Il y a des choses à ne pas penser, à ne pas dire, à ne pas écrire.
L’égalité des sexes, aspiration vers laquelle il faut tendre, devient un pensum, presque une contre-indication quand elle nous est assénée avec le dogmatisme et le terrible sérieux des féministes patentées.
Elles n’ont pas peur du ridicule et elles tiennent de plus en plus le haut du pavé, qu’il s’agisse du féminisme basique, autoritaire et quotidien ou du féminisme savant, précieux et ennuyeux. Comme si on avait sans cesse besoin de nous apprendre ce qu’on sait déjà mais que peut-être on n’applique pas encore assez.
Elles risquent de dissuader les hommes de bonne volonté et d’exaspérer encore davantage les obtus et les crispés sur leur virilité à sauvegarder.
142 députés UMP ont à juste titre écrit au président Bartolone – plus courageux par le verbe qu’en pratique – pour dénoncer, au nom de la pureté du langage et de la grammaire, la sanction scandaleuse prise à l’encontre de leur collègue Julien Aubert par Sandrine Mazetier. 142 universitaires femmes, auxquelles se sont ajoutés 15 universitaires hommes qui n’ont pas eu peur de ce combat douteux, ont alors pourfendu le sexisme sévissant à l’Assemblée nationale, selon eux, en choisissant trois exemples dont celui faisant l’objet de l’ire parlementaire UMP (Le Monde).
J’admets que les gloussements ironiques devant une robe que portait Cécile Duflot étaient totalement déplacés.
Je ne discute pas le caractère insultant des caquètements à l’occasion de l’intervention de la députée Véronique Massonneau.
C’est bien moins un effet du sexisme qu’un manque regrettable de tenue et de politesse. Il n’est pas nécessaire d’être progressiste pour savoir se comporter avec délicatesse et urbanité à l’égard du sexe féminin, plus du tout faible s’il l’a jamais été.
En même temps, pour être lourdes et vulgaires, ces réactions ne mettent pas en péril la démocratie et les monter en épingle, comme certaines se plaisent à le faire, donne à une récréation de potaches une tournure idéologique et réfléchie qui paradoxalement ennoblit au lieu de tourner en dérision.
Comment oser qualifier de sexiste l’attitude des 142 députés alors qu’elle ne caractérise en rien le mépris à l’encontre d’une femme présidant une séance à l’Assemblée nationale mais seulement la solidarité avec un collègue puni pour avoir parlé français et ayant refusé de se plier à un diktat plus soucieux de démagogie que de bon sens ?
Si le contraire du sexisme est d’accepter les foucades autoritaires d’une femme sans avoir le droit de les contester, vive le sexisme !
Il est navrant que le manifeste de ces 142 universitaires ne fasse pas avancer d’un pouce le féminisme, laisse croire qu’il convient de rajouter aux multiples guerres trop réelles une guerre des sexes avec un trouble et regrettable parfum de masculinité pour ces combattantes, et fasse tomber dans le grotesque, même si elle se pare de gravité solennelle, une cause qui mérite mieux.
J’ai en horreur ces conseils, ces injonctions, ces avertissements, ces intimidations, ces procès en archaïsme, ces pétitions qui substituent à la formidable inventivité humaine dans les rapports entre les sexes, au bonheur et à la surprise des métamorphoses réciproques l’implacable rouleau compresseur d’un affrontement sans grâce et sans effet.
Les femmes résisteront aux féministes.
Cher Philippe,
Jusqu’au bout du bout des ongles…
Royal assure « qu’un ouvrage sera fait » et qu’une « évacuation » doit avoir lieu.
La femme ne fait plus dans la dentelle, mais dans le lourd.
C’est une femme qui déclare la guerre aux défenseurs de la nature en ce triste jour.
Cruella et les pacifistes. C’est la bonne méthode dixit le père de ses enfants.
Bartolone empêche une minute de silence à la mémoire d’un étudiant en biologie demandée par une femme.
Jacques Prévert : « La chasse à l’enfant »
Poème écrit par Prévert lors de la révolte de la colonie pénitentiaire de Belle-île en mer en 1934.
« Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Au-dessus de l’île on voit des oiseaux
Tout autour de l’île il y a de l’eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu’est-ce que c’est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voyou ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant
Il avait dit j’en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Maintenant il s’est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant
Pour chasser l’enfant, pas besoin de permis
Tous les braves gens s’y sont mis
Qu’est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C’est un enfant qui s’enfuit
On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent !
Au-dessus de l’île on voit des oiseaux
Tout autour de l’île il y a de l’eau. »
(Jacques Prévert Extrait de « Paroles »)
Quel hymne à la vie ! Dans biologie, il y a vie.
Il est certain que les préoccupations des féministes d’aujourd’hui ont perdu tout sens.
Le nombre de femmes augmente en politique, et ce n’est pas pour la partager avec d’autres, c’est pour cumuler. De grosses égoïstes, insensibles à la détresse générale.
C’est du sang et des arbres de la colère.
Aux arbres citoyens, formez vos bataillons.
Les socialistes montent au rideau devant un plug anal, tandis que des jeunes grimpent aux arbres pour les sauver.
L’avenir de l’homme n’est pas le féminisme, mais le respect des hommes, de la nature.
françoise et karell Semtob
J’aime bien les titres ou les incipits des billets.
Ils sont choisis avec malice.
Comment ne pas faire le lien de la première phrase de ce billet avec celle de la chanson de Michel Polnareff :
http://www.youtube.com/watch?v=dWp0rT5VjMY
Pour l’égalité homme-femme, je suis d’accord.
J’ai épousé une jeune femme charmante, dont je me croyais naïvement le seigneur et maître, illusion de jeunesse.
Et voilà qu’au fil des années, je rêve de plus en plus de cette égalité.
Mme Cécile Duflot a voulu imposer une minute de silence dans l’hémicycle, officiellement pour saluer la mémoire d’un casseur mais il s’agit plutôt d’une manoeuvre politique, pour faire preuve d’autorité, faire avancer la cause des femmes. Le président a refusé, le président n’a pas observé, le président a rappelé les usages.
Sur les images, Mme Duflot a pris sa mine contrite dans le rôle d’opprimée qu’elle nous impose alors qu’elle n’en finit plus d’agresser le bon sens et les usages.
Et le féminisme dans les banlieues ? Question intéressante mais elle ne préoccupe pas les bourgeoises narcissiques désoeuvrées qui se baptisent féministes.
Bonjour Philippe Bilger,
« Vive les femmes malgré les féministes ! »
Le féminisme, le vrai, est incarné par ces femmes qui luttent, parfois au risque de leur vie, pour faire valoir leur dignité en s’opposant aux coutumes moyenâgeuses qui leur imposent de porter un vêtement cachant l’ensemble de leur corps, ne laissant apparaître que les yeux.
Ces femmes qui luttent contre le mariage forcé souvent alors qu’elles sont encore enfant, l’excision, la répudiation par la seule volonté de leur époux.
Le féminisme c’est Malala, militante pakistanaise du droit des femmes, prix Sakharov 2013 et prix Nobel de la paix 2014, victime d’une tentative d’assassinat par des talibans à la sortie de son école et qui lutte pour que les filles pakistanaises aient le droit de s’instruire au même titre que les garçons de son pays.
Rien à voir donc avec ces précieuses ridicules qui s’offusquent quand on les appelle Madame LE président au lieu de Madame LA présidente, ou cette journaliste qui œuvre à France Inter et qui manifestement a besoin d’une bonne psychanalyse vu son aversion pour les hommes, traumatisme qui doit remonter à sa tendre enfance.
Rien à voir non plus avec les Femen, ces hystériques manipulées par une secte d’illuminés, qui vont déféquer devant l’autel de Notre-Dame-de-Paris.
A chacun ses valeurs.
Mais justement, le machisme à éradiquer n’est pas celui des gros beaufs décomplexés qui se ridiculisent en gloussant ou en caquetant devant une femme. A l’instar de toute réaction primaire, il n’inspire que mépris à un être civilisé.
Par contre, le machisme purement idéologique doit être combattu, et ceci tout autant et avec la même vigueur que le féminisme purement idéologique.
Comme certains d’entre nous l’ont ici déjà très bien expliqué, l’utilisation exclusive du masculin (la référence au neutre n’est qu’un leurre machiste puisque le neutre n’existe pas en français) pour désigner les individus exerçant des fonctions d’autorité était historiquement tout à fait sensée dans un monde où seuls des individus masculins les exerçaient. Or, le monde a changé, et refuser aujourd’hui d’utiliser le féminin lorsqu’il s’impose factuellement, c’est en réalité refuser idéologiquement ce changement.
