Il n’est pas convenu ni convenable. Il est outrancier, parfois vulgaire, démagogue aussi. On peut tout dire de ce bateleur de génie. Le pire, il s’en moque. Le meilleur, il s’en flatte.
Mais il n’empêche : on a besoin de lui.
Ces derniers temps il a fait exploser l’audiovisuel public, en particulier Radio France avec un ciblage sur France Inter à laquelle on offre la fabuleuse opportunité de pouvoir vous critiquer avec l’argent qu’on lui donne. Il a eu droit à des réponses qui prétendaient le moquer mais n’ont pas convaincu ceux qui, en désaccord sur sa forme, ne sont pas loin d’approuver son fond (TPMP).
Car je persiste : on a besoin de lui.
Dans un monde où la parole officielle brille par son conformisme ou sa lâcheté, alors que le président de la République ne nous a pas encore expliqué pourquoi il avait changé d’avis, en si peu de temps, sur le report de l’âge légal à la retraite, dans un espace parlementaire à l’égard duquel TPMP représente une violence soft, dans une démocratie qui à la fois tolère des horreurs mais a des pudeurs de chaisière, Cyril Hanouna met heureusement les pieds dans le PAF.
Parce que je confirme : on a besoin de lui.
Quand il s’indigne parce qu’il récuse être « une société du défouloir » – et pourtant, à la lettre, ce n’est pas un mince compliment – et qu’il révèle le salaire conséquent de Sibyle Veil (18 500 euros par mois), il joue au trublion tellement libre et atypique que rien ne saurait entraver ses propos, aussi peu corporatistes qu’ils soient. Je ne peux pas m’empêcher de relever qu’il y a un progrès capital depuis la dernière campagne présidentielle : les médias officiels ne bénéficient plus d’une supériorité de principe mais sont eux-mêmes de plus en plus contestés par les citoyens et, ce qui est nouveau, de manière interne, par des esprits, professionnels, essayistes, polémistes, qui n’en peuvent plus d’une partialité favorisée par les subventions.
Parce que le paradoxe amer est là : les aides, les crédits publics, les budgets en hausse, loin d’engendrer une exemplarité pour le pluralisme, les débats, l’honnêteté, la vérité des faits et la lucidité équilibrée des analyses, suscitent absolument l’inverse. Puisque dans tous les cas on perçoit, pourquoi battre en brèche la mauvaise pente ? Se laisser glisser est sans risque et voluptueux.
Alors je maintiens : on a besoin de lui.
Je devine comme des mines méprisantes se dessinent, comme on n’est pas loin de me plaindre pour avoir si mauvais goût, parce qu’il y a des prestations médiatiques qui ne mériteraient que l’opprobre. Pourtant ne pas trouver dans les rages et les colères de Cyril Hanouna, derrière parfois l’extrémisme sans filtre de son verbe, des pépites incandescentes, fulgurantes, bien plus populaires que populistes (pour moi ce ne serait pas un gros mot !), des dénonciations infiniment partagées me semble relever d’une hémiplégie désastreuse. La République, peu à peu, va s’éteindre à cause d’une liberté d’expression qui se verra interdite d’existence pour l’essentiel mais choyée pour le dérisoire. Des ministres peuvent bien le reprendre, le sermonner : peu importe.
Parce que c’est une évidence : on a besoin de lui.
Une interrogation. Aurait-il tant d’écoute et d’audience, lui dans lequel on ne voit que l’histrion en feignant de ne pas remarquer l’éveilleur, le révélateur, si les mondes qu’on prétend ériger en modèles contre lui étaient réellement exemplaires ? Il est manifeste que son succès démontre au contraire, auprès d’un public peu accordé avec la politique classique, les débats conventionnels, à quel point il comble un manque, pallie un vide et suscite l’espérance d’autre chose.
Car j’approuve : on a besoin de lui.
Il ne faut pas le confondre avec ceux qu’il réunit. Ce qui est supportable, nécessaire avec lui devient intolérable avec les autres qui parasitent ses monologues ou ses délires calculés et nous offrent du Hanouna mais sans Hanouna : c’est insignifiant. C’est sa faiblesse et sa force singulière : au fond, il est tout seul.
Mais tant pis : on a besoin de lui.
Ce billet sera lu, je l’espère, par quelques-uns qui voudront bien approuver le risque que j’ai pris : dire du bien de Cyril Hanouna sans le porter aux nues.
Parce que quelqu’un qui sur le plan médiatique, et contre le ronron de l’audiovisuel public autosatisfait, fait tout péter, ne peut pas être mauvais. Il y a des explosions qui, agitant les bonnes consciences et déréglant les complaisances, sont salubres.
La France en a besoin.
Il est capable du meilleur comme du pire…
Mais c’est dans le pire qu’il est le meilleur !
Et sous ma plume, c’est un compliment.
Le pire, aujourd’hui, c’est le meilleur !
Comprenne qui pourra comprendre que le politiquement correct est le bastion à détruire.
C’est en bonne voie…
Grâce à lui et quelques autres.
Cher Philippe Bilger,
Une fois encore je partage votre propos.
Je ne regarde que les émissions qui permettent à chacun d’aller au bout de son propos sans être interrompu. Or l’émission d’Hanouna est exactement à l’opposé, où chacun fait artificiellement monter la mayonnaise pour en faire une foire d’empoigne dans le seul but de susciter de l’audience.
Mais tout comme la vérité sort de la bouche des enfants, les échanges vifs permettent souvent de perdre un peu le contrôle, et de dire alors vraiment ce qu’on a sur le cœur.
C’est là le seul intérêt de ce type d’émissions, où le politiquement correct vole souvent en éclats.
Face à des animateurs du secteur public qui dégoulinent de bien-pensance, avec des invités bien propres sur eux et bien au chaud dans le deux-pièces cuisine de leur mental, l’explosion hanounienne représente une des rares bouffées d’air frais du PAF.
L’obscurantisme qui caractérise le pouvoir macronien ne s’y est pas trompé, qui gourmande C8 (Hanouna) et CNews (Praud) pour des propos non conformes à la doxa.
Ben voyons !
Une intimidation contre-productive, dans la mesure où chacun aujourd’hui peut, notamment grâce aux réseaux sociaux, mesurer combien l’information officielle est soumise à cette bien-pensance.
Alors oui, on a besoin de lui.
« Parce que quelqu’un qui sur le plan médiatique, et contre le ronron de l’audiovisuel public autosatisfait, fait tout péter, ne peut pas être mauvais. Il y a des explosions qui, agitant les bonnes consciences et déréglant les complaisances, sont salubres.
La France en a besoin. » (PB)
La France devrait vivre au son des 1 000 000 de ses téléspectateurs, alors que 67 000 000 s’en tamponnent mollement le coquillard ?
Oui, il paraît que nous sommes 68 000 000 sur notre sol.
Hanounouille fait bien ce qu’il fait pour un public conquis, paresseux, qui au fond le regarde en avalant du pop-corn, avachi sur son siège, en attendant avec impatience le moment où il nous parlera de renifler des culottes sales.
Il a le droit de publier, c’est notre liberté, ça me rassure quand même qu’un type comme lui puisse raconter autant de trucs pourris à longueur d’émission, alors que pour un voile mal posé on sort le chanvre dont on fait les cordes.
Hanounouille c’est aussi un mercure, un baromètre, jusqu’au jour pas très lointain où son public se lassera, les nouilles ne seront plus al dente.
Il méprise ceux qui l’entourent, s’en sert comme sujet dans ses délires, humilier aussi, il adore ça, cracher sur ceux qui sont autour, il faut bien vivre… Sortir le mouchoir pour s’essuyer, et recommencer le lendemain.
« Plus dure sera la chute » titre de film passé, le pognon cher à Nanard cela compte, mais pour des types comme lui, la chute sera rédhibitoire. Il est un paria en devenir. Il restera toujours quelqu’un qui lui réservera un chien de sa chienne.
Habitant en centre ville, dans une rue piétonne sans trottoirs, la nuit étant tombée, un homme que je connais très bien a voulu descendre sa poubelle devant chez lui à 18h30. Etait-ce vivre dangereusement ? Pouvait-il imaginer un seul instant la suite ?
Une voiture a fait une marche arrière et l’a écrasé. Il a plusieurs côtes cassées et il est en réa à l’hôpital.
« …alors que le président de la République ne nous a pas encore expliqué pourquoi il avait changé d’avis, en si peu de temps, sur le report de l’âge légal à la retraite… » (PB)
Cette interview date de 2019 donc avant la campagne de 2022 dans laquelle il indique vouloir changer l’âge de la retraite.
Ben oui, entre-temps il y a eu le papyboom, tous ces Français qui ont été conçus après la Seconde Guerre mondiale et qui ont pris leur retraite ces dernières années.
Dans une société qui évolue en permanence, il faut savoir adapter les dépenses de l’État en conséquence, sinon le pays court vers une situation qui sera de plus en plus difficile à corriger.
Cette réforme est certes impopulaire, encore qu’elle prenne en compte les carrières longues et la pénibilité de certains métiers.
Mais bien sûr, les partis extrêmes, de gauche comme de droite, voient dans cette réforme une occasion inespérée de renverser le pouvoir en place.
Je ne suis pas certain que la majorité silencieuse accepte ce comportement de la part de certaines corporations qui veulent défendre leurs privilèges et sont prêtes pour cela à bloquer le pays, voire à menacer quiconque s’opposerait à leurs exigences, oubliant que la France est encore une République démocratique.
