On n’a jamais parlé davantage des races que depuis que les militants du « postcolonialisme, décolonialisme, intersectionnalité et théorie critique de la race » occupent le haut du pavé (Pierre-André Taguieff dans Valeurs actuelles).
À les écouter et à les lire, la lutte des races doit remplacer la lutte des classes, reléguée dans les vieilles armoires du marxisme.
Cette résurgence des Blancs, Noirs, jaunes, rouges est d’autant plus absurde et choquante que l’universalité du genre humain ne prête plus à discussion. Il est donc honteux que le racisme inepte d’un extrémisme ait été remplacé par le racisme prétendument progressiste d’un autre.
À tort ou à raison, on pensait être débarrassé de ces ignominies du quotidien qui divisaient l’humanité en tranches et remettaient au premier plan la notion d’inégalité.
La race est un concept culturel qui a emprunté le masque de la biologie pour tenter de se donner un semblant de validité. En vain puisque des études scientifiques, notamment une fondamentale en 2000, ont eu pour heureux effet de légitimer l’humanisme en démontrant l’unité du genre humain. Une double conclusion en était tirée. D’une part, tous les humains sont très proches. D’autre part, tous les êtres humains actuels sont, au sens propre, des Africains (National Geographic).
Qu’on ne s’imagine pas que ce constat m’est venu comme par miracle. Bien au contraire je l’ai découvert comme la confirmation rassurante d’une intuition que nous éprouvons en observant sans préjugé notre monde. En dignité et en humanité, en virtualité, nous sommes frères et soeurs dans un univers que le réel fera exploser. Mais l’unité est à la source.
D’authentiques chercheurs, alors que la France a fait disparaître la notion de race en 2013 dans la Constitution, ont argumenté en soulignant que ce concept devait être conservé à des fins en quelque sorte pédagogiques pour opposer l’antiracisme fondé au racisme délirant. Quoi qu’on pense de cette aspiration, elle n’était inspirée que par une bonne résolution.
Ce n’est pas le cas de ces nouveaux racistes qui, au prétexte de défendre leur champ idéologique, historique et culturel qu’ils considèrent comme menacé par la simple coexistence avec d’autres groupes humains, ont décidé de ressusciter la notion dépassée et dangereuse de race pour la constituer comme arme de guerre contre d’autres races prétendues.
Ce retour est dramatique. Chaque jour nous confronte à des polémiques et à des provocations qui peu ou prou visent à privatiser une race et à en exclure toutes les autres. Racisme, racialisme, racisé, autant de dénominations qui sur un mode pervers ont pour unique grille, par exemple, de justifier l’injustifiable et de faire accepter, par un apartheid de rétorsion, que les Blancs soient chassés ou au moins aient l’obligation de se taire dans les multiples débats que la modernité et ses faiblesses, ses tares imposent.
Je ne m’étonne pas qu’une Assa Traoré soit tombée dans un tel paroxysme de discrimination, ou même l’UNEF de maintenant, mais comment admettre de la part d’une Audrey Pulvar une telle dérive – les Blancs peuvent assister aux réunions non mixtes mais doivent se taire ! (France Info) – ou bien faut-il considérer que l’éclatement belliqueux du genre humain a atteint même les esprits initialement les plus équilibrés ?
Cette pensée de Terence, qui aurait dû représenter une ligne constamment directrice, est donc battue en brèche, elle qui postulait que rien de ce qui est humain ne devait nous être étranger ?
Ce mouvement dévastateur s’est enclenché sous l’influence de revendications qui au lieu d’être débattues dans un concert pacifique ont eu pour objectif de dresser l’humanité contre elle-même en la replongeant dans l’horrible chaudron de races antagonistes, supérieures ou inférieures. Sans tomber dans le pathos, cette régression fait craindre un pire aujourd’hui encore inimaginable. Comme si le monde lassé d’une normalité même tempétueuse voulait retourner vers des territoires abjects où les êtres étaient essentialisés, les uns sauvés par principe, les autres tués par devoir.
Pourquoi cette terrifiante reculade ?
Parce que des idéologues fanatiques, des militants ayant fermé toutes les fenêtres sur l’univers ont choisi d’aller au plus simpliste, au plus bête : détester l’autre et sa prétendue race pour se poser en modèles, donner des leçons, mettre le feu et se camper en victimes permanentes auxquelles nous aurions des comptes à rendre.
Parce qu’un univers de désordre, de violence et d’injustice est bien plus souhaité, par les indigénistes et les racialistes, que notre monde certes imparfait mais qui a empêché, le moins mal possible, les affrontements mortifères des couleurs entre elles et la haine inexpiable qui en serait la conséquence.
Il faut absolument résister à cette tentative de dislocation d’une unité qui a fait notre civilisation et ne pas nous laisser envahir par une mauvaise conscience au prétexte que notre couleur serait différente de celle, victimaire et au verbe haut, qui nous juge et nous accable.
En réalité, si nous demeurons dans cette splendide philosophie de l’unité du genre humain, nous aurons le droit d’aborder l’infinie diversité des natures et des caractères par la seule approche qui vaille : celle des actes et de leur appréhension singulière ou collective. Non plus les races fantasmées mais les oeuvres. On a le droit de tout penser mais pas celui de tout faire. C’est à partir de cet accomplissement, bon ou mauvais, que la dignité de principe de chacun pourra s’amplifier ou s’effacer.
Le paradoxe d’aujourd’hui est que, la race revenant honteusement par la fenêtre, contre l’universalité du genre humain, après avoir été tragiquement chassée par la porte, on cherche à nous vendre les genres, une confusion qui vise à confondre et à uniformiser ce que la nature avait distingué et singularisé.
L’universel est détruit ici et l’unité bizarrement cherchée là.
Mais rien n’est fatal. Aux Etats-Unis d’où tout part, le meilleur comme le pire, des esprits bien plus progressistes que conservateurs commencent à s’émouvoir des effets catastrophiques de la cancel culture (Marianne).
Il n’est pas trop tard pour renvoyer les nouveaux racistes dans leur coin en laissant Noirs, Blancs, Jaunes, Rouges, Marron ou que sais-je, sous la protection bienfaisante et équitable de l’humain.
Audrey Pulvar a enfin touché le gros lot, depuis des années elle ramait pour se faire une place dans le milieu islamogauchiste racialiste indigéniste, cette fois elle a compris que pour briller médiatiquement il fallait employer les méthodes islamistes bien connues : provocation victimisation : burkini sur la plage, burqa au conseil général de Bourgogne, etc.
Son buzz ultraraciste haineux a déclenché ce qu’elle recherchait : la levée de boucliers de tous les médias en recherche de débats enflammés véhéments comme seuls les gauchistes savent les allumer.
Soutenue par toute l’extrême gauche, la justice complice qui ne reconnaît que le racisme anti-Noirs, et le pouvoir complice par son silence, elle pourra désormais parader sur tous les médias en tête de gondole et se la jouer victime incomprise de cette France fasciste raciste droitiste etc.
Apartheid, racisme, discrimination, xénophobie, Pulvar rejoint la longue liste des ligues de la haine de la secte dangereuse islamogauchiste raciste haineuse violente toujours impunie protégée et cajolée par le pouvoir macronien collabo :
Diallo, Obono, Sy, Traoré, les quatre masters en islamogauchisme, la bande de Hanouna, lèche-babouches macroniens, l’UNEF et toute la racaillerie des partis antiFrance, LFI, EELV et les miettes de gauche, PS, PCF, droite molle…
Pulvar über alles !
Ce néonazisme islamogauchiste se répand de plus belle dans notre pays, un QI de bulot teinté de cynisme, d’arrogance, de sarcasme et de mépris, leur suffit pour devenir célèbre.
C’est ainsi qu’avec les meilleures intentions, on enfonce notre pays dans la pagaille, politique et surtout de la pensée ; et là, cher Monsieur Bilger, vous commettez une faute lourde.
Comment nier que tout un chacun se sente mieux avec ceux qui lui ressemblent, et même, ne présentent pas un trop grand écart d’âge ou de culture ?
Bêtise, entêtement, ou mauvaise foi ?
Le communautarisme est indissociable d’une société paisible tant forcer des gens différents à rester ensemble si c’est contre leur penchant naturel ou culturel est source de conflits.
Bêtise, entêtement, ou mauvaise foi ?
Personne ne conteste le choix des catholiques, juifs ou musulmans de choisir des écoles confessionnelles, alors ? Nous avons même des mouvements de scouts confessionnels.
Comment nier aussi que les Noirs éprouvent un sentiment d’injustice contre le destin qui les balancés dans un pays qui n’est par nature pas le leur ?
Le communautarisme contre lequel on doit par contre lutter, c’est celui de la pègre intellectuelle de gauche qui vit sur notre dos – de l’intermittent du spectacle qui se prend pour un pilier de la culture, au directeur d’association à X milliers d’euros par mois, et que je ficherais bien en camp de rééducation Boudarel quand bien même elle se compterait en centaines de milliers.
Pour pratiquer « la protection bienfaisante et équitable de l’humain » il faut d’abord cesser l’hypocrisie. Le racisme est naturel. Ce qui est condamnable, c’est la dégénérescence du racisme naturel en mépris voire en haine raciale lorsque le méprisé conteste.
Mais le fond de tout cela, c’est le mépris de la pègre intellectuelle scientiste – c’est la même que l’autre par essence, à l’égard dudit « surnaturel » et qui barre la compréhension desdites « croyances » du monde africain dont on aurait beaucoup à apprendre.
« Je ne m’étonne pas qu’une Assa Traoré soit tombée dans un tel paroxysme de discrimination, ou même l’UNEF de maintenant, mais comment admettre de la part d’une Audrey Pulvar une telle dérive – les Blancs peuvent assister aux réunions non mixtes mais doivent se taire ! »
Il arrive parfois que nos mots dépassent notre pensée.
Ce ne saurait être le cas d’Assa Traoré dont la pensée se résume à une haine viscérale contre l’homme blanc. Toutefois ceci ne l’empêche pas d’avoir les honneurs de Time Magazine qui nous la décrit comme une fervente militante contre les violences policières.
Quand on voit comment se comporte la police américaine avec les délinquants de couleur noire, les journalistes de ce pays feraient bien de balayer devant leur porte.
Pour Audrey Pulvar, par contre, c’est clairement un dérapage. D’autant plus surprenant qu’elle a reçu une formation de journaliste et donc est censée connaître la valeur des mots.
Mais il est possible que la révélation, dans les médias, que feu son père était un pédophile l’ait un peu perturbée. Il n’en demeure pas moins que ses propos sont inacceptables, surtout de la part d’une personne qui se revendique de gauche.
Il est clair que nous vivons une époque particulièrement tourmentée où tous les militants de causes diverses et variées se posent en victimes du système.
* Les Noirs qui accusent les Blancs de racisme se gardant bien d’ignorer qu’ils ont la même attitude envers les Blancs.
* Les citoyens originaires des anciennes colonies qui accusent la France de les avoir traités en esclaves.
* Les musulmans radicalisés qui accusent le gouvernement de les empêcher de pratiquer leurs coutumes alors qu’ils refusent les lois de notre République et veulent imposer la charia.
* Les féministes qui accusent les hommes d’abuser de leur position dominante pour assouvir leurs bas instincts.
* Les homosexuels qui estiment que la société ne tient pas compte de leur « particularisme », alors qu’il ne sort plus un film ou une série télé sans que l’on doive assister à une torride scène d’amour entre personnes du même sexe.
* Les migrants qui reprochent aux pays qui les accueille de ne pas tenir compte de leur situation précaire.
Toutes ces revendications, qui ne sont pas toutes infondées, mais surmédiatisées, ont pour effet la montée en puissance des partis populistes, de gauche comme de droite, avec tous les effets qui en découlent : violence, racisme, discrimination, intolérance.
Autant de symptômes qui indiquent que notre civilisation est en plein déclin.
Ajoutons à cela la pandémie qui dure depuis plus d’un an et qui exacerbe les esprits.
On est mal. On est très mal !
« Cette résurgence des blancs, des noirs, des jaunes et des rouges est d’autant plus absurde et choquante que l’universalité du genre humain ne prête plus à discussion. »
Que veut dire cette phrase ?
Ici, par exemple, il ne cesse d’être dit que les Noirs auraient, en moyenne, un QI inférieur à celui des Blancs et qu’ils seraient plus violents. Je veux bien qu’à une époque on ait déclaré que la question avait été scientifiquement tranchée en arguant qu’il n’y avait pas de races mais il se trouve qu’a l’appui de cette thèse, des liens sont proposés sur des recherches dont j’avais vaguement entendu parler sans avoir envie d’y voir de plus près.
Comme la seule personne compétente à contredire cette thèse ici ne le fait pas, on ne peut qu’arguer un consensus vaguement un consensus savant moins consensuel qu’autrefois ou en appeler à une censure liberticide. Donc, échec et mat.
Qui dit que ce soit mieux ailleurs ? J’adore les impressions, les fois, les espoirs qui ne reposent que sur du rien, du vide, du néant moins consistant, plus traître et sans la moindre poésie que la brume. On dira une caricature de brouillard.
Alors cette phrase peut vouloir dire que le blog est une exception ou bien que cette hiérarchie n’est pas grave : elle n’empêche pas que l’Humanité soit un tout.
Enfin, pas grave pour soi, mais il suffit de se mettre à la place des perdants pour voir si cette hiérarchie n’est pas mortifiante.
Petit exercice d’empathie.
Si on disait que tous les fonctionnaires sont justes sauf les magistrats, avec des arguments (je pourrais en trouver pour tout, tiens, le mur des cons) ou si quelqu’un disait que tout le monde est formidable ici sauf le commentateur qui lit ma prose, là, je pense que la hiérarchie ne plairait pas trop aux perdants. Le fouet pour l’autre est moins grave que la gifle pour soi.
Je dis que ce blog ne serait pas tenable pour un commentateur d’être un Noir lambda vu ce qui se dit sur eux.
Pour contester utilement, il devrait consentir à ce qu’aucun anti-raciste patenté ne fait ici, étudier les derniers développements de ce qui est utilisé pour inférioriser les Noirs et le démonter. Ce qui demande temps, capacités diverses et de s’abstraire de sa situation.
Ainsi donc, on ne trouve de contestation qu’inutile ou nuisible : un appel à la loi allant contre la liberté d’expression et donnant à penser que l’infériorité des Noirs arguée ici est vraie.
Si les choses étaient tellement plus idylliques hors du blog qu’ici, les Noirs ne se sentiraient pas obligés d’attirer l’attention. Savoir s’ils ont raison de le faire est une autre question.
L’opinion majoritaire est certainement celle de notre hôte, alors…
« À tort ou à raison, on pensait être débarrassé de ces ignominies du quotidien qui divisaient l’humanité en tranches et remettaient au premier plan la notion d’inégalité. »
Contradiction partielle de la phrase précédente.
Et comme je l’ai dit : à tort. De toute façon, rien de ce qui divise et hiérarchise les humains ne disparaît comme cela, tralala. Être conservateur, c’est souvent conserver d’anciennes hiérarchies, ainsi, les conservatoires à veille foi et vieux rites comme l’Eglise interdisent la prêtrise aux femmes. Être révolutionnaire, c’est souvent inverser les hiérarchies précédentes. La politique, c’est souvent ça, des querelles de personnes, des slogans stupides et des petites phrases.
Les idéalistes diront pourtant que la politique est le bien commun. Et moi ? Je conclurai que la politique est l’art du moindre mal.
Cette résurgence des blancs, des noirs, des jaunes et des rouges…
Sans oublier les verts…
D’autre part, tous les êtres humains actuels sont, au sens propre, des Africains (National Geographic).
Pas sûr :
https://www.lefigaro.fr/sciences/2009/07/10/01008-20090710ARTFIG00316-l-origine-asiatique-des-hommes-et-des-singes-.php
Mettons-nous à la bonne hauteur…
Je ne résiste pas à la tentation de ressortir, une fois de plus, la petite histoire juive qui dit tout sur la question :
Question de l’élève à son professeur: « Rabbi, rabbi, pourquoi tous les hommes sont-ils différents ? »
Réponse du professeur : « Parce qu’ils sont tous à l’image de Dieu ».
Méli-mélo complet. L’appel à la science pour légitimer que les races n’existent pas est dangereux ; d’abord parce que si la science évoluait (et qui peut prétendre qu’elle restera immuable ?), il serait légitime de reparler des inégalités entre les races ? Ensuite parce qu’il est tellement évident que les races existent : personne ne peut confondre un Zoulou et un Han, et un fils de Zoulou et un fils de Han (réplicabilité de différence).
Le sujet n’est pas de constater des différences, mais de leur attribuer des importances comme le font, racistes, racialistes et autres Audrey Pulvar.
Personne d’ailleurs ne fait appel à la science pour prétendre que les différences évidentes entre sexes n’existent pas et construire une théorie de non-discrimination sur de tels postulats : le sujet est exactement le même et il n’est pas plus possible d’être féministe que d’être racialiste.
Le sujet n’est pas que les êtres soient différents entre eux, il est de proclamer qu’ils fassent partie de la même communauté en dépit des différences affichées de sexe, d’ethnie, de culture. La beauté de l’universalisme n’est pas de nier les différences mais de proclamer qu’elles existent et n’ont pas d’importance juridique.
Il est paradoxal, à cette occasion, de constater que les Lumières et leurs enfants « progressistes » n’ont pas beaucoup éclairé le sujet et louvoient encore quand les fanatiques des religions universelles ont toujours prétendu et prétendent toujours que tout être humain peut être converti.
Monsieur Bilger, j’avais mis ici il y a quelques mois une oeuvre de street art qui avait été faite dans un village au fin fond des Pyrénées.
Pour moi il s’agissait d’une femme noire stylisée, de dos, les épaules dénudées, portant un bébé dans son hamac. Elle levait son poing droit. Une grosse tache de couleur rouge semblait sortir de la tête du gosse et dégoulinait jusqu’au sol de cette oeuvre.
Ayant eu, mais je ne l’ai pas connu, une grand-mère paternelle créole réunionnaise descendante d’esclave idolâtrée par mon père, j’ai été terriblement choqué par cet « art de rue » alors que les habitants de ce village pas du tout au fait de ce genre de rhétorique n’y voyaient qu’un bombage.
Leurs auteurs rémunérés, se définissant comme venant de l’underground toulousain, avaient eu libre choix pour la deuxième façade de ce bâtiment communal.
J’y ai vu immédiatement comme un coup de poignard dans le dos d’une collectivité rurale qui n’en peut mais en leur faisant porter à leur insu la responsabilité de la colonisation et de ses excès.
Pour en revenir à vos écrits que j’approuve, et les propos de madame Pulvar, il s’agit en fait d’un même combat. Dans un premier temps et cela depuis des années dans le système scolaire, celui de culpabiliser le « petit blanc ».
