ne sait si elle trouvera en face d’elle des oreilles attentionnées, chaleureuses, compréhensives.
Alors oui, c’est certain, il faudrait, mais entre le conditionnel et l’impératif, il y a dans ces circonstances spécifiques un fossé dont nous devons comprendre qu’il ne doit certainement pas être facile pour toutes les femmes de le franchir. Et c’est bien cette hésitation qui malheureusement contribue à faciliter le passage à l’acte par des coupables qui se croient trop facilement à l’abri de toutes poursuites.
@ Carl Roque 20 mai à 22 h 58
« Dersou Ouzala film qui est tellement désuet : aventure simple, force, amitié, virilité, lenteur au rythme de la nature cruelle, toutes ces valeurs totalement démodées. »
Encore une brute qui, suivant les prescriptions de Sarkozy, n’a jamais lu « La Princesse de Clèves ».
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@ Lucile le 20 mai à 11 h 49
UN BLOG EST AUSSI UN ESPACE AFFECTIF
J’aurai voulu/dû commencer par « Chère Lucile » mais dans l’état où sont nos relations vous auriez considéré que je me gaussais.
J’adhère volontiers aux généralités que vous exprimez. Toutefois, veuillez ne pas m’en vouloir, transparaît dans votre envoi une certaine sècheresse de cœur qui ne colle pas avec votre personnalité plus profonde ni avec le choix de votre pseudo si romantique (peut-être n’est-ce pas un pseudo ?).
Il semblerait que la dimension affective de tous ces gens qui se livrent en ce lieu vous échappe. Or, mis à part les brutes qui se contorsionnent pour nuire – certains sont stipendiés – ils expriment leurs souffrances plus souvent que leurs joies. Vous parlez de/à Achille, je l’ai reconnu dès mon premier jour, dès nos premiers échanges. Peut-être avons-nous fréquenté les mêmes lieux scolaires, graffité sur les mêmes murs ; ça crée des liens.
Naturellement j’exclus – je mets à part – votre malheureuse proposition : « …pour mieux se f… de la figure des autres, y compris la vôtre Achille… » aussi inepte que le « Zonzon est en train de se payer votre fiole » de Robert Marchenoir. J’ai répondu ce que j’en pensais, je vous prie de vous y reporter.
Ce malheureux RM, dans ce défilé où nous nous sommes engagés, aussi dangereux que Roncevaux, semble pour le moment n’avoir reçu l’aide que d’un seul gentleman, un homme à fiche qui nous rappelle « les heures les plus sombres de notre histoire » et qui est aux ordres d’un dénommé « rochefort » – un permanent du FN, spécialement chargé d’éliminer de la blogosphère les ennemis de ce mouvement politique, par tous moyens, y compris les moyens légaux.
Il est certain que RM, dans un sursaut d’orgueil, va remettre le truand à sa place !
PS. On me dit que l’on ne comprend pas ce que j’écris. Ce que je ne comprends guère ! J’ai le sentiment de m’exprimer en respectant le français qui est ma langue maternelle. Jusqu’à présent notre ami Charoulet ne m’a adressé aucune remarque désobligeante à ce sujet !
Vous aimiez bien me lire, ce n’est plus le cas. Ce qui vous a conduit à l’utilisation du beau verbe chaloir, usité dans la seule forme négative. Eh bien vous vous trompez, j’en suis désolé et contrit !
Bien à vous
@ Carl Roque | 20 mai 2018 à 22:58
« Dersou Ouzala, film qui est tellement désuet : aventure simple, force, amitié, virilité, lenteur au rythme de la nature cruelle, toutes ces valeurs totalement démodées !… »
A projeter dans toutes nos écoles, plutôt que de parler de laïcité à tout bout de champ, pour tout et n’importe quoi ; le message de ce film n’a pas perdu une once de ses valeurs éternelles, pas besoin de rappel à la loi, juste comme cela se faisait à l’école primaire, séance de cinéma tous les samedis.
