Donald Trump : un fou à présider…

On fait ce qu’on peut, modeste citoyen étranger à ce superbe pays et à cette grande puissance que sont les Etats-Unis, pour se persuader, avec parfois quelques preuves, que leur président est lucide, pertinent, capable d’une cohérence et apte à une politique. On a refusé de croire que derrière les mines, les foucades, le narcissisme et la désinvolture, il puisse n’y avoir rien d’autre qu’une personnalité erratique, convaincue que le monde lui doit beaucoup mais qu’elle n’a pas la moindre obligation à l’égard de l’univers.

J’ai admiré la patience du président Macron qui a tenté, à chaque fois qu’il l’a pu, de présenter à Donald Trump la rationalité et l’équilibre comme des défis à sa hauteur pour le garder comme partenaire à peu près fiable. La diplomatie de l’empathie semble avoir échoué. Broyer une main pour montrer qu’on ne craint rien a ses limites.

Le petit garçon caractériel Trump a pris le dessus mais je ne doute pas que l’intelligence et l’obstination d’Emmanuel Macron sont sans doute déjà en train de chercher quelle psychologie inédite il va pouvoir mettre en oeuvre.

Idiot ou génie ? s’interroge Valeurs actuelles en couverture de son dernier numéro.

Et si fou, fou à lier, à présider était l’appréciation juste ?

Tant que les anomalies perceptibles par tous paraissaient se cantonner à l’apparence et aux démonstrations superficielles d’une nature à l’évidence dominatrice et contente d’elle, on pouvait espérer que le fond de la politique n’en serait pas affecté, que les décisions capitales, notamment sur le plan international, n’en seraient pas gravement altérées. Plutôt, on supposait qu’il y aurait encore de la place, malgré l’envahissement des actions à mener et des choix à opérer par l’être et ses bizarreries, pour une forme de stabilité, un zeste de normalité.

La manière expéditive et brutale dont les uns succédaient aux autres, dans son cabinet et son gouvernement, à un rythme effréné était déjà plus que troublante, voire très préoccupante. Mais cela restait encore dans le registre interne.

Static.politico.com

Avec Donald Trump, sans tomber dans une psychologie de bazar, nous sommes confrontés à un président chez qui la personne, ses troubles et son hypertrophie occupent le champ de la vie politique tout entier. Ce sont eux qui président, gouvernent et imposent leur loi. D’où l’impossibilité, même pour des dirigeants chez lesquels l’ego n’est pas réduit à rien, à se mouvoir dans un espace où un autre, au demeurant partenaire irremplaçable, a quitté les rives de la discussion, la sphère de la contradiction et la technique de la négociation pour s’abandonner à un seul objectif, une unique ambition sans l’extériorisation desquels il est nu : être le plus intensément possible soi-même, ne rien concéder qui ne soit pas directement relié à son tempérament, à ses provocations et à ses voltes.

Le sommet du G7 l’a encore surabondamment démontré, l’obsession du président Trump – contraste dans les termes de plus en plus éclatant – est de se tenir toujours tout seul. Même pour les manifestations les plus dérisoires : il convient de se faire désirer, d’arriver en retard, de rompre le cours des habitudes pour que lui seul focalise quitte à être ciblé négativement, ce qui est une autre sorte d’hommage même pervers.

Sa victoire existe quand sa singularité est exhibée, quand il est parvenu à surprendre – au point que la surprise elle-même risque de devenir une routine – et que, contre toutes les attentes, après avoir laissé espérer un consensus, par sadisme il en détruit l’opportunité pour se retrouver sur un pavois, les autres défaits puisqu’il a gagné en se projetant en pleine lumière, lui magnifiquement seul contre tous, seul avec lui-même puisqu’il s’agit de l’exclusif compagnonnage admissible.

A peine a-t-on fait miroiter au sommet du G7 l’esquisse d’une possibilité de communiqué commun qu’on pouvait être assuré que pour se distinguer au sein d’un intolérable pluriel, le singulier pathologique de Donald Trump allait frapper. Cela n’a pas manqué (Libération).

On avait déjà analysé sa détestation des rencontres internationales à plusieurs puisque en principe, dans ces entretiens, les dirigeants et chefs d’Etat sont à égalité. D’où sa dilection pour les seules visites où sa présence est magnifiée, honorée, célébrée, où il n’y a que lui parce qu’il ne peut y avoir que lui dans un monde trop médiocre pour qu’il s’y commette avec d’autres.

Tout cela relèverait d’un triste et pitoyable vaudeville si ne surgissaient pas de cette hypertrophie du moi des décrets absurdes, des revirements subits, des fuites imprévisibles et des oppositions dictées seulement par la hantise de se distinguer. On parviendrait à lui offrir l’image d’accords où il serait pourtant la seule partie à les proposer puis à les signer que, les validant, sa joie serait immense : se contempler immense, superbe et tellement au-dessus des autres, dans le miroir du monde.

Mais les USA sont en cause. Un immense navire sans gouvernail ?

Au cours de sa prochaine rencontre avec le leader de la Corée du Nord – qui l’aurait cru il y a quelques mois encore – le plus fou des deux ne sera pas celui qu’on imagine.

La grande chance de Donald Trump est qu’il n’a pas eu de véritable rivale lors de l’élection présidentielle et que l’Amérique profonde qui l’a choisi continue à prendre ses coups de menton, ses airs de matamore et l’expansion délirante de sa nature pour une politique.

Quand on observe la montée de la folie à présider comme au spectacle.

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Voir les Commentaires (141)
  1. Quand on observe la montée de la folie à présider comme au spectacle.
    Mais cher monsieur Bilger, ce que vous imputez à Donald Trump ne pourrait-il pas l’être aussi et sous quelques variantes à l’inquiétant monsieur Macron, chez qui il y a un peu de Néron qui sommeille ?
    Et puis, ne trouvez-vous pas curieux qu’un « fou » comme Donald ait été capable de bien mener sa barque dans les affaires ? Ce « fou » n’a-t-il donc pas prouvé qu’il était également intelligent, même si la forme d’intelligence qui l’habite ne rentre pas dans le cadre du modèle compassé, faussement sérieux, prétentieux, propre à nos nuisibles d’hommes politiques « intelligents » mais collectionnant des idioties dont nous faisons les frais ?
    Par symétrie, quelles sont les références de monsieur Macron, qui s’est contenté de brader les bijoux de famille pour se faire connaître ?
    Et qu’a-t-il fait en un an de concrètement positif dont les Français puissent le remercier du fond du cœur ?

  2. Une stratégie, qui ne se dément pas (sans jeu de mot), au service d’un ego, dont c’est peu de dire qu’il est démesuré, celle du choc comme dirait Naomi…

  3. Patrice Charoulet

    Après avoir lu vos lignes sur Trump, permettez-moi d’en dire quelques mots, à mon tour, sans prétendre avancer des choses bien nouvelles.
    Je commencerai par dire que je ne n’aime pas du tout Poutine et que le maître de la Corée du Nord est la honte de l’humanité.
    Je plains les Américains. Kennedy battait Simenon par le nombre de ses rencontres avec des prostituées. Clinton ne valait pas mieux dans le genre. Mme Clinton était la femme de Monsieur Clinton. Quel boulet !
    N’étant pas de gauche (et encore moins – clin d’oeil à quelqu’un – gauchiste, mot qui a un sens précis), j’inclinais à préférer, aux Etats-Unis, les Républicains aux Démocrates. Mais pas ce Républicain-là !
    Avoir admiré le général de Gaulle, MM. Pompidou et Balladur, ne me permet pas d’admirer l’engeance Trump.
    Tous les racistes d’ici et d’ailleurs ont un petit faible pour un homme qui a un grand faible pour le KKK. Ce n’est pas qu’un businessman et un milliardaire, ce qui a des charmes aux yeux de certains. C’est un sale type. Il s’éclate sur Twitter. Il est incompétent, inculte, caractériel, fantasque, impulsif, imbuvable.
    Que la plus grande puissance économique et militaire de l’Occident ait un tel individu à sa tête est une désolation.

  4. Attendez les prochaines élections américaines où la carte des États-Unis sera tout de rouge vêtue, signifiant je précise un raz de marée de Trump.
    Jamais les États-Unis n’auront vu une telle réélection.
    Je doute que Macron fasse de même le moment venu.
    Les USA croulent sous les déficits commerciaux depuis des décennies et pas à cause du roquefort. Trump fait le job. Il sera triomphalement réélu et par quoi Macron remplacera-t-il ses embrassades ridicules ?

  5. Donald J. Trump n’a jamais été salarié, eu un supérieur hiérarchique. Il a toujours été le chef, il n’a jamais été subalterne de qui que ce soit.
    Il a hérité de son père. Ses faillites, par un jeu comptable, il les a déduites de ses revenus fiscaux pour ne jamais payer d’impôt.
    C’est une personne qui n’a donc jamais eu à répondre de ses actes toute sa vie durant, vous vous attendiez à quoi ? une fois devenu président, ce type de personne n’a pas le sens des responsabilités et de la limite.
    J’ai toujours été pour que Donald J. Trump devienne président des USA, dans l’espoir que son incompétence et son adulescence mettent en berne les USA et qu’enfin le reste du monde prenne sa place.
    Il est l’ennemi intime des USA, je pense qu’il est donc bien à sa place et si nos gouvernements la jouent bien, ils pourront mettre un terme à l’hégémonie de la finance de ce pays.

  6. Bravo Trump ! Moi au moins je me régale à chacune de ses sorties fantastiques, très peu de gens le comprennent, ils le prennent pour un fou car ils n’ont pas le niveau nécessaire d’intelligence, de réflexion et d’analyse pour voir qu’il s’amuse d’un pouvoir dont il se fiche éperdument comme de sa première vidange.
    Trump nous a évité le pire avec Clinton et sa mafia de Washington.
    Avec sa grande réforme fiscale acceptée – auprès de laquelle les réformettes macroniennes, les macronneries, ou macronnettes font sourire -, puis une deuxième promesse électorale sur l’immigration qui vient de passer avec l’aide de la Cour suprême, voilà qui montre comment les démocraties, les vraies, fonctionnent avec des hommes de caractère comme Trump.
    Tous les indicateurs économiques américains sont au vert ! Et pourtant quasiment tous les médias français continuent plus que jamais leur trumpophobie débile. Ce Président haï déjoue régulièrement toutes leurs prévisions. Et c’est très bien ainsi.
    Trump est complètement fou ? Ben oui, il dit la vérité !
    https://youtu.be/4PXqqPMWM9Y , donc il est fou !
    Il « en a » le Donald, ce n’est pas en France qu’on entendrait ça de la part de notre macronouille.
    Ce sont des paroles de bon sens et je me demande si c’est une bonne chose que ce soit Trump qui dise cette vérité évidente prouvée et avérée, car maintenant quiconque dira cela sera directement comparé à Trump le « facho ».
    Ce terrorisme intellectuel de gauche, je l’ai vu arriver gros comme une maison depuis l’élection de Trump mais comme d’hab il enregistre flop sur flop, pour mon plus grand bonheur !

  7. Claude Luçon

    Nos médias étant toujours prêts à dire tout et n’importe quoi, leurs armées d’experts pourraient peut-être nous donner une analyse de l’opinion des citoyens américains ?
    Friandes de sondages, nos cohortes d’analystes et géopolitologues pourraient pour une fois se pencher sérieusement sur ce problème, chiffres à l’appui :
    le narcissisme de Trump est-il populaire aux USA ?
    Nous expliquer aussi pourquoi aucun leader politique n’émerge chez les Démocrates.
    Les Américains en général ne sont absolument pas concernés par le reste du monde, à l’exception de leur invasion par les hordes d’Hispaniques à laquelle ils objectent, comme les Européens avec les migrants. Ils veulent que les USA restent les USA, comme Wauquiez pour la France et les Autrichiens, Polonais, Hongrois et Italiens chez eux.
    L’économie des USA est au mieux, la croissance frôle les 5 %, le chômage est inférieur à 4 %, Wall Street ou Dow Jones et Nasdaq atteignent des sommets inconnus jusqu’alors.
    Pour Trump, les « bonnes manières » consistent maintenant à remplir les comptes en banque vides des citoyens US, si besoin en vidant les nôtres, pas à perdre son temps dans les salons de diplomates internationaux.
    Un vrai bon père de famille lambda américaine.
    Il ne sort pas de Harvard mais d’une école militaire privée, New York Military Academy qui, curieusement, vient d’être rachetée par un Chinois.
    Donald Trump est un militaire, un combattant dans l’âme, pas bisounours genre énarque !
    Seuls les Américains pourront le stopper et pour l’instant ils ne s’y emploient guère.
    Attendons mardi pour connaître un peu de sa vraie dimension.
    Une chose semble claire : il craint la Chine, qui a eu le culot d’acheter son Alma Mater.
    Macron ferait bien de serrer énergiquement la main et taper affectueusement dans le dos de Xi Jinping plus souvent pour rappeler à Trump qu’il n’est pas le seul épouvantail sur Terre.
    Rappeler à Xi Jinping que c’est Charles de Gaulle qui avait déclaré qu’on ne pouvait ignorer 700 millions de Chinois ce qui lui avait valu alors le sobriquet de « Idole des Jaunes » et aux Chinois leur retour sur la scène internationale. En lui précisant que tout politicien français qui se respecte, de Marine Le Pen à Mélenchon en passant par Wauquiez, se veut disciple fidèle de Charles de Gaulle donc un ami fidèle des Chinois.
    Que, dans un sens, Charles de Gaulle fut le La Fayette des Chinois.
    On est d’ailleurs en droit de se demander si Donald Trump n’a pas pris connaissance du discours de Charles de Gaulle du 31 janvier 1964 et, au fond, s’en inspire peut-être un peu.
    Trump gaulliste ?
    Caricatural bien sûr, la dignité en moins, mais pourquoi pas ?

  8. Catherine JACOB

    « Idiot ou génie ? s’interroge Valeurs actuelles en couverture de son dernier numéro.
    Et si fou, fou à lier, à présider était l’appréciation juste ? »
    « « The Washington Post » qualifie la carrière de Donald Trump de mélange de rodomontades, d’échecs et de véritables succès, et souligne que, s’il possède un véritable don en ce qui concerne l’immobilier, ses expériences dans d’autres secteurs ont été moins convaincantes. Le journal conclut que le « génie » de l’homme d’affaires a consisté en premier lieu à créer une mythologie autour de sa personne et de son nom » est-il souligné dans l’article qui lui est consacré sur Wikipédia et on peut se demander si l’image de « fou à présider » n’appartiendrait pas à cette forme de mythologie, paravent derrière lequel il exerce un pouvoir qui nous apparaît très personnel ; il n’est cependant pas sourd aux bruits du monde.
    Accessoirement on fera observer qu’en novembre 2016, Forbes estime son patrimoine personnel à 3,7 milliards de dollars et le classe 324e plus grande fortune mondiale et 113e fortune américaine.
    Par comparaison on dira que Bernard Arnault (Moët Hennessy – Louis Vuitton = LVMH ; Groupe familial Arnault, Groupe Arnault, holding Christian Dior) qui ne semble avoir d’ambition que sur le plan du mécénat culturel , se voit placé au « 4e rang des plus grandes fortunes mondiales, derrière le fondateur d’Amazon Jeff Bezos n° 1 avec 101,8 milliards d’euros, suivi de Bill Gates (73,6 milliards), pour sa part à la tête du classement publié par le magazine Forbes. Sa fortune est estimée à 72,2 milliards de dollars (58,6 milliards d’euros) – Huffington Post de mars 2018.
    Ses ambitions politiques semblent se limiter à soutenir Macron dont l’épouse Brigitte fut le professeur de français de ses deux fils lorsqu’ils étaient scolarisés au lycée Saint-Louis de Gonzague (Franklin) administré par les Jésuites dans le 16e arrondissement de Paris, mais son yacht bat tout de même pavillon des îles Caïmans.
    Le Canard enchaîné rapporte qu’à la suite des révélations du Monde sur ses pratiques d’optimisation fiscale, Bernard Arnault a fait retirer les publicités de son groupe LVMH des pages du Monde, grevant de 600 000 euros les recettes de ce quotidien qui est quand même l’un des meilleurs et l’un des plus fiables de la presse écrite et qui ne faisait que son travail. On dira que c’est quand même petit, petit, petit.
    Je préfère quelque part la truculence désordonnée trumpienne à la mesquinerie du luxe français qui habille les mannequins de l’agence américaine.
    Maintenant, on s’efforcera à certaine bienveillance à l’égard du fournisseur de champagne du cocktail du concours de la Parole.

  9. Trump est quelqu’un de très bien, comme disait Georges Barboteu des cornistes.
    La belle affaire de déduire ses faillites de ses revenus, ça permet de rebondir et de produire encore alors que la France des « valeurs républicaines » se confisait dans le déshonneur de César Birotteau.
    Tout seul ? Comme Kim : honte de l’humanité, sans doute, mais l’humanité n’a pas besoin de lui pour avoir honte. Ce n’est pas trois infirmières bulgares sauvées par une épouse fuyarde qui redoreront le blason faïencé d’un président français ou un massacre libyen qui relèvera la gloire de l’armée frrrrronçaise.
    Combien de frères, et pas des moindres, ont partagé la même maîtresse, ce qui révèle un sens profond de l’économie. Trump peut bien partager ses foucades et laisser en plan six chefs d’Etat qui ont, tous, des casseroles à traîner.
    Et si ce foldingue de Trump est bien ce qu’on ose en dire, que venait faire chez lui le charismatique Macron, au sourire carnassier, si ce n’est faire mousser son chocolat à la crème anglaise, alors qu’il sait pertinemment que sa politique engendre des déséquilibres qu’il n’a pas les moyens de rétablir alors que Trump dispose de marges de manoeuvre encore suffisantes. A moins qu’il ne recherche le moment d’inattention du cobra pour lui arracher les crocs ?
    Quant au racisme dont on affuble Donald, sans doute exact, est-ce un si grand crime quand le monde arabe et musulman, ou même africain en donne des exemples quotidiens, par des luttes intestines et des massacres interethniques, tout en se faisant plaindre par les fraudeurs des associations dorées qui viennent en 4X4 pleurer sur le manque d’eau du Sahel ? Quand les juges internationaux ont la vie si belle que les procès n’en finissent pas ? Et tout cela aux frais de notre morale républicaine et bien-pensante.
    Quant à l’ego excusez du peu. Nous avons eu un général qui confiait à son Edgar « toute ma vie, j’ai dû tirer sur des Français ». Les revirements du Yankee valent bien les revirements du Vojd devant lequel toute la société française, surtout intelligente, cultivée et bien nourrie, se faisait thuriféraire.
    Personne n’est obligé d’aimer Trump, qui s’en moque comme d’une guigne, et peut-être finira-t-il dans un geyser sanglant de mousse à raser explosive, mais peut-être, en cassant les cadres, permettra-t-il d’apercevoir, du fond de l’océan, monter des étoiles nouvelles, mais plus vraisemblablement, des étoiles naines.

  10. Les héritiers adulés pour le pouvoir et la puissance que leur confère la fortune familiale finissent par se prendre pour des demi-dieux, et de plus on lui a seriné toute sa vie que les Etats-Unis étaient la première puissance du monde et au monde. Pourquoi feindrait-il de se croire l’égal des dirigeants européens ?

  11. Le problème, c’est que les USA ou du moins les conseillers de Trump utilisent cette « folie » pour faire passer des mesures qu’Obama n’auraient jamais prises.
    Donc, méfions-nous de cette folie qui n’est, à mon avis, qu’un paravent bien commode pour nous empapaouter. Car le pire c’est que ça marche !

  12. François Unger

    Oui, cher Monsieur Bilger, je trouve aussi que votre appréciation est un peu rapide. Sur quels critères faut-il juger de l’action de M. Trump ? Sur ceux de M. Macron ? Non bien sûr.
    Si le monde doit changer, il faut bien prendre le risque du changement ? C’est ce que fait Trump. Et bien entendu chaque changement comporte sa part de risque. Pensez-vous que nous puissions encore longtemps continuer dans le monde issu de la vision Obama/Bruxelles ? Alors quels risques sommes-nous prêts à prendre pour que les choses changent ? Eh bien je trouve que la méthode de Trump présente un véritable avantage : il pointe des dysfonctionnements qui étaient admis en silence. Il dit que ça doit changer. Il prend quelques mesures qui semblent incomprises mais qui sont au fond parfaitement ciblées. Et, contrairement à ses prédécesseurs, jamais il ne parle d’un conflit militaire comme d’une solution.
    Pouvez-vous lui laisser le bénéfice du doute ? En un an de pouvoir il a plus modifié l’histoire du monde que ne le fera jamais Macron en dix ans de pouvoir. Attendons un peu avant de juger au fond car effectivement sa méthode est originale.

  13. anne-marie marson

    Il paraît qu’Emmanuel Macron a fait un discours de politique étrangère remarquable à l’ONU sur la Corée.
    Mais le monde entier ne se souvient que du terme « Rocket man » visant Kim Jong-un.
    Et qu’est-ce qui tient en haleine la planète entière en ce moment, à propos de Trump et de la Corée : ira, ira pas ?
    Donald Trump met la politique à portée du peuple, très loin des fourberies de la classe politique française et de la loi liberticide sur les « fake news », qui sera probablement votée en catimini au Parlement.

  14. Donald Trump n’est pas un président, c’est une caricature. Celle de l’arrogance américaine.
    Sa logique est simple, voire basique. Je suis le dirigeant de la plus grande puissance du monde donc je fais ce que je veux et vous faites ce que je dis.
    Il veut que les USA dominent le monde sur tous les fronts : géopolitique, économique, militaire et pour cela il est prêt à remettre en cause l’équilibre mondial patiemment élaboré par les grandes nations après la Seconde Guerre mondiale.
    Sa principale concurrente est l’Union européenne, deuxième économie mondiale et donc il n’hésitera pas à tout mettre en œuvre pour la fragiliser, profitant de ses faiblesses actuelles : le Brexit du Royaume-Uni, les partis populistes au pouvoir en Italie, les nationalistes qui manifestent en Hongrie, Pologne, Autriche. L’extrême droite qui pointe son nez en Allemagne et en France.
    Une fois l’Europe à terre, il ne lui restera plus qu’à se partager le monde avec la Chine.
    En clair, Donald Trump est un danger pour la paix du monde. Espérons que toutes les nations du monde s’unissent pour le ramener à la raison, sinon on est mal ! Ce type est fou !

  15. « La grande chance de Donald Trump est qu’il n’a pas eu de véritable rivale lors de l’élection présidentielle et que l’Amérique profonde qui l’a choisi continue à prendre ses coups de menton, ses airs de matamore et l’expansion délirante de sa nature pour une politique. »
    Alors ça c’est la meilleure.
    Si j’ai bonne mémoire, « la rivale » a bénéficié de l’appui de la presque totalité de la presse américaine, mais aussi de la presse européenne, et avec bien entendu le soutien du petit monde du « Tout-Hollywood ». Et même avec tout ça, la dame qui avait aussi capitalisé sur son nom a échoué.
    Et à la lecture de la fin, je perçois comme une espèce de dédain concernant cette « Amérique profonde qui l’a choisi ». Mais c’est quoi donc cette Amérique profonde, peut-être les électeurs pigeons qui avaient aussi voté pour le sauveur Barack ?
    Au final, Trump a fait sentir qu’il est le boss et a renvoyé Macron et Trudeau jouer dans le bac à sable.
    @ Achille
    Sapristi, en plus d’avoir fait « psychiatrie à distance », vous avez également fait l’école de la voyance.

  16. Quel est donc le tort de Donald Trump, qui lui vaut de faire l’objet d’un bombardement de fausses informations non pas seulement de la part des « réseaux sociaux » mais aussi et surtout des réseaux-qui-n-existent-que-dans-l-imagination-des-complotistes, à travers les divers liens qu’ils ont tissés auprès des puissants de ce monde et de leurs relais médiatiques ?
    Eh bien, c’est en quelque sorte de tirer la langue à l’établissement mondialiste et à ses projets inquiétants pour l’humanité, dont nous pouvons nous faire une idée en dépit de la culture du secret qui les entoure en rapprochant divers indices concordants, dont le CV de certains participants, de leurs prises de position publiques (comme par exemple celles de Peter Sutherland ou bien de Henry Kissinger à propos de sujets graves) ou bien encore de leurs réalisations ou de leurs trajectoires à travers divers organismes internationaux.
    C’est révéler un secret de Polichinelle que de faire remarquer qu’Hillary Clinton avait été adoubée par le Groupe Bilderberg, qui s’est trouvé fort marri de son éviction par un peuple honni des élites quand il vote mal, ce même Bilderberg ayant organisé une sorte de procès par contumace de Donald Trump, où avaient tout de même été conviés quelques-uns de ses conseillers chargés de s’en faire les avocats en quelque sorte.
    https://lesobservateurs.ch/2017/06/01/reunion-anti-trump-groupe-bilderberg/
    Qu’un tel procès – ou l’équivalent – ait pu être organisé suffit à démontrer l’influence de groupes de pression internationaux puissants pouvant se permettre de s’ingérer dans la politique de grands États en principe souverains au point de menacer directement les dirigeants que ces derniers ont élus.
    Bien entendu, il ne s’agit là que du sommet d’une pyramide dont les niveaux inférieurs sont occupés aux postes stratégiques par des gens comme des patrons de presse ou des hommes politiques acquis aux idées prônant la mise en place d’une « gouvernance mondiale » qui effacerait le rôle des États, ce qui est d’ailleurs progressivement mis en application à l’échelle de l’U.E., comme une répétition générale.
    Et dans bien des cas, nous devons comprendre que nos jugements que nous croyons résulter de notre réflexion et de notre libre arbitre pour ou contre telle ou telle idée, tel ou tel projet, tel ou tel mouvement ou bien telle ou telle personne, ne font que reprendre des mots d’ordre venus de plus haut et qui nous ont été inculqués à notre insu de façon quasi subliminale.