Maintenant affaibli et pris dans la toile par les nouveaux porteurs de valise dont font partie « les peintres en bâtiment » cités plus haut, il faut le marginaliser, puis le phagocyter.
Pourquoi glisse-t-on vers une guerre de tous contre tous ? Parce que, selon une formule chère au président de la République, !l faut « n’obéir à aucune règle ». C’est là un principe qu’il martèle chaque fois qu’il s’adresse à des étudiants étrangers, en Afrique, aux USA, en Inde, et qui, logiquement, aurait dû l’empêcher de souhaiter devenir lui-même un prescripteur de règles, mais qui reflète la réalité des sociétés occidentales contemporaines. Aussi, pour comprendre où nous allons, vaut-il mieux lire Hobbes que le président de la République !
Le logiciel marxiste se doit de poursuivre sa fuite en avant, et donc de se trouver de nouveaux damnés de la terre. Le bon côté est que tout cela renvoie de facto dans leur coin ceux-là même qui poussaient des cris d’orfraie à la seule évocation de l’islamo-gauchisme.
Et non, Audrey Pulvar n’a pas dérapé: elle a emprunté le même chemin intellectuel que son père, en allant jusqu’au bout de la logique que je laisse à chacun le soin de formuler in petto.
Chaque matin, sur France Culture, à 10 h, commence l’émission « Les Chemins de la philosophie ». Toute la semaine, l’émission sera consacrée à Cioran. Je n’en raterai aucune.
https://www.franceculture.fr/emissions/series/emil-cioran-desesperement
Le battage médiatique autour de cette personnalité du monde du divertissement est effrayant, elle occupe la masse et sature le champ d’investigation des vrais journalistes comme de l’importance de l’ivermectine comme solution additionnelle à cette pandémie ou l’enquête OpenLux bien installée dans le brouillard.
Ce trop-plein augure de la propagande des médias mainstream pour favoriser leur poulain aux prochaines élections présidentielles, c’est beau la démocratie lorsque 80 % de ces médias appartiennent à 8 milliardaires… Tiens, il paraît qu’une grande personnalité se place, rien au-dessous de remarquable, parfaitement intégrée au système.
Depuis ce matin, une question me taraude. Si les personnes qui n’ont pas la bonne couleur de peau refusent de se taire, que se passe-t-il ?
Réponse : si elles refusent de faire silence, de faire pénitence le genou à terre, elles seront sommées de prendre la porte au risque de passer par la fenêtre, y compris du haut de plusieurs étages.
L’islamo-gauchisme et l’islamo-fascisme ne sont plus « en marche », ils galopent.
Avec la macronie, tout devient possible puisque personne ne gouverne le pays. La tyrannie des minorités progresse.
Nous assistons à la déconstruction constante de la pensée universaliste, née des Lumières.
En France, le racialisme était au départ une réaction contre la philosophie universaliste des Droits de l’Homme et du Citoyen, donc une notion qu’on qualifierait aujourd’hui d’extrême droite. Or, nous assistons à une résurgence du racialisme, cette fois affiché par la gauche bien-pensante et l’extrême gauche, celle notamment d’un Mélenchon.
On ne peut voir ici que les effets à long terme des idées de Mai 1968 qu’ont développées les Foucault et autre Deleuze, idées qui nous reviennent en boomerang après leur digestion par certains milieux des Etats-Unis, universitaires notamment. On est donc passé progressivement du différentialisme prôné par la gauche socialiste dans les années 1980 (le fameux droit à la différence), au racialisme prôné actuellement par ces mêmes gauches, je dirais la gauche du PS et au-delà, sauf bien sûr par la gauche républicaine.
Bien sûr madame Pulvar se cache derrière une sémantique destinée à rendre plus acceptable ce qui est contraire aux principes fondamentaux de la France, de la République française. Quoi qu’ils en prétendent, madame Pulvar et ceux qu’elle défend à mots couverts sont fondamentalement racistes et prônent l’impossibilité de partager une pensée commune fondée sur la Raison dans un pays qui se voulait cartésien. Cette pensée destructrice de la notion même de peuple, de nation, de République irrigue à présent des pans entiers d’une certaine « intelligentsia » de gauche, notamment universitaire, des féministes aux racialistes de tout poil.
Une seule question vient à l’esprit : la France est-elle encore la France ? D’une certaine manière c’est aussi une forme de destruction qui est bien dans la politique de la table rase, dans l’idée de réinvention qui irriguent la pensée de monsieur Macron et de ses pairs dont beaucoup officient au Conseil d’État.
À moins d’une rébellion des Français, celle qu’on avait pu observer lors de la création du mouvement des Gilets jaunes phagocyté ensuite par l’extrême gauche (anars et autres black blocs), on ne peut qu’assister avec tristesse à la disparition de ce qui a fait la France.
Un dernier point : l’intervention de Luc Ferry sur Radio Classique dans l’émission Esprits libres ce matin complète heureusement l’analyse de monsieur Bilger : https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/esprits-libres/
« Attention aux nouveaux racistes ! »
Pourquoi nouveaux ?
Contrairement à ce qu’une certaine propagande matraque littéralement depuis une quarantaine d’années à des fins de basse politique, la France est probablement le pays le moins raciste du monde, du fait de son ouverture séculaire sur l’extérieur d’une part et du fait de son imprégnation religieuse d’autre part, par exemple au vu du nombre de missionnaires qui sont allés au péril de leur vie évangéliser les populations les plus lointaines et les plus inhospitalières (car on n’évangélise que des êtres à qui on reconnaît pleinement la dignité humaine).
Et si racisme il y a, n’est-il pas plutôt à trouver du côté de tous ces mouvements prétendus anti-racistes, qui ont servi de terreau à l’éclosion des racialistes et des « racisés » actuels dont le caractère profondément raciste est évident ?
Audrey est en train de se faire « pulvarisée » sur les réseaux sociaux non pas comme l’écrivent certains quotidiens (Le Monde), surtout par la droite et l’extrême droite, mais aussi par tous ceux qui répugnent profondément à classer l’espèce humaine selon ses phénotypes.
Je pense que cette femme est la victime du principe de Peter puisqu’à chaque changement d’affectation: journaliste (souvent sur le service public), écologiste (à la fondation Hulot) et politique (chez Hidalgo), elle met en valeur son incompétence et sa bêtise. Bêtise largement distribuée au sein de l’espèce humaine comme chacun sait !
Des signaux faibles, interdiction faite à une université d’inviter des féministes comme Sylviane Agacinski (à Bordeaux) interdiction de jouer « Les suppliantes » d’Eschyle à la Sorbonne parce que les comédiens blancs portent des masques ou des maquillages noirs, et des signaux de plus en plus forts avec le micro ouvert, sans contradicteurs sérieux, à des gens comme Plenel, la clique LFI, et aux invités des émissions de France Inter et de France 5 (C politique notamment) qui déversent librement leur infecte propagande, caractérisent la montée en puissance de ce phénomène.
Les politiques semblent désorientés, eux qui hésitent entre la complaisance pour ce courant de pensée séparatiste et raciste, les voix de cet électorat ne comptent pas pour rien, et la fermeté au prix de leur stigmatisation par les médias collabos…
Il serait temps de sonner la fin de la récréation… mais qui en a l’envie et le pouvoir ?
Personnellement, cela ne me gêne pas que des gens veuillent discuter entre eux. Et non, rien de choquant que des violets cherchent à parler entre violets, que des verts cherchent à parler entre verts. Le problème de ces réunions, ce n’est pas sur le principe même. Au contraire. Le problème de ces réunions se pose à partir du moment où cela engendre des dynamiques d’exclusion.
Que ces réunions aient lieu dans le contexte d’un syndicat étudiant, c’est un mauvais signal car cela laisse entendre que des logiques d’exclusion dans le cadre de la dynamique de pouvoir interne de ce syndicat existent sur la base de ces critères. C’est loin d’être rassurant. Et ce syndicat devrait en payer le prix en terme de crédibilité. C’est en voie, d’ailleurs, je trouve.
Mais sur le fond, il n’y a pas de raisons particulières de monter les tours quand des gens veulent se réunir sur la base de ces critères. Ce sont plutôt les gens même et leur idéologie qui sont éventuellement problématiques. Il y a des idéologies perverses et des gens pervers qui les soutiennent, et elles sont bien plus le problème que les réunions non-mixtes en soi.
J’ai assisté une fois à une telle réunion dans un cinéma d’art et d’essai de type associatif. À la fin du film, je suis resté dans la salle un peu trop longtemps. Et une telle réunion commença alors ; et comme c’était essentiellement des noirs qui rentraient dans un truc intersectionnaliste du type « femme et noir », je suis resté par curiosité.
Ce que j’en retire, c’est que des jeunes femmes noires intelligentes qui parlent de ce type de problèmes en réutilisant les termes qu’on peut qualifier de « woke » ne parlent pas en soi de faux problèmes. Elles parlent de vrais problèmes. Et ont raison d’en parler. Ce qui est sidérant, par contre, c’est cette impression que j’en ai tirée d’être en présence d’un discours quand même exalté qui ne prend les problèmes que sous un unique point de vue ponctué d’une terminologie qui trace une ligne de démarcation entre initiés et non-initiés.
Quand ces femmes noires ont remarqué qu’il y avait un blanc au fond de la salle, silencieux, qui finissait sa boisson une fois le film terminé en écoutant des noires parler de la femme africaine en Europe et en Afrique, les réactions furent assez hostiles. Ce n’est pas qu’elles se réunissent entre femmes noires qui me posait problème. C’est qu’elles s’imaginaient que la salle de cinéma était à elles et que j’avais l’obligation de déguerpir. Alors que j’avais payé mon billet, vu le film, assisté à ce début de conversation post-film, et que je n’avais aucune obligation morale relevant de l’évidence manifeste qui m’aurait intimé l’ordre de ne pas assister à une discussion suite au film. Les cinéma d’art et d’essai ne sont pas encore interdits aux Blancs, que je sache…
Bon: elles ont bien fini par voir que je n’étais pas là pour les emm*rder et que j’étais même plutôt intéressé par leur discussion. Mais l’hostilité initiale était bien là, et la logique de territoire existait bien. Cela s’est bien terminé, mais c’est vrai que c’est assez triste de constater que la logique de confrontation entre femmes noires et mâle blanc existait. Par principe, j’étais blanc et donc ne connaissait rien à l’Afrique. Et ne pouvait pas savoir ce qu’était une logique de domination. Au détail près que j’y ai quand même grandi et qu’une semaine ou deux avant cette réunion, je me faisais plaquer au sol par des malabars avec piqûres dans les fesses et placement prolongé à l’isolement.
Ce n’est pas ces réunions qui sont en soi le problème. Mais cette idéologie simpliste qu’elles montent en mayonnaise autour de vrais sujets. Et la logique de territoire qu’elles instituent. Ces réunions ne devraient donc, à mon avis, pas avoir lieu dans des associations ayant des rôles institutionnels suffisamment importants, comme des syndicats étudiants: pourquoi j’adhérerais à un syndicat étudiant si je suis exclu de ces logiques humaines internes ?? Ensuite, si des nanas noires veulent discuter des problèmes de la femme noire entre femmes noires, libres à elles.
Bon. Je suis sorti de cette réunion avec un joli petit livre écrit par une femme noire qu’elles m’ont offert. Mais cela aurait très bien pu se passer de manière beaucoup plus agressive.
Ce ne sont pas les racistes qui ont changé, c’est la définition du mot « raciste » qui a changé. De quoi parle-ton exactement ? Ce n’est pas très clair, sinon qu’on pourrait presque résumer la définition actuelle par « blanc », dans certains cas.
Je signale à ceux qui parlent anglais l’interview lumineuse d’une femme médecin américaine noire (une vraie, rien à voir avec Meghan Markle) qui s’est installée dans un quartier défavorisé de Washington DC pour y exercer son métier, et essayer de comprendre pourquoi Medicaid, le service de santé prévu pour les gens qui ne sont pas assurés, dépense de telles fortunes pour de si mauvais résultats. Elle s’appelle Lisa Fitzpatrick. Elle est interviewée par le Dr Campbell. le 28 mars 2021. On peut activer les sous-titres anglais.
https://www.youtube.com/watch?v=mF_zqqFhGyk
Elle est facile à comprendre et a un accent très joli. Ce qu’elle dit des médecins, de la médecine, et de la vie dans certains quartiers, peut aussi s’appliquer à la France. Elle a été volontaire pour tester le vaccin anti-COVID.
Le déclin de la France à tous les niveaux. Nous avons raté, cette fois, la campagne de vaccination. Où sont donc passées toutes les doses pour vacciner la population ? Nous allons être à nouveau confinés sur tout le territoire et toutes les écoles seront fermées ?
Quid des niveaux scolaires déjà plus que déplorables ?!
Les « enfermistes » tirent à boulets rouges. Ils usent et abusent de toutes les armes de la peur : petite photo d’un brancard sur le tarmac près d’un hélicoptère de secours. On nous parle de tri des malades pour nous angoisser un peu plus.
Seul, Martin Blachier dénonce cette politique de la peur mais les enseignants, par ailleurs, aimeraient se faire vacciner.
Avec LREM, on ne marche pas, on marche sur la tête.
Ce gouvernement est plus épuisant, éreintant, désespérant que le virus lui-même !
Véran refuse les auto-tests. Il nous fait le coup de Sibeth Ndiaye, les Français ne sauront pas l’utiliser ! Quel mépris, une fois de plus.
Moralité : tous les autres pays se fournissent en auto-tests et quand la France voudra enfin les utiliser, il n’y en aura plus, comme pour les vaccins.
Tous les autres pays vaccinent leur population mais la France est le cancre du monde !
Où sont les doses en nombre suffisant ?
Quant à Manuel Valls, qu’il retourne en Espagne donner ses leçons de morale à deux balles.
Au lieu de s’attaquer à Eric Zemmour, il ferait mieux de lui prêter main forte.
Toutes les bonnes volontés sont utiles pour nous éviter la catastrophe à venir mais non, batailles stériles d’ego démesurés.
La France peut attendre !
En France, on ne vaccine pas mais on patauge dans le racisme anti-Blancs à qui mieux mieux. Audrey Pulvar en est un exemple lamentable.
Audrey Pulvar ou cette gauche condescendante et méprisante vis-à-vis de ceux qu’elle prétend défendre. Vous êtes trop « bêtes » pour vous en sortir seuls, sans notre aide !
La macronie et l’Europe d’Ursula von der Leyen, autre exemple de cette condescendance.
Vaccination : le Maroc, la Hongrie font beaucoup mieux que nous mais Macron et von der Leyen jouent les condescendants méprisants vis-à-vis de ces pays.
https://www.bvoltaire.fr/lunion-europeenne-a-t-elle…/
J’imagine ce qui arriverait à tous les censeurs et redresseurs de tort sévissant sur ce blog si l’on se mettait à analyser leurs petites phrases avec le même acharnement à juger en mauvaise part et condamner sans appel ?!
Fort à propos, Achille a judicieusement mentionné que certaines révélations jetées en pâture sur les médias concernant son père auraient pu quelque peu perturber Audrey Pulvar. D’où cette remarque sortie de son contexte et paraissant d’autant plus incompréhensible que cette journaliste a vécu en couple avec un chef de cuisine renommé et un homme politique, tous deux incontestablement blancs de peau et qui ne devaient pas se laisser censurer (et bâillonner en présence de Noirs) pour cause de préjugés de couleur !
Il me semble plutôt que ce qui a dû considérablement énerver, voire pousser AP dans ses retranchements, c’est que l’on ne cesse de lui mettre à tout propos ses origines ethniques sous le nez, comme si elle était tenue d’en répondre et de s’en excuser afin de se faire accepter auprès de cohortes de gens arriérés qui sont les seuls à garder des préjugés de couleur d’un autre siècle.
Un renversement des rôles auquel elle se refuse avec raison en opposant à ceux qui se permettent de l’interroger et la jauger la célèbre réplique d’Aimé Césaire : le nègre vous emmerde !
« Mal nommer les choses, participe… »
C’est exactement le piège dans lequel tombe une partie des Français.
La « chose » que vous appelez, cher P. Bilger « nouveaux racistes » est tout simplement le racisme antiblanc. Mais il ne faut pas le dire et on invente de nouveaux mots, « racialistes » « indigénistes »…
Voilà le piège : entraîner la société occidentale, pour mieux l’abattre ou la dominer, dans une querelle artificielle mais brutale de vingt ans. Et nous sautons à pieds joints et les yeux bandés sur cette sottise. Et vous prenez le mors aux dents dans la seconde sans réfléchir à ce qu’il y a derrière…
Pas « nouveaux racistes » cher P. Bilger, mais racisme « anti-blanc.
L’extrême gauche et une partie de la gauche ont déjà enfourché ce nouvel étalon de la pensée contemporaine, pensant ressusciter la lutte des classes dans une lutte raciale.
Quant à Audrey Pulvar, je l’ai entendue glorifier son père il y a quelques années, sachant pertinemment qu’il était un prédateur sexuel et venir pleurer quelques semaines passées sur ses victimes. Pseudo-journaliste, quand elle interrogeait certaines personnalités qui n’étaient pas « de gauche », la haine et la frustration se lisaient dans son regard. Comme certains journalistes encore aujourd’hui !
« Mal nommer les choses… »
Cordialement.
D’accord, Pulvar est une cabotine, emprunte une vague de mode, fait de la provocation comme pour ses lunettes jadis en écailles de tortue. Et puis, elle n’est qu’une journaliste, seulement ça. On ne lui demande pas d’être une conscience, seulement de faire son métier et de rester à sa place ou de donner une preuve de sa qualité morale et savante. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Mais, répliquera-t-on, sa provocation est une preuve de supériorité.
Alors, l’Enfer se tut, l’affreux bouillonnement de ses grands lacs de flamme, les grincements de dents de ses tourmenteurs d’âme se firent seuls entendre et dans ses profondeurs, un mystère d’horreur s’accomplit; Faust a échoué, alors Pulvar.
C’est faire trop d’honneur à cette personne, mais c’est comprendre et admettre que l’accumulation des fausses valeurs au premier plan de l’actualité, le plus souvent par la grâce des journalistes, juges et refusant d’être parties, alimente le système. Cher E. de Girardin, où êtes-vous ?
Rentrer dans le maelström de la théorie des races n’est pas notre affaire: l’unité d’origine n’est pas définitivement installée pas plus que le berceau africain. La survenance de sapiens sapiens n’est pas encore élucidée et Leakey n’est pas l’oracle de ce monde.
L’empathie universelle n’a été mise au jour que par la doctrine chrétienne, et restée largement théorique dans la religion qui l’a empruntée. L’affrontement le plus significatif et porteur de sens a été l’opposition Ibn Rushd et le Docteur angélique fondée sur la dialectique d’Aristote. Le reniement du premier par les almoravides et le formalisme fidéiste du second ont achevé le tahafut al tahafut (pardon pour le graphisme), i.e. la désolation de la désolation. Ghazali avait gagné, intemporellement, l’Islam est devenu hermétique, Maïmonide était écarté, le monde occidental/oriental avait manqué sa chance.
