Ce titre ne renvoie pas aux admirations faciles, convenues et quotidiennes qui surgissent dans les échanges, davantage issues d’enthousiasmes superficiels que de véritables marques d’estime.
Mais il cible l’un des drames les plus criants d’aujourd’hui : non plus le désert de l’amour, mais celui de l’authentique admiration.
De ce sentiment unique, qui offre à notre esprit et à notre cœur le droit de s’élever, et nous fait don du privilège de nous percevoir dépendants sans aigreur, inférieurs sans envie, perfectibles sans frustration.
On ne peut plus pleinement, absolument admirer. De quelque côté que l’on se tourne, sur les plans politique, social, culturel, judiciaire ou médiatique, nous sommes condamnés à une tolérance et à un relativisme qui nous conduisent à surestimer la partie pour faire croire qu’elle égale le tout. Nous sommes voués à une sorte de sagesse et de minimalisme, parce qu’il faut bien vivre et que, de fait, l’alternative serait de désespérer ou de se mentir.
Et combien de fois préférons-nous mentir, nous mentir, sur la valeur réelle des gens, sur la qualité de nos amis, sur la fidélité et le courage de nos proches…

Je fais ce que je peux, notamment dans l’univers politique, pour ne pas brûler mes vaisseaux par trop d’intransigeance ou de sévérité, pour sauver toujours quelque chose chez une personnalité même aux antipodes de la mienne. Jean-Luc Mélenchon n’est pas sympathique ; il est hargneux, mais il a du talent. Laurent Wauquiez a pour constante de détester Bruno Retailleau, mais il peut être brillant quand il le veut. Je ne voterai jamais pour Fabien Roussel, mais je préférerais mille fois dialoguer avec lui plutôt qu’avec certains sectaires de droite satisfaits d’eux-mêmes. Des politiques condamnés ne sont pas disqualifiés à vie.
Pour tenter d’être heureux lorsque, comme moi, on a besoin d’admirer pour vivre, il importe de ne pas rejeter en bloc : conserver un fragment d’être, une part vertueuse, pour se donner du moral et se persuader que le monde n’est pas si déplorable…
Rien de pire, paradoxalement, pour nous inciter à l’admiration, que de multiplier les panthéonisations, qui m’incitent irrésistiblement à chercher la petite bête et à dénicher les ombres lorsque l’on prétend ne nous vanter que les lumières…
Il n’y a plus d’êtres, plus de personnalités, quel que soit leur genre ou leur spécialité, qui nous offrent cette douce certitude de pouvoir les admirer sans se tromper, sans être abusés. On ne voudrait pas être dupes, et pourtant on se rue parfois, sans méfiance, avec l’élan frais d’un optimisme jamais découragé, vers des exemples qui n’en sont pas, des modèles nullement irréprochables, des guides totalement égarés, des gourous ou des maîtres dépourvus de la moindre légitimité.
Nous sommes si pauvres que nous multiplions les héros, tellement à court de véritables inspirateurs que nous nous contentons de peu.
Je sais que l’admiration n’est pas à la portée de tout le monde : il faut d’abord se sentir assez fort pour ne pas craindre de perdre la moindre part de soi dans cet exercice !
Je cherche désespérément, dans la dureté du climat actuel, dans le cynisme ambiant, dans cette haine qui confond l’idée à contredire avec la personne qui l’exprime, de quoi glisser une étincelle, une grâce qui me rassurerait : admirer en connaissance de cause, adhérer sans réserve, s’incliner pour grandir.
Certains pourraient vivre sans admirer, sans mener cette recherche éperdue.
Moi je ne le peux pas.
Ben nan.
Les infantilismes contradictoires du racisme ne peuvent être sensibles à la réalité de ses comportements, manipulés par l’ennemi.
D’un côté, ça dénonce Trump ; de l’autre, ça reprend ses arguments. Poutine et Xi n’ont plus qu’à se baisser pour ramasser les morceaux d’une pensée autodétruite.
« Eh bien ! Tu les a vus, les hommes « libres », ajoute le vieillard d’un air sarcastique. Oui, cela nous a coûté cher, poursuit-il en le regardant avec sévérité, mais nous avons enfin achevé cette œuvre en ton nom. Il nous a fallu quinze siècles de rude labeur pour instaurer la liberté ; mais c’est fait, et bien fait. Tu ne le crois pas ? Tu me regardes avec douceur, sans même me faire l’honneur de t’indigner ? Mais sache que jamais les hommes ne se sont crus aussi libres qu’à présent, et pourtant, leur liberté, ils l’ont humblement déposée à nos pieds. Cela est notre œuvre, à vrai dire ; est-ce la liberté que tu rêvais ? »
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/V/05
@ Robert Marchenoir le 6 décembre
« La présidence américaine n’est qu’un show télévisé, une pincée de drogue qu’on prend avant d’aller se coucher »
Selon vous, est-ce l’avis des otages israéliens et de leurs familles qui n’ont été libérés des tunnels du Hamas que grâce à l’intervention musclée de Trump ?
