Quand mon ami Denis Olivennes a annoncé que le groupe Lagardère allait se séparer d’un certain nombre de titres, une bouffée d’espoir m’a envahi.
En effet, si Paris Match était vendu, je suis sûr que nous n’aurions plus à intervalles réguliers ces couvertures et ces articles sur l’ex-président et son épouse qui, à force, me gâchent la lecture de cet excellent hebdomadaire, par exemple quand Georges Brassens est évoqué dans son intimité et qu’on découvre encore des choses sur lui alors qu’on croyait à peu près tout connaître.
Mais comme c’est mignon !
Le couple se tient la main en couverture, lui grave, elle souriante. « Nicolas Sarkozy… Avec Carla tout est possible… » Puisqu’on est dans l’hyperbole, pourquoi lésiner ? Après tout, même s’il a été défait, il y a encore des Français qui ont envie de le revoir. Et avec son épouse, c’est encore mieux ! Cela vous a un petit air de simplicité chic, de fausse familiarité et de vraie manipulation.
Que dire alors de l’article ? Les soirées sous la lampe, l’homme qui n’est plus préoccupé que d’art, de lectures et de DVD, un sage qui s’est éloigné de la rumeur, des superficialités, qui ne ronge pas son frein ! D’ailleurs, une proche conseillère de l’ancien président nous annonce « qu’il n’avait pas envie d’être réélu ». La suite a démontré comme elle était lucide ou comme il sait bien donner le change !
Pas facile pour le journaliste François de Labarre de nous « vendre » cette image tranquille, culturelle, conjugale, familiale, modeste et retirée quand, derrière les phrases de circonstance, pour le citoyen même le moins intuitif il est éclatant qu’il piaffe, que les échecs prévisibles, pour la gauche, des municipales et des européennes ne viennent pas assez vite et que le FN n’est pas encore assez dangereux. On le devine aux aguets, comptant sur ses Amis dont on peut dire que ce ne sont pas les plus brillants de la droite.
Le plus dur, c’est de simuler le désintérêt pour ce qui se déroule même si – il continue à jouer à de Gaulle – il se gonfle : « Vous ne pourrez jamais me détacher du destin de la France » (nouvelobs.com).
Comme c’est mignon, doux, mièvre, tendre, délicat en apparence quand tout à l’intérieur n’est que ressentiment, détestation et revanche !
Face à ces mignardises sentimentales, je songe évidemment à celui qui l’a battu et qui a permis à Nicolas Sarkozy de s’abandonner à cette existence que, paraît-il, il adore. Je pense à François Hollande et qu’on ne voie nulle condescendance de ma part dans ce que j’éprouve à son égard. Une forme de pitié pour cette extrême intelligence. Rien qui m’ait détourné de lui sur le plan de l’être intime, de la personne juste avant les affres de la politique.
Mais comme c’est dur !
Je ne méconnais pas les ressources de son inaltérable optimisme tactique – à la longue, il sera contagieux peut-être ! – mais tant d’obstacles s’accumulent, tant d’aléas se présentent qui précisément devraient inciter sa personnalité à accomplir ce qu’elle refuse viscéralement : trancher. Dire que la famille de Leonarda ne reviendra pas en France mais que celle-ci en aura le droit, ce n’est pas décider, c’est noyer, se noyer. Quand l’habileté dépasse un certain niveau pour se caricaturer elle-même, elle devient un piège, une impasse.
Non pas qu’on rêve alors de coups de poing sur la table démocratique, de l’agitation et du débridement d’hier mais on voudrait un président dans le plein sens du terme. Hervé Morin a eu tort de déclarer que François Hollande n’est pas à la hauteur de la fonction. Quand on compare avec la plupart des affidés d’hier et de leur chef, on est rassuré. Mais il n’est pas à la hauteur des multiples défis que sa pratique républicaine de la présidence devrait le conduire à relever : celui de la clarté, celui de la rigueur, celui du rassemblement, celui du pluralisme et celui du courage. Pas le courage pour les socialistes mais au bénéfice de tous les Français. Et ce n’est pas forcément le même !
Comme c’est dur, pénible, épuisant, harcelant et déprimant quand en apparence François Hollande offre son visage souriant et serein, sa gentillesse et ses certitudes !
En 2017, Manuel Valls serait le meilleur candidat pour la gauche. De quoi piquer un peu François Hollande ?
Par avance je demande pardon à ceux qui vont m’accabler parce que je suis revenu à la politique et que la France m’angoisse de plus en plus. On a forcément aujourd’hui l’amour de son pays inquiet sur tous les plans. Il y a des rechutes qui sont excusables.
Dire que j’étais parti pour m’élever contre la dictature de la minceur et célébrer les pulpeuses !
Hyperbole, hyperbole ? Tu rigoles ?…
Et après ça, hyper ras-le-bol, hyper pas-de-bol…
Eh, m’sieur Bilger, relisez-vous avant de publier. En 2017, Manuel Valls sera le meilleur candidat de la droite.
Hyper boules.
Ce serait un drame si Paris Match disparaissait ! Madame de Maintenant, la concubine, se retrouverait sans emploi et devrait émarger à Pôle Emploi pour nourrir ses enfants…
J’extrais ces quelques lignes de votre billet :
« Si Paris Match était vendu, je suis sûr que nous n’aurions plus à intervalles réguliers ces couvertures et ces articles sur l’ex-président et son épouse qui, à force, me gâchent la lecture de cet excellent hebdomadaire…
En 2017, Manuel Valls serait le meilleur candidat pour la gauche. De quoi piquer un peu François Hollande ?
Par avance je demande pardon à ceux qui vont m’accabler parce que je suis revenu à la politique et que la France m’angoisse de plus en plus. On a forcément aujourd’hui l’amour de son pays inquiet sur tous les plans. Il y a des rechutes qui sont excusables. »
Je me pose une seule question : pourquoi cette fixation sur cette « pipolisation » dans laquelle « donne » notre ex-président de la République ?
En effet, il y a peu et dans ces mêmes colonnes, Monsieur Valls roucoulait avec son épouse violoniste, de même que Monsieur Fillon nous jouait la famille moyenne française réunie sur fond de sa magnifique demeure. Et là vous ne me semblez pas avoir réagi !
Par ailleurs vous donnez à ce journal le qualificatif « excellent hebdomadaire ». Certes, il n’est pas le pire dans les médias français. Mais il a toujours donné dans des pages « people » qui se veulent de bon goût, mais qui au fond rejoignent les France Dimanche et autres Gala. Par ailleurs, on retrouve toujours cette idée émise par un ancien publicitaire : « Si t’as pas ta Rolex avant cinquante ans, t’as pas réussi ta vie », puisque les seules montres dont il fait la publicité sont à 99% celles à plus de 1 000 €, quand ce n’est pas celles à plus de 10 000 € !
S’il m’arrive de feuilleter cet hebdomadaire, je ne l’apprécie que pour ses mots croisés et autres mots fléchés. Le reste…
En revanche, je suis en total accord avec ces mots : « la France m’angoisse de plus en plus. On a forcément aujourd’hui l’amour de son pays inquiet sur tous les plans ». Sans doute serait-ce dans ce domaine que vos lecteurs souhaiteraient plus de billets !
« Cher Docteur,
Je ne doute pas un instant de vos qualités professionnelles : les traitements que vous m’avez donnés dans le passé, leur parfaite adéquation avec mes pathologies, en sont la meilleure preuve.
Mais je dois me résoudre à quitter votre cabinet tant la lecture quasi obligée de la seule et unique revue de votre salle d’attente m’inflige régulièrement des prurits assez pénibles qui ont pour fâcheuse tendance de n’apparaître qu’après votre consultation.
Puis-je vous suggérer de vous inspirer de la salle d’attente de mon dentiste, lequel a la bon goût de mettre à disposition Auto Plus, Gala, Closer et autres légèretés inaptes à déclencher chez moi un sarkosyndrome aggravé.