Cyril Hanouna fait tout péter ! Effectivement, on a même l’odeur.
Désolé pour la blague scatologique mais elle ne me paraît pas se départir de l’ambiance générale de l’émission.
M. Bilger,
Décidément, ces derniers temps, vous me provoquez sans égards…
Par un hasard malencontreux, le vide s’accoquine avec l’abattement et la mollesse, les vieux sages apportent dans une grotte trop éclairée par des projecteurs déformants, comme s’ils étaient les rois mages, leurs cadeaux inutiles !
Par quels artifices délétères, par quels outrageux mensonges, les guides et les penseurs se sont-ils transformés en thuriféraires du néant ?
Ils se dirigent vers le gouffre vorace, qui engloutit toute réflexion singulière, heureux et satisfaits de mal agir, de mal penser, de mal dire, de mal aimer…
D’où vient cette exaltation absurde qui aveugle les plus clairvoyants ?
On ne doit pas confondre l’euphorie que donne l’opium avec le bonheur.
Il n’est pas convenable de renforcer par un soutien même mesuré, un bateleur qui nivelle et délave le monde.
Il n’est pas convenable de faire accroire que rien d’autre n’est possible.
Car ailleurs, d’autres hommes dans le silence de leur labeur, dans l’ignorance et le mépris de cette foule profane, œuvrent et ne se découragent pas !
La frénésie et le vacarme de la masse ne sont pas propices à la réflexion, ils sont propices aux déchaînement, à la vindicte et au tribunal expéditif…
Ce dont on a besoin, c’est de la vérité, de l’équité, du savoir, et de la lucidité.
Quand je serais plus vieille et plus con*e, je dirai exactement le contraire !
Il me faudra pour supporter ce monde, du mensonge, de l’injustice, de l’obscurantisme, et de beaucoup, beaucoup d’illusions… des miroirs aux alouettes partout, s’il vous plaît !
Quand je serai vieille et con*e, que j’aurai peur de mourir, d’avoir mal, d’être seule, il me faudra une double dose de Bombay, et des kleenex en quantité, je pleurerai comme Niobé, et j’accuserai les jeunes d’insensibilité.
Quand je serai vieille et con*e, il faudrait, ce serait bien, ce serait vraiment chouette qu’Alzheimer soit mon Léthé, plutôt que d’encenser un clown…
S’il faut Hanouna pour dénoncer la mafia médiatique et les salaires des hauts fonctionnaires, alors on a effectivement besoin de lui.
Même Bercoff n’avait pas osé, et peut-être n’est-ce qu’un début.
Cela pourrait annoncer une autre révolution type 1789, et je ne suis pas sûr de ne pas applaudir au passage de la charrette.
Ceci dit, je n’ai pas compris le titre du billet, il ne m’a pas fait péter moi, Hanouna…
« On a besoin de lui. » (PB)
Vous peut-être, cher Philippe, pas moi ! Ce n’est pas du politiquement incorrect, c’est de l’incorrect tout court. Un concentré d’ignorance, de stupidité, de démagogie. Des gens qui se prennent (très) au sérieux qui viennent s’empailler, soit sur des sujets – souvent techniques – sur lesquels leur compétence est proche du zéro absolu, soit sur des poils de chose dont on se soucie comme de colin-tampon. Assortis d’invectives, de mépris, bref le café du Commerce, mais sans le mêlé-cass !
Même pas de quoi utiliser le temps de cerveau disponible cher à Patrick Le Lay ! Et encore moins de nature à faire avancer le schmilblick.
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@ Florestan68
« Face à des animateurs du secteur public qui dégoulinent de bien-pensance, avec des invités bien propres sur eux et bien au chaud dans le deux-pièces cuisine de leur mental, l’explosion hanounienne représente une des rares bouffées d’air frais du PAF ».
Parce que vous pensez réellement que les chroniqueurs de Hanouna ne vivent pas « bien au chaud » comme vous dites ? Qu’ils ne dégoulinent pas de bien-pensance ?
Respirez bien fort leur « bouffées d’air frais », mais je crains que vous nous fassiez un Covid long avec anosmie persistante…
« Cyril Hanouna fait tout péter ! »
Assurément, il fait même péter les plombs chez Philippe Bilger.
Faudrait-il choisir entre France Inter et Hanouna qu’on finira par devoir voter Le Pen ou Mélenchon, se soigner de la peste avec le choléra et la vindicte par l’opprobre, plutôt que de se regarder au miroir des accoutumances de sa soif de reconnaissance, de se reconnaître esclave de l’audience où correct et incorrect sont les Torquemada complices d’une même obsolescence et nous rejouent la pièce hypocrite du rival malfaiteur, aliment des passions mortifères où les êtres ne peuvent pas voir quelle manipulation les transforme en objets jetables de consommation.
« En amour, notre rival heureux, autant dire notre ennemi, est notre bienfaiteur. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/47
F. Schiffter n’ira jamais dans l’émission d’Hanouna.
Heureusement pour lui, cette émission regroupe souvent des hystériques notoires. C’est à qui criera le plus fort et le plus souvent.
F. Schiffter sait décoiffer avec élégance, comme ça, l’air de rien !
« [Hanouna] on a besoin de lui. »
Qu’est-ce qu’on a fait de « mon » Philippe Bilger ? Il a été marabouté ? C’est un pirate qui s’est emparé de son blog ?
Franchement avoir besoin de Hanouna, cela ressemble à une mauvaise farce ou pire, une addiction malsaine qu’il convient d’éradiquer au plus vite.
Il est vrai qu’en ce moment c’est la guéguerre entre France Inter, France Info, France 2 d’un côté, CNews, Sud Radio et C8 de l’autre. Chacun y va de sa petite phrase assassine. Il serait temps d’arrêter les gamineries de cour d’école.
Même si cela défrise certains animateurs de CNews, les sondages donnent France Inter en tête des taux d’audience, largement devant les chaînes d’info continue et les radios périphériques.
Morandini ce matin qui nous dit qu’il faudrait supprimer France 4 qui ne sert à rien, mais aussi LCP et ARTE. France 4 à la rigueur, mais pas touche à LCP qui passe souvent d’excellents documents d’archives et surtout pas ARTE qui est une des chaînes que je regarde le plus.
Alors on se calme. Chaque téléspectateur peut choisir la chaîne et l’émission qui lui convient.
J’apprécie particulièrement Face à l’Info de CNews avec Christine Kelly. Mais j’aime bien aussi les éditos de Patrick Cohen dans C à vous.
Par contre Télé-Hanouna et notamment TPMP avec son équipe de barjots, très peu pour moi ! Enfin heureusement il n’est pas payé avec ma redevance, mais par des sponsors du type « Comme j’aime », Carglass qu’il faut se taper 30 fois par jour.
De quoi devenir complètement dingue !
Comment apprécier le bateleur vulgaire qu’est Hanouna quand on fréquente le blog de Philippe Bilger et la fine fleur de ses commentateurs ?
N’oublions pas, et cela avait été relevé par des éléments de cette fine fleur (dont votre serviteur) que les débats de la présidentielle menés par ses soins avaient permis à chacun et chacune de développer ses arguments sans être interrompus, comme ils le furent par les journalistes (?) de France 2 ou de France Inter.
Ceux-là mêmes qui hurlaient leur dilection ou leur haine face à certain(e)s candidat(e)s…
Ces constantes fautes déontologiques relevées par ceux qui persistent à écouter la matinale de France Inter (l’inénarrable revue de presse, les animateurs inscrits à la gauche libertaire – comme le compagnon de Mme Salamé -, la préposée aux médias) ou à supporter les partis pris des émissions politiques de France 5, doivent être dénoncées haut et fort.
Avec sa truculence et ses excès c’est Hanouna qui « s’y est collé » (mais avant lui Zemmour) et il a bien fait.
Cette situation déjà préoccupante pour le pluralisme des idées a été aggravée par les menaces de la ministre de l’Inculture déplorant que C8 et surtout CNews ne versaient pas dans le wokisme (c’est moi qui traduis) comme le font non seulement le service public de l’audiovisuel mais aussi la plupart des chaînes privées.
Ces gens-là ne supportent tout simplement pas les voix dissidentes, honte à eux !
Ce n’est pas pour autant que je vais regarder Hanouna !!
« …les aides, les crédits publics, les budgets en hausse, loin d’engendrer une exemplarité pour le pluralisme, les débats, l’honnêteté, la vérité des faits et la lucidité équilibrée des analyses, suscitent absolument l’inverse. » (PB)
Tout cela n’a aucune importance pour les gens du Système tirant les ficelles qui ne cherchent qu’à faire élire ou à maintenir en place leurs poulains dont M. Macron – surgi de nulle part ou presque – est l’archétype, d’un côté en les mettant en valeur par des campagnes de presse idylliques tout en diabolisant de l’autre par tous les moyens imaginables y compris les plus malhonnêtes les opposants sérieux qualifiés au mieux de « populistes » et autres noms d’oiseau, pour faire trembler les électeurs.
Si en France le déroulement pratique des élections présente un caractère à peu près démocratique, il n’en va pas de même et de loin devant l’égalité de traitement médiatique dont les principaux opposants devraient en principe pouvoir bénéficier.