Ainsi, en l’occurrence, ce que vous contestez n’est pas la foucade d’une femme autoritaire mais la réalité du monde dans lequel vous vivez. Ce qui, vous en conviendrez, je pense, aisément, est bien plus problématique.
Les 142 députés se livrent à une petite manipulation en laissant penser que la sanction dont fait l’objet l’un des leurs ne serait qu’une nouvelle manifestation d’un supposé « diktat féminin ».
C’est faire abstraction du contexte d’un climat déplorable et exaspérant entretenu ce jour-là à l’Assemblée nationale par l’opposition, dont la stratégie a consisté à user de la totalité de son temps de parole en faisant défiler au micro tous ses membres quitte à répéter ad nauseam le même texte.
Le but était de repousser autant que possible le vote du texte de loi sur la transition énergétique (sujet mineur comme chacun sait).
La provocation gratuite du député du Vaucluse à l’égard d’un Président de séance lui demandant de bien vouloir l’appeler Madame la Présidente, comme elle en a tout à fait le droit, n’aurait sans doute pas eu le même développement si le contexte avait été celui d’un respect mutuel des idées et des genres.
@ semtob
Cinq dollars le portable monté par des jeunes filles en sortie d’usine chinoise, revendu 400 euros. C’était dans l’émission « Cash Investigation » d’Elise Lucet hier soir.
Ces sauveurs d’arbres en étaient tous équipés pour partager leurs exploits et prendre en photo leurs blessures d’actes héroïques.
Désolé, je n’ai pas de portable et je continuerai à me chauffer au bois quitte à en abattre si nécessaire.
La sensiblerie chlorophyllienne des gens se chauffant à l’électricité nucléaire ou au gaz « naturel »…
Ah ! si cela avait été pour l’irrigation de champs de cannabis, la face du monde aurait été changée et cet enfant serait encore vivant ou serait mort pour défendre cette retenue…
Vous vous rendez compte ? Pour une mare de trente hectares limitant les pompages dans les nappes phréatiques « naturelles » !
Ridicule !
« Il n’est pas nécessaire d’être progressiste pour savoir se comporter avec délicatesse et urbanité à l’égard du sexe féminin, plus du tout faible s’il l’a jamais été. »
En effet, bien des femmes et des hommes sont, ont été, seront « féministes » sans le proclamer, sans même y penser, mais par souci de l’égalité, par amour « du prochain », par humanisme. Par contre le portrait des femmes féministes que vous peignez n’est pas celui dans lequel la plupart d’entre elles se reconnaîtraient. Vous ne dites rien des hommes féministes (on dit aussi pro-féministes), comme si votre ressenti était réservé aux femmes dont le comportement vous déplaît (manque de tenue) mais dont vous ne cherchez pas réellement à connaître les motivations.
Pour illustrer votre propos vous ne donnez qu’un exemple, qui est d’ordre linguistique et également politique (échanges musclés droite/gauche dans l’hémicycle) mais ce n’est pas celui auquel je m’intéresse aujourd’hui bien qu’il n’en manque pas.
La problématique de la langue française qui consiste à vouloir rétablir, à travers elle, la vérité de l’existence sociale des femmes n’est pas superficielle, elle est au contraire un moyen essentiel de rendre évidente cette réalité.
Le rétablissement du féminin dans la langue pour attester de l’activité et de la pensée des femmes dans la société est fondamental car c’est par la parole, par les mots que nous choisissons, que nous transmettons nos valeurs, notre vision du monde. C’est à travers les idées mais aussi par le vocabulaire que nous transmettons des connaissances à nos enfants, à nos élèves filles et garçons, c’est à travers les exemples que nous donnons pour illustrer nos démonstrations, que filles et garçons peuvent se projeter dans l’avenir, se représenter un monde qui pour eux est tout en construction, en représentation, en imaginaire. La langue ce n’est pas seulement un objet dont on profite, mais un outil de formation intellectuelle, où ingénieurs, présidents, docteurs, écrivains, penseurs, ne renvoient pas d’image féminine. Une actualisation du monde à travers la langue (puisque c’est l’exemple que vous donnez) dans lequel le féminin est effacé ne reflète pas la réalité et renvoie à un modèle de société qui n’a pas d’existence autrement que dans l’imaginaire de certains.
De nombreux nouveaux mots entrent dans les dictionnaires régulièrement et il est révélateur que les mots féminisés fassent l’objet d’une telle réticence.
« Elles risquent de dissuader les hommes de bonne volonté et d’exaspérer encore davantage les obtus et les crispés sur leur virilité à sauvegarder. »
Alors il faudrait aux hommes de la bonne volonté pour accepter que les droits des femmes soient établis ? Mais beaucoup d’hommes (de tous âges) n’ont pas la virilité logée dans leurs neurones et sont des « sympathisants » actifs de la cause des femmes qui doit encore être défendue : l’annuelle Journée de la femme rappelle encore et encore chaque année le bilan si tristement négatif de cette inégalité qui n’a plus besoin d’être démontrée.
La féminisation de la langue est donc un outil parmi d’autres pour contribuer à améliorer l’image des femmes forgée à travers ce que l’on dit et pense d’elles. « Le président est enceinte » exemple repris par Eliane Viennot montre le ridicule de certaines obstinations, mais au-delà de ce qui semble anecdotique, notre monde social est formé, « informé » par notre langage qui n’est que le reflet de notre pensée, et ce qui était anecdotique devient capital si l’on change de perspective.
La perspective androcentrée que nous recevons par notre éducation n’est plus tolérable lorsqu’on a pris conscience que le monde auquel nous sommes soumis, dont nous transmettons l’image est représenté à travers ce filtre. Les femmes « féministes » peuvent avoir une expression choquante à vos yeux, Monsieur Bilger, mais cette expression reflète exactement le choc dans lequel elles se trouvent lorsqu’elles réalisent dans leur vie quotidienne et professionnelle qu’elles sont reléguées au rang d’accessoire.
Très drôle ! Le féminisme, ça n’existe pas c’est comme la rose… ce n’est pas important !
L’important, le crucial c’est le respect et ça c’est difficile. Le respect des uns pour les autres ! Je ne vois pas pourquoi une société serait divisée pour toujours en deux genres ?
Quel intérêt ? Mme de Beauvoir nous a abreuvés de ces lapalissades, croyant que les pauvres femmes et les femmes pauvres avaient besoin d’une personne comme elle, si soumise et tellement comme l’avait configurée son mentor retors ! Les femmes portent les enfants et le monde puis dans leurs enfants et le monde elles font germer les idées. Alors les féministes, une vision de l’esprit, d’un esprit sans perspectives, sans rêves, sans idées. Les hommes sont des femmes comme les autres et vice versa !
Quelques questions, cher Philippe, dont je suis sûr que vous connaissez la réponse. De quand date en France :
– la suppression de l’incapacité juridique de la femme mariée ?
– le droit de vote et d’éligibilité pour les femmes ?
– le droit pour les femmes mariées d’exercer une activité professionnelle sans l’autorisation de leur mari ?
– le droit pour les femmes mariées d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari ?
Êtes-vous vraiment sûr que les femmes résisteront aux féministes ? Moi, je pense qu’elles résisteront plutôt aux machistes, vous savez, ceux qui pensent que c’était mieux avant, ceux qui au nom de la pureté de la langue française nient obstinément l’usage et exigent que l’on dise Madame le Président, ceux pour qui la Présidente ne pourra jamais désigner, comme du temps de Choderlos de Laclos, autre chose que la femme du Président, ceux qui pensent avec E.Zemmour « qu’à partir du moment où la puissance paternelle est abattue par la loi, le matriarcat règne », ou encore que « la contractualisation du mariage de deux êtres égaux méconnaît la subtilité des rapports entre les hommes et les femmes. Le besoin des hommes de dominer – au moins formellement – pour se rassurer sexuellement. Le besoin des femmes d’admirer pour se donner sans honte ».
C’est sans doute ce vous appelez traiter les femmes « avec délicatesse et urbanité »…
@Poullain de la Mare
Bravo pour votre commentaire de très haute tenue qui tranche par sa qualité, tant sur le fond que sur la forme, avec ce que, trop souvent, on peut lire.
L’égalité des sexes, aspiration vers laquelle il faut tendre (…)
Non.
Je sais que je vais me faire écharper, mais qu’on arrête de nous faire avaler de « l’égalité » à propos de tout et de n’importe quoi, ça finit par devenir invivable.