Croyez, cher Docteur… »
PCC : PB
Et si ce que vous croyez être de l’habileté n’était que de la faiblesse ou tout bêtement de l’incompétence ? Une belle illustration d’une incapacité totale d’analyser, de prévoir. Cette affaire Leonarda est un naufrage pour le Président ; un boulevard ouvert au Front national. Un mauvais coup pour notre pays.
Notre Président a à faire face à une tâche au moins aussi dure à accomplir que celle de l’Ex. Il a (entre autres) à réduire la dette de l’Etat, bien aggravée (euphémisme) par ceux qui, durant dix ans, étaient aux commandes.
La pente est rude mais l’effort nécessaire.
Les critiques au faciès, sur l’apparente bonhomie, l’indécision, ne sont pas de mise, aux Marquises comme en Métropole. L’effort, la reconstruction, les défis sont immenses. La division est mauvaise conseillère.
« Ne demandez pas ce que votre pays doit faire pour vous. Demandez-vous ce que vous devez faire pour votre pays ».
« If you can’t beat them, join them ! »
Bon billet.
JPL va en faire une nouvelle série de cauchemars mais après ceux offerts à JDR, je vous trouve équilibré.
La balance reste chez vous insigne, pas celle des truands pour sûr, celle de qui les juge.
Ne noircissez pas le tableau, il est médiocre mais pas catastrophique.
Pour l’avoir cru, Chirac a dissous et ridiculisé son camp, là où un homme d’Etat un peu au fait de l’économie aurait attendu un retournement de tendance en voyant les émergents tirer la donne mondiale.
Sombre mais pas noir, l’horizon.
Même si s’excitent à le faire croire nos loups autochtones dont je vous épargnerai les noms car tous les connaissons ici.
Ce sont de bons vieux loups un peu « relou » qui jouent au retour supposément indispensable d’un Louis XVIII mâtiné de Napoléon III tout juste actualisé ; ce avec parfois un poil d’humour.
Certains ; pas tous, hélas.
Quant à la réalité socio-économique, les marchés étant saturés, il ne restera bientôt que le partage du travail, ce qui n’a rien d’infamant ni de suicidaire tant que les innovations et les initiatives n’y sont pas bridées.
Je sens avec une jubilation non feinte que je vais en énerver quelques-uns… Qu’ils regardent plutôt la façon dont l’Allemagne sait préserver ses savoir-faire quand les marchés se contractent.
Avec de plus en plus de gens à occuper et de compétences disponibles, tout cela au service de l’impératif économique de sans cesse améliorer la productivité soit viser à produire plus avec de moins en moins d’humains… il n’y aura pas trente-six alternatives.
Sauf à tomber dans l’échange de services de proximité où les gens s’inventeraient de nouveaux besoins, je te cire les souliers, tu me grattes le dos, il nous… qui ne changeraient rien au décadent de la balance commerciale nationale, donnant juste l’impression d’un pays sainement laborieux.
Sottement, aussi.
AO
Les Bruxellois ont une sorte d’aphorisme pour désigner un personnage à la François Hollande : « Oui, peut-être ? Non, sans doute ? » La formule est d’ailleurs interchangeable : « Oui, sans doute ? Non, peut-être ? » Les gens qui sont incapables de dire simplement « oui » ou « non », sont une calamité pour leur entourage, pour leur pays.
– « Tu m’épouses ? »
– « Oui, peut-être ? »
– « Oui ou non ? »
– « Non, sans doute ? »
Si on leur demande :
– « Cette Rom, tu l’approuves, alors ? »
– « Non, peut-être ? »
– « Tu la désapprouves donc ? »
– « Oui, sans doute ? »
On n’en sort pas.
Il faut alors les coller au mur :
– « Tu es nul à ce point ? »
– « Oui, peut-être. Non, sans doute. Il faut en débattre. »
La France en est là ? Oui, sûrement.
Bonjour Philippe Bilger,
« En 2017, Manuel Valls serait le meilleur candidat pour la gauche. De quoi piquer un peu François Hollande ? »
Je crois, en effet, que François Hollande serait bien inspiré en renonçant à se représenter en 2017. Cela lui éviterait l’humiliation d’être éliminé au premier tour, ce qui n’est encore jamais arrivé à un président de la République.
C’est un homme qui possède, certes, des qualités, à commencer par l’intelligence et une sérénité à toute épreuve face aux difficultés, mais il lui en manque une indispensable quand on est chef de l’Etat, c’est le charisme.
Qualité qui ne consiste pas à se faire respecter de ses troupes par la crainte comme le fit Nicolas Sarkozy, mais à se faire respecter par une autorité naturelle permettant de faire se tenir une majorité composée de courants de pensées pas toujours très compatibles, ainsi qu’on a pu le constater au cours de ces dix-huit derniers mois.
Déjà lors de la campagne de 2012, son naturel jovial, voire bon enfant faisait l’objet de quolibets, les plus durs venant de personnes qui le connaissaient bien pour avoir été à ses côtés pendant des années dans sa vie politique comme dans sa vie privée.
Dernièrement les chaînes TV d’infos en laissant la famille de Leonarda poser ses « exigences » toute la journée du samedi, ont grandement contribué à détruire encore un peu plus l’autorité du chef de l’Etat. Et comme cela ne suffisait pas, le premier secrétaire, lui pourtant d’ordinaire si effacé au point d’en être inaudible, en a rajouté une couche.
Seul Manuel Valls a su tenir son rang et semble posséder toutes les qualités requises pour un destin national. Mais il a tellement d’ennemis au sein de l’appareil du PS qu‘il lui sera bien difficile d’avoir l’investiture de son parti pour la campagne présidentielle de 2017… hélas !
« …Je pense à François Hollande et qu’on ne voie nulle condescendance de ma part dans ce que j’éprouve à son égard. Une forme de pitié pour cette extrême intelligence. »
Excellent.
Il y a longtemps que je n’avais autant ri.
Il me semble deviner dans vos propos un rapprochement involontaire avec des autistes célèbres comme Kim Peek représenté au cinéma dans Rain Man. Comme eux Hollande est capable des calculs mathématiques les plus complexes, ceux des impôts par exemple.
Mais je crois que la situation de Hollande est pire que celle de ces autistes. Et c’est pourquoi moi aussi j’éprouve, non pas de la pitié, mais de la compassion, celle que l’on peut éprouver pour un homme dépassé par son destin.
Car enfin la vie de F. Hollande c’est quoi ?
C’est l’histoire d’un homme normal qui est parvenu à se hisser à un niveau anormal.
Il avait fait de son département le département le plus endetté du pays, et il devient président de la République au moment où celle-ci est la plus endettée.
Une sorte de prédestination à l’endettement, avec son corollaire, une vocation à la mendicité impérative. Auprès des riches d’abord, puis ceux-ci disparaissant, auprès des pauvres, forcément plus nombreux au fur et à mesure que le temps passe.
Un destin hors du commun, un destin quasi biblique.
Tel Jacob luttant contre l’Ange toute une nuit, ce président lutte contre la Finance, mais lui c’est depuis toujours et pour toujours. Il a subi le même sort que Jacob, il a été vaincu.
Jacob avait été blessé à la hanche, l’homme normal lui, c’est au bas du dos qu’il a été blessé par un coup porté de bas en haut.
Défait par la Finance, il en est réduit à tendre sa sébile à tous ceux qui passent à sa portée. Grands et petits patrons d’entreprises, petits épargnants qui dissimulent de petites économies depuis trop longtemps, footeux qui gagnent trop en perdant souvent.
Il a pour le moment épargné (si je puis dire, il y a des mots qui ne doivent plus être prononcés en public, les murs ont des oreilles et le fisc nous écoute), il a dis-je, épargné les morts.
Mais j’ai ouï dire que dans les cimetières, les concessions à perpétuité seraient bientôt taxées, pendant le temps de la concession et avec effet rétroactif, évidemment !!
« On a forcément aujourd’hui l’amour de son pays… »
Comme c’est mignon !