Il est vrai que leur retour au pays a été un grand moment de télévision, mais vous aurez du mal à faire croire que l’objectif de Donald était celui-là.
@ hameau dans les nuages – le 6 décembre 2025
« Commencez déjà par respecter vos semblables, sans les vouer aux gémonies sous prétexte qu’ils n’entrent pas parfaitement dans votre cadre ou votre moule, etc. »
Caricature du frustré hargneux qui n’a rien à dire, mais qui intervient pour rappeler qu’il est une pauvre victime persécutée. Ça fait cinq minutes qu’on n’a pas parlé de vous, et déjà ça vous est insupportable.
Allongez-vous sur le divan : quelles sont donc ces avanies que les méchants messieurs vous ont encore fait subir récemment ? Voulez-vous un mouchoir ? Une allocation ? Une médaille de la paix, comme le bon Donald Trump ?
« Vous avez essayé le laurier-sauce ? »
Vous avez essayé de la boucler quand vous n’avez rien à dire ?
Depuis la lecture de ce billet de Philippe, je cherchais vainement qui, parmi les politiques, pouvait susciter de ma part une once d’admiration. M’étant trituré les méninges sans résultat, j’étais sur le point de passer à autre chose quand Jean-Luc Mélenchon a fait irruption dans mon salon, via mon téléviseur branché sur CNews…
Poli, courtois, visage affable, voix posée et gestes retenus, se disant aimer la « dispute » uniquement au sens philosophique et pacifique du terme, jurant ses grands dieux que jamais au grand jamais il n’envisagerait une quelconque entente avec l’islamisme et ses diverses sectes, manifestant son respect profond pour qui serait en désaccord, même définitif, avec lui… Bref, doux comme un agneau et aussi prévenant qu’une chatte couvant ses petits, l’aimable président des non moins aimables LFistes répondait, sur le ton du vieux chef incompris, aux députés membres de la commission d’enquête sur les liens entre partis et réseaux islamistes…
Eux, franchement, le titillaient — l’agressaient même — en lui posant des questions saugrenues… telle celle, clairement inquisitoriale, sur les raisons pour lesquelles une élue LFI s’était rendue en Jordanie pour s’incliner sur la tombe d’un terroriste du Hamas, reparti chez Allah plus vite qu’il ne l’avait prévu… Croyez-le ou pas, mais même cette question-là ne lui a fait perdre ni son calme… ni son sens habituel de l’inversion des valeurs.
Eh bien voilà ! Je le tiens, mon admirable politique ! Comment ne pas admirer le champion toutes catégories de l’art de l’enfumage ? Le maître incontestable de la réponse à côté de la plaque ? Inégalable, je vous l’affirme : inégalable, le bonhomme ! Comparé à lui, notre cher président, qui, depuis 2017, tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, est un enfant de chœur ! Et Faure, Rousseau, Tondelier et leurs cliques sont des garnements et des drôlesses jouant à la Guerre des boutons.
Mélenchon président ! Mélenchon président ! Il est le seul qui parviendrait à nous faire croire que notre dette pharamineuse est une chance fabuleuse, que les OQTF sont les gardiens de notre sécurité et qu’il suffira de jouer du pipeau pour que le chômage disparaisse…
Mélenchon président ! Mélenchon président !…
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage : « Rien de pire, paradoxalement, pour nous inciter à l’admiration, que de multiplier les panthéonisations, qui m’incitent irrésistiblement à chercher la petite bête et à dénicher les ombres lorsque l’on prétend ne nous vanter que les lumières… »
Comme vous avez raison : ici l’on ne peut que penser à l’excessive propension de monsieur Macron à panthéoniser à tour de bras, certains de ces choix portant plus sur une appréciation sociétale que sur la grandeur d’âme de nombre de ces personnalités. D’autant plus que c’est pour lui l’occasion de mettre en valeur ses qualités indéniables, et trop souvent narcissiques, de lecteur et d’acteur.
Le commentaire judicieux de Serge Hirel le 5 décembre 2025 me rappelle justement que lorsque, à l’occasion de cérémonies patriotiques, le cortège officiel défile au cimetière des Planques à Albi devant les tombes de militaires illustres ou des soldats morts notamment pendant la Grande Guerre, on aperçoit, au détour de l’itinéraire, le cénotaphe d’un illustre Tarnais panthéonisé : Jean Jaurès.
Mais plutôt que d’admiration, sentiment qui occulte parfois les zones d’ombre de certains personnages illustres, il serait plus judicieux de s’accorder sur la valeur d’exemple d’une personnalité hors du commun. On peut ici penser à Jean Moulin. Mais aussi, dans la plupart des écoles militaires d’officiers et de sous-officiers, à la pratique de l’attribution du nom d’un illustre parrain dont les actions peuvent servir de guide dans l’exercice du métier militaire. Ce qui me semble moins vrai dans des écoles d’administration comme l’ex-ENA où le choix est plus politique qu’exemplaire.