Il suffit par exemple de se reporter au matraquage exercé en 2017 en faveur de M. Macron avant même le lancement de la campagne dite officielle, grâce à des appuis considérables de magnats des affaires et de la presse, autour de thèmes qui ont ensuite été repris par les médias y compris ceux placés sous tutelle étatique.
Bref, en manipulant l’opinion il est possible de faire élire qui l’on veut ou d’imposer n’importe quoi.
Votre modeste serviteur ayant eu l’outrecuidance de s’immiscer dans ce blog compte tenu de son niveau culturel, demande s’il y a quelqu’un dans la salle qui comprend les propos d’Aliocha même en les relisant trois fois.
Il ne s’est probablement jamais posé la question, et celle de savoir comment on peut gagner sa vie en étant incompréhensible sauf peut-être par un psy quelque chose ayant fait un doctorat sur le pédantisme.
Ô terreur ! J’aurais compris qu’on dît que nous sommes à un tel défaut de qualité dans l’audiovisuel que nous sommes contraints de nous contenter d’Hanouna qui ne manque pas de qualités. Fervent de Sholem Aleikhem et de Tristan Bernard, je ne retrouve rien d’eux. Eh bien tant pis, la peste soit d’Hanouna.
« On a besoin de lui » (PB)
Non. Sept fois non. La France n’a pas besoin de lui. Les Français non plus. Il leur nuit. Dans le combat qui doit être conduit fermement contre la décrépitude de ses principales branches – France 2, France 3, France Inter, France Culture… -, il est l’idiot utile du service public de l’audiovisuel. Plus ce pitre capable de vulgarités inadmissibles dégoisera contre lui, plus ses petits marquis seront protégés, plus ils seront écoutés.
« Populiste », Hanouna ne l’est pas. Il est tout juste abject et malfaisant. Il est la négation de nos traditions culturelles et même politiques. Il s’en défend, mais sa posture, sans cesse agressive, réveille chez ses auditeurs les plus politiquement fragiles les pires instincts, ceux qui, libérés, entraînent l’horreur de la guerre civile.
Ce type n’a que deux objectifs dans la vie : « faire du fric » et, pour cela, faire un « max de buzz », quels qu’en soient les dégâts, et se pavaner, tel le paon qui fait la roue, les deux pattes dans la m*rde. Il a belle mine de s’en prendre au salaire de la présidente de Radio France. Qu’il étale les biffetons que lui rapportent ses grossièretés ! Qu’avant de dénigrer, il se renseigne sur les pratiques à l’étranger – à la BBC, 200 employés touchent plus de 14 000 euros par mois -, qu’il enquête sur le bien-fondé et la méthode de calcul des émoluments de Sibyle Veil… Mais il est vrai qu’il n’est pas journaliste et ne possède aucune des qualités du plus minable des scribouillards.
Pour paraphraser Patrick Le Lay, Hanouna n’est rien de plus qu’un « accident industriel »… qui attire les badauds en mal de sensations fortes et, si possible, prêtant à cancaner. Il est difficile de comprendre par quelle démarche, qu’il faut espérer intellectuelle, le propriétaire du groupe dans lequel il sévit s’est entiché de ses manières et semble lui accorder une attention démesurée. Il est difficile de comprendre comment on peut, d’une part, accepter « TPMP » et, d’autre part, imposer « En quête d’esprit » à une heure de grande écoute. Et, pour tout dire, il m’est difficile de comprendre pourquoi notre hôte, « honnête homme » s’il en est, se mue en un brillant avocat de la défense de ce personnage dont il est à mille lieues.
Bon, ma bile s’épuisant, passons aux choses sérieuses. Oui, l’audiovisuel public navigue dans des eaux troubles. Oui, ni Sibyle Veil, ni Delphine Ernotte ne tiennent leurs troupes. Oui, il faut que cela cesse. Et même que cesse le scandale de l’existence dans notre démocratie avancée d’un groupe de communication appartenant à l’Etat. Statut depuis peu renforcé par la disparition de la taxe audiovisuelle, dont le montant lui était dédié, sans intervention possible des pouvoirs exécutif et législatif, et son remplacement par des crédits figurant dans le budget annuel de l’Etat. Des crédits que celui-ci est en mesure de moduler… Qui paie commande…
Il me semble inutile d’ajouter mon grain de sel aux multiples critiques et émois qu’entraînent le parti pris gauchiste de bon nombre d’émissions du service public, la verve méprisante de ses animateurs contents d’eux-mêmes et l’absence assumée de pluralisme. Je me contenterai de signaler un remède efficace, que j’emploie depuis bien longtemps : ne pas s’exposer aux rayons de ces astres noirs, les « zapper », les « zapper » et les « zapper » encore. Vous verrez, cette abstinence donnera d’excellents résultats.
Il faut en arriver, par exemple, à ce que France Inter ne puisse plus se vanter d’être la première radio de France… et que ses financeurs, constatant son déclin, s’inquiètent de ses contenus un peu trop univoques. Il faut en arriver à ce que ses collaborateurs qui confondent information et propagande soient renvoyés hors du périmètre des médias publics.
Cela, néanmoins, ne réglerait pas le vrai problème, cette anomalie qui permet à l’Etat de disposer d’une partie importante des moyens de communication du pays, de peser sur le paysage audiovisuel tant en matière de programmes que de financement. Aujourd’hui, le pouvoir rédactionnel étant tombé dans les mains de militants de gauche qui se sont approprié l’antenne, le pouvoir politique ne parvient plus à en faire la caisse de résonance de ses choix, ce dont les citoyens se plaignaient. Mais, demain, qui dit que le ministre de l’Information d’un régime plus « illibéral » ne fera pas installer sur son bureau une ligne directe avec le « 20 heures » de France 2 ?
D’autre part, des stations et des chaînes très largement financées par l’Etat selon leurs besoins peuvent-elles être le garant du respect de la concurrence en matière économique et du pluralisme en matière d’expression des diverses opinions ? On veut y croire, mais rien n’est moins sûr.
Bref, il est temps que la France réfléchisse à haute voix à une nouvelle salve de privatisations de ses médias publics. Pour ma part, il me semble que l’Etat ne devrait conserver que ceux d’entre eux qui, en raison de leurs spécificités, doivent survivre, mais qui, structurellement déficitaires, n’intéresseront pas ou peu les opérateurs privés. Un binôme radio-TV axé sur les programmes culturels, un autre sur la musique, un troisième sur l’information civique, enfin un groupe plus puissant à vocation internationale (TV5, France 24, Arte, RFI…), voilà qui serait suffisant en matière d’audiovisuel contrôlé par l’Etat.
Aujourd’hui, clone de TF1, France 2 n’a plus de raison d’être publique, tout comme France Inter. Quant à France 3, à cause de son positionnement régional, qui n’attire pas et n’attirera pas les capitaux privés, elle est la seule chaîne du groupe public dont le sort doit faire l’objet d’une étude approfondie. Non sur ses contenus, bien qu’ils soient discutables, mais sur la concurrence de plus en plus forte qu’elle rencontre via les webTV, qu’elles soient institutionnelles ou appartiennent à des communicants qui exploitent sur Internet le même filon que celui qui, par le biais du papier, a fait la fortune de la presse quotidienne régionale. Est-il nécessaire que, désormais invendable, France 3 survive, financée par le contribuable ?
« La République, peu à peu, va s’éteindre à cause d’une liberté d’expression qui se verra interdite d’existence pour l’essentiel mais choyée pour le dérisoire. » (PB)
Curieuse remarque quand on n’a jamais, à travers le temps, ni par les moyens à notre disposition, ni par les commentateurs de tout poil s’y exprimant, eu autant la liberté de s’exprimer !
Un certain PB…
On aurait plutôt tendance à penser qu’il y a trop de liberté, et de plus en plus !
Bah !!
« Ce billet sera lu, je l’espère, par quelques-uns qui voudront bien approuver le risque que j’ai pris : dire du bien de Cyril Hanouna sans le porter aux nues.
Parce que quelqu’un qui sur le plan médiatique, et contre le ronron de l’audiovisuel public autosatisfait, fait tout péter, ne peut pas être mauvais. Il y a des explosions qui, agitant les bonnes consciences et déréglant les complaisances, sont salubres.
La France en a besoin. » (PB)
Je ne regarde jamais cette émission, mais je fais mienne cette conclusion, car oui et oui il faut des trublions et des animateurs ou journalistes qui cassent la doxa ambiante, morne et atone qui mène à la déprime collective.
Merci à Philippe Bilger, dont on sait l’aversion pour la vulgarité, de défendre une émission et un animateur controversés.
Hallucinant.
Je suis pourtant habitué à vos propos conservateurs, souvent d’ultra droite.
Mais là, j’en reste pantois.
Qu’un ancien procureur puisse se rabaisser au niveau d’un Hanouna est inconcevable.
Tant d’un point de vue intellectuel que culturel ou politique.
J’ai le mépris le plus complet pour Hanouna.
Si j’ai bien compris, c’est Bolloré qui est le propriétaire de cette chaîne.
Qui est aussi le propriétaire de CNews, autre genre. Là des consignes politiques ont été données à tous les animateurs de débats, Praud et le reste. Il s’agit d’un matraquage à jet continu, même pas masqué. C’est la chaîne qui est devenue irregardable. Le clown sur la 8 et la très grosse propagande sur la 16. À fuir.