Tout le monde sait, sauf les féministes, que les femmes ont mené le monde depuis les origines, aussi bien à la maison qu’à la tête des empires, cela même commencé avec Mamie Eve (mais ce n’est pas ce qu’elle a fait de mieux).
Et puis, de quelle égalité parle-t-on ? De l’égalité en droits ou bien de pseudo-égalités qui viendraient à nier les différences imposées par les lois de la Nature ?
Ne confondons pas égalité et similitude.
Bonjour Monsieur Bilger, e.applaudissements pour ce billet !
Je déteste les féministes échevelées, celles qui confortent l’idée répandue qu’une fonction qui se féminise se dévalorise.
Je déteste tout autant la féminisation effrénée, obligatoire, de tous les noms communs.
Je déteste tous ces combats inutiles, dont certaines femmes, les féministes échevelées, sont le porte-drapeau.
Je déteste les Femen, même si certains hommes s’en réjouissent LOL, je ne vois pas en quoi on peut faire avancer une cause aussi noble soit-elle, en s’exhibant topless, en hurlant des borborygmes !
Que ces féministes échevelées se mobilisent pour que les lois qui existent soient appliquées, et elles auront déjà bien contribué au féminisme.
Je cherche encore les lois nouvelles qui ont été portées par ces féministes.
Le vrai féminisme a été porté par Madame Elisabeth Badinter et Madame Simone Veil et toutes celles qui les ont précédées, grâce et aussi à leurs divergences.
Stupides propos tenus par celles qui ont affirmé qu’avec les femmes, la politique serait différente, balivernes, en politique, en économie etc. il n’y a pas une manière masculine ou féminine, il y a une mauvaise ou une bonne manière.
Quant à affirmer que les femmes apporteraient de la couleur dans l’hémicycle, c’est ramener la femme à ce qu’elle serait, un élément de décoration LOL bien que certaines ne le soient pas LOL, mais la réalité est autre, les femmes exigeantes, rigoureuses, efficaces et compétentes, terriblement compétentes vs leurs homologues masculins à l’Assemblée nationale ne répondent pas à cette définition superficielle.
Tendez non pas l’oreille mais l’œil, elles sont peu nombreuses, donc identifiables, malheureusement elles sont au PS !
Ces mêmes féministes échevelées veulent éradiquer la prostitution*, dans le même temps elles veulent mettre au Panthéon des femmes qui étaient – pour certaines – des dames de petite, très petite vertu !
*aucun malentendu, la prostitution d’abattage est un vrai sujet, mais ce n’est pas mon propos.
Bonjour Philippe,
La bonne question est : qui tient la zapette pour gérer le programme télévisé du soir ?
Nous trichons, nous avons deux télévisions.
« Refuser aujourd’hui d’utiliser le féminin lorsqu’il s’impose factuellement, c’est en réalité refuser idéologiquement ce changement. »
Rédigé par : Garry Gaspary | 05 novembre 2014 à 08:33
Avant de se précipiter dans l’idéologie du café du commerce pour les hommes, les vrais, les tatoués, ou les salons de thé pour les midinettes et les femmes… il convient de considérer que chaque langue a ses particularités, qui viennent sinon du fond des temps, au moins de ses origines.
Par exemple :
« Remarquez bien que les mots ne peuvent pas avoir la même valeur, puisqu’ils n’ont pas le même sexe. Nous disons, en allemand, LE guerre, LE mort, LE lune, alors que soleil et amour sont de sexe féminin. LA soleil, LA amour. La vie est neutre. »
Extrait du film « Jules et Jim » de Truffaut.
Rien ne vous empêche de vous plonger dans une étude linguistique plus profonde.
Sur le plan idéologique, l’atteinte à la dignité humaine n’est pas de différencier les sexes, mais de les indifférencier.
Aurons-nous remarqué qu’une femme est coquette de la première enfance jusqu’au dernier jour, alors que l’homme n’en a souvent que faire ?
que la psychologie féminine est inconstante par périodes (ce qui est notoirement catastrophique concernant certaines femmes juges) ?
que les femmes sont de plus faible constitution physique que les hommes ?
que les femmes n’utilisaient pas les mêmes moyens de séduction que les hommes ?
etc. etc.
Alors, ces différences ne devraient pas se traduire en principes moraux en tenant compte ?
La propension à prendre les ancêtres de quelques centaines de milliers d’années à 1968 en France pour des vieux c… relève du pet au casque grave.
@ semtob
Merci pour le poème et pour le billet. Ayant oeuvré en milieu crypto-carcéral je garde à l’âme le souvenir amer de la misère morale, mais aussi de la perversité étrange de certains enfants dont on ne pouvait pas s’accommoder, même si les circonstances familiales l’expliquaient, pour partie. C’est de cet inquiétant divorce que sourd l’amertume. A-t-on fait assez bien ? N’a-t-on pas fait trop mal ? On reste son propre juge, comme on tremble avant de prononcer une condamnation. Comme le législateur ne devrait légiférer qu’en tremblant souhaitait Portalis. Comme le gouvernant devrait trembler en trempant sa plume dans l’encre qui va signer la déclaration de guerre, ainsi que l’écrivait Maurras, et ne pas duper Jaurès.
Le poids de notre histoire, dont peu se soucient de faire l’étiologie, justifie les diverses positions prises ici et il y a peu à l’Assemblée. Latiniste, je suis un ferme tenant du genre neutre en déplorant que le français l’ait éradiqué par dénaturation du latin flexionnel et irrespect de la syntaxe grecque dont il est plus volontiers issu.
Le dualisme du genre humain serait volontiers et heureusement illustré par la création d’un vocabulaire spécifique aux femmes qui se substituerait aux désinences signifiantes. L’esthétique en souffre quelquefois, mais ce sont les femmes titulaires qui la subissent, n’est-ce pas, madame la procureureueueu, et si l’usage universitaire a spontanément inventé des féminins comme doctoresse, réputé savant, l’horreur, il est remplacé aujourd’hui par docteur dégradé en docteureueueu. Tout se perd, même l’élégance révérente.
C’est que les femmes, ayant les mêmes quantités de qualités (ouf) que les hommes, n’ont pas montré dans la vie de supériorité morale. Pénalement, si elles sont moins criminelles elles sont plus indélicates. Leur rouerie est infiniment plus développée que celle des hommes et en politique elles dépassent les hommes en mauvaise foi et grimaces, mais la fonction politique dégrade tout le monde. Il suffit de lire Moscovici parler déjà de son retour en fonction en France pour comprendre qu’une femme n’aurait jamais prononcé une telle horreur, mais qu’elle l’aurait faite sans la dire.
Il paraît que des jeunes françaises partent au djihad par empathie et vont repeupler les armées islamistes. Il y a un avantage à cela, nous en sommes débarrassés, et un inconvénient, leur intelligence est définitivement sous le boisseau, et de celle-ci, nous avons besoin. Seule l’intelligence stérile des politiques est inutile, tous sexes confondus.
Le féminisme est une forme délabrée de la féminité qui se suffit bien à elle-même dans toutes les manifestations de l’intelligence et n’a pas besoin de contorsions réputées intellectuelles. C’est, en tout cas, ce dont j’ai convaincu mon épouse depuis 53 ans, durée que les institutions n’avaient pas envisagée, tant le mal d’enfant la compromettait.
Alors, rassurez-vous, féministes fourestiennes : bientôt, un siècle ou deux, et votre ventre ne servira plus qu’aux indigentes, la génération appartenant à la machine préleveuse de sperme masturbatoire épuré, et vous pourrez vous livrer aux joies de l’égalité parfaite, en relief et en creux et votre disparition passera inaperçue, comme celle de l’humanité dans l’univers.
En réfléchissant a ce qui pourrait être le symbole de la macho attitude, je pense en prioritairement à John Wayne… viennent ensuite Clint Eastwood et Charles Bronson dans ce panthéon.
Dans un monde parfait pour les féministes, ces acteurs et ces films seraient sûrement radiés de l’horizon ainsi que certains films d’action où on assiste à de sincères scènes de bravoure virile.
Quel type d’homme se fera jour dans un futur approché, sincèrement pas celui de Tuco dans Le bon, la brute et le truand : « Je suis à la recherche d’une moitié de cigare plantée dans la bouche d’un grand fils de chienne, un type blond et qui parle peu. »
Avec trois semaines d’avance je veux rendre un hommage – certes modeste mais ô combien sincère, à Madame Simone Veil qui le 26 novembre 1974, il y a 40 ans, entamait une longue bataille pour les femmes, bataille violente, qui allait conduire à la loi sur l’IVG abolissant des siècles de souffrances pour les femmes qui ne doivent pas oublier qu’en juillet 1943 la dernière femme qui fût guillotinée était une « faiseuse d’anges », terme tellement inapproprié !