Enfin, chez tout grand homme (ou femme), au-delà de sa grandeur, il y a nécessairement des zones d’ombre qu’il convient, non pas d’occulter systématiquement, mais de relativiser par rapport à l’importance de l’œuvre accomplie.
@ Tipaza – le 6 décembre 2025
« Quant à Trump, il n’est pas un tyran, il est exceptionnel de vanité du paraître, mais derrière cette vanité se dissimule une volonté de fer, une volonté de rupture avec la doxa bien-pensante qu’il considère mortelle.
Ses dernières déclarations sur la possible disparition civilisationnelle de l’Europe, due à une politique immigrationniste délirante, sont un bel exemple de lucidité jetée à la face des dirigeants européens. J’adore ! »
Oui, ça ne m’étonne pas de vous. Vous adorez à distance, c’est plus sûr.
Trump est bel et bien un tyran. J’ai énuméré ici toutes les manières dont il a entrepris de détruire la démocratie américaine pied à pied. Vous ne les avez nullement contestées, et pour cause.
De quelle « volonté de fer » parlez-vous ? De l’extraordinaire faiblesse que Trump montre face à Poutine, de ses revirements incessants, des innombrables fois où il a fait mine de quelque fermeté, suivies aussitôt de reculs ignominieux ?
C’est la méthode TACO que vous qualifiez de « volonté de fer » ? Trump Always Chickens Out ? Trump finit toujours par se déculotter après avoir joué les gros bras.
C’est faire preuve d’une « volonté de fer » que de se faire élire en répétant jusqu’à l’écoeurement qu’on n’engagera pas les États-Unis dans de nouvelles guerres, puis, dès qu’on est arrivé au pouvoir, d’annoncer qu’on va envahir le Canada et le Groenland, de bombarder l’Iran et de lancer une guerre « pour rire » en faisant exploser illégalement des petits bateaux civils non armés dans les eaux internationales proches du Venezuela, sous le prétexte non prouvé qu’ils transporteraient de la drogue ? Tout en envoyant un porte-avions contre ce pays, et en le menaçant d’un changement de régime, en contradiction flagrante avec toute ses promesses électorales ?
En même temps que l’on évite soigneusement d’employer sa force militaire dans le principal endroit du monde où elle serait nécessaire, l’Ukraine ?
Pourquoi éprouvez-vous le besoin de voir vos opinions validées par les déclarations d’un despote étranger contre l’immigration de masse en Europe ? Vous n’êtes pas assez grand pour vous y opposer tout seul ? Vous n’êtes pas suffisamment indépendant pour penser par vous-même ? Les hommes politiques français qui oeuvrent dans ce sens ne vous suffisent pas ?
Donald Trump est opposé à l’immigration de masse, mais Hitler a construit des autoroutes et il tirait la chasse d’eau avant de sortir des toilettes.
Hitler aussi avait une « volonté de fer ». Est-il indispensable « d’adorer » son impérialisme génocidaire et antidémocratique, sous prétexte qu’on tire la chasse d’eau en sortant des toilettes et qu’on souhaite la construction d’autoroutes ?
Lui aussi voulait « rompre avec la doxa bien-pensante qu’il considérait mortelle ». Quelle doxa ? Quelle bien-pensance ?
Votre adulation écervelée de Trump est une bien-pensance parmi d’autres, une doxa parmi d’autres. La doxa, comme vous dites, consiste à « adorer » sans réfléchir.
En somme, vous acceptez que la France soit vassalisée, appauvrie, mise en danger par la nouvelle politique étrangère américaine, sous prétexte que cela vous fait plaisir de voir, à la télévision, son président dire du mal de politiques que vous réprouvez. Peut-on pousser plus loin la légèreté, l’infantilisme, l’irresponsabilité ?
C’est la société du spectacle poussée à son extrême. La présidence américaine n’est qu’un show télévisé, une pincée de drogue qu’on prend avant d’aller se coucher. Ce n’est pas comme si le sort du monde pouvait en être bouleversé…
Cette admiration-là, c’est une afféterie de midinette. Ce n’est pas une inclination profonde et réfléchie.
@ Aliocha – le 6 décembre 2025
« Vous imitez donc ceux que vous dénoncez. »
Ben nan.
Je ne viole pas de femmes, je n’agresse personne, je ne cambriole pas de maisons, je ne tue personne, je n’écoute pas de la musique de poubelle dans les transports publics avec mon téléphone sur haut-parleur, et je n’émigre pas dans des pays où l’on ne veut pas de moi.
Je ne harcèle pas ceux qui s’opposent à l’immigration de masse ainsi que vous le faites, je les félicite et je m’oppose à l’immigration de masse.