  17. C’est une tradition française de se moquer des présidents américains. Souvenez-vous des Bush, père et fils, dont les bourdes verbales (vraies ou inventées) ont fait la fortune des libraires de quartier. Souvenez-vous de Reagan, ‘’cet acteur de catégorie Z’’ qui après ses deux mandats est considéré comme ayant été un des meilleurs présidents de l’après-guerre… Et Roosevelt le malade, et Carter le marchand de cacahuètes, et Kennedy l’obsédé sexuel, et Johnson le corrompu…
    On oublie facilement, en France, que Donald Trump est d’abord le président des USA certes première puissance mondiale, mais il n’est pas le président de la planète. Il agit d’abord et avant tout pour le meilleur des Américains, ce qu’on ne saurait lui reprocher. On peut discuter à perte de vue sur son style ou ses mauvaises manières (vues de Paris), ses foucades, ses retards ou ses algarades malsonnantes à l’égard de ses adversaires, mais s’il est considéré par une majorité d’électeurs comme satisfaisant à leur volonté, ce n’est pas à nous de le condamner.
    D’autant qu’après les derniers quinquennats/septennats que nous venons de vivre, nous devrions adopter une attitude un peu plus modeste. Hercule Fécond vaut largement Donald-le-canard.
    Concernant les lois et institutions, je ne prendrai qu’un seul exemple :
    On reproche aux USA la vente trop libre des armes à feu et les tueries que ce système peut provoquer. En France, depuis 1983, nous avons toutes les lois Badinter qui ont supprimé peine de mort, bagne, prison à perpétuité, transformé crimes en délits et délits en contraventions, installé la réduction de moitié des peines prononcées, libérations anticipées, et donc récidives plus fréquentes et augmentation très sensible de l’insécurité. Ce qui n’empêche aucunement les tueries de masse type Bataclan ou Nice.
    Cela nous donne-t-il le droit à cocorico ? Et nos grèves, et nos impôts les plus lourds d’Europe, et nos congés les plus longs, et les lois Gayssot, et j’en passe…
    Dire que le navire américain est sans gouvernail est très exagéré. En France, c’est le navire qui est en train de disparaître.
    Traiter D. Trump de sale type et d’incompétent relève de l’invective de cour de récréation.
    De grâce, un peu de lucidité sur nos propres turpitudes nous siérait avantageusement avant de nous moquer de celles de nos voisins. Cela vaut également pour le stupide déchaînement de rage contre Vladimir Poutine qui est censé diriger l’immense Russie et non faire plaisir aux marchands de cravates du boulevard du Blogue.

  18. Michelle D-LEROY

    Certes c’est un mauvais coup pour les échanges commerciaux européens et français et on ne peut pas s’en réjouir, mais cette brimade trumpienne a tout simplement remis en place le narcissisme des deux frères jumeaux Macron et Trudeau, qui voudraient conduire le monde à leur façon entre mondialisation et multiculturalisme obligé. Ils ont tort de penser qu’il leur suffit d’apparaître et de sourire en expliquant leur point de vue pour embobiner d’autres chefs d’Etat pour que tout aille dans leur sens.
    C’est à la fois du narcissisme, un péché de jeunesse et une réaction d’enfant gâté que de croire que tout le monde va se prosterner à leurs pieds dès qu’ils ouvrent la bouche. Ils sont trop encensés dans leurs pays. Là ils ont reçu une leçon de vie en quelque sorte. Tous les vieux politiques ont connu cela à un moment ou à un autre. Souvenons-nous de Barack Obama qui a reculé devant les frappes sur Bachar en Syrie, humiliant ainsi François Hollande devant le monde entier.
    Alors si Trump, cohérent avec lui-même et qui défend les intérêts de son pays, n’a pas voulu signer l’accord du G7, (cette réunion coûteuse), c’est une petite claque devant le monde entier pour ces deux jeunots si sûrs de leur vision du monde et de leur pouvoir de persuasion envers des plus âgés… des plus âgés qu’ils prennent pour dépassés.
    Trump, ce président fantasque et tellement décalé par rapport à ce qu’on connaît, reste au contraire dans la continuité de ce qu’il dit. Une attitude contraire, en signant un accord qu’il n’approuvait pas, aurait prouvé qu’il était manipulable et donc, inconstant. Evidemment, pour les macroniens c’est un coup dur de voir leur demi-dieu humilié par un Président qui peut se permettre de dire NON.
    Par ailleurs, les dirigeants de l’U.E. ont malheureusement voulu écarter la Russie de leurs échanges. Si bien qu’entre sanctions et rejet, Poutine, qui n’est ni un jeune débutant ni un idiot utile, s’est d’ores et déjà tourné vers l’Iran et la Chine.
    Avec leurs grands airs sectaires et leur mépris, nos dirigeants s’attirent à leur tour le rejet de deux grandes puissances.
    Un juste retour en réalité, qu’ils ne viennent pas pleurer dans notre giron en trouvant en Trump ou Poutine de faciles boucs émissaires.
    La fonction de Président n’est pas si facile, sinon cela se saurait. Macron en découvre les difficultés et va comprendre qu’avant de diriger le monde entier il se passera quelque temps.
    Alors Trump idiot ou génie ? un peu des deux sans doute, à moins qu’il ne fasse l’idiot pour mieux tromper son monde. Narcissique ? les Présidents le sont tous sinon ils ne seraient pas là où ils sont.
    Et c’est bien ce narcissisme qui donne à François Hollande l’impression d’un retour possible.

  19. Cher Philippe,
    Pour qu’un portrait s’approche d’une réalité, il est nécessaire de le nuancer.
    Vous vous lancez avec la meute des journalistes à hurler comme les loups alors que vos analyses sont plus mesurées.
    Quel résultat et quelle attente de cette démarche ?
    Lorsqu’un président annonce un projet et le tient, il est au minimum fidèle à ses idées et constant.
    Hollande avait annoncé un programme de gauche et a mis cinq ans pour se promener, se gonfler d’orgueil et ridiculiser notre pays.
    Vous avez été très indulgent envers lui.
    Macron explose d’une confusion totale pouvant dire une chose et son contraire dans la même journée.
    Macron est-il le fou de Hollande et dans le jeu d’échec se serait-il posé sur une mauvaise case et dans la couleur grise qui resterait à inventer ?
    Ouf, que les pignoufs s’étouffent et il n’y a pas de quoi avoir les miquettes devant le bec d’un Donald.
    françoise et karell Semtob

  20. J’ai commencé ce billet, mais je n’ai pas pu le lire en entier… il ressemble à ce qu’écrit la presse macrobienne sur la rencontre de Macron avec le Président des USA : « Macron a une forte poignée de main » !
    On se croirait en Corée du Nord il y a quarante ans !
    @ Patrice Charoulet | 10 juin 2018 à 12:18
    Vous avez oublié de dire que Macron lui ressemble un peu, mais n’arrivera jamais à sa hauteur et puis n’oublions pas que nous sommes devenus un tout petit peuple qui va disparaître. Etes-vous métis ?

  21. @ Achille
    « L’extrême droite qui pointe son nez en Allemagne et en France. »
    Vous n’avez pas l’impression de diffuser des fake news, comme on dit en sabir macronien, en agitant l’épouvantail d’une « extrême droite » inexistante – du moins en France – comme s’il n’y avait pas d’autres dangers beaucoup plus consistants et menaçants comme un certain terrorisme politico-religieux utilisé comme une arme de conquête ?
    Il vous faut donc encore plus de sang français versé pour commencer à ouvrir les yeux ?
    Et puis, en matière d’extrémisme, pourquoi n’évoquez-vous jamais celui de la gauche socialiste et de ses alliés ?
    Par exemple, la loi sur le grotesque « mariage pour tous » n’a quand même pu être promulguée qu’à la suite du travail de sape de fous furieux plutôt extrémistes, non ?

  22. @ GLW | 10 juin 2018 à 18:25
    « Sapristi, en plus d’avoir fait « psychiatrie à distance », vous avez également fait l’école de la voyance. »
    Pas la peine d’être chef du service psychiatrie de l’hôpital Sainte-Anne, section psychopathes niveau 4, pour s’apercevoir que Donald Trump est complètement fêlé.
    Un étudiant en première année de psycho-socio de la fac de Nanterre est capable de s’en apercevoir au premier coup d’œil sans même lire ses fiches : irritabilité, versatilité, mégalomanie pour ne citer que les symptômes les plus apparents.
    Les conséquences de ce type de comportement ne relèvent pas de la voyance mais du simple bon sens, partant du principe que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
    Elémentaire mon cher Watson !

  23. hameau dans les nuages

    @ genau
    Citation incluse dans votre commentaire : « Nous avons eu un général qui confiait à son Edgar « toute ma vie, j’ai dû tirer sur des Français » ».
    Un rappel :
    Voici le témoignage et l’aveu de Christian Fouchet le 28 octobre 1969 : « J’en ai voulu au général de m’avoir limogé au lendemain de Mai 1968. C’était une faute politique. De Gaulle m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre en Mai 68.
    – « Vous n’avez pas osé tirer » m’a-t-il dit.
    – « J’aurais osé s’il l’avait fallu », lui ai-je répondu. « Souvenez-vous de l’Algérie et de la rue d’Isly. Là j’ai osé et je ne le regrette pas parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise ».
    (Source : Jean Mauriac « L’après de Gaulle – notes confidentielles 1969/1989 – page 41)
    Ce même mois de mai 1968, de Gaulle lançait à Pompidou une phrase qui résumait toute sa carrière : « Mais, Pompidou, figurez-vous que j’ai passé ma vie à tirer contre des Français ». (Rapporté par Edouard Balladur à Daniel Rondeau, auteur de « Vingt ans et plus – Journal 1991/2012)
    Un de mes enfants né un 11 mars sera une petite lumière toute sa vie de cet événement. Son prénom caractéristique a valu à sa mère de la part d’une infirmière alors que tout petit il était hospitalisé : « C’est voulu madame ? » « oui madame c’est voulu… Figurez-vous que j’ai caché en Tunisie la personne portant ce nom ».
    Ad honores.

  24. La grande chance de Donald Trump est qu’il n’a pas eu de véritable rivale lors de l’élection présidentielle et que l’Amérique profonde qui l’a choisi continue à prendre ses coups de menton, ses airs de matamore et l’expansion délirante de sa nature pour une politique. » (PB)
    J’avoue avoir halluciné deux fois. D’abord parce que considérer ainsi « l’Amérique profonde » me semble pour le moins désobligeant, voire insultant.
    Et puis alors, écrire une ânerie (désolé) de la taille de « Trump n’a pas eu de véritable rivale » alors que Hillary Clinton a récolté 2 014 621 voix de plus que lui, j’avoue me demander si notre hôte réfléchit suffisamment avant d’écrire, parfois. Ceci étant dit avec tout le respect…

  25. Je me souviens d’un Trophée Lancôme ancien sur le golf de Saint-Nom-la-Bretèche, où un joueur américain du nom de Tom Weiskopf, ancien vainqueur d’un tournoi du grand chelem, avait choqué la caste locale, très collet monté et bienséante, par son comportement vulgaire et inapproprié. Ce n’était pas un gentleman. Trump rentre dans ce cadre. Il ignore tout du savoir-vivre, de la politique et de la diplomatie. Élu par hasard et culot à la présidence des États-Unis, il en fut le premier surpris. Jamais il n’eût imaginé, une seule seconde, qu’advînt pareille mésaventure.

    Certes, il ne manque pas de culot et outrance. C’est même sa marque de fabrique. C’est à cela qu’on le reconnaît. Il n’a ni frein ni entrave d’aucune sorte, se défie des convenances et agit comme bon lui semble ainsi qu’il l’a fait toujours fait dans sa carrière : en chien fou virevoltant dicté par un instinct globuleux.
    Insensible au ridicule que dégage sa personne, ses décisions, et son égoïsme forcené d’État, il ne craint pas de se retrouver seul contre tous, fussent-ils les autres dirigeants de la planète qui—n’en pouvant plus des volte-face et incongruités à répétition—rient jaune en coulisses. Comparé à Kennedy, l’espace est immense qui le sépare de l’intelligence et de l’aristocratie pesée, posée. Il transpire l’infatuation, le contentement de soi, la vie hachée sans limite qu’occasionne l’argent à foison. Être milliardaire est un état d’esprit. C’est un dur labeur (!). Déjà dans le moule tout petit, il se croit maintenant tout permis ne comprenant pas que la fonction qu’il occupe à présent exige—entre autres qualités—un minimum de politesse et pondération. Mais c’est trop demander à un personnage flamboyant.
    Pour reprendre la caricature capillaire d’une humoriste française toujours vêtue de rouge (« on ne nous dit pas tout »), le renard mort qu’il arbore sur le sommet du crâne n’améliore pas non plus son image de marque.
    J’achète chaque jeudi matin Valeurs actuelles. Lorsque j’ai découvert la Une du dernier numéro dont parle Philippe Bilger, j’ai entamé la discussion avec le buraliste du coin. Je lui ai confié qu’on pouvait concernant Trump biffer sans hésiter la mention « génie », laisser celle « idiot » et adjoindre celle « bouffon »🤡.
    La présidence d’un État est une chose trop sérieuse pour qu’on la délivre à un incompétent, a fortiori si le pays qu’il dirige domine la planète. Clemenceau disait que la guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires. On pourrait aussi constater que tout part à vau-l’eau avec « Potus » Trump : assurément, he is not the right person at the right job. Le fait que cet échevelé ait le boulot inquiète pour le moins la paix mondiale. Sa politique diplomatique hétéroclite à base d’égoïsme acharné d’État, non contextuel, n’est menée que pour mieux complaire à son électorat et satisfaire son clan de milliardaires en charge de multinationales à l’affût de juteux profits. C’est son seul credo et non pas celui servant de prétexte : America’s first.
    Ce président décomplexé, transgressif (règles du commerce mondial bafouées, etc.) n’en finit plus d’abasourdir par son rôle réussi de guignol clinquant🤪. Nul ne sait s’il sera réélu, mais ce n’est pas inconcevable car son délire de gouvernance populiste enchante une part importante d’Américains.

  26. André GOUNOU

    Je vous explique la diplomatie de Trump. Alors que le G7 réunissant les dirigeants des nations occidentales s’apparente à un fiasco retentissant, les membres de l’Organisation de coopération de Shanghai se sont réunis à Qingdao, en Chine.
    Trump affaiblit l’Europe son adversaire commercial sur la scène internationale et s’ouvre de nouveaux marchés exclusifs. Il intervient pour que l’Europe ne puisse faire du business avec l’Iran.
    Il va passer un pacte avec Kim Jong-un en lui proposant d’abonder de produits américains la Corée du Nord en échange de l’arrêt du nucléaire. Le peuple de la Corée du Nord est dans une telle situation de famine que Kim Jong-un qui veut rester au pouvoir n’a pas d’autres alternatives.
    La Chine qui possède un tas de devises américaines reste attentive et Trump va proposer un rééquilibrage des échanges commerciaux. Dans toutes ces affaires c’est l’Europe qui est mise au pilori. Trump a bien compris que sans unité, l’Europe n’a aucun pouvoir sur la scène internationale. Alors on peut continuer à gesticuler. Ce n’est pas ce vent qui fera se détourner l’aigle de sa proie…

  27. Robert Marchenoir

    Cher Philippe,
    J’ai peur que sur ce sujet, vous ne soyez victime de vos qualités. Certes, Donald Trump a non seulement de mauvaises manières, mais il est inquiétant par son indécision, son instabilité, son ignorance et sa vanité exacerbée, qui le rendent dangereux.
    Contrairement à ce que prétendent les trumpo-fanatiques, les brusques revirements de Trump ne se résument pas à « une stratégie de négociation suprêmement habile pour déstabiliser ses adversaires » (bien qu’il y ait, effectivement, un peu de cela).
    Il ne conduit pas la politique des États-Unis comme il conduirait les affaires d’une entreprise, car il serait « un businessman d’un immense talent » (Trump n’est pas un entrepreneur d’élite ; il n’a rien inventé d’original ; il doit sa fortune à l’héritage paternel et à l’immobilier, qui est le moyen d’enrichissement des médiocres, des escrocs et des combinards ; sa fortune immobilière doit beaucoup à l’argent sale des oligarques de la junte poutinienne, ce qui suffit à expliquer sa collusion avec le Kremlin et ses ennuis actuels ; et il a carrément arnaqué un nombre important de clients et de fournisseurs, ce qui n’est pas la marque d’un bon chef d’entreprise).
    Le turn-over effrayant de ses ministres et de ses collaborateurs, aux grades les plus élevés, n’est pas « une méthode de management normale en entreprise », où l’on mettrait les gens à l’essai jusqu’à ce qu’on trouve les meilleurs (un cadre supérieur qui procéderait ainsi, avec la hiérarchie sous ses ordres, ne durerait pas longtemps à son poste — et ne parlons pas d’un PDG de grande entreprise).
    Son gouvernement par tweets n’est pas « un renouvellement de la démocratie et une façon de renouer avec le peuple » (et notons que cette pseudo « communication directe avec le peuple » est l’apanage des Fidel Castro, Hugo Chavez, Joseph Staline, Adolf Hitler, Vladimir Poutine et autres personnages tout aussi recommandables).
    Sa façon de mentir ouvertement, comme son ex-pote Vladimir Poutine (mais de façon beaucoup moins habile et perverse), n’est pas « un détail de l’histoire du XXIe siècle », mais une faille morale et politique majeure chez un homme avec de telles responsabilités.
    Son habitude de couvrir d’insultes ses opposants, et les médias qui ne le soutiennent pas de façon inconditionnelle, n’est pas anodine ; c’est de la graine de dictateur, en plus naïf et moins retors.
    Mais, mais, mais… on juge l’arbre à ses fruits, en politique plus qu’ailleurs. Et là où l’on se gratte pour trouver, en cinq secondes et de façon indiscutable, une avancée politique décisive due à un Emmanuel Macron, un François Hollande, un Nicolas Sarkozy, un Jacques Chirac, un François Mitterrand ou un Vladimir Poutine, l’exercice est aisé avec Donald Trump :
    1. Il a mis un coup d’arrêt à l’immigration de masse dans son pays. C’est le problème numéro un des pays occidentaux, une menace existentielle qui pèse sur eux. Trump a, dès le début, eu le courage de dire ce qui était tabou chez la pluparts des dirigeants occidentaux (et qui le reste) : l’immigration de masse est non seulement une mauvaise chose, mais c’est un danger mortel et il faut la faire cesser par tous les moyens.
    Malgré les hésitations normales dues au jeu politique dans un pays démocratique (coucou, les poutinous…), Trump n’a jamais varié là-dessus. Mieux, il a été délibérément provocateur sur le sujet, ce qui est une bonne chose lorsqu’on cherche à renverser la conjuration de tous les puissants.
    C’était une provocation de dire que le Mexique devait payer le mur. Peu importe qu’il le paye ou non : les États-Unis ont évidemment les moyens de se payer des fortifications à leur frontière, et si on ne peut pas imposer au Mexique de régler la note, eh bien il faudra les construire et les financer tout de même.
    Mais dire : le Mexique paiera, a deux avantages. Premièrement, Trump montre ainsi où se trouve la justice. Le Mexique devrait effectivement payer, car si les États-Unis sont noyés sous l’immigration illégale, c’est bien que le Mexique ne fait rien pour l’empêcher (bien au contraire).
    Deuxièmement, lorsqu’on doit détruire une idéologie aussi enracinée et aussi puissante que le politiquement correct, il faut écraser l’adversaire sous un tapis de bombes. A moins de Dresde ou Hiroshima, on n’obtient rien. Les chiens enragés qui sont en face montreront d’autant plus les dents que vous pourriez faire preuve de compréhension ou de sens des nuances ; on le voit bien chez certains commentateurs de ce blog.
    On commence donc par cogner, et ensuite (éventuellement), on discute.
    2. Donald Trump a réduit les impôts. Massivement. C’est une excellente chose, et les résultats ont d’ailleurs été immédiats dans l’économie.
    Là encore, à l’instar de l’immigration de masse, le socialisme rampant et le culte de la dépense publique sont l’un des grands cancers de notre temps. C’est tout l’après-guerre qui fut marqué par cette vérole. Certes, elle eut son utilité historique, puisqu’il s’agissait de prouver qu’on pouvait avoir les avantages du communisme sans ses inconvénients. Il s’agissait de couper les pattes aux partis communistes d’Europe occidentale, de diminuer la mortelle menace soviétique, en montrant que les démocraties pouvaient faire du « social » autant et mieux que les tyrannies communistes.
    Maintenant que l’ampleur des crimes intrinsèques au communisme est connue, il est temps de comprendre qu’il faut choisir, et qu’on ne peut pas faire du communisme sans obtenir le communisme.
    Maintenant que « l’État protecteur et stratège » du général de Gaulle (pour prendre un exemple qui nous est proche) a été remplacé par « l’État-providence » de la gauche, de la « droite » et des extrêmes réunis ;
    Maintenant que les Français, toutes tendances confondues, hurlent à « l’ultra-libéralisme » de l’État actuel, indépendamment du parti au pouvoir, tandis qu’ils versent des pleurs de nostalgie sur l’État de Mongénéral, qui, lui, possédait la force nécessaire (avec plein de services publics partout, et des gares de chemin de fer dans chaque village), alors que c’est exactement le contraire ;
    Alors que l’État gaulliste était « ultra-libéral » selon les normes actuelles ; alors que la dépense publique n’y représentait que 37 % du PIB et que le budget était à l’équilibre, tandis que la dépense de notre État actuel « impuissant, éviscéré par l’oligarchie mondialiste et les multinationales, aux mains des banquiers juifs ultra-libéraux » représente 57 % du PIB, et que le budget a toujours été en déficit depuis 40 ans ;
    Alors que, certes, le cas français est caricatural, mais qu’il illustre bien la tendance générale en Occident à l’échelle séculaire ; eh bien Donald Trump a eu raison de faire de la baisse des impôts un point majeur de son programme, et de l’appliquer.
    3. Donald Trump a clairement désigné l’ennemi prioritaire des États-Unis, et de la civilisation occidentale : l’islam. Oh ! il l’a dit en termes légèrement plus diplomatiques que cela — mais pas beaucoup plus. En tous cas, tout le monde a compris, les musulmans les premiers.
    Là aussi, les actes ont suivi : interdictions de visa, etc. Certes, les résultats sont, pour le moment, moins francs et massifs que pour l’immigration tout court. Mais c’est bien normal lorsqu’on a affaire à plus d’un milliard d’individus répartis entre d’innombrables nations, et que l’on a nécessairement besoin d’entretenir des relations efficaces avec certains d’entre eux.
    Cependant, il est une autre action incontestablement positive, un pas en avant énorme, fait par Donald Trump, et qui va dans le sens de la lutte contre l’islam conquérant.
    4. Je veux parler, bien sûr, du déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem. Cette décision « impossible », « impensable », unilatérale, survenue comme un éclair d’orage dans un ciel bleu, à rebours de toute la « sagesse des nations », des « résolutions de l’ONU » et du « tout le monde sait bien que » Jérusalem est la troisième ville sainte de l’islam (punaise ! une religion avec trois villes saintes ! ils ne se mouchent pas du pied, ceux-là…) ;
    Alors que dans la réalité, en pratique, Jérusalem est la capitale d’Israël depuis… 1949, c’est-à-dire que les institutions de l’État s’y trouvent effectivement, et non dans la capitale « pour l’ONU » et selon les médias, Tel-Aviv ;
    Alors que même les ambassadeurs du monde entier sont obligés de se plier à cette réalité, en louant des bureaux à Jérusalem voire en couchant sur place, pour tout simplement faire leur travail, qui consiste à interagir avec l’État israélien ; tout en conservant leurs ambassades officielles à Tel-Aviv, la capitale pour rire, la capitale politiquement correcte ; et en faisant sans cesse l’aller-et-retour, comme n’importe quel banlieusard prenant son RER de perpète pour venir travailler à Paris.
    Vous avouerai-je même que je n’ai appris ce dernier factoïde qu’il y a quelques mois, à l’occasion de la « scandaleuse et folle décision de Trump », alors que visiblement, cette réalité dure depuis… combien de temps ? Seuls les habitants d’Israël, je suppose une part de la diaspora, et les « professionnels de la profession » étaient au courant — mais ce fait n’était jamais mentionné dans les médias, ou alors si peu qu’il m’avait complètement échappé, ainsi qu’à des milliards de gens à travers le monde, j’imagine.
    La décision de Donald Trump de transférer l’ambassade des États-Unis à Jérusalem a une signification très claire : l’existence de l’État d’Israël est une réalité définitive, faites votre deuil de toute notion « d’occupation » ; les soi-disant « Palestiniens » ne sont pas des Palestiniens, ce sont des musulmans djihadistes, et leur objectif réel est d’obtenir la disparition d’Israël au nom du dogme islamique. Ils ne se battent pas pour je ne sais quelle « souveraineté », « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », « deux États égaux » et autres mythes fallacieux échafaudés au profit de ces djihadistes antisémites par… les Soviétiques eux-mêmes.
    Qui ont pris le relais des nazis (les vrais, ceux qui ont fait la guerre sous les ordres de Hitler), les premiers à soutenir matériellement les « Palestiniens » et leur « juste combat pour la liberté », alors qu’ils les entraînaient au terrorisme antisémite… celui dont nous sommes victimes aujourd’hui sur notre propre sol (le Bataclan était, aux yeux des ses attaquants, une cible juive ; raison pour laquelle ses spectateurs ont été torturés avant d’être massacrés).
    5. Mentionnons encore, à l’actif (possible, probable ?) de Donald Trump, le spectaculaire dégel entre la Corée du Nord et le reste du monde. Là où aucun des dirigeants « raisonnables » précédents n’avait obtenu quoi que ce soit du fou sanguinaire bunkerisé à Pyongyang, Donald hurle — et Kim se met à serrer la main de ses ennemis.
    Je serai moins affirmatif sur ce sujet, que je connais mal. Mais enfin, il y a tout de même une succession chronologique des « coups de folie » trumpiens sur la Corée du Nord, et du dégel diplomatique survenu depuis, qui mérite d’être examinée de près…
    6. Je cite, pour la bonne bouche et sur le mode mineur — mais tout de même — les coups de pied aux fesses infligés par Donald Trump à la-Russie-de-Poutine, malgré sa collusion bien réelle avec le régime.
    Il est piquant de constater que, malgré sa compromission très probablement illégale avec des agents du Kremlin, Trump a fait plus contre la Russie que Barack Obama. C’est lui qui a, après des années de tergiversations américaines, livré des armes à l’Ukraine. Certes, en nombre et en nature relativement symboliques, mais ce sont tout de même des missiles Javelin capables d’annihiler, très efficacement, les chars soviétiques. Je veux dire poutinistes.
    De même, l’ampleur des sanctions prises à l’encontre de la Russie, le nombre énorme des diplomates expulsés, montre une détermination à défendre la souveraineté nationale des États-Unis, et celle de ses alliés de l’OTAN, très au-delà de ses prédécesseurs, pourtant censés être les « méchants russophobes », selon nos inénarrables poutinistes occidentaux.
    C’est bien sous la présidence de Trump que les États-Unis ont envoyé les troupes de l’OTAN camper « aux frontières de la Russie », comme disent les poutinous horrifiés, indignés que les pays européens osent se défendre par la force militaire (et pas seulement par des messes à Saint-Nicolas-du-Chardonnet). Même s’il faut compter avec le rôle de l’opposition américaine, des Républicains anti-Trump et jusqu’avec celui des « adultes dans la salle », comme disent les chroniqueurs au sujet du cercle rapproché de Trump, qui l’empêche de faire trop de sottises.
    7. Enfin, le slogan de Trump, « America first », est un rappel bienvenu du but de toute politique, et des responsabilités de tout dirigeant démocratique.
    Le but d’un chef d’État est, avant tout, d’assurer la paix et la prospérité à son pays, et non de répandre une conception de la civilisation dans le monde entier — même si elle est excellente. L’éthique traditionnellement isolationniste des États-Unis vaut mieux que l’éthique bonapartiste, gaulliste (la puissônce de la Frônce dans le mônde), et ne parlons pas de « l’éthique » communiste, poutiniste ou islamique.
    Elle vaut aussi mieux que le « nation-building », qui a brièvement prévalu en Amérique, mais dont les faits ont montré l’inanité — de même que l’histoire a montré l’inanité du bonapartisme.
    Cela ne signifie pas que les grandes nations devraient se désintéresser du reste du monde, ni renoncer à diffuser le bien chez leurs voisins. Cela ne signifie certainement pas que l’Amérique devrait diriger le monde et écraser les autres nations — contrairement à l’interprétation malveillante que certains font de ce slogan.
    L’une des raisons pour lesquelles Trump a été élu, c’est justement parce que les Américains en avaient un peu assez que leurs dirigeants essaient d’installer le paradis sur terre chez les Indiens du Boroburduristan, et qu’ils réclamaient que l’on s’occupe un peu davantage de leurs oignons à eux.
    Pour conclure, cher Philippe, nous devons tout de même reconnaître deux choses. Tout d’abord, les gens aptes à diriger un pays sont rarement des gens normaux. Ensuite, la civilisation occidentale est en pleine décadence. Donald Trump n’est certainement pas un dirigeant exemplaire. Il soulève la répulsion et suscite l’inquiétude par bien des aspects. Mais c’est peut-être le mieux que nous puissions espérer dans ces temps troublés. Lorsque les peuples eux-mêmes s’avilissent ainsi qu’ils le font, on ne peut guère attendre de leurs dirigeants qu’ils soient à leur exact opposé.