Deux détails semblent vous échapper, Philippe. Si vous vous en étiez avisé, cette chronique n’en vaudrait que plus.
Le couple Hollande-Trierweiler a aussi fait la couverture de Paris Match deux fois cette année.
La dernière était particulièrement gratinée : main dans la main, yeux dans les yeux, « un couple qui s’aime », « une compagne entièrement dévouée » à son homme, etc.
Et puis, cet hebdomadaire bassement racoleur, ne serait-ce pas celui de « la Première dame » ?
« JPL va en faire une nouvelle série de cauchemars… »
(oursivi)
Risque pas !
1) La nuit, je travaille.
2) Philippe n’énerve plus personne avec son obsession.
C’est un problème entre lui et lui.
Il est ici chez lui, en thérapie.
Genre groupe de parole « Les blousés de Sarko anonymes ».
Juste que Philippe lui, n’est pas anonyme.
Le respect s’impose.
Comment pouvez-vous affirmer comme un fait que « tout à l’intérieur n’est que ressentiment, détestation et revanche » ? Qu’est-ce que vous en savez ? Ca ressemble à un procès d’intention. On va finir par croire que vous le vomissez franchement, notre ex-président, et que vous chargez la barque pour le plaisir. Je ne sais pas ce qu’il y a à l’intérieur de lui, je ne suis pas Dieu pour sonder les reins et les coeurs. Je juge l’arbre à ses fruits.
Qu’est-ce que c’est que cette histoire d' »extrême intelligence », là encore posée comme un fait alors que c’est un jugement. Je vous trouve hyperbolique… Si vous prenez ses diplômes comme critères, quant à moi je ne suis pas bluffée par la cumulation des diplômes de Sc Po + HEC + ENA, qui en jettent, mais vont ensemble. Personnellement, je prise fort les disciplines scientifiques. Si vous parlez de son comportement, c’est affaire d’interprétation, mais ça ne me paraît pas spécialement brillant ; et si vous parlez de ses discours, ils sont creux, mal prononcés, et ennuyeux. S’il est d’une extrême intelligence, les Anglais ont bien raison de se méfier de l’intelligence, extrême ou pas.
Je rebondis sur les trois derniers mots de ce billet : « célébrer les pulpeuses ! » J’ai soudain une furieuse envie de revoir « Gentlemen Prefer Blondes » (1953), avec Jane Russell et Marilyn Monroe, et « The Wayward Bus » (1957), avec Jayne Mansfield et Joan Collins.
Une forme de pitié pour cette extrême intelligence.
Cette manière délicate de vouloir trouver à tout prix chez François Hollande une once d’intelligence relève chez Philippe Bilger d’une forme de politesse aussi exquise qu’achevée, similaire à celle de cette maîtresse de maison qui pour ne pas humilier en public un rustre qui a l’occasion d’un repas a bu le rince-doigts, s’est mise à l’imiter…
Mais quelle mouche vous pique ? Le vilain Sarkozy a fait la une de Paris Match. Et Hollande non ? avec sa drôlesse.
Mais il est gentil et d’une extrême intelligence, sans doute assez pour emmener sa concubine en Afrique où elle n’a rien à faire sauf dépenser nos impôts.
Quand on pense qu’il ne fallait pas soupçonner la femme de César… Aujourd’hui on stipendie la concubine de François, sans oublier l’inénarrable Désir.
On rompt les contrats d’Etat, on modifie les règles du jeu, on fait de l’incantation, on ridiculise les magistrats et les policiers qui traitent des affaires quotidiennes pour en faire une affaire d’Etat et jouer au grand seigneur empathique, alors que c’était jouable avec un peu de noblesse d’âme et d’amour de la France et vous appelez ça de l’intelligence, c’est de la rouerie, Monsieur, simplement, et il y a une place de Grève pour les roués.
=== »la France m’angoisse de plus en plus. On a forcément aujourd’hui l’amour de son pays inquiet sur tous les plans… »===
Oui M. Bilger, comme vous, nous sommes aussi très inquiets pour nous et surtout pour nos enfants et leur avenir. Tous les clignotants sont au rouge dans tous les domaines et les médias amusent la galerie pour masquer la misère des Français et pour flatter leurs coteries socialistes.
Après que mes parents ont acheté régulièrement Paris Match lors d’événements marquants, je m’y suis abonnée depuis de nombreuses années. Mais supposons que ce titre soit racheté par un Pierre Bergé ou par une figure riche de gauche, je n’ose même pas imaginer la prose qu’on pourrait y lire. Une presse de bisounours avec les sempiternels clichés qui leur appartiennent et qui font justement le déclin de cette France en déliquescence.
Il ne suffirait pas d’y supprimer Sarkozy et son bonheur tranquille (au moins c’est signe qu’il n »y a pas eu de grosse catastrophe dans la semaine) pour le remplacer par le couple présidentiel. Lui avec sa bonhomie joviale et bonasse et elle avec son aplomb insolent.
En réalité qu’ils soit drôle, gentil (ce que je ne pense pas) qu’il soit « mignon, doux, mièvre, tendre, délicat en apparence quand tout à l’intérieur n’est que ressentiment, !,« , ce n’est pas ce qu’on demande à un Président. Vous parlez de Sarkozy, je l’applique à son successeur totalement inadapté au poste qu’il occupe.
Nous avons besoin rapidement d’un homme à poigne, capable de s’imposer, de reconnaître les erreurs du passé, d’avoir des idées, pas des vieilles lunes pour redresser la France. C’est urgent sinon je crains le pire.
Je ne pense pas forcément à N.Sarkozy, à gauche je ne vois rien ni personne vu leur couche d’idéologie et d’irréalisme, ou de revanche anticoloniale ou anti-esclavagiste, anticatholique à droite non plus, des extrêmes on n’en veut pas… peut-être que l’homme providentiel est encore inconnu. Mais reconnaissons que nous avons le pire qui soit et que nous touchons le fond.
Le pire pour la France c’est de ne pas vouloir reconnaître les vrais problèmes qui rongent la société et donc de ne pas les traiter. La gauche a bloqué toute velléité de le faire depuis des années et Sarkozy en a fait les frais le premier.
Au risque de me répéter : « on ne peut chérir les causes et déplorer les conséquences ».
Paris Match est à l’image des Français : un poisson rouge dans son bocal qui croit faire le tour du monde en tournant en rond. L’absence totale de ligne éditoriale lui permet de dire le contraire de ce qu’il avait annoncé la semaine précédente. Nos appelés du contingent sont partis « sauver l’Algérie française », à leur retour il n’y avait plus personne à l’accueil au port de Marseille, Bigeard devait sauver « L’Empire » à Diên Biên Phu, aujourd’hui Fabius rend hommage au général Giap. La France devait mater l’Afghanistan, quelques mois plus tard on ne nous montrait plus que des cercueils recouverts du drapeau français… Et tutti quanti…Voyez l’affaire de DSK qui est passé du statut d' »innocent » au statut de « coupable », puis de « divorcé », après nous avoir dit que lui et Anne « s’aimaient comme au premier jour » (sic). Pierre Nora serait bien inspiré de relire Paris Match.
L’absence de neurones est le principal défaut de Paris Match, l’ancêtre américain LIFE Magazine avait secoué l’opinion publique en publiant en 1967 une photo célèbre de deux GI’s blessés dans une tranchée boueuse au Vietnam. Cette photo marqua le début de la contestation aux USA contre cette guerre (voir Life Magazine pictures). Avec Paris Match on ne risque rien, rien du tout, Ceausescu pourrait être élu demain à l’Elysée, Christine Boutin élue Miss France, Paris Match nous proposerait des images flatteuses.
Paris Match est indispensable, il a la vertu de « l’étourdissement » propre aux abattoirs, un Lexomil nécessaire.
F. Hollande et l’affaire dite Leonarda : « je vous demande de vous arrêter » !
Comme certains profs et/ou surveillants.
V. Peillon était intervenu devant les micros disant qu’il ne souhaitait pas que ce genre de situations (d’arrestation) se renouvelle.