« …N’ayant pas la faculté d’accéder à la seule défense qui permettrait de ne pas le faire, j’ai bien dit la défense : le pardon à l’ennemi. »
Ben nan.
Ce n’est pas en pardonnant aux immigrés violeurs et assassins qu’on mettra fin au viol et aux assassinats. C’est en les fourrant en prison, puis en les expulsant.
Ce n’est pas en pardonnant aux immigrés illégaux qu’on empêchera l’immigration illégale. C’est en expulsant ceux qui sont là et en interdisant aux autres d’entrer.
Ce n’est pas en pardonnant aux gauchistes immigrationnistes enragés tels que vous qu’on fera cesser leur influence. C’est en démasquant inlassablement leurs mensonges et en leur faisant honte.
« On ne choisira pas de servir le bien en choisissant le mal. »
Ben nan.
Je choisis le bien, qui consiste à mettre dehors les immigrés violeurs et assassins à grands coups de pied dans le derche.
Vous choisissez le mal, qui consiste à vouloir détruire la race blanche et la civilisation occidentale sous des hordes d’immigrés barbares, arriérés et haineux.
Vous êtes sot, vous êtes bête ou vous êtes un traître ethnique infiltré parmi nous qui s’obstine à pomper sa ridicule propagande immigrationniste dont l’écrasante majorité des Français ne veulent plus, qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre ?
@ Robert Marchenoir
le 5 décembre 2025
Commencez déjà par respecter vos semblables, sans les vouer aux gémonies sous prétexte qu’ils n’entrent pas parfaitement dans votre cadre ou votre moule. Vous me direz qu’ils auraient beau le faire, cela ne vous conviendrait pas davantage, car cela mettrait à mal votre rôle de statue du Commandeur. J’ai un frangin comme ça : il faut lui dire « t’as raison » pour pouvoir respirer et avoir la paix. C’est ainsi qu’il trône à table, dans le silence complice des autres convives. 🙂
Vous avez essayé le laurier-sauce ?
S’il est une circonstance qui m’est donnée d’éprouver une grande et sincère admiration, c’est bien à l’égard de ces humains, héros pour moi du quotidien, qui, parés des vertus d’humilité, de tolérance, de courage, s’attachent à vivre leur vie en étant ou en s’efforçant d’être tout simplement quelqu’un de bien.
Je ne parle point ici de ceux qui n’ont pour objectif que de mener une vie de sainteté mais bien de ceux qui ont ce courage de renoncer à ce qui est mal et d’accomplir dans leur quotidien ces actes moraux qui sont à hauteur d’homme.
L’acte moral est digne d’admiration et « on doit recommander comme un excellent moyen pour éveiller les sentiments moraux, d’exciter souvent en l’homme le sentiment de la sublimité de sa destination morale. » (Kant)
@ Robert Marchenoir
Vous imitez donc ceux que vous dénoncez, n’ayant pas la faculté d’accéder à la seule défense qui permettrait de ne pas le faire, j’ai bien dit la défense : le pardon à l’ennemi.
Tant que nous ne saurons pas partager cette réalité, nous ressemblerons fatalement à celui que nous combattons, se revendiquant nazi pour lutter contre le nazisme, comme vous l’écrivez en termes très clairs.
Le piège est mortel et vous y tombez, corrompu par la corruption dénoncée.
On ne choisira pas de servir le bien en choisissant le mal.
« Il n’y a pas, je te le répète, de souci plus cuisant pour l’homme que de trouver au plus tôt un être à qui déléguer ce don de la liberté que le malheureux apporte en naissant. Mais pour disposer de la liberté des hommes, il faut leur donner la paix de la conscience. Le pain te garantissait le succès ; l’homme s’incline devant qui le donne, car c’est une chose incontestée, mais qu’un autre se rende maître de la conscience humaine, il laissera là même ton pain pour suivre celui qui captive sa conscience. En cela tu avais raison, car le secret de l’existence humaine consiste, non pas seulement à vivre, mais encore à trouver un motif de vivre. Sans une idée nette du but de l’existence, l’homme préfère y renoncer et fût-il entouré de monceaux de pain, il se détruira plutôt que de demeurer sur terre. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/V/05
@ Robert Marchenoir le 5 décembre 2025
Évidemment que je joue sur les mots, et plus encore sur la dérision qui peut être une arme contre les falsificateurs, en général, et les communistes en particulier.
Je voulais montrer que même un sentiment aussi noble que l’admiration, décrite dans le billet, portée à un être considéré comme exceptionnel, pouvait être perverti par un pouvoir.
Le tyran étant lui aussi exceptionnel, mais du côté de la force obscure.
Quant à Trump, il n’est pas un tyran, il est exceptionnel de vanité du paraître, mais derrière cette vanité se dissimule une volonté de fer, une volonté de rupture avec la doxa bien-pensante qu’il considère mortelle.