  28. Au G7 aujourd’hui, on a frôlé un grave incident diplomatique.

    « Donald, tu la veux ta baffe, hein ? Tu la veux ma main sur la figure ? »
    « Mais enfin Angela, faut pas vous mettre dans des états pareils. On peut discuter ! »

  29. Sergio Carioca

    @ Hope
    « J’avoue avoir halluciné deux fois. D’abord parce que considérer ainsi « l’Amérique profonde » me semble pour le moins désobligeant, voire insultant. »
    Oui mais décrire la réalité est nécessaire et c’est la réalité, « like it or not ! »
    « Et puis alors, écrire une ânerie (désolé) de la taille de « Trump n’a pas eu de véritable rivale » alors que Hillary Clinton a récolté 2 014 621 voix de plus que lui, j’avoue me demander si notre hôte réfléchit suffisamment avant d’écrire, parfois. Ceci étant dit avec tout le respect… »
    Là encore c’est vrai.
    HC a eu plus de voix, parce que beaucoup, mais pas assez ont considéré qu’elle était le moindre mal.
    Beaucoup n’ont pas voulu aller jusqu’à voter HC parce qu’ils la détestent trop.
    Et en effet c’est une femme détestable, fausse, non sincère.
    Non ce n’était pas une rivale à la hauteur.
    De toutes façons il apparaît que les gens de qualité ne sont pas intéressés à concourir pour la présidence des USA. Ou se font descendre en flammes.
    ——————————-
    @ Catherine JACOB
    « Je préfère quelque part la truculence désordonnée trumpienne à la mesquinerie du luxe français qui habille les mannequins de l’agence américaine »
    Quelque part ?
    Quelqu’un d’énervé par les modes langagières et tournures mode a écrit ou dit « Quand j’entends quelqu’un dire « quelque part » je demande « mais où ? ». A cette époque on riait de « quelque part au niveau du vécu ».
    Donc vous préférez « quelque part » la truculence désordonnée trumpienne.
    Mais z’où donc ?
    Je ne parle pas pour vous car vous êtes dans une comparaison entre Trump et un homme riche et mesquin (la publicité retirée au journal autoproclamé de référence malgré ce qu’il inflige à la langue française, essentiellement par snobisme et méconnaissance suffisante de l’anglais, et malgré sa façon microtrumpienne de tordre la réalité et d’insinuer héritée de Plenel je suppose, mais je m’égare).
    Les femmes banches ont voté assez largement pour ce mec (oui, mec pas plus) et pourtant… cet homme charmeur et délicat affirme que lorsque vous êtes une « star »…
    « …And when you’re a star, they let you do it… You can do anything.
    ….
    Grab’em by the pussy. You can do anything ».
    http://www.nytimes.com/2016/10/08/us/donald-trump-tape-transcript.html
    Vite un sac en papier je vais vomir.
    ———————————–
    @ Elusen
    « Il est l’ennemi intime des USA, je pense qu’il est donc bien à sa place et si nos gouvernements la jouent bien, ils pourront mettre un terme à l’hégémonie de la finance de ce pays. »
    Il y a juste un petit problème.
    Les USA avec leur déficit sont militairement supérieurs au reste du monde réuni.
    Ils ont du pétrole pour mettre dans leurs avions et autres.
    Ce qui ajoute au risque de mettre le feu à la planète financièrement, celui du comportement des empires militaires lorsqu’ils vacillent.

  30. @ Sergio Carioca | 10 juin 2018 à 23:59
    « Les USA avec leur déficit sont militairement supérieurs au reste du monde réuni.
    Ils ont du pétrole pour mettre dans leurs avions et autres. »
    Quel est le rapport entre déficit et militairement supérieurs au reste du monde réuni ?
    Non mais !
    C’est comme affirmer : oui mais ils ont des slips plus grands que le reste du monde ?!
    Et alors ?!
    Sans compter que vos connaissances militaires s’arrêtent là !
    Chine, Russie, France combien de fois la capacité de détruire notre planète à eux trois ?
    Et ça, c’est fatal : https://www.census.gov/popclock/
    USA 4,3% de la population mondiale ; ainsi, ils seraient plus forts que 95,7% du reste du monde, vous devez être mauvais en calcul.
    En matière de pétrole, l’Arabie Saoudite et la Russie arrivent avant les USA, sans compter que les USA sont en surproduction par rapport à leur marché. Ils exportent leur pétrole.
    Source OCDE : https://www.petit-fichier.fr/2018/06/11/dp-live-11062018033300527/dp-live-11062018033300527.pdf

    La dette publique des USA est principalement détenue par des banques chinoises.
    Selon le cinéaste Shelton Jackson Lee, dit Spike Lee :

    • La véritable puissance des États-Unis n’est pas dans son armée et son armement. Mais dans la capacité de son industrie cinématographique à persuader le monde de sa puissance.

    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter, politologue à l’université de Columbia dit ceci :

    • La base de la puissance américaine est, pour une très grande part, sa domination du marché mondial des communications […] cela crée une culture de masse qui a une force d’incitation politique.
  31. @ Exilé | 10 juin 2018 à 19:53
    « Vous n’avez pas l’impression de diffuser des fake news, comme on dit en sabir macronien, en agitant l’épouvantail d’une « extrême droite » inexistante – du moins en France… »
    Inexistante dites-vous ? J’ai l’impression que c’est vous qui faites dans la fake news.
    L’extrême droite est en pleine expansion en France et ceci malgré le fiasco de MLP à l’élection présidentielle, ses déboires avec son père et la rivalité avec sa nièce.
    La cote de popularité du FN (maintenant du RN) se situe autour de 25%, ce qui est plus qu’honorable. Si l’on ajoute à cela Laurent Wauquiez qui s’empare, sans vergogne, des thèses anti-migrants du FN, notamment avec son dernier trac polémique « Pour que la France reste la France » , on peut constater que les idées d’extrême droite se portent très bien dans notre pays.
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/07/2813044-chez-republicains-tract-tres-droite-seme-discorde.html
    Mais rassurez-vous, je ne saurais soutenir les idées d’extrême gauche et notamment celles de LFI qui prêtent le flanc à l’islam radicalisé, par le biais d’un humanisme dénaturé ou encore soutient des dictatures comme celle du Venezuela sur fond de marxisme « pour les nuls ».
    Tout extrémisme, qu’il soit politique, religieux, philosophique, est un danger pour la démocratie dans la mesure où il se répand par la désinformation et la propagande, bref par les fake news. Raison pour laquelle je pense qu’il convient de contrôler, comme il se doit, ce genre de venin d’autant plus insidieux qu’il se réclame de la liberté d‘expression.
    En ce qui concerne « le mariage pour tous », pas de quoi en faire un fromage.
    Après bien des émotions dans les milieux religieux intégristes (et pas seulement cathos d’ailleurs), cette loi n’a pas vraiment bouleversé notre vie de tous les jours.
    Les homos se marient entre eux. Et alors ? La vie continue comme avant. Avec le temps, ce qui pouvait passer pour une révolution culturelle est en train de devenir un non-événement.

  32. « Donald Trump : un fou à présider… » a été écrit dans un seul but : celui de provoquer une interminable suite de répliques éblouissantes, roboratives, cinglantes. Du masochisme de qualité !
    De cette bastonnade nous retiendrons, à l’usage des générations futures, la plus charnue d’entre elles ainsi modifiée :
    – On peut éventuellement passer le début et commencer la lecture à « Mais, mais, mais… » !
    – On pourrait ajouter un numéro 8 qui contiendrait en quelque sorte les 7 précédents : « Il a enrayé momentanément la clintonisation du monde. »

  33. Michel Deluré

    Face à ce personnage grotesque, fantasque, imbu de sa personne, arrogant, irrespectueux, méprisant, ironique, on se demande encore comment EM, dont on loue l’intelligence, a pu accepter de se livrer aux facéties dont nous avons été gratifiés lors de sa récente visite officielle aux USA !
    Ce comportement vis-à-vis de ce personnage n’en apparaît que plus ridicule et indigne.

  34. @ Achille 10 juin 2018 à 17:33
    Trump, un sale gosse mal élevé qui joue la provocation permanente ?

  35. De Trump à Gilles-William Goldnadel : le cambronisme détrône le gauchislamisme.
    Je suis fier d’être en avance sur l’air du temps et un des premiers à appliquer ce nouveau concept : le cambronisme ; ce mot n’est pas de moi mais de GWG hier à SLT d’Ardisson ; sans le savoir je l’appliquais avec fierté face à mes adversaires gauchistes racailles merdiatiques attardés soixante-huitards qui me traitant de facho raciste xénophobe islamophobe homophobe etcétérophobe, croyant m’insulter, ne savaient pas qu’ils ne faisaient au contraire que me faire rougir de plaisir, ce dont je les félicitais.
    Ces insultes sont pour moi des décorations, des Légions d’honneur, des Labels rouges, du bio, de la pureté, de la sainteté, de l’élitisme ; en rajoutant ma célèbre phrase : « oui et j’en suis fier, en outre je vous emm…, en option gratuite bien entendu, c’est mon côté bénévole humaniste.
    Je ne suis qu’un millimini Trump mais un super fan de ce monstre sacré, cette idole, cette star qui envoie balader la terre entière d’un coup de menton, d’un revers de main, d’un petit tweet massacreur.
    Je suis aussi très fier d’appartenir à ces nouveaux cambronnistes que sont les Zemmour, les Collard, les Ménard, tous les extrémistes de droite, tous ceux qui en ont leur claque de tous ces gauchistes collabos, et qui osent défier la doxa dictatoriale de la Bien-Pensée officielle, chape de plomb sur la liberté d’expression.
    Manque L. Wauquiez à l’appel, encore un petit effort, son tract « Pour que la France reste la France » est sublime, la preuve ? tous les gauchistes et droites limaces pétainislamistes éructent de jalousie haineuse.
    Bravo les gars !

  36. Donald Trump : un fou à présider…
    Comme si, au pays des Coupeurs de Têtes, les politiques et autres sectateurs du Régime à commencer par ceux qui sont à sa tête n’avaient pas au moins un petit grain quelque part, d’autant plus gros qu’ils se trouvent sur la gauche de l’échiquier politique…

  37. Sergio Carioca

    @ Elusen
    « Les USA avec leur déficit sont militairement supérieurs au reste du monde réuni.
    Ils ont du pétrole pour mettre dans leurs avions et autres. » (Sergio Carioca)
    « Quel est le rapport entre déficit et militairement supérieurs au reste du monde réuni ? Non mais ! C’est comme affirmer : oui mais ils ont des slips plus grands que le reste du monde ?! Et alors ?! »
    ————————-
    Elusen, je ne dis pas qu’il y a un rapport, mais que même avec leur déficit, malgré icelui, ils sont supérieurs au reste du monde réuni, militairement.
    Je vous le retourne : quel est le rapport avec le slip ?
    « Sans compter que vos connaissances militaires s’arrêtent là ! Chine, Russie, France combien de fois la capacité de détruire notre planète à eux trois ? »
    Comme dirait Wauquiez, « permettez-moi… » (expression oximorique ou oximoresque, je ne sais) de répondre que la capacité nucléaire n’intervient pas là, car les forces nucléaires se neutralisent dans la dissuasion quand elles sont commandées par des systèmes non zinzins…
    Donc elles ne seront pas utilisées sauf en cas d’attaque directe et massive ou violente ou menaçante, ou nucléaire.
    Donc elles sortent, suorum generum, de l’équation.
    Vous pensez que quiconque, même Madame Royal, voire le misérable ver de terre que je suis, ignore les capacités d’extermination planétaire des armes nucléaires ?
    « Et ça, c’est fatal : https://www.census.gov/popclock/
    USA 4,3% de la population mondiale ; ainsi, ils seraient plus forts que 95,7% du reste du monde, vous devez être mauvais en calcul. »
    Fatal ? Même pas mal !
    Militairement sans aucun doute. Si un doute, si les Chinois et Russes ont un moyen efficace électronique d’annihiler les communications et autres technologies militaires à distance.
    Un exemple ? Israël vs Iran ? Le rapport de populations est de 1/10.
    Vous pensez que l’armada maritime, aérienne et terrestre…
    J’admets que c’est un peu hyperbolique que de dire « supérieurs militairement au reste du monde, et théorique, mais qui peut même à plusieurs, et lesquels, attaquer les USA ? »
    Par contre les USA peuvent facilement soutenir des conflits armés un peu partout dans le globe et nuire à ceux qu’ils attaquent.
    « Selon le cinéaste Shelton Jackson Lee, dit Spike Lee :

    • La véritable puissance des États-Unis n’est pas dans son armée et son armement. Mais dans la capacité de son industrie cinématographique à persuader le monde de sa puissance.

     »
    Selon Tartempion, dit Fulano de Tal, « la puissance militaire des Etats-Unis réside dans son armée, sa technique de combat et sa logistique, son autosuffisance en carburant sa capacité de montée en charge militaire, et sa détermination. »
    « Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter, politologue à l’université de Columbia dit ceci :

    • La base de la puissance américaine est, pour une très grande part, sa domination du marché mondial des communications […] cela crée une culture de masse qui a une force d’incitation politique.

     »
    Ah un argument d’autorité. Si Zbigniew l’a dit c’est donc vrai.
    Il parle de la puissance américaine et non spécifiquement de la puissance militaire.

  38. @ Jabiru | 11 juin 2018 à 09:11
    « Trump, un sale gosse mal élevé qui joue la provocation permanente ? »
    Je ne sais pas à quoi il joue, mais c’est un jeu dangereux. A mon avis il se prend pour John Wayne dans un film de John Ford.
    Pour lui nous sommes tous des Indiens qu’il faut combattre sans état d’âme car lui seul sait ce qui est le Bien. Tout ce qui s’oppose à l’Amérique aimée ne saurait être que le Mal.
    Vision manichéiste d’une naïveté consternante que l’on retrouve dans tous les westerns des années 60.
    Il est temps de lui remettre la tête à l’endroit.
    ————————————
    @ Michel Deluré | 11 juin 2018 à 08:50
    C’est vrai que les accolades et les bises à « bouche que veux-tu » entre EM et Donald Trump devant les caméras du monde entier étaient ridicules, mais peut-être pas forcément indignes.
    En fait EM a essayé, en surjouant des relations plus que cordiales, de faire entendre raison à Trump, pensant que cela le ramènerait à un comportement plus rationnel, en harmonie avec les règles diplomatiques internationales.
    Mais manifestement le stratagème n’a pas fonctionné. Ceci pour la simple raison que Trump est incapable du moindre sentiment affectif. C’est tout simplement une brute épaisse qui ne saurait faire preuve de la moindre humanité envers qui que ce soit.
    Maintenant que la preuve a été démontrée de son absence totale d’émotion, il convient d’utiliser d’autres méthodes plus pragmatiques. En fait tout simplement les siennes.

  39. Robert Marchenoir

    @ Zonzon | 11 juin 2018 à 08:31
    « On peut éventuellement passer le début et commencer la lecture à ‘Mais, mais, mais…’ ! »
    C’est mon côté macronien.

  40. Voilà cher P. Bilger, sans doute, un des plus mauvais billets que vous ayez écrit. Je n’ose croire que cette charge ridicule contre Trump est là pour plaire à la doxa médiatico-politique.
    Quand allez-vous comprendre (comme beaucoup de commentateurs) que Trump est un chef d’entreprise qui dirige les USA comme une entreprise et non en politicien à l’européenne engoncé dans des interdits qui ruinent nos nations ?
    Votre refus de prendre en compte cette dimension vous amène à porter des jugements qui, à mon avis, déconsidèrent votre écrit. Vous habituellement si fin, si éclairé, si impartial !
    Comment pouvez-vous avoir la naïveté de croire que Macron – dandy arrogant et prétentieux, champion des échecs en politique extérieure depuis un an – puisse trouver « une psychologie inédite » ?
    Franchement comment pouvez-vous écrire cela ?
    De l’excès naît le rejet : résultante de ce billet décevant.

  41. Obama : la classe, l’intelligence !
    Trump : la dilatation du moi, les revirements, la vulgarité. Il est infréquentable, insupportable.
    Vous l’avez vu en train de signer des décrets ? un stylo énorme, une signature qui prend beaucoup trop d’espace. Sa signature est comme sa personnalité : débordante, écrasante.
    Il fait de l’ombre aux USA. Ce pays se recroqueville sur lui-même. Pour le moment, je n’ai plus envie d’y retourner en tant que touriste.
    Même pas à New York la cosmopolite. J’aurais la crainte de me retrouver face à l’écrasante Trump Tower. A fuir.

  42. Je pense, en grande partie comme Exilé | 10 juin 2018 à 18:36, Franck Boizard | 10 juin 2018 à 18:31 ou André GOUNOU | 10 juin 2018 à 21:38, que Monsieur Bilger vous commettez ici une erreur d’analyse sur la politique poursuivie par monsieur Trump.
    En premier lieu, il donne un coup de pied énorme dans l’establishment nord-américain qui a organisé le monde tel qu’on l’a connu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
    A juste raison, Exilé évoque le groupe Bilderberg dont sont membres ou sympathisants l’ensemble de nos personnels politiques européens. Tout comme beaucoup de nos personnels politiques français ont été formés à la French-American Foudation (https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation)au titre des Young Leaders.
    Et voici que monsieur Trump met en évidence les vrais ressorts de la politique nord-américaine que l’intelligentsia nord-américaine de la Côte Est pratiquait sur un mode feutré de bonnes manières partagées par les dirigeants européens.
    D’une certaine façon, monsieur Trump applique la politique qu’il a voulue : America First. Il se place d’ailleurs dans le droit fil de la pensée d’un Zbigniew Brzezinski. Sans doute n’est-il pas inutile de lire cet article paru en 2014 sur la pensée de ce dernier, qu’il avait exposée dans un livre déjà ancien (https://www.les-crises.fr/le-grand-echiquier-de-zbigniew-brzezinski/).
    Il est non moins intéressant de lire le chapeau de cet article comme la toute fin
    Chapeau : << Voici une analyse critique d’un grand classique, Le Grand échiquier de Zbigniew Brzezinski, de 1997, qui reste un analyste écouté, mais qui ne joue évidemment plus le rôle qui était le sien dans les années 1970… A lire, comme tout article sur ce blog, avec recul et esprit critique.>>
    Conclusion : << Si la recension des objectifs géostratégiques américains est établie, la formulation et la structure interne de l’ouvrage sont assez confuses puisque l’on retrouve souvent des éléments concernant un sujet deux ou trois chapitres plus loin. L’auteur manque un peu de rigueur dans son exposition. Plus généralement, si l’on comprend la logique de ce discours de la part d’un américain, on ne peut décemment acquiescer aux propos de Zbigniew Brzezinski. Dès lors que l’on n’est pas Américain, on ne peut pas souscrire aux thèses énoncées dans ce livre ; ce serait sinon, pour prendre l’exemple d’un animal, comprendre les motivations de son prédateur, et accepter de se laisser dévorer par lui. Si certains constats de l’auteur sont justes et relèvent du bon sens, il n’en demeure pas moins qu’il faut combattre ces objectifs impériaux / impérialistes américains même si, comme le constatait Paul Valéry dans son Regard sur le monde actuel, « le rêve des Européens est d’être dirigé par une commission américaine », et malgré cette apathie qui caractérise malheureusement les Européens en général et les Français en particulier.>>
    Il me semble qu’ici l’on comprenne le désarroi des dirigeants européens qui ont bâti tout leur projet de construction européenne depuis les années 1950 sur le modèle prescrit par leurs parrains US, c’est-à-dire en aucun cas une Europe-puissance capable de rivaliser avec leur maître.
    Contents de leur statut d’obligés placé sous le doux noms d’alliés, via notamment l’OTAN, il découvrent soudain que monsieur Trump n’a plus l’intention de payer pour la défense de l’Europe, alors même que la plupart de ces pays ont, sauf la France, renoncé à leur industrie aéronautique de défense au profit de celle des États-Unis via par exemple le gouffre que représente le F35…
    Par ailleurs, monsieur Trump joue de la division entre intérêts des pays européens, notamment de l’Allemagne qui en a assuré le leadership depuis au moins une décennie et en tire le maximum de profit au détriment des autres membres, via son orthodoxie budgétaire et sa domination industrielle.
    Alors : ou les dirigeants européens se décident à en revenir à une « Europe des Nations Unies », en la refondant entièrement à partir d’un noyau dur de 10 à 15 pays, ou bien ils maintiendront leur projet et ce sera « l’Europe des États Désunis ». Les choix initiaux de monsieur Macron en matière de construction européenne sont ici entièrement chamboulés.
    Monsieur Trump a au moins une qualité : mettre les Européens face à leurs responsabilités historiques. Mais pour cela il leur faudra sans doute aller à l’opposé des refus de Zbigniew Brzezinski, à savoir la fameuse « Eurasie »…

  43. Thierry de Dijon

    Je crains en effet que Philippe Bilger ne cède là à une réaction épidermique.
    Oui, Trump est mal élevé, vulgaire, fantasque et brutal.
    Mais est-il fou ?
    Car c’est la question de fond que se pose l’auteur de l’article.
    C’est possible, encore que se poser cette question c’est admettre qu’on ne comprend pas comment il fonctionne et dire que ses manières en société (politique au plan national et international) ne sont pas conformes. C’est ce que l’on dit des fous.
    Or ce qui compte, ce sont les actes et leur logique.
    Alors on peut faire quelques constats :
    1 Poursuite du désengagement d’Obama au plan des opérations militaires à l’étranger.
    2 Poursuite du soutien à Israël du même Obama qui à la fin de son mandat a accordé un financement inédit à l’armement de ce pays.
    3 Suspension du programme nucléaire nord-coréen en rompant l’isolement du pays.
    4 Poursuite de la politique pro-isolationniste d’Obama.
    5 Refus d’intervention directe sur l’Iran.
    6 Recentrage de la puissance économique des USA sur les nouvelles technologies.
    A lire, cette enquête très intéressante de Laure Mandeville parue dans Le Figaro du 31 mai 2018 : « Trump et « le réflexe jacksonien » ».
    Elle écrit que « avec une apparence chaotique, elle (la politique étrangère de D. Trump) se rattache à la tradition jacksonienne, qui remet « l’intérêt national » à l’honneur… et fait peu de cas de l’Europe ».
    Trump, certes né riche, a cependant fait faillite plusieurs fois et s’en est tiré avec une détermination rare. Il représente pour les Américains, à tort ou à raison, celui qui triomphe des toutes les adversités, parle comme eux et n’a pas peur.
    C’est la raison de son succès contre une Clinton qui représente l’aristocratie américaine, adorée des médias et de Washington.
    Il a cristallisé la renaissance des USA.
    Alors les gros mots, et les foucades contre les très médiatiques Macron et Trudeau, qui ne représentent certainement pas « le peuple » et l’ordre établi, plaisent à beaucoup.
    Pour autant, Trump sert dans l’immédiat parfaitement bien les intérêts des USA, qui se considèrent comme les maîtres du monde.