« La France en a besoin. » (PB)
On savait qu’Hanouna était capable d’aller très loin dans la provocation pour faire le buzz et donc de l’audience.
Sa dernière trouvaille une femme voilée . Idée qui a été diversement appréciée par les téléspectateurs qui ne ratent aucune de ses émissions (voir les commentaires du lien)
Je me demande si on avait vraiment besoin de ça. Éric Zemmour doit bien avoir sa petite idée sur la question… 🙂
« Dans un monde où la parole officielle brille par son conformisme ou sa lâcheté, alors que le président de la République ne nous a pas encore expliqué pourquoi il avait changé d’avis, en si peu de temps, sur le report de l’âge légal à la retraite… » (PB)
Voilà un élément de réponse.
https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/28eceabbfaeda07b38a0f4bafcfa2ec0/Dares-Resultats_Seniors%20sur%20le%20marche%20de%20l%27emploi%20en%202021.pdf
Les Rois avaient besoin de leurs bouffons, nous avons besoin d’Hanouna.
J’ai voulu y voir un peu plus clair, j’ai donc acheté Franc Tireur la semaine dernière.
Une impression de déjà vu, Caroline Fourest (que j’aime bien) écrivait à l’époque chez Charlie.
Et puis Christophe Barbier, le 4X4 des plateaux TV capable de vous parler des heures de la casserole à fond plat qui ne colle pas pour faire cuire les nouilles, ou encore plus fort, comment se servir du marteau à bomber le verre.
Pour Caroline – qui officie ponctuellement sur LCI -, je renouvellerai l’achat mais pas de suite.
À signaler quand même, un portrait corrosif de l’Immortelle Hélène Carrère d’Encausse, laquelle, apparemment comme on dit chez nous, « se perdrait les chèvres », avec ses déclarations parfois bien mitées sur le Cinglé. Parallèle avec le portrait hebdomadaire dans le Volatile.
Il est vrai que son âge très avancé devrait l’inciter à aller sucrer des fraises, plutôt que de radoter des antiennes d’un passé idéalisé qui n’a fait que tromper tout le monde depuis des décennies. Comme l’autre cinglé qui nous ressasse un passé glorieux dont le peuple n’a jamais connu autre liberté que le knout, le goulag, la misère sociale et l’abrutissement de l’endoctrinement. Pendant que les chefs, eux, se faisaient dorer la pastille sur la Riviera.
« La vieillesse est un naufrage » disait Mongénéral, pour elle, notre Immortelle, cela m’incite à penser qu’elle a rencontré sur sa route plus fort que l’obstacle du Titanic. Touchée sans aucun doute, coulée aussi sans qu’elle s’en aperçoive et sans orchestre pour la soutenir.
@ Xavier NEBOUT
Pédant, dites-vous, quand il ne reste plus qu’opprobre pour définir une identité ?
«Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20)
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20060415_veglia-pasquale.html
Je ne comprends pas. Qu’est-ce qu’Hanouna a dit que personne n’avait dit auparavant ? Qu’a-t-il fait péter, sinon les limites du culot ?
Reprocher son salaire à la présidente de Radio France, c’est assez indécent de la part de quelqu’un qui se vautre dans le pognon, et qui se vante d’en faire son unique boussole, en plus. (Se rappeler les insultes adressées à je ne sais quel invité qui avait osé critiquer Bolloré, après avoir été payé par lui par le passé.)
Hanouna est censé être un spécialiste de l’audiovisuel (rires dans la salle). À ce titre, ce qu’il aurait pu apporter en plus, c’est une opinion étayée sur ce que devrait être le périmètre de la radio-télévision publique.
Au lieu de ça, on a eu droit à la démagogie habituelle, assortie des chouineries socialistes d’usage.
Oui, parce qu’Hanouna fait semblant d’être un libéral, mais c’est seulement lorsqu’il s’agit de cogner sur un concurrent. Son argument-massue, ce fut : « Avec 4 milliards, on peut en acheter des autos pour la police, on peut refaire quelques hôpitaux, on peut augmenter les enseignants et voir ce qu’on peut faire dans les lycées et les collèges. »
Pas un mot, bien sûr, sur la privatisation nécessaire de l’école, du système de santé en général et de la Sécurité sociale en particulier.
Ça, ça aurait été courageux et nécessaire. Ça, ça aurait fait péter les préjugés et ça aurait risqué de lui aliéner la plupart des Français.
Taper sur les médias d’État, dont beaucoup de Français voudraient qu’ils diffusent exclusivement la propagande de leur bord politique, c’est de la rébellion de confort, de la polémique ultra-conformiste servant uniquement à faire le buzz et augmenter son audience.
Hanouna, c’est « la Bonne Touche », l’ancien second de Michaël Youn et de Jean-Pierre Foucault dont le second nous assurait qu’il valait mieux que les excentricités que lui faisait faire le premier. Ce parrainage l’a propulsé à la tête du jeu « grand public » évoqué ci-dessus. Depuis, il a changé de propriétaire et dans cette mue, il a subi deux métamorphoses. Il s’est d’abord grimé en improbable ami du président et vigie pour que ses « chéris », ses « petites beautés » ne franchissent pas le Rubicon de l’extrême droite.
Mais le nouveau propriétaire du petit Cyril ayant négocié des « accommodements raisonnables » avec « la bête immonde », l’immature est devenu un rabatteur du zemmourisme rugissant pour les moutons bêlants de la transhumance au ras des pâquerettes. Mais le garçonnet n’est pas candide pour ses intérêts et faisait savoir en renégociant son contrat qu’il se verrait bien le palefrenier d’une autre écurie si le patron du haras voulait bien ne pas lésiner. Il pourrait, pure hypothèse d’école, devenir l’animateur vedette d’un « France Inter » réorienté. Sibyle Veil ne se dit pas intéressée.
J’aime beaucoup cette « défense » d’un crétin congénital vulgaire, méprisant tout contradicteur ayant l’audace de « contradicter », voire l’insultant, de la part du fondateur d’un blog sur lequel il n’est pas possible d’écrire couil*e ou bi*e en toutes lettres.
Un c*n. Et comme disait l’autre, il ose tout, c’est bien à ça qu’on le reconnaît.
@ Serge HIREL | 18 janvier 2023 à 19:17
« Mais, demain, qui dit que le ministre de l’Information d’un régime plus « illibéral » ne fera pas installer sur son bureau une ligne directe avec le « 20 heures » de France 2 ? »
Cela rappelle un peu les années 60. À l’époque il n’y avait qu’une seule chaîne. Il y avait aussi un ministre de l’Information, Alain Peyrefitte, qui avait un droit de regard sur toute information diffusée sur la chaîne.
Bon il y avait bien Claude Darget qui jouait un peu les trublions, mais on lui a refilé un placard et on n’en a plus entendu parler.
C’était le bon temps, cré vin diou ! Cyril Hanouna et Léa Salamé n’étaient même pas nés.
Les temps ont bien changé ! 🙂
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@ Michelle D-LEROY | 18 janvier 2023 à 19:29
« Merci à Philippe Bilger, dont on sait l’aversion pour la vulgarité, de défendre une émission et un animateur controversés. »
En somme Philippe Bilger a le droit de défendre la vulgarité d’un animateur, même s’il déteste la vulgarité en soi, du moment qu’elle sert ses convictions.
La vulgarité rentre donc dans les arguments à faire valoir quand on défend une cause.
Cela mérite réflexion ! 🙂
@ PB
« Mais il n’empêche : on a besoin de lui. »
Vous, vous avez besoin de lui, et pour cela vous utilisez un argument d’autorité. Inconsciemment ou pas, vous multipliez les appels du pied pour vous faire inviter un peu partout, car rien n’est pire que l’oubli après une vie bien remplie, je le conçois.
Qu’Hanouna explose l’audimat devrait fortement inquiéter car cela traduit un appétit de masse pour le vulgaire, la racaillisation intellectuelle, le copinage médiatique et le lynchage politique sur plateau en bande organisée.
On peut respecter son parcours, il y est arrivé par lui-même. Mais son utilité est quasi nulle, les shows télé sont comme les branches d’un arbre, flottant, emportées par la rivière : un moment elles sont là, la seconde suivante elles ont disparu.
@ Robert Marchenoir 23h49
« Pas un mot, bien sûr, sur la privatisation nécessaire de l’école, du système de santé en général et de la Sécurité sociale en particulier.
Ça, ça aurait été courageux et nécessaire. Ça, ça aurait fait péter les préjugés et ça aurait risqué de lui aliéner la plupart des Français. »
Il aurait en effet fait péter le bouchon de la bienséance, mais il aurait fallu pour qu’il le fît qu’il eût des idées originales… donc libérales, dans un pays ensuqué sous l’effet du socialisme.
Hanounouille est un faux progressiste, il crache et humilie tout ce qui bouge sans retenue, sans le moindre sentiment et vergogne, pourvu qu’il engrange.
Un vrai conservateur, mâtiné d’une pensée rance parfois qui transparaît.
Il essuie les semelles de ses godasses sur ses esclaves d’émission (bien rémunérés c’est lui qui le dit et répète). Il adore leur marcher dessus et les écraser.
Il adore le pognon et la puissance que cela lui confère, il profite à fond de cette pompe aspirante tant qu’il est en vogue.
Il n’adore que lui et son nombril, sa personne, il doit se mirer à l’envi dans son beau miroir.