@ thierry de Dijon
« Ce cinéma français est très prolifique, car largement sous perfusion de l’Avance sur recettes, gros machin du CNC. »
Ce système ne peut qu’entretenir la médiocrité, un peu comme les États de type socialiste ayant recours à outrance aux monopoles d’État interdisent à la concurrence d’exister et obligent les consommateurs de produits ou bien de services à passer obligatoirement par eux, en maintenant en vie de vieux canards boiteux qui auraient normalement dû disparaître dans un environnement de liberté.
On n’est plus à l’époque de Dersou Ouzala, grâce à la conservation des espèces, des réserves naturelles, les riverains sacrifient leurs parents aux dieu-tigre et aux espèces :
https://www.lci.fr/international/inde-ils-envoient-leurs-parents-se-faire-tuer-par-des-tigres-pour-de-l-argent-2057915.html
Les écolos pensent qu’ils sauveront la planète et passent pour drôlement sympas… Mais en fait, avec leurs réserves naturelles, ils sont aussi allés jusqu’à chasser plein de peuples premiers de chez eux.
Surveillez bien autant les écolos que les Etats et les industriels, c’est mon conseil. Et mon exhortation : rendre leurs terres aux évincés… Sans exercer de chantage, chacun gère sa terre comme il l’entend.
Ceci dit, le tigre est un animal puissant, rusé, et celui de Sibérie semble en plus un surtigre. Les divers peuple du cru, les chercheurs, les rapports de la bête et des humains dans un livre passionnant que j’ai prêté mais dont je m’en vais chercher un lien, j’arrive, j’arrive…
Si j’étais un animal, puissant, vengeur, je serais celui-là, évidemment :
http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/le-tigre-john-vaillant-9782882502551
Mais je ne suis pas un tigre et dis encore une fois mon opposition à chasser des gens de leurs terres pour sanctuariser des espaces naturels comme ça se fait dans pas mal d’endroits. Cherchez à « réfugiés de la conservation ».
Puisqu’on en est au cinéma, « Le tigre du Bengale » de Fritz Lang plaira à ceux qui aiment l’aventure, ceux qui aiment Lang, ceux qui aiment les deux.
@ Robert Marchenoir | 21 mai 2018 à 01:11
Il convient aussi de rappeler quelques statistiques de l’affreux patriarcat : les hommes font moins d’études supérieures, ont plus de risques de subir un accident du travail, de faire de la prison, d’être à la rue et meurent plus jeunes que les femmes.
Mais, à part ces menus détails, il est bien clair que les femmes sont opprimées.
@ Savourlagnole, enquêteur-espion de 1ère classe, chargé de mission auprès de rochefort, chargé de l’élimination des transfuges de Rioufolnamo.
Nous sommes en ce moment dans un cycle cinéma. C’est bien volontiers que j’ai l’honneur de porter à votre connaissance un renseignement qui pourrait déclencher un cataclysme chez les « vrais hommes ». rochefort, votre patron, pourrait rester sec, ce qui serait bon pour votre avancement.
Parlez-lui de « La Ciociara » de De Sica, un sommet du néo-réalisme italien. Sa réaction vous étonnera. Il vous fera rêver. Vous verrez toute l’armée d’Afrique se mettre en ordre de marche et vous passer sur le ventre. Du Cecil B. DeMille !
NB. A titre d’information, et entre nous, sachez que votre patron utilise une bonne douzaine de pseudos. Je les ai listés un jour.
« Facile de faire un film français ! »
https://www.youtube.com/watch?v=dW-MnaT2hK8
Rien à ajouter.
@ boureau | 21 mai 2018 à 20:00
Que fait votre commentaire sur le mariage princier sur le billet consacré au cinéma français ?
Après 20 heures, il est certes difficile de distinguer cinéma et royauté…
Pour les amoureux du film italien, la vie, vraie vie et pas une ride.
Affreux, sales et méchants
Affreux, sales et méchants Bande-annonce VO
Avant d’aller voir un film français ou étranger, je me fie au jugement de quelques « testeurs » parents, amis ou relations. S’ils me disent que le spectacle vaut la peine j’y cours, sinon je m’abstiens.
Avec mes testeurs, il y en a même quelques-uns sur ce blog, pas besoin de festival de Cannes et autres Awards !