  44. @ Achille
    « Extrême droite » 
    Pour qu’il y ait une « extrême droite » encore faudrait-il qu’il existe une véritable droite digne de ce nom, porteuse des vertus françaises et non pas un magma informe à la traîne de la gauche, en en reprenant les mots d’ordre, les éléments de langage, les idées reçues, les mensonges, les aberrations, les haines et les réflexes conditionnés.
    Quels sont les critères objectifs vous permettant de classer à « l’extrême droite » des Français normaux qui ne peuvent se résoudre à s’associer à la fausse droite et à la vraie gauche dans la besogne de destruction de la France ?
    « Avec le temps, ce qui pouvait passer pour une révolution culturelle est en train de devenir un non-événement. »
    Eh bien justement, le fait que les Français ou ce qui l’en reste n’aient pas pris la mesure de l’événement montre qu’ils suivent la pente glissante les conduisant petit à petit vers la servitude, celle exercée par un totalitarisme insidieux et faussement doux mais totalitarisme quand même, par anesthésie de leur esprit critique et de leur instinct de résistance.
    Un jour les familles seront obligées, suite à diverses pressions, de faire euthanasier leurs « vieux » et ce sera aussi un « non-événement ».
    Quand la grenouille est plongée dans l’eau tiède, avant que le cuisinier se mette à pousser doucement le feu, c’est aussi pour elle un « non-événement ».

  45. @ Achille 11h40
    « Si l’on ajoute à cela Laurent Wauquiez qui s’empare, sans vergogne, des thèses anti-migrants du FN, notamment avec son dernier trac polémique « Pour que la France reste la France », on peut constater que les idées d’extrême droite se portent très bien dans notre pays. »
    Je ne vois pas ce qu’il y a d’insensé de souhaiter que la France reste la France !
    Le malheur est que ce truisme ne soit proféré que par les partis dits de droite…
    A l’étranger je suis content de constater que l’Italie veuille rester l’Italie, le Maroc veuille rester le Maroc, le Québec veuille rester le Québec, je vous fais grâce du reste….
    Il n’y aurait que la France qui ne s’intéresse pas à son identité ?
    Au reste j’observe que les touristes qui viennent chez nous déplorent de plus en plus de se retrouver à Bamako ou à Casablanca dans de nombreux villes ou quartiers de France…

  46. @ caroff | 11 juin 2018 à 14:34
    « Je ne vois pas ce qu’il y a d’insensé de souhaiter que la France reste la France !
    Le malheur est que ce truisme ne soit proféré que par les partis dits de droite… »
    Faux. EM et même le PS ont également utilisé cette formule, mais dans un contexte totalement différent.
    Emmanuel Macron a prononcé ces mots lors d’un meeting à Montpellier en 2016, mais il est important de noter la différence entre ses propos et ceux du tract LR. La phrase qui précédait celle du slogan était : « Et je vais vous dire le fond de ma pensée : être Français, ça n’est pas seulement une question de droit du sol, de droit du sang, de droit d’asile ou de papiers d’identité. Pour moi, toutes celles et ceux qui s’engagent pour la France, qui veulent la France au quotidien, tous ceux-là sont Français. » Il proposait donc une vision de l’immigration très éloignée du tract des Républicains.
    De la même manière, le Parti socialiste a également utilisé le slogan « pour que la France reste la France » sur les tracts de promotion des « universités de l’engagement », une initiative créée en 2016 pour accompagner la campagne présidentielle. Cependant ces « universités » proposaient des ateliers aux membres du PS afin d’apprendre à composer des ripostes au Front national ou des arguments pour l’accueil des migrants alors réfugiés à Calais. Encore une fois, cette initiative est très éloignée du programme proposé par M. Wauquiez et par son parti.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/06/07/pour-que-la-france-reste-la-france-le-slogan-des-republicains-critique-meme-a-droite_5311389_823448.html

  47. @ Achille 11 juin 2018 à 11:42
    Les Américains en voulant se mêler des affaires des pays arabes ont complétement déstabilisé le Moyen-Orient avec les conséquences que l’on sait. La suite on la connaît avec les mouvements radicaux qui n’ont de cesse que de détruire nos démocraties.
    Et maintenant c’est Trump qui met en péril l’Union européenne, la divisant pour mieux régner. La démolition étant en route, nous allons avoir du mal redresser la barre.
    C’est avec des amis comme lui que nous n’avons pas besoin d’avoir d’autres ennemis qui ne nous veulent pas de bien.
    Courage Président Macron, ça ne va pas être une promenade de santé loin de là car l’avenir me semble bien sombre !

  48. Michel Deluré

    @ Achille 11/06 10:42
    Prenant en compte les qualités intellectuelles de notre Président, je ne peux imaginer un instant qu’il n’ait depuis longtemps analysé avec clairvoyance la personnalité de Donald Trump et qu’il se soit fait des illusions sur sa capacité à infléchir les positions de celui-ci, sur quelque sujet que ce soit, par le témoignage de familiarités ridicules et forcées. J’ai eu beaucoup de mal personnellement à percevoir de la sincérité dans ces attitudes.
    C’est en cela que ce comportement m’est apparu indigne.

  49. Mary Preud'homme

    Laurent Wauquiez incarne la droite, la vraie droite, la seule droite, celle des valeurs et il l’assume sans complexe. Ce qui est tout à son honneur. Normal que son loyalisme et sa droiture (dans toute l’acception du terme) déplaisent à ceux qui n’ont aucune suite dans les idées ou ont vendu leur âme.
    Chacun est libre de l’aimer ou de le haïr mais on ne peut lui retirer son authenticité et une fidélité sans faille à ses idées. Une certaine idée de la France que beaucoup ont perdu par calcul, bêtise, sectarisme ou lâcheté, voire les quatre à la fois.

  50. Sion a refusé les Jeux Olympiques pour que le Valais reste le Valais.
    En France, on ferait bien de s’en inspirer.
    Le premier qui dit la vérité…
    Laurent Wauquiez dit la vérité…
    Vous connaissez la chanson.

  51. @ Mary Preud’homme | 11 juin 2018 à 17:12
    Méfiez-vous de celle qui prie des faux dieux !
    Je ne savais point que le blog de mon honorable honoraire faisait de la propagande, un brin secte raëlienne.

  52. Franck Boizard

    http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2018/06/11/31001-20180611ARTFIG00182-le-g7-merkel-macron-ou-la-defaite-de-la-com.php
    C’est bien à une défaite de la com’ à laquelle nous avons assisté lors de ce tout dernier G7. Et pire : au naufrage d’une certaine vision de la politique, à travers ce que les spin doctors de la mondialisation irénique ne cessent d’orchestrer dans les entourages de quelques-uns des grands de cette scène internationale en quête souvent vaine de son principe introuvable de régulation !
    Trump, imprévisible dans la forme mais constant et cohérent sur le fond, a rappelé les droits imprescriptibles du réel sur l’imaginaire des affidés de la globalisation post-historique, ceux-là mêmes qui prolongent, consciemment ou non, le rêve d’une ouverture toujours plus sans entrave des sociétés nationales… Les vaincus de l’heure ne s’y sont pas trompés, qui ont amplement communiqué après le refus du président américain de signer la déclaration commune.
    La bataille des images et des tweets, après le sommet, a rarement autant fait rage. La dizaine de posts sur le compte Twitter du Président Macron témoigne d’une volonté d’imposer dans l’urgence une représentation d’un sommet dont on mesure combien il a échappé à ce que la troïka new-look – Trudeau, Merkel, Macron – attendait sans doute du rendez-vous.

  53. @ Mary Preud’homme 11 juin 2018 17:12
    Rien à retrancher.
    L’acharnement du monde médiatico-macronien contre Wauquiez donne à penser que la piste qu’il suit n’est peut-être pas la plus mauvaise pour la droite.
    Cordialement.

  54. @ Achille
    « Faux. EM et même le PS ont également utilisé cette formule, mais dans un contexte totalement différent. »
    Alors si ces gens-là ont osé asséner ce type de vérité je m’incline : il y a des gens pas trop stupides chez eux !!
    Bref n’ayez pas peur !

  55. Catherine JACOB

    @ Sergio Carioca | 10 juin 2018 à 23:59
    Oui, je sais. Mais je pense aussi que ce sont ceux qui en parlent le plus, et le plus grossièrement, qui le font le moins… Chien qui aboie ne mord pas, isn’t it ?
    En revanche quand Poutine menace un journaliste de l’attraper par les couilles, je ne sais pas vous, mais moi je l’en crois tout à fait capable.

  56. @ Franck Boizard | 11 juin 2018 à 17:53
    « Trump, imprévisible dans la forme mais constant et cohérent sur le fond »
    C’est faux, ce monsieur n’a aucune cohérence, ni constance. Toutes les preuves établissent qu’il dit tout et son contraire.
    Ses positions sont souvent motivées par l’intérêt de sa holding, apparemment, je me dois de vous le rappeler, l’Arabie Saoudite est derrière une partie de sa fortune.
    Après, une personne ne gouverne jamais seule, c’est matériellement impossible, elle est toujours entourée, et lui s’est entouré de personnes singulières.
    En second lieu vous ignorez jusqu’à la raison de son revirement.
    Parce qu’il a été vexé, il a bobo au coeur, par une déclaration du Premier ministre du Canada Justin Trudeau.
    Donald Trump et son gouvernement ont décidé de mettre des taxes sur l’aluminium en provenance du Canada et pour cela ils ont invoqué la sécurité nationale des USA, or cela ne peut être invoqué en droit US que si les USA et le Canada étaient en guerre, que si le Canada représentait une menace pour les USA, un État terroriste.
    Le très lisse, tire-au-flanc et langue de bois Justin Trudeau a fini par protester publiquement en indiquant que les Canadiens avaient combattu aux côtés des USA et que c’était insultant.
    Il y a un problème entre trois pays depuis que D. Trump a été élu président des USA : Mexique, Canada, USA, sur un accord ALENA.
    D. Trump veut le renégocier et pour cela il passe son temps à mentir et à inventer des chiffres, ce qui déplaît aux deux autres pays, qu’il tente d’escroquer.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/n-a-f-t-a/
    La réalité du G7, c’est qu’il était parasité par l’ALENA en sévère renégociation depuis un an.

  57. Depuis au moins trois ans, tous les media et ceux qui « causent au poste » traitent Trump d’imbécile surtout en France mais aussi en Europe (avec plus de doigté). Et Trump aujourd’hui leur renvoie la monnaie, et les promène, Macron en tête (en l’abreuvant de moult compliments sans conséquence). Ils n’ont que ce qu’ils ont semé. Ils l’ont bien cherché, et en sont tout ébaubis.

  58. Que Trump soit fou ou non est aussi indécidable que secondaire. Indécidable… Le pouvoir et la créativité poussent à la démesure et à la folie et en sont très proches.
    Secondaire. Ce qui compte est que Trump soit dangereux pour la paix et Macron pour différentes choses chez nous, comme la liberté.
    Mais est-ce que cela compte pour leurs partisans ? Ils croient en eux, tout le monde veut être cru sur aucune preuve et sans davantage de raison, de nos jours, enfin, pas tout le monde, mais dans les secteurs où on s’y attendrait le moins… Alors à quoi ne pas s’attendre en politique ?
    Bref, nos dirigeants nous représentent, ils ne viennent pas de la planète Mars même s’ils vont peut-être faire jaillir des étincelles de Corée du Nord ou du Moyen-Orient, soit des lieux à éviter, et ils sont d’autant plus nous que nous les avons élus.
    A meilleurs peuples, meilleurs dirigeants, à meilleures institutions, aussi, ces trois facteurs en interaction.
    Face au pouvoir, il faut essayer d’opposer un autre pouvoir, face à l’imprévisibilité d’être réactif… C’est-à-dire cohérent et créatif.
    Mais rester dans la sidération-je-déplore Machin ou la sidération-j’explique Truc, ne sert à rien.
    Les forts ne le sont qu’à proportion de la faiblesse des autres.
    Les gens veulent suivre un leader, même celui qui ne veut pas l’être, et les croyances naissent très facilement, comme c’est bien moqué ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=aRrtDn0_Nj4
    Avec tout ça, les gens suivent plus les fous que les autres, forcément, la folie du leader et celle de la foule se répondant.
    Folie est peut-être un terme trop fort : irrationalité, ressentiment et démesure.
    Donc, tout poseur de question sera écarté. Retour à l’argument d’autorité, ou aucun argument même, l’insulte. Mais qu’attendre d’autres d’hommes de pouvoir d’un niveau qui peut enivrer quand tant d’autres agissent ainsi à certains niveaux bien plus faibles ?
    Trump déplaît par le désordre qu’il produit, et plaît à ceux qui aiment l’autorité dans ce qu’elle a de plus arbitraire, mais l’un ne va pas sans l’autre avec lui. L’ordre peut créer du désordre comme une liberté sans ordre peut conduire à l’abolition de la liberté.
    L’excès crée son contraire.
    Plus on est lucide, plus il faut de rêve, plus on rêve, plus… Une qualité renvoie à une autre, et encore une autre, sans fin.
    En somme, les exigences s’accumulent et les déséquilibres se créent. Les défauts sont pareils avec les mêmes conséquences. Evidemment, les deux se cumulent chez les humains, sauf, par définition, les médiocres.
    Comme la flamme danse, l’excellence aura donc souvent un caractère aussi mouvant que déséquilibré et dangereux.
    Il ne faut ni l’étouffer, ni la laisser tout dévorer, mais la contrôler, ce qui veut dire de bonnes institutions au niveau d’un pays, et que l’Europe et autres Canada équilibrent les Etats-Unis, ce qui est même leur intérêt. Tous ceux qui sont allés vraiment trop loin l’ont toujours payé un jour.

  59. Sergio Carioca

    @ dame JACOB
    « Oui, je sais. Mais je pense aussi que ce sont ceux qui en parlent le plus, et le plus grossièrement, qui le font le moins… Chien qui aboie ne mord pas, isn’t it ? »
    Possible. Ce n’est peut être pas « çui qu’y’l’dit qu’y est  »
    Mais « chien qui aboie ne mord pas » ça c’est un dicton faux ou du moins inconstamment vérifié. Un fêkh dicton.
    « En revanche quand Poutine menace un journaliste de l’attraper par les couilles, je ne sais pas vous, mais moi je l’en crois tout à fait capable. »
    Oui surtout si le journaliste est grand, il sera à hauteur.
    Quoique peut-être que comme chantait Brassens, celui qui me contraint au dictionnaire, mais sur les gendarmes…
    Jugeant enfin que leurs victimes
    Avaient eu leur content de gnons
    Ces furies comme outrage ultime
    En retournant à leurs oignons
    Ces furies à peine si j’ose
    Le dire tellement c’est bas
    Leur auraient même coupé les choses
    Par bonheur ils n’en avaient pas
    Leur auraient même coupé les choses
    Par bonheur ils n’en avaient pas
    https://www.youtube.com/watch?v=osuMiiLcg9Y

  60. « J’ai admiré la patience du président Macron qui a tenté, à chaque fois qu’il l’a pu, de présenter à Donald Trump la rationalité et l’équilibre comme des défis à sa hauteur pour le garder comme partenaire à peu près fiable. »
    Une fois de plus l’idolâtrie de M.Bilger. C’est pitoyable.
    Trump est méchant et Macron est le sauveur de l’humanité.
    Apparemment, ça ne gêne absolument pas M.Bilger que la France subisse les desiderata de Macron en matière de liberté publique ou d’expression.
    Je crois que M.Bilger a perdu tout sens de la décence républicaine et démocratique par esprit moutonnier.
    C’est honteux pour un esprit comme le sien.
    Mois après mois les valeurs républicaines sont bafouées dans ce pays mais M.Bilger ne les voit pas ou ne veut pas les voir.
    Quelle surprise !…
    Cinq ans comme ça et il nous dira que voter les pleins pouvoirs à Macron est la solution la plus sage… comme il y a longtemps.
    Ce qui est terrible avec M.Bilger qui est une caricature de la médiacratie, c’est que si demain Macron change d’avis, il changera d’avis et ainsi de suite.
    Il a tellement changé d’avis depuis au moins Sarko en 2007, avant c’est de la préhistoire, qu’il ne sait plus lui-même quelles sont ses convictions.
    On a l’impression que le premier journaleux du Monde qui lui dit ce qu’il faut dire il le dira en mieux, c’est déjà ça mais ça ne fait pas avancer les idées.
    Désolé de vous le dire M.Bilger, le mouton n’a jamais fait avancer l’esprit humain, c’est un mouton.
    Demandez à Einstein.

  61. Franck Boizard

    @ Elusen | 11 juin 2018 à 19:30
    Libre à vous de ne pas vouloir voir.
    Je ne sais pas quel âge vous avez, mais je me souviens très bien du jugement plus que méprisant sur Ronald Reagan des mêmes ou de leurs descendants. Jugement qui paraît tout à fait ridicule, outrancier et grotesque aujourd’hui.
    Je vous propose donc de reparler de Donald Trump dans vingt ans, il y a de bonnes chances que le même phénomène se reproduise et que les outrances des commentaires durant les deux mandats de Trump paraissent de nouveau ridicules.
    Mais je ne me fais guère d’illusions : les imbéciles ne se remettront pas en cause pour autant. Et après Reagan, et Trump, ils trouveront un autre président américain à regarder avec condescendance.
    ——————————
    @ Mary Preud’homme | 11 juin 2018 à 17:12
    Wauquiez incarne l’arrivisme et le girouettisme. Il pue l’insincérité par tous les pores.

  62. Il a entendu la question. Son visage s’est figé dans une immobilité hiératique, subtile, dominatrice, et ceux dont le rôle est de saisir les grandes scènes historiques comprirent qu’ils allaient vivre un haut moment.
    Il nous regardait de face, c’était comme si nous savions déjà quelle serait sa réponse. Dans le même mouvement il parla et bougea.
    Il ramena son avant-bras droit à l’horizontale, calé contre sa poitrine, son index pointé vers l’individu placé à sa gauche dans une gestuelle que l’on retrouve dans les tableaux des grands peintres à sujets « bibliques », les Poussin, les Giorgione, les Caravage.
    Il dit simplement, distinctement, fermement : « C’est lui ! ».
    Le benêt, à sa gauche, doublement désigné par le geste et la parole, roulait des yeux dans toutes les directions, ce qui lui donnait, croyait-il une contenance – il fallait bien qu’il en eût une. On pensait à la tour Eiffel, stupide ferraille qui lance la nuit des rayons lumineux désordonnés et aléatoires pour le ravissement de ces odieux touristes abrutis, débraillés, obscènes.
    Il était manifestement mal à l’aise. Il était venu pour triompher, c’était son habitude depuis son plus jeune âge. On l’avait habitué à être le premier, partout et toujours, et pour toujours. Mais là il se sentait un peu sec, il aurait voulu être, en ce moment d’une brièveté interminable, ailleurs, chez sa maman, qui saurait le consoler !
    L’autre, le Dieu, ne bougeait plus. Sa messe était dite. Il savait qu’on rigolerait longtemps dans les chaumières de la façon dont il avait emballé ce petit niais. Les tapes, les tapettes dans le dos, terminé !
    Le benêt rentra chez lui. Son peuple redoutait sa colère. Il fallait qu’il fasse quelque chose de grand après cette rebuffade. Il n’hésita pas. Il édicta que dans son royaume il n’y aurait plus dorénavant que 10 % de handicapés dans la population et chargea son Premier ministre de s’occuper des excédentaires.
    Ce fut un sacré remue-ménage dans le bâtiment, la voirie, le milieu associatif, etc. ! Pour faire face on alla chercher de la main-d’œuvre à l’étranger !
    Comme quoi les rencontres au sommet des grands de ce monde ont parfois des conséquences inattendues.

  63. Trump et Kim Jong-un
    L’Histoire vient de s’écrire sous nos yeux. Et quelle Histoire. Cela grâce aux « deux grandes gueules ». Bravo. Un grand moment que tous les pays d’Asie attendaient depuis des années.
    Ce résultat (c’est un début prometteur dont les discussions et les effets prendront des années) devrait vous inciter, cher P. Bilger, à faire un petit voyage à Canossa avec quelques pincées de cendre sur votre tête. Cela vaudrait bien un billet pour faire oublier le torrent de remarques perfides et injustes de votre billet.
    A tous les hystériques anti-Trump.
    Et ils sont en nombre sur ce blog à l’instar de notre hôte. Qu’ils mangent leur chapeau après les insultes déversées dans des billets montrant leur ignorance et leur sectarisme.

  64. Je dirai pour ma part qu’en effet Trump est fou, mais dans le bon sens du terme. C’est complètement fou ce qui est en train de se passer à Singapour, non ?
    Les points détaillés par Robert Marchenoir sont incontestables.

  65. « J’ai admiré la patience du président Macron qui a tenté, à chaque fois qu’il l’a pu, de présenter à Donald Trump la rationalité et l’équilibre comme des défis à sa hauteur pour le garder comme partenaire à peu près fiable. »
    Vous avez admiré aussi, sans doute, la diplomatie de Macron au G7.
    Vous allez admirer le « défi à sa hauteur » (sic) pour garder Trump comme partenaire pendant que ce dernier défend bec et ongles son pays et, faisant un bras d’honneur à l’Europe de Macron, s’allie avec la Corée du Nord pour plaire à la Chine avec qui il veut commercer.
    Hollande n’était pas terrible mais Macron, notre je-sais-tout se faisant traîner par le main de Trump, comme un gamin que l’on amène de force à l’école, n’a pas appris sa leçon.
    « Arrêtez de nous beurrer les lunettes ! » comme dirait Bachelot.