Il est ministre de l’Education nationale ou bien ?
Le risque c’est que chacun fasse sa petite salade avec l’apparence de cravacher ministre, conseiller général et quelques autres spécialistes de la chose politique !
Un responsable de la République qui croit bon d’aller chercher les arriérés sur le bas de laine des Français soi-disant pour renflouer la sécurité sociale doit au plus vite être empêché de nuire. Combien de trimestres de mauvaise gestion ?
On ne marche même plus sur la tête on y va les yeux fermés…
Sur plus de soixante millions de Français, je n’en vois que seulement six d’heureux… La liste n’est pas compliquée :
– Le couple François Hollande/Valérie Trierweiler car il rayonne de bonheur dans l’exercice du pouvoir suprême.
– Le couple Nicolas Sarkozy/Carla Bruni car il rayonne de bonheur dans le repos après l’exercice du pouvoir suprême. – Arnaud Montebourg car il rayonne de bonheur comme ministre du Redressement productif.
– François Bayrou car il rayonne du bonheur d’avoir toujours raison…
Si vous en connaissez d’autres, faites-le moi savoir… mais aussi à PB qui a mis dans le mille en nous donnant son opinion dans son blog sur quatre de ces six. J’aimerais qu’il nous donne aussi son opinion sur les deux autres…
« …la France m’angoisse de plus en plus… »
Je partage volontiers cette sensation. Mais ce qui est particulièrement angoissant c’est le comportement de l' »intelligence » suprême du pays. Intelligence pour laquelle un certain nombre de Français ont voté. Certains continuent même encore à justifier notre « bienheureux élu », mais il y en a vraiment de moins en moins !
@ Margot
La Trierweiler, Madame de Maintenant ? Et pourquoi pas ! D’autant que Ségolène est encore plus empoisonnante que la Montespan…
En descendant l’histoire de France, Flamby, c’est un peu Louis XVI, avec Mirabeau en moins et Paris Match en plus. Cet homme a le chic pour décourager les bonnes volontés attirées par sa gentillesse et par sa bonhomie.
S’agissant de la France et de son destin, la citation gaullienne est citée dans mon manuel de droit, en date du 20 septembre 1962 : « la Constitution confère [au Président] la charge insigne du destin de la France et celui de la République ».
Quant aux derniers mots du général, son épouse n’a jamais voulu les révéler. Il est probable que ce fut : « Après moi le déluge »… Déjà que son Giscard de ministre n’a jamais réussi à imiter convenablement les comtes d’Estaing… Chirac aurait largement suffi à lui donner une crise cardiaque, alors ses deux successeurs…
Croyez-vous qu’il soit encore utile de s’acharner sur l’ex ? Il a déçu, il est parti, oublions-le !
Quand on voit aujourd’hui la dérive dans laquelle s’installe notre pays avec à sa tête un Président qui s’enfonce dans les marécages de l’incompétence et du déni, un Premier Ministre sans aucune autorité, incapable de s’imposer auprès d’une équipe qui tire à hue et à dia en portant le ridicule à son apogée et détruisant le passé par pur dogmatisme. On taxe et on retaxe, on décourage l’entreprise et les épargnants tout cela parce que personne n’a la compétence ni la volonté d’engager les vraies réformes qui seraient indispensables au renouveau du pays. Même les petites gens n’en peuvent plus de ce remue-ménage qui va à contre-courant du bon sens. Alors continuer à charger la mule des anciens ça va bien un moment mais il va falloir passer à autre chose. A quand le vrai changement pour repartir du bon pied avec des managers d’Etat compétents et volontaires ?
Le « Grand Charles » qui avait des idées bien arrêtées sur la France doit se retourner dans sa tombe !
Dans l’hypothèse d’une nouvelle cohabitation, le Président pourrait se consacrer sans aucun doute à l’inauguration des chrysanthèmes.
Comme c’est mignon ! Aussi mignon que les images du retour de Cécilia après treize mois d’absence, assise le 29 juin 2006 à côté de Nicolas dans une pirogue sur le fleuve Maroni, en Guyane, et tous les deux filmés, photographiés par une nuée de reporters dans une pirogue voisine. Une superbe mise en scène pour montrer que l’amour triomphe (dixit Le Monde), tout cela à moins d’un an de la présidentielle.
Un peu inquiétantes tout de même, ces photos actuelles de Paris Match. Sommes-nous donc si près de la prochaine présidentielle, ce qui justifierait une telle mise en scène ? Envisagerait-on déjà le remplacement de Hollande ? Diable, affaire à suivre.
Au passage, notons que Sarkozy n’est plus fâché contre Paris Match, premier hebdomadaire à titrer sur ses déboires conjugaux de 2005. Son directeur de la rédaction d’alors, Alain Genestar, en avait payé le prix fort.
A remarquer aussi que l’autobiographie de Cécilia arrive à point nommé pour refermer ce chapitre de leur vie dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité. La paix avec l’ex, un joli cadeau pour l’image people du futur présidentiable.
Enfin, pauvre Hollande ! Si la France n’avait pas découvert avec stupéfaction, et c’est un euphémisme, la vie secrète de Strauss-Kahn, celui-ci serait président à l’heure actuelle. Il avait des atouts : une stature internationale, une réputation de brillant économiste, une épouse aussi charismatique que lui. Après le scandale du Carlton, les socialistes sont allés chercher Hollande en catastrophe, le moins improbable après DSK.
Mais Hollande n’a pas dit son dernier mot.
Quand il aura pris toute la mesure de la gigantesque erreur pour un président de vouloir plaire et convaincre, au lieu d’agir vite, bien et fermement, des progrès notables seront accomplis.
Cher Monsieur Bilger,
Le jour où vous mettrez votre talent à vous payer la tête du nul, vous serez le phénix des commentateurs politiques. Médias et partis de droite seront à vos pieds, et on entendra les Français se marrer jusqu’en Alaska.
Là, à ironiser sur un couple qui se médiatise comme le font tous les couples un peu célèbres pour qu’on leur fiche la paix par ailleurs, vraiment, vous gaspillez vos talents.
Et surtout, juger au-delà des personnes – au sens originel de masque – expose toujours à le regretter…
« Dire que j’étais parti pour m’élever contre la dictature de la minceur et célébrer les pulpeuses ! »
J’ai grande hâte ! Surtout pour les pulpeuses, les fameuses femmes des poulpes !!
Attention à ne pas faire une crise d’urticaire à chaque fois que Sarko montre le bout de son nez !
On ne pouvait tout de même pas imaginer que ce vibrionnant personnage, pourtant looser de fraîche date, se retire modestement à La Boisserie pour méditer, écrire ses mémoires et ne plus s’exposer aux sunlights. Ce n’est pas le genre de la maison.
Alors Paris Match lui sert la soupe. Cela fait vendre du papier et tout le monde y trouve son compte.
Tout le monde ou presque. En effet, ce ‘petit prince de l’ambiguïté’ (le grand était Mitterrand) représente une incertitude à l’UMP. Les fidèles de Sarko espèrent qu’il reviendra, et Sarko estime que la France aura besoin de lui. Le perdant d’hier n’a pas capitulé. Le sérieux Fillon a bien raison de tracer sa route hors du marigot.
Cher Philippe,
Cela serait très amusant dans un film. Un type qui n’a jamais rien fait de sa vie, qui est resté trente ans en arrière et qui se voit catapulté à la tête de la cinquième puissance mondiale.
Cela serait très amusant et cela amuserait le monde entier.
Le hic, c’est que ce n’est pas une fiction et que nous supportons l’incompétence manifeste d’un pauvre type, totalement indifférent aux conséquences catastrophiques de sa sénilité.
Nommer Sapin au travail et nous promettre des emplois pour Noël…
Bernadette Chirac qui connaissait bien l’élu de Tulle avait cerné les faiblesses de l’individu dès le début. Les membres du PS avaient souligné son manque d’aptitude à l’exercice.
Dans cette course où Ségolène a fait le lièvre, il fallait une grosse tortue pour aller chercher la laitue.