Des empires ont vu le jour en Afrique noire, malgré le dépeçage arabe. Ils n’ont jamais su explorer le monde en profitant de leur richesse et n’ont cultivé que le pouvoir quand l’Occident relativement chrétien allumait des feux qui ne brilleront vraiment qu’au XVIIe siècle; c’est tout de même une différence de conception de l’évolution, une vraie différence de structure mentale.
Personne ne niera que l’Occident a eu ses abominations, revers de ses progrès et que l’Afrique a eu du dédain pour ses populations, revers de son indolence confortable.
C’est que la communauté humaine ne se réalise que dans les oppositions de ses choix de destinées, exactement comme chez nos cousins dits animaux, dont nous participons également. Reconnaissons (voeu pieux et un peu stupide) que nous sommes des animaux, concernés par l’évolution et voués à la disparition et renvoyons cette journaleuse à sa nature de détail.
Il s’annonce une période de grands troubles ; les puissances comprennent l’encombrement que réalise la race humaine de l’espace vital, la bousculade des migrations ne vise plus que des territoires déjà largement pourvus et souvent en provenance d’espaces où les règles de commandement confinent à la sauvagerie, emportée dans les bagages de ces mal aimés. L’automatisme du comblement du déficit démographique ne suffit plus à expliquer ces grands déplacements que certain Etats, aveuglément mécanistes, imposent.
L’empreinte de la race humaine se limitera pour un temps très court, quelques milliers d’années, à la destruction du vivant, malgré des consciences utiles, et à la dégradation de ses espaces de vie.
Alors, l’Enfer se taira pour laisser la place à l’univers, jamais apaisé.
Encore quelques sorties comme celle d’Audrey Pulvar et Marine Le Pen n’aura même pas besoin de faire campagne.
En tout cas, je constate que la pédophilie, l’inceste et les agressions sexuelles sont, malheureusement, largement partagés, quelle que soit la couleur de peau de l’auteur. Et donc prétendre qu’une race est supérieure à une autre…
@ Achille | 29 mars 2021 à 08:34
« On est mal. On est très mal ! »
On a enfin trouvé le nom du zigue qui fait la pub devant LIDL, c’est Achille !
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@ Robert | 29 mars 2021 à 12:35
« Nous assistons à la déconstruction constante de la pensée universaliste, née des Lumières. »
On n’en a rien à cirer de ces Lumières construites ou déconstruites, il y a longtemps qu’elles sont éteintes vos lumières ; la seule pensée universaliste que je connaisse c’est la mienne, point barre.
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@ Isabelle | 29 mars 2021 à 11:51
« La tyrannie des minorités progresse. »
Ouais ben qu’ils viennent sonner à ma porte, ils devront s’attendre à de cruelles désillusions.
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@ Philippe Bilger
« D’autre part, tous les êtres humains actuels sont, au sens propre, des Africains (National Geographic). »
Alors là je tombe des nues, mes ancêtres étaient afouicains ? Pitète même des cannibales avec un os dans le nez en train de danser autour d’une marmite où qui y a un missiounère blanc en train de bouillir ?? Ça alors, tout fout l’camp, vous vous rendez compte du choc de civilisation qu’on subit d’un coup ? Notre permanence RN ultra droite blancs de souche facho raciste a décidé d’un deuil de six mois après l’annonce de cette triste nouvelle.
Noir, noir ? ou noir pas trop noir ?
Paraît qui y en aurait un qui aurait fumé un peu plus que l’autre zigomar ci-dessus, et après de grosses nétudes il aurait déductionné que les hommes et les singes auraient des norigines nasiatiques !!
Bon Dieu mais c’est bien sûr, voilà pourquoi on me dit toujours d’arrêter de monter sur les tables pour faire le singe pendant les bals du FN ; ce mystère est enfin désépaissi.
@ sylvain
« Alors là je tombe des nues, mes ancêtres étaient afouicains ? »
Voui. Probablement.
« Pitète même des cannibales avec un os dans le nez en train de danser autour d’une marmite où qui y a un missiounère blanc en train de bouillir ?? »
Pitète. Ou peut-être même des Celtes qui pratiquaient des sacrifices humains. Ou des Huns qui sont venus mettre à sac votre beau pays. Ou des Romains qui ne furent pas des tendres non plus. Se replonger dans le passé, c’est se rendre compte que la civilisation émerge quand même de la sauvagerie. Et il n’y a pas de honte à descendre d’Africains. Ils ont quand même eu une histoire, un Moyen Âge, toussa toussa. C’est juste qu’on n’a plus beaucoup de traces écrites. L’Afrique, c’est pas le Pérou non plus.
Mais entre nous, je vous conseille de vérifier que vous ne descendez pas de Genghis Khan. Cela arrive à des gens très bien, vous savez.
« Ça alors, tout fout l’camp, vous vous rendez compte du choc de civilisation qu’on subit d’un coup ? »
Vous avez intérêt à vous y faire. Avec Internet, vous ne pourrez pas faire semblant de vivre isolé culturellement bien longtemps. Je vous conseille de vous mettre à la page et de vous rendre compte que le monde bouge très vite. Que nous ne sommes plus dans les années 50. Même des gens qui vivaient encore il y a 100 ans à la mode néolithique sont projetés dans une époque tout à fait moderne. Ce sont vos contemporains. Pas une relique du moustérien au paléolithique moyen.
« Notre permanence RN ultra droite blancs de souche facho raciste a décidé d’un deuil de six mois après l’annonce de cette triste nouvelle. »
N’hésitez pas à vous en remettre. Ne broyez pas trop du noir.
@ sylvain
Ben oui, nos ancêtres à tous pratiquaient des sacrifices humains et, pour beaucoup, étaient cannibales. Ce n’est pas un scoop. Sauf à donner crédit au mythe du bon sauvage.
genau connaît-il l’épisode de la rencontre d’Ibn Rushd avec Ibn’Arabi ?
« Lorsque je fus introduit, il [Averroès] se leva de sa place, manifesta son affection et sa considération, et m’embrassa. Puis il me dit: « Oui ». À mon tour, je dis: « Oui ». Sa joie s’accrut en voyant que je l’avais compris. Cependant, lorsque je réalisai ce qui avait motivé sa joie, j’ajoutai: « Non ». Il se contracta, perdit ses couleurs, et fus pris d’un doute: « Qu’avez-vous donc trouvé par le dévoilement et l’inspiration divine ? Est-ce identique à ce que nous donne la réflexion spéculative ? » Je répondis: « Oui et non ; entre le oui et le non, les esprits prennent leur envol, et les nuques se détachent ! »
http://www.archipress.org/batin/addas3.htm
Que la paix préserve nos vies, et la patience…
Encore une histoire de chameaux fauves, précisons pour les âmes pointilleuses qu’ils représentent les aspirations spirituelles :
« Les chameaux couleur fauve
Aspirent à leur terre natale.
Les sabots usés par la marche,
Ils geignent, tout altérés d’amour.
Après leur passage,
Ma vie n’est qu’extinction.
Que la paix protège
Ma vie et la patience ! »
Salutations aux bien-aimés de toutes couleurs.
@ sylvain | 29 mars 2021 à 17:48
« On a enfin trouvé le nom du zigue qui fait la pub devant LIDL, c’est Achille ! »
C’est toujours préférable à la pub « Comme j’aime Zemmour ! »…
@ Exilé
Je pense en effet que la France est l’un des pays les moins racistes. Je trouve faux et donc injuste pour les Noirs qu’on fasse comme si le racisme avait disparu, faux et injuste pour les Français de méconnaître que la France est l’un des pays les moins racistes.
L’attitude des antiracistes n’est pas bonne : il faut s’attaquer aux abus avérés pour ne pas être injuste comme ceux qui le sont avec soi et pour avoir une position bien moins attaquable qu’autrement.
Trop souvent, les gens sont un obstacle aux causes qu’ils défendent : l’irréflexion, l’esprit moutonnier, l’affirmation de soi, le manque de stratégie et de réactivité sont déplorables.
Elle en joue Audrey Pulvar, de ce besoin vertueux d’une reconnaissance exacerbée, sûr, elle ne se languira pas du plombier à la cotte de travail 100 % Coton Cepovett. Pourtant elle fut écolo, ses lunettes en écailles de tortue étaient un signe.
Ce sont les pires, elles veulent faire peuple, elles ne sont que serpillières, bonne clientes qui savent exploiter leur potentiel (jargon immobilier), elle a su adopter la coiffure afro, Angela Davis a sans doute dû lui servir de modèle :
https://www.proxibeaute.com/la-nouvelle-coiffure-audrey-pulvar.php
Toujours esclaves d’une mode, d’un mouvement, écolo avec la fondation Hulot, au fond on ne sait pas trop de quel côté se situe leur engagement, Hidalgo pour l’instant, demain sera un autre défilé.
Difficile d’y croire et de nous faire croire :
« les moqueries vont bon train sur les réseaux sociaux et grâce à sa coupe afro, elle a réussi le pari de faire parler d’elle encore un peu plus. »
@ Jean-Louis | 29 mars 2021 à 11:05
« Le logiciel marxiste se doit de poursuivre sa fuite en avant, et donc de se trouver de nouveaux damnés de la terre. »
Nous avons eu les dérives féministes, maintenant les antiracistes, etc.
Toujours les mêmes sectaires, racistes et fachos de tout poil à venir s’indigner ici, en meute, qu’une personne (issue de la diversité dont ils font habituellement leurs choux gras ou leur tête de turc pour s’en moquer ou la descendre en flammes c’est selon…) ait fini par déraper au point de copier en quelque sorte, pour un instant, leurs propres travers et pratiques d’exclusion et de discrimination aveugles et féroces. Jusqu’à réussir à faire de ce court dérapage le dernier scandale dont on parle et la une des médias. Au point que cette « peccadille » soit jugée un « cas pendable ». Tout comme dans la célèbre fable de ce bon La Fontaine, hélas toujours d’actualité !
Il est un petit jeu amusant, ces temps-ci : il suffit de prendre les discours médiatiques en faveur des racisés au profit des racisants. De nombreux films et articles ressemblent alors à des productions du Ku Klux Klan. On se trouve avec des films et séries très banals où des personnages vous expliquent se battre, sans rire, pour leur fierté raciale.
Et ceci, cette démarche, serait au nom du bien de l’humanité. On connaît des exemples historiques de prétendus sauveurs de l’humanité qui faisaient des distinctions de races en son sein.
Il est évident que nous subissons une nouvelle idéologie totalitaire et que certains, à l’exemple de Pulvar qui ne l’ignore sans doute pas, y trouvent un intérêt évident : ça facilite les luttes politiques.
Ça facilite beaucoup : c’est d’ailleurs uniquement pour cela qu’on tolère les Assa Traoré et tous ceux qui vivent comme ses frères : s’il s’agissait de Blancs, ils se feraient botter l’arrière-train. Ce qui est très drôle, si on s’intéresse à l’Afrique un seul instant, c’est de découvrir que les plus grands racisants ne sont en fait pas les Occidentaux : on sait très bien se haïr au sein même d’un continent, comme les Allemands ont su haïr les slaves et les juifs ashkénazes. Alors, certes, comme les routes, on dira que c’est la faute des colons, européens hier, asiatiques aujourd’hui.
Une fois encore, cette culture de l’excuse permanente et du bouc émissaire désigné a des précédents historiques.
Et le bouc émissaire, ce n’est pas l’immigrant clandestin volant et mentant sur son âge ; on ne l’accuse pas de manipuler les foules, nul ne l’accuse d’un racisme systémique même s’il s’en prend aux victimes les plus faciles, c’est-à-dire les femmes blanches et asiatiques.
Si nombre de penseurs juifs autrement de gauche sont désormais accusés de réaction, c’est qu’ils ont bien dû comprendre et sentir le danger. Le racisme systématique dont l’Occident est accusé, qui expliquerait tous les problèmes des racisés (surreprésentation en pauvreté, obésité, criminalité, mortalité au covid-19 !), c’est le protocole des Sages de Sion.
C’est une insulte à l’intellect et, d’ailleurs, aux racisés qui réussissent par leurs mérites.
Lamentable. Mais si on veut rigoler, on signera des pétitions pour exiger que dans les films de guerre à venir, les SS soient représentés à moitié de femmes et de racisés. Après tout, on exige des films sur l’Europe médiévale que les racisés soient en parité.
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@ hameau dans les nuages
Effarant, cet art de rue (mais l’art de rue n’est-il pas urbain ?) !
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@ F68.10
@ sylvain
« »Alors là je tombe des nues, mes ancêtres étaient afouicains ? »
Voui. Probablement.
« Pitète même des cannibales avec un os dans le nez en train de danser autour d’une marmite où qui y a un missiounère blanc en train de bouillir ?? »
Pitète. Ou peut-être même des Celtes qui pratiquaient des sacrifices humains. Ou des Huns qui sont venus mettre à sac votre beau pays. Ou des Romains qui ne furent pas des tendres non plus. Se replonger dans le passé, c’est se rendre compte que la civilisation émerge quand même de la sauvagerie. Et il n’y a pas de honte à descendre d’Africains. Ils ont quand même eu une histoire, un Moyen Âge, toussa toussa. C’est juste qu’on n’a plus beaucoup de traces écrites. L’Afrique, c’est pas le Pérou non plus.
Mais entre nous, je vous conseille de vérifier que vous ne descendez pas de Genghis Khan. Cela arrive à des gens très bien, vous savez. »
L’enjeu, ce n’est pas véritablement de savoir de se revendiquer de Charlemagne ou Ghenghis Khan.
Le problème actuel, c’est qu’on nous présente les déboires de quiconque est ou semblerait d’origine africaine comme une faute des Occidentaux.
Si l’Afrique n’a pas inventé la machine à vapeur, c’est l’occidental spoliateur.
Si l’Afrique n’a pas inventé l’ordinateur, c’est l’occidental spoliateur.
Si l’Occident a inventé les droits de l’homme et l’abolition de l’esclavage, c’est l’Occident menteur.
Eux, rien fait, coupables de rien, responsables encore moins. Pas d’avoir alimenté le commerce triangulaire en réduisant à l’esclavage la tribu voisine autrefois, découpée et violée hier. Pas de remplacer un dictateur par un autre, laissant les peuples crever de faim dans des pays chargés en ressources (ressources que seul l’occidental spoliateur a trouvé le moyen d’exploiter). Pas de favoriser des politiques démographiques absurdes et quasi criminelles.
Mais en Occident, en marche forcée, on veut donner des compensations. La logique est au démérite. Le pouvoir à ceux qui ont échoué. Nul ne sait ce qu’il serait devenu en Afrique, personne ne peut se croire par définition plus malin. Mais nous ne sommes pourtant pas obligés de déféquer sur les réussites de l’Occident, c’est-à-dire les réussites des nos aïeux, sans remonter jusqu’à Charlemagne ou Ghenghis Khan. Et, clairement, nous ne présentons plus désormais un modèle à suivre, mais juste une faible vache à lait, un territoire qui n’importe qui aurait à l’esprit de coloniser, sauf les Occidentaux qui ont inventé le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
@ sylvain | 29 mars 2021 à 17:48
« Pitète même des cannibales avec un os dans le nez en train de danser autour d’une marmite où qui y a un missiounère blanc en train de bouillir ?? »
Vous ne croyez pas si bien dire !
En activité pétrolière au Nigeria d’avril 1960 à mars 61, Nigeria devenu indépendant le 1er octobre 1960, j’ai connu la période britannique protectorat/comptoir (les Britanniques n’étaient pas des coloniaux, eux !) et célébré l’indépendance du pays où était aussi présent Satchmo, et ses All Stars, de souche Yoruba. Un fête fort joyeuse d’ailleurs !
Durant la première partie de ce séjour, j’ai eu la chance de visiter l’excellent (alors) musée de Lagos. À l’entrée sur un petit parvis surélevé, à droite, se trouvait une gigantesque poterie de terre cuite blanchâtre. Le bord était couvert d’une épaisse couche de produit gras noirâtre dont je vous laisse spéculer sur la nature, sur le flanc de cette poterie les protecteurs britanniques avaient apposé une petite pancarte disant précisément ce que vous écrivez !
Lors d’un deuxième séjour de six mois en 64, le musée était toujours là, mais la poterie avait disparu. Le cannibalisme était toujours d’actualité dans le centre sud, entre autres un scandale à ce sujet avait éclaté dans une sorte de supérette libanaise au centre de Lagos concernant la nature d’un morceau de viande qui y avait été vendue à un ex-protecteur !
Ceci dit, l’os dans le nez était inconnu au Nigeria !
À ce jour, qu’on sache, nous, Terriens, sommes tous d’origine africaine.
Nous avons évolué, le cannibalisme a changé, il s’appelle maintenant « Politique » dont les pratiquants se bouffent entre eux, même si ce n’est, j’espère, que verbalement !
@ Mary Preud’homme
« Au point que cette « peccadille » soit jugée un « cas pendable ». »
Je ne considère pas cela comme un cas pendable.
« Jusqu’à réussir à faire de ce court dérapage le dernier scandale dont on parle et la une des médias. »
Si les gens n’arrivent pas à tolérer ces prises de position, c’est pour deux raisons essentielles: 1. Le refus viscéral des Français de faire émerger ce type de fractures dans le débat politique. 2. Le refus de voir ce type de pratiques de discussion s’imposer dans les institutions. Où cela poserait réellement problème. C’est cela qui pose à mon sens problème dans le cas de l’UNEF.
Maintenant, si on veut aussi interdire les réunions Tupperware pour empêcher les femmes de parler entre elles et aussi interdire les réunions entre médecins qui refusent le regard extérieur des associations de patients, moi je dis: fonçons ! Interdisons aussi les conseils d’administration sans syndicalistes et les réunions des alcooliques anonymes où les pires hygiénistes n’auraient pas le droit de haranguer les alcoolos. Faisons une société réellement inclusive.
C’est complètement débile de prétendre, comme Thierry Mariani, que ces propos signifient que « les Blancs doivent se taire ». C’est là quand même de la victimisation en peau de lapin. C’est confondre Audrey Pulvar et Kémi Séba.
Les Français veulent faire semblant que les différences n’existent pas. Confondre des réunions entre gens qui partagent des points communs qu’ils jugent importants, comme la question des discriminations, comme de l’essentialisation, c’est plus qu’absurde. C’est même un renversement sémantique de la notion d’essentialisation compte tenu qu’il s’agirait plus de nominalisme que d’essentialisme… mais bon… passons.
Cela fait exploser les contradictions intrinsèques de la société française. Continuons. Les Français ont peur de leur ombre.