  66. @ Aliocha @ Noblejoué et @ tous ceux qui les aiment
    Proust bien sûr mais aussi Céline. Comme les deux derniers des grands écrivains de la littérature française.
    Et comme aujourd’hui c’est jour de fête voici pour vous la mort de Bessy : les mots les plus « émotionnants » que l’on puisse imaginer. Pour les civilisés s’entend !
    « Elle a souffert pour mourir… je voulais pas du tout la piquer… lui faire même un petit peu de morphine… elle aurait eu peur de la seringue… je lui avais jamais fait peur… je l’ai eue, au plus mal, bien quinze jours… oh, elle se plaignait pas, mais je voyais… elle avait plus de force… elle couchait à côté de mon lit… un moment, le matin, elle a voulu aller dehors… je voulais l’allonger sur la paille… juste après l’aube… elle voulait pas comme je l’allongeais… elle a pas voulu… elle voulait être un autre endroit… du côté le plus froid de la maison et sur les cailloux… elle s’est allongée joliment… elle a commencé à râler… c’était la fin… on me l’avait dit, je le croyais pas… mais c’était vrai, elle était dans le sens du souvenir, d’où elle était venue, du Nord, du Danemark, le museau au nord, tourné nord… la chienne bien fidèle d’une façon, fidèle au bois où elle fuguait, Korsör, là-haut… fidèle aussi à la vie atroce… les bois de Meudon lui disaient rien… elle est morte sur deux… trois petits râles… oh, très discrets… sans du tout se plaindre… ainsi dire… et en position vraiment très belle, comme en plein élan, en fugue… mais sur le côté, abattue, finie… le nez vers ses forêts à fugue, là-haut d’où elle venait, où elle avait souffert… Dieu sait !… »

  67. @ Florence | 12 juin 2018 à 10:53
    « C’est complètement fou ce qui est en train de se passer à Singapour, non ? »
    Non !
    Ce sont les médias qui décident d’en faire quelque chose d’exceptionnel !
    D. Trump ne peut strictement rien dans cette affaire sans la Chine !
    Il n’y a que la Chine qui soit puissante sur la Corée du Nord, sans la Chine D. Trump ne peut rien, absolument rien.
    Et comme d’habitude, le nombrilisme de l’Occident ; il y a des images, du spectacle, un show et des gens comme vous pour applaudir.
    Pour rappel, Kim Jong-un, enfant, a fait ses études en Confédération helvétique, donc pour lui, ce n’est pas la première fois qu’il rencontre l’Occident, il y a même vécu. Il se murmure même qu’il parlerait le français.
    —————————————–
    @ Franck Boizard | 11 juin 2018 à 22:51
    « Libre à vous […] »
    Mais ce n’est que trop d’honneur qu’un quidam s’octroie le droit de m’accorder ou non la liberté !
    Ronald Reagan ou D. J. Trump, ce ne sont pas eux qui gouvernent !
    Ce sont leurs administrations, leurs conseillers.
    Avez-vous au moins lu la Constitution des USA, en ce qui me concerne : oui !
    Personne ne gouverne seul sur la planète, même pas un dictateur.
    Une personne seule ne peut pas exercer un pouvoir sur une masse, si la masse le refuse, il faut donc que cette personne soit soutenue. C’est d’une évidence complète.
    Ronald Reagan était un acteur qui a participé au maccarthysme, aucune formation, il était entouré, ne serait-ce que par un type excellent, un certain George Bush (père).
    D. J. Trump n’est diplômé qu’en immobilier !
    C’est une star de la téléréalité, sa fortune il la doit à un héritage de papa et à un investissement des pays du Golfe dans son consortium.
    Il n’est absolument pas propriétaire des tours Trump, certaines sont la propriété de l’Arabie Saoudite. Ses avocats ont eu l’idée de lui faire déposer son nom comme marque, il touche des droits d’auteur.
    Ses faillites, car il en a eu plusieurs, ses avocats, par des astuces juridiques, les ont déduites de ses revenus pour qu’il ne paie pas d’impôt, donc, ce n’est pas lui qui a une forme d’intelligence, mais les personnes dont il s’entoure.
    Sa position sur l’Iran, j’affirme qu’elle est en partie due à ses investisseurs d’Arabie Saoudite qui tiennent sa fortune en main.
    Quant au G7, c’est sans appel, lui et Justin Trudeau étaient tous les deux parasités par les renégociations de l’ALENA qui durent depuis un an et qui sont du n’importe quoi.
    D. J. Trump balade le Canada depuis un an, le Mexique a cessé de jouer avec D. J. Trump et l’a envoyé balader.
    Avec le Canada, cela a commencé avec une surtaxe des USA sur le bois d’œuvre canadien (bois servant à la construction), il y a un an.
    A cela s’ajoute le conflit des Grands Lacs entre les USA et le Canada qui partagent plusieurs Grands Lacs que les USA polluent, voire dont ils détournent l’eau. Comme quoi vous ignorez beaucoup de choses.
    Tout autant l’affaire Omar Khadr, un enfant de 11 ans, 100% canadien que le c_nnard de père a envoyé chez les Talibans. Enfant arrêté par l’armée US et accusé de terrorisme. Seul enfant torturé et enfermé au camp de Guantanamo.
    Le Canada a réussi à rapatrier le jeune homme et Justin Trudeau a décidé de le dédommager de plusieurs millions de dollars canadiens, pour les tortures subies et la séquestration pendant dix ans à Guantanamo, il était enfant quand cela a commencé.
    Ce qui fait un énorme scandale aux USA.
    Encore, sous D. J. Trump, les affaires des sables bitumineux, avec pipeline, et des compagnies de pétrole US, Texanes principalement, où des Canadiens et des Amérindiens du Canada ont engagé des procédures devant des tribunaux pour empêcher leur construction.
    Les USA exigent des dédommagements sur des milliards.
    Le Canada a même viré son ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion qui n’était pas intimidable, brillant type, qui n’avait pas peur de tenir tête et d’affronter ; Justin Trudeau a pensé qu’il valait mieux mettre une personne mielleuse comme lui pour affronter D. J. Trump.
    Il a pris l’une des négociatrices du Traité entre l’Union européenne et le Canada : Christina Freeland, sacrifiant toute relation diplomatique possible avec la Russie, car la famille de cette dame est ukrainienne et elle a pris fait et cause pour l’Ukraine au point où elle est interdite de séjour en Russie ; interdite bien avant de devenir la ministre fédérale.
    Donc vous voyez, le conflit entre D. J. Trump et Justin Trudeau date d’avant le G7.
    —————————————
    @ Sergio Carioca | 11 juin 2018 à 10:34
    « Ils sont supérieurs au reste du monde réuni, militairement. »
    Non ! C’est faux ! Il n’y a aucune preuve de cela !
    La guerre de Corée, la guerre du Vietnam, la guerre d’Irak 2, la guerre d’Afghanistan, la Somalie, etc., donnent tort à vos prétentions.
    Seule une guerre avec le monde pourrait prouver ce que vous avancez sans preuve !

  68. Robert Marchenoir

    @ agecanonix | 10 juin 2018 à 19:41
    La passion de Patrice Charoulet pour la transparence a ses limites. Surtout lorsqu’il s’agit de lui.

  69. @ Zonzon | 12 juin 2018 à 12:23
    Merci… c’est beau… donnera envie de lire Céline. Je pense… peut-être ? Avec ses trois points, autre respiration que Proust ? Opposée, et là, dans la mort… Un animal. Qui sait, par la charogne, si quelques gens en plus vont pas être bons avec un chien, un chat. Oh, en tout cas dire aux gamins, aux chasseurs de ne pas canarder les chats… surtout les vieux chats tout pelés, qui peuvent pas se défendre, et qui miaulent, et qui vous regardent entre… une poubelle et une étoile.

  70. @ jlm | 12 juin 2018 à 11:57
    Merci pour le lien. Pierre Conesa apporte, au moins dans la première partie de l’entretien, une excellente analyse des dessous de la politique internationale. Ses appréciations méritent qu’on s’y attarde en ce qu’elles peuvent surprendre des personnes liées à leurs filtres idéologiques.
    On peut ne pas partager tout ce qu’il dit, mais pour le plus important, il me semble qu’il formule une réflexion particulièrement fondée et sérieuse.

  71. @ Zonzon
    « @ Aliocha @ Noblejoué et @ tous ceux qui les aiment
    Proust bien sûr mais aussi Céline. Comme les deux derniers des grands écrivains de la littérature française.
    Et comme aujourd’hui c’est jour de fête voici pour vous la mort de Bessy : les mots les plus « émotionnants » que l’on puisse imaginer. Pour les civilisés s’entend !… »
    La culture est l’intelligence des idiots.

  72. Trump a fait quelque chose de « bien » qu’aucun président US n’avait fait avant lui. Il a noué un contact avec le dirigeant de la Corée du Nord.
    C’est comique de voir à quel point c’est tellement insupportable pour la médiacratie française de dire du bien de Trump qu’elle préfère non seulement minimiser la portée de l’événement mais en plus dire maintenant que Kim Jong-un a berné Trump ; on ne sait pas comment mais c’est pas grave on trouve toujours de soi-disant experts pour dire ce qu’on a envie de dire avec des chiffres en plus bien sûr.
    C’est un exemple édifiant de la malhonnêteté intellectuelle de cette médiacratie française qui serait tombée à genou en ayant vu la Vierge si ce minable de Barack Obama avait fait la même chose.
    Du jour au lendemain,on les aurait tous vus à la messe le dimanche et à Lourdes ensuite.
    Pfff. Quelle bande de pauvres gens.

  73. @ Wil | 13 juin 2018 à 00:38
    « médiacratie »
    C’est un terme surprenant de la part d’une personne qui passe son temps à les lire et les regarder et ce blog, par définition, est un média.
    Cependant, il y a comme un problème avec votre intervention :

    • Trump a fait quelque chose de « bien » qu’aucun président US n’avait fait avant lui. Il a noué un contact avec le dirigeant de la Corée du Nord.

    C’est faux !
    1° dans la zone démilitarisée entre les deux Corée, il y a un immeuble dans lequel les autorités de la Corée du Nord sont présentes et passent leur temps à dialoguer avec la Corée du Sud et les USA.
    2° la Chine a la mainmise sur la Corée du Nord ; cette dernier fait ce que lui dit la première.
    3° la Corée du Sud a organisé la rencontre.
    4° la Corée du Nord est en guerre avec la Corée du Sud et les USA depuis 1950, il n’y a jamais eu de Traité de paix ; juste un cessez-le-feu !
    Eh oui ! Cette guerre n’est toujours pas finie depuis 68 ans ; et vous ne le saviez pas !
    Officiellement ces trois pays sont toujours en guerre.
    5° les USA aurait entre 28 000 à 30 000 soldats en Corée du Sud et 40 000 au Japon.
    6° la République populaire de Chine lorgne sur la mer de Chine et ses ressources pétrolières, minières et plusieurs îles. Sans compter les endroits stratégiques militaires de la Chine dans cette mer.
    Elle aimerait bien de se débarrasser de la présence des militaires US.
    La mer de Chine n’appartient pas à la Chine, c’est seulement son nom, elle concerne la Chine, le Japon, le Vietnam, Taïwan, les Philippines, la Malaisie, les deux Corée, Brunei, Singapour, l’Indonésie.
    Une petite fiche de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
    http://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2017/09/Asia-focus-41.pdf

  74. C’est plutôt un beau mec aux yeux bleus. Agrégé de philo (la reine des sciences molles), inspecteur général de l’Educnaz, ancien ministre, présentement député du XVIe, c’est tout dire.
    Il s’était déjà fait repérer il y a deux ans (septembre 2016) pour une petite ritournelle qui l’avait fait sortir de l’ombre pendant quelques heures pour avoir énoncé cette évidence contestée par la bien-pensance : « Nous avons un problème incontestable avec les maghrébins ».
    Sa petite phrase avait déclenché un ouragan médiatique indescriptible où tout ce qui compte dans notre fière nation se fit entendre : partis, religions, écoles de pensée, clubs…
    Hier, les médias lui ont donné une nouvelle occasion de se distinguer. On l’interrogea sur la maxime du jour.
    Et l’homme de répondre : « Pour que la France reste la France, pour que la France reste la France… La France, c’est quoi la France ! ça veut dire quoi que la France soit la France ? C’est complètement idiot. »
    Cette fois-ci sa répartie a fait un flop, Zonzon est bien le seul à l’avoir relevée ! Il doit commencer à se poser des questions, ce politicien, sur l’apathie grandissante de la nation ? En tous cas Zonzon s’en pose !
    C’était une tranche dans la vie de Claude Goasguen.

  75. @ Robert
    « On peut ne pas partager tout ce qu’il dit, mais pour le plus important, il me semble qu’il formule une réflexion particulièrement fondée et sérieuse. »
    En effet on n’est pas obligé de tout accepter ni de ne pas réfléchir par soi-même. Néanmoins il apporte des éléments d’information qui permettent la réflexion voire la contestation, contrairement aux discours « doxique » ou aux discours contestataires qui se situent entre la propagande et la désinformation avec de temps en temps quelques vérités sans grand intérêt pour donner du crédit. Je trouve basique l’idée de partir de la perspective de l’autre partie pour comprendre ses points de vue et du coup réagir de façon adaptée. Mais la manipulation atteint de tels niveaux que les tenants et aboutissants sont complexes et les solutions simplistes toujours inadéquates.

  76. Zonzon, et Alcide alors, les bons et les méchants qu’on ne sait soupçonner :
    « Je me mis à le regarder de bien plus près Alcide, à mesure qu’il s’avouait la faute de ne pas être assez généreux, avec sa petite moustache cosmétique, ses sourcils d’excentrique, sa peau calcinée. Pudique Alcide ! Comme il avait dû en faire des économies sur sa solde étriquée… sur ses primes faméliques et sur
    son minuscule commerce clandestin… pendant des mois, des années, dans cet infernal Topo !… Je ne savais pas quoi lui répondre moi, je n’étais pas très compétent, mais il me dépassait tellement par le cœur que j’en devins tout rouge… À côté d’Alcide, rien qu’un mufle impuissant moi, épais, et vain j’étais… Y avait pas à chiquer. C’était net.
    (…)
    Ainsi, Alcide demandait-il à redoubler son séjour, à faire six ans de suite à Topo, au lieu de trois, pour la petite nièce dont il ne possédait que quelques lettres et ce petit portrait.
    «Ce qui m’ennuie, reprit-il, quand nous nous couchâmes, c’est qu’elle n’a là-bas personne pour les vacances… C’est dur pour une petite enfant…»
    Evidemment Alcide évoluait dans le sublime à son aise et pour ainsi dire familièrement, il tutoyait les anges, ce garçon, et il n’avait l’air de rien. Il avait offert sans presque s’en douter à une petite fille vaguement parente des années de torture, l’annihilement de sa pauvre vie dans cette monotonie torride, sans conditions, sans marchandage, sans intérêt que celui de son bon cœur. Il offrait à cette petite fille lointaine assez de tendresse pour refaire un monde entier et cela ne se voyait pas..
    Il s’endormit d’un coup, à la lueur de la bougie pour ainsi dire familièrement, il tutoyait les anges, ce garçon, et il n’avait l’air de rien, Il s’endormit d’un coup, à la lueur de la bougie. Je finis par me relever pour bien regarder ses traits à la lumière. Il dormait comme tout le monde. Il avait l’air bien ordinaire. Ça serait pourtant pas si bête s’il y avait quelque chose pour distinguer les bons des méchants. »
    Et puis Wil, inspirateur de boyau, n’oubliez jamais, le cœur aussi sait être intelligent :
    « Voguent les vilains ressentiments ! Bouah !… Ce mari c’est un butor, un buté !… Tiens, le mignon on va le dégueuler ensemble !… Je lui repasse à sa toute belle tout un écheveau parfait de nouilles… avec le jus de la tomate… Un cidre de trois jours… Elle me redonne de don gruyère… Je suce dans ses filaments… Ma mère empaquetée dans les cordes… rampe à la suite de ses glaviots… Elle traîne le petit chien dans ses jupes… On s’est tortillés tous ensemble avec la femme du costaud… Ils me tiraillent férocement… Pour m’éloigner de son étreinte, il me truffe le cul à grands coups de grolles… C’était le genre « gros boxeur »… Mon père a voulu l’amadouer… A peine qu’il avait dit deux mots, l’autre lui branlait un tel coup de boule en plein buffet qu’il allait se répandre sur le treuil… Et c’était pas encore fini !… Le mastard lui ressaute sur le râble… Il lui ravage toute la gueule… Il s’accroupit pour le finir… Il saignait papa à pleine pipe… Ça dégoulinait dans le vomi… Il a vacillé le long du mât… Il a fini par s’écrouler… Le mari il était pas quitte… Il profite que le roulis m’emporte… Il me charge… Je dérape… Il me catapulte dans les gogs… Un vrai coup de bélier… je bute… Je défonce toute la lourde… Je retombe dans les mecs avachis… Je me retourne dans le tas… Je suis coincé dans leur milieu… Ils ont plus aucun de culotte ! Je tire le cordon. On est noyés dans la tombe ! On s’écrase dans la tinette… mais ils arrêtent pas de ronfler… Je ne sais même pas moi si je suis mort. »
    C’est du lourd, ça, du qui parle aux ignorants, toute la scène est à lire, à se gondoler d’horreur et de rire au spectacle atroce de notre condition :
    https://compagnieaffable.com/2015/04/27/mort-a-credit-de-celine-la-traversee-extrait/

  77. Robert Marchenoir

    @ Wil | 13 juin 2018 à 00:38
    « C’est comique de voir à quel point c’est tellement insupportable pour la médiacratie française de dire du bien de Trump qu’elle préfère non seulement minimiser la portée de l’événement mais en plus dire maintenant que Kim Jong-un a berné Trump. »
    C’est curieux, moi j’ai perçu l’inverse. Les articles français que j’ai lus étaient positifs sur la rencontre, tandis que les articles américains étaient négatifs.
    Ma revue de presse n’est exhaustive ni d’un côté ni de l’autre, et de loin, mais enfin j’ai cherché ce qu’en disait le Figaro : le Figaro en disait ce qu’en a dit l’AFP, et cette dernière en a dit essentiellement… du bien.
    Tandis que le premier article américain que j’ai lu était celui du Daily Beast, et le Daily Beast en disait… ce que vous rapportez : le Coréen a berné Trump.
    Seulement, contrairement à ce que vous dites, et contrairement à l’AFP, il ne se contentait pas de le dire. Il s’appuyait sur les opinions de nombreux experts qualifiés, qui expliquaient pourquoi la Corée du Nord a gagné beaucoup et pourquoi les Etats-Unis (et le reste du monde) sont simplement revenus à leur point de départ. Et les explications fournies étaient parfaitement convaincantes.
    Il serait bon de sortir du cocon hexagonal, et de se rendre compte qu’il n’y a pas que « la médiacratie française » qui dit des trucs, justes ou faux. Et que lorsque des médias disent des choses qui vont à l’encontre de ce que vous pensez sur un personnage qui vous plaît, c’est peut-être eux qui ont raison et vous qui avez tort.
    Il serait bon aussi que vous preniez conscience du fait que la véracité de ce que « racontent les médias » ne s’apprécie pas à pile ou face, au doigt mouillé ou d’après celui qui fait la blague la plus humiliante pour l’adversaire. Elle s’apprécie par l’examen et par la réflexion, ce dont n’importe qui est capable, à condition de s’en donner la peine. Encore faut-il en faire l’effort.
    Il est certainement plus facile de dire : Machin est mon champion, les médias disent du mal de Machin, donc les médias sont des abrutis — ou l’inverse. C’est ce que nous pourrions appeler la footballisation des esprits.
    De plus en plus de gens, de tous les bords, considèrent la vie politique, et la vie publique en général, comme un match de foot : c’est un jeu, il y a ceux qui soutiennent l’OM et il y a ceux qui soutiennent le PSG. Ceux qui soutiennent l’équipe d’en face sont évidemment des abrutis inopérants dont la mère faisait le trottoir, tandis que mes potes à moi sont des dieux vivants couverts de parfums exquis.
    Le supportariat sportif, c’est rigolo, à condition de ne pas se prendre au sérieux et de se retrouver pour la troisième mi-temps. Hélas, ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui, non seulement assouvissent leur passion sportive par des comportements de voyous, mais étendent au domaine politique, et intellectuel en général, cette forme de banditisme.
    Marx appelait cela le lumpen-prolétariat, il ne voulait d’eux à aucun prix dans son mouvement — et Dieu sait si je ne suis pas marxiste. Il semble que de plus en plus de gens rejoignent volontairement le lumpen intellectuel. Parmi eux, il se trouve des individus dotés d’une situation sociale tout à fait respectable, et même de diplômes longs comme le bras.
    Ils sont capables de vous dérouler des phrases tout à fait construites, avec des mots rares, et même de citer Proust. Ils n’en sont pas moins des bandits intellectuels. Rien de bon ne peut sortir du banditisme.

  78. Je salue amicalement Zonzon, Aliocha et Wil, les seuls qui semblent connaître et reconnaître Ferdine et citent le Voyage ou Mort à crédit.
    Rien que pour cela, messieurs, on efface tout et on recommence…

  79. @ Wil 13 juin 2018 00:38
    @ Robert Marchenoir 13 juin 2018 12:22
    Wil a raison de noter les réactions ridiculement anti-Trump des médias télévisés français. Il a suffi d’écouter les grandes chaînes hier.
    Il n’y a pas de gagnant ou de perdant, mais une avancée historique certaine pour toute la zone Pacifique. L’Histoire dira plus tard qui a concédé quoi. Pour l’instant personne ne sait rien de précis y compris les experts (?) américains.
    A noter sur le site Atlantico au sujet de la personnalité de Trump, quelques remarques de Jean-Eric Branaa et Edouard Husson. Une compréhension bien différente de celle que les médias essaient désespérément de nous imposer.

  80. Anne-Marie Marson

    Je ne sais si Elusen et Robert Marchenoir ont regardé « L’info du vrai » hier soir sur CNews,mais leurs commentaires sont le résumé de ce qui a été dit par les intervenants invités.

  81. Sergio Carioca

    @ Elusen
    « @ Sergio Carioca | 11 juin 2018 à 10:34
    « Ils sont supérieurs au reste du monde réuni, militairement. »
    Non ! C’est faux ! Il n’y a aucune preuve de cela !
    La guerre de Corée, la guerre du Vietnam, la guerre d’Irak 2, la guerre d’Afghanistan, la Somalie, etc., donnent tort à vos prétentions.
    Seule une guerre avec le monde pourrait prouver ce que vous avancez sans preuve !
    ======================================
    Elusen, tout de même !
    J’en arrive à penser que vous faites semblant.
    Ils sont militairement supérieurs au reste du monde réuni est une hyperbole probablement vraie et invérifiable (croisons les doigts).
    Mais je veux dire dans le contexte que j’indiquais, celui de leur déficit commercial, et ajoutons la dette colossale, qu’ils sont dangereux parce qu’ils peuvent casser la figure de tout le monde, infliger le plus de dommages aux autres, et souffrir de moins de dommages qu’ils n’en infligeront.
    Ca ne veut pas dire qu’ils peuvent conquérir le monde, l’histoire montre bien que les guerres d’invasion et d’occupation le plus souvent sont perdues (quelques exemples disproportionnés du contraire : les Amériques et les aborigènes d’Australie).
    Ce que je veux dire c’est qu’un empire menacé économiquement peut essayer d’en sortir par la guerre.
    Et ils ont le pouvoir de nuisance militaire le plus élevé qui soit même si follement, à la Hitler, ils s’attaquaient à de multiples pays même puissants. Je me demande même s’il n’y a pas un ouvrage là-dessus (Todd ?)
    Mais effectivement ils ne seront pas capables militairement de, comme disait l’autre, « conquir » le monde.

  82. Robert Marchenoir

    @ Anne-Marie Marson | 13 juin 2018 à 18:11
    Je ne regarde jamais la télévision.
    ______
    @ boureau | 13 juin 2018 à 18:06
    « Wil a raison de noter les réactions ridiculement anti-Trump des médias télévisés français. Il a suffi d’écouter les grandes chaînes hier. »
    Wil a parlé de « la médiacratie française ». Je lui ai fait remarquer que le monde habité ne s’arrêtait pas aux frontières de la France, contrairement à ce qu’on pense souvent chez nous, et qu’il y avait d’autres médias dans le monde, qui disaient la même chose que les médias qu’il dénonce.
    Vous, vous passez subrepticement des « médias » aux « médias français », puis aux « médias télévisés français » et enfin aux « grandes chaînes télévisées françaises ». C’est un amalgame de la plus belle eau.
    Figurez-vous que la télévision, c’est un média de vieux. Y’a un truc, ça vient de sortir, ça s’appelle Internet, et il y a une partie grandissante de la population qui prend ses informations essentiellement là-dessus. Et il y a même d’autres vieux (voire quelques jeunes…) qui lisent encore des trucs imprimés sur ce qu’on appelle du papier, avec de l’encre dessus (regardez dans le Trésor de la langue française).
    Donc « les médias », « la médiacratie », ça ne veut rien dire. Il y a aussi des médias pro-Trump en France. Et même fanatiquement pro-Trump.
    Vous faites un autre amalgame, en confondant les faits et l’opinion. Vous dites : « ridiculement anti-Trump ». Figurez-vous qu’il est possible, théoriquement (d’un point de vue uniquement philosophique, j’entends bien), que Trump soit un gros imbécile, qui passe son temps à faire des bêtises, et qui mette en danger la paix dans le monde.
    C’est très improbable, naturellement, puisque le politiquement correct de droite passe son temps à nous assurer qu’il est le Messie poil de carotte, après que le politiquement correct de gauche nous a cassé les tympans pendant des années, en nous garantissant qu’Obama était le Messie noir. Mais ce n’est pas totalement, scientifiquement exclu.
    En sorte qu’exceptionnellement, il est possible que Trump se soit vautré comme un cochon sur cette affaire coréenne, contrairement à son habitude de prendre systématiquement les bonnes décisions, grâce à son fabuleux génie, son gros charisme, et ses mains qu’il a très grandes. Ce ne serait pas sa faute, naturellement : ce serait sans doute celle de BHL, des dégénérés LGBT de la Commission européenne ou qui sais-je encore.
    Mais enfin, le fait pour « les grandes chaînes télévisées françaises » de dire des choses pas 100 % aimables pour Trump, suite à sa rencontre avec le nabot de Pyongyang, ne signifie pas forcément qu’elles soient « ridiculement anti-Trump ». Il se peut, tout simplement, qu’elles aient raison. Qu’elles rapportent des faits exacts, et qu’elles en fassent une analyse juste.
    Par exemple, vous dites : « Il n’y a pas de gagnant ou de perdant, mais une avancée historique certaine pour toute la zone Pacifique. L’Histoire dira plus tard qui a concédé quoi. Pour l’instant personne ne sait rien de précis y compris les experts (?) américains. »
    Ah, OK. Donc il n’y a ni gagnant ni perdant, mais c’est une avancée certaine pour la zone Pacifique. Donc… il y a plein de gagnants, en fait ?
    L’histoire dira plus tard. Pour l’instant, on peut rien dire. On est trop bêtes. Des dizaines de milliers d’experts ont travaillé sur cette rencontre à travers le monde, mais on ne sait rien, on peut rien dire. C’est quand ça vous arrange.
    Vous, vous pouvez dire que c’est une avancée certaine, mais en fait on sait pas, il faut attendre Madame Histoire. Pour l’instant, on ne sait rien de précis. C’est surtout vous, en fait, je crois, qui ne savez rien.
    Et les experts américains sont gratifiés d’un sournois coup de pied de l’âne en forme de point d’interrogation, parce que comme chacun sait, les Américains sont de gros abrutis pleins de soupe, leurs experts c’est de la daube, tandis que nous, les Français, on ne sait rien mais on est beaucoup plus intelligents quand même.
    Le nombre de sottises qu’on peut balancer en quelques lignes en faisant semblant d’être profond et informé, c’est quand même sidérant.
    Je vais vous donner un tuyau : le fait « qu’on ne sache rien », comme vous dites, c’est justement le problème. Quand un accord est signé, y’a des trucs qui sont écrits dessus, donc on doit savoir.
    Et le problème, c’est que le nabot de Pyongyang ne s’est engagé à rien, rien à quoi il ne se serait pas déjà engagé depuis longtemps. Il y a une déclaration d’intention de dénucléariser, mais sans le moindre engagement concret, ni la moindre précision : pas de calendrier, pas de contrôle, pas de détails sur ce que veut dire dénucléariser, bref, nada.
    Tout cela, la Corée du Nord s’y était déjà engagée, et depuis longtemps.
    En revanche, votre Trumpounet chéri, l’homme le plus puissant du monde, a fait le cadeau inestimable à Kim-Quelque chose de le rencontrer, ce qui est déjà une victoire majeure pour la brosse à chaussures sur pattes.
    Il s’est engagé à mettre fin aux exercices militaires américains dans la zone, en reprenant même le vocabulaire de la propagande nord-coréenne à leur sujet : ils étaient « provocants », et c’est pas bien de provoquer une brosse à chaussures atomique.
    Et il a même expliqué aux Coréens du Nord, qui mangent de l’herbe et sont enfermés à l’occasion dans des camps nazis, que leur grand leader était un type très chouette — juste après avoir pratiquement traité le Premier ministre canadien de tarlouze inopérante.
    Donc c’est juste retour à la case départ, là où l’on était avant que Saint Trump ne menace de vitrifier la Corée du Nord, et ne fasse des remarques désagréables sur la mauvaise haleine de Kim Jong-un (ou était-ce sur les mensurations de sa femme ? ou le style grotesque de ses costumes ? j’ai un trou, là).
    Voilà ce qu’on sait, cher boureau. Ca veut dire que Trump s’est fait empapaouter dans les grandes largeurs, et nous avec.
    Cordialement.