Il transgresse et ça marche il faut bien le dire, auprès d’une minorité de cinglés adorateurs et de quelques-uns qui sentent le frisson de l’encanaillement d’une émission faite pour ça, certains voudraient être à sa place juste pour avoir le pouvoir du mépris, tout ce que représente Hanounouille et qu’ils ne peuvent pas appliquer dans leur vie normale.
Beaucoup plus malin qu’un Nanard, plus roué, prêt à tout pourvu que cela lui rapporte de l’oseille. Il adore cela, le pognon, il ne s’en cache pas, mais fait ce qu’il faut pour que cela ne brille pas trop, surtout ne pas faire riche, il s’habille comme les jeunes ados, chaussant parfois le costume trois pièces pour faire un semblant de politique avec les Schiappa et Cie avides de lampions.
Un puis un faux nez rouge – qui est loin d’être un clown – ne peut pas être vénal, l’image du saltimbanque qui est un panier percé. À mon avis il doit même donner à une oeuvre caritative… Il fera fuiter l’info juste quand ce sera le moment pour répondre à tous ses détracteurs, affirmant ainsi qu’il est un grand humaniste et un généreux dans l’âme… Et ça marche.
https://www.journaldesfemmes.fr/people/actus/2873203-cyril-hanouna-fortune-argent-salaire-tpmp-enquete/
@ Giuseppe | 19 janvier 2023 à 12:29
Faux progressiste, certainement, mais conservateur ? Sûrement pas. Le conservatisme, ce n’est pas l’humiliation des inférieurs, l’insulte continuelle, les liasses de billets agitées sous le nez, le cynisme et la transgression…
S’il fallait absolument lui discerner une politique, donc une morale, ce serait son absence. Hanouna est à la télé ce que Poutine est à la politique : la glorification du banditisme, au sens large.
Le conservatisme, c’est le contraire : le respect des règles, même et surtout celles qui ne sont pas écrites.
@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2023 à 13:42
Par conservatisme – d’ailleurs c’est un fourre-tout -, j’entendais qu’il est bien du côté des valeurs déviantes du méchant argent comme les Balladur et Léotard, condamné lui, et tant d’autres vrais conservateurs.
Un pelé qui n’a pas un rouble regarde les trains passer dans ce secteur du pognon.
Après chacun aura son approche du conservatisme, je pourrais y passer la nuit.
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@ Achille
Je me permets une petite digression, quoique…
C’est fichu, désormais le sport qui représentait l’amateurisme désintéressé, le monde du sport encore propre et familial, est laminé.
La corruption est partout, les peines légères appliquées ne suffisent plus à dissuader, on va en crever:
https://www.ladepeche.fr/2023/01/18/coupe-du-monde-de-rugby-2023-favoritisme-detournements-de-fonds-publics-la-situation-alarmante-du-financement-du-mondial-10935287.php
Un ami grand bénévole de ce sport en fédérale1 m’a transmis ce lien, il est écoeuré, localement tous sont dégoûtés.
@ Achille | 19 janvier 2023 à 07:36
« La vulgarité rentre donc dans les arguments à faire valoir quand on défend une cause. »
Exemple : « J’ai envie d’emm*rder les non-vaccinés » (Le Prince en son palais, le 4 janvier 2022)…
Allez, une petite « indiscrétion » pour vous dérider. Quand, dans une conférence publique, un intervenant reprochait à Alain Peyrefitte d’avoir eu sur son bureau un téléphone qui le reliait au présentateur du 20 heures de la première chaîne, sa secrétaire particulière, Arlette de la Loyère, qui, souvent, l’accompagnait, prenait la parole et démentait cette fausse information : « Non, Monsieur, il était sur le mien ! ».
Cyril Hanouna est mon ami le Tunisien. J’aime bien les Tunisiens, surtout quand ils sont juifs. Mais je n’écoute pas son émission et il ne me viendrait pas à l’idée d’essayer d’aller dans les gradins, encore moins sur son plateau.
Je profite de ce commentaire pour jeter mon mépris aux gens de ce blog qui m’ont classé dans la catégorie des racistes, fascistes et autres obscurantistes. J’ai vécu sur trois continents, dans 22 pays, avec des femmes de plusieurs races, j’ai de bonnes relations avec toutes les religions. Même avec des musulmans, j’ai tissé des liens très forts. Je garde l’esprit ouvert sur les nouvelles technologies et les langues vivantes, j’aime l’histoire pour me forger une opinion, comprendre les entourloupes et je regarde le futur, là où je vais sans endosser les habits d’un jocrisse.
Revenons à Cyril Hanouna. M. Bilger a bien raison quand il écrit que Cyril fait tout péter ! Il attaque frontalement les hypocrites drapés dans une fausse légitimité. Rappelez-vous comment il a remis à sa place, c’est à dire dans sa couche-culotte, Monsieur un député du parti de la France Insoumise. Rappelez-vous comment il a éjecté une autoproclamée éco-féministe. Cyril Hanouna est cruel avec tout le monde, il fait des émissions qui plaisent aux nouvelles générations. Il leur faut du sang virtuel, des guerres de pouvoir, des jeux modernes de domination sadique.
Le gag de l’arroseur arrosé peut s’appliquer à de nombreuses situations et notamment aux critiques envers Cyril Hanouna. Les socialistes ont réussi à péter l’école de la République. Et maintenant, ils s’offusquent de l’attitude de Cyril Hanouna qui attaque frontalement les donneurs de leçon socialistes, trotskistes et autres collaborateurs de l’Internationale Socialiste.
Si vous ne voyez pas dans quel état est l’école de ce siècle, demandez à un jeune artisan s’il connaît les tables de multiplication. Il ne les sait pas, s’en moque, il a réponse à tout. Ou bien alors, demandez à Mme Cécile Duflot où se situe le Japon, elle vous répondra que ce pays est dans l’hémisphère sud. Vous pouvez aussi regarder les commentaires de ce blog relatifs à un sujet sur la littérature, vous y verrez qu’un professeur de français aligne quelques phrases au sujet d’un fait divers, d’une poubelle renversée et d’un ami aux urgences.
Plus le Trésor public déverse de l’argent dans la SNCF, l’audiovisuel public et l’école et plus les trains arrivent en retard, plus les programmes sont d’une partialité qui confine à la caricature, plus le niveau des élèves et des professeurs baisse. Alors, Cyril Hanouna peut se défouler avec ses armes et son public, j’applaudis, cela fait du bien.
@ Giuseppe | 19 janvier 2023 à 14:36
Si le monde du rugby se met à suivre les turpitudes de celui du football, on est mal !
Espérons toutefois que cette année les Bleus accrocheront leur première étoile sur leur maillot !
« Qu’Hanouna explose l’audimat… »
Il ne faut rien exagérer… La moyenne de l’audience de TPMP se situe aux alentours du million de beaufs assis sur leur canapé, soit environ 5 % de l’audience globale. Ce sont les reprises et les commentaires sur les réseaux sociaux qui donnent l’impression de la réussite du cirque Hanouna. Parler de lui lui rend service… J’arrête donc là mon propos.
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@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2023 à 13:42
« Hanouna est à la télé ce que Poutine est à la politique…»
En êtes-vous bien sûr ? Le Cyril me semble plus proche des jeunes années « scatologiques » de Volodymyr que de celles du… comment dites-vous ?… « bandit » de Leningrad. Peut-être suivra-t-il les traces du pitre de Kiev. Vous vous rendez compte ! Cyril Prince d’Andorre et chanoine du Latran ! Hosanna au plus haut des cieux ! Bien sûr rien ne dit qu’a ces honneurs, il ne préférera pas son titre d’aujourd’hui : Roi des gueux…
Il y a beaucoup d’années, quelqu’un (je ne me souviens plus du nom) avait écrit dans un quotidien : TF1, la chaîne qui flatte chez les gens ce qu’ils ont de plus bas. Les chaînes Bolloré ont pris le relais.
@ Jérôme | 19 janvier 2023 à 06:34
Entièrement d’accord avec vous. Ce mec ne gagne un « pognon de dingue » que pour être le Monsieur Loyal des bateleurs qu’il invite dans son émission et, comme chez Bouglione, il délivre quelques coups de pieds au c*l (virtuels) pour faire rire le public… sous vos applaudissements (comme disait feu Jacques Martin).
En même temps je m’en fiche puisqu’il est payé par Coca, Renault et tutti quanti.
Comment il disait déjà Patrick Le Lay ? Ah oui « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ».
Bouygues a gardé le concept.
Adéo
@ Serge HIREL | 19 janvier 2023 à 16:02
« Le Cyril me semble plus proche des jeunes années ‘scatologiques’ de Volodymyr que de celles du… comment dites-vous ?… ‘bandit’ de Leningrad. »
À quoi faites-vous allusion ?
@ Vamonos 19 janv. 15h35
Vous tentez de me décrier en rappelant d’une part que j’ai été professeur de français (quelle est votre profession je vous prie ?), d’autre part en déclarant que j’ai parlé d’une « poubelle renversée ». Que nenni. J’ai parlé d’un ami écrasé dans une rue piétonne. La volonté de me nuire est manifeste. Vous ne déshonorez que vous-même.