@ Mary Preud’homme 22h26
« …qu’une personne (issue de la diversité dont ils font habituellement leurs choux gras ou leur tête de turc pour s’en moquer ou la descendre en flammes c’est selon…) »
Si vous parlez d’Audrey Pulvar vous avez tout faux: Martiniquaise, elle est Française depuis plus longtemps que les Savoyards ou les Nissards !
C’est comme si vous prétendiez qu’un Auvergnat était issu de la diversité !!
Audrey Pulvar a gagné, comme je l’avais annoncé elle a appliqué les principes islamogauchistes, provoc, pleurnicherie, victimisation, qui ont permis à de nombreux inconnus arabo-africains musulmans islamistes aujourd’hui célèbres grâce à cette tactique, de répandre leur racisme haineux, leur racialisme indigéniste, leur haine de la race blanche, des institutions de la République et de ses lois inférieures à celles de la charia islamiste.
Preuve de son succès, on ne parle plus que du cas Pulvar sur tous les médias et après quelques condamnations très tièdes, elle reçoit des soutiens de poids de la part de toute la lie de la fange extrême gauchiste, Mélenchon, Piolle, l’UNEF… ce milieu sectaire antiblancs, antiFrance qui règne en maître dans notre pays dirigé par Macron le soumis collabo qui déteste son pays, sa race blanche, sa culture.
Assa Traoré a du souci à se faire, Pulvar va la détrôner en temps que première dame de la France islamogauchiste résistante au fascisme et au racisme blanc et faire la une de Time.
Je propose même de faire un nouveau buste de Marianne à la gloire d’Audrey Pulvar, voilée bien entendu pour faire plus couleur locale.
Tout ça pour dire que JMLP avait raison quarante ans en arrière et aujourd’hui Zemmour ce brillant et courageux résistant à l’envahisseur criminel islamiste est condamné par les tribunaux collabos islamogauchistes pour délit de vérité.
Vive le progressisme !
@ F68.10 | 29 mars 2021 à 23:32
« Les Français ont peur de leur ombre. »
C’est normal. Il y a le discours officiel selon lequel nous devrions donner des leçons au monde entier. Il y a la réalité : aussitôt la liberté conquise avec la Révolution, elle nous a échappé comme le sable dans la main. Terreur agrémentée de génocide vendéen, retour de royauté, Napoléon oncle et neveu et Occupation, il me semble que l’arbre de la liberté n’a pas trop pris chez nous, quoi qu’on en dise.
Je parle de vieilles lunes ? Il faut voir notre Constitution avec son déséquilibre des pouvoirs, son article 16, et sinon, faible liberté d’expression et le mot d’ordre de tant d’intellectuels et pesudo-intellectuels : « la liberté pour quoi faire ? »
Bref, on se vante, on juge meilleurs que nous les Anglo-Saxons, mais au fond de notre conscience… Enfin, conscience, c’est bien bon ! Au fond de notre instinct de survie. Trop dur ? Enfin au fond de nos tréfonds, on n’est peut-être pas si fiers.
Je ne dirais pas qu’on est prudent, sans quoi on essaierait de changer… Pour être plus libre et moins risquer quelque déboire ! On essaierait de changer lentement, mais constamment. Au lieu de quoi, chacun attend son homme providentiel pour faire taire ceux de l’autre camp, vu qu’on est dans un pays « choisis ton camp », hélas.
Bref, en un mot, les gens ont peur de leur ombre. Ils ne l’affrontent pas. Donc ils en ont de plus en plus peur… Cercle vicieux.
Comme ils ne sont jamais que des incapables, ils cherchent d’autant plus quelque homme providentiel.
Ce qui nous met, en sus, en danger de quelque autocrate.
Sinon, les indésirables musulmans nous sentant trouillards, ils abusent d’autant plus. Je n’en appelle évidemment pas au courage inexistant des Français, ce qui ne ferait que conforter leur absence de lucidité : je dis aux Français de fermer la porte à une immigration musulmane arriérée et arriérante et d’essayer de se mettre au niveau.
Enjoindre d’être courageux ? Du calme, le courage, il faut déjà l’acquérir. On commence petit, quand on est petit, mais comme on dit, un voyage de mille lieux commence par un pas.
Et si au lieu de parler de races, on faisait un inventaire préalable des civilisations.
On pourrait constater, dans un survol rapide, l’existence de civilisations rattachées chacune à une région géographique.
Chacune d’elles ayant eu sa période de croissance, d’hégémonie et de décadence.
Et chacune a contribué à des avancées décisives dans l’organisation des sociétés et a laissé des monuments témoignant de sa capacité à gérer dans le temps et l’espace.
Babylone située sur l’Irak moderne, à qui on doit le code d’Hammourabi, premier code de justice connu sous une forme qui ressemble aux formes modernes.
L’Égypte, ses pyramides et ses tombeaux.
La Perse dont les Iraniens se revendiquent pour affirmer qu’ils sont un peuple millénaire aux vestiges prestigieux.
La Grèce évidemment qui a fait vivre la Méditerranée et dont nous sommes les enfants de plus en plus ingrats.
La Chine, dont le confucianisme régit encore implicitement l’organisation politique, bien qu’il ait été malmené pendant la période Mao.
Sur un autre continent, les civilisations maya, aztèque et incas pour aller vite.
Bref, ceci pour dire que puisqu’on nous jette à la figure les défauts de la race blanche et de notre civilisation, toutes les autres races, mais peut-on parler toujours de races, ont développé de brillantes civilisations.
La seule race qui n’ait pas développé de civilisation de ce niveau, avec une organisation politique et sociale, des monuments, une langue écrite, très important l’écrit, il marque le passage à l’abstrait, la seule race manquante dans cette énumération est la race noire.
Il y a bien une culture, la plus connue, la plus élaborée est la culture dogon, mais ce n’est pas une civilisation au sens de la durée et de la réalisation de ce qui fait une civilisation.
Dans « Le Choc des civilisations », Huntington met en avant la difficulté à parler d’une « civilisation africaine », et l’explique par le fait qu’une civilisation est toujours bâtie à partir d’une religion dominante, et qu’en Afrique il n’y a eu que des pratiques animistes diverses, et pas de religion structurante.
Partant de là, on peut dire que la détestation que portent certaines associations noires aux Blancs, vient de ce qu’elles ne peuvent s’appuyer sur un passé historique valorisant. D’où l’excuse facile de privilège blanc avancé pour justifier toute position d’infériorité réelle ou supposée.
Enfin, pour terminer avec un peu d’humour, je rappelle qu’en peinture, le noir le plus profond, celui dont les reflets sont les plus chatoyants, est le noir ivoire.
Ce noir était obtenu autrefois par calcination d’ivoire et d’os préalablement blanchis et séchés. La technique de fabrication a quelque peu évolué, mais le nom est resté en vigueur.
Je trouve cette appellation en forme d’oxymore amusante.
Que le noir le plus parfait soit concrètement atteint à partir du blanc, voilà qui symboliquement en dit long, pour ceux qui aiment jouer avec les symboles.
Et comme les symboles sont tout sauf un jeu… on se gardera bien de conclure qu’il faut du blanc pour atteindre la perfection noire ! Quoique 😉
Je viens de constater dans le club hippique où je m’initie tranquillement à l’éthologie que lorsque l’on ramène les chevaux au pré, les robes claires se regroupent, les alezans se regroupent, les Noirs se regroupent, etc. Il n’y a aucun antagonisme entre eux, simplement ils semblent mieux comme cela. Du coup j’ai observé mes chats, eh bien mes deux chats noirs qui n’ont aucun lien de parenté car recueillis dans la rue et mes deux chats gris forment deux groupes distincts. Sans agressivité entre eux ils mangent ensemble mais dorment séparément. Je ne sais pas si je dois tirer de cette constatation des conclusions applicables à l’humanité. J’invite les promeneurs a proximité d’élevage de chevaux à observer et méditer sur comment vivent ces animaux.
« La race est un concept culturel qui a emprunté le masque de la biologie pour tenter de se donner un semblant de validité. »
Faux. Évidemment et manifestement faux, et je ne comprends pas que vous puissiez nier la réalité à ce point.
D’ailleurs, cette phrase n’a pas de sens. Vous affirmez, simultanément, que la race est un concept culturel et non biologique, et que néanmoins ce n’est pas un concept valide. Si la race était un concept culturel, alors il serait valide, non ? Vous ne prétendez tout de même pas que la culture n’existe pas ?
Par ailleurs, le mot même de race désigne une réalité biologique, et non culturelle. Indépendamment du fait que cette réalité existe, ou non.
Les partisans de votre thèse devraient refuser d’utiliser le mot race, et le remplacer par celui de culture. Pourquoi ne le font-ils pas ? Bien évidemment parce que les races existent.
« En vain puisque des études scientifiques, notamment une fondamentale en 2000, ont eu pour heureux effet de légitimer l’humanisme en démontrant l’unité du genre humain. »
Je serais curieux d’avoir un lien vers cette étude. Il ne manque pas d’études scientifiques bidon qui peuvent être réduites en poussière à l’aide d’une simple lecture attentive. De nombreux scientifiques ont affirmé noir sur blanc, pour des motifs idéologiques, cette fausseté manifeste selon laquelle les races n’existeraient pas. D’autres scientifiques ont bien affirmé que l’hydroxychloroquine soignait le Covid. Il convient d’y regarder de plus près.
D’autre part, que veut dire l’unité du genre humain, dans ce contexte ? Il est incontestable qu’il existe une unité du genre humain : c’est celle de l’espèce humaine. Il n’en reste pas moins que cette unité se subdivise en races, de même que l’unité de l’espèce canine se divise en races.
Enfin, je ne vois pas ce que vient faire l’humanisme dans cette affaire. L’humanisme n’a nul besoin d’être légitimé, il est légitime. Encore faudrait-il le définir, car le mobiliser pour nier l’existence des races est absurde. On voit mal en quoi le premier serait contradictoire avec la réalité des secondes.
« Une double conclusion en était tirée. D’une part, tous les humains sont très proches. D’autre part, tous les êtres humains actuels sont, au sens propre, des Africains (National Geographic). »
La première assertion ne signifie rien. « Très proche », c’est une notion trop vague pour être scientifique. La seconde, au demeurant contestée, n’est pas pertinente. Les baleines descendent bien d’une espèce de cerf miniature. Il n’en reste pas moins que les cerfs et les baleines, ce n’est pas du tout la même chose. Et ce n’est pas la culture qui les différencie : c’est la biologie.
Recommençons donc depuis le début.
Première remarque, sur laquelle, je crois, nous pouvons faire l’unanimité : aucune doctrine d’organisation des sociétés, qu’elle soit politique, religieuse ou philosophique, n’a de chances de fonctionner, c’est à dire d’améliorer le sort de l’humanité, si elle ne tient pas compte de la nature humaine. Une croyance, une idéologie, une méthode qui se baserait sur des faits erronés concernant l’homme, et indépendants de sa volonté, serait vouée à l’échec.
Dans ces conditions, il convient de se poser la question : qu’est-ce qu’une race, réelle ou supposée, comme disent des législateurs assez fous pour penser qu’ils peuvent changer la réalité avec des lois ?
La nature et la pertinence du concept de race se vérifient aisément : mettez un Noir et une Noire dans un lit, vous obtenez un bébé noir. Mettez un Blanc et une Blanche dans un lit, vous obtenez un bébé blanc.
Fin de la discussion. Nul besoin d’une étude scientifique pour prouver une évidence manifeste depuis la nuit des temps. Cette expérience a été réalisée en vraie grandeur à des milliards d’exemplaires depuis l’aube de l’humanité ; avec l’homme, et avec toutes les espèces animales sexuées ; que voulez-vous de plus ?
Faut-il prouver que lorsqu’on lâche une pierre, elle tombe vers le bas, et non vers le haut ? Non, ce n’est pas nécessaire.
En revanche, on peut, bien sûr, aller plus loin. On peut tenter d’expliquer pourquoi la pierre tombe vers le bas. On peut continuer d’enfoncer les portes ouvertes, et définir ce qu’est une race : un groupe humain dont les membres se reproduisent entre eux, et qui par conséquent partage des caractéristiques biologiques distinctes de celles des autres groupes.
Les gros malins nous expliquent qu’il s’agit seulement de couleur de peau (pour faire snob : de phénotype), et donc que ça ne compte pas.
Alors, pour commencer : le phénotype, c’est extrêmement important. C’est vital. Si un oiseau n’a pas le bon phénotype (son plumage n’est pas suffisamment coloré, etc.), il n’attire pas la femelle, et donc il ne se reproduit pas (c’est valable pour l’homme, également). Si un renard reste roux dans les neiges de Sibérie (au lieu de virer au blanc), il ne survivra pas aux prédateurs. Et ainsi de suite : d’amusantes études montrent que les hommes de grande taille ont une meilleure réussite sociale que les autres.
Bien évidemment, la liste des différences biologiques entre races humaines va bien plus loin que la « simple couleur de peau ». Non seulement la morphologie est différente, mais il existe des myriades de différences plus profondes.
Par exemple, la durée de la gestation n’est pas la même chez les Blancs, les Asiatiques et les Noirs. Excusez du peu.
La vulnérabilité aux maladies et la sensibilité aux médicaments qui les soignent est différente selon les races. Il existe des médicaments pour Noirs. Je sais, c’est horriblement nazi, mais s’il s’agit de guérir les Noirs, on pourrait faire une petite exception, et se dire que le nazisme avait ses bons côtés, qu’en pensez-vous ?
C’est en tous cas ce que pensent les cinq médecins noirs qui viennent de publier un article en ce sens dans le New England Journal of Medicine. Après avoir émis les bruits « anti-racistes » de rigueur, ils ont réclamé qu’on cesse le politiquement correct cinq minutes, et que l’on tienne compte des différences génétiques entre les races, dans l’intérêt même des patients noirs. Ils sont allés jusqu’à écrire cette phrase que même Génération Identitaire n’oserait pas signer : « Nous pensons que les races ont une composante génétique aussi bien qu’une composante sociale ».
Déplorable époque, où nous devons mobiliser le New England Journal of Medicine, plus une brochette de médecins originaires du Nigeria, de Tanzanie, de Zambie et de Trinité-et-Tobago, pour nous confirmer ce que la dernière paysanne illettrée du Limousin savait déjà, au XVIIe siècle, sans l’avoir jamais appris à l’école.
Autant se faire dès à présent à cette réalité, car la science ne risque pas de reculer sur ce point : la recherche génétique est l’avenir de la médecine, et l’on prévoit que les médicaments seront, bientôt, non seulement adaptés aux races, mais aux individus eux-mêmes.
Bien entendu, il convient d’adopter le « racisme » gentil, celui qui soigne les mignons Noirs, au même titre que le « racisme » méchant, celui met en évidence des caractéristiques biologiques un peu plus ennuyeuses : celles concernant l’intelligence, l’agressivité, la pulsion sexuelle, l’anticipation du lendemain et ainsi de suite.
Et il va de soi que « Noirs », ici, est un raccourci pour désigner l’ensemble des races. Il se trouve juste que nous avons davantage de données sur celle-ci, qu’elle se distingue davantage des autres et qu’elle symbolise les dissensions raciales. Mais l’attitude saine, j’allais dire humaniste, consiste à adopter le réalisme racial.
Les races existent donc, c’est inéluctable car leur base est biologique, et, autre enfoncement de porte ouverte, les hommes de la même race préfèrent vivre entre eux (ce qui est, selon certains, la définition même de la « discrimination » et donc du « racisme »).
On rougit d’avoir à rappeler ce fait, qui est non seulement une évidence, mais une tautologie : c’est parce que les hommes préfèrent ceux de leur propre groupe humain que les races existent, et vice versa.
L’homme est un animal social, et, de même qu’un magistrat aura naturellement tendance à défendre les magistrats et à fréquenter des magistrats, un Arabe aura, à plus forte raison, tendance à défendre les Arabes et à fréquenter des Arabes. Sinon, les Arabes n’existeraient pas.
A défaut de consentir au réalisme racial, on peut se cacher derrière son petit doigt. Mais ce faisant, on n’arrivera jamais à contrer efficacement les Audrey Pulvar et les autres, bien plus dangereux — car Pulvar est une petite fille à cet égard. On n’arrivera jamais à lutter contre ce qui est ni plus ni moins qu’une guerre raciale, une tentative par toutes les autres races de prendre le pouvoir au détriment des Blancs (ce qui n’empêche nullement les dissensions entre non-blancs).
@ F68.10 | 29 mars 2021 à 23:32
« Cela fait exploser les contradictions intrinsèques de la société française. Continuons. Les Français ont peur de leur ombre. »
C’est de l’humour. Noir ?
Je les trouve surtout très arrangeants, quoi qu’on dise. Jusqu’à maintenant.
Je ne saurais trop vous conseiller, si vous voulez débattre sérieusement de ce sujet, d’interviewer le syndicaliste Elie Domota plutôt qu’Audrey Pulvar. D’une manière générale, le discours guadeloupéen est un peu différent du martiniquais. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Edouard Glissant.
Et puis, si vous remportez le débat à Pointe-à-Pitre (ou de préférence à Basse-Terre, genre Bouillante ou autres paradis terrestres), vous ferez mieux en présentiel que François Fillon naguère en visio. Domota, dans les Antilles, c’est une puissance…
Ce qu’il y a entre autres d’insupportable dans le racisme, d’où qu’il vienne, c’est cette intolérance à ne pas accepter la différence de l’autre alors que l’on exige de celui-ci qu’il respecte en revanche notre propre différence. Accepte que je sois différent de toi et respecte cette différence mais n’exige pas de moi, en retour, que je fasse de même à ton égard !
Et tout aussi insupportable est cette prétention à considérer selon des critères qui ne sont que purement subjectifs que tel homme, parce que de telle couleur, de telle civilisation, vaut plus ou moins que tel autre, parce que d’une couleur différente, d’une civilisation autre.
Cela démontre les limites de la tolérance dans notre société passionnée, conflictuelle, déchirée.
Et là, il faut bien reconnaître, sauf à être naïf ou hypocrite, que la question de l’immigration a singulièrement contribué, de ce point de vue, à compliquer les choses depuis des décennies.
Que ce sujet non anodin ait été abandonné au seul FN puis RN fut une erreur dont on mesure aujourd’hui et mesurera encore demain les effets néfastes et qui est à l’origine, pour partie, de ces phénomènes de racisme.
On rappellera ce qu’avait écrit caroff sur le sujet en réponse à notre raciste récidiviste, qui ressemble à s’y méprendre aux antiracistes qui ne sont que de typiques racistes :
« »Il s’agit du fait que les races existent. Ensuite, il faudrait présenter des preuves scientifiques du contraire. »
Vous semblez attacher beaucoup d’importance aux phénotypes qui caractérisent la diversité humaine identifiée par la pigmentation de la peau, les traits morphologiques ou la texture des cheveux. Ces différences sont toutes codées dans le génome humain.