Les Français n’attendent rien de cet énergumène. Si, qu’il s’en aille et le plus vite possible.
Si Jean-Luc Lagardère était encore de ce monde, vous pourriez mesurer ce qu’est l’intelligence, la vraie.
françoise et karell Semtob
Incroyable mais vrai !
Philippe Bilger nous dit : [….Hervé Morin a eu tort de déclarer que François Hollande n’est pas à la hauteur de la fonction.] et immédiatement après […. Mais il n’est pas à la hauteur des multiples défis que sa pratique républicaine de la présidence devrait le conduire à relever : celui de la clarté, celui de la rigueur, celui du rassemblement, celui du pluralisme et celui du courage. Pas le courage pour les socialistes mais au bénéfice de tous les Français. Et ce n’est pas forcément le même !]
J’en suis presque tombé par terre.
F.H. est à l’évidence un président des socialistes pour les socialiste et pour cela, il sera cloué à deux reprises en 2014.
Dur dur d’accepter la réalité de son ami en face, Monsieur Bilger, en effet !
Mais pourquoi donc détester Nicolas Sarkozy au point de saisir toute occasion de l’abaisser ? Du mépris ne vous suffirait-il donc pas, pour vider la haine sous-jacente que vous voulez absolument nous faire partager ??
Moi je n’oublierai jamais que Sarkozy fut dérangeant, car à sa manière, il EST brillant.
Son énergie, son intelligence, sa capacité de travail, ses amis décisionnaires, ses amis dirigeants, son amour pour la France, sa hauteur de vue, son art de convaincre, sa répartie, sa rapidité de décision, son franc-parler, sa liberté d’esprit, son sens moral, son expérience… Sarkozy, un homme hors norme.
Le Président Sarkozy a incarné le courage face à cette France de gauche égoïste et dogmatique.
Le Président Sarkozy a incarné l’action face à cette France de gauche engluée dans son idéologie.
Le Président Sarkozy a incarné l’autorité face à cette France de gauche vendue aux communautarismes.
Le président Sarkozy a incarné l’ouverture face à cette France de gauche sectaire et partisane.
Monsieur Bilger, la gauche est vieille, usée et revancharde et les Français le savent. Voilà pourquoi elle repartira très vite par la petite porte de là où elle n’aurait jamais dû sortir.
Être intelligent c’est relier les choses entre elles. Pas mélanger trois avis contradictoires en une bouillie qui est une offense à la logique la plus simple.
L’épisode Leonarda a montré que Hollande n’était pas très intelligent.
Ni intelligible.
Rechute de l’obsession antisarkozyste qui parait evoluer vers la monomanie ! L’ancien president, s’il a beaucoup deçu ses electeurs, du moins n’a pas vole par fisc interpose une partie des economies des Français. Le Joseph Prudhomme qui lui a succede et la clique qui l’entoure n’hesitent pas a le faire au mepris du respect des contrats, de la parole de l’Etat et de la non retroactivite des lois. Il convient de se demander si nous ne sommes pas sortis insidieusement de l’etat de droit pour entrer dans la dictature d’un parti pret a tout pour se maintenir au pouvoir. L’histoire nous montre qu’un tel processus n’est soutenable a terme que par la violence et que sa fin – sauf pourrissement interne au bout de longues annees – se produit dans la violence. Pour celui qui se presentait comme le parangon de la concorde civile et de l’apaisement, le bilan est edifiant. Plus generalement ce que nous vivons ne condamne-t-il pas la democratie representative capable de porter au pouvoir a force de mensonges et de techniques publicitaires des autistes incapables, cyniques et malfaisants ?
« Par avance je demande pardon à ceux qui vont m’accabler parce que je suis revenu à la politique et que la France m’angoisse de plus en plus. »
Quelle France, Philippe ?
Si ma lecture est juste, il me semble bien que seul votre kiosquier – billet du 6 février 2013 – est bien l’unique personnage du réel que vos lecteurs ont pu appréhender en chair et en os parmi l’ensemble des billets de votre blog depuis des lustres.
La France dont nous vous parlez est toujours celle que vous semblez ne rencontrer qu’à travers l’actualité médiatique et politique dont vous raffolez plus que de raison.
La preuve :
les notes récentes (à gauche sur votre blog)
« Comme c’est mignon, comme c’est dur…
Pourquoi Patrice Evra serait-il suspendu ?
L’imbécile du FN, le délire de la ministre !
A l’UMP : courage, fuyons !
Mais la Justice, Dupontel !
La vie d’Adèle : un long fleuve trouble
Samia Ghali et Brignoles : le PS bouge aussi
Quelle médiocrité !
Bertrand Cantat : un monstre commode
Le bras d’honneur de Nicolas Sarkozy. »
Bien sûr, quand bien même nous ne sommes que dans le mode et l’orbite médiatique, je peux concevoir que les reflets de la France médiatico-politique vous angoissent.
Mais enfin, Philippe, où sont donc dans vos mots les kiosquiers, les banlieues ou les provinces, bref, les gens du réel ?
Le comble pour un président de la blagounette c’est qu’il tue l’inspiration pour l’humour.
Et Monsieur Bilger vous étiez bien placé pour constater comment les qualités humaines valent parfois savoir et même savoir-faire.
L’intelligence comme faculté de comprendre et le courage comme faculté d’agir pour d’aussi grandes responsabilités.
Mais pourquoi donc afficher au début de ce texte la consanguinité de tous les membres du tout-petit-monde médiatico politique parisien ?
Veuillez m’excuser Monsieur Bilger mais j’ai eu comme qui dirait « une intuition » dans le matin clairet, selon laquelle le vol sur le bas de laine des Français rétroactive ne concernerait pas la sécurité sociale mais, mais, mais les 75% cause de grève (avec un vocable anglais bon pour faire pousser les
épines des ronces) des clubs de foot !
J’aimerais me tromper et remettre mon intuition en hibernation.
Cher Philippe Bilger, vous ne pouvez pas imaginer quel soulagement, quel apaisement, m’apportent vos analyses si fines et si sensibles de l’article promotionnel paru dans Paris Match sur le couple Sarkozy. Ce n’est pas la première fois que vous exprimez votre déception voire votre souffrance d’avoir été berné par l’image que l’on avait fabriquée d’un Nicolas Sarkozy aimant la France des églises, de la culture, de son Histoire, image bien menée par la pensée d’Henri Guaino ! J’ai voté pour lui et la tristesse d’avoir été abusée par la suite, par l’attitude si éloignée de la posture qu’il s’était donnée, cette tristesse m’a ouvert les yeux sur les superbes manipulations politico-médiatiques.
Cette nouvelle image qu’on nous propose d’un Nicolas Sarkozy cultivé, revêtu des clichés de cette fameuse profondeur spirituelle qu’il nous avait promis de méditer dans sa retraite (qui s’est avérée être une croisière) ne m’abusera plus jamais, et m’amuse de moins en moins. Chat échaudé !
ça devient névrotique Philippe ^^
Vous avez de la chance, il vous ont épargné la directrice du FMI dans ce numéro…
Ah, Philippe Bilger nous fait une rechute de sarkozite aiguë alors que beaucoup le pensaient guéri !
Ma prescription est simple : pendant une semaine, avant d’aller au lit, ingurgiter quelques gouttes de « hollandose », sous forme d’un bref visionnage des interviews ou déclarations télévisées d’un certain FH.
Cette thérapie a ses limites : dépasser la dose et c’est l’empoisonnement assuré, ou, au mieux, le début d’une « hollandite », autrement plus grave qu’une sarkozite…
Nous inciter à croire que Nicolas Sarkozy fait dans la culture, c’est aussi plausible que de chercher à nous cacher que François Hollande s’adonne désormais à la serrurerie (allusion gratuite).
M. Sarkozy n’a jamais lu que des quatrièmes de couverture. Jeune, il passait pour un sauteur, à trente ans, pour un jeune homme pressé ; personne à Neuilly ne l’a jamais imaginé sous la lampe à la veillée lisant la Princesse de Clèves (seconde allusion gratuite).