Un billet convenu et prévu avec des remarques prévisibles, plein de cette nouvelle bien-pensance en miroir de l’ancienne.
En 2017 j’ai bien aimé plusieurs films français dont « Au revoir là-haut », « Petit Paysan »…
@ Marc GHINSBERG | 20 mai 2018 à 14:59
« …le jury ne vous a pas suivi »
Il me semble que vous faites une erreur d’appréciation. Le jury a suivi M. Bilger ou M. Bilger a suivi le jury en prenant une position totalement opposée.
En effet M. Bilger est bardé de l’anti-quota à droite et de la non-médiocrité à gauche alors que le monde dit culturel est par nature bardé de la médiocrité, des quotas et autres…
@ Savonarole 22 mai 2018 22:59
« Que fait votre commentaire… »
Sorry ! C’est réparé…
L’éblouissement prolongé de la vision si virginale de la future mariée sans doute !
Cordialement.
Gabin disait comme Duvivier : « Il faut trois choses pour faire un bon film : d’abord une bonne histoire, puis une bonne histoire, et enfin une bonne histoire ».
Le cinéma français ne produit plus de bonnes histoires depuis la fin des années 70, Lino s’en plaignait lui aussi et depuis vingt ans le cinéma français ne fait plus que de la guignolade de bas étage à la chaîne, à la « Les chtis 5 » ou « Camping 12 » ou du Besson ou du film « de victime » puisque la devise de la France n’est plus Liberté, Egalité, Fraternité mais « Dis-moi qui tu es, je te dirai de qui et de quoi tu es la victime ». Victime de l’Histoire de France, de l’homme, de l’homophobie, du racisme et j’en passe et des meilleures, sauf évidemment des étrangers…
Et souvent, le cinéma français dit « d’auteur » qui quand il ne fait pas croire qu’il fait de l’art alors qu’il ne fait que du porno soft pour faire le buzz, adore le mondialisme, les étrangers et les minorités sauf évidemment quand il faut protéger la soi-disant « exception culturelle française » donc le fric qu’il vient quémander au ministre de la Culture pour exposer au monde sa nullité artistique et qui n’est donc qu’un moyen pour des médiocres, des nullards et surtout des ratés de bénéficier de financements publics pour se prendre pour des « artistes » et se taper des meufs ou des mecs, c’est selon. Alors là le cinéma français n’aime plus du tout le mondialisme ni les crève-la-faim d’on ne sait où… « ON VEUT DU FRANCAIS MADAME ! OUI ! NETFLIX AU CHIOT… ! ».
Pas grave, comme les acteurs/trices sont des p*tes, dès que Netflix leur proposera un rôle, ils crieront « VIVE NETFLIX ! »
C’est ça les comédiens et c’est ça le cinéma. Des p*tes et rien que des p*tes. Je les ai assez fréquentés pour le comprendre et même Mastroianni le disait.
Ils sont à vomir.
Eh bien, je vois, au cinéma, quelque 200 films et documentaires par an, donc une partie de ce que vous dites est faux, une autre vraie.
La nudité dans les films, et pas que français, est effectivement inutile.
Je pense constamment la question de savoir si cela ne relève pas d’un trouble mental que de vouloir nous mettre ce type de scène à toutes les sauces.
Les morts violentes sont tout aussi inutiles, tête qui explose, sang qui gicle, les boyaux à l’air.
Pour les émigrés, réfugiés et non migrants – surprenant que pour un juriste vous ne sachiez pas faire la distinction -, c’est faux, il n’y en a pas dans tous les films.
Sur les 80 films que j’ai vus depuis le début de l’année 2018, je n’ai rien constaté de tel ; dès lors, c’est plutôt dû au type de film que vous allez voir. C’est plus du fait de vos choix qu’autre chose.
Les 9 films que j’ai trouvés excellents sur les 80 déjà visionnés, pas d’histoire de migrants, de réfugiés, d’immigrés, de nudité, etc.
– En guerre (Fr)
– Moi Tonya (US)
– Ni juge, ni soumise (doc – Fr)
– 3 Billboards (US)
– Last Flag Flying (US)
– Hostiles (US)
– La Mort de Staline (Fr-US-UK)
– La révolution silencieuse (RFA)
– Gringo (Australie-US)
Et si vous commenciez par nous dire le titre du film que vous êtes allé voir et qui vous a rendu toute chose ?