Depuis le décès de son époux Antoine elle vit totalement retirée et éloignée de toute apparition publique ; les femmes ne doivent pas l’oublier, elle devrait être leur icône au-delà de toutes celles qui le voudraient tant.
Simone Veil a tout incarné, le courage, la dignité, le talent, la compétence, l’honneur et le pardon (elle qui a tant œuvré pour travailler avec l’Allemagne), son combat pour les femmes… et une vie de famille exemplaire et réussie.
Simone Veil dont le physique a souvent été raillé, était une belle femme, elle était superbe en 1974, Simone Jacob était une très très belle jeune femme.
Madame Simone Veil est mon icône, un exemple et elle incarne/illustre parfaitement le titre du billet de Monsieur Bilger « Vive les femmes malgré les féministes ».
Elle est la femme parmi les femmes !
Ma femme rit beaucoup chaque fois qu’elle entend parler de féminisme. Elle considère (et je partage son avis) que cette idéologie faussement progressiste et égalitariste, mène à l’indifférenciation des sexes et des rôles sociaux, porte atteinte à la liberté en s’immisçant dans la vie familiale et privée, contribue à rendre les relations entre hommes et femmes conflictuelles.
Elle ajoute qu’il faut vraiment avoir du temps à perdre pour soutenir la cause féministe (à ne pas confondre avec l’intérêt bien compris des hommes et des femmes). Sur ce, je dois y aller. Ma femme vient de me dire qu’il était temps d’aller chercher le pain et de sortir la poubelle, par la même occasion.
Une autre fois, je vous ferai part de ce qu’elle pense de l’écologie. Elle est fille d’ouvrier agricole, comme moi, et déteste le militantisme niais et la « sensiblerie chlorophyllienne », pour reprendre la formule amusante de « hameau dans les nuages ».
Dans une interview au Daily Mail, Brigitte Bardot revient sur sa riche carrière, sur son combat en faveur des animaux, etc.
Lorsque la journaliste lui demande si elle est féministe et fait référence à Simone de Beauvoir, qui avait déclaré que BB était « la locomotive de l’histoire des femmes », Brigitte Bardot répond sèchement : « Non, je déteste le féminisme. Je suis une « masculiniste ». »
1. Julien Aubert n’a pas été puni « parce qu’il parlait français » (oh la mauvaise foi éclatante, Philippe !) puisqu’en l’occurrence, il le parlait mal, mais parce qu’un règlement stupide de l’Assemblée interdit sous peine de sanction de parler comme on le souhaite, même mal.
2. Il est loisible à tous, y compris à vous Philippe, de persister à ignorer superbement l’histoire et les règles de notre langue : tout le monde à droit à ses ignorances orgueilleuses.
3. Chacun doit être libre de parler la langue qui lui convient pourvu qu’il parvienne à se faire comprendre. C’est l’usage qui est l’arbitre, en aucun cas une idéologie. Les féministes acharnées sur Madame la Présidente sont aussi ridiculement ignares que les idéologues louis-philippards du Madame le Président : la langue ne se décrète pas, ni dans un sens, ni dans l’autre.
4. Je trouve fort distrayant ceux qui, pour la plupart, s’insurgent contre les théories du genre, la négation des distinctions sexuelles, et qui s’acharnent parallèlement à magnifier le transgenre avec « Madame le… » Confusion des esprits en période post-moderne !
5. La langue française, si élégante et si fière d’elle, est la descendante d’un effroyable et grossier bas-latin de cabaret borgne. C’est une souillon devenue marquise. Traitons-la comme l’une et comme l’autre.
6. Julien Aubert ne méritait évidemment pas d’être sanctionné : entre Sandrine Mazetier et lui, c’est à qui sera le plus bêta. Faut-il que les gens intelligents se précipitent pour arbitrer ce concours de stupidité ?
@eileen
à la loi sur l’IVG abolissant des siècles de souffrances pour les femmes
Il vous a peut-être échappé que des souffrances plus grandes encore ont été causées à plus de huit millions de petits êtres humains qui ont été exterminés…
La barbarie à visage humain.
Il est utile de rappeler que c’est le sexe dit faible qui porte assez souvent la culotte !
La femme est l’avenir de l’homme et les féministes seront la perte des femmes.
Comme toujours en France, on s’étripe sur le fond (Madame le président, Madame la présidente…), on dépense une énergie incroyable – billets, articles, procès, amendes – mais on ne se bouge que très peu pour que la présidente et le président aient le même salaire (je ne parle pas de l’AN). Par exemple.
Aller, amusez-moi encore un peu. Tournez manège !
Les féministes bobo se trompent de combat.
Bien sûr que tout n’est pas parfait en Europe, mais que dire du traitement que subissent les lycéennes enlevées par Boko Haram, les otages de Daech et les femmes de RDC ?
On ne les entend guère à ce sujet.
Rédigé par : moncreiffe | 05 novembre 2014 à 12:27
Quand il s’agit de racisme, il y a l’ami noir qui rigole bien de ya bon banania. Pour l’antisémitisme, l’humour noir de l’ami juif.
Sur le féminisme en général, vous nous faites part de l’avis de votre femme, et sur l’écologie en général, sa qualité de fille d’ouvrier agricole.
Je trouve un peu regrettable qu’on se sente obligé de projeter ses opinions à travers des amis qui seraient plus autorisés à les penser de par leur point de vue de victime.
Tout en me réjouissant de vous savoir heureux en ménage, bien alignés idéologiquement sans une idée qui dépasse.
À chaque pot son couvercle.
On pourrait faire une pétition signée par 142 personnes protestant contre la pétition des 142 féministes, qui elles-mêmes…
On ne se bouge que très peu pour que la présidente et le président aient le même salaire (je ne parle pas de l’AN). Par exemple.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 5 novembre 2014 à 14:23
Méfions-nous des pseudo-vérités, qui ne sont tenues pour telles qu’en raison du nombre de fois où elles sont répétées sans la moindre vérification.
Si vous faites allusion au salaire des femmes qui serait inférieur à celui des hommes, il a été démontré que c’était un mensonge de la propagande féministe.
Si les femmes sont moins payées que les hommes, c’est qu’elles travaillent moins et moins dur. Ce qui est bien normal, puisqu’elles font des enfants.
Vous semblez faire allusion aux salaires des PDG. Eh bien, les salaires des PDG femmes aux Etats-Unis sont supérieurs aux salaires des PDG hommes.
Ce qui montre bien : a) que le fameux « plafond de verre » n’existe pas, b) qu’à égalité de compétences et d’implication dans le travail, il n’y a pas de discrimination à l’encontre des femmes, bien au contraire (à ce niveau de responsabilité, on n’admet que des candidats totalement impliqués dans leur travail).
Mais les gens sont bien plus enclins à croire des mensonges qui les confortent dans leurs préjugés qu’à rechercher la vérité, ce qui requiert des efforts et de l’humilité.
Exemples de mensonges tenus pour des vérités en vertu de leur répétition : « l’activité humaine réchauffe la planète et la met en danger », « la Crimée a toujours été russe », et tout dernièrement : « les produits pour femmes sont plus chers que les produits pour hommes », belle opération d’intoxication à laquelle je prédis un brillant avenir.
Oui, il serait nécessaire que Bartolone supprime cette sanction ridicule. Il s’agit d’une peccadille et on se demande si ce parlement n’a pas mieux à faire. Dommage qu’on ne puisse plus sanctionner plus sévèrement Emmanuelli qui a fait un doigt d’honneur au Premier ministre Fillon en juin 2011. Il a obtenu un ‘rappel à l’ordre’ sans sanction financière. Alors, qu’on laisse Julien Aubert tranquille et que Madame Mazetier fasse un peu de yoga et du vélo avec Madame Taubira, c’est de nature à apaiser sa crise d’autorité.
« Glousser et caqueter », c’est mal choisi comme image, car la poule glousse pour rassembler ses poussins et le verbe « caqueter » parle de lui-même… J’ai deux caquetoires du XVIIe dans mon salon, l’assise est large, cela permettait aux dames de ne pas être coincées dans leur vertugadin afin de pouvoir converser (caqueter) et feuilleter le dernier Gala ou Closer du roi de l’époque…
En revanche et nonobstant, il m’est d’avis que « se gratter les c… dans son Cuir Center avec une 1664 zapette en main » aurait été plus seyant concernant la gent masculine d’aujourd’hui.