  83. Oh ! Aliocha, j’ai envie de pleurer. Alcide bien sûr ! Comment en si peu de mots peut-on faire surgir pour l’éternité, à des gens qui savent lire, autant d’émotions. Alcide c’est le martyr humble, penaud, discret, inconnu. Il vit dans le sacrifice et dans l’espérance.
    Il y aura un jour une parousie. Elle arrivera bien au bout du compte et les vieux sous-offs alcooliques de la Coloniale y auront leur place.
    Alcide sera là à se chauffer au soleil divin. A ses pieds Bessy couchée assoupie, le museau tourné vers les forêts nordiques, sait que tous ses maîtres sont là autour d’elle.
    Au loin, dans le paysage un vieux bonhomme couturé de plaies mal cicatrisées. On a été injuste, immonde avec lui, mais il a été réhabilité au bout du compte. Lui aussi est un martyr, on allait l’oublier, c’est Semmelweis qui passe !
    La littérature, que ça peut être beau Nom de Bleu !

  84. Nom de bleu (avec l’accent vaudois, si possible), oui Zonzon ! Et avec Bobin « gardons propres les lèvres d’or de nos blessures » car ce sont elles qui parlent.

  85. Ce ne sont que des impressions (bis) ! Ce n’est que mon ressenti de la soirée où l’on fêta le retour de Shanghai aïe ! aïe ! aïe !
    Par conséquent j’accepte, d’ores et déjà, toutes les critiques que ne manqueront pas de ne pas me faire tous mes camarades blogueurs lesquels, c’est bien compréhensible, ont d’autres chats-ttes à fouetter.
    Disons que je suis tout de même à l’aise car il s’en est écrit des vertes et des pas mûres sur la question, alors !
    Commençons par évoquer cette longue année électorale américaine qui se termina comme l’on sait. Presque quotidiennement on avait droit à un festival télévisuel sur le titanesque combat entre la vierge combattante du camp du bien et l’infect déchet de la ploutocratie inculte, barbare, inepte, machiste, dévergondée…
    Tout ce que la médiatique française, plus les représentants de toutes les autres capables de s’exprimer en notre langue, était là, haletante, c’était à celui qui sortirait la plus grosse immondice sur ce pitre ridicule, analphabète, un goujat obscène qui avait fait son fric dans l’immobilier – yapapire !
    C’était grotesque ! Il y avait là la crème de l’intelligentsia ! On ne les nommera pas de peur d’en oublier un. Ils prenaient tous les risques y compris celui d’être ridicule – Ils s’en moquent, de toute façon ils sont « payés » !
    D’ailleurs le gugusse ne pouvait pas être élu, c’était impossible, l’Amérique quand même, Harvard ! Princeton ! Einstein ! Hollywood ! The US Army ! Les Roosevelt ! Les Bush ! LE Clinton hélas ! Peut-être LES Obama, qui sait ! Alors ce crétin psychopathe qui a probablement la main baladeuse, non alors !
    C’était inimaginable ce parti pris systématique, massif, total, la chape de plomb du totalitarisme absolu !
    C’était insidieux, fallacieux, répétitif, lassant, on sortait de ces séances malades d’irritation rentrée ! On se disait que l’on rêvait, que ce n’était pas possible d’être aussi abject. On payait la redevance télé. On avait droit à un minimum de respect. On allait manger la soupe, on ne digérerait pas, pour dormir il faudra un gros cachet !
    Eh bien ! Vous savez quoi ! C’est exactement ce que j’ai éprouvé lors de cette récente soirée. On prend les mêmes et on recommence ! Ils peuvent pas s’empêcher !

  86. « Remarquez une journaliste de Fox News, pro-Trump ou TV-Trump, a fait un lapsus terrible en parlant de Kim Jong-un et de D. J. Trump elle a dit : les deux dictateurs vont se rencontrer »
    Rédigé par : Garry Gaspary 13 juin 2018 à 20:34
    OK, mais est-ce que lapsucer c’est Trumper ?

  87. @ Robert Marchenoir 14 juin 2018 04:22
    Je ne commenterai pas tous les paragraphes de votre billet : sa longueur me décourage et la sémantique à deux sous ce n’est pas dans mes occupations favorites.
    La télévision « média des vieux » ? Ca tombe bien, j’en suis un. Rassurez-vous je lis encore tous les jours.
    Voulez-vous me citer un média d’importance en France « fanatiquement » pro-Trump ?
    Toutes les chaînes françaises sont, à mon avis, ridiculement anti-Trump.
    Suivre la doxa, sur ce sujet comme d’autres. Mais vous ne pouvez avoir une opinion sur ce sujet, puisque vous écrivez que vous ne regardez jamais la télévision.
    Quant aux experts américains (certains) du Daily Beast, vous conviendrez que ce site ayant fortement soutenu Clinton, son objectivité et l’avis de ses experts laissent à désirer. Sans parler d’une ténébreuse affaire de « fake news » durant la campagne électorale…
    Expliquer, avec aplomb, quelques heures après une rencontre historique qui bouleverse la stratégie mondiale, qu’il y a un gagnant et un perdant c’est tout simplement stupide.
    Comment pouvez-vous dire « le fait que l’on ne sache rien c’est justement le problème » et quelques lignes plus loin ‘Trump s’est fait empapaouter dans les grandes largeurs’. Si vous prétendez que l’on ne sait rien, pourquoi Trump aurait-il perdu ?
    Vous voyez bien que vos textes sont trop longs et que vous vous empapaoutez vous-même !
    Faites plus court et j’aurai le plaisir de vous lire en entier.
    Cordialement.

  88. @ Sergio Carioca | 13 juin 2018 à 23:26
    « Ils sont militairement supérieurs au reste du monde réuni est une hyperbole probablement vraie et invérifiable (croisons les doigts). »
    « Probablement », faire une affirmation avec un tel mot, y a comme un problème.
    Puis y ajouter : invérifiable, en somme vous nous dites que vous n’en savez rien, mais que vous allez affirmer ; je finis par en conclure que vous êtes une astrologue.
    Les gens n’ont de pouvoir que ce que nous leur prêtons !
    Les USA n’ont aucun pouvoir, ce sont les banques et les multinationales européennes qui ont décidé d’utiliser le dollar, une simple loi européenne peut le leur interdire.

  89. @ Zonzon | 14 juin 2018 à 16:05
    « Il faut interdire le FN ! »
    Le F-Haine n’existe plus !
    Comment interdire quelque chose qui n’existe plus, vous qui êtes si brillant ?
    Remarquez, en France, c’est ce que font tous les partis escrocs et les entreprises escrocs, ils changent de nom quand la justice les attrape.
    Bientôt les pédophiles et tueurs en série pourront eux aussi changer de nom, pour dire : « Ben, c’est pas moi ! »
    Toutefois à l’extrême droite, beaucoup utilisent des pseudonymes et non leur véritable identité, Jean-Marie et Marine en l’occurrence ou Alain Bonnet le Suisse se faisant appeler Soral au début de son périple pour s’attirer l’attention en se servant de sa sœur l’actrice ou de son autre soeur productrice.

  90. @ Achille | 14 juin 2018 à 21:53
    « L’Etat de New York accuse Donald Trump d’avoir détourné l’argent de sa fondation à des fins personnelles.
    Faites un don ! »
    MDR ! Moi aussi j’ai détourné l’argent de toutes mes économies, toute ma vie j’ai vidé et ponctionné indéfiniment et scandaleusement mes comptes en banque.
    Quand est-ce qu’on arrivera à faire comprendre à tous ces niais bisounours donateurs rackettés par des « fondateurs humanitaires » que l’argent des fondations sert en majorité à remplir d’abord les poches de leurs responsables ?
    Tout le monde associatif est touché et qui dit association dit « de gauche », cette gauche qui n’a pas son pareil pour cocufier un populo abâtardi par cette idéologie qui prône la bonne morale, la seule et unique façon de bien penser.

  91. SCENE DE RUE
    Venant de ma droite il a croisé mon chemin. A angle droit. Il est grand, massif, un bel exemplaire d’homme, un rugbyman qui ne serait pas vulgaire ! Un pas souple et rapide. C’est un vieux Français, manifestement.
    Il est élégant. Un costard gris dans une étoffe soyeuse, d’un bon faiseur. Du « Bourgi » peut-être !
    Cravate. Glabre. Pas de tatouage apparent. A dû faire des études supérieures, quelque chose comme un cadre sup !
    Ce type, il me dit quelque chose. Je l’ai déjà vu quelque part. C’est sûr ! Les neurones se mettent à tourner. C’est éprouvant cet état, ça doit aboutir !
    Tchak ! Gagné ! Bon sang mais c’est bien sûr ! C’est lui ! C’est, voyons, comment il s’appelle ! Voilà ! C’est Thierry Solère !
    Comment l’oublier celui-là. Un faiseur de Macron ! Un premier rôle dans la saga « La chute de la maison Fillon » ! Le numéro 2 du grand air de la trahison après le bien terne Georges Fenech – un renard peu habile plus apte à jouer Ysengrin – qui prit la tête du peloton le 1er février et qui ne fut rejoint par Solère que le 3 mars.
    Ces deux-là, au bal des félons ils ne seraient pas à l’orchestre, dirait Audiard !
    Je suis arrêté au feu rouge du passage clouté, je veux accéder au pont de l’Alma. Lui pareil devant le sien – il veut traverser l’avenue Bosquet. Il est là à ronger son frein avec en toile de fond les coupoles dorées de la cathédrale orthodoxe de la Sainte Trinité.
    Il a l’air décontenancé, inquiet. Sort-il d’une réunion de sa mouvance, dont il a pris présomptueusement la tête ?
    Ont-ils débattu de la disparition des cabines téléphoniques de rue, laquelle les laisse sans abri adéquat pour leurs colloques ?
    Nerveux, il allume une cigarette ! Ce devrait être interdit de polluer l’espace public ! Ils ne peuvent pas faire cela chez eux tous ces intoxiqués ? Un représentant de la nation comme lui devrait donner l’exemple !
    Il se retourne dans ma direction. Il pose un regard inattentif sur moi. Un vieux bonhomme gris, terne mais propre sur lui, qui vient de se faire rogner sa retraite et qui se demande si la Seconde Guerre mondiale était bien l’ultime péripétie d’une trop longue vie ! Un individu sans importance, mais un électeur tout de même, un sympathisant, qui sait !
    Dans l’espace d’une microseconde il m’a regardé. Son attention a été accrochée. Des ondes mystérieuses. Il a réalisé qu’il était dans ma pensée.
    Les hommes publics, quel que soit leur domaine d’activité, fonctionnent ainsi. Cela s’appelle la célébrité ! Une drogue dont ils ont besoin pour assister l’humanité souffrante dans sa marche vers un avenir incertain !
    C’est toujours un peu p… un politicien !

  92. @ sylvain | 15 juin 2018 à 09:22
    Je ne sais pas si vous regardez France 3 juste après les infos de 20H.
    Vous vous prenez dans la tête toute une palanquée de demandes de dons, depuis la gamine dont la maman ne peut pas lui payer une paire de baskets parce que manifestement les aides sociales sont insuffisantes. Le petit con qui fait de la dépression alors qu’il a des parents qui le coucounent et une nana canon qui l’adore. Sans oublier les chercheurs en maladies rares (les seuls vraiment justifiables) et les ONG qui se consacrent à la lutte contre la misère dans des pays exotiques.
    En tout une bonne dizaine de demandes de dons, à tel point qu’on ne sait plus à qui envoyer son chèque. A noter que ces dons de particuliers ne sont pas ponctionnés sur les deniers publics. Une façon comme une autre de faire des économies en comptant sur la générosité des citoyens.

  93. Le F-HAINE n’existe plus, dommage car la GAUCHE-HAINE d’ELUS-HAINE sévit toujours dans notre société abâtardie gauchislamiste.
    « Kss kss, nonosse ! »

  94. @ Zonzon de 09:44
    « Bon sang mais c’est bien sûr ! C’est lui ! C’est, voyons, comment il s’appelle ! Voilà ! C’est Thierry Solère ! »
    C’est exactement ça, tout à fait le bonhomme.
    Je le vois souvent attablé à la Villa Thaï, restaurant huppé du VIIe arrondissement.
    Il est de ces gens qui croient qu’en mangeant thaïlandais on maigrit plus facilement.
    Les Thaïlandais n’ont pas inventé le beurre de Normandie, c’est connu. Ça se saurait.
    Il y traîne ses savates de traître, pendu à son portable, comme si la terre entière le consultait, et ce devant son épouse silencieuse qui décortique ses crevettes.
    Un tableau qui aurait inspiré Marcel Aymé ou Jean Anouilh. Lugubre.

  95. @ sylvain | 15 juin 2018 à 11:03
    La gauche a voté la laïcité !
    Pas la droite !
    Donc islamiste et gauche, c’est un antonyme.
    Par contre extrême droite et islamiste ça roule ma poule !
    Bien que le F-Haine un temps, c’eût été la secte Moon et la collaboration avec Saddam Hussein pendant sa prise d’otages des Occidentaux lors de la première guerre du Golfe !

  96. Sergio Carioca

    @ Elusen
    « @ Sergio Carioca | 13 juin 2018 à 23:26
    « Ils sont militairement supérieurs au reste du monde réuni est une hyperbole probablement vraie et invérifiable (croisons les doigts). »
    « Probablement », faire une affirmation avec un tel mot, y a comme un problème.
    Puis y ajouter : invérifiable, en somme vous nous dites que vous n’en savez rien, mais que vous allez affirmer ; je finis par en conclure que vous êtes une astrologue.
    Les gens n’ont de pouvoir que ce que nous leur prêtons !
    Les USA n’ont aucun pouvoir, ce sont les banques et les multinationales européennes qui ont décidé d’utiliser le dollar, une simple loi européenne peut le leur interdire.
    =====
    Décidément vous ne comprenez pas ou faites semblant et vous répondez comme un trotskiste.
    Edwy derrière Elusen ?
    Ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles… etc.
    J’abandonne, chef.
    A vous pour le dernier mot.

  97. Robert Marchenoir

    @ boureau | 14 juin 2018 à 17:27
    La mauvaise foi des trumpistes dans tout son étalage :
    « Quant aux experts américains (certains) du Daily Beast, vous conviendrez que ce site ayant fortement soutenu Clinton, son objectivité et l’avis de ses experts laissent à désirer. »
    Non. « Les experts du Daily Beast », ça ne veut rien dire. Ces experts n’appartiennent pas au Daily Beast. Il y a des gens qui pensent par eux-mêmes, qui ont passé leur vie à étudier un sujet, qui le connaissent tellement bien qu’ils sont payés (cher) par des gens qui ont un besoin aigu de leurs connaissances, et il y a d’autres gens qui les interrogent pour ce qu’ils savent, et qu’eux ne savent pas. Ca s’appelle un expert. Vous ne pouvez pas comprendre. Un sectaire comme vous ne peut pas comprendre. Trump, gentil, Machin, Méchant.
    Clinton, méchante, bien sûr ! Clinton ! Comment un expert qui y connaît quoi que ce soit peut accepter de parler à un journal qui aurait (c’est vous qui le dites) soutenu Clinton ?
    Normalement, les gens sains d’esprit sont des fascistes, des gens qui interdisent la liberté d’expression, des gens qui ne parlent pas à un journal si ce dernier a soutenu quelqu’un que boureau n’aime pas.
    Etes-vous allé voir qui étaient ces experts ? Quelle était leur qualification ? Que valaient leurs arguments ? Non, bien sûr ! C’est dans un journal dont vous prétendez qu’il ne cire pas les pompes à Saint Trump, par conséquent ils ne peuvent qu’avoir tort !
    « Expliquer, avec aplomb, quelques heures après une rencontre historique qui bouleverse la stratégie mondiale, qu’il y a un gagnant et un perdant c’est tout simplement stupide. »
    Bien sûr. Monsieur boureau, qui est un zéro absolu, traite de stupides les dizaines de milliers de diplomates, hommes politiques, journalistes, financiers, chefs d’entreprise, professeurs d’université et j’en passe, qui, à travers le monde entier et quel que soit leur bord politique, ont exprimé un avis argumenté et étayé sur l’issue de cette rencontre.
    Tous ces gens-là sont des abrutis. Y compris, naturellement, les experts qui écrivent noir sur blanc que c’est Trump qui est sorti gagnant de la rencontre. Et qui expliquent pourquoi. Avec des arguments qu’on peut contester, mais qui existent, ce qui est plus qu’on n’en peut dire de vos suffisants commentaires sur le sujet.
    Par exemple, Caroline Glick, qui explique point par point, dans son éditorial du Jerusalem Post, pourquoi Trump a donné à tous ses prédécesseurs une leçon de négociation avec cette rencontre, eh bien Caroline Glick est une grosse cochonne, une nullarde, une idiote, qui devrait aller prendre des leçons de journalisme, de diplomatie et de négociation auprès de boureau, qui campe chez Philippe Bilger, et qui nous affirme qu’on ne sait rien et qu’on ne peut rien dire, parce que lui ne sait rien et donc n’a rien à dire.
    Si j’étais d’aussi mauvaise foi que vous, je dirais que Caroline Glick a forcément tort, puisqu’elle s’exprime dans l’un des plus vieux journaux juifs de la planète, et que Trump est le président américain le plus favorable à Israël depuis l’âge du Bronze.
    Selon votre logique à vous, Caroline Glick est stupide pour au moins deux raisons : premièrement, elle a un avis alors que vous n’en avez pas — et avouez qu’on serait vexé à moins, deuxièmement elle est dans le camp de Trump, donc quand elle dit quelque chose de favorable à Trump, eh bien elle a forcément tort.
    Vous avez quel âge ? Quatre ans ?

  98. @ Robert Marchenoir 16 juin 2018 02:47
    « Vous avez quel âge ? Quatre ans ? »
    Il me semble effectivement que c’est le niveau de votre commentaire.
    Cordialement.

  99. Robert Marchenoir

    La dernière qu’on vient d’apprendre, sur les aventures de Donald Trump au G7, est croquignolette. Il a expliqué aux Européens que c’était normal que la Russie annexe la Crimée, puisqu’on y parlait russe.
    Outre qu’on parle russe dans toute l’Ukraine, et d’ailleurs dans de nombreux pays de l’ex-URSS, qui ont eu le mauvais goût d’accéder à l’indépendance lorsque le communisme s’est effondré, la nouvelle doctrine diplomatique des Etats-Unis a d’intéressantes conséquences.
    Comme l’explique le Russe (et néanmoins résident bourguignon) Alexander Boot, les Etats-Unis vont maintenant annexer le Canada, puisque le Canada parle anglais. Quant à la France, elle va évidemment annexer le Québec, et je ne vous parle pas de la Belgique, d’un quart de la Suisse, du Maghreb et même d’une bonne partie de l’Afrique, qui devrait commencer à serrer les fesses.
    Les Brésiliens devront s’habituer à Lisbonne, leur nouvelle capitale, les Mexicains à Madrid, quant aux Britanniques, ils vont réannexer l’Inde vite fait bien fait, ce qui réglera au moins une partie de leurs problèmes d’immigration.
    C’est quand même fabuleux, le poutinisme. Le bolchevisme se contentait de placer, laborieusement, quelques espions soigneusement dissimulés dans l’entourage des dirigeants occidentaux. Le poutinisme met carrément un espion russe à la tête des Etats-Unis, au vu et au su de tout le monde.
    Il faut tout de même reconnaître qu’il est très fort, ce Vladimir Poutine. Au passage, une rapide recherche ne m’a pas permis de retrouver mention de cette information dans la presse française, pourtant censée être massivement « russophobe » et « anti-Trump ».
    Il est vrai que rapporter cette déclaration faite à huis clos, et révélée par Buzz Feed près d’une semaine après le G7, aurait montré Trump sous un fort mauvais jour, et manifesté de façon un peu trop évidente sa collusion avec Moscou.
    L’AFP a bien répercuté la déclaration de Trump faite avant le sommet, selon laquelle la Russie devrait réintégrer le G7, mais, apparemment, elle n’a pas repris l’argument présenté par Trump sur place, qui aurait montré son imbécillité diplomatique et sa mauvaise foi poutiniste de façon un peu trop flagrante.
    La Russie a été exclue du G8, devenu G7, précisément suite à l’annexion de la Crimée. La rétintégration de la Russie légitimerait la doctrine de Moscou en vertu de laquelle la Russie a procédé à cette annexion. Et, au-delà de la plaisanterie, ouvrirait la voie à d’innombrables revendications territoriales à travers le monde, basées sur la réactivation de conflits éteints : voilà, entre autres, pourquoi la Russie menace la paix dans le monde.
    Et pourquoi on ne peut pas dire, comme les poutinistes le pensent, mais n’ont même pas le courage de l’avouer tout haut : on n’en a rien à faire, des Ukrainiens, des Géorgiens et autres sauvages de ces contrées lointaines. Ce ne sont pas nos oignons. Nous, ce qui nous intéresse, c’est d’avoir du camembert au lait cru gratuit et obligatoire. Quant au reste, que ces peuplades arriérées se débrouillent entre elles. Comme dit Mélenchon, avec son mépris et sa xénophobie inimitables de grand bourgeois communiste : « T’en connais, toi, des Lituaniens ? J’en n’ai jamais vu un, moi ! Qu’ils aillent se faire foutre ! »
    ______
    @ boureau | 16 juin 2018 à 10:54
    Le type qui n’a absolument rien à dire pour étayer ses affirmations, et qui se sent, néanmoins, obligé de remettre un jeton dans la machine pour dire : céçuikidikyé. Pour être celui qui aura le dernier mot. Consternant.
    Il y a quelques jours, Lucile s’indignait que l’on puisse accuser les Occidentaux de décadence. Hélas, celle-ci est manifeste. Le quotient intellectuel des Français s’effondre à l’oeil nu, comme on le voit à la lecture de tels commentaires, et d’ailleurs c’est déjà dans les chiffres.

  100. @ Sergio Carioca | 16 juin 2018 à 01:39
    « trotskiste »
    Définissez trotskiste et répondre comme ?
    Cela vient de quoi, de : Trotter, Trottinette, Trocadéro ?!
    Mais en ce qui concerne votre fantasmagorie sur les USA, je pars du principe que quand on ne sait rien eh bien il vaut mieux se taire.
    Par contre vous, c’est l’inverse, vous ne savez rien, mais vous affirmez.
    Il n’y a aucune preuve que les USA soient une superpuissance, ce ne sont que des superlatifs en usage dans la communication publicitaire.
    S’ils étaient aussi puissants, ils n’auraient pas besoin du reste du monde.

  101. Coucou Gaspinet, kss kss !
    « La gauche a voté la laïcité !
    Pas la droite !
    Donc islamiste et gauche, c’est un antonyme. »
    Rédigé par : l’inénarrable Gaspary-ElusHAINE | 15 juin 2018 à 19:00
    Pas de bol mon pote Gaspinou ! La laïcité est devenue une variable d’ajustement pour une collaboration de la gauche à l’islamisme conquérant et envahisseur ; la gauche soutient le voile, signe religieux provoc islamiste, la gauche collabore à l’invasion immigration de migrants sans contrôle (mot horriblement fasciste), la gauche soutient les culs en l’air place Clichy et autres lieux de cul-te dans tout le Califat islamique de la Ceufran, la gauche reçoit les muslis à la mairie de Paris, la gauche défend les mosquées radicales etc. etc.
    Donc la gauche laïcislamiste a voté pour une laïcité islamique, une Allahicité, une halalislamicité, au choix ; la gauche a vendu sa laïcité aux islamistes ; la gauche combat la crèche de Ménard dans sa mairie, donc elle applique son principe de laïcité islamiste salafiste aux cathos.
    Tout faux comme d’hab mon pôv’ Gaspary !
    Nonosse ?? gentil chien chien !