Et tenez, pourquoi vous ne nous parlez point de la garde à vue de Vincent Bolloré, votre employeur sur CNews le mercredi matin ? Mais chuuuuutttt…
…/…
« NB. A titre d’information, et entre nous, sachez que votre patron utilise une bonne douzaine de pseudos. Je les ai listés un jour. »
Patrice Charoulet a lu ça. Une tachycardie a démarré, il a fait une fibrillation.
@ Deviro 23 mai 14h19
Hibernation terminée ?
Je suis très sensible à votre bon souvenir. Vous m’honorez infiniment.
@ Patrice Charoulet | 23 mai 2018 à 17:57
Patrice Charoulet me plaît quand il donne dans l’humour caustique et je dirai même plus l’ironie encaustique !
@ Patrice Charoulet | 23 mai 2018 à 17:57
« Hibernation terminée ? Je suis très sensible à votre bon souvenir. Vous m’honorez infiniment. »
Je suis très déçu : j’attendais votre petite phrase « Il est sorti de sa boîte, etc. » C’était original quoique un peu répétitif.
@ Mary Preud’homme
« Patrice Charoulet me plaît quand il donne dans l’humour caustique et je dirai même plus l’ironie encaustique ! »
P*tain mais vous vous rendez pas compte que c’est pas possible ça !
Qu’est-ce que c’est que ce machin ? Vous appelez ça de l’humour ?
Mais sortez la tête de votre poubelle !
On n’est plus en 1950 hein ! L’humoriste à la mode, c’est plus Fernand Raynaud !
Franchement, cette phrase on croirait une réplique de Thierry Lhermitte dans « Le Père Noël est une ordure ».
C’est un peu comme…
https://www.youtube.com/watch?v=wHbjPoJ0pjA
Mais en le pensant vraiment ce qui est pire.
De toutes façons, tout cela n’a aucun intérêt.
La seule chose qui compte est de savoir si oui ou non Claudia Cardinale était la plus belle femme du monde dans Il était une fois dans l’Ouest et sinon qui était-ce et voilà.
Le reste…
@ Deviro 23 mai à 14 h 19
Vous me citez sans me nommer. Ce n’est pas correct !
Vous utilisez mon texte pour ironiser au sujet d’un tiers qui se trouve être un de mes bons camarades. Ce n’est plus de l’incorrection c’est de l’ignominie !
Quant à votre humour je vous prie de vous reporter à ce que dit le Grand Wil quand il évoque celui de Madame Preud’homme !
Voyez vous-même si vous pouvez vous maintenir dans ce blog !
Touché de vous avoir connu !
« Quant à votre humour je vous prie de vous reporter à ce que dit le Grand Wil quand il évoque celui de Madame Preud’homme ! »
Rédigé par : Zonzon | 24 mai 2018 à 09:30
Je ne me souviens pas d’avoir échangé des propos humoristiques avec ce Wil, aussi je me demande comment il pourrait en juger… Vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre !
Faites gaffe quand même, l’abus d’alcool est dangereux et prête aux affabulations pouvant aller jusqu’aux états confusionnels et délires oniriques !
Mary à Zonzon…
« Faites gaffe quand même, l’abus d’alcool est dangereux et prête aux affabulations pouvant aller jusqu’aux états confusionnels et délires oniriques ! »
Rédigé par : Mary Preud’homme | 24 mai 2018 à 19:18
Le Zonzon ne sait plus où il habite. Ivan Rioufol l’a viré, le blog de Philippe Bilger devient une antenne des alcooliques anonymes…
Il en est certains qui ne saisissent pas toujours les termes d’un échange. Ils devraient sortir plus souvent leur tête de leur bidet.
Juste comme ça, vous décriez le cinéma français, mais lui, le cinéma US sans aucun intérêt, regardez-moi ça, la mierda de l’année, en cinq semaines, chiffre d’affaires : 1,9 milliard de $.
http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=marvel0518.htm