Or, lorsque l’on étudie les génomes complets des groupes humains à l’échelle de la planète, ces différences représentent une fraction infime des différences entre les peuples. Il y a davantage de diversité génétique au sein même du continent africain, par exemple, que dans le reste du monde entier. Si vous prenez un Éthiopien et un Soudanais, leur différence génétique risque d’être plus importante qu’avec n’importe quel autre individu situé loin des contrées considérées.
Une étude anthropologique avait montré qu’il existait plus de différence génomique entre les Maghrébins et les Moyens-Orientaux (Liban, Syrie par exemple) qu’entre ces mêmes Maghrébins et les populations françaises localisées sur le pourtour méditerranéen.
Pour les généticiens et les anthropologues biologiques (dont j’ai été), la notion de races humaines n’a aucun sens !
En ce qui concerne l’intelligence, on peut faire remarquer que 3 000 ans avant JC, les populations européennes en étaient à l’âge de pierre alors que la Mésopotamie et l’Égypte connaissaient une période brillante…
Les scientifiques francophones en anthropologie physique référents sont Jean Hiernaux et Jacques Ruffié. Pour les anthropologues sociaux : Claude Lévi-Strauss et Mary Douglas.
« Le barbare c’est celui qui croie à la barbarie » (Lévi-Strauss in « Le Racisme devant la science » 1973) »
Rédigé par : caroff | 19 septembre 2020 à 09:40
@ hameau dans les nuages
« C’est de l’humour. Noir ? »
Malheureusement, non. Je suis très content que le vernis universaliste explose. Il recouvre quantité de non-dits.
« Je les trouve surtout très arrangeants, quoi qu’on dise. Jusqu’à maintenant. »
Cela n’a pas grand-chose à voir. On peut très bien être arrangeant avec une personne en ignorant qui elle est réellement.
On a bâti l’universalisme français sur le modèle de l’intégration politique du citoyen indépendamment de, essentiellement, sa religion. Question qui a culminé avec le traitement que l’on sait des juifs lors de la Seconde Guerre mondiale. Nous avons ainsi, dans l’ensemble, culturellement fait un choix de société marqué par notre passé discriminatoire sur la question juive. De Napoléon à Vichy, nous avons fini par ancrer, à juste titre, le refus de discrimination du citoyen individuel sur des motifs ethniques ou religieux. En calquant notre pensée sur l’histoire des juifs en France. L’universalisme permet cela, et c’est louable.
Ce qui est moins louable, c’est qu’il empêche de se rendre compte que les différences culturelles et sociales existent et qu’elles ont un impact. Donc, oui, les Français sont arrangeants, dans l’ensemble. Au prix d’un universalisme de façade qui leur interdit de s’intéresser réellement aux autres. Un universalisme de façade qui leur donne bonne conscience à peu de frais.
Il a des côtés très appréciable, cet universalisme: il n’y a qu’en France où les gens sont aussi enthousiastes à l’idée de ne pas considérer un Noir comme un Africain mais un Français. Où les gens sont aussi enthousiastes à faire de la communauté nationale quelque chose d’inclusif. Mais il s’agit là aussi d’œillères. D’incantations visant à créer une réalité en forçant les gens à penser très fort qu’une femme est un homme, qu’un Noir est un Blanc, et qu’un juif est catholique. C’est mignon deux minutes, mais j’en ai senti la supercherie dès mon retour d’Afrique australe. Cette supercherie a le mérite de promouvoir la tolérance dans les esprits. Mais cela reste quand même une supercherie.
C’est le bombardement d’informations avec les moyens de communication modernes qui contraint les gens de nos jours à sortir de l’universalisme niais et incantatoire. Cet universalisme-là craquera. Le problème est plutôt par quoi il sera remplacé: 1. Un universalisme déniaisé par le « différentialisme » ? 2. Un post-colonialisme délirant et mal dégrossi qui fera hurler de rire les pays décolonisés eux-mêmes ? 3. Un retour de la légitimation décomplexée de la discrimination (négative) dans nos pays ? Il faudra bien qu’un jour nous répondions à cette question.
Et si nous parlions des personnes de grande qualité comme Sonia Mabrouk ou Claire Koç ? Cela changerait des racisés racistes. On n’en peut plus de ces abrutis qui rognent leur os indigéniste. Ces racisés qui nous bassinent avec leurs jérémiades de race noire et blanche. Darwin, au secours !
« À l’occasion de cette Semaine sainte, les chaînes KTO et CNews programment ensemble la retransmission de la messe du Jeudi saint en direct de Notre-Dame de Paris. Avec la participation, entre autres, de Sonia Mabrouk. Une journaliste qui tranche dans le paysage médiatique. Par sa classe, son anticonformisme, sa parfaite diction de la langue française et son extrême courtoisie, Sonia Mabrouk, c’est un peu l’« anti-Cyril Hanouna ». Issue, comme lui, de Tunisie, elle a choisi la France grâce à une rencontre. Celle d’un professeur de français au lycée de Tunis qui a su lui transmettre avec passion la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine de notre pays. »
Merci mille fois à Sonia Mabrouk et à Claire Koç pour leur intelligence. Ouf, ça fait du bien !
LA RACE HUMAINE
La race humaine, l’espèce humaine, les hommes… Des milliards d’hommes. Pas un – sauf les jumeaux – ne ressemble tout à fait à un autre. Petits, grands, gros, maigres, clairs, moins clairs, etc.
Si l’on examine un homme de la tête aux pieds, on pourrait noter mille caractéristiques. Et mille autres chez un autre homme. Il semble établi que notre espèce a vu le jour, non pas avec Adam et Eve, mais en Afrique de l’Est et que des singes soient nos cousins. Depuis l’origine, les déplacements et l’exposition plus moins forte au soleil ont éclairci ou foncé la peau. La division opérée par beaucoup entre Noirs, Blancs, Jaunes, Arabes… a paru utile. Elle leur semble claire. De même que l’on peut distinguer des chats noirs, blancs ou gris. On est bien forcé d’en croire ses yeux, me dira-t-on.
Mais il n’y a pas que les yeux, il y a aussi l’esprit. Et l’esprit varie beaucoup d’un homme à l’autre. Chez certains, l’esprit est court et peut se dire : mes yeux me suffisent, je vois ce que je vois. Chez d’autres, beaucoup moins nombreux, l’esprit dit : Je vois des choses, je vois du blanc, du noir… la belle affaire ! Que vois-je ? Un membre de l’espèce humaine, qui a mille caractéristiques, que je ne peux confondre avec un autre, sur lequel je ne peux porter un jugement avant de le connaître longtemps après des dizaines de rencontres, de conversations, avec le risque de me tromper d’ailleurs…
Quant à juger un milliard d’hommes à la fois (les Noirs), deux milliards d’hommes (les Blancs), etc., je n’aurai pas cette folle témérité. Je ne puis.
@ Robert Marchenoir
Votre analyse du phénomène racial est intéressante mais reste floue.
En effet, comment savoir si un Français de souche et un Corse sont de la même race ? Idem pour les Anglais. Le fait de généralement les détester est-il suffisant pour affirmer qu’ils sont d’une race différente ?
@ caroff | 30 mars 2021 à 00:31
Très juste. J’aurais dû écrire concernant Audrey Pulvar: issue des minorités visibles, tout en sachant que les ultramarins rencontrent (encore aujourd’hui) quasiment les mêmes problèmes que les émigrés issus de la diversité.
Quant à l’antériorité de la nationalité française pour les Antillais, si elle ne fait aucun doute sur le papier, il a fallu beaucoup de combats (y compris après la départementalisation de 1948) pour qu’elle donne les mêmes droits aux Martiniquais, Guadeloupéens, Guyanais, Réunionnais etc.
Et si vous vous renseignez sur ce que fut le Bumidom dans les années soixante (que j’ai connu en direct en qualité de jeune monitrice chargée d’accueillir et encadrer des ultramarins) vous comprendrez peut-être où je veux en venir et la réalité de discriminations qui ont perduré jusqu’à ce jour, en dépit de belles paroles et de proclamations hypocrites sur l’égalité entre Français de métropole et d’Outremer.
Les folies racialistes des « racisés » déployées depuis plusieurs mois autour de prétextes divers font éclater au grand jour l’imposture du « racisme » subitement imputé aux seuls Français leucodermes depuis une quarantaine d’années, alors que cette question était inconnue auparavant, afin d’une part de les culpabiliser pour des crimes qu’ils n’ont pas commis pour qu’ils pratiquent l’autoflagellation à tout propos et d’autre part afin de persuader certaines populations allogènes qu’elles ne peuvent qu’être les victimes perpétuelles des précédents.
Et tout cela sur fond d’agitation à des fins politiques par des partis ou des associations aux buts troubles.
Cette imposture remonte en fait à la diffusion du film de pure fiction « Dupont Lajoie », ayant montré un gentil immigré accusé à tort d’un crime commis par une caricature de Français « beauf » (selon l’aimable terminologie gauchiste), afin de nous persuader que tous les Français ne pouvaient que réagir de cette manière.
Les foules sont aisément manipulables.
Cela a conduit à d’innombrables injustices basées sur le « deux poids, deux mesures », les franco-Français étant poursuivis par diverses associations abusivement dites anti-racistes souvent pour des faits ou des propos relativement anodins, alors qu’ils étaient plutôt eux-mêmes la cible d’admirateurs de rappeurs et autres qui appelaient parfois impunément à la haine (la vraie) et au meurtre de tout ce qui pouvait symboliser la France ou son peuple historique, y compris à travers ses plus jeunes enfants.
Depuis, les innombrables faits divers à thématique communautaire ont largement mis en évidence, pour peu que l’on étudie le profil le plus fréquent d’un côté des victimes de crimes et délits et de l’autre celui de leurs auteurs, que le racisme n’était pas toujours là où il était arbitrairement supposé être.
Ne serait-il pas temps de calmer le jeu et de cesser d’attiser le feu de cette histoire de « racisme » allumé à l’origine puis instrumentalisé par des apprentis-sorciers loin d’être mus par des considérations purement humanitaires ?
Bonjour Philippe,
Vous réussissez à faire geindre le petit mâle blanc qui sent sa « supériorité naturelle » remise en cause.
Ça oscille entre Français de souche et Français de couche, « pampers », les commentaires.
Rien que pour ça, cette petite bourde, et l’idiotie fondamentale de l’UNEF, qui se méprend en se pensant UNERDF, Union Nationale des Etudiants Racisés de France, votre billet et les commentaires valent le détour.
L’UNEF est une organisation non identitaire. Généraliste. C’est une erreur de mettre en place des réunions du type dont il est question dans ce cadre.
Rien n’empêche les uns et les autres de fonder des associations à thème. J’ai moi-même fondé l’AHFTR, l’Association des Humains à Fortes Trompes Roses.
Les citoyens français sont très majoritairement racistes, et le clament, comme certains couillons du blog. La forme n’est pas toujours identique. Elle passe d’une catégorisation eugéniste des « races » comme le faisaient les nazis, à l’affirmation de son racisme ordinaire.
Ils ont un espace d’expression, c’est bien. Il faut faire sortir les humeurs, ça soulage. Soyez-en remercié cher Philippe. Sur fond de concours de çui qu’a la plus grosse.
Il est globalement affligeant d’en être encore là. Avec une confusion entretenue entre délinquance, à sanctionner sans états d’âme, et racisme ordinaire, à travailler avec l’ensemble des protagonistes
Il faut aussi virer les indigénistes de l’UNEF s’ils contreviennent aux statuts de ce syndicat.
Sinon, faut faire évoluer les règles.
Sinon… faut la fermer. Surtout les Blancs.
P.-S.: magnifique victoire de l’Écosse. Ne manquait que leur fabuleux public, rigolard et fêtard, autre chose que les tronches de mérou des Français.
Un excellent billet.
Seul bémol : lorsque vous affirmez que « la race est un concept culturel qui a emprunté le masque de la biologie ». Un non-sens, un déni de réalité, juste pour rester dans le politiquement correct, et ne pas être attaqué par les bien-pensants, puisque d’un point de vue observationnel et biologique il existe différentes races au sein de l’espèce humaine. C’est vivre en Absurdie que de ne pas reconnaître qu’il existe une race « nordique », des races « asiatiques », des races indiennes (d’Inde, d’Amérique du Nord, comme d’Amérique du Sud), diverses races « africaines », etc. Le mot « race » a même été dans notre Constitution, c’est dire… (et supprimé en juillet 2018 avec également la « distinction de sexe », ce qui montre le travail et la puissance de certains lobbies pour supprimer, c’est bien dans l’air du temps de la cancel culture, toute mention d’un certain réel, c’est dingue).
À un moment, il faut arrêter de décon*er et dire le réel. On est en train d’en crever de ce déni de réalité permanent sur nombre de sujets, et qui fait le jeu des « progressistes » et des gauchistes, bref de tous ces démolisseurs de notre société et de nos civilisations.
Nier le réel, c’est permettre aux menteurs et aux propagandistes de répandre leur venin, et d’intoxiquer toute la société façon Evergreen.
« Evergreen et les dérives du progressisme » :
https://www.youtube.com/watch?v=u54cAvqLRpA
« Cherchez la Vérité, et elle vous rendra libres. » Le Christ.
Me taire ? Jamais !! Et comment que les races existent ! Ceux qui ont intérêt à faire croire le contraire, nourrissent Dieu sait quels sombres desseins. D’ailleurs si les races humaines n’existaient pas, ou si certaines races ne se sentaient pas supérieures ou à tout le moins plus importantes que d’autres, pourquoi arboreraient-elle l’étendard de leurs fiertés respectives d’appartenir à l’une ou l’autre ? Avec en outre l’inexplicable contradiction, de se dire fier(e) d’être noir(e), tout en se sentant offensé(e) dès qu’on évoque cette négritude.
Aux Blancs, l’époque fait qu’on leur interdit – du moins aux plus faibles – de revendiquer leur fierté d’être de race blanche. Avec moi c’est raté ! Mon tempérament m’interdit de m’abaisser ou d’accepter tout consensus. Si tu es fier d’être comme tu es, moi aussi. Et si ça ne te plaît pas ainsi, tu dégages vers chez toi. Je n’ai jamais cessé de tenir ce langage ! Au boulot, cela m’a bien valu quelques menus ennuis, mais je m’en tape et j’ai tenu tête ! L’étiquette de raciste ? Aucun effet sur la qualité légendaire et enviée de mon sommeil. Il m’est arrivé personnellement de former quelques nouvelles recrues d’origine africaine. L’inverse ne s’est jamais produit. J’exigeais le respect et la rigueur. À défaut je démissionnais aussi sec de mon rôle de formateur, avec d’autant plus de détermination que cette fonction bénévole n’était régie par aucun contrat de travail. Ça a donné lieu à des confrontations épiques avec ma direction. Mais je n’ai jamais cédé un pouce de terrain.
Mieux ! J’affirme péremptoirement depuis quarante ans, que le racisme, dans l’acception du terme fourre-tout, tel qu’on en abuse aujourd’hui, est un droit inaliénable ! Dans la mesure où il est impensable qu’on puisse m’obliger un jour à aimer ou simplement apprécier qui ne me convient pas. Non à cause de son apparence, mais de ses comportements, de ses coutumes incompatibles avec ma culture, quand il cherche à me les imposer, de sa propension à la pleurniche permanente, alors qu’il est venu polluer mon atmosphère sociétale, de sa seule initiative .
Ceux qui ont criminalisé le « racisme » ont en fait criminalisé le droit de ne pas s’attacher à quelqu’un, pour diverses raisons. Je refuse le racisme primaire, qui pour moi, consiste à mépriser un homme ou une femme sur son apparence différente de la mienne. Mais pour tout le reste, les comportements, les revendications déplacées, la victimisation outrancière, ils peuvent compter sur moi pour leur dire ce que j’en pense.
Si un tiers des Blancs s’étaient comportés comme moi, au lieu d’opter pour l’auto-flagellation et la repentance à tout crin, des gens comme Audrey Pulvar, entre autres, se montreraient infiniment plus discrets et – on peut rêver – plus fins d’esprit ! À la décharge de l’intéressée, il convient de préciser que le QI fluctue selon qu’elle chausse ou non ses bésicles…
Tous ces Pulvar et Cie, tous ces fachos islamogauchistes, racialistes, racistes antiblancs, indigénistes haineux violents revanchards, maldansleurpeauïstes imbécilheureuïstes, peuvent pester rager hurler grogner contre les blancs autant qu’ils le veulent, ça ne changera rien à leur couleur de peau : noirs ils sont, noirs ils seront et resteront, et nous les blancs honnis, nous serons toujours blancs.
Et je me permets de rajouter : « nananèèèère » !
La nature a été plus cruelle pour certains que pour d’autres, elle a pas de bol Pulvar et ses bésicles en peau de crocodile, je compatis.
@ Olivier Seutet
« Méli-mélo complet » [de notre hôte]
Vous avez tout à fait raison.
J’ajoute ceci.
La notion de sous-espèce étant imprécise et disputée chez les zoologues, on peut soutenir que l’espèce humaine ne comporte pas de sous-espèces (appelés races). Et même si on trouve qu’elle en comporte, on peut donner de la race une définition tellement restrictive qu’on pourra soutenir qu’il n’y a pas de races dans l’espèce humaine.
Mais ce faisant on n’aura toujours pas établi qu’il n’y a aucune différence quant aux soubassements génétiques des traits mentaux (intelligence et personnalité) entre, par exemple, Européens et Noirs africains.
Affirmer comme le fait notre hôte que la proximité génétique (mesurée en pourcentage sur le génome en son entier) exclut cette différence est très naïf : de la même façon on pourrait prouver que les Noirs n’ont pas la peau plus sombre que les Blancs.
Et affirmer que l’origine commune en Afrique exclut aussi cette différence est beaucoup plus naïf encore. C’est même résolument idiot : comme si, en 80 000 ans, deux populations n’avaient pas le temps d’évoluer différemment…
Notre hôte fait là de la très mauvaise science. « Antiracisme » de très bas niveau scientifique.
Son cher ami Finkielkraut, typiquement, ne commet jamais cette erreur.
Pour le dire de façon concise : les Blancs cons ont droit de vote et il n’y a pas de discrimination à leur encontre, on ne voit pas pourquoi ceux qui pensent des Noirs qu’ils sont inférieurs aux Blancs en intelligence voudraient discriminer les Noirs ou leur seraient hostiles, et, partant, devraient être qualifiés de racistes. Les racistes, ce sont ceux qui agressent ou veulent agresser ceux d’une autre ethnie, comme la Traoré, ou les gens de l’UNEF.