@ vamonos | 19 janvier 2023 à 15:31
« Plus le Trésor public déverse de l’argent dans la SNCF, l’audiovisuel public et l’école et plus les trains arrivent en retard, plus les programmes sont d’une partialité qui confine à la caricature, plus le niveau des élèves et des professeurs baisse. Alors, Cyril Hanouna peut se défouler avec ses armes et son public, j’applaudis, cela fait du bien. »
Il est clair que l’on observe dans certains secteurs, notamment dans le service public, un délitement de la qualité du travail. Celui-ci provient d’abord d’un désamour de celui-ci qui n’est pas toujours dû à de mauvaises conditions de travail et encore moins à un salaire médiocre.
Je pense notamment à la RATP, la SNCF et EDF où les salariés ne sont pas vraiment malheureux, ce qui ne les empêche pas d’utiliser leur pouvoir de nuisance en toute tranquillité, vu qu’ils sont « invirables ».
Je reconnais par contre que dans d’autres secteurs publics, en particulier les hôpitaux, les centres pénitentiaires, les tribunaux ainsi que dans certaines écoles publiques situées dans les zones sensibles, la situation a besoin d’être examinée et que des moyens appropriés devraient être mis en place rapidement, quitte pour cela à passer, encore une fois, par le « quoi qu’il en coûte » et tant pis pour la dette qui, en temps de crise, est là pour absorber les cas qui exigent des solutions rapides et efficaces.
Quant à l’audiovisuel public, je le trouve plutôt de qualité, même si parfois nous pouvons constater des petits couacs comme l’émission « L’Evénement » consacrée à J-L Mélenchon qui s’est déroulée en Guadeloupe. Bonjour le bilan carbone !
France Inter, qui est l’objet de cris d’orfraie de la part de CNews, C8 et Sud Radio, a des émissions de qualité. Il n’y a guère que la matinale qui soit vraiment politisée, mais ceci ne l’empêche pas de taper également sur le pouvoir en place et non pas seulement sur la droite.
Il faut savoir raison garder !
À ce sujet je livre un excellent édito d’Alba Ventura sur la notion de travail qu’il convient de méditer.
@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2023 à 23:04
Vous n’êtes pas tombé de la dernière pluie et connaissez donc le pedigree de l’un et de l’autre. Trois points communs sautent aux yeux : saltimbanques à la gouaille souvent lourde, Volodymyr, qui pratique maintenant les arts martiaux, et Cyril, qui reste scotché dans son accoutrement de mauvais garçon, ont un don pour l’humour de caniveau, vous savez, celui qui ne parvient jamais à dépasser la ceinture. L’un donne dans les nouilles, l’autre utilisait les saucisses… J’avoue que, pour ma part, je ne vois pas bien les Français élire un président s’étant auparavant baladé à poil sur scène dans un sketch pour beaufs attardés…
Deuxième point commun : dénigrer la classe politique. L’un les parodiait férocement, l’autre les invite sur son plateau et les humilie… Le résultat est le même : le rire du spectateur se fait colère du citoyen… « Tous pourris, ces politicards »… et l’abstention méprisante s’accroît, le vote juste revendicatif séduit… Coluche et les Guignols, eux aussi grands pourfendeurs de dirigeants politiques, ont leur part de responsabilité dans le trop fort pourcentage de Français qui ne s’expriment plus ou ne le font que dans la rue.
Enfin, l’argent, le « fric »… Tant Volodymyr que Cyril ont un même talent pour transformer leurs vannes en « briques » et en « patates ». Le premier, qui, depuis son élection, tente de faire oublier ses comptes à l’étranger, possède une belle longueur d’avance sur le second. Mais celui-ci, qui, avec acharnement, augmente sa collection de scalps, bénéfice, semble-t-il, de contrats très rémunérateurs… jusqu’au jour où son mécène comprendra que l’objectif de son protégé n’est pas « citoyen », mais tout bêtement pécuniaire…
Je lis ici et là que Volodymyr Winston faisait dans les biens mal acquis… C’est faux ! Il a fait de l’optimisation fiscale avec son propre argent, certes pas très éthique, mais paraît-il légal.
Je pense qu’avant de regarder chez les autres nous devrions nous pencher sur nos crapules locales:
https://i.goopics.net/hjvtyu.png
L’argent de nos petites vies est surtout là, ces voyous agissaient en toute impunité, mais il semblerait que l’on va y mettre de l’ordre. Des receleurs de notre argent, et quand j’entends certains politiques dire qu’il faudrait les payer plus pour ne pas avoir l’attrait de la corruption… On peut se demander à quelle hauteur il faudrait leur mettre la barre, ces voyous de nos biens sont toujours prêts à sauter toujours plus haut.
Je suis de près Winston Volodymyr, il n’a plus rien à voir avec son passé, il est un demi-dieu des souffrances et de la lumière. Winston avait un passé, parfois pas très soyeux mais la vie des autres est un pacte, surtout s’il est de sang versé, le leur, pas le nôtre.
Bien sûr, tout sera fait pour leur fournir ce qu’il faut, ils font barrage à un cinglé sans foi ni loi, si la volonté n’y était pas tout à fait, la trouille de prendre une bombe sur le coin de la figure fera le reste aujourd’hui, et l’emportera toujours sur la décision.
@ Achille | 20 janvier 2023 à 10:39
« …quitte pour cela à passer, encore une fois, par le « quoi qu’il en coûte » »
Plus exactement : le « quoi qu’il en coûtera à nos enfants et petits-enfants »…
Cette expression résume parfaitement la politique du « après moi le déluge » de la Macronie. Nous dépensons sans compter, nos successeurs paieront…
485 milliards d’euros dépensés pendant la pandémie pour faire fonctionner à vide la machine économique… et vous proposez de remettre ça ! L’emprunt, l’emprunt, l’emprunt ! La Macronie ne connaît que la fuite en avant…
…Sauf en matière de retraite. Une prévision – incertaine comme toute prévision – de 13 milliards d’euros par an dans les prochaines années et c’est le branle-bas de combat. Pas tenable ! Pourtant, il faudrait 37 ans pour cumuler, dans le service des retraites, le même déficit que celui des deux années covid…
Et, surtout, pas touche aux régimes spéciaux qui seront prolongés jusqu’en 2066. Pas touche aux « avantages-zaquis ». Pas touche aux six millions de fonctionnaires, dont au moins un totalement inutiles, qui permettent à la France de… vivoter. Pas de vivre. Pas de progresser. De vivoter… De vivoter en s’endettant.
La Macronie est un désastre. Que vous soyez sur le radeau, peu me chaut… Ce qui me navre, c’est que, Français, j’y suis aussi, comme le sera ma descendance… bien longtemps après que les méfaits du Prince auront commencé à être décrits dans les livres d’histoire. Ce sera au plus tard dès 2027.
@ Giuseppe | 20 janvier 2023 à 14:46
« Je lis ici et là que Volodymyr Winston faisait dans les biens mal acquis… C’est faux ! Il a fait de l’optimisation fiscale… »
Il nous faut mettre fin illico à une grave injustice ! Réhabilitons Cahuzac ! En plaçant son argent (bien acquis) à l’étranger, il n’a fait, lui aussi, que de l’optimisation fiscale ! Bon… il a également menti les yeux dans les yeux à Pépère Hollande ? Mais celui-là n’avait-il pas, lui aussi, beaucoup à se faire pardonner ? Il faut absoudre Cahuzac…
@ Serge HIREL | 20 janvier 2023 à 15:06
« Plus exactement : le « quoi qu’il en coûtera à nos enfants et petits-enfants »… Cette expression résume parfaitement la politique du « après moi le déluge » de la Macronie. Nous dépensons sans compter, nos successeurs paieront…
485 milliards d’euros dépensés pendant la pandémie pour faire fonctionner à vide la machine économique… et vous proposez de remettre ça ! L’emprunt, l’emprunt, l’emprunt ! La Macronie ne connaît que la fuite en avant… »
Quand une institution, un service public, un des secteurs fondamentaux de notre société connaît de graves dysfonctionnements, il convient de le redresser coûte que coûte, avant que la situation ne s’aggrave au point d’atteindre un point de non-retour.
Le « quoi qu’il en coûte » a permis d’éviter à nombre de PME et TPE de déposer le bilan pendant la période de confinement et donc de préserver des milliers d’emplois tout en empêchant la pandémie de s’étendre et de provoquer des milliers de morts. La France est un des pays qui a le moins souffert de la pandémie.
« Et, surtout, pas touche aux régimes spéciaux qui seront prolongés jusqu’en 2066. Pas touche aux « avantages-zaquis » »
Le projet de réforme de l’âge de la retraite prévoit bien la suppression des régimes spéciaux, mais seulement pour les nouveaux embauchés de la RATP, SNCF EDF et autres organismes disposant de régimes spéciaux.
Les salariés qui sont déjà dans la place conservent leurs privilèges. Difficile de faire autrement sans créer un blocage complet du pays, voire une guerre civile.
Vous avez une autre idée pour faire passer la pilule vous ?
Tous les simulateurs sauf bien sûr ceux de LFI et de la CGT, montrent que la retraite par répartition ne peut fonctionner qu’en retardant l’âge de départ à la retraite ou à défaut augmenter les cotisations. Sinon les nouveaux salariés devront passer par une retraite par capitalisation, au moins en complément de celle par répartition.
À noter que de nombreux pays européens ont ce mode de cotisation, notamment le Danemark où le départ à la retraite est à 67 ans.