@ eileen | 05 novembre 2014 à 12:02
« Simone Veil a tout incarné, le courage, la dignité, le talent, la compétence, l’honneur et le pardon (elle qui a tant œuvré pour travailler avec l’Allemagne), son combat pour les femmes… et une vie de famille exemplaire et réussie »
Tout à fait d’accord. En plus pour l’avoir rencontrée une fois, j’ajouterais : la formidable simplicité d’une grande dame.
A votre commentaire je ne peux m’empêcher d’associer Gisèle Halimi, qui a tant fait, elle aussi, pour les femmes.
Mais le féminisme vu, commenté et analysé par les hommes reste toujours pour moi un peu effrayant dans son stéréotype indémodable.
@ Parigoth | 05 novembre 2014 à 13:41
C’est vrai que le monsieur qui fait un enfant à une femme, qui ne veut pas en assumer la charge et qui laisse la femme s’en dém…brouiller, c’est quand même plus glorieux 🙁
N’est-ce pas M. Pilate, prénom Ponce ? (comme la pierre à la place du coeur ;-))
@Marc GHINSBERG
Merci
L’humaniste François Poullain de la Barre serait bien surpris de voir que les femmes défendant la cause des femmes sont traitées de la sorte aujourd’hui : ignares, échevelées, bobos… mais d’où peut bien venir une telle hargne ? qui s’autorise un sentiment de supériorité démesuré ? de quel droit se permet-on de vouloir encore que les femmes soient forcément sans cervelle et sans tenue lorsqu’elles revendiquent leurs droits élémentaires ?
Que les femmes qui rigolent devant le féminisme rendent leur carte bancaire, leur chéquier, leur bulletin de vote, leur permis de conduire, leur contraception, ensuite elles auront le droit d’insulter les féministes sans qui elles n’auraient rien obtenu de tout cela. Je crois que c’est ce qui me révolte le plus, que des femmes qui profitent des avancées que d’autres femmes ont obtenues avant elles, ne soient pas capables de reconnaître qu’elles ont une dette.
Mais à vrai dire ces femmes sont peut-être trop trop gâtées, et en effet, voyager dans le reste du monde leur donnerait peut-être la conscience de ce que d’autres ont gagné pour elles et dont elles profitent sans en avoir peut-être conscience.
Comme souvent, trop c’est trop, on arrive aux excès.
La féminisation des métiers et leur dénomination n’est pas toujours heureuse, je ne trouve rien de plus laid que Mme la Maire ou la Maire de Paris ou de Lille. On verra aussi peut-être fleurir des « plombières », des « menuisières » ou des « commandantes de bord ».
Le féminisme excessif finit par être assommant. Le pire pourtant est de voir ou d’entendre une féministe bon cru défendre les femmes voilées ou vous décrire les avantages de la femme musulmane. Fort heureusement, dans ces cas-là nous nous amusons beaucoup.
« Il y a des choses à ne pas penser, à ne pas dire, à ne pas écrire ». Que c’est bien et parfaitement dit.
Ben oui… seule l’anormalité et la superficialité égoïste et jouissive des bobo sont la référence… la dose médiato-soluble tolérées dans les médias sous influence et subventionnés par le contribuable ou la pub… des gogos.
@Breizmabro
N’est-ce pas M. Pilate, prénom Ponce ? (comme la pierre à la place du coeur ;-))
Vous bottez en touche en évacuant le fond de la question.
Figurez-vous aussi que tout le monde « ne fait pas un enfant à une femme » en la laissant se débrouiller, même s’il semblerait que ce soit une pratique répandue dans notre société « libérée » etc.
Où se trouve le cœur de ceux qui peuvent massacrer de sang-froid ceux qui les gênent, à commencer par des êtres sans défense?
Et ce n’est pas tomber dans la réductio ad Hitlerum que de rappeler que le point de départ des crimes commis par les Nazis (par ailleurs grands promoteurs de l’avortement, à commencer par Magaret Sanger, la féministe étasunienne fondatrice du Planning Familial qui était une de leurs sympathisantes) était de prétendre que les gens qu’ils se proposaient d’éliminer n’étaient pas des humains.
A partir de là, tout est effectivement possible.
@ Alex paulista
Nul besoin d’être féministe pour respecter les femmes et les considérer comme les égales des hommes. Nul besoin d’être écologiste pour se soucier des conséquences de l’activité humaine sur l’environnement. Quant au racisme, c’est une idée qui m’est étrangère.
J’ai entrepris de relire « Sexes et genres à travers les langues » de Luce Irigaray, philosophe, psychanalyste et linguiste, à l’époque de la publication de son pavé de 461 pages chez Grasset (nov. 1990) directrice de recherches au Centre National de la Recherche scientifique (CNRS) française.
Le ch. 1 s’intitule : Représentation et auto affection du féminin.
Dès que j’aurai trouvé de quoi apporter de l’eau à notre moulin de façon compréhensible pour tous, je reviens.
Cher Philippe,
La demande d’égalité des prix des produits féminin/masculin est une vaste blague et nous expliquons pourquoi :
Les industriels n’auront pas de difficulté à répondre à la demande positivement et se feront un réel bonheur d’augmenter les produits pour hommes.
Si ces prix sont un peu moins chers, c’est que d’après des études, ce sont les femmes qui financent et choisissent ces produits pour mon mec à moi ou mon homme. Les prix sont plus bas pour cette première raison et pour être attractifs dans un développement de nouveaux comportements masculins.
Pour le sac à dos féminin qui serait plus cher, c’est que les articles sportifs sont plus financés par les hommes. C’est un achat double au masculin qui déculpabilise l’homme en faisant plus plaisir à sa partenaire. Les marques sportives se feront une joie de mettre le tout au féminin.
L’analyse sur l’achat de la lingerie au féminin ou au masculin demanderait tout un chapitre que nous n’évoquerons pas.
Des revendications qui lèsent l’homme et la femme ne sont pas intéressantes.
Dans Cash Investigation, le problème principal n’est pas abordé alors que des travaux dans le nord de l’Europe sont très documentés sur les effets secondaires de la mauvaise utilisation du portable.
Le cerveau humain n’est pas encore adapté au changement de température significatif et se défend en créant des tumeurs souvent inopérables. Beaucoup plus dangereux que le tabac, le portable tue de plus en plus jeunes.
Et le rôle de la température du corps est nié.
Les hommes qui lisent en mettant une tablette ou un ordinateur portable près de leurs testicules ne sont pas loin d’avoir inventé une nouvelle contraception aussi efficace que la pratique des bains chauds avant rapport sexuel. Si la nature a prévu un espace d’aération entre les testicules et le pénis, ce n’est pas pour des prunes.
Nos ordinateurs et nos Data centers sont de véritables opportunités pour se chauffer. Nos climats nous prédisposent à développer une nouvelle géothermie. Le Data center le plus moderne n’utilise pas encore cette source d’énergie et de chaleur alors que tous les pays à climat chaud cherchent des lieux pour se localiser. C’est choquant de voir l’installation d’éoliennes dans des régions qui pourraient se développer avec des locations d’espaces de Data centers et une énergie non polluante et rentable.
Les hôtels du nord pourraient héberger sans frais d’énergie avec des piscines chauffées par ces centres.
La géothermie numérique nous passe sous le nez et le tourisme qui en dépend aussi. Les champs d’éoliennes et de solaires n’ont pas l’attrait des champs de lavande ou de lin.
Les pays ont des atouts comme les individus mais en dehors de réunionites et des projets totalement décalés, les décideurs mâles ou femelles font du surplace.
Le bétonnage à outrance fera fuir le touriste et sera la principale cause d’inondation.
La déforestation n’est plus admissible. Sans forêt, il n’y a plus d’eau, il n’y a plus de biodiversité.
La forêt est un rempart contre les tempêtes et encore faut-il que différentes variétés d’arbres soient préservées. Elle empêche l’érosion du sol, les coulées de boue. C’est un régulateur de climat qui purifie l’air et l’eau et crée la richesse des produits comestibles aux humains. Elle préserve les espèces pollinisatrices. Elle est source d’emploi et créatrice de stabilité économique.
Un petit café sans l’ombre des arbres ?
La pression agricole sur les zones forestières est suicidaire. Ce sont les forêts qui refroidissent la terre par création de nuages qui réfléchissent la lumière vers l’espace.
Chaque année, ce sont treize millions d’hectares de forêts qui disparaissent.
En coupant les arbres le niveau d’eau baisse et les sols se dessèchent.