@ Robert Marchenoir
« …les cinq médecins noirs (…) ont réclamé qu’on cesse le politiquement correct cinq minutes, et que l’on tienne compte des différences génétiques entre les races, dans l’intérêt même des patients noirs. »
Même dans une France dont la doxa officielle nie l’existence des races, l’Assurance Maladie assure la prise en charge et le dépistage de la drépanocytose, maladie génétique au sujet de laquelle la « racisée » madame Rokhaya Diallo par exemple sensibilise l’opinion pour en financer l’effort de recherche ; ce qui est à son honneur bien entendu.
CIORAN (suite)
L’émission dont je viens de parler reçoit le mardi 30 mars à 10h Nicolas Cavaillès, celui qui a dirigé l’édition des « Oeuvres » de Cioran, en Pléiade. Ce livre de 1728 p.coûte 64 euros. J’en recommande l’acquisition.
@ Tipaza | 30 mars 2021 à 07:35
« La seule race qui n’ait pas développé de civilisation de ce niveau, avec une organisation politique et sociale, des monuments, une langue écrite, très important l’écrit, il marque le passage à l’abstrait, la seule race manquante dans cette énumération est la race noire. »
Oui et les peuplades des pays subsahariens étaient-elles plus malheureuses pour autant ?
Ils vivaient en harmonie avec la nature qui leur prodiguait de quoi se nourrir en abondance.
Ils vénéraient les dieux de la forêt, de la montagne et du fleuve qui passait au bord de leur village. Des dieux qui n’étaient pas aussi intransigeants que les nôtres.
Leur savoir, ils se le transmettaient par voix orale de génération en génération. Le sorcier connaissait les herbes qui guérissaient leurs maladies et leurs blessures.
La justice étaient rendue par le conseil des anciens qui avait pour toute règle de droit la sagesse recueillie au cours d’une longue vie de labeur.
Le chef était désigné par la tribu parce que c’était le plus grand, le plus fort mais aussi le plus intelligent et donc il disposait d’une autorité naturelle.
Notre vie est-elle plus belle que la leur, avec nos connaissances sur l’art de la rhétorique, les lois de la physique, l’économie de marché ou le droit constitutionnel ?
Nos horaires planifiés, le métro, les embouteillages, la télé qui nous aliène l’esprit avec ses séries américaines crétinisantes et les délires des invités des plateaux télé, sans oublier les réseaux sociaux qui nous déversent leurs insanités, sont-ils vraiment la marque d’une évolution de l’Humanité ?
Parfois j’aimerais bien vivre comme ils ont vécu avant que des conquérants au visage pâle les chassent de leur terres, filent la petite vérole à leurs femmes et à leurs filles et obligent les descendants de ces valeureux guerriers à vider nos poubelles à 5 heures du matin.
@ Exilé
« Même dans une France dont la doxa officielle nie l’existence des races, l’Assurance Maladie assure la prise en charge et le dépistage de la drépanocytose… »
Rappelons que la médecine est faite pour aider les gens. Pas pour les enfoncer. De manière générale, l’analyse scientifique des questions raciales, c’est a priori pour trouver des solutions. Le problème est que beaucoup ne sont pas d’accord sur la nature des problèmes auxquels il convient d’apporter des solutions. L’exemple historique de Ronald Fisher est à cet égard exemplaire.
Cela étant, à l’heure actuelle où le monde se rétrécit et se contracte à grande allure, il ne me paraît pas pertinent de croire que ces questions sont fondamentales. Même Mélenchon semble ouvrir les yeux sur le problème vraiment majeur que constitue le problème de l’eau. Diagnostic correct. Un peu comme une horloge cassée donne l’heure juste deux fois par jour. Maintenant, la thérapeutique préconisée est encore et toujours la planification… on n’est pas sorti de l’auberge. Comparativement, la question des races ne me semble pertinente à traiter que pour, essentiellement, la raison qu’elle agite le bocal des gens dans tous les sens. Les gens n’ont nul besoin de vérités scientifiques pour vouloir le conflit racial ou ethnique. Et nier les différences génétiques ou culturelles ne fera ni disparaître les antagonismes ni ne fera aller vers un monde apaisé sur ces questions.
Les questions ethniques restent bien réelles. Il suffit de jeter un coup d’œil à la Birmanie pour s’en convaincre: on a d’un côté un gouvernement birman centralisé et de l’autre une multitude d’ethnies périphériques qui sont en train de s’armer contre la junte. On va droit vers la guerre civile. Les questions ethniques existent donc bel et bien et ne disparaîtront pas par un coup de baguette magique. Pareil pour la question des différences génétiques ou culturelles à travers le monde.
Maintenant, si les Noirs et les Blancs formaient réellement deux espèces humaines qui seraient dans l’incapacité biologique de faire des enfants entre eux, cela ne changerait pas grand-chose au fait qu’il serait nécessaire de cohabiter et de construire un monde commun. Toutes les questions resteraient de toutes façons à peu de choses près grosso modo les mêmes.
Et rappelons une évidence: il y a plus de différences génétiques entre un homme blanc et une femme blanche qu’entre une femme blanche et une femme noire ou qu’entre un homme noir et un homme blanc.
@ Aliocha 11h56
Merci Aliocha d’avoir déniché ma réflexion sur le concept de race (car c’en est un).
J’avais commencé à répondre à Robert Marchenoir, mais je me suis découragé !
@ Achille | 30 mars 2021 à 21:22
Vous avez trop lu J-J Rousseau, c’et la théorie du bon sauvage que vous me racontez.
Il n’y a pas de bon sauvage, d’ailleurs le général Custer a dit que le seul bon sauvage était celui qui était mort. Mais il a été bien puni de ces propos à la bataille de Little Big Horn.
Je vous signale qu’il n’y avait pas Internet, et que pour communiquer il fallait user de la télépathie, avec le risque que votre interlocuteur pénètre votre cerveau, et en sache le contenu. Ce qui est pire que les cookies, vous en conviendrez.
Il paraît que les Aborigènes d’Australie communiquent ainsi !
Vous plaignez « les descendants de ces valeureux guerriers de vider nos poubelles à 5 heures du matin ».
Si vous aviez fait de la chasse photo, vous sauriez que pour arriver à prendre des photos des grands mammifères, cerfs, biches, chevreuils, renards, blaireaux et j’en passe, il faut non seulement se lever très tôt, mais parfois ne pas se coucher et prendre l’affût toute la nuit, avec la probabilité de ne rien voir.
Et descendre une poubelle, ça prouve qu’on l’a remplie, et donc qu’on a mangé à sa faim, et même un peu plus, d’où le léger surpoids que vous avez avoué benoîtement, il y a quelque temps.
Pensez au bon sauvage, qui ayant veillé, n’a rien pris et donc ne mangera pas !
Merci à vous, caroff, et à tous ceux qui ne cèdent pas aux ignorantes et dangereuses fantasmagories.
@ Tipaza
« Et descendre une poubelle, ça prouve qu’on l’a remplie, et donc qu’on a mangé à sa faim, et même un peu plus, d’où le léger surpoids que vous avez avoué benoîtement, il y a quelque temps. »
Certes, mais l’être humain est naturellement un chasseur-cueilleur. Si dur que cela soit, cela répond à un besoin profond, sinon, il n’y aurait pas de safari de chasseur ou de chasseur de photo.
D’autre part, les gens dont certains descendent nos poubelles avaient une culture de chasseurs-cueilleurs. Ils ont dû subir le coût de changer de culture. De plus, changer de culture pour être le serviteur des autres n’est pas une promotion. Et n’oublions pas que toute évolution subie et non choisie est frappée d’illégitimité, à la base. Autre chose, être un Noir signifie être un inférieur, pour bien des gens.
Je récapitule : on change de culture pour une répondant moins à l’activité naturelle de l’être humain que chasseur-cueilleur, inférieur socialement, considéré comme inférieur par la peau et cela comme preuve de défaite de la culture d’origine. Mais c’est formidable !
Si ça l’est tant, voudriez-vous que des extraterrestres d’une civilisation technologiquement plus avancée débarquent et nous fassent subir le même traitement ?
Il est possible que ça augmente la probabilité de survie de l’espèce, mais probable que nous soyons asservis. Reste à savoir si nous le serions plus ou moins qu’entre humains.
Certains humains pourraient être gagnants, d’autres perdants, c’est un autre point, de même que pour les peuples.
Il y aurait d’ailleurs un inédit, les extraterrestres seraient certainement, véritablement, plus intelligents que nous.
À un certain niveau scientifique, je ne doute pas qu’il sera possible d’augmenter son intelligence et je pense qu’ils le feraient depuis longtemps, une tradition chez eux comme de dire qui a la plus grosse chez nous.
@ F68.10 | 30 mars 2021 à 22:29
À propos de la Birmanie, les médias ne savent que dégoiser sur la démocratie, les droits de l’homme, les conflits ethnico-religieux et toussa et toussa ; foutaises !
Il suffit d’ouvrir un atlas : l’accès des routes maritimes chinoises vers l’océan Indien et la haute mer peut être bloqué aisément par la Malaisie et l’Indonésie, comme l’accès au Pacifique peut l’être par la ceinture Japon-Ryukyu-Taïwan.
Une Birmanie à la botte, c’est l’accès libre à la haute mer, d’où le soutien du PCC aux militaires et très probablement leur téléguidage !
Il est important de noter que cette fameuse imposture des « races qui n’existent pas » s’inscrit dans une longue série d’actions terroristes idéologiques de la gauche.
Ayant échoué à subvertir les sociétés occidentales par la manipulation du prolétariat, les néo-marxistes se sont employés à une déstabilisation encore plus radicale : saper les fondements biologiques de l’humanité.
Avec le féminisme, ils ont entrepris de saboter les relations entre les sexes, dont l’équilibre est indispensable à la survie de l’espèce.
Avec le dénigrement de la famille, ils ont entrepris de détruire la structure sociale indispensable à la reproduction, puisque le petit de l’homme ne gagne son autonomie qu’au bout de longues années.
Avec la promotion de l’homosexualité, censée avoir autant de valeur, sinon plus, que la sexualité normale, ils ont attaqué d’une façon supplémentaire le processus naturel de renouvellement des générations.
Avec le délire du « genre », il se sont attachés à imposer l’idée que le sexe biologique n’existe pas, puisqu’on peut en changer à loisir, et même inventer des sexes imaginaires.
Avec le transsexualisme, ils se sont carrément mis à transformer les femmes en hommes et les hommes en femmes, par le bistouri et la chimie.
Et avec les fameuses races qui n’en sont pas, qui n’ont aucune base biologique et ne sont que des constructions sociales, ils s’attaquent à la fois à l’individu, à la sexualité, à la famille et au fonctionnement naturel de groupes élargis à un milliard d’hommes et au-delà.
Ces saboteurs joignent la persécution la plus concrète (perte d’emploi, mort sociale…) au mensonge le plus effronté : à l’instant même où ils doivent opprimer leurs adversaires pour imposer leurs vues, tellement elles sont anti-naturelles, ils mentent ouvertement en expliquant aux gens qu’ils ne voient pas ce qu’ils voient, qu’ils ne sont pas ce qu’ils sont.
En fait, s’attaquer de la sorte au noyau même de la survie de l’espèce, c’est se faire le chantre de l’anti-humanisme le plus radical. Nier les différences entre les hommes et les femmes, nier l’existence des races, qui incarnent le réseau social permettant à chaque être humain de se rattacher à ses ancêtres et de se projeter vers l’avenir, c’est œuvrer à la destruction du genre humain.
Tout conservateur, au sens très général du terme, doit bien être conscient que cette entreprise de sabotage, si par malheur elle réussissait, exigerait d’infinis efforts et d’interminables années pour être réparée — si tant est que cela soit possible.
On peut voter pour annuler des nationalisations, mais les équilibres subtils dont sont faits les sociétés humaines, liant indissolublement le corps et l’esprit, ne peuvent être détruits qu’au prix de graves dangers.
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@ Caroff | 30 mars 2021 à 22:36
@ Aliocha | 30 mars 2021 à 11:56
Je ne réponds pas aux lâches qui n’ont pas la décence de me présenter leurs objections eux-mêmes, ni aux imposteurs sournois qui déterrent d’anciens commentaires qu’ils n’ont pas écrit eux-mêmes, issus d’une conversation que tout le monde a oubliée, sans même avoir la politesse de nommer ceux qu’ils dénigrent ; parce qu’ils n’ont ni le courage, ni la droiture, ni les arguments pour s’opposer à moi à la loyale.
Nouveaux racistes :
https://amp.lefigaro.fr/story/alexandre-devecchio-sur-laffaire-pulvar–les-antiracistes-sont-devenus-les-nouveaux-racistes-14109
Bien sûr, Marchenoir, vous n’avez tout simplement rien à répondre à ce qui a déjà et trop longuement été démontré, et qui, déjà, a dévoilé vos impostures.
@ Exilé | 31 mars 2021 à 09:56
Merci pour ce lien vers la vidéo dans laquelle Alexandre Devecchio précise parfaitement la situation.
@ revnonausujai
« Une Birmanie à la botte, c’est l’accès libre à la haute mer, d’où le soutien du PCC aux militaires et très probablement leur téléguidage ! »
Il est à peu près clair que la junte a le soutien des autorités chinoises. Il est à peu près clair que la Chine a des intérêts commerciaux maritimes. Et terrestres. Et pas qu’en Birmanie: au Pakistan, des hauts gradés de l’armée font ouvertement allégeance à la Chine dans le cadre de la diplomatie de la dette chinoise. Ce que vous semblez aussi négliger, c’est que la Chine n’a pas que des intérêts commerciaux. Elle a aussi un intérêt clair à se protéger de toute tentation démocratique. Et donc un intérêt à soutenir un régime autoritaire en Birmanie.
Il y a bien une guerre idéologique sur la notion même de démocratie en Asie du Sud et du Sud-Est. Et Singapour va devenir le nouveau New York de ce nouveau monde à moyen terme.
Le paradoxe au niveau de la Chine est que si, du jour au lendemain, nous nous retrouvions avec un premier amendement en Chine garantissant une réelle liberté d’expression, nous aurions la libération de parole d’un milliard de Chinois. Le résultat en serait un nationalisme outrancier, massif et revanchard d’un cinquième de l’humanité. À côté de cela, nos décoloniaux nationaux ne seraient que du menu fretin.
Le paradoxe est donc que le parti communiste chinois rend un immense service au monde entier en mettant de facto le couvercle sur ce nationalisme délirant et dangereux. La conséquence en est que l’Occident, si tant est que ce terme ait un réel sens, a un intérêt direct à partager le pouvoir géopolitique mondial avec une puissance en passe de devenir numéro un. Et donc de la contraindre ainsi dans le jeu des institutions internationales. Et simultanément de s’opposer, militairement si nécessaire, à son impérialisme naissant. Un impérialisme qui n’a certes rien de messianique, mais qui promeut l’autocratie pour se protéger.
Bottom line: on ne traite pas avec un réveil civilisationnel d’un cinquième de l’humanité, fût-il autocratique, de la même manière qu’avec l’aberration historique que fut l’Union soviétique. La Chine ne s’effondrera pas comme le mur de Berlin. Trump a certes eu le mérite de mettre les pieds dans le plat. Mais maintenant que Capitaine Chaos n’est plus au pouvoir aux States, il est temps de revenir à des politiques à la fois rationnelles et fermes face à la Chine.
Maintenant, vous sous-estimez clairement l’impact de ce qui se passe en Birmanie si vous ne voyez que la main de la Chine dans cette histoire. Les tensions ethniques ne sont pas nouvelles. Sans même parler des Rohingyas, il y a tout une gamme de peuplades qui en veulent à l’ethnie birmane de centraliser le pouvoir de manière autocratique et quand même ethnique. Nous allons bien vers une guerre civile sur des lignes ethniques. Nous avons un milliard de Chinois qui soutiennent la junte. Un milliard d’Indiens qui soutiennent la démocratie mais qui, realpolitik oblige, tentent de convaincre la junte de reculer plutôt que de se la jouer yankees à la mode de Bagdad. Et le Bangladesh ? Petit pays ? 160 millions d’habitants… une démocratie simultanément islamique et sécularisée. Qui gère les pots cassés: les réfugiés ; les flics déserteurs. Ce n’est pas une petite histoire.
Vous connaissez l’armée de l’Arakan ? C’est un groupe terroriste, non ? Groupe terroriste que la junte a voulu coopter en passant l’éponge sur le passé. La réponse de l’armée de l’Arakan ? C’est « non: on prend les armes contre vous ». Et l’armée de l’Arakan, ce n’est pas la Chine…
Défendre la démocratie, ce n’est pas pérorer avec des trémolos dans la voix. C’est reconnaître que des systèmes institutionnels qui favorisent les transitions de pouvoir pacifiques, cela importe. La preuve que la non-démocratie, c’est mal, c’est justement le carnage qu’on voit actuellement, qui créera encore davantage de tensions indémerd*bles à long terme. Et oui: ces tensions, que vous le voulez ou non, sont basées sur des thématiques ethniques qui durent depuis longtemps et qui dureront encore longtemps. On ne peut pas évacuer les questions ethniques, les questions de minorités et, en l’occurrence, de décentralisation, de la recherche d’équilibres pacifiques, qui est le degré zéro de la démocratie. Qui a justement pour objectif de garantir des transitions de pouvoir pacifiques. Et on n’y est manifestement pas en Birmanie.
Les nouveaux racistes noirs ressemblent comme deux gouttes d’eau aux anciens racistes blancs et racistes compulsifs actuels sévissant en particulier sur ce blog. Et cela nonobstant leurs origines ethniques. Comme quoi la couleur ne fait rien à l’affaire !
J’ajoute qu’il est d’autant plus amusant d’en voir certains ici parmi les plus virulents, sectaires et haineux en faire des tonnes question indignation et hurler au racisme antiblanc. Alors qu’ils contribuent largement par leurs comportements hystériques à entretenir la hargne revancharde de cette nouvelle race de victimes par procuration et autres bénéficiaires de rentes de situation, laquelle paradoxalement n’a jamais vécu dans sa chair la discrimination qui fut le lot de leurs ancêtres.
@ F68.10 | 30 mars 2021 à 22:29
« Et rappelons une évidence : il y a plus de différences génétiques entre un homme blanc et une femme blanche qu’entre une femme blanche et une femme noire ou qu’entre un homme noir et un homme blanc. »
Et donc ? En supposant que vous ayez raison, ce que j’ignore, qu’est-ce que cela est censé démontrer ?
Ce genre de remarques relève du pinaillage gauchiste et du changement de sujet, pour ne pas avoir à reconnaître des vérités niées par le dogme.
La génétique est une science difficile, et la plupart des gens qui s’en réclament ne maîtrisent pas ses concepts. Cela ne les empêche pas de jeter dans la conversation des remarques de détail qui sont censées être profondes, et qui, en réalité, ne sont que des diversions.
Niez-vous la réalité des races en tant que phénomène biologique, sur lequel la volonté de l’homme et du politicien n’a, par conséquent, aucune influence ? Contrairement à ce que prétendent les « anti-racistes », qui commencent par prétendre que la race est exclusivement une construction sociale, dans le but d’affirmer la nécessité de la détruire, puis de la remplacer par une autre, de leur propre invention ?