Ses dernières déclarations sur la possible disparition civilisationnelle de l’Europe, due à une politique immigrationniste délirante, sont un bel exemple de lucidité jetée à la face des dirigeants européens.
J’adore !
@ Tipaza – le 5 décembre 2025
« Ah, permettez, votre analyse est superficielle. Non seulement l’admiration existe en régime communiste, mais elle est même obligatoire. Et elle s’appelle le culte de la personnalité. »
Mon analyse n’est pas « superficielle ». Vous jouez sur les mots, comme souvent. L’admiration forcée propre au culte de la personnalité en régime communiste n’a rien à voir avec l’admiration dont je parlais, celle dont traite Philippe Bilger. Il va de soi que ce dont nous discutons ici, c’est l’admiration libre, spontanée, sincère, authentique.
D’ailleurs le culte de la personnalité n’est pas propre au communisme. Il se constate aussi dans les régimes à tendance fasciste, comme le gouvernement américain actuel. Je vous conseille de suivre les retransmissions télévisées des conseils des ministres de Donald Trump. C’est un festival vomitif de léchage de pompes du Grand Leader (pour rester poli). Même Vladimir Poutine ne se fait pas cirer les souliers de façon aussi éhontée par ses lieutenants.
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@ Aliocha – le 5 décembre 2025
« Vive la droite xénophobe ! Que voilà de beaux arguments offerts aux dénazificateurs, ou comment détruire une pensée qui prétend à la supériorité. »
Oui, vive la droite xénophobe, si vous voulez. C’est excellent, la xénophobie. C’est exactement la vertu qu’il nous faut en ce moment. Elle est indispensable pour repousser les hordes d’immigrés barbares qui menacent de détruire notre civilisation.
Et en effet, il est vital de nous dénazifier, de nous débarrasser des traîtres dans votre genre, de la cinquième colonne raciste qui cherche à nous génocider tel un Hitler contemporain, le cul dans son fauteuil, en nous noyant sous des millions d’étrangers hostiles, abrutis, violents, incapables de s’assimiler et cherchant uniquement à recréer en Europe, avec notre argent, les enfers d’où ils viennent.
Il est grand temps de chasser les nazis comme vous si nous voulons préserver la race blanche, la civilisation judéo-chrétienne, l’héritage de Rome et de la Grèce antique, enfin tout ce qui est admirable chez nous.
Avez-vous seulement suivi les liens que j’ai fournis sur le scandale de la fraude aux allocations sociales perpétrée à l’échelle industrielle par les immigrés somaliens aux États-Unis ? Des milliards de dollars soutirés en bande organisée. Dans un seul État américain. Ayant en partie servi à financer le terrorisme en Somalie.
Ne parlez pas de pensée. Vous ne savez pas ce que c’est.
À la différence de l’amour qui, pour naître et se développer, exige d’être deux, l’admiration est le plus souvent vécue au singulier : l’admirateur conservant secrète sa flamme, l’être admiré n’imaginant même pas l’être… ou n’étant plus en état de s’en rendre compte. Gisèle Pelicot ne se doutait pas qu’elle serait admirée dans le monde entier, et Cléopâtre ne saura jamais rien de notre admiration pour son nez.
Comme l’amour, l’admiration surgit parfois sous la forme d’un coup de foudre qui éblouit l’admirateur ; le plus souvent, elle apparaît au fil du temps, nourrie par petites touches, par les paroles, les écrits, les actes successifs de la personne admirée. Par son courage, le colonel Beltrame a séduit instantanément. Par son audace, Bonaparte a conquis rapidement les Français. Mais il a fallu des années et des années d’abnégation pour que Mère Teresa atteigne leurs cœurs. Et aucun des « grands hommes » panthéonisés n’a reçu « santo subito » cette preuve d’admiration, bien que, pour la plupart — en tout cas les scientifiques et les écrivains —, ils aient été admirés par leurs contemporains.
Comme l’amour encore, l’admiration peut disparaître. Un écart de conduite, une décision inconvenante… et voilà l’admirateur qui s’éloigne, qui oublie ses louanges, qui peut même aller jusqu’à nier qu’il ait eu le moindre sentiment pour son ancienne idole. Par deux fois, Pétain fut admiré… avant de devenir « le traître », honni (officiellement) par tous. Par deux fois, de Gaulle fut admiré… par deux fois il fut éloigné du pouvoir. Et voici encore peu, Nicolas Hulot, porté au pinacle — il était la personnalité préférée des Français —, a été jeté aux orties en raison de dénonciations tardives que, plus tard, la justice a classées sans suite. Oser dire aujourd’hui que, si l’homme est contestable, l’écologiste demeure admirable, c’est s’exposer aux foudres des Verts et aux « ayatollettes » de MeToo.