Son successeur est un homme intelligent mais qui ne dispose que d’une intelligence pure, peu pratique, la définition du crâne d’oeuf.
Tant l’un que l’autre ne sont un cadeau pour la France. Se pose-t-on la question d’un régime politique qui fabrique pareille médiocrité à la pointe de la pyramide ?
« En effet, si Paris Match était vendu, je suis sûr que nous n’aurions plus à intervalles réguliers ces couvertures et ces articles sur l’ex-président et son épouse qui, à force, me gâchent la lecture de cet excellent hebdomadaire, par exemple quand Georges Brassens est évoqué dans son intimité et qu’on découvre encore des choses sur lui alors qu’on croyait à peu près tout connaître. »
Ainsi donc vous êtes un lecteur de Paris Match, Philippe Bilger ? Personnellement je lis cet hebdomadaire uniquement dans la salle d’attente de mon médecin traitant ou de mon dentiste.
Plus que le poids des mots, c’est le choc des photos qui me met mal à l’aise. Elles sont là pour nourrir un voyeurisme malsain que je ne prise pas.
Il est vrai qu’aujourd’hui cet hebdomadaire semble avoir changé de ligne éditoriale. En effet, il a de plus en plus tendance à s’ouvrir vers le monde people dans lequel on retrouve pêle-mêle : sportifs de haut niveau, artistes de variétés, animateurs d’émissions télé, quelques avocats et magistrats célèbres, sans oublier bien sûr les hommes politiques et leur compagne. Ces gens-là ont besoin de rappeler régulièrement qu’ils existent car rien n’est pire que l’oubli.
En fait aujourd’hui il devient difficile de distinguer Paris Match des revues people du genre Voici, Gala ou Jours de France. C’est bien dommage, mais il y a un bon public pour ces choses-là.
« Par avance je demande pardon à ceux qui vont m’accabler parce que je suis revenu à la politique et que la France m’angoisse de plus en plus. On a forcément aujourd’hui l’amour de son pays inquiet sur tous les plans.[…]Dire que j’étais parti pour m’élever contre la dictature de la minceur et célébrer les pulpeuses »
C’est pas grave, il fut un temps les SMS de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui il est question des SMS d’Angela Merkel et dans un futur sans doute pas très éloigné, nous saurons tout sur vos pulpeuses héroïnes, via Médiapart et ses contacts US…!
Paris Match un journal qui tache les mains.
Ne pas le toucher sauf à mettre des gants !
La France d’en bas n’en peut plus et elle crie en silence. Comment comprendre que le Roi et sa Cour n’en soient pas encore informés ?
A l’évidence, la grande intelligence de Normal Ier est surtout coupée de la réalité, des réalités.
L’idéologie socialiste a déjà fait des ravages dans l’Histoire, qui ne le sait toujours pas ? Il sont hélas trop nombreux et nombreuses à avoir été privé de l’éclairage qui leur aurait fait apparaître les ombres maléfiques pour eux-mêmes et leur descendance.
Et pourtant nous aurions mis des intelligences supérieures aux commandes du paquebot France ! Que pouvions-nous faire d’autre ??
Lire Bergson avant d’agir, lequel nous aurait rappelé que : « Il faut substituer à l’intelligence proprement dite dépourvue d’instinct, la réalité plus compréhensive et dont l’intelligence n’est que le rétrécissement. »
L’intelligence est pour Bergson une sorte d’obstacle à la compréhension de la vie, et il faut laisser une place à l’intuition. Une place à l’imprévisible.
J’y rajouterai Albert Einstein :
« L’imagination est plus importante que le savoir ».
Frédéric Mitterrand raconte dans son dernier livre les nombreuses visites de Nicolas Demorand de Libération qui venait au ministère demander des subventions… au ministre de la Culture de Sarkozy (voir article dans L’Express)…
Lamentable.
@Boris
« Guimauve le Conquérant » convient.
@Véronique Raffeneau
Un lustre est une période de cinq années.
Ce billet de M. Bilger me secoue comme l’appel récent d’intellectuels en faveur d’un amendement du code civil pour soulager les animaux d’une injuste condition. Nos intellectuels, d’On refait le monde à Répliques, Michel Onfray inclus, démontrent quelle orientation primordiale résoudra les troubles que traversent les gens de France. Une seule citation d’Orwell saute spontanément à l’esprit : « Vous devez faire partie de l’intelligentsia pour écrire des choses pareilles ; nul homme ordinaire ne saurait être aussi stupide. » Ceux dont on écoute l’analyse sur la situation du pays ne font que se caresser le nombril en relayant les problèmes de 15 000 Roms, de 5000 couples gays, d’une famille kosovare et du malheur national du foot français. Pendant ce temps, les expatriations se multiplient, 5.100.000 chômeurs errent dans l’ombre et ce petit monde se contre-moque du problème de SIRET qui a déjà coûté 30.000 emplois au pays et le renoncement de 1500 entreprises étrangères à s’installer en France. Ceux qui ont le micro et qui bavassent comme des inutiles ne doivent pas chercher plus loin le motif de leur angoisse : ils sont coupables de leur lâcheté et de leur démission conséquente face au pays, responsables de l’incroyable aveuglement sur la situation du pays et de la dégradation de la démocratie, ils sont les mains qui creusent la tombe de notre avenir.
« Mais comme c’est mignon ! Le couple se tient la main en couverture, lui grave, elle souriante »
Qui est « lui », qui est « elle », de quelle couverture parlez-vous ?
De celle de cette semaine ou de celle de la semaine du 9 au 15 septembre, à laquelle, me semble-t-il, vous vous êtes abstenu de réagir ?
« Comme c’est mignon, comme c’est dur ».
En effet, aucun problème d’é..lection pour Sarkozy… s’il sait se retenir encore un temps devant les excitations dont les médias et les faux amis l’inondent pour qu’il entre dans la mêlée précocement.
Je zappais l’autre soir à 20 heures 35 pour trouver une chaîne qui ne soit pas un miroir socialiste de la réalité, car même TF1 venait de jouer une partition gauchère, je tombais sur Arte et j’entendis prononcer le nom de Sarkozy. Une petite troupe de gens bien, tous de gauche, s’entretenait savamment sans risque. L’un soudain dit : « regardons cette proposition de Sarkozy sur l’immigration ». Et Sarkozy, filmé en majesté, de dire qu’il fallait réduire l’immigration de moitié pour permettre d’intégrer vraiment l’autre moitié. Le reportage se termina et une experte dit : « c’est très bien tout ça, mais M. Sarkozy n’a pas les moyens de sa politique ».
Voilà, Sarkozy était Président ! Que voulais-je de plus ?
La nature ayant horreur du vide, Sarkozy est déjà Président.
Comme c’est mignon, comme c’est dur.
Retiens-toi Nico, retiens-toi Nico !
Ce n’est pas encore l’heure.
« @Véronique Raffeneau
Un lustre est une période de cinq années. »
…a taclé (?) Archibald, notre professeur de maintien sur ce blog…
Certes… et alors ?
Véronique a écrit « depuis des lustres… » acception qui depuis Colette (cf Petit Robert ed.1977) signifie « depuis longtemps « … et non « depuis cinq ans »…
La cuistrerie, Archibald, c’est parfois comme la nostalgie, « ça pue de la gueule ».
Certains sur ce blog ont inlassablement répété que Nicolas Sarkozy avait abîmé la France. Seulement on peut le détester pour toutes sortes de raisons mais aujourd’hui nous avons François Hollande qui n’abîme pas mais massacre la France. Un massacre parce qu’il est incapable de trouver des solutions aux fermetures d’entreprises, à la création d’emplois hormis quelques vieilles mesures déjà utilisées et abandonnées par le passé car sans véritables bienfaits.
Depuis son arrivée au pouvoir, les taxes et les impôts pleuvent non pas sur les riches comme promis mais sur les classes moyennes pendant que la dette continue inexorablement d’augmenter.