  102. @ Robert Marchenoir | 16 juin 2018 à 13:42
    « …Lucile s’indignait que l’on puisse accuser les Occidentaux de décadence ».
    J’ai moins de réticences avec « décadence » qu’avec « dégénérescence ». La baisse de QI intellectuel que vous signalez est selon moi une question d’organisation de la société et d’éducation des jeunes. Si elle était génétique, la dégringolade n’irait pas aussi vite.
    Bruno Bettelheim, par ailleurs contesté à juste titre sur sa théorie de l’autisme, a écrit des choses intéressantes sur les résultats de l’éducation des enfants du kibboutz (« Les Enfants du Rêve »). Les statistiques sur les morts pendant la guerre des Six Jours montraient que la proportion des enfants tués était beaucoup plus importante chez ces enfants que parmi les enfants élevés à la maison dans un foyer classique.
    Sa conclusion était que cette façon d’élever les enfants, qui était en train de gagner plus ou moins tout l’Occident, produisait moins de cas sociaux, mais moins de gens intelligents et créatifs. Elle ramenait tout le monde vers la moyenne.
    Apparemment, elle diminue les moyens de défense individuels.
    La crèche, puis l’école maternelle dès 30 mois corrigent un peu les manques éducatifs dans les milieux défavorisés (quoique… voir ce qui se passe ensuite à l’école), mais il y faut la présence d’enfants bien socialisés, qui eux, ne bénéficient pas du tout à mon avis de cette vie de groupe où tout le monde fait à peu près la même chose en même temps. Rien ne remplace le jeu libre, ni le langage sur-mesure des parents, adapté pour être toujours un tout petit cran au-dessus de ce que l’enfant sait déjà, de façon qu’il comprenne et qu’il apprenne.

  103. @ sylvain | 16 juin 2018 à 16:42
    Eh non ! La Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État, c’est Sarkozy avec sa majorité qui a tenté de la réformer !
    C’est Sarkozy qui se présente dans une salle où les femmes sont séparées des hommes !
    C’est Sarkozy qui a adoubé l’UOIF !

  104. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 17 juin 2018 à 12:47
    « J’ai moins de réticences avec ‘décadence’ qu’avec ‘dégénérescence’. »
    Il y a les deux. D’ailleurs, je vois mal comment on pourrait tracer une frontière étanche entre ces deux notions.
    « La baisse de QI intellectuel que vous signalez est selon moi une question d’organisation de la société et d’éducation des jeunes. Si elle était génétique, la dégringolade n’irait pas aussi vite. »
    Bien sûr qu’elle est, pour une large part, génétique ! Lorsque vous importez, par millions, pendant des décennies, des populations étrangères dont le QI est, en moyenne, inférieur de 10 à 30 % au nôtre, comment voudriez-vous que le QI européen ne s’effondre pas ?
    Et si le QI des Noirs, par exemple, massivement inférieur à celui des Blancs, en moyenne, n’était pas dû à des facteurs génétiques, comment se fait-il qu’il ne se soit pas hissé à la hauteur de celui des Blancs, aux Etats-Unis, après plusieurs siècles d’un « environnement » favorable ?
    Je n’ai pas lu dans le détail toutes les études auxquelles renvoie le post de blog que j’ai indiqué, mais l’une d’entre elles est du pipeau massif : elle s’est bornée à étudier les hommes qui ont fait leur service militaire en Norvège depuis les années 60. Elle en conclut, ce qui est fort possible, qu’après une progression régulière de leur QI, on a assisté à une inversion de la tendance et à une baisse continue.
    C’est ce que l’étude appelle l’effet de Flynn inversé, sachant que l’effet de Flynn rend compte d’une élévation progressive du QI en Europe dans la période antérieure. Mais c’est là que l’étude, et surtout l’interprétation qui en a été faite par les médias, nous prennent pour des imbéciles : la conclusion affichée, en effet, est que les variations du QI (en général) sont dues exclusivement à l’environnement.
    Léger détail qui flanque tout par terre, l’étude ne prend nullement en compte l’irruption massive et récente, en Norvège, d’une population immigrée venant d’ethnies à faible QI ! Ces populations ne font nullement partie de l’échantillon étudié ! C’est sûr que si l’on fourre le thermostat dans la chaudière, on peut vous expliquer que si vous grelottez chez vous, c’est le fruit de votre imagination !
    Par ailleurs, en dehors du QI à strictement parler, et de sa base biologique (le cerveau) qui est influencée aussi bien par l’hérédité (50 à 80 %) que par l’environnement (éducation, etc.), il y a des facteurs sociologiques, psychologiques et moraux qui expliquent l’abêtissement d’une population blanche dans laquelle on injecte massivement des Africains et des musulmans.
    La première est la contamination de l’éthique occidentale par l’éthique noire et musulmane. La première est une morale de l’effort, de la responsabilité et du dépassement de soi. Issue de plusieurs millénaires de culture juive, puis grecque, puis romaine et enfin chrétienne.
    Elle seule a permis à la société occidentale d’être ce qu’elle est, c’est-à-dire une société où l’on mange à sa faim (et où l’on jouit même de la « bonne bouffe » à la française), où l’on dispose d’un confort certain, où l’on invente des smartphones et des voyages aériens à bon marché, où l’on compose la musique la plus sublime du monde, etc.
    C’est en raison de ces attraits que tous les immigrés se précipitent chez nous. Mais ce que nous, nous avons réalisé, eux sont incapables de le faire. Par conséquent, ils vont immanquablement le détruire. L’éthique africaine et musulmane, c’est celle de l’effort juste nécessaire, du « ce sera toujours assez bon comme ça », « de toutes façons c’est Allah qui décide », « si je peux voler un truc à mon voisin, eh bien il sera à moi », « y’a qu’à réclamer des sous au chef, ou au gouvernement », « de toutes façons c’est la faute des Blancs », et (pour ces messieurs) « si mon organe viril me déçoit, c’est qu’un ennemi qui me veut du mal m’a volé mon sexe », et je peux aller porter plainte au commissariat de police pour cela. Et il y a des commissariats qui acceptent ces plaintes (tout à fait authentique).
    Premièrement, vous ne pouvez pas faire fonctionner une société occidentale avec ce genre de mentalité (ne parlons même pas de QI) ; deuxièmement, ce genre de mentalité est contagieuse. L’effort et la responsabilité ne sont pas naturels. C’est le résultat d’une tradition inculquée à coups de baffes (physiques ou mentales) depuis des centaines de générations.
    Lorsque vous voyez qu’une partie significative de la population vit selon la règle du « ben, ça ira bien comme ça, riennafout’ « , et qu’en plus personne ne le lui reproche, et que de surcroît les autorités considèrent ces gens comme de pauvres victimes qu’il convient de secourir (à vos frais), pourquoi allez-vous continuer à vous casser le dos à faire des efforts surhumains, pour lesquels personne ne vous remerciera, quand, en prime, vous ne vous faites pas traiter de « raciss’ «  ?
    Pire, cet alignement par le bas qui est le fait du découragement, du mauvais exemple, de la vertu mal récompensée, est souvent imposé par l’intimidation et la violence. Par les enfants des immigrés. Dès l’école.
    C’est l’éthique de l’inversion des valeurs : le bon élève, celui qui a une bonne conduite, qui fait des efforts, qui réussit, est un « boloss », un « bouffon ». Il est harcelé, intimidé, il reçoit des coups — dans certains cas il est poussé au suicide. Puisque les Noirs et les Arabes sont incapables d’avoir les résultats des Blancs à l’école, eh bien ils vont faire en sorte de persécuter ces derniers jusqu’à ce qu’ils chutent à leur niveau. Là encore, ces comportements sont contagieux. Alors qu’il allait de soi, jadis, que l’exemple à suivre était le bon élève, la morale populaire est en train de s’inverser : c’est le bon élève qui doit avoir honte, et se cacher.
    Aux Etats-Unis, cela se traduit par l’expression noire « to act white ». Se conduire comme un Blanc, c’est respecter l’autorité, bien se conduire envers autrui, faire des efforts, apprendre, réussir. Et quand un Noir accuse un autre Noir de « act white », eh bien… c’est une insulte. C’est l’un des pires reproches qu’un Noir puisse faire à un autre.
    Tous ces facteurs se combinent pour provoquer l’abêtissement collectif d’une société. On croit que la civilisation est une donnée, on la traite comme un « avantage acquis ». Toute personne employant cette expression devrait être fusillée. Il n’y a pas d’avantages acquis. Une civilisation, c’est un long effort de tous, chaque jour, pendant des millénaires. C’est long et difficile à construire. Le chemin inverse est bien plus facile, et plus rapide.

  105. Une loi, un précepte, traduit par notre cher Marcel :
    « L’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit des prétextes pour l’éluder. »
    Ou ce ne sont pas les plus intelligents qui se gardent d’être possédés par le malin : si l’éducation oublie l’essentiel, ancrer la pensée dans la chair de la relation, elle expose plus qu’elle ne protège.

  106. @ Robert Marchenoir | 18 juin 2018 à 21:12
    Mes petites-filles américaines me disent qu’aux USA aussi le QI moyen est en train de baisser de façon significative. L’article auquel vous renvoyez souligne la corrélation entre le niveau moyen du QI et le niveau de vie d’un pays. C’est inquiétant pour l’avenir.
    Je vous rejoins complètement pour penser que la loi du moindre effort ne peut pas favoriser le développement intellectuel.

  107. Je salue le courage de Trump et ses actions fermes contre les migrants. Il fait hurler le monde entier ? donc c’est tout bon !
    J’aimerais voir un ou plusieurs leaders européens qui ait seulement le dixième de son courage.
    Peine perdue, aucun espoir, nous sommes à la botte de la pire mafia UE, ses trafics d’humains et ses crapules d’ONG complices des passeurs ; ça mérite le TPI !

  108. @ Robert Marchenoir
    @ Lucile
    Il faut se servir de la baisse du QI et de la loi du moindre effort pour son contraire… Il faut se servir d’Alzheimer pour son contraire.
    Je veux dire que les risques de déclin doivent amener à préparer l’opinion à accepter, que dis-je ? réclamer les augmentations de capacités cognitives et d’augmentation de vie qui, à mon avis, vu les investissements qu’on fait là-dedans, finiront bien par émerger.
    Le mal fait découvrir le bien. L’effort pour acquérir un plus significatif par augmentation entraîne celui, en attendant, pour soi ou plus probablement nos successeurs, de faire ce qu’on peut avec des ressources cognitives et de vie déplorablement basses, et à mon avis en déclin parce que nous cédons à l’émotionnel, dont nous sommes dotés.
    Le problème de la facilité que vous dénoncez se voit toutefois là : bien des gens veulent interdire le mieux parce qu’ils ne sont pas sûrs de l’avoir et que cela fatigue. A ce compte, il faudrait prohiber études, lectures, création et hygiène. Disons que certains veulent interdire le mieux par esprit niveleur, d’autres parce que cela changerait les habitudes. Mais pour ma part, je me dis que certes, avec une intelligence augmentée j’aurais d’autres pensées qu’aujourd’hui, et que c’est une bonne chose, le mieux produisant du meilleur.
    Ne pas vouloir échapper au monde mauvais, souffrance, mort et bêtise, soit par la mort, soit par le rêve, mais le rendre encore plus inexorablement déplorable, soit en l’aggravant, dans le pire des cas, par des attentats, soit en interdisant d’en abolir, pour les volontaires, les aspects les plus répugnants, me semble inqualifiable.
    Un précédent : nos ancêtres n’avaient pas la science, ils l’ont « fabriquée » peu à peu. Nous récoltons ce qu’ils ont semé.
    Le problème est que nous ne semons plus. Avoir des enfants sans rien avoir à leur donner, si ! Nous ne parlons que de rendre une planète en bon état, si c’est utile, cela ne suffit pas. Comme dans la parabole où un riche donne son argent à placer à ses serviteurs, il faut investir pour obtenir plus que ce que nous avons reçu.
    Toute famille, toute nation, toute culture qui fait cela est justifiée par ses œuvres, les autres condamnées.
    Les Etats-Unis sont donc justifiés, et si cela continue comme cela, l’Europe sera condamnée, plus vieille de ne plus forger le futur que des trésors à présent inutiles qu’elle aura pu amasser.

  109. J’ai failli louper un grand moment de déjections canines de mon toutou Gaspary Elushaine :
    « C’est Sarkozy qui a… etc. etc. »
    Rédigé par : Elusen | 18 juin 2018 à 04:21
    Vous me parlez de ce petit président Kinder Bueno ? Ce mini-Président de gauche qui avait promis de passer le Kärcher ?
    Vous me parlerez aussi de Le Pen, je présume, puis de Wauquiez, de beaux parleurs mais qui ont peur d’être élus et s’ils le sont, continueront les politiques collabos de l’UE mafia ?
    N’est pas TRUMP qui veut !
    Mon Président rêvé serait celui qui aurait enfin le courage de porter un képi et des bottes !
    Mon Pôv’ Gaspounet, tout faux comme d’hab !

  110. Mais comment fait-il, Robert Marchenoir, pour voir cohabiter en lui l’extrême alacrité de ses analyses et la morgue inacceptable de ses conclusions, qui mettent en l’air tout ce qu’il y aurait de juste en ces descriptions au bénéfice du plaisir immédiat de devoir définir les causes, et d’alors se tromper au point de ressembler comme l’image du miroir à ceux qu’il dénonce ?
    Comme un torrent qui dévale gaiement la pente du réel puis s’oblige à détourner le flux à l’entonnoir de son obsession, réduisant la puissance de sa réflexion en gerbe inutile et haineuse, besoin vaniteux de s’expliquer à soi-même sa propre schizophrénie, au point que l’on est en droit de se demander, au-delà de l’invraisemblable longueur de ses productions, s’il n’est pas plusieurs.
    Il est une sorte de témoin, de papier pH de l’Occident, où la rage et la frustration détruisent tout ce que la tradition séculaire et l’état des connaissances a pu établir, et qu’il sait repérer, mais qu’il ne fait qu’entraîner dans un mouvement régressif et exaspérant de désir dominant, ravalant l’évolution culturelle aux pires archaïsmes que pourtant sa grande intelligence et l’étendue des connaissances qu’il a reçues devraient lui permettre d’éviter.
    Lire, écrire, compter, dit le ministre, ne sont rien s’ils ne s’inscrivent pas dans le respect d’autrui.
    C’est à se demander s’il ne faudrait pas refuser à l’Occident l’accession au collège, pour lui éviter éternellement d’être asservi par des princes inversés qui ne cautionnent plus que le malheur et les divisions, seuls à même de garantir le pouvoir de leur destruction, pour éviter qu’ils marchent en bataillon, les petits blancs, exigeant la protection de la tyrannie de leur désir, qu’on continue à leur payer retraites et cotisations sociales sur le dos mais d’autres pauvres, éduqués qu’ils sont au goulot de l’amour libre et de l’abolition des privilèges qu’ils imaginaient être pour tous plutôt que pour personne, persuadés de leur supériorité intellectuelle d’esclaves abolis.
    Marchenoir pourrait alors accéder à la vérité, dont nous n’avons conscience que par la trace qu’elle laisse en nous, et accéder au génie de l’instinct du cœur que nos traditions – juives, grecques, romaines puis chrétiennes – indiquent et qu’il sait formuler sans toutefois aller jusqu’au bout de leur logique, qui est soin à la relation dans le respect d’autrui, même et surtout s’il est plus faible et moins bien éduqué.
    Il saurait alors, et nous avec, accéder à l’age adulte, à la vision d’un avenir possible et qu’il nous appartient de construire et de protéger.

  111. @ Lucile | 18 juin 2018 à 23:51
    J’ai pu observer auprès de mes deux cousines américaines le même phénomène que celui que vous relatez.
    Ma tante a épousé un pilote américain faisant partie de l’opération Torch au Maroc en 1942 (où ma famille vivait depuis Lyautey, pour faire court).
    À l’adolescence mes cousines étaient fières d’avoir une mère française, leçons de piano, découverte des grands auteurs français, danse classique et flonflons au barbecue du 14 juillet à Port Washington (Long Island)…
    Puis il y a eu un tournant, de Gaulle, les inepties anti-américaines de Michel Jobert, Cheysson sous Mitterrand, et puis ce cher New York Times qui nous bombarde d’insultes depuis soixante ans « il n’y a qu’une brosse à dents pour dix Français »…
    Soudain, mes deux cousines se mirent à parler le français comme Jane Birkin, j’ai compris que leur QI se dégradait. Que la France était pour elles un fardeau social dans leur milieu américain.
    Le QI est aussi fonction du milieu ambiant. Il peut se dégrader avec l’âge, c’est comme le permis de conduire où on peut perdre tant de points qu’il faut le repasser, mais pour le QI c’est trop tard, hélas.
    Louis-Ferdinand Céline avait traité ses juges de « clanculs », ce qu’ils prirent comme un outrage alors qu’il s’agit tout bonnement d’un coquillage marin qui prend la couleur ambiante pour se protéger…
    C’est ce qui arrive aux Américains, ils prennent l’échelle de Darwin en sens inverse.

  112. @ Savonarole | 19 juin 2018 à 13:19
    Non, pas de sentiments anti-français chez nous pour l’instant, au contraire. Et elles ne plombent pas trop la moyenne nationale en ce qui concerne le QI, quoique l’une des deux soit flemmarde comme un lézard.
    Il paraît que le QI a été mis au point au moment de la Seconde Guerre mondiale pour permettre à l’armée américaine d’exploiter au mieux le potentiel humain des troupes, à un moment où la victoire était loin d’être assurée. À chaque soldat était attribuée une mission différente selon ses moyens intellectuels. Il restait au plus bas de l’échelle un pourcentage (je ne sais plus de combien, disons 10 à 15%) à qui on ne pouvait confier aucun travail pour cause de débilité, profonde ou légère… Ils pouvaient toujours servir de chair à canon je suppose. Ça fait un peu penser au Meilleur des mondes.
    Les socialistes anglais au pouvoir (bien après la guerre) ont ensuite utilisé le test pour détecter des gens à fort potentiel que le système scolaire aurait laissés de côté.
    L’une de mes petites-filles explique la baisse de niveau observée et largement publiée dans l’opinion américaine par le fait que, dit-elle, les gens sont maintenant intelligents pour d’autres choses qu’autrefois. L’autre, sans que je lui ai soufflé mes opinions, pense que l’école tue la curiosité intellectuelle, surtout scientifique, des enfants. Ils passent trop de temps à l’école, on leur dilue le savoir, c’est mortellement ennuyeux.
    Freud expliquait la réussite intellectuelle et artistique de l’Occident par la frustration sexuelle, due au fait que l’âge du mariage, de la fondation d’une famille (et de la fornication…) vient longtemps après la puberté. Le refoulement oriente la curiosité et l’énergie vers des objectifs plus intellectuels. Je trouve l’idée intéressante. Mais elle est battue en brèche par l’exemple de notre président tombé fou amoureux de sa prof à l’école, et tellement, tellement intelligent. Vous me direz, on ne connaît pas son QI. Les plus élevés se tournent généralement vers des études scientifiques.

  113. « Freud expliquait la réussite intellectuelle et artistique de l’Occident par la frustration sexuelle, due au fait que l’âge du mariage, de la fondation d’une famille (et de la fornication…) vient longtemps après la puberté. Le refoulement oriente la curiosité et l’énergie vers des objectifs plus intellectuels. »
    Rédigé par : Lucile | 19 juin 2018 à 14:06
    Pour une fois, et délaissant la critique d’Onfray, je serais plutôt en accord avec cette observation…
    Les ados refoulés que nous avons été savaient découvrir très tôt la lecture, écoutaient les émissions radiophoniques, écrivaient des lettres ou des pneus (ah ! les pneus ! chers papiers roulés que l’on défroissait en tremblant…) à leur belle, et géraient leurs émois par d’autres moyens que les zéros sociaux. Mary découvrait l’appel du 18 Juin à 9 ans (moi c’était plutôt Robinson Crusoé et Blek le roc) et Achille faisait son éducation religio-sexuelle chez les maristes.
    Mais aujourd’hui je peux, si je veux, taper « Nuits d’été » sur mon PC et visionner aussitôt sur YouTube une vingtaine d’interprétations, faire défiler sur mon écran toutes les statues Fang des collections diverses, etc.
    Ces solitaires plaisirs sont-ils préférables aux divagations de notre jeunesse ? Vaste question.

  114. @ sylvain | 19 juin 2018 à 08:18
    « Mon Président rêvé serait celui qui aurait enfin le courage de porter un képi et des bottes ! »
    Vous avez dû faire Führer pendant la Seconde Guerre mondiale !

  115. « C’est ce qui arrive au Américains, ils prennent l’échelle de Darwin en sens inverse. »
    Rédigé par : Savonarole | 19 juin 2018 à 13:19
    Vu le nombre d’Américains, je pense qu’on peut rajouter un X à « au américains », je vous présente toutes mes confuses,
    comme disait le réfugié soviétique du Père Noël est une ordure.

  116. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 19 juin 2018 à 14:06
    « L’une de mes petites-filles explique la baisse de niveau observée et largement publiée dans l’opinion américaine par le fait que, dit-elle, les gens sont maintenant intelligents pour d’autres choses qu’autrefois. »
    Votre petite-fille formule là l’une des énièmes variations du déni de l’existence de l’intelligence, de son importance, de ses variations entre les hommes ainsi qu’au cours du temps.
    « Freud expliquait la réussite intellectuelle et artistique de l’Occident par la frustration sexuelle, due au fait que l’âge du mariage, de la fondation d’une famille (et de la fornication…) vient longtemps après la puberté. »
    Une façon plus précise de décrire ce phénomène est d’opposer les races (eh oui… encore… désolé) qui ont une stratégie de reproduction intensive, et celles qui ont une stratégie de reproduction extensive.
    Les premières font moins d’enfants, et investissent beaucoup dans leur éducation (entendre par là le sens originel du terme, pas uniquement l’Education nationale et son sacro-saint budget). Les secondes font plus d’enfants, et leur accordent moins d’importance. S’ils survivent, tant mieux. Sinon, on en fera d’autres.
    Parmi les races à stratégie de reproduction intensive, se trouvent la race juive et la race blanche. La célèbre « mère juive » ne vient pas de nulle part.
    Parmi celles à stratégie de reproduction extensive, se trouvent la race arabe et la race noire. L’islam encourage la maltraitance infantile. Le fameux proverbe africain, disant qu’il faut tout un village pour élever un enfant, est une manière habile de maquiller le fait que personne ne s’en occupe, et qu’ils courent tout seuls entre les cases (ou entre les barres de HLM).
    C’est bien l’une des raisons pour lesquelles ce sont les enfants noirs qui tombent des fenêtres de ces mêmes HLM, de façon tout à fait disproportionnée. Comment le sait-on ? Eh bien, parce que les affiches de prophylaxie officielles contre cette étrange épidémie montrent… des enfants noirs. Contrairement au politiquement correct, qui remplace le noir par le blanc, dans la « communication », à chaque fois que cela risquerait de montrer les Noirs sous un mauvais jour. Comme la diffusion de ces affiches en réserve la vue, en pratique, aux populations concernées, les autorités peuvent, pour une fois, dire la vérité.
    Les deux stratégies reproductives se « défendent », en termes évolutifs, par rapport à l’environnement, etc. Ce qui est certain, c’est que seule la stratégie à fort investissement parental dans chaque enfant permet d’aboutir aux sommets de la civilisation occidentale.
    Encore faut-il, pour qu’elle reste efficace à long terme, que la partie supérieure de la race blanche, la crème de la crème, en quelque sorte, continue à faire un nombre suffisant d’enfants.
    Or, le remplacement tendanciel du christianisme par le socialisme, en Europe comme aux Etats-Unis, fait que les basses classes se reproduisent plus que les autres. Tandis que les Blancs les plus intelligents font un enfant (ou 1,5), tardivement. Quand ils ne vont pas l’adopter en Afrique… C’est la thèse présentée par le film Idiocracy, sur le mode de la comédie.
    Un autre point crucial est que la création et le maintien de la civilisation occidentale exigent, non seulement un bon niveau moyen d’intelligence, mais la présence d’un nombre significatif de génies. Des gens qui sont très à droite sur la courbe de Gauss de l’intelligence.
    Les Noirs n’en produisent aucun. Il n’y a pas de génies noirs. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les nombreuses listes d’inventions dues aux Noirs — établies par des Noirs, bien entendu, dans un but d’auto-célébration raciale.
    En admettant leur véracité (qui est fortement sujette à caution : un examen attentif de ces revendications révèle un pipotage intensif), leur contenu relève du comique involontaire le plus abouti. On y trouve, par exemple, le feu rouge (ce qui m’étonnerait beaucoup, mais quand bien même), et… le pistolet à eau. Yes, Madame. Une marque particulière de pistolet à eau, le haut de gamme de ce type de jouet, très connue aux Etats-Unis.
    Continuons donc d’accueillir, par millions, les Africains qui nous arrivent dans des barcasses ; l’un d’entre eux arrivera bien, un jour, à nous perfectionner le pistolet à eau…
    Finissons par les Juifs, dont on ne fait pas assez souvent remarquer qu’ils n’existent pas. On en parle beaucoup, on ne parle même que d’eux, mais ils ne sont que… 14 millions. Dans le monde entier. Etats-Unis compris. Israël compris. Soit à peine plus que la population de l’Ile-de-France.
    Je n’ai pas besoin de vous préciser qu’ils sont très largement sur-représentés parmi les génies. Et pas pour le pistolet à eau… Cependant, il faudrait éviter de n’avoir à compter que sur eux pour renouveler le cheptel. D’abord parce que s’il faut exclusivement compter sur la survie de 14 millions de bonshommes pour maintenir notre civilisation, l’avenir va être légèrement angoissant.
    Ensuite parce que Dieudonné et ses potes nous cassent déjà suffisamment les pieds comme ça. Si nos descendants doivent se fader cent Alain Soral et mille Louis Farrakhan, ça ne va pas être très gai pour eux.
    ______
    @ Aliocha | 19 juin 2018 à 09:00
    « Marchenoir… blabla… Marchenoir… blabla… »
    Pipotron. Ane savant. Faux littérateur.