Selon le bon vieux principe marxiste de la page blanche, donnant l’illusion que l’homme est une pâte infiniment malléable, qui peut et doit être modelée par les doigts habiles des ingénieurs sociaux afin de satisfaire leur soif inextinguible de pouvoir ?
Voilà ce qu’il conviendrait de démontrer, si vous voulez récuser des millénaires de sagesse et d’évidences.
Le but des négationnistes de la race est toujours le même, c’est celui des communistes de tout poil : priver l’homme de tous les liens qui le soutiennent (personnels, familiaux, professionnels, raciaux, nationaux…), puis, à cet individu nu et démuni, proposer leurs services sous forme de tutelle étatique, pour leur plus grand bénéfice.
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@ Achille | 30 mars 2021 à 21:22
Sur l’absence d’invention de l’écriture par les Africains :
« Oui et les peuplades des pays subsahariens étaient-elles plus malheureuses pour autant ? »
Non, justement. C’est bien pourquoi il faut reconnaître l’existence des races, et donc les respecter, ce qui est l’exact opposé du dogme « anti-raciste », selon lequel n’importe quelle race transplantée au sein d’une autre se dissout instantanément en individus interchangeables, pilotables par je ne sais quelle Haute commission à l’intégration de gauche.
Respecter les races, cela veut dire reconnaître qu’elles ont intérêt à vivre séparées. Ainsi qu’elles le font immanquablement, lorsqu’on autorise l’aberration sociale qui est l’immigration de masse.
« Notre vie est-elle plus belle que la leur ? »
Oui, bien sûr (*). De notre point de vue, oui. Et du leur aussi, d’ailleurs, à en juger par les 42 millions d’habitants de l’Amérique latine qui se déclarent désireux de s’installer aux États-Unis, ou par les 31 % des habitants de l’Afrique noire qui se déclarent désireux d’émigrer, dont 32 millions veulent s’installer en France…
« Parfois j’aimerais bien vivre comme ils ont vécu avant que des conquérants au visage pâle les chassent de leur terres. »
Oui. Parfois. Assis dans votre fauteuil, environné de tous les avantages de notre civilisation. Mais, curieusement, vous n’émigrez jamais chez eux, vous…
(*) La contradiction avec l’affirmation précédente n’est qu’apparente. Je vous laisse comprendre pourquoi.
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@ Jovien | 30 mars 2021 à 19:07
« Affirmer comme le fait notre hôte que la proximité génétique (mesurée en pourcentage sur le génome en son entier) exclut cette différence [par exemple entre Européens et Noirs africains] est très naïf. »
En effet. C’est l’un des outils de propagande prêts à l’emploi qui sont jetés par les gauchistes dans l’espace public, et qui, malheureusement, trompent des gens y compris à droite.
Il s’agit d’un sophisme, consistant à détourner une vérité scientifique en l’extrayant de son contexte. Par exemple, seul 1,2 % du patrimoine génétique de l’homme diffère de celui du chimpanzé. Nos braves gauchistes vont-ils, pour autant, affirmer qu’il n’y a aucune base biologique pour distinguer l’homme du chimpanzé ? Que tous les chimpanzés d’Afrique ont le droit de l’homme de s’installer en France en vertu de la liberté de circulation ? Qu’il faut leur donner le droit de vote, établir des quotas pour eux dans les conseils d’administration ?
L’homme a 70 % de gènes en commun avec l’oursin. Faut-il favoriser l’entrée des oursins à Sciences Po ? Il a 40 % de gènes en commun avec la banane. L’absence de bananes présentant le journal télévisé est-elle un scandale national ? (Encore que certains soutiendront qu’elles sont déjà nombreuses à ce poste…)
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@ GERARD R. | 30 mars 2021 à 17:31
« Il m’est arrivé personnellement de former quelques nouvelles recrues d’origine africaine. L’inverse ne s’est jamais produit. J’exigeais le respect et la rigueur. À défaut je démissionnais aussi sec de mon rôle de formateur, avec d’autant plus de détermination que cette fonction bénévole n’était régie par aucun contrat de travail. »
Excellente méthode…
@ F68.10
Vous avez le chic pour déformer et tordre les propos de vos interlocuteurs !
– La Chine n’a pas que des intérêts commerciaux dans l’affaire ; c’est d’abord stratégique et quasi existentiel dans la perspective d’une crise majeure entre elle et les USA (et pas d’illusions, le sénile et corrompu Biden ira plus facilement à la guerre que le foutraque Trump qui raisonnait d’abord en termes économiques) ; l’effort sans précédent chinois en faveur de sa « marine de l’APL » serait vain sans accès libre à des ports donnant sur le grand large et la Birmanie est bien placée pour lui en fournir.
– Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas de conflits ethniques ou religieux en Birmanie, mais qu’ils sont instrumentalisés, d’une part par les Chinois pour atteindre leurs objectifs, d’autre part par l’Occident pour justement les contrecarrer ; à titre subsidiaire, les médias, en taisant l’enjeu, et en pipotant sur la démocratie, font une erreur de taille. À part quelques pseudo-intellectuels de broussaille, personne n’en à rien à faire du Myanmar, en revanche, la perspective d’un conflit entre deux puissances majeures et ses conséquences imprévisibles… mais bon, faut pas traumatiser le lectorat !
Ça fait une palanquée d’années que la Birmanie, un régime plus qu’autoritaire, réprime férocement ses minorités (et la chouchou des médias n’y a rien changé), là ça sort en même temps que la montée des tensions en mer de Chine, coïncidence totalement due au hasard !!
P.-S.: je ne souhaite surtout pas que la Chine obtienne satisfaction ; dans un monde idéal, les USA se rabibocheraient avec les généraux birmans et en feraient un élément du containment, alors la défense des minorités !
@ Robert Marchenoir | 31 mars 2021 à 21:05
Je vous invite à lire l’excellent ouvrage de Christian Laborie, « L’arbre à palabres ». C’est l’histoire de Yao qui grandit dans un village d’Afrique avec sa famille. À force d’écouter les récits sur la vie des Blancs, il décide, lui aussi, de prendre la route pour la France afin de faire fortune.
Mais tout au long de son périple, Yao va découvrir le monde tel qu’il est.
C’est une vraie leçon de vie pour ce jeune garçon qui finit par se poser la question essentielle : qu’est-ce que la vraie richesse ?
Une aventure pleine d’enseignement et d’humanité.
@ Robert Marchenoir
« Et donc ? En supposant que vous ayez raison, ce que j’ignore, qu’est-ce que cela est censé démontrer ? »
Qu’un différentiel génétique est trop faible à mon sens pour justifier l’intolérance. Que s’il s’agit de justifier l’intolérance, ce serait plutôt d’autres critères que la génétique à mettre en avant.
« La génétique est une science difficile, et la plupart des gens qui s’en réclament ne maîtrisent pas ses concepts. »
Je n’en maîtrise pas suffisamment les concepts. Je maîtrise par contre suffisamment les concepts de la statistique pour comprendre dans l’ensemble quand on déforme les propos sur des choses comme des Genome Wide Association Studies.
« Niez-vous la réalité des races en tant que phénomène biologique, sur lequel la volonté de l’homme et du politicien n’a, par conséquent, aucune influence ? »
Que les femmes jaunes et les hommes jaunes fassent des bébés jaunes ? Non. Le terme de race me semble par contre ambigu. Que l’espèce humaine soit unique, cela me semble acquis. Que des différences comme des durées de gestation existent ne me surprend pas. Qu’il existe des races de chiens, c’est acquis. Que la situation puisse être dans l’ensemble similaire au niveau des humains ne me choque pas beaucoup. Par contre, race de chien, race de vaches ou races de tout autre chose du règne animal, c’est quand même plutôt un concept d’élevage. C’est la principale objection que j’ai sur l’utilisation de ce terme. Je n’aime pas ce terme pour cela.
« Contrairement à ce que prétendent les « anti-racistes », qui commencent par prétendre que la race est exclusivement une construction sociale, dans le but d’affirmer la nécessité de la détruire, puis de la remplacer par une autre, de leur propre invention ? »
J’ai tendance à penser que groupes ethniques et identités culturelles, corrélées au « phénotype », cela existe bel et bien. C’est plutôt mon approche. Je ne sais pas si cela répond à votre question.
« Selon le bon vieux principe marxiste de la page blanche, donnant l’illusion que l’homme est une pâte infiniment malléable, qui peut et doit être modelée par les doigts habiles des ingénieurs sociaux afin de satisfaire leur soif inextinguible de pouvoir ? »
Je défends l’ingénierie sociale très progressive. Et la crois nécessaire. Mais pas sur le mode marxiste. Et je pense que les ingénieurs sociaux sont loin d’être habiles, et que leur « soif inextinguible de pouvoir » est surtout la marque de leur stupidité quand ils s’émancipent ou veulent s’émanciper du politique auquel ils doivent être subordonnés dans la définition de leurs objectifs.
« Voilà ce qu’il conviendrait de démontrer, si vous voulez récuser des millénaires de sagesse et d’évidences. »
Je ne sais pas exactement ce que je suis censé vouloir récuser. Pour reprendre le cas de la Birmanie, je pense quand même qu’il y a un problème à classer les genre humains de manière administrative sur ce type de critères. C’est une des causes historiques de la descente aux enfers armée dans l’ethno-nationalisme des ethnies birmanes. Il serait quand même plus sage d’éviter de lever ces distinctions ethniques au niveau du contexte administratif et légal. Laisser ces ethnies gérer leurs particularismes au travers des relations humaines du quotidien et une décentralisation politique plutôt qu’à travers la fuite en avant armée dans l’idéologie ethnique.
« Le but des négationnistes de la race est toujours le même, c’est celui des communistes de tout poil : priver l’homme de tous les liens qui le soutiennent (personnels, familiaux, professionnels, raciaux, nationaux…), puis, à cet individu nu et démuni, proposer leurs services sous forme de tutelle étatique, pour leur plus grand bénéfice. »
Je ne souhaite pas priver l’homme de tous ces liens. Je souhaite simplement permettre aux hommes de s’affranchir des idéologies de leurs milieux d’origine quitte à ce qu’ils rompent avec si nécessaire. Je pense que l’État devrait se charger de ce que le privé ne peut pas faire mieux que lui, et que la question de « services sous forme de tutelle étatique » n’est acceptable que si 1. il ne s’agit pas de « tutelle » (ce qui n’est pas gagné…) et 2. si l’aide va aux vrais pauvres et indigents. Aux 5 % les plus démunis. Je ne vois pas l’intérêt d’aider les autres.
@ Mary Preud’homme 31 mars 2021 à 20:43
L’Histoire innove : le racisme n’existait pas dans l’Antiquité. Elle radote aussi : les nobles vivent sur les hauts faits de leurs ancêtres, les chrétiens sur les martyrs des premiers temps tandis que certaines personnes vivent à présent du racisme par procuration. Il y a aussi des Noirs… et quelques Blancs, subissant du racisme. Comme tous ces phénomènes sont comparables, cela va sans doute être étudié si ce n’est déjà fait. Savoir comment fonctionne l’esprit humain est passionnant.
On peut espérer qu’on n’infériorise plus les Noirs mais la couleur de leur peau les rend plus repérables que les descendants des ilotes et des cagots qui se sont fondus dans la masse. Je suppose que la réussite sociale de plus de Noirs et le décollage de pays africains finiront par changer la donne. Quels que soient les préjugés qu’on a contre eux, les gagnants finissent toujours par être honorés. Quand il s’agit de gens qu’on n’aime pas, après leur mort, quand il s’agit de groupes méprisés, au bout d’un certain nombre de siècles, avec décote pour cause de prestige pour les vainqueurs.
Il est bien sûr insupportable de subir ou de voir subir l’injustice, même face à des adversaires de bonne foi comme cela peut arriver.
Bon courage.
Nostalgie. Les anciens racistes avaient au moins une forme d’humour involontaire.
On connaît tous l’immortelle citation de Mac Mahon. Lors d’une revue militaire, on lui recommande de saluer au passage un zouave sénégalais qui s’est particulièrement distingué. « Ah, c’est vous le nègre ? C’est bien, continuez ».
@ F68.10 | 01 avril 2021 à 02:35
« Qu’un différentiel génétique est trop faible à mon sens pour justifier l’intolérance. Que s’il s’agit de justifier l’intolérance, ce serait plutôt d’autres critères que la génétique à mettre en avant. »
Mais personne n’utilise des critères génétiques pour justifier l’intolérance. Les gens utilisent des critères tels que les mœurs, la délinquance, la concurrence pour les emplois, et ainsi de suite.
Ensuite, une entreprise de désinformation venue de la gauche a interdit de mettre en avant ces critères-là, et plus généralement de critiquer les immigrés et l’immigration, au nom du racisme, par assimilation abusive avec les atrocités nazies qui n’ont rien à voir.
Puis, une seconde couche de désinformation a interdit aux Blancs, et uniquement à ceux-là, de seulement identifier des races allogènes pour en désigner les méfaits, au motif abracadabrant que les races n’existeraient pas. (Mais elles existent bel et bien lorsqu’il s’agit de réclamer des passe-droits en leur faveur.)
Et dans un dernier temps seulement, les victimes de cette campagne de propagande odieuse ont fait remarquer que non seulement l’existence des races relève de l’évidence, non seulement la science en a établi les caractéristiques depuis longtemps, mais que les découvertes récentes de la génétique confirment et amplifient cette évidence.
Lorsque la justice américaine parvient à retrouver un meurtrier, grâce un test ADN permettant d’identifier la race du suspect (un Noir, comme par hasard), il serait temps que les gauchistes arrêtent de finasser sur le sujet. Inutile de dire que cette nouvelle n’a pas fait les gros titres.
« Par contre, race de chien, race de vaches ou races de tout autre chose du règne animal, c’est quand même plutôt un concept d’élevage. C’est la principale objection que j’ai sur l’utilisation de ce terme. Je n’aime pas ce terme pour cela. »
Vous avez tort. Ce n’est pas seulement un terme d’élevage. Il y a à peine un siècle, tout le monde parlait de la race française, de la race bretonne, etc. C’est le terrorisme idéologique gauchiste qui a jeté l’anathème sur ce terme. Ce fut une campagne de propagande politique parfaitement concertée et planifiée, qui remonte aux moins aux années 1950.
Racisme.
Les Américains ont l’art de se moquer d’eux-mêmes.
Voyez ce sketch de Key & Peele, deux Noirs américains.
https://www.youtube.com/watch?v=oh7xwI_0huM
Si vous vous ennuyez avec la droite, la gauche, les Verts et tutti quanti, je peux vous en envoyer d’autres, ils sont formidables.
@ Robert Marchenoir
« Mais personne n’utilise des critères génétiques pour justifier l’intolérance. Les gens utilisent des critères tels que les mœurs, la délinquance, la concurrence pour les emplois, et ainsi de suite. »
Oui et non. On voit bien que, dans l’esprit des gens, ces choses s’entremêlent. Et même sur les critères des mœurs et d’autres choses que vous mentionnez, la notion de tolérance n’a pas d’équilibres clairs.
Par exemple, certaines personnes à gauche ont tendance à tolérer sous prétexte de tolérance culturelle des pratiques qui commencent à être interdites et culturellement non-tolérées dans les pays d’origine même des populations visées. C’est une forme de complaisance orientalisante bien-pensante qui ne mène à rien.
Même sur la question de la délinquance, je ne pense pas qu’il faille donner des passe-droits, mais il importe à mon sens de reconnaître que cela ne légitime l’intolérance que jusqu’à un certain point. C’est la tendance qui consiste à passer de 0 à 100 en une fraction de seconde sur ces thèmes qui ne résout rien. Dans les deux sens.
« Ensuite, une entreprise de désinformation venue de la gauche a interdit de mettre en avant ces critères-là, et plus généralement de critiquer les immigrés et l’immigration, au nom du racisme, par assimilation abusive avec les atrocités nazies qui n’ont rien à voir. »
C’est effectivement abusif. Cela n’a pourtant pas non plus complètement rien à voir, mais il est vrai que ce passé historique court-circuite la pensée et que la gauche l’exploite sans honte. La droite aussi nous fait le coup des nazis, par exemple sur l’euthanasie et la fin de vie, cela étant… la tentation de toujours ramener les nazis et les juifs pour parler de ce qui n’a rien à voir n’est pas limitée à l’immigration. Et j’avoue en avoir plus qu’assez.
« Vous avez tort. Ce n’est pas seulement un terme d’élevage. Il y a à peine un siècle, tout le monde parlait de la race française, de la race bretonne, etc. C’est le terrorisme idéologique gauchiste qui a jeté l’anathème sur ce terme. Ce fut une campagne de propagande politique parfaitement concertée et planifiée, qui remonte aux moins aux années 1950. »
Je n’ai pas la mémoire historique nécessaire sur l’aspect concerté et planifié de la question. J’évite ce terme parce qu’effectivement je ne veux pas voir de distinctions administratives raciales ou le retour de pancartes « interdits aux noirs et aux chiens » sur les bistrots ou divers lieux publics. Ce genre de choses ne peut que très mal se terminer.
Mais sinon, oui, d’accord. À tire d’exemple, j’ai lu il n’y a pas si longtemps que cela un (très bon) article de 1885 par Paul Tannery intitulé « Le concept scientifique du continu, Zénon d’Élée et Georg Cantor » publié dans dans la Revue philosophique de la France et de l’étranger. Je vous cite le début du deuxième paragraphe de cet article:
« La rigueur logique de la géométrie grecque doit être considérée comme provenant exclusivement du caractère propre de la race hellène; elle s’est gardée scientifiquement, non pas contre de vaines attaques, mais contre les erreurs où entraînent les raisonnements mal conduits chez un peuple qui aime à raisonner. » — Paul Tannery.
Les frères Tannery était proches de Jacques Hadamard, un des mathématiciens les plus réputés de cette époque, juif français et athée qui fut liée par des liens familiaux à l’affaire Dreyfus via la femme de Dreyfus. Je suis à peu près certain qu’il n’y a dans les propos de Tannery, certes « essentialisants », aucune intention dénigrante ou raciste au sens moderne du terme. Il est donc vrai que le terme a changé de sens. Et que ce n’est pas faire changer un terme de sens qui change la réalité.
Il demeure que je trouve ce terme peu approprié dans un contexte franco-français. Quand je tourne mon interrupteur mental et que je pense en mode de pensée anglo-saxon, je n’ai pas de problèmes à utiliser les mots « race » ou « racial ». Mais en français en France, je trouve le terme relativement malvenu pour les raisons que j’ai évoquées. Même le sens de « racist » y est connoté d’une manière que l’esprit français ignore et que le mot « raciste » ne retranscrit pas fidèlement.