La guerre au Mali s’enlise, les rebelles reprennent du poil de la bête et elle a déjà coûté 647 millions d’euros.
La justice a été livrée à une personne revancharde et complexée qui déteste la France colonialiste et esclavagiste (pourtant un passé vieux de deux siècles) et s’emploie à le faire payer aux Français au centuple par la politique de l’excuse, par une politique de la famille où l’enfant sera oublié. Le dogme à l’état pur.
L’école est en souffrance et M. Peillon commence par changer les rythmes scolaires, coûteux pour les municipalités et fatigants pour de nombreux enfants… et insidieusement aussi en modifiant les programmes d’Histoire de la France d’avant 1789.
La santé est dans un état pitoyable : urgences surchargées, hôpitaux délabrés avec manque de personnel, manque cruel de médecins dès la grande banlieue et pendant ce temps la ministre s’emploie à ouvrir des salles de shoot ou s’attaque aux honoraires des médecins parisiens.
Le ministre de l’Intérieur et des cultes essaie de faire entendre sa voix sur la sécurité, sur l’immigration, sur la laïcité mais parallèlement, il va fêter l’Aïd en compagnie du Premier Ministre à la Mosquée de Paris et crée une loi pour que les délinquants puissent dénoncer les policiers un peu trop directifs. Il rentre dans le rang dès que le Premier ministre lui demande. Ce ne sont que des prises de parole juste pour faire monter sa popularité dans les sondages. Aucune cohérence en tout cas.
Alors je veux bien que l’on évoque la politique de Nicolas Sarkozy mais osons regarder et critiquer la politique de fossoyeur que mène notre « intelligent » Président. Lorsqu’on me parle de son intelligence cela me fait immédiatement penser à ces autistes qui trouvent dans la minute la racine carrée d’un nombre exorbitant et qui ne peuvent se débrouiller dans la vie du fait de leur énorme handicap.
A quoi lui sert son intelligence, s’il ne peut la mettre à profit dans l’exercice de sa fonction ? Et puis même sous les gouvernements de droite c’était finalement la gauche qui gouvernait au travers des extrêmes, des anars, des libertaires, des syndicats et des associations. Elle bloquait toute décision, toute initiative qui dérangeait la pensée conforme, qui encourageait la politique de remplacement du peuple, la politique de l’assistanat à outrance et de la stigmatisation des riches, du travail, de l’épargne, de la propriété.
On ne peut pas se plaindre de voir notre pays couler et s’abaisser (encore avec l’affaire Leonarda) et continuer d’adorer l’équipe de bras cassés qui gouverne dont le Président, qui plus est entouré d’une compagne provocante et détestable.
Un Président qui avait promis « moi, Président, je… » qui au yeux de trois Français sur quatre n’est ni sympathique, ni drôle, ni intelligent au sens capable d’assurer une fonction aussi importante en France et dans le monde. Avouons-le et laissons Sarkozy vivre sa vie. La vérité c’est que ceux qui le détestent pensent qu’il pourrait revenir et réussir là où leur chouchou a échoué.
« Dire que j’étais parti pour m’élever contre la dictature de la minceur et célébrer les pulpeuses ! »
Je ne doute pas que vous ayez une biblio personnelle pour traiter ce sujet.
Mais une biblio musicale, avez-vous ça sous la main ?
Brassens dans : « La fille à cent sous ».
Difficile d’être plus éloquent en si peu de mots.
La légende des maigres et des pulpeuses mise à mal. Du grand Brassens quoi !
http://www.youtube.com/watch?v=bdGLjYntCCI
Bon, après Sarko et sa matière sèche, Hollande et sa matière grise hypertrophiée (????), quelques courbes ne nous feraient pas de mal à la douce approche du week-end.
Les pulpeuses, les pulpeuses, les pulpeuses !
Cela étant, je suis souvent stupéfié par le talent des meilleurs photographes de Paris Match, capables de faire passer Liliane Bettencourt pour une jeune mamie hyperactive.
On notera que ce n’est pas Paris Match qui a publié la photo ridicule de Ségolène Royal déguisée en « liberté conduisant le peuple ».
Infortuné F. Hollande qui va devoir porter Delacroix sur son dos jusqu’en 2017.
« FM n’aura été ni bon ni mauvais, il aura été inutile. »
Rédigé par : Savonarole | 03 avril 2012 à 13:55
« Frédéric Mitterrand raconte dans son dernier livre les nombreuses visites de Nicolas Demorand de Libération qui venait au ministère demander des subventions… au ministre de la Culture de Sarkozy (voir article dans L’Express)…
Lamentable. »
Rédigé par : Savonarole | 25 octobre 2013 à 13:20
Bah vous voyez qu’il n’est pas inutile.
Le tout est d’en faire un usage pas trop lamentable, ici plutôt irrésistible au demorand.
AO
« les ressources de son inaltérable optimisme ».
Certes. La situation est grave mais pas désespérée, air connu… Il y a des précédents. Ainsi, le 16 avril 1912, Le Figaro consacrait une petite partie de sa une au naufrage d’un malheureux paquebot britannique.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k289554k/f1.zoom.r=Titanic.langFR
Je suis bien certain que le naufrage du HMS Solférino (Hollande’s Misery Ship), déjà programmé pour le 30 mars 2014, 20 heures précises, fera ses gros titres – avec la liste des maires battus en prime.
Comme chacun sait, le Solférino est un vieux bâtiment réputé insubmersible, car il a survécu, depuis son inauguration, à d’innombrables saloperies flottantes ; il a même fait, un temps, le service des Colonies.
Il paraît qu’il réussit à rester à flot avec quatre fédérations mises en examen. Hélas, le compartiment marseillais vient de sombrer dans le Vieux Port, celui du Pas-de-Calais dérive vers l’Angleterre, et c’est loin d’être fini. Le quartier-maître Cahu a été mis aux fers dans la soute. Quant à l’écueil Leonarda, il a clairement montré les limites du capitaine, infoutu de choisir entre son second et son premier lieutenant, allant jusqu’à s’échouer tout seul sur un caillou mineur… Il faut lui acheter d’urgence des jumelles : parce le choc avec l’iceberg Marine sera nettement plus violent, j’en ai bien peur.
Quant à l’équipage, il est devenu si gras de prébendes qu’il ne vaut plus rien pour la manœuvre. Il est beaucoup trop tard pour recruter du sang neuf chez les électeurs de troisième classe : il y a bien longtemps qu’ils n’ont plus accès au pont supérieur et qu’ils sont relégués dans la cale.
@ Archibald
De toutes façons, même sur une période de cinq ans, médiatiques et politiques constituent l’essentiel du blog de Philippe.
Le kiosquier du mois de février… une totale rareté.
@ sbriglia
Oui, cher sb, dans mon esprit « des lustres » signifiait depuis longtemps, très longtemps, trop longtemps.
Véronique est comme une amante déçue de recevoir des lettres qui « ne parlent pas de nous ».
C’est mignon !
oursivi-NSA (25 octobre 2013 à 18:13)
Vous citez mes propos du 3 avril 2012… j’ai intérêt à faire attention à ce que je dis désormais…
J’en remets une couche, mais tant pis : je ne trouve pas que les railleries du président soient de l’humour au vrai sens du terme. L’humour c’est le sens de la drôlerie. Rien à voir avec l’ironie, ou le sarcasme, qui dénoncent et qui attaquent. Le mot vient de humeur, sous-entendu « belle humeur », et rend capable de rire de soi, sur le mode de la dédramatisation, souvent de la loufoquerie. Il requiert le sens du jeu, car il propose des devinettes et des feintes qui font participer émetteur et récepteur et leur donnent du plaisir, avec subtilité. Il ne crée pas de malaise.