@ Serge HIREL | 20 janvier 2023 à 13:30
« Vous n’êtes pas tombé de la dernière pluie et connaissez donc le pedigree de l’un et de l’autre. » [Volodymyr Zelensky et Cyril Hanouna, si je comprends bien.]
C’est bien ce que je pensais. Vous procédez à d’obscures allusions à une hypothétique « scatologie » du président ukrainien, puis, lorsque je vous demande ce que cela signifie, vous me répondez que je devrais le savoir. Ainsi se répand la calomnie.
Aussi curieux que cela puisse paraître, lorsque je pose un telle question, cela signifie que je ne connais pas la réponse.
Vous non plus, apparemment, ou alors vous savez que vous racontez des salades mais vous ne voulez pas trop que cela se voie.
Vos nouvelles allusions à un supposé « humour de caniveau » de Zelensky, à des « saucisses » ou au fait qu’il se « baladerait à poil sur scène » ne sont pas plus claires que les premières.
Vous qui êtes si sourcilleux sur la vérification des sources, vous allez sûrement nous fournir un lien vers un Zelensky « à poil sur scène » avec des « saucisses », en train de faire preuve de « scatologie » ?
@ Serge HIREL | 20 janvier 2023 à 13:30
Oh là là ! Ne touchez pas à leur idole, leur veau d’or !
Comme dit la chanson de France Gall: « Il jouait du piano debout (…), pour moi ça veut dire beaucoup, ça veut dire qu’il était libre (…), il voulait être lui, vous comprenez » !
Son ministre de l’Intérieur voulait être au-devant de la scène. Mais vous savez ce que c’est, dans les coulisses et les loges ça ferraille dur. On devient vite intermittent du spectacle au chômage si on ne respecte pas le contrat.
@ Robert Marchenoir | 21 janvier 2023 à 08:50
« Vous qui êtes si sourcilleux sur la vérification des sources, vous allez sûrement nous fournir un lien vers un Zelensky « à poil sur scène » avec des « saucisses », en train de faire preuve de « scatologie » ? »
Vos désirs sont des ordres… À partir de 22 : 50… Mais il y a aussi auparavant beaucoup d’humour de haut niveau… Avec mes compliments.
https://www.youtube.com/watch?v=T8gsIEB1Gqc
P.-S. : je n’ai rien trouvé de semblable pour Poutine… hormis un numéro de Superman torse nu.
@ Serge HIREL
@ hameau dans les nuages
Il fut un temps pas si lointain où ce futur président reconverti en guerrier jouait du piano debout avec sa queue et les mains en l’air !
Plus corrompu et vulgaire, ce n’est pas possible !
Et la descente aux enfers continue pour cette malheureuse Ukraine !
https://youtu.be/oua0Puihrkc
Ce samedi 21 janvier, Finkielkraut, dans son émission « Répliques », sur France Culture, avait deux invités pour parler de l’école. Le meneur de jeu aborde soudain le thème de l’uniforme à l’école. Quelqu’un répond : « L’uniforme existe déjà : le jean et le sweat à capuche ».
@ Axelle D | 21 janvier 2023 à 15:54
@ Robert Marchenoir
Pas croyable !… Et maintenant, ce type délivre des diplômes de bonne ou de mauvaise conduite aux plus grands de ce monde, est applaudi à Davos, parle au Pape, se permet de faire des remontrances à quiconque ne satisfait pas ses commandes de canons… Poutine n’a pas totalement tort quand il dit que l’Occident est décadent.
@ Serge HIREL
« Pas croyable !… Et maintenant, ce type délivre des diplômes de bonne ou de mauvaise conduite aux plus grands de ce monde. »
Et il (Zelenski) a bien raison.
On a le droit de voter pour lui, nom d’un gorille albinos, on est en démocratie :
https://www.illustre.ch/photos/animaux-la-vie-en-blanc#image__cGFyYWdyYXBoOmltYWdlOjEzMDE1Njk6Mzg1NTc3NA==
Il a raison, Hirel, Zelensky est un bouffon et Macron un désastre, votez flocon :
https://twitter.com/Souleym25304454/status/1614058906921177088
@ Serge HIREL | 21 janvier 2023 à 13:57
Votre vidéo est très instructive. Je n’avais jamais vu la plupart des extraits de sketches de Zelensky qui y sont présentés. Malheureusement, il faut que vous trahissiez son auteur par vos sarcasmes, qui lui font dire tout le contraire de ce qu’il explique.
Avez-vous vraiment écouté cet enregistrement de bout en bout ? Vous êtes-vous donné la peine de comprendre qui est « Daniil le Russe », l’auteur de la chaîne YouTube qui a créé cette vidéo ?
Vous désignez à la vindicte publique un unique passage de quelques secondes, à partir de 22 mn 50 s, où l’on voit un Zelensky moustachu jouer un homosexuel qui se réveille sur un canapé aux côtés d’un compagnon, en essayant de se rappeler s’il s’est passé des choses ou non la nuit précédente.
Daniil le Russe ne nous explique pas le contexte de cette scène, et c’est dommage, mais cela vous suffit pour grimper aux rideaux en poussant des petits cris perçants de vierge effarouchée.
Je ne comprends pas : votre papa ne vous a pas expliqué l’homosexualité, quand vous étiez petit ? Il ne vous a pas appris qu’il y avait des messieurs qui préféraient faire ça avec d’autres messieurs, plutôt qu’avec les dames ? C’est Zelensky qui vous l’a fait découvrir ?
Peu après, nous voyons un autre extrait où l’humoriste Zelensky déambule dans un entrepôt, tout nu avec un (large) carré noir masquant l’endroit stratégique, avant de rentrer en collision avec un manutentionnaire dont la caisse de saucisses se renverse alors.
Ses propos ne sont pas vraiment explicités, mais l’on comprend qu’il y a là quelque grivoiserie.
Et donc ? En quoi cela vous dérange-t-il ? Où est le scandale ? Quel est le préjudice que cela vous cause ? Si vous êtes, en 2023, aussi cul-serré que le Tartuffe de Molière en 1669, qu’est-ce qui vous oblige à regarder d’obscures vidéos en russe ou en ukrainien sur lesquelles vos chastes yeux n’ont aucune chance de tomber par hasard ?
Mais bien sûr, vous n’êtes pas seulement indigné, faussement ou réellement, par quelque sketch oublié d’Europe orientale qui ne va guère plus loin que La Cage aux folles.
Ces allusions récurrentes se déroulent dans le cadre d’une campagne de diffamation systématique organisée par les services secrets russes, visant à répandre chez les électeurs occidentaux l’idée qu’il ne faudrait pas soutenir militairement l’Ukraine contre la Russie, sous prétexte que le président du pays se serait livré à quelques gauloiseries dans sa carrière passée d’humoriste.
Comme vous nous le dites noir sur blanc :
« Et maintenant, ce type délivre des diplômes de bonne ou de mauvaise conduite aux plus grands de ce monde, est applaudi à Davos, parle au Pape, se permet de faire des remontrances à quiconque ne satisfait pas ses commandes de canons… Poutine n’a pas totalement tort quand il dit que l’Occident est décadent. »
Donc, sous prétexte que le genre d’humour du Zelensky comédien des années 2000 ne serait pas exactement à votre goût, il faudrait laisser la Russie procéder à un génocide en Ukraine, violer grossièrement le droit international et menacer la sécurité de l’Europe et du monde.
Zelensky fait des blagues, Poutine nous menace d’annihilation nucléaire, et l’un serait censé excuser l’autre.
Vous ne vous contentez pas de vous moquer du monde : votre posture est véritablement odieuse. Vous crachez à la figure des civils ukrainiens pulvérisés dans leur sommeil par des missiles anti-porte-avions, à celle des jeunes filles de quatorze ans violées, puis mutilées et enfin pendues nues aux arbres.
Si vous aviez écouté honnêtement la vidéo que vous présentez à l’appui de vos ricanements, vous auriez compris que Daniil le Russe a réalisé cette rétrospective de la carrière de comédien de Volodymyr Zelensky (assez bien faite, d’ailleurs) pour lui exprimer son admiration. Il ne laisse planer aucun doute à ce sujet.
Si vous ne vous étiez pas contenté d’extraire, de cette vidéo de 28 minutes, quelques secondes de blagues salaces, vous auriez compris qu’elle vise à décrire la proximité historique des deux peuples, brisée par la propagande du régime fasciste, militariste et impérialiste de Moscou.
Si vous aviez eu la curiosité de vous intéresser au parcours de l’auteur, par exemple en écoutant sa vidéo intitulée Non à la guerre en Ukraine, vous auriez compris qu’il s’agit d’un Russe qui a traversé tout son pays d’est en ouest pour s’installer chez nous, parce qu’il n’en pouvait plus de la dictature de Poutine.
Il se retient de dire tout le mal qu’il pense du bandit du Kremlin, dont il n’ose même pas prononcer le nom et qu’il appelle « le patron ». Il n’ose même pas prononcer le mot de guerre pour désigner l’invasion de l’Ukraine, et emploie à la place le nom de code de « guacamole ».
Pourquoi ? Parce que son père est encore là-bas, qu’il a financé des opposants aux élections, et qu’il a, depuis, interdiction de sortir du pays.
Daniil le Russe, l’émigré en banlieue parisienne, exprime tout son amour aux Ukrainiens, il porte un maillot aux couleurs de l’Ukraine dans la rue, à Paris… et s’étonne d’attirer, pour cette raison, les regards noirs de certains Français.