Quant à l’admiration dans le monde de demain, hormis de possibles héros sortant brusquement de l’anonymat, compte tenu de l’évolution aberrante de nos centres d’intérêt, elle risque de n’être plus qu’un sentiment éphémère qui saluera ici le chanteur gay gagnant l’Eurovision, là le candidat d’un jeu télévisé raflant la cagnotte, ou le triple buteur d’un match de la FIFA.
Derrière ce rideau des illusions, bien moins nombreux seront ceux qui — parce qu’on ne peut pas concevoir une communauté humaine n’admirant pas ses vrais héros — applaudiront ceux-ci : qu’ils aient contribué à la victoire contre le cancer, participé au retour à la paix, maîtrisé de nouvelles technologies ou, simplement, sauvé un enfant en danger…
Reste nos dirigeants politiques, dont certains, autrefois, bénéficiaient de l’admiration du peuple. Si quelques-uns veulent à nouveau en profiter — Bruno Retailleau, Jordan Bardella, Marine Le Pen, Sarah Knafo, Marion Maréchal, Éric Zemmour… — ils doivent, dès maintenant, parvenir à s’entendre pour chasser du pouvoir ceux qui l’ont mis à mal, par idéologie, par convenances personnelles ou par incompétence.
Sinon, il ne faudra plus bien longtemps pour que notre monde s’écroule ou — pur cauchemar — qu’une IA indépendante de l’homme s’accapare la mission de ces élus décidément incorrigibles. Une IA qui, bien sûr, pour leur ressembler et, comme eux, prendre l’apparence de la démocratie, saura s’auto-congratuler, s’auto-complimenter, s’auto-admirer.
@ Robert Marchenoir le 5 décembre 2025
« Face à la supériorité, le socialisme réagit par la jalousie et l’égalitarisme. La « justice sociale » empêche l’admiration, que dis-je : elle la rend illégale. »
Ah, permettez, votre analyse est superficielle.
Non seulement l’admiration existe en régime communiste, mais elle est même obligatoire.
Et elle s’appelle le culte de la personnalité.
Pas n’importe quelle personnalité, une seule, la personnalité du « Petit Père des peuples » ou du « Grand Timonier » ou du « Leader maximo » et plus encore.
Et dans un pays au socialisme rampant, il est conseillé d’admirer celui que l’on désigne, comme un avatar de Jupiter, sous peine d’être frappé par sa foudre… médiatique.
Nous sommes obligés d’admirer Macronescu, Macronéron, Macronarco, du jamais vu parmi l’espèce humaine depuis sa création.
Tout a déjà été dit sur ce fou furieux qui règne sur le pays. Je suis époustouflé par le zèle et la rage qu’il met à nous détruire avec ses armes lourdes : médias de gauche, partis politiques gauchistes, ONG mafias de passeurs, justice rouge complice de ce grand crime d’État qui s’acharne sur les quelques miettes de liberté d’information qu’il nous reste grâce à CNews, le seul média qui résiste encore pour peu de temps aux assauts de l’armada macronienne.
Patience, il trouvera bien la faille pour terrasser ces journalistes hors pair, quitte à fabriquer de fausses preuves. Macron et ses cabinets noirs sont spécialistes et experts en la matière. D’ailleurs, depuis peu, Jordan Bardella commence à être soupçonné de malversations, de fraudes, de détournements d’argent public. Ben voyons, n’y aurait-il pas des élections pas plus tard que bientôt ? Mais n’y voyez qu’une coïncidence, ben voyons, bande de complotistes !
Passons sur tous ces crimes organisés par sa farouche paranoïa immigrationniste en vue du grand remplacement et l’importation de criminels hyper dangereux : attentats, crimes, vols violents et viols cruels impunis, tolérés et applaudis par les gauchistes, commis par des OQTF arabos-africains afghans label AOP macroniens protégés. N’est-ce pas, chers Lola, Philippine, Thomas, etc. ?
Fi des mafias macronarcos encouragées à s’installer sur tout le territoire, le Mexique arabo-européen ! Fi des antifanazis extrêmes gauchistes de Macronescu qui font régner un nouvel ordre fasciste ultra-violent ! Fi des squatteurs protégés par les préfets collabos narcos qui menacent les proprios s’ils décident de faire justice eux-mêmes ! Fi de cette Éducation nationale gangrenée par la racaille narco impunie et ses profs islamo-gauchistes, verrues soixante-huitistes vivrensemblistes anti-flics, terrorisés, tabassés, lynchés, menacés par leurs protégés que j’applaudis – un beau retour de bâton sur ces racailles.
Il y en a plein d’autres, mais j’ai gardé le meilleur pour la fin, le pire du meilleur ou le meilleur du pire, c’est vous qui voyez.