J’ai été frappée, un jour que le Président assistait à un match de foot, je crois, en compagnie du président du pays adverse, il a souhaité avant la partie que ça se termine par un match nul ! Un vrai éteignoir. Il n’a rien compris à ce qu’est un jeu, et donc rien à la réalité non plus s’il confond les deux. Il s’effarouche face à la compétition, ou du moins pense qu’il doit en donner l’impression (il n’est pas arrivé à son poste sans esprit de compétition). Pense-t-il donc que « ce n’est pas gentil de vouloir gagner » ? Pour moi ce n’est pas de la gentillesse, c’est une morale infantile, paralysante, qui interdit le jeu, au sens de « game » en anglais, et ses bienfaits (la langue anglaise fait la différence entre « play », et « game », le jeu avec des règles). La question que je me pose : si on ne sait pas gagner, est-ce qu’on sait perdre ?
PB, vous chaussez vos lunettes roses chaque fois que vous évoquez le Président. Mais je me demande si ça ne vous amuse pas un peu de provoquer les blogueurs et de vous faire contredire.
@ Boris
Superbe cette interprétation du naufrage !
Le bilan provisoire de François Hollande est effectivement décevant. On se souviendra de son mandat pour deux ou trois choses. Le mariage entre personnes de même sexe, l’intervention militaire au Mali et l’augmentation des prélèvements obligatoires. On se souviendra, certes, d’un homme sympathique (intelligence, humour, etc.). Mais on se souviendra aussi d’un homme indécis, incapable de faire régner la discipline dans son gouvernement, un peu trop soucieux de conciliation et ridiculisé par ses « amis » socialistes et écologistes. A force de vouloir éviter les conflits, il finit par mécontenter tout le monde.
Mais non, cher Alex.
Admettez que Philippe s’offusquant de la Une de Paris Match, avec N. Sarkozy et son épouse Carla, reste un énervement bilgérien enfantin.
J’aime bien l’amitié de Philippe pour F. Hollande; je n’aime pas sa détestation pour N. Sarkozy.
Enfin, admettez qu’il est tout de même étrange que ce blog, somme toute d’une coloration très personnelle, ne soit au fond que la chronique, brillante certes, d’un seul monde, séparé, préoccupé que de lui-même: la galaxie politico-médiatique.
@Boris @Jabiru
C’est vrai, superbe interpretation.
Je me souviendrai aussi que F.Hollande malgre ou a cause de sa brillante intelligence, est le president le plus siffle de la cinquieme republique : siffle sur les Champs-Elysees,siffle a Florange, hue a Marseille.
Il organise la misere en France comme maintien de la paix sociale.
L’amour dure trois jours selon Beigbeder, le quinquennat de François Hollande c’est aussi, au moins, tout ce que l’on lui souhaite.
@sbriglia
La cuistrerie dites-vous avant de m’insulter. Je vois. Vos propos suffisent à vous qualifier. Quant au maintien, je doute que vous en soyez là, les bases de la politesse seraient un début, mais une vie ne suffirait à laver la boue qui vous inonde.
Rédigé par : Savonarole | 25 octobre 2013 à 19:05
Et encore… si vous saviez ce que j’ai trouvé dans vos poubelles il y a deux ans…
Philippe m’a fait jurer au prétoire de n’en rien révéler, je tiendrai parole.
Mais c’est dur.
NSAO
« La chronique, brillante certes, d’un seul monde, séparé, préoccupé que de lui-même: la galaxie politico-médiatique »
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 26 octobre 2013 à 07:17
Ah Véro, vous mettez le doigt, le poing et même les deux pieds (et la tête, et…), sur un des désespoirs de ma vie.
Arrivant ici au gré d’un billet judiciaire (un des rares) en 2009, je crus avoir trouvé l’antichambre des deux lieux sacrés à ma raison.
D’une part celui où on pèserait les âmes de ceux ayant failli, pas à la manière enfumeuse d’un EDM, plutôt à la manière humaniste dont le Philou a fait sa réputation.
D’autre part cet autre où on examinerait les cas tordus de l’historique judiciaire où quelques intuitions et analyses doylesques seraient les bienvenues.
Las…
Suis tombé sur le salon d’un brillant prosateur amoureux de la sphère people où viennent se quereller des individus de tout poil plutôt de droite assez nette, quelques inclassables, des amoureux de la République en goguette ou aigris, des égarés de passages, deux trois folle-dingues hystéros (F…i-P…i et compagnie), deux-trois socialistes bon teint qui essaient de justifier ce qui l’est mal ou de critiquer avec mesure et en récoltent bassesses et quolibets, là qu’en fait on lit essentiellement à l’en-tête coups de griffe et frôlements de coussinet dont notre hôte quête toujours l’attention de personnes « en vue » sans un commencement d’intérêt… qui elles l’exaspèrent et le fascinent là qu’il les assomme de ses (as)sommations morales dont elles n’ont que faire et sont justement arrivées là qu’il les contemple et interpelle sans effet, que de se les être passées sous la jambe voire entre les deux…
Si Fillon-le-terne réussit à battre Marine, j’espère qu’il achèvera ce miracle de multiplier le sot en sceaux. Philippe n’aura pas fait tout cela en vain et, sans flagornerie, il fera un meilleur garde que les tombereaux de nullardes qu’on hasarde à ce poste précieux.
AO
Paris Match ne s’appelle pas encore Qatar Match ?
Cette citation, que je vous adresse, monsieur Bilger, lue il y a peu, trouvée dans l’une de mes lectures, s’applique fort bien à ce Hollande que vous trouvez tant intelligent !
« Le don de Poincaré n’est pas à dédaigner : c’est l’intelligence. Il pourrait faire remarquablement à côté de quelqu’un qui fournirait le caractère »
G. Clemenceau
Le Monde est également un journal très distrayant et parfois involontairement comique : le 22 octobre Patrick Roger se fend d’un article où il encense un ministre : « Bernard Cazeneuve, un ministre au verbe policé »… Patatras , ce matin le JDD annonce le rétropédalage policé du même ministre sur les nouvelles taxations PEL, PEA et tutti quanti. En voilà encore un qui fait du pédalo à Bercy avec beaucoup d’élégance.
Mais aussi, oursivi, des billets de Philippe d’une liberté et d’un courage intellectuels inégalés dans la sphère médiatique.
Mais aussi, des commentateurs remarquables.
Ces hommes extraordinaires : sbriglia et son ami Philippe qui, sur l’autre rive, celle des quotidiens du réel déchirants, n’ont de cesse d’aider, de conseiller et de soutenir, sbriglia et Philippe A qui ne lâchent pas leur main quand la nuit arrive d’un coup.
Vous, cher oursivi, vos mots de réconfort au coeur de l’été noir.
Le blog de Philippe, dans le réel, a permis ces preuves et témoignages d’amitié.
Pour sbriglia et son ami Philippe A, pour vous, oursivi :
http://www.youtube.com/watch?v=rvWu5cEIMg8
Il y en a certains ici qui devraient définitivement choisir entre le Côtes du Rhône et le Lexomil.
C’est soit l’un, soit l’autre, mais les deux en même temps c’est dangereux :
-« qui ne lâchent pas leur main quand la nuit arrive d’un coup »
– « Vous, cher oursivi, vos mots de réconfort au coeur de l’été noir »
Consultation gratuite. Ne pas me remercier.
Mais comme disait Ferdine : « même les idées ont leur dimanche »… (Voyage au bout de la nuit)
@ Savonarole
Pour finir.
Ma réponse adressée à oursivi avait bien entendu un caractère personnel.
Néanmoins, il m’a semblé important d’écrire pour tous que le blog de Philippe a créé des liens d’amitié, de soutien et de solidarité dans le réel.
Je comprends votre interrogation.
Cependant, soyez sans crainte, les silhouettes évoquées dans ce message ont compris le sens de mes mots.
Bonjour,
Pour l’amélioration de ce blog, il serait sans aucun doute intéressant d’indiquer clairement le nombre de pages des commentaires. En effet le sigle (<<) en pied des commentaires et permettant soit de descendre vers les commentaires anciens, soit de remonter les commentaires nouveaux, n'est pas très visible pour les visiteurs nouveaux ou occasionnels. Cordialement.