  117. Un immense Trump hier devant les caméras du monde entier, impassible, sourire aux lèvres devant les quelques singes hurleurs qui essayaient en vain de le déstabiliser au sujet des cages de mineurs mexicains séparés de leurs parents indignes qui mettent leur progéniture en danger, sachant que la frontière US est un véritable champ de mines pour ceux qui veulent s’y aventurer.
    Étonnant que les ligues de la bien-pensance merdiatique mondiale ne condamnent que Trump et non le président mexicain responsable de la mise en danger de son peuple ; humanisme bisounours à sens unique, le méchant facho réac populiste identitaire nazi c’est l’Américain, la gentille victime c’est le Mexicain.
    Pourvu que Trump tienne bon et n’infléchisse pas sa politique migratoire, il nous montre l’exemple à suivre, à nous les pétochards européens collabos soumis à l’invasion islamiste.
    Très bonne initiative aussi de se retirer de ce cloaque de faux culs de l’ONU et ses préférences victimaires : le méchant Israélien et le gentil Palestinien.
    Du grand Trump ! Pour lui je ferai une exception concernant mon rêve de képi, ça nous priverait de sa coiffure géniale qui ressemble à un pied de nez à tous ces guignols trumpophobes.

  118. Lucile va-t-elle avoir le courage minimal ou redescendre l’échelle avec Savonarole sous les insultes et les torrents d’opprobre de notre écolier dont on espère que les évolutions de l’EN lui refuseront le passage en 6ème ?
    Quant à moi, je réitère ma condamnation à l’écoute éternelle des génies de l’humanité qui, comme les juifs, ont su de la discrimination épouvantable qu’ils ont subie faire une force positive et féconde :
    https://www.youtube.com/watch?v=FEPFH-gz3wE

  119. @ Aliocha | 20 juin 2018 à 08:40
    Rien compris ! Quel courage ? Quelle échelle ?
    Quand vous ne vous grisez pas de clichés et de citations, vous vous exprimez sous forme allusive. Top fort pour moi, ça me dépasse. Je note tout de même que vous semblez vous préoccuper du salut de mon âme et vous en suis fort reconnaissante.

  120. @ Lucile
    Je ne comprends pas non plus ce qu’a voulu dire Aliocha, mais je suppose qu’il a voulu bien faire… Soit vous ne craignez pas l’enfer, soit vous faites semblant de rien, ce que je trouve bien beau dans les deux cas.
    Comme vous vous comportez bien avec une inspiration religieuse, quoi de mieux que de vous envoyer du Bach également inspiré par le christianisme ?
    https://www.youtube.com/watch?v=tdLCcQixNvg

  121. Mary Preud'homme

    @ Lucile en passant
    Le paléontologue américain Stephen Jay Gould affirmait dans son livre la Mal-mesure de l’homme que « l’intelligence générale était simplement un artefact mathématique, et que son utilisation n’était pas scientifique, mais culturellement et socialement discriminatoire »… ajoutant que les scores de QI sont des indicateurs médiocres de l’intelligence complète d’un individu… et s’avèrent notamment dans l’incapacité de prédire comment une personne qui les réussit se comportera dans une profession particulière.

  122. Vous avez quand même compris cela, Lucile, peut-être comprendrez-vous quel courage il faut pour s’opposer aux arguments racistes, émis au nom de l’idéologie chrétienne et de la supériorité de la race blanche, on a vu où ça menait par le passé, et voilà qu’on recommence.
    Demandez à Mary, ou à Césaire, ou à Levinas ce qu’ils en pensent.

  123. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 20 juin 2018 à 08:40
    « Lucile va-t-elle avoir le courage minimal ou redescendre l’échelle avec Savonarole sous les insultes et les torrents d’opprobre de notre écolier, dont on espère que les évolutions de l’EN lui refuseront le passage en 6ème ? » [ça, c’est moi.]
    Mon Dieu, qu’il est bête… bête et hargneux… bête et hypocrite… Comment est-il possible d’être sot à ce point ? Vous faites un concours avec Charoulet, ou quoi ?
    Mon commentaire approuve celui de Lucile, l’amplifie, rebondit sur ses propos et tente d’ouvrir de nouvelles perspectives à partir de l’opinion de Freud qu’elle a rapportée. Cela vous incommode-t-il tant que deux personnes qui s’apprécient (pour ma part, en tous cas) tiennent une conversation normale, amicale et libre ?
    Il faut absolument que vous vous interposiez, pour tenter de semer la zizanie là où il n’y a que de l’estime et un échange de bon aloi ? Où voyez-vous « des insultes et des torrents d’opprobre » ? On peut avoir la citation ? Vous qui êtes si fort en copier-coller, cela devrait être dans vos moyens ?
    Savonarole et moi, nous nous apprécions, également, et ça aussi, ça a l’air de vous déranger. Il faut absolument que vous tentiez d’insinuer le contraire ?
    Vous êtes un f… de m…, Aliocha, sous vos airs doucereux de bisounours, qui a le culot de se revendiquer du christianisme, en plus ! Vous savez ce qu’elle dit, la Bible, des gens comme vous, qui tentent de créer des dissensions là où il n’y en a pas ? Vous savez ce qu’elle dit, des calomniateurs et des diffamateurs dans votre genre ?
    Vous avez l’arrogance d’écrire : « Quant à moi, je réitère ma condamnation ». Mais qui croyez-vous que « votre condamnation » puisse intéresser ? Vous vous prenez pour le Pape, maintenant ? Et c’est vous qui osez me reprocher une « morgue » parfaitement imaginaire ?
    Ce qui serait intéressant, éventuellement, ce serait d’avoir vos arguments sur tel ou tel sujet évoqué ici, par Philippe Bilger (tant qu’à faire…) ou par l’un de ses commentateurs. Je n’ose dire : vos informations, ce serait trop vous demander.
    Mais « votre condamnation » ? Vous aussi, vous vous prenez pour Napoléon ?
    Vous osez vous poser, ici, en parangon de la tolérance et de la charité, et depuis près d’un an, vous utilisez mon nom comme une poupée vaudou dans l’un de vos commentaires sur deux, pour faire reluire ce que vous prétendez être votre belle âme ?
    Allez prendre une douche, allez vous confesser, allez vous enfermer dans un couvent en faisant voeu de silence pendant un an, pour vous purifier de vos dégoûtantes pratiques, et ensuite nous pourrons, peut-être, croire à vos protestations de vertu. Si elles disparaissent. Vous n’êtes pas plus un saint que n’importe qui, ici.
    Je relève aussi cette insondable imbécillité de votre part :
    @ Aliocha | 20 juin 2018 à 21:52
    « Peut-être comprendrez-vous quel courage il faut pour s’opposer aux arguments racistes, émis au nom de l’idéologie chrétienne et de la supériorité de la race blanche. »
    C’est sûr que pour être « anti-raciste », aujourd’hui, en France, il faut être extrêmement courageux ! Ce sont les émetteurs d’opinions « anti-racistes » qui risquent le harcèlement sur Internet, la fermeture de leur compte Twitter ou Facebook, les menaces de mort, les convocations répétées par la police, des poursuites judiciaires, des amendes en série, la perte de leur emploi, l’ostracisme social, la destruction de leur carrière, la ruine, voire l’agression physique, quand ce n’est pas le viol ou le meurtre !
    Ce sont les opinions « anti-racistes » qui sont extrêmement mal vues dans l’Eglise de France, qui ne sont jamais professées par les évêques et qui peuvent vous valoir l’excommunication !
    Pour dire exactement le contraire de la vérité avec componction, vous êtes très fort…
    Quant aux « arguments racistes » que j’aurais émis ici « au nom de la supériorité de la race blanche », il se trouve que je viens de démontrer la fausseté des arguments « anti-racistes » au nom de la supériorité de la race noire…
    Mais vous non plus, vous ne savez pas lire, ni réfléchir… Vous êtes simplement une machine, un automate, un logiciel qu’on a programmé pour diffuser la propagande « anti-raciste » quoi qu’il arrive, tout en restant totalement étanche au monde qui vous entoure.
    ______
    @ Mary Preud’homme | 20 juin 2018 à 21:39
    « Le paléontologue américain Stephen Jay Gould affirmait dans son livre la Mal-mesure de l’homme que ‘l’intelligence générale était simplement un artefact mathématique, et que son utilisation n’était pas scientifique, mais culturellement et socialement discriminatoire’. »
    Oui. Ce monsieur fait partie de la longue cohorte des faux intellectuels mais vrais gauchistes, qui s’emploient à diffuser la propagande politiquement correcte au lieu de respecter la démarche scientifique.
    Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les universités d’Europe et d’Amérique du Nord sont désormais occupées, c’est le terme exact, par des brigades de soi-disant professeurs qui sont avant tout des terroristes intellectuels du néo-communisme.
    Si vous-même aviez la moindre notion de ce qu’est la démarche scientifique, vous vous demanderiez en quoi un paléontologue serait qualifié pour dire, à rebours de ce que les hommes savent depuis des milliers d’années, par l’expérience et par la science, que l’intelligence n’existe pas.
    Un psychologue pourrait être qualifié. Un médecin pourrait être qualifié. Un spécialiste de la biochimie humaine pourrait être qualifié. Mais un paléontologue ?
    Si votre approche était respectueuse de la science, vous considéreriez comme éminemment suspecte une phrase où figure le mot « paléontologue » (qui désigne le praticien d’une branche de la science, donc), suivie non seulement d’une assertion se voulant scientifique, mais étayée sur rien (« l’intelligence générale est simplement un artefact mathématique »), mais aussi d’une affirmation n’ayant rien à voir avec la science, et tout à voir avec la politique et l’idéologie (« l’utilisation de la notion de science n’est pas scientifique, mais culturellement et socialement discriminatoire »).
    Il vous reste à nous démontrer (à vous, et non à Stephen Jay Gould), pourquoi il ne faudrait pas procéder à une discrimination culturelle et sociale. Toute l’histoire de l’humanité montre, au contraire, que la sagesse et le génie humains consistent à discriminer à bon escient. Et que rien de bon, de beau et de grand ne s’obtient sans une discrimination de tous les instants.
    Evidemment, cela heurte de front les intérêts politiques de vos amis les Noirs. Mais vous pourriez au moins avoir l’honnêteté de reconnaître que vous parlez au nom des intérêts politiques du lobby noir, et non au nom de la science ou de la vérité.
    Les intérêts politiques superficiels et à très court terme, d’ailleurs. Car le gauchisme, l’immigrationnisme, le multiculturalisme et « l’anti-racisme » vont directement à l’encontre des intérêts du groupe humain constitué par les personnes de race noire. Et différents intellectuels noirs l’ont affirmé avant moi. Mais vous n’avez pas l’air de vous en être aperçue. Votre tribalisme exacerbé, fanatique et irréfléchi vous en empêche.
    Comme beaucoup de gens, vous avez du mal à séparer votre vie privée de votre politique. Je vous rappelle néanmoins que la seconde est exactement le contraire de la première. Si l’on parle de vie publique, si l’on parle d’intérêt général, ce n’est pas un hasard. Seuls sont qualifiés pour parler de politique ceux qui sont capables de faire cette distinction.

  124. @ Aliocha
    N’essayez pas de penser à la place de Levinas, c’est mon conseil. D’après ce que j’ai lu de lui, il n’appréciait pas la naïveté, vraie ou fausse, ni l’infantilisme.
    La position morale, me semble-t-il, consiste déjà à ne pas falsifier la vérité. Dans la réalité, il y a des gens plus futés que d’autres, des enfants et des adultes intellectuellement plus ou moins doués. C’est injuste mais c’est comme ça. Ce qui serait immoral, et niais, serait de mentir à ce sujet ; cela prouverait que pour accorder autant de valeur aux uns qu’aux autres, on devrait se raconter que les qualités intellectuelles sont les mêmes chez tout le monde. Or la valeur d’un être humain ne se mesure pas à son QI, ni à sa beauté, ni à sa force physique, ni à son sexe, ni à sa race, ni à son âge. Et, ajouterait Saint Paul, même pas à ses mérites non plus. Si l’un de vos enfants est meilleur élève que son frère, refusez-vous de reconnaître cette différence de peur de préférer celui qui réussit le mieux, de lui accorder plus de valeur ? C’est cela être chrétien ?
    Je pense que RM instaure ce débat pour combattre l’inauthenticité en vigueur quand on aborde ces sujets, et parce qu’il estime que l’immigration actuelle met en danger notre mode de vie. Je ne pense pas qu’il soulèverait la question si une bonne proportion de jeunes hommes africains, Maghreb compris, n’avaient l’intention de venir s’installer en Europe, au besoin illégalement, et si on ne nous avait pas seriné que c’était une chance pour nous. RM le fait en polémiste, à sa façon, certainement dure pour ceux dont il parle, mais à mon avis moins cynique que la fausse commisération de gens socialement compétitifs pour eux et pour leurs enfants, mais qui font semblant de ne pas l’être. Opprobre pour opprobre, les « mâles blancs » se rebiffent, ça vous étonne ? Personnellement je ne fais pas tourner le débat autour du QI, ni du QI moyen par race, mais je vois que les Anglais et les Américains réfléchissent au QI et à la manière dont il se répartit, et ce n’est pas inintéressant. À vrai dire, toute société qui veut assurer son avenir, cherche naturellement à développer ses atouts et réfléchit aux moyens d’y parvenir. C’est d’ailleurs ce qui la rend attractive aux yeux des candidats à la naturalisation.
    Je serais intéressée si les contradicteurs de RM lui présentaient des arguments solides. Jusqu’ici, ils ont surtout cherché à l’invectiver.
    Quant à moi, je n’appartiens à aucun clan. Dois-je me justifier auprès de vous de ne pas m’opposer avec véhémence à Savonarole ou à Robert Marchenoir ? Est-ce une faute morale ? Je suis très contente de m’être réconciliée avec Savonarole. Pour autant, je ne suis pas mariée avec lui comme vous l’insinuez de temps en temps. J’ai un mari (immigré) qui est aussi mon meilleur ami sur terre, je n’ai pour l’instant pas d’autre idylle en vue, et cela depuis quelques dizaines d’années maintenant.
    @ Noblejoué
    Merci pour ce morceau magnifique.
    Mais si, j’ai peur de l’enfer, des guerres, du mensonge, de l’oppression, de la cruauté, de la souffrance, des mauvais traitements, de l’injustice, de la décrépitude, de la laideur, de la misère, de tout ce qui fait de la vie un fardeau.
    @ Mary Preud’homme
    Tout à fait d’accord, le QI n’a rien à voir avec les profils de postes ni avec celui des candidats. Et nous connaissons les idioties, ou l’esprit retors, de gens réputés intelligents. N’empêche que pour mesurer les capacités d’abstraction, c’est le moins mauvais des tests. Mais ça ne va pas plus loin. Il ne mesure aucunement la motivation, qui est essentielle professionnellement, ni les aptitudes au travail de groupe, aux contacts, à la prise de responsabilité, à la gestion du stress, à la résolution des conflits, ni l’ouverture d’esprit.

  125. Levinas, « Quatre lectures talmudiques » :
    « Qui ne pardonne l’offense faite aux hommes, offense son Dieu. »
    Ils gigotent, les suprématistes, ils se justifient, accrochés à l’hameçon de leur violence, balancier entre les insultes et le mépris, tentant à tout prix des catégorisations, et des tests de QI, et les antiracistes, et les gauchistes, élaborant des systèmes qu’il n’est même pas besoin de réfuter car, ayant perdu le sens de la relation, ils sont engagés dans la spirale obsessionnelle qui leur a fait perdre le contact à la réalité, n’ayant d’autre solution, ô la belle surprise, que le tous contre un, la belle et irréfutable alors unanimité.
    A l’heure de la verticalisation de la courbe démographique, on ne peut que constater l’incapacité crasse, l’éternel retour du pire où l’homme blanc ne peut, alors qu’il a obtenu sa domination grâce à la révélation évangélique, que se précipiter au temps qui précède cette domination, cette révélation lui indiquant que sans partage, de ses connaissances, de ses richesses, de son progrès culturel, politique, industriel, c’est-à-dire sans renoncement à la domination, inscrite pourtant dans ses lois, qui exige que tous en ait leur part, il retournera à la pire des barbaries. Il sera, et à raison, contesté, entraînant alors, Trump en est le symptôme, le retour du totalitarisme, qui pulvérise la révélation, faisant de notre trésor le moteur du retour aux clans, aux mafias, aux sectes qui ne partagent que la volonté de s’entredétruire.
    Elle est là, la défaite dont parle Sloterdijk, et il n’y aura de solutions que dans la mesure où, au lieu de toujours glorifier la force, avouer que nous sommes démunis dans notre incapacité à se passer d’elle, dans notre incapacité à pardonner, surtout à soi-même, pardonner notre incapacité à accéder à la seule solution, la seule protection pragmatique, qui est l’amour du prochain et le renoncement à le dominer, même et surtout s’il n’a pas accès à cette connaissance, à défaut de quoi, nous nous ravalons aux temps où nous n’y avions pas non plus accès.
    Je remercie mes contradicteurs de savoir me pousser dans mes retranchements, j’avoue n’avoir à partager que ce que je ressens, obscurément même si je sais que ce que je ressens est puissant, et qu’il est l’heure de ne pas céder, et de se rappeler, infatigablement, cette réalité à laquelle l’Occident jour après jour est convoqué, que les offenses que nous nous infligeons ne sont qu’une faible tentative pour ne pas y faire face, préférant sombrer en nos luttes intestines pour mieux ne pas assumer cette vérité insoutenable :
    « L’Évangile est la dernière et merveilleuse expression du
    génie grec, comme l’Iliade en est la première ; l’esprit de
    la Grèce s’y laisse voir non seulement en ce qu’il y est
    ordonné de rechercher à l’exclusion de tout autre bien « le
    royaume et la justice de notre Père céleste », mais aussi
    en ce que la misère humaine y est exposée, et cela chez un être divin en même temps qu’humain. Les récits de la
    Passion montrent qu’un esprit divin, uni à la chair, est
    altéré par le malheur, tremble devant la souffrance et la
    mort, se sent, au fond de la détresse, séparé des hommes
    et de Dieu. Le sentiment de la misère humaine leur donne
    cet accent de simplicité qui est la marque du génie grec, et
    qui fait tout le prix de la tragédie attique et de l’Iliade.
    Certaines paroles rendent un son étrangement voisin de
    celui de l’épopée, et l’adolescent troyen envoyé chez
    Hadès, quoiqu’il ne voulût pas partir, vient à la mémoire
    quand le Christ dit à Pierre : « Un autre te ceindra et te
    mènera où tu ne veux pas aller. » Cet accent n’est pas
    séparable de la pensée qui inspire l’Évangile ; car le
    sentiment de la misère humaine est une condition de la
    justice et de l’amour. Celui qui ignore à quel point la
    fortune variable et la nécessité tiennent toute âme
    humaine sous leur dépendance ne peut pas regarder
    comme des semblables ni aimer comme soi-même ceux
    que le hasard a séparés de lui par un abîme. La diversité
    des contraintes qui pèsent sur les hommes fait naître
    l’illusion qu’il y a parmi eux des espèces distinctes qui ne
    peuvent communiquer. Il n’est possible d’aimer et d’être
    juste que si l’on connaît l’empire de la force et si l’on sait
    ne pas le respecter.
    Les rapports de l’âme humaine et du destin, dans
    quelle mesure chaque âme modèle son propre sort, ce
    qu’une impitoyable nécessité transforme dans une âme
    quelle qu’elle soit au gré du sort variable, ce qui par l’effet
    de la vertu et de la grâce peut rester intact, c’est une
    matière où le mensonge est facile et séduisant. L’orgueil,
    l’humiliation, la haine, le mépris, l’indifférence, le désir
    d’oublier ou d’ignorer, tout contribue à en donner la
    tentation. En particulier, rien n’est plus rare qu’une juste
    expression du malheur ; en le peignant, on feint presque
    toujours de croire tantôt que la déchéance est une
    vocation innée du malheureux, tantôt qu’une âme peut
    porter le malheur sans en recevoir la marque, sans qu’il
    change toutes les pensées d’une manière qui n’appartient
    qu’à lui. Les Grecs, le plus souvent, eurent la force d’âme
    qui permet de ne pas se mentir ; ils en furent
    récompensés et surent atteindre en toute chose le plus
    haut degré de lucidité, de pureté et de simplicité. Mais
    l’esprit qui s’est transmis de l’Iliade à l’Évangile en
    passant par les penseurs et les poètes tragiques n’a guère
    franchi les limites de la civilisation grecque ; et depuis
    qu’on a détruit la Grèce il n’en est resté que des reflets.
    Les Romains et les Hébreux se sont crus les uns et les
    autres soustraits à la commune misère humaine, les
    premiers en tant que nation choisie par le destin pour être
    la maîtresse du monde, les seconds par la faveur de leur
    Dieu et dans la mesure exacte où ils lui obéissaient. Les
    Romains méprisaient les étrangers, les ennemis, les
    vaincus, leurs sujets, leurs esclaves ; aussi n’ont-ils eu ni
    épopées ni tragédies. Ils remplaçaient les tragédies par les
    jeux de gladiateurs. Les Hébreux voyaient dans le
    malheur le signe du péché et par suite un motif légitime
    de mépris ; ils regardaient leurs ennemis vaincus comme
    étant en horreur à Dieu même et condamnés à expier des
    crimes, ce qui rendait la cruauté permise et même
    indispensable. Aussi aucun texte de l’Ancien Testament
    ne rend-il un son comparable à celui de l’épopée grecque,
    sinon peut-être certaines parties du poème de Job.
    Romains et Hébreux ont été admirés, lus, imités dans les
    actes et les paroles, cités toutes les fois qu’il y avait lieu de
    justifier un crime, pendant vingt siècles de christianisme.
    De plus l’esprit de l’Évangile ne s’est pas transmis pur
    aux générations successives de chrétiens. Dès les
    premiers temps on a cru voir un signe de la grâce, chez les
    martyrs, dans le fait de subir les souffrances et la mort
    avec joie ; comme si les effets de la grâce pouvaient aller
    plus loin chez les hommes que chez le Christ. Ceux qui
    pensent que Dieu lui-même, une fois devenu homme, n’a
    pu avoir devant les yeux la rigueur du destin sans en
    trembler d’angoisse, auraient dû comprendre que seuls
    peuvent s’élever en apparence au-dessus de la misère
    humaine les hommes qui déguisent la rigueur du destin à
    leurs propres yeux, par le secours de l’illusion, de l’ivresse
    ou du fanatisme. L’homme qui n’est pas protégé par
    l’armure d’un mensonge ne peut souffrir la force sans en
    être atteint jusqu’à l’âme. La grâce peut empêcher que
    cette atteinte le corrompe, mais elle ne peut pas
    empêcher la blessure. Pour l’avoir trop oublié, la tradition
    chrétienne n’a su retrouver que très rarement la
    simplicité qui rend poignante chaque phrase des récits de
    la Passion. D’autre part, la coutume de convertir par
    contrainte a voilé les effets de la force sur l’âme de ceux
    qui la manient.
    Malgré la brève ivresse causée lors de la Renaissance
    par la découverte des lettres grecques, le génie de la
    Grèce n’a pas ressuscité au cours de vingt siècles. Il en
    apparaît quelque chose dans Villon, Shakespeare,
    Cervantès, Molière, et une fois dans Racine. La misère
    humaine est mise à nu, à propos de l’amour, dans l’École
    des Femmes, dans Phèdre ; étrange siècle d’ailleurs, où,
    au contraire de l’âge épique, il n’était permis d’apercevoir
    la misère de l’homme que dans l’amour, au lieu que les
    effets de la force dans la guerre et dans la politique
    devaient toujours être enveloppés de gloire. On pourrait
    peut-être citer encore d’autres noms. Mais rien de ce
    qu’ont produit les peuples d’Europe ne vaut le premier
    poème connu qui soit apparu chez l’un d’eux. Ils
    retrouveront peut-être le génie épique quand ils sauront
    ne rien croire à l’abri du sort, ne jamais admirer la force,
    ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les
    malheureux. Il est douteux que ce soit pour bientôt. »
    http://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf

  126. @ Noblejoué
    Je parlais de l’enfer ici-bas. Nous vivons tous avec cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes.

  127. @ Lucile
    « Je parlais de l’enfer ici-bas. Nous vivons tous avec cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. »
    Tout à fait d’accord avec vous, alors.
    C’est pour cela – en plus du fait que ce soit un principe pour moi que chacun doive être laissé libre – que je trouve révoltant que les armes voire les méthodes de suicide soient si difficiles d’accès.
    Est-il d’autre moyen d’échapper au pire que de le prévenir, et de prévention plus sûre qu’une solution romaine ?

  128. La séparation des parents en situation irrégulière et de leurs enfants étaient déjà d’actualité quand Obama était président et qu’un couple de Mexicains était reconduit à la frontière.
    Personne ne disait rien quand Obama était président.

  129. @ Robert Marchenoir | 21 juin 2018 à 00:39
    Un grand merci ! Si j’avais su que vous aviez répondu à Aliocha, je ne me serais pas donné la peine de le faire. Je crains que ce ne soit peine perdue.
    À propos de votre commentaire sur les bienfaits du refoulement pour la civilisation d’après Freud, Carl Jung a développé la question sous le même angle que vous, mais je ne sais plus dans quel ouvrage.

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