En ce moment, à Sainte-Soline, un cortège anti-FDO de géomètres-experts en tirs tendus vérifient si la courbe prévue par la loi n’était pas en ligne droite, ou si le tir tendu en ligne droite était bien une courbe. Après force libations et chichons, l’enquêquette devra être conforme au désir de notre Conducator et non à celui des téléspectateurs du monde entier, morts de rire, qui ont suivi ce spectacle dantesque hallucinogène de fous furieux venus tuer du flic.
Non seulement l’admiration est nécessaire, mais c’est une vertu de droite. Face à la supériorité, le socialisme réagit par la jalousie et l’égalitarisme. La « justice sociale » empêche l’admiration, que dis-je : elle la rend illégale.
À Dieu ne plaise qu’il existe des hommes admirables. Cela signifierait qu’ils sont supérieurs à d’autres, ce qui serait « raciste », naturellement.
Une fois que l’on reconnaît la supériorité de certains êtres humains, c’est la porte ouverte à la reconnaissance de la supériorité de certains groupes humains, ce qui nous met à un cheveu de supposer que certaines races humaines pourraient être supérieures à d’autres. Mettons dans d’autres domaines que la course à pied, la fraude massive ou la propension au viol.
Pour revenir à l’admiration plus légalement sûre d’individus pris séparément des autres (il est bien évident que Jean-Sébastien Bach n’était ni blanc, ni européen, ni chrétien), elle se divise en deux sortes notablement différentes.
L’admiration de personnes que l’on connaît personnellement, laquelle nécessite deux conditions. D’abord, cela aide d’être admirable soi-même. Des hommes dotés de qualités éminentes attirent plus facilement leurs semblables. Mais il faut aussi de la chance, car les êtres admirables sont, par définition, rares.
Quiconque a échoué à ces deux obstacles a, fort heureusement, le loisir de puiser dans le réservoir immense des hommes admirables qu’il n’a pas eu le privilège de connaître, et dont la plupart ne sont plus de ce monde. Une vie entière ne suffirait pas à sonder la surface de ce puits sans fond.
Vive la droite xénophobe !
Que voilà de beaux arguments offerts aux dénazificateurs, ou comment détruire une pensée qui prétend à la supériorité.
L’admiré tel un lapin pris dans les phares,
L’admirateur tel un projecteur aveuglé.
« Comment vivre sans admirer ? » (PB)
Cher monsieur Bilger, je crains que question admiration, vous ne la trouviez pas et loin s’en faut dans la sinistre nécropole que vous placez en illustration…
Car, trop souvent, elle est à l’image de ce que les hommes de bien devraient fuir.
L’authentique admiration !
Difficile de l’expliquer ou pire de la justifier en quelques lignes.
Deux qualités peuvent susciter mon admiration sans limites : la bonté, et l’intelligence.
Et elles sont si rares, surtout si on les cherche en une seule personne.
« Certains pourraient vivre sans admirer, sans mener cette recherche éperdue.
Moi je ne le peux pas. » (PB)
De l’admiration, pourquoi pas, encore faut-il que celle-ci ne se transforme pas en fanatisme, ainsi qu’on peut l’observer trop souvent chez certains esprits facilement influençables, notamment dans le domaine religieux et politique.
En ce qui me concerne, mon admiration se porte principalement sur certains personnages du monde scientifique, littéraire, artistique et même sportif, qui se sont distingués par leur talent, voire leur génie.
Hélas, la plupart sont morts, mais leur empreinte reste à jamais dans notre Histoire.
Je suis beaucoup plus réservé en ce qui concerne le monde politique. Certes, certains personnages charismatiques, comme Napoléon ou de Gaulle, ne peuvent laisser indifférents, ceci malgré la part d’ombre qui recouvre certains faits de leur parcours.
Mais tous les grands hommes ont leur jardin secret…
Classiquement, l’admiration est proche de la stupéfaction et n’est pas particulièrement positive.
De même, si l’on prend les critères de Cioran, « on ne peut admirer quelqu’un que s’il est aux trois quarts fou » : selon ce crible, le dernier homme politique français admirable est Ferdinand Lop, ce qui rejoint d’ailleurs mon opinion.
Il conviendrait surtout d’admirer Donald Trump, ce qui, au sens cornélien, me paraît tout à fait sensé :
« L’un s’émeut de pitié, l’autre est saisi d’horreur ;
L’autre, d’un si grand zèle, admire la fureur »…
Je réfléchis à votre propos. C’est rare, profitez-en. Je suis d’accord avec cette idée qu’admirer est une bonne chose, mais, à bien y réfléchir, c’est plutôt, en ce qui me concerne, ce qui naît de l’admiration qui me fait du bien, plutôt que l’admiration elle-même. La confiance. C’est un sentiment important pour moi. Je vous parlais — j’écrivais — dans un précédent billet, de cet adulte que je qualifie encore, bien qu’il ne soit plus là, d’adulte de référence : mon premier instituteur de CP et mon premier maître d’arts martiaux. À ses côtés, enfant, adulte, puis entré dans une séniorité bien avancée, j’ai toujours eu ce sentiment de confiance qui procure un immense bien-être.