Il est nécessaire de porter l’agroforesterie, de faire pâturer les animaux dans la forêt.
La forêt est l’habitat de plantes médicinales découvertes à ce jour ou non.
Quand une ministre de l’écologie préfère garder un député socialiste qui menace de démissionner plutôt que d’écouter les messages d’étudiants qui en savent autant qu’elle voire plus, c’est l’illustration de l’inutilité de sa fonction.
La défense de la nature n’est pas de droite, n’est pas de gauche, elle appartient à tous.
L’amalgame fait entre les casseurs et les défenseurs de la nature devrait cesser rapidement parce que c’est ne pas agir sur ce qui doit être mis en œuvre pour l’intérêt de tous.
La défense de la nature n’est pas sensiblerie et doit être portée virilement avec respect des autres et avec féminité avec écoute des autres.
françoise et karell Semtob
Vous parlez pour la France ?
La lutte des femmes avait commencé il y a bien du temps lorsqu’elles travaillaient dans les rizières (en Italie par exemple) subissant des traitements inhumains alors
que dans d’autres pays elles avaient déjà le droit de vote et l’éligibilité pour les affaires de l’Etat… et le droit à l’instruction qui ne pouvait qu’amener un changement.
Ici, vous les réduisez aux facilités sociales qui ne sont qu’une conséquence logique. Vous en faites une catégorie à part quand je maintiens que nous ne devons rien à personne parce que les hommes doivent apprendre à être responsables d’eux-mêmes et de leur choix avec elles Poullain de la Mare.
Mais bon ! c’est comme celui qui pêche à la ligne et lève le nez pour admirer les bans d’oiseaux quand sous ses pieds lutte pour sa survie toute une faune invisible ainsi que toute une flore que les massacres à la tronçonneuse, lors de nettoyages de printemps, s’emploient à faire disparaître.
L’essentiel étant de ne pas perdre la face pour soutenir mordicus des absurdités qui vont coûter très cher à l’humanité.
De même, il y aurait beaucoup à dire sur les maltraitances au sein du couple. La colère des hommes se traduit par des coups et des cris. Mais la violence des femmes envers leur conjoint existe aussi : elle est plus froide, plus sournoise. Elle est faite de mensonges, d’humiliations quotidiennes, d’un discours dégradant sur le père adressé aux enfants en l’absence de celui-ci, de stratégies pour l’isoler de ses amis et de sa famille, de chantage affectif, etc. Cette maltraitance-là aussi peut tuer. Elle conduit au suicide. Ou alors au divorce, mais la mère triomphe parce que les enfants ne se rendent pas compte de ce qu’a subi leur père et condamnent sa décision de partir.
@ Tipaza
Qu’est-ce qui vous empêche, vous, de comprendre qu’il n’y a aucune raison historique à dire « la guerre » plutôt que « le guerre » alors qu’il existait une raison historique à dire « M. le président » ?
L’Académie, qui se moque de vous, tente de vous convaincre qu’à l’époque où seuls les hommes exerçaient la fonction de président, dire « M. le président » n’était pas un masculin, mais un neutre (comment cela, ce genre n’existe pas en français ?), et qu’il est donc normal qu’il en soit encore ainsi à notre époque lorsqu’on dit « Mme le président ».
L’Académie, qui se moque doublement de vous, impose ici la distinction entre la fonction et la relation, mais oublie que la langue française n’a aucun scrupule à nommer « reine » une femme qui détient le trône et une simple épouse de roi sans que cela n’implique des quiproquos insolubles.
Bref, l’Académie vous prend pour une buse et vous ne trouvez rien de mieux à faire que de l’applaudir.
@ Poullain de la Mare
Je ne pense pas que le respect que l’on doit à un être humain soit lié à son chéquier, sa carte bancaire ou son bulletin de vote. On se doit de respecter une femme en tant que femme pour l’unique raison qu’elle est une femme.
Mais il est effectivement déplorable de constater à quel point il semble encore normal dans notre société de manquer de respect à une femme parce qu’elle est femme.
Encore une fois, j’aurais aimé lire les commentaires de ce blog si ce député avait eu l’audace de nommer C. Bartolone « M. la présidente » ! Je ne pense que dans ce cas le très progressiste J.-D. Reffait se serait aussi permis de nous expliquer que chacun a le droit d’utiliser la langue française comme bon lui semble…
Les « pov » femmes qui ont été « libérées » par les féministes de « l’horrible domination masculine » se retrouvent à présent à singer les hommes dans tous les corps de métiers. Résultat, une vaste parodie sociale, une caricature dont je pense que la plupart se seraient bien passé ; ça me fait penser à ces animaux, en l’occurrence les singes au cirque, auxquels ont fait tenir des rôles habituellement exécutés par des humains : équilibristes sur un trapèze, cavaliers sur un cheval, sur une motocyclette, etc. ; un bon moment de franche rigolade. Juges et policières détiennent la palme du ridicule, images les plus dégradantes pour la gent féminine, le cirque dans la rue.
JD Reffait
« Il est loisible à tous, y compris à vous Philippe, de persister à ignorer superbement l’histoire et les règles de notre langue : tout le monde à droit à ses ignorances orgueilleuses. »
Vous êtes vraiment incroyable !
Vous allez à l’encontre d’une note de l’Académie française précisant bien ce point, en ce qu’on doit distinguer les titres relatifs aux professions ou fonctions ordinaires de ceux concernant les hautes fonctions officielles, et ce sont les autres dont Philippe Bilger notoirement illettré – de pauvres ignorants – qui seraient bornés !
Ensuite, vous vous entêtez à affirmer envers et contre tout, titre de capitaine de l’air de réserve en main – pour ne pas dire capitaine d’opérette -, que les grenades offensives seraient mortelles à 10 m alors que des milliers ont été envoyées sur des manifestations sans faire un seul mort avant l’accident récent.
Les performances de votre vénéré président vous ont fait péter un câble ! Il est vrai que ceux des intellos de gauche sont naturellement fragiles…
————————-
L’un des commentateurs a souligné l’argument d’E.Zemmour selon lequel notre société serait vouée à la féminisation dès lors que l’on a sapé l’autorité paternelle. En réalité, le drame est plus profond en ce que n’est pas l’autorité paternelle qui a été anéantie au nom de l’égalité des sexes, mais la prédominance du spirituel sur le temporel, le père étant dans un ménage, le détenteur naturel de l’autorité spirituelle, et la femme la détentrice naturelle de l’autorité temporelle. « Naturelle » ainsi que cela ressort non seulement de l’histoire de l’humanité, mais aussi de la démonstration scientifique de ce que la structure d’échange d’informations au sein du cerveau est différente chez l’homme et la femme. Or, la démocratie étant l’esclave de la démagogie, et le spirituel étant inaccessible au rustre, la démocratie voue l’humanité à la disparition du spirituel et la domination de la femme.
Heureuse époque où la femme était cantonnée à la couture et au chant et au retour des Croisades du preux chevalier. On imagine la scène sur le rebord de la crédence… La Reine Mathilde nous a légué une superbe tapisserie de Bayeux. Emouvant témoignage, on tremble à l’idée de lire les églogues du CNRS de Catherine Jacob…
Tremblez hérétiques ! Seule l’abstinence vous sauvera !
La femme est une créature du Malin !
Je prie pour vous !
@ Catherine JACOB | 05 novembre 2014 à 20:55
« Dès que j’aurai trouvé de quoi apporter de l’eau à notre moulin de façon compréhensible pour tous, je reviens. »
De façon compréhensible par tous ? Comme tous vos commentaires finalement 🙂
@ Savonarole | 06 novembre 2014 à 12:13
« La femme est une créature du Malin ! »
Et du coup « à malin malin et demi » 😀
Non, non, les femmes n’ont pas toujours fait de la tapisserie ou de la pâtisserie. Prenez Catherine II de Russie, par exemple, elle elle ne faisait pas dans la dentelle, ni non plus Marie de Médicis, ces femmes ne s’en laissaient pas compter par ces petits messieurs poudrés, perruqués, au chaussures à talonnettes (déjà !) bien entretenues par les Aquilino Morelle de l’époque.
Elles, elles montaient à cru les chevaux, et leurs amants !
Alors les Femen ou autres féministes d’aujourd’hui qui n’existent que par leurs provocs, à côté ça fait un peu… fadasse 😀
« …le père étant dans un ménage, le détenteur naturel de l’autorité spirituelle, et la femme la détentrice naturelle de l’autorité temporelle. « Naturelle » ainsi que cela ressort non seulement de l’histoire de l’humanité, mais aussi de la démonstration scientifique de ce que la structure d’échange d’informations au sein du cerveau est différente chez l’homme et la femme… » (du Xavier Nebout pur sucre qui mélange tout et ne sait plus où il ha-bite !