Pendant ce temps-là, confortablement assis dans votre fauteuil, vous nous expliquez que « Poutine n’a pas totalement tort ».
Parfaite illustration de cette combinaison d’ignorance et de suffisance à couper le souffle, qui vaut à la France la haine de tant de pays.
Au fait, on a compris d’où venaient vos « saucisses », mais nulle trace de « scatologie » dans votre vidéo…
@ Aliocha | 22 janvier 2023 à 09:21
Voulez-vous dire qu’il vaut mieux voter blanc ? D’ici peu, si les antifas insistent, ce vote sera considéré comme raciste…
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@ Aliocha | 22 janvier 2023 à 09:37
Je ne comprends pas bien le sens de votre commentaire. Je note toutefois que ce compte Twitter relaie une vidéo anti-française dont l’auteur glorifie des assassins – merci à Elon Musk de leur accorder la liberté d’appeler au meurtre… – et se réjouit de l’expulsion de l’armée française du Burkina Faso, résultat de l’admirable politique sahélienne de notre cher Président… Auparavant, la France était reçue les bras ouverts au pays des Hommes intègres. Sarkozy (« L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire »…), Hollande, qui tance Compaoré, plus Macron et sa colère de Pau, voilà où nous en sommes… Prochaines étapes : la Côte d’Ivoire, le Niger, le Gabon ? On rigole au Kremlin et même à Pékin et à Washington.
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@ F68.10 | 21 janvier 2023 à 20:24
« Et il (Zelenski) a bien raison. »
Ah non ! Comme l’affirme Cyrano, c’est un peu court, jeune homme ! Je reste sur ma faim… Habituellement, vos arguments sont… disons assez développés… Ou faut-il en conclure que vous estimez que la France, après un règne de Coluche Ier, Roi des gueux, se porterait mieux aujourd’hui ? Hélas, les Français ont fait le mauvais choix… Ils ont voulu Mitterrand…
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@ Achille | 20 janvier 2023 à 16:09
Outre la fuite en avant, deux autres caractéristiques de la Macronie sont le déni de la réalité et le rabâchage. Non, la France, qui a accumulé 485 milliards de dettes supplémentaires, n’aura pas à terme, lorsque celles-ci seront apurées, réussi mieux que les autres Etats, beaucoup moins dépensiers. Alors que des milliers et des milliers de TPE et de PME, en particulier les bars et les restaurants, avaient établi un protocole de sécurité face au covid et plaidaient pour poursuivre leurs activités, la Macronie les a obligées à quémander une aide… qu’elle fera payer à nos enfants. Aucun discernement… Tous à la même enseigne, y compris les canards boiteux qui allaient disparaître. La France est le seul pays qui a réussi l’exploit de l’auto-autorisation de sortir et celui du port du masque en pleine nature… Quant au rabâchage, votre propos en est un bel exemple…
Non la SNCF, la RATP et EDF, dans leur périmètre actuel, ne sont pas des « secteurs fondamentaux » qu’il faut « coûte que coûte redresser ». Ce qui est fondamental, ce sont les réseaux, le rail notamment, pas leur exploitation, qui devrait être confiée au privé ou, au moins, déléguée au privé. Comme cela est en partie le cas en matière de télécommunications. Deux avantages à cela : un regain de dynamisme grâce à une réelle mise en concurrence et une renégociation, qui, certes, serait musclée, des régimes spéciaux et autres « avantages-zaquis ».
Un risque de guerre civile, dites-vous ? La Macronie, déjà contrainte par l’Europe – et heureuse de l’être – serait-elle aussi sous l’emprise des « cocos » de la CGT ? En tout cas, la décision du Prince de ne pas agiter le chiffon rouge du retour immédiat au statut commun des retraites des « camarades », de ne pas même modifier le calcul du montant des retraites des fonctionnaires, très avantageux par rapport à celui appliqué pour les salariés du privé, ressemble fort à une défaite avant de combattre. Et le Moustachu aurait bien tort de ne pas chercher à obtenir plus, le gouvernement ayant mis un genou à terre avant d’être menacé…
En fait, avec ce projet de réforme des retraites, la Macronie fait du rafistolage et n’innove en rien. Le courage aurait été d’enclencher le mouvement vers une retraite par capitalisation, le système de répartition ne pouvant pas survivre à moyenne échéance à la baisse continue du ratio cotisants/retraités. Mais, dans une telle configuration, conserver le service des retraites accordé aux régimes spéciaux est inconcevable…
Le pouvoir n’a pas osé se heurter non seulement à une opposition sans concession des syndicats politisés, mais aussi à bon nombre de ses fonctionnaires. Pourtant, ceux-ci peuvent déjà cotiser à la Prefon, un régime de retraite complémentaire par capitalisation qui leur est réservé. Et l’on prend bien soin de vérifier par sondage que les Français sont attachés au système par répartition sans jamais évoquer ce modèle déjà vieux de vingt ans…
S’inspirer du système de retraite danois, très personnalisé et très flexible, aurait été un pas dans la bonne direction… Mais la Macronie préfère se consacrer à la sémantique et remplacer « pénibilité » par « usure »… Quelle témérité !
@ Serge HIREL
« Ah non ! Comme l’affirme Cyrano, c’est un peu court, jeune homme ! »
C’est pas vous qui, d’habitude, me reprochez d’être trop long ??
Faudrait savoir !!
Serge Hirel n’a pas compris que le deuxième commentaire expliquait l’illustration du premier et rigole avec le Kremlin, forcément il vote flocon.
Qui peut (sérieusement) répondre à cette question ?
La chaîne CNews du matin au soir a une particularité : tous les animateurs de débats ont été choisis pour favoriser les idées d’extrême droite, concrètement les idées de Mme Le Pen et de M. Zemmour.
À qui appartient cette chaîne ? Vincent Bolloré. Pour l’essentiel, il s’agit de la 14e fortune de France (environ 6 milliards d’euros). Si le directeur général, Serge Nedjar, a choisi ces animateurs de débats-là et leur a donné ces consignes politiques-là, on ne peut pas penser un instant qu’il ait fait ce choix sans l’accord formel de son patron, Vincent Bolloré.
Ma question est donc la suivante : pourquoi Vincent Bolloré (ce n’est pas le cas d’autres milliardaires français) a-t-il choisi de favoriser non pas les idées de droite ou de centre-droit, mais les idées d’extrême droite ?
Si vous possédez des informations très sérieuses (et non de vagues intuitions), n’hésitez pas à me répondre.
Grand merci par avance.
« L’Ukraine ébranlée par un scandale de corruption visant ses dirigeants »
https://www.lepoint.fr/monde/l-ukraine-ebranlee-par-un-scandale-de-corruption-visant-ses-dirigeants-24-01-2023-2505906_24.php
Normal :
– la corruption est dans l’ADN ukrainien ;
– en bon saltimbanque, le pianiste à queue est égocentrique et pas partageur.
Et la bochesse folle de Bruxelles voudrait faire entrer ça dans l’UE, comme s’il n’y avait pas assez de socialos autochtones pour jouer le morceau !
@ Patrice Charoulet
« Du fait de ses origines, Vincent Bolloré est proche des mouvances nationalistes bretonnes. Fervent catholique, il est partisan d’un catholicisme « identitaire » et traditionaliste, qu’il a tenu à relayer dans ses médias comme Direct 8 ou, plus récemment, CNews.
Selon la journaliste Ariane Chemin, c’est François Hollande qui est la première personnalité politique à deviner chez Vincent Bolloré une ambition politique, qu’il compare à la stratégie menée en Italie par Silvio Berlusconi, consistant à acheter les principaux médias populaires pour en faire des tribunes populistes. La différence tiendrait, toujours selon lui, au fait que, contrairement à Berlusconi ou Donald Trump aux États-Unis, Vincent Bolloré n’entre pas personnellement en politique (à la manière de l’Australien Rupert Murdoch) mais y soutient Éric Zemmour, « le candidat qui défend ses idées » »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Bollor%C3%A9
Dans la mesure où la fiche Wiki est sérieuse…
@ Aliocha
Grand merci, cher Aliocha. Cela répond à ma question.
Cyril Hanouna a un défaut: il est fatigant.
Mais il n’empêche : on a besoin de lui.
« Pourtant ne pas trouver dans les rages et les colères de Cyril Hanouna, derrière parfois l’extrémisme sans filtre de son verbe, des pépites incandescentes, fulgurantes, bien plus populaires que populistes (pour moi ce ne serait pas un gros mot !), des dénonciations infiniment partagées me semble relever d’une hémiplégie désastreuse. »
Par ses propos sans fard, il oblige à réfléchir.
La France en a besoin.
Pourtant comme il est doux d’écouter le gazouillis des intervenants sur les chaînes d’info continue, chacun dans sa partition, mais gazouillis que l’on oublie très rapidement.
SHINee: Tell me what to do — le sac de noeud comme dans un débat sur BFM-TV ou LCI
https://www.youtube.com/watch?v=ZuWJIZLPylE&list=RDZuWJIZLPylE
L’ARCOM a infligé une amende de 3,5 millions d’euros à la chaîne C8.
https://www.lopinion.fr/economie/larcom-inflige-une-amende-record-de-3-5-millions-deuros-a-la-chaine-c8