Il y a aussi — j’ai l’impression que ce sont d’eux dont vous parliez — nos illustres et inconnus compagnons de route. Je dis inconnus parce que nous ne les avons pas côtoyés, mais ce qu’ils ont dégagé au cours de leur vie publique nous agite et nous rend admiratifs. Là aussi, du moins pour moi, c’est une forme de confiance qui naît de mon admiration.
J’ai souvent pris l’exemple d’un homme à qui je voue une immense admiration : Jacques Pâris de Bollardière, combattant, légionnaire, qui refusa la torture et la dénonça pour s’engager auprès des pacifistes. Cette admiration provoque une forme de réconciliation, de confiance dans les capacités de l’être humain à aller vers le bien. Il y en a quelques autres : Louis Lecoin, Nelson Mandela, Colette, une amie qui a passé sa vie — et continue — à donner son temps aux autres, à aider les plus fragiles malgré son âge plus que très avancé…
Peut-être, vous le soulignez, notre admiration vient-elle aussi de notre « incapacité » à nous hisser à leur niveau, je ne sais pas. Ils nous montrent que l’amour du prochain est possible, nécessaire ; ils le montrent dans la difficulté comme dans les temps heureux.
Vous avez raison : c’est bon d’admirer de temps en temps. Nous aimerions pouvoir rendre cette admiration plus souvent.
« Il n’y a plus d’êtres, plus de personnalités , quel que soit leur genre ou leur domaine, qui nous offrent cette douce certitude de pouvoir les admirer sans risque de se tromper, sans crainte d’être abusés. » (PB)
Encore une variation sur le sempiternel « c’était mieux avant ». Mais pourquoi donc les hommes et les femmes d’aujourd’hui seraient-ils intrinsèquement moins admirables que ceux d’hier ?
Je vois, pour ma part, deux explications possibles, qui ne s’excluent pas.
La première tient à la lumière crue dans laquelle nous baignons désormais. Hier, la vie privée des figures publiques restait souvent dans l’ombre. Les archives étaient rares, les témoins discrets, les médias peu curieux de ce qui se passait derrière les rideaux. Le progrès technique et l’explosion des moyens d’information ont tout changé : plus rien n’échappe à la transparence, ou presque. Ce que nous découvrons aujourd’hui, nous l’aurions peut-être ignoré autrefois.
La seconde explication est plus morale : nous sommes devenus plus exigeants. Ce qui était toléré, excusé ou passé sous silence hier nous apparaît aujourd’hui inacceptable.
Prenons l’exemple d’Albert Camus, icône incontestée de l’homme juste, libre et cohérent. Ceux qui lui vouent une admiration sans bornes oublient (ou préfèrent oublier) un pan entier de son existence : son rapport aux femmes et, surtout, la manière dont il traita Francine, son épouse. Ce comportement, qui choquerait aujourd’hui, était alors considéré comme relevant de la sphère privée, voire comme une excentricité d’artiste.
De fait, nous ne sommes pas entourés de moins grands hommes ni de moins grandes femmes. Nous refusons simplement de fermer les yeux sur leurs zones d’ombre.
« Il n’y a plus d’êtres, plus de personnalités, quel que soit leur genre ou leur spécialité, qui nous offrent cette douce certitude de pouvoir les admirer sans se tromper, sans être abusés. » (PB)
Il n’y en a jamais eu.
L’admiration, l’amitié, l’amour ? Un saut dans l’inconnu masqué par la lumière, en vérité.
Il se peut que les gens se trahissent en vous poignardant dans le dos, ou déchoient en manifestant autrement une bassesse qui a tendance à attirer chacun vers la déchéance. Soit on dépend d’eux par un reste d’amour, d’amitié ou d’admiration, et l’on supporte leur perte d’éclat ; soit on dépend de l’idée qu’on se fait de son intégrité, et de la crainte justifiée de devenir comme ce à quoi l’on s’identifie — et l’on s’éloigne.
Comme l’arbre tend vers la lumière, toute personne tendant à s’élever a le tropisme de s’élever par la lumière de ses modèles. Les plantes sont bien heureuses de ce que l’astre du jour ne se transforme jamais en décepteur de leur croissance !
Mais, d’un autre côté, l’être humain n’est pas otage de ses racines. Qui vous a trop déçu doit être écarté, pour se tourner vers d’autres — ceux qui ne sont pas des soleils trompeurs.
Cher Philippe, votre réflexion sur l’admiration vibre en moi en un écho socratique. Voyez : et si on l’enrichissait d’une mutualité ? Imaginez une admiration réciproque, pour des qualités complémentaires, sans vulnérabilité unilatérale, tout en introspectant nos failles. Cela dilue-t-il la supériorité, ou l’humanise-t-elle ? #Admiration