Ce qui ne change rien au fait que je trouve que les Français ont des relations malsaines à cette thématique, et ce un peu dans tous les sens. Je marche beaucoup plus sur des œufs quand je traite de ce thème avec des Français qu’avec des Anglo-Saxons. Et je vous concède que c’est pénible.
Je pense en somme que la France est traumatisée par la question juive, et qu’elle voit tout à travers ce prisme. Au mépris du réel contemporain qu’elle tient absolument à faire rentrer dans le cadre mental qu’elle a développé sur la question juive. Cela me paraît voué à l’échec. Et la preuve qu’on touche là au tabou: ce constat est partagé par Houria Bouteldja l’incendiaire.
@ Savonarole | 01 avril 2021 à 11:30
« Nostalgie. Les anciens racistes avaient au moins une forme d’humour involontaire.
On connaît tous l’immortelle citation de Mac Mahon. Lors d’une revue militaire, on lui recommande de saluer au passage un zouave sénégalais qui s’est particulièrement distingué. « Ah, c’est vous le nègre ? C’est bien, continuez ». »
L’humour involontaire, c’est un peu comme la c*nnerie involontaire…
Cela me donne envie de vous répondre « Ah, c’est vous la brêle ? C’est pas terrible, continuez ! ».
Nota bene : « Brêle », il paraît que c’est féminin et le plus tordant c’est que cela a pour origine un mot arabe entré dans l’argot militaire… Que de qualités, que de qualités !!
@ Savonarole 01 avril 2021
On connaît la célèbre réplique d’Alexandre Dumas à une personne qui l’interrogeait sur son ascendance nègre :
Je cite :
« – Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ? »
« – Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. »
@ Savonarole | 01 avril 2021 à 11:30
Qui se souvient de cette émission de jeu où l’on pratiquait le racisme bon enfant.
On savait rigoler à cette époque… Maintenant on nous demande de la fermer. Tout fout l’camp !
@ duvent 12h44
« Nota bene : « Brêle », il paraît que c’est féminin et le plus tordant c’est que cela a pour origine un mot arabe entré dans l’argot militaire… Que de qualités, que de qualités !! »
Exact بغل= bghel= mulet
Issu de la rencontre (heureuse) entre un âne et une jument.
J’espère que ce mélange de gènes ne va pas en gêner certains…
@ Robert Marchenoir | 01 avril 2021 à 11:51
Bientôt Pâques !! Et mon chemin est passé par ici, alors que s’offre celui de Damas, ou celui de Rome !
Tous les chemins mènent à Rome, pour Damas, je ne sais pas…
Je vais vous dire Marchenoir que malgré Pâques, les cloches, les lapins, les œufs, et ma folle envie de vous regarder comme un larron ou Barabas que j’aime, vous, je ne vous aime pas ! Vous, vous êtes de cette nature infecte, efficace, zélé zélote de la pensée fétide, monochrome, tellement pathétique et si agité…
On pourrait faire tourner les turbines de plusieurs centrales avec la force de votre conviction, bornée et stupide.
Oui, car il faut savoir que rien n’est plus endurant et infatigable qu’un abruti, non rien.
Le vulgum pecus se désespère et se lamente, il pleure et geint, il ne croit plus à rien, il n’aime plus rien, il ne voit rien et n’entend rien, il n’est pas comme ce pitoyable pitre qui veut à tout force qu’on lui accorde le Graal, et son Graal vulgaire et bas consiste à convaincre de l’existence de races supérieures et inférieures.
Et moi, je suis bonne et mesurée, je suis douce, aimable aimante, et je vous dis Marchenoir, oui, oui, oui, bien sûr les races supérieures, les races inférieures, et après ?? Comment vous sentez-vous à présent ?
Oui, les races supérieures, oui les races inférieures, et donc ??
Vous sordide hurleur, que n’avez-vous employé vos jours et vos nuits à œuvrer utilement ? N’avez-vous pas un noble combat ? Votre combat ??
Vous qui voulez depuis si longtemps expurger du monde ceux qui vous sont si inférieurs, vous, illustre inutile, trouver donc une autre planète, vous auriez la bleue et eux auraient la planète orange.
Par malchance, je serai à cause de ma peau sélectionnée pour votre planète, mais chacun doit porter son fardeau, et je porterai cette croix, car il ne vous a pas échappé, n’est-ce pas, que l’humain dans toute sa « saloperie », trimbale avec lui cette lumière puérile que par moquerie on appelle l’espérance, mais oui, certains humains sont assez stupides pour croire à des absurdités.
Et avant de vous laisser, il faut que je vous dise une chose capitale, l’Homme (je ne suis obligée d ‘écrire « et la femme ».. .je l’espère !), est plus éblouissant, plus courageux, plus téméraire, plus inventif, plus résistant, plus fou, plus hardi, plus intrépide, plus doux, plus tendre, plus aimant, plus altruiste, plus dévoué et plus vertueux, que la FAMA VOLANT de bouche en bouche ne le dira jamais ! Elle ne le dira jamais la déesse aux cent bouches, qui vous laisse les oreilles d’ânes à convaincre et subjuguer…
JOYEUSES PÂQUES A TOUS ! ET SI VOUS ÊTES HEUREUX ET BÉNIS VOUS AUREZ DES SOURIRES EN SOUVENIRS… (Vivre parmi les hommes est une absurdité sidérale qu’il convient de contempler longtemps comme les sourires qui sont de la même couleur…)
@ Mary Preud’homme
Votre savoureuse citation d’Alexandre Dumas éclaire grandement la réflexion sur l’espèce humaine. Permettez-moi de la diffuser très largement en divers lieux.
@ Mary Preud’homme
@ Patrice Charoulet
Mouais…
En ce qui concerne Alexandre Dumas, l’allusion au « nègre » concernait aussi et surtout la routine d’écriture de ses romans par Auguste Maquet.
@ revnonausujai | 02 avril 2021 à 21:08
Aucune allusion aux collaborateurs d’Alexandre Dumas. Complétement à côté de la plaque sur ce coup-là monsieur. Relisez plutôt la citation en question et voyez avec quelle ironie mordante AD a su répliquer et envoyer le petit aristo bêtement raciste dans les cordes :
« – Mais au fait, mon cher maître, vous devez vous y connaître, en nègres, avec tout ce sang noir qui coule dans vos veines.
Dumas réplique alors, sans avoir à élever la voix au milieu d’un profond silence du salon dévoré d’anxiété :
– Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. »
@ Mary Preud’homme | 02 avril 2021 à 23:57
Comme d’hab, vous fabulez !
Que Dumas, qui ne manquait pas d’esprit de répartie, ait profité de l’ambiguïté de la remarque pour placer sa réponse sur le plan racial, discréditer son interlocuteur et, cerise sur le gâteau, éluder la question de la paternité de ses œuvres, ne signifie aucunement que celui-ci ait fondé sa remarque sur ce plan ; l’exploitation de la « négritude » des collaborateurs de Dumas étant de notoriété publique et étant largement brocardée, il est plus que plausible que c’était ce travers de Dumas qui était visé, d’autant plus que son ascendance antillaise étant visuellement évidente, nul besoin était de procéder par allusion pour la mettre en exergue.
Vous êtes en plein dans la « culture » woke qui voudrait interdire, quel que soit son comportement, de critiquer un Noir avec pour seul argument qu’il est Noir donc intouchable ; on voit où ça mène !
@ revnonausujai | 03 avril 2021 à 09:11
C’est votre bêtise et votre acharnement à toujours nier l’évidence qui est de notoriété publique monsieur hors sujet !
Nier le génie d’Alexandre Dumas ainsi que vous le faites, incapable comme nombre de ses détracteurs et envieux de reconnaître le style et les fulgurances d’un auteur exceptionnel et le confondre avec celui de ses collaborateurs documentalistes, est vraiment le signe d’une inculture crasse, ajoutée à une bonne couche de mauvaise foi…
bêééé !
@ Mary Preud’homme | 03 avril 2021 à 11:23
Vous niez l’évidence parce que vous prenez comme une atteinte personnelle toute remarque critique sur vos dadas ; heureusement qu’en plus, ce bon Alexandre n’était pas bienfaiteur de l’amicale des gardiens de la paix de son arrondissement, j’étais bon pour la pendaison en place de Grève !
Voici ce qu’en dit le blog de la BNF, sur la « collaboration » et le rôle plus qu’éminent de Maquet dont le travail n’était pas de faire des recherches documentaires mais bien de rédiger des chapitres entiers des oeuvres, Dumas, reformulant, élaguant, dramatisant, certes avec talent, le texte initial.
http://blog.bnf.fr/gallica/index.php/2013/12/03/auguste-maquet-ecrivain-et-collaborateur-dalexandre-dumas/
La BNF n’est pas omnisciente, mais en matière de littérature, elle est sûrement plus pointue que les délires de Wikipédia où vous puisez votre « science » !
@ revnonausujai | 03 avril 2021 à 09:11 (@ Mary Preud’homme)
« Vous êtes en plein dans la ‘culture’ woke. »
Eh oui. Mary Preud’homme est d’autant plus à gauche qu’elle se proclame de droite. Et gaulliste. Ce qui en dit long sur la nature du gaullisme, et plus généralement sur l’imprégnation de la France par l’idéologie de gauche.
N’oublions tout de même pas que la France est le pays qui a inventé le communisme, par ses révolutions et le rôle qu’il a joué dans la construction idéologique du socialisme.
Marx et Engels y ont vécu, et on ne compte plus ni les piliers intellectuels de la gauche que la France a donnés au monde, ni les gauchistes étrangers qu’elle a attirés sur son sol, voire formés dans ses universités.
N’oublions pas que la fameuse « culture woke », et le « communautarisme anglo-saxon » que la droite française aime tant à reprocher aux États-Unis, viennent en réalité de la France. C’est à Paris que s’est inventé le post-modernisme des Derrida et autre Foucault, c’est la bisexuelle Simone de Beauvoir qui est l’égérie des féministes du monde entier.
Ce sont ces auteurs que nous avons exportés aux États-Unis, qui ont fleuri et prospéré dans les universités américaines sous le nom de « French theory », puis qui nous ont été renvoyés à titre de politesse sous forme de dictature des minorités, de persécution « woke » et « d’anti-racisme » si délirant que le fascisme de Mussolini fait figure de phare de tolérance en comparaison.
Concédons à l’Allemagne la paternité de Marx, d’Engels et de l’École de Francfort, ce qui n’est pas rien. Cette dernière s’est elle aussi exportée dans les universités américaines. C’est l’autre ancêtre de la monstrueuse idéologie « woke », qui nous revient dans la figure désormais, et qui n’est autre que l’avatar contemporain du marxisme (dont les Black Lives Matter se revendiquent explicitement).
Le « woke », c’est le communisme par d’autres moyens.
@ Robert Marchenoir
« Concédons à l’Allemagne la paternité de Marx, d’Engels et de l’École de Francfort, ce qui n’est pas rien. »
J’ai lu des trucs de l’École de Francfort. Du Walter Benjamin, typiquement. Malgré la gonflitude que me suscitent ses embardées para-religieuses, je dois vous avouer que je trouve cela assez bon et assez inspirant. J’y trouve du matériau de réflexion intéressant, dans l’École de Francfort.
Il en va de même pour certains de leurs avatars modernes, comme Giorgio Agamben. Horkheimer, aussi, par exemple, fait des critiques de la science, par exemple, auxquelles il importe, à mon sens, de réfléchir.
Ce que je peine par contre à comprendre, en toute franchise, c’est comment les gens peuvent lire ces auteurs et en tirer un culte de la personnalité intellectuelle quitte à perdre tout esprit critique, et à offusquer le réel au profit de théorisations philosophiques.
Pourquoi diable les gens confondent-ils le débat d’idées et la vie intellectuelle avec la mise en pratique de l’utopisme au mépris du réel et de leur propre esprit critique ?? Ces auteurs sont importants, je trouve. Ce que les gens en font me sidère, par contre.
Je leur conseillerais bien de s’intéresser à la place à des philosophes du pragmatisme dans l’action, comme Tadeusz Kotarbiński, mais j’ai bien peur que cela ne leur donne des idées par trop concrètes…
Et j’avoue en avoir plus qu’assez de lire des torchons comme celui-ci, intitulé « Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre ? » Popper n’y est cité qu’une seule fois. Geoffroy de Lagasnerie pontifiant sur l’École de Francfort y est cité à répétition. Conclusion: il est quand même temps de faire le ménage à l’université.
@ Robert Marchenoir
Vous trouverez le document ici. Mon lien initial ne fonctionnait pas.
« Ah, déjà depuis trop longtemps la gloire
Des dieux n’apparaît plus !
Car force leur est presque de nous conduire
La main, et c’est par violence, ô honte,
Que notre cœur nous est ravi. »
Patmos, Hölderlin
Attention, racistes, à mettre du sel intelligent sur les plaies, le cœur infecté ne sait plus reconnaître ce qui les a ouvertes, traduisant la course rivale irrépressible des actes terrestres, enfouissant le sens profond de ce qui perdure et qui permet, cœur blessé mais toujours fidèle, acceptant le don des ailes, d’accéder au-delà des eaux vierges aux cimes séparées des bien-aimés solitaires pour, ici, faire retour.
Permettez, Mary, que je les salue comme je vous embrasse.
Un très intéressant article de David Cole dans Takimag, qui trace un parallèle entre le suprématisme noir aux États-Unis et le fanatisme musulman en Europe. Basé à la fois sur des informations peu connues et sur un témoignage personnel, il nous apprend que :
L’actuelle campagne de persécution menée contre les prétendus « racistes » aux États-Unis (émeutes des Black Lives Matter, bannissement social…) fonctionne exactement comme la campagne de persécution contre les prétendus « islamophobes » en Europe.
L’une et l’autre témoignent d’une radicalisation des tensions ethniques.
L’une et l’autre sont manipulées par des militants très organisés : ce ne sont pas des mouvements spontanés.
En Europe, le prétexte invoqué est les caricatures de Mahomet. Elles ont permis d’unifier les musulmans du monde entier, et de déchaîner leur rage. Leur existence est pain bénit pour les agitateurs islamistes.
Aux États-Unis, les Noirs ont été excités à devenir leur propre Mahomet. Là où les musulmans défendent le caractère sacré de leur prophète, ce qui est sacré pour les Noirs, c’est… leur propre personne. Leur couleur de peau. De même que tout le monde, musulman ou pas, doit le respect à Mahomet, de même tout le monde doit le respect aux Noirs du seul fait qu’ils sont noirs.
L’auteur, qui est non seulement blanc, mais juif, témoigne que dans sa jeunesse, il fréquentait une école majoritairement noire, et que ça se passait très bien. Il s’entendait avec tout le monde, il était très populaire. Les élèves noirs étaient responsables d’une délinquance importante (et celle-ci visait prioritairement les Blancs), mais il n’y avait pas de haine raciale. Les Noirs faisaient, pour ainsi dire, leur métier de Noirs, et détroussaient les élèves trop peu méfiants, voire (les imbéciles !) « anti-racistes ». Mais ils le faisaient sans haine particulière.
Cela étonne beaucoup les jeunes lecteurs de David Cole, qui lui disent à quel point, eux, sont victimes de la haine raciale des Noirs dans leur école. Même les journaux de gauche s’en font l’écho (pour excuser les Noirs, bien sûr).
L’excitation du ressentiment noir par des groupuscules militants est explosive. Si l’échec social des Noirs en raison, notamment, de leur intelligence inférieure, est bien documenté par la science, la bonne opinion qu’ils ont d’eux-mêmes l’est tout autant.
On imagine ce que peut donner une telle combinaison, lorsqu’elle est exploitée par des militants cyniques, décidés et richement financés.
Tout aussi dangereuse est la religion musulmane, basée elle aussi sur le ressentiment, lorsqu’elle est exploitée à des fins subversives.
Tiens, on continue à écrire ici ? Donc pourquoi pas moi ? À une époque, certains voulaient faire une OPA noire sur l’Egypte, c’était abusif, à une époque on aimait tant l’Egypte qu’on ne voyait rien autour, c’était… pas raciste comme le prétendraient certains, c’est la mode, mais disons, manquer de curiosité.
Je suis dans la merveilleuse situation où on n’a pas à chercher mais où on trouve, j’ai simplement écouté France Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/decouverte-de-la-ville-sacree-des-pharaons-noirs
Autre chose, on dit toujours que la science ouvre l’espace, c’est le plus évident, et j’espère que la conquête spatiale va s’accélérer, certes… Mais elle ouvre aussi le temps, plus on regarde loin dans l’univers, plus on regarde dans le passé.
Et ouvrir le sol, c’est pouvoir découvrir le pétrole ou quelque autre énergie pour avancer, en économie et en science, mais aussi voyager dans le passé pour redécouvrir des civilisations qu’on croyait connaître en en ignorant de larges pans sans parler de mettre au jour leurs voisines.
Comme pour me donner raison, les mutins à sabre en bois s’agitent à nouveau. Une deuxième pétition serait en préparation, pour publication dans Valeurs Actuelles. Son directeur de la rédaction affirme qu’elle sera signée par des militaires en activité, « entre plusieurs centaines et 2 000 » (comment peut-il en connaître le nombre à l’avance ?).
Il ajoute : « Si elle dresse bien le constat d’un délitement, la tribune est très claire sur le rôle de l’armée. Le texte ne laisse en aucun cas entendre qu’il pourrait y avoir une prise de pouvoir par cette institution. »
C’est bien, mes petits. Vous m’avez lu et compris, c’est déjà ça.
Mais « le texte n’est pas encore définitivement arrêté », selon Le Parisien qui diffuse la nouvelle.
Donc qu’on se résume bien : l’armée est positivement au bord de la rébellion, tellement tout va mal dans s’pays… il y a une grooosse pétition qui se prépare… ce sont des militaires d’active qui la signeront cette fois-ci… mais on ne sait pas encore s’ils seront 200 ou 2 000… elle dresse le constat d’un délitement… mais le texte n’est pas encore écrit… et surtout, surtout… attendez… les signataires seront anonymes.
La vache. Le gouvernement à Macron vacille sur ses bases. Ca va péter, moi j’vous l’dis, Madame Michu !
La pétition anonyme… signée par des gens en nombre indéfini… qui ne sont pas trop décidés sur ce qu’ils doivent signer. C’est nouveau, c’est frais, c’est français. Valeurs Actuelles, un très grand magazine qui renouvelle les valeurs du journalisme.
On voit donc que l’esstrêm’ drouate souverainiste est peuplée d’autant de branquignols que la gauche politiquement correcte. Cette grotesque manipulation politicienne (on a raté la première pétition, alors on en fait une autre) ne vaut pas mieux que celle qui consiste, pour quelques pénibles féministes socialistes et aigries (synonymes), à dénoncer le violeur imaginaire Éric Zemmour sous prétexte qu’il aurait regardé les seins d’une demoiselle qui leur a fait prendre l’air.