—-
Alors que :
« La fonction phallique occupe une place essentielle dans le destin subjectif tant de l’homme que de la femme, et c’est justement ce qui, d’emblée, marque que l’ordre symbolique se détache chez l’homme de la réalité biologique pour lui imposer sa détermination propre »
(d’après études psychanalytiques sur la symbolique du phallus in Encyclopedia universalis)
—-
Par ailleurs, s’il faut saluer le grand mérite de nombre de femmes du siècle passé qui ont eu à cœur de mener un combat difficile pour réduire des injustices criantes, aidées et soutenues en cela par nombre d’hommes de bonne volonté, il convient de bien dissocier ce combat pour l’égalité avec la guéguerre sexiste actuelle, conduite par quelques excitées extrémistes qui ne font que desservir la cause des femmes, oubliant en outre qu’hommes et femmes sont complémentaires avant d’être égaux et non l’inverse.
Et si des inégalités demeurent, notamment dans le domaine économique, c’est ensemble hommes et femmes que nous les réduirons et non pas en nous obstinant à une opposition sexiste, vengeresse et stérile.
—-
Quant à la parité imposée partout, y compris dans des domaines où cela pose des problèmes insolubles, c’est une belle c…….
« Bref, l’Académie vous prend pour une buse… »
Rédigé par : Garry Gaspary | 06 novembre 2014 à 08:41
Vous voyez, ce que je vous reproche ce ne sont pas tellement vos positions philosophiques ou politiques, souvent délirantes mais traversées parfois de lueurs que je partage.
Non, ce que je vous reproche c’est de ne pas réfléchir suffisamment, vous manquez de concentration à l’évidence.
Par exemple ici, vous me traitez de « buse », nom féminin, signifiant par là mon incapacité intellectuelle.
Et si je comprends bien, vous traiteriez d’« aigle », nom masculin, quelqu’un dont la performance intellectuelle vous impressionne.
On voit par là que malgré vos efforts vous participez encore et toujours de la doxa ambiante, qui est machiste, comme il se doit.
PS : Essayez d’être subtil et d’éviter la référence à un autre oiseau de proie, si par hasard vous me répondiez.
@ sylvain
Je suis assez d’accord. Mais en fait, on s’habitue à tout… même aux juges et aux flics femelles.
Pour ma part, j’ai plus de mal avec les « maïeuticiens », surtout quand ils entrent dans la salle d’accouchement en disant : « bonsoir madame, je suis le sage-femme ».
Oui, « le ».
Moi, j’ai eu envie de lui dire d’aller faire le clown ailleurs, et qu’un accouchement c’est quelque chose de sérieux. Mais il avait l’air gentil et après tout, ce n’est pas sa faute si on lui a fait croire que les hommes et les femmes étaient interchangeables.
Heureuse époque en effet où l’élu absent laissait tout à la charge de l’épouse dont la famille savait utiliser les faiblesses !
Et ces femmes ? Peut-on penser qu’elles avaient leur compte entre deux bains de sang pour les hommes ainsi que pour elles parce qu’à cette époque on mettait bas ?
Il est vraiment phénoménal Savonarole !
Catherine JACOB : vous pouvez vous adresser nommément à certaines personnes qui comprendront. Les pseudos ! zut !
Les autres seraient ainsi dispensées de lire vos commentaires. Ce qui se conçoit bien…
@ semtob | 06 novembre 2014 à 02:17
Je suis d’accord avec vous sur un nombre important de points sauf que la forêt progresse en France…
Mais le « faire pacager les animaux dans la forêt » m’a, excusez-moi, procuré un grand éclat de rire…
Peut-être que les ancêtres d’Alain Juppé sur leurs échasses faisaient pacager les moutons dans les Landes et que la pucelle de Domrémy faisait de même avant de bouter les Anglois hors de France mais il faudra m’expliquer comment vous pouvez tirer un revenu du parcours forestier effectué quotidiennement par vos animaux.
Les chèvres ? Si vous croyez que la vente des picodons de Montélimar ou crottins de Chavignol va contenter 60 millions de consommateurs.
D’autant plus qu’elles devront être copieusement complémentées par ces sacrées céréales maudites, le lierre et les pousses de noisetier étant des friandises.
Les ânes ? oui mais à part le saucisson et le lait de jouvence…
Les vaches ? N’en parlons même pas… le brame d’une vache crevant de faim au fond d’un bois, c’est terrible.
Reste les cochons. Mais là aussi ils vont se précipiter dans les zones humides que vous voulez tant défendre, pour y faire leur bauge, s’y vautrer et dévorer la biodiversité tant aimée en retournant le sol.
Comme va le redire François ce soir :
« C’est pas facile »
@Garry Gaspary
« Je ne pense pas que le respect que l’on doit à un être humain soit lié à son chéquier, sa carte bancaire ou son bulletin de vote. On se doit de respecter une femme en tant que femme pour l’unique raison qu’elle est une femme. »
Je faisais allusion à l’histoire des femmes qui n’est pas toujours celle des hommes : le droit d’avoir un compte en banque personnel, de travailler, de passer le permis de conduire (et même de faire des études) sont des acquis obtenus par les luttes des femmes – et des hommes qui les ont soutenues – très récemment (XXe s.).
———————-
Garry Gaspary, oui en effet dès que l’on inverse la situation les conclusions sont différentes, et il me semble que lors de cet « incident » la Présidente a appelé le député interpellé « Monsieur la Députée » ce qui ne manquait pas d’à propos.
Revirement spectaculaire de jurisprudence révélant la décrépitude de notre justice – les avocats encaissent.
Depuis au moins la rédaction du code civil, l’acceptation d’une offre publique de vente formait une vente parfaite.
Nenni, maintenant, selon la cour de Paris, une offre publique de vente ne vaut qu’invitation à des pourparlers !
Avant de faire de la politique, les magistrats feraient mieux d’apprendre le droit et à ne pas déstabiliser la société !
Vous avez consulté la liste des signataires de cette pétition de 142 universitaires femmes ? Même elles ne savent plus quel combat livrer, et se prennent les stilettos dans le tapis : on y trouve des maîtres de conférences et des maîtresses de conférences, des chercheuses ou chercheures ou chercheurs, des professeures et professeurs, des directeurs et directrices, des ingénieurs ou ingénieures.
Elles pourraient s’abstenir de vouloir imposer un usage qu’elles ne maîtrisent pas.
« Les grenades offensives seraient mortelles à 10 m alors que des milliers ont été envoyées sur des manifestations sans faire un seul mort avant l’accident récent. »
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 novembre 2014 à 10:33
Faux :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestation_%C3%A0_Creys-Malville_en_1977
« Vital Michalon, un professeur de physique âgé de 31 ans venu de Die (Drôme), est tué, les poumons éclatés par la déflagration d’une grenade offensive. »
Arrêtez de confondre « offensive » et « au plâtre », et renseignez-vous.
@Mary Preud’homme
Quant à la parité imposée partout, y compris dans des domaines où cela pose des problèmes insolubles, c’est une belle c…….
Voilà une parole de grande sagesse et de grand bon sens.
Au passage, ceux qui crient parité, parité ! et qui sautent en l’air comme des cabris sont généralement les mêmes que ceux qui font de la réclame pour les ménages homosexuels dans lesquels la parité est foulée aux pieds d’une manière que même les pires réacs (comme ils disent) n’auraient jamais oser évoquer…
Allez donc y comprendre quelque chose.
Cher Philippe,
Est-ce-que le concept de rationalisation d’affect peut exister ?
Les médias tournent en boucle cette invention alors qu’il semblerait que ce soit un non sens.
Oui, « la rationalisation trouve de solides appuis dans des idéologies constituées, morale commune, religions, convictions politiques ». La rationalisation s’articule ainsi : c’est l’action du surmoi qui vient renforcer les défenses du moi.
J’aimerais comprendre comment il peut être associé au concept d’affect qui est en principe une décharge en lien au pulsionnel.
Si on focalise sur la définition : « l’affect est l’expression qualitative du quantum d’énergie pulsionnelle et de ses variations ».
C’est à notre avis tout à fait contradictoire parce que dans ce cas de figure le surmoi ne peut pas être fort et à la fois, ne pas être formé ou en régression de stade.
La compréhension de ce truc est important pour tenter de répondre à la question pourquoi le passage à l’acte et les manifestations d’hystérie collective ou de jeux de rôles.
Notre lecture accepterait le concept de rationalisation qui est bien placé, mais évoquerait une chose étrange du soi grandiose.
françoise et karell Semtob
Les médias ont titré récemment : « S.Royal, le nouvel homme fort du gouvernement ». Cherchez l’erreur.
@ Anna
Anna, faut évoluer, une femme n’accouche plus, elle vêle ! Demandez à toutes les « poules pondeuses » des teucies friandes d’aides, allocs, CAF, qui font la queue aux Restos du coeur avec leurs douzaines de moutards accrochés sur la mamma comme des moules sur le rocher.
« Il est vraiment phénoménal Savonarole ! »
Rédigé par : calamity jane | 06 novembre 2014 à 14:00
Coquine ! Comment le savez-vous, je suis pourtant d’une extreme pudeur…
Hier soir, TF1 a fait ce qu’il sait faire, un spectacle tout public, accessible tout public, hier soir c’était « la réunion hebdo du chef des ventes régional » précédée d’une sorte de petit déballage genre Thierry Dumas ou Mireille Demaizière, MDR sorte d’appetizer, mise en bouche sans doute pour tenter d’améliorer l’audimat… mais raté, le sujet s’en est emparé pour tenter de régler un peu ses comptes en égratignant en demi-teinte ceux et celles, en fait celui et celle, qui depuis des mots l’écharpent en permanence.
La première partie était donc la partie téléréalité, on se « présente » mais on garde un secret.
La seconde partie, le chef régional des ventes a laissé s’exprimer les plus représentatives de ses ouailles, chacun venant déballer les difficultés de son secteur.
Cette chef d’entreprise familiale a réveillé un peu tout le monde LOL, surtout le chef régional des ventes (mais aussi G. Bouleau) LOL qui n’a pas dissimulé le plaisir qu’il prenait à entendre/écouter cette jeune femme.
S’il n’avait pas été président d’une République bananière il aurait pu répondre par un exemple : certes en Grande-Bretagne, en Allemagne les charges sont moindres vs la France, mais il faut bien financer notre « modèle social ». Un exemple : une personne dont le nombre d’années de travail en GB + Allemagne serait égal à celui des années de travail en France toucherait une fois l’heure de la retraite sonnée une retraite quatre fois inférieure à celle versée par la France. Cette situation est celle de ma mère qui a eu une carrière très internationale. La France est la plus généreuse tout au long de la vie et une fois aussi la vie active terminée. Je ne me prononce pas sur l’aspect moral et/ou financier de la situation je le constate, tout simplement, à partir d’un exemple réel !
Il faut donc financer ce « modèle social de la France ».
Le chef régional des ventes a donc rappelé à chacun les outils dont chacun disposait, et aussi les produits qu’il fallait mettre en « avant », les têtes de gondole sans doute… leur donnant la primeur de nouvelles rustines LOL
Le pire a été sans doute cette annonce, cette promesse qu’il n’y aurait aucune nouvelle taxe jusqu’à la fin de son mandat. Quand en France, un ministre, a fortiori le président de la République, ose une telle promesse, les Français et aussi sans doute les marchés, entendent le contraire. Cette promesse a été « bordée à mort, comme ficelée » par Y. Calvi et G. Bouleau et mise en boîte LOL LOL
Une nouvelle fois ce président, comme ceux qui l’ont précédé, ont délégitimé durablement la parole présidentielle, les Français ne le/les croient plus. La fonction présidentielle depuis Sarkozy est totalement décrédibilisée, les Français ne leur font plus confiance.
Le président Hollande attend la « croissance » ; quand un économiste sérieux, pas ceux qui phagocytent les plateaux télé, va-t-il lui expliquer que la croissance ne s’inscrit pas dans une courbe ascendante ad vitam aeternam ! que son devoir ne consiste pas à créer des emplois, qui ne sont que des emplois aidés qui creusent encore plus notre dette.
Bien triste spectacle que ce président qui se croit obligé de nous forcer à le regarder au fond de l’âme, quand vont-ils comprendre que certains d’entre nous ne sont pas du tout intéressés par leur vie privée et intime, qu’ils sont élus pour améliorer le sort des Français, avec dignité, que leur look, leur apparence, leurs préférences sexuelle et/ou culinaire ne nous intéressent pas le moins du monde, que seuls les résultats de leurs actions nous préoccupent, rien de plus.
Bien triste et médiocre spectacle !
@ Poullain de la Mare
J’avais très bien compris à quoi vous faisiez allusion mais ce n’est pas à l’histoire des femmes, mais à celle du féminisme.
Qui est venue imposer qu’une femme qui se respecte doit être un homme comme les autres, et donc avoir un chéquier, une carte bancaire, un bulletin de vote, un permis de conduire, et un moyen de contraception à soi.
Sandrine Mazetier qui a certainement tout cela peut témoigner que cela ne suffit en rien pour se faire respecter en tant que femme.
Et moi qui ne suis pas féministe, je peux témoigner que je respecte aussi les femmes qui ne peuvent rendre leur chéquier, leur carte bancaire, leur bulletin de vote, leur permis de conduire, ou leur moyen de contraception pour la simple raison qu’elles n’en ont pas.
@ sylvain, anna
Je suis assez d’ accord avec vous, et il est vrai que l’on « s’habitue à tout. »
Ce qui me gêne, c’est l’agressivité des féministes à tout crin, qui enferment leur système en les caricaturant, parfois les faisant passer pour des harpies.
Je préfère le bilan raisonné de comment atteindre une certaine égalité de salaires, de postes, plutôt que de vouloir faire des femmes maçons à tout prix. Ou des policières pas très athlétiques (des hommes aussi cela existe, à l’allure pas très sportive), courant après un délinquant dans la rue.
Brutalement, comme cela, il me semble que c’est plus dans la nature de l’homme. On pourra rétorquer que des femmes sont championnes de judo ou autre sport de combat… Oui mais dans la catégorie féminine.
Je suis quand même dubitatif sur la parfaite égalité homme-femme, une ligne de partage devrait pouvoir se trouver, comme la ligne frontalière entre deux pays, pas très droite, certes, mais pour le moins équilibrée.
Pour le dernier paragraphe du commentaire de Garry Gaspary de 8h44 : exactement où s’exerce la liberté de la femme…qu’elle ne soit pas obligée d’avoir ce pour quoi d’autres se sont battues… parce qu’il deviendrait une condition justifiant sa lutte « féministe ». Bien vu.
L’avantage du personnel féminin typique, c’est qu’il n’est pas cher quand on le prend…
@hameau dans les nuages
Ah la belle et rafraîchissante conversation de paysan !
Pour les cochons, je ne suis pas d’accord. Il se perd une quantité phénoménale de glands dans nos forêts, et ils se roulent toujours au même endroit, de préférence en bordure des ruisseaux.
Nos forêts sont effectivement en très nette expansion en France tant les citadins ne se rendent pas compte que les arbres poussent comme de l’herbe folle si on ne tond pas régulièrement, et elles sont peu ou très mal exploitées, notamment avec les coupes rases.
D’immenses superficies de près ne sont plus exploitées que pour le foin, et donc en fonction de leur taille, mais de plus, les haies et les lisières ne sont souvent pas entretenues et s’étendent.
Il suffit d’une vingtaine d’années sans entretien pour qu’un pré disparaisse quasi définitivement car la remise en prés est hors de prix.
Et la cause de la sous-exploitation de nos campagnes est en très grande partie due à notre cher code du travail.
Le journalier, c’est fini…
Les écolos gaucho bobo des banlieues feraient bien de faire une tour à la campagne autrement que pour sauter en élastique…
@Xavier Nebout
Il suffit d’en faire le voeu en frottant la lampe écologique d’Aladin et celui-ci est exaucé :
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/08/1987144-des-porcins-laches-dans-la-nature.html
Ah les zones humides !
J’ai fait un rêve.
Il suffirait qu’un agriculteur décide de faire la culture du cannabis pour que tous les dreadlociens et autres porteurs de futals avec sac à déjections incorporé prennent pelles, pics et pioches pour creuser cette cuvette.
Ils auraient leur zone humide privative. Rien que pour eux.
Sous les aisselles.
Mais il est vrai qu’ils sont contre la propriété privée.
Tiens, tiens ! le billet « Vive les femmes malgré les féministes » se clôturerait par une histoire de cochons et de glands…:-[
Dans un monde dominé par le féminin, accepteriez-vous d’être appelé « Monsieur LA juge » ?
Pour les autres commentaires, c’est le niveau zéro.
Pauvre France.